audit[1]

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GENERALITES SUR L’AUDIT

Qu’est-ce que l’audit ?

• Latin: « audire » = entendre• To audit : vérifier, contrôler

Qu’est-ce que l’audit ?

• Une démarche spécifique d’investigation et d’évaluation à partir d’un référentiel, incluant un diagnostic et conduisant éventuellement à des recommandations.

• Fondamentalement, l’audit est une démarche d’observation, d’analyse et d’interprétation.

Origine de l’audit• Contrôle des dépenses publiques

• Italie: prime à la détection des fraudes• France: cour des comptes• Angleterre: audit préalable au vote du

budget

• Contrôle des opérations financières• Enron• Worldcom

L’audit: pour qui? Et Pourquoi?

• Pour qui?Les dirigeants(qu’a-t-on fait? peut-on faire mieux? )

Les actionnaires actuels (résultats, situation financière peut-on faire mieux? )

Les actionnaires potentiels (doit-on acheter? )

Les salariés (suis-je dans une situation d’emploi précaire? )

Les fournisseurs(puis-je traiter? serai-je payé? )

Les clients (puis-je traiter? serai-je servi durablement? )

L’Etat (résultat fiscal? )

L’audit: pour qui? Et Pourquoi?• Pourquoi?

Nécessité de confirmer la validité des informations données par l’entreprise.

Récap. de ce qu’est l’audit• L’audit est un processus objectif et

systématique

• L’audit cherche à évaluer la concordance entre des assertions et la réalité

• L’audit est avant tout un processus rigoureux d’identification des problèmes

La notion d’audit est large

• méthode définie par l’auditeur lui même (la qualité repose sur le savoir-faire),

• diversité de nature(s) et de type(s) d’audit.

Audit interne vs Audit externe• L’audit interne

- permet une certaine continuité des analyses réalisées, - possibilité de reprendre les conclusions des interventions précédentes

- possède une meilleure connaissance de la culture d’entreprise- il est moins coûteux.

Audit interne vs Audit externe• L’audit externe

- permet une plus grande indépendance pour l’auditeur, - une plus large gamme de références extérieures (degré de professionnalisation plus élevé).

- permet de cacher la personnalité du prescripteur.

Audit financier vs Audit opérationnel

• L’audit financier

C’est l’examen critique des états financiers d’une entreprise. Dans ce type d’audit, il est question de voir si les comptes de l’Ese reflètent son image fidèle. Il peut être conduit dans une perspective légale.

Audit financier vs Audit opérationnel

• L’audit opérationnel

C’est l’examen critique des performances et de l’efficacité des fonctions dans l’entreprise; systèmes d’information, méthodes de direction, conditions d’exploitation , stratégie…

Audit légal vs Audit contractuel

• Audit légal et le commissariat aux comptes- mission définie par des textes légaux (conditions

de la désignation du commissaire aux comptes et les conditions d'exercice de sa mission).

- aboutit à la certification des comptes annuels.

- strict respect des règles légales et déontologiques.

Audit légal vs Audit contractuel

• Audit contractuel

- “service” modulable en fonction des besoins spécifiques de l’entreprise.

- accès facile à l’information

- rapport final – synthèse des recommandations

L’étendue de l’audit : évolution du champ d’application

• Audit de conformité / régularité

• Audit d’efficacité

• Audit de management

• Audit stratégique

Normes et responsabilités• Normes applicables à l’auditeur

Normes applicables au choix de l’auditeurNormes applicables au choix de l’auditeur

- La compétence

- L’indépendance

Normes et responsabilités

Normes relatives aux travaux de l’auditeur Normes relatives aux travaux de l’auditeur (respect des diligences minimales)(respect des diligences minimales)

- La planification et la supervisionLa planification et la supervision

- La justification de l’opinionLa justification de l’opinion

- L’apprL’appréciation des sciation des sécuritcurités en place s en place

- La rLa rédaction d’un rapportdaction d’un rapport

Normes et responsabilités• Normes applicables par l’auditeur

- Normes comptables

- Normes d’audit

Normes et responsabilités• Responsabilités de l’auditeur

- responsabilité civile (fraude ou négligence)

- responsabilité pénale (inf.mensongères, non respect du secret professionnel)

- responsabilité disciplinaire (déontologie)

PROPOSITION DE THEMES

• Audit et Ethique• Audit des institutions de microfinance• Audit social• Audit informatique• Audit qualité• Audit de référencement• Audit externe des organisations publiques locales• Pratique d’audit dans les banques

AUDIT INTERNE

l’Audit interne: Une fonction récente

• Origine: crise économique de 1929 aux E.U

• France: 60’ (comptable) / 80’ (autres fonctions)

Une fonction universelle

• Application à toutes les organisations

• Application à toutes les fonctions

Une fonction Périodique• L’audit interne est une fonction

permanente dans l’E/se.

• Les activités d’audit interne sont conduites suivant un plan d’audit

Les fondements de l’audit interne

• Assistance au management

• Sans jugement des hommes

• En toute indépendance

Définition à l’attention des managers…(Renard, 2000)

• « L’audit interne, c’est tout ce que devrait faire un responsable pour s’assurer de la bonne maîtrise de ses affaires– S’il en avait le temps,– Et s’il savait comment s’y prendre »

Définitions de l’audit interne

• I.F.A.C.I (Institut Français des Auditeurs et Consultants internes)

• « Fonction d’expertise indépendante au sein de l’entreprise, assistant la direction de celle-ci pour le contrôle général de ses activités » (1999)

• I.I.A (The Institute of Internal Auditors)• « fonction de conseil, s’exerçant avec

indépendance et objectivité »

• « propose un apport de valeur ajoutée et une amélioration de l’organisation »

• « aide à atteindre les objectifs par une approche systématique et raisonnée d’évaluation et d’amélioration de la gestion des risques, des dispositifs de contrôle et des méthodes de management » (juin 1999)

Définition approuvée le 21 mars 2000 par le Conseil d'Administration de l'IFACI

L'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.

Les acteurs et organismes• National : Association Marocaine des

Auditeurs internes• International: IIA (1941) (www.theiia.org)

• Examen professionnel: C.I.A (The Certified Internal Auditor examination)

• Confédération européenne des instituts d’audit interne

• Union francophone de l’audit interne

Finalité de l’audit interne : le contrôle interne

• Définition: • « fonction d’investigation et d’appréciation du

contrôle interne, exercée de façon périodique au sein de l’organisation pour aider les responsables de tous niveaux à mieux maîtriser leurs activités »

• Le concept de contrôle interne

Le contrôle interne• Définition de l’OEC (1977)

• « ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise »

• « but: assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information…l’application des instructions de la direction et favoriser l’amélioration des performances »

• « se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »

• Définition du C.O.S.O (1992): Committee of Sponsoring Organizations of Treadway Commission

• « processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs »

Objectifs du contrôle interne

• Sécurité des actifs

• Qualité des informations

• Respect des directives

• Optimisation des ressources

Démarche générale du contrôle interne

• Appréciation des préalables

• Identification des dispositifs spécifiques• 1. Découper l’activité• 2. Identifier et évaluer les risques• 3. Identifier les dispositifs• 4. Qualifier les dispositifs

• Validation de la cohérence

Mise en œuvre du C.I dans l’organisation: procédures à mettre en

place

Garantir un niveau minimum de qualité de la prestation

Déceler les anomalies de fonctionnement

Coût du contrôle

- Séparation des tâches

- Supervision

- Conservation des actifs

Les normes de l’audit interne

• 5 documents fondamentaux• Normes pour la pratique professionnelle de l’audit

interne• Bulletins des normes professionnelles Déclaration

des responsabilités de l’audit interne• code de déontologie • Documents interprétatifs des normes

Les normes professionnelles

• Normes de qualificationCaractéristiques des auditeurs

• Normes de fonctionnement Nature des activités et critères de qualité

• Normes de mise en œuvreApplication à des missions spécifiques

Les normes de qualification

• Indépendance

• Compétence professionnelle

• Assurance et amélioration qualité

Les normes de fonctionnement• Gestion de l’audit interne

• Nature du travail

• Planification de la mission

• Accomplissement de la mission

• Communication des résultats

• Surveillance des actions de progrès

Audit interne – Audit externe:

Différences et Complémentarités Différences:o Statut,

o Bénéficiaires de l’audit,

o Objectifs de l’audit,

o Champ d’application de l’audit,

o Prévention des fraudes

o Indépendence,

o Périodicité des audits,

o Méthode.

• Complémentaritéso L’audit externe est un complément de l’audit interne,o Echange de rapports,o Réunions de travail périodiques,o Etablissement en commun de planning d’intervention,o Utilisation d’outils identiques,o Interdiction de tte immixtion dans la gestion…

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

--Théorie et pratique de l'audit interne, Jacques Renard, Editions d'Organisation --Mieux piloter et mieux utiliser l’audit, Etienne Barbier, Maxima --Guide du self-audit, Pierre Schick et Olivier Lemant, Editions d’organisation --Créer, organiser et développer l’audit interne, Olivier Lemant , IFACI --Les normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne, IFACI

• http://www.oec-maroc.com

AUDIT FINANCIER & COMPTABLE

• Mission particulière de l’audit.

• Objectif: s’assurer que les doc. financiers traduisent correctement la situation économique et l’activité de l’Ese étudiée.

• Les doc. doivent donner une image fidèle de l’entreprise.

Activité économique

Pièces justificatives:Factures, relevés bancaires..

Comptabilité:

Journal, grand livre, balance,inventaire

Etats financiers:Bilan, CPC, annexes

Cadre économique

Cadrecomptable

Traduction fidèle exploitable à travers un langage commun

REGLES

COMPTABLES

L’audita pourobjectif de s’assurerde l’applicationdes règleset normeslégales

• La comptabilité enregistre les informations à partir des contrats que la firme passe avec son environnement

- Contrats passés avec le marché des biens et services

- Contrats passés sur le marché de travail- Contrats passés sur le marché des

capitaux

• Les doc. Financiers synthétisent l’ensemble de l’information sur ces contrats en quelques chiffres agrégés.

• L’auditeur doit donc s’assurer de la réalité et de la qualité de l’information contenue dans les données financières, il doit vérifier que:

- Tous les contrats ont bien été saisis (ppe d’exhaustivité)

- Tous les contrats sont réels (principe de réalité)

• Dans cette conception, L’audit a pour objectif de garantir la conformité des documents financiers

• Les missions d’audit comptable et financier sont donc spécifiques:

- Le référentiel est immédiat et connu par l’ensemble des acteurs (auditeurs et audités). Il s’agit des règles et usages comptables (issus directement de la loi comptable)

- La méthodoloie suivie par les auditeurs est relativement standardisée.

Principes comptablesPrincipes comptables

• Principe de continuité de l’exploitation

• Principe de permanence des méthodes

• Principe de cout historique

• Principe de spécialisation des exercices

• Principe de prudence

• Principe de clareté

• Principe d’importance significative

La finalité des principes comptables est de permettre l’ élaboration des états de synthèse qui doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la situation économique et financière et des résultats de l’entreprise.

Ces états sont:• Le CPC• Le bilan• Le tableau des informations complementaires

E.T.I.C

Particularisme du commissariat aux comptes

“ Les commissaires aux comptes ont pour mission permanente, à l’exclusion de toute immixtion dans la gestion, de vérifier les valeurs et les documents comptables de la société et d’en contrôler la conformité aux règles en vigueur…”

• Objectifs du CC:

- Donner un avis sur la sincérité et la régularité des documents financiers,

- S’assurer du respect des droits fondamentaux des investisseurs et des tiers (droit notamment à une information objective)

• Missions du CC:- Vérifie tous les doc.fin adressés aux actionnaires

(comptes sociaux, bilan, CPC, annexe, comptes consolidés et inf.semestrielles, rapports de gestion, doc. prévisionnels)

- Garantit l’ égalité des actionnaires - Déclenche la procédure d’alerte,- Révèle les faits délictueux au procureur,- Effectue des missions spéciales:

augmentation du capital, fusion, OPA …

• Nomination:

Ils sont nommés pour 6 exercices – reconduction sans limite

Ils sont nommés par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires

• Responsabilité du CC:

1. La responsabilite civile:

Il est tenu à une obligation de moyens, et non pas de résultat.

2. La responsabilité pénale:

Provient d’infractions relatives aux incompatibilités

La méthodologie de l’audit comptable

• Rappel de l’objectif de l’A.C et F. âS’assurer de la réalité et de la qualité de l’information transmise aux tiers

• Les conclusions de l’audit alimentent des décisions à caractère économique.

• Impossiblité de réaliser un contrôle exhaustif. La démarche de l’auditeur consiste à déterminer les zones à risque.

• Vérification de l’existence ou non de problèmes et appréciation de leur importance.

• Examens spécifiques et détaillés des zones à risques

Le déroulement d’un audit se fait en 3 phases:

• La connaissance générale de l’Ese

• L’évaluation du contrôle interne

• L’examen des comptes

1. La connaissance générale

• C’est la photographie d’ensemble de l’Ese.

• 1ères visites, examens de tous les éléments à caractère juridique, financier, fiscal, technique qui peuvent apporter des informations permettant l’accomplissment de la mission.

1.1 Les renseignements généraux

Sur l’Ese et son environnement

• Activité, historique, organigramme, liste des unités de production, problèmes techniques, problèmes sociaux, évolution récente;

• Activites financières: doc. Financiers, états prévisionnels de l’Ese ainsi que les doc. Fin. du secteur afin de procèder à des comparaisons

• Exemple: logiciel Etafi Audit C aux C

7 pts au niveau de ce module: identification de l’entité, les activités, structure et perspectives, systèmes, le juridique, le fiscal et le social, les informations libres.

1.2 La visite de la firme

• Contact avec les dirigeants et visite des lieux cerner l’envt culturel de l’Ese

• Compléter la documentation

• Mise à jour du dossier permanent = Inscription des risques généraux et la mise au point du programme de travail.

2. Evaluation du contrôle interne

• Comprendre les procédures qui assurent la maitrise de l’Ese par les dirigeants

• Orienter les recherches de l’auditeur

2.1 Les objectifs du contrôle interne

• Assuer la maitrise de l’Ese

• Prévenir les erreurs et les fraudes

• Protéger l’intégrité des biens et des ressources

• Assurer une gestion rationnelle

• Permettre l’enregistrement correct des opérations

2.2 La démarche de l’auditeur

• Revue des procédures (via un descriptif ou un flow chart ) ; Les techniques utilisées sont l’entretien ou le questionnaire.

• Validation de procédure• Tests de conformité;

s’assurer que la procédure a été bien appréhendée

S’assurer qu’elle est respectée sur un échantillon de doc.

• Test de permanence dans le cas des “procédures solides”; s’assurer de l’application correcte au cours du temps d’une procédure donnée.

3. L’examen des comptes

• Si le contrôle interne est fort revue succinte des comptes.

• Si le contrôle interne est faible renforcer les tests et multiplier les pointages afin de faire un examen détaillé des comptes et obtenir une mesure des risques en cours.

3.1 les outils de confirmation

• Circulation des éléments extérieurs ( confirmation des soldes aupres des banquiers, des fournisseurs, des organismes sociaux…)

3.2 Les outils de controle

• Contrôles physiques (inventaire)

• Contrôles comptables (séquence numérique des factures, rapprochement des doc.{BL/BR/Fact}, rapprochements bancaires, comptages de caisse, sondages de proportion et d’estimation).

L’ensemble de ces outils, de confirmation et de contrôle permet aux auditeurs de conforter leur opinion en ce qui concerne la sincérité et la fiabilité des comptes.

La préparation de la mission

1. Le contexte

• Distribution des responsabilités visant à réduire les risques d’audit

• Orientation de la mission à partir de la définition des zones à risques

1.1.Le client

Dans le cadre d’un audit externe et notamment dans le cadre d’un commissariat aux comptes, « il n’est ni possible, ni souhaitable d’accepter toutes formes de clients. »Exemple: Cabinet américain 10 - 11ème place dans les années 80. Acceptation de 2 mauvais clients. 4 ans après 80ème place.

1.1. La lettre d’engagement

…ou lettre de mission = document indispensable dans lequel le client et le cabinet se mettent d’accord sur un ensemble de tâches à accomplir.

• Doit être clair et définir les travaux à réaliser de façon précise

• Sert de garantie aux deux parties

1.3. la constitution de l’équipeUne mission d’audit comprend plusieurs intervenants:

• L’associé ou partner : en charge du rapport commercial avec le client

- Fournir les rapports sur les audits effectués et les résultats obtenus

- Mener les missions dans les délais fixés au prix entendu

- Définir en relation avec l’équipe d’audit le plan d’approche

- Examiner et approuver les programmes de travail- …

• Manager (superviseur ou directeur de mission): en charge de la mission opérationnelle.

- Dirige l’exécution des missions en s’assurant du respect des standards professionnels,

- Supervise le W des auditeurs affectés à la mission,

- Détermine les facteurs de risque, apprécie leur importance

- Met au point les constats d’audit- …

• Senior ou chef de mission Dirige au jour le jour l’équipe d’audit dont il a la responsabilité

- Administre et pilote la mission

- Rédige les programmes de travail

- Dirige et conseille les auditeurs

- …

• L’assistant: Effectue les travaux qui lui ont été confiés par le chef de mission

- Réunit,analyse et apprécie les informations collectées afin de dégager une opinion justifiée et objective des activités auditées

- Remplit les feuilles de travail

- …

1.4. Comprendre l’activité du client

• Secteur d’activité

• Fiscalité

• Environnement institutionnel

• Dernier dossier dans le cas d’une mission récurrente

2.La revue analytique

Il s’agit d’un examen global qui permet à l’auditeur de se familiariser, de s’approprier les chiffres et les documents de l’entreprise.

2.1.Présentation

2.1.1 Définition

La procédure analytique consiste à évaluer la qualité des états financiers en les étudiant et en comparant les relations entre un ensemble de données financières et non financières

A) Le diagnostic financier

• Analyse des états financiers passés, prévisionnels, les relations entre les comptes (bilan, CPC,...)

• Ratios significatifs du secteur…

• Analyse tendancielle dans le temps et dans l’espace

B) Le diagnostic opérationnel

• Analyse des facteurs internes: liés à la performance de l’activité (capacité de production, ratios de productivité, absentéisme…)

• Politique générale de l’E/se: en matière de marketing, de production, d’investissement, de financement…

2.1.2. Objectif

La revue analytique a pour objet:

• De familiariser l’auditeur avec la société,• De décrire les relations financières

existantes de la période,• D’avoir l’assurance suffisante qu’aucune

anomalie significative ne subsiste dans les comptes,

• De poser les questions initiales (risques préliminaires et seuils de matérialité)

2.2. Illustration (cas Delarue)

Le dossier de travail

Objectif: faciliter les travaux de revue des auditeurs confirmés (qualité de déroulement de la mission)

Un dossier doit répondre à certaines normes et certaines références

à tout moment, tout dossier doit pouvoir être consulté et compris rapidement par tout membre dans l’organisation.

1.1.Le dossier permanent

C’est le dossier qui matérialise la phase de connaissance générale.

• La description de l’Ese;• La description générale des procédures;• Les aspects financiers;• Les principaux contrats;• Les documents légaux;• L’approche d’audit: la plan d’approche.

1.2. Le dossier administratif

Contient le suivi administratif de la mission. Il comprend:

La lettre de mission, la planification de l’audit, le courrier, le compte rendu des réunions avec les administrateurs, le budget, le programme d’audit…

1.3.Le dossier de contrôle interne

Il est constitué:

• des questionnaires de C.I

• des mémos obtenus par entretiens,

• des diagrammes de circulation de document (flow-charts)

• des analyses des flow-charts

1.4.Le dossier de travail ou dossier annuel

• C’est le dossier où sont relevées les preuves d’audit pour l’exercice en cours.

• Comprend les feuilles de travail des auditeurs assistants.

• Les feuilles de travail sont classées selon le principe de l’arborescence.

Schémas de classification des feuilles de travail

• Schéma 1: Type français

• Schéma 2: Type gros cabinets internationaux

TYPE FRANCAIS

Bilan

CPC

Balance

Immobilisations

Stocks

Clients

Fournisseurs

Trésorerie

Charges

Produits

Dénomination usuelle du cycle

Comptes ou éléments concernés

Cycle de achats (Purchase cycle)

Cycle des stocks(Inventory cycle)

Achats,frs, RRRO, TVA déductible…

Inventaires, comptes de stock, évaluation des en-cours et des PF (examen de la comptabilité des coûts)...

Cycle des immobilisations (Investment cycle)

Cycle de la paye(Payroll cycle)

Cycle des ventes(Sales cycle)

Immobilisations, amortissements, titres de participations…

Rémunérations dues, salaires, charges salariales, congés payés,…

Ventes, RRRA, clients, provisions pour créances douteuses…

Cycle de Trésorerie(Treasury cycle)

Cycle de financement(Financial cycle)

Banques, caisses, titres de placement

Aspects juridiques du financement à LT, dettes à LT, opérations de capital, dividendes, crédit-bail…

Les feuilles de travail

Elles révèlent:

• Les problèmes rencontrés,

• Les décisions prises par rapport à ces problèmes,

• Les preuves justificatives de l’opinion émise.

• Les feuilles de travail doivent être claires, concises, complètes, propres, documentées et référencées.

• Selon the US GAAP. “Les papiers de travail doivent constituer un ensemble autonome. Leur revue ne doit pas nécessiter de demande d’explication supplémentaire”.

1. Exemple de feuille de travailUne feuille de travail comporte généralement un en-tête composé des mentions suivantes:

• Concernant la société: nom de la sté auditée, exercice audité

• Concernant l’auditeur: nom de l’auditeur, date de rédaction de la feuille

• Concernant le superviseur: nom du superviseur, date de la supervision

• Concernant le travail effectué: référence et objet de la feuille

2. L’indexation de la feuille de travail

Chaque feuille de travail est référencée comme la page d’un ouvrage afin de pouvoir être ôtée et remise sans problème. Les chiffres qui figurent sur ces papiers de travail doivent permettre les connexions avec, en amont la balance, en aval les feuilles relatives aux travaux de détail.

3. Classement des feuilles de travail

On part du général et on développe vers le particulier.La règle est que tout dossier débute par la page de conclusion (de couleur différente); de même, tout sous-dossier débute par une feuille de conclusion sur la totalité du sous-dossier; enfin c’est en haut de la feuille de travail (ou à sa marge) que doivent se trouver les conclusions qui concernent cette feuille.

4. Méthodologie d’une revue de papiers de travail

Les papiers de travail de l’auditeur peuvent à tout moment être revus par le chef de mission, le superviseur ou l’associé.

Objectif de la revue : Apporter au travail un point de vue indépendant. On vérifie que les feuilles de travail sont complètes et comprennent:

des informations et données matérielles,l’étendue du travail réalisé,la source des informations obtenues,les conclusions,la technique de documentation.

LE CONTRÖLE INTERNE

I. Généralités sur le contrôle interne

1. Définition• Ordre des experts comptables (1977):

c’est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine, sous sa responsabilité, afin de garantir la protection du patrimoine et la fiabilité des enregistrements.

• Compagnie nationale des commissaires aux comptes (1987)

Le contrôle interne est l’ensemble des mesures comptables ou autres que la direction propose, assure et surveille, sous sa responsabilité, afin de garantir la protection du patrimoine et la fiabilité des enregistrements.

• Alain Mikol (1989): Le contrôle interne est avant tout un système d’organisation. Le principal objectif est de prévoir une organisation permettant l’enregistrement fidèle des opérations économiques et juridiques de la firme. Il se manifeste par l’organisation de procédures cohérentes…

2. Le contrôle interne en tant que système de détection des erreurs et des fraudes

Un bon contrôle interne est un système qui réagit rapidement, qui révèle le dysfonctionnement quasi-immédiatement (ex: cavalerie)

le contrôle interne vise donc en premier lieu à donner de la réactivité au système

3. Le contrôle interne en tant que système de prévention

• Parallèlement à la vision traditionnelle (contrôle a posteriori), les organisations développent des systèmes de prévention.

ex: cas de détournement d’argent. Procédure de recrutement rigoureuse: examen du casier judiciaire…

• Un système préventif est vital dans le cadre de systèmes organisationnels ouverts étant donné le caractère irréversible des dommages générés par une erreur.

4. Contrôle interne et audit• Les raisons qui poussent l’auditeur à

s’intéresser au contrôle interne sont liées aux objectifs de sa mission. Un auditeur doit donner une opinion sur les comptes.

• Un auditeur ne peut pas tout analyser au niveau de la comptabilité.

• Les conclusions de la revue des procédures & évaluation du contrôle interne le niveau d’examen des comptes

II. Les objectifs du contrôle interne

1. Application des décisions de la direction

Pour que le contrôle interne soit efficace. Il convient que la société ait mis en place un système d’autorisation et d’approbation. Ce système doit être contrôlé par l’auditeur.

ex: audits de filiales

2. La sauvegarde des actifs

Afin de s’assurer que le C.I est efficace, l’auditeur devra effectuer des contrôles physiques, analyser la séparation des tâches et vérifier qu’il existe des limites d’accès à certains biens.

3. La qualité de l’information Pour sauvegarder la qualité de l’information, le contrôle interne tente de limiter les sept types d’erreur potentielle dans la comptabilité:

• L’enregistrement d’opérations fictives,• L’absence d’enregistrement d’opérations

réelles,• Les transactions non autorisées,• Les erreurs sur les montants,• Les erreurs d’imputation,• Les erreurs sur la date des enregistrements,• Les erreurs de présentation

III. Conditions de réussite du contrôle interne

Les techniques de contrôle interne varient selon les entreprises. En règle générale on note 4 conditions de réussite:

1. Adhésion des dirigeants

Veiller à faire respecter les procédures via des incitations ou des sanctions. Si les incitations ou les sanctions s’avèrent ne jamais être appliquées, alors les procédures seront transgressées.

2. Personnel compétent et honnêteLa compétence peut être analysée de façon préventive à partir de signaux tels que les diplômes ou l’expérience professionnelle.concernant l’honnêteté, l’organisation est peut opter pour des pratiques telles que l’entretien avec les anciens employeurs, la vérification des CV…Par ailleurs, l’auditeur peut se référer à certains signes. EXEMPLE: Une E/se qui a un fort taux de rotation (turn over) de son personnel et qui fait recours à du personnel intérimaire, ou qui emploie un personnel peu qualifié, fait courir un risque fort à la sécurité de ses actifs.

3. Définition des fonctions et des rôlesLa structure de l’E/se est supposée être clairement définie. Le « qui fait quoi » ou « qui est responsable de quoi » doit être une connaissance commune de l’ensemble des participants.Il est nécessaire d’obtenir une définition préalable des postes et de s’assurer du respect de l’attribution des tâches.

4. Dispositifs de contrôle

Un bon contrôle interne est lié à l’existence de procédures. Ces dernières doivent remplir un certain nombre de conditions:

• Principe d’harmonie

Les procédures doivent correspondre à l’organisation. Elles doivent être adaptées à la structure. Elles doivent être légères mais efficaces.

L’harmonie se situe aussi en rapport avec le stade de développement de l’organisation.

• Principe de permanence et d’universalité

Les procédures doivent être permanentes. c’est-à-dire appliquées tout au long de l’année. De plus elles doivent être universelles, c’est-à-dire qu’elles ne doivent souffrir d’aucune exception.

• Principe de reconnaissance

Les procédures doivent être connues et respectées.

• Le recoupementLes procédures doivent être étudiées de façon à assurer des possibilités de recoupement et de contrôle réciproque. On enregistre et on fait vérifier des données par des personnes différentes. Ce principe a pour conséquence de permettre une mise en évidence rapide des dysfonctionnement.

• Enregistrement et classement méthodique des faits

L’organisation administrative doit permettre un enregistrement rapide des opérations. Les documents justificatifs doivent être conservés, archivés avec méthode. Ce classement permet de retrouver aisément les pièces et donc de mener rapidement les actions de contrôle.

• Séparation des fonctions

Ce principe est le principe fondamental de l’auditeur. Il permet d’éviter les fraudes et les malversations.

Toute opération effectuée dans l’organisation touche à l’une des quatre fonctions suivantes:

La fonction de réalisation de l’objet social: ceci s’adresse aux actes de vente, d’achat, d’embauche…

La fonction de manipulation des actifs: ceci s’adresse aux opérations de paiement, d’encaissement, de réception, ou de livraison des marchandises…

La fonction d’enregistrement: ceci s’adresse à la comptabilité, la tenue des stocks…

La fonction de contrôle: cette fonction intéresse les opérations d’inventaire, de rapprochement bancaire,de relance clients…Le contrôle interne est efficace dans la mesure où:une même personne pour une même opération n’accomplit pas deux fonctions simultanément.

Exemples:1. Si le livreur établit la facture. Il y a

confusion entre la fonction de manipulation et celle d’enregistrement. Le livreur malhonnête peut facturer moins qu’il ne livre.

2. Si le responsable du rapprochement bancaire signe et établit les chèques, alors il y a confusion entre la fonction de contrôle et celle de manipulation. Une malversation peut apparaître.

3. Si la personne qui demande un achat dépouille d’elle-même l’appel d’offre, alors il y a confusion entre réalisation de l’objet social et contrôle. Un fournisseur peut être avantagé systématiquement.

IV. Description, analyse et contrôle des procédures

1. La description des procéduresUne ou plusieurs entrevues avec les responsables de la fonction sont nécessaires aux auditeurs pour se faire une idée des procédures mises en place. Cette description peut être synthétisée au niveau d’un document narratif dit mémorandum ou au niveau d’un flow-chart

2. Analyse des forces et faiblesses• Une étude visuelle (à partir du flow-chart)• Les questionnaires du contrôle interne. On les

appelle aussi encyclopédie.• La méthode des points de contrôle. Elle est

constituée de 3 phases: On recense les points que l’on désire atteindre

par l’intermédiaire des contrôles internes. On décrit les moyens par lesquels l’E/se

assure l’objectif défini précédemment. On procède à l’évaluation. (2 moyens, les

points sont très forts – 1 moyen, assure l’objectif – 0 moyen, objectif non atteint)

LA REVUE COMPTABLE

I.Définition préliminaire des risques et des seuils de matérialité

1. Les types de risques• Le risque inhérent à l’entreprise: activités

complexes ou à environnement institutionnel spécifique.

• Le risque lié à la qualité du contrôle interne du client: CI fort ou faible.

• Le risque d’audit: risque de défaillance de l’audit. Réside dans la non détection par l’auditeur d’une zone sensible et donc de l’absence de mise en place de moyens de vérification appropriés.

2. Les seuils de matérialité

le seuil de matérialité est un chiffre pivot. Au-delà de ce seuil, l’impact des erreurs relevées implique de ne pas certifier sans réserve.

C’est le montant d’erreur à partir duquel les comptes ne fournissent plus une image fidèle.

L’élément a-t-il un impact de plus de 10% sur les ttx des rubriques suivantes du Bilan et du CPC:Actif immobilisé – actif circulant – capitaux propres et provisions – dettes?

Des circonstances spécialesExistent-elles pour rendre l’élément moins important?

L’élément a-t-il un impact sur les cap. Propres de plus de 5%?

L’élément a-t-il un impact sur le résultatNet après impôt de plus de 5%?

Existe-t-il d’autres considérations pouvant rendre l’élément plus important,Par exemple:-réglementations juridiques,-difficultés financières?

non

oui

non

oui

Des circonstances spécialesExistent-elles pour rendre l’élément moins important?

oui

Des circonstances spécialesExistent-elles pour rendre l’élément moins important?

oui

nonoui

non

non

non

Non significatif significatif

non

oui

SCHEMA: Aide à la démarche d’appréciation du caractère significatif des erreurs

oui

II. Les éléments probants et leur collecte

• Tout audit doit permettre d’énoncer une opinion,

• Une opinion doit être fondée sur des preuves que l’auditeur doit annexer à son dossier,

• Les preuves n’ont pas toutes la même force et l’auditeur dispose de divers outils permettant de les collecter.

1. La hiérarchie des preuves

• Les éléments obtenus par observation physique ou par développement mathématique.

• La documentation externe, càd celle qui n’est pas émise par la société auditée.

• La documentation interne.

• Les déclarations verbales

2. La collecte des éléments probants

Les objectifs de l’audit sont de prouver l’existence des opérations de l’E/se, d’avoir la certitude que toutes les opérations ont bien été enregistrées (exhaustivité des opérations), enfin de montrer que les droits et obligations des actionnaires sont respectés.

les procédures qui permettent de répondre à ces objectifs sont:

• Le recalcul;

• L’observation physique;

• La confirmation extérieure: il s’agit de la circularisation d’un tiers extérieur à l’entreprise en vue de valider l’information interne.

Ex. circularisation des clients: demande de confirmation « positive », on adresse au clt circularisé un relevé de compte détaillé. Le client doit indiquer s’il est d’accord ou non et justifier son choix.

En cas de non réponse du client, on effectue ce qu’on appelle une «alternative».

Une alternative consiste à s’assurer que tous les éléments «à recevoir» sont correctement supportés. En l’absence de réponse du client, on s’appuiera sur:

Le bon de commande,Le bon de livraison,Le bon de réception,Le versement d’un acompte,Le paiement subséquent (par référence au

relevé bancaire) 

• Les enquêtes verbales et les examens des pièces justificatives.

( enregistrement pièces justificatives ou pièces justificatives vérification de l’enregistrement)

• Les vérifications complètes (employées lors des procédures d’alerte)

• Les procédures analytiques (comparaisons de données, comparaisons avec des prévisions extérieures, examen des interrelations entre les données)

III. Le contrôle des comptes, les tests d’audit comptable de base

1. ObjectifsIl s’agit de s’assurer de l’enregistrement exhaustif des mvts de valeurs appelés « flux ». Les opérations peuvent se classer en:

• Flux réels: biens matériels• Flux monétaires ou financiers: valeurs

monétaires• Flux externes: opérations avec les tiers• Flux internes: transactions internes

a/ Conditions d’un bon enregistrement

• Disposer d’un cadre comptable répondant aux contraintes légales et adapté aux besoins de l’entreprise.

• Disposer de sources d’informations garantissant l’exhaustivité et la fiabilité des informations dans les délais impartis.

b/ Finalité d’un audit comptable

Exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité des comptes d’une entreprise. Les comptes doivent répondre aux qualités suivantes:Exhaustivité, existence,propriété, imputation,valorisation/évaluation, indépendance des exercices, centralisation des enregistrements au bilan, CPC et hors bilan.

c/ Démarche de l’auditeur

• Avoir l’assurance suffisante qu’aucune anomalie significative ne subsiste dans les comptes,

• Impossibilité matérielle de procéder à un contrôle exhaustif, d’où recherche d’une adéquation entre les moyens d’audit et les risques.

2. La revue des comptes financiers

Exemples:

Les titres de placement

• Obtenir la preuve de l’existence physique des titres de placement; soit par inventaire physique, soit par confirmation directe des tiers

• Vérifier que les sommes enregistrées au bilan ont bien le caractère de placement,

• Apprécier le bien fondé pour la société, de réaliser de telles opérations eu égard à sa situation financière,

• Vérifier, le cas échéant, que la société a bien constitué les provisions suffisantes pour faire face aux dépréciations financières de ces valeurs.

Banques• Procéder aux travaux de circularisation

des banques,• Analyser l’organisation comptable mise en

place pour assurer la séparation des tâches: émission des règlements, traitement des encaissements, comptabilisation des mvts, contrôle des comptes de trésorerie.

• Apprécier la qualité, les délais et la fiabilité de l’établissement des rapprochements bancaires ainsi que le niveau des contrôles opérés par les responsables.

• Vérifier en détail les derniers rapprochements établis:contrôle de l’exactitude des soldes avec le grand livre et les relevés bancaires, contrôle arithmétique…

3. La revue des comptes d’immobilisations corporellesVisiter les lieux, observer l’état général des immobilisations,

noter les machines en panne…Vérifier que la société tient un fichier reproduisant toutes

les données relatives aux immobilisations et à leurs amortissements,

Contrôler la cohérence de la dotation annuelle pratiquée avec les écritures comptables passées,

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