Juin 2017 Volume 4 Numéro 5

Bulletin d’information du Groupe multiconseil agricole Saguenay—Lac-St-Jean

Bon début de saison 2017 dans notre belle région!

2

Le

Réc

olte

ur, v

ol. 4

, no

5

Le

L’équipe de rédaction: Hélène Lévesque, ass. helene.levesque@gcaq.ca Christine Gagnon, agr. christine.gagnon@gcaq.ca Nelson Paradis, agr. nelson.paradis@gcaq.ca Marilyne Rousseau, adm. marilynerous@hotmail.com François Durand, ing. agr. francois.durand@gcaq.ca

Embauche de nouvelles ressources au GMA Mme Maude Larouche, stagiaire en gé-nie agroenvironnemental de l’Universi-té Laval. Deuxième stage au GMA!

Maude étudie dans la même discipline que François et en plus elle est na ve de notre région! Elle sera avec nous jusqu’à la fin août et elle secondera principalement l’équipe du GÉNIE.

Mme Joanie Dufour, étudiante en GTEA au CEGEP d’Alma. Elle secondera principalement l’équipe AGRO pour l’échan llonnage des sols ainsi que pour le dépis-tage aux champs en hor culture. Elle sollicitera peut-être votre aide pour trouver son chemin jusqu’aux par-celles à échan llonner. Joanie sera avec nous jusqu’à la fin août. Mme Alexandra Gagnon. Le temps d’Alexandra sera partagé entre l’équipe de GESTION et celle d’AGRO. Étu-diante en agroéconomie de troisième année de l’univer-sité Laval et en plus originaire de Jonquière (on aime cela), elle passera l’été et l’automne avec nous. Elle réa-lisera durant l’été, une étude sur la cécidomyie du chou-fleur pour mieux évaluer les dommages économiques. Une fois son baccalauréat complété, à la fin avril 2018, elle a peut-être comme objec f de travailler pour le GMA. Donc, un bon test de carrière et surtout une belle mo va on pour elle et pour nous de faire de son stage une expérience inoubliable.

Bon été à toutes nos stagiaires !

Vacances du personnel du GMA La période des vacances du personnel commencera bientôt et pour être certains qu’aucune demande ne demeure sans réponse auprès de vous, faites le ZÉRO pour parler à un membre du personnel. Si votre conseil-ler est absent, il vous référera à un autre conseiller du volet concerné. Vous trouverez dans l’envoi du Récol-teur le bo n téléphonique du personnel. Pour la majori-té d’entre nous, lorsque vous nous laissez un message sur notre boîte vocale du bureau, nous recevons celui-ci en même temps sur notre cellulaire. Pour le GMA, l’ac-cessibilité de notre personnel est une valeur très impor-tante et nous ne ménageons pas les efforts pour y par-venir! Mais il n’est pas impossible que certaines jour-nées, aucun membre du personnel ne soit disponible pour prendre l’appel (par exemple à cause de rencontre avec un membre). Alors laissez votre message sur la boîte vocale du bureau (celle de Sylvie si vous avez fait le zéro) ou encore sur la boîte vocale du cellulaire du conseiller concerné. Dans nos meilleurs délais, un membre du personnel donnera suite à votre appel. Merci de votre compréhension!

Mot du directeur général Par Denis Larouche,agr.

Mot du directeur général

Présenta on des nouveaux employés

Chronique conseils

GESTION

Comparaison du foin avec l’Estrie

Gérer les factures reçues par courriel

AGRO

Que fait-on comme projets cet été au GMA?

Le Réseau d’aver ssement phytosani-taires

Tournée Plantes fourragères 2017 du CRAAQ

Les sta s ques

Pe tes annonces

2

4

5

7

8

10

11

12

16

19

Dans ce numéro vous trouverez:

3

Le

Le R

écolteur, vol. 4, no 5

Mot du directeur général Denis Larouche, agr.

Journée champêtre le dimanche 6 août En 2017, nous déplaçons la journée champêtre du GMA à Saguenay à la Ferme A.B.G. Blackburn. Pro-priété de Benoît, Gilles, Marie-Josée, Michaël, Ni-colas et Jean-François Blackburn, la ferme possède un troupeau lai er de 130 vaches, deux robots de traite, plus de 300 ha (750 acres) en culture et de-puis 2006 une fromagerie. Ils nous accueilleront sur leur entreprise dès 14h00 pour le MÉCHOUI annuel du GMA. Nous vous ferons parvenir un courriel avec un lien pour vous inscrire. Au menu de l’après-midi, un rallye sur la ferme, des amu-seurs pour les tous pe ts, la visite des installa ons, des jeux d’adresse et d’anima on, un méchoui de bœuf et porc.

Votre défi… Démontrer aux producteurs du Sa-

guenay, que les producteurs (trices) du Lac-St-Jean

seront présents à Jonquière le dimanche 6 août! Oui! Oui! Ils seront là, même si c’est au Sa-

guenay… C’est notre rendez-vous annuel pour par-tager, visiter un membre et fêter avant les récoltes automnales… Prenez-le en note maintenant!

4

Le

Réc

olte

ur, v

ol. 4

, no

5

Jean-Max Tremblay, technicien en génie

civil

Originaire d’Alma, j’ai amorcé un bac en Géographie et aménagement durable à l’UQAC en 2012. Après deux sessions com-plétées, j’ai décidé de me réorienter vers un

domaine plus appliqué. Je me suis donc dirigé vers le gé-nie civil. J’ai terminé ma technique en Génie Civil au cé-gep de Chicou mi en 2016. Faisant par e du volet Génie du GMA, mon mandat con-siste à travailler en collabora on avec mon équipe à l’élabora on de projets tel que le drainage des champs, les rénova ons/agrandissements d’installa ons, dessins de plans, etc.

Alexandra Gagnon, finissante au Baccalau-réat en agronomie de l’Université Laval J’ai joint l’équipe du Groupe mul conseil agricole Saguenay–Lac-St-Jean en tant que stagiaire et future conseillère en ges on. J’étais loin d’être des née au vaste monde

de l’agriculture. Étant fille de la ville, qui aurait dit qu’un jour je me trouverais aussi passionnée par ce domaine. J’y suis arrivée tranquillement par quelques détours pour finalement me découvrir un véritable amour de la terre et de ses producteurs. En tant que future agronome, je souhaite partager mon enthousiasme et mon énergie avec vous et je veux en apprendre toujours davantage. Originaire de Jonquière, il me fait plaisir de parcourir les routes de notre belle région pour venir à votre ren-contre.

Joanie Dufour, stagiaire J’ai 22 ans et je viens d’Alma. Je travaille en tant que stagiaire cet été au GMA. L’été dernier, j’ai commencé en tant qu’étu-diante avec comme tâche principale la prise d’échan llon de sol.

En 2013, j’ai étudié en Technique de bureau que au Cégep de Jonquière. À l’automne 2016, j’ai commencé ma technique en Ges on et technologies d’entreprise agricole au Cégep d’Alma. Je travaille aussi à la ferme Jeannoise du lac senc où j’y effectue la traite des vaches. Je suis une passionnée des animaux et c’est pour ce e raison que j’ai choisi le domaine agricole.

Aujourd’hui, c’est important d’avoir un mé er que l’on aime. L’agriculture, c’est plus qu’un mé er c’est une passion! Je vous souhaite un bel été et au plaisir de vous rencontrer.

Maude Larouche, étudiante en génie agroenvironnmental de l’Université La-val. Originaire de Saint-Henri-de-Taillon, je me présente, Maude Larouche. Il est possible que nous ayons déjà fait con-

naissance puisqu’il s’agit de mon deuxième été à l’em-ploi du GMA en tant que stagiaire. Je ferai donc par e de l’équipe jusqu’à la fin août. Ayant complété un di-plôme en Science de la nature au collège d’Alma en 2015, j’ai dû par la suite trouver un programme univer-sitaire qui m’intéressait. Puisque ce n’est pas un do-maine très connu du public et que je ne proviens pas du milieu agricole, je ne connaissais pas la profession d’ingénieur en agroenvironnement. C’est en feuilletant les différents cours offerts dans plusieurs universités que je suis tombée sur le programme en ques on. Je me suis vite rendue compte que les cours offerts corres-pondaient à plusieurs de mes champs d’intérêt. Nous aurons peut-être la chance de nous croiser si vous pré-voyez faire affaire avec le volet génie cet été. Je serai présente pour aider aux ouvrages d’arpentage, de drai-nage et plus encore. Je travaillerai souvent en collabo-ra on avec les techniciens du volet. Il est aussi fort pro-bable que l’on me confie certaines tâches du volet agro. Il me fera donc plaisir, si ce n’est pas déjà fait, de faire votre connaissance!

Le

Présenta on des nouveaux employés.

5

Chronique conseils

Le

• Vous avez un parc d’engraissement ou une cour d’exercice à écurer et vous comptez, avec la recommanda-

on de votre agronome, avoir recours à des amas aux champs? Sachez que le REA exige que le fumier soit épandu dans la saison de culture suivant l’hiver pendant lequel il a été accumulé dans le parc d’engraisse-ment ou la cour d’exercice, même s’il est mis en amas au préalablement. Donc, du fumier accumulé en hi-ver 2017 et mis en amas à l’été 2017, doit être épandu avant la fin de la saison 2017.

• Parcourez vos semis et validez l’état de la levée. Le printemps 2017 a encore fait ressor r les cuve es et les

champs mal drainés. Surveillez la levée en validant si la popula on levée est en concordance avec le taux de semis visé. Allez voir dans les zones humides, ces zones risquent d’affecter la maturité et l’uniformité à la récolte. Dans certaines cultures où l’uniformité est primordiale, il vaut mieux ne pas avoir de récolte dans ces zones que de voir un de ses lots déclassés.

• Chaulage entre les coupes. Ayez en tête qu’une luzernière prélève l’équivalent d’environ une tonne de

chaux par hectare par année. Planifiez votre chaulage d’entre en (et non de correc on) immédiatement après votre coupe dans les champs où le pH a besoin d’être amélioré. Vous appliquerez votre engrais de ferme après la deuxième coupe ou vice-versa!

A G R O

Le R

écolteur, vol. 4, no 5

Lors de la tournée plantes fourragères, nous avons rencontré une intervenante d’un organisme de bassin versant du secteur qui est venue nous présenter trois fascicules sur les alliés naturels que sont les oiseaux champêtres pour les cultures annuelles, les cultures pérennes ou pour les vergers et cultures d’arbustes frui-

ers. Ces oiseaux souvent insec vores sont u les pour la protec on de vos cul-tures contre les ravageurs mais leurs popula ons sont en décroissance marquée. Vous pouvez donc nous contacter au volet agro pour obtenir une copie électro-nique de ces fascicules. Aussi, Agri-réseau possède un guide de recommanda ons complet plus détaillé que l’on peut télécharger gratuitement et qui s’in tule : « Aménagements et pra-

ques favorisant la protec on des oiseaux champêtres ».

6

Le

Réc

olte

ur, v

ol. 4

, no

5

Le

Marc Goderre, représentant sénior

Cellulaire : 418 879-0185

Nos partenaires

7

Le

Volet Ges on

J’en avais fait la promesse à la présenta on des résultats de l’analyse de groupe lait en avril dernier à St-Bruno. Voici un peu plus de détails sur les résultats obtenus par les producteurs de lait de l’Estrie pour la produc on du foin. Vous trouverez ci-bas le tableau qui avait été présenté pour nous situer par rapport aux autres régions sur notre coût de produc on du foin. On remarque tout d’abord que pour 2014-2015, le coût de produc on du foin est avantageusement comparable en région ! Les rendements sont un peu plus élevés pour le centre du Québec et l’Estrie/Montérégie mais le coût de produc on suit ! Le niveau de rendement est plus élevé en Estrie, regardons un peu plus en détails. Ainsi, avec des charges d’intrants plus élevées pour les semences et les engrais, on peut supposer que le choix des cul vars et la fer lisa on sont les grands responsables du rendement plus élevé. Les opéra ons culturales étant aussi plus hautes et aussi pour avoir déjà consulté certains producteurs et conseillers de ce e région, la majorité des producteurs y font 4 coupes. Avec presque 2 tms de plus à l’ha, certaines superficies peuvent être libérées pour faire des céréales… et dans ces régions, on parle surtout de soya et de maïs qui offrent des marges à l’hectare plus intéressantes que l’orge ! Je vous rappelle que la comparaison du coût de produc on du foin avec les autres régions était très avantageuse pour le Saguenay-Lac-St-Jean. Votre défi se situe donc probablement dans le nombre de coupes à réaliser en moyenne sur vos superficies. Pour les choix de cul var et la stratégie de fer lisa on, un travail d’analyse peut cer-tainement être réalisé avec vos conseillères en agro-environnement.

Comparaison du foin avec l’Estrie… suivi de l’analyse de groupe Par Anne St-Onge, agr.

Le R

écolteur, vol. 4, no 5

8

Le

Réc

olte

ur, v

ol. 4

, no

5

Gérer les factures reçues par courriel Par Régis Tremblay, tech.

Le

Depuis quelques années maintenant, plu-sieurs fournisseurs offrent de faire parve-nir les factures et les états de compte par courriel. Ce e pra que va surement aller en croissant dans l’avenir.

Souvent, les propriétaires d’entreprises sont ré cents à recevoir les documents par courriel pour deux raisons principales; le sen ment que le fournisseur nous trans-fère les coûts d’impression de ses factures et la difficulté de retrouver les documents dans tous les courriels que l’on reçoit chaque jour. En ce qui concerne les couts d’impression il faut vraiment se demander s’il est nécessaire d’imprimer la facture; pourquoi ne pas seulement l’archiver dans un dossier sur votre ordinateur et la consulter au besoin. Pour vous fa-ciliter la tâche, il faut que votre dossier de classement soit bien structuré (par fournisseur et par année comp-table). Lorsque vous archivez vos documents, il est im-portant de vous assurer d’avoir une méthode rigoureuse de sauvegarde. Il faut que vous fassiez régulièrement (minimum une fois par semaine) une copie de votre disque dur. Il faut ensuite vous assurer que ce e copie soit entreposée dans un autre endroit que votre ordina-teur (en cas de vol ou de sinistre). Vous pouvez aussi faire des copies de sauvegarde en ligne (Dropbox, Onedrive, Apple Cloud ou autre).

L’autre point soulevé est la difficulté de se retrouver dans la boite de courriel. Ce problème peut facilement se régler en créant une adresse dédiée pour la récep-

on des courriels de l’entreprise (par exemple : fer-meabc@gmail.com). Là aussi les fournisseurs de ser-vices sont légions (hotmail, gmail, outlook, etc). Il suffit donc de créer une adresse au nom de la ferme dans laquelle vous ferez envoyer tous les documents rela fs à l’administra on de votre entreprise. Si vous avez des ques ons, n’hésitez pas à communi-

quer avec moi.

Pour ceux qui étaient présents à l’analyse de groupe… Connaissez‐vous ces trois critères sur le bout de vos doigts?

9

Le R

écolteur, vol. 4, no 5

Le

Nos partenaires

10

Le

Retour sur le Grand Rendez-vous de la Relève Agricole Par Pascale Maltais, agr.

À chaque année, le GMA réalise avec ou sans partenaires des projets dans le but de développer l’exper se de ses conseillers, d’être innovant et de répondre à certains besoins du milieu. Voici quelques exemples de projets que le GMA réalise en 2017 :

Projet 1- Installa on de différentes vitrines d’engrais verts. Des parcelles d’engrais vert seront semées en pleins champs, dans la culture de maïs et des céréales un peu partout dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean chez nos clients. Les objec fs : Installer chez différentes entreprises de la région des parcelles d’engrais verts. Faire un suivi d’observa on et prendre des données dans certaines vitrines ciblées pour mieux connaître la méthode et les variétés intéres-santes. Une quarantaine de parcelles seront mises en place sur le territoire. Projet 2- Projet d’implanta on de bobe es. Une cen-taine de « bobe es » (Oui, des pe tes culo es!) sera mise sous terre chez nos clients cet été. L’objec f : Vérifier la vie des microorganismes dans le sol par la dé-grada on des bobe es sur une période de 6 semaines. Cela peut parfois expliquer qu’un sol donne un meilleur rendement qu’un autre. Pour ces 2 projets, veuillez consulter le volet agro.

Projet 3- Réseau d’essais et de suivi dans la culture du sarrasin au Saguenay-Lac-St-Jean. (C’est la troisième année du projet.) Les objec fs généraux du projet : - Caractériser les forces et les faiblesses de chacun des

cul vars disponibles sur le marché canadien (Mancan, Ac Manisoba, Koto) dans un objec f d’améliora on géné que à moyen et long terme.

- Améliora on du poten el de rendement de la culture et améliora on de sa stabilité d’une saison à l’autre.

Suivis spécifiques : Les objec fs retenus pour ce e saison sont :

1) Vérifier et qualifier, selon des critères spécifiques, la sensibilité des cul vars à la chaleur et à la sé-cheresse;

2) Comparer la performance des différents cul vars à l’essai (rendement en grain);

3) Procéder à une seconde étape pour débuter un processus de sélec on géné que.

Personne responsable : Audrey Bouchard, agronome

Ceci est un bref aperçu de certains de nos projets. Il y d’autres projets en cours, on vous endra au courant des développements sous peu.

Le

Réc

olte

ur, v

ol. 4

, no

5

Volet Agro

Que fait-on comme projets cet été en Agro? par Véronique Néron, agr.

11

Le R

écolteur, vol. 4, no 5

Sous la responsabilité de la Direc on de la phytoprotec-on du MAPAQ, le RAP est composé d’une équipe mul-disciplinaire d’aver sseurs et de spécialistes haute-

ment qualifiés, assistés par plus de 150 collaborateurs répar s sur tout le territoire, appuyé par des logiciels de prévisions des ennemis des cultures. Le GMA fait par e du réseau. Nous suivons 6 sites de canola répar s tout autour du Lac et au Saguenay, des crucifères, des fraises, des framboises et un champ de maïs sucré. Mais ce sont toutes sortes de cultures qui sont suivies par le RAP (de l’arbre de Noël , aux lé-gumes, en passant par les serres, pépinières, grandes cultures, pe ts fruits, vignes...). Comment ça marche ? Tout au long de la saison, nous recueillons des données sur la présence et l’évolu on des maladies et des rava-geurs, selon un protocole établi par un comité d’ex-perts. Ces informa ons sont transmises chaque semaine de partout au Québec et sont traitées par secteur. Si une infesta on est révélée dans un région, une alarme est lancée : un avis SOS est publié au plus vite pour aver r les producteurs du danger poten el. Chaque semaine, un bulle n d’aver ssement est diffu-sé par le MAPAQ via Agri-Réseau, et envoyé gratuite-ment par courriel si vous êtes préalablement inscrit. Ce bulle n fait état des observa ons par secteur et pro-pose des stratégies d’interven ons. Des fiches techniques détaillées sur un thème précis sont partagées en cours de saison selon l’actualité. Ces bulle ns d’informa ons sont souvent très bien illustrés et enrichissants pour les producteurs autant que pour les intervenants. Comme notre région est plus tardive, nous bénéficions d’un pe t décalage. Ainsi, nous sommes parfois en me-sure de prévoir l’arrivée de ravageurs à l’avance à par r d’observa ons faites plus au Sud.

A en on, parfois les a aques sont très localisées et rien ne vaut un coup d’œil au champ. C’est le cas pour l’al se dans le canola ou les choux qui peut être très dommageable!

Notre équipe est là pour vous accompagner dans ces dépistages. Si nous voulons communiquer à grande échelle un problème à surveiller, nous vous aviserons via notre page facebook, comme lors de l’infesta on par la lé-gionnaire. Alors restez connectés…

Marche à suivre pour l’inscrip on au RAP : rendez-

vous sur le site du MAPAQ, Produc ons animale et

végétale, Protec on des cultures, Réseau d’aver sse-

ments phytosanitaires, Formulaire d’inscrip on (dans

la sec on «inscrip on ».

Cet ar cle a été inspiré par les informa ons dispo-

nibles sur le site du MAPAQ, rédigé par Karine Besson.

Le

Le Réseau d’aver ssement phytosanitaires (RAP) par Karine Besson, tech.

Al se Cécidomyie

Dommages de l’al se

Dommages de la cécidomyie

12

Le

Réc

olte

ur, v

ol. 4

, no

5

Le

Tournée Plantes fourragères 2017 du CRAAQ par Chris ne Gagnon, agr.

Le 31 mai et 1er juin dernier se déroulait la tournée annuelle du CRAAQ sur les plantes fourragères à laquelle ma collègue Marie-Hélène Côté et moi avons par cipé. Ce e tournée a débuté dans la région de Qué-

bec où nous avons visité des parcelles de recherche d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et de l’Universi-té Laval. Voici un bref résumé de chaque visite afin de vous informer de ce qui s’en vient dans la recherche, avec des constats préliminaires présentés qui feront l’ob-jet de conclusions officielles à venir par les chercheurs:

Journée 1: les essais de recherche :

1) La fétuque élevée, une alterna ve intéressante à la fléole des prés pour les vaches lai ères : en résumé, la prise alimentaire, la produc on lai ère et la teneur en gras ont été les mêmes chez les vaches nourries avec des ra ons à base de fléole des prés ou de fétuque des prés, mais on a observé une baisse de prise alimentaire lors-que la fétuque élevée était servie sous forme d’ensilage demi-sec plutôt que pré-fané. Les résultats confirment la possibilité d’u liser la fétuque élevée en remplacement de la fléole des prés dans les ra ons et qu’il est avanta-geux d’offrir les graminées en mélange avec la luzerne plutôt qu’en espèce pure.

2) Améliora on de la compé vité économique et de la durabilité de la produc on de bioénergie à l’aide de cul‐ture fourragères pérennes. Ce projet a 3 objec fs soit :

• Améliorer la géné que de l’alpiste roseau car les es-sais pour abaisser le taux d’alcaloïdes ont occasionné une baisse du rendement. On veut donc créer des descendances d’alpiste roseau avec un maximum de variabilité géné que pour ini er un programme d’améliora on géné que.

• Développer un ensemble de gènes du panic érigé qui survivra à nos hivers (car c’est une plante en C4 comme le maïs), tout en ayant des rendements inté-ressants. Les cul vars qui sont moins adaptés à nos condi ons hivernales ont un poten el de rendement de 30 à 50% plus élevés.

• Iden fier de nouveaux critères de sélec on du panic érigé afin d’accélérer le développement de popula-

ons plus tolérantes au froid.

3) Améliora on de la santé du sol et de l’efficacité des éléments nutri fs pour une produc vité durable des systèmes de cultures associés à une produc on lai ère intensive dans l’est du Canada. Ce e expérience a été implantée en 2016 et comprend 6 traitements pendant lesquels diverses variables seront étudiées à long terme comme le prélèvement des éléments nutri fs dans la biomasse, l’émission de gaz à effet de serre toute l’année, l’azote disponible toute la saison, le les-sivage des éléments nutri fs toute la saison, le renou-vellement des racines… Un projet audacieux dont les résultats sont à suivre!

4) Ges on de coupe de mélange luzerne‐graminées dans le cadre d’un projet plus vaste : certains résultats préli-minaires perme ent de constater qu’une coupe à l’au-tomne augmente le rendement annuel en première année de produc on, mais elle cause une diminu on du rendement annuel l’année suivante. Les résultats préliminaires confirment donc l’effet néga f de la ges-

on intensive (ex; coupe au stade boutons avec une coupe à l’automne) de la luzerne sur la produc on po-ten elle de lait. La produc on de fourrages plus diges-

bles avec une régie intensive ne perme rait donc pas de contrebalancer la perte de rendement.

5) Quelles seraient les meilleures alterna ves à la fléole des prés cul vées en associa on avec la luzerne? Six graminées en associa on seule avec la luzerne ont été étudiées soit: la fléole des prés, la fétuque élevée, la fétuque des prés, le ray-grass vivace, le festulolium et le brome des prés. Les résultats préliminaires étudient non seulement le rendement, mais aussi la valeur nutri-

ve du mélange. À l’heure actuelle, deux années d’es-sais ont été réalisées et la fétuque élevée, la fétuque des prés et le brome des prés en mélange binaires avec la luzerne seraient des alterna ves possibles à la fléole des prés. Les cul vars de festulolium u lisés et de ray-grass ne semblent pas intéressants, mais cela demeure à suivre.

13

Le R

écolteur, vol. 4, no 5

Le

6) Des fourrages riches en tannins condensés et/ou en lactones sesquiterpènes pour balancer les ra ons et ré‐duire le parasi sme chez les ruminants. Ce projet a débu-té en 2016 et on aura davantage de données après 2018. La valeur nutri ve sera étudiée également pour valider l’intérêt de produire ces espèces fourragères en pâtu-rages québécois. 7) Améliora on géné que de la diges bilité et du conte‐nu en énergie chez la luzerne. Ici c’est la diges bilité de la

ge de la luzerne qui est visée en améliorant celle-ci par sélec on géné que. 8) Prolonga on de la produc vité des pâturages en fin de saison. Ce projet a comme objec fs: D’a eindre une produc on supérieure de fourrages

de luzerne à la fin de l’été en a énuant la réduc on du rendement associée à la réponse de la dormance à l’automne;

Maintenir la résistance à l’hiver et la persistance à long terme de la luzerne dans les champs de foin coupés à la fin de l’été.

Dans notre région, on voit peu de luzerne dans les pâtu-rages, mais ces améliora ons peuvent être intéressantes dans les prairies.

Dans un autre projet non prévu à l’horaire, on nous a présenté des parcelles de sélec on géné que de fléole des prés qui peuvent nous perme re d’espérer avoir sur le marché à moyen terme, des cul vars de fléole de prés plus tolérants à la sécheresse et aux chaleurs. L’objec f serait d’avoir des cul vars avec un meilleur regain après la première coupe. Des spécimens sont à l’étude comme on peut voir sur ce e photo :

Journée 2 : visites de fermes dans Charlevoix 1er visite : Ferme Barjo inc, une ferme en produc on lai ère intensive (IPT de 99 depuis 9 ans) ayant un cli-mat semblable au nôtre. Fait marquant dans les champs, il y a peu de pissenlits et la ferme ob ent un rendement de 8 t/ha en fourrage soit le double de la moyenne régionale. La rece e de ces producteurs com-prendrait: l’u lisa on de canola dans la rota on fourragères; un sol sableux donc implanta on de toutes les

cultures par semis-direct; l’u lisa on de festulolium et brome en plus de la

luzerne, et de la fléole pour couvrir le sol s’il y a moins de légumineuses;

des coupes de foin en fonc on du stade des gra-minées et non de la luzerne;

l’applica on d’azote sous forme d’urée à 80 kg/ha au printemps sur les prairies;

le fumier sera appliqué plus tard si le sol est por-tant.

Les propriétaires sont très a en fs à éviter la compac-on.

14

Le

Réc

olte

ur, v

ol. 4

, no

5

Le

2ième visite : Ferme Simon Gagnon. Producteur bovin qui a 4 parcelles de pâturage en rota on soit 25 ha (61 acres) pour plus de 100 vaches. Donc chaque année, il sacrifie une parcelle une fois la tournée de pâturage effectuée pour y nourrir ses vaches toute la saison en a endant la repousse. À l’automne, le sol de ce e par-celle est à nue et il y sème le printemps suivant par va-sage, avec un semoir à la volée a aché à une herse à pa-cage, un mélange de trèfle ladino et fléole, souvent ac-compagné d’avoine pour perme re la pâture dès l’année d’implanta on. Fait marquant, un corral est installé à la rencontre des 4 parcelles pour y faire les manipula ons si requises. Voici le résultat de son vasage :

3ième visite : Ferme HENGIL senc. Ce e ferme lai ère de vaches de race canadienne a construit un séchoir de foin en vrac leur perme ant de faire du foin sec de bonne qualité en 36 heures. Ce type de foin a une plus-value pour la fabrica on de fromage de spécialité exi-geant un foin non fermenté. L’inves ssement est tout de même non négligeable mais réalisable vu la taille du troupeau, et la valeur ajoutée pour le lait. Les re-cherches ont été ardues pour la concep on et l’impor-ta on d’une auto-chargeuse d’Europe (griffe) a été re-quise.

Voilà ce qui complète le résumé aussi bref que possible de ces journées bien remplies. Chaque année, le CRAAQ organise ce e tournée plantes fourragères où producteurs et intervenants sont invités à visiter di-verses régions.

Vasage 2016 avec trèfle ladino abondant

Vasage fait le 16 mai 2017

15

Le

Le R

écolteur, vol. 4, no5

Nos partenaires

16

Le

Le

Réc

olte

ur, v

ol. 4

, no

5

Les sta s ques

Par Pierre Gagnon, agr.

La moyenne des 12 derniers mois (avril 2016 à mars 2017) a baissé par rapport à celle de février, et ce, pour la première fois depuis 4 mois. Elle se situe à 73,91$/hl. et est tout de même à un niveau légèrement supérieur à la moyenne de l’année 2016 (+0,16$/hl). Les prix de janvier et février 2017 ayant été supérieur aux mêmes mois de l’année 2016. Les prévisions des PLQ pour 2017, dévoilées lors de l’AGA, s’établissent sensiblement au même prix que les deux dernières années.

Le point sur les taux d’intérêt

Taux préférentiel au 6 juin 2017: 2,70% (depuis le 17 juillet 2015)

Taux hypothé-

Au 6 juin 2017

Au 19 oct. 2016

Au 15 oct. 2015

1 an 3,14 3,14 2,89

3 ans 3,39 3,39 3,39

5 ans 4,74 4,74 4,74

Source: SRDI des PGQ

Prix offerts aux producteurs du Québec Pour livraison immédiate 2016-2017 ($/t)

Vente Orge Avoine Canola Blé

fourrager Blé

panifiable Maïs Soja

186 177 517 232 ND 208 460

174 155 498 235 231 199 461

Offres SCVQ

Période Vente Achat Qté achat 1e étape 2e étape

kg / kg /jour comblée kg /jour %

Juin 2017 934 11,5% 0,6 5,7%

Mai 2017 13,4% 0,6 7,5%

Avril 2017 827 8488 9,8% 0,4 5,5%

1146

8096

8573

Moyenne 12 mois 972 9512 10,2% 0,6

Transac ons au SCVQ Pour les 3 derniers mois

Depuis le dernier numéro, les prix ont eu tendance à aug-menté légèrement. Cependant les prix pour la nouvelle ré-colte (avec livraison immédiate) sont tous à la baisse d’envi-ron 10$ à 20$ par tonne sur le prix actuel.

17

Le

Produits locaux offerts par nos membres

4618 Rang Nord, St-Félicien, (Qué) G8k 3B9 418 679-5376

Table champêtre, produits de l’agneau, St-Nazaire www.aloreedeschamps.com

Fromages biologiques, frais du jour 2350 rang St-Eusèbe, St-Félicien

Ferme Laitière 3J inc., fromage fermier, en grains, viande, lait 805, rang Simple St-Félicien, 418 679-2058

Les miels Raphaël, Alma, Produits dérivés du miel www.lesmielsraphael.com

Les Jardins St-Félicien, 1093, rang Double, 418 679-5607 Légumes de champs et de serre, framboise, certifié biologique

Fromagerie La Normandinoise, 554, rue St-Cyrille, Normandin 418 274-3465

Les herbes du Lac, St-Gédéon Herbes fraîches durée prolongée www.herbesdulac.ca

Le R

écolteur, vol. 4, no 5

18

Le

Produits locaux offerts par nos membres

Naturalait, 2350, rang St-Eusèbe, St-Félicien Yogourts bio www.naturalait.com

Www.serresdamenature.com Centre jardin complet, pépinière

Le Potager Grandmont, St-Gédéon

860, route Principale, St-Prime, 418 671-9476 Légumes de saison, fraises auto-cueillette possible.

Végétolab, Alma www.vegetolab..com

Miel des Ruisseaux, Alma, Qué. 418 480-2572 Miel non pasteurisé, hydromel

Fromagerie Médard, Ferme de la Rivière, St-Gédéon: fromages, pains.

Moulin A. Coutu

Le

Réc

olte

ur, v

ol. 4

, no

5

Tel: 418-679-7804 | veronic.boily@hotmail.com 947, 3ième rang, St-Prime, Qc, G8J 1X4

19

Le

Le R

écolteur, vol. 4, no 5

À louer: Épandeur Rolland 7332, 22m³ Pour infos, Régis Lamontagne, au 418-550-8026

À vendre: - Pulvérisateur de marque MS, modèle R1915, 500

gallons, 50 pieds de rampe, avec ordinateur, mar-queur à savon, pré-mélangeur 5 gallons. Buses et tuyauterie changées en 2014 Contactez Mar al Paradis, Ferme Marlise inc., au 418-274-7064

‒ Piquets de bois pour clôtures 6 ou 7 pieds en épi-ne e noire Grosseurs 3 pouces et plus: 2.50$/chaque Grosseurs 3 pouces et moins: 1.50$/chaque Contactez M. Alain For n, Ferme Sérafor inc., 418-274-3497 ou 418-630-4953

‒ Foin à vendre: 40 acres de prairie Bio (prairie de

2ième année) Environ 5 tonnes de grains mélangés biologique S’adresser à La Chouape inc. 418-679-0574

- Arroseuse Hardy 2013, 66 pieds de rampe,

Navigator 3000, équipée. Faucheuse fores ère 2015, à l’état neuf. Contactez Marc Lamontagne, au 418-637-2781

Offre de services: ‒ La ferme au Gré du Vent vous offre ses services

pour: - Le nivellement de surface au GPS; - L’épandage ou la loca on d’un épandeur Khun 15.3m³;

- Le pressage de balles rondes avec enrobage individuel au champ;

- La réalisa on de haies brise-vent; Contactez Mar al Gauthier, au 418 637-0159 La Ferme AMF Savard inc. offre à effectuer des tra-vaux à forfaits au Lac-St-Jean Est:

- Semis direct - Pressage/enrobage/ramassage de grosses balles

de foins/pailles - Épandage de lisier liquide - Arrosage - Frac onnement d’engrais liquide - Pulvérisa on de fongicides/herbicides - Ba age/andainage de grains

Contactez M. Frédéric Savard, au 418-669-0299

Pe tes annonces

20

5 septembre 2017

Le

Naissances

Félicita ons pour la naissance du pe t Émile, fils de Mme Marie-Eve Moreau et de notre

président, M. Guillaume Barre e,

de Saint-Edmond-les-Plaines.

Le 7 mai dernier, est décédée Mme Gemma Fradet, épouse de

M. André Mailloux, également la mère de M. Patrice Mailloux,

de Normandin.

Le 8 mai, est décédé M. Germain Tro er, il était de père de

M. Stéphane et de Julie Tro er, de Normandin

Toutes nos condoléances à leur

famille.

Merci à nos partenaires,

qui ont bien voulu renouveler leur sou en au GMA.

Bienvenue à ceux qui se joignent à nous l’équipe GMA

Test de nitrate pour une fer lisa on sur la coche!

L’équipe du GMA offre encore ce e année le service de test de nitrate qui vous perme ra d’ajuster votre fer lisa on en post levée dans le blé ou le maïs dans un temps record, ce qui peut amener de bonnes économies. Il faudra aver r votre agronome pour planifier la cueille e aux champs.

Mar ne Bergeron, agr