ccv news #15 fr
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CCVNews
#15Juin 2016
Eline De Munck :« J’aime tous les aspects du business »
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Le paiement électronique ? Je fais confiance à CCV !
CCV Transactions, c’est facile et avantageux ! Optez maintenant pour CCV Transactions via myccv@ be. ccv . eu ou au 0800 22 789 et profitez de 10 % de réduction sur les coûts des transactions jusqu’au 31 août 2016.Code de réduction CCVNEWS15TR
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Pay attention
L’étude annuelle réalisée par les autorités fédérales
au sujet de l’e-commerce révèle que la vente en ligne
a toujours le vent en poupe dans notre pays. En 2015,
4 % des Belges ont franchi le pas d’un premier achat sur
Internet : un pourcentage peu élevé au premier abord
mais qui correspond tout de même à 440 000 nouveaux
consommateurs ! Une bonne nouvelle dès lors pour les
entrepreneurs qui ont un CCV Shop ou qui souhaitent se
lancer dans cette aventure. Mais les magasins physiques
ne sont pas lésés pour autant, car cette même étude révèle
que 45 % des e-consommateurs recherchent en fait des
informations et prix sur Internet pour ensuite procéder
à leur achat dans un magasin physique. Bref, une belle
histoire de complémentarité.
C’est pourquoi ce magazine fera la part belle à une interview
avec un entrepreneur qui conjugue le meilleur de ces
deux mondes. L’année dernière, Eline De Munck a lancé
sa propre ligne de lunettes – Odette Lunettes – qu’elle a
commercialisée au départ dans un pop-up store et ensuite
dans une boutique en ligne. Plusieurs opticiens « physiques »
en assurent également la vente. Eline est donc un
magnifique exemple d’entrepreneur qui exploite de manière
optimale le pouvoir de plusieurs canaux de vente.
Dans ce magazine, nous avons également le plaisir de
vous présenter une histoire de collaboration inspirante,
dans laquelle CCV joue un beau rôle : Shop & The City,
un projet mis en place par plus de 300 commerçants et
l’administration communale de Saint-Trond, qui permet aux
consommateurs – tenez-vous bien – de gagner une voiture
chaque mois pendant une période de 60 mois. La carte
de fidélité requise compte à présent 40 000 utilisateurs
enregistrés, et ce nombre augmente de jour en jour.
Mais ce n’est pas tout : dans ce CCV News, nous vous
présenterons également des projets innovants de CCV,
une formation en matière d’e-commerce ainsi que des
informations venues du « front » du paiement (concernant
le MIF, la déduction pour investissement majorée, ... ).
Bref, un magazine bien étoffé qui, nous l’espérons, vous
informera et vous inspirera.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un été agréable,
suivi d’un automne couronné de succès pour votre
commerce. Let’s make payment happen!
Bonne lecture !
Cordialement,
Dimitri Beck, CEO CCV Belgium
[email protected] 0800 22 789 (numéro gratuit)
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Table des matières
DÉPARTEMENT SERVICE [email protected]. 057 570 5707 jours sur 7, Lu - sam : 8h30 – 22hDimanches et jours fériés : 8h30 – 15hFacebook : 'CCVBelgium'www.facebook.com/ccvBE
DÉPARTEMENT [email protected]. 057 215 215Lu - je : 8h30 – 17hVe : 8h30 – 16h
DÉPARTEMENT [email protected]. 0800 22 789Lu - ve : 8h30 – 17h
Des questions, des problèmes ou des remarques ?
Toutes les solutions de paiement de CCV peuvent faire l’objet d’une déduction pour investissement majorée.> infos en page 10
© Jef Boes
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20 2513
7 Innovons ensemble9 CCV Pay : une facilité de paiement accrue
pour vous-même et votre client
10 Déduction pour investissement majorée
13 Eline De Munck : « Les lunettes me passionnent
de plus en plus »
17 MIF : définition, motifs et conséquences
18 Customer Care : rien que le meilleur pour nos clients
20 Shop & The City : l’histoire d’une communauté
25 Formation en e-commerce : apprenez à parler le numérique
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Short
057/570 570
070700707707
Nouveau numéro
de service :
Nouveau numéro de serviceFaire appeler un numéro payant aux clients est
impensable pour une entreprise qui veut se
distinguer par un service clientèle impeccable.
C’est pourquoi, au début de l’année, CCV a
décidé de supprimer le numéro 070 payant et de
le remplacer par le 057/570 570. Le service desk
que vous joignez à ce numéro est disponible
du lundi au samedi de 8h30 à 22h (ainsi que
les dimanches et jours fériés de 8h30 à 15h).
CCV reste évidemment joignable par e-mail
Chèque au profit du KinderkankerfondsCCV contribue chaque jour à des paiements électroniques plus efficaces. Si, en plus, notre démarche peut apporter
un soutien à une association, nous en sommes ravis. Grâce à l’action lancée dans le précédent numéro, nous avons
pu remettre un chèque de plus de 5 000 euros au Kinderkankerfonds. Pour chaque boîte de rouleaux de papier
CCV vendue, nous avons mis de côté 2 euros, un montant que nous avons finalement multiplié par deux.
Catharina Waelput est venue chercher le chèque au nom du Kinderkankerfonds, dans notre établissement
d’Ypres. « Tout soutien est et reste le bienvenu », a-t-elle déclaré. « Surtout parce que nous avons
beaucoup d’actions qui doivent être financées en continu, telles que la « Kanjerketting » (chaîne du
cancer), le « Brussennamiddag » (après-midi frères et soeurs), le projet de soins à domicile « KOESTER »
ou encore la journée des familles. Sans oublier l’indispensable recherche scientifique. »
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Innovons ensemble
AjustementSur la base des observations du « client-pilote », nous
procédons ensuite éventuellement à quelques modifications
du produit ou du service, que nous pouvons ensuite
commercialiser sous une forme prête à l’emploi. Notre
tablette-caisse fait partie de ces nouveaux produits. Le
nouveau CCV Mini est également en cours de développement.
Co-créationCCV est toujours en quête de clients motivés à contribuer
à notre « mission d’innovation » en accueillant nos
projets-pilotes dans leur entreprise. Pourquoi ? Parce
que nous croyons fortement dans la co-création c’est-
à-dire la mise au point en collaboration avec le client
de nouvelles solutions qui nous permettent à nous
tous de nous améliorer. De plus, nous utilisons avec
plaisir votre expérience « de terrain » pour mettre au
point nos produits et services. Le pilote fonctionne-t-il
dans votre entreprise ? Est-il suffisamment convivial ?
Faut-il y apporter des modifications selon vous ?
Votre contribution est pour nous le meilleur outil
imaginable pour affiner un produit ou un service.
AvantagesLes clients-pilotes ne doivent pas apporter leur
collaboration gratuitement : pendant la phase de test,
ils peuvent utiliser les produits sans frais et bénéficient
d’une réduction s’ils désirent l’acquérir par la suite.
Envie de devenir client-pilote ? Alors, rendez-vous sur ccvonline.be/fr/pilote
CCV a pour ambition de faciliter la vie de ses clients de manière à ce qu’ils puissent se concentrer à 100 % sur leur activité principale. C’est pourquoi nous sommes perpétuellement à la recherche de nouveaux produits et services, que nous mettons en œuvre chez des clients intéressés dans le cadre de projets-pilotes.
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Activez-la en toute simplicité dans votre CCV Shop et profitez de la facilité d'un seul et même tableau de bord, qui affiche tant vos commandes que vos paiements.
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CCVPayLa solution de paiement idéale pour votre boutique en ligne
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CCV Pay : une facilité de paiement accrue pour vous-même et votre client
Les avantages de CCV Pay sont à la hauteur. Un tableau
de bord pratique vous permet d’obtenir en temps
réel un récapitulatif de vos ventes en ligne et des
paiements reçus. CCV Pay permet des transactions
avec Bancontact, e-Maestro, MasterCard, VISA, PayPal
et iDeal, des méthodes de paiement qui seront encore
élargies à l’avenir. Il n’y a aucun coût fixe, tandis que
vous profitez de tarifs serrés sur les transactions.
Return to senderEt ce n’est pas tout : CCV Pay garantit une grande
convivialité, est un outil sûr à 100 % (les solutions
de paiement satisfont en effet à toutes les exigences
nationales et internationales en termes de sécurité et de
qualité) et vous recevez automatiquement des mises à jour
via le cloud. Par ailleurs, la politique en matière de retour
est très pratique, étant donné que vous reversez le montant
d’achat à votre client très facilement via CCV Pay. Pour
terminer, notre équipe de support est toujours disposée à
vous aider lors de séances d’information gratuites.
Selon vos désirsQui plus est, vous pouvez configurer CCV Shop totalement
à votre guise : vous démarrez avec une base, que vous
étendez ensuite comme vous l’entendez. Gestion des
produits et des commandes, design, méthodes de
paiement, marketing, liens, gestion des clients en Belgique
et à l’étranger, processus de commande ... : tout est réalisé
conformément à vos désirs.
Activez votre CCV PayCCV Pay est actuellement disponible pour les entrepreneurs
qui ont déjà une boutique en ligne CCV Shop. Le but est
qu’à terme, cet outil pratique puisse être utilisé par tout
propriétaire d’un webshop.
Activez maintenant CCV Pay via www.ccvshop.be.
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Que ce soit pour un débutant ou un commerçant expérimenté, CCV Shop est l’outil parfait pour développer et gérer une boutique en ligne, essentiellement parce que l’hébergement, les mises à jour, le marketing, le support technique, etc. sont intégrés dans un package global. Ajoutez-y, avec CCV Pay – le Payment Service Provider (PSP) de CCV –, une caisse Internet entièrement intégrée.
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Profitez d’une déduction pour investissement majorée
Qu’est-ce que la déduction pour investissement au juste ?« Elle correspond, en résumé, à un certain
pourcentage de la valeur d’achat des investissements,
pourcentage qui peut être déduit du bénéfice
imposable. En clair, cette majoration est donc
une bonne nouvelle pour les commerçants. »
Pourquoi cette déduction a-t-elle été majorée ?« Étant donné sa volonté de stimuler les PME à investir
notamment dans des systèmes de paiement électronique,
l’État a décidé d’instaurer une majoration de la déduction
pour investissement, s’élevant ainsi à 13,5 %.
Attention toutefois : la législation s’applique uniquement à
l’achat. La location et d’autres cas sont donc exclus. »
Quels sont les produits concernés ?« La déduction pour investissement majorée porte sur
les achats effectués en 2015 et ultérieurement. Toutes les
solutions de paiement qui peuvent être achetées chez CCV
entrent en ligne de compte. »
Quel rôle joue CCV à cet égard ?CCV doit confirmer que les produits achetés satisfont
aux conditions, et ce au moyen d’une attestation qui est
délivrée automatiquement après l’installation du terminal
de paiement que vous avez acheté.
Vous le savez très bien : un investissement peut rapporter. En investissant aujourd’hui dans du matériel de sécurisation qui réduit la circulation d’argent en cash (un terminal de paiement par exemple), vous pouvez profiter d'une déduction pour investissement majorée. Explication par Matthijs Hutsebaut, Finance Coordinator.
Le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt, a utilisé l’exemple des terminaux de paiement dans son communiqué.
Dans la pratique- Si vous avez effectué un achat en 2016, CCV vous
transmet automatiquement l’attestation requise.
- Si vous avez effectué votre achat en 2015 et
souhaitez encore obtenir une attestation, surfez
sur ccvonline.be/fr/attestation et nous nous
chargerons du reste.
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Le moins cher sur le marché !
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ELINE DE MUNCK :
« Vous pouvez très bien acheter des lunettes et en changer chaque année : vous le faites aussi pour les chaussures ».
Odette Lunettes - Temporary Store 27/05 - 05/06, Meir Anvers.Pour plus d'informations : www.odettelunettes.com
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Eline De Munck :« Les lunettes me passionnent de plus en plus »
Ces dernières années, Eline De Munck (28 ans) s’est forgé une carrière dans les médias, avec des rôles dans, entre autres, LouisLouise et Crimi Clowns, un travail de VJ pour JIM, ainsi qu’un alter ego musical portant le nom d’Ellektra. Aujourd’hui, elle apparaît sur scène avec le rollercoaster band Pigbag Army, qui fait revivre la musique des années 90. Mais parallèlement, elle se consacre pleinement à son entreprise et lance actuellement sur le marché (en ligne) la deuxième collection d’Odette Lunettes.
« Nous avons lancé la première collection d’Odette Lunettes
(7 modèles) le 28 mai de l’année dernière, dans un pop-up
store qui a ouvert ses portes pendant deux semaines. Par
ailleurs, les lunettes étaient également en vente dans la
boutique en ligne et chez les opticiens distribuant notre
marque. Près d’un an plus tard, nous lançons la deuxième
collection, à nouveau via une boutique éphémère sur le Meir.
Il s’agit cette fois de 12 modèles, dans un plus gros tirage. »
Pourquoi avoir opté pour un pop-up store en définitive ?
« Nous trouvions cela très important. Premièrement, pour
vérifier si notre produit marchait. Deuxièmement, parce
que nous voulions offrir une véritable expérience. Et cette
année encore plus, car nous collaborons par exemple avec
Steve Locatelli, qui a réalisé de grandes oeuvres de graffitis
pour les photos de notre campagne. Troisièmement,
parce qu’un pop-up peut être aussi la forme de marketing
parfaite. Mon associé Bob Geraets et moi-même ne
sommes ni l’un ni l’autre issus du monde des lunettes.
Nous devions dès lors rechercher d’autres façons de mettre
notre marque en évidence. Une boutique éphémère était la
formule idéale à cet effet. »
Eline a lancé la première collection d’Odette Lunettes l’année dernière dans un pop-up store sur le Meir.
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Le choix des lunettes paraît logique vu que vous en
portez vous-même depuis l’âge de 5 ans. Mais vous ne
trouviez pas cela chouette du tout.
« Je trouvais même cela horrible. Je mettais mes lunettes au
début du cours et les retirais dès qu’il était terminé. Pour
moi, une paire de lunettes n’était absolument pas tendance.
Il est vrai qu’à l’époque, les lunettes étaient uniquement
commercialisées comme objets utilitaires et non comme
accessoires de mode. Mais bon, quand j’ai travaillé comme
VJ chez JIM, il m’arrivait de ne plus pouvoir lire le prompteur
sans lunettes. Je me suis dit : « Zut alors, maintenant tout le
monde va savoir que je porte des lunettes. Il faut préciser
que mes yeux ne supportent pas les lentilles. Mais j'ai décidé
de me mettre en quête d’un beau modèle qui me convienne,
avec l'aide d'une styliste. Le déclic s’est fait instantanément.
À partir de là, j’ai même décidé de changer régulièrement de
lunettes et d’en faire véritablement ma marque de fabrique.
Et ça a marché, car à un moment donné, les gens ont même
commencé à me demander où j’achetais ces jolies lunettes
et comment j’arrivais à une combinaison réussie. Cela m’a
donné l’idée d’en faire plus. »
Et c’est ainsi qu’Odette Lunettes a vu le jour ?
« Tout à fait. Nous voulions faire comprendre qu’une
paire de lunettes peut être jolie, branchée, élégante et
abordable, et que vous pouvez très bien en acheter et
en changer chaque année. C’est ce que vous faites avec
vos chaussures ou vos vestes, non ? Aujourd’hui encore,
les lunettes sont trop souvent considérées comme une
corvée, un mal nécessaire, alors qu’elles contribuent
réellement à votre look et peuvent dès lors constituer
aussi une plus-value incroyable. Si vous devez porter
des lunettes, retirez-en le meilleur et utilisez-les pour
accentuer votre personnalité. Tel est notre avis en tout
cas. Après tout, vous les portez sur votre nez, et c’est
la première chose que les gens voient. Autant dès lors
en tirer profit. Et les lunettes peuvent vraiment être
branchées, à condition de trouver les bons modèles :
c’est le message que nous voulons transmettre. Et nous
le trouvons très important justement parce que l’offre
offline et online est très vaste et que nous devons nous
démarquer de l’une ou l’autre manière. »
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Le nom de votre marque est aussi une forme d’histoire ...
« C’est vrai. J’étais à la recherche d’un nom qui mentionne
le produit, mais sans connotation triste, médicale. J'ai donc
opté littéralement pour " lunettes ", car le mot français est
plus chouette. C’est alors que mon chien Odette a pointé le
bout de son nez, et j’ai immédiatement associé les deux mots.
C’est pourquoi je me qualifie moi-même d’opti-chien (rires).
D’ailleurs, nous racontons aussi une histoire avec les noms
de la deuxième collection. Les modèles portent des noms
d’ophtalmologues américains – vu que les noms flamands
ne sont pas aussi branchés. Vous achèteriez des lunettes
« Vandevelde », vous (rires) ? »
Et, en définitive, pourquoi avez-vous choisi une boutique
en ligne au lieu d’un magasin physique ?
« C’est très simple : aujourd’hui, on peut tout acheter sur
Internet, donc nos produits devaient s’y retrouver aussi. De
plus, je suis une personnalité médiatique, très active sur les
réseaux sociaux. Il aurait donc été insensé de ne pas vendre
nos lunettes en ligne. Mais nous avons aussi une connexion
avec des magasins physiques : nos lunettes sont actuellement
disponibles chez 45 opticiens, un nombre que nous allons
porter à 60. La plupart des gens recherchent ce qui leur plaît
sur notre site web (qui est une sorte de vitrine de notre look &
feel, un étalage en ligne en quelque sorte) et se rendent ensuite
dans un point de vente avec une idée bien précise en tête. »
Vous n’êtes pas seulement une enseigne : vous faites
également tout vous-même.
« Pour moi, c’était très important de ne pas être simplement
un visage. Je veux tout suivre et décider de A à Z avec Bob. Je
me trouve en permanence au pop-up, je conçois les modèles,
je me rends à des salons, je choisis les couleurs et les types
de matières premières (métal, acétate ...) et je traite toutes
les commandes. Nous élaborons également nous-mêmes
les campagnes de marketing. C’est la meilleure façon de
rester en relation directe avec les produits et, surtout, les
clients. Les clients qui reçoivent un e-mail signé par Eline
peuvent être certains qu’il émane effectivement de moi.
Personne d’autre n’écrit en mon nom. Cela ne me dérange
pas : j’aime tous les aspects du business. Et vu que je m’en
occupe de manière tellement intensive, les lunettes me
passionnent de plus en plus. On ne s’imagine pas, par exemple,
à quel point l’artisanat intervient dans leur production.
Moi-même je l’ignorais et j’ai appris à le découvrir. »
ELINE DE MUNCK :
« Je ne veux pas être simplement un visage : je veux tout suivre et décider de A à Z. »
CCV News #15 — Eline De Munck & Odette Lunettes
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Vous aimez donc la vente en ligne ? Les retours, les
paiements qui n’arrivent pas ...
Est-ce que tout se passe bien ?
« Pour être honnête, je n’ai pas encore rencontré de
difficultés. À l’heure actuelle, les boutiques en ligne sont
à ce point réglementées au niveau des procédures de
paiement, de la politique en matière de retours, des
possibilités de contact, etc. que les achats en ligne n’ont
jamais été aussi faciles. De plus, les gens qui achètent une
paire de lunettes sur Internet sont généralement très sûrs
de leur décision. Je dois néanmoins avouer que l’aspect
commercial m’a fait peur au début, parce que je suis plutôt
du type créatif. Toutefois, j’ose, je me jette volontiers à
l’eau, donc je m’en suis accommodée. Et cela me plaît
de plus en plus, d’autant plus que, lors du lancement de
la deuxième collection, nous savions beaucoup mieux
comment nous voulions et devions nous y prendre.
Bon, d’accord, j’ai quand même une petite remarque à
formuler concernant le business : je n’aime pas tout, et
je préférerais me passer de la comptabilité (rires). »
Vous continuez de développer et de peaufiner le concept.
« Absolument, par exemple avec nos bijoux pour lunettes.
En effet, nous avons constaté qu’il reste une grande
quantité de déchets résiduels après la production de
lunettes. Nous voulons en faire quelque chose, entre
autres pour fabriquer des bijoux sur mesure. Mais
bon, c’est un beau projet qui n’est pas pour tout de
suite. La première collection de bijoux de lunettes
que nous lançons maintenant se compose encore de
bijoux dorés et de vraies perles. Les bijoux de lunettes
ne sont pas dans l’air du temps (nos grands-mères en
portaient) et nous voulons changer la donne, pour que
des jeunes en portent lors de festivals, en combinaison
avec une paire de lunettes branchées, par exemple. »
Comment combinez-vous Odette Lunettes et votre
travail dans les médias ? Cela demande quand même
beaucoup de temps, non ?
« Il n’y a pas que cela. Quand nous avons lancé Odette
Lunettes, notre base opérationnelle était mon appartement
et le stock de lunettes se trouvait dans mon armoire, ce
qui a eu aussi un impact sur ma vie privée. Mais vous avez
raison, le tout est de gérer son temps. Maintenant, c’est
un choix délibéré de ma part. Je ne voulais plus dépendre
des médias, qui sont tellement éphémères. À un moment,
vous avez la cote et, à un autre, plus du tout. Avoir ma
propre marque de lunettes me tranquillise, surtout
parce que j’y crois énormément. C’est vrai qu’aujourd’hui
cette activité ne nous rapporte pas encore grand-chose.
C’est surtout un investissement dans une histoire, mais
cela viendra. J’en suis pleinement convaincue. »
CCV News #15 — Eline De Munck & Odette Lunettes
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Le MIF : définition, motifs et conséquences
Le MIF ou Multilateral Interchange Fee (commission
multilatérale d’interchange en français) est la partie des
coûts dont vous êtes redevable en tant que commerçant
lorsque le client effectue une transaction avec une
carte de crédit ou de débit. Il y a peu, un règlement
européen a uniformisé ces coûts et les a fixés à
maximum 0,3 % pour les cartes de crédit et 0,2 % pour
les cartes de débit. Il en résulte une baisse, et donc
une économie pour vous en tant que commerçant.
Toutes les cartes ne sont pas concernéesC’est donc une bonne nouvelle, mais le règlement ne
s’applique pas encore à toutes les transactions, ce qui
devrait être le cas en définitive. Pour l’heure, seules les
cartes traditionnelles telles que Visa, Mastercard, Maestro
et Bancontact sont concernées. La réglementation ne
s’applique donc pas (encore) aux paiements mobiles ou
transactions dans le cadre de l’e-commerce. Les lobbys
de commerçants sont encore en pleine négociation avec
l’Union européenne sur ce point.
Un coût globalLe MIF ne représente évidemment qu’une partie du coût
global d’une transaction. L’acquiring fee (coût pour
l’acceptation d’une transaction) se compose du scheme fee
(coûts pour l’utilisation de Visa, Mastercard, etc.) et du
processing fee (coûts pour le traitement technique de la
transaction). En fonction du volume et d’autres paramètres
(comme le type de transaction), le coût moyen d’une
transaction avec une carte de crédit s’élève entre 0,95 et
1,4 % pour le commerçant.
Quel est le rôle de CCV ?Tous les acquirers n’appliquent pas encore un nouveau
tarif basé sur le MIF. Comme à son habitude, CCV suit
cette question de près et continue de vous conseiller la
meilleure solution pour votre commerce. Si vous souhaitez
un complément d’information ou désirez que nous
réfléchissions ensemble à la solution idéale pour vous,
contactez-nous par [email protected] ou 0800 22 789
Étant donné la communication assez confuse de la part des autorités et/ou des médias, bon nombre de commerçants et de consommateurs ne savent pas exactement en quoi consiste le MIF et, sur-tout, quel en est l’impact. Dimitri Beck, CEO de CCV Belgium, nous donne un petit mot d’explication.
18
Customer Care : rien que le meilleur pour nos clients
« Customer Care, qui a été mis en place au début
de l’année, poursuit trois objectifs spécifiques.
Premièrement, centraliser les plaintes éventuelles ou
d’autres questions non commerciales qui, auparavant,
aboutissaient un peu partout dans l’entreprise et
étaient traitées par les différents team leads. Ce
n'est pas que nous soyons submergés de plaintes
(l’an dernier, nous en avons enregistré 33 pour un
total de 30 000 clients), mais centraliser ces plaintes
nous permet de les suivre de manière plus ciblée.
Nous souhaitions également mieux comprendre la
nature des plaintes, afin de pouvoir intervenir plus
rapidement, si possible au niveau structurel. »
CCV ne veut donc pas seulement garantir l’efficacité des paiements électroniques. Notre mission va plus loin : nous souhaitons que nos clients soient aidés de toutes les façons possibles. C’est dans cette optique que nous avons mis en place Customer Care. Tim Meersschaut, Head of Services, nous présente le département.
19
SatisfactionLe deuxième objectif est de pouvoir mesurer la satisfaction de
la clientèle. « Le jour même où un client contacte le Customer
Support - que ce soit pour poser une question sur les
transactions ou signaler une panne –, nous lui demandons s’il
est satisfait de l’aide reçue », poursuit Tim. « Si la réponse est
" oui ", tant mieux, mais si la réaction est négative, Customer
Care contacte immédiatement le client. Nous voulons savoir
pourquoi le client a été insatisfait, comment il s’attendait à
être aidé, ce qu’il propose éventuellement lui-même ... ».
BaromètreLe troisième pilier de Customer Care est la rupture des
contrats. Désormais, celle-ci est également centralisée.
« Parce que nous voulons mieux comprendre les raisons »,
explique Tim. « Tout client qui met fin à son contrat est donc
contacté personnellement afin de connaître les motifs de sa
décision. Son commerce est-il en faillite ? N’utilise-t-il plus
son terminal ? Est-il insatisfait de notre service ? S’adresse-t-il
maintenant à la concurrence ? Sur la base de ces réponses,
qui constituent un beau baromètre, nous voulons mieux
comprendre les clients de CCV. Qui plus est, ces réponses
font également l’objet d’une communication en interne, afin
que nos équipes sachent si elles font du bon travail. »
Réalisation majeureLa première réalisation majeure concrète de Customer
Care a été d'abolir le numéro 070 payant et de le remplacer
par le 057/570 570. « Faire payer des clients qui appellent
pour poser une question est une pratique d'un autre temps
et va à l’encontre de notre volonté de fournir le meilleur
service qui soit » explique Tim. « Customer Care a observé
cette aspiration auprès de nos clients et a pris les mesures
adéquates. Et comme nous voulons nous distinguer de
la concurrence par notre service, nous allons encore
plus loin : notre central téléphonique est accessible les
dimanches et jours fériés, tout comme notre field service,
qui entre en action le week-end en cas de problèmes. »
Un cap magique« Customer Care, qui se compose actuellement de trois
officers et d’un team lead, porte déjà ses fruits », poursuit
Tim. « Lorsque le service a été mis en place au début de
l’année, la satisfaction de notre clientèle était de 82 %.
Aujourd'hui, elle affiche 84 %. Cela étant, il nous reste
encore du chemin à parcourir, car nous voulons atteindre
– et nous atteindrons - le cap magique des 90 %. En effet,
CCV ne joue pas sur les prix, mais vise la qualité. »
Parole à la Dream Team« L’objectif ultime de l’équipe Customer Care »,
explique Alison Wolput, « est de donner au client le
sentiment qu’il compte, qu’il n’est pas un numéro
mais un entrepreneur auquel on prête vraiment une
oreille attentive. C’est pourquoi nous ne procédons
pas seulement de matière réactive en assurant un
suivi des plaintes, nous nous montrons également
proactifs : après chaque intervention, nous envoyons
une enquête de satisfaction par e-mail le jour même
afin de savoir si le client est satisfait du service
fourni. Si la réponse est " non ", nous l’appelons
immédiatement afin de connaître le problème. »
Ne considérez certainement pas Customer Care comme
un simple service des plaintes. Sa tâche est beaucoup
plus large : l’équipe souhaite que l’expérience générale
du client s’améliore encore davantage. « Nous voulons
rester en contact avec le client, lui faire comprendre que
nous nous intéressons à lui », poursuit Alison. « Le but est
qu’il n’ait pas l’impression que c’est toujours lui qui doit
appeler en cas de question ou de problème. Notre service
est donc en réalité une sorte de coach pour le client.
Si vous avez des conseils à nous donner pour améliorer notre service, ne manquez pas de les transmettre par e-mail à [email protected]
TIM MEERSSCHAUT, HEAD OF SERVICES :
« Nous voulons nous distinguer de la concurrence par notre service. Notre central téléphonique et notre field service sont à la disposition des clients même les dimanches et jours fériés. »
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Shop & The City : l’histoire d’une communauté
Il n’y a aucun doute que les commerçants des centres-villes ont tout intérêt à utiliser le soutien qui leur est offert : le développement des boutiques en ligne engendre en effet une concurrence numérique, tout comme les grands centres commerciaux à l’extérieur des centres. Une initiative comme Shop & The City à Saint-Trond montre comment ce soutien peut générer un rendement maximum.
CADEAUCHEQUE
Depuis le 1er septembre 2014, toute personne qui effectue un achat à Saint-Trond et se fait enregistrer avec sa carte de fidélité tente sa chance de remporter chaque mois une voiture neuve ou un bon de 300 euros à faire valoir sur un vélo. Plus votre fréquence d’achat est élevée, plus vos chances de gagner augmentent.
www.shopandthecity.be
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Qu’est-ce qui a donné lieu à la création
de Shop & The City ?
« Avant tout, la constatation que les événements
organisés dans le centre-ville avaient beaucoup de
succès et attiraient du monde, mais aussi que cet
effet s'estompait tout de suite après l’événement et
n’était donc pas durable. D’où l’idée de lancer une
initiative qui permette de fidéliser la clientèle. »
Concrètement, en quoi consiste Shop & The City ?
« Il s’agit d’un projet et d’une démarche globale que Trud'Or
a lancés en collaboration avec la ville de Saint-Trond et
plusieurs concessionnaires automobiles de Hesbaye, avec,
à la clé, un concours exceptionnel. Depuis le 1er septembre
2014, toute personne qui effectue un achat à Saint-Trond et
se fait enregistrer avec sa carte de fidélité tente sa chance
de remporter chaque mois une voiture neuve ou un bon de
300 euros à faire valoir sur un vélo. Plus votre fréquence
d’achat est élevée, plus vos chances de gagner augmentent.
Pendant 60 mois, nous offrirons chaque mois une voiture et
un bon. Cette action est unique en Belgique selon moi : des
délégations d’autres villes intéressées par Shop & The City
sont ébahies quand nous leur racontons cela. »
Cette action remporte-t-elle du succès ?
« Nous avons dû faire passer le message, en déposant une
carte de fidélité nominative dans la boîte aux lettres de
chaque habitant de Saint-Trond. Ensuite, nous avons procédé
de même dans les communes avoisinantes et invité tous
ces gens à notre marché de Noël afin de leur expliquer
concrètement notre action. Nous avons même mis en place
un service de bus à cet effet. Aujourd'hui, la carte compte
40 000 utilisateurs enregistrés. Or il faut savoir que la ville
de Saint-Trond compte elle-même 40 000 habitants. Cela
signifie dès lors que notre action suscite un vif intérêt dans
les communes des environs. Notons également que 70 %
des utilisateurs sont des femmes. »
Aujourd’hui, ce sont plus de 300 commerçants qui
prennent part à cette initiative ...
« Je n’aurais jamais osé espérer un tel succès. On se
fixe certaines attentes, bien entendu, mais ce chiffre les
dépasse carrément. Sans compter que ce nombre est en
train de grimper à 350, étant donné que de nombreux
commerces des communes avoisinantes veulent participer
aussi, alors qu’au départ, cette action ciblait le centre-ville
de Saint-Trond. Nous allons donc nous agrandir. »
« Shop & The City est unique en Belgique selon moi : des délégations d’autres villes intéressées par Shop & The City sont ébahies quand nous leur parlons de cette action. »
Jasper Hansenassociation professionnelle Trud’Or asbl
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Il va de soi que Shop & The City est avant tout
une histoire de commerçants. La Brasserie Royal
sur le Grote Markt à Saint-Trond est l’un des
participants enthousiastes de cette initiative.
Pourquoi la Brasserie Royal a-t-elle rejoint ce projet ?
« Parce qu’une action en faveur des commerçants locaux
est nécessaire. De plus, je trouvais ce projet très positif
étant donné qu’il concerne spécifiquement Saint-Trond,
contrairement aux cartes clients valables dans toute la
Belgique. Et les clients apprécient aussi le fait que cela soit
limité, donc clair. Et concernant les coûts, je n'ai dû investir
que dans l'achat d'un iPad. »
Quelles sont les répercussions positives de cette
initiative sur votre commerce ?
« Le fait que les petits commerçants comme nous ne
doivent plus recourir à la gratuité ou à des réductions
pour attirer des clients. Autrefois, c’était possible,
mais l’époque de Steve Stevaert est passée : seules
les chaînes et les grandes enseignes de prêt-à-porter
peuvent se le permettre. C’est pourquoi Shop & The
City a été aussi bien accueilli : nous touchons un
nombre maximum de clients avec une action d’une
grande envergure et n'avons rien à faire nous-mêmes
pour y arriver. Les clients, pour leur part, sont tout
aussi satisfaits, car cela leur permet de remporter
une voiture. Un incitant non négligeable : ils sont
récompensés s’ils font des achats. Avec 95 % de mes
clients, je n'ai même pas besoin de demander s’ils
ont leur carte de fidélité : c’est systématiquement
le cas et ils savent comment ça marche. »
Quel est selon vous l’avantage majeur de Shop & The City ?
« Premièrement, l’avantage de la carte de fidélité est
que tous les commerçants peuvent y accéder sans
trop de difficultés, et que tout est réuni sur une seule
et même carte. De plus, Trud'Or se charge de toute
l’organisation : effectuer le suivi du concours, avertir les
gagnants, etc. Pour être honnête, si je devais mettre sur
pied moi-même une action en tant que commerçant, j’y
renoncerais. J’ai déjà fort à faire avec mon commerce.
Je verse un petit montant à Trud'Or et, en échange, je
reçois de leur part un service intégral. De plus, c’est le
client qui assume la responsabilité finale, car il scanne
lui-même sa carte. Rien que des avantages donc ! »
Tom FestraetsBrasserie Royal, commerce participant
« Avec 95 % de mes clients, je n'ai même pas besoin de demander s’ils ont leur carte de fidélité : c’est systématiquement le cas et ils savent comment ça marche. »
CCV News #15 — Shop & The City : l’histoire d’une communauté
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Karel-Lodewyck Lefere : « L’asbl Trud'Or a été créée il y
a 9 ans dans le but de stimuler la collaboration entre la
fédération des commerçants, les marchands ambulants,
l’horeca, Unizo et l’administration communale de Saint-
Trond. Mais la ville souhaitait rendre son marketing plus
malin et renforcer l’expérience commerciale. Trud’Or s’est
alors adressé à CCV pour lui soumettre cette question. »
Comment avez-vous procédé concrètement ?
« En étroite collaboration avec l’administration communale
et Trud'Or, nous avons mis au point la plate-forme
communautaire en utilisant notre logiciel et nos solides
compétences dans ce domaine. La carte de fidélité et le
chèque-cadeau électronique numérisés par nos soins ont
été liés à cette plate-forme. Depuis lors, celle-ci compte
40 000 consommateurs inscrits. Au départ, il n’y avait que
80 commerçants participants, étant donné que l'action a
suscité un certain scepticisme au début, mais ce nombre a
évolué pour atteindre plus de 300 aujourd’hui. »
Pourquoi CCV a-t-il rejoint ce projet ?
« C’est très simple : parce que nous voulons soutenir
au maximum les commerçants locaux, qui représentent
le principal groupe cible de CCV. Il s’agit d’ailleurs d’une
nécessité absolue à l’heure actuelle : l’e-commerce continue
d’afficher une forte progression et les grands centres
commerciaux attirent les consommateurs en raison de
" l'expérience " qu’ils offrent. Shop & The City nous permet
de redonner un véritable élan aux commerces du centre-
ville : ludification, concours ... Il s’agit en outre d’un outil
fantastique pour les marketeers étant donné que les
commerçants ont une meilleure vue d’ensemble des clients
qui viennent faire du shopping, quand et à quelle fréquence.
Bref, la numérisation de l’expérience de shopping pourrait
être la solution pour les commerçants locaux »
Et Saint-Trond n’est pas la seule ville à
exploiter cette idée ...
« C’est vrai. CCV mène actuellement des projets similaires
dans une vingtaine de villes flamandes. Nous sommes
d’ailleurs convaincus que les villes doivent élaborer
un plan global pour soutenir leur économie locale, en
prenant comme point de départ leur identité propre. Où
en sommes-nous et que pouvons-nous atteindre de cette
manière ? Et CCV se fait un plaisir de fournir les outils et
conseils nécessaires à cet effet. »
Le rôle de CCV Karel-Lodewyck LefereCCV Community
« La numérisation de l’expérience du shopping pourrait être la solution pour les commerçants locaux »
CCV News #15 — Shop & The City : l’histoire d’une communauté
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CCV News #15 — Shop & The City : l’histoire d’une communauté
Monique Claes, de Zepperen, est l’un des derniers gagnants
d’une voiture dans le cadre de l’initiative Shop & The City.
Une Smart Forfour lui sera livrée bientôt. Un prix qui lui fait
énormément plaisir !
« J’ai appris la nouvelle le 1er avril et j’ai évidemment
d’abord cru qu’il s’agissait d’un poisson d’avril. Mais quand
on m'a demandé immédiatement de choisir les options, j’ai
réalisé que j’avais bel et bien gagné une voiture. »
Quelles options avez-vous choisies ?
« Je n’en ai pas choisi beaucoup, à vrai dire. Ce fut même
le contraire : j’ai demandé de remplacer les sièges en
cuir d’origine par des sièges standard en tissu. Le cuir est
beaucoup trop chaud. D'autant plus que je recevrai la
voiture début juillet, en plein été ! »
Quand avez-vous commencé à utiliser Shop & The City ?
« À partir du moment où j’ai reçu la carte dans ma boîte
aux lettres. J’ai été d’emblée enthousiaste, notamment
parce que je n’avais rien à perdre. De toute façon, je fais
uniquement mes courses à Saint-Trond et à Zepperen, ma
commune. Je ne vais pas à Hasselt : Saint-Trond reste pour
moi la principale ville pour le shopping. Cela m’a également
permis de gagner un prix, ce qui me ravit au plus haut
point. Une très bonne initiative donc (rires). »
Vous n’avez donc pas l’intention d’arrêter ?
« Non, évidemment. J’ai déjà remporté une voiture, mais il
y a encore bien d’autres choses dont on peut profiter. J’ai
d’ailleurs repéré quelques bons intéressants ! »
« J’ai d’abord cru que c’était un poisson d’avril »
Monique ClaesGagnante de Shop & The City
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Formation en e-commerce : apprenez à parler le numérique
L’e-commerce a le vent en poupe depuis plusieurs années déjà, mais beaucoup de choses sont encore à venir. C’est pourquoi Syntra a élaboré, en collaboration avec CCV, une formation ciblée pour les PME et le commerce de détail. Pieter Geers, responsable du développement et de la communication chez Syntra West, nous donne quelques explications.
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Pourquoi cette formation est-elle nécessaire ?
« Parce qu’Internet et, plus concrètement, l’e-commerce,
revêtent une importance croissante dans notre société
et donc aussi dans l’économie. De plus, le rythme des
évolutions technologiques et des innovations en ICT
s’accélère. Conséquence : de nombreux commerçants
locaux, comme le boulanger du coin, témoignent un
certain intérêt mais n’y voient pas une solution viable
pour eux-mêmes. Nous voulons leur démontrer que c’est
tout de même possible en mettant à leur disposition
de la technologie et une méthodologie concrète. »
Comment procédez-vous ?
« En appliquant une méthode très axée sur la
pratique. Il ne s’agit absolument pas de séances
d’information. La formation vise essentiellement à
apporter des visions pratiques, entre autres par le
biais de conversations de groupe interactives ainsi
qu’en élaborant et en discutant d’un cas de boutique
en ligne fictive, afin que les participants puissent
finalement imaginer leur propre concept d’activité. Le
fil conducteur est le « Businesskompas » que chaque
participant complète, et qui est mis à notre disposition
par l’Agentschap Ondernemen (agence flamande
pour l’entrepreneuriat). Cette « boussole » indique
concrètement les opportunités qui se présentent dans
la PME ou chez l’indépendant en question. L’agence
nous a demandé de nous occuper de la formation
nécessaire en la matière, et ce dans toute la Flandre. »
Les participants intéressés constituent évidemment un
groupe très hétérogène. N’est-ce pas un frein ?
« Notre formation couvre effectivement 28 secteurs
différents, mais ce n’est pas gênant. Bien au contraire :
nous constatons que les participants s’inspirent
mutuellement. Pendant ces cessions, le boulanger du coin
peut par exemple apprendre quelque chose du nouveau
collaborateur d’une multinationale, et inversement.
Pour nous, ce caractère hétérogène est donc plus une
opportunité qu’une difficulté. »
Quel est le rôle concret de CCV dans cette histoire ?
« CCV a mis à notre disposition la technologie nécessaire
permettant aux participants de créer, sous la conduite
d’un professeur, leur propre boutique en ligne CCV
fonctionnelle : un déclencheur pour se lancer vraiment
dans l’aventure par la suite. Et nous pouvons également
fournir une aide à cet égard, sous la forme d’un processus
de suivi avec une consultance spécifique sur place.
Quoi qu’il en soit, nous souhaitons que le nombre
d’entrepreneurs du web continue de s’accroître. »
E-commerce : « lancez votre boutique en ligne en 10 sessions ! » Pour plus d’informations : www.sbmopleidingen.be
PIETER GEERS, responsable du développement et de la communication chez Syntra West :
La formation vise essentiellement à apporter des visions pratiques, entre autres par le biais de conversations de groupe interactives ainsi qu’en élaborant et en discutant d’un cas de boutique en ligne fictive, afin que les participants puissent finalement imaginer leur propre concept d’activité.
CCV News #15 — Formation en e-commerce : apprenez à parler le numérique
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Nouveaux accessoires
Accessoires pour terminaux
Scanners et machines à calculer
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