charte de qualite sanitaire couvoirs du sna (fr)
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LA CHARTE DE QUALITĖ SANITAIRE DANS LES COUVOIRS
Julie PUTERFLAM
et Eugène GOATER
Janvier 2007
LA CHARTE DE QUALITĖ SANITAIRE DANS LES COUVOIRS
1- Rappels sur le fonctionnement d’un couvoir
2- La Charte de Qualité du SNA
Généralités
Contenu
Remarques fréquentes
3- Vigilance!
Lieux à risque
Contamination par un germe pathogène
Gestion des lots suspects
LES DIFFĖRENTS SYSTĒMES DE QUALITĖ EN ACCOUVAGE
Guide de bonnes pratiques
hygiène, techniques de production
Charte de qualité sanitaire
Référentiel comprenant les exigences d’application et de documentation sanitaire
HACCP
Méthode d’assurance qualité sanitaire
Certification ISO 9002
Norme d’organisation de système d’assurance qualité
(plus d’éléments que la sécurité sanitaire)
NIVEAU D’INTERVENTION
Sélectionneurs → Charte de qualité SNA
↓ Élevages de futurs reproducteurs
↓
Élevages de reproducteurs
↓
Couvoirs → Charte de qualité SNA
↓
Élevage → Contrat de progrès
↓
Abattoir, découpe, transformation → HACCP
CHARTE
Ensemble des règles propres à un organisme officiel, sous
forme de référentiel
Permet d’obtenir l’engagement de toutes les personnes concernées par un projet précis
CHARTE DE QUALITĖ
2 notions: maîtrise et assurance qualité
Objectif : satisfaire le client et prévenir les dysfonctionnements empêchant le produit d’être conforme à ses attentes
Plan commercial : image de marque
Sanitaire : relatif à la santé et l’hygiène
LA CHARTE DE QUALITĖ DU SNA
Mise en place en 1997 par le Syndicat National des Accouveurs
Conçue par les professionnels et compétences scientifiques
Démarche volontaire des accouveurs
But : obtenir une sécurisation de la qualité sanitaire des poussins livrés sur le marché français et à l’export
Maîtriser les principes d’hygiène et les principaux risques sanitaires dans les couvoirs: moyens mis en oeuvre
DOMAINES PRIS EN COMPTE
Origine et qualité des produits réceptionnés
Locaux de travail
Personnel
Techniques d’hygiène
Gestion des flux
Documentation
LA DÉMARCHE
1) Engagement volontaire à appliquer les exigences du référentiel
2) Diagnostic du couvoir par l’ingénieur ITAVI-SNA
3) Mise à niveau des pratiques sanitaires, de la documentation
4) Pré-audit par l’ingénieur ITAVI-SNA
5) Audit par un auditeur de l’APAVE, organisme tiers et indépendant
Évaluation sur place des conformités
6) Commission d’évaluation
Présentation des dossiers, attribution ou non de l’agrément (1 à 3 ans)
AUDIT
Évaluer la conformité des pratiques sanitaires sur le terrain et par rapport à la documentation
1 journée sur le terrain
Accès: couvoir + stockage œufs en élevage
Compte-rendu: écarts par rapport au référentiel
réponse de couvoir: 15 jours
COMMISSION D’AGRÉMENT
Concertation sur les rapports d’audit (Anonymes!)
délivrance de l’agrément ou non + durée (3 ans maxi)
Composition:
3 vétérinaires spécialisés
1 représentant de la recherche spécialisée en pathologie aviaire
1 représentant de la profession accouvage
1 représentant des organismes publics impliqué dans la filière et désigné par l’OFIVAL
Président de la Commission
LES ESPÈCES CONCERNÉES
1997: Charte de qualité gallus ponte, gallus chair, pintade
1997: Charte de qualité palmipède
2001: Charte de qualité gibier à plumes
(Faisans, perdrix rouge, perdrix grise, canard colvert)
BILAN DES ESPÈCES AU 12 OCTOBRE 2006
Activité nb couvoirs agréés nb couvoirs adhérents %couvoirs agréés
Sélection 10 11 91
Gallus chair 51 62 82
Gallus ponte 7 7 100
Canards 26 26 100
Pintades 9 9 100
Oies 2 2 100
Gibier 9 20 45
Dinde 1 1 100
Total 115 137 84
Les couvoirs multi-activités sont comptabilisés plusieurs fois (Source SNA)
BILAN GÉNÉRAL
Année nb couvoirs agréés nb renouvellements 1997 10 0 1998 16 0 1999 10 0 2000 16 10 2001 27 17 2002 3 10 2003 3 5 2004 92 Total 177 43
SUBVENTION OFIVAL
Attribuée aux couvoirs agréés
Aide aux investissement
25% des frais HT d’intervenants extérieurs et d’investissement
Montant plafonné à 7 630 euros par couvoir et 22 900 euros
par entreprise d’accouvage
LE COUVOIR
Maillon fondamental dans la filière avicole
Influe sur qualité du poussin
Jugé sur qualité des produits livrés (visuelle et sanitaire)
ARRIVÉE DES ŒUFS (DEPUIS ÉLEVAGES)
Tri
Désinfection
Marquage
Stockage sur palettes identifiées (3-4 j)
INCUBATION
Durée (18j),
Température (37,75°C)
Hygrométrie (85%)
Ventilation pour apport en O2 et extraction du CO2
Retournement toutes les heure (développement de l’embryon)
MIRAGE
Élimination des œufs clairs
et micro-fêles, source de pollution bactériologique
Manuel ou automatique
ÉCLOSION
Durée de 3 jours
Éclosion du poussin
Température: 37.6°C
Hygrométrie: 55, puis 80 puis 55%
TRI ET SORTIE
Tri des poussins
Vaccination
Sexage
Stockage des poussins
avant départ
HYGIÈNE DES ŒUFS À L’ÉLEVAGE
Un couvoir ne peut éclore de poussins sains si les œufs incubés
ne présentent pas de garanties d’avoir été produits par des
reproducteurs sains.
Directive 92/117 (modifications en cours)
Charte sanitaire dans les élevages (non obligatoire): agrément DSV + contrôles vétérinaires sanitaires
Charte SNA: audit commence à la salle de stockage des oeufs
DANS LE BÂTIMENT DE PONTE
Bonne gestion des nids: éviter ponte au sol
Suffisants
Accessibles
Propres
Abreuvement et mangeoire près du nid
Œufs pondus au sol ramassés à part
Gestion des oeufs
Œufs sales, déformés, fêlés: éliminés
Ramassage
Fréquent (2 à 3 fois/j)
Éviter chocs (fêlures)
NETTOYAGE DES ŒUFS À L’ÉLEVAGE
Lavage uniquement des œufs visuellement souillés
Par grattage ou à l’eau chaude (43-45°C) pour éviter rétractation de l’œuf et pénétration de l’eau de lavage
Utilisation d’une méthode éprouvée
Changer solution tous les jours
DÉSINFECTION DES OEUFS À L’ ÉLEVAGE
Non obligatoire, mais recommandée le plus rapidement possible après le ramassage afin d’éviter l’entrée des germes par les pores de la coquille les 1ères heures
En conditions contrôlées
T°: 25°C
HR: 70%
Durée: 20 mn
DIFFÉRENTS TYPES DE DÉSINFECTION
Fumigation Formol (FUMOL)
Thiabendazole (FUMAGRI’S)
Sublimation Paraforméldéhyde (COFAL)
Thermonébulisation Ammoniums IV + Glutaraldéhydes (ASEPTOL)
Peroxydes + ac. Organiques (CID 2000)
Nébulisation Ammoniums IV + Glutaraldéhydes ( ASEPTOL)
Phénols (ODOPHYL)
Dérivés chlorés (ALVIRAL)
Pulvérisation Ammoniums IV ( ASEPTOL)
Phénols (ODOPHYL)
Dérivés chlorés (ALVIRAL)
4- CONTENU DE LA CHARTE
5 chapitres:
1- Conception
2- Protection-hygiène de l’œuf
3- Nettoyage-désinfection
4- Hygiène du personnel
5- Processus de fabrication
1- CONCEPTION
1- AGENCEMENT
Séparation des zones Zone propre (tri, stockage, incubation)
Zone de transfert: rôle tampon
Zone sale (éclosion, tri poussins, expédition, lavage)
Déchets: éliminés vers zones spécifiques sans retour en arrière
Marche en avant, non entrecroisement des circuits
Zone propre vers zone sale (œufs, personnel, matériel, air, eau)
Utilisation des salles des éclosoirs
Disposer d’une salle d’éclosion par journée d’éclosion: rupture sanitaire
CONCEPTION
2- VENTILATION
Flux d’air: vecteurs de contaminants
contrôle des flux, différentiel de pression pour circulation ZP ZS
3- SOLS, PAROIS, PLAFONDS
Matériaux facilement nettoyables et désinfectables:
Sols carrelés ou en ciment lisse, absence d’eau stagnante
Murs lisses
4- EAU
Conforme aux critères bactériologiques de potabilité (bout de circuit)
bactéries aérobies revivifiables, coliformes totaux et thermotolérants, streptocoques fécaux, staphylocoques, salmonell
Périodicité 1 fois/an si approvisionnement par réseau public
2 fois/an si approvisionnement par eau de puits ou forage
LA MARCHE EN AVANT ET LES 2 ZONES
Zone coquille - salle aux œufs
- Incubation
- Transfert
Zone duvet - Transfert
- Salle des éclosoirs
- Éclosion
- Préparation et expédition des poussins
2- PROTECTION-HYGIÈNE DE l’OEUF
Contrôle sanitaire des élevages
Ramassage des œufs
Définition de règles: œufs sales, cassés…
Consignes aux éleveurs
Qualité des œufs à la réception
Contrôles, enregistrements: OAC réceptionnés / critères qualitatifs
Désinfection des œufs
Dosages, durées, humidité: méthodes validées et qualifiées
Pour réduire la charge bactériologique
PROTECTION-HYGIÈNE DE l’OEUF
Transport
Si transport œufs et poussins, rupture sanitaire (non recommandé)
Conditions: Eviter les chocs thermiques et les montées en température
Camions propres, lavés et désinfectés après chaque tournée
Contrôles visuels et bactériologiques (tenues, cabine, caisson de ventilation)
3- NETTOYAGE-DÉSINFECTION DU COUVOIR
1- RANGEMENT Pas de matériel traînant dans les salles
Séparation matériel propre/sale
Matériel spécifique à chaque zone
Contrôler visuellement que le matériel est à sa place
2- NETTOYAGE Mécanique: poussières, duvets/balai, racleur
Chimique: mélange eau + détergent
élimine souillures organiques ou minérales
ne tue pas les microorganismes
Temps d’action, dosage, température
Rinçage: chasse souillures + détergent (moyenne ou haute pression)
NETTOYAGE-DÉSINFECTION DU COUVOIR
3- DÉSINFECTION
Détruit microorganismes de surface
Produit homologué, choisi en fonction de:
Nature des surfaces
Qualité de l’eau de dilution
Concentration
Température
Détergent utilisé pour le nettoyage
Protocole défini
Grandes familles:
Halogènes
Ammoniums quaternaires
Aldéhydes
Phénols
peroxydes
NETTOYAGE-DÉSINFECTION DU COUVOIR
4- MATÉRIEL ET LOCAUX: rythmes et modalités de N/D
Incubateurs et éclosoirs:
Nettoyer à sec pour enlever le duvet (raclette)
Nettoyer avec de l’eau chaude à haute pression + détergent (décolement de la matière organique)
Rincer à l’eau
Sécher impérativement: chauffage + ventilation
Appliquer un désinfectant homologué
Sur surface sèche (sinon dilution)
Ne pas rincer
Idéal: canon à mousse
vide sanitaire périodique
N/D après chaque journée d’éclosion: rupture complète
NETTOYAGE-DÉSINFECTION DU COUVOIR
Salles:
N/D du sol au minimum 1 fois/sem
Salles de transfert, tri, expédition et quai d’expédition: après chaque période de travail
Matériel:
tout le matériel utilisé est N/D après chaque utilisation
! Précaution avec les suceuses en contact avec l’œuf démonter et N/D
Camions de livraison:
N/D après chaque utilisation
! Zones difficilies d’accès (ventilateurs extracteurs)
Planchers amovibles démontés pour nettoyer le dessous
NETTOYAGE-DÉSINFECTION DU COUVOIR
5- CONTRÔLES: actions correctives
Appareils automatisés de dosage
Au moins 1 fois/an
Contrôles visuels
Vérifier respect et efficacité des procédures
Intervenir de manière préventive
Au moins une fois par semaine
Contrôles bactériologiques
Indicateur de l’efficacité du N/D
Sur surfaces sèches avant réutilisation du matériel
Ex: flore totale, coliformes, streptocoques, pseudomonas, aspergillus, salmonelles
Lieux et fréquences/ points à risque
1 fois tous les 2 mois: réception, stockage, incubation
1 fois par mois: transfert, éclosion, tri, expédition
4- HYGIÈNE DU PERSONNEL
1- Formation: théorique et pratique
Procédures simples, synthétiques
Responsable du personnel: qui fait quoi, où, quand…
2- Tenues
Charlottes, blouses, chaussures (séparées)
3- Matériel relatif à l’hygiène
SAS: Porte-manteaux et placards
Barrière de sécurité sanitaire
Entrée en zone sale et sortie en zone propre
N/D en fin de chaque journée de travail
HYGIÈNE DU PERSONNEL
Lavabos
À commande fémorale
Dans chaque zone
A côté des toilettes
Toilettes
A l’intérieur du couvoir
Dans chaque zone
PROCESSUS DE FABRICATION
1- Traçabilité Identification des lots d’OAC
N° troupeau, date de ponte
Connaissance des adresses des lots
Réduction du nombre de lots par
« unité épidémiologique » (incubation, transfert…)
Réduction du nombre de pistes à suivre en cas d’incident
Compromis entre efficacité économique et sécurité sanitaire
2- Gestion des lots suspects Limiter la contamination horizontale
Gestion à part: couvoir secondaire ou transfert en final, de même éclosion…
3- Maîtrise des achats
surveillance des contrôle sur les troupeaux fournisseurs
LA DOCUMENTATION
Facile à gérer
Applicable par le personnel
Adaptée au personnel
REMARQUES FRÉQUENTES
Contrôles réguliers des appareils:
l’automatisation ne garantit pas la fiabilité permanente
Nettoyage des zones peu accessibles
(dessus des incubateurs, gaines, étagères…)
Stockage des œufs à l’élevage et désinfection
Transport des produits
REMARQUES FRÉQUENTES
1- CONCEPTION DU COUVOIR
Ventilation
Problèmes de nettoyage et de suivi: présence de duvet sur caissons, gaînes, ventilateurs…
Convergence des flux d’air (ZS vers ZP): flux d’air mal évalués/ disposition des locaux
Eau
Problèmes d’analyses bactériologiques
REMARQUES FRÉQUENTES
3- NETTOYAGE ET DÉSINFECTION DU COUVOIR
Rangement inadapté du matériel
Nettoyage incomplet
Pas de respect des dosages du désinfectant
Manque de contrôles
REMARQUES FRÉQUENTES
4- FORMATION
! Présence de lavabos à commande manuelle!!!
5- PROCESSUS DE FABRICATION
Chapitre bien maîtrisé
Ex: statut sanitaire du lot incubation à façon non disponible
LES LIEUX A RISQUE DU COUVOIR
La zone sale: présence de duvet
Salle d’éclosion, salle de tri des poussins, salle de livraison
S’assurer de l’absence de retour d’air en zone propre
Déchets: œufs clairs, coquilles
La zone propre: présence d’œufs
Incubateurs: risque d’explosion des œufs dans la machine
INCUBATEUR: LIEU DE DEVELOPPEMENT BACTERIEN IMPORTANT
Ce que recherche le micro-organisme
Où il le trouve Mesures de lutte
NUTRIMENTS Jaune d’œuf, albumen Enlever les œufs pourris et éclatés
EAU Humidificateurs, perte par les oeufs
Racler eau, maintenir le sol sec
TEMPERATURE 38°C environ Eviter surchauffe
AIR Ventilation Nettoyer les filtres et désinfecter les canalisations
ABRIS Pores de la coquille Nettoyer et désinfecter les machines
5- CONTAMINATION PAR UN GERME PATHOGÈNE
Germes à surveiller en couvoir:
Pseudomonas
Salmonella
Mycoplasme
Staphylocoques
Aspergillus
Contamination
Horizontale: contamination par contact auprès d’une source, aidée par l’air, l’eau, le transport…
Ex: poussin contaminé à poussin sain
Verticale: passage direct du pathogène de la poule à l’œuf par voie ovarienne
Ex: poule contaminé à poussin contaminé
PSEUDOMONAS
Responsable des œufs pourris
Infections du sac vitellin sur jeunes poussins
Résistant aux Ammoniums quaternaires
SALMONELLES
Possibilités de passage de la coquille de l’œuf
Localisation souvent au niveau de la membrane coquillère
Survie jusqu’à l’éclosion sur la coquille si mauvaise désinfection
A l’éclosion, un poussin peut ingérer une salmonelle en picorant des débris de coquille: 1 bactérie ingérée excrétion dans les heures suivant l’éclosion jusqu’à 10 millions par gramme de matière fécale contamination de l’éclosoir, voir de la salle d’éclosion
STAPHYLOCCOQUE
Deux modes de diffusion:
Par l’œuf
Par le personnel
Importance d’une bonne hygiène
ASPERGILLUS
Responsable de l’aspergillose respiratoire sur le jeune poussin: mortalité au démarrage, hétérogénéité…
Germination des spores et multiplication de l’Aspergillus dans l’éclosoir et les gaines de ventilation
LOT SUSPECT / LOT CONTAMINÉ
Lot suspect
Résultat d’analyse mettant en évidence la présence de germes pathogènes
Résultat + en élevage
Résultat + au couvoir sur plusieurs lots
Résultat + sur fond de boîte
Lot contaminé
2ème analyse + sur le lot, confirme la première analyse
ANALYSE POSITIVE AU COUVOIR
Un parquet est soupçonné:
Rééchantillonnage bâtiment, éclosion
Si + lot contaminé
Si - suspicion levée
Aucun parquet soupçonné
Rééchantillonnage de toutes les éclosions
Rééchantillonnage bâtiment(s) suspect(s)
Si + lot contaminé
Si - suspicion levée
CONTAMINATION D’ORIGINE INDÉTERMINÉE
Vérification de la traçabilité
Respect des procédures de nettoyage-désinfection
Sensibilisation du personnel
Rééchantillonnage
Réduction de la dispersion des troupeaux dans les machines
GESTION DE LOTS CONTAMINÉS
Élevage de reproducteurs
Abattage
Nettoyage désinfection
Déclaration à la DSV obligatoire
Mesures recommandées Traitement antibiotique
Désinfection litières
Changement des nids et garnitures
Désinfection eau de boisson
Précautions sur les OAC (désinfection, ramassage fréquent, élimination des OAC sales)
Identification de l’élevage
COUVOIR
Couvoir secondaire: gestion à part
Identification
Incubation à part
Transfert en final
Éclosion à part
Sortie en final
Expédition en final
L’ŒUF À COUVER
Qualité de l’OAC qualité du poussin
Milieu riche, humide: favorable aux pathogènes
Dangers:
Absence de poussins
(développement de la salmonelle plus rapide que celui de l’embryon: mortalité embryonnaire)
Contamination de l’environnement
Solutions:
Désinfection des œufs
Contrôles à la réception
LE POUSSIN
Dangers:
Contamination horizontale de poussins sains
Diffusion du duvet (salles, matériel, personnel…)
Éclosion: ingestion de salmonelles en picorant des débris excrétion de 10 000 000 salmonelles par g
de matière fécale quelques heures plus tard!
Solutions:
2 zones séparées
Décontamination entre chaque éclosion
L’AIR
Dangers
Germes pathogènes
Poussières
Duvet
Courants d’air: remise en suspension des germes
Solutions
Filtration
Surpression zone propre zones sale
Décontamination
Maintien état de propreté (ventilateurs, gaines)
LE PERSONNEL
Qui?
Personnel de couvoir
Intervenants extérieurs (sexeurs, visiteurs, entretien)
Danger
Véhicule les germes (main, chaussures, cheveux, tenues…)
Solutions
Matériel à disposition
Tenues adaptées
Respect des règles
LE MATÉRIEL
Danger
Véhicule les germes
Solutions
Décontamination après utilisation
Éviter re contamination avant réutilisation
Quoi?
Éclosoirs, incubateurs
Ventouses, mireuses
Chariots
Caisses à poussins
DANGER
1- produit + matériel +
Mauvaise décontamination
Matériel +
2- produit - matériel et produit +
ENVIRONNEMENT
Élaboration de prescriptions techniques précisant les
objectifs à atteindre par les couvoirs: réduire l’impact
des déchets de couvoirs sur l’environnement
PROTECTION ET HYGIENE DE L’OEUF
les règles visant la collecte, le stockage et la désinfection des œufs à couver doivent faire l’objet d’une procédure adaptée à chaque élevage en fonction de ses équipements, et respectée dans la pratique :
Les œufs doivent être ramassés au minimum une fois par jour et
plus si nécessaire, et stockés dans une salle appropriée distincte du local des poules et équipée pour cette fonction.
Les œufs pondus au sol doivent être ramassés à part ; les œufs sales, déformés, blancs ou fêlés seront éliminés (premier tri).
Le magasin, les salles de désinfection et de stockage des OAC et le sas sanitaire doivent être maintenus propres et non poussiéreux.
HYGIENE DU PERSONNEL : FORMATION
Le personnel employé dans le couvoir doit être impliqué et acteur des actions sanitaires mises en place. Pour cela, il doit être rigoureusement formé de façon théorique et pratique, sur plusieurs points : les contaminants, leurs capacités et conditions de développement la propreté et la désinfection son propre rôle dans le transport des contaminants les mesures de défense adoptées (raisons et mise en œuvre) infection du personnel : certaines personnes peuvent souffrir
d'infections dont les germes sont dangereux pour les poussins. La législation ne permet pas, dans son état actuel, un dépistage systématique. Il reste que le personnel peut être informé et doit l'être, en lui faisant confiance pour prendre les mesures adaptées si nécessaire.
les conséquences de la détention de volaille : les personnes sont informées du risque d’entretenir des volatiles chez elles, susceptibles d’être porteurs de germes pathogènes
HYGIENE DU PERSONNEL : MATERIEL
Les lavabos à commandes non manuelles sont obligatoires dans le couvoir. Par ailleurs, chaque lavabo est équipé : d’un distributeur de savon liquide bactéricide
approvisionné d’un essuie-mains à usage unique d’un bac pour récupérer les essuie-mains usagés
Enfin, le personnel se lavera les mains : à l’entrée du couvoir et si possible après s'être déchaussé
et avant de manipuler les tenues propres au couvoir entre 2 changements de poste de travail après être allé aux toilettes
CONCLUSION
Tout comme la précédente synthèse des audits, ce document met en évidence une maîtrise non optimale des analyses bactériologiques de l’eau, dont la qualité est pourtant fondamentale à la maîtrise sanitaire dans le couvoir. Afin d’aider les opérateurs à acquérir une eau correspondant aux normes de potabilité humaine, le chapitre 1 de la charte de Qualité du SNA précise les volumes à prélever ainsi que les lieux et périodicité de prélèvement, et les agents pathogènes à rechercher.
CONCLUSION
Par ailleurs, les observations effectuées indiquent qu’une vigilance accrue doit être portée sur la protection de l’œuf à l’élevage : pour garantir un approvisionnement constant de volailles d’un jour indemnes de germes pathogènes, il est indispensable d’appliquer les mêmes mesures à l’œuf, depuis l’élevage jusqu’au couvoir. l’ensemble des élevages de futurs reproducteurs et des troupeaux de reproducteurs. Ces objectifs seront atteints via une maîtrise sanitaire à ces différents niveaux.
CONCLUSION
Enfin, l’implication des différents opérateurs est concrétisée par des enregistrements qui font parfois défaut, malgré leur aspect opérationnel. En effet, la formalisation des opérations de maintenance dans le couvoir, ainsi que des contrôles visuels et bactériologiques, permettent d’une part une traçabilité de ces opérations, d’autre part la mise en place rapide d’actions correctives en cas de dérive.
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