20150312 el watan

29
 LE PROCÈS SONATRACH S’OUVRIRA DIMANCHE À ALGER N°7428 - Vingt-cinquième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 12 mars 2015 ÉDITION DU CENTRE LA CHRONIQUE DE  ABDE RREZ AK ME RAD LIRE EN PAGE L’islam traditionnel mis à mal par les chouyoukh 2.0 Itinéraire des salastes algériens : comment ça s’est enraciné chez nous Pourquoi les libre- penseurs sont souvent condamnés pour apostasie ?   TRACH S’OUVRIRA DIMANCHE À ALGER mi e s c e COMME NT LE SALAFISME A PERCÉ EN ALGÉRIE  es ravages Les ravages des imams du web des imams   du web C ’est dimanche prochain que s’ouvrira le procès de l’affaire Sonatrach 1 au tribunal criminel d’Alger. Au box des accusés seize  personnes : Mohamed Meziane, ancien PDG de Sonatrach, ses deux enfants Réda et Fawzi, ainsi que ses cadres dirigeants, Belkacem Boume- diène (vice-président, en détention), Mohamed Chawki Rahal (vice-pré- sident), Benamar Zenasni (vice-pré- sident, en détention), Mouloud Aït El Hocine, Mustapha Aissani, Mus- tapha Cheikh, Mohamed Sanhadji, Abdelwahab Abdelaziz, Yahia Mes- saoud, mais aussi Nouria Meliani (directrice du bureau d’études privé CAD), Meghaoui El Hachemi (an- cien PDG du CPA, conseiller à Contel Funkwerk, en détention), son fils Lyazid (en détention) et El Smail Mohamed Réda (patron de Contel Algérie et Contel Funkwerk, en détention). SITUATION POLITIQUE C’est dimanche prochain que s’ouvrira le procès de l’affaire Sonatrach 1 au tribunal criminel d’Alger après une instruction qui a duré cinq ans.   PERSON NES ET SOC IÉTÉS PERSONNES ET SOCIÉTÉS AU BOX DES ACCUSÉS  AU BO X DES AC CUS ÉS LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE     P     H     O     T     O    :     H  .     L     Y      È     S LIRE LE DOSSIER RÉALISÉ PAR AMEL B. PAGE PAGES ET PAGES ET SUPPLÉMENT MAGAZINE     P     H     O     T     O    :     B  .     S     O     U     H     I     L     P     H     O     T     O    :     B  .     S     O     U     H     I     L  Après avoir vertement critiqué le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a responsabilisé le frère du Président, Saïd Bouteika, de par sa proximité avec celui-ci, sur «ce qui se passe  politique ment et moralement actuellement». LIRE L’ARTICLE DE ALI BOUKHLEF EN PAGE LIRE L’ARTICLE DE HAMID TAHRI EN PAGE VU À LA TÉLÉ Face aux tortionnaires, ell e ne voulait pas de la grâce LE PORTRAIT DU JEUDI KHERFALLAH ZAHIA. Condamnée à mort, épouse de Kernane Abdelwahab, condamné à mort L OUISA HANOUNE INTERPELLE SAÏD BOUTEFLIKA LE BON GRAIN  ET L’IVRAIE 

Upload: forumnaute

Post on 04-Oct-2015

239 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

quotidien national d'information algérien

TRANSCRIPT

  • LE PROCS SONATRACH 1 SOUVRIRA DIMANCHE ALGER

    N7428 - Vingt-cinquime anne - Prix : Algrie : 20 DA. France : 1. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

    LE QUOTIDIEN INDPENDANT - Jeudi 12 mars 2015

    DITION DU CENTRELA CHRONIQUE DE ABDERREZAK MERAD

    LIRE EN PAGE 16

    Lislam traditionnel mis mal par les chouyoukh 2.0

    Itinraire des sala stes algriens : comment a sest enracin chez nous

    Pourquoi les libre-penseurs sont souvent condamns pour apostasie ?

    LELELELELELELELEEE PPPPPPPPPROROROROROROOROCCCCCCCCSSSSS SOSOSSONANATRACH 1 SOUVRIRA DIMANCHE ALGER

    Lmisles

    sacoen

    pca

    COMMENT LE SALAFISME A PERC EN ALGRIE

    Les ravages Les ravages des imams du webdes imams du web

    Cest dimanche prochain que souvrira le procs de laffaire Sonatrach 1 au tribunal criminel dAlger. Au box des accuss seize personnes : Mohamed Meziane, ancien PDG de Sonatrach, ses deux enfants Rda et Fawzi, ainsi que ses cadres dirigeants, Belkacem Boume-dine (vice-prsident, en dtention), Mohamed Chawki Rahal (vice-pr-sident), Benamar Zenasni (vice-pr-sident, en dtention), Mouloud At

    El Hocine, Mustapha Aissani, Mus-tapha Cheikh, Mohamed Sanhadji, Abdelwahab Abdelaziz, Yahia Mes-saoud, mais aussi Nouria Meliani (directrice du bureau dtudes priv CAD), Meghaoui El Hachemi (an-cien PDG du CPA, conseiller Contel Funkwerk, en dtention), son fils Lyazid (en dtention) et El Smail Mohamed Rda (patron de Contel Algrie et Contel Funkwerk, en dtention).

    SITUATION POLITIQUE

    Cest dimanche prochain que souvrira le procs de laffaire Sonatrach 1 au tribunal criminel dAlger

    aprs une instruction qui a dur cinq ans.

    16 PERSONNES ET 2 SOCITS 16 PERSONNES ET 2 SOCITS AU BOX DES ACCUSS AU BOX DES ACCUSS

    LIRE LARTICLE DE SALIMA TLEMANI EN PAGE 2

    PHOT

    O :

    H. LY

    S

    LIRE LE DOSSIER RALIS PAR AMEL B.

    PAGE 14

    PAGES 12 ET 13

    PAGES 12 ET 13

    SUPPLMENT MAGAZINE

    PHOT

    O :

    B. S

    OUH

    IL

    PHOT

    O :

    B. S

    OUH

    IL

    Aprs avoir vertement critiqu le prsident du Forum des chefs dentreprises (FCE), Louisa Hanoune, secrtaire gnrale du Parti des travailleurs (PT) a responsabilis le frre du Prsident, Sad Boute ika, de par sa proximit avec celui-ci, sur ce qui se passe politiquement et moralement actuellement.

    LIRE LARTICLE DE ALI BOUKHLEF EN PAGE 3

    LIRE LARTICLE DE HAMID TAHRI EN PAGE 10

    VU LA TL

    Face aux tortionnaires, elle ne voulait pas de la grce

    LE PORTRAIT DU JEUDI KHERFALLAH ZAHIA. Condamne mort, pouse de Kernane Abdelwahab, condamn mort

    LOUISA HANOUNE INTERPELLE SAD BOUTEFLIKA

    LE BON GRAIN

    ET LIVRAIE

  • El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 2

    L A C T U A L I T

    LE PROCS SONATRACH 1 SOUVRIRA DIMANCHE ALGER

    Seize personnes et deux socits au box des accuss

    Suite de la page 1

    Contel Algrie et Contel Fu-nwerk ainsi que Saipem Alg-rie sont aussi sur la liste des ac-cuss en tant que personnes morales. Tous doivent rpondre de plusieurs griefs qui vont de lassociation de malfaiteurs jusquaux dlits de passation de contrat avec une soci-t publique dans le but daugmenter les prix, trafic dinfluence et dilapidation de deniers publics en passant par blanchiment dargent, corruption, abus dautorit, dtournement de deniers publics, conflit dintrt, etc. Cette af-faire remonte au mois daot 2009, lorsque les officiers de la Police judiciaire du Dpartement de ren-seignement et de scurit (DRS) ont ouvert une enqute sur trois marchs conclus de gr gr avec le bureau dtudes priv CAD pour le ram-nagement du sige de Ghermoul, avec Spa Algeria Saipem Contracting (filiale de litalienne Saipem) pour la ralisation du lot 3 du gazoduc GK3, et avec Contel Funkwerk (socit allemande) pour lachat dquipe-ments de tlsurveillance et de pro-tection lectronique. Cest ce dernier contrat, dune valeur de 11 milliards de dinars (1100 milliards de cen-times) qui a t lorigine de la d-couverte du pot aux roses, au centre duquel se trouve un jeune entrepre-neur, El Smal Mohamed Rda (40 ans) principal actionnaire de la Sarl Contel Algrie, reprsentant TVI, socit allemande dquipement de tlsurveillance. En 2004, El Smal a demand son ancien camarade de lyce, Rda Meziane, de lui organiser un rendez-vous avec son pre, Moha-med Meziane, rcemment nomm la tte de Sonatrach. Dans le domaine de la tlsurveillance, El Smal a dj eu de nombreux marchs. Vers la fin des annes 1990 et dbut 2000, sa socit Sopite (cre en 1997) avait obtenu un important march auprs du CPA pour doter plusieurs dizaines dagences de matriel de protection lectronique. Sa relation avec le PDG du CPA, alors El Hachemi Meghaoui, est trs forte au point o, aprs sa fin de mission la tte de la banque en 2005, il dcroche le poste de conseiller financier au sein de Contel, o son fils (patron de la Sarl All Road de transport de carburant) exerce depuis un temps dj. Une fois le premier march de gr gr pour un montant de 1,97 milliard de dinars (197 milliards de centimes) obtenu auprs de Sonatrach, en juin 2006, et le protocole de reprsen-tation de Funkwerk sign, El Smal va modifier les statuts de sa socit pour crer la Sarl Contel Funkwerk, dtenue 27% par Contel et 73% par la socit allemande Funkwerk, puis un holding regroupant de nom-breuses entreprises. Les marchs se multiplient. Au nombre de cinq, ils atteignent 11,1 milliards de dinars, pour lesquels une commission de

    4,5 millions deuros aurait t ver-se par la partie allemande sous forme de crdits et de contrats de consulting dune dure de deux ans, avec des rmunrations allant de 10 000 30 000 euros pour El Smal, Meghaoui El Hachemi et son fils Yazid, ainsi que Mohamed Meziane. Lors de leur audition par le juge en tant que tmoins, les reprsentants de Funkwerk rvlent avoir t contac-ts vers la fin de 2005 par Contel Algrie, pour servir de sous-traitants la socit TVI qui tait sur le point dobtenir des marchs avec Sona-trach. Mais aprs, cest Funkwerk, grce El Smal qui sera choisie, la condition de crer une nouvelle socit de droit algrien avec Contel en Algrie. Une visite de lusine alle-mande a t effectue par des cadres de Sonatrach et un projet-pilote dans ce domaine a t retenu par la compagnie Hassi Messaoud, suivi du premier contrat de gr gr dun montant de 1,960 milliard de dinars obtenu en juin 2006 par Contel-Fun-kwerk. Les dirigeants de Funkwerk affirment ne pas tre au courant de la commission de 6,5% (1,1 million deuros) quEl Smal aurait cite. Ils dclarent aussi que lors de la runion avec ce dernier en Allemagne, Fun-kwerk a accept de prendre en charge les dpenses effectues en mars, avril, juin et novembre 2005 dans le cadre des dmarches entreprises pour lobtention des contrats, notamment la prise en charge de 400 personnes ayant pris part une confrence lhtel Sheraton, Alger, mais aussi les frais de voyage en Allemagne et Hassi Messaoud. Lensemble de ces factures a t valu dans un premier temps 881 320 euros. Pour avoir une justification comptable ces dpenses, un crdit de 650 000 euros a t accord El Smal en tant que personne physique.

    FUNKWERK A VERS PLUS DUN MILLION DEUROS DE COMMISSIONSPour Funkwerk, il est plus facile de virer des fonds sur le compte dune personne physique que sur celui dune socit, dautant soulignent-ils, que Contel, que dirige El Smal, navait pas de compte en euros. Ce transfert a t effectu en deux parties : en octobre et en novembre 2008. Plusieurs autres ont suivi ; 45 000 et 40 000 euros en 2006, 120 000, 100 000 et 60 000 euros en 2009, tous sous forme de prt, sans que le taux dintrt ou lchance de remboursement ne soient dfinis. Daprs les responsables de Fun-kwerk, ces fonds devaient servir la cration, en France, dune socit par El Smal. A propos du contrat de consulting tabli avec El Smal pour un salaire mensuel de 30 000 euros sur une priode de deux ans, les dirigeants de Funkwerk expliquent quil a t sign en contrepartie des services effectus en son nom et non au nom de Contel pour lobtention,

    auprs de Sonatrach, des trois mar-chs en septembre 2007. A ce titre, 16 virements (2 en 2007, 11 en 2008 et 2 en 2009) ont t effectus, dun montant de 30 000 euros chacun. Dautres montants ont galement t transfrs : 60 000 euros en septembre 2008, 50 000 euros en octobre 2008, 60 000 euros un mois aprs et 60 000 autres en janvier 2009. En tout, Funkwerk a trans-fr 2,385 millions deuros sur le compte de El Smal. Pour ce qui est du contrat de consulting qui fait tat de cette commission de 6,5% sur les marchs obtenus, Funkwerk aurait expliqu quelle entre dans le cadre de lapplication de deux accords entre la socit allemande et Contel Algrie. Le premier, sign en 2007,

    porte sur les services entre les deux parties, suivi dun autre en 2008 relatif aux travaux supplmentaires au contrat dans le but de prendre en charge toutes les prestations de service accomplies par Contel dans le cadre du march quelle a obtenu auprs de Sonatrach en payant toutes les factures prsentes, dun montant global de 237 500 000 DA. Les contrats de consulting avec El Hachemi Meghaoui pour une dure de deux ans et une rmunration mensuelle de 10 000 euros, ont rv-l les responsables de Funkwerk, lui ont t accords en sa qualit dan-cien PDG dune banque publique, matrisant les procdures des mouve-ments de fonds vers ltranger, tout en connaissant sa qualit daction-naire au sein de Contel Algrie. Les virements effectus sur son compte Paris ont atteint 300 000 euros. Son fils Yazid a obtenu le mme contrat, mais pour un salaire de 8000 euros en sa qualit de charg des procdures de ddouanement et de transfert des quipements (depuis la frontire algro-tunisienne jusqu Hassi Messaoud). Les virements ont t effectus son compte Paris, pour un montant total de 230 000 euros. Au sujet des 650 000 euros verss par Funkwerk sur le compte dEl Smal en France, qui ont servi lachat dun appartement Paris au nom de Mme Meziane (pouse de lex-PDG de Sonatrach), Funkwerk a prcis quil sagit dun prt accord El Smal, lequel navait pas rvl sa destination. Pour le juge dinstruction, Mohamed Meziane en tant quancien PDG,

    avec la complicit du vice-prsident de lactivit amont Belkacem Bou-medine et son dlgu Mustapha Hassaine ont octroy les marchs de gr gr Contel Funkwerk, alors que ses offres taient les plus leves et que les deux enfants de Meziane y taient actionnaires.La deuxime affaire concerne la ralisation du lot 3 du gazoduc GK3 dont le march, dune valeur de 580 millions de dollars, a t donn Saipem pour un prix plus lev de 49% par rapport au march, selon lenqute judiciaire. En outre, ce march a t sous-trait une socit franaise qui avait soumissionn, ce qui est interdit par le rglement de Sonatrach, savoir la R15. Lex-PDG dont le fils, Mohamed Reda

    Meziane, travaille comme conseiller auprs du patron de Saipem Algrie, Tullio Orsi, depuis 2006 obtiendra une baisse de 15%. Le juge estime quil y a eu violation de la proc-dure dans le but de faire bnficier Saipem de ce march au dtriment dautres socits qui taient moins disantes. Pour les enquteurs, Reda Meziane, qui touchait un salaire de 140 000 DA, avait une mission bien prcise : aider Saipem tre inform de tous les marchs et des cahiers des charges y affrents de Sonatrach, en profitant de sa position de fils du PDG. Une position qui, daprs le juge, constitue un dlit diniti pour Mohamed Meziane, qui serait, selon lui, au courant de cette relation de travail. Le troisime dossier li ce procs est le march de rfec-tion de limmeuble de Sonatrach, situ boulevard Ghermoul, octroy de gr gr au bureau dtudes priv CAD dirig par Nouria Meliani Mihoubi, sur autorisation du PDG et recommandation du directeur excu-tif des activits centrales, Mohamed Sanhadji. Ce bureau dtudes avait dj obtenu une liste assez longue

    de marchs avec BRC et Sona-trach depuis 2004, anne o Nouria Meliani Mihoubi a connu Rda Hamech, ancien directeur de cabinet du PDG de Sonatrach et homme de confiance de lex-ministre de lEner-gie, Chakib Khelil. Pour le juge, le contrat dtude de la rfection de limmeuble Ghermoul a t sign en violation de la rglementation de marchs publics. Aprs cinq annes dinstruction, la chambre daccusa-tion a retenu plusieurs griefs contre les 18 mis en cause, dont six lancien PDG, Mohamed Meziane (sous contrle judiciaire), ses deux enfants Rda et Fawzi (en dten-tion), El Smal Mohamed Rda (en dtention), Meghaoui El Hachemi et son fils Lyazid (en dtention) sont poursuivis pour association de mal-faiteurs et complicit, des faits qui relvent du tribunal criminel. Les autres notamment les cadres Mustapha Hassani Mustapha Cheikh, Abdelaziz Abdelwahab, At El Hocine Mouloud, Sanhadji Moha-med, Belkacem Boumedine (ancien vice-prsident, en dtention pour une autre affaire), Mohamed Chawki Rahal (ex-vice prsident, concern par laffaire Sonatrach 2 encore en instruction), Benamar Zenasni (ancien vice-prsident), ainsi que la directrice du bureau dtudes CAD sont quant eux poursuivis pour les dlits de violation de la loi sur les marchs publics dans le but dobte-nir dindus cadeaux, corruption, blanchiment dargent, dilapida-tion et dtournement de deniers publics, trafic dinfluence, etc. Trois socits litalienne Saipem Algrie, le groupe Contel Funkwerk, Funkwerk Plettac , deux entre-prises allemandes et Contel Algrie (socit de droit algrien) doivent galement comparatre en tant que personnes morales pour les dlits de corruption, augmentation injustifie des prix dans le cadre de la passation de march avec les entreprises publiques. Trs attendu, le procs de dimanche dans le cas o il se tiendra risque dtre riche en rvlations sur cette affaire qui dfraye la chronique aussi bien en Algrie quen Italie, o le scandale a touch le gant ptrolier ENI et sa filiale Saipem. La question qui reste pose est de savoir si le tribunal criminel aura les coudes franches pour clairer les zones dombre qui entourent cette affaire de corruption.

    S. T.

    Aprs cinq annes dinstruction judiciaire, le procs Sonatrach 1 souvrira ce dimanche au tribunal criminel prs la cour dAlger Seize personnes, dont lex-PDG Mohamed Meziane, ses deux enfants, dix cadres dirigeants parmi lesquels quatre vice-prsidents du groupe, ainsi que deux socits Saipem Algrie et le groupe Contel Funkwerk qui comporte deux entreprises : Contel Algrie et Funkwerk Pletarc en tant que

    personnes morales ainsi que quatre privs seront au box des accuss.

    Cette affaire remonte au mois daot 2009, lorsque les officiers de la Police judiciaire du Dpartement de renseignement et de scurit (DRS) ont ouvert une enqute sur trois marchs conclus de gr gr avec le bureau dtudes priv CAD pour le ramnagement du sige de Sonatrach Ghermoul.

    PUB

  • ABDERRAZAK MAKRI (MSP)

    Le quatrime mandat a un prix !

    APRS STRE ATTAQUE AU PRSIDENT DU FCE

    Louisa Hanoune interpelle Sad Boute ika Le prsident du MSP, Abderrazak Makri, na pas lsin, hier, sur les mots pour tirer boulets rouges sur le pouvoir, sa tte le prsident de la Rpublique. A Abdelaziz Bouteflika

    qui accuse lopposition de vouloir dstabiliser le pays et de porter atteinte son unit, Makri rplique que le scandale Chakib Khelil nest pas li aux partis politiques qui rclament une transition dmocratique, mais plutt au prsident Bouteflika. Qui a ramen Chakib Khelil ? Tous les Algriens savent qui la ramen. Cest avec la bndiction de Bouteflika que Khelil faisait la loi Sona-trach. Cest le prsident Bouteflika qui a plac des hautes fonc-tions et pendant de longues annes ceux qui ont pill ce pays. Si lAlgrie est dans limpasse, cest aussi le chef de lEtat qui a tout fait pour rester au pouvoir, tonne le prsident du MSP, qui lance : Laffaire Sonatrach 1 donne des vertiges et celle Sonatrach 2 est extraordinaire. LAlgrie, selon lui, est livre aux responsables et leurs enfants. Mieux encore, dans sa plaidoirie, Makri, sur un ton ironique, demande Bouteflika dinscrire sur une feuille la liste des concessions que lopposition devrait faire. Bouteflika nous demande de faire des concessions pour lintrt du pays. Au MSP, nous ne protgeons aucun intrt. Nous luttons contre la cor-ruption et nous dfendons le principe de la transition, et ce, dans le seul intrt de lAlgrie. Et dajouter : Nous sommes favorables au dialogue, nous sommes aussi prts faire des concessions dans lintrt du pays. Dites-nous ce que vous voulez. Quelles conces-sions voulez-vous, Monsieur le Prsident ? assne Makri, avant de proposer au Prsident une solution de sortie de crise, savoir linstallation dune commission indpendante pour la prparation des lections : Cette proposition, chre lopposition, est la cl de tous les problmes. Cest donc au prsident Bouteflika de faire des concessions, en mettant sur pied cette commission. Makri est plus que persuad que lAlgrie fait face un grand danger et cette menace vise lidentit de notre pays. De lavis de Makri, il y a un complot contre lunit du pays et la cohsion de la socit et invite, dans ce sillage, les partis islamistes laisser de ct leurs divergences afin de constituer un bloc pour protger lidentit alg-rienne et ce sujet il cite lexemple de la France. Lambassadeur franais sest rjoui que les relations (bilatrales) entre lAlgrie et la France naient jamais t aussi bonnes quaujourdhui. Nous nous demandons quel prix a t pay par les autorits alg-riennes, sinterroge-t-il. Et de rpondre : Le prix est la menace contre lidentit du pays et ses intrts. Abordant la problma-tique du gaz de schiste et les manifestations dans le sud du pays, le confrencier voque la faiblesse et lchec du pouvoir dans la gestion des conflits et demande au gouvernement de respecter les revendications des protestataires. Encore une fois, le patron du MSP charge ainsi Bouteflika et affirme que lexploitation du gaz de schiste est lun des prix du quatrime mandat du Prsident contre lintrt de lAlgrie. Pour lui, la dcision dexploiter le gaz de schiste est une concession faite aux Amricains pour avoir sans problme le quatrime mandat. Makri refuse catgoriquement lutilisation de linstitution militaire dans la confrontation avec la population. Le problme doit tre rgl politiquement. Limpuissance des politiques ne doit pas pousser laffrontement entre le peuple et larme, a-t-il averti. Une autre dlgation de la Coordination pour les liberts et la transition dmocratique (CLTD) se rendra bientt In Salah, selon lui. Makri est, par ailleurs, revenu sur le projet de loi portant sur la protection de la femme contre toutes les formes de violence quil a qualifi de dangereux pour la famille. Nabila Amir

    L A C T U A L I T El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 3

    Louisa Hanoune remonte au front. Aprs avoir cri-tiqu le prsident du Fo-rum des chefs dentreprises, qui elle reproche de se comporter comme un pre-mier ministre, la secrtaire gnrale du Parti des travail-leurs interpelle publiquement Sad Bouteflika, le frre du chef de lEtat. Invite mardi soir de la chane de tlvision El Bilad TV, Louisa Hanoune revient la charge et estime que Sad Bouteflika qui, de par sa proximit avec le chef de lEtat, est responsable moralement et politiquement de ce qui se passe actuelle-ment. Et de poursuivre que le frre et conseiller de Abde-laziz Bouteflila doit ra-gir, car, a-t-elle ajout, il a une norme responsabilit et il sait au nom de qui ces gens (des hommes daffaires, ndlr) parlent.En voquant des hommes daffaires, Louisa Hanoune fait allusion Ali Haddad, prsident du FCE. Je nai rien contre les entrepreneurs privs crateurs de richesses. Mais je parle ici des entre-preneurs parasites qui se

    nourrissent de contrats de gr gr, a-t-elle lanc. Pis, la secrtaire gnrale du PT, qui dit disposer de docu-ments prouvant ses pro-pos, accuse des ministres du gouvernement Sellal de donner des contrats de gr gr des entrepreneurs. Tout le monde sait que des ministres octroient des mar-chs de gr gr. Jusque-l, nous navons rien dit. Mais lorsque ce monsieur (Ali Haddad) a commenc

    rencontrer des ministres et leur donner des instructions, nous avons dit basta !, a-t-elle ajout.Une nouvelle fois, la secr-taire gnrale du PT ex-plique que ce qui se passe est dangereux. Cest une oligarchie la russe et lukrainienne, dit-elle.Lors dune rcente interview accorde El Watan, Loui-sa Hanoune avait affirm : Nous sommes dans une situation lukrainienne,

    la russe, cest--dire quune oligarchie merge, compose de personnes qui accaparent des pans entiers de lco-nomie nationale avec lam-bition de faire main basse sur toute lconomie et qui cherchent sapproprier les centres de dcision politique tous les niveaux. Poussant son raisonnement plus loin, elle a indiqu quil y a des individus qui considrent que pour avoir donn quelques sous dans une campagne lectorale, ils ont obtenu le droit de dispo-ser de la nation et du peuple algriens. Et moi je dis, ce propos, bas les pattes ! Il faudrait quils tuent tous les Algriens pour obtenir cela.Ces dclarations ont valu Louisa Hanoune de vives cri-tiques de Amar Saadani, se-crtaire gnral du FLN, il a attaqu la responsable du PT et qualifi le parti de petit et danticonstitutionnel. Du ct du gouvernement, il ny a pour le moment aucune raction. Le prsident du FCE na pas non plus ragi publiquement. Ali Boukhlef

    La Journe internationale de lutte pour les droits de la femme sest transfor-me en une journe de fte et de folklore en Algrie, a dplor hier la porte-pa-role du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune. Le 8 Mars est devenu une deuxime Saint-Valentin o on soffre des fleurs et on oublie le combat des femmes pour une gale citoyennet, a dclar la femme politique lors dune confrence de presse tenue au sige de son parti. Cette dviation du sens du 8 Mars est voulue, dit-elle, afin de faire oublier la lutte pour les droits et le combat pour lgalit.Consacrant sa confrence de presse la clbration annuelle de la Journe de la femme, Louisa Hanoune estime que si acquis il y a en Algrie pour le droit lgalit homme-femme, notamment le droit de vote et lgalit salariale, cest uniquement grce au combat des femmes durant les dernires dcennies. Le code de la famille promulgu en 1984 est un dispositif moyengeux qui consacre loppression contre les femmes, une op-pression qui demeure ce jour, et la rvi-sion qui a touch ce code en 2005 a t insignifiante et sans intrt, car pleine de contradictions et impossible appliquer. Une rvision qui a maintenu loppression telle quelle et qui est en totale contradic-

    tion avec larticle 29 de la Constitution dcrtant lgalit entre les deux sexes, value Mme Hanoune. Et dajouter que mme la nouvelle rvision annonce par le prsident de la Rpublique dans son dernier message napportera rien de plus aux droits de la femme ; bien au contraire, elle consacrera encore une fois loppression contre la femme algrienne. Le Prsident a ordonn une rvision qui ne touchera quau khol (divorce deman-d par la femme moyennant une com-pensation financire), avec largument avanc quil y avait beaucoup trop de recours ce procd. Mais cest compl-tement faux, les demandes de khol enre-gistres ne reprsentent quun cinquime des cas de divorce, le reste des cas est du fait de lhomme qui, lui, nest aucune-ment oblig de justifier sa demande de divorce, note la responsable du PT en se demandant : Quelle pourrait bien tre cette partie qui a fait croire au Prsident que le khol est le problme de la femme algrienne ? Cette mthode dachat de la libert est une honte, mais demeure la seule solution pour certaines femmes dobtenir leur droit la libert, prcise Mme Hanoune avant de lancer un appel la mobilisation de toutes les Algriennes et de tous les dmocrates pour une ga-lit des sexes effective et relle. Louisa

    Hanoune rappelle que lAlgrie est une Rpublique et non une thocratie et, de ce fait, doit promulguer des lois civiles et galitaires. Il faut une sparation claire et franche entre la religion qui est du domaine priv et la politique. Le droit po-sitif est appliqu dans tous les domaines, lexception de la famille, il sagit dune oppression institutionnalise o mme le ministre devient mufti, considre la confrencire. Les rformes adoptes ces dernires an-nes en vue dlargir la participation de la femme en politique, ou celles visant la condamnation du harclement sexuel ou la cration du fonds daide aux femmes divorces, ou encore tout rcemment la loi sur la criminalisation des violences contre la femme ne sont que des cadeaux en trompe-lil, estime Mme Hanoune. Beaucoup dencre a coul sur lamen-dement du code pnal. Cela a permis de voir les obscurantistes et autres rtrogrades safficher clairement. Ces obscurantistes sont dans leur rle et ne constituent pas le vrai problme, car ils sont minoritaires. Nous estimons que le vritable problme rside dans lorienta-tion et la position du gouvernement qui, pour Mme Hanoune, vend une masca-rade comme une volution.

    N. Bouaricha

    Pour Louisa Hanoune, Sad Bouteflika est responsable moralement et politiquement de ce qui se passe actuellement.

    PHO

    TO :

    H. LY

    S

    PHO

    TO :B

    . SO

    UHIL

    LE CODE DE LA FAMILLE EST UN DISPOSITIF MOYENGEUX

    Louisa Hanoune estime que si acquis il y a en Algrie pour le droit lgalit homme-femme, notamment le droit de vote et lgalit salariale, cest uniquement grce au combat

    des femmes durant les dernires dcennies.

    UN CONGRS DES PARTIS DE LOPPOSITION EN AVRIL

    Aprs la rencontre de Mazafran (Zralda), et la manifestation du 24 fvrier, la Coordination nationale pour la transition dmocratique veut frapper fort. Elle envisage dorganiser un congrs rassembleur des di rentes formations politiques de lopposition. Nous avons entam depuis quelques jours des contacts. Ils concerneront dans un premier temps les partis runis dans le cadre de la CTLD avant dtre largis aux autres partenaires, explique Makri. Ce congrs se tiendra probablement vers le mois davril et aura pour objectif de cristalliser une vision uni e de laction de lopposition. Ce congrs sera surtout une occasion pour lopposition de se concerter sur les actions mener pour faire face une situation indite sur le plan politique. On discutera de la situation politique et on arrtera une feuille de route qui va guider nos actions lavenir, note Makri. Cette rencontre est quali e de pas important et dexploit, qui rassemblera lopposition. Dores et dj le MSP va sensibiliser sa base. Il ouvrira un large dbat avec ses militants dans les di rentes wilayas du pays en prvision de cette rencontre. Par ailleurs, le MSP prendra part la manifestation que comptent organiser les habitants du Sud le 14 mars Ouargla. Nous allons envoyer une dlgation de haut niveau et nous appelons, cet e et, faire preuve de sagesse et autoriser cette manifestation paci que, a insist Makri. N. A.

    Louisa Hanoune Sad Bouteflika

  • El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 4

    L A C T U A L I T

    PROTESTATIONS BJAA

    Lautorail larrt depuis deux semaines

    Les habitants de Beni Mansour ont ferm la voie ferroviaire Bjaa-Alger, qui traverse leur localit, leffet de demander de meilleures conditions de vie.

    TRANSPORTLe gouvernement mise sur le rail

    Le programme national des transports ferroviaires vise la gnralisation de la voie ferre pour toucher les diffrentes rgions du pays, a indiqu, hier Adrar, le ministre des Transports, Amar Ghoul. Le programme natio-nal des transports ferroviaires sassigne, entre autres objec-tifs, la gnralisation des lignes ferroviaires pour toucher les diffrents coins du territoire national, en application du plan daction du gouvernement visant le dsenclavement, au travers des dessertes, toutes formules confondues, des diff-rentes rgions du pays, a soulign M. Ghoul lors dune visite de travail dans cette wilaya. Le ministre a expliqu que les nouvelles lignes ferroviaires seront ralises en fonction des normes techniques interna-tionales et accompagnes de gares dotes des moyens logis-tiques et de signalisation modernes. Selon lAgence nationale des tudes et de suivi des inves-tissements ferroviaires (Anesrif), les tudes de ralisation prvoient un rseau ferroviaire de 940 km devant relier Adrar aux wilayas de Ghardaa et de Bchar. Il sagit dune ligne qui reliera, sur 350 km, Adrar la commune de Beni Abbs (wi-laya de Bchar) et dune autre voie ferre devant galement relier, sur un trac de 260 km, les villes dEl Mna (Ghar-daa) et Timimoun (Adrar), en plus dune autre ligne projete sur 230 km entre Timimoun et le chef-lieu de la wilaya, selon les explications fournies par les responsables de lAnesrif.Amar Ghoul a, cette occasion, mis laccent sur la ncessaire intensification des efforts de coordination et de concertation entre les diffrents services des wilayas concernes en vue de dterminer les tracs appropris pour la ralisation des lignes, en tenant compte des spcificits gographiques et climatiques des territoires cibls, notamment les rgions inondables et fort entassement de sable. Le ministre, qui a pass en revue limpact socioconomique des futurs projets ferroviaires, notamment en matire de dsenclavement des rgions, damlioration des conditions de vie des populations et de cration demplois, a annonc que son dpartement entend lancer prochainement une tude de ralisation, dans lextrme sud-ouest du pays, une nouvelle ligne ferroviaire qui reliera les wilayas de Tindouf et Bchar en vue de faciliter lexploitation des ressources conomiques dans cette rgion. R. S.

    La protestation par le blo-cage des voies de com-munication nvralgiques Bjaa ne semble plus faire pression sur les autorits. En effet, depuis 15 jours, les habi-tants de Beni Mansour ont ferm la voie ferroviaire B-jaa-Alger, qui traverse leur localit, leffet de demander de meilleures conditions de vie, sans que cela ne change rien la passivit habituelle des autorits. En pensant donner plus dimpact leur action, les protestataires ont sectionn, il y a quelques jours, le cble de fibre optique desservant

    toute la wilaya. En vain. Si la parade existe pour rtablir la connexion grce un sys-tme de secours, il nen est pas de mme pour la ligne de train dont la rouverture est conditionne par les protesta-taires par la concrtisation des promesses faites maintes reprises par les autorits. Une requte qui ne fait pas partie des priorits des responsables ces derniers temps. Les trains restent en stand-by dans les gares depuis le 25 fvrier en attendant la rouverture de la voie, a indiqu, hier, le chef de gare de Bjaa. Les usagers de

    cette ligne nen sont pas leur premire msaventure et les dsagrments se sont accentus par la fermeture concomitante de la RN26. Mme dcor, en effet, sur cet axe ferm depuis une semaine par les habitants du Village socialiste (40 km au sud du chef-lieu), hau-teur du carrefour menant vers Timezrit, exigeant des autorits de se dplacer sur les lieux pour senqurir de leurs dolances. Jusqu hier, aucune trace des autorits. Lindignation et la colre sont leur paroxysme chez les automobilistes, pris au pige dans des bouchons qui

    stendent sur des kilomtres. La situation dpasse lentende-ment et risque de dgnrer en affrontements entre citoyens. a ne peut plus durer, cela fait dj des annes que nous vivons ce calvaire, cest du ressort des autorits, car les citoyens ne trouvent que cette voie pour faire valoir leurs revendications, estime un citoyen. Si les autorits anticipaient, ou du moins rpondaient temps aux citoyens, on nen serait pas l, aujourdhui, nous chamailler, sindigne un automobiliste. M. H. Khodja

    L e collectif davocats charg de la d-fense des huit militants des droits de chmeurs et des droits humains, empri-sonns depuis le 28 janvier 2015, sest re-tir hier de laudience du tribunal de Laghouat, a indiqu matre Abdelghani Badi. Les avocats protestent contre le non-respect dun procs quitable. Les familles des dtenus et les tmoins ont t

    empchs dassister au procs, les ci-toyens galement. Ce qui constitue une violation du code de procdure pnale. Devant cette situation, nous avons pris la dcision de nous retirer. Le procs a t renvoy au 25 mars prochain, explique le collectif. La Ligue algrienne de dfense des droits de lhomme (LADDH) dnonce, dans un

    communiqu rendu public hier, les inter-pellations opres par les forces de lordre. Des citoyens qui voulaient exprimer leur solidarit avec les dtenus ont t arr-ts, conteste la LADDH. Parmi eux, un chef de parti, Hamid Ferhi, coordinateur national du Mouvement dmocratique et social (MDS). M. B.

    LAGHOUAT

    Le collectif davocats se retire de laudience

  • El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 5

    L A C T U A L I T

    VERS UN DURCISSEMENT DE LA PROTESTATION

    Le Cnapest poursuit sa grve

    PHO

    TO :

    B. S

    OUH

    IL

    La grve entame le 16 fvrier se poursuit et des actions de protestation laccompagneront probablement dans les jours qui viennent.

    L es consquences de la mauvaise gestion du foncier relevant des zones industrielles de Rouiba et Rghaa commencent se faire jour. Aprs laffaire SNVI-Tahkout, un autre litige li galement au problme du foncier risque de pro-voquer la cessation des activits dun important organisme public spcialis dans la construction et les tudes de sol. Il sagit de la filiale du Laboratoire de lhabitat et de la construction du Centre (LHCC) base dans la zone industrielle de Rouiba. Plus de 400 travailleurs pourraient se retrouver au chmage technique si lEtat nintervient pas pour rgula-riser la situation du terrain abritant les locaux de leur organisme employeur. Le conflit oppose LHCC Infrafer, une entre-prise publique spcialise dans la ralisation des infrastructures ferroviaires. Le terrain objet du litige, dune superficie de plus 5000 m2, est la proprit du Centre national dtudes et de recherche applique en urbanisme (Cneru). Ce dernier la cd Infrafer dans les annes 1990 laquelle lavait, son tour, lou LHCC de 1999 2001 alors quelle ne disposait daucun acte de proprit. Aprs lexpiration du contrat, Infrafer a voulu le rcuprer, mais le locataire a refus de quitter les lieux. Laffaire a atterri devant la justice, qui a tranch en faveur dInfra-fer en 2006. Depuis, tout semble avoir march normalement. Les choses se sont acclres ces derniers jours, aprs lenvoi par le biais dun huissier de justice dune dcision dexpulsion LHCC, lui demandant dvacuer les lieux dans les plus brefs dlais. Trs inquiets pour lavenir de leur entreprise, les travailleurs ont adress une correspondance au ministre de lHabitat, de lUrbanisme et de la Ville afin de trouver une

    solution adquate ce problme qui menace le devenir de 400 familles. Les rdacteurs de la lettre soulignent que larrt des activits du LHCC entranerait des retards de nombreux projets dont elle a t charge de faire les tudes, comme les 5000 logements AADL de Bouinan, les 2100 prvus dans la wilaya de Boumerds, les 2900 logts de lENPI Alger, six POS dans la wilaya de Tizi Ouzou, 8 logements sociaux An Defla Ils sollicitent lintervention du ministre afin de ne pas perturber le bon fonctionnement de nos activits et nos engagements envers nos clients.

    DCISIONS NON APPLIQUES Contact, un membre du syndicat des travail-leurs affirme quInfrafer na aucun droit de louer un tiers la parcelle qui lui a t cde par le Cneru. Notre interlocuteur prcise que les litiges autour du foncier industriel sont lgion au niveau de toutes les zones industrielles de la wilaya dAlger. Les runions tenues jusque-l entre les services concerns pour assainir la situation nont jamais t suivies dactes sur le terrain. La dernire remonte au 22 septembre 2014 o il a t dcid dune batterie de mesures mme de mettre fin lanarchie qui rgne dans ces zones. En vain. Les participants la runion dont nous disposons du PV avaient demand aux entre-prises EBA, ERC, SNTF, Infrafer et EME de res-tituer au Cneru les terrains quelles avaient lous contrairement la loi et aux cahiers des charges. Le Cneru devait leur rembourser les sommes quelles avaient verses en contrepartie. Mais ces dcisions, qui ont pour objectif de mettre un peu dordre dans les zones industrielles, ne sont toujours pas excutes. R. Koubabi

    LHCC ROUIBA RISQUE DE CESSER SES ACTIVITS

    400 travailleurs en appellent au ministre de lHabitat

    P lus de trois semaines de grve dans les coles dont la fin ne semble pas proche. Le syndicat, qui regroupe le plus grand nombre dadh-rents (prs de 80 000) refuse dabdiquer. Si la Coordination des syndicats de lducation (CSE) qui regroupe sept syndi-cats a dcid de geler son mou-vement de grve, le Conseil na-tional autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de lducation (Cnapest) a dcid, pour sa part, de poursuivre son mouvement de protestation, voire de le durcir. La grve, enta-me le 16 fvrier dernier, se poursuit donc et des actions de protestation laccompagneront probablement dans les jours qui viennent. Lors dune runion extraordi-naire tenue hier (et qui sest pour-suivie tard dans la soire) pour valuer le procs-verbal sign di-manche dernier par le ministre de lEducation nationale et le syndicat, le mot dordre de main-tien de la grve tait en vigueur. 35 wilayas sont pour la pour-suite de la grve et mme pour le

    durcissement de la protestation par des actions daccompagne-ment, expliquait hier Nouar Larbi, le coordonnateur national du syndicat. Et dajouter : Le contenu du PV sign par le mi-nistre na tout simplement pas convaincu et na pas rpondu nos revendications, notamment concernant le dossier de la m-decine. Les enseignants ne sont pas contents ni convaincus Le syndicat conditionne le gel de la grve par la satisfaction de ses

    revendications. Parmi ses at-tentes, les promotions systma-tiques aux nouveaux grades et aux postes denseignant princi-pal et denseignant formateur, attendues depuis 2008. Il r-clame lapplication du code de la mdecine du travail et la promul-gation dune circulaire intermi-nistrielle favorisant laccs des enseignants au logement. Le Cnapest demande galement la mise jour de la prime du Sud et linstallation dune commission

    gouvernementale charge de re-censer les biens et fonds des uvres sociales. Les autres syndicats de lducation ont d-cid de suspendre le mouvement de grve aprs la runion, tenue samedi dernier, au ministre de lEducation nationale La ren-contre qui a eu lieu dimanche avec le Cnapest na pas t aussi concluante, bien que la ministre, Nouria Benghebrit, se soit d-clare optimiste. Le bras de fer continue. Fella Bouredji

    Aux termes dun acte reu par le notaire soussign le 02 mars 2015, enregistr, il a t constat le dpt dun procs-verbal de runion du conseil dadministration de la socit AGLIC n2, en date du 22 dcembre 2014, portant adoption les rsolutions suivantes :- Premire rsolution : dsignation de nouveaux membres du conseil dadministration Le conseil dadministration a dcid lunanimit de dsigner de nouveaux membres, savoir : M. CHELLOUCHE Mehdi, reprsentant de CASH en remplacement de M. BENALLEGUE Abdelhak. M. BOUDIAB Omar, reprsentant de la Banque Nationale dAlgrie en remplacement de M. ADMANE Rachid.- Deuxime rsolution : lection du prsident du conseil dadministrationLe conseil dadministration, aprs dlibration et lunanimit, a dcid de dsigner Mme TALHI Nardjes, en qualit de prsidente du conseil dadministration de la socit AGLIC, pour toute la dure de son premier mandat, de trois (03) ans, compter de la date de sa constitution. - Troisime rsolution : dsignation du directeur gnral de la socit Le conseil dadministration, aprs dlibration et lunanimit, a dcid de dsigner M. Hafi d HACHANI dans le poste de directeur gnral de la socit AGLIC, et dont la rmunration et les avantages octroys sont fi xs, et ce compter de la date de la tenue de cette sance et sa dsignation en qualit de directeur gnral de la socit AGLIC.- Quatrime rsolution : systme informatique de la socit AGLICLe conseil dadministration, aprs dlibration et lunanimit, a dcid de charger le directeur gnral dtablir le cahier des charges relatif au systme informatique, sur la base duquel des offres supplmentaires seront prsentes par dautres socits, au conseil dadministration, pour tude et la comparaison. - Cinquime rsolution : programmes de rassurance Le conseil dadministration a dcid, aprs dlibration et lunanimit, de charger le directeur gnral de prsenter le programme de rassurance de la socit AGLIC et sa rinsertion ultrieurement dans lordre de jour.- Sixime rsolution : dnomination commerciale Le conseil dadministration a dcid, aprs dlibration et lunanimit, dapprouver la dnomination commerciale de la socit AGLIC, savoir LAlgrienne Vie.Dpt lgal effectu au CNRC dAlger. Pour extrait et mention

    M. T. BENABIDnotaire

    DPT DE PROCS-VERBAL DU CONSEIL DADMINISTRATION N02 DU 22/12/2014

    PORTANT LECTION DU PRSIDENT DU CONSEIL DADMINISTRATION

    ET DSIGNATION DU DIRECTEUR GNRAL

    TUDE DE MATRE BENABID NOTAIRE A ALGER3, AVENUE DU PREMIER NOVEMBRE

    SPA Algerian Gulf Life Insurance Company, par abrviation AGLIC Capital Social : 1.000.000.000 DA

    Sige social : lImmeuble El-Qods Chraga, Alger 16.000.

    LE PRINTEMPS ARABE, SELON BELAZ

    Un climat favorable au terrorisme

    L e phnomne printemps arabe a offert un climat favo-rable la prolifration et la dissmination des groupes terroristes et criminels, sous diverses formes et appella-tions, a affirm hier Alger le ministre de lIntrieur et des Collectivits locales, Tayeb Belaz. Les profondes mutations politiques quont connues certains pays arabes, suite au prtendu printemps arabe et ce quelles ont engendr comme diffrends internes ont exacerb les conflits et donn lieu une situation dinstabilit, offrant ainsi un climat favorable la prolifration et la dissmination des groupes terroristes et criminels, sous diverses formes et appellations, a indiqu M. Belaiz lors de la 32e session du Conseil des ministres de lIntrieur arabes. Le printemps arabe a t, a-t-il dit, la consquence dune situation politique et socioconomique interne qui a pouss les peuples des pays concerns exprimer des revendications lgitimes, lies linstauration de la dmo-cratie et de lEtat de droit, pour que soient garanties les liberts individuelles et collectives et la participation des citoyens la vie politique et civique. Pour M. Belaz, ces revendications sont galement lies des conditions socioconomiques marques par laccroissement du chmage, la chert de la vie, la progression de la pauvret et la dtrioration des ser-vices publics de base, tels que la sant et lducation, ce qui a engendr un sentiment de frustration, notamment chez les jeunes. Cette situation, dans laquelle se sont retrouvs certains pays arabes, a constitu une occasion rve pour les forces du fanatisme et de lextrmisme afin dinjecter leur venin au sein du corps de notre nation, en propageant, parmi nos jeunes, leurs ides dgarement et en menant leurs actions terroristes, sanguinaires et destructrices. Rappelant que lAlgrie avait lutt seule durant plus dune dcennie contre le terrorisme, M. Belaz a mis en exergue la dtermination de lEtat et du peuple algrien poursuivre cette lutte pour radiquer ce phnomne transnational. APS

    Le Cnapest durcit le ton et dcide de poursuivre la grve entame le 16 fvrier dernier

  • El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 6

    P U B L I C I T

    Ouverture de la clinique

    Source de la vision

    Mdecins ophtalmologistes expriments annoncent louverture, partir

    du 1er fvrier 2015, dune clinique Source de la vision, spcialise dans les

    maladies et chirurgie des yeux.

    129, lotissement la CADAT Les Sources, Bir Mourad Ras 16005 Alger

    Tl. : 021 54.00.55 & 021 54.11.55 Tl./Fax : 021 56.55.22

    Email : [email protected] :

    Angiographie - Laser Argon - Yag - SLT - Echographie A+B - Champ visuel - Electrophysiologie oculaire (ERG - EOG - PEV) - OCT - Adaptation de lentilles de contact de tous types (souples et rigides) - Chirurgie oculaire. Disponible 7/7.

    Nous rappelons nos patients ladresse du cabinet de groupe

    Docteur SKENDER N. p. BOUDOUA

    cabinet de cardiologie pdiatrique et

    chocardiologie ftale Docteur M. BOUDOUA

    laboratoire danalyses mdicales.

    27, rue Mohamed Belaredj El Madania (ex-Salembier)

    Tl. : 021 27.08.77 Fax : 021 27.08.77

    Entreprise agroalimentaire

    RECRUTEpour son rseau de distribution

    VendeursConditions exiges :

    - Ag entre 25 et 40 ans- Niveau scolaire 3e AS et plus- Permis de conduire de plus de 05 ans- Rsidence Alger

    Fax : 021 51.94.94Email :

    [email protected]

    SARL SPRO TRAPImplante Chorfa,

    w. de Bouira

    Recrute pour ses besoins Des techniciens

    en lectrotechnique

    et lectromcaniqueConditions de recrutement :

    - Diplme dans la fi lire - Au minimum deux (02) ans dexprience de prfrence dans linjection plastique - Situation vis--vis du service militaire - Aptitude au travail de rotation.

    Avantages : - Salaire motivant - Possibilit dhbergement - Cadre de travail agrable______________________

    Envoyer CV au : [email protected]

    Ou appeler : 0560 91 55 40 / 41

    Tl. : 0554 36.47.15 - Fax : 035 55 67 80

    Clinique MsilaRECRUTE plein temps

    Un(e) gyncologue + 2 sages-femmes

    Exprience professionnelle exige Libre de tout engagement Salaire intressant

    CondolancesLe directeur rgional de la SNTF Annaba ainsi que l'ensemble du personnel prsentent M. Bendjaballah Yacine, directeur gnral, leurs sincres condolances suite au dcs de son oncle. Que Dieu le Tout-Puissant accueille le dfunt en Son Vaste Paradis.

    Condolances

    Suite au dcs deBoudalia Bouabdaallah pre de M. Boudalia Hadj Mohamed, D.F.C Groupe La Belle, lensemble des travailleurs de la CGS La Belle Annaba lui prsente ses sincres condolances.

    Pense - RemerciementsPour la commmoration selon nos traditions du 40e jour du rappel auprs d'Allah de notre trs cher

    Mustapha-Hamza Benaissa Champion de course automobile, dcd Paris l'ge de 35 ans. Les membres de la famille Benaissa, les parents et allis prient toutes les personnes ayant connu et aim leur HAMZA rahimahou Allah de se joindre eux pour implorer Allah d'accorder au dfunt Clmence, Pardon et Misricorde et de Lui ouvrir les portes de Son Vaste Paradis. La pit, la bont, l'intgrit et la gnrosit de notre valeureux fi ls laissent esprer que nos implorations seront peut-tre exauces Incha'Allah. Ses qualits humaines expliquent peut-tre aussi la mare humaine qui a dferl au cimetire de Ben Aknoun qui s'est avr trop petit pour la contenir lors de l'enterrement. La famille tient remercier toutes celles et tous ceux qui l'ont assiste en Algrie et en France lors des hospitalisations de son regrett HAMZA jusqu' l'annonce de la terrible nouvelle fatidique. Le pre n'oubliera pas les anciens medersiens qui l'ont soutenu. Les frres n'oublieront pas leurs amis des sports mcaniques qui les ont assists avec une mention particulire pour les motards qui ont tenu accompagner leur pilote jusqu' sa dernire demeure. "A Allah nous appartenons et a Lui nous retournons."

  • A partir des Pins Maritimes jusqu Rghaa, la majorit des plages qui faisaient autrefois le bonheur des Algrois sont devenues des endroits malfams et pollus. Dans certaines parties du littoral, la dgradation et laltration ont atteint des seuils de non-retour. En effet, il est difficile, voire impossible de redonner certaines plages leur clat de nagure tant le prjudice quelles ont subi est irrparable. Les pouvoirs publics se vantent au dbut de chaque saison estivale davoir autoris la baignade de nouvelles plages. Prennent-ils en considration dans leur dcompte les plages qui sont df initivement perdues ? Certainement pas. Cette dmarche, qui consiste travestir la ralit par des semblants dactions, ne

    saurait tre le pilastre dune gestion efficace et raliste. A Bordj El Bahri, une commune du littoral est algrois, il y a une plage qui tait il y a quelques annes seulement paradisiaque. La main dvastatrice de lhomme, soutenue par celle, non moins destructrice, des responsables de lAPC, ont fait que cette partie de la baie dAlger devienne aussi sale et impure que les berges de oued El Harrach. Les lus de lAPC de Bordj El Bahri ont tolr des annes durant la construction dun bidonville mme la plage. Le sable fin a fini par disparatre compltement de ce rivage, laissant place de vulgaires dbris de maonnerie et de ferraille. Coco Plage tait dans les annes 1980 frquente par les estivants qui venaient

    de partout, tmoigne un habitant de la commune. Avec les dversements anarchiques des eaux uses, la plage est devenue pollue. Plus personne ne vient, poursuit-il. Aucune portion de cette rive na chapp aux baraques qui se sont, au fil des annes, rpandues dans les moindres espaces de la plage. Lextension effrne a accul la plage dans ses derniers retranchements. Quelques mtres seulement sparent les dernires mansardes du rivage. Les vagues viennent schouer contre les murs de ces habitations faites de tle ondule et de parpaing, ravivant une nostalgie acerbe. Outre le problme que pose le bidonville, un affluent de oued El Hamiz finit son cheminement dans cette plage. Les eaux pollues

    de loued ont aggrav la situation. Loued charrie toutes sortes de dtritus, y compris des carcasses danimaux, des eaux uses et des produits chimiques dont on ignore la provenance, confie un habitant de Coco Plage. Par ailleurs, signalons que dans cette partie du littoral, dautres plages ont disparu par la faute des autorits locales qui, une certaine priode, ont tolr des extensions dhabitation sur ces mmes plages, ne laissant par endroits que des passages troits. Cette situation prvaut particulirement Alger- Plage, aux Ondines, la Cigogne, etc. Louverture donc de trois ou quatre plages au public est loin de rparer tout le prjudice occasionn. K. Saci

    El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 7

    ALGER INFO

    Des portions compltes du littoral ont t, des annes durant, livres la dgradation.

    PHO

    TO :

    D. R

    .

    Patinage artistique : on ne manque pas dair !Le centre sportif Ahmed Ghermoul ouvrira dans les mois venir une partie de son enceinte pour permettre aux Algrois de sinitier la pratique du patinage artistique.La ralisation de cette patinoire initie par le Fonds national de promotion des initiatives de la jeunesse et des pratiques sportives est une discipline fort intressante dans la mesure o elle offrira lavantage aux amoureux des patins roulettes traditionnels de glisser sur une surface de plaques synthtiques. On ne sait pas si cette discipline sportive, en vogue sous dautres cieux, sera pratique avec des patins roulettes de type quad sur une surface lisse et plane comme le parquet, le bton lisse ou le granito,

    car la pratique sur glace synthtique nest pas si vidente, a fortiori lorsque cette dernire appelle une qualifica-tion pointue. Les initiateurs viennent en tout cas de lancer un avis dappel doffres pour matrialiser ce projet pilote, une premire chez nous. Ce sport, aussi pris que populaire en Amrique du Nord, en Europe et en Asie, procurera sans nul doute, dans un premier temps, du plaisir nos jeunes en qute de loisirs, avant que ces derniers ne saffirment et que la discipline ne soit gnralise travers les rgions du pays. Soit. Mais ne risque-t-on pas de mettre la charrue avant les bufs ? Sans pour autant tre un rabat-joie car tout sport nourrit lesprit et offre le bien-tre ,

    lon ne peut sempcher, toutefois, dexaminer un tant soit peu la question qui peut se rvler fort louable pour daucuns. En clair, entre la ncessit de crer un tel espace ddi la pratique du pati-nage artistique et les besoins criants de nos associations sportives en termes dquipements, de disponibilit de salles, de terrains et de plages horaires pour la pratique de la gym, la natation, les sports co, le judo, la boxe, lathl-tisme, ou encore ractiver les activits de montagne, comme le ski, pour ne citer que ces disciplines de base, cela nouvre-t-il pas droit au dbat parmi ceux qui prsident aux destines du Fonds national de promotion de la jeunesse et des pratiques sportives ?

    INSTANTAN

    Des plagesd nitivement dchues

    Les bidonvilles de la plage Coco

    M. Tchoubane

    PLACE AUDINDEUX BLESSS GRAVES DANS UN ACCIDENT DE MOTOUn motocycle qui roulait vivre allure a percut violemment un tudiant, hier 11h50, la place Audin au centre dAlger. La victime, qui sapprtait traverser la route sur la voie menant vers le boulevard Mohamed V, a t percute par un motard fou qui sor-tait du tunnel des Facults. En plus de la victime gravement blesse, le conducteur, la vingtaine, a perdu le contrle de son engin et heurt un lampadaire implant sur le trottoir. Heureusement quil portait un casque, qui sest compltement caboss suite la vio-lence de la chute. Selon des sources oculaires, les deux blesss ont perdu connaissance. Les policiers prsents sur place ont vite ferm le primtre. Deux ambulances ont t mobilises pour vacuer les deux blesss vers lhpital. Il est rappeler que ce nest pas la premire fois que des accidents de moto se produisent au centre dAlger. Malgr la prsence en force de policiers, les chauffards prennent un malin plaisir conduire grande vitesse et mettre la vie des citoyens en danger. Djamel G.

    COMPLEXE FERHANIDES LOCAUX EN BERNE !Aprs louverture du complexe sportif Mohamed Ferhani, la Rgie foncire de la wilaya dAlger peinait en 2012 trouver preneur des treize locaux au titre de cession de location par voie dadjudication. Situs sous les gradins ct sud donnant sur une esplanade assez grande, les locaux flambant neufs sont rests longtemps ferms. Lexploitation de cet espace commercial est conditionne par le cahier des charges qui exige que la nature de lactivit soit lie la restauration, la vente darticles de sport et sport nautique, les caftrias, les kiosques multiservices et autres librairies. Le mtre carr cd la location partir de 20 000 DA annuellement navait pas tent grand monde. Aprs les avis dappel doffres lancs et qui se sont rvls infructueux deux fois de suite, seuls quatre tablissements ont fini par ouvrir leurs portes. A prsent, seul un magasin darticles de sport reprsentant la marque Nike occupe les lieux ; les deux caftrias et le restaurant ont baiss rideau une anne aprs leur ouverture. Les magasins, dont la superficie varie entre 20 et 450 m2, sont vides. Visiblement, les prix pratiqus par ces tablissements sont loin dattirer une clientle en sus du stationnement qui fait dfaut dans une cit populeuse comme Bab El Oued, dit-on. Devant ce manque gagner enregistr par la wilaya, pour ne pas dire un gchis, cette dernire semploie ces derniers temps amnager lesplanade en parking de voitures, esprant que cette opration contribuera faire affluer les gens et capitaliser du coup les locaux de ce lieu. M. T.

    BIRTOUTA IL NY A PLUS DE PLACE POUR LES MORTSSitue dans la banlieue sud de la capitale, la commune de Bir-touta connat dnormes dficits. Il ne sagit pas seulement des infrastructures de jeunesse, de sant ou de logements, mais aussi de cimetire. Si les vivants peuvent rclamer leurs droits, les morts Birtouta sont incapables de riposter et ne trouvent pas de place o lire domicile pour un repos ternel. Nous ne possdons que deux cimetires trop exigus pour une commune o vivent plus de 50 000 mes. Un nouveau cimetire est une priorit, explique un lu lAPC de Birtouta. Vu que les deux cimetires sont satu-rs, les habitants de Birtouta sont obligs denterrer leurs morts dans la commune de Khrassia. Un calvaire pour les morts et les vivants qui pourrait prendre fin si les autorits locales prenaient la peine de lguer une des assiettes rcupres aprs le recasement des habitants des multiples bidonvilles dans cette commune. Asma Bersali

    SAISON ESTIVALE

    HORAIRES DES PRIRES Alger et ses environs

    JEUDI 12 MARS 2015Fadjr....... 05:30Chorouk ....... 07:03Dohr ....... 12:58

    Asser...... 16:20Maghreb... 18:53cha..... 20:16

    Prcision Dans notre dition du 5 mars, nous avions mentionn par erreur que le cot de ralisation du chemin de wilaya 117 dans son tronon situ entre Sidi Moussa et Larbaa tait de 50 millions de dinars . Il sagit, en fait, selon le P/APC de Sidi Moussa, M. Bouteldja, de 500 millions de dinars.

  • El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 7

    R G I O N E S T

    Un estaminet juste pour les femmesUNE PREMIRE BATNA

    Ltablissement offre un menu vari dans une ambiance conviviale.

    U ne premire Batna. Un salon de th rserv exclusivement aux femmes. Baptis lAurassienne, en hom-mage aux femmes des Aurs, ce salon dont louverture sest faite recemment, est lini-tiative dune femme au foyer qui a os entre-prendre et tordre le cou certains prjugs. Madame Habiba, la quarantaine, mre de 4 enfants, nous accueille le sourire aux lvres dans son modeste restaurent situ au centre ville, sur les alles Benboulad o ds le seuil, une odeur dpices chatouille les nari-nes. Une musique de fond, un air de la grande Oum Kalthoum, rsonne dans tout lta-blissement. A ltage, tables et chaises son dj dresses pour accueillir les ventuelles clientes. En bas, une kitchenette o la grante prpare chaque jour diffrents menus pour la journe, tels le poulet au curry, sardine farcie lancienne, tartes au citron mais aussi la spcialit maison : crpes au milles trous Ghrayef. Un coin salon est amnag avec des canaps, une mini bibliothque et un pia-no. Une dcoration chaleureuse et conviviale je veux que mes clientes se sentent comme chez-elles, quelles se relaxent en coutant de la musique, quelles discutent, quelles lisent des livres ou quelles dgustent des petit plats mais surtout quelles sortent dici heureuses et satisfaites, nous confie madame Habiba.

    Concernant les clientes, elles ne se bouscu-lent pas au portillon pour le moment mais la grante reste optimiste vue que ltablisse-ment vient peine douvrir et il rserve des nouveauts, des prix raisonnables, tels que le cappuccino et le chocolat chaud empor-

    ter. Idal pour les femmes qui travaillent et les tudiantes. Un pas vers la modernit et louverture desprit, car Batna, part faire du shopping, les femmes nont pas dendroit pour passer un bon moment... juste entre el-les. Hanane Benfl is

    KHENCHELADes citoyens dnoncent les dpassements de lAgence foncire

    L es rsidents de la cit dite 35 lotissements, situs sur la route de Zoui, au chef-lieu de la wilaya de Khenchela, ont bloqu, hier matin, la route nationale n32, en signe de protestation contre ce quils ont appel la viola-tion de la loi mene par lAgence foncire de la wilaya, travers la plantation illgale de 20 nouveaux lotissements devant leurs maisons, ce qui couvre leurs faades, en plus cest un assaut sur un espace vert, selon les dclarations recueillies auprs des protestataires. Les habitants du quar-tier, ont dj obtenu des jugements en leurs faveurs, mais lagence insiste ajouter dautres lotissements, malgr le refus des services techniques. Mohamed Tabi

    Poursuite de la lutte contre lhabitat prcaire Les autorits locales dans la wilaya de Khenchela, ont dcid, rcemment, dinclure la cit bidonville, Moha-med Boudiaf, situ sur la route de Baghai, au chef-lieu de la wilaya, dans le programme de la rsorption de lhabitat pr-caire (RHP).Une dcision qui va mettre fin au long calvaire que vivent les rsidents de ce quartier construit depuis 10 ans, abritant 134 familles et ne disposant ni deau, ni lec-tricit. Les habitants de ce quartier ont organis des dizaines de protestations depuis deux ans, ce qui a valu certains jeunes du quartier des arrestations et mme de la prison.La mme source a indiqu que le quartier dite Dika, cr pen-dant la priode coloniale, situ au centre-ville du chef-lieu, sera aussi inclus dans le mme programme bientt. M. T.

    Un crime pour une question dhritage MtoussaUn drame sest droul avant-hier soir, dans la commune de Mtoussa, o un septuagnaire, pre de trois filles, a t tu de plusieurs coups de couteau son domicile par un jeune de 22 ans, a-t-on appris dune source fiable.Le meur-trier prsum, qui est le neveux de la victime, a commis son crime pour une affaire dhritage. Aprs son forfait, il sest livr la Gendarmerie. Le corps de la victime a t transpor-t la morgue de lhpital 120 lits pour autopsie. M. T.

    PHO

    TO :

    EL W

    ATAN

    SOUK AHRAS

    Une section syndicale ctive chez les travailleurs de la DTP

    L activit syndicale, en labsence des outils rgulateurs et de la formation, est loin des normes requises en matire dthi-que et de correction. Le 8 mars, alors que les travailleurs de la direction des travaux publics (DTP) taient soit en poste, soit en runion, un procs verbal dune assemble gnrale lective, sign, comble de lironie, par lesdits travailleurs, voit le jour. Une copie adresse la premire responsable de ce secteur, suscite chez celle-ci moult ques-tions, si bien quaprs vrification, le papier en question savre sans fondement lgal, et pis encore, comportant les indices irrfuta-bles dun faux et usage de faux et usurpation didentit. Une correspondance officielle adresse, cet effet, au Secrtaire gnral de lUnion de wilaya (UGTA) rfrencie comme suit : n19 /DTP /2015, fait tat de ces graves anomalies et ajoute quaucune assemble gnrale lective na eu lieu ce

    mois ci la DTP et que les cartes dadhsion ci-numrotes (du numro 736826 au nu-mro 736901) appartiennent des adhrents imaginaires. Contacts hier par tlphone, des cadres de lUGTA ont dclar que lauteur de cet acte, un membre de lUnion locale, a agi illgalement et sans avis des responsables de lUnion de wilaya et de lUnion locale. Il est passible de sanctions disciplinaires conformment au statut et rglement intrieur de ladite organisation, de plus quil sagit dun cas de rcidive. Des employs dont les noms ont t inscrits leur insu, ont dcid de dposer plainte, a-t-on appris auprs de nos sources. Aprs un chec avou pour amener la DTP abdiquer devant les relais de certains lus locaux, nous sommes arrivs lancer mme dans lillgalit dune entit capable de pression pour loctroi des marchs publics, a dclar lune de nos sources. A. Djafri

    VIENT DE PARAITRE AUX DITIONS MDIA-PLUSLA PETITE FILLE SUR LA PHOTO: LA GUERRE DALGRIE HAUTEUR DENFANTDe Brigitte Benkemoun

    Le livre :

    Jai longtemps pens que lAlgrie ntait pas mon histoire. Je suis pourtant ne Oran en 1959 et suis lune de ces milliers denfants rapatris en 1962. Comme beaucoup de pieds-noirs, mes parents avaient tourn la page, ne vivaient pas dans la nostalgie, mais je rejetais mme le peu quils disaient deux. On nest pas pied-noir quand on a 17 ans. Et puis, il y a dix ans, je suis tombe sur un journal qui commmorait les 40 ans des accords dEvian, avec une pho-to en noir et blanc la une : une petite fille, dans les bras de son pre, sur la passerelle dun paquebot. Marseille, juillet 1962. Et jai pleur, toute seule, le journal entre les mains.Mais que savais-je de ce pays que plus personne chez moi ne semblait regretter ? Je me suis donc lance dans une sorte denqute pour es-sayer de reconstituer cette histoire hauteur denfant. Voici donc le journal de ce pass recompos, dune qute qui ma mene jusquen Algrie, dune mmoire qui sest cherch des souvenirs chez les miens et les autres : Jacques Attali, Julien Dray, Mehdi Charef, un fils de colon, un jeune en-gag dans lOAS, une victime dattentat du FLN, une fille de harki, celle dun professeur communiste. Au final, ce puzzle ma permis dapprocher ce qui nous est arriv.

    Brigitte Benkemoun

    Mme Habiba devant son Caf

    316 LOGEMENTS PARTICIPATIFS ARRIS

    Le wali sengage suivre personnellement le projet

    Des citoyens dArris ont profit de loccasion du passage du wali dans leur commune pour venir avec banderoles dployes exiger lachvement des travaux du projet dit des 316 logements participa-tifs qui trane depuis 2008. Un projet qui a t bloqu cause dun litige port devant les tribunaux en 2011. A lorigine, une famille a revendiqu la proprit du terrain bloquant ainsi les promoteurs qui ne pouvaient pas avoir lacte sans lequel, ni eux ni les acqureurs ne pouvaient bnficier des crdits prvus par la loi. Voil maintenant trois mois que la justice a tranch dans laffaire au bnfice des promoteurs et le chantier peut redmarrer. Les reprsentants des ac-qureurs ont expos leurs soucis au wali qui semblait trs au fait du problme et quil ne pouvait rien faire tant que le problme tait entre les mains de la justice. Maintenant que la justice a tranch, leur dira-t-il je mengage personnellement suivre cette affaire. Il instruit linspecteur gnral de la wilaya dorganiser une runion la semaine

    prochaine avec toutes les parties concernes (acqureurs, promoteurs, rserve foncire) en vue clarifier tous les dossiers du projet. De leur part, les promoteurs nous ont parl des difficults rencontres suite lapplication avec effet rtroactif de la loi sur la promotion immobi-lire portant sur ltat descriptif de division (EDD) en vue de la vente sur plan. Cette loi, a t promulgue en 2013 et est applique dans notre projet qui a dmarr en 2008, nous dira Kamel Haba, promo-teur immobilier. Et dajouter Dautant plus, que la procdure prend beaucoup de temps au niveau de la rserve foncire. Les lenteurs administratives, a-t-on remarqu sur place, nont portant pas entam la volont des promoteurs puisque les travaux ont bien avanc (80%). Seulement, ayant puis les 30% avancs par les acqureurs, ils de-mandent dautres versements pour pouvoir finir leurs chantier. Le wali, a exig de ses administrateurs une runion par semaine jusqu lachvement des travaux. Lounes Gribissa

    JIJELDEUX MORTS SUR LA ROUTE AU GRAND PHAREUn tragique accident de la circulation, survenu, la nuit du mardi, 22h, au grand phare, sur la RN 43, louest de la ville de Jijel, a fait deux morts et un bless grave. Laccident sest produit lors dune collision entre un camion semi-remorque et un autre poids-lourd de marque Hyundai, causant la mort sur le coup dun jeune de 27 ans suite au violent choc entre les deux vhicules. Souffrant dun polytraumatisme, une deuxime victime, un autre jeune de 22 ans, a succomb ses blessures peu de temps aprs son vacuation au service des urgences mdicochirurgicales de lEPH Mohamed Seddik Ben Yahia de Jijel. La troisime victime de cet accident est un jeun de 33 ans, qui a t amput des ses jambes. A noter que les services de la protection civile ont prouv beaucoup de difficults avant de pouvoir secourir les victimes, littralement crases parle camion semi-remorque. S. Adam

    e se s,

    ns is

    ent oir

    uis tombe sur un journal qui

    JIJELDEUX MORTS SUR LAROUTE AU GRAND PHAREUn tragique accident de la circulation, survenu, la nuit du mardi, 22h, au grandphare, sur la RN 43, louest de la ville deJijel, a fait deux morts et un bless grave. Laccident sest produit lors dunecollision entre un camion semi-remorque et un autre poids-lourd de marqueHyundai, causant la mort sur le coupdun jeune de 27 ans suite au violent choc entre les deux vhicules. Souffrant dunpolytraumatisme, une deuxime victime, un autre jeune de 22 ans, a succomb ses blessures peu de temps aprs son vacuation au service des urgencesmdicochirurgicales de lEPH Mohamed Seddik Ben Yahia de Jijel. La troisime victime de cet accident est un jeun de 33 ans, qui a t amput des sesjambes. A noter que les services de la protection civile ont prouv beaucoupde difficults avant de pouvoir secourir les victimes, littralement crases parle camion semi-remorque. S. Adam

  • El Watan - Jeudi 12 mars 2015 -7

    R G I O N O U E S T

    UN ENFANT PERCUT PAR UN CHAUFFARD

    Colre et motion Mascara Hier matin, suite un accident dont a t victime un enfant, les habitants des douars

    Medjadia et Ouled Bachir ont ferm la route la circulation en utilisant des pneus brls pour rclamer des ralentisseurs afin de prserver la vie des enfants

    contre les criminels de la route.

    H ier aux environs de 8 heures, Benderou Benkhada, un en-fant de 6 ans, rsidant au douar Ouled Bachir, commune de Froha, 10 km de Mascara, a t per-cut par une camionnette de trans-port de marchandise de marque JMC. Il voulait, avec ses camarades de classe, traverser la route, la RN6 reliant les communes de Mascara et Froha, pour rejoindre son cole situ au douar Medjadia, une centaine de mtres de son domicile familiale. En urgence, le sang coule de sa bouche, lenfant sera transport par un habitant du douar lhpital de Ghriss, une vingtaine de kilo-mtres. lheure o nous mettons sous presse, lenfant est toujours hos-pitalis. Aucune information sur son

    tat de sant na t rendue publique. En colre, plusieurs personnes dont des parents dlves des douars Medjadia et Ouled Bachir ont ferm la route la circulation en utilisant des pneus brls pour rclamer des ralentisseurs afin de prserver la vie de nos enfants contre les crimi-nels de la route. Les manifestants, sous les regards des gendarmes, imputent la respon-sabilit de cet accident lindiff-rence des pouvoirs publics, notam-ment le maire de Froha qui nous a promis, il y a deux mois, dinstaller des ralentisseurs, sans toutefois tenir ses promesses. Vers midi, les ser-vices de la direction des Travaux publics arrivent. Sans tarder, ils entament les travaux dinstallation

    des ralentisseurs et autres plaques de signalisation. Ce travail devait tre effectu il y a longtemps! nous dira un responsable. Selon les tmoi-gnages des habitants, cet axe routier constitue un danger permanent pour toute la population, principalement les coliers et autres personnes du troisime ge des douars Medjadia et Ouled Bachir. Plusieurs acci-dents de circulation ont eu lieu en ce mme endroit. Il y a deux mois, un octognaire a t mortellement renvers par un chauffard qui a pris la fuite, nous dit-on. Une fillette, Keltoume, ge de 13 ans, en a t galement victime. Elle a t, selon son pre, heurte par un vhicule. Une anne aprs, elle garde encore les squelles. Abdelouahab Souag

    PORTRAIT

    Ahmed Nouali, un collectionneur pas comme les autres !

    NOUVEL HPITAL DE CHLEF Le service de ranimation toujours ferm

    SIDI BEL ABBS Le syndicat des enseignants du suprieur tente de se restructurer

    PROCS URBATIA TIARET Des cadres condamns

    ORAN Les travailleurs dALVER protestent

    E nigmatique destin que celui dAh-med Nouali, professeur dduca-tion physique la retraite. En guise dobjets dart, il dit collectionner les maladies. A cause dun environne-ment malsain et de la disparition de la noblesse de lesprit. Vous me faites revenir en arrire, je nai pas encore abdiqu, mais je nai plus lamour de la conservation. Les vestiges de mes reliques sont encore l, mais je ne persvre plus. Les gens, aujourdhui, mus par des calculs mercantilistes, ne savent plus apprcier les choses leur juste valeur, confesse-t-il, le ton amer. Collectionneur de papillons, de coccinelles et de pices de monnaie du monde entier, Ahmed justifie son amertume: Ce nest pas de lhumilit exagre, mais il ny a plus de nids de papillons, il ny a mme plus de gazouillis doiseaux. Le bton a tout aval. Mes pices de monnaie reprsentent une fortune inestimable, mais que voulez-vous que jen fasse, les revendre pour acqurir une villa ? Alors, je serais comme tous les autres qui nont aucun

    sens de la valeur des choses. Non, ma richesse, cest ce trsor que je garde. Cest dailleurs le seul hritage que je lguerai ma progniture, avec une mention bien prcise ne pas vendre. Reconnaissant, M. Nouali rappelle : Cest le cur de lglise de lpoque, et professeur de mathmatiques, M. Bien-fait, qui mavait initi aux randonnes et mavait appris la conservation des objets. Vous savez ce que nous, nous lui avions appris ? Comment cuire et man-ger les asperges et les pinards! Sacr Ahmed ! Pourquoi ne pas faire profiter les jeunes en exposant ses objets,

    sommes-nous tents de lui demander. Je ne voudrais pas me ridiculiser, dans cette ventuelle salle dexposition, je serais face mes tres parce que, comme je viens de te le dire, la culture nest pas la tasse de th de lactuelle gn-ration. Jugement de valeur ? Non monsieur, jai un fils et entre une ancienne pice de monnaie et une doudoune, il opterait pour cette dernire. Lapparence a pris le dessus sur lart. Peut-on le contredire? C. Berriah

    L e service de ranimation du nouvel hpital des Surs Bedj de Chlef reste dsesprment ferm pour des raisons obscures. Pourtant dot dun matriel mdical sophistiqu, il ne profite pas pour le moment la population malgr un besoin urgent de ce type de soins. Les patients ne comprennent pas une telle situation dautant plus quil existe, lheure actuelle, pas moins de 15 mdecins-ranimateurs dont 11 au niveau de la seule rgion de Chlef et Chettia. Daprs eux, labsence dune unit de soins intensifs digne de ce nom ne fait quaggraver la mortalit au niveau des hpitaux, ajoutant que de nombreux malades ont perdu la vie cause justement de linexistence dun service de ranimation. Pour leur part, des sources hospitalires justifient cette carence par le manque chronique de personnels paramdicaux, en particulier les techni-ciennes et techniciens suprieurs de la sant. Le nouveau directeur de la Sant de la wilaya sest pench sur le problme et a promis, nous dit-on, de mettre en service lunit de ranimation de lhpital des Surs Bedj de Chlef. On estime que cette dcision est un pralable louverture des autres services mdi-caux, qui sont rests ferms en dpit de laffectation de nouveaux praticiens spcialistes. Mis en service en novembre 2012, le nouvel hpital de 240 lits, cens amliorer la qualit des soins, nest malheureusement que partiellement exploit. Il fonctionne encore au ralenti avec seulement quelques pavillons op-rationnels dont lunit doncologie et les services de cardiologie, durologie et de rducation fonctionnelle. A. Yechkour

    A prs plusieurs annes dinactivit syndicale luniversit de Sidi Bel Abbs, les enseignants du suprieur tentent, de nouveau, de se restructurer. Selon lex-coordinateur rgional du Conseil national des enseignants du suprieur (CNES), Mustapha Mechab, une assemble gnrale est prvue, mardi prochain, au niveau du Site 1 pour dbattre de la situation de lenseignant et de luni-versit et de la construction dune nouvelle structure syndicale. Le syndicat des enseignants du suprieur solidaires (SESS) nest toujours pas agr par les pou-voirs publics, qui refusent lenregistrement de son dossier, dpos depuis plus de trois annes, selon le communiqu du bureau local du syndicat. Selon les termes du communiqu, lactivit syndicale au sein de luniversit algrienne na cess de dcliner depuis la grve de 2006, pour arriver une situation o la commu-naut universitaire est devenue proie tous les dpassements. Les animateurs du SESS soulignent, ce propos, que labsence de reprsentation syndicale crdible a accentu toutes les drives de ladministration, autant centrale que locale. Cette dstructuration syndicale a, ajoutent-ils, pouss la majorit des ensei-gnants abdiquer le terrain des luttes et accepter cet tat de fait qui les a relgus au rle, au mieux de simple spectateur ou de victime passive. Labsence dune structure syndicale forte a ouvert la voie, rappellent-ils, des scandales successifs entourant les diffrents concours avec impunit des fauteurs, des dpassements et au refus dappliquer les textes rglementaires, une gestion chaotique et un recul norme des rles des instances lues. M. Abdelkrim

    L e tribunal pnal de Tiaret a rendu, mercredi matin, son verdict concernant laffaire dite URBATIA-Tiaret. Un verdict non sans consquences pro-fessionnelles pour les personnes impliques si on se fie au lourd rquisitoire prononc auparavant par le reprsentant du ministre public : soit six annes de prison ferme et un million de dinars pour chacun des prvenus. Sur les 12 personnes sur qui pesaient des soupons de dilapidation de biens publics et mauvaise utilisation de la fonction, entre autres chefs dinculpations, quatre dont lex- DG, le DAF, le prsident du comit de participation et le charg des moyens se sont vus infliger une peine de deux mois de prison assortis de sursis et une amende de 50.000 dinars. A. F.

    L es travailleurs de lunit de verre Alver dOran sont monts, mardi, au cr-neau pour dnoncer certains changements introduits dans la grille des sa-laires et qui narrangent en aucun cas le personnel. A lissue dune longue carrire professionnelle, les travailleurs dAlver pouvaient percevoir jusqu 60% du salaire de base grce la prime IEP (indemnit dexprience profession-nelle), calcule sur la base du salaire de base. Mais les modifications apportes dans cette grille ont t la goutte qui a fait dborder le vase puisque cette prime a t rduite de moiti au grand dam des employs de la socit. Lors de ce mou-vement de contestation, les travailleurs ont dnonc les consquences fcheuses de ces changements. Une runion regroupant les reprsentants du syndicat et les responsables de Saint Gobain, entreprise italienne ayant rachet il y a plus de deux ans Alver, afin de dgager des solutions au problme. Les conclusions de ce conclave ont t favorables pour les contestataires puisquil a t dcid de revoir la grille des salaires et lindemnit de lexprience professionnelle IEP est passe 2% de quoi rconforter le collectif. F. A.

    PHO

    TO :

    DR

    Des habitants qui manifestent aprs laccident

    Ahmed Nouali

  • El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 8

    R G I O N E S T

    Nous sommes dans le ptrin LES BOULANGERS DE NEUF WILAYAS RUNIS ANNABA

    La corporation exige une augmentation 20 DA du prix de la baguette de pain, mais cela suffira-t-il amliorer la qualit de ce produit ?

    N ous exigeons une aug-mentation 20 dinars du prix de la baguette normale et la rglementation de notre activit . Telles sont les revendications principales des boulangers de Annaba, El Tarf, Souk Ahras, Skikda, Khenche-la, Constantine, Stif, Bejaia et Tizi ouzo runis Annaba avec lunion des commerants et artisans algriens (UGCAA). Dans un communiqu rendu public mardi, les boulangers mettent en exergue les difficul-ts rencontrs dans leur activit. Une baguette de pain normal 20 DA est le prix minimum la vente. Cette augmentation va rgler toute la problmatique de la profession entre autres, la rvision des salaires, la for-mation, lhygine et la scurit, limposition, les cotisationsetc., est-il soulign dans ce document sign par Salah Bous-boua, secrtaire national charg de la rglementation et Moha-med-Tahar Boulanouar, porte-parole de lUGCAA. Les boulangers exigent une r-glementation stricte, claire et sans ambigit de leur pro-fession. Au mme titre que les pharmacies, il faut mettre en place des conditions obli-gatoires rgissant notre acti-vit, ayant trait louverture et lexploitation de lactivit boulangre, telle la surface, les moyens, les distances respec-ter entre deux boulangeries, le

    nombre dhabitants. A cela, il faut ajouter la lutte contre la vente clandestine du pain sur les trottoirs et lorganisation des points de vente relevant de chaque boulangerie, ont-ils insist en soulignant limp-rativit douvrir les canaux du dialogue avec la tutelle pour vi-ter que la situation ne devienne incontrlable. Contact, Abdelioua Farid, pr-sident du syndicat des boulan-gers de la wilaya dAnnaba, affirme : La wilaya dAnnaba compte 154 boulangeries qui

    partagent les mmes problmes voqus lchelle nationale. LEtat ne veut pas dialoguer avec nous, car il naffiche aucu-ne considration notre encon-tre. La qualit de la farine est un autre problme qui na pas t abord lors de cette runion. Il faut savoir que lOAIC rserve la bonne qualit de son bl aux moulins privs. Le reste est cd aux moulins publics. leur tour, les moulins privs vendent le bl tel quil est aux leveurs qui lutilisent comme aliment pour le btail. Pis, nous navons pas

    le droit de sapprovisionner auprs de lOAIC. Nous ache-tons notre farine chez les mou-lins publics. Pour un avis plus prcis, le boulanger Djamel.M dtaille : Les prix de tous les produits de consommation ont augment sauf le pain. Les moulins publics nous cdent la tonne de farine 2000 DA et lOAIC vend son bl 2500 DA. Ils prfrent vendre leur bl aux leveurs, car ils payent cash avec une majora-tion de 500 DA/tonne.

    Lela Azzouz

    HAMMA BOUZIANE (CONSTANTINE) Le quartier dOued Ziad toujours noy dans ses eaux uses

    L es annes se suivent et se ressemblent Oued Ziad, fau-bourg situ en bordure de la RN 27. Lanne dernire cette mme priode les habitants de cette cit regroupant prs de 200 habitations se trouvant cheval entre les daras de Hamma Bouziane et de Constantine, spare administrative-ment par lOued Ziad, nont eu de cesse de lancer des appels de dtresse en direction des pouvoirs publics pour remdier lternel problme des eaux uses. Cette anne encore la cit offre le mme spectacle de dsolation. Toutes les rues baignent dans dimmenses flaques deaux uses. Les premiers habitants du quartier qui se sont installs sur les lieux au dbut des annes 1990 ont d recourir lpoque, au systme D en bricolant, eux-mmes un rseau de canalisations de fortune, reli aux habitations et dont les conduites se jettent, comme nous avons pu le constater, directement dans loued Ziad en aval de la cit. Une situation qui peut poser un rel problme de sant, si rien nest entrepris avec le risque dune cross-connexion et lappa-rition de maladies transmission hydrique, nous affirment les habitants. Ces derniers sont, dautre part, confronts un autre problme. Pour unique accs au quartier, il nexiste en effet quune petite route tortueuse et escarpe, qui se transforme, la moindre giboule en chemin de croix boueux et impraticable. Dans ces conditions lon se demande dailleurs comment procder pour vacuer un malade ou agir en cas dincendie, dnoncent-ils. Les habitants que nous avons rencontrs dplo-rent en outre labsence de lclairage public et se plaignent des montagnes de dtritus qui garnissent leur quotidien. Lun deux nous dit ce propos : Les autorits nous ont pourtant assur que les travaux de ralisation du rseau dvacuation des eaux uses devaient tre raliss lanne passe. Il est in-concevable de vivre dans de telles conditions dinsalubrit. La responsabilit de cette situation incombe en premier lieu aux lus locaux qui ne servent pas toujours les intrts des citoyens. Des dizaines de responsables se sont succds la tte des mairies de Hamma Bouziane et de Constantine durant les deux dernires dcennies mais nos problmes sont rests invariable-ment les mmes. F. Raoui

    Coupures deau et dsagrments au CHULe CHU Dr Benbadis souffre depuis une semaine de srieu-ses perturbations dans lalimentation en eau. Une situation qui a pnalis certains services o lon a vraiment besoin de grandes quantits deau. Selon un chef de service qui a prfr garder lanonymat, cela est d aux travaux mens par les servi-ces de la socit de leau et de lassainissement de Constantine (SEACO) la cit de lEmir Abdelkader (ex-Faubourg Lamy). Il a ajout que pendant trois jours, le CHU a enregistr des coupures deau rgulires, et cest seulement ces derniers jours que les services ont t aliments en eau. Le vrai problme qui se pose est celui des autoclaves de strilisation. Pour striliser le matriel, il nous faut une forte pression deau. Ce qui nest pas possible en cas de coupures. Cest ce que nous pnalise le plus, car nous sommes contraints de se dplacer vers dautres services pour assurer la strilisation, a-t-il expliqu. ce pro-pos Azziz Kabouche, charg de communication au CHU nous a confirm quil y a eu des perturbations deau mais quaucune pnalisation na t enregistre. Il faut tre comprhensif, la Seaco est en train de faire son travail, mme sil y aura un man-que deau les bches eau seront alimentes par des citernes afin de combler le besoin. Actuellement les bches eau sont remplies, a-t-il insist. Yousra Salem

    DESS

    IN :

    SOUH

    AYLA

    CLBRATION OFFICIELLE DE LA JOURNE NATIONALE DE LAVOCAT

    Le conseil de lordre des avocats de la rgion dAnnaba clbrera le 23 mars la journe de lavocat, dcrte en commmoration de lassassinat de feu Ali Boumendjel, ancien avocat du FLN durant la priode coloniale. Plusieurs personnalits seront honores pour la circonstance. Selon matre Amara, membre du conseil de lordre des avocats de la rgion dAnnaba, cest lunion nationale des avocats (UNA) qui a retenu la wilaya dAnnaba pour abriter cette manifes-tation, dont les invits de marque honorer sont Zohra Drif Bitat, Me Ali Haroun et Me Ali Ksentini. Cette journe est loccasion de rendre un hommage au grand moudjahid et dfenseur de la justice, feu Ali Boumendjel. Un des illustres avocats du FLN, qui incarnait le sacrifice que requiert le militantisme en faveur des causes justes.

    Il faut savoir que Ali Boumendjel nest quune des victimes de la torture pratique par lordre colonial, comme en tmoigne dans une publication le sinistre tortionnaire Aussaresses qui y soutient que le martyr a subi, durant 43 jours, les pires svices, avant dtre achev sous ses ordres, rappelle la mme source. Pralablement, prs de 100 avocats stagiaires prteront serment samedi prochain la cour de justice dAnnaba. Cette nouvelle promotion de robes noires est ainsi arrive lultime tape pour intgrer officiellement le barreau des avocats dAnnaba aprs avoir bnfici de stages de formation et de confrences hebdomadaires. La crmonie de prestation du serment aura lieu en prsence des conseillers et membres du bton-nat de la rgion dAnnaba. M. -F. Gadi

    ACHA TAGABOU BISKRA

    Les artisans doivent adapter leurs produits au march international

    Mardi, Acha Tagabou, ministre dlgue lartisanat sest dite impressionne par la varit et la richesse de la production artisanale de Biskra. En visite de travail et dinspection dans la wilaya, elle a effectu, entre autres haltes de son priple, une tour-ne El Kantara o elle a visit 3 units de poterie et cramique ralisant une multitude dobjets et dustensiles en terre glaise. Avenante et accessible, elle a discut longuement avec les artisans et pris connaissance des difficults rencontres par certains deux. A la maison de jeunes de Chetma, elle a ouvert une session de for-mation de 100 jeunes filles et femmes aux foyers divers mtiers artisanaux, lis aux produits et sous-produits du palmier-dattier et ceci pour, selon elle, aider la gent fminine des zones rurales

    acqurir un savoir-faire et dvelopper des micro-entreprises artisanales. Au chef-lieu de la wilaya, la ministre a inaugur, la maison de lartisanat de la route de Tolga, une exposition de produits artisanaux fort chatoyante refltant la richesse du patri-moine artisanal local. Afin de remdier la dfection des jeunes, gnralement rtifs sengager dans une activit artisanale, Aicha Tagabou a prn de lancer des campagnes de sensibilisation et de publicit auprs de cette frange de la socit. Elle a remis des titres daccompagnement financier 28 artisans et artisanes dun montant de 14,8 millions de dinars provenant du Fonds national de lartisanat traditionnel. Questionn propos des produits artisa-naux dimportation inondant le march algrien au dtriment de la

    production nationale, la ministre a rappel que lEtat mettait tous les moyens financiers et techniques pour vitaliser ce secteur et que les artisans taient tenus damliorer la qualit de leurs produits tout en diminuant les cots de production pour contrecarrer ce phnomne des produits venus dailleurs. A noter que la wilaya de Biskra compte 13 235 artisans activant dans diverses spcialits. La meilleure des vitrines de lartisanat local reste, en dehors des salons et des expositions de circonstances, les dizaines dtals de revendeurs de produits artisanaux qui parsment le tronon routier de la RN3 reliant Biskra El Kantara. Cela na pas chapp la dlgation ministrielle qui a t ravie par ce spectacle.

    Hafedh Moussaoui

  • El Watan - Jeudi 12 mars 2015 - 8

    KABYLIE INFO

    Les jeunes promoteurs tirent la sonnette dalarme

    Les promoteurs de projets entrant dans les dispositifs de soutien lemploi des jeunes ragissent une campagne massive de saisie du matriel.

    Le collectif dappui la micro-entreprise (Came) de la wilaya de Tizi Ouzou a organis hier une rencontre dans la grande salle de la mai-son de la culture Mouloud Mammeri avec prs de 800 promoteurs dentreprises lan-ces dans le cadre des dispo-sitifs Ansej, Cnac et Anem,