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Page 1: Agriculture Propre

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Page 2: Agriculture Propre

I) PRESENTATION DE LA REGION ET DE L’EXPLOITATION

1)Présentation de la région :…………………………………..……………….51-1) Situation géographique................................................................................52-1) le climat..….………….………………………………………………...…..52) Présentation de l’exploitation :………...……………………………...…....52-1) Situation édaphique ………………………..…………….…….…………62-2) ressources hydrique…………………..……………………………..……62-3) Etape parcellaire …………………………………..……………………...62-4) Main d’ouvre …………………………………..……………………….....72-5) Organigramme de l’exploitation …...…………………..………………..82-6) équipement………………..…………………………………………...…..9

II) ETUDE TECHNIQUE DU HARICOT HOR SOL

1) introduction a l’hors sol……………...…………………………………….141-1) définition ………………………...…………………………………….....141-2) Classification des substrats..…………………………………………….142) description de la plante…..……..………………………………………….142-1) la botanique ………………………...………………………………...….142-2) exigence de la plante...……………………………………...……………15 3) technique de production …………………………………………………..153-1) choit du matériel végétale ……………………………………………….153-2) choit du substrat …………………………………………………………163-3) aménagement de la serre ……………………….……………………….173-4)semis……………………………………………………..………………...203-5) plantation ……………………………………………………….………..203-6) entretienne de la culture ………………………………………………...214) irrigation et fértigation…………………………………………………….224-1) l’irrigation………………………………………...……………………...22a) système d’irrigation ………………………………………….…………....22b) programme d’irrigation……………………………….……………...…...254-2) fértigation…………………...…………………...…….………………....26a)matériel de fétigation ………………………………..………………….….26b)le programme de fértigation…………………………...…………………..27c)préparation de la solution mère ……………………………………….….285) fertilisation foliaire ……………………………………………………......286) maladies et ravageurs……….………………..……………………………29 6-1) maladies...………………………………..……………………………….29a)maladies fongiques …………………………………………………………29b)maladies virales……………………………………………………………..296-2) ravageurs..…………………………………………………….….…..…..317) traitement phytosanitaire…………………………………………..……...33

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7-5)Calendrier de traitement……………………………………..…………358)la récolte ………………………………………………………….…..….….369)l’arrachage …………………..…………………………………….………..37

III) LA LUTTE BIOLOGEQUE

1)Définition……………………………………………...……………………..382) l’expérience de la lutte biologique ……………….…………………...…..382-1)les auxiliaires utiliser ……………………………...………………….....382-2)l’ infrastructure consacrer au projet…………….….……………..…...392-3) comment est effectué le lâcher ……….…………………….…………..392-4)le calendrier des intervention…….……………….…………….……….402-5) le suivie(observation) …………………………….…………….………..413)le traitement phytosanitaire ……………..………….…………….……….41

IV ETUDE ECONOMIQUE

1)la méthode de calcule ………………………………………………………432) calcul des Charges fixe………………..………………………………...…433)calcule des charges variable ……………………..…………….…………..46

V) LE CONDITIONNEMENT

1)La réception ……………………………………………………….…….….502)Le versement……………………………………………...……………….. 503)le triage ……………………………………………………………………...504)L’emballage……………………………………..…………………………..515)Palettisation ……………………………………………………………...…526)L’organigramme de conditionnement………………………………….…53

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I) PRESENTATION DE LA REGION ET DE L’EXPLOITATION 1) Présentation de la région   :

1-1) Situation géographique :La région de souss-massa est délimité par le haut atlas au nord et par l’anti-atlas au sud qui autrement dit une sort du cuvette sur l’océan atlantique ce qui lui confère un climat particulier

1-2) Le climat Le climat de la région de sous massa est caractérisé par

Température Une température maximal moyenne de 36°C durant toute l’année et sur tout en été et 8°C comme température moyenne minimal

Hygrométrie Il est de 70%ceci est dû à la localisation de la commune rurale près de la zone côtière, mais pendant la période de chergui il ne dépasse pas 15%

Évaporation L’évaporation moyenne varie entre 1400mm on montagne et près de la cote atlantique, et de 2000 mm en plaine

Précipitation Des précipitations faibles, irrégulières et concentrées entre novembre et janvier la pluviométrie est comprise en générale entre 50et 200mm

Hygrométrie Une hygrométrie variante entre 15%dans les jours les plus secs et 86%dans les jours les plus humides

Insolation Une insolation très importante qui est moyenne de 2900h/an,

Vent Les vents dominants sont soit du nord-ouest soit du sud –est avec les risques de cherguiLa vitesse moyenne des vents est de 30km/h en montagne et de 50km/h en plaine

2) Présentation de l’exploitation   :

ARBOR SUD crée en 1987 par Mr LARBI SKKAT Il se trouve sur le territoire de la province de chtouka ait baha, cercle biougra à 32 km au sud-est de la ville d’Agadir

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Photo N°1Localisation de l’exploitation   : ARBOR SUD

2-1) Situation édaphiqueLe sol de l’exploitation est de texture légère et peu évoluée, il est constitué en majorité par le sable suivit du limon avec peut ou pas d’argile. Le sol est caractérisé par un taux de :-11.46%de calcaire- 5.15%de calcaire actifs - 0.91%d’humus La conductivité électrique est de l’ordre de 0.1 mmhos/cm.le pH varie de 8.15 à 9

2-2) ressources hydrique La nappe phréatique reste la seule ressource d’eau pour la majorité des agricultures decette régionAu Niveau de l’exploitation cette nappe est exploitée par 9 puits d’une profondeur moyenne de150m

2-3) Etat parcellaire de l’exploitationL’exploitation se trouve sur une superficie de 120h ha il est destinée pour la production maraîchère et l’arboriculture fruitière

Tableau N°1 : état parcellaire de l’exploitation

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cultures Surface occupée on ha pourcentage

Jujubier 5.3 9.4%

Bananier 9.5 16.84%

Pécher 9.7 16.67%

Nectarine 11.3 20%

Haricot vert or solHaricot vert on sol

68.5

10.64%15.10%

La vigne 6.4 11.35%

total 56.4 100%

Remarque -Seulement 47%de la superficie de l’exploitation est exploité -La diversification et l’étalement des produits le long de la compagne sont comme résulta De la diversification des espèces cultivées dans l’exploitation

2-4) Gestion de la main d’ouvreTableau N°2 : la main d’ouvreéquipes Nombres d’ouvriers en

pleine récolte de haricot Nombre d’ouvrier en débute de la compagne

Récolte (haricot, vigne, jujubier, Pêcher et nectarine)

120 60

Plein champs 30 20

Bananier 6 6

Irrigation 10 10

Traitement 6 3

Divers travaux 10 0

total 182 99

Remarque-Le nombre d’ouvriers augmente avec la récolte des arbres fruitiers jusqu ‘a 250 et chute a la fin de la compagne à 99ouvriers-Par rapporte a l’année dernière le nombre d’ouvriers a augmenté de 154 à182 Car il y a une augmentation de la superficie de haricot cultiver.

2-5) l’organigramme de l’exploitation

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Figure 1 : organigramme de l’exploitation L’organigramme de l’exploitation présente une bonne répartition des tâches et une hiérarchie verticale, ce qui permet une communication et le flux permanente de l’information entre les différents parties de l’organigramme

2-6) Equipement Station de fertigation

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Magasinier

Directeur générale (Casablanca)

Directeur de l’exploitation ARBOR SUD

Equipe d’ouvrier

Chauffeurs

Caporal bananier

Equipe d’ouvrier

Technicien

1caporal (divers travaux)

Equipe d’ouvrier

Caporal arbo 4caporaux haricot Caporal irrigation

Chef de la station d’emballage

Equipe d’ouvrier

Le magasinier

Les gardiens

Equipe d’ouvrier

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La station de tête dispose de deux bassins d’accumulation d’eau. Elle est munie d’un matériel performant qui assure une irrigation satisfaisant

8 filtres à sables 8filtre à disques Un fertilivant 7 bacs d’engrais de 1000L et un bac de 2000L 4 manomètres, pour mesurer la pression de l’eau à la sortie de la station un programmateur lié par des câbles électriques avec les serres. (Seule la

culture de bananier est irriguée part le programmateur) Un moteur électrique 2pompes immergées 3 électromélangeurs, qui aident à dissoudre rapidement les engrais,

homogénéiser la solution et empêcher les dépôts. Ces agitateurs sont constitues d’un petit moteur électrique et d’une tige en acier inoxydable portant une hélice

(Photo 1) (photo 2)

Photo2 : station de fertigation photo 3 :8filtres a sable +8filtres a disques

Matériels de traitement Pour l’application des bouilles de traitement, chacune est équipée d’appareils suivants

Un moteur électrique pour faire fonctionner une pompe de traitement 2bacs en béton de 5000L chacun Un réseau de canalisation reliant

l’ensemble aux parcellesLes avantages de ce système sont :

Rapidité d’intervention et efficacité Economie de temps et de produit Economie des frais d’investissement

Bâtiments et serres L’exploitation dispose de

Une administration Un magasin d’emballage pour bananier

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Photo4 : station de traitement

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Station de tête (équipée par un ordinateur de pilotage d’irrigation qui ne fonction plus)

2secteurs séparés (un pour ouvriers et l’autre pour ouvrières)

6maisons Atelier mécanique 2magasin (matériel+produit phytosanitaires+engrais)

En ce qui concerne les abris dont l’exploitation dispose de :

Tableau N°4 : les types d’abrie au niveau de l’exploitation Types d’abris CulturesSerres en bois couvertes de filet

-vigne

Serres métalliques de type :TOMBARELLO

-haricot -bananier

Serres métalliques de type : -DELTA 36 -bananier

Matériels agricoles   : L’exploitation possède un matériel agricole diversifié dans le tableau suivant :Matériel TYPE

Tracteurs 1 MF 275,2 MF 2301 DEUTZ.

Matériel de travail de sol

1 cover – crop de 16 disques, 1 charrue à disque 1pelle niveleuse, Traccusc

Matériel de transport

1 Camion Bed Ford, 2 Express (dicsel. essence), 7 chariots

Matériel à gasoil 2 groupes électrogèncs(Deutz, Dorman) de300 à 400, 1 citerne de Gas-oil.

Tableau°5 : le matériel agricole utiliser

Synthèse   : La région présente des conditions climatiques favorables pour l’installation de plusieurs cultures pendant toute l’année, en plus l’existences d‘infrastructures favorisant la commercialisation, mais malgré tous il y a des contraintes telle que les Ressourcesen eau limitées, salinité de l’eau et fluctuation des prix de vent des produits horticoles

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La culture de haricot hors sol est adapté par l’exploitation après la réussit de l’expérience de haricot hors sol mené la compagne présidant par l’exploitation, ce qui lui a permet de :

s’épargner de la désinfection par le bromure de méthyle

assurer une bonne traçabilité de la production

assurer une qualité appréciable chez le produit

profiter des nouvelles technologies de production horticole

optimiser l’utilisation d’eau qui devient de plus en plus rare De ce fait l’exploitation a augmenté cette compagne la superficie cultivée

ll) ETUDE TECHNIQUE

1) introduction a l’hors sol

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1-1) définition

Les cultures hors sol ou sans sol se définissent comme des cultures des végétaux effectuant leur cycle complet de production sans que leur système racinaire ait été en contact avec le sol dans un milieu(substrat)qui peut être organique industrielle ou organique naturelle.Les plantes dans ce système de culture sont alimentées par un milieu liquide qui apporte de l’eau, de l’oxygène et les éléments nutritives sous forme D’ions Les avantages que présente cette technique de culture sont :

Une nette amélioration du rendement et de qualité des produits Un meilleur contrôle de la nutrition de la plante Eviter les maladies du sol

Cependant il demande un suivie précieux de la culture tout au long de son cycle de croissance

1-2) Classification des substrats

Milieu fluide Hydroponique   : Les racines se développent dans une lamelle d’eau courante

Aérophobie   : Les racines sont maintenues dans l’air alimenter en solution nutritive par des pulvérisations régulière

Milieu solide D’origine minérale : Naturelle : gravier, sable, pouzzolaneManufactures : laine de roche, pertil, laine de verre

D’origine organique :Naturelle : tourbe, fibre de cocoSynthétiques : billes de polystyrène, matériau plastique expansés

2) Description du la plante

2-1) La botaniqueNom scientifique : phaseolus vulgarisLe haricot appartienne à la famille des légumineuses et sous famille des papilionacées Avec une tige faiblement ramifier, des feuilles trifoliées alternes avec un long pétiole

2-2) Exigences climatiques de la plante

Température   :

La culture du haricot préfère des températures moyennement élevées, son zéro de végétation est 10° C, pour avoir une germination parfaite soit pendant 5 à 7 jours il faut des températures optimales de 20 à 25° C.

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Si la température dépasse 30° C il y a avortement des boutons floraux

Lumière   : Les besoins du haricot on lumière sont très élevés  surtout lors de l’initiation florale.

Hygrométrie   : L’humidité optimale est de 85%,

Le PH   :

L’optimum se situe entre 6.1et 7.4 et on dessous de 6 le rendement est très faible La salinité   :

Le haricot est classé parmi les espèces très peu tolérantes a la salinité cette sensibilité devra êtres pris en compte dans les protocole de fertilisation minérale surtout pour des sols a faible CEC

Eau   : Les besoins hydriques sont variables en fonction du type du sol, de la demande climatique et aussi du stade végétatif de la plante cultivéLes apports hydriques sont en croissance selon les stades et arrive au maximum pendant le stade de grossissement des gousses. Dont le coefficient culturale est de (0.9 à 1).

3) Technique de production de haricot on hors sol

3-1) Choix du matérielle végétal La variété utilisée est « DONNA», elle possède les caractéristiques suivantes :

une bonne végétation une bonne nouaison. des gousses fermes et de bonne coloration.

Inconvénients de cette variété : La sensibilité aux maladies virales Une baisse de rondement pendant la période de froid

Remarque   : on signale que le choix de la variété s’est fait au niveau de la station de conditionnement ARMONA, ce choix ne prend pas en considération les critères techniques de cette variété il se fait en raison de la demande du marché extérieur, on signale aussi que les semences sont fournis par cette station conditionnement.

3-2) Choix du Substrat

Critères économiques :Surtout le prix et la durée d’amortissement, la densité des constituants du substrat influe sur le prix de son transport, de même sa résistance mécanique détermine la durée de son utilisation. Aucun substrat ne possède toutes ces qualités. Le producteur doit alors raisonner au mieux son choix, Il doit pouvoir apprécier les critères techniques liés à la conduite aussi bien que les critères économiques.

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Critères techniques  :-avoir une bonne capacité de rétention en eau. -permettant la meilleure alimentation possible de la plante.-ne pas interférer avec la composition de la solution nutritive.-être stable pendant la durée d’utilisation prévue.-être indemne de pathogènes et des substances phytotoxiques

Substrats utilisés A l’exploitation ARBOR SUD on utilise : Un substrat d’origine organique : les résidus de fibre de noix de cocoLes résidus de fibres de noix de coco

Photo5 : le substrat Photo6

Ce substrat possédant les critères suivants : poids brut de matière sèche 85% poids brut de matière organique 75% conductivité électrique 0,8mmhos/cm très riche en sodium et en chlore trouve à la C.E.C est de l’ordre de 300 meq/l. pH=5,4  ce qui convient aux plantes légèrement acidophiles masse volumique apparente sèche à pF=1est de l’ordre 60g /l.. Capacité de rétention en air : 360ml à pF=1 et 600ml à pF=1.7 Absence des pathogènes (champignons, bactéries, nématodes ...) 8a15l d’eau pour l’humification Produit non comestible, naturel, organique et très facilement recyclable.

Ce substrat se vende dans des pains dont : - la longueur : 1m - la largeur : 20cm - épaisseur : 10cm La densité des pains par hectare est de l’ordre de 3900 pains /ha

Dimensions des pains après humificationLa longueur : 1.2mLargeur : 20cmEpaisseur : 15cm

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3-3) Aménagement de la serre   : Pré- irrigation

La préparation des billons doit être précédée d’une pré-irrigation afin d’humidifier le sol pour faciliter l’opération de préparation des banquettes

Photo7 : une pri-irrigation

Préparation des banquettes   : Les billons sont tracés manuellement par les ouvriers à l’aide des sapes selon les normes suivant :Largeur : 60cmDistance entre banquettes : 1.5cm Il doivent s’élever de 30 à 40 cm au-dessus du sol avec une légère inclinaison (2% à 3%) à la surface pour permettre l’écoulement de l’eau du drainage, car toute stagnation de l’eau au sein du Pain constitue une zone d’asphyxie raciner

Photo8 : confection des banquettes

Le Nivellement   : Il permet de réaliser une bonne assise du substrat, il faut garantir en même temps le drainage du substrat et une répartition homogène de la solution nutritive, pour cette raison il est conseillé de cimenter ou de tasser les billons afin de garder un niveau constant du sol.

Le Paillage du sol   : Il est effectué avec un film plastique noir, qui recouvre les banquettes sur les quelles sont placés les pains de substrat. Le paillage sert à isoler les pains des pathogènes du sol. Le paillage est biens tendu pour éviter la stagnation de l’eau sur le paillage

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Photo9 :l’installation de paillage plastique

Installation des rampes  :Les rampes sont installés sur le paillage de chaque billons les rampes son bien tendu, ces dernière seront trouer pour installer les goutteur autorégulant

Photo10 : un goutteur autorégulant

Installation des filets de palissage Ces filets (20*20) de 180cm de hauteur sont installés le long de chaque banquet Les extrémité des filets son lier a un fil de fer donne la partie supérieur est attaché au fil de fer horizontale et l’autre extrémité est enfoncé dans le sole et il faut qu’il soit suffisamment tendu pour supporter la culture

Installation des cuvettes Il s’agit d’installer des bacs servant à la collecte de l’eau de drainage à partird’une Paine choisis de façon aléatoire, et l’utiliser comme lysimètre permettant de contrôler les apports en eau, l’EC, le pH de l’eau du drainage et d’estimer les besoins en eau de la culture

Photo11 : une cuvette de drainage

Installation de substrat

Les pains sont placées le long des banquettes et on fait introduire 2gouteures dans chaque pain

Humification de substrat Il est effectué durant 7h jusqu’ à ce que les pains soient bien saturée pour faciliter la plantation

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Photo12 : une pré –irrigation du le substrat

Réalisation des fentes de drainage

Pour assurer l’évacuation de l’excèdent de l’eau et de la solution nutritive et d’éviter la saturation et le manque d’oxygène dans la substratLes fentes sont réalisées à la partie la plus bas possible en dessous des pains (4a6 fentes par Paine)

Photo12 : réalisation des fuit de drainage

Photo13 :la réalisation des fentes de drainage

Perçage des enveloppes Cette opération est réalisée en faisant attention à ne pas abîmer le substrat et à respecter la distance de plantation (2trous par pain)

Photo14 : perçage des enveloppes 3-4) le Semis   : La pépinière est composée de deux parties, une pour la préparation de la tourbe et le semis et l’autre partie est un tunnel delta9 dont le sol est couvert d’un film de plastique pour éviter la contamination des jeunes plantes par les pathogènes photo15et 16 : la pépinière d’haricot

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Préparation de la tourbe :

Dans un bac de 300l on fait bien ameublir la tourbe pour éliminer les mottes manuellement et on humidifie par l’eau mélanger avec un fongicide (tachigaren250cc/hl)Après cette opération on remplir les plaques alvéoles avec de la tourbe. On respectant la germination épigé de la graine on la dispose dans un petit trou de 1 cm au milieu de chaque trou et on le couvre avec une mince couche de tourbe sèche, on humidifient par la suit pour garder l’humidité du substrat tout au long de la période de prélevé des plantules Remarque : - on couvre les alvéolées par un film de plastique de 14 ou 14 :30 a 9h de matin pour satisfaire les besoins des plantes on température pendant les 4 premier jour âpre le semis

-après l’apparition des deux cotylédons des plantules on arrose à une fréquence de 2a3fois par jour selon le degré d’humidité de la tourbe et la température ambiante La date de semis : 06/09/05

Photo 17 : La couverture en plastique des Alvéoles

3-5) la Plantation Après avoir perfectionner un trou 7cm de profondeur et de 7*7 cm2 dans le substrat on Enfonce le système raciner des jeune plantules au stade 2a3feuille dans le trou

Chaque pain contient 2 plantes Date de plantation : 14/09/05 Distance de plantation : 0.5 m Distance entre ligne : 1.5m La densité de plantation : 7800plante/ha

Photo18: la plantation

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3) Entretient de la culture Palissage

Cette opération est indispensable pour supporter la charge des fruits et pour dresser la plante .généralement le palissage est réalisé sur des ficelles agricole mais pour l’exploitation ARBOR il a fait le palissage sur des filets en plastique (20*20). Lorsque la longueur des plantes dépasse la hauteur des filets le palissage se fait ver l’intérieur des chapelles mais après 2 semaine le palissage est orienté ver l’extérieure entre les chapelles pour un partage équitable de la production sur le plafond et pour éviter la déformation des gousses de fait que la plus grand quantité de la production provient de plafond

Photo19 : les plantes palisser

Effeuillage

C’est une opération qui se fait manuellement tout au long du cycle de la culture. Elle consiste a

-enlever l’excès de feuillage : les feuilles âgées, ceux touchant le paillage, ou malades sont éliminés .il a pour but

- assurer une meilleure circulation de l’air au niveau de la plante

-augmenter l’efficacité des traitements phytosanitaires

-permettre aux plantes de recevoir suffisamment de lumière

-faciliter la récolte

Désherbage et nettoyage

A l’objectif d’éradiquer les mauvaises herbes. Le nettoyage se fait .après l’effeuillage ou après la récolte dans le but d’éviter l’amélioration des conditions de développement des pathogènes ce nettoyage se fait également entre les chapelles ou entre les banquettes

Le seul traitement effectuer est a laide d’un herbicide appeler gamoxon 1l/100l avant la plantation

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Aération

C’est un moyenne qui permet de contrôler la température et l’humidité de l’air a l’intérieure de la serre selon les aléas climatique .l’aération est assurée par une ouverture latéral de plastique qui se fait le matin a9 :30h la fermeture se fait le soir a16h pour emmagasiner la chaleur pendant la nuit

L’heur d’ouverture et de fermeture varie en fonction des conditions climatiques

4) Irrigation et fertigation

4-1) L’irrigation

a)Système d’irrigation

Ressources hydriques  :

Au niveau de l’exploitation 7puits dont la moyenne de profondeur est de l’ordre de 153m sont utilisés pour l’irrigation des parcelles et un pour l’alimentation des deux secteurs d’ouvrier

Tableau N°6 : les puis de l’exploitation

Puit Profondeur totale

Profondeur moto pompe

Type de pompe

KW CH

1 130.77m 118.24 SP : 45/12FG 15 20

2 109.67m 106.24 SP : 75/10FR 30 40

3 110.74 105 SP : 77/9 15 20

4 240m 230 SP : 75/10FR 30 40

5 124.77m 108 SP : 27/14 18 25

6 109m 104.44 SP : 45/15 22 30

7 134.7 125 SP : 46/15 15 20

8 240m 228 SP : 75/10 30 40

Analyse de l’eau de l’exploitation (puit N°1)

Tableau N°7:l’analyse de l’eau de l’exploitation

Elément Qat en méq/l Remarque Na KMgCaNH4

1.270.053.173.500.00

Faible Faible Moyenne Passable Traces

ClCO3

1.990.00

Normale Traces

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Page 23: Agriculture Propre

HCO3NO3H2PO4

6.070.370.00

Normale Très faible Traces

PH =7.9 EC =0.86mmhos/cm

L’eau de l’exploitation n’est pas aussi rêche on élément minéraux mais il est parfait pour l’irrigation

Réseau d’irrigation

Conduit principale est en PVC a 150mm de diamètre

Conduit secondaire on PVC a des diamètre de 75, 63, 50,40 mm

Les vannes sont en PVC et s’ouvrent manuellement Chaque serre contient deux vanne, une pour chaque partie de serre,

Rampes en PE de diamètre de 20m

Goutteurs autorégulant :

-densité des goutteurs : 7800goutteurs /ha

-débit des goutteurs : 3l/h sous un pression de 1.2bar

-positionnement des capillaires : le point de capillaire est éloigner de collet de la plante pour éviter divers problème

Ce système a permet :

Une bonne gestion des doses d’irrigation

Une économie de l’eau

Utilisation des engrais soluble

Injection des traitements

Mais il a des inconvénients comme

-Risque de bouchage

-Variabilité de pression ce qui implique un débit variable au niveau des goutteurs

Filtration

C’est un des éléments essentiels de tout le réseau d’irrigation localisée et le bon fonctionnement de ce dernier dépend uniquement de la qualité de l’eau et l’adaptation de l’installation de filtration

Le type de bouchage rencontrer au niveau de l’exploitation est organique puisqu’il y a deux grand bassins ou on assiste a un grand développement d’algues et pour résoudre ce problème on y élève des poisson d’eau douce on plus il couvent les 2 bassins

Ils utilisent le sulfate de cuivre pour déboucher les goutteurs et pour éviter le problème de bouchage les ouvriers effectuent une opération de débouchage manuellement des orifices des goutteurs et le purgeage par l’ouverture des purges de chaque porte rampe

La filtration de l’eau est assurée par des

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Page 24: Agriculture Propre

3filtres hydrocyclone : placer au niveau de chaque puit

Filtres a sable : qui permettent de filtrer l’eau a la sortie du bassin

Filtres a disques : places juste après les filtres a sable

Filtres a tamis : permettent de filtrer la solution mer des impuretés et des cristaux. Ils sont d’une longueur de 15cm et ils sont placés entre les bacs et les injecteurs

Photo20 :3filtres hydrocyclone au niveau de puit N°5

b) Programme d’irrigation   :

En culture hors-sol l’irrigation permet de satisfaire les besoins immédiats en eau de la plante tout en assurant un bon équilibre entre l’eau et l’air dans le substrat.Dans l’exploitation ARBOR SUD l’arrosage en culture hors sol est géré en fonction de la différence entre apport et drainage. A partir de la collecte de l’eau du drainage on mesure le volume d’eau de drainage et sont pourcentage. Ce pourcentage doit être maintenue à 25 % de la quantité apportée. Si il y’a eu baisse de la consommation d’eau les apports à venir doivent être réduits , inversement ,si le volume drainé diminue par rapport à la consigne ,cela signifie que l’absorption d’eau augmente et les apports doivent être augmentés en conséquence Si le taux de drainage n’est pas conforme au pourcentage voulu, la dose et la fréquence doivent être modifiées. On contrôle la quantité de drainage à partir de la formule suivante :

%du drainage= (D/Gx2) x100D = La quantité drainée, recueilli dans le récipient G = Quantité apportée par un goutteur2 = Le nombre de goutteur CritiqueL’installation d’une cuvette n’est pas suffisante à cause de la différence de pression dans la serre Tableau N° 8 Les apportes hydriques a chaque plant /j pour une serre de 5700m2

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Page 25: Agriculture Propre

Stade Durée Dose l/j/plant Développement 30min a45min 0.5l a 0.75Floraison nouaison 50min a 60 min 0.83l a 1lPlein récolte 70min a 80min 1.2l a1.4l

4-2) la fértigationa) leMatériel de fertigation Pour la fertegation du haricot hors sol l’exploitation a conçu un dispositif de fertilisation indépendant de la station de tête, pour maîtriser les apports d’engrais et la fréquence des arrosages Cette fértegation est pratiquée a l’aide de -Deux bacs un de 30 l et l’autre est de 10l -Un injecteur venturi -Un filtre a tamis

Photo 21: le matériel de fertigation on hors sol

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Page 26: Agriculture Propre

La fertigation a pour objectif :

La disponibilité de l’eau et des éléments fertilisants a la plante

Offrir à la plante un PH et un EC qui favorise a la plante une absorption équilibrer de l’eau et des éléments nutritifs

assurer un équilibre entre l’eau et l’air dans le substrat

Ceci nécessite, la connaissance préalable des besoins du haricot, en eau et en élément nutritif, et la variation de ses besoins en fonction du climat et du stade de la plante

Remarque A l’exploitation on fait la récupération de la solution nutritive pour mesurer l’EC de la solution fille cette opération ce fait chaque jour

Les engrais utiliser

MAP 11-55Acide nitrique (14% de N)Ammonitrate (33.5% de N)Nitrate de potasse (13% de N et 46%deK2O)Nitrate de chaux (11%de N et 23%de CaO)Fertiplante (16% de N et 10% de P2O5 et 24% de K2O et 4%de MgO)

La compatibilité des engraisTableau N°9 : la compatibilité des engrais

Engraisammonitrate MAP Nitrate de

chaux Nitrate de potasse

ammonitrate - OUI OUI OUIMAP OUI - OUI NONNitrate de chaux

OUI NON - OUI

Nitrate de potasse

OUI OUI OUI -

b) Programme de fertigation Les quantités d’engrais apportées par jour par hectare Tableau N°10: programme de fertigation

Engraisstade

Acide nitrique14%

Ammonitrate33.5%

MAP 11-55 Fertiplante16-10-24

Nitrate de chaux11-23cao

Nitrate de potasse13-46

1ère phase Plantation → nouaison

1.2kg/j 2kg/j 1.5kg/j 2kg/j 4kg/j 0

2éme phasenouaison→fin récolte

1.44kg/j 0 0.46kg/j 5kg/j 5kg/j 2.14kg/j

Commentaire1ier phase (il a duré 20jour)

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Il a assemblé les deux 1ier stades car on s’intéressent qu’à la croissance végétative de la plante et les apports on azote sont assurés par l’utilisation de différant engrais composés mais on a pas utilisés le nitrate de potasse car fetiplante apporte la quantité suffisant de potasse pendant cette phase

2éme phase (il a durer 95jours)Il a assemblé les deux dernier stades, car il y a formation et maturation des gousses durant ces 2stades et ça demande d’augmenter les apports on potasse et pour cette raison il y a augmentation des apports de fertiplante et on a commencé les apports on nitrate de potasse qui ont été nul en 1er phase Les apportes on ammonitrate pendant cette phase sont arrêtées car on a augmenté les apportes on fertiplante on nitrate de chaux et on nitrate de potasseCe qui satisferait les besoins de la plante on azote. Le rapporte K/N à augmenter

Remarque Si mieux de ne pas utiliser l’ammonitrate a cause de ça grand teneure on ion ammonium (NH4)

c) Préparation de solution mère La confection de la solution mère se fait au niveau de chaque serre dans deux bacs déferant selon la nature des engrais pour éviter la précipitation des engrais incompatible Les engrais sont ajoutés lentement dans les bac rempli d’eau jusqu’ au milieu puis on complet le remplissage des bac par l’ajout d’eau nécessaire et en mélange bien la solution puis en injecte la solution nutritive dans le réseau d’irrigation a un taux d’injection égal a15%0

Bac A (30l) : Dans ce bac on mélanger: sulfate de potasse, sulfate de magnésie, phosphate monoatomique, et l‘acide nitrique fertiplante

Bac B (10l) : Dans ce bac on mélanger: nitrate de chaux

Remarque1 : -Le mélange des engrais se fait chaque jour au niveau de chaque serre, et l’injection de la solution mère se fait à chaque fois qu’on déclenche l’irrigation pendant (10 min)-l’eau de l’exploitation est basique puisqu’il n’est pas possible de dissoudre une grande quantité de phosphates et de sulfate dans cette eau sans l’avoir acidifiée, leur utilisation dans la préparation des solutions est accompagnée d’un apport d’acide nitrique qui a un double roule, il acidifie la solution nutritive et apporte les éléments nutritifs pour la plante

Remarque2 : Cette méthode est efficace car il permet d’éviter les pertes de la solution dans les canalisations d’irrigation et il a permet de maîtriser les apports au niveau des plantes

9) fertilisation foliaire Elle consiste à pulvériser les feuilles des plantes.Tableau N°11: programme de la fertilisation foliaire Date engrais Matiere active Qte/ha

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15/10/05 Ma,trac Mn 0.5l28/10/04 Bortrac bore 1l30/10/04 Zinflow Zn 0.5l05/12/05 Bortrac Bore 1l01/12/05 Magnizal Mg 3kg

Mantrac Mn 1.5l15/12/05 Bortrac bore 1l30/12/05 Zinflow Zn 1lRemarque :Ces apportes on engrais foliaire on été suffisants pour compenser la manque on ces éléments pour la culture et d’éliminer les symptômes des carences on ces éléments

5) Maladies et ravageurs :

5-1) maladie a)Maladies   fongiques   ;

Les principales maladies du haricot coco rencontrées au sein de l’exploitation sont : .

La roille Nom scientifique   : uromyces appendiculatus Description des dégâts   : Formation de petites postules jaunes devenant rapidement des masses de spores Les gousses aussi sont parfois attaquéesIl est rare de trouver des plantes affectées dans la parcelle. Mais quand on s’approche de la fin de cycle le membre des plantes affectées augment

Botrytis Nom scientifique : Botrytis cinereaDescription des dégâts : pourriture grise sur feuilles et parfois sur gousses.Facteurs de développement : humidité élevée et chicots d'effeuillageFavorisée par la température et l’humidité élevée, l’attaque de cette maladie a été constatée pendant les premier mois du cycle de la culture, le degré d’infection été moyennement faible (une à deux feuilles/plante). Le contrôle de cette maladie est réalisé par l’aération de la serre et l’application des traitements fongiques à action préventive (ORTIVA).

b) Maladies   virales   : Mosaïque commune du haricot

Symptômes :

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Production de Petites gousses Production faible des plantes infectées Des marbures et mosaïque sur feuilles Des zones vert foncée qui se développent rapidement que les zones pales Feuille plissée

Photo22: une feuille attaquée par la mosaïque du haricot

Mosaïque jaune du haricot . Les symptômes :

Décoloration des nervures se répond aux de pétiole et a la tige. Sèchement des ramifications Gousses déformées et marbrées Feuilles jaunes enroulées

Nbr de plantes infestées 3a4plantes par serre

Photo23 : les gousses déformées

Mosaïque du concombre CMVSymptômes

Nanisme Les Entres nœud sont court Faible production Gousses marbrées

2a3 par chapelle

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Page 30: Agriculture Propre

Photo24 : CMV sur feuille

c) Ravageurs  

Aleurodes   :(La mouche blanche)   Malgré les mesures de lutte phytosanitaire prise contre cette insecte les produits chimiques ont été inefficace .Ces petites " mouches blanches " s'envolent au moindre mouvement de feuille. Cela montre immédiatement leur présence la serre. Comme tous les insectes piqueur suceur leur production de miellat rend les feuilles collantes, et apporte la fumagine. -Nom scientifique : Bemisia tabaci. -Description des dégâts : l’adulte peut transmettre des virus aux plantes. -Stade phénologique : Sensible, de la levée à la floraison.

Thrips La présence de cette insecte est faible, ils ont été contrôlés par l’application des insecticides:(ORYTIS) Nom scientifique : Frankliniella occidentalisDescription des dégâts : les feuilles présentent des taches argentées puis blanchesStades phonologiques sensibles : de levée à la récolte.Facteurs de développement : sécheresse (temps sec et chaud).

Pucerons   : ces insectes ont été détectés au premier stade dans les mois les plus chaud ,le contrôle de ces insectes est très important car ils peuvent être vecteurs de virus -Nom scientifique : Aphis fabae. -Description des dégâts : peuvent transmettre des maladies virales, provoquent des déformations, et une décoloration au niveau des feuilles -Stade phénologique sensible : de levée à la récolte. -Facteur de développement : sécheresse (temps sec et chaud)

Acariens ou araignées rouges. L’attaque de ces araignées été favorisée par le temps chaud et sec dans les mois (septembre, octobre)Nom scientifique : Tetranychus urticae.

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Page 31: Agriculture Propre

Description des dégâts : Les adultes, petites araignées rouges, sucent la sève de la plante, abrités sur la face inférieure de la feuille, ils confèrent au feuillage un aspect jaune cuivré assez caractéristique.

Stades phénologique sensible : de levée à la récolte.Facteur de développement : sécheresse.

Mineuse des feuilles  : Les dégâts de cette insecte ont été constatés sur les premières feuilles mais elle a été arrêtée par l’application d’un régulateur de croissance : (TRIGARD) Nom scientifique : liriomyza trifoli.Description des dégâts : Présence de nombreuses piqûres nutritionnelles et de galeries mineuses à la face supérieure des feuilles, la larve a une coloration jaune orangé en fin de développement.

Stade phénologique sensible : du stade plantule à la première récolte.

Noctuelles   : La chenille des noctuidés provoque d’énormes dégâts surtout sur les feuilles et parfois elle dévore l’extrémité supérieure de la tige et cause des perforations irrégulières sur les feuilles d’haricot.

Oiseaux ravageurs   :

Du faite que toutes les ouvertures de la serre ne sont pas couvertes de filet, la majorité des plants manquants sont détruits par différent types d’oiseaux qui dévorent complètement les feuilles des jeunes plantes .

Remarque Pour se rendre compte de l’évaluation des insectes dans les serres de coco, on a utilisé des bandes jaunes plus précisément le cas de la mouche blanche dont l’évolution était très important .en effet, la couleur jaune attire tous les insectes.

Photo 25: une plaque jaune

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7) Traitement phytosanitaire

La plus part des traitements de l’haricot dans l’exploitation sont préventif

Photo26 : un ouvrier en train de traiter

7-1) Choix des pesticides Au niveau de l’exploitation c’est la direction qui décide pour le chois des pesticides a utiliser Après l’évaluation de ce dernier par des essayes sur une serre pour tester l’efficacité de se produis avons l’utilisation définitive de ce dernier

7-2) Stockage Les produits sont stockés dans le magasin des matériaux, ce locale dispose d’étages ou les produits sont agencés afin de faciliter leur utilisation au moment de préparation de la bouille

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Photo 27 : magasin des produits phytosanitaires

7-3) Matériel de pesage La pesée des produits phytosanitaires se fait selon leur nature Pour les produits solides on la fait à l’aide d’une balance en acier avec des unités spécifiques pour les produits liquides, on utilise des unités de mesure graduées qui servait d’emballage d’un autre produit chimique

7-4) Technique d’application des pesticides Pour l’haricot or sol un seul mode de traitement qui est adopté par l’exploitation, celui de traitement par pulvérisation et ce type de traitement exige un matériel capable de transformer la bouille on gouttelettes très fines.Et on distingue trois types d’appareil

Pulvérisateur tracté Il est composé des organes a savoir : le réservoir, la pompe, les tuyauteries et les lances.L’entraînement pulvérisateur est assuré par le tracteur, il est utilisé rarement pour le traitement localisé mais il est utilisés on traitement à l’extérieure de la serre contre les ravageurs

Pulvérisateur a dose   :Il est utilisé généralement pour effectuer des traitements localisés dans les serres .sont avantage est surtout sa faible pression qui ne provoque pas des dégâts sur les jeunes plantes mais il présente des inconvénients tels que la main d'œuvre et le temps Poste fixe : il se caractérise par un réservoir de bouillie stationnaire approvisionné en eau et en produits de traitement, il est constitué de : -Un moteur électrique pour faire fonctionner une pompe de traitement. -Deux bacs en béton de 5000l chacun. -Un réseau de canalisation reliant l’ensemble aux parcelles. Après mélange et agitation du produit dans le bac, la bouillie est mise sous pression par la pompe et véhiculée dans des canalisations qui mènent le produit vers les serres où il y a des vannes de branchement (2 vannes/serre). Sur ces dernières viennent fixer des lances pour le traitement

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Photo28 : préparation de la bouille photo29 : station de traitement

Remarque :-L’exploitation a mis a la disposition des ouvriers des vêtements de protection et des masques a mettre pendant le traitement -On plus des traitement, dans chaque serre ils ont installés des bandes jaune -si la température de l’extérieur est supérieur a27c°Les traitements sont arrêtés Photo30 : bande jaune

Tableau N°12: Calendrier des traitements 2005/2006

La date PC ma La dose Parasite visé23/09/05 LANNATE20 L METHOMYL 1.5l Chenille24/09/05 TRIGADE CYROMAZINE 0.6l Mineuse25/09/05 DITHANE M45

KARATEMANCOZEBLambda cyhalothrin

2kg1.5kg

La rouillePuceron+aleurde

29/09/05 TACHIGZREN HEMOXAZOL 0.25L Pourriture de collet03/10/05 VERTIMEC ABAMECTINE 0.26l Thrips+

aleurde+acariens

06/10/05 DITHANE M45 MANCOZEB 1.2kg Maladie fongique

09/10/06 KARATE Lambda cyhalothrin 0.25L Puceron+aleurde24/09/05 DITHAN

MAIVRIKTRIGARDBB5

MANCOZEBTAUFLUVALINATCYROMAZINE

0.9kg0.18l0.66l0.5l

La rouillePuceronMineuse

08/10/05 ORTIVATALSTARBB5

AZOXYSTEOBINEBIFENTHOMYL

0.660.5L0.15L

La roilleMouche blanche

19/10/05 DITHANE M45MAVRICLARVO

MANCOZEBEFENVALERATEBACILLUS

0.9kg0.18l0.36kg

RoilleLa mouche blancheLa chenille

01/11/05 ORTIVALARVOTRIGARD

AZOXYSTROBINEBACILLUSCYROMAZINE

0.66l0.66l0.66l

La rouilleLa chenillela mineuse

12/11/05 HORIZONTALSTAR BIFENTHRINE

0.36l0.18l

La rouille La mouche blanche

24/11/05 ANVIL 0.8l La rouille

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LANNAT METHOMYL 2.5l La mouche blanche22/12/05 TALSTAR BIFENTHRINE 0.5l La mouche blanche

29/12/05 HIRIZONAGRI50

1l3l

La rouille La mouche blanche

8) la Récolte C’est une opération qui se fait manuellement. Le fruit à récolter doit être tenu dans la main, on appuie sur le pédoncule afin de le tordre et le fruit va se détacher facilement. On sait que les fruits doivent être récoltés avec leur pédoncule si non un fruit sans pédoncule sera facilement attaqué. Cependant tout fruit récolté sans son pédoncule sera mis du côté des écarts. D’autres fruits qui constituent des écarts se définissent ainsi :

Un petit calibre. Un mal répartition de la couleur Possédant des symptômes d’une maladie ou d’un ravageur. Présence de blessures.

La récolte a commencé le 20/10/05.Dès ce jour, la récolte se fait chaque jour. On prend la gousse et on la coupe dans le pédoncule par un ciseau de récolte. Les ouvriers récoltent dans des seaux et le versement se fait dans les caisses de

récolte placées sur des palettes à l’extérieur des tunnels.Pour que la récolte soit dans de bonnes conditions il faut tenir en considération les précautions suivantes :

Eviter de récolter des gousses humides. Récolter très délicatement pour éviter les cassures. Déposer les gousses dans des caisses bien aérée, ne dépassent pas 7 kg de charge Jeter les gousses abîmées (premier triage au champ) Mettre les produits de récolte à l’ombre La récolte doit être régulière pour éviter le grossissement des gousses. Taille des gousses, environ 21cm de longueur. L’opération de récolte se fait à l’aide

des seaux de cueillette et des puces à cueillette. Le calcul moyen des caisses de chaque ouvrier se fait sous contrôle

Photo31: caisses de récolte

.

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9) L’arrachage Le 17/01/06 les apports en engrais sont arrêtés, et la récolte continue 3 jour après pour récolter les gousses restant, mais les apports en eau sont continu pour éviter le dessèchement des plantes ce qui rendra l’arrachage des plantes difficile et pour éviter que les ouvriers déchirent les filets qui seront utiliser au 2éme cycle On commence par l’arrachage de plafond (opération fait par les hommes) puis l’arrachage des Cotes (opération faite par les femmes)

Conclusion   :- La culture du haricot vert hors sol a pris une place décisive au sein de l’exploitation. La culture a été suffisamment attaquée par ses ennemis mais cela n’a pas empêché une bonne réussite sur le plan du tonnage (25t/ha).-Le contrôle de l’irrigation et de la fertigation efficace et bien fait grâce au substrat ce qui a permet moine de déficits d’eau et de la solution nutritive -L’opération la plus difficile à réaliser est la récolte, c’est une opération très lente.-Les filets (20*20) ont bien aidé à mettre en ordre les touffes des plantes d‘haricot

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II) LUTTE BIOLOGIQUE

1) Définition de la lutte biologique

« L’utilisation d'organismes vivants pour prévenir ou réduire les dégâts causés par des ravageurs ».selon (l’OILB-SROP):Donc c'est un moyen élégant de réduire les effectifs d'un organisme -animal ou plante - gênant, en le faisant dévorer par un de ses ennemis naturels.Le principe est :La lutte biologique est basée sur l'exploitation d'une relation naturelle entre deux êtres vivants - la cible (de la lutte) est un organisme indésirable, ravageur d'une plante cultivée herbe,- l'agent de lutte (ou auxiliaire) est un organisme différent, le plus souvent un parasite (ou parasitoïde), un prédateur ou un agent pathogène du premier, qui le tue à plus ou moins brève échéance en s'en nourrissant ou tout au moins limite son développement. Ce peut être un concurrent)Méthode :Lutte biologique par entomophage : si l’auxiliaire est un animal (oiseau ou poisson insectivore)Lutte biologique microbiologique : si l'organisme antagoniste est un microorganisme (bactérie, champignon, virus ete…)Lutte biologique par acclimatation : si ’antagonisme après son apporte arrive a se développé et se maintenir au dépens de l’insecte hôte Lutte biologique inondative : si l'organisme antagoniste doit être lâché à chaque fois que l'effectif du ravageur croît Lutte autocide : l’introduction des auxiliaires mal stériles dans une population d’individu mal naturelle ce qui causera une compétition entre les deux et si les femelles n'acceptent qu'un accouplement et le nbr des auxiliaires est supérieure au nbr de la population cible. Au bout de peu de générations, la population cible sera anéantie

2) Expérience de lutte biologique on haricot hors sol

Arbor sud a mené une expérience on lutte biologique pour la premier foie dans le but de Diminuer utilisation des produits chimiques Avoir un produit avec une quantité du résidu acceptable Avoir un produit de qualité

2-1) Les auxiliaires utiliserEretmocerus mundus : Microhyménoptère utiliser contre la mouche blanche grâce au parasitisme et la prédation .La duréede développement et de 15à20j pour des températures journalières de 20°C et27°C

Orius laevigatus (la punaise prédatrice) :

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Page 38: Agriculture Propre

Utiliser contre le thrips, avec une durée de vie de 3à4 semaine et la dure de développement est de 3semaine a des température inférieure à25°c

Phytoseiulus permilis (l’acarien prédateur) :Utiliser contre l’acarien rouge le développement de l’acarien prédateur prend 5jà30°c, 9j à20°c et 25 j à15°c et la femelle pend 22à75 œuf en 22j à20°CDiglyphus isaea : utiliser contre la meneuse Amblyseius californicus : utiliser cotre l’acarien rouge

2-2) les infrastructures consacrer pour l’expérience La superficie consacrer pour ce projet est 2 haType des serres : serre métallique de type TOMBARELLONombre des serres : 6 SERRESSuperficie de chaque serre : 3333m2Date de plantation : 05/10/2005La variété planter : donnaDensité de plantation : 2600plant/serreDate des premières lâcher : 20/11/2005

2-3) Comment le lâcher est effectué   : On doit avant tous tourner légèrement les bouteilles avant et pendant l’introduction pour Obtenir une répartition équitable et que sa soit directement après la livraison3persent par serre sont chargé de lâcher les prédateurs sur 9 billon pour chaque un et le lâcher se fait sur les feuilles de la partie inférieure Des plantes 6à8 endroit sur le même billon et on laissent les flacons après sur les banquettes pour permettre au auxiliaire restant a la partie inférieure des flacons et dans les insectes hot de sortir

Le flacon d’orius laevigatus contienne 500auxiliaire Pour les autre il contienne 1000 auxiliaires par flacon

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Page 39: Agriculture Propre

2-4) Le Journal des interventions pour l’année2005/2006Tableau N°13 : le programme des interventions de la serre 5A 5A

Lâcher prédateur

Unité/m2 Parasite visé Qte /serre

Qte/ha PU

20/10/05 Phytoceiulus permilis

1 Acariens rouges

3333 10000 0.09

20/10/05 Amblyseius californicus

1 Acariens rouges

3333 10000 0.1

20/10/05 Orius laevigatus

0.5 Frankliniella occidentalis

1667 5000 0.732

20/10/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci

3333 10000 0.072

24/10/05 Amblyseius californicus

1 Acariens rouges

3333 10000 0.1

29/10/05 Phytoceiulus permilis

1 Acariens rouges

3333 10000 0.09

29/10/05 Amblyseius californicus

2 Acariens rouges

6666 20000 0.1

29/10/09 Orius laevigatus

0.5 Frankliniella occidentalis

1667 5000 0.732

29/10/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci

3333 10000 0.072

02/11/05 Phytoceiulus permilis

1 Acariens rouges

3333 10000 0.09

02/11/05 Amblyseius californicus

2 Acariens rouges

6666 20000 0.1

02/11/05 Orius laevigatus

0.5 Frankliniella occidentalis

1667 5000 0.732

02/11/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci

3333 10000 0.072

10/11/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci

3333 10000 0.072

17/11/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci

3333 10000 0.072

Total 23280dh/ha

Tableau N°14 : programme d’intervention de la serre 4A Serre4A

Lâcher prédateur

Unité/m2 Parasite visé Qte/serre Qte/ha Pré unitaire

20/10/05 Amblyseius californicus

1 Acariens rouges

3333 10000 0.1

20/10/05 Orius laevigatus

0.5 Frankliniella occidentalis

1667 5000 0.732

20/10/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci 3333 10000 0.072

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Page 40: Agriculture Propre

24/10/05 Amblyseius californicus

1 Acariens rouges

3333 10000 0.1

24/10/05 Digliphus isaea

0.25 mineuses 833 2500 1.22

29/10/05 Amblyseius californicus

2 Acariens rouges

6666 20000 0.1

29/10/05 Orius laevigatus

0.5 Frankliniella occidentalis

1667 5000 0.732

29/10/09 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci 3333 10000 0.072

29/10/05 Digliphus isaea

0.25 mineuses 833 2500 1.22

02/11/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci 3333 10000 0.072

02/11/05 Digliphus isaea

0.25 mineuses 833 2500 1.22

10/11/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci 3333 10000 0.072

17/11/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci 3333 10000 0.072

24/11/05 Eretmocerus mundus

1 Bemisia tabaci 3333 10000 0.072

Total 24790dh/ha

2-5) Les observationsLe suivie est effectué par le technicien chaque jour par a laide d’une loupe 3) Traitement phytosanitaire :Il est effectué d’une manière très prudent pour éviter les effet secondaire sur les auxiliaire car ils sont sensible a vis de quelque produit phytosanitaire et pour cette raison ils laissent un décalage de tempe de 5à6joures entre traitement phytosanitaire et le lâcher

Calendrier de traitement Tableau N°15 : calendrier de traitement

dat produit ma dose Parasite viser

pu

8/10/05 TRIGARD Cyromazine 0.6l mineuse 566.66 Avant le lâcher

18/10/05 DITHANE Mancozeb 1.2kg La roille 86.281/11/05 LARVO Bacillus 0.8kg chenile 140.3410/11/05 DITHANE

BB5Mancozeb 1kg La rouille 54.95

15/11/05 AKABAR proragite 1.5kg acariene 291.221/10/05 BB5

DITHANE M 0.15 l 54.95 Apres

le 21/10/05 80% Mancozeb 0.75 l Rouille 86.28

40

Page 41: Agriculture Propre

45 lâcher21/10/05 LARVO Bacillus

turingiencis0.3kg Chenille 140.34

21/10/05 TRIGARD 100g/l cyromazine

0.3 l Mineuse 566.66

02/11/05 LARVO Bacillus turingiencis

0.5kg Chenille 140.34

02/11/05 BB5 0.25 l 54.9512/11/05 BB5 0.5 l 54.9512/11/05 DITHANE M

4580% Mancozeb 2.5 l rouille 86.28

12/11/05 WETTASSUL Soufre 4 Oïdium 9.712/11/05 LARVO Bacillus 1kg Chenille 140.3420/11/05 MAGNESAL 3kg 6.520/11/05 MANTRAC 1kg 62.4424/11/05 BB5 0.5 l 27.2824/11/05 ORTIVA 250g/l

Azoxystrobine1 l 580

24/11/05 LARVO Bacillus turingiencis

1kg 140.34

10/12/05 TRIGARD CYROMAZINE 0.4 l Mineuse 566.6621/12/05 ORTIVA AZOXISTROBIN 0.8 l Rouille 58024/12/05 AGRI50 4l Mouche

blanche320

COMENTAIREL’expérience a donné un effet positif mieux que les insecticides sur tout contre la mouche blanche mais malgré ce sucée il ne sera pas adopter a cause des charges élevées que l’utilisation des auxiliaires imposeDe 21/10/05 a 24/12/05Le prix total des produits phytosanitaires est : 4785.41DHLe prix total des auxiliaires est : 24035DHDonc le traitement a demandé 28820.41DH pendant 2 mois cependant la culture de haricot hors sol on utilisant seulement les produits phytosanitaires a demande 8017.25DH pendant tous le cycle

IV) ETUDE ECONOMIQUE

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Page 42: Agriculture Propre

1) Méthode de calcul   : 1-2) Calcul du prix de revient :Le prix de revient est défini comme étant l’ensemble des charges utilisés par l’exploitation pour produire ; on distingue deux types de charges

a)Charges variables   :Ce sont des charges opérationnelles dépensées par l’exploitation pour le financement des travaux courants on distingue : Frais d’approvisionnement : englobent les semences les engrais et les pesticides. Frais de fonctionnement : englobent la main d’œuvre et l’énergie.

b) Charges fixes   : Elles sont de deux types : Amortissement du terrain Frais d’amortissement du matériel agricole Aa= Va /Dv Aa : amortissement annuel Va : Valeur d’acquisition Dv : Durée de vie en année.

c) Calcul des recettes   : Les recettes sont la somme des prix de vente de la production. Marge bénéficiaire et taux de rentabilité :

d )La marge bénéficiaire Est la différence entre le prix de revient et le prix de vente, e) Le taux de rentabilité est le rapport entre la marge bénéficiaire et le prix de revient

2) Calcule des Charges fixe Coût d’installation d’une serre métallique Désignation Valeur pour

hor sol Dure de vie Amortissement Coût par

cycle de culture DH/ha

Armature 400000 20 20000 6667Filet 6800 2 3400 1133.3Plastique 38063.5 3 12687.8 4229.3Totale 12029.6

DH/ha

Coût de matérielle agricole

Désignation Qnt Prix unitaire

Valeur Dure de vie

Amortissement annuel

Cout par cycle de cultur

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Page 43: Agriculture Propre

Tracteur 4 150000 600000 10 60000 20000camion 1 200000 2000000 10 20000 6667Ciseau 30 6 180 5 36 12Masques 2 75 150 5 30 10

Gants 4 45 180 2 90 30

Lunettes 2 20 40 5 8 2.7

Bottes 2 80 160 5 32 10.7

Pulvérisateur tracte

1 50000 50000 10 5000 1667

Sapes 20 100 2000 5 400 133.3Râteaux 10 30 300 5 60 20Pelles 6 60 360 5 70 23.3Petit balance 1 250 250 5 50 16.7Grande balance

1 1000 1000 5 200 66.7

6 250 1500 5 300 100Totale 28759.4 dh

Coût d’installation de réseau d’irrigation Désignation Qnt Prix

unitaire Valeur Dure de

vieAmortissementannuel

Coût par cycle de culture dh/ha

Conduit principalPVC 250

1200 40 48000 10 4800 1600

Conduit secondaire PVC 110

500 25 12500 10 1250 416.7

Porte rampe PVC70PVC63PVC50

363430

864

368200120

10 36.82012

12.36.74

Vannes 2 100 200 10 20 6.7Rampes 3900 1 3900 5 780 260Goutteurs 7800 1 7800 5 1560 520Totale 2826.4 dh

Coût des produits phytosanitaires Produit Qnt/ha Prix unitaire DH Montant par cycle

DH/HaLannate 4 l 182.73 731Trigard 1.8 l 566.66 1020karate 0.5 l 380 190

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Page 44: Agriculture Propre

Tachigarin 2 l 714 1428Vertimique 0.26 l 1090 283.4Dithane 5kg 69.02 345.1Ortiva 1.32 l 580 765.6Mavric 0.36 l 753.83 271.4BB5 3 l 54.95 164.85Talstar 1.5 l 220 333Larvo .1.02 l 140.34 143.1Horizon 1.36 l 313.31 426anvil 0.8 l 295 236Agri50 3 l 320 960Gamoxon 6 l 120 720Totale 8017.25DH/ha

Coût des engraisProduit Qnt/ha Prix unitaire DH Montant par cycle

DH/HaNitrate de chaux 547 kg 3.63 1985.61Fertiplant 511 kg 12.3 6285.3Acide nitrique 158.1 kg 4.21 663.6MAP 70.7 kg 2.38 168.27Nitrate de potasse 203.3 kg 4.78 972Amonitrat 36 kg 2.1 75.6Totale 10150.4DH/ha

Coût des engrais foliairesProduit Qnt/ha Prix unitaire DH Montant par cycle

DH/HaBortrac 3 l 62.44 187.32Mantrac 2 l 112.2 224.4Magnizal 3 kg 6.5 19.5Zinflew 1.5 l 123.44 185.2Totale 616.42 DH/ha

Coût de conditionnement et de transport Désignation Prix unitaire DH Qnt exportée kg/ha Montant par cycle de

culture / ha 44

Page 45: Agriculture Propre

Emballage 1.5 DH/kg 24000 36000Transport 3DH/kg 24000 72000Maine d’ouvre 0.5DH/kg 24000 12000

120000 DH/ha

2) Calcule des Charge variable Coût de la main d’ouvre Désignation Totale d’heurs

travaillées par ha

Salaire DH/h opérateur Montant par cycle/ha

Préparation de sol

10 8 1 80

Paillage plastique+ Billonnage

18 6 13 1404

Traitement 70 6 2 840Installation des filets

9 6 13 702

Installation de système d’irrigation

15 6 4 360

Installation de substrat

5 6 13 390

Irrigation 90 6 2 1080Désherbage 20 6 4 480Semis 2 6 4 48Plantation 2 6 20 240Palissage 300 6 15 27000Effeuillage 90 6 15 8100Récolte 200 6 30 36000totale 76724 DH/ha

Cot occasionnelIntrant Qnt/ha Prix unitaire DH Montant par cycle/hasemences 7800 graines 0.29 2262substrat 3900 paines 21 81900Bond jaune 4kg 980 3920Felet depalissage 7500m 0.9 6750tourbe 10sac totale 94832 DH/haCoût d’énergie Désignation Charge annuelles/ha Montant par cycle/haElectricité 14000 4667

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Page 46: Agriculture Propre

Gasoil 3000 1000total 5667 DH /ha

Coût d’installation de la station de tête (pour toute la superficie cultivée)Désignation Qnt Prix

unitaire DH

Valeur DH

Dure de vie Amortissement annuel DH

Coût par cycle de culture

Bassin d’accumulation

2 125000 250000 25 10000 3333

Filtre a sable 8 10000 80000 10 8000 2667Filtre a disque 8 2000 16000 10 1600 533Bacs 7 1400 9800 10 980 327pH mètre 1 1900 1900 10 190 63.3EC mètre 1 1900 1900 10 190 63.3Agitateur d’engrais

3 5000 15000 10 1500 500

Fertilivant 1 8000 8000 10 800 267Injecteur ventouri

1 600 600 5 120 40

Manomètre 4 100 400 10 40 13.3Programmateur 1 4000 4000 10 400 133.3Compteur volumétrique

1 1000 1000 10 100 33.3

Pompe reprise bassin

2 40000 80000 10 8000 2667

Totale 10640.5DH

Coût d’installation du réseau de traitement (pour toute la superficie cultivée)Désignation Qnt /ha Prix

unitaire DH

Dure de vie

Amortissement annuel DH

Coût par cycle de culture

Canalisation 400m 9600 10 960 320Moteur électrique

1 20000 10 2000 667

Bac 5m3 2 4000 10 400 133Filtre a tamis

3 5400 10 540 180

Lances 3 720 10 72 24Totale 1324DH

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Page 47: Agriculture Propre

Calcul des charges fixe Les opérations d’un hectare du terrain Coût de chaque opération

DH/ha/cycle de culture Installation d’une serre métallique 12029.6 DH/haMatériels agricoles 28759.4 dhInstallation de réseau d’irrigation 2826.4 dhInstallation d’une station de tête 1132.2dhInstallation de réseau de traitement 141dhtotal 44888.6dh

Calcule des charges opérationnelles Opération effectue Coût de chaque opération /haCoût de la main d’ouvre 76724 DH/haCoût occasionnel 94832 DH/haCoût d’énergie 5667 DH /haCoût des produits phytosanitaires 8017.25DH/haFrais de conditionnement et de transporte 120000 DH/haTotal 305240.25DH/ha

Recette Qnt exportée Prix moyenne de vent Recette en DH/ha24000 25 600000

Marge bénéficiaire :Marge bénéficiaire= recette –dépenses = 600000-(305240.25+44888.6) =249871.15 Taux de rentabilité : Marge bénéficier/dépenses x 100

=249871.15/350128.85x100=71.37%

CommentaireLa rentabilité du haricot hors sol ne peut être déterminé qu’à partir de deuxième cycle mais on constate que les bénéfices acquis sont très avantageux

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Page 48: Agriculture Propre

LE CONDITIONNEMENT

1) la Réception de produit1-1) lePesage Pendant cette étape avant d’être déchargé, chaque produit est pesé et en établies en suit un bande de réception

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Page 49: Agriculture Propre

Photo32 : la balance de pesage 2 ) Le versement Le produit est déchargé sur des palettes et transporté ensuit ver un compartiment dans la station de conditionnement pour être stoker momentanément avant d’être trie Les produits sont stockés selon le type et le producteur et on lui associe un code de versement

Photo33 : zone de versement 3) Triage Cette opération a pour but d’éliminer les gousses qui ne peuvent pas être conditionner a savoir les gousses déformées pourris ou pressentant des blessures intolérable et ceux ayant un petit calibre et ceux qui sont creux

Le calibrageEst une technique qui consiste a séparé les gousses selon leur forme cette opération se fait manuellement et selon les calibre suivant

Très fin Fin Moyenne

4) l’emballage Il a pour but de donner un atout séducteur tout au long du parcoure et doit assurer une protection convenable du produit

Pesage des colis   : A la fin de chaque chaîne on a une balance électrique pour peser le poids des colis âpre remplissage Le poids viser est 5kg et on ajoute 100g pour compenser les pertes de poids lors de stockage et de transport

Remarque On couvre la partie inférieur des colis avec un papier carton appelé ondule et les cotes sont couvert avec de papier appelé papier musli me

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Page 50: Agriculture Propre

Photo34 : balance électrique Photo35 : les ondules

Fermeture des colis Après le pesage on recouvre par un filet pour permettre l’aération Marquage des colis :Chaque cagette doit porter les indications suivantes sur une étiquette 

le nom de produit l’Origine le calibre Identification : Référence de l’explorateur et de station de conditionnement le groupe de l’exportation Caractéristique commerciale 

Photo36 : colis fermer

5) Palettisation :

Cette opération consiste à disposer les colis sur une palette normale (en bois) de182ou170colis afin de maintenir l’équilibre et assurer une meilleur protection du produit le long de voyage elle doit se faire de telle façon que les colis gagnent une bonne aération pour éviter le développement des champignons.

Etiquetage   : Chaque palette contient deux étiquettes sur les quelles on note en plus des renseignements marqués sur les colis,

le poids le numéro de palette le nombre de colis par palette.

Stockage   : Les palettes sont transportées

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Page 51: Agriculture Propre

À l’aide d’une transpalette jusqu’aux chambres froides à 6°C. Cette température basse limite la transpiration.

Photo37 : stockage de la palette

6) Organigramme de conditionnement

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Versement

Triage

Emballage

Réception de produit

Page 52: Agriculture Propre

Figure 2 : organigramme du conditionnement

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Palettisation

Stockage

Changement

Page 53: Agriculture Propre

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