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MANDATURE 2010-2013

CONSEIL NATIONAL DES VILLES 5, rue Pleyel – 93283 Saint-Denis cedex

01 49 17 47 13 - www.ville.gouv.fr

CAHIER SPÉCIAL

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LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT

SOUS LA PRÉSIDENCE DU PREMIER MINISTRE _____________________________________

Installation de la présente mandature le 25 mai 2010 à l’Hôtel Matignon par François Fillon, Premier ministre, Président du Conseil national des villes

Nicolas SARKOZY, Président de la République François FILLON, Premier ministre, Président du CNV

���� Eric WOERTH, Ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction Publique Début de mandature jusqu’au 13 novembre 2010

���� Fadela AMARA, Secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville Début de mandature jusqu’au 13 novembre 2010

���� Maurice LEROY, Ministre de la ville et du Grand Paris 14 novembre 2010 au 10 mai 2012

François HOLLANDE, Président de la République Jean-Marc AYRAULT, Premier ministre, Président du CNV

���� Cécile DUFLOT, Ministre de l’Égalité des Territoires et du Logement Depuis le 21 juin 2012 ���� François LAMY, Ministre délégué à la Ville Depuis le 21 juin 2012

DERNIERS TEXTES DE RÉFÉRENCE � Décret n°2009-539 du 14 mai 2009, relatif aux instances en charge de la politique de la ville � Arrêtés des 16 février 2010, 2 août 2010, 20 mai 2011, 17 février 2012 portant nomination au Conseil national des villes � Décret 2013-135 du 12 février 2013, relatif à la prorogation du mandat des membres du Conseil national des villes

Mandature 16/02/2010 16/08/2013

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Nathalie APPÉRÉ Vice-Présidente du Conseil national des villes

Députée d’Ille-et-Vilaine

Une mandature de changement

Xavier LEMOINE Vice-Président du Conseil national des villes Président de la Communauté d'Agglomération

de Clichy/Montfermeil Maire de Montfermeil

Passage de témoin

La mandature 2010-2013 du Conseil national des villes a été une mandature de changement, à la fois d’alternance politique et de réforme en profondeur de la politique de la ville. C’est dire si cette période a été particulièrement riche en travaux, réflexions, échanges et débats souvent animés au sein de cette instance assez singulière : à la fois « historique », puisqu’elle était présente aux premiers jours la politique de la ville et en même temps originale dans sa composition comme dans son fonctionnement. N’ayant jamais siégé en son sein avant d’en prendre la vice-présidence, j’ai découvert et apprécié l’engagement de ses 55 membres aux horizons divers et aux convictions prononcées qui ont permis au CNV, pendant ces trois années et demi, de tenir, avec courage et pertinence, son rôle de conseil et d’alerte au gouvernement en place. A l’heure du passage du relais, je souhaite au nouveau CNV une « longue vie » pour continuer à porter le débat démocratique au plus haut et au plus proche aussi de tous les acteurs de la vie publique, y compris et surtout des habitants des quartiers, et ce pour un meilleur « Vivre ensemble » et un avenir commun.

Engagé depuis 26 ans dans la Politique de la ville en Seine-Saint-Denis, particulièrement actif au sein du Conseil National des Villes depuis dix ans maintenant, dont trois en qualité de Vice-Président, il est temps, à l'aube de la refondation de la politique de la ville, de transmettre le témoin. Nous pouvons être fiers du travail accompli, des thèmes abordés et décortiqués, des partenariats noués ou renforcés, du croisement des regards et des expériences qui enrichit l'expertise. Merci à toutes celles et tous ceux qui y ont contribué. Ce que sera demain le CNV ? Nul ne le sait encore à ce jour. Mais qu'importe, car au-delà des propositions faites et de la future organisation qui sera retenue, je sais que nous aurons tous, et toujours, et là où nous serons, le souci de poursuivre notre engagement sans faille au service des populations de nos quartiers. Le témoin est passé. A vous le soin ! (1)

(1) Terme de marine prononcé lorsque l'officier quitte son quart et passe la relève.

Editorial

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Brigitte RAYNAUD Magistrate, Secrétaire générale du Conseil national des villes

La politique de la Ville est une affaire française mais pas seulement. Les sujets abordés dans le cadre des missions consultatives du Conseil national des villes en France trouvent des échos dans de nombreux autres pays. Que se soit au sein de l'Union Européenne ou dans le reste de l'Europe, voire dans des contextes fort différents sur d’autres continents, les concentrations de problèmes sociaux et économiques sur certains territoires interpellent les décideurs comme tout citoyen désireux d'atténuer, en tant que de possible, les disparités et les écarts au sein des villes et de leurs quartiers ou entre les villes elles-mêmes. La mandature 2010-2013 du CNV a souhaité ouvrir l’instance à l’international pour disposer de regards croisés toujours riches et instructifs. Des partenariats originaux ont été ainsi noués pour témoigner de l’expertise française auprès de délégations étrangères mais aussi pour approfondir notre réflexion sur certains sujets au moyen de coopérations entre villes, d’organisation de colloques ou encore de participation à des séminaires internationaux. Ce cahier spécial récapitule les rencontres et échanges menés par les membres du CNV et de son secrétariat général avec différentes instances nationales et internationales permettant d'enrichir les échanges en vue de la formulation des trente avis et recommandations émis durant la mandature. Il y a dans ces travaux d'une part, des éléments utiles pour éclairer nos pratiques, mais aussi un aspect réconfortant de voir que certains de nos travaux et préconisations peuvent aussi susciter de l'intérêt chez des partenaires étrangers, tant au niveau des collectivités locales, des pouvoirs publics que des acteurs privés, des entreprises et des habitants eux-mêmes.

Avant-propos

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LES MEMBRES ET LE SÉCRETARIAT GÉNÉRAL DU CONSEIL NATIONAL DES VILLES 8 -9

1 - LE CNV ET LE CANADA 11

���� UN PROGRAMME DE COOPÉRATION A PLUSIEURS FACETTES 13

���� Entente de coopération 15 ���� Séminaire des 28 et 29 mars 2011 : 19 « Bandes de jeunes-gangs de rue » « Quelle prise en compte de la diversité culturelle par les politiques publiques? » ���� Mission 93-Vancouver/Montréal du 28 septembre au 6 octobre 2013 23 ���� Séminaire « pour faire » du 17 décembre 2013 : retour de mission franco- 27 canadienne

2 - LE CNV ET LES ASSOCIATIONS OU O.N.G. 31

���� COOPÉRATION AVEC L’INTA, LE CIPC, LE FFSU-FESU 33 ���� Convention et mise en œuvre 35 ���� Participation aux congrès et séminaires 2012-2013 39

3 - LE CNV ET LA PROMOTION DE L’EXPÉRIENCE FRANÇAISE 51

� ACCUEIL DES DÉLÉGATIONS ÉTRANGÈRES ET AUTRES PARTICIPATIONS A L’INTERNATIONAL ���� Accueil des délégation Canadienne, allemande, péruvienne, Turque 53 ���� Autres participations à l’international : Séminaires à Berlin, Londres, Mumbai 63

4 - LE CNV ET LES PERSPECTIVES EUROPÉENNES 73

���� LES FONDS EUROPÉENS 75 ���� Avis du CNV sur l’accord de partenariat 2014-202 relatif aux fonds européens 77

Sommaire

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LES MEMBRES DU CONSEIL NATIONAL DES VILLES AU 16/08/2013 ______________________________________________________

Abdel Aïssou, directeur général, Groupe Randstad Pierre André, sénateur de l’Aisne Nathalie Appéré, députée d’Ille-et-Vilaine, vice-présidente du CNV Monique Aquilina, proviseur du Lycée Pasteur, Neuilly Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes Pascal Aubert, représentant la FCSF Jean-Pierre Balduyck, représentant la FNARS Sally Bennacer, chef d’entreprise, Kremlin-Bicêtre Jean-Pierre Blazy, député-maire de Gonesse Dominique Bonnot-Limodin, directrice de Cabinet, Ministère de l’Intérieur Natacha Bouchart, maire de Calais Alain-Bernard Boulanger, maire de Villeneuve-la-Garenne Pierre Bourguignon, maire de Sotteville-Lès-Rouen Vincent Bouznad, représentant la SNCF Agathe Cahierre, adjointe au maire de Le Havre Jean-François Carenco, Préfet de la Région Rhône-Alpes Caroline Cayeux, maire de Beauvais Maurice Charrier, vice-président de la CU de Lyon Christian Chevé, représentant la CGT Philippe Cochet, maire de Caluire-et-Cuire Emmanuelle Cosse, vice-présidente du Conseil régional Ile-de-France Stéphane Dambrine, représentant l’USH Saïd Darwane, représentant l’UNSA Ibrahima Dia, représentant la CFDT Claude Dilain, sénateur de Seine Saint-Denis Jean-Pierre Douillet, représentant le MEDEF Amina Ennceiri, chargée de mission à OFII Jean Frebault, président du Conseil de développement du Grand Lyon Françoise Gaunet-Escarras, adjointe au maire de Marseille Catherine Giner, Déléguée à l’intercommunalité et grands projets, Aulnay S/Bois François Goulard, Président du Conseil général du Morbihan Pierre-Malo Hecquet, représentant la CGC Guy Hengen, directeur adjoint Développement social, Bordeaux Jocelyne Herbinski, représentant la CNL Savoie Bernadette Laclais, maire de Chambéry Jean-Yves Le Bouillonnec, député-maire de Cachan Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, vice-président du CNV Bernard Loth, représentant FO Bénédicte Madelin, directrice du CDR Profession Banlieue, Saint-Denis Régis Metzger, représentant la FSU Hamid Mohand-Kaci, président de l’association Droit de Cité - Ardennes François Montillot, adjoint au maire d’Orléans Claude Moutailler, représentant la CFTC Marie-Laure Phinera-Horth, maire de Cayenne Patrick Poirret, procureur général de la Cour d’Appel de Nancy François Pupponi, député-maire de Sarcelles Paul Quin, adjoint au maire de Mulhouse Thierry Repentin, sénateur de Savoie Jean-Luc Roelandt, médecin directeur du Centre collaborateur OMS, Lille Luc Rudolph, ancien contrôleur général de la police nationale Elisabeth Saïd, conseillère municipale, Marseille Myriam Salah-Eddine, conseillère CU de Marseille Provence Métropole Etienne Varaut, vice-président de l’IRDSU Alain Weber, représentant la Caisse des Dépôts et Consignations Mansour Zoberi, directeur de la promotion diversité-solidarité, Groupe Casino

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LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU CNV _____________________________

Un Secrétariat composé de 6 membres aux missions multiples - assurer en continu l’information des membres, impulser le programme de

travail, - coordonner les travaux préparatoires aux avis (organisations de réunions,

séminaires, déplacements en régions, colloques, auditions…) - identifier et nouer les partenariats utiles aux travaux, au plan national et au

plan international, selon les thématiques - assurer la publication et la communication sur les avis rendus - organiser la tenue des diverses instances (groupes de travaux permanents ou

ponctuels, Bureaux mensuels (instance de pilotage de 14 membres) ou assemblées plénières annuelles (trois assemblées plénières)

- assurer un rôle de représentation de l’instance, aux côtés des vice-présidents et des membres du CNV.

Sa composition Une secrétaire générale : Brigitte Raynaud, magistrate, ayant occupé le poste de chef du Département « Prévention de la délinquance et de la citoyenneté » à la Délégation Interministérielle à la Ville de 2006 à 2010. Quatre chargés de mission de haut niveau, aux horizons divers et aux compétences professionnelles anciennes et variées : - Claudine Bansept, sociologue, agent contractuel du ministère de la justice, en

charge des questions de prévention de la délinquance - François Coutel, architecte et urbaniste de l’Etat, en charge des questions de

fiscalité, d’urbanisme, de la santé, du développement économique - Catherine Boillot, Caisse des Dépôts, en charge des questions du logement, de la

rénovation urbaine, la contractualisation et le Grand Paris remplacée par Jean-Pierre Schaefer

- Jean-Pierre Schaefer, antérieurement responsable des études économiques habitat ville à la Caisse des Dépôts, en charge des questions du logement, de la rénovation urbaine, la fiscalité, la contractualisation et le Grand Paris

- Christian Soclet, directeur départemental de la Protection judiciaire de la jeunesse, en charge des questions de l’éducation, de la démocratie locale et de la participation des habitants.

Une assistante : Jeanne Debono, agent de la Fonction publique hospitalière puis du Ministère de l’écologie, précédemment assistante au Département « Prévention de la délinquance et de la citoyenneté » à la Délégation interministérielle à la ville.

Un travail dans un esprit d’équipe, d’autonomie des chargés de mission et des membres dans le management des groupes et commissions de travail, de liberté dans l’élaboration des avis… sous la responsabilité et la coordination globale assurée par la secrétaire générale, qui impulse une dynamique et joue le rôle d’« ensemblier » des travaux menés. Les stagiaires - Elsa Bazenet, master1, Urbanisme et aménagement

Université Paris IV-Sorbonne - Anne-Claire Pérédo, master2, Ingénierie des échanges interculturels

Université Paris III-Sorbonne Nouvelle.

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LL EE CC NN VV EE TT LL EE CC AA NN AA DD AA

1 - LE CNV ET LE CANADA

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UN PROGRAMME DE COOPÉRATION A PLUSIEURS FACETTES Pourquoi échanger avec le Canada à propos des politiques urbaines, tout spécialement sur les questions de gouvernance, d'inclusion sociale, de jeunesse, de développement, de prévention de la délinquance ou encore de sécurité ? Le Canada a une longue expérience des stratégies nationales et locales pour accompagner la jeunesse et les familles, prévenir la délinquance et assurer la tranquillité publique dans des milieux marqués par leur grande diversité culturelle, économique et sociale. Le Canada a aussi une approche pragmatique des questions multiculturelles pour l’intégration des populations nouvelles, dans un contexte sans doute plus facilement maîtrisé qu'en Europe continentale. La communauté, groupe d’intérêts communs, et l’implication des habitants y sont la référence, en échos à la participation des habitants en France. En outre, la relation entre la France et le Canada ne ressemble à aucune autre. Nous partageons une histoire, une langue, des convictions fortes autour de valeurs communes. Notre relation marie l’émotion et la raison. Nos liens vont bien au-delà des relations diplomatiques traditionnelles entre États et gouvernements. Ils visent à rapprocher nos sociétés, nos peuples, à s’incarner, autant que faire se peut, dans le quotidien des citoyens de nos deux pays. L’ambassade du Canada en France et le Conseil national des villes ont choisi d’inscrire leur coopération dans le cadre d’une Entente de coopération signée en 2010 dont la finalité était double : organiser un colloque autour de sujets communs puis dégager les pistes d’une coopération entre villes pour contribuer au «vivre ensemble» dans nos mondes urbains. Le colloque s’est tenu à Paris en mars 2011, les coopérations entre villes ont démarré, début octobre 2013, par une mission à Vancouver et à Montréal. 2014 sera le temps de la venue des canadiens en France et de l’ouverture du programme à d’autres villes. Ces coopérations vont des stratégies adoptées par les villes et les gouvernements pour repenser la gouvernance, développer l’économie, la tolérance et la solidarité entre des citoyens provenant d’horizons divers jusqu’au travail de la police et de la justice. Elles créent des partenariats entre les élus et les institutions mais aussi entre des organisations non gouvernementales, des entreprises et de simples associations de citoyens. Elles n'ont pas pour but de trouver ou rapporter des solutions toutes faites ou immédiatement transposables en France mais bien davantage de découvrir un état d’esprit différent, une préoccupation partagée de «renforcement positif» tournée vers la jeunesse et la population dans son ensemble pour inspirer et coordonner toutes les politiques et programmes déployés en direction des habitants et avec eux. Ce programme de coopération entre villes s’enrichira en 2014, de jour en jour, au gré des attentes et des possibilités de chacun des partenaires présents et futurs pour tirer les enseignements de l’expertise canadienne et valoriser, en même temps, les pratiques françaises grâce à ce regard croisé, prémices d’une évaluation partagée. Cette coopération sur les enjeux urbains rejoint aujourd’hui les axes définis par le Premier ministre en juin 2013 dans le cadre du «Programme de coopération renforcée Canada-France».

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N PROGRAMME DE COOPÉRATION A PLUSIEURS FACETTES

Expérience des stratégies

et pragmatisme

Une histoire une langue des valeurs communes

« Un renforcement positif »

pour la jeunesse et la population

Lancement des coopérations

entre villes

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���� Protocole global de coopération franco-canadienne L’Entente de coopération est le cadre général du programme d’actions. Elle annonce le séminaire de réflexion au sujet d’enjeux communs, l’approfondissement des échanges entre les participants pour préparer la coopération entre villes et acteurs de politiques urbaines.

���� Séminaire sur « les bandes de jeunes » et « la prise en compte des questions multiculturelles par les politiques publiques » Paris, mars 2011. Avec le concours du CIPC (Centre international de prévention de la criminalité) et le CNPC (Centre national de prévention du crime) rattaché au ministère de la Sécurité publique du Canada et la Direction de la politique du multiculturalisme du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada et en présence de Jean-Paul Delevoye, président du CESE et de Marc Lortie, ambassadeur du Canada en France. Autour des deux sujets suivants : «Bandes de jeunes et gangs de rue» et «Quelle prise en compte de la diversité culturelle par les politiques publiques ?».

���� Sélection de piste d’échanges entre ville durant l’année 2012 Paris, 10 décembre 2012 au Centre culturel canadien. Un séminaire préparatoire avec plusieurs villes et collectivités, Cayenne, Gonesse, le Grand Lyon, Montfermeil, Montréal, Orléans, Vancouver, Vaulx-en-Velin, Toronto, Paris, le département des Ardennes et acteurs divers, des ministères, des professionnels de la police et de la justice, des entreprises, des associations. Parmi les thématiques évoquées pour les coopérations entre villes :

− «mieux-vivre-ensemble»: lien police-population, questions interculturelles, éducation-employabilité-emploi, justice, rénovation urbaine-logement….

− gouvernance: audit croisé et évaluation, gouvernance locale-partenariat-demande citoyenne, lien avec le monde universitaire et la recherche….

− justice avec l’expérience du tribunal communautaire de Vancouver.

���� Mission du Département de Seine-Saint-Denis à Vancouver et Montréal. Septembre-Octobre 2013. Une mission composée de trois villes Aubervilliers/Clichy-sous-Bois/Saint-Denis et d’acteurs locaux du département de la Seine-Saint-Denis s’est rendue au Canada du 28 septembre au 6 octobre 2013, à l’invitation des villes de Vancouver et Montréal autour des thèmes suivants:

- travail policier (partenariat avec la population, les acteurs sociaux, les élus) - justice (partenariat avec les représentants officiels du système de justice et les divers acteurs du

milieu pour définir les stratégies d’intervention et la nature des peines à imposer) - stratégies de lutte contre les toxicomanies - stratégies d’intégration de la diversité ethnoculturelle dans la gouvernance locale - outils d’évaluation des programmes gouvernementaux d’intervention dans le milieu.

���� Séminaire « Pour faire » - retour de mission

Paris, 17 décembre 2013. Autour de la gouvernance, de la sécurité, des politiques d’intégration, de l’éducation, avec mise en place de programmes et perspectives d'échanges entre collectivités locales canadiennes et françaises (Villes, TGI, préfecture et acteurs de la Seine Saint Denis).

CNV / CIPC - Entente de coopération sous l’égide de l’Ambassade du Canada

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Entente de coopération 2010-2013 Sous l’égide de l’Ambassade du Canada

Entre Le Conseil national des villes Et Le Centre national de prévention du crime du ministère de la Sécurité publique du Canada La Direction de la politique du multiculturalisme du ministère de la Citoyenneté et de l’immigration du Canada

Contexte Les échanges entre la France et le Canada en matière de prévention de la criminalité et de la délinquance existent depuis des années. Elles mettent en présence les chercheurs des deux pays, des élus, des représentants des administrations gouvernementales. C’est ainsi, entre autres exemples, qu’en 2008, une délégation du Conseil national des villes français s’est rendue au Québec. Cette visite de travail a notamment débouché, en février 2009, sur un séminaire intitulé « Prévention de la délinquance : bonnes pratiques et coopérations », organisé à Paris, avec, entre autres, l’Ambassade du Canada en France et le Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC). C’est également ainsi qu’au mois de mai dernier, le sous-ministre adjoint de la Sécurité publique du Canada, Monsieur Shawn Tupper, accompagné de la directrice régionale pour la province de l’Ontario, Mme Nicola Epprecht, a effectué une visite de travail en France.

Projet Attestant de leur volonté de poursuivre ces collaborations et désireux de davantage préciser les sujets possibles de futures coopérations entre les deux pays, le Conseil national des villes de France (CNV), le Centre national de prévention du crime (CNPC), rattaché au ministère de la Sécurité publique du Canada, ainsi que la Direction de la politique du multiculturalisme du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada (CIC), conviennent d’organiser en France, avec le concours de l’Ambassade du Canada en France et du Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC), un séminaire de travail d’ici le 30 mars 2011.

Thèmes Deux thèmes principaux ont été dégagés pour ce séminaire. Les discussions autour de ces deux thèmes spécifiques devront s’inscrire dans une réflexion plus large sur les orientations à donner aux interventions des pouvoirs publics en direction des quartiers et/ou populations « à risque » vivant en milieu urbain.

Premier thème :

Les bandes (« gangs ») de jeunes, les gangs de rue, comment en sortir ? Le Canada est préoccupé par les activités des « gangs » de jeunes. Des travaux de recherche sur les causes et les solutions à mettre en place ont été menés. Un programme national (accompagné de plans d’interventions provinciales, notamment québécois) est promu par le Centre national de prévention du crime (CNPC). De son côté, le Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC) est associé à des travaux qui se déroulent à Bruxelles dans le cadre d’un centre spécialisé en gangs de rue.

En France, le sujet surgit épisodiquement sur le devant de la scène politique ou administrative, a donné lieu à un projet de loi, à la création de groupes d’investigation spécialisés par la Direction centrale de la sécurité publique, rattachée au ministère de l’Intérieur. Une circulaire du Ministère de l’intérieur « Plan d’action pour renforcer la lutte contre les bandes » vient d’être promulguée. Les élus locaux, pilotes des actions locales de prévention et de sécurité, sont de plus en plus interpellés par le sujet.

Le séminaire permettra de mettre en commun les perspectives des participants autour des éléments suivants :

• définitions (qu’est ce qu’un gang, une bande etc…),

• données disponibles dans les deux pays,

• orientations et contenus des programmes et des plans en cours pour juger de leurS différences, et convergences,

Deuxième thème :

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La gestion de la diversité culturelle en milieu urbain En France, de façon récurrente au sein du CNV, la question de la diversité culturelle et des modes de vie est évoquée - et souvent sur le versant de ses difficultés…dans les villes de banlieue. Les maires et leurs services , mais pas seulement eux, l’école, les hôpitaux , sont confrontés à des demandes « particulières » qui peuvent devenir majoritaires et mettre en discussion l’idée de laïcité, d’égalité, etc… C’est un sujet transversal qui, bien sûr, va au-delà des considérations sécuritaires mais dont on ne peut négliger l’importance dans les stratégies de prévention de la délinquance. La diversité est au cœur de l’expérience canadienne. C’est ce qui explique que la question de la diversité ait été une priorité dans le développement de pratiques de gouvernance en milieu urbain. La plupart des grandes villes canadiennes l’ont ainsi intégrée depuis longtemps dans leur fonctionnement et les différents programmes qu’elles supervisent. S’il ne fait aucun doute que la diversité s’est depuis longtemps imposée comme une valeur centrale au Canada, cela ne veut pas dire que la façon d’y répondre est uniforme dans l’ensemble des villes canadiennes. De plus, le multiculturalisme canadien a beaucoup évolué au cours des années, accordant désormais de plus en plus d’importance au partage de valeurs civiques communes dans des sociétés de plus en plus diversifiées. La participation à ce séminaire France-Canada de représentants de villes canadiennes, d’associations communautaires et de chercheurs permettra de rendre compte de ces différentes approches en matière de diversité et de l’évolution du multiculturalisme canadien. Lors de sa mission au Québec, en septembre 2008, le CNV a d’ailleurs pu mesurer l’importance accordée à la mise en conformité de l’action ministérielle et des différents acteurs à la Charte canadienne des droits et libertés. Importance accordée aussi à l’établissement systématique de relations et de coopérations avec les communautés. Le séminaire permettra de mettre en commun les perspectives des participants autour des éléments suivants :

• Nouveaux paradigmes en matière de diversité culturelle (multi/interculturalisme, communautarisme, importance du religieux, liens avec l’insécurité, etc…)

• Les diverses stratégies mises au point en milieu urbain pour assurer une gestion adéquate de la diversité culturelle dans les stratégies de prévention de la délinquance

Sur les deux thèmes identifiés, les participants s’engageront à identifier deux ou trois sujets concrets et spécifiques

autour desquels ils souhaitent poursuivre leurs échanges dans le futur.

Nombre et profil des participants Afin d’assurer le maximum de retombées concrètes, approfondir le travail réalisé et faire du séminaire un lieu de production, le nombre de participants au séminaire est limité à une quinzaine de Français et à une quinzaine de Canadiens. Ils proviendront des milieux suivants :

- Élus municipaux - Responsables d’administrations municipales - Responsables d’administrations centrales (fédérale/provinciale pour le Canada ; de l’État pour la France) - Dirigeants des forces policières - Universitaires - Dirigeants d’organisations non gouvernementales

Le séminaire est fermé au grand public (il pourrait toutefois être introduit et/ou clôturé par une séance et/ou une réception ouverte à des personnalités et acteurs intéressés)

Durée et déroulement Le séminaire se déroulera sur deux jours. Il commencera par une demi-journée d’échanges sur les grandes orientations à donner aujourd’hui aux interventions des pouvoirs publics en direction des quartiers/populations « à risque », regroupées en France sous le vocable de la « politique de la ville ». S’en suivront deux demi-journées de discussion consacrées aux deux thèmes identifiés. Il se terminera par une session de présentation des sujets identifiés pour la poursuite des échanges.

Pilotage, financement et organisation Pour mener à bien l’organisation du séminaire, les signataires de la présente entente mettent sur pied un comité de pilotage constitué des participants suivants :

• Un représentant du Conseil national des villes de France (CNV)

• Un représentant du Centre national canadien de prévention du crime (CNPC)

• Un représentant du Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC)

• Un représentant du Ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada (CIC)

• Un représentant de l’Ambassade du Canada en France Le comité de pilotage a pour mandat d’accomplir les tâches suivantes :

• Établir un budget et les sources de financement

• Identifier les participants souhaités et prendre contact avec eux

• Coordonner la logistique et l’organisation pratique du séminaire

• Évaluer les résultats obtenus et assurer leurs suivis

Séminaire des 28 et 29 mars 2011

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PROGRAMME

1ère journée - Lundi 28 mars 2011

« B A N D E S D E J E U N E S E T G A N G S D E R U E »

9h00 Accueil des participants

09h30 / 10h00 Ouverture et introduction aux journées par Xavier LEMOINE Vice-président du Conseil national des villes

Claudine BANSEPT Chargée de mission au Conseil national des villes

10h00 / 10h30 Présentation de la perspective canadienne par Daniel SANSFAÇON Directeur des politiques de la recherche et de l’évaluation au Centre national

de prévention du crime, à la Sécurité publique du Canada

Présentation de la perspective française Par Christian HIRSOIL Sous-directeur de l’information générale,

Direction Centrale de la Sécurité Publique, Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer,

des Collectivités territoriales et de l’immigration

10h30 / 16h15 Débat sur les questions clés Daniel SANSFAÇON animera les débats Luc RUDOLPH sera le rapporteur des travaux

Président de l’association nationale des intervenants sociaux en commissariat

et en gendarmerie, membre du Conseil national des villes

10h30 / 12h30 Débat

� Peut-on arriver à une définition des bandes de jeunes, des gangs de rue, � et serait-elle comparable entre divers pays ? � Quelle est l’ampleur du phénomène et quel est le type de délinquance engendrée ? � Quels sont les facteurs de risques pouvant mener des jeunes vulnérables à adhérer à des gangs ? � Quels sont les dégâts occasionnés par l’appartenance à une bande ou à un gang sur les jeunes concernés ?

14h00 /16h15 Débat � Quelles sont les interventions préventives et quelles sont les approches qui semblent les plus susceptibles de diminuer l’adhésion aux gangs ? � Quelles sont les approches inefficaces ? Quelles sont les approches efficaces ? � Quelles sont les difficultés d’articulation entre les approches préventives et les approches policières pour détecter et éliminer le phénomène ? � Autres questions 16h15 / 16h45 Bilan des échanges de la journée et identification de pistes de coopérations futures

16h45 Fin des travaux

Séminaire France – Canada – 2 Journées de débat

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17h00 Cocktail - Salle des Pas p

PROGRAMME

2ème journée - Mardi 29 mars 2011

« Q U E L L E P R I S E E N C O M P T E D E L A D I V E R S I T E C U L T U R E L L E P A R L E S P O L I T I Q U E S P U B L I Q U E S ? »

9h00 Accueil des participants

09h30 / 09h45 Allocution d’ouverture par Jean-Paul DELEVOYE Président du Conseil économique, social et environnemental

09h45 / 10h15 Présentation de la perspective française par Jacqueline COSTA-LASCOUX Directrice de recherche honoraire au CNRS

associée au Centre de recherches politiques de Sciences Po. Paris

Présentation de la perspective canadienne par Marc BERTHIAUME

chargé des relations politiques et parlementaires à l’Ambassade du Canada

en France

10h15 / 16h00 Débat sur les questions clés Marc BERTHIAUME animera les débats

Jean-Claude SOMMAIRE sera le rapporteur des travaux

Président du Conseil technique de prévention spécialisée

10h15 / 12h30 Débat � Quel sens met-on derrière le mot « diversité » dans nos pays ? � Comment répondre aux diverses demandes de reconnaissance de la diversité culturelle émanant de nos communautés ? � Comment déterminer ce qui relève de la négociation et de la non-négociation ? � Sur quels sujets portent les « accommodements raisonnables » ? � Qui est en charge des politiques nationales ou fédérales de diversité culturelle ?

12h30 / 14h00 Déjeuner présidé par Marc LORTIE, Ambassadeur du Canada en France

14h00 / 16h00 Débat � Quelle place accorder au cadre juridique ? � Quelles responsabilités pour les divers services (cabinet du maire, médiateurs dans les villes, commissions des droits de la personne ou autres formes) ? Comment les collectivités et les services publics s’organisent-il pour intégrer la diversité ? � Comment procèdent les entreprises et plus généralement le monde du travail ? � Autres questions

16h00 / 16h30 Bilan des échanges de la journée et identification de pistes de coopérations futures

16h30 Allocution de clôture par Claude DAUPHIN Président du Comité exécutif de la Ville de Montréal

Membre de la Fédération canadienne des municipalités

Séminaire France – Canada – 2 Journées de débat

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Bibliographie de référence

Patrice ALLARD �«Commentary from the Co-Chairs of the National Municipal Network for Crime Prevention. » Patrice Allard, ville de Montréal et Christiane Sadeler, Regional Municipality of Waterloo. Vol.3, mars 2009, p67-70. Marie-Hélène BACQUÉ �«Voyage dans le monde des bandes» précédé de «J’étais un chef de gang » avec Lamence Madzou, La Découverte, 2008. Julie-Anne BOUDREAU �« Jeunes et gangs de rue : l’informel comme lieu et forme d’action politique à Montréal » in ACME : Revue

électronique internationale de géographie critique. (en évaluation). www.acme-journal.org. Françoise DUVIGNAU �« Etude sur le phénomène des bandes à Paris : Chaque groupe n’est pas une bande » janvier 2009. �« Le stage de responsabilité parentale : au carrefour du judiciaire et de l’éducatif » Octobre 2010. Eric MARLIERE �« Les jeunes et la discothèque. Entre fêtes urbaines et violences ritualisées » Paris, Editions du Cygne, 2011. �« La France nous a lâchés ! Le sentiment d’injustice chez les jeunes de cité » Paris, Fayard, 2008. �« Jeunes en cité. Diversité des trajectoires ou destin commun ? » Paris, L’Harmattan, 2005. Gérard MAUGER �« Le monde des bandes et ses transformations » une enquête ethnographique dans une cité HLM, CNRS-EHESS,

février 2004. Marwan MOMMAMED �« Les affrontements entre bandes : virilité, honneur et réputation », Médecine et Hygiène, Déviance et Société,

2009/2 - Volume 33 pages 173 à 204. Daniel SANSFACON, PhD �« Les gangs de jeunes au Canada : un aperçu » Introduction au débat du 28 mars 2011. �« L’évaluation de la prévention du crime au Centre national de prévention du crime » Présentation au Colloque au

15ème

anniversaire du CIPC. 2009. Thomas SAUVADET �« Equipes, bandes, classes d’âges : la vie juvénile de cité et de rue sous forme de poupées russes. » dans Mohammed

M., Mucchielli L. (dir.), Les bandes de jeunes. Des « blousons noirs » à nos jours, Paris, La Découverte, 2007, pp. 123-144. CESAMES (CNRS/INSERM/Paris V).

�« Marginalité juvénile et lois du silence : l’entre-soi des jeunes de rue des cités HLM » dans Hamel J., Pugeault-Cicchelli C., Galland O., Cicchelli V. (dir.), La jeunesse n’est plus ce qu’elle était, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2010, pp. 279-290.

�« Le sentiment d’insécurité du dealer de cité » Le temps de l’histoire, Sociétés et jeunesses en difficulté, n°1, mars 2006.

�« Figures profanes de la folie et contrôle social dans un quartier pauvre français : le cas des jeunes de la rue » -CESAMES (CNRS/INSERM/Paris V) -Politica y sociedad, vol. 43, nº3, avril 2007, pp. 29-41.

Jean-Claude SOMMAIRE �Contribution pour les assises de la prévention de la délinquance

AUTRES REFERENCES

�CAS n° 205. Décembre 2010 – La prévention précoce : entre acquis et controverses, quelles pistes pour l’action publique.

�CNV. Oct 2008 - Rapport de mission à Montréal – Prévention de la délinquance, mobilisation civile et recherche de la juste peine.

�Grand Angle n°24. INHESJ 2011 – Analyse géolocalisée des atteintes volontaires à l’intégrité physique commises sur la voie publique à Paris en 2008.

�Le Monde. 15 04 04 –Etude en Isère. Les mineurs délinquants d’origine étrangère (S.Roché) �Ministère du travail, des affaires sociales. Groupe de jeunes et prévention spécialisée.

Mission 93 – Vancoucer / Montréal du 28 septembre au 6 octobre 2013

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Composition de la délégation

� Sophie BAREK, capitaine de Police, cheffe de service adjointe du service de prévention

opérationnelle Direction territoriale de la sécurité de proximité de la Seine-Saint-Denis � Sam BERRANDOU, maire-adjoint, Ville de Saint-Denis � Marc BERTHIAUME, Responsable des relations politiques et parlementaires, Ambassade du

Canada � Sophie BOUYON, adjointe au chef du pôle de l’animation territoriale, Direction départementale

de la Cohésion Sociale, Seine-Saint-Denis, représentant le Préfet délégué à l’égalité des chances � Lucie CHEVALLEY, chargée de mission aide aux victimes, accès au droit et prévention de la

délinquance, correspondante Ville-Justice, Ville d’Aubervilliers � Samira GUERROUJ, maire-adjoint chargée de la sécurité, Ville de Clichy-sous-Bois � Sonia IMLOUL, Présidente Association Le Respect 93 � Anne KOSTOMAROFF, Procureure adjointe de la République au TGI de Bobigny � Sylvie MOISSON, Procureur de la République au TGI de Bobigny � Alexandre NGANG, responsable de service Vie sociale et citoyenneté, Direction de la jeunesse,

Ville de Saint-Denis � Jean-Loup OGE, conseiller municipal, médiateur de la ville, Ville d’Aubervilliers � Brigitte RAYNAUD, Secrétaire générale du Conseil national des Villes � Isabelle de TRENTINIAN (pour la partie Montréal), cheffe du département prévention de la

délinquance et citoyenneté au Secrétariat général du Comité interministériel des villes (SG-CIV), ministère de la ville

Accompagnateursau Canada � Karine GONNET, magistrat de liaison � colonel BITOUZET, attaché de sécurité intérieure tous deux en poste à l’ambassade de France à Ottawa.

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«MISSION 93 - VANCOUVER/MONTRÉAL » Jeunesse et Prévention

________________________________________________________________________________ 28 septembre au 6 octobre 2013

Contexte Une délégation de trois villes du département de Seine-Saint-Denis : Aubervilliers, Clichy-sous-Bois et Saint-Denis et d’acteurs locaux du département de la Seine-Saint-Denis, et d’acteurs locaux du département de la Seine-Saint-Denis, dont la Procureure de la République du TGI de Bobigny et le représentant du préfet délégué à l’égalité des chances, s’est rendue à Vancouver et à Montréal, à l’invitation de ces deux villes, aux fins d’approfondir les politiques mises en œuvre en matière de jeunesse, de prévention, de sécurité, d’éducation et d’intégration. La délégation a passé 5 jours à Vancouver et 2 jours à Montréal. Cette mission entre dans le cadre de l'Entente de coopération signée en 2010 entre le CNV et l’ambassade du Canada. Elle s’inscrit dans le prolongement du colloque de 2011 et a pour finalité la concrétisation de coopérations entre les villes françaises et les villes canadiennes ouvertes à tous les acteurs locaux, avec notamment comme sujets les bandes de jeunes et la prise en compte des questions multiculturelles par les politiques publiques. Les trois villes et acteurs du département de la Seine-Saint-Denis, souvent présenté comme un « laboratoire », a mesuré l’intérêt de s’engager dans cette démarche en raison de la similitude des enjeux partagés avec les villes de Vancouver et Montréal : enjeux d’intégration, d’éducation, de prévention, de toxicomanie, de gouvernance et de développement. La composition de la mission se voulait partenariale - villes, milieu associatif, préfecture et services de l’Etat, en particulier représentants de la justice et de la police - à l’image des actions attendues au retour de la mission. Les propositions d’actions issues de ce déplacement reposent bien souvent sur des structures ou programmes existants auxquels une nouvelle impulsion est donnée pour les repenser, en particulier avec les habitants eux-mêmes, et surtout pour favoriser leur articulation d’ensemble au sein de lieux porteurs de gouvernance partagée. Car finalement, l’arsenal législatif est sans doute largement suffisant ; toutefois, les dispositifs de prévention ou d’intégration se superposent plus qu’ils ne se coordonnent. La question de leur gouvernance apparaît donc essentielle au même titre que l’état d’esprit dans lequel ils évoluent. Le rapport à l’autre et en particulier à la jeunesse en France interroge et doit sans doute évoluer car « c’est par la vigilance qu’on prévient les plus sûrement les crimes » Beccaria, Traité des délits et des peines. Au-delà de la prévention, c’est bien le sens de la loi qui est en jeu, au sujet duquel Montesquieu écrivait dans L’esprit des lois : « un bon législateur s’attachera moins à punir les crimes qu’à les prévenir ». A Vancouver, tous les programmes visités ou présentés s’inscrivent dans l’Accord de Vancouver liant la municipalité et tous les acteurs dont le point de départ a été historiquement le lien établi entre le décrochage scolaire et la santé publique. Les propositions d’actions détaillées dans les annexes du rapport complet s’inscrivent dans les politiques publiques existantes ou les préconisations actuelles en France, en particulier :

• la stratégie nationale de prévention de la délinquance 2013-2017 • la refonte de l’école et la circulaire du 17 octobre invitant les parents à entrer dans l’école • les nouveaux contrats de ville issus du Comité interministériel des villes du 17 février 2013 • les conventions conclues par le ministre délégué à la ville avec les différents ministères, en

particulier ceux de l’éducation nationale, la justice, l’intérieur • les avis du CNV : janvier 2012 sur la participation des habitants, mars 2013 coopérer pour une

égalité éducative territoriale, février 2013 développement économique et emploi dans les quartiers de la politique de la ville, janvier 2013 aide aux victimes, octobre 2012 santé et santé mentale, septembre 2012 réduction de la délinquance, décembre 2010 prévention de la délinquance.

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PROGRAMME

Lundi 30 septembre VANCOUVER 08h30 Déplacement vers le quartier Downton Eastside Woodward’sbldg, 111 West Hastings 09h00-10h30 Thème : Les partenariats mis en place à Vancouver entre les gouvernements, les organisations non

gouvernementales et les entreprises pour affronter les problèmes économiques, sociaux, de santé et de sécurité dans les quartiers défavorisés. Présentation du « Vancouver Agreement » et de la

stratégie en matière de drogues dans un des quartiers les plus défavorisés de la ville 10h45-12h00 Thème : Les programmes (et partenariats avec, notamment, la Justice) mis en place à Vancouver en matière d’aide à la jeunesse en difficulté et à leurs familles et d’aide aux sans abris Présentation de la Vancouver « Housing and Homeless Strategy » et du « Youth and Family Justice

Commitee »

Déplacement LordStrathcona School 594 East Pender Street, Vancouver 13h30-15h00 Thème : Les partenariats entre l’école et le milieu en direction des jeunes en difficulté Présentation des initiatives prises par le Vancouver SchoolBoard et visite d’une école 15h30-17h00 Déplacement vers le Collingwood Neighbourhood House 5288 Joyce St Vancouver. Thème : Action d’un centre communautaire dans un quartier multiculturel/ Relations police-

population Visite du Collingwood Neighbourhood House et d’un centre de police communautaire

Mardi 1er octobre VANCOUVER 09h00-10h30 Rencontre avec le premier adjoint du maire de Vancouver, Kerry Jang 11h30-12h30 Déplacement vers le service de police de Vancouver 3585 Graveley St Vancouver Rencontre avec le Vancouver Police Department 13h00-16h30 Thème : le fonctionnement du service de police de Vancouver, ses liens avec le milieu scolaire,

Rencontre avec le chef de police de Vancouver et président de l’Association des chefs de police du Canada, le constable en chef Jim Chu.

Mercredi 2 octobre VANCOUVER 08h30- 09h45 Déplacement vers le Vancouver Downton Community Court 211 Gore Avenue Vancouver. Thème : nouvelles approches du système de Justice à l’égard de la délinquance

Rencontre et visite du Vancouver Dowtown Community Court (DCC) Historique du DCC et importance des liens avec la population

09h45-10h30 Observation du DCC en action 10h50-11h30 Le traitement des récidivistes au DCC 11h30-12h10 Le programme de santé mentale au DCC 12h10-12h30 Le traitement des victimes au DCC 12h30 Rencontre avec la ministre de la Justice de la Colombie-Britannique, Mme Suzanne Anton 15h30 Rencontre avec le sous-ministre adjoint de la Sécurité publique du Canada, M. Shawn Tupper

Jeudi 3 octobre VANCOUVER-MONTRÉAL 07h30 Interview avec Radio Canada Vancouver (Brigitte Raynaud) 09h00-10h30 Thème : le fonctionnement de la Justice pour les jeunes Visite du tribunal de la Jeunesse 11h00-12h30 Thème : liens Justice-population Visite du Vancouver Justice Access Center Rencontre avec Shawn Tupper sous-ministre de la sécurité publique

Vendredi 4 octobre et samedi 5 octobre MONTREAL 13h00-17h00 Thème : les stratégies mises en place à Montréal en vue d’une gestion harmonieuse des relations

avec les diverses communautés religieuses, notamment musulmanes ; relations police-population ; partenariats entre élus/administrations/ong ; gestion des demandes d’accommodements raisonnables

Rencontres avec Mmes Anie Samson, maire de l’arrondissement St-Michel, Villeray, Parc extension, Nawal Bekhechi, attachée politique au cabinet du maire et Mrs. Marc Charbonneau, commandant pour le poste de quartier de Saint-Michel, PDQ 30, Fady Daguer, inspecteur-chef du Service de police de la Ville de Montréal, Alain Lavoie, Conseiller en développement social et communautaire, Harry Delva, médiateur.

Dimanche 6 octobre MONTREAL-PARIS 15h00 Interview en duplex avec Radio Canada Télévision (Vancouver) (Brigitte Raynaud)

Séminaire « Pour faire » du 17 décembre 2013

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Seine Saint-Denis

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PROGRAMME

Mardi 17 décembre 2013 - 14h00 à 18h00 Auditorium Carré Pleyel – 5 rue Pleyel – Saint-Denis (93)

« SÉM IN AI RE P OU R FAI RE » R E T O U R D E M I S S I O N F R A N C O - C A N A D I E N N E

2 8 - 0 9 a u 0 6 - 1 0 - 2 0 1 3

9 3 / V A N C O U V E R - M O N T R ÉA L J E U N E S S E E T P R ÉV E N T I O N

14h00 / 14h15 Accueil

14h15 / 14h30 Introduction par Marc BERTHIAUME, Ambassade du Canada et Brigitte RAYNAUD, Conseil national des villes (CNV)

� L’esprit et le cadre de la coopération entre l’ambassade du Canada et le CNV � Présentation du rapport de mission et clarification des mots

15h00 / 15h30 Parole aux membres de la mission : leurs attentes, leurs « découvertes » à Vancouver et à Montréal � Les villes : - Aubervilliers, Jacques SALVATOR, maire - Clichy-sous Bois, Samira GUERROUJ, maire adjoint - Saint-Denis, Sam BERRANDOU, maire adjoint, Bally BAGAYOKO, maire adjoint, Alex NGANG, Direction jeunesse � La Procureur de la République du TGI de Bobigny, Sylvie MOISSON � Le préfet délégué à l’égalité des chances, Didier LESCHI, Sophie BOUYON, DDCS � Les services de police, Serge CASTELLO, contrôleur général, Directeur territorial de la sécurité de proximité DPSD 93 � L’association « Le respect 93 », Sonia IMLOUL, présidente

15h30 / 17h30 Des lieux de gouvernance partagée : présentation interactive avec le public des programmes proposés � Le Bureau communautaire des familles à Saint-Denis, Sonia IMLOUL � Des dispositifs « revisités » à Aubervilliers en matière : - de prévention de la délinquance : le GSPD, Omar AIT BOUALI, maire adjoint à la jeunesse - de participation des habitants : les « citoyens référents », Lucie CHEVALLEY, chargée de mission - d’accès au droit en lien avec le numérique, Lucie CHEVALLEY � Des programmes de traduction et de leadership à Clichy-sous-Bois, Samira GUERROUJ � Une réponse judiciaire participative et dissociée dans le temps, Sylvie MOISSON

� Regards croisés sur la police communautaire, Sylvie BAREK, DTSP � Regards croisés sur la question des communautés religieuses, Jacques SALVATOR, Jean-loup OGE, conseiller municipal à Aubervilliers � Des politiques d’intégration à réinventer

17h30 / 17h45 Perspectives pour 2014 : agenda, accueil de la délégation canadienne en Seine-Saint-Denis et valorisation de l’expertise française

17h45 / 18h00 Clôture par Xavier LEMOINE, maire de Montfermeil, vice-président du CNV 2010-2013

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2 - LE CNV ET LES ASSOCIATIONS OU O.N.G.

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COOPÉRATION AVEC L’INTA En 2012, le CNV a répondu favorablement à la proposition de l’association internationale de développement urbain (INTA), présidée par Maurice Charrier, ancien maire de Vaulx-en-Velin, président du Grand Lyon et membre du CNV, de partager des sujets de réflexion communs autour des questions urbaines.

L’association INTA a été créée en 1974. Elle réunit décideurs et praticiens publics et privés qui partagent connaissances, expériences, pratiques et savoir faire à travers le monde, en défendant une vision intégrée et transversale du développement urbain. Les réseaux INTA rassemblent aujourd’hui environ 4000 membres et partenaires dans près de 100 pays

Une convention a été conclue en 2012 pour fixer le cadre de coopération et les engagements réciproques : pour le CNV notamment, animation de tables rondes ou interventions lors de colloques ou séminaires de travail, organisation de visites pour délégations étrangères, rapprochement entre villes….

Ces travaux partagés ont ouvert d’autres pistes possibles pour le futur au regard de l’intérêt suscité. (http://www.inta-aivn.org/fr/)

COOPÉRATION AVEC LE CIPC Le Centre International de Prévention de la Criminalité (CIPC) dont le siège est situé à Montréal est un centre de ressources et un forum international unique d'échanges et de connaissances en matière de prévention de la criminalité et de sécurité quotidienne. L’action du CIPC vise à promouvoir la prévention de la criminalité, à encourager l’utilisation de pratiques inspirantes et à soutenir des échanges internationaux fructueux entre les pays et les villes, le système judiciaire et les organisations de la société civile. (http://www.crime-prevention-intl.org/fr/).

COOPÉRATION AVEC LE FFSU-FESU Le CNV a travaillé avec les Forum français et européen pour la sécurité urbaine (FFSU-FESU)

Le Forum européen pour la sécurité urbaine (FESU) est un réseau européen de 250 collectivités locales créé en 1987 à Barcelone, à l’initiative de Gilbert Bonnemaison, ancien Maire d’Epinay-sur-Seine, et avec le soutien du Conseil de l’Europe. L’objectif du réseau est de renforcer les politiques de prévention de la criminalité et de promouvoir le rôle de l’élu dans les politiques nationales et européennes. Il travaille sur l’ensemble des thématiques liées à la sécurité urbaine et tisse des liens entre les collectivités locales européennes à travers l’échange de pratiques et de connaissances, la coopération et la formation. Il sert également de lien entre les collectivités locales et les institutions au niveau national, européen et international. Il œuvre à la reconnaissance du rôle de l’élu à travers ses programmes, ses publications et ses recherches.

Principes et objectifs du FESU : le respect des Droits de l’Homme et la mise en œuvre de politiques de sécurité. Ces politiques ne doivent pas aboutir à l’exclusion et la répression des groupes de population les plus vulnérables. L’ensemble des principes sont énoncés dans le Manifeste des Villes. (http://efus.eu/).

C

OOPÉRATION AVEC L’INTA, LE CIPC, LE FFSU-FESU

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CNV / INTA - Convention et mise en oeuvre

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Convention entre le Conseil National des Villes, CNV

et l’association internationale du développement urbain, INTA L'Association internationale du développement urbain, INTA, dont le secrétariat sis 18, rue Daval à Paris 11ème, représentée par son Secrétaire général, Monsieur Michel Sudarskis, Et le Conseil National des Villes, sis 5, rue Pleyel à Saint-Denis (93283) et représenté par sa Secrétaire générale Madame Brigitte Raynaud, décident de signer une convention de partenariat afin d'internationaliser l'échange d'expériences et de connaissance dont les deux organismes sont porteurs et être ainsi le support d’une réflexion partagée sur différents thèmes de politique de la ville et de développement social urbain. Il est préalablement rappelé ce qui suit : L'Association internationale du développement urbain, INTA, a été créée en 1974, en vertu de la loi française de 1901 sur les associations sans but lucratif. L’INTA regroupe décideurs et praticiens publics et privés qui partagent connaissances, expériences et savoir-faire pour un développement urbain intégré. L’INTA rassemble plus milliers de membres, associés et partenaires dans près de 100 pays, représentant décideurs et professionnels du champ urbain, aussi bien pouvoirs publics, collectivités territoriales, entreprises publiques et privées qu’associations, professionnels et Universités. Ses activités sont fondées sur le volontariat de ses membres et partenaires. La mission de l’INTA est de favoriser l’échange international d’expériences notamment au travers de son congrès annuel, et de différentes activités qui se déroulent partout dans le monde. L’INTA apporte son appui à la construction de stratégies de développement local au travers de ses missions d’aide aux élus et acteurs locaux dans la formulation de projets de développement urbain intégré. En donnant la priorité au développement urbain contrôlé et équitable, l’INTA aide les décideurs et acteurs publics et privés et les professionnels de l’urbain à atteindre un équilibre entre maîtrise économique et amélioration des conditions sociales et prise en compte des contraintes environnementales. Le Conseil national des villes (CNV), instance de concertation et de proposition, a pour mission de conseiller le gouvernement sur l’élaboration de la politique nationale des villes et du développement social urbain au bénéfice des territoires ou quartiers en difficulté en particulier. Par la diversité de ses membres – élus locaux, responsables associatifs, syndicalistes, personnalités qualifiées –, le CNV est un lieu de réflexion, d’analyse et d’anticipation des évolutions de la politique de la ville. Il est également un relais entre les habitants des quartiers, les acteurs de terrain, les responsables des politiques publiques, aux différents niveaux, et le gouvernement. Il émet des avis, sur saisine du gouvernement ou de sa propre initiative, sur les problématiques de la politique de la ville. Le CNV a souhaité s’ouvrir à l’international à travers le développement de partenariats entre villes, l’accueil de délégations étrangères, l’organisation de séminaires internationaux afin d’offrir une cette perspective comparée selon les thématiques traitées.

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La présente convention acte les points suivants : - L’INTA et le CNV s’informeront mutuellement des activités qu’ils organisent en établissant des liens numériques entre leurs sites internet. - En fonction des thématiques des actions que l’INTA organise pour et avec ses membres, notamment Congrès mondiaux annuels et actions internationales spécifiques dans le cadre des Communauté de compétences, particulièrement sur l'habitat, la régénération urbaine, la métropolisation, et plus généralement dans les politiques de la ville et du développement social urbain, l’INTA pourra faire appel au CNV pour apporter son expertise à travers notamment :

- ses avis, recommandations et publications - la participation de ses membres aux colloques, séminaires et travaux de l’INTA - l’organisation, pour des délégations étrangères, de visites sur sites thématiques au sein de

municipalités françaises - la mise en relation avec le réseau d’experts et d’acteurs locaux du CNV - la mise en relation avec les ministères, des représentants et agences de l’Etat.

- Le CNV, de son côté, pour apporter à ses travaux et avis ou recommandations une perspective internationale comparée, pourra solliciter l’INTA pour :

- obtenir la participation à ses commissions, colloques ou séminaires, de conférenciers étrangers, de personnalités reconnues, d’élus et experts locaux,

- organiser l’accueil de délégations étrangères au sein de municipalités françaises, sur le territoire métropolitain et dans les DOM-TOM

- de favoriser des programmes d’échanges thématiques ou plus généraux entre villes françaises et étrangères.

A compter de la date de la signature de la convention, l’INTA mentionnera le partenariat sur son site internet et communiquera les informations que lui transmettra le CNV. Deux représentants du CNV pourront participer sans droits d’inscription aux activités de l’INTA. A compter de la date de la signature de la convention, le CNV mentionnera le partenariat sur son site internet et communiquera les informations que lui transmettra l’INTA. Deux représentants de l’INTA pourront participer sans droits d’inscription aux activités du CNV. La présente convention prend effet à la date de signature entre les parties. La durée de la convention est de trois ans. Chaque fin année civile, un bilan du partenariat sera fait et il sera décidé des actions partenariales pour l’année à venir. Pour l’année 2012,

- L’INTA et le CNV seront partenaires du séminaire international organisé avec la ville de Vaulx-en-Velin, les 5 et 6 décembre 2012, sur le thème du Droit à la Ville (sans possibilité de financement du CNV).

- L’INTA et le CNV se rapprocheront du Grand Lyon pour développer une coopération avec la ville de Memphis, TN, USA, en lien direct avec le Consul général de France à Atlanta, l’ambassade de France à Washington et l’ambassade des Etats-Unis à Paris.

- L’INTA et le CNV, à partir de son Avis du 27 mars 2012 et avec ses membres et partenaires, développeront une réflexion sur le projet du Grand Paris à l’occasion du congrès annuel de l’INTA.

Des conventions annexes sur des projets précis prévoyant des modalités particulières notamment pourront être signées en tant que de besoin. Fait à Paris le 14 septembre 2012

La Secrétaire générale du CNV

Brigitte Raynaud

Le Secrétaire général de l’INTA

Michel Sudarskis

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MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION ENTRE LE CNV ET L’INTA ________________________________________________________________________________ Une convention d’une durée de 3 ans a été signée entre les parties, le 14 septembre 2012. Avant de proposer des actions partenariales pour 2013, il convient d’évaluer l’exécution du programme prévu pour 2012. Le programme prévoyait :

1 / Participation du CNV au séminaire organisé par l’INTA sur la Smart City (la ville et le numérique) les 3 et 4 septembre 2012 2/ L’INTA et le CNV seront partenaires du séminaire international organisé avec la ville de Vaulx-en-Velin, les 5 et 6 décembre 2012, sur le thème du Droit à la Ville (sans possibilité de financement du CNV) 3/ L’INTA et le CNV se rapprocheront du Grand Lyon pour développer une coopération avec la ville de Memphis, TN, USA, en lien direct avec le Consul général de France à Atlanta, l’ambassade de France à Washington et l’ambassade des Etats-Unis à Paris 4/ L’INTA et le CNV, à partir de son Avis du 27 mars 2012 et avec ses membres et partenaires, développeront une réflexion sur le projet du Grand Paris à l’occasion du congrès annuel de l’INTA.

Bilan : Le point 1 a été exécuté : le CNV a contribué à cette activité de l’INTA en mobilisant ses membres à participer au séminaire. Une contribution reprenant les conclusions est disponible sur le site de l’INTA. Le point 2 a été exécuté : le CNV a participé au séminaire de Vaulx-en-Velin. Le point 3 n’a pas été exécuté malgré des contacts pris par chacune des parties avec les différentes parties prenantes, les correspondants aux USA ayant changé d'affectation. Le point 4 n’a pu être exécuté en raison notamment du changement de programme et de lieu du Congrès de l’INTA (France au lieu des Etats Unis), mais le CNV a été présent au Congrès de Paris, et a présidé une des sessions du congrès. En revanche, le CNV a organisé une visite d’élus et techniciens péruviens sur les questions de politique de la ville (prévention et sécurité). Un autre point a été engagé : > des contacts ont été pris avec Vaulx-en-Velin, l’ambassade du Canada, et la mairie d’arrondissement de Villeray-Saint-Michel à Montréal mais, à ce jour, les négociations n’ont pas encore abouti. Proposition d’actions partenariales pour 2013:

Poursuivre le dossier engagé avec le Canada et Montréal.

Poursuivre les relations avec le Pérou ; l’INTA propose d’associer le CNV à sa prochaine mission au Pérou qui devrait avoir lieu en juin, pour la partie habitat / logement secteur sur lequel le CNV a acquis des compétences.

Engager des actions de formation d’élus africains à partir de la plateforme créée par l’INTA sur Décentralisation et aménagement en Afrique de l’Ouest avec le Bénin comme tête de pont, et portant sur une certain nombre de thèmes de la compétence du CNV tels que la décentralisation, la politique de la ville, la sécurité, l'emploi des jeunes, la territorialisation du développement.

INTA - Participation du CNV aux congrès et séminaires 2010-2013

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UNE «SMART ATTITUDE» POUR LE POSITIONNEMENT DE LA DEFENSE SEINE-ARCHE

________________________________________________________________________________ Paris, octobre 2012 L’INTA, association internationale du développement urbain durable, et un panel de praticiens internationaux livrent leurs impressions sur le futur de La Défense Seine Arche. Que sera la ville intelligente de demain ? Est-ce suffisant d'être une ville numérique pour être smart ? Comment concevoir une ville durable et intégrée où la population, l'économie, la mobilité, l'environnement, le travail, la vie et la gouvernance sont intelligents ? Ce sont là quelques-unes des questions posées à un panel de l'INTA qui a travaillé du 14 au 19 octobre 2012 sur le territoire de l’EPADESA, Etablissement public d'aménagement de La Défense Seine Arche. Après une visite du territoire, une présentation des points majeurs et notamment du quartier d’affaires de La Défense, du quartier des Groues et des Bords de Seine, après avoir dialogué avec une trentaine d’acteurs locaux, les praticiens internationaux membres du réseau INTA ont livré vendredi 19 octobre après-midi, leurs impressions : un territoire en mutation certes, mais au potentiel de développement encore fort s'il se repositionne pour renforcer son attractivité internationale, sa compétitivité et le caractère durable de son développement : - élaboration d’une vision stratégique unique, intégrée et transversale du quartier d’affaires et des autres

parties du territoire définie en co-responsabilité avec les parties prenantes locales, - des interactions et des collaborations permanentes avec son environnement immédiat, notamment les

Universités et Ecoles, le monde des entreprises mais également avec les autres pôles majeurs de la zone métropolitaine parisienne,

- affirmation d’une ambition d’envergure nationale et internationale partagée avec le Grand Paris.

Le Panel a travaillé en partant des projets d'aménagement du quartier d'affaires conçus par l'EPADESA, puis en élargissant son analyse à l'ensemble du territoire de La Défense Seine Arche, et même au-delà des limites administratives de l'EPADESA. La position du site dans une boucle de la Seine offre la possibilité de projets exemplaires de mixité économique et sociale tout en valorisant le fleuve. Le Panel recommande de recentrer et ré-imaginer pour La Défense Seine Arche un cycle de croissance porté par un écosystème économique innovant avec trois composantes majeures : l'identité du territoire, la durabilité des projets d'aménagement, l'urbanité des quartiers. Les technologies numériques trouvent leur place pour l'optimisation à la fois des infrastructures et des services et accélérer la mise en œuvre de logiques de développement à forte valeur économique sur ce grand territoire. Le Panel de l'INTA réunissait des praticiens de Manchester (Francis Glare, architecte, urbaniste, BDP), Londres (Lawrence Barth, professeur Architectural Association), Madrid (Juan Murillo, BBVA), Helsinki (Kari Halinen, Art & Design City of Helsinki), Hambourg (Jürgen Bruns-Berentelg, HanfenCity Hamburg GmbH), Malmö (Christer Larsson, ville de Malmö), Amsterdam (Ger Baron, Amsterdam Smart City), Montréal (Chantal Gagnon, Ville de Montréal), et de Paris (Panos Mantzarias, ministère de la Culture).

Les conclusions se trouvent en ligne sur le site internet de l’INTA : http://www.inta-aivn.org/fr/activites/echanges/tables-rondes/2012-paris-ville-intelligente/atelier-ville-intelligente

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UNE VILLE POUR TOUS, UNE VILLE DE TOUS ! QUE RESTE-T-IL DU CONTRAT SOCIAL DANS LA VILLE EMIETTEE ?

________________________________________________________________________________ Vaulx-en-Velin, 5-8 décembre 2012 Séminaire de l'INTA en partenariat avec ENTPE, l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon, Chaire Unesco Politiques Urbaines et Citoyenneté, l'Université Lyon 2, les villes de Vaulx-en-Velin et Givors. Aujourd'hui, le développement mondial est lié au développement des villes. Il en résulte une concentration dans les villes de l’activité économique, politique et sociale. Manifestation de cette concentration, 61 millions de personnes, soit 95 % de la population française, vivent sous l’influence d’une ville. Mais, en même temps qu’elles attirent, les villes se reconfigurent. Seulement une partie de la population urbaine, 38 millions, résident dans des grandes agglomérations, soit dans les centres et leurs banlieues. Les autres habitent dans ce que l’on appelle le périurbain, fait de petites villes, de bourgs et de villages. Ces villages ressemblent à la campagne, mais on y vit en citadins; et c'est souvent à ce niveau que l’émiettement de la ville, sa fragmentation sociale et politique s’accentue. Cet émiettement s’accompagne d’une aggravation des ségrégations sociales, des exclusions et des relégations spatiales. Les villes sont créatrices de richesses, et d’un rayonnement économique et culturel, mais ces richesses et ces ressources sont inégalement réparties. Ces inégalités sont telles qu’elles mettent en cause le "contrat social" par la juxtaposition de "sociétés" qui parfois s’opposent ou qui souvent préfèrent s’ignorer. Une des réponses à ces déséquilibres s’est incarnée dans les "politiques de la ville", c'est à dire des politiques publiques de solidarité à la fois sociale et territoriale. Cependant, alors que le cadre d’action de la "politique de la ville" reste celui de l’urbain, les enjeux de la continuité du "contrat social et territorial" se déplacent avec l’émergence de territoires jusqu’à présent hors champ. Certains des territoires périurbains, les plus éloignés des centres, ont du mal à trouver leur place dans le processus de métropolisation actuel. Ils semblent en effet subir un retrait progressif des services publics, ainsi qu’une disparition des conditions permettant le développement d’un véritable lien social et des activités collectives qui en découlent. En tout cas, les positions politiques prises dans de nombreux territoires périurbains lors des élections récentes signalent un mal-être et des difficultés qu’on ne peut plus ignorer. Ce sont ces difficultés qui seront analysées sous l’angle du droit à la ville. En quoi l’émiettement de la ville fait-il obstacle au droit à la ville ? Cette interrogation porte d’abord sur les banlieues populaires. Une politique de solidarité entre les composantes de l’agglomération, entre territoires aisés et territoires moins favorisés, peut compenser les inégalités sociales et spatiales ; mais avec la périurbanisation cette compensation est plus problématique. Quels liens entre les agglomérations centrales et les villes moyennes et petites qui sont rentrées dans l’orbite d’une métropole ? Ces villes organisaient jusqu’à peu un territoire local, mais avec leur passage sous l’influence d’une grande ville, certaines éprouvent de grandes difficultés. Quelle solidarité également avec les villages périurbains ? Que peut signifier le droit à la ville dans des espaces qui ne sont pas seulement urbains mais aussi ruraux ? Trois axes de travail 1. Le droit à la ville remis en question ? Comment l’émiettement de la ville questionne-t-il la notion de «

droit à la ville » ? Quel contenu concret donner au droit à la ville pour des citadins qui ne se revendiquent pas comme appartenant à une métropole ? Comment le mettre en œuvre ? Comment en particulier construire un espace d’action politique en dehors des périmètres métropolitains ?

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2. Quelles paroles pour les habitants ? Comment établir, au-delà de l'intercommunalité réglementaire, les conditions pour l’engagement, la réappropriation et la participation citoyenne et la représentation politique devant l’émiettement de la ville ? Comment "replacer" les services publics dans l'espace des débats périurbains ? Comment les habitants du périurbain peuvent-ils prendre prise sur leur quartier, et au-delà sur les lieux de leur vie sociale ?

3. Quelles solidarités entre territoires ? Comment fonder une solidarité entre territoires et inciter à des liens

politiques et institutionnels entre les différentes composantes territoriales ? Comment favoriser des partenariats compte tenu de la diversité des collectivités qui composent la métropole ou qui se trouvent sous son influence ?

La notion de ville émiettée et les questions qu’elle pose concernant le lien entre l’urbanité et la ruralité ne sont pas propres au contexte français. Ce séminaire, en partant de situations diverses autour du Grand Lyon, s’intéresse aux expressions de ces questions dans d’autres contextes. Dans une perspective comparative et d'échanges d'analyses et de témoignages de vécu, il entend aider å une meilleure appréhension des causes structurelles de ces phénomènes sociaux et urbains. Animation : Emilie Doré, sociologue, Eric Charmes (ENTPE), Jacky Vieux Vincent Veschambre (ENSAL) Luc Bousquet (ENSAL) Michel Sudarskis, Cécile Regnault (ENSAL), Bernard Genin maire de Vaulx-en-Velin, Jean Baptiste Lesort, Nathalie Mezureux directrice de l'Ecole Nationale (ENSA Lyon ), Pablo Vega, Pontificia Universidad Catolica, Lima, Pérou, Françoise Coupé, Université Nationale de Colombie, Medellín, François Coutel, Anaïk Purenne, Laboratoire RIVES, ENTPE, Julie Hars, chargée de mission, Brignoles, Françoise Le Lay, Bordeaux Métropole 3.0, Miguel Prialé Ugas, Lima Metropolitana, Maurice Charrier, Paul Gerretsen, Deltametropool, Pays-Bas, Luis Buezo, sociologue, Lima, Pérou, Jean-Philippe Motte, Grenoble Alpes Métropole, le site internet / http://vaulx2012.inta-aivn.org/index.php/fr/pages/vaulx2012-accueil Synthèse : http://www.inta-aivn.org/fr/activites/echanges/tables-rondes/2012-vaulx-en-velin-fr/rapport

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POLITIQUES URBAINES ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE RESPONSABLES ________________________________________________________________________________ Caisse des Dépôts Paris, 17-18 décembre 2012

PROGRAMME

09:00 - 09:30 Ouverture Budiarsa SASTRAWINATA, President INTA (France) 09:30 - 11:00 CC Habitat Une Nouvelle Économie pour un Nouvel Habitat

Le contexte économique et la fragilisation financière de l'action publique nous interrogent sur les nouveaux leviers pour l'action territoriale en matière d'habitat abordable. La production de foncier est au cœur des débats en pays avancés - où les politiques publiques ont un rôle central dans la production de logement pour les classes les moins favorisées - ou dans les pays émergents, où les réponses ne se font pas forcément dans un cadre réglementé. Quelle stratégie de logement abordable? La mixité des activités industrielles, des services et des fonctions résidentielles dans les centres urbains peut-elle être une réussite? � Marek BRYX PROFESOR OF ECONOMICS WARSAW SCHOOL OF ECONOMICS (Pologne) � Brigitte RAYNAUD Secretary General CONSEIL NATIONAL DES VILLES (France) � Anne GERSTLé Urban Dynamics Pole Bordeaux Urban District (France) � Louis HENRY Architect, Urban policies and urban development CDC (France) Modérateur Brigitte Raynaud, Conseil National des Villes, Paris, France

11:30 - 13:00 CC Services Intelligences urbaines et optimisation des services collectifs : technologie

d'abord ou vision urbaine ? Comment la technologie améliore l'efficacité des services urbains et la qualité de vie ? Quelle place pour les technologies numérique dans un développement urbain levier de création de valeur et d'inclusion sociale ? � Michel SUDARSKIS Secretary General INTA (France) � Bertrand PORQUET Vice President Urban Development Group GDF Suez (France) � Philippe SAJHAU Vice President - Smarter Cities Growth Initiatives IBM France

(France) � Elaine TRIMBLE Director of Urban Infrastructure, Urban Development Siemens plc

(Royaume-Uni) � Sarah LAVAUX Sustainable Development Engineer Groupe Eiffage (France) Animateur : Michel Sudarskis, secrétaire général de l'INTA, Paris, France

15:00 - 16:30 CC Lieux de production L'urbanisme des nouveaux lieux de production

Les évolutions technologiques et démographiques modifient les façons de produire et influent le développement urbain : délocalisations, pôles de compétitivité, réorganisation des lieux de travail, remise en cause de la séparation centre / périphérie, mixité des fonctions, infrastructures de transport et d'échanges. Va-t-on vers une nouvelle organisation spatiale de l'économie, un nouvel urbanisme industriel à partir des choix des entreprises vers des espaces de travail multifonctionnels, en lien avec les nœuds de mobilité. Combinées avec le contexte financier actuel, quelles sont les transformations des lieux de production (comme des friches industrielles) vers des pôles multimodaux et multifonctionnels à valeur ajoutée. � Henk BOUWMAN Urbanist Urban-imPulse.eu (Pays-Bas) � Lawrence BARTH Professor Architectural Association Housing and Urbanism Graduate

School (Royaume-Uni) � John WORTHINGTON Director The Academy of Urbanism (Royaume-Uni) � André DELPONT Economic Expert Bordeaux-Euratlantique (France) Animateur : Lawrence Barth, professeur, Architectural Association, Londres

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17:00 - 18:30 CC Services Redécouvrir la mobilité + Réinventer la mobilité et le transport collectif : changements et transformation de la mobilité intra et extra métropolitaine avec les technologies de l’information et l'aérien dans la mobilité urbaine. � Dominique LAOUSSE Innovation and Prospective's group Manager Direction

Innovation&Research, SNCF (France) � Marcelino MORENO Managing Director BEWARE (Portugal) � Branca NEVES architect advisor of deputy mayor CML (Portugal) � Carl NIELSEN Founder & Chairman Cleardrive (Danemark) � Nicolás KUSUNOKI Mayor Municipalidad Distrital de Comas (Pérou) � Edouard DOVILLAIRE Expert Transport Urbain POMA Group (France) Animateur : Fernando Nunes da Silva, adjoint au maire de Lisbonne, Portugal

Mardi 18/12/2012

09:00 - 10:30 CC Métro Stratégie métropolitaine et développement économique

Le développement urbain passe par des phases d’élargissement du territoire avec une importance des relations et coopérations territoriales et la nécessité d'optimiser les modes de gouvernance. � Vincent FOUCHIER Directeur adjoint IAU-IF IAU-IF (France) � Paul GERRETSEN Directeurr Deltametropool Association (Pays-Bas) � Jaap MODDER SESSION ANIMATOR, Urban and regional planner Brainville (Pays-Bas) � Pingki elka PANGESTU Director PT Loka Mampang Indah Realty (Indonésie) � Virgilio ACUñA député, Membre de la Commission Transport (Pérou) � Enoc GOUROUBERA Directeur Adjoint de Cabinet Ministère de la Décentralisation, de

la Gouvernance Locale, de l'Administration et de l'Aménagement du Territoire (Bénin) Animateur : Paul Gerretsen, Delta Metropool, Rotterdam

11:00 - 12:30 CC Transmed Développement économique et urbain de la Méditerrané : le tourisme

autrement Les infrastructures dessinent une nouvelle géographie urbaine, et de nouvelles hiérarchies entre territoires où l'environnement bâti est attracteur des talents et de l'investissement. Réintroduire de la ville induit des changements complexes dans la conception et le financement des projets touristiques. � Christian GRUSQ President Diplomacy and Sustainable Development (France) � Jean-claude TOURRET Directeur général Institut de la Méditerranée (France) � Guy FLEURET Conseiller Union pour la Méditerranée (Espagne) � Julia JORDAN Chargée de mission villes et littoral DATAR (France) Animateur Christian Grusq, TransMed

12:30 - 13:00 Synthèse et Clôture

� Budiarsa SASTRAWINATA President INTA (France) � Roy ADAMS Director Entity Partnership (Royaume-Uni) � Henry CHABERT Session animator, Consultant (France)

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DIRECTION DE LA POLITIQUE DE LA VILLE – LIBREVILLE – GABON ________________________________________________________________________________ Caisse des Dépôts Paris, 25 - 27 juin 2013

Participants du Gabon - André Ognane Ebang, Directeur Général à la Ville, - Medoulou Ambiaga, Directeur de l’Observatoire Urbain, - Anicet Sylvain Mbenguily, Secrétaire ensemblier, Direction Générale de la Ville INTA Maurice Charrier, vice-président Grand Lyon en charge de la politique de la ville, Henry Chabert, ancien député, conseiller communautaire, expert auprès ANRU, Pierre Jamet, ancien DGS Rhône, conseiller maitre Cour des Comptes, Brigitte Raynaud, secrétaire générale du Conseil national des Villes, CNV Jacques Gally, expert politique urbaine, Philippe Serizier, CDC direction politique territoriale François Noisette, ancien DGA CUB Bordeaux Christine Alexandre, architecte, urbaniste, et François Meunier, Aptitudes urbaines, Paris Francis Neher, INTA, ancien DGS Val de Marne Christian Soclet, chargé de mission, CNV

PROGRAMME

Mardi 25 juin

14h00 – 18h00 Stratégie nationale d’habitat et de développement urbain

Mercredi 26 juin

09h00-12h30 Coordination des politiques urbaines Stratégies, programmes prioritaires, objectifs pluriannuels (4 ans), acteurs, ressources,

domaines clés des résultats attendus 14h00 – 18h00 Objectifs pluriannuels 1 à 5

Jeudi 27 juin

09h00-11h30 Objectifs pluriannuels 6 à 9 11h30-13h00 Synthèse, évaluation et propositions de suivi

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Note de méthode sur le cadrage stratégique des politiques urbaines du Gabon

Rattachement du programme à la primature : une chance apportée à la politique urbaine que de trouver sa place au sein même de l'instance de décision suprême. Ce changement institutionnel, orientation générale renouvelée de l'action gouvernementale mais il reste à connaître comme élément de contexte supra politique-urbaine, les priorités réelles du gouvernement et conséquemment l'inscription de la politique de la ville dans les autres politiques publiques.

Un partage des objectifs par l'ensemble des parties prenantes administrations, collectives locales et autres

partenaires conduisant à la mise en place d'un Observatoire urbain

Pertinence d'une radiographie précise avec éthique scientifique (attaché à une forme d'indépendance du pouvoir politique. Partage de diagnostic initial indispensable. Sur commande précise de la Primature la direction générale doit proposer une synthèse sur laquelle se construiraient un consensus et une échelle des priorités nationale et sectorielle. Objectif 2 doit tendre à une précision optimale, mais laisser la possibilité d'ajustement et de modification en fonction des résultats (comité de suivi).

Un travail prospectif (plutôt qu'étude) des secteurs permettrait une déclinaison des axes stratégiques résultant de l'objectif premier Des réalisations par les départements ministériels de celle qui mesurera l'impact pour renseigner sur l'efficience des services (objectif 4). L’évaluation des impacts s'attacherait à l'efficacité du programme (objectif 5). Instance d'expertise savante et d'usage (comité d'expert (chercheurs), conseil national (élus, professionnels et habitants). Localement la gouvernance nécessite également des implications réelles des professionnels et des habitants dans la conception des projets, leurs suivis et généralement l'évaluation des décisions (conseil de développement, de ville …).

FESU - Participation du CNV à la Conférence du 14 décembre 2012

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Extrait du programme

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Brigitte Raynaud, secrétaire générale du CNV, intervenait à ce séminaire le 14 décembre sur les violences collectives.

Violences collectives En partenariat avec le projet Daphné III “EU Street Violence” Il existe de nombreuses formes de violences collectives : les groupes violents et les groupes qui deviennent violents. Ainsi, on distingue les groupes de jeunes violents et les gangs, les débordements et les émeutes. Ces groupes sont le plus souvent composés de jeunes. Leur création et l’émergence de la violence est plus ou moins spontanée. Comment prévenir ces phénomènes de violence collective ? Et par conséquent, que savons-nous de ces phénomènes ? Comment les expliquer ? Quelles sont les pratiques et les méthodes qui semblent efficaces pour y remédier ? Le débat s’appuiera sur les résultats du projet européen EU Street Violence, qui a permis la création d’une base de données européenne, disponible sur internet, autour de ces questions.

Présidente : Mme Brigitte RAYNAUD, secrétaire générale du Conseil National des Villes, France Animatrice : Mme Marie-Dominique de SUREMAIN, sociologue, experte genre et développement, Psytel, France Intervenants :

Mme Cristina GONI, secrétaire générale, Observatoire international de la Justice juvénile (OIJJ) M. Marwan MOHAMMED, chercheur, centre Maurice Halbwachs/ENS, France M. Tim NEWBURN, professeur de criminologie et de politique sociale, London School of Economics, Royaume-Uni Mme Laetitia NOLET, coordinatrice du Forum belge pour la Prévention et la Sécurité urbaine (FBPSU) M. Andy POWNALL, directeur Crime et violence, National Community Safety Network, Royaume-Uni M. Harald wEILNBÖCK, European Radicalisation Awareness Network (RAN) Traduction simultanée français et anglais tout en visant le long terme. Quels sont les points de complémentarité dans les politiques publiques, de correspondance dans les démarches et de convergence dans les pratiques, entre développement durable et sécurité ?

Animatrice : Mme Elizabeth JOHNSTON, déléguée générale de l’Efus Intervenants :

M. Patrick BRAOUEZEC, président de Plaine-Commune, France Mme Aisa KIRABO KACYIRA, directrice exécutive adjointe et sous-secrétaire général d’ONU-Habitat M. Alexandre MARC, Global Center on Confl ict Security and Development, Banque Mondiale M. Michel MARCUS, délégué général du Forum Français pour la Sécurité Urbaine (FFSU) Traduction simultanée français, anglais et espagnol

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3 - LE CNV ET LA PROMOTION DE L’EXPÉRIENCE FRANÇAISE

LL EE CC NN VV EE TT LL AA PP RR OOMMOO TT II OO NN

DD EE LL ’’ EE XX PP ÉÉ RR II EE NN CC EE FF RR AA NN ÇÇ AA II SS EE

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ACCUEIL DES DÉLÉGATIONS ÉTRANGÈRES Dès l’année 2010 le Conseil national des villes a répondu favorablement à des demandes de visites de délégations étrangères, d’élus locaux, nationaux, banquiers, entrepreneurs, des professionnels divers en relation avec les villes de l’instance. Ces demandes ont été exprimées par des élus locaux, membres du CNV. Plusieurs visites ont ainsi été organisées sur des sites en rénovation urbaine avec un focus différent suivant les souhaits exprimés par les demandeurs, par exemple la sécurité, le développement économique, le commerce ou encore le logement. Par ailleurs, les membres du secrétariat général ont participé à divers séminaires à l’étranger souvent sur le thème du logement, de la diversité, de la participation des habitants ou encore de la prévention de la délinquance juvénile. Ces différentes formes de coopération ont permis de valoriser l’expertise française en matière de politique de la ville, et plus largement, d’aménagement du territoire. Elles confirment l’intérêt des villes ou Etats étrangers pour l’expérience française.

PARTICIPATION A L’INTERNATIONAL Les membres du secrétariat général ont participé à divers séminaires à l’étranger souvent sur le thème du logement, de la diversité, de la participation des habitants ou encore de la prévention de la délinquance juvénile.

A

CCUEIL DES DÉLÉGATIONS ÉTRANGÈRES ET PARTICIPATION A L’INTERNATIONAL

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CNV – Accueil des délégations étrangères

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DÉLÉGATION CANADIENNE ________________________________________________________________________________ 10 et 11 mai 2010

Le 11 mai 2010, le Conseil national des villes a reçu Monsieur Shawn Tupper, sous-ministre adjoint, du Ministère de la Sécurité Publique du Canada en charge notamment de la mise en œuvre de la stratégie du centre canadien de prévention du crime, du programme des polices autochtones et de la politique correctionnelle et de justice pénale. Il était accompagné de Mme Nicola Epprecht, directrice régionale à Toronto.

Le lundi 10 mai 2010, nos hôtes ont bénéficié d’une présentation générale de la politique de la ville et de la politique menée en matière de prévention de la délinquance notamment en faveur de la délinquance juvénile lors d’un déjeuner de travail organisé par l’Ambassade du Canada à Paris, auquel participaient Xavier Lemoine, Vice-président du CNV et Brigitte Raynaud, Secrétaire générale du CNV.

Le mardi 11 mai 2010, Monsieur Shawn Tupper et Madame Nicola Epprecht ont effectué une visite sur site à Montfermeil afin de mesurer la mise en œuvre des partenariats sur le terrain entre les élus, les représentants de l’Etat, la justice, la police, le secteur associatif, l’école… tous les professionnels et acteurs en matière de prévention de la délinquance. Le ministre manifestait un grand intérêt aussi pour les opérations de rénovation urbaine.

Après une visite du Projet de Rénovation Urbain pendant une heure en minibus à Montfermeil, Xavier Lemoine, maire de la ville, avait organisé une réunion de travail, réunissant une quinzaine de professionnels œuvrant pour la prévention de la délinquance, dans le cadre d’une politique intégrée, abordant la prévention dans toutes ses dimensions.

Un partenariat est en cours de formalisation entre le CNV et le Canada pour une approche croisée de la prévention de la délinquance et de la sécurité. Il s’inscrira dans le groupe de travail « Prévention et traitement de la délinquance » en cours de constitution du CNV, dont les travaux démarreront prochainement.

Rappelons, pour mémoire, que dans le cadre de la préparation de l’avis du CNV rendu en 2009 sur la mise en œuvre de la loi « prévention de la délinquance de mars 2007 », une délégation du CNV, conduite par Jean-Blazy Maire de Gonesse, et Jean-Amédée Lathoud, alors procureur général près la cour d’appel de Versailles s’était rendu au Québec en 2008 pour un voyage d’étude. Un rapport de mission du 12 décembre 2008 « Prévention de la délinquance mobilisation civile et recherche de la juste peine » est disponible sur le site.

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PROGRAMME

VISITE DU SOUS-MINISTRE ADJOINT A LA SECURITE PUBLIQUE DU CANADA, CHARGE DE LA SECURITE DE LA POPULATION ET DES PARTENARIATS

MONSIEUR SHAWN TUPPER PARIS

10-11 mai 2010

PARTICIPANTS

� Monsieur Shawn Tupper

Sous-ministre adjoint à la Sécurité publique Chargé de la sécurité de la population et des partenariats

� Madame Nicola Epprecht Directrice régionale pour l'Ontario

� Monsieur Marc Berthiaume, Chargé des relations politiques et Parlementaires à l’Ambassade du Canada.

Lundi 10 mai 2010 PARIS 10h30-12h30 Rencontre avec Monsieur le préfet Philipe de Lagune, secrétaire général du Comité

interministériel de prévention de la délinquance et ses collaborateurs (CIPD) 13h00-15h00 Déjeuner avec Monsieur Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, vice-président du

Conseil national des villes, Monsieur Rémi Frentz, directeur général de l’Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, Madame Brigitte Raynaud, secrétaire général du Conseil national des villes, Monsieur Guillaume de Chanlaire, Sous directeur de l’interministérialité et des opérateurs, Comité interministériel des villes

15h00-16h30 Rencontre avec Monsieur Étienne Apaire, président de la Mission interministérielle

de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) et Monsieur Jean Michel Costes, directeur de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT).

Mardi 11 mai PARIS - MONTFERMEIL 09h00-12h15 Visite de terrain pilotée par le Conseil national des villes, à Montfermeil, guidée par

Xavier Lemoine, vice-président du Conseil et maire de Montfermeil : visite du site et rencontre avec les autorités locales, dont le procureur de la République de Bobigny.

12h45-14h30 Déjeuner avec des conseillers du ministre de l’Intérieur et de la Garde des Sceaux et

ministre de la Justice. 15h00-15h45 Rencontre avec Monsieur Christophe Soullez, Chef de division de l’Observatoire

national de la délinquance 16h00-16h45 Entretien avec Monsieur Thierry Tesson, directeur de cabinet de la Secrétaire d’État

chargée de la ville

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DÉLÉGATION ALLEMANDE ________________________________________________________________________________ 20 juillet 2010

Le Conseil national des villes et la mairie de Villeneuve la Garenne (92) ont accueilli une délégation de 6 parlementaires allemands du groupe CSU au Bundestag. La délégation a visité le quartier rénové de la Caravelle, visite commentée par la municipalité et centrée sur la prise en compte de la sécurité et la tranquillité publiques dans les opérations de rénovation urbaine. Rénovation réussie en l'espèce, pour l'un des premiers programmes de réhabilitation globale en France puisqu'après 16 années d'intervention pour un budget total de 104 millions d'euros, le quartier de la Caravelle est à nouveau plébiscité par les habitants de Villeneuve la Garenne. Une attractivité retrouvée grâce notamment à une politique de sécurité et de prévention de la délinquance alliant une véritable stratégie territoriale, un suivi individualisé et la vidéo-protection La Caravelle est l'exemple d'une opération d'urbanisme et de réhabilitation des logements pensée et menée en lien avec une opération de développement social et d'insertion par l'économie et une opération de gestion urbaine de proximité. Après une visite d'une heure environ à pied du quartier, la délégation parlementaire a participé à une réunion à l'Hôtel de ville, présidée par Monsieur Alain Bortolameolli, maire adjoint, en l'absence de Monsieur Boulanger, maire de Villeneuve la Garenne et membre du Conseil national des villes. De nombreux services municipaux étaient présents de même que le représentant du procureur de la République de Nanterre. Les membres de la délégation Parlementaires du groupe CSU au Bundestag

• Michael Frieser • Norbert Geis • Florian Hahn • Stephan Mayer • Stefan Muller • Hans-Peter Uhl

Réunion de travail à l’hôtel de ville

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PROGRAMME

Visite sur site : La Caravelle

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DÉLÉGATION TURQUE ________________________________________________________________________________ 30 novembre 2010

Monsieur Alain-Bernard Boulanger, maire de Villeneuve-la-Garenne et membre du Conseil national des villes a reçu, le mercredi 30 novembre 2010, la visite initiée par la société Dexia d’une délégation d’une vingtaine de maires, banquiers et managers turcs. La visite était centrée sur le renouvellement urbain. L’Agence Française de développement représentée par Marion Joubert, directrice de projet de et le Conseil national des villes, représentée par Brigitte Raynaud, secrétaire générale, participaient à cette manifestation d’une journée. Après la présentation le matin par le maire, dans la Salle du conseil municipal, de la transformation de sa ville engagée depuis seize années dans le cadre d’une vaste opération de rénovation urbaine, la visite a permis à la délégation de turque de découvrir et de traverser à pied le quartier rénové de la Caravelle, aujourd’hui restauré, sécurisé et de nouveau plébiscité par ses habitants. Le programme de plus de 200 opérations de rénovation urbaine et de redynamisation économique actuellement en cours dans les Quartiers Sud de la ville, également visités par la délégation et commentés par Monsieur Alain-Bernard Boulanger, offre le spectacle d’une ville en pleine transformation et nous donne rendez-vous en 2014 pour découvrir l’aboutissement de ce vaste programme de reconstruction d’une ville, à la fois urbain, économique, social et humain. Les membres de la délégation

� Hüseyin Eren,Secretary General of İstanbul Metropolitan Municipality � Yılmaz Büyükerşen, Mayor of Eskişehir Metropolitan Municipality � Nevzat Palta, Mayor of Aksaray Provincial Municipality � Cengiz Ergün, Mayor of Manisa Provincial Municipality � Salih Kenan Şahin, Mayor of Pendik District Municipality � Muzaffer Külcü, Mayor of Çorum Provincial Municipality � Selim Yağcı, Mayor of Bilecik Provincial Municipality � Ahmet Ataç, Mayor of Tepebaşı District Municipality � Murat Bağ, Aksaray Branch Manager � Danyel Hamidoğulları, Manisa Branch Manager � Cihat İnal, Bilecik Branch Manager � Ahmet Yıldırım, Eskişehir Branch Manager � Murat Kulaksız, Maslak Corporate and Public Branch Manager � Dilhan Büyükerdoğan, Maslak Public Finance Branch Sales Manager � Melih Ergün, Sales Manager, Public Finance, Head Office � Arzu Eren, Marketing Manager, Public Finance, Head Office

Hüseyin Eren et Alain-Bernard Boulanger

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PROGRAMME

Turkish local authorities representatives delegation November 30th, 2010

Agenda

9:30 am Dexia Tower, La Défense

Welcome speech and short context presentation by Pierre Mariani, CEO of Dexia 10:00 am Departure to the municipality of Villeneuve-La-Garenne 10:30 am Welcome speech from the municipality team 10:45 am Presentation of the city ;

Presentation of the urban planning project (planning, tools & budget, organization, achievements & difficulties) and of the French organization to foster urban renovation ( ANRU etc.)

With :

� Alain-Bernard Boulanger, Mayor of Villeneuve-la-Garenne � Alain Bortolameolli, Deputy Mayor in charge of urban renovation � Blandine Ansiau, urban renovation manager

12:15 am Lunch at the restaurant “Les Chanteraines” Adress : 12, avenue du 8 mai 1945 92390 Villeneuve-la-Garenne

2:00 pm Guided visit of the sites of La Caravelle and Les Quartiers Suds 4:30 pm Return to Paris

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DÉLÉGATION PÉRUVIENNE ________________________________________________________________________________ Décembre 2012

Le Conseil national des villes a exposé la politique de a ville française à la délégation péruvienne et a organisé des rendez-vous plus spécifiques la direction de la politique de la ville de la Mairie de Paris et avec le Comité interministériel de prévention de la délinquance (Ministère de l’Intérieur). Les membres de la délégation

• Richard Acuña, Président de la commission de décentralisation • Virgilio Acuña, membre de la commission des transports au parlement Elus zone andine au Pérou, province d’Andahuaylas • M. Oscar Rojas. districts Nord de Lima • M. Rafael Alvarez, maire du district de Carabayllo • M. Nicolás Kusunoki, maire du district de Comas et Président de la Mancomunidad Lima Nord. • M. Giovanni Portalino Conseil municipal de Comas :

CNV – Participation à l’international

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« JUSTICE DES JEUNES ET CRISE DE LA FAMILLE _______________________________________________________________________________- Londres, 23 novembre 2011

Claudine Bansept, sociologue, chargée de mission au CNV intervenait à ce séminaire.

PROGRAMME

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« BERLIN VILLE DU FUTUR, VILLE DE LA DIVERSITE» _______________________________________________________________________________- Sénat de Berlin, 24 et 25 octobre 2013

Jean-Pierre Schaefer, ingénieur en économie, chargé de mission au CNV, a représenté le CNV dans la cadre d’un colloque à Berlin organisé par le sénat (conseil municipal) puis d’un colloque à Bombay organisé par l’AFD (Agence française pour le développement). Berlin Ville du Futur, Ville de la diversité Dans le cadre de son schéma de développement à l’horizon 2030, le Sénat de Berin a organisé un séminaire international d’échanges autour du théme de la diversité. La prise en compte concrète de la diversité des besoins et attentes des individus et des groupes sociaux dans les champs de la formation, de l’aménagement du territoire, des transports, de la sécurité publique et de l’habitat a fait l’objet d’exemples tant sur les réalisations que sur les méthodologies employées. Par delà la parité, la diversité concerne de nombreuses autres dimensions sociales (âge, handicap, interculturalité) et devrait conduire les collectivités locales à mobiliser leurs équipes pour mieux gérer la concertation autour des projets urbains.

La Ville-Etat de Berlin élabore son plan de développement urbain à l’horizon 2030. Ce développement doit prendre en compte la diversité des attentes des citoyens, selon leur âge, leur origine et leur style de vie. En outre il vise à développer une offre accrue en logement à des coûts abordables. Ces ambitions nécessitent du côté des techniciens municipaux des compétences thématiques variées, notamment en matière de méthodes de participation. Si le terme „gender mainstreaming“ est utilisé en Allemagne depuis une quinzaine d’années, il désignait initialement la prise en compte de la parité des genres dans tous les domaine. Il s’agit désormais de généraliser ce concept à la prise en compte concrête de la diversité des besoins et attentes des individus et des groupes sociaux. Ce séminaire fut consacré à l’inclusion sociale et culturelle dans les champs de.la formation, de l’aménagement du territoire, des transport, de la sécurité publique et de l’habitat.

Avec ce séminaire, le Sénat souhaite bénéficier d’autres expérience (allemandes et étrangères) pour favoriser le dialogue entre professionnels et scientifiques sur les outils et les bonnes pratiques dans les processus de décision publique.

Parmi les prinipaux sujets évoqués, la conception des logements avec les futurs habitants, la concertation en matière d‘aménagements d’espaces extérieurs, de politique des transports en commun et de sécurité urbaine. La question de la parité reste un sujet majeur où il existe encore des marges de progrés. Les processus et méthodes développées en faveur de la parité permettent de développer la prise en compte de la diversité dans de nombreux autres dimensions sociales (âge, handicap, interculturalité).

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Parmi les exemples extérieurs furent évoqués la prise en compte de la parité dans les méthodes de conception urbaine sur support électroniques (Prof Horelli, TU Helsinki), l’aménagement du quartier Aspern à Vienne (E. Kail,Vienne), les logements sociaux conçus avec les habitants (G. De Pauw, coopérative l’Espoir à Bruxelles), la gestion du temps dans la ville (F. Zajczyk, Université de Milan).

L’analyse de la parité dans les formations scientifiques est illustrée par des exemples autrichiens marqués par un fort déficit féminin mesurée dans les Universités scientifiques. La notion de mixité sociale fut débattue autour du cas de l’accession sociale en quartiers ANRU (Ch Lelévrier, Institut d’Urbanisme de Paris-UPEC), la diversité culturelle à propos du plan d’aménagement de la Région de la Ruhr (M. Tönnes) et la mobilité pour tous (S. Janssen) pour le cas de Hanovre.

Les thématiques des ateliers concernent

• la diversité sociale dans des quariers neufs au sens de la mixité sociale et fonctionnelle;

• La place des minorités dans la Ville (cas des Roms avec un projet budapestois);

• Qui doit participer et comment faire participer à la conception des espaces extérieurs urbains pour prendre en compte les diversités sous toutes leurs formes;

• Méthodologie d’élaboration des politiques de déplacements urbains;

• Réalisations berlinoises sur la rénovation de squares de quartiers, la réhabilitation d’une cité universitaire, concertation en habitat neuf.

Accession à la propriété dans les quartiers de la politique de la ville La politique de la Ville en France met l’accent sur le souci de développer la mixité sociale dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville. Différentes analyses, notamment de Ch. Lelévrier (IUP-Paris Créteil) montrent que les opérations en accession sociale initiée dans les ZUS s’inscrivent dans ce processus. On note que pour une proportion significative ces accédants sont issus du quartier. Il s’agit pour eux à la fois de profiter d’une offre commercialement attractive, de maintenir leurs liens sociaux et familiaux tout en effectuant un cursus résidentiel. Cela semble confirmer qu’il est possible de rendre ces quartiers attractifs et que par ailleurs la notion de diversification de la population ne peut se décréter. Les quantités en jeu restent encore modestes et ne permettent pas encore de mesurer d’impact sur la dispersion des niveaux de vie des ménages de ces quartiers. Mais les ménages accédants qui ont fait le choix du quartier plutôt qu’accéder ailleurs contribuent ponctuellement à accroître la moyenne des niveaux de revenus. Certains chercheurs soulignent que l’accession est généralement conditionnée pour un ménage à la double activité, donc fait aussi évoluer le tissu relationnel des habitants en renforçant les échanges entre le quartier et le reste de la ville. Un immeuble passif (13 rue Schönholzer - Oelschläger architects) Elaboré dans un long processus de concertation entre les futurs acquéreurs, ce projet comprend 19 logements, accession classique et coopérative (pour 8 logements), visant une diversité d’âge des occupants (un tiers des logements s’adresse à des personnes âgées ou retraitées). Le bâtiment est passif donc sans chauffage, triple vitrage, isolation avec fibre de bois, gestion de l’air en double flux et recyclage d’eau pluviale. La toiture terrasse accessible à tous accueille espaces plantées et capteurs solaires héliothermiques. La hauteur sous plafond supérieure à 2m80 est respectueuse des usages traditionnels berlinois. Rénovation de foyers d’étudiants (Siegmunds Hoff) La rénovation de cette cité universitaire construite en 1960, proche de l’Université Technique de Berlin a été menée suite à un séminaire de concertation organisé par l’architecte. En dépit des fortes contraintes du bâti en place (globalement conservé pour des raisons patrimoniale), il a été recherché une certaine diversité des espaces intérieurs (chambres et salon/cuisine commune). La recherche d’économie d’énergie (concept « Ökopop ») s’effectue par optimisation des systèmes de chauffage (sans isolation extérieure nouvelle). La rénovation des abords et espaces d’agrément a été aussi le fruit d’une concertation poussée avec les résidents. (S Hofman Architekten- 3M € pour 12 000m2, 25 000m2 d’espaces verts)

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Des « pièces à vivre en plein air » ou la nouvelle conception des squares à Berlin Le réaménagement du Square Lette s’est attaché à répartir clairement les usages et à distinguer des espaces « dedans » et « dehors ». L’objectif est de faciliter l’appropriation, sans conflit, par des habitants divers en âge, en genre et en pratiques culturelles. Il s’agit aussi de permettre l’intégration sociale, la communication et la rencontre. Le square est désormais fort fréquenté et améliore significativement l’ambiance du quartier. Les abords du square organisent la transition entre l’espace public urbain banal et le cœur du square. Jadis associé aux nuisances de la circulation et à la délinquance, les 5000 m2 du Square Nauener ont été réaménagé après un processus de concertation entre les divers groupes d’habitants concernés (femmes, enfants, immigrés âgés etc) mobilisant pas moins de 230 habitants. Des ateliers sur le paysage sonore, le traitement de la lumière, la sécurité, la santé ont abouti à proposer des espaces et un mobilier urbain adapté tant à la flânerie qu’à des usages dynamiques. Ses dispositifs sonores et lumineux innovants, cinq ans après leur mise en place, continuent à résister à un usage intensif. Ces squares sont traités avec des matériaux et des espèces végétales assez simples, comme l’indique des prix de référence modestes (76 €/m2 soit 560 k€ pour 7000 m2). Il n’est pas aisé de chiffrer le coût du processus de concertation, qui mobilise les responsables et techniciens municipaux, mais dans la mission du maître d’œuvre une évaluation de 3 à 4% des frais du projet consacré à la concertation avec les usagers semble un ordre de grandeur usuel.

Ville–Etat de Berlin Etat du Brandebourg

Berlin Ville Etat de 3,4 M habitants 891 km2 est administrée par un conseil municipal ayant le titre de Sénat. Depuis de 2001 la Ville comporte douze arrondissements, chacun disposant de compétences, d’un conseil d’arrondissement et d’un maire. Le Land de Brandebourg a 2,9M d’habitants sur 29 000 km2 ; Il comprend 14 arrondissements et 4 villes chef lieu.

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« MUMBAI AS A MEGA CITY » _______________________________________________________________________________- Bombay, 17 et 18 novembre 2013

A l’initiative de l’Union Européenne et de l’Etat du Maharastra, un séminaire a réuni des représentants de collectivités locales, des entités chargées du développement urbain et économique et des entreprises indiennes et européennes sur le thème « Transformer Mumbai en une grande métropole mondiale ». Rendre la ville (12,4 M d’habitants) et sa région (20,7 M d’habitants) attractives passe par un meilleur niveau de services urbains, une politique d’inclusion sociale par l’habitat et une mobilité efficace, tout en adaptant la gouvernance et l’organisation administrative. Les prolongements du séminaire porteront sur comment mieux organiser une croissance urbaine gigantesque en améliorant le service aux habitants, en termes d'habitat, d'accès aux services de base et de mobilités urbaines.

Bombay, vers une métropole mondiale Le défi de la transformation de Mumbai en une grande métropole mondiale a été au centre du séminaire organisé sous l’égide de l’Union Européenne et l’Etat du Maharastra avec des représentants des collectivités locales, des entités chargées du développement urbain et économique et des entreprises indiennes et européennes. En Inde près de la moitié de la population sera urbaine en 2030 avec 53 villes de plus d’un million d’habitants. Ces villes concentreront à la fois un fort potentiel économique et de nombreux problèmes sociaux. Dans l’Union européenne, le débat urbain porte sur la recherche d’un optimum entre les atouts et les limites de la densité face à l’étalement urbain. Rendre la ville attractive passe par un haut niveau d’équipements, une politique d’inclusion sociale et une mobilité efficace. La gouvernance doit être adaptée en termes d’organisation administrative comme en termes de participation des citoyens.

Bombay (Brihanmumbai Municipal Corporation BMC ou MCGM, regroupe Bombay City 67 km2 et Bombay suburban district 370 km2 soit 12,4 M d’habitants (sur 603 km2 dont 166 km2 gérés par le port et diverses entités). La Région Métropolitaine de Mumbai (MMR- Grand Mumbai et 7 communes) regroupe 20,7 M d’habitants sur 1176 km2. Le rôle de l’Etat (Maharastra, 112 M d’habitants sur 307 000 km2) est important notamment au travers des sociétés mixtes, chargée de la gestion des infrastructures (MMRD) ou de création de villes nouvelles (CIDCO).

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Dans le cadre du schéma général d’aménagement à l’échelle de MMR, cohérent avec la planification nationale indienne, les enjeux majeurs sont

• Développement d’une grande ville portuaire ;

• Amélioration de la gouvernance à chaque niveau de compétence territorial ;

• Amélioration de la mobilité urbaine ;

• Croissance urbaine et environnement : fourniture d’eau potable et d’énergie, gestion des eaux usées et des déchets, réseau de chaleur et de froid, stratégie face au changement climatique) ;

• Politique du logement abordable. Le logement abordable a été évoqué au travers des difficultés de montage d’opérations immobilières à Mumbai (J. Rao), des outils architecturaux pour un habitat adapté (D v Gameren architecte NL) la production en accession sociale (A. Karamchandani- Deloitte) et la place à réserver au secteur locatif social (J-P Schaefer CNV). Quelle place pour une offre en locatif social dans une politique en faveur du logement abordable Il convient de souligner l’intérêt d’une offre en locatif en direction des classes modestes et moyennes. L’articulation entre le choix du statut par le ménage et des enjeux urbains, peut s’étudier à partir du dispositif français complété par un éclairage sur le cas de l’Afrique du Sud. Dans le contexte des villes européennes, l’offre en logement locatif contribue à la mobilité et à l’accueil des nouveaux ménages. Le secteur locatif social garantit un rapport qualité prix qui permit en Europe de faire monter le niveau général de qualité du bâti tout en stabilisant le taux d’effort des ménages. En France (à l’instar d’autres pays comme les Pays-Bas), le dispositif, finançant la production d’un parc locatif social représentant près de 17% du parc total, est rodé de longue date. Mais constituer en un temps assez bref une offre locative adaptée peut aussi s’envisager tout en conservant une priorité à l’accession sociale. C’est le cas en Afrique du Sud. Depuis 1994 (démarrage de la démocratie en RSA) les pouvoirs publics ont massivement développé l’accession aidée à l’attention des catégories modestes et très modestes. Mais cet habitat (en individuel) conduit à un étalement urbain considérable et ne garantit pas toujours au ménages un cursus résidentiel ascendant, des cas de revente et de retour en habitat informel sont observés. Aussi un secteur locatif social, piloté par des organisations ad-hoc, proches de celles existantes en Europe, est désormais aussi encouragé par les pouvoirs publics. Cet habitat locatif à caractère social (défini par des loyers plafond et des revenus plafond pour les attributaires) peut être produit et géré par des organismes de statut privé à but non lucratif. Son fonctionnement nécessite des organes de contrôles et une gestion très professionnelle. C’est une approche à distinguer de la notion de logement « public » géré en direct par les pouvoirs publics (locaux ou nationaux), parfois associé à une gestion défaillante, voire des déterminants plus politiques que sociaux. Cet habitat locatif social permet de reconquérir des centres villes, favoriser les politiques urbaines de quartier et l’inclusion sociale des ménages concernés. Il peut viser des cibles allant des ménages pauvres aux catégories modestes. La difficulté demeure de développer ce secteur sous la double contrainte d’une vraie gestion sociale et d’une optimisation de la mobilisation des financements et des terrains. La production de logement accession pour les ménages modestes en Inde Asish Karamchandani (Monitor Deloitte) Une politique du logement abordable a été décodée dans le cadre d’un programme d’action de l’Etat du Maharashtra (2011). La production en accession sociale est à développer en Inde, où le mal logement reste dominant. Les besoins pour les ménages urbains très pauvres, moins de 100k /an (100 €/mois), et pauvres, moins de 200k /an (200 €/mois) sont estimés à 18M de logements. Or une fraction de ces ménages pourrait accéder à des logements coûtant 4600 à 12 000 € soit 4 à 5 ans de leur revenu. Produire 15 millions de logements de cette catégorie, soit un marché potentiel de 9000 Md -(106 Md€) doit mobiliser promoteurs, organismes de crédit, pouvoirs publics, bailleurs de fond internationaux et organisations d’intérêt général.

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Une étude sur 22 grandes villes auprès de 27 promoteurs et 9 sociétés de crédit montre que 30 500 logements d’un coût inférieur à 1M (11000 €) ont été produits de mi 2011 à fin 2012, répartis dans 132 programmes dont plus d’une vingtaine à Mumbai. Environ un tiers de cette offre est à moins de 0,6M (7000 €) souvent en T1. L’accès au logement décent à des actifs du secteur informel passe par des crédits adaptés. L’encours de dette de ces ménages auprès des financiers spécialisés dépasse désormais 10Md (120M€) avec un très faible taux d’impayés. A partir d’un terrain coûtant 2000-3000 /m2 (23 à 38 €/m2), un coût de construction de 9100-11 000 /m2 (110-1320€/m2) le logement est vendu 15 000-18 000 /m2 (180-220 €/m2). Les promoteurs, qui assument entièrement le montage d’opération, soulignent le poids des délais administratifs pour des opérations qui se vendent pour l’essentiel en moins d’un an. Se finançant à 10-14%, les organismes de crédit prêtent à 13-17%. L’appui des pouvoirs publics aux producteurs prend la forme de subventions ou de réservation de terrains. Pour les ménages, les aides sont des bonifications de taux et des taxes réduites. Ces programmes contribuent à réduire le poids de l’habitat informel indigne. Si la satisfaction des nouveaux accédants est manifeste, il leur reste à mieux s’informer sur leurs nouvelles responsabilités (en matière d’entretien), à supporter un éloignement accru de leur emploi et apprendre à gérer un budget obéré pour une part significative par les remboursements. Un appui des pouvoirs publics pourrait prendre la forme d’aides aux accédants et d’un circuit financier préférentiel. Les promoteurs envisagent la production de logements moins chers, plus petits et des taux d’endettement plus élevé (proche de 100%) tout en améliorant l’information sur les coûts d’entretien et les charges. Une meilleure répartition territoriale des programmes contribuerait au développement de cette offre abordable pour les plus pauvres. Il y a place en Inde pour 450 fois l’échantillon étudiée par Deloitte…

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PROGRAMME

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LL EE CC NN VV

EE TT LL EE SS PP EE RR SS PP EE CC TT II VV EE SS EE UU RR OO PP ÉÉ EE NN NN EE SS

4 - LE CNV ET LES PERSPECTIVES EUROPEENNES

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LES FONDS EUROPÉENS Note de François Coutel, urbaniste d’Etat, chargé mission au CNV Depuis 2011, la Commission Européenne prône le renforcement de la dimension urbaine et une plus grande visibilité des actions y afférentes, dans un contexte où les villes et agglomérations hébergent aujourd’hui 70% des européens. Cette volonté s’appuie sur les acquis des actions entreprises à la faveur des programmes divers développés depuis la création de « Quartiers en crise » jusqu’à la mise en œuvre des 61 PUI, programmes urbains intégrés, développés entre 2006 & 2013, en passant par le programme URBAN, lequel n’a concerné que 9 villes et agglomérations françaises. Quant au programme URBACT en faveur des territoires urbains en difficultés, il consiste essentiellement à l’animation de réseaux thématiques de villes, réunies sous forme de clubs, et sélectionnées par appels à projets sur la base du volontariat. Pour faire face à l’ensemble des enjeux urbains identifiés et donner du sens à la stratégie de LISBONNE, une Mission EUROPE-URBAIN a été créée en France en 2010 comprenant la DATAR, le SG/CIV et la Délégation Générale à l’Outre Mer. Au sein du Conseil National des Villes, un groupe Flash, -présidé par Catherine Cahierre Vice Présidente d’honneur du CNV-, a travaillé à la contribution de l’instance à l’élaboration de l’accord de partenariat depuis le mois d’Octobre 2012. Le résultat de ses travaux, alimentés aussi par la concertation mise en place au niveau national pour préparer l’accord de partenariat, a permis l’écriture de plusieurs notes internes ayant abouti à la validation d’un avis de l’instance lors de la dernière séance du Conseil d’Administration du CNV le 24 Juin 20131. Cet avis a été communiqué lors du séminaire de restitution de la concertation nationale qui s’est tenu à TOURS le 9 Juillet 20132. Au cours de la période 2006-2013, 65 Programmes Urbains Intégrés, PUI, ont été élaborés dans le cadre de 19 Programmes opérationnels régionaux, POR3, - 15 pour la métropole et 4 dans les DOM-, représentant 10% du montant de l’enveloppe FEDER : -6 ont été engagés par le biais des CUCS, -9 ont été conçus grâce aux volets urbains des PUI, étant donné qu’un réseau expérimental PUI a pu être mis en place avec 4 régions du Sud de la France : Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Provence/Alpes/Côte d’Azur & Rhône-Alpes… Les volets urbains du FEDER ont totalisé 390 Millions d’euros sur un total de 955 Millions d’euros au titre du programme « Compétitivité régionale et emploi » et 130 Millions d’euros sur les 280 du programme « Convergence ». Les nouvelles orientations stratégiques s’inscrivent clairement dans « un objectif de croissance intelligente, durable et inclusive »,- Cf. Traité de Lisbonne -, pour la période 2014-2020 et visent à soutenir un développement urbain plus durable sur l’ensemble des territoires européens.

1 « Contribution du CNV à l’Accord de Partenariat sur les fonds européens ». 24 Juin 2013.

2 Note de J-P. SCHAEFER : « Principes directeurs de l’accord de partenariat en relation avec la

Politique de la Ville » et note de F.COUTEL : « 15 convictions du CNV à insérer dans le rapport d’activité de la mandature 2010-2013 ». 3 Mais, paradoxalement, aucun dans la région Nord Pas de Calais.

L

ES FONDS EUROPÉENS

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Il doit s’agir aussi de pouvoir mieux mobiliser ensemble du FEDER et du FSE en faveur du développement urbain durable, devant représenter 10% du montant global de FEDER, en relevant concomitamment des défis économiques, environnementaux, climatiques et sociaux à l’échelle des agglomérations, … en particulier celles d’entre elles qui abritent des quartiers prioritaires, sur la base de contrats Etat / Collectivités locales, eux-mêmes basés sur des projets de territoires. Dans ces nouveaux dispositifs, qui reprennent à la fois l’esprit des CUCS et l’ingénierie des conventions ANRU, il devra s’agir aussi d’imaginer une gouvernance modernisée et partagée, intégrant au minimum les quatre collèges d’acteurs,- Etat, Collectivités locales, partenaires sociaux et développeurs économiques-, ainsi, bien entendu, que les gestionnaires des quatre fonds : FEDER, FSE, FEADER, FEAMP. Il importera donc que les futurs membres du CNV soient très attentifs à ces sujets, d’autant plus, d’une part, que la liste des quartiers prioritaires risquent de n’être connue que très tardivement4, -ce qui ne va pas simplifier la mise en place des prochains contrats-, et que, d’autre part, les procédures d’élaboration, de contrôle, et de gestion des crédits européens seront plus contraints à l’avenir, en particulier du fait de l’utilisation massive annoncée du dégagement d’office. Il est opportunément envisagé la création d’une sorte de réseau de suivi de cette élaboration des plans et programmes régionaux, animé par la mission EUROPE, et comprenant essentiellement les SGAR et les services régionaux, réseau auquel le CNV a demandé à participer pour assurer une sorte de veille thématique sur ces sujets stratégiques pour la continuation de la politique de la ville. Les questions d’observation des quartiers, d’évaluation permanente des politiques et de mutualisation des méthodes et des bonnes pratiques devraient évidemment figurer à l’ordre du jour de ces rencontres. On pourrait parfaitement imaginer aussi qu’un groupe de travail «ad hoc» puisse être constitué au sein du CNV autour de cette question, tant elle paraît importante pour la réussite de la nouvelle politique de la ville qui devrait sortir prochainement des discussions parlementaires.

4 D’autant plus que les élections locales et régionales interviennent dans le courant du prochain semestre, qui doit être aussi celui

de la mise au point des nouveaux CPER correspondant à ce même calendrier 2014-2020.

CNV – Accord de partenariat sur les fonds européens. Europe et quartiers : Bilan et perspectives Contribution du 24 juin 2013

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Contribution du Conseil national des villes

à l’Accord de Partenariat sur les fonds européens Europe et quartiers : bilan et perspectives

Adopté en assemblée plénière le 24 juin 2013 Entre l’Europe et la politique de la ville c’est l’histoire d’un lent cheminement : en effet, ce n’est que très progressivement que les politiques urbaines se sont affirmées dans les politiques au point qu’aujourd’hui, on n’a jamais autant parlé de villes et d’urbain dans les enceintes européennes : - que ce soit entre la Commission et les Etats-membres, - que ce soit entre le Parlement et le Conseil. D’une certaine façon, l’une comme l’autre ont pour objectif de réduire les écarts de développement. C’est pourquoi les financements européens doivent être impérativement articulés avec les dispositifs propres à la politique de la ville. Le CNV a évoqué à quelques reprises la question européenne dans ses avis, mais il n’a pas eu l’occasion - jusqu’à présent du moins- d’exprimer officiellement son point de vue sur la politique urbaine en Europe. Il tient donc à souligner aujourd’hui ses convictions à la faveur de l’élaboration de l’Accord de Partenariat auquel il a été convié dans le cadre de la concertation organisée par la DATAR, après avoir esquissé un rapide bilan des politiques européennes entreprises. 1. Quelques éléments pour un bilan A) L’archéologie des politiques urbaines européennes : depuis «Quartiers en crise» jusqu’ à URBACT en

passant par URBAN 1 et URBAN 2 … Force est de constater que, jusqu’à ce jour, les questions urbaines n’ont pas constitué parmi les priorités majeures de l’Union Européenne depuis les années 90. En effet, c’est à cette époque qu’ont été mis en place des groupes d’échanges intitulés «Quartiers en crise» qui ont donné lieu aux Programmes URBAN 1 & URBAN 2 successivement5. Bien que les territoires urbains hébergent 80% de sa population… ce dernier programme n’ayant concerné que 9 villes françaises : autant dire que la ville n’a que peu pesé sur les politiques de cohésion managées par la DG REGIO ! Depuis une dizaine d’années environ, URBACT met en réseau les villes européennes volontaires dans le cadre d’appels à projets pour produire et faire connaitre les innovations et pour transférer des compétences sur différents sujets de gestion urbaine. Mais URBACT, qui est piloté par la France, ne dispose pas de crédits d’investissements spécifiques sur les thématiques choisies.

5 En même temps d’ailleurs que se développaient parallèlement les programmes LEADER pour les territoires ruraux

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B) Une nouvelle démarche de développement intégré : PUI & DUI6 Entre 2007 & 2013, en effet, on assiste à une montée en puissance du volet urbain de la politique européenne de cohésion : 65 programmes urbains intégrés7, PUI, ont été mis en œuvre dans 15 régions françaises disposant d’un volet urbain spécifique dans le cadre des Programmes Opérationnels Régionaux, (POR). Avec le souci principal que l’investissement européen, souvent du FEDER, « fasse levier » dans les volets urbains, PNRU et CUCS en particulier8. Au cours de cette période, une attention particulière à la dimension urbaine s’est développée dans les Programmes Opérationnels, - «Compétitivité régionale et emploi», et «Convergence», et ce, de 3 façons différentes : - les PUI, à la condition d’ouvrir les démarches CUCS première manière sur de nouvelles thématiques

et/ou de nouveaux partenariats…Les PUI représentent 7% de l’enveloppe FEDER de 5,6 Mds € et 10% de l’enveloppe FEDER des 15 régions concernées ;

- les volets urbains de la politique de cohésion : ils représentent 6% de l’enveloppe FEDER « Convergence » d’un montant de 2,1 Md € et portent sur des mesures liées à la reconversion urbaine au sein des projets ;

- la dimension urbaine au sens large : elle concerne 12% des montants Feder, programmés dans 2 P.O et intéresse 26 régions françaises avec ou sans volet urbain spécifique. Transports, services, emploi, culture.

C’est au cours de cette époque également, qu’ont été mis au point la stratégie de Lisbonne et le projet EUROPE 2020. Répondant aux stratégies des plus grandes agglomérations, leurs objectifs demeurent « hors d’atteinte » pour la plupart des quartiers en difficultés. En effet, ces derniers ne comprennent pas de grandes entreprises et doivent d’abord rattraper leurs retards de développement : actions d’insertion et d’inclusion sociales, promotion de l’égalité des chances, réhabilitation des zones urbaines et amélioration de l’environnement urbain. Or, l’ensemble de ces thèmes, y compris la citoyenneté, le développement culturel et l’accès aux services doivent céder la place à la formation, à l’innovation, et au développement des centres de recherche …, etc. C’est au cours de cette période enfin que des partenariats solides ont été construits avec les régions : un milliard d’euros investis par les conseils régionaux dans les CUCS, deux milliards d’euros investis dans la Rénovation Urbaine, (accompagnement de l’ANRU). C’est au cours de cette période également que les besoins de professionnalisation et d’échanges d’expériences se font jour : création de la Mission Europe Urbain en 2010 à l’initiative conjointe de la DATAR, du SG/CIV et de la Délégation Générale à l’Outre Mer, mise en place du réseau expérimental PUI 20, lancé dans 4 régions françaises,-Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Paca et Rhône Alpes-. 2. Des éléments et orientations pour la période qui s’ouvre : 2014-2020 … Pour le CNV, la politique de la ville menée au plan national, et la politique de cohésion menée au plan européen doivent pouvoir se conjuguer et s’articuler mieux car leurs objectifs sont identiques : il s’agit de réduire les écarts entre les territoires et les populations…. Et ce, d’autant plus que le calendrier correspond aussi à celui des CPER, des Projets de territoires qui sont censés « prendre la suite » des CUCS, et des mandats locaux Compte tenu, par ailleurs, de la refondation de la politique de la ville, -et, tout spécialement, de la nécessité d’intégrer les suites de la concertation engagée par le Ministre de la ville François LAMY, dans un contexte financier contraint et les perspectives d’un ciblage accru de la géographie prioritaire, la nécessité de développer les articulations entre ces deux politiques apparaît d’autant plus stratégique et évidente.

6 Projet Urbain Intégré et Développement Urbain Intégré.

7 61 en métropole et 4 dans les DOM-COM.

8 Pour 1 € de Feder, on a 2,25 € de contreparties publiques, essentiellement ANRU et CUCS ; en revanche alors que l’on ne compte

que 0,17 € de contreparties privées pour un euro de Feder, on atteint 0,94 € pour les projets inscrits en P.O.R

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Dans ce contexte renouvelé, le CNV considère :

- 1°) que la part de 10% de FEDER fléchée sur la politique de la ville, doit être un minimum pour aider les quartiers les plus en difficultés9 ; - 2°) qu’une part identique de FSE, -à savoir au moins 10%-, doit être « sanctuarisée » et orientée sur des territoires d’agglomération comprenant des quartiers en difficultés ; - 3°) que des combinaisons de fonds structurels, Feder+Fse, soient rendues possibles pour accompagner des actions complexes susceptibles d’appeler ces fonds. En assouplissant, au passage, les règles de fonctionnement et d’application des fonds structurels européens ; - 4°) que la proposition d’accompagnement par des fonds structurels doit être couplée avec une approche intégrée et systémique, - associant éducation, développement économique, inclusion sociale et environnement-, notamment à la faveur de l’élaboration des futurs projets de territoire et des diagnostics thématiques qu’ils doivent comporter ; - 5°) que la stratégie globale de développement (intégré) puisse être précisée à l’échelle infra communale, comprendre un dispositif de gouvernance, exposer les enjeux prioritaires, … l’ensemble devant être en cohérence avec les plans et programmes des échelons géographiques supérieurs, selon les thématiques ; - 6°) que les concepteurs des projets de territoires ont intérêt à se situer dans une perspective de développement urbain intégré, et, sans exclure à priori aucun thème, à privilégier les orientations envisagées pour la période 2014-2020, à savoir :

a) Le recours à l’innovation et à l’économie de la connaissance, b) La maîtrise de l’énergie et le souci de l’environnement : transition énergétique,

risques naturels, changements climatiques, etc, c) L’inclusion sociale, c’est-à-dire l’ensemble des actions adaptées relatives à l’insertion,

l’accès à l’emploi, et les services de proximité ; - 7°) que la question de la gouvernance et de l’animation de la gestion des fonds structurels, dans ses dimensions techniques administratives et financières devrait faire l’objet d’une attention particulière10, tant au plan national, qu’au niveau régional et plus local : assistance technique en région, expertise dans les services de l’Etat, groupe d’échanges et actions de formation… Mobilisation des NTIC, JESSICA , …, etc ; - 8°) que la nouvelle organisation des départements ministériels, qui a relié l’Aménagement du Territoire et la politique de la ville dans un ministère de l’égalité des territoires donne lieu à des innovations et des partenariats utile pour la cause de la politique de la ville. Des démarches spécifiques, à l’instar de celle du Grand Paris, pourraient ainsi voir le jour dans les régions qui se donnent les moyens de développer des stratégies et projets prospectifs et se traduire dans des plans et programmes spécifiques associant les quartiers ; - 9°) qu’à la faveur des évolutions institutionnelles à venir par rapport à la consolidation de la décentralisation11, l’Europe puisse accompagner en ingénierie, ceux des territoires qui mettent en place des politiques d’aménagement territorial innovantes : transfrontalier, réduction des écarts d’équipement « Ville-Ville » et « Ville-Campagne » ;

9 Il serait évidemment cohérent que les quartiers les plus aidés par l’U.E correspondent aussi aux quartiers qui sortiront de la

démarche de sélection en cours de réalisation par l’ONZUS, afin d’amplifier les démarches de réduction des écarts. 10

De ce point de vue, ce qui avait été mis au point au moment de la mise en œuvre du Programme « LEADER » constitue une référence, à ce jour inégalée. 11

Création du haut conseil des territoires, réorganisation des instances de la P.V, confortation des compétences des régions, mise en place des métropoles…

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-10°) que le programme URBACT soit prolongé et pérennisé dans sa fonction de laboratoire, compte tenu de son intérêt au regard des objectifs européens : mise en réseau, appui méthodologique aux villes qui le souhaitent, transferts technologiques et de compétences ; - 11°) que les partenariats établis avec les régions au cours de la période de programmation précédente soient poursuivis et amplifiés, en tirant le meilleur profit de la coordination des calendriers : CPER, calendrier européen, mandats municipaux et intercommunaux ; - 12°) que les réseaux d’échanges mis en place puissent se prolonger, s’étendre et être valorisés : non seulement dans les domaines traditionnels de la P.V, -revitalisation urbaine et sociale des Q par exemple…-, mais aussi dans des domaines nouveaux : culture, santé, inclusion urbaine et sociale, insertion et emploi des publics éloignés ; - 13°) que la politique de la ville doit intégrer de nouveaux défis : innovation technologique, transition et précarité énergétiques, jeunesse, mobilité et déplacements, formation tout au long de la vie, démocratie participative et « capacitation à agir » ; - 14°) que devraient être lancés, dans le cadre de l’animation technique aux échelons pertinents, -à priori nationaux, interrégionaux et régionaux pour les aspects liés à la formation des élus et techniciens et aux échanges professionnels-, des groupes de réflexion et d’échanges portant sur l’élaboration des plans et programmes, sur leur mise en œuvre et sur leur évaluation : moyens spécifiques pour l’assistance technique et financière à l’intention des villes et agglos aux capacités d’ingénierie insuffisantes…élus référents, équipes dédiées avec chef de projet pour les PUI,… Des sites dédiés par types de projets, par programmes et/ou par thématiques pourraient être mis en ligne, à l’instar de EUKN, la bibliothèque en ligne sur les politiques urbaines dans le but de référencer les bonnes pratiques et de faciliter la diffusion des bonnes expériences ; 15°) que soient développés des dispositifs, type JESSICA, afin de promouvoir des modes d’utilisation innovants des fonds structurels, des formules d’association avec la Banque Européenne d’Investissement et la Caisse des Dépôts, soit comme opérateurs, soit comme « managers techniques » en vue d’innovations économiques et financières permettant un partage des risques…, et associant, le cas échéant, l’EPARECA, BATIXIA, voire des réseaux bancaires régionaux et locaux ;

Réuni en formation de C.A ce jour, 24 JUIN 2013, pour la dernière fois de la mandature 2010-2013, le CNV, espère que la DATAR pourra intégrer le maximum de ses propositions dans le cadre de la concertation engagée en vue du nouvel Accord de Partenariat pour la période de programmation 2014-2020.

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CNV - CAHIER SPECIAL INTERNATIONAL 2010 / 2013

Coordination : Brigitte Raynaud, secrétaire général du CNV Conception graphique : Jeanne Debono, assistante du CNV

- Décembre 2013 -