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i ROYAUME DU MAROC PROJET DE LOI DE FINANCES POUR L’ANNEE 2005 COMPTES SPECIAUX DU TRESOR

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ROYAUME DU MAROC

PROJET DE LOI DE FINANCES

POUR L’ANNEE 2005

COMPTES SPECIAUX DU TRESOR

ii

SOMMAIRE

IINNTTRROODDUUCCTTIIOONN 11

II.. CCAADDRREE JJUURRIIDDIIQQUUEE RREEGGIISSSSAANNTT LLEESS CCOOMMPPTTEESS SSPPEECCIIAAUUXX DDUU TTRREESSOORR

22

I.1 Objet des Comptes Spéciaux du Trésor 22

I.2 Catégories des Comptes Spéciaux du Trésor 33

I.2.1 Comptes d'affectation spéciale 33

I.2.2 Comptes d'adhésion aux organismes internationaux 44

I.2.3 Comptes d’avances 44

I.2.4 Comptes de prêts 44

I.2.5 Comptes d'opérations monétaires 44

I.2.6 Comptes de dépenses sur dotations 55

I.3 Procédure de gestion des Comptes Spéciaux du Trésor 55

II. EEVVOOLLUUTTIIOONN DDUU NNOOMMBBRREE DDEESS CCOOMMPPTTEESS SSPPEECCIIAAUUXX DDUU TTRREESSOORR 66 III. NNAATTUURREE DDEESS RREESSSSOOUURRCCEESS EETT CCHHAARRGGEESS DDEESS CCOOMMPPTTEESS SSPPEECCIIAAUUXX

DDUU TTRREESSOORR 88

III.1 Nature des ressources 88

III.1.1 Ressources des comptes d’affectation spéciale 88

III.1.2 Ressources des comptes de dépenses sur dotations 1010 III.1.3 Ressources des autres comptes spéciaux du Trésor

1010

III.2 Nature des charges programmées dans le cadre des CST 1010

iii

IIVV.. BBIILLAANN CCHHIIFFFFRREE DDEE LL’’EEXXEECCUUTTIIOONN DDEESS CCOOMMPPTTEESS SSPPEECCIIAAUUXX DDUU TTRREESSOORR AAUU TTIITTRREE DDEESS EEXXEERRCCIICCEESS BBUUDDGGEETTAAIIRREESS DDEE 22000011 AA 22000033

1212

IV.1. Ressources des Comptes Spéciaux du Trésor 1212 IV.1.1 Prévisions des ressources des CST au titre des exercices budgétaires de 2001 à 2003

1212

IV.1.2 Réalisations des ressources des CST 1313

IV.1.2.1 Ressources de la gestion réalisées en cours d’année 1313

IV.1.2.2 ressources totales des CST 1414

IV.2 Charges des Comptes Spéciaux du Trésor 1515 IV.2.1 Prévisions des charges des CST au titre des exercices budgétaires de 2001 à 2003

1515

IV.2.2 Réalisations des dépenses des CST 1717

IV.2.2.1 Dépenses de la gestion 1717

IV.2.2.2 Dépenses totales des CST 1818

IV.3 Soldes des Comptes Spéciaux du Trésor 1919

VV.. PPRROOGGRRAAMMMMEESS DD’’AACCTTIIOONNSS DDEESS CCOOMMPPTTEESS SSPPEECCIIAAUUXX DDUU TTRREESSOORR AAUU IITTRREE DDEESS EEXXEERRCCIICCEESS BBUUDDGGEETTAAIIRREESS DDEE 22000011 AA 22000033

2020

V. 1 Domaine Social 2121

V. 1.1 Fonds de Soutien des prix de certains produits alimentaires 2222

V.1.2 Fonds Solidarité Habitat 2323 V.1.3 Financement des dépenses d’équipement et de la lutte contre le chômage (Promotion Nationale)

2626

V.1.4 Fonds spécial de la Pharmacie centrale 2828 V.1.5 Fonds spécial pour la promotion et le soutien de la protection civile

2929

iv

V.2 Domaine de l’Infrastructure 3232

V.2.1 Fonds Spécial Routier 3333 V.2.2 Fonds pour l’Amélioration de l’Approvisionnement en Eau Potable des Populations Rurales

3535

V.2.3 Fonds National du Développement du Sport 3838

V.3 Domaine agricole 3939

V.3.1 Fonds de la lutte contre les effets de la sécheresse 3939

V.3.2 Fonds de Développement Agricole 4242

V.3.3 Fonds National Forestier 4545

V.3.4 Fonds spécial de sauvegarde et de protection du cheptel 4646

V.4 Promotion économique et financière 4747

V.4.1 Fonds de promotion des investissements 4747

V.4.2 Fonds de soutien à certains promoteurs 4949

V.4.3 Fonds spécial pour le financement de programmes socio- économiques 5050

V.5 Développement local 5151

V.5.1 Part des collectivités locales dans le produit de la TVA 5151

V.5.2 Fonds spécial relatif au produit des parts d’impôts affectées aux régions 5353

V. 6 Autres domaines 5454 V.6.1 Fonds spécial pour le soutien des juridictions et des établissements pénitentiaires

5454

V.6.2 Fonds pour la promotion du paysage audiovisuel national 5656

V.6.3 Fonds de Remploi Domanial 5858

v

INTRODUCTION Les comptes spéciaux du Trésor (CST) au nombre de 131 ont pour objet de retracer les recettes affectées, conformément aux dispositions de la loi organique relative à la loi de finances, au financement des dépenses afférentes à des opérations déterminées et l’emploi donné à ces recettes. Ces dépenses dont le montant prévisionnel s’élève au titre de l’année 2004 à 23.950 MDH soit 14,2 % du budget de l’Etat, concernent la réalisation des programmes d’actions intéressant les domaines social, agricole, de l’infrastructure, du développement local et de la promotion économique et financière. Elles sont programmées au niveau des comptes en question en raison :

− de leur lien de cause à effet réciproque avec les recettes affectées auxdits comptes. Ainsi le montant des dépenses programmées et exécutées dans le cadre des CST est étroitement lié au montant des recettes effectivement réalisées ;

− de leur nature nécessitant un cadre souple de gestion en vue d’améliorer la performance de réalisation des programmes d’actions réalisés dans ce cadre et portant notamment sur le développement de l’habitat social et la résorption de bidonvilles, la mise à niveau des infrastructures du monde rural, la lutte contre la pauvreté, le soutien des prix des produits de base, la promotion de l’investissement et le développement local.

Ainsi, les CST en tant que composante du budget de l’Etat contribuent à la mise en œuvre des orientations du gouvernement visant à assurer une meilleure allocation des ressources budgétaires affectées auxdits comptes et la rationalisation des dépenses programmées dans ce cadre à travers notamment l’application progressive de la nouvelle approche budgétaire axée sur les résultats et la performance.

Le présent rapport se propose d’aborder successivement :

− le cadre juridique régissant les comptes spéciaux du Trésor ;

− l’évolution du nombre des CST ;

− la nature des ressources et dépenses des CST ;

− le bilan chiffré de l’exécution des CST au titre de la période 2001-2003 ;

− les programmes d’action des CST au titre de la période précitée.

vi

II.. CCAADDRREE JJUURRIIDDIIQQUUEE RREEGGIISSSSAANNTT LLEESS CCOOMMPPTTEESS SSPPEECCIIAAUUXX DDUU TTRREESSOORR

I.1 Objet des Comptes Spéciaux du Trésor Les comptes spéciaux du Trésor (CST) constituent à côté du Budget Général, du Budget Annexe, et des Services de l’Etat Gérés de Manière Autonome, les composantes du budget de l’Etat. Ils visent conformément aux dispositions de l’article 17 de la loi organique n° 7-98 du 26 novembre 1998 relative à la loi de finances :

- soit à décrire des opérations qui, en raison de leur spécialisation ou

d’un lien de cause à effet réciproque entre la recette et la dépense, ne peuvent être commodément incluses dans le cadre du budget général ;

- soit à décrire des opérations en conservant leur spécificité et en assurant leur continuité d’une année budgétaire sur l’autre ;

- soit à garder traces, sans distinction d’année budgétaire, d’opérations qui se poursuivent pendant plus d’une année.

Ces opérations sont liées à l’application d’une législation, d’une réglementation ou d’obligations contractuelles de l’Etat, précédant la création du compte. Par ailleurs, en vertu des dispositions de l’article 18 de la loi organique relative à la loi de finances, les CST sont créés et supprimés par la loi de finances qui prévoit leurs plafonds de ressources et fixe le montant maximum des dépenses qui peuvent y être imputées. Toutefois en cas d’urgence et de nécessité impérieuse, de nouveaux CST peuvent être créés en cours d’année budgétaire, par décret pris sur proposition du Ministre chargé des Finances. Ces nouveaux comptes doivent être soumis au Parlement pour ratification dans le cadre de la plus prochaine loi de finances. En application de cette disposition, un seul compte d’affectation spéciale a été créé depuis 1998 par décret et soumis pour ratification au parlement. Il s’agit du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social qui a été érigé par la loi n° 36-01 du 29 janvier 2002 en établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière.

vii

I.2 Catégories des CST Dans le cadre de la rationalisation de la gestion des CST, la loi organique relative à la loi de finances promulguée en 1998 a réduit le nombre des catégories des CST de neuf (9) à six (6). Les trois catégories supprimées concernent les comptes d'opérations bancaires et commerciales, les comptes de règlement avec les gouvernements étrangers et les comptes d'investissement. Les six catégories de CST actuellement en vigueur sont les suivantes :

I.2.1 Comptes d'affectation spéciale Ces comptes retracent les recettes affectées au financement d'une catégorie déterminée de dépenses et l’emploi donné à ces recettes. Ils peuvent être alimentés par le produit de taxes, de versements budgétaires ou de recettes particulières. Leur solde qui est toujours créditeur est reporté d'année en année pour son montant intégral et constitue le disponible utilisable dans le cadre de chacun des comptes concernés.

Les évaluations de recettes des comptes d’affectation spéciale prévues par la loi de finances donnent lieu à ouverture de crédits dans la limite des prévisions de dépenses prévues par ladite loi. Si, en cours d'année, les recettes d'un compte d'affectation spéciale y compris le solde reporté apparaissent supérieures aux prévisions de recettes de la loi de finances, de nouveaux crédits peuvent être ouverts par arrêté du ministre chargé des finances dans la limite de l'excédent des recettes enregistré. Tout compte d'affectation spéciale qui n'a pas donné lieu à dépenses pendant trois années consécutives est soldé de plein droit au terme de la troisième année et le solde est pris en recettes au budget général.

Les plus importants comptes en terme de volume de recettes et de dépenses parmi cette catégorie de CST retraçant environ 69 % des crédits ouverts au titre de la loi de finances pour l’année 2004 au profit de l’ensemble des CST sont les suivants :

- Part des collectivités locales dans le produit de la TVA (8.185 MDH) ;

- Fonds spécial routier (2.070 MDH) ;

- Fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires (1.810 MDH) ;

- Fonds solidarité habitat (1.000 MDH).

viii

I.2.2 Comptes d'adhésion aux organismes internationaux Ces Comptes décrivent les versements et les remboursements au titre de la participation du Maroc aux organismes internationaux. Ils retracent au débit le montant des souscriptions initiale et additionnelle et, au crédit les dotations budgétaires destinées à l’apurement des souscriptions. Dans ce cadre, des comptes d’adhésion aux organismes de Bretton Woods et des organismes arabes, islamiques et internationaux ont été créés par les lois de finances pour retracer les opérations d’adhésion auxdits organismes.

I.2.3 Comptes d’avances Ces comptes décrivent les versements, sous forme d’avances remboursables sur une durée égale ou inférieure à 2 ans, faites par l’Etat sur les ressources du Trésor et accordées pour des raisons d’intérêt public à des organismes relevant de l’Etat.

I.2.4 Comptes de prêts Les comptes de prêts décrivent les versements, sous forme de prêts octroyés sur une durée supérieure à 2 ans, par l’Etat sur les ressources du Trésor et accordés pour des raisons d’intérêt public. Les prêts et avances sont accordés dans la mesure où les bénéficiaires n'ont pu obtenir de ressources suffisantes pour la réalisation de leurs opérations. Ils sont productifs d'intérêts. L'attribution des prêts et avances fait l'objet d'un contrat entre le Ministère chargé des Finances et le bénéficiaire. Ce contrat précise, notamment, le montant du prêt ou de l'avance, le taux d’intérêt et les modalités de remboursement. Les comptes de prêts et d’avances sont supprimés par la loi de finances dès que les avances ou prêts accordés sont recouvrés auprès des organismes concernés et lesdits comptes deviennent créditeurs. L’excédent éventuel de ces comptes après leur clôture est versé au budget général.

I.2.5 Comptes d'opérations monétaires

Ils décrivent les mouvements de fonds d'origine monétaire qui sont de différentes natures. Au niveau de cette catégorie de CST, deux types d’opérations sont prises en compte :

ix

- Les différences de change sur vente et achat de devises ; - Les opérations relatives aux contrats d’échange de taux d’intérêt

des emprunts extérieurs et aux contrats d’échange de devises des emprunts extérieurs.

I.2.6 Comptes de dépenses sur dotations

Ils retracent les opérations relatives à une catégorie spéciale de dépenses dont le financement est assuré par des dotations budgétaires. Les dépenses programmées dans le cadre desdits comptes sont réalisées dans la limite des ressources effectivement recouvrées. L’excédent de ressources de chaque année budgétaire réalisé dans le cadre d’un compte de dépenses sur dotation est reporté sur l'année suivante. Le Fonds de relations publiques figure parmi cette catégorie de CST. Il est destiné à comptabiliser les dépenses et recettes afférentes à la réalisation du 5ème recensement général de la population et de l’habitat au Maroc réalisé en septembre 2004. I.3 Procédure de gestion des CST Les opérations des CST sont prévues, autorisées et exécutées dans les mêmes conditions que les opérations du budget général, sauf dispositions contraires prévues par une loi de finances. Ainsi, les dépenses programmées dans le cadre desdits comptes sont engagées, ordonnancées et payées conformément aux dispositions du décret royal n° 330-66 du 21 avril 1967 portant règlement général de la comptabilité publique tel qu’il a été modifié et complété et du décret n° 2-75-839 du 30 décembre 1975 relatif au contrôle des engagements de dépenses de l’Etat tel qu’il a été complété par le décret n° 2-03-706 du 13 novembre 2003. En outre les procédures et les règles de passation des marchés prévus dans le cadre des CST sont celles prévues par le décret n° 2-98-482 du 30 décembre 1998 fixant les conditions et les formes de passation des marchés de l’Etat ainsi que certaines dispositions relatives à leur contrôle et à leur gestion. Par ailleurs et en vue de conférer auxdits comptes un cadre souple et simplifié de gestion, des règles spécifiques ont été introduites au profit des CST. Il s’agit de :

- la nécessité pour les comptes d’affectation spéciale (CAS) et les comptes de dépenses sur dotations (CDD) d’être toujours

x

créditeurs. A cet effet, la réalisation des recettes au titre de ces comptes doit précéder les dépenses ;

- la possibilité en cours d’exercice budgétaire de relever par arrêté du ministre chargé des finances les plafonds de charges des CAS et CDD dans le cas où les recettes réalisées excèdent les plafonds de ressources prévues par la loi de finances ;

- la possibilité de reporter d’année en année le solde de chaque CST ;

- la suppression des CAS et des CDD non mouvementés sur une période de 3 ans ;

- l’établissement pour chacun des CAS et des CDD de programmes d’emploi des prévisions des ressources et des charges arrêtées par la loi de finances, complétés, le cas échéant, en cas de réalisations de ressources supplémentaires. Ces programmes d’emploi sont établis dans le respect des différentes natures de recettes et de dépenses retracées par les comptes concernés ainsi que des règles de la nomenclature budgétaire applicables au budget général.

IIII.. EEVVOOLLUUTTIIOONN DDUU NNOOMMBBRREE DDEESS CCOOMMPPTTEE SSPPEECCIIAAUUXX DDUU TTRREESSOORR Globalement, le nombre des CST est passé de 154 en 1999/2000 à 131 en 2004. Au cours de cette période, le nombre des comptes d’adhésion aux organismes internationaux (20) et des comptes de dépenses sur dotations (10) est resté stable. Par contre, le nombre des comptes d’affectation spéciale est passé de 43 en 1999/2000 à 46 en 2004 avec la création en 2001 du compte « Fonds national de soutien à la recherche scientifique et au développement technologique », en 2002 du compte « Fonds de participation des Forces Armées Royales aux missions de paix » et en 2004 du compte « Fonds de soutien à la sûreté nationale ».

Evolution du nombre total des CST

156

131

154 155

132

130

110120130140150160

1999/00 2000 2001 2002 2003 2004

xi

La ventilation de ces comptes par catégories est donnée dans les graphiques ci-dessous pour les années 1999/2000 et 2004.

1999/2000

CA 16CDD 10 CAS 43

CAOI 20

COM 3CP 62

2004

CA 12CDD 10

CAS 46

CP 41

COM 2

CAOI 20

Légende : CAS : Comptes d'Affectation Spéciale. CAM : Comptes d'Opérations Monétaires. CA : Comptes d'Avances.

CAOI : Comptes d'Adhésion aux Organismes Internationaux. CP : Comptes de Prêts. CDD : Comptes de Dépenses sur Dotations.

Compte tenu des opérations qu’ils retracent, les dépense imputées aux

comptes d’adhésion aux organismes internationaux, aux comptes d’opérations monétaires, aux comptes de prêts et aux comptes d’avances sont ordonnancées par le ministre chargé des Finances. Quant aux dépenses imputées aux comptes d’affectation spéciale (CAS) et aux comptes de dépenses sur dotations (CDD), elles sont ordonnancées respectivement par 16 et 6 départements ministériels.

Ainsi sur un nombre total de 131 CST, le ministère chargé des Finances

gère, en raison de leur spécificité, 93 comptes, soit environ 72 % du nombre total. Le poids de ces comptes dans la masse globale des charges des CST n’est toutefois que de 17 % sachant que la part des charges découlant des opérations du CAS relatif au soutien des prix de certains produits alimentaires représente plus de 40 %.

8 3

93

2 2 320

020406080

100

ADN

Financ

es

Equipe

ment&

TrHab

itat

Agricu

lture

Autres

NOMBRE DES CST PAR DEPARTEMENT ET LEUR POIDS DANS LES CHARGES TOTALES EN 2004

Nbre des CST Poids dans le total %

xii

III – NATURE DES RESSOURCES ET CHARGES DES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR

III.1 Nature des ressources

III.1.1 Ressources des comptes d’affectation spéciale

D’une manière générale, les comptes d’affectation spéciale sont financés par :

des recettes fiscales, des taxes spéciales ou des redevances affectées auxdits comptes par dérogation au principe de non affectation des ressources conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi organique relative à la loi de finances. Il s’agit notamment de la taxe à l’essieu, des taxes intérieures de consommation sur les produits pétroliers, de la taxe additionnelle d’immatriculation affectés au Fonds spécial routier, des prélèvements à l’importation au titre des équivalents tarifaires instituées sur le sucre et le blé tendre et affectés au Fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires, et de la taxe sur le ciment affectée au Fonds Solidarité Habitat ;

des contributions budgétaires ;

des produits de ventes et de services rendus tels que le produit de vente des terrains du domaine privé de l’Etat affecté au Fonds de Remploi Domanial ;

d’autres recettes tels que les dons, les contributions du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social et les versements des Collectivités Locales.

Ainsi, pour l’année 2004, les ressources des comptes d’affectation

spéciale prévues par la loi de finances s’élèvent à 19.019 MDH et sont ventilées par source de financement comme suit :

NATURE DES RECETTES Montants (en MDH)

% dans le total général

Recettes fiscales destinées aux Collectivités Locales et aux Régions 8.507 45 % Recettes fiscales et parafiscales (non compris la part de 30 % de TVA affectée aux Collectivités Locales et la part des impôts affectée aux régions) 6.877 36 % Dotations budgétaires 1.764 9 %

Produits des ventes et des services rendus 875 5 %

Autres recettes (dons, Collectivités Locales, CAS TVA …) 657 3 % Produits des confiscations, des condamnations pécuniaires, des transactions et des amendes et pénalités 339 2 %

TOTAL GENERAL 19.019 100 %

xiii

Nature des ressources des Comptes d'Affectation Spéciale Année 2004

Ressources f iscales des Collectivités

Locales & Régions: 45 %

Recettes f iscales et parafiscales:

36 %

Produits des ventes et services rendus: 5%

Dotations budgétaires: 9 %

Produits des confiscations,

condamnations, amendes…: 2 %

Autres recettes: 3 %

Ainsi et exception faite des dotations budgétaires versées aux comptes d’affectation spéciale totalisant un montant de 1.764 MDH au titre de l’année 2004 et des ressources destinées aux collectivités locales (part dans le montant de la TVA, de l’IS et de l’IGR) et celles affectées à la compensation des prix de base à travers le fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires, cette catégorie de compte précitée procure aux ministères dont ils relèvent des ressources additionnelles s’élevant au titre de cette année à 6.941 MDH ce qui représente environ 106 % des enveloppes d’investissement allouées aux mêmes ministères.

0

500

1000

1500

2000

2500

Equipe

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Transpo

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Sports

Autres

Crédits de paiement et ressources additionnelles CAS des départements ministériels

Année 2004

Crédits investissement 2004 Ressources additionnelles CAS

xiv

III.1.2 Ressources des comptes de dépenses sur dotations

Le montant des ressources de cette catégorie de comptes prévu pour l’année 2004 s’élève à 4.681 MDH. Les sources de financement de ces comptes proviennent de contributions budgétaires programmées soit dans les budgets de fonctionnement et d'investissement des ministères concernés, soit au niveau du chapitre des charges communes.

III.1.3 Ressources des autres comptes spéciaux du Trésor

Au titre de l'année 2004, les plafonds de ressources prévus au titre des

comptes d’adhésion aux organismes internationaux, des comptes d'opérations monétaires, des comptes de prêts et des comptes d'avances totalisent un montant de 346 MDH se ventilant par catégorie comme suit :

Comptes d’adhésion aux organismes internationaux : -

Comptes d’opérations monétaires : 5 MDH

Comptes de prêts : 338 MDH

Comptes d’avances : 3 MDH

Total : 346 MDH

Si les comptes d’opérations monétaires trouvent leurs sources de

financement dans des opérations monétaires (Compte des opérations d’échange de taux d’intérêt et de devises des emprunts extérieurs), les ressources des comptes d’avances et de prêts sont constituées par les remboursements des avances et des prêts déjà consentis.

III.2 Nature des charges programmées dans le cadre des CST

Les principales natures de charges programmées dans le cadre des

comptes spéciaux du Trésor et notamment au niveau des comptes d’affectation spéciale sont prévues en vertu des dispositions législatives fixant les opérations pouvant être comptabilisées dans ce cadre. Elles concernent les domaines d’action ci-après :

1. Développement régional et local à travers les ressources programmées dans le cadre du compte « Parts des Collectivités Locales dans le produit de la TVA » et du Fonds relatif au « produit des parts d’impôts affectées aux régions » ;

xv

2. Domaine des infrastructures rurales à travers le Fonds pour le Développement Rural, la construction de pistes et de routes rurale et l’entretien courant du réseau routier (Fonds spécial routier) ainsi que l’équipement en moyens de pompage et travaux de génie civil pour le stockage et la fourniture d’eau en milieu rural (Fonds pour l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable des populations rurales) ;

3. Incitations aux investisseurs et promotion de l’investissement dans le domaine agricole à travers l’octroi de primes de valorisation des produits agricoles (Fonds de développement agricole) ainsi que des avantages prévus par la Charte de l’Investissement. Il s’agit de la prise en charge, dans la limite de 5 % du coût de l’investissement, des frais d’acquisition de terrains, des dépenses de réalisation des équipements hors site et des frais de formation (Fonds de la Promotion des Investissements).

4. Compensation des produits de base à savoir, le sucre et la farine nationale pour une quantité annuelle de 10 millions de quintaux (Fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires), résorption des bidonvilles et restructuration de l’habitat insalubre à travers le Fonds solidarité habitat et le Fonds national d’achat et d’équipement de terrains ;

5. Gestion du domaine privé de l’Etat à travers l’acquisition, la vente et la réhabilitation des terrains et immeubles domaniaux. Ces opérations sont réalisées pour contribuer au développement des bâtiments publics en relation avec les impératifs de déconcentration, de rapprochement de l’Administration des administrés et l’amélioration des services rendus. Elles contribuent également aux efforts de promotion de l’investissement (Fonds de remploi domanial) ;

6. Réalisation de programmes d’investissement sectoriels dans les domaines suivants :

− boisement et reboisement, ouvertures de pistes et recherches forestières (Fonds national forestier et Fonds de la taxe de réfection des chemins forestiers) ;

− études et construction de complexes sportifs et soutien aux différentes fédérations sportives (Fonds national de développement du sport) ;

− développement culturel (Fonds national pour l’action culturelle) ;

− extension et rénovation des juridictions (Fonds spécial pour le soutien des juridictions et des établissements pénitentiaires).

xvi

IIVV.. BBIILLAANN CCHHIIFFFFRREE DDEE LL’’EEXXEECCUUTTIIOONN DDEESS CCOOMMPPTTEESS SSPPEECCIIAAUUXX DDUU TTRREESSOORR AAUU TTIITTRREE DDEESS EEXXEERRCCIICCEESS BBUUDDGGEETTAAIIRREESS DDEE 22000011 AA 22000033

IV.1. Ressources des comptes spéciaux du Trésor

IV.1.1 Prévisions des ressources des CST au titre des exercices budgétaires de 2001 à 2003

Les prévisions de ressources des CST sont passées de 21.430 MDH en 2001 à 21.755 MDH en 2003, soit une augmentation de 325 MDH ou 1,5 %. En 2002, les prévisions de ressources s’élevaient à 20.425 MDH. La baisse de ces ressources est imputable essentiellement aux opérations du Fonds de développement rural inscrites pour mémoire en 2002 contre un montant de 2.200 MDH prévu au profit dudit compte en 2001 destiné à contribuer à la réalisation du programme de lutte contre les effets de la sécheresse. Dans ce cadre, les comptes d’affectation spéciale retracent en moyenne 76% desdites recettes, suivis des comptes de dépenses sur dotations, regroupant environ 21% du montant total des recettes prévues au titre des CST pour la période précitée.

(En MDH)

CATEGORIES DE CST LF 2001 LF 2002 LF 2003

Comptes d'affectation spéciale 16 520 15 588 16 536

Comptes de dépenses sur dotations 4 391 4 381 4 681

Comptes de prêts 511 448 522

Comptes d'avances 3 3 11

Comptes d'opérations monétaires 5 5 5

Comptes d'adhésion aux organismes internationaux - - -

TOTAL GENERAL 21 430 20 425 21 755

xvii

IV.1.2 Réalisation des ressources des CST :

IV.1.2.1 Ressources de la gestion réalisées en cours d’année Le montant total des ressources réalisées en cours d’année 2003 dans le cadre des différentes catégories des comptes spéciaux du Trésor s’élève à 25.120 MDH contre 23.287 MDH en 2002, soit une hausse de 1.833 MDH ou 7,9 %. En 2001, le montant de ces ressources s’élevait à 30.528 MDH y compris la dotation de 6.170 MDH enregistrée dans le cadre du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social et représentant la part versée à ce Fonds suite à l’opération de cession de la 2ème licence GSM.

Abstraction faite des ressources de la gestion enregistrées au niveau dudit Fonds, au titre des années 2001 (6.170 MDH) et 2002 (1.000 MDH), les recettes réalisées par les CST ont connu une hausse de 12,7% en 2003 par rapport à l’année 2002.

(En MDH)

CATEGORIES DE CST LF 2001 LF 2002 LF 2003

Comptes d'affectation spéciale 26 388 19 199 20 523

Comptes de dépenses sur dotations 3 678 3 665 3 763

Comptes d'adhésion aux organismes internationaux 29 0 32

Comptes d'opérations monétaires 6 14 32

Comptes de prêts 424 406 739

Comptes d'avances 3 3 31

TOTAL GENERAL 30 528 23 287 25 120

D’une manière générale, l’évolution des ressources des CST a été marquée par celles enregistrées au niveau des CAS lesquels représentent une part prépondérante allant de 82 à 86% du total. Quant aux CDD, ils représentent une part relative dans les recettes totales oscillant entre 12 % et 15,7 %, enregistrant une stabilité en valeur absolue avec un montant annuel de l’ordre de 3.650 MDH.

Les autres catégories de comptes, bien que représentant plus de la moitié du nombre total des CST, mobilisent des ressources dont la part dans le total des ressources des CST est en légère amélioration se situant à 1,5% en 2001, 1,8% en 2002 et 3,3% en 2003.

xviii

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

Comptes d'affectation spéciale Comptes de dépenses surdotations

Autres catégories de CST

RESSOURCES DES CST DE 2001 à 2003 (EN MDH)

LF 2001 LF 2002 LF 2003

IV.1.2.2 Ressources totales des CST

Les ressources réalisées par les CST augmentées des soldes des gestions antérieures reportés au profit desdits comptes ont évolué de 45.708 MDH en 2002 à 50.438 MDH en 2003, soit une hausse de 4.730 MDH ou 10,3 %. En 2001, les ressources réalisées s’élèvent à 55.460 MDH y compris 11.097 MDH au niveau du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social.

(En MDH)

CATEGORIES DE CST LF 2001 LF 2002 LF 2003

Comptes d'affectation spéciale 46 946 37 216 41 542

Comptes de dépenses sur dotations 7 527 7 907 7 955

Comptes d'adhésion aux organismes internationaux 29 2 32

Comptes d'opérations monétaires 6 14 32

Comptes de prêts 949 566 846

Comptes d'avances 3 3 31

TOTAL GENERAL 55 460 45 708 50 438

L’analyse de la structure des ressources totales réalisées permet de relever une très grande prépondérance des comptes d’affectation spéciale avec une part relative dépassant les 80% sur les trois exercices.

xix

Au niveau de cette catégorie de comptes, une dizaine de comptes sur un total de 46 représentent 75% de la masse globale des ressources réalisées en 2003.

(En MDH)

Intitulé du code Ressources 2003

Part des collectivités locales dans le produit de la TVA 9.216

Fonds de remploi domanial 6.308

Fonds spécial pour le financement des programmes socio-économiques 3.774

Fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires 2.557

Fonds de solidarité assurance 2.216

Fonds spécial routier 2.209

Fonds de développement agricole 1.629

Fonds Spécial pour le soutien des juridictions et des établissements pénitentiaires 1.124

Financement des dépenses d’équipement et de la lutte contre le chômage 1.096

Fonds national forestier 1.045

TOTAL 31.174

IV.2 Charges des Comptes Spéciaux du Trésor

IV.2.1 Prévisions des charges des CST au titre des exercices budgétaires de 2001 à 2003

L’évolution des plafonds des charges prévus initialement par les lois de finances pour les exercices budgétaires 2001 à 2003 est retracée dans le tableau ci-après :

(En MDH)

CATEGORIES DE CST LF 2001 LF 2002 LF 2003

Comptes d'affectation spéciale 16 520 15 588 16 536

Comptes de dépenses sur dotations 4 391 4 381 4 681

Comptes d'adhésion aux organismes internationaux 51 53 77

Comptes d'opérations monétaires 5 5 5

Comptes de prêts 1 452* 405 157

Comptes d'avances - - -

TOTAL GENERAL 22 419 20 432 21 456

* dont prêts au Crédit Immobilier et Hôtelier 1.000 MDH.

xx

L’évolution des prévisions de dépenses des CST est identique à celle des prévisions de ressources, en particulier pour les CAS et les CDD, conformément aux dispositions de la loi organique relative à la loi de finances stipulant une gestion en équilibre de ces catégories de comptes.

02,000

4,0006,0008,000

10,000

12,00014,00016,000

18,000

Comptes d'affectation spéciale Comptes de dépenses surdotations

Autres catégories de CST

PREVISIONS DES DEPENSES DES CST DE 2001 à 2003(EN MDH)

LF 2001 LF 2002 LF 2003

L’analyse des plafonds de charges des comptes d’affectation spéciale

montre que dix comptes parmi les quarante cinq CAS totalisent 13.630 MDH soit 82 % du montant global desdits plafonds prévus en 2003 au profit de cette catégorie de comptes.

(En MDH)

Intitulé du code Charges 2003

Part des collectivités locales dans le produit de la TVA 7.652

Fonds spécial routier 1.500

Fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires 1.100

Fonds de développement agricole 600

Fonds de remploi domanial 587

Financement des dépenses d’équipement et de la lutte contre le chômage 566

Fonds de solidarité des assurances 445

Fonds national du développement et du sport 430

Fonds solidarité habitat 400

Fonds spécial pour le soutien des juridictions et des établissements pénitentiaires 350

SOUS TOTAL 13.630

xxi

IV.2.2 Réalisations des dépenses des CST

IV.2.2.1 Dépenses de la gestion Les dépenses réalisées au titre des différentes catégories de CST en 2003 s’élèvent à 22.601 MDH contre 20.007 MDH en 2002, soit une hausse de 2.594 MDH ou 13 %. Pour l’année 2001 les dépenses enregistrées sont de 33.307 MDH dont 10.612 MDH au titre du Fonds Hassan II pour le Développement Economique et Social :

(En MDH)

CATEGORIES DE CST LF 2001 LF 2002 LF 2003

Comptes d'affectation spéciale 28 923 16 194 19 015

Comptes de dépenses sur dotations 3 285 3 707 3 427

Comptes d'adhésion aux organismes internationaux 26 27 31

Comptes d'opérations monétaires 8 8 40

Comptes de prêts 1 065 71 88

Comptes d'avances - - -

TOTAL GENERAL 33 307 20 007 22 601

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

Comptes d'affectation spéciale Comptes de dépenses surdotations

Autres catégories de CST

DEPENSES DE LA GESTION DES CST DE 2001A 2003 (EN MDH)

LF 2001 LF 2002 LF 2003

xxii

IV.2.2.2 Dépenses totales des CST Les dépenses totales des CST s’entendent en terme des dépenses réalisées au titre de l’exercice, augmentées des soldes reportés des gestions antérieures. Ces dépenses s’élèvent à 44.695 MDH en 2003 contre 42.473 MDH en 2002, soit une hausse de 2.222 MDH ou 5,2 %. (En MDH)

CATEGORIES DE CST LF 2001 LF 2002 LF 2003

Comptes d'affectation spéciale 28 943 16 206 19 023

Comptes de dépenses sur dotations 16.185 16.607 16.319

Comptes d'adhésion aux organismes internationaux 2 222 2 220 2 249

Comptes d'opérations monétaires 3 091 3 093 3 119

Comptes de prêts 4 598 4 244 3 885

Comptes d'avances 106 103 100

TOTAL GENERAL 55.145 42.473 44.695

Il convient de noter que le poids des soldes reportés des gestions antérieures est perceptible au niveau des catégories de CST autres que les CAS et les CDD qui sont par nature débiteurs, en particulier : Les comptes d’adhésion aux organismes internationaux qui

enregistrent au débit les participations cumulées du Maroc à ces organismes. En cas de retrait de notre pays de l’un de ces organismes, le compte d’adhésion concerné sera crédité du montant remboursé au titre de la participation du Maroc de l’organisme concerné ;

Les comptes de prêts et d’avances qui comptabilisent en dépenses l’encours des dettes consenties aux organismes bénéficiaires sont crédités, au fur et à mesure des remboursements des dettes.

0

5,000

10,000

15,000

20,000

25,000

30,000

Comptes d'affectation spéciale Comptes de dépenses sur dotations Autres catégories de CST

Dépenses totales des CST y compris les soldes débiteurs reportés de 2001 à 2003

(en MDH)

LF 2001 LF 2002 LF 2003

xxiii

IV.3 Solde des comptes spéciaux du Trésor Le rapprochement du montant total des recettes et des dépenses des CST laisse apparaître un solde en fin d’exercice passant de 316 MDH en 2001 à 3.235 MDH en 2002 et 5.743 MDH en 2003.

(En MDH)

Désignation 2001 2002 2003

Total des recettes 55.460 45.708 50.438

Total des dépenses 55.144 42.473 44.695

Solde à reporter à la gestion suivante 316 3.235 5.743

Evolution du solde net des CST de 2001 à 2003(En MDH)

01000200030004000500060007000

2001 2002 2003

Les soldes excédentaires enregistrés notamment au niveau des comptes d’affectation spéciale, sont utilisés pour :

- Régler le reliquat des dépenses engagées dans le cadre des comptes concernés et qui n’ont pas donné lieu à paiement à la fin de l’exercice budgétaire ;

- engager de nouvelles opérations dès le début de l’exercice budgétaire en attendant la réalisation des recettes de la gestion.

xxiv

VV.. PPRROOGGRRAAMMMMEESS DD’’AACCTTIIOONN DDEESS CCOOMMPPTTEESS SSPPEECCIIAAUUXX DDUU TTRREESSOORR AAUU TTIITTRREE DDEESS EEXXEERRCCIICCEESS BBUUDDGGEETTAAIIRREESS DDEE 22000011 AA 22000033

Le présent bilan des principales réalisations des comptes spéciaux du Trésor au titre des exercices budgétaires 2001-2003 mettra l’accent sur les comptes d’affectation spéciale (CAS) en raison de l’importance de cette catégorie de comptes dans le montant global des dépenses enregistrées au niveau des CST, et des programmes réalisés dans les domaines d’intervention suivants :

- Social ;

- Infrastructure ;

- Agricole ;

- Promotion économique et financière ;

- Développement local ;

- Autres.

La ventilation de l’ensemble des CAS par domaine d’intervention, ainsi que leur poids dans le total de cette catégorie, est retracée dans le tableau ci-après :

Prévisions des charges des CAS en 2004

Domaines d’intervention

Nombre de comptes

Crédits ouverts

Part des crédits

ouverts dans le total des CAS

- SOCIAL 10 4.099,5 21,6 %

- INFRASTRUCTURE 4 2.668,5 14 %

- AGRICOLE 9 911 4,8 %

-PROMOTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE 8 1.076 5,7 %

- DEVELOPPEMENT LOCAL 3 8.507 44,7 %

- AUTRES DOMAINES 12 1.757 9,2 %

TOTAL DES CAS 46 19.019 100 %

xxv

PART DES CREDITS DES CAS PAR DOMAINE D'INTERVENTION (ANNEE BUDGETAIRE 2004)

PROMOTION ECONOMIQUE ET FINANCIERE

5,7%

AUTRES DOMAINES9,2%

DEVELOPPEMNT LOCAL44,7%

SOCIAL21,6%

INFRASTRUCTURE14,0%

AGRICOLE4,8%

V. 1 Domaine social

Les comptes d’affectation spéciale dont les programmes d’action relèvent du domaine social, concernent principalement :

− Le Fonds de Soutien des prix de certains produits alimentaires ; − Le Fonds solidarité habitat ; − Le Financement des dépenses d’équipement et de la lutte contre le

chômage (Promotion Nationale) ; − Le Fonds spécial de la pharmacie centrale ; − Le Fonds spécial pour la promotion et le soutien de la protection

civile. Evolution des plafonds des charges des CAS

dans le domaine social au titre de la période 2001-2004 (En MDH)

Crédits ouverts Nature du crédit 2001 2002 2003 2004

Ordonnateurs

Fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires 1.467 1.600 1.100 1.810 Finances et Privatisation

Fonds solidarité habitat 60 300 400 1.000 Habitat et Urbanisme

Financement des dépenses d’équipement et de la lutte

contre le chômage 585,5 566,5 566,5 566,5 Intérieur

Fonds spécial de la pharmacie centrale 170 170 256 260 Santé

Fonds spécial pour la promotion et le soutien de la protection

civile 164,44 170,47 184,24 190,00 Intérieur

T o t a l 2.446,94 2.806,97 2.506,74 3.826,50

xxvi

V. 1.1 Fonds de Soutien des prix de certains produits alimentaires

Ce compte dont le Ministre chargé des Finances est ordonnateur, a été institué à partir du 1er janvier 1995. Il retrace les opérations liées à la protection de certains produits agricoles de base instituée par la loi n° 13-89 relative au commerce extérieur sous forme de prélèvement à l’importation égal à la différence entre le prix de référence et le prix réel à l’importation. Les ressources mobilisées dans ce cadre sont destinées à contribuer au financement du système de compensation du sucre et de la farine à l’effet de stabiliser leurs prix de vente.

Ce compte retrace au crédit :

1- La part supérieure à 27,5% de la valeur en douane au titre du droit d’importation perçu sur le sucre de betterave à sucre, et/ou de cannes à sucre, sous toutes ses formes tant que ces produits demeurent compensés ;

2- La part supérieure à 17,5% de la valeur en douane au titre du droit d’importation perçu sur le blé tendre tant que la farine nationale de blé tendre demeure compensée;

3- La part supérieure à 50% de la valeur en douane au titre du droit d'importation perçu sur les dérivés du blé tendre tant que la farine nationale de blé tendre demeure compensée.

Au débit, ce compte retrace les versements au profit de la Caisse de Compensation des recettes perçues au titre du sucre de betterave à sucre, et/ou de cannes à sucre, sous toutes ses formes, ainsi que les versements au profit du budget de l’Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL) des recettes perçues au titre du blé tendre et de ses dérivés. Ces versements contribuent à la compensation du :

Prix du sucre, à travers l’octroi d’une subvention forfaitaire de 2000 Dh/T du sucre vendu, servie aux sucreries raffineries correspondant à une charge annuelle de 2.000 MDH. L’objectif de ce soutien est de maintenir les prix à des niveaux supportables par le consommateur.

Depuis la mise en place du système de protection par les équivalents tarifaires, en 1996, le montant total des recettes réalisées au titre de l’importation du sucre brut et raffiné à fin 2003 et affectées au fonds de soutien, s’élève à 4.480 MDH ;

Prix de la farine nationale pour un contingent de 10 MQX institué depuis Août 1998. La subvention unitaire allouée dans ce cadre est de 143,38 Dh/Ql.

xxvii

Le soutien de la farine nationale consiste à compenser la différence entre son prix de revient et le prix de vente, fixé à un niveau de l’ordre de 200 Dh/Ql.

Il est à signaler que la réforme de la filière oléagineuse entrée en vigueur le 1er novembre 2000, s’est traduite par l’abandon du système de protection par les équivalents tarifaires et son remplacement par des droits d’importation classiques de 2,5 % pour les graines oléagineuses et les huiles brutes et 25 % pour les huiles raffinées et les tourteaux.

Le tableau suivant retrace les ressources réalisées par ce compte au titre de la période 2001-2003 et les affectations qui en ont été faites sachant que la filière oléagineuse a été libéralisée à partir de l’année 2001 :

(En DH) ANNEES SUCRE HUILE FARINE

Recettes de l’année

Dépenses Recettes de l’année

Dépenses Recettes de l’année

Dépenses

2001 363.160.339 389.978.490 8.548.136 8.780.787 1.400.943.286 1.923.000.000

2002 532.288.048 428.536.260 143.480 0 1.457.030.871 1.267.075.513

2003 869.978.645 839.551.099 0 0 1.042.350.230 1.153.433.025

TOTAL 1 765 427 032 1 658 065 849 8 691 616 8 780 787 3 900 324 387 4 343 508 538

V.1.2 Fonds Solidarité Habitat : Dans le cadre de la stratégie nationale de résorption de l’habitat insalubre, il est apparu nécessaire de se doter d’un instrument de financement permettant de contribuer à la réalisation dudit programme et de constituer un levier pour la mobilisation des ressources nécessaires à cet effet. Ainsi, il a été procédé, en 2002, à la modification de l’objet du compte d’affectation spéciale « Fonds Social de l’Habitat », créé en 1984, et son remplacement par le « Fonds Solidarité Habitat ». Ce fonds, ainsi modifié, vise la comptabilisation des opérations afférentes aux projets d’habitat social et aux actions et programmes de résorption de l’habitat insalubre. Les recettes de ce compte se sont sensiblement améliorées par le produit de la taxe spéciale sur le ciment instituée par la loi de finances de l’année 2002 au taux de 0,05 DH/Kg, porté à 0,10 DH/Kg en 2004.

xxviii

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1000

2001 2002 2003 2004

EVOLUTION DES RESSOURCES DU FONDS SOLIDARITE HABITAT (EN MDH)

La nature des dépenses prises en charge par ledit fonds a également été étendue à l’aménagement et l’équipement de terrains destinés au développement de l’habitat social, ainsi qu’aux versements au profit des fonds de garantie des prêts consentis par les institutions bancaires pour l’accès au logement social. Le bilan des réalisations du Fonds au titre des exercices budgétaires 2001-2003 permet de constater le renforcement au fil des années des actions réalisées dans ce cadre. Ainsi, en 2002, 21 opérations concernant la résorption des bidonvilles et la restructuration de l’habitat non réglementaire ont été prises en charge pour un montant de l’ordre de 163 MDH au profit d’environ 20.000 ménages. Cette action a été achevée en 2003 et étendue à 76 autres opérations comprenant, en plus, le financement du programme d’urgence et la réhabilitation des tissus anciens au profit de 70.152 ménages pour un montant de 288 MDH. Dans le cadre de la mise en œuvre des orientations gouvernementales dans le domaine de l’habitat social relatives à la résorption du déficit en logements estimé à un million d’unités en milieu urbain, l’année 2004 a été caractérisée par la mise en œuvre d’une nouvelle approche axée notamment sur :

• La mise à la disposition des promoteurs immobiliers des terrains équipés et libres de toute contrainte à des prix préférentiels ;

• La prise en charge par l’Etat ou par des organismes publics de l’équipement des terrains qui pourront être confiés à des promoteurs publics ou privés ;

xxix

• La restructuration des opérateurs publics de l’habitat qui devront se consacrer exclusivement à la mobilisation et l’équipement des terrains destinés à l’habitat social. Cette restructuration qui constitue l’un des axes de la réforme structurelle du secteur de l’habitat vise à assurer la mise à niveau de ces organismes, à corriger les dysfonctionnements qui caractérisent leurs structures et leurs activités, à développer de nouvelles synergies dans leurs actions par leur regroupement au sein d’une société Holding, et à mettre en cohérence les interventions publiques d’habitat avec les nouvelles orientations gouvernementales.

• La mise en place de fonds de garantie pour faciliter l’accès aux prêts bancaires à des conditions avantageuses pour l’achat ou l’auto-construction de logements sociaux.

Ainsi, le Fonds Solidarité Habitat assure le financement des actions arrêtées par les pouvoirs publics pour le développement de l’habitat social, portant notamment sur :

1. La mise en œuvre du programme « villes sans bidonvilles » (VSB), visant, à l’échéance 2008, l’éradication des bidonvilles en milieu urbain. Ce programme concerne les villes chefs-lieu de région ou de province et les centres urbains et sera réalisé dans un cadre de partenariat avec les autorités régionales et locales par la conclusion de « contrats de ville ». Ledit programme devant être réalisé au cours de la période 2004-2008 en trois tranches a pour objectif d’éradiquer l’ensemble des bidonvilles identifiés dans 67 villes et communes urbaines et intéressant 201.550 ménages.

2. Le lancement d’un programme d’habitat social de prévention. Il porte sur la réalisation de logements sociaux à faible Valeur Immobilière Totale (VIT) et des lots d’habitat économique pour atteindre l’objectif de production de 100.000 logements par an à moyen terme, destinés aux ménages dont les revenus ne dépassent pas 1,5 fois le SMIG ;

3. La mise à la disposition des promoteurs immobiliers, désireux de réaliser des opérations de l’habitat social, des terrains de l’Etat équipés et libres de toutes contraintes à des prix préférentiels dans le cadre de conventions devant préciser la nature et la consistance des opérations à réaliser, leurs coûts, ainsi que les prix de vente. L’équipement de terrains sera pris en charge par l’Etat et ses démembrements et pourra être confié au secteur privé ou aux promoteurs publics dont la restructuration actuellement en cours devra aboutir à leur spécialisation en matière d’équipement et de mobilisation des terrains destinés aux opérations de l’habitat social. A ce titre, il convient de souligner qu’une assiette foncière de 6.700

xxx

hectares a été identifiée et concerne les villes de Casablanca, Marrakech, Agadir, Fès, Tanger, Tétouan, Kénitra, Témara et Salé.

4. L’amélioration des conditions d’octroi de crédits au logement social par la mise en place de mécanismes de garantie permettant d’assurer le remboursement sur une longue période des prêts contractés en matière d’acquisition de logements sociaux et partant réduire les taux d’intérêts y afférents. Ainsi, la création de trois fonds de garantie au profit respectivement, des fonctionnaires et employés du secteur public (FOGALOGE-Public), de la population à revenu faible ou non réguliers (FOGARIM) et des salariés du secteur privé (FOGALOGE-Privé) a été retenue. Les conventions Etat/CCG concernant les deux premiers fonds ont été signées en décembre 2003. Le FSH contribuera au financement du FOGARIM pour un montant de 600 MDH.

V.1.3 Financement des dépenses d’équipement et de la lutte contre le chômage (Promotion Nationale) : Le compte d’affectation spéciale intitulé « Financement des dépenses d’équipement et de la lutte contre le chômage » a pour objet la comptabilisation des opérations afférentes aux programmes de la Promotion Nationale (PN) qui visent la mobilisation de la force de travail sous-employée ou en chômage pour l’investir dans la réalisation de projets d’utilité publique faisant appel aux moyens techniques disponibles localement et susceptibles d’être utilisés par une main d’œuvre sous qualifiée. Ainsi, ces programmes contribuent à la création d’emploi à travers la réalisation de projets d’intérêt local et, partant, à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Les dépenses réalisées par la Promotion nationale au cours de la période 2001-2003, a évolué de 769,3 MDH en 2001, à 702,7 MDH en 2002 et à 849,7 MDH en 2003.

Ces dépenses ont permis la réalisation de projets concernant divers domaines tels que l’équipement des zones urbaines, les collectivités locales, et les provinces sahariennes, ainsi que les programmes d’action sociale de proximité et le programme de priorités Sociales (BAJ1). Ce programme qui a été élaboré avec la collaboration de la Banque Mondiale avait pour objet la promotion du développement rural à travers la réalisation au profit de 13 provinces défavorisées d’actions scolaires, sanitaires et de promotion de l’emploi.

xxxi

Evolution des dépenses réalisées dans le cadre du compte « Financement des dépenses d’équipement et de la lutte contre le chômage » au titre de la période 2001-2003

(En MDH)

Projets financés 2001 2002 2003

- Equipement de la zone urbaine 307,6 284,5 246,1 - Collectivités locales 94,2 91,7 92,8 - Provinces Sahariennes 283,0 249,9 316,5 - Suivi et contrôle 4,7 2,4 0,1 - Programme BAJ1 79,8 74,2 49,3 - Programmes d’action sociale de proximité - - 144,9

Total 769,3 702,7 849,7

Ainsi, les opérations programmées dans le cadre dudit compte contribuent à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, la maîtrise de l’exode rural, et la réduction des disparités régionales. Les chantiers engagés dans ce cadre par la Promotion Nationale sont les suivants :

Les chantiers d’équipement :

Ils englobent les programmes de mise en valeur, le développement des infrastructures locales et l’équipement des zones urbaines. - Les chantiers de mise en valeur : Ils ont pour objectif principal la défense et la restauration des sols, le reboisement, les espaces verts, l’aménagement des sols, le creusement de puits, la construction de seguias, de citernes, de fontaines et d’abreuvoirs et le captage de sources.

Les ouvrages réalisés au cours de la période 2001-2003 portent essentiellement sur 960 ML de canaux, 50.464 ML de seguias, 754 HA d’épierrage superficiel, 135 Ha de reboisement et 8 digues de dérivations et de protection contre les inondations.

- les chantiers de développement des infrastructures locales :

Ils s’intéressent essentiellement à l’ouverture et à l’aménagement des pistes, ainsi qu’à la construction de ponceaux et d’ouvrages d’art.

Les ouvrages réalisés de 2001 à 2003 concernent notamment les murs de

soutènement (1.663 ML), les pistes (1.695 KM) et les voiries (1.200 M2). - les chantiers d’équipement des zones urbaines :

xxxii

Ils visent le pavage et le carrelage des trottoirs, l’assainissement, la construction de logements économiques, de mûrs de clôture, de dépôts, de boutiques, l’adduction d’eau potable, ainsi que les constructions agricoles, administratives et sociales.

Dans ce cadre, les ouvrages réalisés de 2001 à 2003 concernent

notamment le dallage et carrelage des rues (397.971 m2), l’adduction en eau potable (51.263 ML), les murs de clôture (58.101 ML), les réseaux d’égouts (12.800 ML) et la construction des centres de formation, de foyers féminins, de Koutab et de maisons de jeunes.

Les chantiers des collectivités locales : Ce sont des chantiers sociaux qui ont été créés en 1978 pour soutenir les municipalités, les centres autonomes et les communes rurales qui ne disposent pas de moyens suffisants pour faire face à certaines tâches d’ordre administratif ou édilitaire. Le nombre total de journées de travail réalisées dans ce cadre au titre de la période 2001-2003 a atteint 5.998.368 journées.

Les chantiers intéressant les Provinces Sahariennes :

Ces chantiers contribuent, depuis 1976, au développement des régions sahariennes en mobilisant la force de travail disponible dans ces provinces. Le nombre de journées de travail réalisées au niveau de ces provinces au cours de la période 2001 - 2003 s’élève à 18.683.054 journées. Ainsi, d’une manière globale, les différents chantiers de travaux lancés par la Promotion Nationale ont permis la création de 11,936 millions de journées de travail en 2001, 11,492 millions en 2002 et 12,062 millions en 2003.

V.1.4 Fonds spécial de la Pharmacie centrale :

Ce Fonds a été institué en 1964 en vue d’assurer l’approvisionnement en permanence des hôpitaux publics en médicaments et produits pharmaceutiques. Les ressources de ce fonds sont constituées de dotations budgétaires et de versements des hôpitaux publics bénéficiaires.

xxxiii

Bilan des réalisations du « Fonds Spécial de la Pharmacie Centrale » au titre de la période 2001-2003

(En MDH)

Structure 2001 2002 2003

- Services déconcentrés 15,12 13,45 5,26

- Directions Centrales 1,02 2,87 0,94

- Divisions d’approvisionnement 127,77 100,16 250,58

- Service de gestion des stocks 0,53 0,46 0,63

- Institut National d’hygiène 0,75 1,49 3,01

- Centre Régional de Transfusion Sanguine - - 2,42

- Ordonnateur principal 57,88 173,19 14,56

Total 203,07 291,62 277,40

D’une manière générale, les dépenses réalisées dans le cadre dudit fonds ont été destinées à hauteur de 93 % à l’acquisition des produits pharmaceutiques, de consommables médicaux, de matériels techniques et médico-hôspitaliers. V.1.5 Fonds spécial pour la promotion et le soutien de la protection civile : La création du Fonds Spécial pour la Promotion et le Soutien de la Protection Civile, en 1997, a permis de financer d’importants programmes en matière d’équipement des services de la protection civile en matériel de secours et de sauvetage et de mise à niveau des moyens mis à leur disposition en vue d’améliorer la qualité des prestations rendues aux citoyens en matière de protection et d’assistance en cas de catastrophe. Il convient de souligner, à ce titre, que dans le cadre du Plan National de lutte contre les inondations et, en application des dispositions de la loi de finances pour 2003, le Fonds Spécial pour la Promotion et le Soutien de la Protection Civile a été modifié pour prendre en charge les dépenses relatives à la lutte contre les catastrophes. Cette modification a permis une plus grande souplesse dans l’exécution des programmes d’action de la Protection Civile et de répondre avec diligence aux besoins les plus urgents des populations sinistrées.

xxxiv

Les ressources du fonds sont constituées essentiellement des contributions des communes et des communautés urbaines aux dépenses de fonctionnement et d’équipement des services de secours et de lutte contre l’incendie conformément aux dispositions de l’article 3 de la loi n° 3-81 relative au transfert à l’Etat des services de secours et de lutte contre l’incendie relevant des communes, ainsi que des produits de rémunération des services rendus par la Protection Civile qui représentent plus de la moitié des recettes globales du fonds.

STRUCTURE DES RECETTES DU FONDS SPECIAL POUR LA PROMOTION ET LE SOUTIEN DE LA PROTECTION CIVILE POUR LA PERIODE 1997/1998 A 2004

Contribution des communes et communautés

(48%)

Rémunération des services rendus

(52%)

Au cours de la période 2001-2003, le coût des programmes réalisés en matière d’équipement des unités de la Protection Civile s’élève à 216,242 MDH, portant notamment sur :

− L’achat de véhicules et d’engins de secours, de sauvetage et de lutte contre l’incendie (144,379 MDH);

− L’achat de divers matériel de secours et de sauvetage (22,457 MDH); − L’achat d’effets d’habillement et de fournitures diverses (14,076

MDH) ; − Acquisition du matériel technique, naval et informatique (8,045

MDH) ; Le nombre des opérations de secours effectués par la Protection Civile au cours de la période 1996-2003 s’élevant en moyenne à près de 400 opérations par jours, est retracé dans le tableau ci-après : Type d’opération 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Secours à personnes

147.079 138.422 151.236 170.887 177.195 135.943 144.593 173.066

Evacuations de personnes suite aux accidents de

la circulation

42.117 45.429 44.891 53.059 62.032 61.135 67.105 70.737

xxxv

Les interventions de la Protection Civile dans les opérations d’extinction de feux de forêts sont passées de 148 opérations en 1999 à 293 en 2003.

Evolution du nombre de feux de foret et de superficies d’intervention au cours de la période 1999-2003

0

50

100

150

200

250

300

1999 2000 2001 2002 2003

Interventions contre les feux de forêts

De manière plus globale, le bilan des activités opérationnelles de la Protection Civile par type d’intervention, se présente, en 2003, comme suit :

Type d’intervention

Nombre d’interventions

de la PC Incendies 14.732 Asphyxies 5.616 Accidents 70.737

Agressions 19.233 Autres blessures 21.516

Personnes en danger 108.571

Opérations diverses 36.128 TOTAL 276.533

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

1999 2000 2001 2002 2003

Superficie d'intervention (en Ha)

xxxvi

Répartition des activités opérationnelles par type d'interventionsAnnée 2003

Opérations diverses13%

Incendies5% Asphyxies

2%

Accidents26%

Autres blessures8%

Agressions7%Personnes en danger

39%

V.2 Domaine de l’Infrastructure

Le renforcement et la modernisation des infrastructures du pays est un axe prioritaire d’intervention du gouvernement à l’effet de l’édification d’une économie moderne et compétitive. Aussi, plusieurs programmes de développement et de mise à niveau des infrastructures ont-ils été engagés pour assurer :

- L’extension du réseau routier et le désenclavement du monde rural;

- L’amélioration de l’approvisionnement en eau potable des populations rurales.

- Le développement des infrastructures sportives ;

Pour le financement de ces programmes, les comptes spéciaux du Trésor ont été l’outil approprié et des ressources budgétaires importantes ont ainsi été affectées aux comptes concernés comme il ressort du tableau ci-après :

Prévisions des ressources pour 2004 des CST concernant le secteur de l’infrastructure

(En MDH)

Désignation Ressources

Fonds spécial routier 2.070

Fonds pour l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable des populations rurales 150

Fonds national du développement du sport 430

xxxvii

V.2.1 Fonds Spécial Routier (FSR) :

Ce fonds, créé en 1989, vise la comptabilisation des opérations afférentes à la construction, la réhabilitation, l’entretien et l’exploitation du réseau routier classé, ainsi qu’au désenclavement du monde rural. Ainsi depuis la création de ce fonds, le réseau routier a connu un développement permanent totalisant actuellement un linéaire de routes de 57.227 Km dont 30.086 Km de routes revêtues. Les ressources affectées audit fonds sont constituées notamment par :

− Le produit de la taxe à l’essieu ;

− Le produit de la taxe additionnelle d’immatriculation sur les véhicules automobiles ;

− Le produit du prélèvement sur les quotités de taxes intérieures de consommation applicables à certains produits pétroliers ayant évolué comme suit :

1989 1995 2004

Supercarburants 18 DH/hectolitre 41 DH/hectolitre 50 DH/hectolitre

Essences ordinaires 18 DH/hectolitre 41 DH/hectolitre 50DH/hectolitre

Gasoil 10 DH/hectolitre 23,5 DH/hectolitre 32,5 DH/hectolitre

Structure des recettes du FSR

TIC69%

Taxe à l'essieu19%

Taxe d'immatriculation

12%

Ainsi, les ressources allouées audit fonds ont connu une augmentation substantielle passant de 394 MDH en 1989 à 2.070 MDH en 2004. Durant la période 2001-2003, les dépenses réalisées dans le cadre dudit compte s’élèvent à 3.392 MDH, ayant permis le financement des opérations suivantes :

xxxviii

− Construction de 1.255 Km de routes rurales, aménagement de 1.748 Km et ouverture de 600 Km de pistes au coût global de : 1.274 MDH ;

− Maintenance de 2.566 Km de routes pour un coût de : 1.142 MDH ;

− Entretien courant et actions diverses pour un montant de : 567 MDH ;

− Couverture des frais de sécurité pour un montant de : 221 MDH ;

− Réalisation des études techniques pour un coût global de : 106 MDH ;

− Réparation des dégâts des crues pour un montant de : 82 MDH.

Dans le cadre du programme de désenclavement du monde rural, 8.400 Km de routes ont été réalisés. Pour la période 2005-2015, le Gouvernement s’est fixé comme objectif d’accélérer la réalisation des routes rurales par le biais de l’augmentation du rythme de construction de 1.000 à 1.500 Km/an. Pour ce faire, il a été procédé en 2004 à : − La création de la Caisse pour le Financement Routier (CFR) qui a pour mission

de rechercher et de mobiliser les ressources en vue de participer au financement et à la réalisation des programmes de construction, d’aménagement, d’entretien, de maintenance, d’adaptation et d’exploitation du réseau routier ;

− Le renforcement des ressources dudit fonds par le biais de l’augmentation

des prélèvements sur les quotités des taxes intérieures de consommation sur les produits pétroliers instituées au profit du Fonds Spécial Routier de 41 à 50 dirhams par hectolitre pour les supercarburants et les essences ordinaires et de 23,5 à 32,5 dirhams par hectolitre pour le gasoil, ce qui a permis de générer au profit dudit compte une recette additionnelle annuelle de l’ordre de 370 MDH.

D’une manière générale, la réalisation des routes rurales a des impacts

socio-économiques pouvant se présenter comme suit : L’impact sur les services de Transport - Diminution du coût du transport des marchandises de 300 DH à 150 DH la

tonne sur une distance de 10 Km ; - Diminution de moitié du temps de trajet jusqu’au marchés et centres

sociaux ; - Baisse du coût d’utilisation des véhicules.

L’impact sur l’agriculture - Augmentation de la production fruitière de 30% entre 1985 et 1995 ;

xxxix

- Augmentation de l’utilisation d’engrais de 60% dans les zones rurales désenclavées ;

- Multiplication par six du nombre d’emplois non agricoles, suite à la mécanisation et aux améliorations apportées dans le domaine de l’élevage.

L’impact social

- Doublement de la fréquentation des centres médicaux par les

bénéficiaires des routes ; - Augmentation du taux de scolarisation primaire de 28 % en 1985 à 68 %

en 1995 ; - Accroissement du taux de scolarisation primaire des filles de 18 % en

1985 à 54% en 1995.

L’impact sur la profession Sur le plan professionnel, le programme de construction des routes rurales a permis d’une part, la dynamisation de l’ingénierie nationale par la contribution de celle-ci à la réalisation d’études, et d’autre part, l’augmentation substantielle des activités des entreprises routières. De ce fait plus de 90 entreprises ont participé à la réalisation des opérations du programme national de construction des pistes et routes rurales (PNRR).

V.2.2 Fonds pour l’Amélioration de l’Approvisionnement en Eau Potable des Populations Rurales : En vue de remédier à l’insuffisance de l’approvisionnement en eau potable des populations rurales, le Programme d’Approvisionnement Groupé en Eau Potable des Populations Rurales (PAGER) a été mis en place en 1995. Ce programme vise la desserte de 31.000 localités rurales regroupant 11 millions d’habitants sur une période de 10 ans et nécessitant un investissement de l’ordre de 10 Milliards de dirhams.

Le PAGER se distingue par son approche participative associant les bénéficiaires et les collectivités locales à la conception, la réalisation et l’exploitation des projets.

En matière de financement, le PAGER a recours au partenariat entre les différentes parties concernées. En effet, l’apport de l’Etat par le biais, notamment, de crédits budgétaires, de dons et de prêts contractés auprès des bailleurs de fonds, constitue 80% du coût global du projet. Les communes rurales financent 15% et les populations bénéficiaires apportent les 5% restants.

xl

Il convient de rappeler que les pouvoirs publics ont décidé d’accélérer le rythme d’approvisionnement en eau potable qui sera généralisé à l’ensemble de la population rurale en 2009 à travers la réalisation :

− Des points d’eau aménagés, confiés à la Direction Générale de l’Hydraulique, tels que les puits, les forages, les aménagements de sources, les métfias, les équipements d’exhaure, ainsi que les ouvrages de stockage et de distribution d’eau.

− Des piquages, confiés à l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) et composés des conduites d’adduction à partir de conduites régionales, ainsi que des bornes fontaines.

Dans le but de comptabiliser les opérations relatives à l’approvisionnement en eau potable des populations rurales, la réalisation, la réhabilitation, l’aménagement et l’équipement des ouvrages destinés à assurer l’approvisionnement en question, le Fonds pour l’Amélioration de l’Approvisionnement en Eau Potable des Populations Rurales a été créé en vertu de l’article 49 de la loi de finances transitoire pour la période du 1er janvier au 30 juin 1996.

Le montant des crédits ouverts au profit du fonds s’élève globalement sur les trois exercices 2001, 2002 et 2003 à 944,85 MDH.

EVOLUTION DES CREDITS OUVERTS AU PROFIT DU COMPTE PAGER

0100200300400500

2001 2002 2003Années

Mill

ions

de

DH

xli

Les dépenses engagées dans le cadre dudit fonds ont permis la réalisation des projets suivants :

Nombre - Travaux de forages d’exploitation et de reconnaissance : 1.601 - Installation d’ouvrages de stockage et de

distribution de l’eau : 754 - Creusement de puits : 724 - Equipements en moyens d’exhaure : 597 - Construction de métfias : 222 - Aménagement de sources : 191

Par ailleurs, en 2002, l’ONEP a desservi 300 douars et 12 petits centres ruraux supplémentaires au profit d’une population de 250.000 habitants pour un montant de 231 MDH, et a alimenté, en 2003, une population de 185.000 habitants pour un coût de 377 MDH.

Le bilan général du PAGER se présente, en 2003, comme suit :

Nombre

- Nombre de localités servies 12.235 - Population bénéficiaire 6.366.000 - Nombre de puits 8.481 - Nombre de forages 1.152 - Aménagement de sources 2.595 - Métfias 517 - Ouvrages de stockage et de distribution de l’eau 6.654 - Equipement en moyens d’exhaure 4.471

Le Programme d’Approvisionnement Groupé en Eau Potable des Populations Rurales a induit des effets structurants sur le monde rural et les intervenants dans le secteur, notamment à travers les indicateurs ci-après :

− Augmentation du taux d’accès à l’eau potable en milieu rural qui est passé de 14 % avant le lancement du programme PAGER à 55 % en 2003. Il est prévu de porter ce taux à 90 % à la fin de l’année 2007 ;

− Nette diminution de l’incidence des maladies hydriques, en particulier le choléra ;

− Création, chaque année, de dizaines de petites entreprises dans les différentes branches d’activité intéressant le secteur de l’eau (puits, génie civil, équipements en moyens de pompage) ;

− Implication de l’ingénierie nationale dans toutes les études générales et de conception des projets du PAGER ;

xlii

− Création de plus de 500.000 journées de travail annuellement.

V.2.3 Fonds National du Développement du Sport : Institué par la loi de finances pour l’année 1987, le compte d’affectation spéciale intitulé « Fonds National du développement du Sport » a été créé en vue de permettre la comptabilisation des opérations afférentes au développement des sports, notamment en ce qui concerne :

− La formation des élites sportives,

− La préparation et la participation des sports de haut niveau aux compétitions sportives régionales.

Par ailleurs, et suite aux modifications apportées audit fonds, celui-ci est appelé également à servir de support comptable aux projets de construction des infrastructures sportives et des études y afférentes. Le Fonds National du développement du Sport est alimenté essentiellement par la société Marocaine des Jeux et les dotations budgétaires. Le total des versements effectués par ladite société au profit du Fonds au cours de la période 2001-2003, a atteint 159,6 MDH. Ces versements ont connu une évolution ascendante au cours des trois exercices, soit 46,4 MDH en 2001, 53,6 MDH en 2002 et 59,6 MDH en 2003.

Ces recettes sont destinées principalement à la couverture des programmes d’action des fédérations sportives nationales pour leur permettre d’assurer, en particulier et comme le prévoit la loi instituant le Fonds, la préparation des élites sportives nationales, et d’allouer au Comité National Olympique Marocain les moyens nécessaires pour assurer la couverture des frais

EVOLUTION DES VERSEMENTS EFFECTUES PAR LA MAROCAINE DES JEUX AU FONDS NATIONAL DU DEVELOPPEMENT DU

SPORT

0

20

40

60

80

2001 2002 2003

Années

Mill

ions

de

DH

xliii

inhérents à la participation de notre pays aux Jeux Panarabes, Islamiques, Méditerranéens, de la Francophonie et Olympiques. Les opérations effectuées dans le cadre de ce compte durant la période 2001-2003, sont ainsi ventilées :

- Soutien financier aux Fédérations Sportives Nationales :

La répartition du soutien financier accordé aux fédérations sportives nationales par prélèvement sur les ressources du fonds, se fait sur la base de contrats d’objectifs conclus avec lesdites fédérations définissant les droits et obligations de chacune des parties au contrat.

Les subventions octroyées dans ce cadre dont le montant global au cours de la période 2001-2003 s’élève à 160 MDH, ont permis de réaliser les opérations suivantes :

• Sensibilisation et initiation aux activités sportives ;

• Organisation du Championnat National et participation aux compétitions sportives régionales et internationales ;

• Préparation des équipes nationales dans diverses disciplines sportives.

- Réalisation des infrastructures sportives :

Le Département du Sport a entamé, en 2002, la construction des stades de Marrakech, de Tanger et d’Agadir pour doter le Maroc d’infrastructures sportives. Le coût global de la construction de ces 3 stades est estimé à 2.700 millions de DH.

V.3 Domaine agricole

Les comptes d’affectation spéciale dont les programmes d’actions intéressent le secteur agricole sont au nombre de 9 et représentent globalement 4,8 % du total des dépenses des CAS en 2004. Les principaux comptes intéressant ce secteur sont :

− Le fonds de la lutte contre les effets de la sécheresse ;

- Le fonds de développement agricole ;

- Le fonds national forestier ;

- Le fonds spécial de sauvegarde et de protection du cheptel.

xliv

V.3.1 Fonds de la lutte contre les effets de la sécheresse : Ce compte, créé en 1995, a pour objet la comptabilisation des opérations afférentes à la lutte contre les effets de la sécheresse. Ainsi, ce compte a été retenu pour retracer les recettes et dépenses afférentes au programme mis en place par le gouvernement pour faire face à la sécheresse qui a marqué la campagne agricole 1999-2000.

Ce programme d’un coût total de près de 8.011 MDH avait pour objectifs la création de l’emploi, la sauvegarde du cheptel, l’approvisionnement en eau potable, la sauvegarde de la forêt, l’approvisionnement des souks en céréales et le traitement de l’endettement des agriculteurs. La réalisation de ce programme durant la période 2000-2002 s’est appuyée sur une approche novatrice favorisant la programmation ascendante, l’identification des besoins en relation avec les bénéficiaires et la responsabilisation des services déconcentrés concernés. Les dépenses effectuées au titre du programme ont permis la réalisation des actions suivantes :

• Création d’emploi en milieu rural : Les réalisations, par composante, en matière de création d’emploi à fin octobre 2002 se présentent comme suit :

- Investissement-emploi : Les ressources mobilisées, pour financer cette composante, ont permis la réalisation de 12.483 chantiers de travaux qui concernent les secteurs des travaux publics (pistes rurales, eau potable, petits barrages), de l’agriculture (irrigation, aménagement foncier et production végétale) et des infrastructures sociales (aménagement des écoles et des centres de santé et des zones périurbaines). En matière de création d’emploi, les chantiers ouverts ont permis la création de 17,2 Millions de journées de travail.

- Protection du patrimoine forestier : Les opérations inscrites dans le cadre de cette composante ont pour objectif d’atténuer la forte pression sur les ressources forestières, à travers la création d’opportunités de revenus alternatifs aux populations riveraines.

xlv

Les crédits mobilisés au titre de cette composante ont permis l’ouverture de 2.520 chantiers ayant permis la création d’environ 3,76 millions de journées de travail.

• Alimentation en eau potable : L’enveloppe globale mobilisée au titre de cette composante s’élève à 676,4 MDH, et a permis :

- L’acquisition de 214 camions citernes et 350citernes tractées ;

- L’approfondissement et creusement de 761 puits ;

- La réalisation de 1.028 forages ;

- L’aménagement de 235 sources ;

- La réalisation de 65 métfias ;

- L’équipement de 101 points d’eau en moyens de pompage ;

- La réalisation de 142 ouvrages de stockage d’eau ;

- La réalisation d’adduction d’eau potable au niveau local et régional. Ces actions ont concerné une population rurale, d’environ 1.650.000 habitants, répartis sur plus de 2.000 douars et petits centres à travers tout le territoire national.

• Sauvegarde et protection du cheptel : Cette composante est principalement axée sur l’alimentation,l’abreuvement et l’encadrement sanitaire du cheptel. L’enveloppe globale mobilisée au titre de cette composante, s’élève à 1.022 MDH.

• Traitement de l’endettement des agriculteurs : Le principal objectif assigné à l’opération de traitement des dettes des agriculteurs est de reconstituer la capacité d’endettement de ceux ayant souffert de la sécheresse.

Deux grandes opérations ont été menées :

La première a consisté en une consolidation des échéances des dettes de la campagne 1999-2000 sur une période de 7 ans, avec une bonification des taux d’intérêts de 1 à 5 points des taux d’intérêt appliqués à chaque agriculteur.

xlvi

Cette première opération, dont le coût s’élève à 360 millions de dirhams, a débuté en juillet 2000 et a pris fin au 31 mars 2001.

La deuxième rentre dans le cadre de la convention Etat-CNCA du 21 juin 2001, relative au traitement structurel de l’endettement des agriculteurs. Cette opération a concerné 140.000 agriculteurs pour un encours global des dettes de 9,9 milliards de dirhams.

Elle a consisté en une annulation d’une partie de l’encours et un rééchelonnement du reliquat sur une longue période allant de 15 à 20 ans à des taux d’intérêt avantageux.

• Actions de communication :

Cette composante s’est articulée autour de deux campagnes d’envergure nationale :

- Une campagne de sensibilisation sur le phénomène de la sécheresse et ses effets sur l’agriculture, le monde rural et l’économie nationale dans son ensemble ;

- Une campagne d’information sur les mesures d’urgence prises par le Gouvernement pour en atténuer les effets sur le monde rural.

Les crédits mobilisés pour la réalisation de cette composante s’élèvent à 4 MDH contre un montant initialement prévu de 3 MDH.

V.3.2 Fonds de Développement Agricole : Le Fonds de Développement Agricole a été créé par la loi de finances pour l'année 1986, en vue de comptabiliser les opérations afférentes à l'aide financière accordée par l'Etat pour l'intensification de la production agricole. Les ressources du fonds sont constituées des :

Subventions budgétaires au titre de développement de l'élevage, de la production agricole et de l'aménagement hydro- agricole des propriétés ;

Droits d'importation perçus sur le lait, les viandes, les céréales autres que

le blé tendre et leurs dérivés et produits du prélèvement sur les quotités de la TIC applicable sur les supers carburants, l'essence ordinaire et le gasoil ;

Versements effectués par le Fonds National Forestier pour l'octroi de

subventions au titre des opérations de reboisement et reversements de

xlvii

subventions par les bénéficiaires n'ayant pas satisfait aux engagements du Code des Investissements Agricoles.

Les dépenses du fonds sont constituées de :

Versements à la Caisse Nationale de Crédit Agricole (CNCA) au titre de l'octroi de subventions prévues par le Code des Investissements Agricoles et des primes à l'investissement au titre de :

− L'utilisation des semences sélectionnées des céréales; − L'équipement des exploitations agricoles à travers l’achat de

tracteurs et petit matériel agricole ; − L'analyse de laboratoires en ce qui concerne les sols, eaux, plantes,

semences et résidus ; − La construction et l'équipement des stations de conditionnement

des produits agricoles, des unités de stockage des graines et des entrepôts frigorifiques;

− La promotion des exportations agricoles notamment en ce qui concerne les fruits, légumes, fleurs coupées et plantes ornementales ;

− L'aménagement des propriétés agricoles (travaux d'aménagements hydro-agricoles, acquisition de matériel d'irrigation et opérations d'améliorations foncières);

− Les opérations de boisement, de reboisement et de repeuplement des forêts (préparation des sols, acquisition de plants forestiers, plantation et entretien);

− L'intensification de la production animale (production de reproducteurs bovins et ovins, acquisition de reproducteurs caprins et camelin et production de reines d'abeilles; création de races bovines à viande par croisement d'absorption; construction d'étables et de bâtiments annexes à l'exploitation; matériel d'élevage, construction et équipement des centres de collecte de lait).

Subventions aux chambres d'agriculture et associations professionnelles agricoles pour la réalisation d'actions de développement agricole et aux Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole (ORMVA) pour appuyer leurs programmes d'aménagement et d'équipement de périmètres irrigués et faire face au remboursement des prêts directs contractés par ces offices dans le cadre du Programme National d'Irrigation (PNI) qui a été lancé en 1993;

Versements au Fonds de Calamités Naturelles institué pour la prise en charge totale ou partielle des dépenses afférentes au rééchelonnement ou l'allégement des dettes des agriculteurs, à la lutte anti-acridienne et à la

xlviii

contribution au système d’assurance de la production céréalière contre les effets de la sécheresse ;

Dépenses afférentes à des opérations d'aménagement foncier des terres agricoles et à la distribution de plants fruitiers ;

Ainsi, depuis sa création, ce compte a été sollicité pour soutenir les différentes actions de développement agricole, notamment les aides accordées aux agriculteurs par le biais de la CNCA, le remboursement des prêts des ORMVA contractés pour contribuer au financement du Programme National d’Irrigation (PNI) et les versements effectués au profit du Fonds de Calamités Naturelles.

Evolution des Versements du Fonds de Développement Agricole de 2001 à 2003

(En MDH)

Année 2001 2002 2003 Rubrique Emplois dont : 1.086 464 718

Versements à la CNCA 436 310 580 Versements au Fonds de Calamités Naturelles 396 142 131

Versements aux ORMVA 252 12 7

Aussi, les versements effectués à partir dudit compte au profit des différents intervenants durant les exercices 2001 à 2003 s'élèvent à 2.268 MDH dont, notamment, 1.326 MDH au profit de la CNCA ayant permis la réalisation des principales opérations présentées dans le tableau suivant :

xlix

Evolution des principales réalisations relatives aux versements à la CNCA au titre du FDA entre 2001 et 2003

(En MDH)

2001 2002 2003 Primes et subventions octroyées Montant % Montant % Montant %

L'aménagement des propriétés agricoles (hydro-agricoles, fonciers…) 146 48 131 37 105 36

L'équipement des exploitations agricoles (matériels…) 44 14 54 15 64 22

Utilisation des semences sélectionnées de céréales (transport, stockage et commercialisation)

73 24 45 13 23 8

Promotion des exportations par voie aérienne 2 1 42 12 39 13 Les équipements économiques (unités de

stockage, de conservation…) 11 4 22 6 8 3

L'intensification de la production animale (amélioration génétique, bâtiments d'élevage…)

15 5 36 10 37 12

Autres 14 4 26 7 18 6 Total 305 100 356 100 294 100

V.3.3 Fonds National Forestier :

Le Fonds National Forestier (FNF) a été créé par la loi de finances pour l’année budgétaire 1964 à l’effet de retracer les opérations de recettes et de dépenses relatives au développement du potentiel forestier, à la préservation des équilibres naturels et de la biodiversité, à la satisfaction des besoins prioritaires du pays en produits ligneux, et à l’intégration de la forêt dans la stratégie du développement rural en veillant à sa complémentarité avec les autres activités agricoles.

Les ressources du fonds sont constituées notamment des :

Produit de la taxe sur les bois importés instituée par l’article 10 de la loi de finances pour l’année 1986,

Recettes provenant des ventes des produits des boisements réalisés dans le cadre de contrats passés avec les propriétaires privés et les collectivités ethniques.

Quant aux dépenses retracées par ledit fonds, elles sont constituées notamment des :

Dépenses afférentes aux opérations de recherche et d’expérimentation forestière, de boisement, repeuplement et de reboisement ainsi que celles relatives à la protection, l’exploitation, la mise en valeur du domaine forestier et la protection des bassins versants,

l

Versement au fonds de développement agricole pour l’octroi de subvention au titre de la réalisation d’opérations de boisement.

Les actions réalisées dans le cadre de ce fonds au titre de la période 2001-2003 totalisant un montant de 898 MDH, et dont les principales peuvent être résumées comme suit :

• Reboisement de 29.640 hectares, production de 56 millions de plants et entretien de 36.400 hectares de plantations

:

702 MDH

• Construction de 58.260 m3 de seuils, réhabilitation de 34 Km de pistes, et reboisement et régénération de 680 hectares dans le cadre des projets de développement du bassin de l’Ourika

:

82 MDH

• Lutte contre les effets de la sécheresse : 105 MDH • Programme de développement intégré des zones

forestières et péri forestières d’Ifrane :

2 MDH

• Autres actions d’équipement et infrastructure de Surveillance des forêts

:

7 MDH

V.3.4 Fonds spécial de sauvegarde et de protection du cheptel : Ce fonds a été créé par la loi de finances rectificative pour l’année 1983 en vue de comptabiliser les opérations afférentes à la sauvegarde et à la protection du cheptel. Les dispositions dudit fond ont été modifiées par les lois de finances pour les année budgétaires 1985 et 1999/2000 pour étendre son champ d’action aux opérations relatives au stockage des orges dans le cadre des programmes de sauvegarde du cheptel et renforcer, en conséquence, ses ressources des produits de la taxe intérieure de consommation et de la taxe de commercialisation applicables à la pulpe sèche de betterave. Les ressources dudit fonds comprennent, en outre, le produit de la taxe spéciale sur les animaux abattus dans les abattoirs contrôlés, les subventions de l’Etat, les dons et legs. Les dépenses prises en charge dans le cadre dudit fonds portent sur :

- la lutte contre la tuberculose et l’hypodermose bovines et les parasites externes des ovins et caprins ;

- l’octroi d’indemnités pour abattage d’animaux contagieux ;

li

- la lutte contre les effets des calamités naturelles dues à la sécheresse et les inondations ;

- l’exécution de toute opération ayant trait à la sauvegarde et la protection du cheptel ainsi que la couverture des frais de stockage des orges.

Evolution des emplois du Fonds spécial de sauvegarde

et de protection du cheptel au cours de la période 2001-2004

RUBRIQUES 2001 2002 2003 2004

Emplois, dont : 80 000 000 80 000 000 85 000 000 85 000 000 Amélioration des terrains de parcours et abreuvement du cheptel

15 960 000 3 500 000 2 160 000 1 500 000

Prophylaxie du bétail 50 650 000 31 200 000 26 650 000 41 812 500

Identification du bétail 500 000 10 400 000 - 13 730 000 Dépenses d'encadrement 12 890 000 2 080 000 4 110 000 3 966 500 Programme de lutte contre les effets de la sécheresse - - 24 235 000 2 380 000

Les principales opérations programmées dans le cadre du fonds retracées dans le tableau ci-dessus s’articulent autour des actions suivantes :

− la prophylaxie du cheptel :

Les effectifs du cheptel vaccinés et traités au titre des exercices 2001, 2002 et 2003 s’élèvent respectivement à 11.798.500, 19.952.812, et 16.521.500 têtes.

Les campagnes prophylactiques sont effectuées annuellement et portent

principalement sur :

• La lutte et le contrôle des maladies contagieuses et dont certaines sont transmissibles à l’homme (clavelée ovine, rage, fièvre aphteuse, brucellose et tuberculose) ;

• La lutte contre les maladies à incidence économique dans les zones enclavées pauvres (parasitoses internes et externes, entertoxémies) ;

• Les interventions sanitaires dans le cadre de la lutte contre les effets de la sécheresse dans les zones sinistrées.

lii

− l’identification du bétail

Cette opération lancée en 2002, vise l’identification généralisée du cheptel bovin national pour assurer la traçabilité des produits animaux et appliquer les mesures de police sanitaire réglementaires. Ainsi 400.000 têtes de bovins ont été identifiées au cours des exercices 2002-2003 par la pose de boucles d’identification et l’édition de carnets d’identification.

− L’amélioration des terrains de parcours et l’abreuvement du cheptel portant sur :

• la plantation d’arbustes fourragers pour la réhabilitation des terrains de parcours en vue d’assurer une alimentation du cheptel pendant les périodes de soudure et de disettes ;

• la création, l’aménagement et l’équipement de points d’eau dans les régions où les ressources en eau sont insuffisantes.

V.4 Promotion économique et financière

V.4.1 Fonds de promotion des investissements :

En 1996, l’Etat, à travers la loi-cadre 18-95 formant charte de l’investissement, a mis en place un nouveau dispositif d’incitation à l’investissement caractérisé par l’unification des mesures d’encouragement, l’automaticité de l’octroi des avantages par le biais, notamment, de la suppression du visa de conformité et le soutien financier de l’Etat des projets d’investissement générateurs de richesses et d’emplois. A l’effet de compléter ledit dispositif incitatif visant à stimuler l’investissement privé national et étranger, promouvoir la création d’emploi, encourager le transfert de technologie et dynamiser le développement régional, le fonds de promotion de l’investissement a été créé par la loi de finances pour l’année 1999-2000 en vue de comptabiliser les opérations afférentes à la prise en charge par l’Etat du coût des avantages accordés aux investisseurs dans le cadre du régime des contrats d’investissement ainsi que des dépenses relatives à la promotion des investissements. En vertu de la charte d’investissement et de son décret d’application, l’appui financier de l’Etat est destiné aux entreprises répondant à l’un ou plusieurs des critères suivants :

liii

o Investir un montant égal ou supérieur à 200 millions de dirhams;

o Créer un nombre d’emplois stables égal ou supérieur à 250 ;

o Assurer un transfert technologique ;

o Contribuer à la protection de l’environnement.

Les entreprises éligibles peuvent bénéficier des avantages suivants :

o Au niveau des terrains: une participation de l’Etat aux dépenses relatives à l’acquisition du terrain nécessaire à la réalisation du programme d’investissement dans la limite de 20% du coût du terrain support du projet.

o Au niveau de l’infrastructure: une participation de l’Etat aux dépenses d’infrastructures externes nécessaires à la réalisation du programme d’investissement dans la limite de 5% du montant global du programme d’investissement.

o Au niveau de la formation: une participation de l’Etat aux frais de la formation professionnelle prévue dans le programme d’investissement dans la limite de 20% du coût de cette formation.

Lesdits avantages peuvent être cumulés sans toutefois que la participation de l’Etat ne dépasse 5% du montant global du programme d’investissement. Toutefois, dans le cas où le projet d’investissement est prévu dans une zone suburbaine ou rurale défavorisées, cette participation de l’Etat peut atteindre 10% du montant global du programme d’investissement.

Depuis sa création, les opérations ayant bénéficié dans le cadre du fonds des avantages précités sont au nombre de 69 projets ayant fait l’objet de conventions totalisant un investissement de 40.474 MDH. Le tableau ci-après retrace globalement par secteur d’activité, le nombre des projets conventionnés dans le cadre dudit fonds, le montant des investissements ainsi que les emplois générés :

liv

Secteur s’activité Nombre de

projets

Montant de l’investissement

(en MDH)

Emplois crées

Industrie mécanique

métallurgique électrique textile et agro-industrie

32 15.145 23.620

Commerce et service 6 3.296 6.361

Mine et cimenterie 10 12. 984 1.933 Tourisme 21 9.049 10.785

Total 69 40.474 42.699

V.4.2 Fonds de soutien à certains promoteurs :

Le compte d’affectation spéciale intitulé « fonds de soutien à certains promoteurs » a été créé par la loi de finances pour l’année 1988 en vue de permettre le financement de la part de l’Etat dans les prêts conjoints conformément aux dispositions de la loi 36-87 du 30 décembre 1987 relative à l’octroi de prêts de soutien à certains promoteurs. Les crédits budgétaires alloués audit compte au cours des exercices 2001 à 2002 s’élèvent à 200 MDH dont 148,3 MDH ont été engagés pour l’octroi de prêts au profit des promoteurs. En 2003, ce fonds a été amendé à l’effet de supprimer, conformément aux dispositions de la charte PME, le dispositif d’octroi de prêts conjoints et le remplacer par la création d’un « fonds de garantie de prêts à la création de la jeune entreprise » dont la gestion a été confiée à la CCG. Ce Fonds de garantie a été doté, en 2003, d’un montant de 100 MDH prélevé sur les ressources du compte d’affectation spéciale intitulé « fonds pour la promotion de l’emploi des jeunes ». Ce versement a permis de garantir 161 projets d’un montant total d’investissement de 79,3 MDH ayant généré 556 emplois.

lv

V.4.3 Fonds spécial pour le financement de programmes socio- économiques :

Ce compte a été créé en 1993 et modifié par la loi de finances 2004 en vue de comptabiliser les opérations relatives au financement de programmes socio-économiques. Dans ce cadre, deux opérations intéressant le développement de l’habitat social ont été tracées. Il s’agit de l’avance remboursable de 25.000 DH qui était octroyée en faveur du personnel de l’Etat pour l’accès au logement social et a été supprimée en 2004, et les versements budgétaires au profit des fonds de garantie pour l’acquisition ou la construction de logements sociaux. − Avance de l’Etat en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat

Il s’agit d’une avance d’un montant de 25.000 DH remboursable mais non productive d’intérêts qui a été instituée par l’article 25 de la Loi de Finances pour la période du 1er juillet au 31 décembre 2000 modifié par l’article 16 quarter de la Loi de Finances pour l’année 2001 et supprimée par l’article 20 de la loi de finances pour l’année 2004 en faveur de la création de fonds de garantie. Durant la période 2001-2004, les dépenses réalisées au titre de cette opération s’élèvent à 282,05 MDH ayant permis à 11.282 agents de l’Etat de bénéficier de ladite avance remboursable.

− Fonds de garantie des prêts consentis par les institutions bancaires aux

fonctionnaires et agents de l’Etat et des organismes publics pour la construction de logements

Dans le cadre de la promotion de l’accession à la propriété des populations à revenus modestes, les pouvoirs publics ont mis en place un fonds de garantie pour la couverture des prêts destinés au financement de l’acquisition ou la construction par les employés du secteur public de logements sociaux dénommé FOGALOGE-PUBLIC. La contribution de l’Etat audit fonds pour constituer la réserve nécessaire pour garantir les prêts en question s’élèvent à 350 MDH versés en 2004.

Les conventions instituant et fixant les modalités de gestion de ce fonds ont été signées le 26/12/2003 entre d’une part, l’Etat et la CCG et, d’autre part, la CCG et les banques.

lvi

Il y a lieu de rappeler, par ailleurs, qu’un autre fonds de garantie dénommé Fogarim a été institué pour la couverture des prêts à l’accession à la propriété des populations à revenu modestes ou irrégulier. La convention d’institution de ce fonds prévoit son alimentation par une dotation globale de 600 MDH étalée sur trois exercices à hauteur de 200 MDH à provenir du compte d’affectation spéciale « Fonds Solidarité Habitat » géré par le Ministère chargé de l’Habitat.

Une dotation de 200 MDH a été prévue à cet effet en 2004 et une deuxième dotation d’un montant équivalent devrait être versée audit fonds en 2005.

V.5 Développement local Les comptes d’affectation spéciale intéressant le domaine du développement local sont notamment la part des collectivités locales dans le produit de la TVA et le fonds spécial relatif au produit des parts d’impôts affectées aux régions retraçant globalement 45 % du total des charges des CAS en 2004. V.5.1 Part des collectivités locales dans le produit de la TVA :

La part des collectivités locales dans le produit de la TVA est instituée par la loi n° 30-85 promulguée par le dahir n° 1-85-347 du 20 décembre 1985 qui prévoit dans son article 65 que « le produit de la taxe est pris en recette, au budget général de l’Etat et dans une proportion ne pouvant être inférieure à 30 % et qui sera fixée par les lois de finances, aux budgets des collectivités locales après déduction, sur le produit de la taxe perçue à l’intérieur, des remboursements et des restitutions prévues par la présente loi ». Afin de permettre la comptabilisation de la part affectée aux collectivités locales, la loi de finances pour 1986 avait créé le compte d’affectation spéciale intitulé « Part des collectivités locales dans le produit de la TVA », dont le Ministre de l’Intérieur est l’ordonnateur. En ressources, ce compte retrace :

− La part du produit de la TVA affectée aux collectivités locales ; − Le produit des remboursements de l’avance au profit des

fonctionnaires et agents des collectivités locales pour l’accès à la propriété de logements sociaux dans les conditions prévues par la législation en vigueur.

Les ressources effectives dudit fonds ont connu un accroissement continu passant de 3,2 milliards en 1989 à 7,6 milliards en 2003.

lvii

L’ensemble des recettes précitées est destiné à contribuer au financement des dépenses incombant aux collectivités locales et pouvant être réparti en quatre composantes répondant chacune à une préoccupation précise :

1. Les dotations globales destinées à couvrir l'ensemble des dépenses de fonctionnement. Ces dotations sont réparties, au début de chaque exercice budgétaire, entre les budgets des différentes collectivités, en fonction des critères préétablis tels que la population et l'étendue du territoire pour les préfectures et les provinces, le potentiel fiscal et la promotion des ressources propres pour les communes ;

La répartition de ces dotations entre les différentes collectivités, durant la période 2001 à 2003 est retracée dans le tableau ci-après :

Evolution des dotations de fonctionnement au titre de la période 2002-2003

(en Millions DH)

2002 2003 Dotations globales Prévisions Réalisations % Prévisions Réalisations %

Prefectures et provinces 1.430,00 1.408,90 25 1.623,99 1.618,99 27

Communes urbaines 2.241,74 2.195,67 39 2.330,61 2.324,76 39

Communes rurales 2.010,00 1.981,86 36 1.990,09 1.990,09 34

TOTAL 5.681,74 5.586,43 100 5.944,69 5.933,84 100

2. Les dotations spéciales destinées à financer les projets d'investissement et

les dépenses spécifiques des collectivités locales ainsi qu’à la couverture d'une partie de leurs dépenses de fonctionnement ;

(en Millions DH) 2002 2003 Dotations

Spéciales Equipement 235,96 447,65

Fonctionnement 413,40 398,46

TOTAL 649,36 846,11

3. Les dotations pour charges transférées, affectées à la couverture des

dépenses mises à la charge des collectivités locales et dont la répartition est effectuée selon l'affectation territoriale des projets ;

Ces dotations ont contribué, durant la période 2001 à 2004, au financement du programme d'électrification rurale globale (PERG) et du programme d'approvisionnement groupé en eau potable dans le monde rural (PAGER) ainsi qu’à la

lviii

réalisation des travaux d'aménagement de pistes et la construction de terrains de sports.

(en Millions DH) DOTATIONS POUR CHARGES TRANSFEREES

2002 2003

PERG 43,89 98,09PAGER 27,56 89,74Autres (routes, terrains de sport..) 8,25 1,56

TOTAL 79,70 189,39

4. Les dotations pour charges communes et indivisibles destinées à faire face aux dépenses de fonctionnement et d'équipement intéressant deux ou plusieurs collectivités locales notamment les dépenses afférentes aux équipements intercommunaux, la protection civile, la contribution aux études d'urbanisme.

V.5.2 Fonds spécial relatif au produit des parts d’impôts affectées aux régions :

Depuis la révision constitutionnelle du 4 septembre 1992, la Région a acquis le statut de Collectivité Locale et son organisation a été fixée par le Dahir n° 1.97.84 du 2 Avril 1997 portant promulgation de la loi n° 47-96 relative à l’organisation de la région. La mise en place de ce troisième échelon de la décentralisation territoriale, dont les premières assemblées ont été élues en octobre 1997, s’est traduite par un ensemble de réformes et de mesures d’accompagnement dont notamment l’adoption d’une Charte sur la répartition des responsabilités entre l’Etat et la nouvelle collectivité régionale et la déconcentration régionale des administrations de l’Etat. Les attributions de la région, instrument essentiel et novateur du développement économique et social, se sont adossées à un financement multiple dont notamment les ressources propres, à l’instar des autres collectivités locales et une part du produit de l’impôt sur les sociétés (I.S) et l’impôt général sur le revenu (I.G.R) revenant au budget de l’Etat. Ces parts ont été fixées par l’article 30 de la loi de finances de l’exercice budgétaire 1999/2000 à 1 % pour l’I.S et 1 % pour l’I.G.R, et retracées dans le cadre du compte d’affectation spéciale intitulé « Fonds spécial pour le produit des impôts affectés aux régions » dont l'ordonnateur est le Ministre de l'Intérieur. Pour les années 2002 et 2003 le montant desdites parts s’est élevé respectivement à 265 MDH et 302 MDH, soit une augmentation de 37 MDH.

lix

Les ressources affectées aux régions sont destinées à financer leurs dépenses de fonctionnement ainsi que leur programme d’actions portant notamment sur la protection de l’environnement, la formation professionnelle, la promotion du sport et la réalisation d’opérations d’équipements scolaires, de santé de base et d’intérêt régional.

V. 6 Autres domaines

Les comptes regroupés à ce niveau sont au nombre de 12 et représentent 9,2 % du total des crédits ouverts par la loi de finances pour l’année 2004 au profit de l’ensemble des CAS.

V.6.1 Fonds spécial pour le soutien des juridictions et des établissements pénitentiaires :

Ce compte a été créé par la loi de finances pour l’année 1993 sous l’intitulé « Fonds spécial pour l’extension et la rénovation des juridictions » en vue de permettre la réalisation des opérations d’extension, de rénovation et d’aménagement des juridictions du Royaume. Il était alimenté de 40 % du produit des amendes et condamnations pécuniaires prononcées par les juridictions, des frais de justice et de la taxe judiciaire. Les lois de finances pour les exercices 1998-1999 et 2003 ont porté le taux dudit produit affecté au fonds respectivement à 60% et puis à 65%, et ont élargi son champ d’action aux activités et prestations de juridictions et des établissements pénitentiaires permettant ainsi au Ministère de la Justice, ordonnateur du fonds, de déployer son programme de modernisation, et d’activer la réforme de l’appareil judiciaire Les dépenses réalisées dans le cadre dudit fonds au titre des exercices budgétaires 2001-2003 s’élevant globalement à 531 MDH, concernent pour l’essentiel les travaux de construction, d’extension, de réhabilitation et d’aménagement des juridictions, des établissements pénitentiaires et de l’Administration Centrale, ainsi que le financement des programmes de formation en faveur des personnels du Ministère de la Justice.

lx

Les interventions du Fonds au titre de la période considérée, ont permis les principales réalisations ci-après :

- Au niveau des juridictions :

° Extension de la Cour d’Appel de Beni Mellal, des tribunaux de Première Instance d’Ouazzane, Midelt, Taroudant, Oued Zem, Safi et Agadir (1ère tranche), ainsi que du Centre de Juge Résident d’Aknoul;

° Construction des tribunaux de Première Instance de Ben M’sick Sidi Othman et d’Aîn Chock Hay Hassani ;

° Réhabilitation de la Cour d’Appel de Casablanca et des tribunaux de Première Instance de Rabat et de Casablanca.

- Au niveau de l’Administration Pénitentiaire :

A partir de l’exercice 1999-2000, cette administration a bénéficié d’une partie des crédits inscrits audit fonds à raison de 20% des recettes réalisées. A compter de l’année budgétaire 2003, la part des recettes affectée à l’Administration Pénitentiaire est passée à 22,5%, ayant permis la réalisation des opérations suivantes :

o Extension et aménagement de plusieurs prisons locales à Khémisset, Laâyoune, Fès, Kalaâ Sraghna, Mohammadia, Berchid, Aîn Sbaâ, Aîn Borja et Essaouira ;

o Achèvement de la Maison d’Arrêt de Tiznit ;

o Réalisation des travaux d’assainissement de Pénitenciers Agricoles de la Prison Locale d’Essaouira ;

o Achat de matériel médical, de lits métalliques, de couvertures, de matelas, de matériel de cuisine, de convecteurs, de matériel de sûreté et de literie et de mobilier de bureau pour le renforcement et la mise à niveau des équipements des centres pénitentiers ;

o Installation de chaudières et de postes de transformation ;

o Raccordement des réseaux électriques à la Maison d’Arrêt Centrale de Kénitra ;

o Installation d’équipements de protection contre les incendies dans la Prison Locale d’Ait Melloul.

lxi

- Au niveau de la formation :

Les personnels ayant bénéficié des programmes de formation engagés dans le cadre dudit fonds, a atteint 3.444 agents et cadres dont près de 1.100 magistrats et cadres supérieurs. Ainsi, les ressources mobilisées au niveau du fonds ont contribué, de façon significative, au financement des programmes inscrits dans le cadre de la réforme de la justice visant à doter le pays d’une justice efficace en vue de la consolidation de l’Etat de droit et la création d’un environnement favorable pour la promotion de l’investissement. Les principales actions de cette réforme concernent :

- L’organisation du secteur par le renforcement des capacités d’accueil des justiciables, la modernisation de l’appareil judiciaire et la mise à niveau du cadre légal et réglementaire ;

- L’amélioration des conditions de détention dans les unités pénitentiaires et le renforcement des programmes favorisant l’insertion des détenus dans la vie active ;

- La moralisation et la bonne gouvernance pour consolider l’Etat de droit et sauvegarder les intérêts des justiciables ;

- Le renforcement des activités des inspections en vue d’évaluer le niveau de performance du secteur en terme de coût, d’efficacité et de célérité ainsi que la valorisation et la mobilisation des ressources humaines ;

- La généralisation de l’accès à l’information et le développement de la communication permettant ainsi au secteur de s’ouvrir sur son environnement ;

- La réalisation d’un programme pilote de réinsertion socio- professionnelle des détenus en collaboration avec l’OFPPT et l’appui de la Fondation Mohammed VI pour la Solidarité ;

- Le renforcement des actions de formation en faveur des magistrats et des greffiers au moyen de la réorganisation de l’Institut National des Etudes Juridiques (INEJ) et son érection en établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière.

V.6.2 Fonds pour la promotion du paysage audiovisuel national :

Créé en juillet 1996, le fonds pour la promotion du paysage audiovisuel national a contribué, activement au soutien financier et au développement du

lxii

secteur audiovisuel national, en donnant une nouvelle impulsion à la production nationale, tant audiovisuelle que cinématographique. Ce rôle de soutien est d’autant plus appréciable qu’il intervient dans un contexte marqué par l’augmentation des offres de télévisions étrangères grâce aux satellites numériques, et par le démarrage du processus de libéralisation du paysage audiovisuel national et les perspectives qu’il ouvre, avec l’entrée en scène de nouveaux opérateurs. Cette libéralisation du secteur audiovisuel, entamée dès 2002 avec la création du Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle, a franchi un pas important avec l’adoption du décret-loi n° 2-02-663 du 10 septembre 2002 portant suppression du monopole de l’Etat en matière de radiodiffusion et de télévision, ainsi que la création de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle. Cette Haute Autorité a pour mission de veiller au respect des principes de liberté d’expression, de pluralisme et de neutralité des opérateurs de la communication audiovisuelle et d’attribuer les fréquences audiovisuelles affectées par l’ANRT. Elle exerce également des activités liées à la préparation des cahiers de charges des demandeurs de l’exploitation d’une radio ou d’une télévision. Outre la libération du secteur, la réforme de l’audiovisuel vise également la modification du statut des opérateurs publics (RTM, SAP) par leur transformation en sociétés anonymes. Les actions menées par la Radiodiffusion Télévision Marocaine, la Société SOREAD-2M et le Fonds d’aide à la production cinématographique relevant du centre Cinématographique Marocain, grâce au soutien de l’Etat financé à partir des ressources mobilisées dans le cadre du Fonds pour la promotion du paysage audiovisuel national, ont contribué à la relance de la production nationale qui s’est illustrée par le développement de la production des œuvres audiovisuelles nationales prises en charge par les organismes précités et par l’amélioration de la qualité technique de la production. Dans ce cadre, l’évolution des dotations affectées par ledit fonds à la Radiodiffusion Télévision Marocaine, la société SOREAD/2M et le Fonds d’aide à la production cinématographique à partir du Fonds pour la promotion du paysage audiovisuel national, sont retracées dans le graphique ci-après :

lxiii

EVOLUTION DES DOTATIONS DU FONDS

0

50

100

150

2001 2002 2003

Années

Millions

de

DH

RTMSOREAD-2MCCM

Ainsi, au cours de la période 2001-2003, les organismes précités ont bénéficié de contribution s’élevant globalement à 505 MDH en vue, notamment, de réaliser les opérations suivantes :

- Renouvellement du matériel de production ;

- Promotion de la production artistique et des travaux journalistiques;

- Amélioration de la qualité des émissions nationales ;

- Production d’œuvres audiovisuelles, en particulier les téléfilms.

- Octroi d’aides à la production cinématographique nationale.

V.6.3 Fonds de Remploi Domanial :

Ce fonds a été créé par l’article 28 de la loi de finances 1964 sous l’intitulé « Fonds de concours pour acquisitions immobilières et produit des ventes d’immeubles et de lotissements domaniaux ». L’intitulé du présent compte a été modifié par la dénomination « Fonds de Remploi Domanial » (FRD), en vertu de l’article 28 de la loi de finances 1966. Le champ d’action de ce fonds englobe depuis 1976, outre les opérations immobilières relatives au portefeuille immobilier du domaine privé de l’Etat, celles réalisées pour le compte des services de l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics. Tel qu’il a été modifié, ledit fonds permet la comptabilisation des opérations afférentes :

− Aux acquisitions immobilières nécessaires à la construction d’établissements scolaires et à l’installation des services publics ;

− A la construction et l’équipement des immeubles domaniaux et à la réparation et entretien des immeubles domaniaux non affectés ou collectifs ;

lxiv

− Au versement au budget général du produit de la vente des immeubles domaniaux ruraux dans le cadre du règlement du contentieux agricole.

Les ressources affectées à ce fonds sont constituées notamment par les produits relatifs à :

− La vente des immeubles domaniaux et des logements domaniaux d’habitat ;

− Le produit de vente des successions vacantes et en déshérence ;

− La vente de meubles épaves et matériel réformé ;

− Les versements effectués par les services de l’Etat, les collectivités locales et les établissements publics en vue d’affectations domaniales ou d’acquisitions immobilières.

Ainsi, au titre de la période 2001-2004, ce fonds a bénéficié de dotations budgétaires d’un montant total de 1.955 MDH. Ces dotations ont été utilisées pour la réalisation des principales opérations suivantes :

− Acquisitions immobilières pour le compte des services de l’Etat (les superficies acquises entre 2001 et 2003 s’élèvent à 1092 ha)

1.776 MDH

− Equipement des immeubles domaniaux 59 MDH − Entretien et réparation des immeubles domaniaux non

affectés ou collectifs 32 MDH

− Couverture des charges liées aux acquisitions immobilières et vente d’immeubles domaniaux 38 MDH

Concernant les charges liées à la gestion du patrimoine domanial, il importe de souligner que l’Etat a entrepris ces dernières années un vaste programme d’immatriculation et d’apurement des immeubles domaniaux. Dans ce cadre, il a été procédé de 1999 à 2003 à l’immatriculation de 3.126 propriétés couvrant une superficie totale de 82.032 ha. Par ailleurs, ledit fond a contribué à la promotion de l’investissement dans les domaines de l’industrie, du tourisme et de l’habitat social à travers la mobilisation au cours des quatre dernières années d’une superficie totale de 8.686 ha ventilée par domaine d’activités comme suit :

lxv

− Industrie :

Zones industrielles : 533 Ha

Parcs industriels : 1.280 Ha

− Tourisme :

Plan Azur (Unité d’aménagement touristique : 2.600 Ha

Zones touristiques : 873 Ha

− Habitat social : 3.400 Ha

lxvi

ANNEXES Tableau n°1 :

Prévisions des ressources et charges des comptes spéciaux du Trésor en 2004

Tableau n° 2 :

Prévisions des ressources et charges des comptes d’affectation spéciale par domaine d’intervention en 2004

Tableau n° 3 : Les départements bénéficiant de ressources additionnelles à travers les comptes d’affectation spéciale

Tableau no: 1

DESIGNATION RESSOURCES POUR 2004

CHARGES POUR 2004

COMPTES D'AFFECTATION SPECIALE-*-*-*-

3.1.00.01.1 Fonds spécial des prélèvements sur le pari mutuel 120 000 000 120 000 0003.1.00.02.1 Fonds de développement du crin végétal Mémoire Mémoire

3.1.00.03.1 Fonds de soutien aux services de la concurrence, du contrôle des prix et des stocks de sécurité 20 000 000 20 000 000

3.1.00.04.1 Fonds de la lutte contre les effets de la sécheresse Mémoire Mémoire

3.1.00.05.1 Fonds pour la promotion de l'emploi des jeunes 140 000 000 140 000 000

3.1.04.02.1 Fonds pour le développement rural Mémoire Mémoire

3.1.04.03.1 Fonds de promotion des investissements Mémoire Mémoire

3.1.06.03.1 Fonds spécial pour le soutien des juridictions et des établissements pénitentiaires 350 000 000 350 000 000

3.1.08.03.1 Fonds spécial pour la sauvegarde de la cité de Fès Mémoire Mémoire3.1.08.04.1 Part des collectivités locales dans le produit de la T.V.A. 8 185 286 000 8 185 286 0003.1.08.05.1 Fonds spécial pour la promotion et le soutien de la protection civile 190 000 000 190 000 000

3.1.08.06.1 Fonds spécial relatif au produit des parts d'impôts affectées aux régions 321 950 000 321 950 000

3.1.08.07.1 Fonds de péréquation et de développement régional Mémoire Mémoire

3.1.08.08.1 Financement des dépenses d'équipement et de la lutte contre le chômage 566 500 000 566 500 000

3.1.08.09.1 Fonds de soutien à la sûreté nationale Mémoire Mémoire3.1.09.02.1 Fonds pour la promotion du paysage audiovisuel national 270 000 000 270 000 000

3.1.10.01.1 Fonds national de soutien à la recherche scientifique et au développement technologique Mémoire Mémoire

3.1.12.01.1 Fonds spécial de la pharmacie centrale 260 000 000 260 000 0003.1.13.02.1 Fonds spécial pour la promotion hôtelière Mémoire Mémoire3.1.13.03.1 Fonds de remploi domanial 697 000 000 697 000 0003.1.13.04.1 Fonds spécial du produit des loteries 70 000 000 70 000 0003.1.13.05.1 Fonds des débits tabacs pour l'octroi de secours 70 000 000 70 000 000

3.1.13.06.1 Fonds spécial de surveillance et de contrôle des assureurs et des sociétés d'assurances 13 000 000 13 000 000

3.1.13.07.1 Fonds de majoration des rentes viagères servies par les compagnies d'assurances 3 000 000 3 000 000

3.1.13.08.1 Masse des services financiers 320 000 000 320 000 0003.1.13.09.1 Fonds de la réforme agraire 10 000 000 10 000 000

3.1.13.12.1 Bénéfices et pertes de conversion sur les dépenses publiques en devises étrangères Mémoire Mémoire

3.1.13.17.1 Fonds spécial de la zakat Mémoire Mémoire3.1.13.18.1 Fonds de solidarité des assurances 470 000 000 470 000 0003.1.13.19.1 Fonds de soutien à certains promoteurs 100 000 000 100 000 000

3.1.13.20.1 Fonds spécial pour le financement des programmes socio-économiques 350 000 000 350 000 000

3.1.13.21.1 Fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires 1 810 000 000 1 810 000 0003.1.13.22.1 Liquidation de la Caisse générale des crédits de Tétouan Mémoire Mémoire3.1.17.01.1 Fonds spécial routier 2 070 000 000 2 070 000 0003.1.17.03.1 Fonds de délimitation du domaine public maritime et portuaire 18 500 000 18 500 0003.1.20.03.1 Fonds spécial de sauvegarde et de protection du cheptel 85 000 000 85 000 0003.1.20.05.1 Fonds de développement agricole 600 000 000 600 000 0003.1.21.01.1 Fonds national du développement du sport 430 000 000 430 000 0003.1.29.01.1 Fonds national pour l'action culturelle 33 000 000 33 000 0003.1.30.01.1 Fonds national pour l'achat et l'équipement de terrains 80 000 000 80 000 000

PREVISIONS DES RESSOURCES ET CHARGES DES

COMPTES SPECIAUX DU TRESOR EN 2004

3.1.30.02.1 Fonds solidarité habitat 1 000 000 000 1 000 000 0003.1.34.01.1 Fonds de participation des Forces Armées Royales aux missions de paix Mémoire Mémoire3.1.45.01.1 Fonds national forestier 200 000 000 200 000 0003.1.45.02.1 Fonds de la taxe de réfection des chemins forestiers 2 000 000 2 000 0003.1.45.03.1 Fonds de la chasse et de la pêche continentale 14 000 000 14 000 000

3.1.46.01.1 Fonds pour l'amélioration de l'approvisionnement en eau potable des populations rurales 150 000 000 150 000 000

TOTAL des ressources des comptes d'affectation spéciale 19 019 236 000 19 019 236 000

- COMPTES D'ADHESION AUX ORGANISMES INTERNATIONAUX -*-*-*-

Opérations avec l'Agence internationale pour le développement Mémoire Mémoire

Opérations avec le fonds monétaire international Mémoire Mémoire

Opérations avec la banque internationale pour la reconstruction et le développem Mémoire 11 000 000

Opérations avec la société financière internationale Mémoire Mémoire

Opérations avec la banque africaine de développement Mémoire 12 713 000

Opérations avec le fonds arabe pour le développement économique et social Mémoire Mémoire

Opérations avec le fonds de garantie des investissements Mémoire Mémoire

Fonds Arabo-Africain pour la coopération technique Mémoire Mémoire

Banque Islamique de développement Mémoire 12 459 000

Banque Arabe de développement économique en Afrique Mémoire Mémoire

Opérations avec la Société arabe d'investissement Mémoire Mémoire

Fonds monétaire arabe Mémoire 150 000

Organisation arabe pour l'investissement et le développement agricole Mémoire Mémoire

Société africaine de réassurance Mémoire Mémoire

Opérations avec le fonds international de développement agricole Mémoire 10 442 000

Opérations avec la société Shelter Afrique Mémoire Mémoire

Opérations avec le fonds commun pour les produits de base (F.C.P.B. ) Mémoire MémoireOpérations avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement ( B.E.R.D. ) Mémoire Mémoire

Opérations avec la Société islamique d'assurance des crédits à l'exportation et de garantie des investissements Mémoire 18 163 000

Opérations avec l'Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (M.I.G.A Mémoire Mémoire

T O T A L des comptes d'adhésion aux organismes internationaux Mémoire 64 927 000

- COMPTES D'OPERATIONS MONETAIRES

-*-*-*-

Différence de change sur ventes et achats de devises Mémoire Mémoire

Compte des opérations d'échange de taux d'intérêt et de devises des emprunts extérieurs 5 000 000 5 000 000

T O T A L des comptes d'opérations monétaires 5 000 000 5 000 000

- COMPTES DE PRETS

-*-*-*-Souscription à l'emprunt de l'Organisation des Nations Unies Mémoire MémoirePrêts au Crédit immobilier et hôtelier 2 000 000 MémoirePrêts aux coopératives agricoles Mémoire MémoirePrêts à l'Office national de l'électricité 30 000 000 30 000 000

Prêts à des Etats étrangers Mémoire MémoirePrêts à la SONABA 36 030 000 17 200 000Prêts à la COMAGRI Mémoire MémoirePrêts aux Offices régionaux de mise en valeur agricole et aux centres de travaux Mémoire Mémoire

Prêts aux collectivités locales et à la communauté urbaine de Casablanca 34 995 000 Mémoire

Prêts à la Caisse nationale de crédit agricole 3 651 000 Mémoire

Prêts à la ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires 431 000 Mémoire

Prêts à l'Office national de l'eau potable 57 411 000 MémoirePrêts à la régie autonome intercommunale de distribution d'eau et d'électricité de Kénitra (R.A.K.) 5 195 000 Mémoire

Prêts aux établissement régionaux d'aménagement et de construction (E.R.A.C.) 41 335 000 20 000 000Prêts à la régie autonome intercommunale de distribution d'eau et d'électricité de Marrakech 12 678 000 14 300 000

Prêts à la régie autonome intercommunale de distribution d'eau et d'électricité de Tétouan Mémoire Mémoire

Prêts à la régie autonome de distribution d'eau et d'électricité de Fès 12 345 000 MémoirePrêts à la régie autonome intercommunale de distribution d'eau et d'électricité de Tanger Mémoire Mémoire

Prêts à la régie autonome intercommunale de distribution d'eau et d'électricité de Tadla 945 000 Mémoire

Prêts à la régie autonome de distribution d'eau et d'électricité d'Oujda 2 562 000 MémoirePrêts à la régie autonome intercommunale de distribution d'eau et d'électricité d'El Jadida 596 000 Mémoire

Prêts à la régie autonome de distribution d'eau et d'électricité de Meknès 10 671 000 1 100 000

Prêts à la société nationale de commercialisation des semences (SONACOS) 2 620 000 Mémoire

Prêts à la centrale d'achat et de développement de la région minière du Tafilalet et Figuig (CADETAF) 6 000 000 Mémoire

Prêts à la régie autonome de distribution d'eau et d'électricité de la Chaouia 407 000 Mémoire

Prêts à la régie autonome multi-services d'Agadir(RAMSA) 1 454 000 MémoirePrêts pour le développement des industries mécaniques, métalliques et électriques Mémoire Mémoire

Prêts à l'Office d'exploitation des ports 11 369 000 MémoirePrêts à la Banque marocaine du commerce extérieur Mémoire MémoirePrêts à la Société de développement agricole Mémoire MémoirePrêts à l'Agence Maghreb Arabe Presse Mémoire MémoirePrêts à la régie autonome intercommunale de distribution d'eau et d'électricité de Nador (R.A.D.E.E.N) 851 000 1 000

Prêts à l'hôpital Avicenne Mémoire MémoirePrêts à l'ONCF 6 749 000 MémoirePrêts à l'Office des aéroports de Casablanca Mémoire MémoireRétrocession à des entreprises du secteur privé de tout ou partie de prêts accordés au gouvernement marocain par des gouvernements étrangers ou des organismes internationaux

14 564 000 Mémoire

Prêts à la Société marocaine d'assurance à l'exportation 1 423 000 Mémoire

Prêts aux établissements bancaires et à l'Office pour le développement industriel, destinés au financement des projets productifs Mémoire Mémoire

Prêts à l'Agence nationale de lutte contre l'habitat insalubre (A.N.H.I) 3 877 000 MémoirePrêts à la S.N.E.C. 37 931 000 97 500 000Restructuration de la dette du secteur hôtelier Mémoire Mémoire

T O T A L des comptes de prêts 338 090 000 180 101 000

- COMPTES D'AVANCES

-*-*-*-Avances aux municipalités Mémoire MémoireAvances à la banque centrale populaire Mémoire Mémoire

Avances à la Banque nationale pour le développement économique 2 833 000 MémoireAvances à l'Office national marocain du tourisme Mémoire MémoireAvances à l'Office de développement industriel Mémoire MémoireAvances à l'Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses et aux coopératives agricoles Mémoire Mémoire

Avances à l'Office national de l'électricité Mémoire MémoireAvances aux Sociétés "Comité interprofessionnel du logement" Mémoire MémoireAvances à l'ex-Office des anciens combattants et victimes de la guerre Mémoire MémoireAvances à la Société des mines d'Aouli Mémoire MémoireAvances à la Société d'exploitation des mines du Rif Mémoire MémoireAvances à la Cimenterie de l'Oriental Mémoire Mémoire

T O T A L des comptes d'avances 2 833 000 Mémoire

- COMPTES DE DEPENSES SUR DOTATIONS-*-*-*-

Fonds spécial de développement régional Mémoire Mémoire

Dépenses particulières au développement des provinces sahariennes Mémoire Mémoire

Fonds de développement des collectivités locales et de leurs groupements 80 000 000 80 000 000

Fonds de l'opération engrais Mémoire Mémoire

Fonds de ristournes d'intérêt au profit des travailleurs marocains à l'étranger Mémoire Mémoire

Participation de l'Etat dans diverses sociétés Mémoire MémoireDéfense et restauration des sols Mémoire MémoireAcquisition et réparation des matériels des Forces Armées Royales 4 600 000 000 4 600 000 000Fonds de la Direction générale des études et de la documentation Mémoire MémoireFonds de relations publiques 1 000 000 1 000 000

T O T A L des comptes de dépenses sur dotations 4 681 000 000 4 681 000 000

TOTAL GENERAL DES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR 24 046 159 000 23 950 264 000

Tableau no:2

DESIGNATION RESSOURCES POUR 2004

CHARGES POUR 2004

COMPTES D'AFFECTATION SPECIALE-*-*-*-

Domaine social3.1.00.03.1 Fonds de soutien aux services de la concurrence, du contrôle des prix et

des stocks de sécurité 20 000 000 20 000 000

3.1.08.05.1 Fonds spécial pour la promotion et le soutien de la protection civile 190 000 000 190 000 000

3.1.08.08.1 Financement des dépenses d'équipement et de la lutte contre le chômage 566 500 000 566 500 000

3.1.12.01.1 Fonds spécial de la pharmacie centrale 260 000 000 260 000 0003.1.13.04.1 Fonds spécial du produit des loteries 70 000 000 70 000 0003.1.13.05.1 Fonds des débits tabacs pour l'octroi de secours 70 000 000 70 000 0003.1.13.21.1 Fonds de soutien des prix de certains produits alimentaires 1 810 000 000 1 810 000 0003.1.29.01.1 Fonds national pour l'action culturelle 33 000 000 33 000 0003.1.30.01.1 Fonds national pour l'achat et l'équipement de terrains 80 000 000 80 000 0003.1.30.02.1 Fonds solidarité habitat 1 000 000 000 1 000 000 000

S/TOTAL (1) 4 099 500 000 4 099 500 000Domaine de l’Infrastructure

3.1.17.01.1 Fonds spécial routier 2 070 000 000 2 070 000 0003.1.17.03.1 Fonds de délimitation du domaine public maritime et portuaire 18 500 000 18 500 000

3.1.46.01.1 Fonds pour l'amélioration de l'approvisionnement en eau potable des populations rurales 150 000 000 150 000 000

3.1.21.01.1 Fonds national du développement du sport 430 000 000 430 000 000S/TOTAL(2) 2 668 500 000 2 668 500 000

Domaine agricole 3.1.00.02.1 Fonds de développement du crin végétal Mémoire Mémoire3.1.00.04.1 Fonds de la lutte contre les effets de la sécheresse Mémoire Mémoire3.1.04.02.1 Fonds pour le développement rural Mémoire Mémoire3.1.13.09.1 Fonds de la réforme agraire 10 000 000 10 000 0003.1.20.03.1 Fonds spécial de sauvegarde et de protection du cheptel 85 000 000 85 000 0003.1.20.05.1 Fonds de développement agricole 600 000 000 600 000 0003.1.45.01.1 Fonds national forestier 200 000 000 200 000 0003.1.45.02.1 Fonds de la taxe de réfection des chemins forestiers 2 000 000 2 000 0003.1.45.03.1 Fonds de la chasse et de la pêche continentale 14 000 000 14 000 000

S/TOTAL(3) 911 000 000 911 000 000Promotion économique et financière

3.1.00.05.1 Fonds pour la promotion de l'emploi des jeunes 140 000 000 140 000 0003.1.04.03.1 Fonds de promotion des investissements Mémoire Mémoire3.1.13.02.1 Fonds spécial pour la promotion hôtelière Mémoire Mémoire

3.1.13.06.1 Fonds spécial de surveillance et de contrôle des assureurs et des sociétés d'assurances 13 000 000 13 000 000

3.1.13.07.1 Fonds de majoration des rentes viagères servies par les compagnies d'assurances 3 000 000 3 000 000

3.1.13.18.1 Fonds de solidarité des assurances 470 000 000 470 000 0003.1.13.19.1 Fonds de soutien à certains promoteurs 100 000 000 100 000 000

3.1.13.20.1 Fonds spécial pour le financement des programmes socio-économiques 350 000 000 350 000 000

S/TOTAL(4) 1 076 000 000 1 076 000 000Développement local

3.1.08.04.1 Part des collectivités locales dans le produit de la T.V.A. 8 185 286 000 8 185 286 000

3.1.08.06.1 Fonds spécial relatif au produit des parts d'impôts affectées aux régions 321 950 000 321 950 000

3.1.08.07.1 Fonds de péréquation et de développement régional Mémoire Mémoire

PREVISIONS DES RESSOURCES ET CHARGES DES COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE PAR DOMAINE D’INTERVENTION EN 2004

S/TOTAL(5) 8 507 236 000 8 507 236 000Autres domaines

3.1.00.01.1 Fonds spécial des prélèvements sur le pari mutuel 120 000 000 120 000 000

3.1.06.03.1 Fonds spécial pour le soutien des juridictions et des établissements pénitentiaires 350 000 000 350 000 000

3.1.08.03.1 Fonds spécial pour la sauvegarde de la cité de Fès Mémoire Mémoire3.1.08.09.1 Fonds de soutien à la sûreté nationale Mémoire Mémoire

3.1.09.02.1 Fonds pour la promotion du paysage audiovisuel national 270 000 000 270 000 000

3.1.10.01.1 Fonds national de soutien à la recherche scientifique et au développement technologique Mémoire Mémoire

3.1.13.03.1 Fonds de remploi domanial 697 000 000 697 000 0003.1.13.08.1 Masse des services financiers 320 000 000 320 000 000

3.1.13.12.1 Bénéfices et pertes de conversion sur les dépenses publiques en devises étrangères Mémoire Mémoire

3.1.13.17.1 Fonds spécial de la zakat Mémoire Mémoire3.1.13.22.1 Liquidation de la Caisse générale des crédits de Tétouan Mémoire Mémoire

3.1.34.01.1 Fonds de participation des Forces Armées Royales aux missions de paix Mémoire Mémoire

S/TOTAL(6) 1 757 000 000 1 757 000 000

TOTAL des ressources et charges des CAS 19 019 236 000 19 019 236 000

TABLEAU N° 3 :

Départements bénéficiant de ressources additionnelles à travers les comptes d’affectation spéciale

(En MDH)

DEPARTEMENTS Crédits

investissement 2004

Ressources additionnelles

CAS

Imputation de ces ressources additionnelles

Equipement et Transport 950 2.089

- Fonds spécial routier - Fonds de délimitation du domaine

public maritime et portuaire

Habitat et Urbanisme 423 1.080

- Fonds solidarité habitat - Fonds national pour l’achat et

l’équipement de terrains

Finances et Privatisation

288,7 1.837

− Fonds de remploi domanial − Fonds de solidarité des

assurances − Fonds spécial pour le financement

des programmes socio-économiques

− Masse des services financiers

Intérieur 733 433

- Financement des dépenses d’équipement et de lutte contre le chômage

- Fonds spécial pour la promotion et le soutien de la protection civile

- Fonds de soutien à la sûreté nationale

Agriculture 1.749 519 - Fonds de développement agricole - Fonds spécial de sauvegarde et de

protection du cheptel

Justice 287 350 Fonds spécial pour le soutien des juridictions et des établissements pénitentiaires

Communication 180 270 Fonds pour la promotion du paysage audio visuel

Eaux et Forêts 80 216

- Fonds national forestier - Fonds de la chasse et de la pêche

continentale - Fonds de la taxe de réfection des

chemins forestiers

Sports 257 50 Fonds national du développement du sport

Autres 1.605 97

TOTAL 6.552,7 6.941