collision quebec, summer 2012
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Collision Quebec , Summer 2012, 3#1TRANSCRIPT
POURQUOI LEAN ÉCHOUE : Il n’y a pas de solution magique.
ÉTÉ 2012 l 4,95$ l Convention de la poste-publications numéro 40841632 l 186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC, J8Z 1V8
COLLISIONQUEBEC.COM
François Bonneville veut que l’esthétique
devienne unbeau métier.
TENDANCES CANADIENNESUne personne avertie en vaut deux.
L’ANNÉE DU DRAGONLe marché de la carrosserie en Chine.
ELLEN PAQUETTEest tombée amoureuse de la carrosserie à un jeune âge.
Plus le congrès Fix Auto 2012, de
nouveaux produits et bien plus encore!
La cerisesundae
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© 2011 The Sherwin-Williams Company
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ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 03
À VOUS LA PAROLE Nous voulons connaître vos commentaires sur tout ce que vous lisezdans Collision Québec. Envoyez vos réactions à [email protected].
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POURQUOI LEAN ÉCHOUE : Il n’y a pas de solution magique.
ÉtÉ 2012 l 4,95$ l Convention de la poste-publications numéro 40841632 l 186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC, J8Z 1V8
collisionquebec.com
François Bonneville veut que l’esthétique
devienne unbeau métier.
tendances canadIennesUne personne avertie en vaut deux.
L’annÉe dU dRaGOnLe marché de la carrosserie en chine.
eLLen PaqUetteest tombée amoureuse de la carrosserie à un jeune âge.
Plus le congrès Fix auto 2012, de
nouveaux produits et bien plus encore!
La cerisesundae
sur le
SOMMAIRE
Volume 3 Numéro 1, été 2012
40
COUVERTURE : François Bonneville veut que l’esthé-tique devienne un beau métier. Photographie par Daniel Martel.
VOTRE SOURCE INTERNET La ressource au Canada pour des renseignements sur la carrosserie. De nouveaux articles et des grands titres à tous les jours. Visitez collisionquebec.com.
COUVERTURE
ARTICLES
SECTIONS
40 L’ANNÉE DU DRAGONLe marché de lacarrosserie en Chine.
19 L’APPROVISIONNEMENTLes programmes d’approvisionnement de pièces.
28 L’IMPACT DU CHOIX DE PIÈCESAu-delà du pourcentagedes types de pièces.
22 CONGRÈS FIX AUTOTout sur le congrès Fix Auto 2012.
25 TENDANCES CANADIENNESUne personne avertie en vaut deux.
11 LA CERISE SUR LE SUNDAEFrançois Bonneville veut que l’esthétique devienne un beau métier.
38 RECYCLAGE par Eric St-Pierre
Prochaine étape.
42 LE DERNIER MOT par Melanie Grondin Fix Auto fête ses 20 ans.
14 FEMME DE PROUE Ellen Paquette est tombée amoureuse de la carrosserie à un jeune âge.
36 QUI CONDUIT? par Jay Perry
Croyances clefs.
16 POURQUOI LEAN ÉCHOUETony Passwater explique pourquoi iln’y a pas de solution magique.
31 DES MESURES ESSENTIELLESUne liste des tout derniers systèmes de mesure.
04 BILLET DU DIRECTEUR par Darryl Simmons
Voix attestée.
04 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
ÉDITEURDARRYL [email protected]
RÉDACTEUR EN CHEFMIKE [email protected]
RÉDACTRICE DE LANGUE FRANÇAISEMÉLANIE [email protected]
ADJOINT À L’ÉDITEURRYAN [email protected]
DIRECTRICE ARTISTIQUEDANIELA [email protected]
TRADUCTEURSMÉLANIE GRONDIN, OLIVIER DUFF
CHRONIQUEURSÉRIC ST-PIERRE, JAY PERRY
GRAPHISTESKATHERINE WEBB, LORI ATIK, MATTHEW SO
RÉDACTEURS ADJOINTSLUCY MAZZUCCO, RAISHA KARNANI
VP RELATIONS INDUSTRIELLESGLORIA MANN (647) [email protected]
VP MÉDIA NUMÉRIQUES JOE PLATI (647) [email protected]
ABONNEMENTUn an 24,95 $ / deux ans 35,95 $Collision Québec est une publication bimensuelle de Me-dia Matters Inc., au service des intérêts commerciaux de l’industrie de la carrosserie. Les articles dans Collision Québec ne peuvent être reproduits sous aucune forme sans l’autorisation écrite de l’éditeur. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute publicité et décline toute responsabil-ité pour les opinions et déclarations faites par les publici-taires ou les chroniqueurs indépendants. Tout fait, opinion ou déclaration présentés dans cette publication appartient uniquement aux rédacteurs et chroniqueurs et ne peut être d’aucune façon considéré comme étant des déclarations, opinions ou témoignages faits par l’éditeur.
IMPRIMÉ EN BEAUCE, QUÉBEC,PAR SOLISCO IMPRIMEURS, ISSN 1707-6072CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS NUMÉRO 40841632PORT DE RETOUR GARANTI
Envoyez l’avis de changement d’adresse et copies non délivrés à : 186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC J8Z 1V8
VOIXATTESTÉELes fabricants d’automobiles seront entendus..
Au cours des prochaines années, les fabricants de voitures commenceront à s’engager de plus en plus dans la réparation de car-
rosserie en créant leur propre système d’attestation auprès d’ateliers travaillant sur leurs véhicules. À tout le moins, ils vont publier des normes et des directives sur les pièces, matériaux et procédures.
Je n’ai pas besoin d’une boule de cristal pour faire ces prédictions; ces ac-tivités ont déjà commencé. La décision de Chrysler d’établir des ateliers agréés aux États-Unis n’est pas le premier pro-
gramme d’un fabricant, mais il s’agit du premier programme grand public.
Si les fabricants veulent faire plus que vendre des pièces, les temps deviendront certainement intéressants.
La vente de voitures n’est pas aussi rentable qu’avant. Les fabricants ont dû énormément diminuer les prix pour sortir leurs produits, et ils recherchent main-tenant différentes manières de faire de l’argent. La vente de pièce est un moyen alléchant de faire des profits.
Les assureurs poussent l’utilisation de pièces recyclées ou de rechange, et avec raison. Après tout, ce sont d’excellents choix. Mais, quand Chrysler a annoncé son programme d’ateliers agréés aux États-Unis, il s’agissait d’un message clair que les fabricants pourraient faire sentir leur présence. Nous avons vu comment les marques de luxe ont créé des moyens de contrôler l’utilisation de leurs pièces, et ce mouvement devient généralisé. Il pourrait avoir un impact important sur toute l’industrie.
Le plus grand avantage des fabricants est leur relation avec leur client. Le lien
Par Darryl Simmons
émotif entre le conducteur et la marque qu’il adore est solide. Il ne sera donc pas difficile de convaincre les clients de rester fidèles à une marque.
Dans le cas de Chrysler, aux États-Unis, ils distribuent des certificats à leurs cli-ents quand leur véhicule est réparé avec des pièces originales à 100 % dans un ate-lier agréé Chrysler. Le rapport CARFAX est aussi mis à jour. L’idée est donc de préserver la valeur après-vente du véhi-cule, mais ça va aussi aider Chrysler à vendre de nombreuses pièces.
La logique est sans failles, du moins pour les fabricants. Ils auront un marché
captif pour leurs pièces et pourront mieux contrôler les coûts et les résultats. Est-ce que c’est bon pour les ateliers? La ques-tion n’est pas là. Après tout, qui veut se retrouver entre deux géants qui se battent?
Les clients peuvent toujours choisir en terme d’atelier et de pièces utilisées, mais, au final, ils recherchent la vitesse d’exécution et la commodité. La plupart feront ce qu’on leur suggère... la question est donc : qui choisira entre les assureurs et les fabricants?
Ça va certainement prendre du temps à déterminer, mais je suis certain qu’un jour les relations publiques des fabricants et des assureurs se retrouveront face à face.
Pour les propriétaires d’atelier, il n’est pas encore temps de s’en inquiéter, mais il faut certainement rester à l’affût. Nous continuerons à vous en parler au fur et à mesure que la situation se développe. CQ
LA VENTE DE VOITURES N’EST PAS AUSSI RENTABLE QU’AUPARAVANT.
magazine
Trainingmatters.caTHE TRAINING PORTAL FOR COLLISION REPAIR
Collision Québec est publié par Media Matters Inc., l’éditeur de :
BILLET DU DIRECTEUR
Toutes nos félicitations à Fix Auto pour leur 20ème anniversaire de la part de Collision Repair magazine!
06 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
NOUVELLES
Le Gouvernement du Québec et le CSMO-Auto ont récemment signé
une entente pour soutenir la traduction de 10 formations I-CAR.
L’entente a été signée à la mi-novembre 2011 par CSMO-Auto, AIA
Canada et I-CAR International. La traduction des formations se pour-
suivra en 2012 et 2013, avec l’objectif à moyen terme d’implanter une
stratégie visant à traduire de nouvelles formations.
Mme Danielle Le Chasseur, directrice du CSMO-Auto, a souligné que :
« Cette entente profite directement à l’industrie; le secteur de la carrosserie
à un besoin éminent de formation de haut niveau. L’évolution technologique
des véhicules oblige une mise à jour constante des compétences pour de-
meurer compétitif et viable, et ce dans la langue de son choix. »
La proposition originale, présentée au CSMO-Auto avait été préparée par
AIA Canada, I-CAR Canada et le comité québécois I-CAR, lequel était dirigé
par Patrice Marcile de DuPont Canada avec le soutien de Gaetan Dussault,
ancien président de la division québécoise de AIA Canada. « C’est une très
bonne nouvelle pour l’industrie au Québec. Nos ateliers, les assureurs,
les recycleurs, les distributeurs, tous vont tirer profit de l’information la
plus récente sur l’industrie, et ce, dans les deux langues officielles. Notre
industrie fera partie des meilleurs du monde, a déclaré Marcile. Cette
entente stipule également que tout le matériel traduit sera disponible
pour tous les centres de formation professionnels à travers le Québec ».
I-CAR rejoint actuellement plus de la moitié des établissements de
carrosserie au Québec et chaque année, près de 800 personnes assis-
tent aux cours de formation.
FIX AUTO CANADA UTILISE EXCLUSIVEMENT LES PEINTURES DUPONT
Le gouvernement du Québec appuie la traduction des programmes I-CAR
UAP a annoncé une entente à long terme avec Fix
Auto Canada. Sa division de pièces automobiles
deviendra ainsi le fournisseur exclusif de produits
de peinture à plus de 200 ateliers Fix Auto par-
tout au Canada. DuPont sera le fabricant de
produits de peinture exclusif lié à cette entente.
« Nous sommes très heureux de cette en-
tente entre UAP et Fix Auto. Fix Auto est une
entreprise solide, dynamique et croissante, un
chef de file de l’industrie », dit Robert Hattem,
président et chef des opérations à UAP.
Le réseau a déclaré que la décision d’utiliser
exclusivement les produits DuPont, fournis par
UAP, leur permettrait de fournir une combi-
naison de produits, de services et d’expertise
à la fine pointe de la technologie.
« La philosophie de Fix Auto a toujours été
empreinte d’innovation et de technologie. Nous
sommes fiers de dépasser les attentes de
nos clients tout en améliorant les critères de
l’industrie. Nous continuons à croître et à de-
meurer à la tête de l’industrie, et je suis très
f ière de ce parte-
nariat avec UAP. Il
s’agit d’un pas vers
l ’ a v a n t p o u r F i x
Auto, car tous deux
pourront augmenter
et utiliser les forces
et les relations de l’autre, ce qui nous donnera
l’occasion de croître d’autant plus », con-
clut Manon Duplantie, présidente de Fix Auto
Canada. Duplantie, President, Fix Auto Canada.
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Robert Hattem, président et chef des opération à UAP.
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Le logo Produits de finition DuPont, DuPontmc et tous les produits portant la mention mc ou md sont des marques de commerce ou des marques déposées de E. I. du Pont de Nemours and Company ou ses affiliés. DuPont Canada est un usager licencié. © Copyright 2012 DuPont Canada. Tous droits réservés.
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08 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
NOUVELLES
Une filiale de LKQ Corporation a acheté Pieces automobiles Lecavalier inc., un leader québécois en
recyclage automobile. Les détails n’ont pas été dévoilés.
Pieces automobiles Lecavalier est en activité au Québec depuis 1942. L’entreprise gère quatre
établissements de recyclage, dont la principale se situe à Ste-Sophie. Les autres établissements
sont à St-Jean-sur-Richelieu, Laval et St-Apollinaire. Ces établissements traitent les véhicules récu-
pérés et fournissent des pièces de remplacement aux mécaniciens, aux carrossiers et aux clients.
Pieces automobiles Lecavalier continuera à être dirigée par Roger et Philippe Fugère. « C’est
une opportunité pour notre entreprise et nos employés de développer le marché qui est en grande
consolidation, dit Roger Fugère. Pour nos clients, c’est une excellente nouvelle puisque nous leur
offrirons encore plus de produits et de points de service. »
Pour plus de renseignements, veuillez appeler au 1-877-743-2399.
Ça fait toujours du bien de voir une en-
treprise recevoir un prix environnemental.
Carstar Arsenault, situé à Granby, a
récemment reçu le prix Distinction 2012
lors du gala de la Chambre de com-
merce Haute-Yamaska. Chaque année, la
Chambre de commerce reconnaît le tra-
vail phénoménal d’entreprise locale dans
différentes catégories. Carstar Arsenault a
reçu le prix de la catégorie « développe-
ment durable », se démarquant des cinq
autres finalistes. Les propriétaires France
Choinière et Jean Arsenault ont ac-
cepté le prix. Le développement durable
a trois aspects importants : il doit aider
l’environnement, contribuer économique-
ment et socialement.
« Nous avons tou jours respecté
l’environnement, bien avant que les gens
commencent à en parler, souligne France
Choinière. Nous étions les premiers de la
région à utiliser de la peinture à l’eau et
nous avons atteint le niveau “Or” du pro-
gramme Clé Verte. »
Clé Verte est un programme de recon-
naissance pour les mesures prises pour
protéger l’environnement. Choinière in-
dique que l’atelier a aussi commencé à
implémenter la gestion allégée, ce qui
contribue à l’aspect économique du
développement durable.
La contribution sociale est soutenue
par de nombreuses activités. Choinière
fait partie du CA de la CCPQ, est membre
du Réseau des Femmes d’Affaires du
Québec et, bien sûr, les deux proprié-
taires sont membres de la Chambre de
commerce locale, où Choinière est aussi
mentor pour deux jeunes entrepreneurs.
Pour plus d’informations veuillez visiter
carstar.ca.
LKQ ACHÈTE PIÈCES AUTOMOBILES LECAVALIERCarstar Arsenault reçoit un prix environnemental
Les propriétaires Jean Arsenault et France Choinière au gala. Le prix a été présenté par Patrick Tremblay (droite) de la Banque Nationale.
Par Mike Davey
ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 11
EN COUVERTURE
François Bonneville veut que l’esthétique devienne un beau métier.
sundaeLa cerise
Selon François Bonneville, propriétaire du Centre de formation esthétique automobile du Québec, un atelier de carrosserie qui n’offre pas de services d’esthétique est comme un restaurant qui n’offre pas de desserts. Bien qu’il avoue qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre dans le domaine, il maintient que c’est un service essentiel et c’est justement là que son entreprise entre en jeu.
sur le Par Mélanie Grondin
12 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
EN COUVERTURE
Depuis 1994, M. Bonneville est pro-priétaire d’un centre de formation en esthétique automobile et enseigne tant la technique que le marketing à des étudiants venant de partout au Canada et même du Maroc et du Sénégal. « Mes clients sont non seulement des concessionnaires et
des ateliers, mais aussi des gens qui par-tent à leur compte, des gens à la retraite ou à la préretraite qui veulent se divertir en fin de carrière. J’ai des jeunes de 15 ans et des moins jeunes de 70 ans. » Il y a beau-coup de femmes aussi. « De plus en plus de femmes sont attirées par ce métier. J’en ai dans mes formations presque toutes les semaines. » D’ailleurs, il cite en exemple Jessica Mailloux, son assistante technique pendant les formations ainsi que la respon-sable de l’atelier d’esthétique du centre.
Le Centre de formation esthétique auto-mobile du Québec est unique en son genre. Non seulement M. Bonneville offre-t-il de la formation, mais il offre aussi l’hébergement et le divertissement tout au long des trois jours que dure la formation technique.
« Nous avons une maison cinq étoiles avec huit chambres à coucher, un salon, une salle à manger… les étudiants ont un choix de 16 menus préparés par un traiteur. C’est vrai-ment un service complet. »
Un pionnier en matière de formation, M. Bonneville se passionne de l’esthétique
automobile depuis l’adolescence. Dès l’âge de 17 ans, il commence à laver des voi-tures dans le garage de ses parents. Ses clients, vite satisfaits, lui demandent plus qu’un simple lavage, qu’un simple coup d’aspirateur, mais M. Bonneville ne sait pas quoi faire. Bien qu’il ait toute la passion du monde, il n’a pas la technique nécessaire pour répondre aux besoins de ses clients. « Maintenant, je dépasse toujours les at-tentes de mes clients, explique-t-il. C’est le secret de ma réussite. » Il s’est fait mon-trer le travail par des entreprises vendant des produits chimiques, mais il ne se leur-rait pas : ces entreprises étaient là pour lui vendre leurs produits.
Après un été où il a gagné quelque 800 $ par semaine, M. Bonneville doit cesser ses
activités l’hiver venu, et se rend vite compte qu’il s’agit d’un métier extrêmement rent-able, mais saisonnier. « Il faut noter, dit-il, que l’esthétique automobile est une excel-lente source de revenus supplémentaire. Ça fonctionne très bien dans une entreprise existante, comme un atelier de carrosserie
qui offre déjà des services de peinture. »L’été suivant, M. Bonneville reprend
ses opérations, mais, à l’hiver, il décide d’aller apprendre l’anglais en Californie, où c’est l’été toute l’année et où les services d’esthétique automobile sont très avancés. Revenu au Québec avec la tête remplie d’idées, il commence à vendre des produits chimiques aux concessionnaires et aux ate-liers de carrosserie. « Ça m’a beaucoup aidé, raconte-t-il, car j’ai rencontré beaucoup de gens qui avaient d’excellents trucs. »
À 22 ans, M. Bonneville ajoute une autre flèche à son arc et devient responsable du service d’esthétique chez Spinelli Toyota à Pointe-Claire. À ce titre, il découvre le se-cret de vendre des services esthétiques, ce qui a permis à son tout nouveau service de
CI-DESSUS, À DROITE : Des employés du Centre de formation : (de gauche à droite) Jessica Mailloux, assistante en formation; François Bonneville; Hélène Verreault, prospection; et Carole Laroche, adjointe administrative.À DROITE : Que ce soit la décoration ou les planchers en carrelage, l’intérieure du Centre de formation est impeccable.À L’EXTRÊME DROITE : Les étudiants viennent de partout et le Centre de formation leur offre l’hébergement.
ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 13
EN COUVERTURE
oppé de nouveaux services. Le Centre de formation esthétique automobile du Québec possède maintenant son propre atelier d’esthétique ouvert la semaine et di-rigé par Jessica Mailloux; deux consultants offrant un suivi en entreprise; et, depuis cette année, M. Bonneville offre des mi-
crofranchises. « Par exemple, explique-t-il, un concessionnaire qui a du volume veut rentabiliser son service, mais ne veut pas le faire avec ses employés. Il nous appelle, on signe une entente, puis on lui trouve une équipe de sous-traitants franchisés qui va opérer le service d’esthétique chez lui. Les profits sont partagés. »
Pour M. Bonneville, l’esthétique auto-mobile est un métier qui doit être valorisé et perçu comme une profession. « Il y a trop de gens qui en font un métier né-gligeable. Ils n’ont pas l’équipement ou les accessoires nécessaires, ils n’ont pas de for-mation et les techniciens ne se sentent pas valorisés. » De plus, M. Bonneville juge que le métier n’est pas assez connu, ce qui explique pourquoi il y a une telle pénurie
de main-d’œuvre. « Je veux que ce métier soit de plus en plus connu. Tous les garages devraient avoir un service d’esthétique. » En effet, bien que la plupart des garages aient une belle salle d’exposition et un bel atelier, le service d’esthétique, lui, malgré son nom, est souvent le moins beau.
Un formateur accrédité par Emploi Québec dans le cadre de la loi 90, le Centre de formation esthétique auto-mobile du Québec participe aussi à un programme de subvention qui permet aux entreprises québécoises de se faire rembourser jusqu’à 50 % de ses frais de formation. Mais M. Bonneville insiste pour dire que suivre une formation chez lui est une expérience unique : « C’est une expérience complète et inoubliable. Il y a une magie qui s’installe au cours des trois jours, et ce, pour tous les groupes. Ça ne s’explique pas; il faut y être. » Pour un avant-goût de cette magie, M. Bonn-eville invite les gens à visionner les vidéos disponibles sur son site Web www.forma-tionesthetiqueauto.com. CQ
gagner 25 000 $ par mois. « Il est impor-tant de mentionner que les profits espérés étaient de 70 % », explique-t-il. Ce sont ces secrets de vente que M. Bonneville dévoile lors de sa formation en marketing.
En 1994, à l’âge de 24 ans, M. Bonnev-ille décide de quitter Spinelli Toyota pour
démarrer son centre de formation. Dix-huit ans plus tard, l’entreprise continue de croître. Au début, il n’offrait qu’une formation technique et une formation en marketing, les étudiants demeuraient dans une petite salle commune dans sa maison et sa femme préparait les repas. « C’était très familial, très convivial, se souvient-il. Mais en 2006 on a dû grandir, on a dû prendre un risque. » M. Bonneville a amé-lioré ses installations, il est passé de 2 à 3 baies d’esthétique et possède un garage à la fine pointe de la technologie. « Souvent, les gens nous disent que c’est digne d’une émission de télévision », dit-il en riant.
Non seulement a-t-il amélioré son centre de formation et l’hébergement offert aux étudiants, mais il a aussi dével-
« UN ATELIER DE CARROSSERIE
QUI N’OFFRE PAS DE SERVICES
D’ESTHÉTIQUE EST COMME UN
RESTAURANT QUI N’OFFRE PAS DE DESSERTS. »
14 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
FEMME DE PROUE
Women’s Industry Network (WIN) est une organisa-
tion sans but lucratif
dévouée à encourager, à
développer et à cultiver
des occasions pour
attirer les femmes vers
le domaine de la carros-
serie, tout en reconnais-
sant l’excellence, en
promouvant le leadership
et en cultivant un réseau
de femmes transformant
l’industrie.
Collision Québec est fier
d’annoncer que Ellen
Paquette et toutes les
femmes apparaissant
sous la rubrique Femme
de proue recevront un
abonnement à WIN.
Selon Ellen Paquette, succès rime avec énergie, passion et éducation.
Par W. Mike Dineen
Q uand on parle à Ellen Paquette — gérante de Carrosserie Demers ~ CSN à Gatineau — on se rend vite compte qu’il s’agit d’une vraie pas-sionnée de l’industrie. Elle est la
première femme gestionnaire d’un atelier de car-rosserie de la région de Gatineau et, lorsqu’on lui demande ce qui l’a attiré vers l’industrie, elle répond avec l’enthousiasme d’une enfant : « J’aime travailler sur les voitures! » Une mécanicienne autorisée (peinture et carrosserie) Paquette aime bien découvrir de nouveaux modèles. Ces modèles préférés? Honda, Toyota, GM.
Enfant, elle s’est retrouvée avec cinq gardiens d’enfants : ses frères. Ils lui ont donné des outils, et, comme les garçons, elle s’est sali les mains. Avant que les attentes de la société concernant les rôles des différents sexes n’entrent en jeu, Paquette s’est découvert une vraie passion pour les voitures — un intérêt qui l’a suivi jusqu’à l’âge adulte.
Après son premier cours de mécanique automo-bile au Algonquin College en 1993, Paquette s’est mise à la recherche d’un endroit où faire son ap-prentissage. Mais la recherche s’est vite avérée plus difficile que prévu. Il ne suffisait pas de trouver un endroit prenant des apprentis, mais de trouver un mentor qui, comme l’explique Paquette, « croyait en moi ». Grâce à sa détermination, Paquette finit par trouver Gerry Loiselle, de Hawksbury Belanger Chevrolet Oldsmobile, où elle fait son appren-tissage pendant sept ans.
En 2000, Paquette a été la première femme à participer à la compétition annuelle GM de maître technicien en carrosserie. Ce concours d’une se-maine — interrompu en 2006 — permettait aux
L’amour de sa vieEllen Paquette avecJoe Frangione.
« ON RENCONTRE LES PERSONNES
LES PLUS GENTILLES PAR
ACCIDENT »
techniciens de montrer leurs compétences dans un environnement positif et concurrentiel.
Paquette travaille pour Capital Collision ~ CSN depuis deux ans. Il y a six mois, elle est passée d’aide-gérante à gérante. Joe Frangione, directeur général de Capital Collision ~ CSN, parle de son employée avec beaucoup d’égards : « Ellen est une excellente travailleuse! Elle possède la plus haute certification I-car. »
Généralement, Paquette gère onze employés. Elle est fière d’offrir un service à la clientèle ex-ceptionnel, ajoutant une touche personnelle lorsqu’elle accueille les clients. « Ellen est fan-tastique avec les clients », s’exclame Frangione. Paquette tente de contrer l’intimidation que cer-tains clients peuvent ressentir en entrant dans un atelier de carrosserie. « On rencontre les personnes les plus gentilles par accident », confie-t-elle — savourant son jeu de mots.
La personnalité pleine d’énergie de Paquette est empreinte de confiance : « J’explique toutes les étapes de la réparation aux clients afin qu’ils me fassent confiance. » En effet, sa personnalité et sa compétence ont fait en sorte qu’elle est approchée par divers employeurs et qu’elle a un petit cercle d’admirateurs parmi ses clients. Au dernier change-ment d’emploi, « un client m’a trouvée sur Facebook pour savoir où j’étais rendue », explique-t-elle.
Paquette aimerait encourager les femmes à ex-plorer les emplois non traditionnels. CQ
Le logiciel iAutoFocus améliore la productivité et diminue le temps de cycle.
Le monde du logiciel et le monde de la car-rosserie peuvent sembler distincts, mais Frank LaPalerma, qui a travaillé pour les deux industries, n’est pas d’accord. Programmeur à la fin des années 1980 et associé de Accpac dans les années 1990, LaPalerma connaît bien les logiciels. En tant que contrôleur chez Auto Bugatti, un atelier de réparation pour les véhicules haut de gamme et de luxe situé à Dorval, LaPalerma s’y connaît aussi en carrosserie. Avec tout ce bagage de connaissances, il ne choisirait pas n’importe quel système de gestion pour Auto Bugatti.
« L’industrie de la carrosserie n’est pas seule-ment orientée résultats, elle est aussi orientée temps, dit LaPalerma. La marge d’erreur a énor-mément diminué au cours des dix dernières an-nées. Avant, on pouvait faire une ou deux erreurs, mais plus maintenant. Tout temps perdu a un im-pact sur la profitabilité du travail et sur le client. »
Ce problème n’est pas récent. Comment un carrossier peut-il effectuer le travail à temps sans pour autant sacrifier la qualité? LaPalerma a trouvé la réponse : iAutoFocus de Audatex.
« Notre problème principal était l’organisation, explique LaPalerma. Notamment la logistique de commandes de pièces, la gestion des flux de tra-vail et la location de voitures. Plus le client utilise une voiture de location, plus ça coûte cher. Nous devons terminer une organisation le plus vite pos-sible, tout en faisant un travail de haute qualité. Grâce à iAutoFocus, nous pouvons maintenant gérer les coûts, l’organisation et les locations, ce
qui nous permet de simplifier nos opérations et de rendre le véhicule plus rapidement ».
Tout système de gestion promet d’améliorer l’organisation, mais iAutoFocus le fait vraiment. Très souvent, la courbe d’apprentissage est im-portante et les gens doivent s’adapter aux mé-thodes du système, mais la marque d’un bon logiciel est le fait qu’il s’adapte à votre entreprise, et non l’inverse. C’est une des manières dont iAu-toFocus se distingue.
« Il y a plus d’une manière d’effectuer une tâche. iAutoFocus nous permet de le faire de la manière que nous trouvons la plus simple au lieu de nous imposer une méthode, dit LaPalerma. C’est une question de flexibilité. Il nous permet de faire une pause à un moment précis, de faire autre chose et de revenir à notre tâche sans effet néfaste. »
« Visuellement, tout y est. Avec d’autres logiciels, il faut presque avoir une carte de tous les différents modules. Avec iAutoFocus, on voit facilement les options. On peut savoir quand une estimation a été vérifiée, quand elle a été assignée, quand le travail est prévu et quand il devrait être complété. »
En tant qu’ex-comptable, LaPalerma connais l’importance des données financières, c’est pour-quoi il aime les données détaillées fournies par iAuto-Focus et son arrimage à de logiciels de comptabilité.
« Il est intégré à QuickBooks, le logiciel de comptabilité le plus utilisé, et sera bientôt intégré à Simple Comptable. Le niveau d’intégration sim-plifie énormément les finances. Non seulement
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L’AVANTAGE AUDATEX
Anthony Giagnacovo, directeur général de Audatex et Joe Visconti, propriétaire de Auto Bugatti. Ils
réparent des véhicules haut de gamme et nécessitent un système de gestion qui peut satisfaire leurs
attentes élevées. Ils ont choisi iAutoFocus.
Un bon logiciel s’adapte à votre
entreprise, et nonl’inverse.
«
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16 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
ARTICLES DE FOND
légée échoue, les erreurs communes qui empêchent une implémentation réussie, et la manière d’éviter ces erreurs. Passwater, qui travaille dans l’industrie de la carros-serie depuis 1972, étudie la méthode allégée/Kaizen depuis 1999. Il a travaillé en tant
que technicien, peintre en chef, technicien des métaux et technicien de structure. De plus, il a conçu et géré des ateliers de car-rosserie sous toutes ses facettes. Il travaille actuellement avec des ateliers partout dans le monde afin d’améliorer leurs opérations,
Les formations et les sémi-naires offerts lors du congrès NACE sont sans doute parmi les points forts du colloque, et au cours de la prochaine
année, dans chaque numéro, nous discu-terons de quelques-uns de ces éléments importants. Dans ce numéro, nous avons décidé d’explorer la présentation de Tony Passwater intitulée « Why Lean Fails » (Pourquoi « lean » échoue).
La gestion « lean », ou allégée, s’applique bien à l’industrie de la fabrication et une version de ce processus est utilisée efficace-ment par l’industrie de la carrosserie. Mais il ne faut pas se leurrer, l’implémentation d’une gestion allégée dans un tel envi-ronnement comporte des défis.
Pendant le congrès NACE 2011, Tony Passwater de AEII, a présenté les raisons pour lesquelles il croit que la gestion al-
Tony Passwater de AEII explique pourquoi il n’y a pas de solution magique.Par Ashleigh Johnston
PourquoiLean
échoue
Des centaines de carrossiers professionnels assistent aux séminaires
du congrès NACE chaque année.
ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 17
ARTICLES DE FOND
gaspillage, surtout parce que les gestion-naires ont de la difficulté à comprendre la différence entre l’élimination et la réduc-tion du gaspillage.
Passwater a discuté de la quête pour la solution magique, ce nouvel outil qui fera disparaître tous les problèmes; ce que de nombreuses personnes s’imaginent lorsqu’ils implémentent la gestion allégée. Passwater nous assure que « Oui, la gestion allégée/Kaizen comporte de nombreux outils, mais elle est bien plus que ça encore. Il n’y a pas de solution miracle et si vous cherchez tou-jours cette solution miracle, vous serez très inefficace et déçu. Vous essayerez une chose, puis une autre, puis une autre sans toutefois implémenter le processus ».
Le leadership, l ’engagement , l a compréhension, le bon moment, la préparation, la stratégie, la mesure et la communication, le tout combiné au tra-vail d’équipe, forment les huit éléments importants du succès de « lean ». En tant que dirigeant, vous devez entièrement soutenir les changements. Si vous avez quelque doute que ce soit, vos chances de réussir sont minces. De plus, vous êtes responsable d’entraîner le change-ment et d’inclure vos employés dans tout le processus. Votre plus grande ressource quand vient le temps d’apporter des amé-liorations est vos employés.
« Quelques-unes des meilleures idées proviennent des gens qui font le travail. Ce sont eux qui le font quotidiennement, ce sont eux qui vous donneront les meil-leures suggestions », explique Passwater.
« Vous pouvez en savoir beaucoup sur un sujet sans pour autant le comprendre, dit Passwater. Une des plus grandes er-reurs lorsqu’on essaie d’améliorer la qualité d’un produit, c’est la mauvaise ap-proche. On n’améliore pas la qualité en analysant le produit seulement. Il faut améliorer le processus utilisé pour fabri-quer le produit et pour donner le service. C’est en améliorant le processus que la qualité s’améliore. »
Passwater explique qu’un « manque de préparation entraîne un échec, un manque d’engagement entraîne un échec, un manque de compréhension de l’objectif entraîne un échec et un manque de leader-ship entraîne un échec. »
Ne pas se donner suffisamment de temps de préparation est un problème courant. « Si vous vous hâtez, avertit Passwater,
vous ne faites qu’un ménage du printemps. Vous devez non seulement apprendre en tant que dirigeant, mais aussi apprendre à former les gens qui y participent. »
Les gens retrouvent régulièrement leurs vieilles habitudes après avoir implémenté quelques petites améliorations. Passwater explique que l’échec a souvent lieu parce que ce n’est pas le bon moment.
Vous aurez le plus de succès si vous commencez par de petits changements et continuez de les développer. Il est aussi important de faire le suivi de votre évo-lution, car « sans mesures, tout est sujet à débat. Vous devez avoir des données », dit Passwater.
Les derniers éléments discutés étaient la communication et le travail d’équipe. Ces deux éléments sont vitaux au main-t ien d’un bon processus. Passwater raconte que la communication est « très souvent unidirectionnelle. Très souvent, nous pensons bien communiquer, nous pensons que notre message passe, mais il n’y a pas de communication si les deux parties ne comprennent pas ».
De nombreuses choses peuvent mal aller lors de cette étape. Il est donc im-portant de communiquer souvent et efficacement. Poser des questions, as-surez-vous que tout le monde comprend la même chose et travail en équipe. Pass-water maintient que « le travail d’équipe fait toute la différence entre le succès et l’échec. Sans travail d’équipe, vous allez échouer. Le travail d’équipe vous permet d’obtenir des résultats que vous ne pour-riez jamais obtenir seul ».
Si vous pouvez reconnaître et éviter ces erreurs communes lorsque vous implé-mentez la gestion allégée à votre atelier, vous pourrez éliminer le gaspillage avec succès et améliorer votre productivité. CQ
ce qui comprend l’implémentation de la gestion allégée/Kaizen.
« N ’ i mp l é m e nt e z j a m a i s l a m é -thode sans être passé par les étapes de compréhension, de préparat ion, d’engagement, de mesure et de stratégie. Si vous tentez d’implémenter la méthode sans qu’une bonne stratégie, ou tout autre facteur, soit en place, il est presque certain que vous allez échouer. Il faut éviter cela », avertit Passwater.
Une implémentation réussie de la méthode allégée comporte huit étapes importantes, mais si vous ne les fran-chissez pas correctement, votre succès sera limité ou inexistant. Le premier en-gagement qui assurera votre réussite est un acte de foi important. Selon Pass-water : « Si vous n’êtes pas prêt à tenter votre chance, n’essayez même pas. » Le deuxième obstacle est l’élimination du
Tony Passwater est le président de AEII. Il travaille avec des ateliers partout dans le monde pour améliorer leur entreprise.
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ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 19
PIÈCES
L’approvisionnementLes programmes d’approvisionnement de pièces des assureurs.Par Mike Davey
Il va sans dire que l’approvisionnement de pièce peut causer de sérieux problèmes. Les véhicules ne devien-nent pas moins compliqués et il y a toujours cette nécessité de vouloir
limiter les coûts. La possibilité de pousser un bouton pour envoyer en même temps une commande aux fournisseurs de pièces usagées, de pièces de marchés secondaires et de pièces originales semble alléchante, du moins à première vue.
Ce type de service peut vous per-mettre de voir les différences de prix, de disponibilité, etc., pour prendre la meilleure décision. Certains fournis-seurs offrent ce service en ligne, mais au cours des dernières années, nous avons remarqué qu’un certain nombre de com-pagnies d’assurance s’impliquent dans ce genre de programmes.
Depuis quelques années déjà, Aviva Canada offre quelque chose du genre et Intact Assurance a récemment annoncé qu’ils offriraient un programme similaire.
Mais il y a certains problèmes qui devraient porter à réfléchir avant que les carrossiers ne s’inscrivent à un programme d’approvisionnement géré par un assureur. Vous pouvez vous inscrire, bien sûr, mais il faut toujours faire preuve de prudence avant de signer quoi que ce soit.
Un des problèmes qui touche surtout les ateliers situés hors des grosses villes est
le fait qu’il y aurait peut-être un nombre limité de fournisseur qui leur livrerait les pièces. S’il n’y en a aucun dans la liste de fournisseurs approuvés, les pièces vous se-ront envoyées par messagerie. Si c’est la mauvaise pièce, si elle est endommagée ou inacceptable, peu importe la raison, vous allez tout de même devoir accepter la livraison, l’entreposer, appeler une mes-sagerie pour qu’elle vienne la chercher, puis communiquer avec le fournisseur pour en recevoir une autre. Sans tenir compte des retards causés, avez-vous assez d’espace pour entreposer les pièces non utilisables et assez d’employés pour gérer ces problèmes?
Problèmes majeursUn des problèmes majeurs survient parce que c’est l’assureur qui paie les pièces, plutôt que l’atelier. Selon votre taux de pièces re-tournées, ceci pourrait devenir un vrai cauchemar de comptabilité.
Du point de vue de l’assureur, par contre, c’est un excellent système puisqu’il force les gens à être honnêtes. Vous ne pouvez pas retourner une pièce sans qu’elle apparaisse dans le système de l’assureur. Les facturer serait alors stupide et criminel.
Un aspect possible de ces programmes est que si vous utilisez leurs fournisseurs, c’est l’assureur qui contrôle les relations avec les fournisseurs et non vous ou votre équipe.
Ces relations peuvent avoir une grande valeur, mais elles resteront inexistantes si ce n’est pas vous qui achetez les pièces.
L’avenirKen Friesen est le président de Concours Collision Centres ~ CSN en Alberta. Il mentionne qu’il y a différents problèmes concernant, non seulement ce que ces pro-grammes cherchent à faire, mais aussi la manière qu’ils peuvent être utilisés par les assureurs à l’avenir.
« Je fais affaire avec Toyota, Chrysler et Ford. Nous sommes leur atelier attitré, explique Friesen. Vais-je devoir acheter mes pièces à un autre concessionnaire? Ils disent que non, et c’est sans doute vrai, mais qu’arrivera-t-il à l’avenir? »
Il mentionne aussi qu’il y a un problème concernant la quantité et le type de rensei-gnements internes sur l’atelier et ses relations qui seront donnés aux assureurs lorsque l’atelier participe à ce genre de programme. Pour que l’assureur vous donne votre rabais sur les pièces, il doit connaître ce rabais.
« Vous donnez tous ces renseignements au sujet de votre entreprise, mais est-ce vraiment de leurs affaires le type de rabais que j’obtiens? Si j’ai une grande entreprise avec un plus gros volume et plusieurs ate-liers et que j’ai un meilleur rabais, vont-ils décider un jour qu’un rabais de 20 % ou de 25 % est suffisant? » demande Friesen.
20 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
PIÈCES
Selon le sondage … Récemment, nous avons effectué
un sondage en ligne au sujet des
programmes d’approvisionnement des
pièces et nous avons reçu énormément
de réponses. Il est clair que ce sujet
fait réagir. Tous les résultats ont été
arrondis au numéro entier le plus près.
0
20
40
60
80
100
22%Carrossiers
48%Fournisseurs
de pièces
91%Assureurs
13%Conducteurs 5%
Autre
Quel est votre domaine d’affaires? Ce graphique illustre les différents segments de l’industrie dans lesquels les répondants travaillent.
Que pensez-vous des programmes d’approvision-nement des pièces in general? Les réponses démontrent une grande variété d’opinions. Par contre, une majorité des répondants (62 %) ont une réaction négative face à ces programmes.
Qui tire le PLUS profit de ces programmes? Respondents had to select just one answer to indicate which group they thought derived the most benefit from these pro-grams.*
Qui tire profit de ces programmes?Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.
*Bien que la majorité des répondants croient que les assureurs tirent le plus profit de ces programmes, il y a un nombre important de gens qui croient que les carrossiers et les fournisseurs de pièces en tirent le plus profit.
41%Mauvaise idée. Je n'ai rien de bon à
dire
21%A ses bons
côtés, mais, en général, je
n'aime pas ça
14%Concept intéressant, mais pourrait être amélioré
16%C'est bien, en général, mais
certaines choses devraient être
changées
6%Fantastique!
67%Assureurs
17%Fournisseurs de
pièces
7%Carrossiers2%
Conducteurs
3%Autre
4%Aucune réponse
73%Carrossiers
7%Assurance
11%Fournisseur
9%Autre
Le négatifSi cet avantage est éliminé, il semblerait y avoir peu de raison pour un atelier de croître ou pour le propriétaire d’un seul atelier de prendre le risque inhérent à l’expansion.
« Ça enlève une certaine indépendance et un certain entrepreneuriat des affaires. Nous ne faisons que fournir de la main-d’œuvre. C’est presque rendu au point où je veux dire : “Pourquoi n’êtes-vous pas propriétaire, tant qu’à y être? Écrivez-moi seulement un chèque.” Cela dit, je crois qu’il y a bien une place pour ce logiciel puisqu’il peut rendre l’accès et la compara-ison plus facile et rapide. »
Comme Friesen et d’autres l’indiquent, il ne s’agit pas de l’endroit où la pièce de trouve actuellement, mais bien de l’endroit où elle pourrait aller. Dans toutes les prov-inces sauf trois, les compagnies d’assurance sont des entreprises à profit. Ce qui n’est pas mauvais, mais il ne faut pas oublier que les entreprises dont le but est de faire des profits agissent d’une certaine manière devant certaines situations.
Les entreprises peuvent ignorer les profits à court terme s’ils peuvent nuire à leur avenir. Par contre, il est presque im-possible de leur faire ignorer les décisions qui augmenteront leurs profits et leur contrôle à long terme. En fait, on pour-rait dire que les entreprises n’ont vraiment aucun autre but.
Le positifMais les programmes d’approvisionnement des pièces ont quand même ses abonnés. De nombreux réseaux importants et re-groupements se sont inscrits.
Tony Canade est le président et chef des opérations de Assured Automotive, la plus grande chaîne de franchises situées dans les provinces où l’assurance est privée.
« Il y a des avantages à s’abonner à ces programmes, indique Canade. D’un côté, c’est comme externaliser votre approvisi-onnement à une tierce partie qui utilise sa technologie pour gérer le prix des pièces. Pour une entreprise de notre taille, ça a ces avantages. »
Mike Kaplaniak est le vice-président des opérations pour Fix Auto. Il indique que, peu importe si un assureur est impliqué ou non, l’approvisionnement électronique rend le processus plus rapide et plus efficace et, généralement, moins sujet à l’erreur.
« Ça empêche quelques-unes des erreurs potentielles qui s’introduisent dans les esti-mations », dit Kaplaniak.
Bing Wong est le directeur des assur-ances pour Carstar Automotive Canada : « Ces programmes peuvent vraiment être un défi pour les carrossiers. À Carstar, nous croyons qu’il est préférable de par-ticiper et de travailler avec les assureurs afin de rendre ces programmes plus durables pour les assureurs et les carrossiers. Il est beaucoup plus difficile d’aider à améliorer un
programme si vous n’y participez pas. »Il est normal de se sentir offensé
lorsqu’un partenaire d’affaires sent le be-soin de vérifier ce que vous faites, mais en réalité, il y a des propriétaires sans scru-pules qui enflent les estimations et qui enterrent les franchises, parfois même avec le consentement du conducteur. Mais ce n’est pas parce que certaines personnes
font du vol à l’étalage que les maga-sins doivent demander à tous les
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Fig A:
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FINITION DE SURFACE DE CLASSE M
ONDIALE
22 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
ÉVÉNEMENT DE L’INDUSTRIE
Comme l’a souligné Manon Duplantie, pré-
sidente de Fix Auto Canada, lors du Gala :
une véritable vision comporte bien plus que
des objectifs. « C’est la différence entre
savoir ce que l’avenir pourrait être et ce que
l’avenir sera réellement. » Ceux qui ont une
vision et qui ont le courage de la concrétiser
démontrent du leadership; ils décident de
leur propre avenir.
Il s’agissait du thème souvent répété
lors du congrès Fix Auto 2012. On s’y ré-
férait tout au long des présentations et des
débats d’experts ainsi que des multiples
discussions lors des pauses café et des
événements sociaux.
Le congrès a commencé mercredi après-
midi par le discours d’ouverture de Manon
Duplantie, présidente de Fix Auto Canada,
suivi du discours de Robert Gappa portant
sur le modèle des concessions et ce qu’il
permet d’accomplir.
La première journée s’est terminée avec
L e s e n t r e p r e n e u r s o n t besoin d’une vision, mais ça ne suffit pas. Ils ont aussi besoin de courage pour poursuivre cette vision. Du courage, de la vision et du leadership, tout cela faisait partie du congrès Fix Auto 2012 qui a eu lieu à Montréal du 9 au 11 mai. Il s’agissait d’un congrès historique pour le réseau qui célébrait ses 20 années d’existence.
Par Mike Davey
une randonnée en calèche à travers le Vieux-
Montréal jusqu’à la réception d’accueil à
l’espace Scena, situé près du fleuve.
La deuxième journée a commencé avec
un mot de bienvenue officiel de Manon Du-
plantie et de Steve Leal. Puis, Suzanne
Michaud, d’Industrielle Alliance, a parlé
du Net Promoters Score (NPS), un moyen
de mesurer les taux de service à la cli-
entèle. Après la pause, Patrick Quinn de
la Fondation David Suzuki a parlé de la
durabilité au sein de l’industrie de la carros-
serie, et Gabriel Gelinas a parlé de l’avenir
de l’automobile. Gelinas a indiqué que les
normes d’émissions de plus en plus rigou-
reuses continueront de forcer l’innovation en
design automobile, dont l’utilisation de ma-
tériaux « exotiques » sur de plus en plus de
véhicules grand public.
La journée s’est terminée avec le gala qui a
eu lieu à la TOHU, l’école nationale de cirque
à Montréal. Non seulement les participants
Vision Entrepreneuriale
Le kiosque Enterprise offrait aux participants la chance de gagner des prix.
Mike Kaplaniak de Fix Auto essaie de faire un trou en un au kiosque de BMC Auto Parts.
En route pour la réception d’accueil le premier soir du congrès. Les participants traversaient le Vieux-Montréal en calèches.
Le congrès comprenait un tour guidé de Fix Auto Cartierville.
FIX AUTO CÉLÈBRE SES 20 ANS LORS DU CONGRÈS NATIONAL.
ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 23
ÉVÉNEMENT DE L’INDUSTRIE
Le gala a compris de nombreux artistes, dont des musiciens et des acrobates très talentueux.
Jean Lapointe de Fix Auto Blainville et Patrick Quinn de la Fondation David Suzuki.
ont-ils savouré de bons plats, mais ils ont
aussi assisté à un spectacle mettant en ve-
dette différents artistes, notamment des
musiciens, des chanteurs et des acrobates.
La remise de prix a mis l’accent sur la
contribution de partenaires au cours des 20
dernières années. On ne peut jamais assez
mentionner leur importance. Avec des ate-
liers partout au Canada, sans oublier les
États-Unis et le reste du monde, Fix Auto
offre de véritables avantages aux assureurs
et aux autres partenaires de l’industrie.
Mais ça n’a pas toujours été le cas, et Fix
Auto a salué ces partenaires qui ont cru au
réseau dès le début, quand il n’y avait qu’une
vision et le courage de la concrétiser.
« La vision n’était pas suffisante, dit Du-
plantie. Nous avions besoin de partenaires
qui y croyaient aussi. »
La dernière journée du congrès a débuté
avec une présentation de Bob Kirstiuk, de
Advantage. Kirstiuk, un des partenaires
originaux, a parlé de son cheminement en
tant que partenaire du réseau.
Manon Duplantie et Steve Leal ont
donné les discours finaux, suivis du con-
férencier motivateur Mark Thompson. Les
organisateurs du congrès ont gardé le meil-
leur pour la fin.
Le congrès Fix Auto 2013 aura lieu à
Londres, au Royaume-Uni. Pour plus de
renseignements sur Fix Auto, veuillez vis-
iter fixauto.com. CQ
Vision Entrepreneuriale
Manon Duplantie, après avoir personnalisé une toile démontrant le thème du congrès : « À chacun son art. »
Guy Bessette, PDG de Fix Auto Canada.
Le congrès Fix Auto 2012 a attiré des centaines de participants venus de partout au Canada.
Fix Auto a remercié de nombreuses personnes qui ont cru au réseau dès le début. De gauche à droite : Guy Bessette, Willem Groen in’t Woud, Jean Delisle, Sophie Bourdon, Jocelyn Daniel, Josée Denoncourt, Germain Laframboise, George Salsa, Mario Paquin, Carlos Salsa, Luc Filion, Sylvie Paquin, René Vincent, Manon Duplantie et Gabriel Gélinas.
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ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 25
TENDANCES
Selon des estimations récentes, les pièces équivalent à environ 44 % du coût. La main-d’œuvre, quant à elle, équivaut à environ 43 %, puis la peinture et les matériaux
complètent le tout. Par contre, Mitchell Canada indique qu’au quatrième trimestre de 2011, tous les types de pièces ont moins été utilisés, comparé à l’année d’avant.
De nouvelles données économiques, sociales et technologiques indiquent que l’état actuel de notre industrie va bientôt changer, et ce, parfois de manière radicale.
Une tendance qui a déjà un impact est la tendance (et la nécessité!) pour les pièces originales de durer plus longtemps.
Vous avez probablement déjà noté la prolifération d’alliages exotiques tels que le titanium et l’aluminium. Les véhicules
plus récents sont conçus pour être plus lé-gers et pour consommer moins d’essence. Ainsi, les fabricants utilisent de plus en plus de panneaux en aluminium sur leurs véhicules afin de poursuivre leur objectif perpétuel de réduire la consommation d’essence. C’est en 2012 qu’a été franchie la première étape d’un plan de cinq ans menant au respect du règlement fédéral en matière d’économie d’essence (6,6 L/100 km), ce qui coûtera près de 50 milliards de dollars à l’industrie. Après 2016, les fabricants d’automobiles commenceront à travailler pour respecter la norme de 4,3 L/100 km, et ce, avant 2025, ce qui coûtera 150 milliards de dollars.
Une très bonne connaissance des types de métaux, de l’électronique, des technologies hybrides et des procé-
dures recommandées par les fabricants d’équipement d’origine sera nécessaire afin de bien évaluer les dommages causés aux systèmes différents et complexes d’un véhi-cule avant de décider s’il peut être réparé.
Le U.S. Center for Automotive Research (CAR) a étudié l’impact des normes CAFE et a prédit que le système de mise en veille sera sur près de 36 % des véhicules d’ici 2025. Cette étude estime que 35 % des vé-hicules en 2025 seront hybrides. Il faut s’attendre au même ratio au Canada.
Les améliorations de la qualité des vé-hicules légers au cours des 20 dernières années ont entraîné une énorme crois-sance du taux de survie lors de collision avec ces véhicules au Canada. Quelque 43 % des voitures et près de 60 % des ca-mions légers durent maintenant au moins
Les matériaux jadis exotiques deviennent de plus en plus normaux, et non seulement pour les marques de luxe. Le tout nouveau Ford Explorer possède un capot en aluminium léger.
Certaines tendances qui affecteront votre entreprise en 2012. Par Michael Pistol
VÉHICULES EFFICACES, PRIX D’ESSENCE VÉHICULES NEUFS & USAGÉSET
26 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
TENDANCES
15 ans. Ces véhicules durables ont causé une grande augmentation du nombre de propriétaires de voitures au Canada, ce qui a ses bons et ses mauvais côtés pour l’industrie canadienne. Ainsi, presque toutes les analyses arrivent à la conclusion que le nombre de véhicules par atelier di-minue. Environ quatre réseaux basés au Canada traitent maintenant près de 40 % des réparations, et les regroupements dans l’industrie sont en train d’atteindre son sommet; surtout si l’on considère les baby-boomers qui prennent leur retraite. Par contre, les ateliers de l’ouest du Canada se-ront peut-être plus chanceux à cause de la plus grande mobilité des travailleurs.
Prix de l’essenceLes changements démographiques, les en-droits où les gens habitent et le télétravail ont réduit le nombre de kilomètres voyagés, et ce, à long terme. De plus, une croissance de plus de 100 % du prix de l’essence depuis 2003 ag-grave la chute. Un retour aux prix d’essence de 2003 ne changerait rien puisque de nom-breux Nord-Américains se rapprochent de leur travail et utilisent plus les transports en commun. Dernièrement, la Banque du Canada n’a pas changé son taux créditeur, le gardant à 1 %, en réponse aux peurs que les prix élevés de l’essence pourraient empirer les conditions économiques du Canada. Des craintes concernant l’approvisionnement en pétrole au Moyen-Orient (en Iran) ont fait augmenter les prix au Canada, ce qui pour-rait nuire la nouvelle reprise économique. Alors que nous dépassons 1,28 $/litre, les coûts de livraison de pièces pourraient être affectés, ce qui pourrait d’abord nuire aux petits ateliers.
Véhicules usagésLes prix croissants des véhicules usagés sont une bonne nouvelle pour les ate-liers de carrosserie. Cette croissance, particulièrement pour les petits véhi-
cules économiques en essence, signifie que moins de véhicules moyennement en-dommagés seront une perte totale. Ainsi, les pièces reconstruites pourraient aussi devenir moins disponibles, ce qui aug-menterait les prix.
La disponibilité de véhicules usagés âgés de moins de cinq ans diminue, ce qui fait rapidement augmenter les prix. Ce type de véhicule provient surtout des fins de loca-tion et des voitures d’entreprise. Pendant la récession, le nombre de voitures vendues aux entreprises a énormément diminué et la location a complètement arrêté. Il y a eu une véritable pénurie de véhicules usagés, ce qui a causé une augmentation des prix. Ainsi, les clients ont préféré se procurer de nouveaux véhicules, surtout en location.
Par contre, c’est la disponibilité de vé-hicules usagés de bonne qualité et peu dispendieux qui a causé cette croissance soudaine. Les Canadiens ont acheté un nombre record de nouveaux véhicules au début de la dernière décennie. Il y a un nombre record de véhicules usagés d’âge moyen au Canada, et le prix de ces véhi-cules diminue. Ce développement pourrait encourager les conducteurs de vieux véhi-cules à acheter des véhicules usagés d’âge moyen, ce qui est une très bonne nouvelle pour tous les ateliers canadiens.
Vente de nouveaux véhiculesAlors que la vente de nouveaux véhicules reprend, la majeure partie des véhicules sur la route seront couverts contre la collision et auront plus de chance de se retrouver dans un atelier après un accident. À ce jour, la vente de véhicule a augmenté d’un impressionnant 13 %. Il en est de même aux États-Unis où les ventes ont atteint un taux annualisé de 15 millions d’unités en février, le plus haut taux en près de quatre ans. Mais la hausse des ventes est aussi le résultat de demandes accumulées, sur-tout aux États-Unis où les véhicules ont en
moyenne 11 ans, un record beaucoup plus bas que la moyenne canadienne de 15 ans.
N’oubliez pas qu’environ 80 % de la production canadienne de véhicules est destinée au marché américain. D’ailleurs, les fabricants d’automobiles ont affiché un taux d’utilisation des capacités de 74,1 % au quatrième trimestre de 2011, le meilleur taux depuis 2005 (75,3 %). Le taux était de 62,6 % au quatrième trimestre de 2010.
La vente de véhicules légers au Canada a atteint un taux annualisé d’environ 1,7 mil-lion d’unités pendant deux mois de suite, un autre record depuis le début de 2008. La vente de voitures au Canada a augmenté de 22 % sur douze mois dans les deux pre-miers mois de l’année tandis que la vente de camions a augmenté de 7 % seulement.
Les consommateurs canadiens qui achètent normalement des véhicules us-agés plus récents sont aussi entraînés vers le marché des nouvelles voitures. La location a aussi augmenté. La même chose se produit aux États-Unis. De plus, il se peut que la hausse des ventes de véhicules neufs aux
États-Unis soit temporaire et ait été causée par un hiver étonnamment doux qui a permis aux consommateurs d’économiser de centaines de dollars en chauffage. Mais, que la hausse soit tempo-raire ou non, tous ces nouveaux véhicules sur le marché canadien sont vraiment une bonne nouvelle pour l’industrie.
Ces tendances sont là pour rester, et il est facile d’imaginer une nouvelle vague de regroupements traverser l’industrie de la carrosserie à cause des investissements dans de nouveaux équipements et de nou-velles technologies requises pour réparer les véhicules modernes de plus en plus complexes. Soyez prêts... CQ
Michael Pistol est diplômé du Polytechnic Institute en ingénierie automobile et le fondateur du magazine TJAA. Il est aussi le fondateur des conférences Red Code automotive et du groupe d’analyse TJAA.
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28 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
TENDANCES DE L’INDUSTRIE
Depuis toujours, les indus-tries canadiennes de la carrosserie et de l’assurance ont examiné le pourcentage de dollars dépensé pour
l’approvisionnement de pièces selon le type de pièce utilisé. Il s’agissait du moyen par défaut pour mesurer la performance d’utilisation des pièces. Mais cette méthode peut entraîner de mauvaises conclusions.
Pensez à l’exemple suivant : une esti-mation compte 1 000 $ en pièces, dont 200 $ pour une portière usagée. Ceci sig-nifierait une proportion de 20 % pour les pièces usagées (200 $ / 1 000 $). Mais, si vous trouvez une portière usagée à 100 $, la proportion deviendrait 11 % (100 $ / 900 $) même si vous n’avez toujours qu’une seule pièce usagée sur l’estimation. Et si l’on considère que de nombreux fab-ricants développent des programmes de « garantie du meilleur prix », le problème est d’autant plus grand.
C’est pourquoi j’ai présenté un deuxième calcul dans le rapport sur les tendances de l’industrie de Mitchell qui aide à mieux comprendre l’impact du choix des pièces. Lorsque nous examinons le nombre de pièces par type, une tendance intéressante se dessine : le nombre de pièces originales a diminué lors du 3e trimestre de 2011, mais la performance des autres pièces n’a pas aug-menté pour compenser. Selon le pourcentage de dollars dépensés par types de pièces, ce phénomène indiquerait que les pièces se font remplacer. En réalité, c’est l’utilisation générale des pièces qui a diminué. La figure 1 illustre les estimations brutes moyennes ainsi que les dépenses en pièces et en main-d’œuvre moyennes. En général, l’achat de pièce a diminué à cause de la réduction du nombre de pièces originales.
Cette diminution a entraîné la diminu-tion du coût moyen des réparations pour
3,500.00
3,000.00
2,500.00
2,000.00
1,500.00
1,000.00
500.00
0.00
Trim 1 Trim 3 Trim 1 Trim 3 Trim 1 Trim 32009 2009 2010 2010 2011 2011
Figure 1: Distribution des coûts d'estimations
Moy. brute $ Moy. pièces $ Moy. main-d'œuvre $
8
7
6
5
4
3
2
1
0
Figure 2: Utilisation de pièces par estimation
Pièces-Rechange
Pièces-LKQ
Pièces-Non Neuves
Pièces- Neuves
Trim 1 Trim 3 Trim 1 Trim 3 Trim 1 Trim 32009 2009 2010 2010 2011 2011
L’impactPar Greg Horn
© 2011 Mitchell inc. Tous droits réservés. © 2011 Mitchell inc. Tous droits réservés.
le troisième trimestre de 2011, bien que ça n’ait pas affecté les résultats des troisièmes trimestres de 2010 ou de 2009.
Les réclamations multirisques, qui ont tendance à inclure des assurances contre la grêle, ce qui augmente périodiquement les résultats, sont sujettes au même phé-nomène : le nombre de pièces achetées a diminué lors du troisième trimestre de chaque année, lors de la période où il y a le plus de réclamations pour cause de grêle. Il est intéressant de noter que l’achat de tous les types de pièces est réduit si l’on regarde les réclamations multirisques, mais seul l’achat de pièces originales a diminué si l’on regarde uniquement les réclamations pour cause de collision.
À retenirCes données confirment que les récla-mations multirisques — tant pour les réparations traditionnelles que pour les réparations de bosses sans peinture — sont menées par la main-d’œuvre et, par conséquent, plus rentables. Dans le cas de réclamations pour cause de collision, par contre, certaines caractéristiques uniques semblent entraîner la réduction de pièces originales uniquement lors du troisième trimestre de cette année. Après les aspects cosmétiques d’un véhicule, l’utilisation de types de pièce alternatifs — sauf pour les pièces usagées — est moins intéressante.
De plus, lors de collisions à basses vitesses, il est moins dispendieux de
du choix de piècesAu-delà du pourcentage des types de pièces.
ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 29
TENDANCES DE L’INDUSTRIE
4,500.00
4,000.00
3,500.00
3,000.00
2,500.00
2,000.00
1,500.00
1,000.00
500.00
0.00
Figure 3: Distribution détaillée des coûts d'estimations
Trim 1 Trim 3 Trim 1 Trim 3 Trim 1 Trim 32009 2009 2010 2010 2011 2011
Moy. brute $ Moy. pièces $ Moy. main-d'œuvre $
7
6
5
4
3
2
1
0
Figure 4: Utilisation détaillée de pièces par estimation
Trim 1 Trim 3 Trim 1 Trim 3 Trim 1 Trim 32009 2009 2010 2010 2011 2011
Pièces-Rechange
Pièces-LKQ
Pièces-Non Neuves
Pièces- Neuves
© 2011 Mitchell inc. Tous droits réservés.© 2011 Mitchell inc. Tous droits réservés.
Greg Horn est VP re-lations avec l’industrie et le rédacteur en chef du rapport des ten-dances de l’industrie de Mitchel l ([email protected]).
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réparer les pièces de tôle. Par exemple, lors d’un impact plus grand, il se peut qu’une portière doive être remplacée. Ainsi, la réparation comprendrait le coût de la portière et la main-d’œuvre. Mais lors d’un impact léger, la répa-rat ion pourrait ne comprendre que la main-d’œuvre dont le temps pour-rait être similaire au temps requis pour remplacer la portière. Ainsi, il y aurait probablement une réduction du coût des pièces, mais aucune réduction du coût de la main-d’œuvre. Par conséquent, la réduction de la vitesse d’impact peut di-minuer le nombre de pièces originales requises lors d’une réparation. CQ
30 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
Associé avec les meilleurs Récemment, CARSTAR s’est vu méritée le titre de l’une des 50 sociétés les mieux gérées au Canada par Deloitte, la CIBC, le journal Les Affaires et Queen’s School of Business. Chez CARSTAR, nous croyons également aux associations avec les meilleurs. C’est pourquoi, cette année, nous sommes fiers d’être de nouveau associés à Étienne Boulay et aux Alouettes de Montréal alors qu’ils mènent Montréal vers la gloire!
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PRODUITS
ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 31
Le guide des systèmes de mesure de Collision Québec est conçu pour vous aider à prendre des décisions. Contrairement à d’autres équipe-ments de votre atelier, les systèmes de mesure peuvent varier énormément, mais leur but ul-
time demeure le même : des mesures précises et fiables. Les systèmes de mesure conçus pour détecter les erreurs des voi-tures monocoques sont disponibles dans une grande variété de dimensions, de formes et de prix, et viennent avec dif-férents accessoires. Ils sont munis de différents mécanismes permettant de voir les imperfections; certains sont opérés manuellement, d’autres utilisent des télécommandes et d’autres encore utilisent des lasers pour détecter les plus pe-tites variantes.
Le but des ateliers de carrosserie est de rendre un véhicule endommagé aussi près que possible des spécifications origi-nales. Contrairement à un peintre qui signe son œuvre, les
techniciens en carrosserie ne laissent pas de traces. En tant qu’expert, vous savez que chaque millimètre compte pour rendre un véhicule sécuritaire. La différence entre une bonne et une mauvaise réparation peut dépendre de l’épaisseur d’un dix sous.
Quand vient le temps de décider quel système de mesure sat-isfera les besoins de vos clients, n’oubliez pas vos préférences; après tout, c’est vous qui allez l’utiliser. Certains techniciens préfèrent y aller manuellement tandis que d’autres aiment le côté pratique d’ordinateurs. Peut-être nécessitez-vous un sys-tème qui combine les mesures manuelles et automatiques. Bref, il y a beaucoup de choix.
Tous les produits sont présentés en ordre alphabétique de fabricant. Les renseignements sont fournis par les entreprises concernées. La présence d’un produit ici ne constitue pas une promotion de la part de Collision Québec ou de son équipe. Comme pour tout achat, n’oubliez pas de faire vos recherches.
mesures Une liste des tout derniers systèmes de mesure.
Par W. Mike Dineen
Un technicien utilisant le système Touch de Spanesi. Le système Touch est distribué au Canada par Collision Equipment Group.
des
essentielles
PRODUITS
32 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
Advanced Measurement Systems
ECLIPSE EVOLUTIONCar-O-Liner
VISION X3L’Eclipse Evolution offre des graphiques en
trois dimensions qui pivotent, s’inclinent
et s’agrandissent à l’échelle. Ce lecteur a
une portée de 32 pieds, peut être démé-
nagé pendant l’opération de mesure, offre
une compensation intégrée de niveau et
s’autocalibre au démarrage. Des vecteurs
de force affichent la direction des dom-
mages lorsque vous préparez la traction
de correction. Les dommages au châssis apparaissent en jaune, en
rouge ou en vert, selon le seuil. De plus, les cibles actives ont des DEL
qui s’illuminent de la couleur correspondant au dommage de chaque
point de mesure. Les cibles sont interchangeables et peuvent être
utilisées dans n’importe quelle position. Tous les cylindres de fixation
ont un code de couleur. Le logiciel recommande une couleur pré-
cise, indiquant quel cylindre devrait être utilisé pour mesurer un point
précis. Si un cylindre différent est utilisé, le logiciel alertera le tech-
nicien. Si le technicien décide d’utiliser le cylindre non recommandé,
le logiciel compensera automatiquement. Le système possède un
module de rapport complètement personnalisable qui comprend des
courriels, des photos, des captures d’écrans et des commentaires. Il
est disponible en format standard et en format boîte à outils.
> www.ams-laser.com
Le système de mesure Car-O-Tronic Vision X3 est muni de nom-
breuses caractéristiques pratiques. Le Vision X3 peut s’adapter à
presque tous les bancs d’alignement. Son adaptateur pour points
de mesure élevés est conçu pour faciliter la mesure du haut du
châssis. La mesure peut être effectuée avant que le véhicule n’ait
été soulevé, ce qui permet d’économiser du temps et de l’espace.
Le système basé sur des photos est muni de la base de données
de véhicules de Car-O-Liner, que l’entreprise considère comme
étant l’une des plus complètes. La base de données, Car-O-Data,
contient plus de 13 000 modèles, dont
presque tous les nouveaux véhicules.
Le logiciel donne des nouvelles, du
soutien et de la formation interactive
et permet de rapidement télécharger
photos et documents. Une nouvelle
application pour appareils mobiles,
nommée handEye, peut être utilisée en
conjonction avec le système Vision X3.
L’application affiche les données nor-
malement affichées sur le moniteur de
la console. Le système comprend un
accès d’un an à Vision Data.
> www.car-o-liner.com
Chief Automotive Technologies
VELOCITY MAXChief Automotive Technologies indique que leurs systèmes Vector,
Velocity et Velocity Max (notre photo) sont bons, très bons et ex-
cellents. Les systèmes de Chief mesurent le véhicule entier toutes
les trois ou cinq secondes. Les trois systèmes sont compatibles
avec tous les équipements de traction et les systèmes de levage
à deux ou quatre colonnes. Le Vector est le système de base.
Il comprend le soutien technique E-Access et les spécifications
de nouveaux véhicules sont automatiquement téléchargées dans
le système chaque semaine. Chief indique que le Vector est très
facile à apprendre et à utiliser. Son installation prend aussi peu
que 10 minutes. Le Velocity comprend les mêmes caractéristiques,
plus une barre pour le haut du châssis, des fixations magnétiques
et 45 cibles. Le Velocity Max va encore plus loin et comprend,
entre autres, Intelli-Tape, un outil sans fil qui mesure et documente
les dommages au haut de la car-
rosserie avant, pendant et après
la réparation ainsi que des exten-
sions pour cibles qui permettent
de réparer plus rapidement selon
Chief. Le Velocity Max comprend
aussi les logiciels de Chief : Au-
toScan et Estimator Pro-V.
> www.chiefautomotive.com
Mo-Clamp
MO-CLAMP GAUGE SYSTEMMo-Clamp offre des instru-
ments de mesure vous
permettant d’évaluer les
dommages d’un véhicule
monocoque et de vérifier les
mesures pendant la répa-
ration. La pige de contrôle
est utilisée pour vérifier les
dimensions entre les points de contrôle et les composantes méca-
niques. Cet instrument établit facilement les dimensions autour des
composantes et vérifie les contours en comparant les mesures d’un
côté du véhicule à l’autre côté. La pige de contrôle Mo-Clamp est
munie d’une bulle à niveau dans la tête coulissante permettant de
la précision. Elle est disponible en deux dimensions : une mesurant
jusqu’à 7 pieds et l’autre jusqu’à 11 pieds. Les instruments sont
fabriqués en aluminium anodisé. Mo-Clamp offre aussi des piges,
lesquelles, lorsqu’utilisées avec les piges de contrôle, offrent une
trousse complète d’appareils de mesure qui permet de réparer
des carrosseries selon les spécifications du fabricant. Mo-Clamp
indique que son système de piges est une option de base peu coû-
teuse comparativement aux systèmes de lasers et d’ordinateurs
dispendieux, surtout si une mesure simple et rapide est requise.
> www.moclamp.com
PRODUITS
ÉTÉ 2012 COLLISION QUÉBEC 33
Celette
NAJALe système de
mesure Naja uti-
lise la technologie
Bluetooth pour trans-
férer l’information de sa tête coulissante à
l’ordinateur. Le système est disponible pour accom-
moder un ordinateur fixe ou un portable, selon votre
préférence. Le logiciel est conçu pour être convivial.
Les indicateurs lumineux sont conçus pour enlever
toutes incertitudes pendant le travail. Les codes
« vert = bon » et « rouge = mauvais » rappellent
au technicien qu’il n’y a pas de place pour des
variables lors de la réparation d’un véhicule endom-
magé. C’est pourquoi il n’y a pas de témoin jaune. Le
système comprend les spécifications des véhicules.
Les rapports de mesure peuvent être enregistrés
et imprimés. Une barre pour vérifier la calibration
est incluse comme composante d’entretien, ce qui
permet de rendre la mesure encore plus juste.
D’autres options comprennent un appareil
pour aider au diagnostic, une tablette plus basse,
une prise magnétique, et une sonde latérale.
> www.celette.com
Collision Equipment Group
TOUCHInfinity
3D LASER MEASUINGSelon l’entreprise, Touch offre plus
de fonctionnalités avec moins de pièces
que ses concurrents. Il s’installe rapide-
ment, est portable, mesure en quelques
minutes et permet aux techniciens de
surveiller la traction pendant la réparation. Le
système fait un diagnostic des dommages,
écrit des estimations et imprime des rap-
ports. Les pièces peuvent être mesurées
sur le véhicule ou non, ce qui permet
d’économiser du temps, car vous pouvez con-
firmer que la pièce va bien s’introduire. CEG indique que
les courants d’air et le bruit ne nuisent pas aux opérations du sys-
tème Touch. Il vous permet aussi de créer vos propres mesures.
Le système Touch donne des diagnostics d’alignement, vérifie les
pièces avant leur installation et peut être utilisé sur le sol, sous un
système de levage, dans un banc de redressement ou autre appa-
reil de support. Il mesure le dessous et le dessus de la carrosserie
et imprime des rapports, d’une précision d’un millimètre, avant
et après la réparation. Il n’y a pas de câbles, de miroirs, de DEL,
de caméras ou de faisceaux infrarouges ou soniques qui peuvent
être interrompus. Le système a trois pointeurs et trois adaptateurs.
> www.cegroup.com
Le 3D Laser Measuring System peut mesurer un véhicule qu’il
soit sur un système de levage à deux colonnes, sur des crics ou
sur un banc de redressement, grâce aux capteurs dans le scan-
neur et aux cibles intelligentes. L’entreprise indique que ça rend
le système très pratique pour faire les estimations, tirer des plans
et analyser les dommages. Le système offre une représentation
graphique en 3D avec un code de couleurs qui donne l’endroit
et l’étendue des dommages ainsi que les réparations requises
en hauteur, en largeur et en longueur à chaque point de mesure.
Des DEL sur les cibles permettent de visualiser les dommages
en fonction des points de référence sans que vous ayez à véri-
fier le moniteur de la console, ce qui vous permet de surveiller
en temps réel pendant le processus de réalignement. Le système
utilise la base de données
de Mitchell International.
L’entreprise indique qu’un
véhicule typique peut être
mesuré sur un système de
levage à deux colonnes en
environ 15 minutes. Il peut
aussi générer des rapports
et les envoyer par courriel.
> www.infinity3Dlaser.com
PRODUITS
34 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
Advanced Measurement Systems170-21320, Gordon WayRichmond, C.-B.604 207-9595
Car-O-Liner29900, Anthony DriveWixom, Michigan800 521-9696car-o-liner.com
Celette1142, N Main St.Lombard, Illinois630 396-6100celette.com
Chief996, Industrial Dr. Madison, Indiana800 445-9262chiefautomotive.com
CEGcegroup.com
Alb., Sask, Man.Stan Barlow, 403 680-5140
Colombie-BritanniqueMike Chornoby, 250 388-4523
OntarioJerry Snyder, 905 945-2878
Infinity5251, West 74th StreetEdina, Minnesota952 392-6090infinity3dlaser.com
Mo-Clamp6920, SW 111th Ave.Beaverton, Orego800 678-5548moclamp.com
Wedge Clamp170-21320, Gordon WayRichmond, B.C.604 207-9595 wedgeclamp.com
OÙ ACHETER
2
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5
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Wedge Clamp
PIVOT MEASURING SYSTEMLe Pivot Measuring System
de Wedge Clamp est un
système mécanique qui
peut être utilisé de manière
indépendante, en tant que
système d’évaluation des
dommages, ou avec votre
équipement de redressage
pendant la réparat ion .
Wedge Clamp indique que le système est tellement simple
et abordable que chaque technicien de votre atelier peut en
avoir un. Le système de mesure utilise un appareil télescopique
rotatif pour accéder au véhicule à partir d’un seul point de fix-
ation. Selon Wedge Clamp, le système peut être utilisé seul
ou pendant les réparations en y ajoutant des accessoires de
longueur et de hauteur. Ceux-ci vous permettent de faire des
mesures tridimensionnelles n’importe où sur le véhicule. Le sys-
tème demeure sur le véhicule tout au long de la réparation pour
conserver la précision. De plus, Wedge Clamp indique que le
système confirme automatiquement que sa calibration est ex-
acte. Le système est muni de supports de fixation polyvalents
pour l’évaluation des dommages.
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Expositions: 11-13 OctobreConférence: 10-13 OctobreMorial Convention CenterNew Orleans, LA USA
La ASRW est l’événement numéro un de l’industrie pour tout savoir sur les dernières modes, les derniers produits ainsi que pour rencontrer vos pairs. Comme on y trouve de tout pour tout le monde, c’est le seul endroit où les pros de l’industrie de la réparation automobile peuvent trouver tout ce dont ils auront besoin pour mener à bien leurs plans d’affaires de la prochaine année : 200+ heures de formation, l’opportunité de rencontrer les plus grands cerveaux et une grande variété de produits et de services – tout ceci en profitant de la fabuleuse ville de La Nouvelle-Orléans. Nous fournissons les ressources. Vous décidez où elles vous mèneront l’année d’après.
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36 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
CROYANCESCLEFSSont-elles les mêmes pour les employeurs et les employés?
U ne étude récente intitulée « Évalua-tion nationale de la gouvernance, de la culture et du leadership » portant sur la continuité des croyances au sein d’entreprises a dévoilé qu’il y
avait une grande différence entre les croyances des employeurs et celles de leurs employés. Ces résul-tats dépendaient des valeurs de l’entreprise et de sa structure (de haut en bas ou d’autorégulation). Ces facteurs sont très importants lors du dével-oppement d’une entreprise utilisant la gestion allégée, car cette gestion est autorégulatrice. En effet, la manière de faire des affaires est aussi im-portante que ce que nous faisons.
L’étude démontre un écart entre la manière dont les cadres supérieurs croient que leur entreprise fonctionne et la réalité quotidienne des employés. Par exemple, une entreprise soi-disant inspirante
a été étudiée. Plus du quart des employeurs (27 %) croyaient que l’entreprise était inspirante. À mon avis, c’est très bas, mais en vérité, seulement 4 % des employés étaient inspirés par l’entreprise.
Différence d’opinionsUn autre aspect évalué était la manière dont les ré-compenses étaient perçues. Quarante et un pour cent des employeurs pensaient accorder des récom-penses basées sur les valeurs – au lieu des résultats financiers seulement – tandis que seulement 14 % des employés le pensaient. Quelle différence!
Comme je l’ai mentionné plus haut, l’adaptation des principes « lean » réussit grâce à l’autorégulation ou la responsabilisation des employés. Un ate-lier qui fonctionne selon le principe de travail d’équipe, de partage des tâches, de diagnostic et de résolution de problèmes au bas échelon est facile à reconnaître. Si un tel écart existe au sein d’une organisation qui veut implémenter la gestion al-légée, elle aura beaucoup de difficulté à être aussi efficace que le processus « lean » pourrait leur per-mettre d’être.
C’est pourquoi il est important que l’accent soit mis sur la communication interne. Comme j’ai déjà mentionné dans d’autres articles, l’image dans votre tête doit être entièrement expliquée pour que les gens puissent la comprendre, surtout en ce qui concerne les valeurs de l’entreprise. Beaucoup d’énergie doit constamment être dépensée pour aider les employés à « voir » la vision.
Enseignement des valeursPour un de mes clients, avoir du plaisir au travail est très important. Son défi était de montrer aux gens comment s’amuser tout en restant productif, mais cette attitude n’est pas innée pour de nom-breux employés.
Vos employés viennent d’un endroit différent d’où vous êtes aujourd’hui. Qu’ils soient arrivés d’une autre entreprise ou que vous ayez grandi
et changé, l’entreprise n’est pas celle à laquelle ils sont habitués.
Ceci signifie que la vision doit être partagée et répétée aussi souvent que possible. Votre équipe ne peut jamais entendre ses objectifs et les raisons pour lesquels il est si important de les atteindre trop souvent. Tenez-vous des réunions d’entreprise trimestrielle lors desquelles la vision est partagée? Cherchez-vous les gens qui font du bon travail au sein de l’entreprise et êtes-vous reconnaissant pour l’appui qu’ils donnent aux valeurs de l’entreprise? Tenez-vous des réunions quotidiennes et en consacrez-vous une partie à déterminer ce que vous pouvez améliorer dès aujourd’hui? Ce type de communication vous permet de rester au volant. CQ
Par Jay Perry
Jay Perry est le fondateur et le proprié-taire de Automotive Business Consul-tants (ABC), une entreprise de coach-ing se spécialisant dans l’industrie du service automobile. Son adresse cour-riel est [email protected].
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Nous sommes fi ers de célébrer les étapes qui nous ont aidé à faire de notre compagnie la référence en matière de pièces automobiles que vous connaissez aujourd’hui. Chaque fois qu’une nouvelle compagnie se joint à notre réseau, nous sommes capables de vous offrir un service supérieur et un plus grand inventaire de pièces de qualité pour répondre aux standards de réparation d’aujourd’hui. LKQ est fi ère de nos nombreuses années d’expérience et de notre dévouement envers nos clients. Notre équipe professionnelle est prête à vous aider
avec les pièces dont vous avez besoin, le tout accompagné du service auquel vous vous attendez.
EN CÉLÉBRATION DE NOS 70 ANS
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COLLISION PARTS SPECIALISTS
FÉLICITATIONS À FIX AUTO
POUR VOTRE 20E ANNIVERSAIRE
38 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
Par Éric St-Pierre, CRIA
Philippe Fugère passe le flambeau à Steve Lemm à titre de représentant de l’ARPAC sur le CA de ARC.
Après plus de 12 ans d’implication au sein du conseil d’administration de l’Association des Recycleurs du Canada (ARC) à titre de représentant de l’Association des recycleurs de
pièces d’autos et de camions (ARPAC), Philippe Fugère passe le flambeau à monsieur Steve Lemm.
Nous avons profité de cette occasion pour ren-contrer Monsieur Fugère afin de faire le bilan de l’évolution de l’industrie du recyclage, de son im-plication et de sa vision d’avenir dans le domaine.En quel le année, avez-vous débuté à t i t re d’administrateur sur le CA de l’ARC? J’ai commencé à titre d’administrateur au sein du Conseil d’administration de l’ARC presqu’au début sinon au début de la fondation de l’ARC il y a une douzaine d’années.Quel était votre rôle comme représentant de l’ARPAC auprès de l’ARC? Mon rôle principal au sein de l’ARC était de représenter l’ARPAC. Je devais informer l’ARC de ce qui se passait au Québec au niveau des lois, des rè-glements, etc. et vice et versa c’est-à-dire d’informer l’ARPAC de ce qui se passait au niveau du Canada. Est-ce l’ARC représentait bien l’ARPAC? Oui, l’ARC faisait toute une job de lobbying au niveau du gouvernement du Québec et du Canada. L’ARPAC est la 2e association en importance au Canada après l’Ontario (nombre de membres). Pourquoi vous retirer maintenant? Je me retire car que je ne suis plus propriétaire d’un centre de recyclage cela m’amenait à me retirer du CA de l’ARC. Je me devais de donner ma place à un propriétaire membre de l’ARPAC afin qu’il puisse à son tour apprendre de l’industrie du recyclage.Qui vous remplace sur le CA de l’ARC? Monsieur Steve Lemm a été nommé afin de me rem-placer au sein du CA de l’ARC. Monsieur Lemm est propriétaire depuis quelques années de Pièces d’autos MS qui est un centre de recyclage situé dans les Laurentides. Monsieur Lemm est parfaite-ment bilingue et, avec son expérience, va pouvoir apporter beaucoup tant au niveau de l’association québécoise que de l’association canadienne.Qu’est-ce que vous retirez de votre implication dans l’ARC? J’ai appris beaucoup à connaître l’Industrie, les différents marchés et, du même coup, protéger mon industrie ce qui n’est pas toujours facile vue les changements de
faire des affaires que ce soit au niveau des achats, ventes, etc. Maintenant, de plus en plus tout se transige au niveau plané-taire.... mondialisation des marchés. Quelle est votre vision future de l’ARC? Je crois que l’ARC va jouer un rôle de plus en plus important car première-ment le recyclage est maintenant à la mode (industrie verte) et deuxièmement, l’industrie s’associe avec les grands de ce monde comme GM, Toyota, Ford, etc. ce qui n’aurait jamais existé il y a 10 ans et ces derniers ont besoin de nous car c’est nous qui traitons les véhicules dans leur fin de vie utile. En somme, l’association reflète une source d’économie pour l’industrie de la réparation automobile. Avez-vous un petit mot pour la personne qui vous remplace? Je souhaite à monsieur Lemm un « bâtiment » de bon succès. Le conseil que je lui donnerais est de toujours s’impliquer au sein de son industrie que ce soit bé-névolement ou autre et cela va lui revenir dans l’avenir.En terminant, avez-vous des remerciements et une conclusion pour nous?Premièrement, j’aimerais remercier le conseil d’administration de l’ARPAC de m’avoir permis de les représenter et de vivre cette expérience-là. Deuxième-ment, j’aimerais remercier le conseil d’administration de l’ARC de m’avoir permis d’apprendre et de com-prendre l’industrie. Finalement, j’aimerais faire des remerciements personnels à deux personnes très importantes, soit au président de l’ARC de l’époque monsieur Ed MacDonald et le directeur général qui est en poste depuis le tout début et qui fait un travail incroyable, monsieur Steve Fletcher.
Bref, n’oublions jamais que le Québec a besoin du Canada et que les deux associations ont besoin l’une de l’autre afin de travailler en collaboration et d’assurer le futur de notre industrie.
Longue vie au recyclage automobile. CQ
Éric St-Pierre et directeur des ressources humaines chez Pièces automobiles Lecav-alier inc. et représentant de l’ARPAC sur la Table.
PROCHAINEÉTAPE
RECYCLAGE
Philippe Fugère.
Auto pour la vie est un programme ambitieux et prometteur qui vise à offrir une nouvelle source de revenus aux organismes caritatifs du secteur de la santé en offrant au consommateur l’option de se départir de son véhicule en fin de vie au profit de la fondation de son choix.
En effet, la particularité d’ Auto pour la vie est que, pour chaque voiture récupérée, 100 % des montants d’argent amassés seront remis à un organisme qui œuvre dans le secteur de la santé.
Les organismes partenaires suivants ont été réunis autour de ce projet :
Sur la route. Km 1
www.arpac.org • www.autopourlavie.ca • 1 855 283-2722
Auto pour la vie...et pour un don.
Association pulmonaire du Québec (Fondation québécoise en santé respiratoire)Fondation Centre de cancérologie Charles BruneauSociété canadienne de la sclérose en plaquesFondation Hôpital Charles-LeMoyneFondation des maladies de l’œilFondation des maladies du cœurFondation des maladies mentalesOpération Enfant SoleilFondation des étoilesMaison des greffés
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RAPPORT IBIS
Le marché de la carrosserie en Chine. Par W. Mike Dineen
Vous serez sans doute surpris d’apprendre que l’industrie de la carrosserie en Chine évolue différemment qu’au C anad a . C omp aré e au
Canada, à ses règlements, sa formation et son recyclage, la Chine en est encore à ses balbutiements. Mais « évolution » n’est sans doute pas le meilleur terme pour décrire l’industrie automobile puisque l’évolution est un processus long et lent.
Le rapport de stratégie globale de 2011 de l’IBIS (International Bodyshop Industry Symposium) fournit un aperçu intéressant de l’industrie de la carrosserie en Chine. Jusqu’en 1990, la majorité des véhicules sur les routes chinoises étaient des taxis, des autobus, des camions et des autocars. Dix ans plus tard, au tournant du millénium, il y avait environ un million de véhicules personnels sur les routes. Selon l’Agence de presse Xinhau, ce chiffre est maintenant 85 millions. Selon le rapport, les routes
chinoises seront assaillies par 450 millions de véhicules d’ici 2040.
La chercheuse Karen Fierst de KerenOr Consultants attribue ce changement aux nouvelles politiques gouvernementales. « Le gouvernement voulait améliorer son économie et construire une industrie au-tomobile, explique Fierst. Il y a environ 15 ans, ils ont donc commencé à permettre aux multinationales d’entrer dans le pays afin de faciliter le transfert technologique. » Le boom des ventes d’automobiles est si grand que la ville de Beijing a récemment im-posé une limite sur la vente d’automobiles. Jusqu’en 2010, la vente de voitures à Beijing atteignait les 80 000 par mois, mais la nou-velle limite restreint ces ventes à 20 000 par mois. « Si l’on se promène dans une ville chinoise, ces jours-ci, il est difficile de croire qu’il s’agit d’un pays communiste. Dans les villes aux populations denses, il y a une classe moyenne croissante et prospère », dit Fierst au sujet du boom intense des véhi-cules personnels.
L e r a p p o r t I B I S i n d i q u e q u e l’inexpérience des conducteurs chinois avec un nouveau permis est un facteur important de l’augmentation des ac-cidents. Desmond Chan, le président de Wedge Clamp, qui fait affaire avec l’industrie chinoise, indique que « la ma-jorité de la population n’a jamais conduit avant et les conducteurs suivent le Code de la route comme un piéton ou un cy-cliste. » Selon des sources du rapport, de 60 % à 90 % des véhicules chinois ont des collisions annuellement. De plus, la majorité des véhicules ont quatre ans ou moins et sont toujours garantis, ce qui fait en sorte qu’ils doivent être réparés dans des ateliers 4S.
Parmi les quelques 100 000 ateliers chi-nois, seuls 15 000 sont 4S (en Chine, les concessions d’automobiles se nomment 4S) et, par conséquent, qualifiés pour réparer des véhicules garantis comme Mercedes-Benz, Acura et Honda. Les 85 000 autres ateliers étaient originalement utilisés pour
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Péage sur l’autoroute Jingshi à Beijing. Presque toutes les autoroutes chinoises sont à péage.
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RAPPORT IBIS
Toutes nos félicitations à Fix Auto pour leur 20ème anniversaire!
réparer les taxis et les autobus, mais au cours des vingt dernières années, avec l’explosion de l’industrie automobile, ces ateliers ont été dépassés à cause de leurs outils obsolètes et leur manque de for-mation. Des pièces d’origines contrefaites pullulent en Chine en raison du manque d’accès aux ateliers 4S.
En plus de l’inexpérience des con-ducteurs chinois, les tendances démontrent que la plupart d’entre eux choisissent un véhicule selon l’esthétique plutôt que selon la sécurité. « En Chine, ils ne font pas at-tention aux conséquences en terme de sécurité liées aux véhicules réparés après une collision, explique Fierst. Presque tous les véhicules sont réparés. »
L’obtention de renseignements justes et fiables concernant l’industrie de la carros-serie en Chine est tout aussi problématique. Puisque la grande majorité des ateliers n’ont pas d’ordinateurs, les compagnies d’assurance sont les seules à créer des esti-mations. Par contre, beaucoup d’entre elles ne sont pas assez formées et n’ont pas accès
aux données de réparation. La seule source de données portant sur la réparation de-meure les fabricants, car les ateliers 4S sont les seuls à recevoir ces données. « Même les ateliers 4S n’utilisent pas de logiciels aussi sophistiqués que ceux qu’on retrouve ici », dit Desmond. Depuis 2010, une nouvelle entreprise a été fondée afin de former les estimateurs chinois.
Selon le rapport IBIS, l’avenir de l’industrie de la collision chinoise contient beaucoup de facteurs inconnus. Les garanties commen-cent à expirer et on ne sait pas comment ces véhicules recevront l’entretien dont ils ont besoin. Actuellement, le marché des véhi-cules usagers est essentiellement inexistant en Chine et il y a peu de renseignements au sujet de son développement futur. À l’heure actuelle, la majorité des ateliers chinois sont désuets et n’ont pas la formation nécessaire tandis que les quelques ateliers 4S sont hauts de gamme. Par ailleurs, les questions entourant l’émergence d’ateliers « moyens » occupent l’esprit de ceux qui ont investi dans l’industrie.
Tandis que le service à la clientèle est très important dans le marché concurren-tiel canadien, il semblerait qu’il demeure très mineur en Chine. Les temps d’attente sont indéfinis et ni les ateliers, ni les com-pagnies d’assurance ne fournissent de véhicule de remplacement. Les clients sont à la merci des ateliers surchargés. CQ
Il y a de 85 millions à 100 millions de voitures sur les routes chinoises et nombre d’entre elles sont conduites par de nouveaux conducteurs. Il s’agit de la combinaison idéale pour une forte industrie de la carrosserie.
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20ANSDÉJÀ!Fix Auto célèbre son 20e anniversaire.
Quelle est la différence entre une mauvaise et une excellente idée? La réponse est très simple : une excellente idée se
perpétue; elle dure longtemps. Vous voulez l’exemple d’une bonne idée? La création du réseau Fix Auto était une très bonne idée.
Fix Auto célèbre maintenant ses vingt années d’existence; une exis-tence qui a commencé par une vision,
un plan d’affaires et de nombreuses personnes dévouées. Il y a vingt ans, il n’y avait pas d’ateliers de carrosserie dans le réseau, en fait, il n’y avait pas de réseau proprement dit. Il n’y avait pas de partenaires d’assurance, pas d’ententes avec les fournisseurs, il n’y avait qu’une vision. Une vision et le désir de la concrétiser. Vingt ans plus tard, les choses ont bien changé.
Il y a maintenant des ateliers Fix Auto partout au Canada, aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni. Le réseau est bien connu des assureurs et la toute nouvelle entente avec UAP (voir nos nouvelles) leur permettra d’uniformiser l’acquisition de maté-riel partout dans le pays.
Tous ceux qui se joignent au ré-seau maintenant en connaissent déjà les avantages, mais il y a vingt ans? Eh bien, certaines personnes les percevaient déjà, et les ateliers, les fournisseurs et les assureurs qui se sont joints au réseau dès le départ ont eu entièrement raison.
Bien sûr, les assureurs et les fournis-seurs pouvaient tirer de nombreux avantages d’un tel partenariat, surtout dès ses débuts. Mais qu’en est-il des ateliers? Il fallait sans doute un peu encourager ces premiers propriétaires d’atelier, comme René Vincent, de Fix Auto Varennes, l’un des premiers à se joindre au réseau. Mais ils ont pris un risque et ils ont réussi. Sans doute, les objectifs similaires de ces premiers ateliers et de Fix Auto ont réussi à les
convaincre.Par ailleurs, l’organisation a con-
tinué de grandir et d’évoluer avec l’industrie, ce qui les a énormément aidés. Cette évolution en conjonction avec l’excellent service à la clientèle de Fix Auto, l’image de marque solide du réseau et son désir d’être le meilleur ont fait en sorte qu’il est et demeure l’un des réseaux les plus novateurs.
La vision du réseau, que ce soit celle d’aujourd’hui ou celle d’il y a vingt ans, demeure très avant-gardiste. Tant et aussi longtemps que le réseau con-tinuera d’évoluer, de rester fidèle à ses valeurs et à sa vision, je suis certaine qu’il continuera à se développer avec succès pour vingt années encore.
Joyeux anniversaire, Fix Auto! En longue vie au réseau. CQ
Par Mélanie Grondin
LE DERNIER MOT
Mélan ie Grondin est la rédact r ice de Col l is ion Québec . E l le es t auss i propriétaire des Solutions Documens . melan [email protected]
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IL Y A 20 ANS, IL N’Y AVAIT PAS DE RÉSEAU, PAS D’ASSUREURS ET PAS D’ENTENTES…
Voici Navigator™, le nouvel outil d’agencement de couleurs de l’industrie. Nous l’avons conçu après que nous nous soyons mis à votre place pour nous demander « Comment faire en sorte que mon travail soit plus facile et plus précis? » Nous avons ensuite créé une nouvelle génération d’outils qui vous permettent de sélectionner et d’agencer les
couleurs dans n’importe quelle situation et qui établissent un nouveau standard.
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