102008 etude audit interne vf
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Vers une accélération de la mutation
des départements de l’audit interne ?
Notre positionnement, notre engagementErnst & Young se mobilise pour concrétiser lespotentiels. C’est ainsi que nous faisons la différence –pour nos équipes, nos clients et tous nosinterlocuteurs.
Près de 130 000 professionnels dans le mondetravaillent ensemble avec la volonté de permettre àchacun de développer ses talents et de réussirprofessionnellement. Leur but : aider nos clients àtenir leurs engagements envers leurs marchés etautres parties prenantes.
Il s’agit aussi de porter cette différence dans toutesles collectivités où nous vivons et travaillons.
Business Risk ServicesLes risques liés à toute activité économique sont deplus en plus mondiaux, complexes et interconnectés.C’est votre capacité à bien identifier et à gérerefficacement ces risques qui conditionne lesperformances actuelles et les succès futurs de votreentreprise. Pour Ernst & Young, l'audit interne n’a paspour seul objectif de protéger votre activité - il doitaussi la faire progresser. Nous vous aidons àcomprendre les facteurs de risques, à les intégrer età les transformer en opportunités. La qualité de nosinterventions repose d’abord sur nos 14 000professionnels de la gestion du risque et de l'auditinterne qui constituent, dans ce domaine, le réseauspécialisé le plus important et le plus étendu aumonde. Nous exploitons la diversité des profils et desexpériences pour constituer, en fonction de vosbesoins, les équipes pluridisciplinaires quitravailleront avec vous de manière flexible,transparente et proactive. Et parce que nouscomprenons que vous avez besoin de servicesadaptés à vos enjeux, nous vous faisons bénéficier,partout dans le monde, de notre large expériencesectorielle, de compétences techniques pointues etdes plus récents enseignements tirés de nos travaux. C’est ainsi qu’Ernst & Young fait la différence.
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Audit | Conseil | Fiscalité & Droit | Transactions
Ernst & Young
Présentation des résultats de l’étude mondiale Ernst & Young sur les pratiques de l’audit interne
édition 2008
Contacts
Afrique du nord
AlgériePhilippe Mongin, associé. Paris – La DéfenseTel. : +33 1 46 93 63 70Email : [email protected]
MarocEl Bachir Tazi, associé. CasablancaTel. : +212 22 95 79 00Email : [email protected]
TunisieNoureddine Hajji, associé. TunisTel. : +216 707 49 111Email : [email protected]
Afrique francophone subsaharienne
Anis Nassif, associé. Nice – Sophia AntipolisTel. : +33 4 97 28 86 10Email : [email protected]
BelgiqueMichel Brabants, associé. AnversTel. : +32 32 70 1241Email : [email protected]
CanadaVincent Cartier, associé. MontréalTel. : + 1 514 879 8132Email : [email protected]
FranceMarc Duchevet, associé. Paris – La DéfenseTel. : +33 1 46 93 42 82Email : [email protected]
LuxembourgPascal Deisges, associé. LuxembourgTel. : +352 42 124 8330Email : [email protected]
SuisseMartin Studer, associé. ZurichTel. : +41 58 286 3015Email : [email protected]
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Synthèse de l’étude internationale 2008 sur l’audit interne © Propriété d’Ernst & Young 3Synthèse de l’étude internationale 2008 sur l’audit interne © Propriété d’Ernst & Young2
348 directions d’audit interne de grands
groupes internationaux (62 % réalisant plus
de 5 milliards d’USD de chiffres d’affaires) et
représentant 35 pays ont participé à la
troisième édition de l’étude mondialesur les pratiques de l’audit interne menée par
Ernst & Young entre mai et juin 2008. Les
150 questions qui structurent cette
étude permettent de faire ressortir de manière
approfondie et qualitative les pratiques et les
enjeux des directions d’audit interne autour
des trois grands thèmes suivants :
� Le rôle et le mandat de l’audit interne.
� La gestion des ressources humaines.
� La gestion opérationnelle du département.
64 % des directeurs d’audit interne sont
désormais rattachés fonctionnellement au
Comité d’Audit (contre 49 % en 2007).
60 % des directeurs d’audit interne rencontrent
en privé et régulièrement le président du
Comité d’Audit.
Parallèlement, la grande majorité des 81 %
des entreprises qui sont soumises à une
réglementation autour du contrôle interne lié
au reporting financier (loi Sarbanes Oxley, Loi
de Sécurité Financière, Japanese SOX…) ont
désormais mis en place un processus intégré
sur ce sujet : seuls 12 % des directions d’audit
interne (contre 36 % en 2007) sont en charge
de l’animation et de la « maintenance » globale
du contrôle interne « financier ». L’auditinterne évolue donc de manière très nettevers les risques opérationnels : 76 % des
Comités d’Audit et 72 % des Directions
Générales demandent à l’audit interne de
couvrir ces risques.
Plus spécifiquement, les sujets sur lesquels
l’audit interne va s’investir de manière plus
approfondie dans les deux prochaines années
sont :
� Les systèmes d’informations
(75 % des répondants).
� Les fusions et acquisitions (53 %).
� L’amélioration des processus (45 %).
� La fraude (39 %).
46 % des départements d’audit interne ont
continué à croître cette année (49 % en
2007), 34 % sont restés stables, 20 % ont
diminué de taille. Seulement 69 % des
répondants déclarent être à au moins 90 %
de leur effectif budgété.
Le problème le plus critique pour 64 %
directeurs d’audit interne est de recruter etretenir les auditeurs disposant d’expertisestechniques (principalement dans le domaine
des systèmes d’information, de la fraude, des
projets et des fusions-acquisitions). Ainsi, la
moitié des départements dispose de moins de
10 % d’auditeurs informatiques, ou bien
spécialisés en fraude ou en audits de projets.
Les trois quarts ont moins de 10 % de leurs
auditeurs capables d’auditer les risques liés aux
contrats, alors qu’il s’agit également d’un enjeu
majeur pour les entreprises.
La majorité des répondants indiquent par
ailleurs ne pas être satisfaits de la couvertureinternationale de leur audit interne.
De fait, 83 % utilisent des prestataires deservice externes pour compenser leurs
manques d’expertises ou de couverture
internationale.
Face à cette situation, les efforts de formationrestent relativement faibles : plus de la moitié
des départements consacrent moins de
40 heures par an à la formation.
43 % n’arrivent pas à effectuer au moins 90 %
des heures prévues.
Vers une accélération de la mutation
des départements de l’audit interne ?
Présentation des résultats de l’étude mondiale Ernst & Youngsur les pratiques de l’audit interne — édition 2008
Présentation de l’étude
Une montée en puissancedes Comités d’Audit etune évolution forte versles risques opérationnels
La conséquence : desdifficultés pour tenir lesobjectifs et couvrir lesenjeux La performance de l’audit
interne : une applicationplus ou moins stricte desstandards professionnels,mais des difficultés àmesurer la performance
Les ressources : toujoursun enjeu majeur
Seulement 30 % des départements déclarent
avoir réalisé leur plan d’audit l’an dernier.
Les principales explications sont :
� La multiplication des demandes dedernières minute issues du management
(non comprises dans le plan d’audit).
� Une planification des missions perfectible.
� Et naturellement le manque de ressourcesspécialisées.
En parallèle, les techniques d’audit continu,
d’analyse de données et les outils spécifiques
deviennent incontournables… contrairement au
partage des connaissances, encore en retrait.
L’audit continu (requêtes automatisées
permettant de faire ressortir des déficiences de
contrôle interne, ou des risques tels que la
fraude) est en place pour 42 % des
départements d’audit interne. 58 % des autres
départements ont prévu à court terme de
mettre en œuvre cette approche.
L’analyse de données devient également
incontournable, puisque 83 % des
départements y ont recours, même si
seulement 33 % l’utilisent pour l’instant sur une
majorité de leurs missions.
82 % des départements disposent d’un outildédié à l’audit interne (documentation des
travaux, suivi des recommandations,
planification, émission des rapports).
En revanche, seulement 42 % des répondants
déclarent avoir mis en place un partage des
connaissances (meilleures pratiques
accessibles à toutes les équipes).
En revanche, les autres critères pouvant
justifier un véritable « retour surinvestissement » arrivent loin derrière :
32 % pour la durée de mise en place des plans
d’action résultant des audits, 25 % pour le
niveau de recommandations mises en œuvre,
18 % pour le nombre de recommandations
améliorant les processus ou supportant les
initiatives opérationnelles, 16 % pour les
opportunités de réduction des coûts ou de
maximisation des revenus.
Or, les auditeurs internes constituent une
population très mobile et difficile à fidéliser.
La réponse des directions d’audit interne pour
retenir les talents repose essentiellement sur:
le niveau de rémunération (53 %), la diversité
des missions (51 %), la reconnaissance de la
performance (50 %).
Les opportunités offertes par la suite dans
l’entreprise arrivent loin derrière.
Les principaux enseignements de cette étude sont les suivants :
56 % des départements d’audit interne
indiquent être en conformité avec les standards
de l’IIA (Institute of Internal Auditors). La
moitié a recours à des revues qualité réalisées
par des prestataires externes.
Toutefois, en dehors des standards
professionnels, les critères de performancesont difficilement mesurés :
� 83 % des départements suivent le niveau de
réalisation du plan d’audit .
� 62 % la durée d’émission des rapports.
� 50 % réalisent des sondages de satisfaction
des audités.