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Un délégué syndical pour les locataires A oût 20 07 M ag a z in e N ° 7 0 La méga chorale LDM

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Un déléguésyndicalpour les locataires

Août 2007 Magazine N° 70M

La méga choraleLDM

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Editorial3 Editorialpar Alain Longuent,Maire du Tréport

4 RepèresLes permanences des élus

5 RegardsLa méga chorale LDM

6 Dans la villeIls ont leur brevet !

7 Dans la villeLes vacances j’y ai droit

8 EducationLa restructuration du collège Rachel Salmona est confirmée

9 EducationLaissez-vous hâler en lisant

10 Dans la villeUne semaine très sportive

11 Dans la ville Un permis piéton de la gendarmerie pour les enfants

12 SportsLe football redore son blason

13 Les gens d’iciDany Magnier, un délégué syndical pour les locataires

14 CultureLe feu d’artifice d’Anne Roumanoff

15 HistoireLe remaniement de l’Hôtel de Ville à la fin du XVIIIème siècle

Madame, Monsieur,

Notre ville a pris les couleurs de l’été. Quels que soient les caprices de la météo, LeTréport reste une destination privilégiée des vacanciers qui veulent profiter de la mer et d’unestation balnéaire agréable et accessible aux budgets des familles. Beaucoup, sans doute, sontfrappés par les changements intervenus dans plusieurs quartiers de la ville comme c’est le casactuellement avec la fin des travaux au carrefour Debeaurain. L’approche des congés a étémarquée d’une profusion de manifestations qui témoignent de la vitalité de la vie culturelle,sportive, associative, de notre commune.

La scène de la salle Serge Reggiani a réuni les 350 enfants de notre école élémentairequi ont chanté ensemble devant leurs parents. C’est le fruit du travail mené au cours de l’annéepar un professeur de musique dont la municipalité assure la présence dans chaque classe. Maisl’été ne serait pas l’été au Tréport si la ville n’assurait pas l’animation avec la programmation deconcerts et de spectacles quasiment tous les week-ends.

Au début du mois de juin nous avons eu le plaisir de renouveler, en partenariat avecl’association Léo Lagrange Picardie, l’opération « Trains de progrès » qui permet à des centainesde familles de passer une journée à la mer. En 2006, il s’agissait de fêter dignement les 70 ansdes congés payés. Cette année, le thème « Les vacances j’y ai droit », correspond bien à uneréalité. La plupart des enfants issus de familles modestes ne partent pas en vacances. D’où lavolonté de l’équipe municipale d’offrir aux enfants du Tréport la possibilité de fréquenter uncentre de loisirs et d’accéder à des séjours de qualité dans une école de voile ou d’équitation.Du centre maternel à l’espace ados, la ville s’est dotée depuis plus de trente ans de structuresqui aujourd’hui sont une référence dans la région. Selon la Caisse des Allocations Familiales deDieppe, Le Tréport est la ville qui consacre le plus d’argent par enfant sur les 350 communesde l’arrondissement. En 2008, dans le même esprit, nous fêterons le quarantième anniversairede mai 1968. Les résultats des récentes consultations électorales l’ont clairement démontré, LeTréport reste une terre de résistance. Notre ville confirme ainsi sa volonté d’être toujours, tout àla fois, ville sportive, ville de culture, ville active, ville solidaire.

Votre maire Alain Longuent

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RepèresLES SERVICES DE LA MAIRIE

Etat civil : 02 35 50 55 21Naissance, mariage, décès, extrait d’actes,concessions funéraires…

Aide sociale : 02 35 50 55 22C.C.A.S, aides ménagères, demande de RMI…

Urbanisme : 02 35 50 55 23Si vous envisagez des travaux dans votrepropriété (réaliser une construction,rénover une façade, démolir un mur, poserune enseigne, etc…) n’oubliez pas qu’ilvous faut une autorisation. Contactez leservice Urbanisme de la mairie. Le Tréporta un périmètre « Monument Historique »important soumis à l’architecte des bâtimentsde France.

Service ElectionsListes électorales : 02 35 50 59 42

Services techniques : 02 35 50 55 25

Services des Régies : 02 35 50 55 35(cantine, salles, marché)

Centre de loisirs : 02 35 86 45 24

Halte garderie : 02 35 86 55 93D’autres services sont à votre disposition :cartes d’identité, passeport, recensementmilitaire, affaires agricoles, service animation,communication, internet.

Adresses et N° de téléphones utilesLa poste : rue de la Commune de Paris02 35 50 53 90

Gendarmerie : rue François Miterrand02 35 86 14 66

Sapeurs-pompiers :quai de la Retenue18

Trésor Public : avenue des Canadiens02 35 86 05 80

Office du tourisme : quai Sadi Carnot02 35 86 05 69

Caisse primaire d’assurance maladie : rue Paul Bignon 76260 Eu02 35 50 40 60

Caisse d’allocations familiales :25 avenue des Canadiens0 820 257 610

Sous-préfecture : 02 35 06 30 00rue du 8 mai 194576200 Dieppe

Les établissements scolaires :Ecole maternelle Nestor Bréart : 02 35 86 11 43Ecole maternelle Pierre Brossolette : 02 35 86 19 46Ecole élémentaireLedré Delmet Moreau : 02 35 86 27 66Collège Rachel Salmona : 02 35 50 56 10Lycée professionnel « Le Hurle Vent » : 02 35 86 80 77

Permanencedes ElusAlain LONGUENT, Maire : un samedi sur deux de 9h à 11h

Yves BOULLY, (voirie, éclairage public, ordures ménagères, assai-

nissement, circulation) : sur rendez-vous

Jean-Jacques LOUVEL, (éducation, temps libre, jeunes et familles)

le mercredi de 15h à 17h

Michel BILON, (environnement, marché, commerce, cadre de vie)

sur rendez-vous

Régis BOULENGER, (sports, infrastructures sportives)

tous les jours de 11h30 à 12h

Philippe VERMEERSCH,

(urbanisme, bâtiments communaux, travaux) sur rendez-vous

Marguerite PASIN, (culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies)

le mercredi matin sur rendez-vous

Claude HUC, (développement touristique, sécurité et secours,

camping, plage, piscine) : sur rendez-vous

Arlette EL-AMRI, (affaires sociales, personnes âgées,

maison de retraite, logement) : le jeudi de 9h30 à 12h

Jean GARRAUD, Conseiller Général : le jeudi de 9 h à 11 h

DÉCHETTERIE DU TRÉPORT02 35 50 88 63La déchetterie permet ledépôt dans des containersspécialisés des déchetssuivants :

• Papiers et cartons• Verre• Déchets verts• Ferrailles• Gravats• Huiles moteurs usagées• Batteries et piles• Pneus de voitures

Ce service est gratuit pourles habitants du Tréport,sur présentation d’unjustificatif de domicile.

HORAIRES D’ÉTÉ(à compter du 1er juillet)er juillet)er

Lundi9 h 00 – 12 h 00 14 h 00 – 18 h 00MardiFerméeMercredi9 h 00 - 12 h 0014 h 00 - 18 h 00Jeudi9 h 00 - 12 h 0014 h 00 - 18 h 00Vendredi9 h 00 - 12 h 0014 h 00 - 18 h 00Samedi9 h 00 – 12 h 0014 h 00 – 18 h 00

Adresse de la Mairie : B.P. n°1

Rue F. Mitterrand76470 LE TRÉPORT

Tél. (standard) :

02 35 50 55 20Fax mairie :

02 35 50 55 38

E-mail de la mairie :[email protected]

Site internet de la commune :

http://www.ville-le-treport.fr

LE TRÉPORTMAGAZINE

Rédaction/Photos:ServiceCommunication

CatherineGinfrayJackyMaussionHôteldeVille

BP176470LETRÉPORT

Composition/ImpressionImprimerieICH

RégiePublicitaireexclusive

Prest’action0235660310

NaissancesEsteban JulienNoa CouqSaona CastotTrévis Laurent

MariagesStéphanie Payel et Guillaume Bellegueule le 16 juinAdeline Guénard et Frédéric Suret le 30 juinJosiane Tounsi et Emmanuel Sanglard le 7 juilletSarah Colin et Stéphane Thomas le 10 juillet

DécèsMaurice CharpentierClotilde Pigère née DésenclosAlbertine Salzet née ForestierLéa Saint-Germain née FournierGisèle François née FromentinClaude HailletRaymonde Sageot née HébertHenriette Obry née LeconteMadeleine Noury née RaultJean-Claude PayelAlbert Vasseur

Etat civildu 13 juin au 16 juillet

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Regards

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RéunirRéunir 350 enfants sur une scène est toujours possible, les faire chanterensembleensemble et juste sans fausse note est une autre histoire. C’est pourtantl’exploitl’exploit réalisé par Isabelle Dumesnil, professeur à l’école de musique, quiintervientintervient dans chaque classe de l’école élémentaire tout au long de l’an-néeée scolaire. La méga chorale accompagnée par les « Baladins de l’Yères »s’ests’est taillé un vif succès dans la salle Serge Reggiani pleine à craquer pourl’occasion.l’occasion.RogerRoger Machu, le directeur de l’école, au cours d’une brève interventionn’an’a pas manqué de relever que « l’éducation artistique reste un des aspects irremplaçable de la formation scolaireirremplaçable de la formation scolaire ». Reste les moyens, à la charge danscece domaine de la municipalité, qui finance en totalité les interventions desprofesseursprofesseurs de musique dans les écoles.CeCe concert de fin d’année, unique dans la région, constitue une bien bellemanière de clore l’année scolaire.manièremanière

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La méga chorale LDM

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Dans la ville

Ils ont leur brevet !

Mention Très Bien : Baptiste Courbe ;Camille Miel ; Fabien Orquin ; Charlotte Piot ;Justine Poulain ; Amandine Schneider.

Mention Bien : Anthony Alix ; KévinBallestra ; Marion Chauvin ; Ambre Decotte ;Emeline Dowle ; Christophe Dry ; LoganGodeman ; Thomas Graff ; Nathan Laurent ;Nicolas Laurent ; Marie Lejeune ; DamienLeroux ; Matthieu Liard ; Léo Mechin ;Manon Michel ; Mathieu Vincent.

Mention Assez Bien : BastienAmourette ; Coralie Auber ; MargauxBouteiller ; Thibaut Bruyneel ; Nicolas Datour ;Benjamin Davenet ; Julien Dupuy ; AmélieEdde ; Aurélie Flesselle ; Antoine Giraud-Gest ; Yourry Léger ; Guillaume Lessieux ;Florian Levasseur ; Kelly Margollé ; FabienMarie ; Baptiste Neyens ; Laura Sizaine ;Claire Titotto.

Admis : Romain Adam ; Laetitia Allix ; FannyAnsard ; Teddy Bernard ; Davy Billoquet ;Geoffrey Croisy ; Thibault Datour ; PaulineDevismes ; Jennifer Dhaussy ; Romain Dubuc ; Matthias Duval ; Amélie Galien ; Maxime Gamot ; Julien Hénin ; Thomas Holleville ; Camille Kita ;Maxime Larzet ; Manon Leconte ; Mélanie Letrange ; Jessy Lettier ; Charlotte Levasseur ; Emilie Liard ; Marine Mahieus ; Charlotte Marcassin ;Marine Michaut ; Tiphanie Monchaux ; Pauline Mouillon ; Brian Nevens ;Miryam Neveu ; Elodie Olivier ; Marina Plouard ; Marion Selingue ;Mélanie Tellier-Simenel ; Fabien Tessier ; Baptiste Toillier ; Hélène Votat.

Sous réserve de vérification par les services de l’Inspection Académique

Comme dans tous les établissements de France, les élèves de 3e du collège Rachel Salmona ont passé leur brevet. Voici la liste des lauréats. Six d’entre eux méritent des félicitations toutes particulières : ils ont obtenu leur diplôme avec une mention Très Bien.

Le collège Rachel Salmona accueille 440 élèves de la 6ème à la 3ème 76 ont obtenu cette année leur brevet des collèges

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petit Larousse illustré a été remis aux soixantetrois élèves de l’école élémentaire qui vont faire leurentrée au collège en septembre prochain. « Rares sont les municipalités qui offrent un dictionnaire. Il s’agit d’un outil précieux, utile et indispensable uquel vous devez vous référer en permanence »conseillé le directeur de l’école à ses élèves assis

sagement, attendant la distribution du bel ouvrageeffectué par le maire Alain Longuent et l’adjointe à

culture Marguerite Pasin. « Lorsque je rédige un discours, il m’arrive de consulter mon dictionnaire. Je le possède depuis l’école primaire. Depuis cinquante ans il ne m’a pas quitté ». Le maire aainsi encouragé les futurs collégiens à prendre soin

seul livre de chevet qui doit toujours rester à laportée de la main.

Le petit Larousse pour jouer dans la cour des grands

Untroisentréesont les municipalités qui offrent un dictionnaire. Il s’agit d’un outil précieux, utile et indispensable auquel vous devez vous référer en permanencea conseillésagement,effectuéla culturediscours, il m’arrive de consulter mon dictionnaire. Je le possède depuis l’école primaire. Depuis cinquante ans il ne m’a pas quitté »ainsiduportée

Les soixante trois élèves de l’école élémentaire qui vont rejoindre le collège en septembreont reçu un dictionnaire offert par la municipalité.

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Dans la ville

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Les vacances j’y ai droit

Près de 2000 personnes venues de Picardieont ainsi passé une journée à la mer.Inaugurée l’an dernier à l’occasion del’anniversaire des 70 ans des congés payéscette opération spectaculaire devrait êtrepérennisée. En 2008, par exemple, lestrains du progrès sillonneront la Picardiejusqu’à la gare du Tréport afin de fêter les40 ans de mai 68.L’association Léo Lagrange a su créer despartenariats sans qui rien ne serait possible.La mairie du Tréport, bien sûr mais aussile conseil régional de Picardie très investidans l’opération. « Dans notre région 25 % des habitants ne partent pas en vacances. Dans l’esprit de l’aide-vacances que nous revendiquons, le projet de création d’une allocation libre choix vacances permettrait de garantir au moins une semaine de vacances par an à tous les enfants de notre pays » revendique Frédéric Fauvetle président de Léo Lagrange Picardiedans une brochure distribuée à tous lesvoyageurs des trains de progrès. Le ConseilRégional de Picardie a institué dans cet esprit une tarificationspéciale qui permettra, à moindre coût, de se rendre sur les côtespicardes les dimanches et jours fériés de l’été. Le Conseil Régionalde Haute-Normandie a organisé pour sa part une liaison Rouen LeTréport pour 1 euro les 23 et 24 juin derniers.Le programme mis sur pied par l’association Léo Lagrange durantcette journée à la mer était particulièrement alléchant. La troupedu « Carcahoux » a rejoué « Radio 36 » sur la scène du casino.Projection de films d’antan, sport, lâcher de pigeons, guinguette,randonnées pédestres et VTT, animations de rues, concerts, bal, il n’yavait que l’embarras du choix. Il y avait même un spectacle des trois

Placé sous le mot d’ordre « Les vacances j’y ai droit » la deuxième édition des trains de progrès organisé par l’association Léo Lagrange de Picardie a tenu toutes ses promesses.

Le Partenariat entre la ville du Tréport et l’association Léo Lagrange a provoqué la foule sur l’esplanade.

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Hommage aux disparus en merLatempête qui a sévi au début du mois de juillet a empêché lesnavires, attendus pour la bénédiction de la mer et l’hommageaux disparus, de gagner le port du Tréport. L’Amicale desAnciens Marins et Marins Anciens Combattants a donc dû serésoudre à organiser une cérémonie « très locale », comme leconfirmait son président, Philippe Harel. Ce dernier, égalementprésident du Cercle de Voile du Tréport, avait toutefois le plaisird’accueillir Jacky Camuset, son homologue du Yacht Club,ainsi que Claude Rioux, président de l’Association Plaisance etLoisirs, qui se sont fait un devoir de s’associer à cette fête. Lestrois clubs de plaisance de la ville étaient donc unis pour rendrehommage à ceux qui, nourrissant la même passion qu’euxpour la mer, y ont laissé leur vie.Accueillis en mairie le samedi pour le lancement officiel de cettecérémonie, les participants se sont retrouvés le lendemain pourla prise d’armes, puis le défilé en ville emmené par la fanfare deSaint-Pierre-en-Val et les sapeurs-pompiers du Tréport. L’officereligieux et le dépôt de gerbes aux monuments poursuivaientcette journée qui se clôturait par la sortie en mer.

Lanavires,auxAnciensrésoudreconfirmaitprésidentd’accueillirainsiLoisirs,troishommagepourAccueilliscérémonie,laSaint-Pierre-en-Valreligieuxcette

Même s’ils étaient peu nombreux, les participants n’ont pas manqué de ferveur..

puces savantes, Zaza, Lulu et Mimi sous le plus petit chapiteau dumonde. Abla, venue de Montataire dans l’Oise vient pour la premièrefois au Tréport : « On va souvent à Berk, j’ai appris la possibilité de passer une journée à la mer parce que mes enfants sont inscrits aux activités artistiques d’une association de ma commune. Je reviendrai ».Marie-Chantale, pour sa part est venue avec ses parents et ses deuxenfants de Margny Les Compiègne : « J’étais venue l’année dernière, je deviens déjà une habituée. Je me suis inscrite à la suite d’une annonce parue dans le journal municipal ».Les vacances j’y ai droit en attendant 2008 pour fêter mai 68.

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Education

La restructuration du collège Rachel Salmona est confirmée

Les travaux vont débuter à la fin de l’année au collège Rachel Salmona. En attendant, l’atelier théâtre fait le plein.

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Les céramiques de Gabrielle ThomireUne bien belle surprise attendait les parents d’élèves de l’écolematernelle Nestor Bréart lors de la journée portes ouvertes.Dans le cadre d’un projet artistique mis en place par GabrielleThomire, la directrice de l’école, des céramiques réalisées parles enfants pouvaient être emportées, d’autres ont été colléessur les poteaux entourant les classes et sur les rebords desfenêtres. Tous ces petits chefs d’œuvres ne s’apparentent pasà la traditionnelle réalisation faite de nouilles agrémentées dequelques graines peintes au goût du jour. Ce projet, financé parl’Inspection d’Académie de Rouen a permis à Louise Bulcourt,professionnelle en arts plastiques, spécialiste du travail del’argile et de la céramique, d’intervenir dans les classes à raisonde 3 heures par semaine lors du premier trimestre et de 5heures pour le reste de l’année scolaire. « Les enfants se sont d’abord familiarisés avec le matériau dit « cru », c’est-à-dire mou et façonnable, puis des créations ont été emportées pour être cuites dans des fours de l’Arche, atelier situé à proximité du Musoir » a expliqué Gabrielle Thomire dans une petite noteremise aux parents.Les enfants ont, dans cet esprit, visité le quartier des Cordiers auTréport, et l’esplanade de Mers, où de nombreuses plaques et décors en céramiques ornent les devantures des maisons. Ensuite toutce petit monde s’est rendu à Saint-Aubin-sur-Scie lors de l’exposition départementale de céramiques sur le thème « Homme, Humain, Humanité ». Thème qui sied parfaitement à Gabrielle Thomire qui aime voir ses élèves « imaginer, sentir, créer, découvrir le monde ».

Le projet artistique et culturel de Gabrielle Thomire, la directrice de l’école maternelle Nestor Bréart,

a permis aux enfants de découvrir les secrets de la fabrication des céramiques.

L’opération « portes ouvertes » organisée par lesenseignants du collège Rachel Salmona permetauxparentsd’élèvesdedécouvrirl’établissementetlesdifférentsateliersquiponctuent la vie scolaireentre les cours. Au hit parade, c’est sans aucundoute le théâtre qui passionne le plus, mais il fautaussi citer les arts plastiques, les parfums, la sectioneuropéenne, les arts orientaux, le moyen-âge, lapratique du sport scolaire avec les professeursd’éducation physique et le voyage en Italie.Une journée qui aura permis à Sébastien Jumel,vice-président du Conseil Général en chargede l’éducation de confirmer la restructurationprochaine de l’établissement. L’inscription descrédits au budget du département est effectivedepuis 2004, mais du retard a été pris dans lamesure où cette opération nouvelle doit recevoirle label « haute qualité environnementale ». Unchoix qui relève de 10 à 15 % le coût initial decette restructuration lourde estimée à 7 millionsd’euros. Les travaux devraient donc débuter à lafin de l’année.Outre cette confirmation le vice-président dudépartement s’est félicité que le collège RachelSalmona ait pu bénéficier, pour la part qui luirevient, des crédits débloqués (50 000 euros) dans le cadre ducontrat de réussite scolaire. Ce contrat comprend deux volets :le soutien scolaire avec l’aide aux devoirs et culturel permettant,par exemple, d’alléger la participation financière des familles lorsdes séjours à l’étranger. Enfin une dotation de 13 850 euros a étéattribuée au collège pour l’achat de différents matériels.

La restructuration du collège, attendue depuis 9 ans, selon JeanGarraud, le conseiller général du canton d’Eu, va provoquer desérieuses perturbations dans la vie de l’établissement.Mais ce n’est rien au regard des résultats attendus pour tous ceuxqui travaillent et qui étudient au collège.

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Education

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Laissez-vous hâler en lisant

Au Tréport on ne bronze pas idiot. Desanimations sont régulièrement organiséespour les jeunes et désormais c’est à un publicplus large qu’une nouvelle animation estproposée sur la plage. Le Conseil Général, avecle soutien de la municipalité, a en effet établises quartiers d’été au Tréport où il a installéune vaste bibliothèque directement sur lesgalets.Comme sur sept autres plages du département,les touristes et Tréportais sont invités à passerpar cet espace de culture. Chaque jour pendantl’été, même les dimanches et jours fériés, labibliothèque temporaire ouvre ses portes. Lelecteur y trouve un choix de 1000 ouvrages.Les amateurs de bandes dessinées commeles fans de romans policiers ; les adeptes deromans à l’eau de rose et ceux qui veulentdécouvrir les magazines d’actualité sontcomblés. Quant aux lecteurs qui ne savent quechoisir, ils trouvent sur place des conseils fortsutiles. Cécile, Héloïse et Frédéric sont là pourles guider dans leurs choix. Livre en main, le lecteur peut s’installerà l’intérieur de « la cabane » aux couleurs du Conseil Général ouprofiter des transats disposés sur la terrasse. L’emprunt est gratuit etil est inutile de s’inscrire. La seule contrainte imposée est de rester àproximité du lieu d’emprunt.La bibliothèque municipale s’est bien sûr associée à cette initiativequi lui permet de s’adresser à un nouveau lectorat et propose uneanimation chaque semaine. L’heure du conte animée par DanièleVenel a déjà trouvé son public. Les enfants n’ont pas tardé às’approprier ce lieu conçu tout autant pour eux que pour leursparents.

L’adepte de la bronzette à la plage n’avait jusqu’alors qu’une seule possibilité : se dorer la pilule sans rien faire. Une alternative lui est désormais proposée par le Conseil Général et la ville : se laisser hâler, un bon bouquin à la main.

Une bibliothèque, à l’initiative du Conseil Général, est installée sur les galets. Elle est très fréquentée par les enfants.

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70 adeptes du Ticket SportLe succès de l’opération Ticket Sport ne se dément jamais.Chaque session attire un nombre important de jeunes etl’édition qui s’est tenue au début du mois de juillet n’a pasdérogé à la règle. Ce sont plus de 70 enfants qui ont prispart aux différents ateliers proposés pendant une dizainede jours par la ville et le COB Athlétisme avec le soutien duConseil Général.Piscine, VTT, voile, équitation, base-ball ou encorefabrication de marionnettes, sorties pour une journée,lecture de contes et atelier environnement ont une fois deplus fait des adeptes chez les 4 – 18 ans. « C’est parce que nous renouvelons les activités à chaque fois que nous attirons du monde », explique Sébastien Boulenger, l’unedes chevilles ouvrières de ces journées.Cette variété, la gratuité de l’opération, mais aussi laqualité de l’organisation, qui passe à la fois par le sérieuxdes bénévoles et par le ramassage des enfants nonseulement au Tréport mais aussi dans les communesenvironnantes, font que ce rendez-vous de l’été est devenuincontournable pour nombre d’enfants et d’adolescents.

Le base-ball, proposé pour la première fois, n’engendre pas la morosité.

« Le développement de cette initiative correspond à la volonté du Conseil Général de favoriser l’accès à la culture en tous lieux et aussi de lutter contre l’illétrisme dont le taux se monte à 9 % dans le département », explique Sébastien Jumel, vice-président du ConseilGénéral, venu inaugurer cette structure au début du mois de juilletet qui annonce que, l’an prochain, l’opération « Lire à la Plage »pourrait être complétée par un autre dispositif visant à favoriser lapratique des sports nautiques.« La Cabane » lire à la plage est ouverte 7 jours sur 7 de 11 h à 19 hjusqu’au 24 août à proximité du poste de secours.

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Dans la ville

Une semaine très sportive

Les policiers sur le grand braquet

Depuis le début dumois de juillet lessept représentantsde la policemunicipale et lesquatre personnes quiviennent leur prêtermain forte pendantla saison estivalebénéficient d’unnouveau moyend ’ i n t e r v e n t i o n .C’est à vélo qu’ilspeuvent désormais sillonner les rues et les chemins de la stationbalnéaire. Après quelques jours d’utilisation, Mickaël Varin sedit pleinement satisfait de cette dotation : « Les Tréportais ont été un peu surpris, mais les remarques sont toutes positives. Les habitants ont bien compris que les Vélos Tous Chemins qui viennent de nous être remis par la ville vont nous permettre d’intervenir plus rapidement et plus efficacement dans bien des cas. ». La voiture de la police municipale coincée dans lesembouteillages et les longues courses à pied pour venir en aideà la population dans les meilleurs délais ne sont donc plus qu’unmauvais souvenir. Quelques coups de pédales, et les policierssont là où le devoir les appelle. Les policiers ne sont pas obligésd’utiliser ces VTC, mais la plupart d’entre eux assurent qu’ilsvont y avoir recours fréquemment, ce moyen de locomotionétant particulièrement bien adapté dans la plupart de leursinterventions, qu’il s’agisse de prévention ou de répression.

Les policiers municipaux utilisent désormais des vélos bien utiles notamment pour intervenir

lors d’embouteillages.

Plus de 500 enfants ont participé à la dixième édition de la semaine du sport.

La semaine du sport est née il y a dix ans chez Alcatel. Le comité d’établissement de l’entreprise Eudoise organisait à l’époque une journée consacrée à plusieurs disciplines sportives et pour assurer une bonne organisation demandait à la mairie du Tréport de lui prêter du matériel.

Les collègiens au théâtre Gallo Romain du bois l’Abbé

Il existe des classes de neige et des classes vertes mais il existeaussi un itinéraire de découverte d’archéologie dans la citéromaine de la forêt d’Eu au bois l’Abbé. Les élèves d’uneclasse de 5ème du collège Rachel Salmona viennent d’y passerune semaine plutôt festive avec une conclusion originale quis’est soldée par une représentation dans le cadre magique del’antique théâtre Gallo Romain.Les collégiens sous la houlette de Laurence Hervé et de MurielleBonneron, professeurs de latin, de français et de math, entredeux répétitions au grand air, ont ramassé les déchets dans laforêt, ont collecté des éléments naturels en vue de réaliser uneœuvre, ont effectué une course d’orientation et ont appris dessaynètes qu’ils ont jouées avec talent.Quelques siècles après le théâtre Gallo Romain a retrouvé sesgladiateurs et ses artistes.

Le théâtre Gallo Romain a retrouvé ses gladiateurs.

Il n’en fallait pas plus pour que l’idée germe dans l’esprit de RégisBoulenger, l’adjoint aux sports : « Pourquoi ne pas faire la même chose sur une semaine ? ». Au fil des ans la semaine s’est étoffée,et plus de 500 enfants de la maternelle au collège participentaujourd’hui à une activité au stade Sainte Croix qui prend ainsil’allure d’un mini stade olympique.« Le but consiste à faire connaître les associations et à créer des liens entre les différents responsables de clubs qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble » souligne Régis Boulenger. Les jeunes descentres de loisirs, des écoles maternelles et de l’école élémentaireauront découvert cette année le judo, le football, le ping pong,le saut en longueur, le sprint, le roller, le BMX, la boule lyonnaise,le tir. Des associations, à l’exemple des Eclaireurs de France et del’Amicale des sapeurs-pompiers participent également. L’un proposeun jeu de fléchettes, l’autre le parcours du combattant du soldat dufeu avec en prime à l’arrivée le droit de revêtir le casque du sapeur-pompier et d’utiliser la lance à incendie.La renommée de la semaine du sport a franchi les frontièresTréportaises. L’entreprise « Quille », par exemple, a choisi cetteannée d’en faire bénéficier ses salariés. Plus d’une centaine d’entreeux ont participé à une randonnée VTT avec l’AST cyclisme. Ils ont

aussi découvert les Infatigables de la Bonne Entente d’Eu, le centred’équitation de Mers, le club de roller du Tréport et le bateau deCharles Masson pour une sortie en mer qui s’imposait après l’effort.

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Dans la ville

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Aïkido ! Sacré sport !

Curieux sport ! Aussi discret qu’efficace, sans violence et sanscompétition, et pourtant l’aïkido est un sport de combat, un artmartial au sens noble du terme qui attache autant d’importance àla courtoisie qu’au combat. Ils sont une petite vingtaine, réunis ausein de « l’aïkikaï de la Bresle » à occuper les tatamis du gymnaseLéo Lagrange trois fois par semaine. « La souplesse, le contrôle de soi-même, le respect des gens avec lesquels nous combattons caractérisent notre sport. Mais cela ne veut dire qu’il n’y a pas d’explosion dans les échanges ». Marcello Roustaing, le présidentdu club, parle de l’aïkido à la manière d’un vieux sage : « C’est un art de longue vie, dont la pratique est idéale pour les femmes, les hommes, les personnes âgées et les enfants. Nous utilisons toutes les techniques du combat à mains nues ».Les adeptes de l’aïkido utilisent aussi l’arme du pauvre par excellence.Ils peuvent, par exemple, désarmer cinq ou six personnes avec unsimple bâton de bois. Ils utilisent un langage propre à l’aïkido, lebâton de bois est un « Cance », le sabre en bois est un « Boken » et le couteau en bois est un « Panto ». Tous ces duels, ces combatsavec des sabres et des bâtons, qui ont fait la fortune d’un cinéma très ciblé sur les arts martiaux, ce n’est donc pas du cinéma. Lamanière dont ils évitent les assauts d’un agresseur portant une arme est impressionnante. Jérôme Hanquer, le professeur du clubTréportais, organise régulièrement des stages auxquels participent des maîtres Japonais ou Français. Ce sport qui intègre les écoles dejujitsu et d’escrime traditionnelle, en les mêlant de la philosophie empruntée à la tradition Shinto, Zen, et Tao, ne manque décidémentpas d’originalité.

Renseignements : Marcello Roustaing : 02 35 50 04 32

le couteau en bois est un « Panto ». Tous ces duels, ces combatsL’aïkido, un sport aussi desuet qu’efficace.

Un permis piéton de la gendarmerie pour les enfants

Les enfants affichent leur permis piéton obtenu après les cours dispensés par le gendarme Laëtitia Plante.

La circulation des piétons en ville estdevenue à ce point si dangereuse quela gendarmerie a mis en œuvre uneopération qui consiste à faire passerun permis piéton pour les enfants.« Vous êtes les premières victimes de la route, surtout si vous faites du vélo, alors respectez bien ce que l’on vous a appris » a rappelé d’un tonferme le lieutenant Bruno Ricquart, lechef de la brigade de la gendarmeriedu Tréport, aux élèves de la classed’Isabelle Malandain. Les statistiquesdonnent malheureusement raisonau gendarme. Dans la rue, l’enfantpiéton est particulièrement vulnérable.En 2005, par exemple, un enfant demoins de 15 ans tué sur quatre étaitun piéton (soit 39 sur 143 enfantstués). Cette même année, 3160enfants de moins de 15 ans ontété blessés, dont 1274 hospitalisésplus de 24 heures. L’opération dela gendarmerie, financée par lacompagnie d’assurances l’agence Bernard Wissart d’Eu, consiste àfaire passer un permis piéton aux enfants entre 8 et 9 ans. Avec desmises en situation et un jeu de questions réponses, le gendarmeLaetitia Plante, a ainsi enseigné durant quelques heures les règles dela circulation piétonne et le sens de la responsabilité individuelle.Roger Machu, le directeur de l’école élémentaire, a souligné poursa part que ce permis piéton n’avait rien d’anodin : « La sécurité routière est une partie intégrante de l’éducation ».

Quant au maire, Alain Longuent, qui avait tenu à participer à cetteremise du permis piéton aux enfants, a conseillé aux enfants « d’être attentifs à leur comportement dans un environnement dangereux ». Après toutes ces mises en garde, le gendarme Laetitia Plante pouvaitenfin procéder à l’appel, afin de remettre à chacune et à chacun, sonpermis piéton.

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Sports

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La clôture de la saison des compétitions de BMX aconfirmé la montée en puissance de la nouvelle sectiondu club de cyclisme lors des championnats de Seine-Maritime qui se déroulés à Petit Couronne dans labanlieue Rouennaise. Le travail entrepris par les jeunespilotes avec leur entraîneur Mickaël Deldycke depuisun peu plus d’un an sur la piste du stade Sainte Croixcommence à porter ses fruits avec neuf coureurs quiont réussi à se hisser en finale dans leurs différentescatégories. Laurent Jacques, le président du club n’endemandait pas tant : « Nous commençons à faire peur aux autres clubs. Deux titres, deux médailles d’argent, deux médailles de bronze, on nous regarde différemment ».Les résultats des pilotes Tréportais : Marion Boucletremporte le titre chez les pupilles filles et MichaëlDeldycke chez les élites. Tony Pion chez les pré-licenciéset Amélie Jacques chez poussins filles se classentdeuxième. Marion Blondel chez les benjamines filles etDylan Gobert chez les poussins décrochent la médaillede bronze. L’équipe Tréportaise qui a participé aux championnats de Seine-Maritime.

La montée en puissance du club de BMX

Le football redore son blason

Moins motivé, Xavier Leroux, le président de l’AST footballa décidé de prendre un peu de recul. Ses trois ans passés àla tête du club lui ont apporté au moins une satisfaction :la mauvaise réputation des Tréportais sur le terrain s’estatténuée. Les dirigeants, à l’exemple de Christine Lavacry,la nouvelle présidente, ont réalisé un gros travail desensibilisation auprès des joueurs sur la manière de secomporter sur un stade : « Aimer son club, l’encourager, porter haut les couleurs ne doit pas nous mener à nous conduire comme des guignols, n’oubliez pas que vous adultes, vous êtes le modèle de vos enfants, qu’une défaite honorable vaut mieux qu’une victoire hasardeuse, que vous devez le respect aux arbitres officiels ou bénévoles, aux joueurs, aux dirigeants adverses ». La manie de discuter lesdécisions de l’arbitre n’a pas disparu pour autant mais elle apris un peu de plomb dans l’aile. Le club s’en trouve mieux,les amendes infligées aux joueurs cette saison, par exemple,ne représentent que 300 euros.L’équipe phare, qui joue en quatrième division, ne monte pascette année, mais le club a repris de bien belles couleurs avecune équipe des moins de 15 ans invaincue et des résultatshonorables chez les poussins qui terminent premiers de leurgroupe. L’embauche d’un entraîneur il y a quelques mois,dans le cadre des emplois tremplins créés par le Conseil Général,permet au club d’envisager l’avenir avec sérénité. D’autant queFrédéric Lespagnol et Baptiste Bertin ont réussi l’examen d’arbitre quiconditionne la possibilité de recruter de nouveaux joueurs.« Nous enregistrons l’arrivée d’une douzaine de joueurs » a annoncél’entraîneur Alain Delépine. Le club de football du Tréport redevientdonc attractif. Le nombre de licenciés passe de 162 contre 142 etdes éducateurs bénévoles encadrent toutes les équipes. Lors de laprochaine saison, une équipe des moins de 18 ans va être créée etun atelier football va ouvrir au collège Rachel Salmona dès la rentréede septembre.

Le club de football change de président. Sa réputation sulfureuse sur les terrains n’est plus qu’un mauvais souvenir. Le travail accompli par les éducateurs commence à porter ses fruits.

L’équipe première du Tréport joue en quatrième division. Elle vient de remporter la coupe Jean Mérault, tournoi des trois vallées de la Bresle,

de l’Yères et la Scie, qui regroupe 84 clubs de troisième et quatrième division.

La coupe Jean Mérault, tournoi des trois vallées de l’Yères, de laBresle de la Scie qui intéresse 84 clubs de troisième et quatrièmedivision a été remportée cette année par le club Tréportais. Unevictoire qui ne doit rien au hasard. Le travail conjugué des joueurset de l’encadrement commence à porter ses fruits. L’image la plussymbolique de tous ces changements de la vie au sein du club est sansdoute l’élection à l’unanimité de deux femmes au bureau du clublors de l’assemblée générale. Katia Delaby et Michèle Petit rejoignentainsi Christine Lavacry à la direction du football Tréportais.

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Les gens d’ici

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Dany Magnier

Pré-retraité de l’usine Alcatel d’Eu, Dany Magnier, militant de laCGT élu régulièrement délégué du personnel ou délégué au comitéd’établissement, ne pouvait décemment rester tranquillement dansson logement de l’immeuble « Azalées » du quartier des Terrasses.Même si à l’horizon il devine la mer de son balcon, le militantressentait un manque. A l’usine, les problèmes ne manquentpas, et le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne manquent pasnon plus concernant le logement. Le monde étant parfois petit, larencontre avec Didier Marchand, militant de la CGT retraité, figureemblématique de la Confédération Nationale du Logement à Dieppe,va déclencher le processus qui a conduit récemment à la créationd’une amicale locale de l’organisation de défense des locataires dansle quartier des Terrasses. Il ne s’agit, pour l’instant, que d’un embryond’organisation. Ils ne sont que quatre. Mais l’élection en févrierdernier de Dany Magnier au conseil d’administration de Sodineuf,la société HLM qui gère le parc des logements sociaux, devraitpermettre à l’amicale de se développer. Le premier souci du nouvelélu concerne le montant des loyers : « Actuellement pour un F3 et un F4 le montant des loyers se situe entre une fourchette de 400 à 500 euros. Bien sûr il y a l’aide personnalisée au logement attribuée en fonction des ressources mais elle ne suit pas l’augmentation des loyers ». De 2002 à 2006, selon la CNL, les loyers ont augmenté de 10,2 % et le conseil d’administration de Sodineuf a décidé unenouvelle hausse de 2,5 % à 3 % cette année avec un réajustementqui interviendra au mois de décembre.Ville portuaire, station balnéaire, Le Tréport est aussi une cité ouvrière(80 % de la population est composée d’ouvriers et d’employés).

On estime le nombre de logements sociaux à un plus de 750 surla ville dont 450 pour le seul quartier des Terrasses. C’est direl’importance du grain à moudre pour Dany Magnier et son équipe :« Notre rôle consiste à connaître tous les problèmes posés par le logement, du paiement des loyers, des rapports de voisinage, de l’environnement, des surloyers, en passant par l’aide que nous pouvons apporter aux locataires lors de l’état des lieux au moment de l’emménagement ou du déménagement ». Cette fonction de« syndicaliste des locataires » vise à recueillir les revendicationscollectives et individuelles, et à organiser, si nécessaire, des actions.Elle consiste aussi à être l’interlocuteur des locataires auprès de lasociété HLM. Le premier dossier défendu par Dany Magnier concernela mise en place d’une douche à la place d’une baignoire pour unhandicapé : « J’ai obtenu satisfaction à 50 %. Sur le coût total des travaux, 1874 euros, Sodineuf prend en charge la moitié de cette somme. Le locataire devra payer le reste, soit 6,50 euros par mois durant douze ans ». Dany Magnier ressent l’impression désagréable d’être un moutonnoir lors des réunions du conseil d’administration de la sociétéSodineuf : « A l’usine nous avions affaire à la direction. Là ce sont des actionnaires, des maires ou leurs représentants, on est tenu un peu à l’écart. On nous a même installé une petite table à part, il est vrai que nous sommes très revendicatifs ».Correspondant local de la CNL, Dany Magnier, immeuble Azalées appartement 10 résidence Les Floralies.Tél : 02 35 86 51 06

Dany Magnier, élu au conseil d’administration de la société Sodineuf sur la liste de la Confédération Nationale du Logement vient de créer une amicale de défense des locataires.

Un délégué syndical pour les locataires

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Le public venu en masse à la salle SergeReggiani ne s’y est pas trompé, AnneRoumanoff fait partie sans le moindre doutede la lignée des grands humoristes. Vingtans de carrière ! Chemisier de soie rouge,jean, le look s’est imposé de lui-même. Surscène, les sketchs s’apparentent à un feud’artifice, Anne Roumanoff n’épargne rien,ni personne, mais on perçoit ici ou là unedifférence de traitement. L’institutrice, parexemple, est affublée du nom de madame« Cascouillard » alors que l’ouvrière d’usinelicenciée ou la caissière du supermarché sonttraitées avec beaucoup plus d’indulgence.Œil acéré sur la société et nos petitstravers, l’artiste observe et nous fait part,mimiques à la clé, de ses observations : « A 40 ans c’est l’âge des bilans et de la première mammographie. On te prend le sein et on te l’étale comme un œuf sur le plat. Pourquoi les mecs ne font pas une couillographie ? ».D’entrée, le public est mis en condition,l’artiste se lâche et frappe plus haut que laceinture : « Il y en a qui payent pour voter à la star académy, alors qu’il y a des votes gratuits et des gens qui ne se déplacent pas ». Et puisil y a la pub à la télévision. Anne Roumaroff aessayé de chanter sur un air de rock « Je suis àdécouvert » dans le bureau du directeur de sa

banque. Fiasco complet, dans la réalité la pubne fonctionne pas. Elle émaille son propos debons mots qui font réagir le public : « Non il n’est pas homo, les hétéros aussi peuvent avoir des abdominaux » ; « On critique Clinton, mais l’autre s’il avait Monica pour le détendre, il serait moins nerveux ».« Ségolène, il faut la prévenir d’urgence qu’elle a perdu les élections ». Elle brocarde latélé réalité et invite des spectateurs à partagerla scène pour l’émission « j’étale ma vie parce que j’ai une vie sexuelle hors norme ».

Elle enchaîne. Une vieille dame assiste à sonsonenterrement vu du ciel, une vendeuse dedevêtements n’est pas très motivée par le mondemondedu travail, un pilier de bar se livre à uneunecritique mordante de l’actualité. L’humoristeL’humoristefait dans la dentelle. L’artiste au chemisierchemisierde soie rouge salue le public. Cabotine auaupossible, elle remet le couvert avec des bestbestof puis tourne les talons. Un bouquet dedefleurs jeté par un spectateur la remplace sururla scène.

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Culture

Le feu d’artifice d’Anne Roumanoff

Anne Roumanoff sur la scène de la salle Serge Reggiani

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A Anne Roumanoff sur la scène de la salle Serge Reggiani

Anne Roumanoff a fait le plein de la salle Serge Reggiani. Son regard acéré sur l’actualité et sur les petits travers de la vie quotidienne s’apparente à un feu d’artifice ponctué de beaux bouquets.

Illustration pour le livre d’Hector Malot «En famille».

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La “ Vague Orientale “ bien installée sur le littoral

Grâce, sensualité et souplesse de la danse orientale.

LaLa « Vague Orientale » parvient jusqu’à la salle polyvalentetoustous les mardis. Elle y reste de 17 h 30 à 19 h 30. Ellen’émanen’émane pas du large mais de la lointaine Egypte.L’associationL’association présidée par Valérie Vavasseur rassemble4545 adhérentes qui ne cachent pas leur plaisir de danserauau son d’une musique qui incite spontanément audéhanchement.déhanchement. « Il ne s’agit en aucun cas d’une danse du ventre, le terme est d’ailleurs assez péjoratif du ventre, le terme est d’ailleurs assez péjoratif » souligneRosa,Rosa, intervenante en danse orientale, qui précise « il est plus juste de parler de danse du bassin est plus juste de parler de danse du bassin ». Formée aucentrecentre de danse du Marais à Paris par Fatima Chekkor, unprofesseurprofesseur de danse orientale de renommée internationale,RosaRosa explique le succès de la « Vague Orientale » dans larégionrégion par le fait que cette danse est synonyme de grâce,dede sensualité et de souplesse.SoiréesSoirées couscous, où les hommes sont les bienvenus,ponctuentponctuent la vie de l’association. Reprise des cours le 11septembreseptembre à la salle polyvalente à 17 h 30.

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Le feu d’artifice d’Anne Roumanoff

Histoire

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Le remaniement de l’Hôtel de Villeà la fin du XVIIIème siècleL’aspect le plus ancien de la « Maison deVille » du Tréport nous est connu par lareprésentation du peintre allemand JacobPhilippe Hackert (1737-1807) : sur la portefortifiée construite en 1563 qui fermaitl’espace entre la Tour François Ier et la falaise,cette « Maison de Ville » apparaît sous laforme d’une construction à un étage garniede meurtrières et surmontée d’un grenier.Au début de l’année 1781, ce bâtimentmenace ruine dans plusieurs de ses parties :le mauvais état d’une portion de la voûteoccasionné par le défaut de couverturefragilise le pignon ouest (côté quartierdes Cordiers) qui présente des lézardesdans toute sa hauteur ; aussi pour donnerà cet immeuble plus de solidité, il sembleindispensable de bâtir sur la totalité dela voûte ce qui offrirait à l’Assemblée desEchevins une salle de réunion dans laquellefigurerait en bonne place le portrait du Ducde Penthièvre (Bulletin municipal N° 48 –mai 2005), et l’ancienne salle serait affectéeau maître pour y loger et y tenir les écolespubliques.

Des matériaux de la meilleure qualité

Dressé le 10 avril 1781 par Rémy Mauger,entrepreneur de bâtiment à Eu, le devisestimatif pour la reconstruction de l’hôtelde ville nous rapporte qu’une partie de lavoûte sera donc remaniée à neuf sur unelongueur de 16 pieds (5,20 mètres) et 12pieds de pourtour (3,90 mètres). Le pignonouest sera abattu jusqu’à la voûte de laporte. Pour la construction de la nouvellesalle, l’exhaussement et le ragréage del’ancienne salle et de la tourelle, il convientd’édifier 29 toises 10 pieds (60 mètres)de murs de pourtour, murs de 16 poucesd’épaisseur (43 centimètres) construits ensilex taillés et posés à plein mortier sansvide ; sur la hauteur des murs, il sera passécinq chaînes de briques, de chacune troisassises. Il sera aussi réalisé un astragalecomposé d’un pavé et d’une brique arrondiequi feront saillie ; cette moulure arrondiepassera sur les clés des croisées qui serontde pierre de Caen. Toute la maçonneriesera réalisée en matériaux de la meilleurequalité avec un mortier composé de deuxtiers de sable de mer et un tiers de chaux ;le ragréage extérieur ne pourra être réaliséqu’en avril 1783 en ciment fin de moitié àla chaux vive ; les briques seront détachéesavec du blanc de céruse et sur ces briqueson appliquera une touche d’ocre rougedétrempée à l’huile de lin. La charpente sera

Le plan de l’ancien Hôtel de Ville joint au devis, on en devine nettement l’escalier à vis.

entièrement reprise, la couverture réaliséeen ardoise d’Angers et les menuiseriestravaillées en bois de chêne. Ainsi l’ensemblede ces travaux de reconstruction se monte àla somme totale de 3 100 Livres 9 Sols 11Deniers.

Deux ans et demi de travaux

Au vu du plan joint à ce devis, il apparaîtque l’accès à ces salles s’effectue par uneentrée située sous la voûte conduisant à unescalier à vis ; les Tréportais se rappellerontsans doute qu’une vespasienne occupâtlongtemps cette entrée aujourd’huicondamnée.Le jeudi 07 juin 1781, on procède à unepremière adjudication au rabais des travauxà faire à l’hôtel de ville du Tréport selonl’Ordonnance de la Généralité de Rouen endate du 12 mai 1781. Mais ne s’étant pastrouvé un nombre suffisant d’adjudicataires,Charles Boucher, Maire, et les Echevinsrenvoient cette adjudication au vendredi 15juin. Les travaux sont alors adjugés pour lasomme de 2 900 Livres à Laurent Brasseur

entrepreneur à Eu.Les travaux débutent en avril 1782 etla couverture semble terminée à la finnovembre de la même année. Toutefoisle devis établi par Rémy Mauger nementionnait que la construction de deuxbellevoisines à chacune des deux croupesdes pignons ; aussi il est convenu le 05 mars1783 que l’aménagement de deux chambresen galetas destinées à servir de logementnécessite le percement de deux autresbellevoisines ainsi que le renforcement desplanchers.Le procès verbal de réception de l’ouvrageest rédigé le 05 octobre 1784 par RémyMauger. Enfin, en date du 01 octobre 1786,un rapport signé du Maire Charles Boucherprésente les principales dépenses engagéesen août 1784 pour l’embellissement etl’ameublement de l’hôtel de ville à savoirdes meubles, chaises, tapisserie, tapis detable et des flambeaux.

Jérôme MAES

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