bulletin de l'omium octobre 1999

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Bulletin de l'Omium des Libertés Octobre 1999

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Page 1: Bulletin de l'Omium Octobre 1999

Imprimé par nos soms Juliette et MaiTé

d P d" 76530 Grand-COl/ronne 1200 f par an - Qctobre 9940 rlJe Il ara 1$ - .

(

§(Q)MN'Q.,i\~~!E •

...5 - Tavernier,

encore un peude haine!

6 - Un bouddhisteen visite à laScientologie

9 - L'Omniumà Marseille

,--.

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" SUiCID~ COLLEOIF "la dogm~ mensonger

L a vérité commence à apparaître.A Guyana, à Waco ou dans l'affaire de l'Ordre

du Temple Solaire, on trouve les mêmes"suicideurs" : servic.es secrets et relais politico­mafieux.

GUYANA (novembre 1978)909 morts dans la communauté de Johnestown, uncamp perdu dans la jungle tropicale, maiscurieusement doté de tous les équipementsmodernes. Le "Temple du peuple" servait de based'expérimentation psychiatrique à la CIA.Lorsque Léa Ryan , sénateur de Californie,découvrit ce qui s'y passait lors de sa visited'inspection, il fut abattu avec la délégation quil'accompagnait. Et l'ordre fut donné de massacrertous les membres de la communauté. hommes.femmes et enfants. ..On parla d'empoisonnement collectif mais laplupart des victimes avaient reçu des injections etportaient des traces de blessures par balles.Le bras droit du "gourou" Jim Jones était unofficier de la CIA chargé d'appliquer les méthodesexpérimentales du plan MK Ultra, à base dedrogues hallucinogènes et de contrôle mental.On a parlé de tragédie liée au délire mystique,alors que Jim Jones professait une idéologiecommuniste radicale.Ayant cOlmnencé sa carrière comme prédicateur,il n'était plus qu'un pantin délirant entre les mainsdes services secrets américains.A la suite du massacre de Guyana, despersonnalités politiques qui avaient soutenu JimJones furent assassinées.Guyana demeure un secret d'état.(Grand reporter / "Jim Jones, le dictateur dej'apocalypse" par Eve Sivadjian)

WACO (avril 1993)Dans cette ferme du Texas, périrent carbonisés 80membres de la communauté des Davidiensbranche dissidente des Adventistes. 'Le drame est intervenu à la suite d'un siège quidura du 28 février au ]9 avril 1993, date fatale oùl'armée fédérale reçut l'ordre de lancer des bombesincendiaires.Après avoir nié durant six ans, le FBI vientd'avouer en septembre 99 qu'il avait donné l'ordrede la mise à feu. Une cassette enregistrée leprouve clairement.Cet aveu est survenu sous la pressiond'associations et des parents des victimes quiclament depuis des années que le drame de Wacon'est pas un "suicide collectif' mais un massacre.En France, les médias et les antisectes segargarisent avec le "suicide collectif' des

1Davidiens, et intoxiquent l'opinion pour justifierla lutte contre les minorités spirituelles.Au début du mois de septembre 99, la pressefrançaise confirma les révélations en provenancedes Etats-Unis, ce qui obligea nos spécialistes endésinformation à réagir.Aussitôt les médias français déclenchèrent lincontre feu en détournant l'attention du public versun vrai-faux scandale de l'église de Scientologie.Et la vérité sur Waco passa à la trappe.

ORDRE DU TEMPLE SOLAIREUne série de trois massacres, au Québec, enSuisse, et dans le Vercors en décembre 1995.C'est le "suicide collectif" le plus productif pourle mouvement antisecte français, mais c'est aussison talon d'Achille, car si la vérité n'a toujours pasexplosé c'est bien grâce au redoutable blindagedes médias.Dès le début, les parents des victimes ont étébâillonnées par les associations antisectes commel'ADFI et par les experts nommés dansl'instruction de l'OTS.Personne ne croit plus au "suicide collectif', maisce dogme est entretenu par les autorités francaiseset leurs relais médiatiques. 'Or, les parents des victimes viennent de porterplainte contre le docteur Abgrall, l'expert qui aconstruit la thèse du "suicide initiatique" pourcacher les véritables causes de l'affaire.L'OTS était au croisement de la mafia, de logesmaçonniques dévoyées, d'ordres templierscontrôlés par les services secrets et d'anciensbarbouzes du SAC.On trouve même le Vatican et les jésuites àl'arrière-plan d'organisations templières.L'Ordre du Temple Solaire était une véritablepoudrière servant de paravent à divers trafics :blanchiment d'argent, trafic d'annes et dedrogue ... impliquant les polices française, suisse etcanadienne, sans oublier l'incontournable CfA quimanipule certains groupes templiers pour desraisons politiques. Chaque faction veut posséderson ordre templier qu'elle utilise comme paravent,ce qu'on nomme "cercle extérieur" dans laterminologie des sociétés secrètes.Tous les témoins gênants de rOTS, souventsincères et innocents, furent massacrés selon unplan méthodique maquillé en sacrifice rituel.La classe politique française ne peut ignorer cescandale, et c'est par lâcheté qu'elle cautionne lachasse aux sorcières qui en résulte.La virulence de la propagande antisecteinstitutionnelle qui sévit en France ne s'expliqueque par l'obligation de cacher un lourd secretd'état.Voici un extrait significatif d'une lettre considéréecomme le testament de l'OTS, adressée à CharlesPasqua, ministre de l'intérieur en 1994 :

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" 7/'ès Cher Charlie ... la rage au creur, Charlie,vOlis-même (dont le passé semble peu reluisant),vos sbires et vos semblables dans les autres paysont dÛ reconnaitre la noblesse et la dignité denotre action alors que vos pl'Opres services sompour la plupart corrompus, au service de pouvoirsmanipulateurs et sans scrupules. Votre silence etvotre hypocrisie, Monsieur Pasqua, ainsi que œuxde vos amis, face aux menaces qui se généralisenten Afhqlle et ail/eurs (oÙ les sen'ices secretsoccidentaux sont partie prenante, faut-il lerappelef) , .face à. la violence, face cl la destructionde la vie sur notre terre (au nom du jJrrditimmédiat) n'ont d'égale que la peljîdie de vosintentions de manipuler aunol11 de lajustice, de la/i·aternité. de la liberté et de l'égalité les genshonnêtes égare.,· dans ce tumulte général. Nousvous accusons d'avoir délibérément voulu détruirenotre Ordre et d'en avoir fait une raison d'état.Nous vous accusons, i\.lo11sieur Pasqua, d'avoirprémédité un assassinat collectif ".Cette lettre fut remise le 4 octobre 1994 par Jo DiMambro à Patrick Vuarnet qui eut mission de laposter. La presse française a pudiquement cachéce document.On sait que le docteur Abgrall chargé de lacampagne d'intoxication sur les "sectessuicidaires", était présent à l'avance sur les lieuxdu drame - il possède une résidence à proximité ­et qu'il était lui-même membre de l'Ordre Rénovédu Temple, organisation concurrente de 1'OTS.Abgrall qui n'a eu de cesse de nous endormir avecla fable du "transit vers Sirius" est en outre unagent des services secrets où il fut formé durantson service militaire.Si en Amérique, le secret de Waco a finalementété révélé publiquement, c'est grâce à la presse quiest moins soumise que la nôtre.U est à craindre qu'en France, une telle révélationsoit impossible, et que tous ceux qui serisqueraient à soulever le couvercie soient la ciblede quelques attaques perfides. L'Omniumcommence à en savoir quelque chose...Le pseudo "suicide collectif' est l'outil d'unepropagande permettant d'assimiler lesmouvements spirituels honorables et pacifiques àdes gangs criminels. Et par ce biais, c'est le moyend'asseoir progressivement un régime policier danslequel tout ce qui apparaît comme dissident seraitassimilé à de la délinquance ou du terrorisme.Pour preuve, le sénateur Nicolas About proposed'appliquer les lois anti terroristes contre lesmouvements spirituels répertoriés comme sectesdans le rapport parlementaire.Le dogme du "suicide collectif " légitime cettemanœuvre. Sans les "suicides de sectes", la chasseaux sorcières s'écroule, faute d'argument justifiantdes mesures d'exception. C'est pourquoi, dans sacirculaire aux magistrats de décembre 98, le garde

2des sceaux exige q lI'on déterre toujours plus de"scandales de sectes". Comme en réalité, lesaffaires sont rares, on agite la menace du "suicidecollectif" et de sectes apocalyptiques fantômes.Certains continueront à affirmer qu'il existe bel etbien des groupes capables de n'importe quoi.Mais, l'argument est tallacieux car ces groupessont en fait des paravents POUi" d'obscurs intérêts.Quand les meurtriers se cachent derrière les n0111Sprestigieux de la CIA, du FBI, de la Sûreté duQuébec, de la DG SE ou des RenseignementsGénéraux, où sont les sectes criminelles?Dès 1985, Louis Pauwels avait prévenu "qu'onnous préparait des scandales de sectes". C'estsans doute pourquoi il s'éleva avec la plus grandeénergie contre les antisectes.Curieusement, ces scandales ont explosésimultanément en Amérique, en Europe et au.lapon dans l'intervalle de deux ans.Or, sachant que les responsables des Etats-Unis, laFrance et le Japon sont les acteurs majeurs dansl'organisation de la Trilatérale, on peut sedemander si nous ne sommes pas face à une"trilatérale des scandales de sectes".Ce serait en tout cas J'indice d'une coordinationinternationale visant à traumatiser les populationsafin qu'elles acceptent le système totalitaire quis'installe à travers le nouvel ordre mondial.Faire rimer spiritualité avec criminalité est unetrouvaille qui ne date pas d'hier. C'est depuis dessiècles l'argument des inquisiteurs face aux"hérétiques". C'est pourquoi, l'inquisition modernede type technocratique et psychiatrique, s'enracinedans cette tradition.11 se crée toujours plus de nouvelles associationsantisecte et des sites Internet spécialisés.Face à cette marée montante, que font lesassociations menacées?

ASGRAU.ET l'ORDRE DU TEMPLE ~OU\IRE

L e docteur .lean-Marie Abgrall est psychiatre,criminologue et expert auprès des tribunaux.

Service militaire dans un camp spécial réservé auxservices secrets.Thèse de médecine: "Les nageurs de combat enmilieu opérationnel".Appartenances initiatiques : Franc-Maçonnerie,Ordre Rénové du Temple, Ordre rosicrucienAMORC ...Il prétend avoir adhéré à une dizaine demouvements dont Moon, Krishna, Les Enfants deDieu... ce qui justifierait sa compétence.Abgrall - expert sur rOTS - a faussé l'instructionen prétendant qu'il s'agissait d'un suicide collectif.Quel est l'intérêt de bloquer une enquête enrendant vaine l'investigation?

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La thèse du suicide permet de conc.lure qu'il estinutile de chercher les coupables puisqu'ils sontmorts. La justice a prématurément conclu à un"crime ésotérique".La théorie du suicide collectif si chère à Abgrall ­qui en a tàit son cheval de bataille contre lessecles - a été pulvérisée par les révélations du FBI.Le directeur du FBI a avoué qu'en 1993, lesdavidiens de Waco uu Texas avaient étécarbonisés dans un incendie déclenché par lesforces armées. Une cassette remise à l'AttorneyGénéral Janet Reno a enregistré l'ordre de mettî'ele feu.Pour sa part, le juge Fenech, militant antisecte, adéclaré: " Par principe. je ne crois pas al! suicidecollectif.' Je n'ai jamais vu de suicide collectif Onn'a jame/Ïs vu dans le monde entier de suicidecollec/if.' Toujours assassinat." (TF l "Le Mondede Léa" / 25 mars 1997)Après avoir été roulés dans la tàrine par l'ADFIdurant des années, les parents des victimes del'OTS s'indignent et exigent que la vérité soit faite.lis ont porté plainte contre Abgrall qui a aussitôttenté d'identifier " l'idéologue" de l'OTS sous laforme d'un "maître secret" qui aurait chapeautél'organisation. Et il a relancé un faux débat enincriminant les œuvres de J'alchimiste JacquesBreyer.Mais, il n'y a pas de relation entre des écritshermétiques traitant de transmutation alchimiqueet un massacre de masse.En s'attaquant à la mémoire d'un auteur mort ducancer en 1996, Abgrall a t-il voulu couvrird'autres protagonistes impliqués dans laliquidation de l'OTS, lesquels sont toujoursvivants et sans doute dangereux?Récapitulons. D'abord Abgrall oriente l'enquêteavec sa thèse du suicide collectif dont personne neréchappe, interdisant ainsi qu'on recherche leséventuels coupables. Puis, il embrouillel'instruction en entraînant la justice dans unequerelle sur des écrits ésotériques susceptibles desinterprétations les plus extravagantes.L'affaire de l'OTS lui colle à la peau.Le docteur Abgrall, psychiatre à Toulon, possèdeplusieurs résidences à travers la France, dont unevillégiature à Autrans dans le Vercors, au 7résidence de la Forêt, à quelques kilomètres de StPierre de Chérennes, le lieu du massacre. Il étaitprésent à cette adresse lors du drame.Après la découverte des corps, il accueillit lesjournalistes surpris de ne pas le trouver à Toulon,et leur expliqua de long en large comment leschoses s'étaient passées.Ses commentaires sur la ritualisation d'un "suicidecollectif' ont inondé les rédactions.Il donna plus de 40 interviews en deux jours,assénant sa théorie du "suicide initiatique" demanière si péremptoire qu'on pouvait croire que

3ses explications avaient été pensées de longuedate.Sur le nom du lieu du massacre - St Pierre deChérennes - ii affirma que cela signifiait "St Pierredu BCtcher" (Chérennes voudrait dire "tisons" ou"bois brûlé"). Il s'agirait selon lui, d'un "castypique" de rituel de purification par le feu. Dansla neige du VercOïS en décembre?On prétend qu'une logistique importante estnécessaire pour une telle mise en scène macabre.C'est un travail de professionnels.Comment expliquer que les "rêveurs" de l'OTSaient été carbonisés à l'aide d'une substanceinconnue s'apparentant à du napalm ou à unproduit d'usage militaire?Mais plutôt que de poser des questions techniques,Abgrall préfère interpréter la position des corpsen étoile comme un symbole de la roue cosmique.Regardez vers Sirius, nous persuade le mageAbgral1, ne cherchez pas d'autres indices.Quant aux 16 morts dont 3 enfants, il en déduitque ces derniers n'avaient pas atteint l'âge de lamaturité initiatique. Il ne faut donc tenir compteque des 13 adultes, ce nombre étant une allégoriedu Christ annonçant sa mission à ses 12 discip les.(Le Figaro 26 décembre 1995 / "L 'ob",ession desSymboles (sic) / un p.\ychiatre analyse lespratiques de la secte fondée par Jouret")Abgrall ne donnera pas moins de 27 interviews ence jour du 25 décembre 1995.Comme dans les chansons, son accent méridionalfait mieux passer les paroles.Mais comment le spécialiste en symboliquetemplière, interprète t-il sa propre présence sur lelieu du sacrifice, les jours précédant l'holocauste?"Les journalistes m'attendaient à Toulon, alorsque j'étais chez moi à quelques kilomètres de StPierre de Chérennes".Autre paradoxe. Abgrall possède une résidenced'été à Vitry-Le-François dans la Marne. Or, selonses affirmations, "Vitry-Le-François serait unezone de repli pour certains membres de l'Ordre dutemple solaire". (Interview à l'Union de Reims /20 août 1997)Une des rescapées du Vercors qu'il devaitexpertiser à Annemasse, a curieusementdéménagé à Vitry-Le-François où leméditelTanéen Abgrail recherche un peu defraîcheur durant la saison chaude:''j'aime beaucoup venir me reposer près du Der,d'où je ne me lasse pas d'admirer les évolutionsdes grues cendrées". (L'Union / 20.08.97)Comment explique t-il le fait qu'il possède desrésidences d'été et d'hiver sur des lieux fréquentésà la fois par les morts et les rescapés de l'OTS ?Le docteur qui sait tout, a une réponse à cettedevinette initiatique: "Si je n'étais farouchementcartésien, je pourrais y voir un signe magique".(Impact Hebdo-médecin du 15 novembre 1996)

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Ce "signe magique" a satisfait la presse et n'a pasretenu l'attention du juge d'instruction et ducommissaire de police chargé de l'enquête.Depuis peu, et par crainte que cela ne soitdécouvert il admet avoir tàit son service militaire,dans les services secrets.C'est pourquoi il a été accusé d'avoir d'infiltré les"Verts" entre 89 et 94. Bien sûr, il crie au complotdes sectes. (Le Point 17 septembre 1999)Sa virulence contre les médecines douces, et sapropagande en faveur du courant psychiatrique dela normalisation mentale, ne le désignent pascomme un militant écologiste sincère.Abgrall, agent des services secrets ? C'est unepiste pour expliquer sa présence à proximité deslieux du massacre à la date fatidique.Peut-être les services secrets avaient-ils eu vent del'imminence du drame, et l'agent Abgrall auraitéchoué à empêcher la tuerie?A moins qu'il n'ait rempli un ordre de missionpour le moins obscur. ..Abgrall était donc là le 23 décembre 1995lorsqu'on découvre les corps.li écrit : "Un an plus tôt, alertés par certainescoïncidences de dates entre les actions de l'OrS etles anniversaires relevés dans ses textes. j'avaisinformé la justice de mes craintes. La diligence dujuge Fontaine, chargé de l'enquête française surl'Ors, avait permis, grâce à une inten;entionpolicière d'envergure, d'éviter un massacre".Ceci révèle au moins sa connaissance précise desplans funestes de l'OTS. Mais cela rend plusincompréhensible le fait que 16 adeptes soientvenus de Suisse pour être abattus par le policierLardancher, quasiment à la barbe de l'expertAbgrall qui était là ... par hasard!Le cartésien farouche a appartenu à diversesorganisations mystiques:"Moi-même j'ai fait partie jadis de quelquesgroupes dont Krishna". (L'Actualité religieuse 115 juin 1995) Mais, il ne mentionne pas sonappaltenance à l'AMORC. Et il oublie de dire queles victimes de l'OTS ont été membres del'AMORC dont il fut également adhérent.Pourquoi ces ex membres de l'AMORC ont-ils étéliquidé ? Et par qui ? Ayant confessé avoirappartenu à diverses organisations mystiques,pourquoi Abgrall a t-il caché son appartenance àl'AMORC?D'autre part, on apprend qu'Abgrall assistait auxréunions de l'Ordre Rénové du Temple, structuretemplière fondée par Raymond Bernard, l'exgrand-maître de l'AMORC.On est pas initié dans un ordre templier comme onva à la messe.Pour Abgrall ce "détail" est un moyen de pressionutilisé par la mouvance templière, et il affirmequ'il ne l'a pas caché au juge Fontaine, chargé del'instruction sur )'ûTS.

4L'expert sur )'OTS était donc adepte de l'ORT,J'ordre concurrent, Sur lequel Jouret et Di Mambroavaient mis le grapin.On sait qu'après sa dissolution, les transfuges de('Ordre Rénové du Temple ont émigré vers l'Ordredu Temple Solaire.Face à toutes ces coïncidences, la défensed'Abgrall est faible: il prétend qu'il aurait naviguéà travers ces organisations "afin de mieuxcomprendre les structures sectaires".Si c'est vrai, cela prouve S011 rôle d'agent secret,cai' selon toute vraisemblance l'affaire de l'OTSest un règlement de compte entre services secrets.Son acharnement à truquer l'enquête tout commele "signe magique" de sa présence sur les lieux dudrame, laissent penser qu'Abgrall mérite le titre desuspect N°l.

VERITAS

rétendre que des groupes humains orientésvers la recherche de l'absolu sont capables de

s'auto-anéantir, relève du fantasme, et pire encore,cette idée perverse est un crime contre notrehumanité. II faut être très endormi, ou sousJ'emprise de la narcose médiatique poursuccomber à cette croyance née d'unemanipulation franchement diabolique.Le mythe du "suicide collectif" est un viol denotre conscience car elle jette la suspicion sur cequ'il y a de meilleur en nous-mêmes.On nous inocule ainsi que la recherche d'uneélévation spirituelle est dangereuse et conduit à lafolie meurtrière.Or, la spiritualité est une tàntastique pulsiond'espoir et de survie, y compris sous ses formesles plus austères et ascétiques, alors que le suicideest une absence de foi.L'histoire humaine n'a jamais enregistré desuicides collectifs dans les communautésreligieuses, ni dans d'autres groupes culturelsd'ailleurs. Mais, pour asseoir leur argumentairesurréaliste, des révisionnistes antisectes ontrécemment déterré l'histoire dramatique des juifsrésistants de Massada ou des cathares deMontségur, en prétendant que ces martyrs s'étaientsuicidés.Rappelons que les résistants retranchés dans laforteresse de Massada ont péri affamés, lors dusiège mené par les romains. Quant aux cathares,ils ont été jetés vivants dans le feu par l'inquisitiondominicaine, même s'ils ont refusé de se défendre.Pourtant, on peut lire dans d'ignobles pamphletsque ces cathares étaient les ancêtres des "suicidés"de l'Ordre du Temple Solaire. Ils se seraient jetésvolontairement dans les flammes!La source de ces thèses révisionnistes d'un genreinédit est identifiable. Elle révèle J'influence

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persistante J'un certain ordre ecclésiastique quiassuma ia responsabilité de l'inquisitionhistorique, sur laquelle les nazis prirent modèle etdont Hitler vanta l'eftïcacité.A l'heure oÙ le Pape a fait publiquement amendehonorable au sujet des crimes de l'Eglise et del'inquisition, il est normal que cet ordreccc lésiastique tente d'effacer sa responsabilité.Il prétend qu'il n'a jamais fait couler le sangpersonnell.ement mais qu'il a recouru au "brasséculier" pour réaliser ses jugements mortels.Terrible hypocrisie.Aujourd'hui, le bras séculier s'appelle CIA ou FBI,et il "suicide" en masse, ou bien il s'appelleRenseignements Généraux, et il dresse des listesd'hérétiques qu'on livre à la vindicte publique.On se souvient d'un film dont le titre est"Complot". Dans une séquence, un psychiatre,officier de la CIA, lève la main pour montrer lemot gravé sur sa bague en or.Le mot VERITAS apparaît en gros plan.Le cinéaste avait-il trop d'imagination? Quoi qu'ilen soit, VERITAS est très précisément la devisede l'ordre ecclésiastique qui a assumé les œuvresde l'inquisition durant six siècles.Certains conseils avisés nous disent: "il est inutilede parler de ça, car perSOillle ne peut vraimentcomprendre". C'est exact. Personne ne saitvraiment ce qu'il y a derrière la CIA, laquelle seprésente comme un service de renseignementmultipliant les coups tordus, apparemment en vuede l'expansion des Etats-Unis.Existe t-il un contrat liant certains groupesecclésiastiques et !es services secrets?Ce serait de bonne guerre pour la défense de leursintérêts spécifiques.D'autre part, on croyait qu'en Amérique la lutteantisecte était à l'origine l'œuvre de certaineséglises évangéliques, mais on découvre que desorganisations juives ont sponsorisé lesassociations antisectes comme le CAN et lefanatique Rick Ross. Or, en France, ce sont descatholiques romains qui sont à l'origine desassociations antisectes. Il y aurait donc unœcuménisme de la chasse aux sorcières...Un auteur bien informé comme le spécialiste des"nouveaux mouvements religieux" MassimoIntrovigne, a révélé des choses étoilllantes surl'arrière-plan des grands "scandales de sectes".Pourtant, il dénonce la pananoïa de ceux qui yvoient un complot. Et pourquoi pas?De deux choses l'une, ou bien la guelTe contre lesminorités spirituelles est l'effet de circonstancespolitiques fortuites, ou bien elle est programmée.En tant que catholique romain, MassimoIntrovigne peut croire en la création ex-nihilo etpar conséquent en la génération spontanée dumouvement antisecte international. Mais, pour lesspiritualistes, rien ne sort du néant. S'il y a une

5chasse aux sorcières qui s'étend à travers lemonde, c'est qu'il y a un "inquisiteur" capable del'organiser. Ce grand inquisiteur disposecensément de données et de moyens. Il dispose deréseaux financiers et politiques. Bref, il appliqueun plan selon un calendrier précis, car en politiquerien n'est laissé au hasard.Et c'est bien ce que qu'une analyse du dossier"sectes" nous confirme.Il y a un plan international en vue de "nettoyer" lechamp religieux et thérapeutique de ses élémentsles mieux organisés risquant d'opposer unerésistance à l'ordre mondial.Cela permet de mieux comprendre la virulencedes chiens de garde du système.Quelqu'un a t-il une meilleure hypothèse '?Le débat est ouvert.

L'ESPRIT D'INQUISITIONQuand Louis PAUWELS dénonçait la chasse

aux sorcières

24 octobre 1996. Il y a trois ans, Louis Pauwelscritiquait énergiquement l'esprit d'inquisition dansles colonnes du Figaro. Après avoir fait paraîtreen février 96 son article intitulé "Sectes, vers unprocès sans nuances ?" qui répondait au rapportparlementaire, il demanda à Joël Labruyère de luifournir plus de renseignements sur l'affaire. Nouslui avons communiqué des documents sur l'ADFret des références sociologiques et juridiques dontil fit une synthèse journalistique. Dans une lettredu 26 juin 96, Louis Pauwels nous écrit:" Je souhaite mettre en reliefau cours d'une brèvechronique du Figaro les sources et les raisons dudéveloppement d'un esprit d'inquisition qui meparaît se manifester de plus en plus fortement.Pour que cette chronique atteigne son but, jevoudrais réunir des faits et des témoignagessujjisamment frappants. Il me semble que noustentons de d~fendre l'un et l'autre la liberté del'esprit et que celle-ci est de plus en plus attaquée.Et plus qu'une réflexion générale que le cadred'une chronique ne permettrait pas de développer,je voudrais rassembler des exemples. Si vostravaux et vos loisirs vous permettaient dem'aider, je vous en serais reconnaissant."Le souci de Louis Pauwels était de réaliser unarticle "frappant".Il était indigné par les méthodes de l'ADFl qui luirendit coup pour coup en l'attaquant pourdiffamation.Louis Pauwels décéda le 28 janvier 97.On dit qu'il fut affecté par la hargne de JeanineTavernier, et par la lâcheté de ses amis politiquesdont la duplicité éclata à l'issue de la parution durapport sur les sectes.

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Retiré dans son "bangalow" de Mesnil-Le-Roi,Louis Pauwels qui perdait la vue, méditait sur les"Les dernières chaînes", son livre-testament.Fidèle à lui-même, Louis Pauwels fut le premier,et sans doute le seul à dénoncer en ]985 lamagouille du premier rapport sur les sectes établipar Alain Vivien.Autrement dit, les antisectes l'avaient dans lecollimateur depuis longtemps, car Pauwels étaitun adversaire de taille qui, s'il était encore en vieaujourd'hui, leur donnerait du fil à retordre.Face à la montée de J'intolérance, Pauwels disaitqu'il allait essayer de redresser la barre. Mais lesattaques l'éprouvèrent durement. Il est indéniabJeque ce prince des lettres et cet apôtre de la libertéfut blessé d'être mis en accusation par une JcanineTavernier, fanatique et inculte, n'ayant mêmejamais lu ses livres, et ne sachant pas faire ladifférence entre Gurdgieff - dont Pauwels futdisciple - et un marabout spécialisé dans lesretours d'affection.Dans les jours qui ont suivi la parution de l'articlesllr "l'esprit d'inquisition", nous avons averti LouisPauwels que l'ADFi ne lui pardonnerait pasl'usage du mot INQUISITION, car c'est la seuleparade qu'on peut opposer à force égale au motSECTE. Comme prévu, l'ADFI mit en branle lebras séculier contre Pauwels. Le procès eut lieuaprès sa mort, et lu i donna raison.Tout en constatant l'extinction de l'action publiqueà l'encontre de Monsieur Louis Pauwels, décédé le28 janvier 97, le jugement reconnaît "qu'endéfinitive, l'article incriminé traduit, de la part dujournaliste, une mise en garde contre les excèspouvant porter atteinte à la liberté de pensée etd'expression, ainsi qu'un appel à la tolérancedans la légalité. Or, dans une sociétédémocratique, la manifestation d'un tel point devue doit, à l'évidence, pouvoir contribuer, aumême titre que d!autres prises de position, audébat public sur Le phénomène sectaire. Lespassages poursuivis ne sont dès lors constitutif,d'aucune diffamation. "Tribunal de grande instance de Paris 1 jugementdu 12 septembre 1997)Après Pauwels, dans le débat public, nul n'aencore osé dénoncer l'ADFl comme uneorganisation "virulente". D'ailleurs, l'ADFI quirefuse tout débat, ne laisse proférer la moindrecritique à son égard. Cette organisation quicondamne, diffame, insulte et traîne les gensdevant les tribunaux depuis vingt ans n'acceptepas qu'on la traite de "virulente".C'est bien la preuve qu'il s'agit d'une organisationsectaire et totalitaire.Certaines personnes se demandent pourquoil'ADFI ne poursuit pas l'Omnium?Après nous avoir menacé de représailles, l'ADFI asans doute estimé qu'il était plus profitable de

6nous tenir à l'écart de la médiatisation, sachantque nous lui avons promis un beau déballagedevant les tribunaux.Pour le moment, toute intervention de JoëlLabruyère dans les médias est interdite.La seule radio régionale qui s'est risquée àl'inviter, a annulé l'émission dans la précipitation.Le système antisectc ne supporte aucunecontradiction car il est fondé sur un certainnombre d'impostures faci lement démontrables.

SECTES: L'ESPRIT D'INQUISITIONpar Louis Pauwels

"J'ai sous les yeux les travaux de quelquessociologues, universitaires, juristes, historiensfrançais qui réagissent à la guerre généraleentreprise depuis quelques années, sansdiscrimination, contre les groupes spirituelsminoritaires, hâtivement qualifiés de sectes et,comme tels, diabolisés aux yeux de l'opinion. Cestravaux sont encore isolés et peu divulgués.Pourtant, leur réunion constituerait un très utilecomplément au Traité de la tolérance du regrettéVoltaire.Bien entendu, celiaines sectes relèvent du crimeou de l'escroquerie. Les poursuivre et lescondamner s'impose, mais notre arsenal juridiquey suffit. On ne peut légalement engager un procèscontre une secte sur le seul fait que ses idéaux etses modes de vie sont marginaux et déroutants.C'est pourtant la méthode qui se développeaujourd'hui.

Chasse aux sorcièresDepuis 1975 se sont instaurées des aSSOCIationsantisectes, qui accusent globalement leursadversaires de déstructurer les individus et demenacer les familles. La plus virulente d'entreelles est l'ADFl (Association pour la défense de lafamilie et de l'individu). Elle catalyse, sinonpromeut les attaques contre les groupes spirituelsnon conformes. J'apprends qu'elle s'inspire d'uncourant de la psychiatrie américaine, visant à lanormalisation de la société par la destruction desnouvelles religions. C'est du moins ce que révèlela documentation qu'on me fait parvenir. Lestravaux de M. Régis Dericquebourg, maître deconférence à l'université de Lille et membre duGroupe de sociologie des religions et de la laïcité,et ceux de MO Christian Paturel, montrent quecette guerre contre les sectes réveille l'espritd'inquisition et s'apparente, dans bien des cas, auxprocès en sorcellerie, où la rumeur tenait lieu depreuve.Il suffit désormais d'accuser un groupe marginalde captation de la personnalité et manipulationmentale pour qu'il se trouve rangé au nombre dessectes et, par là même, mobiliser contre luil'opinion générale.

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Cette nouvelle chasse aux sorcières bénéficie dessubsides de l'état et, sauf exceptions, du soutiensans réflexion des médias.La liberté de croire, de se réunir et de tenter deconvaincre autrui fait partie des droitsfondamentaux. Il est étrange de constater que laguerre ainsi entreprise contre les minorités~pirituelles contredit la Conventi~n e~r?péennedes droits de l'homme. Celle-cl precIse que"considérer qu'un groupe minoritaire seraautomatiquement marginalisé d'un point de vuesocial, rnéconl1aft le principe même d'une sociétédémocratique pluraliste".Quant à l'Assemblée parlementaire du Conseil ~e

l'Europe, elle a émis, le 20 janvier 1992, un aVIs"sur les sectes et les nouveaux mouvementsreligieux" dans lequel on peut lire: "les s~ctes nesont pas toutes délictueuses ou destructrices. JLfaut donc être prudent pour ne pas commettred'injustices. Nous ne pouvons pas, par exemple,considérer que n'importe quel groupe ayant descroyances non traditionnelles est une secte, avectoutes les connotations négatives que cela supposeet naZIs ne pouvons pas incriminer un groupe entant que tel, ou ses croyances, saut" dans de~ ~{~S

très particuliers, mais seulement ses actlvltesdélictueuses dûment démontrées. Car on ne peutjamais protéger des droits ou des libertés ~ar lasuppression ou la réduction d'autres drOlts oulibertés. "J'ai bien conscience que le présent article risqued'être· interprété comme une défenseinconditionnelle des minorités spirituelles et doncun parti pris en faveur des sectes. J'ai a~lssi

conscience qu'il risque de nuire à ma réputatIOn,les choses étant ce qu'elles sont. C'est un risqueque j'accepte s'il s'agit d'un prix à payer quand ontient J'indépendance de l'esprit pour le suprêmebien." (L. Pauwels / Je Figaro 24 octobre t996)

Cet al1icle est le dernier de la carrière d'unjournaliste qui mettait l'indépendance de l'eSpI!tau dessus de sa réputation. C'est une chose ptutotrare au royaume de Voltaire.Les travaux du sociologue et du juriste cités danst'article avaient été recommandés à Louis Pauwelspar Joël Labruyère.Le professeur Dericquebourg a été diffamé parl'ADFl à cause de ses recherches sur l'église descientologie. 11 fait partie des sociologues maudits,interdits de parole dans les médias.Maître Christian Paturel, défenseur de Témoinsde Jéhovah, avait écrit cel1aines vérités surl'ADFI. Il a été radié de l'ordre des avocats.

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TAVERNIER,ENCORE UN PEU DE HAINE!

Une conférence ordinaire de l'ADFI

Celui qui a assisté à une conférence de JeanineTavernier encadrée du député local et d'un

journaliste "spécialisé", peut comprendrecomment les choses se passaient sous Vichy.Bêtise, haine et peur t'arment le cocktail de ceaenre de réunion financée par les deniers publics.t> •

L'auditoire, en majorité catholique romam, estvenu pour casser de la secte.Les sectes diaboliques menacent la sécurité de cesbons français. Elles seraient partout, et il faut seméfier de tout de ce qui n'est pas conforme. Lenon-conformisme spirituel ou thérapeutiquedevrait être classé comme un délit. Pour ces gens,l'affaire est entendue : la dissidence doit êtreréprimée. Il faut prendre des mesures. Il fautinterdire. Il faut enfermer.Ce public bien pensant aftiche les bonnesmanières bourgeoises, mais nous sommes déjà audessous du seuil des bas instincts qui nedemandent qu'une occasion pour se déchaîner.Parmi les bons conseils de Jeanine Tavernier: "11fàut faire très attention quand vous arrachez lesaffiches des sectes, car elles mettent des morceauxde lame de rasoir dans la coite".Oh ! fait l'assistance.Madame Tavernier s'interroge gravement:" On se demande si les gourous ne sont pasformés dans une école spéciale car on retrouve lesmêmes caractéristiques dans toutes les sectes 7"Le public hoche la tête à l'énoncé de ce qui sembleune évidence: une académie des gourous !Le député-maire qui préside la séance n'avisiblement aucune connaissance des minoritésspirituelles, mais ça ne fait rien, il a quand mêmeréponse à tout. La réunion a pour but dedémontrer à son électorat qu'avec lui, les sectes nefranchiront pas les limites de la commune.Pourtant, parions que si demain, les Témoins deJéhovah sont reconnus comme une religion - cequi est en voie de négociation - ce maire viendrainaugurer leur "salle du royaume" et tiendra u~

discours édifiant sur ces chrétiens si moraux qUIsont un rempart contre les sectes.En attendant, Jeanine Tavernier accomplit sonœuvre routinière avec professionnalisme, sur leton de la confidence, enfonçant sans risque laporte béante de l'ignorance et de la peur.Inlassablement, elle poursuit sa quête d'unevengeance personnelle depuis qu'elle a retiré sonmari des griffes d'une "secte écologique". Enl'écoutant, le public est prêt à voir partir desconvois vers des camps de redressement.Ces braves gens pourraient assister à desexécutions sans sourciller.

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On les prépare aux pogroms. Demain, ils seréjou iront d'apprendre que l'armée a in vestî lelocal d'une secte et qu'il a fallu faire feu pour"protéger l'ordre civil". On comprend mieux iesyndrome de Vichy La plaie suinte à nouveau.L'écoeurement vous saisit. On voit comment celase met en piace insidieusement, sans éveiller desoupçon dans la société.Le journaliste présent, spécialisé dans "les sectesqui infiltrent ies entreprises", s'exprime avecpassion. H est là pour vendre son livre, toutcomme la "spécialiste de la sCIentologie".Car il n'y a plus que des "spécialistes" qui"étudient la question depuis des années".Et pour le public, ces spécialistes et l'autoritépublique ne peuvent se tromper.Comment 13 France en est arrivée là ? Questionvaine. La France n'a pas quitté ce niveau.Puis, l'auditoire témoigne. Chacun y va de soncouplet contre tel ou tel mouvement.On énumère les noms des associations de larégion dont la responsable ADF! locale détient laliste. Détenir lUle liste est une démonstration depuissance. La liste est un jugement.On prévient de se méfier de "ces médecins qui ontétudié Steiner". On dénonce. On accuse. Oncondallli1e à partir de faits anodins sans rapportavec le moindre délit.Une gand-mere raconte que ses enfants sont partisvivre en Angleterre, et qu'elle ne voit plus sonpetit-fils qui, comble de déchéance, ne parle piusque l'anglais 1 Tavemier n'ose pas y croire.Le délire s'enfle. La specialiste de la scientologieexplique que lé: "secte préconise lUle cure devitamines qui permet de maintenir l'adepte sousinfluence en lui ramollissant le cerveau". Et lepublic gobe.Quelqu'un s'érige contre les Etats-Unis, ce paysdécadent qui tolère toutes les sectes et leur versedes subventions! Une onde d'jndii:,tnation parcourtJ'auditoire "franchouillard".Le mot "franchouillard" est peut être la clé pourcomprendre ce qui mobilise ces gens.Aujourd'hui, Georges Brassens serait hué. Onvoudrait l'interdire d'antenne.Quelqu'un tente de modérer le débat endemandant s'il n'y a pas de problèmes plus gravesque les sectes. Aussitôt, le maire balaie la questiond'un revers, car "on est là pour parler des sectes etpas d'autre chose".La démagogie est totale. Les sectes pennettent defaire oublier tout ce qui ne va pas et protègent cesbons français de tout retour sur eux-mêmes.Contre la peur, ils ont Je Prozac.On est là pour défendre la "médecine officielle",la "science officielle" et la "religion officielle"contre les sectes qui menacent l'ordre établi.Le public est fanatiquement nonnal, étroit, bomé,hargneux ...

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"nEt Jeanine Tavernier égrène SOI1 chapeletd'anecdotes surannées, vieilles de dix ans, commel'histoire de cet enfant que des parents avaient misdans une école en lnde. Un crime'Ces bons français n'aiment pas beaucoup l'Inde.N'est-ce pas la pépinière des gourous?Puis, on enchaîne sur "les librairies ésotériquesqui diffusent des livres de sectes".C'est vrai, s'exclame un auditeur, nous avons ici lalibrairie du "Lotus"! Et comme s'ils tenaient enfinun coupabie par le collet, dix personnes se fontécho de l'accusation : oui, le Lotus i Le Lotus i

Chacun regarde son voisin avec un air entendu.\Nous sommes à Rouen, la capitale de la méfiancenormande. Et le Lotus est la seule librairie quipropose des .livres d'occultisme, de nouvel-âge etde développement personnel dans uneagglomération de 500 000 habitants)En professionneile, Jeanine Tavemier est obligéede calmer le jeu, en rappelant comme à regret,qu'en France, chacun est libre de lire les livresqu'il veut. C'est au moins, une bonne nouvelle.Mais, on imagine la foule s'élançant vers le centreville pour casser ia vitrine ou peindre une étoilejaune.il n'est pas exagéré de dire qu'on est à deux doigtsdu lynchage, mais ce public de la bonnebourgeoisie sait encore se tenir. Pour le momenttout au mOl11s ...

Parenthèse. On se souvient qu'au Rwanda, la fouiefut fanatisée par les prêches des prêtres appelantau meurtre. Il faudrait donc que les catholiquesromains fassent preuve d'un peu de pudeur.D'autre part, on se rappelle qu'à "origine deJ'incendie criminel qui ravagea le Goetheanumédifié par Rudolf Steiner, il y avait le prêche dupasteur local qui terrifia ses ouaines au sujet de la"secte diabolique".On s'étonne qu'en France, il n'y ait pas plusd'incidents graves, compte tenu de iaradicalisation de la propagande antisecte et de sabanalisation par des élus de la RépubJique, censésêtre les gardiens de l'ordre et de la paix civile.Autre parenthèse en forme de message personneladressé à Pierre Alberti.ni :Monsieur le député de la 2° circonscription de laSeine-maritime, vous êtes un démagogue doubléd'un apprenti-sorcier.Vous appelez vos électeurs à se liguer contre lesminorités spirituelles. Vous eX'jJloitez le malaisede nos compatriotes dont vous et vos sembtables,compromis dans des affaires de corruption, êtesdirectement responsables. Vous invitez JeanineTavernier sm le thème "Les sectes : tine menacepour la République", alors que l'UNADFf instaureles conditions psychologiques d'une guerre civile.Lorsqu'on vous demande s'il est normai quel'ADFI préconise la surveillance et la délation descompOltements privés, vous êtes le premier à nous

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répondre "que dans le contexte actuel, cesméthodes sont justifiées".Vous osez avouer publiquement que pour interdirel'accès d'une salle municipale aux associations, ilsuffit de contourner la loi, en épluchant les statuts,ce qui permet de "trouver malgré tout quelquechose", et cela en l'absence de tout risque detrouble. Quelle est votre légitimité républicaine?Fin de parenthèse.Dimanche, les auditeurs de Jeanine Tavernier,écouteront un sermon sur le devoir de tolérance duclu'étien face aux autres religions. Œcuménismeoblige, les catholiques romains ne peuvent plusvomir les grandes religions concurrentes. Ils nepeuvent plus se défouler sur les noirs, les arabes etles juifs. Ils ne peuvent plus cracher sur leshomosexuels ou les francs-maçons. Il n'y a plus depéril communiste.Le politiquement correct leur a retiré leurs boucsémissaires préférés, et c'est tant mieux. Aussi, enl'absence d'exutoire, il ne leur reste plus que lessectes.A plusieurs reprises, Jeanine Tavernier témoigneque sa mission de salubrité provient d'unevéritable "passion". Elle fait ça par passion.Les sociologues qui ont étudié son profilpsychologique concluent à un cas de perversitésadique. Elle jouit à temps plein de ce plaisir rare:elle croit tenir à sa merci des centainesd'associations et de thérapeutes.Tavernier, verse-nous encore un peu de haine!

UN BOUDDHISTE EN VISITE Al'EGLISE DESCIENTOLOGIE

par Frédéric MORIN

Frédéric Morin est membre d'une organisationbouddhiste. De formation universitaire, il aime

comprendre les choses à fond. Dans le cadre del'Omnium, il a accepté d'enquêter sur laScientologie et nous transmet un témoignagepermettant de mieux comprendre la technique"dianétique", mise au point par Ron Hubbard dansles années 50.

Premières réflexions sur la Scientologie.Cet al1icle résume l'impression générale que je mesuis forgée sur la scientologie après un entretiende cinq heures avec plusieurs scientologuesexpérimentés.Tout d'abord, je puis affIrmer qu'un grand nombrede journalistes, médecins, thérapeutes,psychologues, philosophes, scientifiques etsociologues n'ont pas les outils conceptuelsadéquats pour aborder objectivement lascientologie. Or, il n'y a rien de plus effrayant quede ne pas parvenir à comprendre quelque chose.Cette peur irrationnelle d'un inconnu que l'on

9arrive pas à appréhender, est la cause de toutesles calomnies qu'essuie quotidiennement cetteéglise. L'inconnu cristallise des terreurs insenséeset ouvre la voie à la diabolisation.Notre fin de siècle voit apparaître des mouvancesd'un "troisième type".La sociologue Lilian Voyé explique clairementque nos sociétés étaient auparavant régies pardeux grands paradigmes : un paradigme religieuxen opposition à un paradigme scientifique etrationnel.La religiosité considérait qu'il était légitime defaire quelques entorses à la rationalité, et lerationalisme évacuait la question de l'origine.L'exigence nouvelle de notre fin de millénaire estd'élaborer un paradigme qui intègre religiosité,spiritualité et science objective.Cette approche n'a rien d'étranger au bouddhismedont la "voie du milieu" opère la symbiose entrerationalité et spiritualité. Développer une acuitélogique en lien avec la réalité quotidienne, etgénérer une libération intérieure doivent allerensemble. C'est, je pense, une des caractéristiquesessentielles de la scientologie.Alors, comment qualifier la scientologie?Elle n'est à proprement parler, ni une religion, niune science, ni une mystique, ni une psychologieou thérapie. Elle intègre et dépasse à la fois tousces aspects. Prétendre rendre compteconceptuellement de la scientologie est difficilecar il n'y a pas de mot pour définir une pratiquequi enracine l'individu dans le principe de réalitétout en tentant de l'élever spirituellement. D'oùl'ambiguïté de ce mouvement particulièrement endécalage avec notre culture traditionnelle.Le manque de mots, la difficulté de définir unetelle chose avec le langage usuel est probablementl'une des raisons pour lesquelles la scientologie aforgé au fil du temps une terminologie qui lui estpropre.Le "dogme" scientologique correspond clairementà une approche bouddhique du monde.Scientologues et bouddhistes me semblent enaccord avec le Bouddha qui considérait l'hommecomme comprenant l'univers, sa création, sonexpansion et son déclin. L'idée que l'homme estun infmi qui s'ignore, qu'il est sans limit~ s'iltrouve les moyens justes pour explorer sadimension infinie, est commune au bouddhisme età la scientologie. Cette conception des choses estla plus ancienne de l'histoire humaine.Elle émerge d'un fond commun chamanique etvédique, source de toutes les formes spirituellesconnues.Concernant la pratique de la scientologie, il y a untel tapage médiatique au sujet de l'appareil nommé"électromètre", que depuis quelques mois, jen'avais plus qu'une seule idée en tête : savoirdirectement ce qu'est un "électromètre".

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l'dors, qu'est-ce qu'un électromètre '1 A quoI çasert? Comment ça fonctionne?C'est un appareil qui me sembletechnologiquement avancé, quoiqu'en disent lesdétracteurs qui le prennent pour un détecteur demensonge. (note: les journalistes ont peur del'expérimenter car ils craignent que leurs penséesne soient dévoilées !)L'électromètre, doté d'un cadran à aiguille etd'écrans digitaux, est capable de fonctionner sur26 fréquences différentes. Certains commutateurssemblent servir à moduler des intensités et desfi·équences. .le pense que la maîtrise d'un telappareil nécessite un apprentissage long etminutieux. Je n'ai pas eu le temps d'en appréciertoute la complexité. Deux cylindres métalliquessont raccordés à l'appareil et doivent êtTe tenus parla personne qui est "auditionnée". Un courant detrès faible intensité passe alors du bras gauche, parla tête, refermant le eircuit par le bras droit.Cette situation très particulière fait penser à justetitre à une position de cobaye. (D'oÙ la suspicion'1) Cette technique semble répondre à desconnaissances pointues en bio-électricité.L'avantage qu'elle présente, c'est qu'elle permetscientifiquement, de manière tangible, d'explorernotre subjectivité, chose qui à ma connaissance n'ajamais été vraiment réalisée. L'objectif de cettetechnique n'est pas de découvrir vos sentimentsles plus intimes car l'électromètre ne peut repérerde telles choses, mais il s'agit d'identitierconcrètement toute charge émotionnelle liée à untraumatisme physique, psychique, ou "kannique".Ces traumatismes constituent autant d'obstacles auplein épanouissement d'un individu. C'est là uneidée commune au bouddhisme et à bien d'autrescourants spirituels. Cette approche scientifique dela connaissance de soi est somme toute inédite,mais elle est inscrite dans l'adage grec selon lequelse connaître soi-même, c'est connaître toute chose.Comment "auditionne" t-on quelqu'un?Lors d'une audition, un certain nombre de thèmessont évoqués. Si un thème provoque une chargeémotionnelle, cette dernière est immédiatementdétectée par l'électromètre.J'ai pu le tester en ayant les yeux sur l'écranpendant que des thèmes m'étaient présentés. Cettecharge émotionnelle peut être issue d'un deuil quenous n'avons pas réussi à faire. Il peut s'agir d'unedifficulté relationnelle, professionnelle ou autre.L'électromètre permet de visualiser nos propres"parasitages" internes qui bien souvent, altèrentnotre jugement. L'électromètre nous met face ànous-mêmes alors qu'il est difficile de se regarderen face. Mais comment interpréter ces chargesémotionnelles détectées par l'électromètre?Ne connaissant pas la terminologie complexe desscientologues à ce propos, je ne peux qu'avancerune interprétation grossière à partir d'un registre

10que je connais: la psychologie transpersonnellede Stanislas Grof. Selon moi, ce que repèrel'électromètre s'apparente à ce que Grof nommeles COEX, à savoir des systèmes d'expériencescondensées. Chaque COEX consiste en unsouvenir à forte charge émotionnelle, issu desdifférentes périodes de la vie d'une personne.'Chaque système COEX est caractérisé par unthème et peut renfermer des souvenirsd'événements humiliants et dégradants. Cessystèmes affectent tous les aspects de notre vieaffective. Ils influent sur la façon dont nouspercevons autrui, le monde qui nous entoure etnous-mêmes. Ce sont des forces dynamiquesresponsables de nos troubles affectifs,psychosomatiques et autres. Or, nous agissonstoujours de manière à faire naître dans le mondeextérieur des situations en résonance avec lestendances de nos propres systèmes. Tel pourraitêtre défini ce que la scientologie appelle le"mental réactif'. Quant au système COEX, ils'apparente à " l'engramme "de la scientologie.Le but de la pratique scientologique est donc derepérer ces engrammes, d'en remonter la chaînecausale jusqu'à revivre les causes premières quipeuvent être à l'origine d'une haine, d'un schémad'échec répétitif, de sentiments d'impuissance, detroubles psychosomatiques cycliques, etd'affections qui peuvent sembler bénignes malSqui sont la cause d'un sentiment de mal-être.Un individu qui parvient à se libérer d'unengramme, s'ouvre à d'autres perspectives, changeradicalement les relations qu'il entretient avec sonenvironnement. Il ne reproduit plus les mêmestendances qui lui faisaient connaître cycliquementdes situations frustrantes et traumatisantes. Danscette pratique, l'électromètre est un outil techniquede repérage précieux permettant de remonter lelong des chaînes causales. Il permet une approchedirecte, précise et rapide des engrammes.Une chose semble certaine, c'est que l'approchescientologique, celle de la psychologietranspersonnelle et l'approche bouddhique sontétroitement liées. Ces trois méthodes ont unprincipe commun qui consiste à ne jamaissubordonner le bien être à l'obtention d'une chosequi nous est extérieure. C'est précisément leprincipe inverse qui prime.Quand un être humain fait l'effort de setransformer intérieurement, alors, sonenvironnement change naturellement. Lessystèmes COEX-engrammes étant résorbés, lecycle des situations qui leur conespondait estdéfinitivement brisé. Cet aspect qui amènel'individu à saisir sa part de responsabilité pourtoute situation douloureuse, est commun aux troisapproches. Il s'ensuit une libération et unchangement radical de notre relation avec autrui,avec nous-mêmes et notre environnement.

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UNIE HISTOIRE D'AMOUR"L'adcJ}te" et son "gourou" bien-aimé

-Plus de dix ans après avoir quitté le groupe Iso-Zen, fondé par lP. Appel-Guéry, Isabelle

Sebagh a entrepris une psychothérapie. Son psylui aurait conseillé une "thérapie par lavengeance". Prise en charge par l'ADFI, elle crutpouvoir exorciser les blessures de son enfancetout en gagnant de l'argent sur le dos de celui quifut son instructeur spirituel.Elle écrivit "L'Adepte" et se lança à la conquêtedes médias en tant que victime d'un gourou. Maisles médias j'ont déjà oublié, et elle est en procèsavec l'ADFI pour des histoires de gros sous.Au titre de "victime" professionnelle, elle réclameà cor et à cri des subventions pour l'associationantisecte qu'elle a fondé dans ce but. Déjà enquittant la "secte", madame Sebagh s'étaitdédommagée en détroussant ses amis de 80 000francs!Mais, si elle fut victime, c'est bien de son amourdéçu pour l'homme qu'elle traîne dans la boue, etqui n'a jamais répondu à sa flamme. A la lecturedes lettres d'amour qu'elle lui écrivait, et dont ellea oublié de parler, on ne peut que lui conseiller unpeu de retenue.

lsabelle SEBAGH, permettez qu'on vousremette certains faits en mémoire.Voilà ce que vous écriviez à celui que vous aviezreconnu comme votre maître spirituel:" Je t'aime car tu es noble et véritable. Chaquejour, je te donne mon intime reconnaissance ...l'amour spirituel, la dévotion par laquelle je vousécris est injinie ... l'amour de la conscience estl'émotion la plus merveilleuse que vous avez pum'ofJhr. Je vous aime ...père, Fère, jils, dansl'élévation de l'esprit. je ne t'oublie pas. ni toninitiation. ni ta personne.Je suis présente et je vous aime .. .j'espère pourtantchaque jour revenir parmi vous car mon amourest plus vrai el ma conscience plus sÛre .. .je senspar/àis des appels très forts, intérieurs, vers toncanal, et je suis transportée vers des plans trèsélevés. /1 (extraits de lettre.~)

Ces paroles sont de vous, Isabelle, mais vous neles citez pas dans votre livre "L'Adepte".A présent vous le traitez de "gourou", lui qui tùtvotre "père" et votre "frère". De "l'être noble etvéritable", vous avez fait un monstre. Pourtant,ses anciens disciples, ceux qui ont changé de voie,refusent d'entrer dans votre jeu. D'ailleurs, vousavouez qu'aucun n'a renié l'expérience intérieurevécue auprès du "gourou". Cela vous révolte, carvous vous sentez trame par ceux qui l'ayant quittésans conflit, s'étonnent de votre haine et de vosinvraisemblances. Il est vrai qu'avec ses"contacts" célestes, votre initiateur ne devait pasêtre toujours facile à suivre. Pourtant, des dizaines

Ilde gens intelligents l'ont accompagné jusqu'aubout du monde, et lui sont restés fidèles.Lorsque vous étiez à la rue, cette communautévous a ouvert les bras et elle est devenue votrefamille d'accueil. C'est librement que vous lesavez rejoint, librement que vous les avez quittésune première fois, et tout aussi librement que vousêtes revenue un an pius tard, en entraînant mêmevotre cousine et sa sœur. Quels sont donc cessévices que vous auriez endurés? Tous les autres,y compris les ex-membres du groupe, parlentd'exercices spirituels, de libération des blocages,etc. "Aucun ne sait de quelles tortures mentales vousparlez. Quant au "tantrisme", qu'à t-il de communavec les perversions sexuelles?Vous êtes la seule à voir les choses ainsi.Vous avez écrit un livre pour vous "venger", sur leconseil de psychologues qui sont bien incapablesde vous remettre sur un chemin positif.Est-ce parce qu'il ne vous a jamais touché, quevous voulez nuire à l'homme que vous avezaimé ? On ne voit pas d'autre raison à cette"vengeance thérapeutique".Vous réclamez des subventions pour un "centred'accueil des victimes des sectes". On s'étonne devotre insistance à réclamer de l'argent. .. Mais oùsont ces victimes? Faut-il dresser des camps deréfugiés pour les accueillir ? Faut-il former unpont humanitaire pour les névrosées dans votregenre ? Vous n'avez plus de retenue, et vosdiscours sont suspects à beaucoup. Votre thérapiepar la vengeance, dont vous étalez les détails sansaucune pudeur, ne regarde que vous.Vos contradictions éclatent à chaque mot. Et vosomissions! Ah, les remarquables oublis d'IsabelleSEBAGH lorsqu'elle raconte sa vie de patachon !Vous avez pourtant bien quitté la "secte" avec les80 000 francs "empruntés" aux copains que voustraitez maintenant de gogos. (Un arrêt de justice aimposé le remboursement).Après votre sortie du groupe, en 1984, vous avezeu deux enfants que vous avez abandonnés en19~9, la plus jeune de vos filles n'ayant que onzemOlS.

Vous oubliez ces détails lorsque "FemmesActuelles" vous présente comme une mère defamille qui réclame justice. Justice pour quoi ?Avant de connaître la "secte", vous vous êtesdroguée, vous avez eu de nombreuses aventures, àtel point qu'on se souvient de vous comme une"sacrée garce". Mais, voilà que toutes vos frasquesseraient la faute du "gourou". Il devrait endosserla responsabilité des coups que votre père vousdonnait. Vous avez tant investi. sur lui, en tant quepère spirituel, que vous lui imputez vos déboiresdepuis votre naissance. Votre souffrance est certesréelle, mais vos anciens condisciples trouvent quevous aviez l'esprit assez tortueux.

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Parce qu'ils manquent de pleureuses pourgalvaniser l'émotion du public, les antisectes vousont manipulé, en vous offrant une carrière devictime professionneile. Et, vous prenez la poseavec un visage misérable, quinze ans après avoirquitté "l'enfer de la secte", olt vos anciens amis sedisent toujours heureux de vivre.Les antisectes ont exacerbé vos névroses, mais ilsne peuvent rien pour vous. Si vous avez goûtél'appel du large de la vie spirituelle, le meilleurconseil qu'on puisse vous donner c'est de prierpour trouver la foi et Ïe pardon.Mais les antisectes vous poussent versl'autodestruction. Comme les autres apostats prisen main par l'ADFI, vous êtes entrée dans un jeudont les règles vous échappent. Bientôt, il n'y auraplus personne pour vous écouter, et déjà vousvous déchirez avec eux pour de sordides histoiresd'argent. Car vous espériez que votre lamentableconfession publique allait vous assurer votreretraite. Et ils vous l'ont laissé croire.N'êtes-vous pas contrainte de faire le tour deslycées pour prêcher aux jeunes la soumission àl'ordre établi? A la tribune, assise à côté du prêtredétraqué Trouslard, vous, l'anarchiste, vousconseillez aux jeunes de retourner dans le girondes églises institutionnelles, ce qui pour l'ADFIest le gage de votre soumission.Mais, quelle secte vous dévore?Cependant, comme l'ADFI est jalouse de sessubventions, et que Jeanine Tavernier ne veut paspmiager la vedette, vous vous êtes rabattue sur leCCMM. Mais, là, c'est pire encore, car AlainVivien a placé sa maîtresse dans cette associationantisecte, et chacun sait que Vivien "l'africain" nepartage pas le pouvoir, et encore moins iessubventions.Si on en croit votre demande d'argent, vous avezparfaitement bien compris le système antisecte, etVOliS voulez votre part du gâteau.Le "gourou" que vous maudissez est sans doute leseul à éprouver de la compassion, si on en croitson air triste lorsqu'on lui parle de vous.Vous admettez que vous n'aviez rien compris àson enseignement. Cet aveu est comme unelumière dans votre discours.C'est la preuve que vous n'avez aimé qu'une imagede lui, et c'est contre cette image que vous luttezdésespérément.Mais, c'est une lutte contre vous-même.Vous avez fait une projection colossale sur unhomme qui n'a pas voulu être votre père desubstitution, et qui ne fut pas votre amant.Seuls les mots d'amour que vous lui adressiezsemblent sincères. Faites-en un recueil de poèmessi vous voulez qu'on se souvienne de vous.Le pardon est une meilleure thérapie que la haine.

12Télégramme de Remerciements

Maïté et Juliette vous transmettent tous leursremerciements pour votre grand soutien.Stop. Vos témoignages sont autant derichesses pour continuer leur résistance.Stop. Elles occupent une grande partie de leurtemps à leur travail: l'écriture, le dessin et. ,répondre au courrier de soutien. Stop. Seulela famille a droit de visite, une heure parsemaine. Stop. Pour lecture elles ont accèsaux ouvrages de la bibliothèque municipale,et aux hebdomadaires "Marianne" et "VSD".Stop. Quant au courrier, il arrive queceltaines lettres passent à la trappe, enparticulier les courriers d'Omnium deslibertés! Alors là, STOP! Il est avantageuxd'envoyer des lettres manuscrites, car touteressemblance avec un texte tapé subversifpeut être détruit dans les 5 secondes. Stop.( Message de Juliette et Maïté, prisonnières de lamaison d'arrêt de Valence, qui sont représentéesen première page de ce bulletin.)

LA LAïCITE

L~s ..l~o~,;eaux ~nq~isjteurs abusent du motJaiclte pour JustIfier leurs attaques contre

tout ce qui leur semble "irrationnel".II s'agit d'un détoumement de sens car la véritableLaïcité n'a rien à voir avec l'idéologie rationaliste,qui n'est qU'WI point de vue.La Laïcité implique une neutralité absolue enverstoutes les croyances et les idéologies.Un état inféodé à une idéologie n'est pas laïc.L'attitude antireligieuse ou antisectaire n'est paslaïque, c'est une déviation de la laïcité.L'état laïc et républicain ne s'oppose à aucunecroyance et n'en tàvorise aucune. C'est pourquoien s'identifiant à son combat agnostique, unecertaine franc-maçonnerie dévoyée usurpe le motlaïcité pour un combat partisan. La laïcitévéritable n'est ni partisane, ni combattante. Elleest neutre. Et, dans l'exercice de leurs fonctions,l'état et ses serviteurs doivent faire preuve de laplus grande neutralité. En prétendant servir lalaïcité, mais en s'attaquant dans les faits auxminorités, l'état trahit sa vocation.Les déviances sectaires, si elles existent, nerelèvent que de la Justice dans un état de droit.Lorsque l'état laïc veut définir le mot "secte", il nes'agit que d'une tentative pour justifier l'emploid'un mot d'usage ecclésiastique. L'état laïc, garantde la justice et du droit n'a pas à définir pour sonpropre usage répressif un terme qui provient del'ancienne inquisition théologique. A moins quecet état ne soit devenu lui-même inquisiteur.

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On allègue que l'état serait infiltré par des groupesaux visées subversives. Il convient de le prouver,et de dénoncer également tout courant idéologiquequi tente de s'imposer au détriment de la véritablelaïcité.L'état cst-il infiltré par des sectes ? Oui, si onconsidère l'influence de ceux qui veulent se servirde l'appareil d'état pour faire triompher leurconception partisane de l'état laïc.Si on a voulu criminaliser aussi rapidement les"sectes", c'est parce que les antisectes nepouvaicnt s'appuyer sur l'idée de laïcité.Ils ont tenté d'affoler l'appareil d'état en prétendantqu'il serait menacé de subversion. Ils veulent fairepeur à la société entière pour l'amener à uneréaction. Car si l'état est menacé, c'est le peuplequi est menacé.Or. la subversion n'est pas l'œuvre des "sectes" quine s'occupent pas de politique, mais c'est bien lebut d'ambitieux qui cherchent à s'emparer descommandes de l'état au nom de la laïcité.Pour asseoir leur campagne, les antisectesprofessionnels ont prétendu que les minoritésspirituelles relèveraient de la criminologie,puisqu'il y aurait des "victimes des sectes".Mais, on ne peut juger un acte prétendumentcriminel qu'en ne prenant en compte que letémoignage de la "victime". Cette "victime" ­vraie ou supposée - peut être de mauvaise foi, etprétendre avoir subi un préjudice qui n'en est pasun selon la loi. Cela exige donc un examenminutieux qui est l'œuvre de la Justice et nond'une stratégie de lynchage.Pour contrer toute enquête réglementaire, lesantisectes ont interdit le débat contradictoire, sesubstituant ainsi à la justice. Lors du rapportparlementaire, ils ont agi comme un tribunald'exception en refusant d'entendre la défense.Dans quel but? Faire pression sur la police et lesmagistrats en vue de mettre en adion le bras arméde la République. De fil en aiguille, le garde dessceaux, Elisabeth Guigou en est venue à exigerqu'on déterre "plus de plaintes".A ce point, la justice d'un état de droit est arumlée.C'est une conception terroriste de la laïcité.Les médias ont prétendu que la justice était laxisteparce qu'elle ne pouvait pas "cogner plus dur"compte tenu de l'absence de délits avérés.Il s'est trouvé des magistrats assez courageux etindépendants pour juger sur le fond des dossiers,en dépit des pressions. Mais, ils furent aussitôtdénoncés comme des "suppôts des sectes".C'est ainsi qu'au bout de la chaîne, on a formé unebrigade de recherche antisecte de la gendarmerienationale qui a mandat d'enquêter sur lescomportements non conformistes."BrÛlez-vous de l'encens ? Vous soignez-vousavec des plantes? Regardez-vous la télévision? 11

13Alors, posons-nous la question : je suis unchercheur qui s'intéresse à la spiritualité et jevoudrais qu'on m'indique quelles SOl1t lesorganisations "convenables" pouvant répondre àma demande?Je pose cette question aux antisectes :en dehors des églises officielles, qu'elies soientcathal ique romaine, protestante, israélite,musulmane et bouddhiste, où puis-je aller?Nulle palt, me dit-on, puisque tout ce qui n'est pasreconnu est suspecté de déviance sectaire.Il n'y a donc plus d'alternative, en dehors desreligions en place et de la fTanc-maçonnerie.Elles seules ont le droit d'exister en tantqu'organisations structurées.Mais, si aucune de ces solutions ne m'intéresse, oÙpuis-je aller?Nulle part, m'affirme l'état prétendument laïc.Les choses ne sont pas dites aussi clairement,mais cela revient au même. L'état interdit des'écarter des courants religieux et philosophiquesayant reçu le label "bien pensant".Pour mieux établir les conditions d'une inquisitiond'état, Alain Vivien, président de la missioninterministérielle de lutte contre les sectes, atrouvé un argument aussi pervers que génial.II propose qu'on définisse officiellement une sectecomme un "groupe criminel à visée totalitaire".Cela a d'abord fait illusion dans certainsmouvements spiritueis, qui n'ayant rien detotalitaire, se sont cru tirés d'affaire.Mais, sait-on ce que monsieur Vivien et lesidéologues antisectes entendent par "totalitaire" ?Il s'agirait de tout mouvement qui propose unephilosophie issue de la "Tradition primordiale".Ce serait tout groupe orienté vers une certaineforme de magie. Ce serait toute organisationfondée sur l'ésotérisme occidental ou oriental.Toute organisation qui préconiserait unetransformation de l'être serait totalitaire, carvouloir changer la faiblesse en force serait uneidéologie fasciste.Une doctrine prétendant"guérir" l'âme et le corpsserait d'essence totalitaire.Et, Jeanine Tavernier qui a bien appris sa leçon,n'oublie pas de rappeler qu'il faut dénoncer lesmouvements qui parlent d'un "homme nouveau".Avec cette accusation, les antisectes tiennent leur"crime en hérésie" : préconiser la naissance d'unnouvel homme serait du néo fascisme!Cela serait anti humaniste, car selon eux,l'humanisme devrait être une sorte de culte renduà la faiblesse humaine. On est comme on est, et onne peut rien y changer. Comme nous n'avons pasd'essence divine, Il faut rester d'humbles créaturessoumises aux autorités politiques et scientifiques.Voilà le nouveau concept de démocratie!C'est le nivellement obligatoire avec interdictiond'invoquer une transcendance de l'être.

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Et c'est ainsi que sous le label "totalitaire" seretrouveront fichées les organisations dont ladoctrine est traditionnellement jugée hérétique parles églises en place. Joli tour de passe-passe quinOlis réserve des excommunications d'un nouveaugenre, et justifieront des épurations ...Au nom de la laïcité. les nouveaux inquisiteursont exhumé la vieille excommunication: malheurà celui qui cherche à sOltir du circuit ct recherchei'iml11ortalité ou la libération!Quels sont ces déviants qui prétendent avecarrogance s'élever au dessus du commun desmortels? Il faut être Jasciste pour se croire issud'un archétype divin. C'est anti démocratique!Oser affirmer qu'on ne descend pas d'uneparamécie, mais d'un archange ' Quelleoutrecuidance!Spiritualistes, paganistes, panthéistes, ésotéristes,occultistes, mystiques, gnostiques, théosophes,anthroposophes, et tous ceux qui indirectement serattachent de près ou de loin à ces courants depensée, seraient des "bougres". Ils ne croient pasau salut automatique par le baptême, les vaccins etle bulletin de vote. Ils cherchent sur des voiesinterdites menant à la "régression vers les mondesdivins de l'origine". Ils cherchent une guérisontotale. Quel crime ! fls seraient donc la proie du"vieux démon de la Tradition primordiale".On peut lire ces choses dans des livres récents.Lorsqu'on examine révolution de l'argumentationdes antisectes professionnels, les choses ont lemérite d'apparaître de plus en plus clairement.Le combat contre les minorités spirituelles et lesméthodes alternatives n'est que le signe avant­coureur d'une guerre idéologique entre les tenantsd'un ordre matériel sorti du néant, contre ceux quise croient issus d'une extraction divine.Le dialogue risque d'être difficile.

l'OMNIUM A~ ARSE~llE

Par le délégué de l'Omnium à Marseille

'Is étaient près de cent au rendez-vous del'Omnium des Libertés ce samedi 9 octobre à la

Bio-Coop de Marseiile. Des hommes et desfemmes venant d 'horizons très divers, mais unisautour d'une cause commune: leur liberté de vivreet de penser. Très attentifs aux propos de Joël, etenthousiastes pour t'action entreprise parl'Omnium. Il y avait même des membres del'ADFl et du Gempi, l'association antisecte deMarseille, car décidément dans la vieille villephocéenne qui fête ses 26 siècles d'existence, ondemeure attaché aux valeurs de tolérance et depluralité.La pile du livre "l'état inquisiteur" vendu par lalibrairie associée à cette manifestation, a vite été

14épulsce. Par leurs nombreuses questions, lesparticipants - outre leur intérêt à se tenir informés- ont manifesté le souci de trouver une parade faceaux apposants à la liberté de conscience; chacunproposant une solution. Ce ciialogue futparticulièrement constructif, chaque auditeur sesentant tortifïé par la clarté, l'objectivité et leréalisme des propos tenus.Nous nous tournons maintenant vers toutes lesvilles où le réseau alternatif a besoin d'êtresoutenu, et elles sont nombreuses.Alors, à VOllS de jouer l A Marseille une petitelumière a été allumée.Recette pour organiser une conférence avecl'Omnium des libertés :

Convaincre et soutenir dans leur décision lespropriétaires de salles.S'associer aux différents réseaux, avec ou sansintermédiaire, pour les informer. (Pour cetteconférence il n'y eut pas de publicitémédiatique)Ne pas avoir peur. Etre positif et tenace.

L es conférences publiques de l'Omnium sesuivent mais ne se ressemblent pas.

Ainsi, à Cannes, le 20 août dernier, dans ladeuxième heure de la réunion prob'Tammée aupalais des festivals, le directeur de cetétablissement à fait irruption clans la salle avec lamilice du palais des congrès pour demander aupublic d'évacuer les lieux. Il est rare qu'unconférencier invité officiellement à s'exprimerdans le cadre d'un salon soit interdit de parole.Depuis la sortie de "l'état inquisiteur", lesécoutilles des médias se ferment. Alain Vivien,président de la mission interministérielle sur lessectes a donné le mot d'ordre suivant : " Nel'écoutez pas, c'est un scientologue !"La parade est classique. Il suffit d'affirmer que lascientologie manipulerait la France depuis lesentreprises jusqu'aux sphères du pouvoir.Tous ceux qui de près ou de loin ont parlé de lascientologie de façon neutre avocats,sociologues, journalistes, seraient des suppôts deRon Hubbard. Avec la "sciento", la peur françaisedémontre son mécanisme d'empiise collective.Lorsqu'on veut couler une entreprise, on insinuequ'elle est tenue par un scientologue, commel'exemple de "Stratégique" qui a été classé commefiliale de la scientologie. Et pourquoi? Parce queClu·istian Cotten, directeur de Stratégique - sociétéde communication - est l'initiateur du réseaueuropéen pour une politique de vie.Comme, il a intenté un procès aux responsablesdes accidents liés au vaccin hépatite B, on luicolle l'étiquette de scientologue.

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C'est désormais très commode pour discréditer lescontestata ires.Quant au professeur Dericquebourg - sociologiedes religions / Université Lille 3 - qui est l'auteurd'une étude sur l'église de scientologie, il a étédénoncé comme "patriarche" de cette église.Les antisecles ont de moins en moins d'arguments.Tout ce dont ils affolent le public depuis desannées s'avère sans fondement.Les "suicides collectifs" ? Ce sont des massacrespolilico-policiers.L '" 1 ? S"j , t'es gourous ctetraques sexue s . , 1 Y en a, c es apeu près mille. fois moins que dans le corpsecclésiastique et ia bonne société des notablespédophiles ...Les détournements financiers ? C'est une farcelorsqu'on sait qui pille les caisses de la nation.Et les dossiers judiciaires "envolés" de lascientologie? Le magistrat De Montgolfier, mutéà Nice, a dénoncé la disparition de dossiersincriminant des notables francs-maçons, ce quiserait une pratique courante en région PACA.Elisabeth GUigOll l'a convoqué au ministère de laJustice pour lui demander de se tàire plus discret.Quant aux sectes qu i infiltrent l'état, on en connaîtdeux ayant réellement investi les circuits officiels:c'est la franc-maçonnerie et J'Opus Dei. Mais cesnoms n'apparaissent sur aucune liste.Si la France est sous l'emprise des sectes, ce nesont pas celles qu'on pense.NOliS vivons dans un pays qui est en train des'isoler des autres démocraties et s'enferme dans lemensonge. Certes, chaque fi'ançais porte sa partmorale de responsabilité, mais l'action insidieusedes services secrets et des R.C. est déterminante.Ils verrouillent le mensonge, ce qui rend le paysmalade. La France est devenue une républiquebananière oÙ ceux qui ont un pouvoir, puisent àdeux mains dans ies caisses.Mais la Conscience n'a pas dit son dernier mot.Elle commence à se faire jour à travers les fissuresqui apparaissent quand la terre craque pour rejeterla greffe du matérialisme qui l'empoisonne.Une résistance morale émerge progressivement.Cette Conscience n'a rien à voir avec une attitudesectaire, bien que des groupes structurés puissentlui servir de cocon avant de déployer ses ailes.li est donc urgent que les groupes qui préconisentune approche spirituelle, cessent de se regarder detravers, comme si la "secte" c'était toujours l'autre.La situation actuelle devrait permettre dedésectariser les esprits. Profitons-en.On ne peut à la fois exiger une liberté pour soi­même tout en la refusant à autrui.Ce point est souvent négligé par les mouvementsreligieux dogmatiques qui ont encore troptendance à diaboliser les autres.

15Si on revendique le droit de s'affirmer comllleTémoin de Jéhovah, il faut accepter le Témoind'Elohim ou d'Horus. C'est la règle du jeu.Si on revendique l'honneur d'être lin disciple deJésus, il tàut accepter ceux qui sont disciples den'importe quel maître visible ou invisible, d'Orientet d'Occident.Et il faut accepter également la liberté de cellx quin'ont ni dieu ni maître, tant qu'ils ne cherchent pasà nous en convaincre par la force.Certes, les mouvements spirituels ne parlent pastous de la même chose, et ne suivent pas le mêmechemin vers la même région céleste.Certains n'envisagent même pas qu'il puisse yavoir Ull royaume supérieur à celui auquel ilsaspirent. Beaucoup se croient au top niveau.Ils sont libre de le penser si cela les aide à s'élever.Qu'ils l'enseignent. Qu'ils essaient de nous enconvaincre. Mais, qu'ils n'oublient pas que pour enpersuader les autTes, il n'y a que l'exemple.L'arrogance, le fanatisme et l'intolérance ne sontpas des moyens pour faire la démonstration de nosqualités spirituelles.La porte doit rester ouverte pour tous, et nul nedoit s'imaginer qu'il a seul un droit de passage.Et ce droit c'est la liberté de conscience que ­normalement - la République accorde à chacun,qu'il soit sage ou bien victime d'une illusion.L'Omnium est une association de personnes quirespectent cette liberté et la défendront pour tousceux qui ne pensent pas comme eux.Cela nous a été reproché lors d'une émission surFrance-Inter où AbgraH et la sociologue MartineCohen se sont insurgés contre notre "perversité"qui consisterait à " dialoguer même avec ceux quine veulent pas dialoguer". (sic)C'est vrai, nous ne sommes pas toujours tendreavec les inquisiteurs, qu'ils soient athées ou cathosrétrogrades. Mais, il y a aussi bien des prêtres quedes francs-maçons dans notre association.Il y a des adorateurs du dieu Pan ou de la ViergeMarie. La liberté est pour tous ou pour personne.A partir de là, on peut discuter et même sedisputer tranquillement. C'est le dialogue.Seulement, les antisectes refusent tout dialogue.Alors, il faudrait qu'au moins, ceux qui parlent deConscience et d'Amour, évitent d'en tàire autant.Au début, il n'en coûte que l'effort d'écouter ets'intéresser un peu à ce qui nous entoure.Au début il est parfois pénible d'arracher nospréjugés. Mais, après, on se sent tellement mieux.

On accorde trop de crédit aux médias. Or, lesmédias ne servent qu'à nous amuser. Pourquoi lesprendre au sérieux ? Pourquoi accorder plus devaleur à l'information qu'aux boniments de foire?Demande t-on la vérité à un film comique?Dès lors, pourquoi l'exiger du journaliste qui estpayé pour nous distraire?