compatibilite entre exploitation de granulats de … · les intérêts des différents acteurs...
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COMPATIBILITE ENTRE EXPLOITATION DE GRANULATS DE ROCHES MEUBLES ET GESTION DE L’EAU ET DES MILIEUX HUMIDES EN BRETAGNE
- ANALYSE ET PROPOSITION -
Le territoire fait aujourd’hui l’objet d’une gestion draconienne mais adaptée. De nouvelles contraintes en projet visent à interdire, de façon inadaptée, l’exploitation durable des Roches Meubles.
La possibilité d’exploiter un gisement est déterminée, entre autres, par les différentes protections environnementales de l’espace
Différents enjeux doivent être considérés pour la gestion et l’aménagement durable du territoire breton.
- Granulats = Roches Massives concassés + Roches Meubles (372 carrières)
- Granulats = 27 kgs/jour/hab. en Bretagne, 20 kgs en France.- Roches Meubles = sables alluvionnaires + sables pliocènes- Bretagne : Roches Meubles = 12 % des Granulats consommés- France: Roches Meubles = 40 % des Granulats consommés - Rareté de la ressource en Bretagne
L’approvisionnement en granulats de roches meubles
- Besoin important en eau potable (forte croissance démographique) - Ressource en eau limitée par les caractéristiques hydrogéologiques du sous-sol.- Problèmes de qualité de l’eau (pollution…)
L’approvisionnement en eau potable
- Catastrophes causées par les récentes inondations (2000-2001)- Importance d’une gestion des crues et la protection des habitations face au risque d’inondation.
Le risque d’inondation
Dans un espace donné, différents enjeux coexistent. Les intérêts des différents acteurs étant rarement identiques, une gestion
du territoire d’intérêt général, vue à long terme, paraît nécessaire.
On évite ainsi des oppositions du type : exploitation de granulats / préservation des zones humides protection contre les crues / libre évolutiond’un cours d’eau.
Afin de montrer la compatibilité entre l’exploitation des Roches Meubles et la gestion de l’eau et des milieux humides, la profession analyse dans cette étude :• Le cas du Site des anciennes gravières de Rennes (35).• Le cadre réglementaire des extractions de Roches Meubles.• Des exemples de réaménagement et de gestion de site .• Les nouvelles dispositions en projet : le S.A.G.E. Vilaine et l’interdiction préfectorale de réaménager un site en plan d’eau.
Afin de pérenniser son activité dans le respect de l’environnement, la profession s’engage au travers de différentes propositions :• Intervention dans l’élaboration des S.A.G.E.• Propositions pour la mise en valeur d’anciennes gravières.• Propositions d’un vade-mecum des bonnes pratiques.
- Dégradation générale des écosystèmes.- Régression des zones humides (en France, -50 % disparuesen 50 ans).- Priorité à la préservation de ces hauts-lieux de biodiversité.
La préservation du patrimoine écologique
Localisation schématique d’un gisement de Roches Meubles en fond de valléeet des différents périmètres d’inventaire et de protection environnementaux concernés
Localisation schématique d’un gisement de Roches meubles en fond de valléeet d’une zone humide identifiée du S.A.G.E. Vilaine
Les anciennes gravières de la Vilaine entre Rennes et Pont-Réan
Schéma mosaïqueplans d ’eau
Les berges abruptes, peu favorables à la biodiversité, résultent des lacunes réglementaires d’autrefois.
Des exploitations « anarchiques », résultant des lacunes juridiques passées
La multitude de petits plans d’eau, aux contours géométriques, a façonné un paysage « mité », véritablemosaïque de gravières.
Les gravières ont longtemps été utilisées comme décharges sauvages.
La complexité du foncier (70 % des plans d’eau sont privés) explique l ’inexistence d ’une gestion environnementale globale du site.
Un Site d’intérêt régionalLes héronnières constituent le principal intérêt écologique du Site. Une faune riche et variée fréquente les gravières...
La valeur écologique du Site a suscité son classement en Z.N.I.E.F.F. de type I. L ’ensemble constitue une zone humide remarquable, repérée en tant que telle dans le projet de S.A.G.E. Vilaine
Les dernières exploitations du Site ont fait l’objet de réaménagements particuliers, en concertation avec différents acteurs. Les vocations sont multiples :
•Découverte-observation de la faune et de la flore•Pêche•Baignade - loisirs nautiques•Préservation et stockage de la ressource en eau
0 2 km.N
N
Bruz
St-Jacques-de-la-Landes
Rennes
Le Rheu
ChavagneGoven
0 2 km.
Propriétés privéesPropriétés publiques
N
Une zonehumide remarquable
dans un espaceautrefoismalmené
0 1 km.NSt-Jacques-de-la-Landes
Rennes
Le Rheu Chavagne
Bruz
Site des anciennes gravières
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TAG
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Une perception négative des carrières de roche meuble Des atouts dans le territoire
De nombreux impacts sont souvent prêtés aux carrières de roches meubles :
L’augmentation du risque d’inondation,par l’accélération ou le ralentissement de l’onde de crue.
La disparition des zones humides, par laconsommation d’espaces en fonds de vallée.
L’altération de la qualité physico-chimique de l’eau, par eutrophisation notamment.
La dissémination d’une faune et d’une floreexogènes indésirables.
La dégradation du paysage, par le mitage de l’espace, la banalité des sites aprèsexploitation, la présence de décharges sauvages.
Épisodes de crue dans le Bassin de la Vilaine :• janv. 1995 : 1 épisode
cinquantenale,• nov. 2000 : 5 épisodes
cinquantenales à centenales.
L’aggravation des sécheresses, par l’évaporation des plans d’eau trop nombreux en Bretagne et en Ille-et-Vilaine.
L’augmentation du risque de pollutiondes nappes mises à nu.
En réalité, les sites de carrières post-exploitation possèdent un intérêt important, tant écologique qu’économique. Les sites réaménagés dans le cadre juridique actuel, avec le savoir-faire de la profession, constituent des atouts dans le territoire :
4L’impact des gravières sur l’écoulement des crues dans les coursd’eau à pente faible est globalement neutre.
Des réaménagements permettent de réduire le risque d’inondations (stockage de l’eau).
4Les réaménagements permettent de réaliser des zones humides de substitution, au sein d ’espaces menacés par l’agriculture intensive ou l ’urbanisation.La profession sait réaliser des aménagements écologiques de haute qualité.
4On n’observe pas d’altération de la qualité physico-chimique de l’eau des gravières.En revanche, on y remarque:
•Une eau de qualité supérieure à celle des cours d’eau.•Un pouvoir « dénitrificateur » des plans d’eau de carrière.
4Les quantités d’eau perdues par évaporation sont en partie compensées par :•Un climat océanique (pluviométrie relativement importante, températures douces);•Un stockage de l’eau dans les gravières.•Des perspectives d’exploitation de roches meubles qui ne créeront pas beaucoup de plans d’eau dans les 20 années à venir (+ 70 ha environ)
4Les plans d’eau de carrières de roche meuble possédant des espèces exogènes sont rares. Leur isolement et leur éloignement des cours d’eau limitent le risque de dissémination. En revanche, on peut observer le phénomène inverse : la contamination des étangs par les cours d’eau.
4Les sites de carrière sont aujourd’hui appréciés pour leur valeur patrimoniale.La préoccupation paysagère anime aujourd’hui tout projet de carrière, et conditionne les réaménagements.
4Une gravière constitue, en cas de pollution, un périmètre défini où il est possible d’intervenir. A terme, le plan d’eau limite l’étendue et la diffusion de la pollution. De plus, le fond colmaté des lacs joue un rôle certain dans l’épuration naturelle.
Réf. bibliographiques :- SIM, 2000.- ANTEA, 2000.- HYDRATEC, 1999.- BRGM, 1999.- HYDRATEC, 1997.
Dans 20 ans :• + 70 ha de plans d’eau,• + 1 % de la surface de splans d’eau existants,• des possibilités de « remblaiements compensatoires ».
Réf. bibliographique- ECOSPHERE, 1999.- AScA, 1996.
Réf. bibliographique :- DONVILLE, 2000. - BRGM, 1998.- AScA, 1996.
Périmètre d’intervention fixe en cas de pollution accidentelle
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Le cadre juridique mis en place ces trente dernières années pour le respect de l ’environnement a engendré des projets de qualité.Pourtant, de nouvelles dispositions émergent.
L’arsenal réglementaire actuel, malgré les contraintes qu’il présente pour la profession,permet une préservation et une gestion équilibrée de la nature. Les autorisations d’exploiter sont accordées par raison, au cas par cas.
Les autorisations d’exploiter sont soumises au respect des dispositions suivantes :
• Le régime des I.C.P.E. (Installations Classées pour la Protection de l ’Environnement), qui impose notamment la réalisation d’une Etude d’Impact et des Garanties Financières. • Les Schémas Départementaux de Carrière (S.D.C.). • Les textes réglementaires :
- la loi sur l ’eau du 3 janvier 1992, - la loi sur les carrières du 4 janvier 1993
• Les périmètres d’inventaires d’espaces d’intérêt environnemental :- Z.N.IE.F.F., - zones NATURA 2000.
• Les périmètres de protection d ’espaces d’intérêt environnemental :- les périmètres de captages d ’alimentation en eau potable, - les Réserves naturelles,- les documents d ’urbanisme (P.O.S., Z.P.P.A.U.P.), - les arrêtés de biotope,- les Espaces Naturels Sensibles (E.N.S.), - les Sites Classés...
De nouvelles dispositions, inadaptées et dirigistes, se mettent en place depuis peu :• Le projet de S.A.G.E. Vilaine, issu de la loi sur l ’eau, visant à préserver les zones humides.• L’interdiction, émanant de la préfecture, de créer de nouveaux plans d’eau.
Elles imposent de façon autoritaire une gestion de l’espace irraisonnée, peu favorable àl’équilibre du territoire, mettant en danger l’activité des carriers et de la filière construction.
La profession s’oppose à ces interdictions.
• Le projet de S.A.G.E. VilaineLe Schéma interdit, dans l’article 63, toute exploitation dans les zones humides.Les périmètres des zones humides sont définis par :
- Le S.A.G.E. lui-même, pour les zones humides d’intérêt régional (comme les gravières au sud de Rennes).
- Les communes concernées par le S.A.G.E.
• L’interdiction de créer de nouveaux plans d’eauCette interdiction induit le rejet des dossiers de demandes d’autorisation présentant, dans le projet de réaménagement, la création d’un plan d’eau.Cette mesure, prise par la préfecture, est motivée entre autres par un nombre important de plans d’eau en Ille-et-Vilaine, et les pertes en eaux qu’ils engendrent par évaporation.
La Bouclede Poses
La Boucle de
Guernes
La GrandeParoisse
La Basséeoccidentale
Saint-Caprais
•Touristique•Écologique•Eau potable
•Touristique(60 ha)
•Écologique (35 ha)
•Touristique•Écologique
(67 ha)
•Syndicat mix-te, collectivités•E.P.B.S.•D.I.R.E.N.Associations
•C. Régional•O.N.F.•UNICEM•Associations
•C. Régional
•A.E.V.(Agence desEspaces Vertsd ’Ille-de-France)
•Aménagementécologique :380 000 E
?
• Syndicat mixte du
Vaudreuil• E.P.B.S.
• E.P.B.S.
•Communesconcernées(Pronatura)
via une S.C.I. •S.A.G.E.P.
•AssociationVA.VI.GRAN
•A.N.V.L. (Association denaturalistes)
• C. Régional
• C. Régional
• C. Général•Balloy:150 000 E
•l’exploitant•D.I.R.E.N.•D.R.I.R.E.•Administra-
tions
•Écologique(60 ha)
•Paysagère• propriétaires
•Subventions au Syndicat mixte : EuropeRégionDépartement ?
?
•Réserve eau potable(30 ha)
•Compagniedes eaux
•Ville de Toulouse
• Compagniedes eaux • Compagnie
des eaux •300 000 E ?
•PronaturaIle-de-France•D.I.R.E.N.•D.D.A.F.•S.A.G.E.P.
•Elus locaux•D.R.I.R.E.•D.I.R.E.N.
* La cellule de concertation inclut toujours des bureaux d’études agréés
•Le site du Petit Fossard
(64 ha) :400 000 E
Manicamps
•Conservatoiredes sites naturels de Picardie
•W.W.F.
•Écologique(200ha).
•Conservatoire des Sites via la S.A.F.E.R.•Ville
•Conservatoire • W.W.F.
La qualité des réaménagements et des projets engendre des sites de grand intérêt
Gravièresde Rennes
St-Renan
Les basses Landes
Vocationsdu site
réaménagéCellules de*concertation
Maîtrisefoncière
Gestionpost-
exploitation
Coût des réaména-gements
Aides aufinancement
- écologique et réserve en eau
potable (28 ha)- touristique
(25 ha)
- Ville de Rennes
- C. Général?- Propriétaires- S.E.P.N.B.
- Ville- C. Général ? - S.E.P.N.B. ? ? -----
- écologique(140 ha)
- ludique (6ha)
- agricole- écologique
- Propriétaires-Propriétaires
- C.U.B.- Propriétaires- S.E.P.N.B.
-
Environ1 200 000 E
(Hors études)- S.E.P.N.B.- C.U.B.
-Propriétaires
?
Environ61300 E
EN BRETAGNE
Valléedu Meu
EN FRANCE
- agricole (18 ha)
- propriétaires-propriétaires -propriétaires ----------
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La profession propose...
D’intervenir dans l ’élaboration des S.A.G.E. Sa contribution à la mise en valeur des sites d’anciennes gravièresRéaliser des berges en pente douce
Regrouper les petits plans d’eau existants
Réaménager le contour des plans d’eau
Supprimer les points noirs paysagers témoins des exploitations du passé
D ’après Améliorations de gravières existantes, in Union Nationale des Fédérations de Chasseurs, 1983.
Ballastières aux formes rigides issuesdu parcellaire et du code minier
Les même ballastières après un réaménagement bien conçu
Aménager les anciennes gravières par leur remblayage• Remblaiement partiel :
adoucir des berges et modeler un contour sinueux.• Remblaiement total, sous le niveau de la nappe :
créer une zone inondée, peu profonde, à topographie variée.• Remblaiement total, au niveau du terrain naturel :
créer une zone naturelle ou cultivée, favorable à la biodiversité.• Veiller au respect du milieu en place durant les travaux d’aménagement
D ’après Améliorations de gravières existantes, in Union Nationale des Fédérations de Chasseurs, 1983.
Procédure d’élaboration du S.A.G.E. (Décret 92-1042) Et possibilités d’intervention de la profession
TICLES CERNES
ETAPES DE LA PROCEDURE POSSIBILITES D’INTERVENTIONDE LA PROFESSION
2 SDAGE ou A.P. détermine le périmètre du S.A.G.E.
▼
2 A.P. du département ou A.P. conjoint des Préfets des Départements Ouvre la procédure d’élaboration du S.A.G.E.
▼
2 Publication du périmètre du S.A.G.E. ▼
2 A.P. fixant la composition de la C.L.E. ▼
La profession peut solliciter un siège à la C.L.E.
3 4
Publication de la liste des membres de la C.L.E. La C.L.E. est composée de 3 collèges : - le collège des représentants des collectivités territoriales et des
établissements publics locaux ; - le collège des représentants des usagers, des propriétaires riverains, des
organisations professionnelles (dont au moins un représentant des chambres des commerce et d’industrie) et des associations ;
- le collège des représentants de l’état et de ses établissements publics. Les membres de la C.L.E. sont mandatés pour 6 ans Les attributions de la C.L.E., ainsi que ses modalités de fonctionnement sont définies dans l’article 4.
▼
La profession, via les
représentants des chambres de commerce et d’industrie ou
par elle-même, peut s’investir dans les réunions de travail.
5
11
Le préfet communique à la C.L.E. toutes informations utiles à l’élaboration du schéma
(dans un délai de 2 mois après l’installation de la C.L.E.). La composition de fond et de forme du S.A.G.E. est énoncée dans l’article 11.
▼
6 La C.L.E. arrête un projet de S.A.G.E.. ▼
6 Le préfet remet pour avis le projet aux communes, aux conseils généraux et régionaux,
ainsi qu’aux chambres consulaires. L’avis doit être donné dans un délai de deux mois à compter de la demande
d’avis. ▼
La profession peut, par l’intermédiaire des chambres
de commerce et d’industrie ou par elle-même, donner son
avis.
6 Le projet et les avis recueillis sont soumis au comité de bassin. Ce comité se prononce sur la cohérence du S.A.G.E.
avec le SDAGE et les autres S.A.G.E. du bassin. ▼
La profession peut faire entendre sa voix par l’intermédiaire des
représentants « Industries » au comité de bassin
7 Le préfet met à disposition du public et des communes le projet de S.A.G.E. accompagné des différents avis.
▼
La profession peut formuler ses observations, suivant les
modalités fixées par le préfet. 8 Eventuellement, modification du projet de S.A.G.E. pour tenir compte des
avis et observations. Nouvelle délibération de la C.L.E..
▼
8 Transmission de la délibération de la C.L.E. au préfet. ▼
La profession peut soumettre au préfet ses observations.
8 Approbation du projet de S.A.G.E. par le préfet, qui y apporte ou non des modifications.
▼
8 Transmission du S.A.G.E. approuvé aux maires, présidents des conseils généraux et régionaux et présidents des chambres consulaires.
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La profession s’engage pour l’environnement Au travers d’un vade-mecum de bonnes pratiques
Améliorations techniquesPour des aménagements avec plans d’eau Pour des aménagements sans plan d’eau
Les réaménagements en plan d’eau permettent la création de nouvelles zones humides, à longue échéance.
Réaliser des berges favorisant la biodiversité
Réaliser une topographie du plan d’eau favorable à la biodiversité
Réaliser un espace périphérique au plan d ’eau favorable à la biodiversité
Tirer profit des caractéristiques de terrain en place avant le début des travaux
Réaliser des réaménagements coordonnés au travaux
Terrains stériles transformés en îlot Une noue conservée au sein du plan d ’eau
Ile boisée: Grand cormoran, Héron cendré
Ile à hautes herbes: oies cendrées
Ile minérale: Petit gravelot,Sterne pierregarin
Ile roselière: Rousseroleeffarvate, Canard souchet
Radeaux: Grèbe huppé, Guiffette noire
En aménageant des îlots
En créant des hauts fonds et des grèves sub-affleurantes
La diversité de types de berges génère la richesse des milieuxDes berges sinueuses Des doubles bergesDes berges douces Des micro-falaises à l’air libre Des micro falaises immergées
Haut-fondGrève Grève
Les réaménagements sans plan d’eau permettent :• la reconstitution de nouvelles zones humides,• la réalisation de bassins « écrêteurs » de crues,
Veiller à la qualité des remblais
Envisager le devenir des terrains remblayés comme une opportunité environnementale
Contrôler la nature des remblais
Veiller à la bonne disposition des remblais
Les matériaux stériles issus de l ’exploitation Les fines de lavage Les matériaux inertes issus de travauxde terrassements et de la démolition
Restituer les terrains à l’agriculture extensive
Pour créer des habitats en forte régression
Aménager des milieux naturels
Prairie Pelouse xérophile Prairies humide à sèche Végétation hygrophile Ripisylve, roselière...
Aménager des espaces inondablesPour l’écrêtement des crues
Destinés à une libre évolutionDestinés à être entretenus
(fauche, sélections spécifiques, plantations…)
Cours d ’eau
Nappe
Remblais
Élevage extensif Agriculture biologique Mesures agri-environnementales Prairies de fauches
Socle
Nappe
Remblais moins perméables
Remblais plus perméables
• la reconstitution de terrains agricoles, • le stockage de matériaux inertes.
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C o n c e r t a t i o n
Améliorations stratégiquesMaîtrise foncière
Agir en concertation avec les acteurs locaux
Déterminer la gestion du (ou des) site(s) post-exploitation
Bénéficier d ’aides au financement des projets
Favoriser une forte sensibilisation interne
• Acquisition par le carrier : possibilité de définir un unique propriétaire post exploitation, capable de gérer le site seul.
• Restitution du site au(x) propriétaire(s) après exploitation : nécessité de planifier le devenir du site et sa gestion.
• Acquisition du site par un tiers (S.C.I., S.A.F.E.R….) : ce tiers peut ensuite trouver acheteur (collectivité, associations…).
• Mettre en place une cellule de concertation, associant différents acteurs du territoire(administrations, associations, collectivités territoriales, universités, instituts et
établissements publics, prestataires de services privés, exploitants).
• Agir en concertation à trois niveaux :1) pour l ’élaboration du projet2) pour la détermination de la vocation future du site3) pour la définition de la gestion future du site.
• Définir le propriétaire.• Définir le gestionnaire.• Intégrer la gestion du site dans une gestion globale.• Concevoir un projet d’exploitation et de gestion en commun si plusieurs sociétésexploitent le même gisement.• Favoriser la participation d’organismes publics à la gestion du site
• Sensibiliser et impliquer le personnel de l’entreprise sur la question environnementale• Respecter les engagements pris dans l ’arrêté préfectoral d’autorisation
Les étapes nécessaires à la bonne conduite d’un projet d’exploitation de Roche Meuble
Le schéma suivant résume les différentes étapes nécessaires à la conduite d’un projet de carrière :
REPERAGE D’UN GISEMENT ET DES POSSIBILITES D’EXPLOITATION - intérêt économique
- possibilités juridiques
PRISE DE CONNAISSANCE DU SITE OU S’INTEGRE LE GISEMENT - acteurs et usagers
- environnement (nature et fonctionnement des écosystèmes, paysages, caractéristiques hydrogéologiques) - vocation générale du Site
REFLEXION SUR LA VOCATION FUTURE DE L’ESPACE RELATIF AU PROJET D’EXPLOITATION - Définition de la (ou des) vocation(s) possible(s) du site à exploiter
- possibilités de réaménagement - estimation de l’intégration future dans la vallée
DEFINITION DES FUTURS PROPRIETAIRES ET GESTIONNAIRES DE L’ESPACE EXPLOITE Etude des possibilités d’aide au financement pour :
- les travaux de réaménagement, - la maîtrise foncière,
- la gestion post exploitation.
DEMANDE D’AUTORISATION D’OUVERTURE DE CARRIERE - étude d’impact
- plan de remise en état et plan de réaménagement - enquête publique
- garanties financières - mesures compensatoires
Site global(échelle régionale : unité paysagère, gisement)
Projet d’exploitation
Cours d’eau
• Européens (LIFE ENVIRONNEMENT)• Régionaux (Conseil Régional)• Départementaux (Conseil Général)
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La profession s’engage pour l’environnement Au travers d’un vade-mecum de bonnes pratiques