chilly magazine décembre 2011 - n°314

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MENSUEL MUNICIPAL - DÉCEMBRE 2011 - N°314 www.ville-chilly-mazarin.fr /D FROOHFWH GHV GpFKHWV 3 2 Q ,PS{WV SDJH Q 3UpYHQWLRQ SDJH Q 6SRUW SDJH Vos suppléments : Chilly rendez-vous + Programme cinéma

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Magazine municipal de la Ville de Chilly-Mazarin (91)

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MENSUEL MUNICIPAL - DÉCEMBRE 2011 - N°314

www.ville-chilly-mazarin.fr

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Vos suppléments : Chilly rendez-vous + Programme cinéma

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ALMEIDA Tatiana, APAGY--GOMES MENDES Maïra, ARREYEH Lohima, BENCHELLIKH Yacine, BUI TRONG Victoire, CASSOU Chloé, CHONG TOUA Jayden, COCO Alicia, DE OLIVEIRA Ethan, DI MÉGLIO Gaëlle, DIMBOUR Éthan, ERRIN Maïwen, FAIVRE DIDOU Oscar, GIBIOT--HOXHA Alex, GUÉGAN Mathéo, JOSEPH Zoé, LAFHAJ Ranim, MAZRI Anissa, MEJRI Youssef, MENDY Jaden, MERTAH Younes, MOUNHIM Miya, NAWROCKI Mélina, OUESLATI Aliyah, POUDROUX Maeva, PRÉAUX Louane, RANDRIAMPENO Audrey, RIBEIRO NAVE Inès, RIBEIRO PLANCHON Yoann, SIMBA SIMBA Tracy

AÏT CHABANE Idrisse et HAMMA Linda

CIZEAU Jean, PARISY épouse YARDIN Jeanine, PROUILHAC Ginette, ROUX Nadine, CAMACHO Valéry, RICHHEIMER épouse ROUAS Sonia, BROUTIN veuve FIATTE Jacqueline, TOUIRHI Boujemaa, BERNARD épouse DESCLOS Fernande

Ce magazine est imprimé sur papier labellisé PEFC. Cette certification garantit que ce support est issu de forêts gérées durablement.

La photo du mois

Au fi l de la vie

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ÉditoB énéfi cier d’une vie quotidienne sereine permet-

tant le développement de la citoyenneté et favo-risant le vivre-ensemble est une aspiration plus que légitime.

En matière de tranquillité publique, je constate comme vous, les effets dans notre pays, du décalage entre le discours par-fois « guerrier » des plus hautes instances de l’État, et de leur désengagement qui amoindrit les moyens alloués au maintien de l’ordre public.

En 10 ans, près de 10 000 postes de policiers et gendarmes ont été supprimés. Les diffi cul-tés budgétaires que connaît notre pays doivent-elles rogner sur le droit fondamental de chacun à vivre en toute tranquillité ?La municipal i té de Chi l ly-Mazarin réclame sans cesse non seulement la non-diminution des effectifs de Police nationale mais bien leur renforcement.Par lettre du 21 octobre 2011, j’ai appelé l’attention du Préfet de l’Essonne sur les problèmes récur-rents liés à des rassemblements de jeunes mineurs et adultes à hau-teur du centre commercial du Château et devant le centre commercial St-Éloi.

La municipalité a pris de nombreuses mesures pour faciliter le travail de la Police nationale : notamment un arrêté anti-alcool, un arrêté antirassemblements, la décision d’implanter un système de vidéoprotection pour lequel j’attends toujours une réponse de l’État à notre demande de subvention. Nous avons également renforcé nos actions de prévention, avec la création d’un poste de médiateur urbain, la relance de la veille éducative au collège, l’accroissement des opérations de sensi-bilisation dès le plus jeune âge et le renforcement de la Police municipale.

Force est de constater, cependant, que les incivilités et les nuisances persistent. Un jeune de 25 ans a même subi, le 17 octobre vers 23h rue de Gravigny, des blessures légères par plombs. En outre, dans la nuit du 4 au 5 novembre, un conte-neur a été incendié.C’est pourquoi, faisant suite à ma demande d’effectifs supplé-mentaires de juin 2010 auprès du ministre de l’Intérieur, j’ai sollicité le Préfet de l’Essonne pour qu’il « mette en œuvre tous moyens, notamment par le renforcement des effectifs et le passage pédestre régulier de policiers nationaux, afi n de faire cesser ces situations intolérables pour les deux quartiers considérés ».La tranquillité publique est un élément primordial de votre qualité de vie. Soyez assurés de ma grande détermination dans ce combat quotidien.

La tranquillité publique est un

élément primordial de votre qualité de vie. Soyez assurés

de ma grande détermination

dans ce combat quotidien

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Arrêt sur images

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Arrêt sur images

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Durant deux jours, le Point Information Jeunesse (PIJ) a proposé à huit jeunes volontaires de passer leur formation PSC1 (Prévention et Secours Physiques de niveau 1).

Dans le cadre de la saison culturelle du Conservatoire, les élèves de l’école de danse bénéficient d’ateliers spécifiques en danse jazz.

La réanimation n’a plus de secrets pour eux. Durant deux jours, huit jeunes de la ville se sont for-

més aux gestes qui sauvent auprès d’un formateur de l’Association départemen-tale de Protection civile de l’Essonne. Ces gestes qui permettent de sauver des vies, en attendant une prise en charge par les secours dans les cas les plus graves.

Le coût d’une formation PSC1 s’élève à 60 €, 40 € ont été pris en charge par la Mairie et la Direction départementale de la Cohésion sociale de l’Essonne, rame-nant la participation des jeunes à 20 €.Les participants ont ainsi pu apprendre à intervenir dans la plupart des situations d’urgence. La formation PSC1 repose sur l’apprentissage de gestes et des mises en situation concrètes. « N’oubliez pas que chacun d’entre vous pourrait être amené un jour ou l’autre à réagir. Chez vous ou dans la rue, pour un étouffement, des coupures, brûlures ou crises cardiaques », a rappelé Hugues Lhermite, formateur aux pre-miers secours. « Savoir comment réa-gir, appeler les secours en leur donnant la meilleure information possible, positionner la victime, savoir faire un bandage ou un massage cardiaque peut sauver des vies. »« C’est pour cela que j’ai été très intéressée lorsque le PIJ a proposé cette formation. Ces choses-là ne s’inventent pas ! », témoigne Cassy. « Cela me servira également pour passer mon Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur de centres de vacances et de loisirs ndlr) ». Ada, lui, a déjà passé l’AFPS (ancien PSC1) il y a quatre ans, mais souhaitait faire une mise à jour de ses connaissances. « Passer le PSC1, c’est

bien, mais il faut se tenir régulièrement à jour, car les gestes s’oublient, et en cas d’ur-gence, il doivent être sûrs et appropriés. »Le PIJ renouvellera cette formation l’an-née prochaine.

Vie locale

Assurés par l’artiste invitée pour deux saisons, Cathy Grouet, danseuse, interprète et chorégraphe, des ateliers basés sur l’apprentissage des techniques et de l’improvisation jazz

sont proposés depuis octobre aux élèves danseurs des cycles confir-més. « La danse jazz permet l’approche de plusieurs styles, c’est une esthé-tique plurielle, le jazz pouvant être mixé avec d’autres musiques, avec des tendances afro, ou cubaines, par exemple », précise la chorégraphe.Suite à ce premier travail qui approfondit les cours de danse jazz déjà dispensés au Conservatoire, les participants pourront découvrir, en début d’année prochaine, le travail d’improvisation et de composition sur l’espace et du rythme.

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Vie locale

Dernier tronçon du « vieux Chilly » à bénéfi cier d’un enfouissement de ses réseaux aériens, la rue Verte est réaménagée pour laisser la part belle aux piétons.

Pour voter aux prochaines élections présidentielles et législatives, vous avez jusqu’au samedi 31 décembre 2011 à 12h pour vous inscrire sur les listes électorales.

L a rue Verte bénéfi cie actuellement de nombreux réaménagements. Ceux-ci permettront de transfor-

mer la voie en « zone de rencontre », où les piétons seront prioritaires.En plus des travaux d’enfouissement des réseaux aériens (ERDF, France Télécom et éclairage public), supprimant les poteaux et câbles entre l’impasse du cimetière et la rue Ollivier Beauregard (photo) et la pose de candélabres en décembre, des travaux de transformation de la voirie sont opérés.Ils prévoient de créer des places de sta-tionnement matérialisées au sol et la pose de caniveaux latéraux en pavés. Dans le cadre de cette opération les trottoirs seront supprimés, la rue devenant un espace de partage dont la vitesse maximale autorisée sera de 20 km/h, par application des nou-

velles règles concernant les « zones de ren-contre » du Code de la route.Deux places de stationnement pour per-sonnes à mobilité réduite et une rampe d’accès aux Services techniques de la Ville seront également aménagées.

L es 22 avril et 6 mai 2012, les Français seront invi-tés à voter dans le cadre des élections présidentielles. Celles-ci seront suivies les 10 et 17 juin 2012 des élec-

tions législatives.Les nouveaux habitants de la commune ou ceux venant d’acqué-rir la nationalité française doivent s’inscrire avant le 31 décembre 2011 auprès du service État civil et Citoyenneté, munis d’une pièce d’identité en cours de validité et d’un justifi catif de domi-cile personnel de moins de 3 mois (facture d’électricité, de gaz, de téléphone fi xe…). Les jeunes nés entre le 1er mars 1993 et le 28 février 1994, inscrits d’offi ce, ont dû recevoir un courrier les invitant à se rendre en Mairie pour vérifi cation des informations transmises. Si vous n’avez pas reçu de notifi cation de votre ins-cription, il convient de vous renseigner auprès de votre mairie.Si vous êtes déjà inscrit sur les listes électorales de la Ville mais que votre adresse ou état civil a changé au cours de l’année, signa-lez-le en complétant le bulletin « Demande de modifi cations » ci-contre à déposer en Mairie avant le 31 décembre 2011. Vos infor-mations seront ainsi actualisées pour l’année 2012.

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Les mois d’octobre et de novembre sont classiquement marqués par le paiement des impôts locaux. Cette année, à la lecture de vos avis d’imposition, vous avez sans doute noté que les calculs ont changé. Les Régions ne prélèvent plus d’impôts locaux et les Départements se contenteront de la taxe sur le foncier bâti.

Une nouvelle répartition des recettesLa taxe professionnelle (TP), avant son remplacement par la loi de fi nances pour 2010 (loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009) instituant la Contribution écono-mique territoriale, était l’un des quatre impôts directs locaux perçus par les col-lectivités territoriales. Elle ne concer-nait que les entreprises, tandis que les trois autres (taxe foncière sur les proprié-tés bâties et non bâties, taxe d’habitation) sont des impôts dits « ménages », c’est-à-dire payés par les particuliers - bien que les entreprises payent également les taxes sur le foncier.La suppression de la taxe professionnelle entraîne une modifi cation de la répartition du produit des impôts ménages entre les différentes collectivités territoriales :1 Ainsi, à compter de cette année,

la part départementale de la taxe d’habitation, due en qualité d’ha-bitant d’un bien immobilier, est transférée à la Communauté d’ag-glomération Europe Essonne. Le taux de l’intercommunalité (8,16 %) e s t éga l au t aux dépar t emen-tal 2010 (7,4 %) majoré d’une par-tie des frais de gestion, que l’État pré-lève pour le recouvrement de l’impôt.Vous constaterez dans la dernière colonne du détail du calcul des cotisa-tions que le montant de cette cotisation baisse entre 2010 et 2011.

2 Concernant les impôts fonciers, dus en qualité de propriétaire d’un bien immo-bilier, les parts régionales et départe-mentales pour le non-bâti sont suppri-mées et la part régionale pour le bâti est désormais transférée au Département. La taxe foncière se calcule en multipliant les taux votés par la Ville, le Département et la Région à une base d’imposition fi xée par l’État. Le taux 2011 du Département pour le foncier bâti (12,69 %) est égal au taux départemental 2010 (9,99 %) majoré du taux de la Région 2010 (1,27 %) et d’une partie des frais de gestion (1,43 %) que l’État prélève pour le recouvrement de l’impôt.

3 À noter que, comme les années précé-dentes, la Ville n’a pas augmenté ses taux, qui restent inchangés à 13,69 % pour la taxe d’habitation et à 12,12 % pour la taxe foncière sur les proprié-tés bâties.

Une nouveauté : la TSE4 Cette année, en plus des taxes spé-

ciales d’équipement (TSE) déjà exis-tantes, il est instauré en Île-de-France une TSE perçue au profi t de l’établis-sement public « Société du Grand

Paris », chargé de concevoir le réseau de transport public du Grand Paris. Pour un propriétaire occupant, cela représente un coût supplémentaire d’un peu plus de 20 euros par an.

Les entreprises franciliennes seront plus fortement sollicitées pour fi nancer la société du Grand Paris, car elles devront s’acquitter de la TSE sur leurs impôts fonciers et subis-sent l’augmentation conséquente (+40 %) du taux de la taxe sur les bureaux dont le surplus de produit abondera le budget de cet établissement public.

Vie locale

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Vie locale

Depuis le 20 septembre, Véronique Corsetti a repris les commandes du salon de coiffure du centre commercial St-Éloi : Modern Cut.

T rente ans qu’elle coupe, rase, lisse, boucle, teint, mue par une passion datant de l’enfance. « Le

choix d’un métier n’a pas été difficile pour moi. Depuis toute petite, c’est simple, je voulais être coiffeuse. » Cette assurance lui a permis de ne pas couper les cheveux en quatre et se laisser le temps d’emmagasiner l’expérience nécessaire, à Paris, puis Longjumeau, avec dans la tête, in fine, la volonté d’avoir son propre salon : « c’est une continuité, une suite logique à mon parcours. À un moment, on a envie d’avoir son empreinte sur ce qu’on maî-trise ». Par chance, les démarches pour trouver un salon ont été courtes pour Véronique Corsetti. « Quand j’ai appris que le salon se libérait, la banque m’a suivie tout de suite et tout est allé plus vite que je ne l’es-pérais », confie-t-elle, les yeux brillants.

L e 3 octobre dernier paraissait au Journal Officiel un décret concernant la qualité nutritionnelle en restauration collective. Celui-ci prévoit les exigences que doi-vent dorénavant respecter les gestionnaires des services de restauration, à savoir :

• Quatre ou cinq plats proposés à chaque déjeuner ou dîner, dont nécessairement un plat principal comprenant une garniture et un produit laitier ;

• Le respect d’exigences minimales de variété des plats servis ;• La mise à disposition de portions de taille adaptée ;• La définition de règles adaptées pour le service de l’eau, du pain, du sel et des sauces. Ce décret n’impliquera pas de changements pour la ville, le Syndicat intercommunal SIRMC et Chilly-Mazarin appliquant ces recommandations depuis la rentrée scolaire 2010.

« Et depuis septembre, Modern Cut a ouvert ses portes ! »Habitante de Morangis, elle souhaitait éta-blir à Chilly un commerce proche de son domicile, avec en toile de fond la volonté de « continuer à faire vivre le commerce de proximité. Ici, on connaît les clientes, elles ont leurs habitudes. C’est important de créer une convivialité, car se faire couper les cheveux doit être un moment de plaisir, que l’on vienne une ou vingt fois (*) par an chez le coiffeur ! »Le salon compte aujourd’hui deux sala-riées, Edwige et Françoise, Véronique Corsetti espérant créer d’autres emplois à l’avenir.

(*) : Pour les accros des ciseaux, une coupe vous sera offerte après la dixième sur présenta-tion de votre carte de fidélité.

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Dossier

Dès le 1er janvier 2012, des ajustements de zonage et de calendrier s’opèreront pour s’adapter à l’évolution des besoins constatés sur

la ville. L’occasion de vous présenter non seulement ce qui chan-gera concrètement dans votre quotidien, mais aussi les différents aspects de la collecte des déchets. Que jeter à la déchèterie ? Que

mettre dans les bacs jaunes ? Réponses dans ce dossier.

Pour quelles raisons la Ville a-t-elle souhaité réorganiser la collecte des déchets ?Disons d’abord que la réorganisation s’est faite à la marge. La collecte des déchets fonctionne correctement depuis des années. Elle méritait simplement des ajus-tements et un rééquilibrage entre la col-lecte traditionnelle des déchets à inciné-rer et la collecte des déchets à recycler. Cela tient à une raison essentielle et à ses conséquences : l’évolution des consomma-tions de chacun. Nous générons de plus en plus de déchets recyclables et de moins en moins de déchets incinérables. Tout le monde a ainsi pu constater par exemple l’augmentation des emballages pendant la dernière période. Cette évolution est rela-tive et lente mais réelle. Cela a entraîné des désorganisations et des insatisfactions. Dans certaines résidences, les bacs de tri sélectif ne pouvaient plus être collectés. Autre raison : la volonté de la Municipalité

d’accroître la récupération des déchets recyclables, compte tenu de l’impact éco-logique et des ressources financières qu’elle procure.Ajoutons à cela que le service de collecte n’avait pas été revu depuis quelque temps et qu’il fallait tenir compte des évolutions de population.

Comment s’est effectuée la concertation ? Quel a été le processus de mise en place de cette réorganisation et avec qui ?Chaque fois qu’un service doit évoluer, ce changement doit se faire en concerta-tion avec les usagers. Dans ce cas encore, nous avons tenu à pratiquer de la sorte. Les Services Techniques de la ville ont procédé tout d’abord à une étude des chiffres dont nous disposions sur les différentes col-lectes. Ils ont analysé également les remon-tées d’informations en provenance des rési-

dences et des particuliers et sont ensuite allés sur place pour envisager, avec les gar-diens notamment, les possibles évolutions. Ils ont ainsi pu constater très souvent que leurs analyses correspondaient à celles des bénéficiaires du service et que la modifica-tion du rythme des tournées pouvait être envisagée sereinement. Précisons que cette démarche de concertation a pu être enclen-chée facilement parce qu’elle est dans le prolongement d’une pratique de dialogue avec les usagers de la part des responsables du service des déchets.

Une évaluation de ces changements est-elle prévue ?Bien évidemment, nous mesurerons les conséquences de cette nouvelle organi-sation. Les tableaux de bord dont nous disposons sont alimentés par les chiffres collectés à la fois par nos partenaires col-lecteurs et par nos services. Cela nous permet de comprendre rapidement les microévolutions puisque nous connais-sons les productions de déchets au niveau du quartier et même de la résidence. Nul doute que les prochaines communications de chiffres seront examinées à la loupe pour confirmer, nous l’espérons, les choix que nous venons de faire en matière de collecte des déchets.

Trois questions à Henri Fiori, 1er adjoint au Maire en charge de l’urbanisme et des travaux.

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Pas toujours facile de s’y retrouver ! Voici un petit rappel de l’usage des bacs et certains gestes

à adopter pour rendre le tri plus facile et plus effi cace.

Dossier

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V ous triez. Mais quand vos déchets deviennent encom-brants ou que ceux-ci semblent

potentiellement dangereux pour l’environ-nement, le tri sélectif en bac jaune ne suffit plus. C’est là tout le rôle des déchetteries : vous en débarrasser en leur garantissant la meilleure exploitation possible. « Une déchèterie permet de pouvoir évacuer les objets encombrants et les déchets ména-gers spéciaux, d’éviter les dépôts sauvages, en offrant un lieu d’accueil aux particuliers, gratuit et facile d’accès, trier et récupérer les matériaux recyclables, diriger les déchets vers les centres de traitement et les filières agréées », explique Marianne Jacquet,

responsable du réseau des déchèteries de la Siredom (photo). « Au final, c’est une valorisation des déchets par recyclage, réem-ploi ou valorisation énergétique, qui limite le stockage ou l’enfouissement des déchets aux seuls déchets ultimes. » « Nos agents sont formés pour pouvoir vous aider à trier correctement vos déchets. Concernant les produits dont le contenu n’est plus identifiable, ce sont eux qui se chargeront de leur classement dans les pro-duits dangereux », souligne-t-elle. L’accès à la déchèterie est gratuit. Les communes financent le fonctionnement du site en fonction du volume de déchets déposés par leurs habitants.

Du côté de la déchèterie

Dossier

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Dossier

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Zoom sur la collecte des déchets

Dossier

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Prévention

C ette première réunion publique thématique organisée par la Ville a confirmé l’intérêt porté

pour cette forme de rencontre. Lors de cette soirée, le sociologue Marwan Mohammed s’est attaché à présenter l’his-torique des phénomènes de « bandes », leur formation, leur raison d’être, leur mode de fonctionnement, ainsi que l’ave-nir des jeunes sortant de ces groupes. Ouverte à tous, cette réunion a rassemblé des éducateurs, des enseignants, ou des parents, soucieux dans l’ensemble d’abor-der le phénomène sous l’angle sociolo-

P résenter les droits, mais aussi les particularités de la Justice des mineurs, répondre aux inter-

rogations sur son fonctionnement et les comportements à adopter face aux dif-ficultés auxquelles certains adolescents peuvent être confrontés, connaître les lieux d’information et d’écoute… tel était l’objectif de cette exposition, animée par le service Prévention de la Ville en présence d’un avocat et d’un juge pour enfant.Divisés en petits groupes, les élèves ont pu, durant deux heures, confron-ter ensemble leurs points de vue et leurs doutes. Qu’est-ce qu’un jeune risque s’il

Le 18 octobre dernier, la Ville organisait une réunion publique consacrée aux phénomènes de bandes de jeunes. Une expérience réussie que beaucoup souhaitent devenir pérenne.

Les 7, 8 et 10 novembre derniers, les élèves de 4e du collège des Dînes-Chiens ont assisté à l’exposition interactive « 13-18, questions de Justice ».

gique mais aussi politique. Outre la simple recherche de clés pour comprendre, les participants ont pu y trouver l’occasion d’échanger et de débattre, abordant dif-férents aspects d’un tel phénomène : les disparités sociales, la recherche d’iden-tité, l’éducation ou encore l’urbanisme. Ces mises en perspectives ont fait durer la rencontre jusque tard dans la nuit autour d’un temps convivial organisé après le débat.À l’image de cette « première », ce type de rencontres animées par un spécialiste sera amené à se renouveler.

insulte un professeur ? Quelles sont les peines qu’il peut encourir ? Peut-on avoir des relations sexuelles en étant mineur ? Se marier ? Qu’est-ce qu’un homicide involontaire ? Quelles sont les conditions d’incarcération ? Les mineurs sont-ils res-ponsables de leurs actes ? Qui contacter en cas d’agression ? Ce mardi après-midi, les questions fusent chez les 4e E (photo). « Dans les films américains, ça ne se passe pas comme ça », affirme un des collégiens. « On peut rester quatre jours en garde à vue ? Mais c’est énorme, ils ont pas le droit ! », s’ex-clame un autre. « Et si je donne une claque quand on m’a insulté, c’est de la légitime

défense ? » « Et quand on fugue, la police nous arrête et nous met en prison ? » Les trans-gressions à la loi possibles et l’explica-tion des peines ne vont pas sans le rappel de leurs droits : droit d’expression, droit d’être défendu… « Quand on est jeune, on a le droit à l’instruction », assure une élève. « Donc, pour vous, l’école, c’est un devoir ou un droit ? » demande l’animatrice. Réponse en chœur : « Bah, c’est un devoir ! »Quand on leur demande ce qui les a le plus marqué dans cette exposition, c’est le trai-tement des enfants dans le monde. « J’ai lu sur un panneau qu’aux États-Unis, les enfants peuvent être emprisonnés à vie, c’est choquant ! », « Moi, c’est surtout le fait qu’au Pakistan, un enfant puisse être condamné à la peine de mort, c’est effrayant. ».

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Communication

Une nouvelle organisationVous êtes nombreux à consulter le site Internet de la Ville pour trouver un numéro de téléphone, connaître la date des prochaines réunions de quartier ou encore consulter le programme du cinéma François-Truffaut… Afin de faciliter vos recherches, nous avons repensé l’organi-sation du site. Ainsi, vous pourrez sélec-tionner directement sur la page d’accueil les thèmes qui vous intéressent sans devoir explorer les méandres du cyberespace : Votre mairie, Vivre à Chilly, Démocratie Locale, Enfance & Jeunesse, Seniors, etc.Afin de soigner le fond et la forme, votre site Internet se pare également de nou-velles couleurs chaleureuses, et bénéficie de textes plus aérés.

Plus d’interactivitéAfin de développer les échanges avec les internautes, vous pourrez dorénavant commenter les actualités du site. Envie de laisser votre impression sur la dernière exposition de la médiathèque, ou encore donner votre avis sur le dernier ciné-club ? Rien de plus facile ! Il vous suffit de déterminer un pseudonyme et de ren-seigner votre adresse mail. Le webmas-ter du site sera aussitôt averti et publiera votre commentaire.

Après votre Chilly-Magazine, c’est au tour de votre site Internet www.ville-chilly-mazarin.fr de bénéficier d’une cure de jouvence. Plus d’interactivité, un confort de lecture accru, une organisation repensée… Suivez le guide !

Le site Internet de la Ville se veut éga-lement être un outil de partage. D’un simple clic vous pourrez relayer une actualité qui vous intéresse par mail, ou à travers la plateforme communau-taire de votre choix (Facebook, Twitter, Viadeo, etc.).

Restez connectésPour rester informé, plusieurs outils sont désormais à votre disposition. Vous êtes accro à Twitter ou utilisateur convaincu de Facebook ? Suivez l’actualité de votre ville sur votre plateforme préférée et inscrivez-vous à la newsletter de Chilly-Mazarin.Pour les plus « mobiles » d’entre vous, un minisite reprenant les actualités du site Internet ainsi que l’annuaire sont consul-tables depuis votre smartphone préféré. L’ensemble de ces outils sont acces-sibles sur la page d’accueil du site www.ville-chilly-mazarin.fr.

Plus de 500 internautes

se connectent chaque jour au site

de la Ville

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Sports

Les 22 et 23 octobre derniers, les plus grands clubs de Judo avaient rendez-vous sur les tatamis à Antalya (Turquie), pour la Coupe d’Europe des clubs. Parti « sans pression », le JCCMM est entré dans l’histoire en s’adjugeant la deuxième marche du podium.

Plus de 200 personnes se sont rassemblées au complexe sportif Jesse Owens pour soutenir l’équipe de France de Rugby lors de la finale de la Coupe du Monde.

nale sur environ 5 600 clubs et compte environ 400 adhérents.

le rugby, bof. Mais là, portée par l’ambiance et la qualité de jeu, j’ai été presque plus stres-sée que lui pendant le match ! » Conviés à un barbecue d’après-match proposé par le club, les supporters sont déjà impatients de renouveler l’expé-rience. « Nous allons sans doute faire un bis repetita », assure Alain Janus, entraîneur au club et à l’initiative de cette catharsis collective. « Mais peut-être devrons-nous prévoir une salle plus grande ! »

C ’est extraordinaire », confiera à la presse Alexis Landais, direc-teur sportif du JCCMM, avant

d’embarquer dans l’avion du retour. « Cela fait des mois qu’on bosse pour cette compétition. En voyant le tirage, l’option optimale, c’était une place de 3e. Le par-cours magique, c’était d’aller en finale. » Et ils l’ont fait !Après avoir battu les Croates, les Turcs et leur « meilleure ennemie » Sainte- Geneviève-des-Bois (5e de la compéti-tion), vice-championne d’Europe des Clubs l’année dernière, les Chiroquois ont su faire trembler Levallois, com-posé de quatre membres de l’équipe de France dont le quintuple champion du monde de la discipline, Teddy Riner. Les Essonniens ne se sont pas démon-tés, pour preuve la victoire de Maxime Le Goanvic face à Dimitri Gragin et le yuko imposé à Benjamin Darbelet par Nils Deret au bout d’une minute quinze de combat.« Les gars ont élevé leur niveau », confie l’entraîneur chiroquois. « Je ne les avais encore jamais vus réussir de telles perfor-mances. À la différence des championnats de

«

8 h30. Ce dimanche, une foule de jeunes gens, d’habitude invi-sibles à cette heure matinale,

se presse aux abords du stade de Jesse Owens. Dans la salle de projection, affu-blé de banderoles et de maquillages bleu blanc rouge, on rigole et on se pousse des coudes près du café croissants pro-posé par le club de rugby de Chilly, orga-nisateur de l’évènement. Nous sommes à près d’une heure du coup d’envoi, mais déjà les chaises sont prises d’assaut par des supporters venus entre copains ou en famille, qui ne manqueraient une minute

France (par équipe, ndlr), où on fait 5e, ils se sont transcendés. » La victoire est belle, mais en sport, on voit toujours plus loin.À ce jour, le club tient la 6e place natio-

du match pour rien au monde. 10h : lorsque La Marseillaise débute, les bras se lient pour chanter en chœur. La salle est comble lorsque le coup de sifflet ouvre les hostilités. Pendant plus d’une heure, le stress ne cesse de monter, entre ongles rongés et cris effrénés. C’est que l’équipe de France ne démérite pas. L’espoir durera jusqu’à la fin, un petit point séparant les All Blacks des Bleus. Le coup de sif-flet final en laisse certains endoloris, mais heureux d’avoir « partagé une grande finale ensemble », insiste Christine, « venue sur-tout pour mon fils, qui est fan de rugby. Moi,

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Au 1er janvier, les tarifs de la piscine communale seront repensés. Les Chiroquois se verront ainsi proposer un tarif préférentiel pour les entrées individuelles et les cartes d’abonnement.

Une médaille de bronze aux championnats de France Poney en juillet dernier et une cinquième place aux championnats de France « CCE Amateur » (concours complet) en octobre : deux prix qui viennent récompenser les efforts fournis par la passionnée créatrice du Centre Équestre Parisien Stéphanie, Liszewsky.

Ces travaux comprennent le remplacement des blocs de secours, des éléments de régu-lation de la température de l’eau sanitaire et des siphons de sols, la réfection totale de l’éclairage du bassin, la création d’un sys-tème d’extraction du local électrique et la réparation de certains extracteurs d’air ainsi que la réalisation de la deuxième vidange annuelle.Les peintures intérieures seront également refaites.

sonnes à mobilité réduite ou en situation de handicap mental, que Stéphanie gère au cas par cas (car ces derniers exigent un encadrement spécifique et un maté-riel adapté). Vous pouvez vous inscrire toute l’année. Stéphanie propose aussi des stages d’équitation, à la demi-jour-née, journée ou semaine.

Des tarifs préférentielsSur présentation d’un justificatif de domi-cile (quittance EDF, facture de téléphone fixe, quittance d’assurance, avis d’imposi-tion ou de non-imposition…) datant de moins d’un an ainsi que d’une pièce d’iden-tité (ou livret de famille pour les enfants), vous pourrez profiter d’un tarif revu à la baisse, soit 2,50 euros l’entrée. Les enfants chiroquois bénéficieront d’une entrée à 1,50 euros.Nageur régulier ? Profitez des abonnements de dix entrées ! Une carte d’abonnement

S t éphan i e n ’ a que 26 ans lorsqu’elle ouvre son pre-mier centre équestre au Val-St-

Germain, en 2004. 26 ans seulement mais une longue expérience du cheval. Cavalière dès ses premières années, elle passe l’instructorat après son monitorat au prestigieux Cadre Noir de Saumur, d’où elle sort major de promo et plus jeune diplômée ! Sans aide extérieure, elle décide de mon-ter son club à Chilly-Mazarin en 2009, qui compte aujourd’hui 220 licenciés et vingt chevaux et poneys. Deux apprenties l’aident pour entretenir les chevaux et le

pour les habitants de la commune sera pro-posée sur présentation des mêmes justifica-tifs, au tarif de 20 euros pour les adultes et de 10 euros pour les enfants.

Attention travaux !Des travaux de rénovation entraîneront une fermeture de la piscine communale du 19 décembre au 2 janvier, afin de pénaliser le moins possible les usagers, en particulier les scolaires, les associations et l’ensemble des personnes inscrites aux activités aqua-tiques communales.

site. Elle procède également à la valorisa-tion de chevaux d’éleveurs, qu’elle nour-rit, soigne, dresse et débourre.« Je suis contente de l’évolution du club, explique Stéphanie. Je n’ai pas encore fini tous les travaux d’ajustement, il me manque par exemple un filet contre le vent pour le manège, que je veux laisser ouvert. Au niveau de la compétition aussi, les choses bougent. La médaille de bronze de Sophie Manceau et la cinquième place d’Ariane Bourgary lors de championnats de haut niveau sont de beaux présages pour l’avenir ! »Des cours individuels aux cours col-lectifs, en passant par l’accueil de per-

Sports

Adultes chiroquois 2,75 € 2,50 € nouveauEnfants chiroquois (moins de 16 ans 2,25 € 1,50 € nouveauAdultes hors commune 2,75 € 2,85 € Tarif réduit : Enfants hors commune jusqu’à 16 ans, étudiants, pompiers, demandeurs d’emploi, titulaires d’une carte d’invalidité 2,25 € 1,80 €

Adultes chiroquois 22,20 € 20,00 € nouveauEnfants chiroquois (moins de 16 ans) 13,60 € 10,00 € nouveauAdultes hors commune 22,20 € 23,00 €Tarif réduit : Enfants hors commune jusqu’à 16 ans, étudiants, pompiers, demandeurs d’emploi, titulaires d’une carte d’invalidité 13,60 € 13,00 €

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16, rue Paul-Bert91380 Chilly-Mazarin(Près Centre Champion)

Tél. : 01 69 09 24 49Fax : 01 64 48 51 40

SARL Bailly

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Vie associative

Depuis quelques mois, « La Pie Papote » propose aux petits et grands de voyager au travers d’histoires contées.

parc, peu importe ! » Accompagnée de Marie-Christine Sautereau, fl ûtiste, elle intervient régulièrement dans les centres de loisirs et les bibliothèques et souhaite élargir ses prestations aux particuliers.À terme, Fabienne aimerait collaborer avec des personnes souhaitant s’essayer au conte. Amoureux des histoires, n’hési-tez donc pas à la contacter !

F abienne Catherine s’est vue transportée par l’univers des contes alors qu’elle était biblio-

thécaire à Wissous. D’une mission propre à son travail, raconter des histoires s’est mué en passion. « Mes lectures contées sont devenues plus nombreuses. Pour aller plus loin, j’ai décidé de suivre une formation à la Maison du Conte de Chevilly-Larue », explique ce petit bout de femme à la voix claire. « À côté de cet enseignement « tech-nique », j’ai élargi mes lectures. Car conter, c’est aussi trouver des histoires, les mixer,

les adapter au public visé, les enrichir d’élé-ments pour qu’elles soient capables de trans-porter les gens. Alors je chine un peu par-tout des récits et je souhaite prochainement recueillir des témoignages de vie pour les inclure dans des contes traditionnels… »Ce nouveau sacerdoce l’a amenée en février dernier, aux côtés de son compa-gnon, à créer l’association de conteurs amateurs « La Pie Papote ». « L’idée m’est venue de proposer des soirées contées, pour animer un anniversaire ou un dîner entre amis, chez moi, chez les gens ou dans un

Depuis 1986, l’association Alphabétisation œuvre pour lutter contre l’illettrisme, en proposant des remises à niveau ou des cours pour apprendre le français.

les lundis, mardis et jeudis, de 9h à 11h et de 20h30 à 22h. Une classe s’adresse aux débutants, une autre aux personnes souhaitant perfectionner leur français. C’est le cas de Faye, né au Sénégal mais en France depuis 1982. « J’ai toujours parlé français. Mais je n’ai jamais eu l’occa-sion d’apprendre à le lire ou à l’écrire. C’était un vrai handicap ! Je suis les cours depuis quatre semaines, et je me sens déjà plus à l’aise. C’est drôle de se retrouver comme à l’école », sourit-il.« Les gens viennent des communes alen-tours », précise Mme Proponet, présidente de l’association depuis 2000. « Cette année, 66 personnes sont inscrites, qui repré-sentent trente nationalités différentes ! Au tra-vers de l’apprentissage de la langue, nous leur donnons la possibilité d’être plus autonomes, pouvoir aider leurs enfants à faire leurs devoirs, chercher un travail… »

D e 9h à 11h, trois fois par semaine, Kenza (cf photo) assiste au cours pour débutant

de l’association, salle Victor Schoëlcher. « Je suis arrivée en France en 1978. Comme je viens du Maroc, je savais un peu parler français, mais pas assez pour pouvoir me débrouiller toute seule. Les enfants que je gardais m’aidaient un peu à progresser, mais j’avais besoin de véritables leçons. En 2008, j’ai cherché des cours sur Internet, et c’est comme ça que j’ai connu Alphabétisation. »

Maintenant, Kenza n’a plus peur d’ap-peler le médecin et peut lire ses cour-riers sans demander de l’aide. « Sauf pour certains qui restent parfois incompré-hensibles ! », sourit-elle. « Si je regarde la télévision en français ? Ah non, pour rester assise sans rien faire ? Moi, j’écoute la radio. Au moins, je peux faire plein de choses en même temps ! »Pour 15 euros, les élèves suivent trois cours par semaine pendant toute l’année scolaire. Deux créneaux sont proposés

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Expression libreChilly-Magazine ouvre ses colonnes aux groupes politiques de la ville. Les textes publiés sont sous la seule responsabilité des signataires.

Opposition municipale : Groupe « L’Avenir à Chilly ! »

Majorité municipale

Opposition municipale : « Chilly en mouvement »

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Coups de de la médiathè[email protected]

Livre jeunesse

Livre adultes

CD

DVD Vidéo

blo

c-n

ote

s Nouveau magasinbeauté et bien-être

Nouveau psychologue

Cinéma de Noël

Urgences médicales

Noël solidaire et écolo

Collecte des emballages,papiers, journauxet magazines

Collecte du verre

Collecte des encombrants

Collectedes déchets ménagers

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