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25/01/2021 1 Organisation pyramidale des étapes de sélection et multiplication Introduction aux filières avicoles Domestication des volailles La poule et le canard en Asie, la pintade en Afrique, la dinde en Amérique. Quand ? la domestication de la poule a commencé en Asie du Sud-Est il y a plusieurs milliers d’années La poule de jungle, Gallus gallus, vit encore dans les forêts ou en lisière de forêts sur un grand territoire allant de l’Inde à l’Indonésie (ancêtre majeur de nos poulets) Gallus sonneratii (Coq de Sonnerat), Sud de l’Inde, Gallus lafayetii (Coq de Ceylan) présent uniquement à Ceylan (Sri lanka) et Gallus varius (coq de Java) présent en Indonésie. Domestication des volailles Pourquoi ? La poule de jungle est petite , ne grandit pas vite et ne pond pas beaucoup d’oeufs. Les motivation des premiers éleveurs: d’ordre culturel, pour la distraction avec le combat de coqs, tradition encore très présente en Asie. Les poules utilisées pour des sacrifices ou des cadeaux (Afrique et Asie) Époque romaine: description de l’élevage de poules à vocation alimentaire. Les premiers déplacements La sélection A partir du 19 ème siècle : Elevage organisé des poulets et poules pour l’alimentation humaine Évolution accélérée au 20 ème siècle (méthodes de sélection quantitative) Lignées spécialisées (ponte ou chair), atteignant des performances inconnues chez l’ancêtre sauvage. Phénomène particulièrement marqué en Amérique du Nord (naissance à toutes les lignées commerciales actuelles) Conséquences sur le bien-être et la fertilité ?????????

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Organisation pyramidale des

étapes de sélection et multiplication

Introduction aux filières avicoles • Domestication des volailles

• La poule et le canard en Asie, la pintade en Afrique, la dinde en Amérique.

• Quand ? la domestication de la poule a commencé en Asie du Sud-Est il y a plusieurs milliers d’années

• La poule de jungle, Gallus gallus, vit encore dans les forêts ou en lisière de forêts sur un grand territoire allant de l’Inde à l’Indonésie (ancêtre majeur de nos poulets)

• Gallus sonneratii (Coq de Sonnerat), Sud de l’Inde,

• Gallus lafayetii (Coq de Ceylan) présent uniquement à Ceylan (Sri lanka) et Gallus varius (coq de Java) présent en Indonésie.

• Domestication des volailles

• Pourquoi ?

• La poule de jungle est petite, ne grandit pas vite et ne pond

pas beaucoup d’oeufs.

• Les motivation des premiers éleveurs: d’ordre culturel, pour

la distraction avec le combat de coqs, tradition encore très

présente en Asie. Les poules utilisées pour des sacrifices ou

des cadeaux (Afrique et Asie)

• Époque romaine: description de l’élevage de poules à

vocation alimentaire.

Les premiers déplacements • La sélection

• A partir du 19ème siècle : Elevage organisé des poulets et poules pour l’alimentation humaine

• Évolution accélérée au 20ème siècle (méthodes de sélection quantitative)

• Lignées spécialisées (ponte ou chair), atteignant des performances inconnues chez l’ancêtre sauvage.

• Phénomène particulièrement marqué en Amérique du Nord (naissance à toutes les lignées commerciales actuelles)

• Conséquences sur le bien-être et la fertilité ?????????

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• Entre 1925 et 1998, la durée de production d'un poulet de 1 500 g est passée de 120 à 33 jours

Fin des années 60

• Vers une rationalisation de l’élevage avicole

• UE = Production fermière destinée à l’autoconsommationà une production rationalisée, « standardisée »

• Arrivée d’animaux des Etats-Unis, sélectionnés pour leur vitesse de croissance,

• L’élevage en bâtiment fermé et la mise en œuvre de mesures sanitaires strictes,

• Avancées en matière de nutrition animale (tourteau de soja américain)

• Modes de productions

• Contrat Industriel-producteurs

• Fourniture à l’éleveur les moyens de production

(poussins et aliments) et reprennent les animaux une

fois élevés.

• + système de production « fermier » s’est développé

• Premier label rouge agricole est créé en 1965 (France)

• Qualité supérieure du produit (Poulet des Landes)

• 1970-1980

• Internationalisation des filières avicoles

• 1970-1980 : développement de l’aviculture UE qui est porté au marché mondial.

• Développement de la production et la consommation partout dans le Monde en raison:

- Viande économique, sans interdit religieux, de bonne qualité nutritionnelle et diététique et dont l’élevage est possible sur tous les continents.

- Exportations vers le Proche et Moyen Orient

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Sélectionneurs de volaille

• Le marché des souches de poulet de chair

Trois groupes : Aviagen (appartenant à Erich Wesjohann Group), Hubbard (groupe français Grimaud Frères) et Cobb Vantress.

• Le marché de la dinde est détenu par:

Aviagen, devant Hybrid Turkeys (Hendrix Genetics)

• En sélection ponte : 2 leaders mondiaux:

Hendrix Genetics (souche ISA) et le groupe EWG (souches Hyline et Lohman) suivis par Novogen(groupe français Grimaud Frères).

Prévisions des productions dans le monde entre 2004 et 2024

La production et consommation (millions de tonnes) de la viande de volaille dans le monde (FAO 2015)

Le marché a l’export

• USA et Brésil, Thailande

• Augmentation 7 % annuel depuis 20 ans

• 90 % par seulement 7 pays

• Fragilité (sanitaire, économiques, politique)

Cas du Brésil

• 3 ème producteur, 1er exportateur

• Marché intérieur (Dvpt de + 5% par an)

• Stratégies de développement de marchés à l’export

—› Compétitivité par les coûts

—› Forte diversification couples produits-marché

Le Brésil

• A destination des PMO (surtout l’Arabie-Saoudite), UE, Japon,

Chine, Afrique du sud et du Vénézuela.

• Entre 2014 et 2024 —› ↑↑↑ de 1,3 million de tonnes

• Croissance comparable (volume) au Etats-Unis.

• Valeur générée supérieure au USA

• USA: Essentiellement VSM (Viande séparée mécaniquement)

• Canada: 163 mil de tonnes pour 510 mil de dollars

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Biosécurité en élevage avicole

• Ensemble des pratiques et mesures mises en œuvre pour

prévenir l’introduction, le maintien et la dissémination

d’agent(s) pathogène(s) dans un pays, une région, une ville,

un village, une exploitation avicole ou un élevage de

volailles

• Elle est basée sur une approche stratégique et intégrée

visant à analyser et à gérer les risques pesant sur la santé

des animaux

• Absence du Risque Zéro !!!!!!!!!

Définition

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Principes fondamentaux

1)- Interdiction de l’introduction des agents pathogènes dans

l’élevage: la «bio-exclusion»

2)- la prévention de la diffusion des maladies déjà présentes

dans l’élevage: le «bio-confinement»

Sources de contaminations

Nuisibles: animaux sauvages comme de compagnie, oiseaux,

rongeurs, chiens, chats, insectes

Personnes: ouvriers, visiteurs (mains, vêtements, chaussures,

cheveux)

Matériel d’élevage: abreuvoirs, mangeoires, chauffage,

caisses de transport

Eau: bacs à eau, canalisations,

Aliment, marchés d’oiseaux vivants

Véhicules, machines agricoles…

Troupeaux voisins industriels ou traditionnels et marchés

Poussins et coqs reproducteurs (recharge)

Implantation, orientation et conception des bâtiments

• Objectifs: assurer le niveau de protection le plus élevé contre les risques de contamination

• Cahier des charges, distance entre les fermes, éviter les zones humides et inondables

• Distance avec le couvoir et axe autoroutier

Conception d’un bâtiment d’élevage

Clôture (contrôle des entrées et sorties)

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Maitrise des flux (Véhicules)

Inter-contamination !!??

• Entrée unique

• Entretien quotidien

• Accès à travers un SAS

• Lieu de stockage aliment

• Drainage eux de pluie

Rotoluve Pédiluve

SAS sanitaire

La prise d’une douche est obligatoire dans les fermes de parentaux (reproduction)

Tenue de travail obligatoireVisites : lots + jeunes vers les plus âgés!!

Pou rouge Ténébrions: adultes et larves

Rongeurs : omniprésent (poil, excrément, urine …)

• Qualité des animaux

• Zootechnique et sanitaire (poussins chair, PFP et les coqs

reproducteurs de repeuplement).

• Zootechnie: Absence d’anomalies, la bonne cicatrisation de

l’ombilic, l’absence de traces de diarrhée, le poids vif et

l’homogénéité du lot.

• Sanitaire: Analyses sérologiques et bactériologiques

(salmonelloses et mycoplasme)

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• Qualité de l’aliment et de l’eau

• Intrants les plus importants

• Aliment de qualité ==>Qualité des matières premières

• Désinfection des véhicules avant et après la livraison

• Nettoyage des silos

• Eau = importance capitale (Abreuvement, nettoyage,

désinfection, support de vaccin et produits médicamenteux)

• Acidification, chloration, analyse physico-

Chimique

Critères physico-chimiques de l’eau destinée à l’abreuvement des volailles (source ITAVI)

• Décontamination

Nettoyage

• Dès le départ des animaux, selon un protocole bien déterminé

• 1ère désinsectisation

• Vidange des circuits d’alimentation et d’abreuvement

• Démontage du matériel

• Protection moteurs / éléments électriques

• Dépoussiérage des surfaces

• Poulailler = milieu propice à la survie et multiplication

des agents pathogènes (bactéries, virus, parasites)

• Si absence de décontamination ==> Possibilité de

transmission à la bande suivante

FumigèneProtection du personnel

Nettoyage (détergence)

• Enlèvement de la litière, - Grattage du sol

• Le nettoyage proprement dit (4 étapes)

1- Un détrempage (eau à faible pression).

2- Un décapage (eau à forte pression).

3- Une détergence permettant d’enlever les salissures

grasses et anciennes (détergents mousseux).

4- Rinçage à l’eau claire (Le sol, les murs, le plafond et

les fenêtres)

La désinfection

• Elle n’intéresse que les surfaces propres

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Matériels

• Aire de lavage (bétonnée)

• Trempage: minimum 30 min

• Rinçage: à l’eau claire.

• Nettoyage et brossage du

matériel avant sa désinfection.

• Les silos d’aliment (nettoyage

à sec + fumigation formolée,

bougies

fumigènes…).

Vide sanitaire

• Un vide sanitaire de 10-15 jours (bâtiment maintenu

Fermé)

• Temps nécessaire:

- Désinfectant va agir d’avantage

- Assèchement du bâtiment

- Réduction au maximum le niveau microbien et le

niveau de parasitisme à l’intérieur du poulailler

Gestion des cadavres

• Les cadavres, source potentielle de contamination

• Ramassage quotidien

• Leur présence à l’intérieur du bâtiment attire les rongeurs

et les insectes et stimule le picage (voire même le

cannibalisme)

• Stockage par réfrigération avant la destruction

• Enfouissement dans une fosse à cadavres étanche

• Loin des bâtiments d’élevage (300 m),

• Cadavre entre deux couches de chaux vive

Biosécurité au cours de l’élevage

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Erreurs de la biosécurité Erreurs de la biosécurité

Aspect sanitaire (désinfection, nettoyage)

- Assainir : Réduction du nombre

d'organismes à des limites acceptables

- Stérilisation - Détruire tous les

organismes

- Antiseptiques - Produits chimiques

utilisés pour désinfecter les tissus vivants

- Désinfectants - Produits chimiques

utilisés pour désinfecter les objets

inanimés

Modes de propagation

• Directs: contact avec les volailles et oiseaux sauvages

infectés, les fientes et sécrétions nasales souillées, etc.

• Indirects: matériels inertes contaminés, plateaux

d’œufs recyclés, étangs, sacs d’aliments recyclés,

véhicules, vélos, équipements d’élevage divers,

vêtements, chaussures, etc.

Comment le virus se propage-t-il d’un pays à l’autre?

• Oiseaux sauvages

• Importations:

• déclarées (volailles, autres oiseaux, intrants)

• non-déclarées (volailles, autres oiseaux, intrants)

Exploitation contaminée vers une exploitation voisine

ou distante.

• Via un lieu de contacts et échanges (marchés, abattoirs,...)

Le désastre peut être éviter par une bonne Biosécurité

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Fournitures de Biosécurité

• Combinaison, botte, sur-botte

• Gants, lunette, bavettes,

• Alcool où désinfectant

• Couvrir la tête

• Sac poubelle

Effets du niveau de concentrations en ammoniac sur l’homme

Niveau d’exposition

Effets

5 ppm

6 - 20 ppm

40 ppm

100 ppm

Détectable à l’odeur

Irritation des yeux et du système respiratoire

Maux de tête, nausée, pertes d’appétit

Irritation de la muqueuse, salivation et

écoulement nasal

Points clés d’un programme rigoureux de biosécurité

1. Former le personnel d’élevage (vecteur de maladies)

2. Eviter tout contact avec les oiseaux de basse cour

3. Ne pas fréquenter les marchés de volailles vivantes et

éviter tout contact avec les gens impliques dans cette

activité

4. Pratiquer des cycles d’élevage tout plein-tout vide (All in-

All out)

5. Si l’introduction de nouveaux sujets dans un troupeau est

inévitable, vérifier leur statut sanitaire57

6. Enregistrer les mortalités et apporter tout soupçon au

vétérinaire

6. Ne laisser l’accès qu’au personnel et véhicules essentiels

7. Limiter la circulation de camion et laver les véhicules à

l’entrée

8. Éviter de faire appel au personnel travaillant dans d’autres

fermes de volaille

9. Changer les chaussures ou mettre des protections

plastiques a chaque entrée dans le bâtiment

10. S’assurer de l’étanchéité du bâtiment aux animaux

sauvages 58

Conduite d’élevage du poulet de

chair

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Souches chair présentes en Algérie

Grands parentaux (GP)

Tlemcen

Ain-oussera(Djelfa)

1. Bande unique (importance de la gestion)

2. Confort des animaux, jour et nuit

3. Mesures d’hygiènes générales

Nettoyage-désinfection

Barrières sanitaires

Traitement de l’eau d’abreuvement

4. Programme de prophylaxie adapté au contexte

Grands principes de la prophylaxie sanitaire

Prévention sanitaire

• 1ère semaine d’élevage: 20% de la phase de production

• Pays Bas (Yassin et al, 2009): 1,5% de mortalité la 1ère semaine

• 1ère cause de mortalité

• Hygiène pendant l’incubation

• 5 à 10% de mortalité possible

!!!!!!!!!

Importance de la phase de démarrage

Progrès génétiques et croissance des poulets

Scores de qualité à la mise en place des poussins

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1. Mode d’alimentation

2. Résorption du vitellus (synthèse d’AC)

3. Développement intestinal

4. T° adéquate

5. Environnement sanitaire (sans stress)

6. Surveillance renforcé

Comment réussir un bon démarrage

Comment réussir un bon démarragePhase de Démarrage (0 – 10 j)

À l’arrivée des animaux

– Contrôler la température dans le camion

– Vérifier l’état des pattes et du duvet

– Vérifier les fonds de boîte

– Vérifier le nombre de poussins morts en boîte

– Observer la vigueur

– Vérifier le nombre de boîte et d’animaux par boîte

• Disposer les poussins près des abreuvoirs

• Contrôler l’homogénéité du lot

• La mortalité à 1 jour doit être inférieure à 0.2%

La litière L’éclairage

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Exemple d’un programme lumineux

Effet des basses T° au démarrage?

• Tri et mortalité

• Lot irrégulier

• Retard de croissance

• Litière humide

• Risque supérieur

d’ascite

Températures recommandées

Confort thermique

Le chauffage

• Une mauvaise maîtrise du chauffage est de loin la plus grande cause des incidents de démarrage et d’élevage

• Chauffer le bât. 24 à 36 h avant l’arrivée des poussins

38 °C

1m20 à1m40

28 °C

Garde

Les poussins choisissent leur zone de confort

entre 28 et 38 °C

33 °C

2000-2500 Kcal

Répartition des animaux Indicateur du bon réglage des paramètres d’ambiance

Toute fuite d’air en dessous de 1 m 80 de hauteur est dangereuse pour les poussins

Fuite d’air sous le portailFuite d’air au niveau des

soubassements (thermographie infrarouge)

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Objectif: 80 %

d’animaux avec le jabot

plein vers 8h, ensuite

jusqu’à 95 % après

36 h.

Démarrage

• 3 h après la mise en place , faire le test jabot et pattes

sur un minimun de 100 poussins pris à différents endroits

Les abreuvoirs de

type « cloche »

Les abreuvoirs de

type « pipette »

AbreuvementEntretien du système d’abreuvement

EAU

CHALEUR

EAU

Développement de micro-organismes potentiellement

pathogènes

CANALISATION + BIOFILM

Organisme animal 70 % d’eau

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Alimentation

Ventilation

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L’élevage de poules pondeuses et la

production d’œufs

Organisation

de la filière

Abattoir Centre conditionnement

Elevage de poules pondeuses

Elevage de futures pondeuses Elevage d'engraissement

Abattoir

Couvoir

Elevage de reproducteurs (ou multiplication)

Elevage de futurs reproducteurs

Sélectionneur

Le consommateur

Marché mondial Système de production dans l’UE en 2016

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Production d’œuf «standard»

Directive bien-être du 19/07/1999 cages

aménagées (nouvelles installations depuis 01/01/2003 puis

tous les bâtiments en 2012).

750cm²/poule dont 600m² de surface utilisable

Cage d’une superficie d’au moins 2000m²

Présence d’une surface de grattage et picorage

15cm de perchoir par poule

12 cm de mangeoire/poule

Présence d’un nid séparé

Productions alternatives

« Normes minimales », arrêté 01/02/2002

Nid pour 7 poules max

15 cm de perchoir/poule

Volières : 4 niveaux superposés max, 45cm min entre les niveaux, les fientes ne doivent pas tomber sur les étages

Parcours : abrités des intempéries, superficie adaptée au nombre d’animaux et la nature du sol

Pas plus de 9 poules/m² de surface utilisable

Sans parcours extérieurs: volières, sol

Plein air

Productions alternatives

Label rouge Souche rustique

6000 poules / bâtiments, 12000 par élevage

Alimentation

50% céréales (et sous-produits avec un max de 15%),

Interdictions : matières premières d’origine animale (sauf coquilles d’huître), colorants de synthèse, majorité des additifs

Parcours herbeux et ombragé à partir de 25s au plus tard, 5m² de parcours/poule minimum

Âge maximum de ponte 72s

Œuf

48g minimum, catégorie A, pas de micro-fêlure,

Pas d’œuf pondu hors du nid,

Ramassage manuel au moins 2 fois par jour

Productions alternatives

Agriculture Biologique

Souche choisie en fonction de :

l’adaptabilité aux conditions du milieu, la vitalité et la résistance aux maladies, privilégier les souches autochtones

3000 poules / bâtiments, densité max 6 poules/m²

Alimentation

65% céréales, 90% des MP issuess d’AB,

interdiction des OGM, vitamines de synthèse autorisées

Parcours 4m² de parcours/poule minimum, sortie au plus tard à 26 semaines

Formation de l’œuf

t0

5-10min +5h +10h +22h +24h

oviposition

ovulation

Sécrétion de

l’albumen

Hydratation,

début de calcification

Calcification

PigmentationFin de calcification, de pigmentation,

formation de la cuticule

50% des œufs sont pondus entre 2h et 2h30 après allumage

Le poids de l’œuf diminue lorsque la température devient supérieure à 30°C

Eléments de physiologie

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Particularités du tractus digestif

Jabot = organe de stockage (ramollissement)

Estomac en 2 parties :

Estomac chimique = ventricule succenturié

Acide chlorydrique + pepsinogène

Estomac mécanique

Gésier = muscles très puissants

pH très bas,

présence de graviers

L’élevage de la poulette : Objectifs

Une croissance lente et régulière

un lot homogène

peu de tri ou mortalité

absence de surcharges graisseuses

une faible consommation alimentaire

maturité sexuelle adaptée à la souche

>> Contrôle des poids réguliers pour vérification de l ’homogénéité (± 20% de la moyenne)

Croissance et développement des organes pendant la période d’élevage L’élevage de poulettes : Objectifs

Immunisation contre les maladies virales

préparation au mode d ’élevage en ponte

Elevage au sol ou parfois en cage (adaptation volière)

épointage

bonne présentation esthétique

os pelviens souples

prix de revient faible

>> puis transfert à partir de 16 s.

Poulettes : phases alimentaires

Alimentation à volonté préconisé

Mise en place des repas

Eclosion 4s

Démarrage

10s 16s

Poussin

élevagePoulette

18s

Préponte

Programme d’éclairement

pour contrôler la maturité sexuelle

15% de ponte vers 20 s.

pour maintenir l ’objectif de poids de 1550g non à

jeun à 5% ponte

jours décroissants jusqu’à un poids de 1250 g atteint

puis à 14 s., stimulation par progressive durée

éclairement

>> atteindre en production de ponte 15 heures/jour

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Lumière : Contrôle de la maturité sexuelle

Photostimulation pour l’entrée en ponte

Ne jamais :

la durée d’éclairement entre 8 et 14 semaines

Stimuler si poids corporel à < 1250g

↘ Durée d’éclairement après entrée en ponte

Elevage de la poule pondeuseCourbe de ponte

1- Courbe ascendante jusqu'au pic de ponte d'une durée de 5-6 semaines entre les 20" et 26°

semaines.

Déterminante pour le reste de la ponte

2- Courbe étale : de la 26" à la 40" semaine,

Droite ou à peine déclive

Essayer de la maintenir le plus longtemps possible

3- Courbe descendante De 40 à 70 semaines

Soit environ 2,5 à 3 % par mois

Eclairement

Environ 16h de jour et 8h de nuit

Intensité lumineuse

Constante

10-40lux

Alimentation

Objectifs :

Assurer de bonnes performances, une bonne qualité de la

coquille, hygiénique et de santé de l’animal

… pour un aliment le moins cher possible

Sous forme de farine

Ingestion non constante au cours de la journée

1ère distribution : 6h avant extinction

2ème : 2 à 3h avant extinction

3ème distribution : le matin après allumage

Eventuellement 4ème si flash lumineux

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Alimentation

Consommation environ 120g/j

CALCIUM

Environ 3,5% ration

La calcification de l’œuf se termine entre 2h avant et 2h après l’allumage

Apport de calcium sous forme particulaire + calcium pulvérulent+phosphate bicalcique, taille des particules de carbonate >2mm

Equilibre Chlore/sodium

Rapport 1 à 1,3

Excès chlore : solidité coquille, consommation eau excessive

Les critères zootechniques

Taux de ponte (%)

Poids de l’œuf (g)

Masse œuf (g/j)

Ingestion d’aliment (g/j)

Indice de consommation (g aliment/g œuf )

Poids des poules (g)

Structure de l’oeuf Coquille

Forme de l’œuf (index)

Quantité coquille

pesée, épaisseur, réflexion de rayons ß…

Solidité coquille

fréquence œufs cassés, fêlés

mesure de la déformation, charge à la rupture

Couleur, porosité

Qualité variable selon :

âge, génétique, heure de ponte, pathologie

alimentation (apports en CA, P, vitamine D3..)

température, programmes lumineux, matériel

Albumen

Épaisseur du blanc, index albumen

Unités Haugh

basé sur log(épaisseur du gel) et poids œuf

varie de 20 à 110 (extra frais)

>> fraîcheur œuf - le blanc se « liquéfie » après la ponte

Teneur en MS

Qualité variable selon :

avant ponte : âge, maladies, alimentation

après ponte : perte en eau, perte de C02, pH, donc liquéfaction du blanc

Jaune

Couleur selon échelle de Roche (de 1 jaune à 15 orange) coloration due pigments alimentaires caroténoïdes

xanthophylles (lutéine, zéaxanthine) Pigments jaunes et rouges Naturels ou synthétiques Efficacité transfert pigments de la poule à l ’oeuf Taches de sang

Résistance à la rupture de la membrane vitelline Évolution du jaune transferts d ’eau du blanc vers le jaune