zoom sur la cootiue - cimi

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La lettre du CIMI - Septembre 2018 - Votre contact : Sophie Prouteau - [email protected] Le CIMIÂź propose un ensemble de formations cohĂ©rent, complet et Ă©volutif sur les marques : Siemens, Schneider, Omron, B&R, Rockwell Allen-Bradley, Pro-face, Wago, Beckhoff, ELAU, SoMachine, CoDeSys... Initiation aux automatismes : ‱ PAM12 : pour opĂ©rateurs ou techniciens de production ‱ ATL10, ATL15 : pour techniciens de maintenance. MĂ©thodologie de localisation de dĂ©faillance : Les bases incontournables de mĂ©thodologie de diagnostic, appliquĂ©es Ă  des matĂ©riels et logiciels spĂ©ciïŹques. ‱ Selon les marques et versions de matĂ©riels : APM71, OMR11, SIM71, SIM81, UNI71. Diagnostic et intervention sur les bus et rĂ©seaux industriels : ‱ NET10 : «tour d’horizon» des diïŹ€Ă©rents rĂ©seaux et bus de terrain, de la liaison sĂ©rie Ă  Ethernet TCP/IP ‱ BUS12, BUS13, ASI14 : pour technicien qui doit, en plus, rĂ©aliser un diagnostic du bus Ă  l’aide de la console sur systĂšmes Ă  base de Siemens ou Schneider ‱ SIM78, APU78 : rĂ©seau industriel Ethernet TCP/IP sur auto- mates Siemens et Schneider ‱ FRQ10 : transmission radio en milieu industriel Diagnostic et intervention sur les IHM : pupitres opĂ©rateurs ou superviseurs sur PC ‱ INF10, INF20 : pour intervenir ou diagnostiquer un ‱ dysfonctionnement sur un PC industriel ‱ APX74 : pupitres opĂ©rateur Schneider XTB Vijeo Designer, ‱ SIM85, SIM75 : pupitres opĂ©rateur Siemens, WinCC Basic/ Comfort, WinCC Flexible, ProTool ‱ PRF12, PRF13 : pupitres Pro-face ‱ SUP11, SUP12, SUP13 : pcvue, In Touch, WinCC Diagnostic et modiïŹcation d’applications (niveau 3 de maintenance) Pour techniciens maĂźtrisant les bases des automatismes. ‱ Selon les marques et versions de matĂ©riels et logiciels : APE73, ABM73, ABM75, BRM13, COD13, COD23, COD24, OMR16, OMR73, SIM73, SIM79, SIM83, UNI73 Diagnostic et modiïŹcations d’applications (niveau 4 de maintenance) Pour techniciens possĂ©dant une premiĂšre expĂ©rience pratique des automatismes. ‱ Fonctions spĂ©ciïŹques des matĂ©riels : E/S analogiques, rĂ©gulation, asservissement en position
 ‱ Selon les marques et versions de matĂ©riels et logi- ciels : ABM50, ABM55, BKF55, BRM50, BRM55, COD50, ELA55,FRQ10, OMR50, SEW55, SIM74, SOM55, UNI75 ... nos formations en Automatismes, Supervision, RĂ©seaux ... notre participation Ă  Smart Industries Retrouvez notre oïŹ€re complĂšte sur www.cimi.fr Besoin d’ĂȘtre conseillĂ©, orientĂ© ou accompagnĂ© dans vos projets technologiques ? Le Cimi peut vous aider ! Consultez notre brochure et contactez-nous >>> Flashez moi et dĂ©couvrez notre visite guidĂ©e La cobotique Nos formations en Automatismes, Supervision, RĂ©seaux La cobotique La cobotique a le vent en poupe ! Que ce soit Ă  la Messe d’Hanovre, Ă  Automatica Ă  Munich ou Ă  Innorobo Ă  Lyon, la cobotique, ou robotique collaborative, est trĂšs prĂ©sente avec de nombreux dĂ©monstrateurs sur les stands des constructeurs de robots. Une solution cobotique est envisagĂ©e lorsque capteurs, actionneurs et logiciels ne peuvent pas remplacer l’homme dans son expertise, son savoir-faire et sa perception de la situation. Mais que pouvons-nous attendre de ce concept de partage des tĂąches entre l’opĂ©rateur et le robot dans nos usines d’aujourd’hui et de demain ? Pour quelles applications ? Est-ce ïŹable et rentable ? Edito L e nombre de robots installĂ©s dans le monde ne cesse de croĂźtre Ă  un taux qui aïŹ€ole les compteurs. Indiscutablement le robot est au cƓur du dĂ©veloppement industriel et de la compĂ©titivitĂ© des entreprises. La France a longtemps Ă©tĂ© en retrait de cette course Ă  la robotisation, aujourd’hui nous ne serions classĂ©s qu’au 18Ăšme rang mondial sur le critĂšre «Nombre de robots / 10 000 salariĂ©s industriels». A l’heure oĂč l’industrie reprend des couleurs et qu’il est de plus en plus Ă©vident qu’elle est source de richesse et de prospĂ©ritĂ© pour un pays comme le nĂŽtre, il faut robotiser ! La cobotique, ou robotique collaborative, au-delĂ  des atouts techniques que prĂ©sente cette approche, est une formidable opportunitĂ© pour faire entrer la robotique dans les entreprises, notamment lĂ  oĂč elle Ă©tait totalement absente. Autour d’un projet cobotique, les questions de productivitĂ©, de ïŹ‚exibilitĂ© et d’ergonomie au poste sont abordĂ©es positivement et ce pour le plus grand bĂ©nĂ©ïŹce des diïŹ€Ă©rents acteurs de l’entreprise. Dans cette nouvelle lettre du CIMI, nous vous proposons un article issu de l’Institut Maupertuis qui vous donnera un aperçu aussi pertinent qu’intĂ©ressant sur la cobotique. Bonne lecture StĂ©phane LE GALL Directeur Edito Sommaire Zoom sur ... Dossier Zoom sur ... La cobotique Lettre du CIMI n°23 - DĂ©cembre 2018

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La lettre du CIMI - Septembre 2018 - Votre contact : Sophie Prouteau - [email protected]

Le CIMIŸ propose un ensemble de formations cohérent, complet et évolutif sur les marques : Siemens, Schneider, Omron, B&R,Rockwell Allen-Bradley, Pro-face, Wago, Beckhoff, ELAU,SoMachine, CoDeSys...

Initiation aux automatismes :‱ PAM12 : pour opĂ©rateurs ou techniciens de production ‱ ATL10, ATL15 : pour techniciens de maintenance.

MĂ©thodologie de localisation de dĂ©faillance :Les bases incontournables de mĂ©thodologie de diagnostic, appliquĂ©es Ă  des matĂ©riels et logiciels spĂ©cifiques.‱ Selon les marques et versions de matĂ©riels :

APM71, OMR11, SIM71, SIM81, UNI71.

Diagnostic et intervention sur les bus et rĂ©seaux industriels :‱ NET10 : «tour d’horizon» des diffĂ©rents rĂ©seaux et bus de

terrain, de la liaison sĂ©rie Ă  Ethernet TCP/IP‱ BUS12, BUS13, ASI14 : pour technicien qui doit, en plus,

rĂ©aliser un diagnostic du bus Ă  l’aide de la console sur systĂšmes Ă  base de Siemens ou Schneider

‱ SIM78, APU78 : rĂ©seau industriel Ethernet TCP/IP sur auto-mates Siemens et Schneider

‱ FRQ10 : transmission radio en milieu industriel

Diagnostic et intervention sur les IHM : pupitres opĂ©rateurs ou superviseurs sur PC‱ INF10, INF20 : pour intervenir ou diagnostiquer un‱ dysfonctionnement sur un PC industriel‱ APX74 : pupitres opĂ©rateur Schneider XTB Vijeo Designer,‱ SIM85, SIM75 : pupitres opĂ©rateur Siemens, WinCC Basic/

Comfort, WinCC Flexible, ProTool‱ PRF12, PRF13 : pupitres Pro-face‱ SUP11, SUP12, SUP13 : pcvue, In Touch, WinCC

Diagnostic et modification d’applications (niveau 3 de maintenance)Pour techniciens maĂźtrisant les bases des automatismes.‱ Selon les marques et versions de matĂ©riels et logiciels :

APE73, ABM73, ABM75, BRM13, COD13, COD23, COD24, OMR16, OMR73, SIM73, SIM79, SIM83, UNI73

Diagnostic et modifications d’applications (niveau 4 de maintenance) Pour techniciens possĂ©dant une premiĂšre expĂ©rience pratique des automatismes. ‱ Fonctions spĂ©cifiques des matĂ©riels : E/S analogiques,

rĂ©gulation, asservissement en position
 ‱ Selon les marques et versions de matĂ©riels et logi-

ciels : ABM50, ABM55, BKF55, BRM50, BRM55, COD50, ELA55,FRQ10, OMR50, SEW55, SIM74, SOM55, UNI75

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La cobotique

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La cobotique

La cobotique a le vent en poupe ! Que ce soit Ă  la Messe d’Hanovre, Ă  Automatica Ă  Munich ou Ă  Innorobo Ă  Lyon, la cobotique, ou robotique collaborative, est trĂšs prĂ©sente avec de nombreux dĂ©monstrateurs sur les stands des constructeurs de robots.

Une solution cobotique est envisagĂ©e lorsque capteurs, actionneurs et logiciels ne peuvent pas remplacer l’homme dans son expertise, son savoir-faire et sa perception de la situation.

Mais que pouvons-nous attendre de ce concept de partage des tĂąches entre l’opĂ©rateur et le robot dans nos usines d’aujourd’hui et de demain ? Pour quelles applications ? Est-ce fiable et rentable ?

Edito

Le nombre de robots installĂ©s dans le monde ne cesse de croĂźtre Ă  un taux qui affole les compteurs. Indiscutablement le robot est au cƓur du dĂ©veloppement

industriel et de la compétitivité des entreprises.

La France a longtemps Ă©tĂ© en retrait de cette course Ă  la robotisation, aujourd’hui nous ne serions classĂ©s qu’au 18Ăšme rang mondial sur le critĂšre «Nombre de robots / 10 000 salariĂ©s industriels». A l’heure oĂč l’industrie reprend des couleurs et qu’il est de plus en plus Ă©vident qu’elle est source de richesse et de prospĂ©ritĂ© pour un pays comme le nĂŽtre, il faut robotiser !

La cobotique, ou robotique collaborative, au-delĂ  des atouts techniques que prĂ©sente cette approche, est une formidable opportunitĂ© pour faire entrer la robotique dans les entreprises, notamment lĂ  oĂč elle Ă©tait totalement absente.Autour d’un projet cobotique, les questions de productivitĂ©, de flexibilitĂ© et d’ergonomie au poste sont abordĂ©es positivement et ce pour le plus grand bĂ©nĂ©fice des diffĂ©rents acteurs de l’entreprise.

Dans cette nouvelle lettre du CIMI, nous vous proposons un article issu de l’Institut Maupertuis qui vous donnera un aperçu aussi pertinent qu’intĂ©ressant sur la cobotique.

Bonne lecture

Stéphane LE GALL Directeur

Edito

Sommaire

Zoom sur ...

Dossier

Zoom sur ... La cobotiqueLettre du CIMI n°23 - Décembre 2018

Les robots collaboratifs humanoĂŻdes

La famille des robots collaboratifs humanoĂŻdes s’agrandit de jour en jour. Ces robots intĂšgrent dĂšs l’origine une panoplie de capteurs d’effort et de vision pour mieux apprĂ©hender leur environne-ment et rĂ©aliser les tĂąches programmĂ©es. Ils sont dĂ©diĂ©s principalement Ă  l’assemblage et au contrĂŽle. Ils offrent pour la R&D, une plateforme matĂ©rielle « tout en un » pour dĂ©velopper de nouveaux algorithmes.

Les constructeurs de robots industriels ont Ă©galement dĂ©veloppĂ© des solutions Ă  deux bras pour des applications d’assemblage et d’assistant opĂ©rateur : ABB propose le robot 2 bras YuMi Ă  14 axes (charge de 0,5 kg par bras) et MOTOMAN YASKAWA, un robot 2 bras Ă  15 axes (charge de 5, 10 ou 20 kg par bras) pouvant travailler dans un environnement de laboratoire. EPSON et PI4 ROBOTICS proposent Ă©galement des solutions Ă  deux bras pour l’assemblage et le contrĂŽle qualitĂ©.

Les aides Ă  la faisabilitĂ© et Ă  l’intĂ©gration de la cobotiquePlusieurs aides financiĂšres sont mobilisables pour Ă©valuer la faisabilitĂ© technico-Ă©conomique de votre projetd’intĂ©gration d’un robot collaboratif.

N’hĂ©sitez pas Ă  nous solliciter pour vous orienter vers la solution la plus adaptĂ©e Ă  votre projet.

Issu du Bulletin technique N°51 de l’Institut Maupertuis, centre de ressources technologiques en productique et en mĂ©catronique, situĂ© au coeur du campus de Ker Lann Ă  Bruz.

‱ Dans un ilot robotisĂ© Ă  collaboration directe, l’opĂ©rateur et le robot travaillent simultanĂ©ment Ă  la rĂ©alisation du produit. Le robot n’a pas d’autonomie de production. Cette solution est choisie lorsque le geste de l’opĂ©rateur est trop complexe Ă  automati-ser (dextĂ©ritĂ©, variabilitĂ©, zone d’action non-acces-sible par un outillage robotisĂ©).

‱ La diminution de la taille et de la puissance des robots « lĂ©gers » permet Ă©galement d’envisager des robots mobiles partageant, en toute sĂ©curitĂ©, un espace de travail avec l’opĂ©rateur. Ces robots mobiles sont dĂ©diĂ©s Ă  la prĂ©paration autonome de commande ou de kit Ă  livrer sur une ligne de production. Des applications industrielles sont Ă©galement en dĂ©veloppement pour des procĂ©dĂ©s plus complexes Ă  rĂ©aliser sur des piĂšces de grande dimension (polissage, perçage, rivetage 
).

‱ Le cobot est un Ă©quipement motorisĂ© d’assis-tance au geste de l’opĂ©rateur. Il permet de com-penser le poids d’un outil, d’amplifier la force de l’opĂ©rateur, d’amortir des phĂ©nomĂšnes provoquant la fatigue (vibrations) ou un risque de trouble mus-culosquelettique (TMS). Un cobot peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour garantir la rĂ©pĂ©tabilitĂ© d’un mode opĂ©ratoire manuel, le guidage d’un mouvement ou la dĂ©finition de zones interdites permettant d’éviter la collision de l’outillage avec certaines zones de la piĂšce Ă  travailler. Le cobot est gĂ©nĂ©ralement fixe et dĂ©diĂ© Ă  un poste de travail.

‱ Les exosquelettes motorisĂ©s sont encore rarement utilisĂ©s dans l’industrie. Les dĂ©veloppements ac-tuels se focalisent davantage sur des applications militaires (port de charges lourdes) ou mĂ©dicales (rĂ©-Ă©ducation, traitement des paralysies). Ces dispositifs mĂ©caniques ou Ă©lectroniques devraient permettre de rĂ©duire les TMS (13% de salariĂ©s en France prĂ©-sentent un TMS d’un membre supĂ©rieur). Une Ă©tude biomĂ©canique est nĂ©cessaire avant d’envisager l’in-tĂ©gration d’un exosquelette afin de s’assurer de ne pas gĂ©nĂ©rer d’autres problĂšmes articulaires ou mus-culaires.

La cobotiqueDepuis les annĂ©es 80, les Ă©quipes de recherche en robo-tique interactive conçoivent des dispositifs d’assistance au geste et de manipulation d’objets Ă  distance. Le CEA LIST, leader dans ce domaine, a notamment dĂ©ve-loppĂ©, avec l’aide de partenaires privĂ©s, des solutions commercialisĂ©es de tĂ©lĂ©-opĂ©ration, de cobot et d’exosquelette. DĂ©veloppĂ©s Ă  l’origine pour des applications nuclĂ©aires, mĂ©dicales et militaires, ces dispositifs apparaissent dĂ©sormais dans l’industrie.La robotique collaborative couvre dĂ©sormais un champ technologique assez vaste de la cellule robotisĂ©e jusqu’à l’exosquelette. Ces nouvelles solutions d’auto-matisation et d’assistance Ă  l’opĂ©rateur ont pu Ă©mer-ger grĂące aux dĂ©veloppements de plusieurs briques technologiques et Ă  l’évolution des normes de sĂ©curitĂ© indispensables pour garantir la flexibilitĂ© et l’adaptation de la solution Ă  son environnement et Ă  l’opĂ©rateur :

‱ LesnormesdesĂ©curitĂ©desmachinesetdesrobotsindustriels (ISO 13489-1, ISO 10218-1 et 2, ISO/TS 15066) autorisent dorĂ©navant des solutions matĂ©-rielles et logicielles pour le contrĂŽle de position et de vitesse du robot en fonction de la prĂ©sence de l’opĂ©rateur dans certaines zones de la cellule. Ces Ă©volutions ont permis aux constructeurs et aux permis aux constructeurs et aux intĂ©grateurs de robots de proposer des cellules avec des zonesdetravailcommunesentrelerobotetl’opĂ©rateur. Une surveillance Ă©lectronique gĂšre cette zone afin d’éviter toute collision entre le robot et l’opĂ©rateur en agissant sur la vitesse du robot ou son arrĂȘt. Ces solutions sont proposĂ©es pour des applications de chargement/dĂ©chargement de la cellule robo-tisĂ©e ou de placement de piĂšces sur le prĂ©henseur du robot. Outre les gainsdeproductivitĂ©liĂ©sauchargemententempsmasquĂ©, cette configu-ration permet de gagner30Ă 40%de surface au sol par rapport Ă  une cellule robotisĂ©e classique.

‱ Les logiciels de programmation intuitive detrajectoiresdesrobots,dĂ©veloppĂ©s par les construc-teurs de robots industriels ou des start-up, donnent la possibilitĂ© Ă  des novices en robotique de pro-grammer ou de modifier rapidement une trajec-toire de robot. L’usage de protocoles standardi-sĂ©s, comme le MODBUS TCP/IP, permet Ă©galement de faciliter l’intĂ©gration des pĂ©riphĂ©riques et de les commander directement par le contrĂŽleur du robot. Pour des applications simples, l’intĂ©grationd’unrobot,quireprĂ©sente30Ă 50%ducoĂ»tdelacellulerobotisĂ©e,peutĂȘtrerĂ©alisĂ©eeninterne.

Les capteurs embarquĂ©s (laser, vision 3D, capteur d’effort, 
) rendent le robot plus intelligent et lui permettent de s’adapter automatiquement Ă  la variabilitĂ© des piĂšces Ă  traiter. Ils analysent Ă©galement l’environnement de la cellule et dĂ©tectent les risques de collision avec l’opĂ©rateur. Les capteurs d’effort sont Ă©galement utilisĂ©s pour le pilotage manuel des cobots et des systĂšmes de tĂ©lĂ©-opĂ©ration avec retour de force.

‱ Qu’ils soient pneumatiques, Ă©lectriques ou magnĂ©-tiques, les prĂ©henseurs s’adaptent Ă  la variabi-litĂ© d’un produit Ă  manipuler (dans une certaine tolĂ©rance tout de mĂȘme). Les prĂ©henseurs adapta-tifs Ă©vitent l’usage du changeur d’outil pour gagner en productivitĂ©, en flexibilitĂ© et en maintenance des outillages. Avec l’impression 3D, il est pos-sible de fabriquer Ă  moindre coĂ»t des prĂ©henseurs qui s’adaptent parfaitement aux piĂšces Ă  manipuler.

‱ Les plateformes mobiles, qu’elles soient manuelles ou tĂ©lĂ©guidĂ©es, permettent d’envisager des modules robotisĂ©s dĂ©plaçables dans l’atelier.

‱ L’apparitiondenouveauxacteursproposantunerobotique«lĂ©gĂšre»permet de dĂ©velopper des solutions Ă  l’interface de la robotique industrielle, reconnue pour ses per-formances et sa fiabilitĂ©, et de la robotique de ser-vice, dont les atouts sont l’autonomie, la flexibilitĂ© et la mobilitĂ©. MĂȘme si ces robots lĂ©gers rĂ©-pondent Ă  la norme ISO 10218 sans barriĂšre de protection, une ana-lyse de risque sĂ©curitĂ© est indispensable sur l’installation globale.

Tour d’horizon des solutions de robotique collaborative‱En fonction du niveau d’autonomie, de mobilitĂ© et d’in-teraction entre l’opĂ©rateur et le robot, diffĂ©rentes solu-tions sont envisageables :

‱ La solution collaborative la plus basique est un ilot robotisĂ© Ă  collaboration indirecte : c’est une cellule robotisĂ©e « classique » qui dispose de dispositifs de sĂ©curitĂ© (scanner laser, barriĂšre immatĂ©rielle, camĂ©ra 
) permettant une interac-tion plus aisĂ©e entre l’opĂ©rateur et le robot. L’opĂ©ra-teur et le robot travaillent sur un mĂȘme produit, mais leurs actions sont alternĂ©es. Il s’agit gĂ©nĂ©ralement de cellule de soudage, collage, vissage, assemblage, emballage 
 Le robot rĂ©alise une tĂąche rĂ©pĂ©titive pour garantir une qualitĂ© constante du procĂ©dĂ© ou un temps de cycle optimisĂ©. L’opĂ©rateur prĂ©-pare les piĂšces, les met Ă  disposition du robot, charge et dĂ©charge un gabarit et contrĂŽle le rĂ©sultat final. Il est autonome pour changer le gabarit, le mani-pulateur ou le programme du robot. Le robot peut Ă©galement avoir une certaine autonomie de pro-duction, libĂ©rant l’opĂ©rateur pour d’autres tĂąches.

Assistance active au gesteRobots autonomes et programmés

La cobotique... ...votre nouveau collaborateur