bd carnet innovateur_planches
DESCRIPTION
Carnet de l'innovateur 2014TRANSCRIPT
Le carnetde l’innovateur
2014
Les belles histoires du Réseau bReton
de l’innovation
02 03
Pour vous Innover c’est :
un état d’esprit, quelque chose qui ne se décrète pas. Yannick Hervé
l’opportunité d’avoir une longueur d’avance sur les concurrents. Gaëlla Hangouet
devancer les attentes de ses clients. Phi-lippe Trousset
être dans une démarche d’amélioration continue toujours orientée client, pour être en phase avec son marché. Annie Saulnier
Pour vous travaIller en réseau c’est :
s’appuyer sur une relation de confiance etde proximité. Blandine Lagain
mutualiser les compétences pour limiter la prise de risques. Patrick Briant
identifier les bons partenaires en fonctiondesbesoinsdel’entreprise.Michel Tillon
donner les meilleures chances de réussite à un projet. Marion Le Joly
150 conseIllers en InnovatIon,
tous membres du réseau Breton
de l’Innovation sont à votre service pour :
anticiper votre marché,
tester vos nouveaux produits,
améliorervosprocédésdefabrication,
trouverlesaidesfinancièresoutechniquesadaptées.
Un réseau testé et approuvé par des profes-sionnels de tous secteurs qui témoignent de leurs succès dans ce 8ème carnet de l’innova-teur.Bonne lecture
Le carnetde l’innovateur aIv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04
& Marion le Joly (Créativ)
armen IndustrIe . . . . . . . . . . . . . . 06 & emmanuel Remeur (CCi Morlaix)
c. et J. durmann . . . . . . . . . . . . . . . . 08& Jocelyne Golven et Céline Quéron(id2santé)
cImac elevage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 &Jean-ErikBlochet(ZoopolePloufragan)
c-Weed aquaculture . . . . . . 12& Roland Conanec (Cbb-Cap biotek bretagne)
emeraude Id . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14& erwan bescond (technopole anticipa)
emK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16& dominique Capris (CCi Rennes)
excense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18&IsabelleFages(INPI)
geldelIs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20&FlorenceMayet(CCIRennes)
Imex trade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22&SabineKlein (technopôle brest iroise)
l’agence du verBe . . . . . . . . . . . . 24 &EstelleKeraval (technopole anticipa)
lcs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26& thierry varlet (breizpack)
mac moBIlIer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 & Morgane Pennec (CCISaint-Malo-Fougères)
maxIcargo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 &ÉricPerchais(Bpifrance)
mInImalIst . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32& Julie Martet et dominique Chamoux (CCi brest)
myalIs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34& nicolas Perrot (CCi 22)
nautIc InnovatIon . . . . . . . . . . . 36& Rachel Portal-sellin (technopole Quimper-Cornouaille)
neventI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38& blandine lagain (breizpack)
PatrIcK BrIant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 & Christophe bazinet (vegenov)
sPIru’BreIzh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42& Christophe vallée (vipe vannes)
tBdesIgn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44& anne-Cécile broussard (Côtes-d’armor développement)
teKxIa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46& Michel tillon (Rennes atalante)
telecom sante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48&EmmanuelDenoue(Bpifrance)
tête en mer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50& Michel Gad (Rennes atalante)
toutenvélo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52&LéaFloury (CCi bretagne, entreprise europe ouest)
sommaire
04 05
AIVPour maintenir son activité et pérenni-ser ses emplois à Fougères, l’entreprise AIV, filiale du groupe japonais AGC, spécialisée dans la fabrication de verre, souhaitait trouver des pistes de diversi-fication et de croissance.
La CCI Saint-Malo Fougères quisuivait l’entreprise l’a mis en
relation avec Marion le Joly, de Créativ, pour élaborer
des pistes de dévelop-pement. « deux pro-
jets ont été retenus, explique la conseillère.
Pour le premier, il s’agit de la conception de portes inno-
vantes pour les meubles frigo-rifiques de vente dans les grandes
surfaces alimentaires. L’enjeu est detaille puisque l’installation de ces portes diminue de 20 % la consommation éner-gétique annuelle des magasins. Cette solution, qui a bénéficié d’une aide del’Ademe, devrait sortir début 2015. Ledeuxième projet consiste en la concep-tion, la fabrication et la vente d’une gamme de produits de décoration 100 % verre. l’entreprise a démarré la phase de commercialisation. »
deux projets pour lesquels Marion LeJolyamenéuneréflexionstratégiqueavec le dirigeant, tout en le mettant en relation avec différentes compé-tences du réseau (pôle Cristal, arist…) pour sécuriser leur développement. « Cela a vraiment été un apport consi-dérable, reconnaît Pierre Schneider, lechefd’entreprise.Sanscela,jen’yauraisjamais pensé. Marion nous a mis sur les marchés en développement et à venir. Ces deux projets vont entraîner la créa-tion de huit à dix postes courant 2015. le virage que nous avons pris est vrai-ment déterminant. »
Le chef d’entreprise
PIerre schneIder
(aIv)
Le pourcentage des meubles froids positifs qui doivent être fermés d’ici
2020. Soit 700 km de linéaires. D’où l’importance du
marché ciblé par l’entreprise
AIV.
75
La conseillère
marIon le Joly
(créatIv)
Le coup d
e pouce
aIde fIn
ancIère d
e l’adem
e,
accordée d
ans le cadre
du pacte
Éle
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Breto
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meuble
s frig
orifiques d
e vente.
“Travailler en réseau, c’est donner les meilleures chances de réussite à un projet.”
MArIon Le JoLy
EffECtIf : 7
1
CONtACt 02 99 94 50 50
ww
w.agc-aiv.fr
FougèreS (35)
06 07
Armen
Industr
ieCe sont deux innovations majeures que l’entreprise Armen Industrie, basée à Guiclan et spécialisée dans la menuise-rie industrielle, a mises sur pied.
dans le cadre de la réglementation thermique 2020, à laquelle la société se prépare, la PME a élaboré unepeintureàfaibleémissivitéqui
limite la dilatation et amé-liore les performances
thermiques des me-nuiseries. Parallè-
lement à cette pre-mière innovation, elle
a développé un procédé de fabrication permettant
de supprimer les opérations de masquage grâce à un robotcapable
de peindre les menuiseries. « les deux innovations sont liées mais bien dis-tinctes, explique emmanuel Remeur, de la CCi de Morlaix, qui suit l’entreprise de-puis2009.Ellesont fait l’objetd’impor-tantsfinancementsBPIRégion.Lenou-veauprocédérobotisévaentraîneruneprofonde évolution au sein de l’entre-prise, notamment en termes de compé-tences et d’amélioration des conditions de travail. »
deux projets pour lesquels le conseiller a monté et défendu les dos-siers de financement et accompagnéle dirigeant dans différentes missions(construction de nouveaux bâtiments,analyse et explications techniques des projets…). « dès cet automne, tous nos laquages seront réalisés avec nos nou-velles peintures, confie Pascal Beyou.Mais lancer de tels projets nécessite une bonne trésorerie parce que les coûtsde développement sont importants. en cela, l’expertise apportée par M. Re-meur en termes de possibilités de finan-cements a été très utile. »
Le chef d’entreprise
Pascal Beyou
(armen IndustrIe)
Le PVC couleurs ne représente, aujourd’hui, que 8 à 10 % des menuiseries PVC. C’est donc un marché important
qui s’offre à l’entreprise Armen Industrie.
10 %
Le conseiller
emmanuel remeur (ccI morlaIx)
Les coups d
e pouce
Financem
ents BPI r
égion et a
ides
pour l’am
éliora
tion d
es conditions
de travail (
Conseil Généra
l du Fin
istère
).
“Travailler en réseau, c’est instaurer puis profiter d’une relation de confiance”
eMMAnUeL reMeUr
EffECtIf : 4
5
CONtACt 02 98 15 54 65
armen-in
dustrie@
orange.fr
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w.armen-in
dustrie.fr
guICLAN (2
9)
08 09
C. et J
.
Durrm
annPodo-orthésistes installés à Saint-Brieuc, spécialistes de l’appareillage du pied pour les personnes handicapées, Catherine et Jean Durrmann ont fait de l’innovation leur métier.
leur dernier projet, un compensa-teur palliant les défaillances des
muscles élévateur du pied, est le fruit d’un travail en ré-
seau. C’est en consultant le Carnet de l’innova-
teur que le Costar-moricain a décidé de
contacter bdi, qui l’a ensuite dirigé vers l’orga-
nisme id2santé (ex-CRitt san-té bretagne). ses deux conseil-
lères, Jocelyne Golven et Céline Quéron, ont alors mutualisé leurs com-
pétences pour l’assister dans son projet. « M. Durrmann recherchait une compé-tence technique particulière, explique Jocelyne Golven. C’est pourquoi nous avonsmobilisé,outreleréseaurégionalet national, les partenaires du projet européen IN2LifeSciences, dont l’objec-tif est justement de fournir des solu-tions aux PME au-delà des frontières nationales. » Céline Quéron, chargée de projets européens, ajoute : « nous avons travailléavecuncentretechniquebelge.
Le projet a ainsi fait l’objet d’un«bon innovation européen» qui apermis de financer la prestation et deréaliser un prototype. L’objectif de cedispositif est de lever des barrières àl’innovation en facilitant l’accès à desexperts d’autres pays européens. » Le prototype en est maintenant à une se-conde version et la sortie de la pré-série est prévue à l’automne 2014. « très pro-fessionnelles, les conseillères ont bienprisenchargelesproblèmes,reconnaîtleporteurdeprojet.Cettecollaborationa vraiment été un accélérateur. »
Le chef d’entreprise
Jean durrmann (c. et J. durrmann)
Comme le nombre de « bons innovations » délivrés, sur l’année 2013-2014, à 23 PMe
bretonnes. 10 PMe bretonnes ont, par ailleurs, servi d’expertes à des entreprises allemandes,
belges, danoises et néerlandaises.
31
Les conseillères
Jocelyne golven et célIne quéron
(Id2santé)
Les coups d
e pouce
Bon InnovatIo
n in2lif
esciences
PrdI pour l
e financem
ent d’u
n état d
e l’art
PrédIagnostIc
inpi
“Travailler en réseau, c’est profiter de compétences extérieures qu’on ne maîtrise pas soi-même.”
JeAn DUrrMAnn
EffECtIf : 1
0
CONtACt 02 96 58 00 58
cetjdurrm
ann@ora
nge.fr
ww
w.durrmann.com
PLérIN (2
2)
10 11
Cimac
élevage
Une nouvelle réglementation française prévoit l’exclusion de la chaîne alimen-taire les animaux jugés non transpor-tables.
les éleveurs doivent désormais les eu-thanasier sur le site de l’élevage en respectantlesnormesdebien-être
animal qui imposent une anes-thésie préalable. Partantde ce constat, et afin depalierl’absenced’outil
adapté, l’entreprise Cimac élevage a ima-
giné, conçu et validé une solution appelée eu-
thazen, en partenariat avec l’ANSES Ploufragan. Afin de me-
neràbiensonprojet,YannickHervé,le chef d’entreprise, a pu compter sur
l’appui de Jean-erik blochet, du Zoopôle de Ploufragan. «Cette nouvelle tech-nologiedouceaétéplébiscitée lorsdudernier salon international de Rennes (space) et a reçu la plus haute distinc-tion du concours innovespace, raconte le conseiller. C’est vraiment l’histoire d’une tPE qui s’est associée à un labora-toire, via un programme collaboratif de recherches, et qui a tout de suite obte-nu des résultats.»unprogrammefinan-cé, en partie, par le Conseil Régional, qui aprisencharge80%descoûtsdulabo-ratoireet50%descoûtsdel’entreprise.
« Le soutien que nous a offert M. blochet a été déterminant, recon-naît Yannick Hervé. Il nous a apportésa connaissance des dossiers et nous a orientés vers les bons interlocuteurs.Quant à l’aide du conseil régional, sans elle, nous n’aurions jamais pu réaliser ce projet. » L’entreprise, qui commercia-lise son produit en France depuis sep-tembre 2013, réfléchit déjà à une straté-gie à l’international.
Le chef d’entreprise
yannIcK hervé (cImac élevage)
30 % des 4 000 salariés de la production porcine en Bretagne
sont des femmes.
30 %
Le conseiller
Jean-erIK Blochet (zooPôle Ploufragan)
Le coup d
e pouce
du conseil r
égional d
e Bre
tagne :
aIde a
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ts
collabora
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he
“Innover, c’est un état d’esprit, c’est quelque chose qui ne se décrète pas.”
YANNICk HERVé
EffECtIf : 2
CONtACt 02 96 76 58 59
yannick@cim
acelevage.fr
ww
w.cimcaele
vage.fr
PLouFrAgAN (22)
12 13
C-Weed
Aquaculture
Cultiver des algues à terre dans des bassins pour des applications culinaires ou encore cosmétiques, c’est le défi audacieux que s’est lancée l’entreprise C-Weed Aquaculture.
Àcettefin,lasociétéAlginnov(22)estintervenue comme prestataire et a permis de définir les contoursdu projet. «L’objectif était
de lever certains verrous biotechnologiques
et d’accompagner l’entreprise, explique
Roland Conanec, de Cbb-Capbiotek bretagne,
qui suit la société depuis plu-sieurs années. la PRdi a permis
de réaliser l’étude menée par le prestataire et de débloquer la situa-
tion scientifique et technologique. Grâce à elle, nous avons pu valider lefaitqu’ilyavaitbienmatièreà réaliserce projet d’innovation en biotechnolo-gies marines. » un projet toujours en cours de réalisation puisque les travaux d’adduction d’eau de mer devraient démarrer en mars 2015. « Les conseilsde Roland ont été précieux. ils nous ont permisd’affinernos idéesetdenepasnouséparpiller,reconnaîtJean-FrançoisArbona,lechefd’entreprise.
Quant à la PRdi, elle a clairement contribué à améliorer le projet et à nous donner davantage de temps. nous es-pérons, désormais, être opérationnels d’ici fin 2015. »
Le chef d’entreprise
Jean-françoIs arBona (c-Weed aquaculture)
Soit le nombre d’espèces d’algues qui seront cultivées
par l’entreprise C-Weed Aquaculture.
4
Le conseiller
roland conanec (cBB-caP BIoteK Bretagne)
Le coup d
e pouce
PrdI pour l
e financem
ent
d’une étu
de de fa
isabilité
“Travailler en réseau, c’est accélérer le processus de développement d’innovations”
ROlAND CONANEC
EffECtIf : 1
CONtACt 02 23 18 41 86
cweedaqua@
wanadoo.fr
ww
w.c-weed-aquacultu
re.com
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entaire
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SAINT-M
ALo (35)
© e
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anu
el p
ain
14 15
emera
ude IDeviter le brassage manuel, quasi quo-tidien, des déchets et réduire jusqu’à 80 % leur volume, voilà ce que propose le composteur développé par emeraude ID, en partenariat avec l’institut de recherche Istrea.
entrés en contact par l’intermé-diaire de l’association de déve-
loppement de l’économie sociale et solidaire du
trégor-Goëlo, erwan bescond, de la tech-
nopole anticipa et Christophe Rochcongar
ont travaillé de concert au développement de cette
innovation. « la PRdi a permis de réaliser un prototype avec l’en-
treprise Concept automatisme ouest de Plouagat, qui est intervenue en tant que prestataire, explique erwan bes-cond. Parallèlement, notre accompa-gnement a consisté en l’identification des différentes étapes du projet, du potentiel clients et des études tech-nologiques à mener. » « notre concept est destiné à tous les organismes pro-posant de la restauration collective, étaye Christophe Rochcongar. Le but est vraiment de limiter les volumes de déchets à récolter et de valori-ser le triage et la qualité des repas. »
le prototype étant maintenant réa-lisé, les tests ont démarré et devraient précéder la mise sur le marché du pro-duit, dont le rayonnement ira, peut-être, au-delàdesfrontièresfrançaises.
Le chef d’entreprise
chrIstoPhe rochcongar
(emeraude Id)
Le nombre de repas par an et par personne que représente la restauration
collective en France. D’où l’importance du marché
visé par l’innovation de Christophe
rochcongar.
100
Le conseiller
erWan Bescond (technoPole antIcIPa)
Les coups d
e pouce
PrdI, réalis
ation d
’un p
roto
type
PrédIagnostIc
inpi
“ Innover, c’est apprendre. Apprendre des choses nouvelles, des procédés nouveaux.Travailler en réseau, c’est mobiliser l’intelligence collective pour la réussite d’un projet.”
ERWAN BEsCOND
EffECtIf : 2
0
CONtACt 02 96 48 40 00
contact@
emera
ude-id.fr
ww
w.emera
ude-id.fr
LANNIoN (2
2)
16 17
EMk
Spécialisée dans le machinisme agri-cole, l’entreprise EMk fabrique, notam-ment, une gamme de mélangeuses des-tinées à l’alimentation des bovins.
un secteur extrêmement concurren-tieldanslequelOlivierLeHir, lechefd’entreprise, a dû innover. «On
s’est aperçu, à un moment, que notre gamme manquait de
standardisation, ce qui pénalisait notre prix
de revient. C’est pourquoi nous avons
décidé de reconcevoir et réviser notre process
de production pour optimiser notre fabrication. » C’est à ce mo-
ment qu’est intervenue dominique Capris, de la CCi Rennes. « nous avons monté un dossier PRDI pour financerdesétudespréalablesetvoir commentaméliorer la productivité et l’outillage defabrication,»expliquelaconseillère.un travail mené de concert avec l’insti-tut Maupertuis, dont la mission est d’as-sister les entreprises qui se lancent dans des projets technologiques.
« sans la PRdi et l’assistance des acteurs de la région, nous n’aurions pasputravaillercommenouslefaisonsaujourd’hui, reconnaîtOlivierLeHir.Ce projet nous a permis de gagner en prix de revient et en temps de fabrication. et notre nouvelle gamme est commerciali-sée depuis un an et demi. »
Le chef d’entreprise
olIvIer le hIr (emK)
machines par an
450
La conseillère
domInIque caPrIs (ccI rennes)
Le coup d
e pouce
PrdI pour l
’étude
à l’am
éliora
tion d
e pro
duit
“Innover, c’est rester compétitif.”
OlIVIER lE HIR
EffECtIf : 2
0
CONtACt 02 99 06 12 60
info
@euro
mark
.fr
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w.eurom
ark.fr
BéDée (35)
18 19
ExcenseJeune entreprise Innovante, Excense conçoit et développe des solutions d’aide à la vente en face à face sur grandes tablettes tactiles.
les domaines visés sont la vente de biens immobiliers,deproduitsfinan-
ciers ou industriels. « nos solu-tions favorisent le dialogue en
mode 360 entre les parties prenantes d’un projet en
permettant la mani-pulation et l’anno-
tation des contenus produits », explique
Denis Tellier, co-fondateurde la société. excense propose
son logiciel en licence avec un ac-compagnant à la mise en place dans
l’entreprise. Afin de protéger sa solu-tion, les porteurs de projet se sont tour-nés vers l’inPi. « Le but est de protéger de manière adéquate cette technologie, indique IsabelleFages, leurconseillère,qui a commencé par réaliser un prédia-gnostic Propriété industrielle de l’en-treprise.Mamission est d’informer lesfondateurs sur les différents outils deprotection qui existent et de les assister notamment dans leur stratégie de pro-tection des logiciels. »
Lancée en septembre, l’entreprise compte déjà parmi ses clients plusieurs entreprises du CAC40 dans l’immobilier et la finance et peut donc envisager la suite avec optimisme.
Le chef d’entreprise
denIs tellIer (excense)
Le nombre d’entreprises du CAC 40
clientes d’excense.
4
La conseillère
IsaBelle fages (InPI)
Le coup d
e pouce
PrédIagnostIc
proprié
té in
dustrielle
“Travailler en réseau, c’est permettre à de petites structures de travailler avec des grands et de gagner en crédibilité.”
DENIs tEllIER
EffECtIf : x
CONtACt 02 99 12 79 09
contact@
excense.fr
ww
w.excense.fr
CeSSoN-SéVIgNé (3
5)
20 21
Geldelis
l’entreprise Geldelis, basée aux portes de la Bretagne, près de Vitré, est une PMe spécialisée dans la fabrication de produits élaborés frais et surgelés (piz-zas, quiches, tartelettes...).
depuis 2011, cette société dynamique s’est lancée dans une stratégie
importante de développement afin, notamment, de conti-
nuer à concurrencer de grandes entreprises du
secteur. C’est dans ce cadre qu’annie
saulnier, la dirigeante, s’est tournée vers Flo-
rence Mayet, de la CCi Rennes. « nous nous sommes rencontrés
fin2013,relatelaconseillère.Le but, pour l’entreprise, était de structurer
davantage son équipe dirigeante pour porter les projets d’innovation et de développement tout en renforçant son savoir-faire artisanal de qualité. elle a ainsi pu profiter du dispositif «Side»,programme d’accompagnement des entreprises dans leur démarche d’inno-vationpilotéparBDIetbénéficiantd’unfinancementRégion-état-Europe (fondsFEDER).»
Pour Geldelis, l’innovation a d’abord été organisationnelle et mé-thodologique. « l’accompagnement a permis d’apporter de la clarté et de la performance dans notre démarched’innovation, tout en mettant en place des équipes capables de travailler enconcertation, explique annie saulnier. il y a eu un vrai travail mené de concert parFlorenceMayet(CCIRennes),Marionle Joly (Créativ) et Claire sourget (bdi) pourdécrypternosbesoinsetidentifierdes consultants pertinents pour accom-pagner l’entreprise. » Cette nouvelle organisation d’entreprise sera sur pied avant la fin de l’année.
La chef d’entreprise
annIe saulnIer (geldelIs)
La stratégie de développement de geldelis, dans laquelle s’inscrit le
dispositif « Side », permet déjà à l’entreprise de profiter
d’une croissance à deux chiffres.
2
La conseillère
florence mayet (ccI rennes)
Le coup d
e pouce
progra
mm
e sIde
“Innover c’est être dans une démarche d’amélioration continue toujours orientée client, pour être en phase avec son marché.”
AnnIe SAULnIer
EffECtIf : 5
3
CONtACt 02 99 49 58 58
contact@
geldelis
.fr
ww
w.geldelis
.fr
TorCé (35)
22 23
IMEx tRADE
À l’heure du développement durable et des énergies renouvelables, l’onduleur conçu par Christophe Goasguen est un produit très innovant.
SabineKlein,dutechnopôleBrestIroise,qui accompagne le chef d’entreprise
depuis plusieurs mois, explique : « destinée à la production d’énergie renouvelable en
a u t o c o n s o m m a t i o n , cette petite boîtepermet de libérerun flux d’énergie
constant. et d’optimiser ainsi sa production. »
À l’appui d’une PRdi, vers la-quelle s’est orientée Sabine Klein,
l’innovation de Christophe Goasguen a pu être protégée au titre de la proprié-té intellectuelle. « sans la PRdi, j’aurais sans doute réalisé ce projet mais pas avantunoudeuxans, explique le chefd’entreprise. Cela a été un vrai coup de pouce qui a accéléré l’envie d’aller au bout.» L’accompagnement a consisté, ensuite, à assister l’innovateur dans le développement de l’entreprise et de son produit.
« notamment en vue d’une levée de fonds auprès d’investisseurs pour aug-menter les fonds propres, poursuit laconseillère. le produit a un tel potentiel que l’entreprise sera amenée à se déve-lopper rapidement. » « nous sommes en phase de commercialisation, poursuit Christophe Goasguen. On vise les distri-buteurs et les grossistes. on vise aussi l’international. »
Le chef d’entreprise
chrIstoPhe goasguen (Imex trade)
Le pourcentage du chiffre d’affairesque devrait représenter l’export dans
la commercialisationde l’onduleur.
80
La conseillère
saBIne KleIn (technoPôle Brest IroIse)
Le coup d
e pouce
PrdI , Fin
ancement
d’un 1
er dépôt d
e bre
vet
“Innover, c’est savoir se remettre en question et oser le décloisonnement des murs.”
sABINE klEIN
EffECtIf : 4
CONtACt 02 98 34 01 08
christo
phe.goasguen@im
ex-cgi.fr
ww
w.imex-cgi.f
r
BreST (29)
24 25
L’Agence
du Verb
ePascal rueff, ancien ingénieur du son et laurent feichter, expert en électro-nique, forment un duo extrêmement complémentaire.
À la recherche d’une solution leur per-mettant de diffuser des créations
sonores en audio 3d, notamment dans le cadre d’un spectacle, les
deux experts ont vu leur pro-jetseconcrétisergrâceà
l’aide d’Estelle Kera-val, de la technopole
anticipa.
Carune fois laconnexionétablie,toutestallétrèsvite.
« nos échanges ont amené Pas-calàréfléchirunpeuplusàlama-
nière d’industrialiser son savoir-faireet ses recherches en matière de son 3d, poursuit estelle. À partir de là, l’orienta-tion vers la PRdi s’est imposée. elle a vé-ritablement servi de déclencheur pourprofessionnaliser leprojetetallerplusloin dans l’innovation. »
Une collaboration qui a débouché sur la création et le développement d’un « démonstrateur », permettant ainsi de franchir une marche en termes de qua-lité de distribution.
« aujourd’hui, nous n’avons plus de limites pour transmettre à un grand nombred’auditeursunsignalenpleinequalité. Il suffira d’additionner les dé-monstrateurs,seréjouitPascalRueff.Or,sanslaPRDI,nousaurionsdifficilementpufinancerl’intégralitédeceprojet.Onavraimentbénéficiéd’unaccompagne-mentsérieuxetefficace.»
D’autres projets devraient d’ailleurs suivre, Laurent Feichter souhaitant dé-velopper des produits dans le monde de l’audio.
Le chef d’entreprise
Pascal rueff (agence du verBe)
Le nombre de mois entre la signature de la PrDI
et la réception du démonstrateur.
6
La conseillère
estelle Keraval (technoPole antIcIPa)
Le coup d
e pouce
PrdI, dévelo
ppement
d’un ré
seau d’am
plificate
urs
“Travailler en réseau, c’est développer de nouvelles idées grâce à la synergie des compétences.”
EstEllE kERAVAl
EffECtIf : 1
CONtACt 06 70 00 46 48
pascal.rueff@
orange.fr
PLouëC Du TrIe
ux (22)
26 27
lCsSpécialisée dans le conditionnement à façon, la société lCs souhaitait conce-voir une machine capable de répondre à la variété des demandes de ses clients et de suppléer les salariés dans les tâches particulièrement pénibles.
Pourmener à bien ce projet, Phi-lippe Trousset, le chef d’entre-
prise, s’est tourné vers breiz-pack, avec qui il avait déjà collaboré. «Lebut était d’obtenir
une machine qui, par exemple, gérerait
l’orientation des boîtes deconserve ou des verrines pour
constituer des lots promotion-nels sous film rétractable neutre
ou imprimé et les superposer si néces-saire, explique thierry varlet. or, ce type d’équipement n’existait pas. » La PrDI a permis la conception et la réalisation d’une machine qui est maintenant opé-rationnelle.«Elleestd’ailleurstrèsbienacceptée par les salariés car elle réduit la pénibilité, poursuit le conseiller, quiconnaissait parfaitement le contextedans lequel évolue l’entreprise et ac-compagne régulièrement son dirigeant.
Un nouvel équipement qui pour-rait, en outre, amener l’entreprise à em-baucher dans les années à venir. « Même si nous sommes encore dans une phase d’optimisation, la machine fonctionnetrès bien et répond à nos attentes,indique Philippe trousset. la PRdi, et plus généralement l’accompagnement de M. varlet, ont été importants. d’ail-leurs, si ce réseau existe depuis autant detemps,c’estbienqu’ilestlégitimeetperformant.Pourlesentreprisescommelanôtre,quisouffrenttoujoursdenepasêtre suffisamment connues, c’est unevraie valeur ajoutée. »
Le chef d’entreprise
PhIlIPPe trousset (lcs)
en pourcentage, la baisse des tarifs que devrait entraîné
le nouvel équipement de l’entreprise LCS.
5 à 15
Le conseiller
thIerry varlet (BreIzPacK)
Le coup d
e pouce
PrdI pour l
e financem
ent
de la conceptio
n et de la
réalis
ation
d’une m
achine
“Innover c’est devancer les attentes de ses clients.”
PHIlIPPE tROussEt
EffECtIf : 5
0
CONtACt 02 98 96 46 36
lcs.logistic
@w
anadoo.fr
ww
w.lcs-lo
gistique.com
MeLLAC (2
9)
28 29
Mac
Mobili
erL’entreprise Mac Mobilier est spécia-lisée dans la fabrication et la création de chaises, de jardinières ou encore de claustrats à structure métallique.
Dirigée par Gaëlla Hangouët et sonfrère Aurélien Soyer, l’entreprise
est en recherche permanente d’innovations. seule société, pour des raisons de brevet
technique, à souder les pieds de chaises alu-
minium au lieu de mettre des boulons
comme le font leursconcurrents,lesdeuxchefs
d’entreprise souhaitaient automatiser cette tâche parti-
culièrement complexe et réalisée, jusqu’alors, manuellement. « les ser-
vice créations de la CCi les ont orientés vers moi, explique Morgane Pennec. le fait de confierune telle soudure àunemachine était véritablement innovant.la PRDI a servi de levier financier pour quel’entrepriseailleauboutdesonpro-jet. l’étude a été réalisée par la société Fronius,quiestintervenuecommepres-tataire. après quelques semaines de recherche, les essais sont concluants. » « sans la PRdi, nous aurions vraiment été pénalisés financièrement, préciseGaëllaHangouët.
or, cette innovation va nous per-mettre d’améliorer les conditions de travail de nos salariés et de rester, tech-niquement, à la pointe. Pour une entre-prise comme la nôtre, c’est quelque chose de crucial si l’on veut continuer à lutter faceànosconcurrents.»Outrele montage du dossier PRdi, Morgane Pennec a, notamment, accompagné les chefs d’entreprise dans la recherchede centres techniques pour le dévelop-pement de nouveaux produits. « C’est tout l’intérêt d’être sur le terrain et de connaître les entreprises», confie laconseillère.
Les chefs d’entreprises
gaëlla hangouët et aurélIen soyer
(mac moBIlIer)
La PrDI a permis à gaëlla Hangouët et Aurélien Soyer de financer 80 %
du montant de la facture du prestataire.
80 %
La conseillère
morgane Pennec (ccI saInt-malo-fougères)
Le coup d
e pouce
PrdI, pour l
e financem
ent
d’une étu
de de fa
isabilité
“Innover, c’est l’opportunité d’avoir une longueur d’avance sur les concurrents.”
GAëllA HANGOuët
EffECtIf : 8
CONtACt 02 99 45 42 22
ww
w.mac-m
obilier.f
r
TINTéNIA
C (35)
30 31
MAxIC
ARGOLa collaboration entre Jean-Philippe Le Goff, créateur de l’entreprise Maxicargo et éric Perchais, de Bpifrance, a porté ses fruits.
la société compte, aujourd’hui, une dizaine de personnes et dispose d’im-
portantes perspectives de déve-loppement. né d’un concept
innovant de remorque pro-fessionnelle plus facile à
manœuvrer et mieux sécurisée, per-
mettant un gain de temps et des économies
substantielles, Maxicargoabénéficiéd’unePRDIen2008
puis d’une aide à l’innovation et d’un prêt d’amorçage. « La PrDI a
d’abord permis de déposer le brevet rapidement, explique éric Perchais. avec des gains en matière de consom-mation, de main-d’œuvre ou encore de sécurité, ce produit innovant répond à des enjeux de société. C’est pourquoi le potentiel est aussi important. » « Ces aides ont été décisives pour notre entre-prise, confirme Jean-Philippe Le Goff.Elles ont contribué à financer nos tra-vaux de développement et ont représen-téunballond’oxygènepourpoursuivreles innovations et le développement de nouveaux produits. »
la société est, d’ailleurs, en passe de décrocher de gros marchés et pré-pare son ouverture sur l’europe. « notre force,au-delàdufaitquenosvéhiculessontdifficilementimitables,résidedansla multiplicité des activités auxquelles nous nous adressons, qui vont du btP au transport, en passant par la blan-chisserie, ledépannageautomobile, lesentreprises d’isolation, les couvreurs, etc., poursuit le chef d’entreprise. on s’adapte en permanence aux besoins des clients et aujourd’hui, nous ven-dons des produits clé en main. »
Le chef d’entreprise
Jean-PhIlIPPe le goff (maxIcargo)
L’objectif de Maxicargo : l’europe avec un marché potentiel de 100 000
véhicules carrossés neufs/an, ce qui peut représenter,
pour eux, un volume potentiel de 5 000
véhicules/an.
2017
Le conseiller
érIc PerchaIs (BPIfrance)
Les coups d
e pouce
PrdI 2008
dépôt d’u
n 1er bre
vet
BPI 2009
avance rem
boursable
BPI 2013
prêt à
taux 0 in
novation
BPI 2013
prêt d
’amorç
age
“Travailler en réseau, c’est un signe d’ouverture d’esprit qui est gage de réussite.”
éRIC PERCHAIs
EffECtIf : 1
2
CONtACt 02 97 60 00 10
jp@
legoffs
arl.fr
ww
w.maxicarg
o.com
PLuMeLIN
(56)
32 33
Min
imalis
tIl n’y a pas d’âge pour innover. Gaël Manès n’a que 24 ans lorsqu’il décide de présenter son projet à la CCI de Brest.
Il fait la connaissance de Julie Martet et dominique Chamoux, ses deux futurs conseillers. «L’idée de conce-voir du mobilier multifonctions
permettant, notamment, un gain de place dans les petits
logements, lui trottait dans la tête, explique
dominique. il sa-vait ce qu’il voulait,
c’était très clair pour lui. » Créateur, au départ,
d’une entreprise individuelle (qui deviendra, en juin 2013, une
SARL),ledesignerprofitedelaPrDI pour lancer sa marque « Minimalist
editions » et déposer un brevet en fai-sant appel à un cabinet de conseils enpropriété industrielle.
« de la validation et la protection du projet au développement commer-cial en France et à l’international desproduits, en passant par la recherche de locaux, la participation à des salons ou différentesmisesenrelation,notrecol-laborationavecGaëladuréplusdedeuxans»,enchaîne JulieMartet.Unaccom-pagnement fructueux puisque le jeune chef d’entreprise a commencé à vendre sa première collection. « Mes produits sont made in Bretagne, précise Gaël Ma-nès. Je fais travailler des artisans et des industriels locaux. Ma prochaine collec-tion s’inspirera d’ailleurs de la région. »
Le chef d’entreprise
gaël manès
(mInImalIst)
Soit l’âge de gaël Manès lorsqu’il est venu présenter
son projet à la CCI, voilà deux ans.
24
Le coup d
e pouce
PrdI, recherc
he d’anté
riorit
és
et dépôt d
’un p
rem
ier b
revet f
rançais
“Travailler en réseau, c’est la possibilité d’avoir des informations clés et d’aller à l’essentiel.”
GAël MANEs
EffECtIf : 2
CONtACt 06 09 55 69 71
manes.gael@
min
imalis
t-editi
ons.fr
ww
w.min
imalis
t-editi
ons.fr
BreST (29)
Les conseillers
JulIe martet et domInIque chamoux (ccI Brest)
34 35
Myalis
Myalis est spécialisée dans la vente en ligne de produits cosmétiques haut de gamme à prix compétitifs.
L’entreprise créée début 2013 a profitéde l’appui de nicolas Perrot, de la CCi
22, pour lancer son projet. « la vente directe de tels produits aux parti-
culiers n’existait pas, explique le conseiller. alain Guéguen, le chef d’entreprise, m’acontactépourmefaire
part de sa volonté de pénétrer ce mar-
ché et de recruter, à cette fin, des salariés en
CDI au lieu de faire appel àdes vendeurs indépendants. il y
avaitbienune innovationàdoubletitre, la première étant liée au circuit de distributionetl’autreaumodèleécono-mique. »
Parallèlement à l’accompagnement de lasociétéetàdifférentesmisesenrela-tion vers d’autres entreprises, nicolas Perrot a travaillé sur le montage d’un dossierPRDI.Celle-ciapermisdefinan-cer une étude, via la société loesys, sur la faisabilité technico-économique du projet et de valider le modèle écono-mique.
« J’ai pu compter sur un dirigeant organisé et très à l’écoute, poursuit le conseiller. un climat de confiance s’est installé et aujourd’hui, le projet est lancé. » « notre nouvelle plate-forme sera mise en place fin 2014, voire début 2015, ajoute Alain Guéguen. nos colla-borateurs disposeront d’une tablettepour expliquer nos produits et passer les commandes. aujourd’hui, créer une entreprise sans s’appuyer sur les tech-nologiesduwebestimpossible.»
Le chef d’entreprise
alaIn guéguen (myalIs)
D’ici un an, le projet de la société Myalis pourrait donner lieu à une
quarantaine d’embauches.
40
Le conseiller
nIcolas Perrot (ccI 22)
Le coup d
e pouce
PrdI, Étu
de de fa
isabilité
technic
o-économ
ique
“Innover, c’est une obligation mais c’est aussi un état d’esprit et une remise en cause permanente.”
AlAIN GuéGuEN
EffECtIf : 6
CONtACt 06 42 73 47 10
contact@
myalis
.fr
ww
w.myalis
.fr
Trégueux (22)
36 37
nautic
Innovatio
nSpécialisée dans les techniques de pro-tection et de traitement des structures immergées, la société nautic Innova-tion a mis sur pied un produit novateur appelé « pare-fouling » (2 brevets).
Ce dispositif de confinement, quiprendlaformed’une«enveloppe»pour bateau, permet d’empê-
cher les organismes aqua-tiques de se fixer sur la
coque des navires ou sur d’autres objets
immergés station-naires (pendant l’hiver-
nagepourlesbateaux).« l’intérêt de ce produit est
qu’il peut être aussi une solution intermédiaire dans le cadre de la
directivebiocidesquiviseàlimiterlesintrants chimiques dans le milieu marin, explique Rachel Portal-sellin, de la tech-nopole Quimper-Cornouaille. le pare-foulingpermet,eneffet,d’éviterquelespeinturesanti-foulingnesoientdirecte-ment au contact de l’eau. » et d’augmen-ter ainsi leur durée de vie.Initié parGérard Le Buzit, le chef d’en-treprise, qui s’était rendu à la techno-pole pour présenter son produit, le pro-jet a donné lieu à une PrDI à l’automne dernier.«Celle-ciafinancéuneétudedemarché, réalisée par Cédric Rocher,
qui a permis, notamment, de conforter la démarche d’innovation engagée par l’entreprise et d’approfon-dir la stratégie de développement », poursuit la conseillère. déjà présent sur lemarché de l’offshore, la société sou-haiterait, maintenant, pénétrer celui du nautisme. « il s’agit, désormais, de trou-ver une structure partenaire, une petite entreprise par exemple, pour consoli-dercesavoir-faireetprendreenchargel’aspectbusinessetcommercial,indiqueGérard le buzit. Car mon ambition est vraiment de monter un projet d’avenir grâce à un produit véritablement inno-vant. La collaboration avec la techno-pole m’a déjà permis de rencontrer un certain nombre de personnes et repré-senteunsoutiennonnégligeable.»
Le chef d’entreprise
gérard le BuzIt (nautIc InnovatIon)
Chaque année, ce sont 20 000 tonnes de peintures
anti-fouling qui sont utiliséesen France.
20 000
La conseillère
rachel Portal-sellIn (technoPole quImPer-cornouaIlle)
Le coup d
e pouce
PrdI pour l
e financem
ent
d’une étu
de de m
arché
“Innover c’est mettre sur le marché un produit qui n’existait pas”
GéRARD lE BuzIt
EffECtIf : 1
CONtACt 02 30 99 50 25
contact@
nautic-in
novation.com
ww
w.nautic-in
novation.fr
LoCTuDY (29)
38 39
NEVENtIConfectionner des gâteaux de haute pâ-tisserie capables de se conserver trente jours, tel est le défi que s’était lancé Brieg olivier, créateur de l’entreprise « Mimi Gwastell ».
et c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers blandine lagain, de
breizpack, pour l’épauler dans son projet. « brieg et moi
avions déjà travaillé en-semble par le passé,
explique sa conseil-lère. la relation
de confiance existaitdéjà.» Une confiance réci-
proque et une proximité qui vont permettre d’avancer très
vite. « brieg avait une idée précise de ce qu’il voulait, poursuit blandine.
Il souhaitait vraiment faire du qualita-tif. Je l’aid’abordorientéversdesfour-nisseurs locaux, qui pouvaient l’aider à développer une certaine originalité, notamment dans les emballages. Il fal-lait une adéquation entre le contenu et le contenant. »
Cen’estqu’ensuiteque lefinance-ment s’est imposé. « il y avait un gros travail de recherche sur les formula-tions des gâteaux et l’industrialisationde certains ingrédients pour maintenir cette dimension qualitative. or, la PRdi répondaitparfaitementàcebesoin.Carc’est en cela que résidait l’innovation. Elleluiad’ailleursdonnébeaucoupplusde confiance dans le développementde son entreprise. » des propos corro-borésparBriegOlivier: «L’apportaétédouble.Au-delàdurésultatimmédiatetdes produits innovants qui en sont nés, la PrDI et la réactivité de Blandine nous ont permis d’affiner notre méthode de développement et de structurer notre stratégie d’innovation. »
Le chef d’entreprise
BrIeg olIvIer (neventI)
comme le nombre de jours entre le dépôt de la demande
de PRDI et la réponse officielle.
5
La conseillère
BlandIne lagaIn (BreIzPacK)
Le coup d
e pouce
PrdI, recherc
he
mise au p
oint d
e pro
duit
“Travailler en réseau, c’est s’appuyer sur une relation de confiance et de proximité.”
BlANDINE lAGAIN
EffECtIf : 2
CONtACt 09 82 35 63 71
brieg@
mim
igw
astell.c
om
ww
w.mim
igw
astel.c
om
CeSSoN SéVIgNé (3
5)
40 41
Patric
k
BRIANt
Fabriquer une machine capable d’élimi-ner les rejets de l’artichaut sans faire appel à une main d’œuvre de plus en plus en rare, l’idée trottait dans la tête de Patrick Briant depuis de longues an-nées.
après avoir esquissé des plans et précisé son projet, le produc-
teur de légumes a décidé, début2012,desetourner
vers Christophe bazi-net, du centre vege-
nov. « après avoir aidéPatrickàformaliser
son projet, je l’ai mis en re-lationavec Jean-LouKerboas,
qui travaille dans le machinisme agricole, explique le conseiller.
entre eux, le courant est passé tout de suite. »
Ce n’est qu’à l’issue de cette première étape que la question du financementfutabordée.«LaPRDIs’imposaitdanslamesure où il s’agissait de développer un prototype, poursuit Christophe bazinet. Ilyavaitbienuneinnovation.»Unchoixjudicieux puisqu’après douze mois de travail, le prototype fonctionnait. «LaPRdi nous a vraiment sécurisé, moi comme le constructeur, confie PatrickBriant.Cefutunélémentdéclencheur.»
travaillant de concert sous la hou-lette de leur conseiller, les deux hommes ont réussi à mettre sur pied, après plu-sieursessais,unemachinesefixantder-rièreletracteuretoffrantl’avantagedelimiter le coût de main-d’œuvre, tout en réduisant la pénibilité. «Heureu-sement que Christophe m’a conseillé de ne pas construire ma machine tout seul, indique l’exploitant agricole. Car l’expertiseet lesavoir-fairedeJean-Louont vraiment été décisifs.» Un accord sera d’ailleurs établi entre les deux col-laborateurs de manière à ce que Patrick Briant puisse profiter, d’une part, des évolutions futures de la machine, mais également des éventuelles retombées économiques.
Le chef d’entreprise
PatrIcK BrIant
c’est le nombre de producteurs d’artichauts en Bretagne susceptibles
d’être inétressés par ce prototype innovant.
900
Le conseiller
chrIstoPhe BazInet (vegenov)
Le coup d
e pouce
PrdI , réalis
ation
d’un p
roto
type
“Travailler en réseau, c’est mutualiser les compétences pour limiter la prise de risques.”
PAtRICk BRIANt
EffECtIf : 1
CONtACt 06 61 16 99 33
bpat2029@
gmail.c
om
HeNVIC (2
9)
42 43
Spiru’B
reiz
hFaire pousser de la spiruline dans de l’eau de mer, de manière artisanale, pour la commercialiser à des fins culi-naires et cosmétiques. Marie-Gabrielle Capodano, ostréicultrice dans le Morbi-han, a développé cette idée probable-
ment unique au monde.
Christophe vallée, de l’agence de développement vipe de Vannes, a assisté la chef
d’entreprise dans son projet. « notre
accompagnement a consisté à bien déter-
miner l’innovation, à vali-der la chaîne de valeur du
programme et à assurer la mise en relation avec les structures
expertes (technologie et marché dont le Ceva, id MeR et aGRo CaMPus). une aide à la structuration technique et financière du projet a été obtenue, ex-plique le conseiller. la PRdi, qui a permis deprotéger lemodededistributionduproduit vivant, a servi de déclencheur. » après la création d’une nouvelle société appelée « spiru’breizh », le porteur de projet est entré dans la phase de déve-loppement du projet et la mise en place du process industriel.
« Christophe a su canaliser mon énergie et m’apporter la structure d’un plan pour porteur de projet novateur, relate la chef d’entreprise. Nous avonsainsi rencontré les bonnes personnesfaisant partie des bonnes structurespouvant répondre de façon pertinenteà toutes mes demandes. Pour se réaliser pleinement, ce projet doit se développer en trois gammes : la gamme « super-ali-ment », la gamme « gastronomie » et la gamme « cosmétique ». Jusqu’à ce jour, Christophe est toujours à mes côtés sa-chant, par quelques phrases bien tour-néessans jugement,mefaireretrouvermon énergie ou la confiance en moiquand le doute prend le dessus. »
La chef d’entreprise
marIe-gaBrIelle caPodano (sPIru’BreIzh)
Le projet de Marie-gabrielle Capodano représente un investissement
d’1 million d’euros.
1
Le conseiller
chrIstoPhe vallée (vIPe vannes)
© is
abel
le c
han
al
“Travailler en réseau, c’est partager des expériences et s’enrichir mutuellement.”
MARIE-GABRIEllE CAPODANO
EffECtIf : 1
CONtACt 06 08 22 32 69
lanurs
eriedugolfe
@gm
ail.com
SArzeAu (56)
Les coups d
e pouce
PrdI : pour l
e dépôt d
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de la technopole
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du conseil G
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de Vannes initi
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boursable
sur 5 ans avec u
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’un an.
44 45
tB Desig
nCréée en 2010, l’entreprise tB Design est spécialisée dans l’habitat social éco-énergétique pour le maintien à domi-cile.
une société que connaissait anne-Cécile broussard, en charge de l’économie
des seniors à Côtes-d’armor déve-loppement. annie et Joseph Thoonsen, les deux chefs
d’entreprise, ont dévelop-pé un concept inédit
d’habitat destiné aux personnes à mo-
bilité réduite qui peut être relié à une maison déjà
existante ou installé dans un jardin. Le but étant de retarder
l’hébergement de la personne ausein d’un établissement spécialisé et
de rompre avec une certaine solitude. Pourmeneràbienleurprojet,ilsontpus’appuyer sur les compétences d’anne-Cécile broussard. « elle nous a permis defairedesréunionsaveclesdifférentsacteurs du département, explique la codirigeante. elle nous a vraiment ap-puyé au niveau de la communication. » La conseillère a également travaillé au montage du dossier ArPI, qui a permis de financer les études de conception, et a développé l’aspect réseau, faisant tester le module par des professionnels de la santé.
« les gens veulent maintenant vieil-lir àdomicile, c’estun faitqui entraînebeaucoupdebesoins,indiquelaconseil-lère. l’innovation de tb design répond à cette attente. en outre, elle offre des performances énergétiques très inté-ressantes en étant parfaitement auto-nome et en phase avec les exigences du développement durable. » la version définitivedu«ModuLib»estencoursderéalisation et le carnet de commande de tb design devrait rapidement se remplir.
Les chefs d’entreprise
annIe et JosePh thoonsen (tB desIgn)
Comme le nombre de m2 du « ModuLib », qui comprend, notamment, une salle
de bain adaptée, une chambre adaptée et des ouvertures
qui peuvent laisser sortir un lit.
28
La conseillère
anne-cécIle Broussard (côtes-d’armor déveloPPement)
“Innover, c’est mettre en adéquation l’humain, les techniques et le monde qui nous entoure. Il faut être sans cesse en veille.”
ANNIE tHOONsEN
EffECtIf : 3
CONtACt 02 96 28 92 85
annie-tb
design@
orange.fr
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n.fr
LouDéAC (22)
Le coup d
e pouce
du conseil r
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e Bre
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aide arPI, p
our le fi
nancement
d’études d
e conception
46 47
tekxiatekxia a mis au point un système de vidéo surveillance autonome fonc-tionnant à l’énergie solaire pour lutter contre le vol dans les exploitations agri-coles.
depuis plusieurs années, ce marché sedéveloppefortement.Composé
de quatre caméras et d’une uni-té de traitement, MobiPRo-
teC permet de surveiller champs, troupeaux ou
encore matériels. « nous avons ac-
cueilli le dirigeant, Jean-Claude Menon, à la techno-
pole de saint-Malo avec mon collègue Michel Gad, raconte Mi-
chel tillon. il avait cette idée en tête depuis plusieurs années. notre accom-
pagnement a consisté à l’aider à mieux structurer son projet, à l’intégrer au ré-seau technopôle et à trouver des finan-cements. la PRdi a permis la rédaction d’unpremierbrevetquiconcernaittoutl’aspect mécanique du système, dont la spécificité est de pouvoir être installéen quelques minutes par l’utilisateur. » Jean-Claude Menon espère pouvoir com-mencer à commercialiser son système début2015.
«C’estvraimentconstructifdepou-voir compter, comme c’est le cas avec Michel, sur un conseiller qui va apporter unœil critique, reconnaît le lauréatduprix « Coup de cœur », du Concours éton-nants créateurs. il sait aussi me remettre en question. Quand vous êtes seul et que vous démarrez, peu de gens sont dispo-sés à discuter d’un produit qui n’existe pas. Pour le montage des dossiers, ses conseils sont également très précieux. »
Le chef d’entreprise
Jean-claude menon (teKxIa)
Le pourcentage de croissance par an du vol dans les exploitations
agricoles.
12
Le conseiller
mIchel tIllon (rennes atalante)
“Travailler en réseau, c’est identifier les bons partenaires en fonction des besoins de l’entreprise.”
MICHEl tIllON
EffECtIf : 1
CONtACt 06 80 63 56 56
contact@
tekxia
.com
SAINT-M
ALo (35)
Les coups d
e pouce
PrdI pour l
e financem
ent
d’un dépôt d
e 1er b
revet
PrIx « coup d
e cœur »
du concours Éto
nnants cré
ateurs
2013
48 49
télécom
SantéOffrir aux patients hospitalisés un bou-quet de services multimédias grâce à une tablette installée au bout du lit, c’est le pari qu’est en passe de réussir la société télécom santé grâce à l’appui et l’accompagnement des acteurs de la
région.
« Je suis entré en contact avec Matthieu Mallédant et Sébastien Duré, les créa-
teurs de l’entreprise, par l’intermédiaire
de la technopole de Rennes, explique
emmanuel denoue, de bpi-france.Ilsontd’abordobtenu
une PRdi, en 2012, qui leur a per-mis de comprendre et d’analyser le
fonctionnement du marché. Ensuite,grâceàuneaideàlafaisabilité,unprêtd’amorçage et une aide régionale aux projetsinnovantspourfinanceruneex-périmentation à la maternité de saint-brieuc, puis une aide à l’innovation de Bpifrance, ils ont pu entreprendredes travaux technologiques plus coû-teux. » destinées à supplanter les télé-visionsdansleschambresd’hôpital,cestablettes, qui permettent égalementau personnel de consulter les dossiers médicaux des patients, sont aujourd’hui en cours de commercialisation. l’entre-prise,quicompterabientôtunedizainede salariés, commence à signer ses pre-miers contrats.
« nous avons des clients dans la ré-gion et maintenant en France, indique Matthieu Mallédant. et notre dernière levée de fonds vise à développer nos ventes à l’export. l’accompagnement dont nous avons pu bénéficier nous apermis d’arriver plus vite sur les mar-chés. Grâce à nos démonstrateurs mo-biles,financésavecl’aideàlafaisabilité,nous pouvons proposer aux établisse-ments des essais très facilement… Entant que start up, nous avons pu jouer surnotreréactivitéetfairebonnefiguredevant certains clients. C’est crucial, caronn’ajamaisdeuxfoisl’occasiondefaireunepremièrebelleimpression.»
Les chefs d’entreprise
mathIeu mallédant et séBastIen duré
en millions d’euros, le chiffre d’affaires réalisé grâce aux différents supports
d’aide à l’innovation qui ont considérablement
raccourcis les délais de vente.
1,2
Le conseiller
emmanuel denoue (BPIfrance)
“Travailler en réseau, c’est échanger avec les structures d’accompagnement et inciter les chefs d’entreprises à collaborer.”
eMMAnUeL DenoUe
EffECtIf : 8
CONtACt 02 90 56 63 36
contact@
tele
comsante
.fr
ww
w.tele
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tête en M
erl’entreprise tête en Mer, créée par olivier Le Moine, s’est lancée dans la production de boissons à base d’algues.
L’ambition du chef d’entreprise étaitclaire : créer des produits destinés à la consommation grand public, sucrés
et salés, savoureux et gourmands avec des qualités nutrition-
nelles. « Je voulais créer une boisson originale et io-
dée avec une présence différente », ajoute
cet ancien cadre de l’agroalimentaire. Afin
demeneràbiensonprojet,il a pu compter sur le soutien
de Michel Gad, son interlocuteur à Rennes atalante. « après avoir
accueilli le dirigeant à Rennes, nous l’avons orienté, eu égard aux besoinsde l’entreprise et au marché, vers la technopole de saint-Malo, explique le conseiller. nous l’avons ensuite aidé à structurer son projet et trouver des financements. avec saint-Malo agglo-mération et la CCi, nous l’avons épaulé pour trouver des locaux et s’installer. » un projet qui a bénéficié du soutien du Conseil Régional de Bretagne, via l’aide ArPI, pour l’accompagnement marke-ting et commercial et le développement technique avec le Ceva et IDMer.
lié aux algues, le projet entrait dans le cadre de la stratégie économique régionale. « la gamme a été lancée en juillet dernier. Parmi nos réseaux de dis-tributionfigureront,notamment,lesen-treprises liées à la mer (thalassos, aqua-riums…),indiquelechefd’entreprise.Lefait d’avoir pu travailler avec des gensexpérimentés a été un atout. les statis-tiques le montrent, avec ce type d’ac-compagnement, les chances de réussite sont plus importantes. »
Le chef d’entreprise
olIvIer le moIne (tête en mer)
Soit le nombre de recettes mises au point par olivier Le Moine.
4
Le conseiller
mIchel gad (rennes atalante)
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“Innover, c’est identifier un besoin marché et répondre à des attentes clients réelles par une offre originale et différenciant.”
oLIVIer Le MoIne
EffECtIf : 1
CONtACt 02 99 19 91 69
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SAINT-M
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toutenvélo
toutenvélo se veut une alternative au transport motorisé. L’entreprise pro-pose des prestations comme : la livrai-son de colis, le déménagement ou en-core la course rapide.
Seslivreurseffectuentlestrajetssansassistance électrique, les salariés
n’utilisant que leur vélo et la forcedeleursmollets.Paral-
lèlement à son activité de transport éco-respon-sable,lasociétés’est
lancée sur un autre créneau, celui de la
conception et de la vente de remorques. un projet pour
lequel le gérant associé de la SCOPapuprofiterdel’assistancede
LéaFloury, juristeà laCCIBretagneetentreprise europe ouest, composante du réseau de soutien aux entreprises de la commission européenne. « J’ai pris contact avec toutenvélo via Créativ, qui connaissait l’entreprise, pour réaliser un check-up N&R (cf définition ci-contre), explique la conseillère. après un pre-mier entretien en janvier dernier, je leur ai adressé un rapport détaillé concer-nant les normes et réglementations applicables à leur remorque innovantequi a permis de sécuriser le lancement de leur produit. »
Aujourd’hui, Jérôme Ravard, l’un des créateurs de l’entreprise, et son équipe ont commencé à commerciali-ser leurs remorques auprès de profes-sionnels et particuliers. « l’assistance deMmeFlouryaétéd’ungrandsecours,reconnaîtl’innovateur.Celanousavrai-ment sécurisés sur le plan juridique. » Le projet devrait également profiterd’une protection industrielle, via Chris-tian Petton, de l’arist, qui réalisera « un prédiagnostic propriété industrielle », prestation conçue et gérée par l’inPi, et prendraainsilerelaisdeLéaFloury.
Le chef d’entreprise
Jérôme ravard (toutenvélo)
Soit le prix de la prestation facturée à l’entreprise. Celle-ci est prise en
charge conjointement par la CCI et la commission
européenne.
0 €
La conseillère
léa floury (ccI Bretagne, entrePrIse euroPe ouest)
“Innover, c’est réaliser quelque chose de nouveau qui doit permettre de faire gagner des parts de marché aux entreprises.”
LéA FLoUry
EffECtIf : 5
CONtACt 06 68 96 00 65
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