a21final [mode de compatibilité] - amrae.fr · souscription non-vie scr souscription catégor vie...
TRANSCRIPT
At li A N°21Atelier A N°21
SSolvabilité II
Solvabilité IISolvabilité II
Sujet très technique et complexe!Sujet très technique et complexe!Objectifs de l’atelier:
• Comprendre le principe, le calendrier, les acteurs, le processus: la situation actuelle.
• Quels impacts / enjeux pour les assureurs, quelle é ti l t?préparation: un exemple concret?
• Et les captives?
Chacun devrait mieux comprendre les enjeux.
Intervenants
Pauline de CHATILLON
Directeur ACAMPrésidente groupe travail Pilier I CEIOPSE mail [email protected] de CHATILLON E mail Pauline.De Chatillon@acam france.fr
Jean-Christophe MENIOUXDirecteur des risques groupe AXA
E mail [email protected]
DirecteurE mail [email protected]
Nicolas JOLIF
ModérateurDirecteur de EDF Assurances
Yvon COLLEUDirecteur de EDF AssurancesE mail [email protected]
Solvabilité II : participants à l’atelierSolvabilité II : participants à l atelier
17%
4%
40% assureurscourtiersclients
19%
clientsréassureursdivers
20%
Aon Global Risk Consulting
Solvabilité II
Rencontres AMRAE, Strasbourg, 29 Janvier 2009
Nicolas Jolif, AGRC Luxembourg
Agendag
Quelques conclusions de QIS 4
Impact des National Guidances
Impact pour les captives
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 6
Quelques conclusions du QIS4
Montants agrégés Approche basée sur des f t
Les risques à prendre en compte
SCR: Capital de
Solvabilité Requis
g g
Non applicable pour la plupart des captives
Approche basé sur des scénarios
Point de diversification (1er niveau de diversification: catégories de risques; second niveau de diversification: BSCR)
facteurs
Solvabilité Requis
BSCR: Basic SCR
SCR Risque Opérationnel
ies
de
ues
q )
SCR Risque de Marché
SCR Risque de Défaut
SCR Souscription
Santé
SCR Souscription
Non-Vie
SCR Souscription
VieCat
égor
risq u
Risque de primes/réserves
Ri
Risque de
Concentration
Risque deTaux d’intérêt
Risque d’Action
Divers facteurs
de risques
Facteurs derisques
risqu
es
Risquecatastrophique
Concentration Risque de
Spread
Risque Immobilierac
teur
s de
r
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 7
Risque de Change
Fa
Quelques conclusions du QIS4Quelques conclusions du QIS4 Fort taux de participations au QIS 4Forte participation
– Pour les assureurs et réassureurs : 34%
– Pour les groupes : 65%
– Captives : 99Captives : 99
• LU 65, IRL 10, DE et NOR 7, Suède 6, Malte 3,
– Forte participation du marché luxembourgeois suite à une importante implication des autorités locales et associationsautorités locales et associations
– Difficultés :
• Timing
• Temps de mise en place
• Spécificité Groupes et risques autres que non-vie
• Non adéquation de certains tests ou des infos à collecter
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 8
Quelques conclusions du QIS4Quelques conclusions du QIS4Captives Luxembourgeoises :Captives Luxembourgeoises
Ratio moyen de solvabilité
QIS 4 : 167%
331 % sous Solvency I
Provision d’égalisation: 75% du
Ratio de Solvabilité, par taille de captive selon le capital disponible
35%
Moins de 20 Mio EUR EUR 20-80 m illion Plus de 80 Mio EUR
Provision d égalisation: 75% du capital disponible
SCR dirigé essentiellement par Ri d hé
20%
25%
30%
– Risque de marché• (Concentration, ALM)
– Risque de souscription non vie • Risque prime et Reserve et Risque Cat 0%
5%
10%
15%
< 80%
80%-100%
100%-120%
120%-150%
150%-200%
200%-300%> 300%
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 9
Quelques conclusions du QIS4
Thousands of euros Capital DisponibleSCR
qUn exemple
Surplus 18 953 546,79%
MCR4 120 122
Basic SCR1 000
23 195
Risque Opérationnel
4 242
Risque Vie0
Risque Santé0
Risque de Marché2 70951
Risque Non Vie2 470
Risque de Défaut
949Risque de Taux d'Intérêt
Risquede
Concentration1 932Risque Catastrophique
1 039
2 240Risque Primes/Reserves
Risque de Spread114
1 453
949
Risque Action
diversiffication effect
0Risque Immobilier
Risque de Change284
Impact de la provision d’égalisation sur le capital disponibleImpact de la provision d égalisation sur le capital disponibleBesoin en capital « risque de marché » supérieur au « risque souscription »Volatilité des méthodes: avec la méthode 3 le risque non vie atteint 22 M EUR
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 10
Quelques conclusions du QIS4Quelques conclusions du QIS4 Principaux points à calibrer
Déficit de solvabilité – 7% des captives européennes n’ont pas rempli les conditions du MCR, 28% celles du SCR
– Risque de Souscription Non Vie (75%) ou Risque Concentration (25%)Risque de Souscription Non Vie (75%) ou Risque Concentration (25%)
Le risque de marché dépasse 75% du SCR pour 27% des captives
Calibration du risque Catastrophe– Représente 73% du SCR Souscription Non Vie
– Ratio Cat Méthode 3 / Cat Méthode 1: 1518% !
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 11
National Guidance CaptivesNational Guidance Captives Objectif des National Guidance Lux/Malte/Irlande
P d t l ti l ité d ti ( i é )
Objectifs des National Guidance (LU,IRL,MAL)– Prendre en compte les particularités des captives (au niveau européen)
– Donner au CEIOPS les éléments nécessaires pour parvenir à simplifier l’application du modèle QIS4 pour les captives
– Principales propositions:• Risque de souscription Non Vie : ajustement du NLPR pour prendre en compte
– Limite annuelle d’engagement
– Loss Ratio réel des captives (Combined LR) et volatilité standard (15%)
– Diversification des réserves à travers les années de souscription
• Risque de marché : – Risque Intérêt: regroupement par classe de maturité, et proposition de test seulement sur l’actif
– Concentration : exemption pour toute contrepartie au moins « A »
– Spread : portefeuille estimé BBB (hors obligations état)
• Risque de défaut : – Puisque les captives n’ont pas de rating, celui de leur groupe sera pris en compte pour le calcul
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 12
National Guidance CaptivesNational Guidance Captives Résultats
– Fort incentive pour la participation
– SCR : en moyenne 92% du QIS 4– (75%centile à 100%)
Ratio de solvabilité– Bonne référence pour le marché
– SCR NL : en moyenne 70% du QIS 4(75%centile à 99%)
Ratio de solvabilité
25%
30%
35%Selon QIS4
Selon National Guidance (1)
Selon National Guidance (2)
– (75%centile à 99%)
– Sophistication/diversification
– Risque CAT à calibrer 5%
10%
15%
20%
– Risque de marché à calibrer– Concentration : fort impact.
0%
5%
< 80%
80%-100%
100%-120%
120%-150%
150%-200%
200%-300%> 300%
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 13
Conclusion
QIS 4 : Quel avenir pour les captives
– Succès pour les captives, et pour les National Guidance, malgré quelques points à calibrer (en particulier risque Catastrophique,et risque de Marché)
– Applicables aux petits assureurs ?Quel modèle utiliser pour une captive ?– Quel modèle utiliser pour une captive ?
– QIS 5 : Avril 2010 ? Entrée en vigueur 2012 ?
SII :– Approche plus sophistiquée, mais risque d’augmentation des coûts de fronting. Outil d’optimisation du
programme (diversification des risques, niveau de rétention et réassurance) et des fonds propres– Meilleure connaissance du risque et donc du return.
Plus de transparence dans le calcul des primes moins d’influence des cycles de marchés Possibilité– Plus de transparence dans le calcul des primes, moins d influence des cycles de marchés. Possibilité de réduire le niveau de risques transférés, et d’augmenter la rétention captive afin de réduire le TCOR
– Choix des actifs, en fonction de leur return, de leur impact sur le SCR, des objectifs groupe– Besoin de diversification, de suivi du risque de contrepartie, choix des réassureurs, du processus de , q p , , p
payement des sinistres– Besoin de rating ? Besoin de captive directe ? Plusieurs domiciles ? Manuels de procédures
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 14
Aon Global Risk Consulting
C t t d t ilContact details
Nicolas JolifAGRC (Luxembourg) 19, rue de Bitbourg L 2015 LuxembourgL - 2015 Luxembourg Tel : +352 22 34 22 404Email : [email protected]
29 Janvier 2009 Aon 2009 ● All rights reserved 15
A t ité d C t ôl d A t d M t llAutorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles
Solvabilité II
Rencontres AMRAESt b 29 j i 2009Strasbourg, 29 janvier 2009
Pauline de Chatillon
Page n°16
Pourquoi Solvabilité II ?
Trouver un équilibre entre protection des assurés et coût d’immobilisation du capital pour leset coût d immobilisation du capital pour les assureurs⇒ approche fondée sur le profil de risque spécifique de l’entreprise
Promouvoir la bonne gestion des risques et responsabiliser les assureurs en leur donnant plusresponsabiliser les assureurs, en leur donnant plus de liberté ⇒ en contrepartie, dialogue prudentiel renforcég
Harmoniser les normes et les pratiques prudentielles, en Europe et entre secteurs
17
Comment ? Approche « Lamfalussy »
Niveau 1Directive cadre
prévoyant les compétences d’exécution
Nive
La Commission européenne adopte une proposition de directive/ règlement après consultation (y compris de CEIOPS)
P l t E é C ilprévoyant les compétences d exécution
eau 1
Accord sur les principes cadres et la délégation de compétences d’exécution dans la directive/ règlement
Parlement Européen Conseil
Etape actuelle
Niveau 2Mesures techniques d’exécution
Ni
La Commission européenne, après consultation de EIOPC, demande l’avis du CEIOPS sur les mesures techniques
CEIOPS prépare l’avis, après consultation avec les acteurs du marché, et le soumet à la Commission européenne (CE)Mesures techniques d exécution veau 2
( )
La CE examine l’avis et présente une proposition à EIOPC
EIOPC (et PE) délibèrent
Niveau 3Mise en œuvre harmonisée
Nive
La Commission européenne adopte la mesure
Le CEIOPS élabore des recommandations interprétatives, des directives et des normes (dans les domaines non couverts par la législation européenne), examen
l i t l ti d t ôl éli lMise en œuvre harmoniséepar une coopération renforcée
Niveau 4eau 3
Nive
par les pairs, et compare les pratiques de contrôle pour en améliorer la convergence
La Commission européenne vérifie que les Etats Membres soient en conformité avec la législation européenne et peut ouvrir une procédure en cas de soupçon
18
Renforcement des procédures de suivi
eau 4avec la législation européenne et peut ouvrir une procédure en cas de soupçon
d’infraction
Les trois piliers et le contrôle GroupeLes trois piliers et le contrôle Groupe
Contrôle des groupeset convergence entre leset convergence entre les secteurs financiers
Pilier 1
Exigences
Pilier 2
Exigences
Pilier 3 Reporting
d i lfg
quantitativesg
qualitatives et supervision
prudentielinformation du
public
- Evaluation des actifs et passifs en «fair value»- Calcul des provisions techn harmonisé
Accent mis sur :- la gouvernance- le contrôle interne
Accroissement des flux d’informations :- des superviseurs verspublictechn. harmonisé
- 2 exigences de capital: SCR et MCR- SCR peut être calculé par
dèl i t
le contrôle interne- le contrôle prudentiel
des superviseurs vers le public- des assureurs vers le superviseur
d lun modèle interne - des assureurs vers le public
Pilier 1 - le cadre conceptuelLe SCR correspond à un niveau de fondspropres permettant à une entreprise
Pilier 1 le cadre conceptuelSolvabilité I
Excédent de fonds propres
Solvabilité II
PVL, …d'absorber des pertes imprévuesimportantes et d'offrir une sécuritéraisonnable aux assurés.
Marge
Excédent de marge
propres,
SCR – MCRActifséligibles
MCR: montant minimum de fonds propres.S’il n’est pas couvert, retrait d’agrément.
Marge
Prudence MCR
Best Estimate: la valeur actuelle probabledes flux de trésorerie futurs, déterminéesur la base d’informations actuelles
Actifsadmissibles
Marge de risque
nsis
tent
crédibles et d’hypothèses réalistes.
La marge de risque représente le coût ducapital à immobiliser jusqu’au run-off des
Provisions techniques
Best Estimate
on m
arke
tcon
capital à immobiliser jusqu au run-off desprovisions.
Éva
luat
io
Réplicables Non-réplicables
Quels risques prendre en compte ?Quels risques prendre en compte ?
Risques de souscription
Risques Non Vie Risques VieRisques SantéRisques Non Vie
Tarification
Provisionnement
Risques Vie
Mortalité, longévité
Morbidité
Risques Santé
Long terme
Court terme
Catastrophe Rachats, FraisIncapacité - invalidité
Risques de marchéActions,
T
Risque de contrepartie
Risque opérationnel
Taux
Immobilier
Changeg
Calendrier prévisionnel
2007 10 juillet : Proposition de directive10 juillet : Proposition de directiveu
1
20087 oct.: Conseil -
discussionsVote ECON (PE)
7 oct.: Conseil -discussions
Vote ECON (PE)
20 oct.: CEIOPS réunion avec parties
intéressées
20 oct.: CEIOPS réunion avec parties
intéressées
vote Plénière PE ?
vote Plénière PE ?
19 nov.: rapport euro
QIS4
19 nov.: rapport euro
QIS4
SI
FR
Niv
eau
2009d’ici avril ? adoption Directive
d’ici avril ? adoption Directive
avril : consultation CEIOPS
avril : consultation CEIOPS
juillet : 2e série de consultation
juillet : 2e série de consultation
octobre : avis CEIOPS sur
mesures d’exécution
octobre : avis CEIOPS sur
mesures d’exécution
CZ
SE
2 et
3
2010 Fin 2010: CE adopte mesures d’exécutionCEIOPS adopte recommandations
Fin 2010: CE adopte mesures d’exécutionCEIOPS adopte recommandations
Niv
eaux
2ES
2011 + 18 mois (délai de transposition)
2012 31/10: entrée en vigueur Solvabilité II31/10: entrée en vigueur Solvabilité II
QIS5 en 2010 ?
22
QIS5 en 2010 ?
Impact possibleImpact possible
Changement culturel fondamentalChangement culturel fondamentalPrudence explicite, full fair value, modèle interne, etc.
Pour les assureursPour les assureursMeilleure connaissance et gestion des risquesCompétitivité à l’extérieur de l’UEpFavorise grands groupes diversifiés
Pour les assurésLe SCR reflète les risques réellement supportés par l’entreprise
Certains produits plus chers voire indisponibles?Certains produits plus chers, voire indisponibles?Nouveaux entrants spécialisés ?
23
AXA in the wake of Solvency II
Rencontres AMRAE – Strasbourg, 29 Janvier 2009
J Ch i t h Mé i CROJean-Christophe Ménioux, CRO
2001-2008: the risk management (r)evolution of the insurance industryindustry
2001-2003 2007-2008
The WTC and the 2001-03bear market violently
Insurers have managed tonavigate comparably wellbear market violently
demonstrated that:Insurance products were mostly
navigate comparably wellthrough the crisis:
Subprime/ credit collapse was not “their”inaccurately priced, as insurers werefocusing on equity returnsInsurers had insufficient knowledgef i k l t d i th i b l
crisis (low exposure to “toxic assets”, lessexposed to liquidity risk or any problem toaccess credit markets)A d l t ERM/ b i d lof risk accumulated in their balance
sheetsTheir ALM could not resist a marketchoc
And also strong ERM/ business model(very diversified players, no use of leverageto enhance their investment returns,lessons from the past with strong focus onchoc
Lack of risk management j di d th h l
p gALM)But it is not thanks to Solvency IThe current crisis highlights
i i k tJanuary 29th, 2009 AXA in the wake of Solvency II25
jeopardized the whole insurance industry
progress in risk management made by the insurance industry
Following the transformation of the industry, the regulatory framework had to do its own revolutionframework had to do its own revolution
Industry changes are increasingly
acknowledged by rating
S&P’s Entreprise Risk ManagementMoody’s Risk Management Analysisacknowledged by rating
agencies… Fitch’s stochastic model (PRISM)
…and by some local UK’s ICA/ICG
…while the Solvency I No differences between risks
yregulators…
UK s ICA/ICGSwiss Solvency Test
…while the Solvency I framework still
maintains European insurers in the “Old
W ld”
ALM not taken into accountConservative approach to hybrid debt capital, putting insurers at a disadvantage to banks
World”g
No recognition of diversification nor advanced risk transfer techniquesNo real harmonisation across Europe
Solvency II should address main concerns/ weaknesses identified in the previous framework
January 29th, 2009 AXA in the wake of Solvency II26
The current financial crisis reinforces the case of Solvency II
AXA has been at the forefront of this transformation
The development of AXA’s risk management was already progressing before
First economic capital conducted in 2000
AXA sailed through the 2001-03 crisis without rights issue nor dividendalready progressing before the 2001-03 crisis
AXA sailed through the 2001 03 crisis without rights issue nor dividend cut
‘Excellent’ rating on ERM by S&P since 2007Formal set up of a Group Risk
>300 professionals in central Group Risk Management and risk management teams of our operating entities
Formal set up of a Group Risk Management (GRM) unit in 2003
S l t th ( IM h ld b th f f S l II)Solvency strength (our IM should be the reference for Solvency II)
Asset Liability Management
Technical management of insurance portfolios (profitability better adjusted Our economic capital framework is already
to risks; Product Approval Process)
Reinsurance & risk transfer optimization
Financial communication
embedded in most of our business processes
Influence Solvency 2 implementation (CRO Forum, PEIF, CFO Forum, CEA, etc.)
Finalize Economic Capital and prepare Pillar 2
Solvency II is one of the main challenge in the next 3 years
January 29th, 2009 AXA in the wake of Solvency II27
Finalize Economic Capital and prepare Pillar 2
On going discussions with ACAM to get the validation of AXA Internal model in 2012
Solvency II principles point into the right direction…
Economic approach to capital requirements, including diversification benefits and to available capital (comparable to the tiered capital structure of the banking industry)
Regulatory benefits from efficient risk management, and most notably the recognition of internal models and of risk mitigation techniques
An integrated supervision of Pan European groups allowing: (i) a recognition of diversification effects, and (ii) an efficient management of financial structure of insurance groups
Harmonization of the European landscape: a simple standard model without national options; A group supervisor for each insurance group ensuring a level playing field among all market players
Σ local MCR (Absolute floor)
Group SCR (including diversification benefits) Under the responsibility of the
lead supervisor
Σ local SCR (not used for control)
Group l l
MCR (Minimum Capital Requirements): absolute minimum solvency
MCR MCR3
SCR1SCR2
SCR3
level
L l
SCR (Solvency Capital Requirements): target solvency, calculated with the standard model or internal model, validated by supervisors
January 29th, 2009 AXA in the wake of Solvency II28
MCR1
Subsidiary 1 Subsidiary 2 Subsidiary 3
MCR2
MCR32Local level
…but current political discussions could put at risk most of Solvency II benefitsSolvency II benefits
The critical discussions concern:Group supervisionRelations between local & Group supervisor
Allocation of diversification benefits to local subsidiaries through the Group Support Regime
Treatment of non-EU entities
Pension funds:Pension funds are excluded from the scope of Solvency II whereas pension protection is offered both by
insurance companies and pension fundsinsurance companies and pension funds
Development of a different playing field in Europe for the same activity
European supervision should not lead to market distortions between insurance and Pension funds : “the same treatment for the same risks”same treatment for the same risks
January 29th, 2009 AXA in the wake of Solvency II29
The current financial crisis reinforces the case for Solvency IISolvency II
The current financial crisis strongly reinforces the case for Solvency II, which highlights:
the relevance of its principle based, economic and risk-sensitive approach to protect the stability of the yfinancial industry (non pro-cyclicality); even if, some areas (co-dependencies, calibration of Internal Model, etc.) will have to be adapted/ reviewed in the light of the crisis
the importance of a comprehensive scope for regulation
the need of an harmonized regulation at least across Europe (group supervision, group support)
Solvency II should be an opportunity for the insurance industry:
be favorable for European policyholders and thus for our customers, bringingDisciplineTransparencyHarmonization across EuropeBetter allocation of capital in line with risks
bring competitive advantages to the European insurance industrybring competitive advantages to the European insurance industryBetter risk management & better understanding of customer behaviourLess volatile ROEsMost advanced regulation worldwide
January 29th, 2009 AXA in the wake of Solvency II30
confirm and reinforce AXA’s business, capital and risk management strategies