conseil parisien de la jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

16
MAIRIE DE PARIS Direction de la Jeunesse et des Sports SEANCE PLENIERE DU CONSEIL PARISIEN DE LA JEUNESSE Samedi 6 décembre 2014

Upload: paris-jeunes

Post on 07-Apr-2016

214 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Les nouveaux membres du Conseil Parisien de la Jeunesse se sont réunis pour la première fois en formation plénière dans l’hémicycle du Conseil de Paris, à l’Hôtel de Ville, le samedi 6 décembre 2014. En présence de plusieurs adjoints à la Maire de Paris, ils ont pris connaissance des sujets sur lesquels ils seront consultés au court de leur mandat. Retrouvez l'intégralité des échanges dans ce compte-rendu.

TRANSCRIPT

Page 1: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

MAIRIE DE PARIS

Direction de la Jeunesse et des Sports

SEANCE PLENIERE

DU CONSEIL PARISIEN DE LA JEUNESSE

Samedi 6 décembre 2014

Page 2: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

2

Séance du 6 décembre 2014

LISTE DES INTERVENANTS

Pauline VÉRON, adjointe à la Maire de Paris, chargée de la démocratie locale, de la participation citoyenne, de la vie associative, de la jeunesse et de l’emploi

Marie-Christine LEMARDELEY, adjointe à la Maire de Paris en charge de l’Université, de la Vie Étudiante et de la Recherche

Pénélope KOMITÈS, adjointe à la Maire de Paris en charge des Espaces Verts, de la Nature, de la Biodiversité et des Affaires funéraires

Frédéric HOCQUARD, conseiller Délégué à la Maire de Paris chargé de la nuit

Vanessa AVILA, membre du CPJ, co-animatrice de la séance

Anthony BODIN, membre du CPJ, co-animateur de la séance

Thomas ROGÉ, responsable de la Mission Jeunesse et Citoyenneté (DJS)

//////////////////////////////////////////////

Programme de la séance

Ouverture par Pauline VÉRON et présentation générale de la feuille de route de la Maire de Paris. Mot d’introduction de Vanessa AVILA et Anthony BODIN et présentation du programme de la séance. Fonctionnement et outils du CPJ par Thomas ROGÉ. Intervention de Marie-Christine LEMARDELEY, adjointe à la Maire de Paris en charge de l’Université, de la Vie Étudiante et de la Recherche. Intervention de Pénélope KOMITÈS, adjointe à la Maire de Paris en charge des Espaces Verts, de la Nature, de la Biodiversité et des Affaires funéraires. Intervention de Frédéric HOCQUARD, conseiller Délégué à la Maire de Paris chargé de la nuit. Intervention de Pauline VÉRON, adjointe à la Maire de Paris, chargée de la démocratie locale, de la participation citoyenne, de la vie associative, de la jeunesse et de l’emploi Conclusion par Pauline VÉRON, Thomas ROGÉ, Vanessa AVILA et Anthony BODIN.

//////////////////////////////////////////////

Page 3: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

3

Séance du 6 décembre 2014

Pauline VÉRON souhaite la bienvenue à tous dans l'hémicycle du Conseil de Paris. Elle salue les élus présents et ceux qui les rejoindront plus tard : Jeanne D'HAUTESERRE, Maire du 8e arrondissement et Brigitte VAN HOEGAERDEN, élue du 2e arrondissement en charge de la jeunesse. En tant qu'adjointe à la Maire de Paris, chargée notamment de la jeunesse et présidente du Conseil Parisien de la Jeunesse, Pauline VÉRON accueille avec grand plaisir cette assemblée dans ce cadre, certes un peu solennel, mais qui a toute une histoire avec la Commune de Paris, la Libération, le fameux discours du Général de Gaulle. Elle se dit ravie de retrouver les membres du Conseil Parisien de la Jeunesse (CPJ) aussi rapidement, deux semaines après leur première rencontre lors du séminaire de rentrée. Dès sa prise de fonction d’élue, il y a 8 mois, elle s'est attachée à moderniser le fonctionnement du CPJ et à renforcer ses liens avec les élus parisiens. Pour la première fois depuis sa création en 2003, le Conseil Parisien de la Jeunesse est officiellement saisi par écrit par la Maire de Paris en début de mandat pour fixer un certain nombre de missions. Les sujets de saisine sont nombreux et très diversifiés. Elle espère que les membres du CPJ s'empareront collectivement de l'ensemble de ces sujets. Pauline VÉRON ajoute que dès aujourd'hui, deux autres adjointes à la Maire de Paris - Marie-Christine LEMARDELEY et Pénélope KOMITÈS - ainsi que le conseiller de Paris délégué à la Nuit - Frédéric HOCQUARD - la rejoindront pour présenter leurs attentes et échanger sur les sujets qui figurent dans la lettre de mission de la Maire de Paris liés à leurs délégations. Dans cette note, la Maire de Paris identifie trois sujets de concertation :

- l'évolution des équipements de la Ville dédiés à la jeunesse. Dix personnes de l'assemblée participeront à la réunion de lancement de cette concertation le 19 décembre à la Mairie du 4ème arrondissement.

- la reconversion de la parcelle Censier. - les usages des jeunes dans l'espace public dans le cadre de la refonte à venir de la Place de

la Bastille. La Maire de Paris demande également quatre avis sur des projets présentés en Conseil de Paris par l'exécutif municipal :

- le programme parisien pour l'autonomie des jeunes qui sera présenté au Conseil de Paris avant l'été,

- le plan anti-pollution qui sera présenté au mois de février, - le plan vélo qui sera présenté au printemps, - la mise en œuvre du contrat de Ville qui sera également présenté au printemps.

La Maire de Paris, poursuit Pauline VÉRON, encourage les membres du CPJ à lui faire part des propositions sur les problématiques environnementales liées au climat, au développement durable, à la végétalisation de la ville et à l'animation des parcs et jardins. Enfin, la Maire de Paris souhaite que le Conseil Parisien de la Jeunesse soit représenté au sein de la Commission Parisienne du Débat Public et du Conseil Parisien de la Nuit qui se réunira pour la première fois la semaine prochaine. Pauline VÉRON remarque que le travail est dense mais qu’il remplit l'objectif qu'elle avait fixé : que le CPJ soit réellement en lien avec l'actualité municipale et les travaux des élus du Conseil de Paris. Les élus auront le point de vue du CPJ avant de prendre des décisions. Elle compte sur l'investissement des membres du CPJ tout au long de leur mandat. Ils seront parfaitement accompagnés, ajoute-t-elle, par la Mission Jeunesse et Citoyenneté de la Sous-Direction de la Jeunesse. Elle remercie Thomas ROGÉ qui anime cette Mission Jeunesse et Citoyenneté ainsi que Marie CHEVALIER et Cédric ELISABETH. Pauline VÉRON salue également l'huissier qui distribue les micros. Elle laisse la parole aux deux membres du CPJ qui animent cette séance, Vanessa AVILA et Anthony BODIN.

//////////////////////////////////////////////

Page 4: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

4

Séance du 6 décembre 2014

Vanessa AVILA rappelle que la réforme adoptée en septembre 2014 par le Conseil de Paris renforce le rôle du CPJ et réaffirme sa fonction d'instance participative. Madame la Maire de Paris encourage le CPJ à se mobiliser face aux enjeux qui concernent non seulement la jeunesse mais aussi d’autres grands sujets à Paris. Aujourd'hui, différentes la participation à plusieurs concertations vont être évoquées. L'idée est que chacun puisse participer et s'investir totalement sur cette mission. Il faut s'en saisir car c'est une chance, selon elle. Vanessa AVILA ajoute qu'il s'agit d'un signal fort de la Mairie de Paris qui accorde une confiance importante au CPJ. Anthony BODIN explique aux membres du CPJ comment ils pourront participer pendant cette séance plénière. Il demande aux membres d'être concis et précis, il ajoute qu'il sera toujours possible de transmettre ultérieurement les questions via la Mission Jeunesse et Citoyenneté avec Marie et Cédric pour obtenir une réponse. Si seuls les membres du CPJ sont autorisés à prendre la parole lors de la séance, il incite l'assemblée à poursuivre la discussion sur Twitter via #CPJ2015. Vanessa AVILA donne la parole à Thomas ROGÉ pour parler du fonctionnement du CPJ et des différents outils participatifs qui vont être déployés durant l'année.

////////////////////////////////////////////// Thomas ROGÉ souligne qu'il avait déjà eu l'occasion, lors du séminaire de rentrée, d'essayer de sérier la nature des sollicitations de la Mairie de Paris en direction du Conseil Parisien de la Jeunesse. Il va les détailler et expliciter ce à quoi cela correspond en termes de travail. Il présentera également un certain nombre d'outils qui vont être mobilisés dans les semaines qui viennent. La note de la Maire laisse apparaître quatre formes de participation :

- l'invitation à la concertation. Ce type de saisine ne donne pas lieu à un livrable précis mais il est demandé aux participants de faire un retour aux autres membres du CPJ afin de susciter un débat et permettre l'émergence de propositions.

- la demande au CPJ, sur une question précise, de formuler un certain nombre de propositions pour l'exécutif parisien. Le CPJ est saisi et travaille à partir de documents, de rencontres, voire de visites et d'auditions. Il rend une note de propositions adoptée par l'ensemble des membres du Conseil.

- la consultation pour avis. Le CPJ sera saisi plusieurs fois par an sur des projets de délibérations. Il devra formuler un avis qui sera annexé au projet de délibération au moment de son examen par le Conseil de Paris.

- la désignation de représentants au sein d'instances permanentes ou ponctuelles organisées par la Ville de Paris. Ces représentants doivent faire un retour à l'ensemble des autres membres du CPJ.

Thomas ROGÉ signale que le nombre de membres du CPJ est passé de 80 à 100. La tranche d'âge a été élargie. Certains des membres ont un emploi du temps très chargé, lié à une activité professionnelle, précise-t-il, raison pour laquelle deux formes de travail vont cohabiter : des réunions et des échanges en ligne par la mobilisation d'outils collaboratifs. Des réunions présentielles avec des réunions en soirée, des visites de terrain ou des participations à des conférences-rencontres avec des experts. Tous les membres du CPJ auront accès à une gamme d'outils animés par la Mission Jeunesse et Citoyenneté de la Direction de la Jeunesse et des Sports. Thomas ROGÉ explique que cette pratique est nouvelle et qu'il faudra être un peu clément. Il sera demandé au CPJ d'aider à expérimenter des outils pour trouver les plus adaptés à un travail productif au sein du Conseil. Un groupe d'experts numériques issu des membres du CPJ va être constitué. Quatre outils vont être proposés dans un premier temps :

- Doodle pour fixer les dates de réunion, - Google Drive pour stocker tous les documents de travail du CPJ, - Loomio, outil de démocratie liquide, qui est une plateforme gratuite permettant de diffuser de

l'information, de débattre, de formuler des propositions et d'amener les membres du CPJ à se prononcer sur les propositions,

Page 5: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

5

Séance du 6 décembre 2014

- Framapad pour co-rédiger un document commun. Thomas ROGÉ cite un exemple de process-type que le CPJ va essayer de mettre en place cette année. A chaque sujet de saisine, le sujet sera initialisé par une réunion de cadrage et une prise de connaissance du dossier en partant d'une rencontre avec un élu ou avec l'administration qui porte le dossier. Dans une seconde étape, un ensemble de ressources documentaires sera systématiquement mis en ligne afin que les membres puissent monter en compétences et en connaissances sur chacun des dossiers dont ils sont saisis. Des visites de terrain et des rencontres avec des experts seront organisées. Des comptes rendus seront mis en ligne. Il ajoute qu'il sera peut-être possible de mettre en ligne les vidéos des conférences. Suivront un débat et des prises de position pour atterrir sur la rédaction d'un avis ou d'une note de proposition. Le CPJ va essayer de mettre en œuvre ce process de travail dès les premiers sujets sur lesquels ses membres seront saisis. Thomas ROGÉ rappelle que les travaux du CPJ ont commencé pour certains dès le séminaire de rentrée :

- Coralie MARTI et Anthony BODIN ont participé à une première réunion de la Commission Parisienne du Débat Public (CPDP) le 25 novembre. Dès le lundi suivant, les membres du CPJ pourront consulter leur compte-rendu avec Loomio et débattre sur cette séance.

- Le 29 novembre, Raphaëlle REMY-LELEU, Maria Eugenia LOPEZ et Romain MEAUDRE ont représenté le CPJ à l'Anacej pour le jury du Prix Cap'Com sur une campagne de communication publique en direction des jeunes. Un compte-rendu a été rédigé. Il sera mis en ligne et ouvert au débat.

- Le 9 décembre, Alicia BENET et Nicolas GOUDY iront participer à la mise en place du Conseil de la Nuit.

- Le 12 décembre, les membres du CPJ seront invités à participer à la phase 2 des ateliers d'idéation sur le Budget Participatif Parisien (BPP) qui ont été entamés avec les étudiants du Master II ingénierie de la concertation de la Sorbonne. En janvier, une troisième séance de formation aux techniques de concertation permettra aux membres de devenir « animateurs de séances de travail du CPJ ».

- Le 19 décembre, 10 membres volontaires participeront à la première étape de la concertation lancée par Pauline VÉRON sur l'évolution des équipements jeunesse.

Thomas ROGÉ demande aux membres du CPJ de penser à retourner les autorisations d’utilisation des coordonnées des membres entre eux et à ceux qui n'ont pas été photographiés pour le trombinoscope de se rapprocher de Marie et Cédric en fin de séance. Il conclut son intervention en rappelant que le CPJ est adhérent à l'Association nationale des conseils d'enfants et de jeunes (Anacej) depuis 2001 et que Pauline VÉRON en est devenue administratrice. Les jeunes des conseils membres de l'Anacej ont la possibilité de proposer des représentants au sein du comité jeunes de l'Anacej. La Ville de Paris peut présenter deux candidats. La dizaine de membres du CPJ qui ont candidaté vont être départagée par un tirage au sort, lors du pot, en fin de séance plénière. Vanessa AVILA demande s'il y a des questions concernant le fonctionnement et les différents outils proposés. Pauline VÉRON intervient pour saluer Alexandre VESPERINI, élu du 6ème arrondissement, Conseiller de Paris et ancien membre du CPJ. Raphaël WEISS rappelle qu'il avait été évoqué pendant le séminaire de rentrée la saisine du CPJ sur une éventuelle révision du plan local d'urbanisme. Il demande ce qu'il en est aujourd'hui. Pauline VÉRON répond que la concertation est déjà lancée. Elle est accessible sur Internet. S'il souhaite constituer un groupe de travail sur cette question, il peut faire une proposition au CPJ. Elle explique que la Maire de Paris souhaite entendre le CPJ sur les questions citées dans la feuille de route présentée à l’occasion de la séance plénière mais que ce n'est pas exclusif. Elle précise qu'il s'agit d'une première phase de concertation avant l'enquête publique. Dans ce cadre, il y aura de nouveau une concertation. Il est possible d'organiser les choses à ce moment-là car une première phase s'achève en décembre, mais les délais risquent d'être un peu justes.

Page 6: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

6

Séance du 6 décembre 2014

Sébastien JULLIOT déclare ne pas avoir bien compris la saisine sur le contrat de Ville. Il demande des informations supplémentaires. Pauline VÉRON excuse Colombe BROSSEL, l'élue qui est en charge de ce dossier, qui n'a pas pu venir aujourd’hui. Elle explique que le contrat de Ville est un document qui va être voté en mars. Il est question des politiques menées dans les quartiers de la ville. Des discussions sont organisées avec les habitants sur ce qu'il faudrait faire dans ces quartiers. Faut-il agir plus particulièrement dans la culture, dans l'aménagement urbain, dans l'éducation ? Des conseils de citoyens doivent être mis en place. Les membres du CPJ vont être saisis d'un projet de contrat de Ville, annonce-t-elle, avec ce que l'Etat souhaite faire et comment la Ville voit les choses. Il s'agit de quartiers situés plutôt en périphérie. Thomas ROGÉ précise qu'un certain nombre d'informations vont être données sur chaque sujet. Il a participé aux réunions de concertation avec la Préfecture sur le nouveau contrat de Ville. Un travail de vulgarisation va être fait afin que les membres puissent se prononcer en connaissance de cause.

////////////////////////////////////////////// Pauline VÉRON, en l'absence d'autres questions, invite Marie-Christine LEMARDELEY, adjointe à la Maire de Paris, chargée de l'enseignement supérieur, de la recherche et des étudiants à la rejoindre. Elle lui propose de se présenter et d'expliquer sa délégation avant d'en venir à la consultation du CPJ. Marie-Christine LEMARDELEY félicite les membres du Conseil pour leur désignation. Elle révèle qu'elle est universitaire. Elle a repris ses cours à la Sorbonne nouvelle comme professeure de littérature américaine. Elle était présidente de l'Université. Elle s'est appliquée ce qu'elle a fait voter à son conseil d'administration. Elle enseigne dans les premières années de licence autant qu'en doctorat et en master. Elle ajoute qu'elle a un contact direct avec ses étudiants lors des TD. Marie-Christine LEMARDELEY explique, qu'à la Mairie de Paris, elle a une vaste délégation qui est très importante. Elle a de grands projets immobiliers pour l'école supérieure de physique chimie industrielle de la Ville de Paris. Elle s'occupe des associations étudiantes, de la vie de campus. La réussite des étudiants passe par l'aménagement de leurs conditions de vie, s'est-elle aperçue. La Ville a un rôle éminent à jouer selon elle. Il faut essayer de créer plus de logements. Elle déclare avoir le projet de construire 6 000 nouveaux logements pendant la mandature. Pour la troisième année consécutive, un classement international place la Ville de Paris comme meilleure ville étudiante. Elle pense que les accompagnements, comme l'AILE (Aide à l’Installation au Logement pour les Étudiants), ont quelque chose à voir avec ce classement. Cela s'explique aussi par l'attractivité de la ville, la qualité de l'enseignement et de la recherche. La Ville veut continuer à faire de Paris cette ville très attractive pour les étudiants du monde entier. La Ville veut ouvrir des lieux où des associations peuvent s'organiser et se retrouver. L'idée est aussi de créer des liens entre les universités et les entreprises. Une nouvelle antenne de la MIE (Maison des Initiatives Étudiantes), le connecteur étudiants-entreprises, va ouvrir. Il est important que ces deux milieux se rencontrent. Marie-Christine LEMARDELEY se préoccupe d'un autre aspect : la santé. 27 % des étudiants déclarent avoir renoncé à voir un médecin, constate-t-elle. Elle pense qu'il y a un besoin d'information, de prévention, d'accompagnement des étudiants. Marie-Christine LEMARDELEY ajoute qu'il faut également créer un lien intergénérationnel. Des pistes de réflexion vont être soumises à la sagacité des membres du CPJ. Elle se demande quels logements veulent les jeunes. Elle assure qu'en six années, les étudiants ont changé. Ce ne sont plus les mêmes. Il faut donc se projeter et imaginer quels logements seront adaptés dans 10 ans. Colocation, logement intergénérationnel, lieu de vie partagé… Mme Marie-Christine LEMARDELEY a vu une montée en puissance du désir de vivre ensemble avec des logements qui ne sont plus des cellules. Il faut lutter contre l'isolement, selon elle.

Page 7: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

7

Séance du 6 décembre 2014

Marie-Christine LEMARDELEY s'interroge ensuite sur les besoins des étudiants en termes d'information et de prévention pour la santé. En termes culturels et artistiques, il existe énormément de choses à Paris. Elle demande aux membres du CPJ s'il faut améliorer l'accès à la culture. Enfin, elle sollicite leur avis sur la conception de nouveaux lieux universitaires étudiants entrepreneurs. Elle envisage des mises en relation pour ouvrir des espaces de travail collaboratifs. La parcelle de Censier offre des opportunités, selon elle. La reconversion doit être étudiée pour faire naître un grand projet d'équipement dédié à la jeunesse, la vie étudiante, l'enseignement supérieur et l'innovation. Elle pense qu'il serait intéressant de saisir le CPJ pour avoir une réflexion imaginative sur ce qui pourrait être fait sur cette parcelle, étant entendu que du logement étudiant est déjà prévu mais qu'il faut dynamiser le lieu. Elle considère que le CPJ a un rôle éminent à jouer. Marie-Christine LEMARDELEY poursuit avec le calendrier de ce projet. Fin 2014, début 2015, un « programmiste » sera recruté. Il rencontrera l'ensemble des partenaires du projet. Une concertation et une enquête publique dans le cadre de la modification du PLU sont prévues pour fin 2015. En 2016, il y aura des études de programmation. Le projet architectural sera réalisé en 2017 et 2018. Les travaux débuteront en 2018. Anthony BODIN remercie Marie-Christine LEMARDELEY. Il demande s'il y a des réactions. Maxime VERRIER, étudiant de Paris III, demande s'il s'agit de réaffecter les bâtiments déjà existants ou bien d'envisager la reconstruction de nouveaux bâtiments sur la parcelle Censier. Marie-Christine LEMARDELEY répond que les bâtiments sont vétustes et amiantés. Il n'est pas possible de réhabiliter ces bâtiments qui n'ont aucun intérêt architectural. Le projet consiste à désamianter, démolir et construire. Il est possible de créer 30 000 m² environ. Raphaëlle REMY-LELEU remercie Mme LEMARDELEY de présenter un tel projet au CPJ. Le problème est, selon elle, de trouver de l'espace. 30 000 m² permettent de mener une politique ambitieuse. Elle considère le logement comme un bon angle d'attaque. C'est une priorité, un enjeu pour les étudiants. Elle soutient les colocations solidaires au sein des équipements du CROUS plus que l'intergénérationnel. Marie-Christine LEMARDELEY assure que l'idée n'est pas d'obliger les jeunes à « porter les sacs de la vieille dame ». L'intergénérationnel interviendrait plus dans un dispositif spontané qu'il faut réguler. Elle remarque également qu'il n'y a pas assez d'endroits pour les jeunes adolescents. Elle pense qu'il faut aussi penser à eux à Censier. Ce projet ne doit pas être purement un projet de vie étudiante. Les plus jeunes pourraient rencontrer des étudiants et se projeter dans l'avenir. Pauline VÉRON souhaite réagir sur la colocation. Certains logements sociaux sont très grands et ne trouvent pas toujours preneurs à cause d'un loyer relativement cher. Il doit être possible, selon elle, de faire de la colocation de jeunes ou intergénérationnelle dans le parc des logements sociaux. Thomas ROGÉ ajoute que dans une résidence inaugurée il y a peu, cohabitent un foyer de jeunes travailleurs et une résidence pour personnes âgées. Les logements sont séparés mais les espaces de vie sont communs. Sarah BOUCHAHOUA, 20 ans, étudiante à Paris V, demande s'il est possible d'étudier la question du développement des bibliothèques pour les jeunes. Marie-Christine LEMARDELEY affirme qu'elle y travaille, notamment avec Bruno JULLIARD, adjoint à la culture. Ce sujet lui tient à cœur. Elle souhaite que les bibliothèques soient davantage ouvertes le dimanche ou pendant les vacances par exemple. Sandra REGNIER remarque que le dispositif intergénérationnel existe déjà avec Paris Habitat par exemple. Peut-être faudrait-il pour la Ville s’y affilier, propose-t-elle. Quant au logement étudiant, elle pense que les jeunes qui ne sont pas étudiants rencontrent des difficultés d'intégration dans la société et peuvent aussi éprouver de l'isolement. Pourquoi ne pas imaginer des résidences qui permettraient des colocations entre jeunes étudiants et jeunes travailleurs ?

Page 8: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

8

Séance du 6 décembre 2014

Marie-Christine LEMARDELEY confirme qu'il n'est pas question de faire des catégories de jeunes. Elle trouve l'idée de Sandra REGNIER très bonne. Elle est pour le mélange des genres. Sandra REGNIER répond qu'il existe des équipements de jeunesse de la Ville qui peuvent prendre le relais pour ce genre de questions. Thomas ROGÉ approuve. Dans les antennes jeunes labellisées Point Information Jeunesse (PIJ), il est possible de trouver des informations sur le logement. Il y a aussi le CLLAJ à Paris qui tient des permanences. La Ville soutient aussi les foyers de jeunes travailleurs. Pauline VÉRON confirme que la Ville a un programme de soutien à la construction de foyers de jeunes travailleurs dans Paris. Ils sont subventionnés. La Mairie fait aussi du logement étudiant et des résidences sociales pour les jeunes. Il y a le CLLAJ et le CROUS. Il faudrait peut-être recenser toutes les offres pour une vision d'ensemble jeunes et logements. Thomas ROGÉ précise que sur le site « www.jeunes.paris.fr » de la Ville de Paris », existe un ensemble d'informations sur le logement. Il faudrait peut-être travailler sur une meilleure visibilité. Vanessa AVILA lance le débat sur la culture. Maxime VERRIER évoque les trois Kiosques Jeunes qui proposent beaucoup de choses pour l'accès à la culture des jeunes. Il demande s'il serait possible de développer la communication ou en créer un quatrième. Il envisage l'installation d'un « Kiosque Jeunes » sur la parcelle Censier. Pauline VÉRON explique qu'un nouveau « Kiosque Jeunes » est prévu aux Halles. Il y aura aussi une Maison du Hip-Hop à vocation nationale et un centre d'animation. Il sera peut-être possible de faire une visite lorsque les travaux seront finis. Pour Censier, il y aura une concertation particulière. Javier RUIZ YEBENES demande quel dispositif a mis en œuvre la Mairie de Paris pour améliorer l'accueil des étudiants étrangers. La feuille de route souligne l'importance de cet accueil. Il estime qu'il y a encore beaucoup de choses à améliorer. Beaucoup d'étudiants étrangers ne trouvent pas de logement. Il demande également s'il existe des statistiques des étudiants qui cherchent en vain une résidence. Marie-Christine LEMARDELEY assure que la Mairie de Paris a mis en place, depuis un certain temps, un service d'accueil des étudiants étrangers qui se situe à la Cité Internationale Universitaire de Paris (CIUP) avec une antenne de la Préfecture pour que les étrangers aient un lieu unique pour les visas. Il est question de proposer des visas de plusieurs années pour les étudiants étrangers. Elle dit ne pas avoir de statistiques mais qu'il est possible d'en trouver. Le CROUS a réservé des places pour les étudiants étrangers. La Ville investit dans la Cité Internationale. Des maisons sont construites ou rénovées. Sur le plan de l'accueil, a été organisée la nuit des étudiants étrangers dans les locaux de la Mairie de Paris. Cela montre la volonté municipale car il s'agit d'une fierté et d'une richesse pour la ville. Le 9 mai, pour la journée de l'Europe, un événement sera organisé pour les étudiants européens. La Ville soutient également ERASMUS. Il faut prouver que Paris est la meilleure ville en essayant de s'améliorer. Géraldine PIGUET, qui travaille dans le secteur de la culture, au Forum des Images, propose de développer l'information et les lieux pour la création artistique des jeunes. Raphaëlle REMY-LELEU note qu'il existe une multiplicité d'acteurs : Kiosques Jeunes, MIE, Pass Jeunes… Elle demande si un « pass culture » serait envisageable pour avoir une offre lisible et étendue sur l'ensemble de ces acteurs. Cela permettrait de travailler avec le Conseil Régional des jeunes d'Ile-de-France (CRJ), qui envisage de le coupler avec le pass Navigo. Mme Pauline VÉRON répond qu'il existe trois Maisons des Pratiques Amateurs Artistiques (MPAA) à Paris. La Ville réfléchit à thématiser les centres d'animations. Pourquoi ne pas envoyer un courrier à

Page 9: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

9

Séance du 6 décembre 2014

Bruno JULLIARD sur la dimension culturelle des jeunes à Paris ? Elle remercie Marie-Christine LEMARDELEY.

////////////////////////////////////////////// Pauline VÉRON accueille maintenant Pénélope KOMITÈS, adjointe à la Maire de Paris, en charge des espaces verts, de la nature, de la biodiversité et des affaires funéraires. Elle l'invite à se présenter et à exposer son sujet. Pénélope KOMITÈS rappelle qu'elle est élue depuis 2001 où elle était en charge du handicap. Elle s'occupe désormais de la délégation des espaces verts, de la nature et de la biodiversité. Elle explique vouloir échanger avec le CPJ sur le renforcement de la place de la jeunesse dans la vie de la capitale et bientôt de la métropole. La Maire de Paris souhaite appréhender autrement l'action municipale. La question de la place des jeunes dans la cité par rapport à cette délégation est importante, souligne Pénélope KOMITÈS. Elle souhaite définir un nouveau modèle d'écologie urbaine à l'horizon 2020. L'enjeu pour Paris est double. La végétalisation de l'espace public et la préservation de la biodiversité sont des leviers déterminants pour répondre aux défis écologiques d'une grande métropole. L'enjeu plus vaste est planétaire. Paris en 2015 va accueillir la COP21 (conférence internationale sur le climat). Ce sujet est très important et le CPJ pourrait s'en saisir et avoir quelques idées. Cette question de végétalisation a aussi une portée sociale car cela permet de renforcer les liens entre les habitants toujours dans cette notion d'amélioration du cadre de vie et du vivre ensemble. Elle souhaite entendre les attentes des membres du CPJ en matière de végétalisation. Cela questionne aussi sur le rapport des jeunes à l'espace public, sur les usages des jeunes, plus flexibles et moins normés que ceux des aînés. Elle ajoute qu'elle en a besoin pour travailler sur la politique publique qu'elle met en place. Pénélope KOMITÈS demande aux membres du CPJ ce qu'est pour eux une ville plus végétale, comment faut-il faire évoluer les espaces verts. Une partie des espaces verts parisiens sont fermés par rapport à d'autres villes comme Londres ou New-York. Comment les membres du CPJ envisageraient de modifier ce règlement contraint, s'interroge-t-elle. La Maire lui a confié un objectif très ambitieux : 100 hectares de toiture végétale d'ici 2020, dont 30 hectares d'agriculture urbaine. Elle estime qu'il faut envisager un nouveau modèle de développement économique, travailler sur les circuits courts et montrer que l'agriculture urbaine peut servir aux Parisiens. Les jeunes peuvent se saisir de ce sujet, selon elle. Les places de la ville comportent également des enjeux de végétalisation importante. Elle prend en exemple la Place de la République qu'elle trouve assez minérale. La Mairie souhaite une végétalisation extrêmement présente sur les places qu'elle va refaire. Là aussi, elle imagine que le CPJ peut avoir envie de s'en saisir. La réflexion porte aussi sur la végétalisation de proximité. C'est, selon elle, l'occasion de produire des choses alternatives comme les tags végétaux. Pénélope KOMITÈS parle également avec Bruno JULLIARD d'une programmation culturelle dans les parcs et jardins. Elle pense que l'instance du CPJ doit être une force de proposition sur l'évolution des pratiques actuelles. Anthony BODIN demande s'il y a des questions sur la végétalisation. Il précise que lors des ateliers d’idéation du séminaire de rentrée du CPJ, la problématique de la vie la nuit est ressortie avec la question de l'utilisation de ces parcs et jardins. Thibault PRIOUL demande s'il y aura un enjeu écologique derrière l'intérêt esthétique de la végétalisation des toits ou des murs avec la récupération des eaux de pluie ou le chauffage des appartements par exemple. Pénélope KOMITÈS répond qu'il y a évidemment des enjeux écologiques. L'ambition de la Mairie ne se résume pas à verdir Paris. Derrière les enjeux esthétiques, l'enjeu écologique est important puisqu'un mur ou une toiture végétalisée est bénéfique pour le climat. Ses autres collègues en charge du logement et de l'environnement travaillent aussi sur l'isolation thermique ou la

Page 10: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

10

Séance du 6 décembre 2014

récupération des eaux. Ce modèle économique et écologique d'agriculture urbaine montre que les Parisiens ne sont pas toujours forcés d'aller acheter leurs fruits et légumes à l'extérieur. Pauline VÉRON ajoute qu'il existe aussi un enjeu de lien social. Ces idées permettent de pratiquer des activités ensemble à Paris. Maxime VERRIER cite le Jardin Abbé-Pierre dans le 13e qui est ouvert la nuit. Il assure que les jeunes sont ravis. Ils s'en servent pour se réunir. Envisager les parcs et jardins sous cet angle pourrait, selon lui, être intéressant. Raphaëlle REMY-LELEU reconnaît que ces sujets ne sont pas assez mis en avant. Elle explique que les murs végétalisés aux Pays-Bas ne sont pas un marqueur social contrairement à Paris. Elle pense que la Mairie pourrait prévoir une petite ligne budgétaire pour végétaliser les parcs de logements sociaux et étudiants. Pénélope KOMITÈS rappelle qu'elle va remettre en chantier le règlement des parcs et jardins en 2015. Elle serait ravie que des membres du CPJ y participent. Elle répond ensuite que dans l'habitat social, les bailleurs ont souvent des lignes budgétaires qui permettent de végétaliser mais ne s'en servent pas forcément. Elle précise qu'elle réfléchit à la façon d'inciter les Parisiens à davantage végétaliser l'extérieur de leurs immeubles quand cela est possible. Moussa ESSLAMA pense qu'il existe suffisamment d'espaces verts à Paris mais qu'ils ont besoin d'être modernisés. Il propose des parcours sportifs pour permettre à des jeunes de profiter de ces espaces et de créer un échange entre différents usagers des parcs. Il se déclare volontaire pour accompagner la mise en place de certains parcours sportifs. Pénélope KOMITÈS confie qu'elle doit travailler à la mise en place de parcours sportifs dans les parcs et jardins avec l'adjoint en charge du sport et du tourisme. Cette notion de parcours sportif varié peut être travaillée avec lui, précise-t-elle. Elle se dit très adepte des réflexions collectives. Géraldine PIGUET demande ce qui a été mis en place et ce qu'il est possible de faire au niveau de la biodiversité. Elle interroge aussi Pénélope KOMITÈS pour savoir si les quais de Seine font partie de sa compétence. Elle trouve que les quais manquent d'infrastructures et de nature. Naomy FONGANG-FOTSING demande si la sensibilisation des jeunes à l'environnement a été envisagée. Elle pense qu'il faut impliquer les jeunes dans l'agriculture urbaine afin qu'ils puissent se fournir en fruits et légumes de proximité. Camille JABER rebondit sur la suffisance d'espaces verts à Paris. Il pense qu'il serait possible d'envisager de nouveaux parcs. Quant à la végétalisation, il juge que cela est favorable au moral des habitants. Il regrette que certains quartiers soient gris et se demande si des quartiers sont prioritaires. Coralie MARTI souhaite savoir quelles sont les actions envisagées concernant la commercialisation en circuits courts et si des lieux seront dédiés à la distribution, voire à la consommation. Laurène CYTEVAL se demande qui s'occuperait de la végétalisation des toitures et si les citadins pourraient y accéder avec des parcours. Elle regrette qu'il manque parfois de pelouse dans les parcs et notamment au Jardin du Luxembourg. Elle déplore également que les parcs ne soient pas accessibles en vélo. Louis-Guillaume DUPOND pense que le sport et les événements festifs pour la jeunesse sont de formidables opportunités pour créer du lien social. Il pense que certains parcs devraient être rénovés à comme le Parc André Citroën avant de créer de nouveaux espaces. Pénélope KOMITÈS répond que la Maire souhaite créer 30 parcs et jardins de plus. Les équipes travaillent à leur localisation. Ils sont extrêmement attentifs aux quartiers populaires et aux quartiers où il y a peu d'espaces verts. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas rénover les parcs existants. Il

Page 11: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

11

Séance du 6 décembre 2014

existe une ligne budgétaire pour la création et pour la rénovation des parcs dont le Parc André Citroën fait partie. Concernant l'agriculture urbaine, Pénélope KOMITÈS envisage que les fruits et légumes cultivés sur le toit d'une université, puissent profiter aux étudiants, avec pourquoi pas une forme d'AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) étudiante. Pénélope KOMITÈS assure qu'elle serait ravie que le règlement ouvre l'accès aux pelouses et aux vélos. Sur la biodiversité, elle explique que contrairement aux idées reçues, Paris est une ville où il y a beaucoup de biodiversité. Un plan sur la biodiversité va être relancé en 2015. Aujourd'hui, il y a des corridors écologiques dans Paris. Il y a des trames vertes. Il y a des ruches. Le miel parisien, note-t-elle, est de meilleure composition que beaucoup de miels français, notamment parce qu'il n'y a pas de diffusion de pesticides à Paris. Pénélope KOMITÈS ajoute qu'il y aura des aménagements de berges avec de la végétalisation. Elle répète qu'elle est ouverte à ce que certains membres du CPJ viennent porter des projets. Pauline VÉRON remercie Pénélope KOMITÈS. Elle déclare qu'ils vont organiser un programme de travail sur les différents sujets. Elle rappelle que Paris accueille la COP21 en 2015. Il faudra réfléchir comment associer le CPJ, selon elle. La Maire de Paris ne veut pas que ce sujet soit saisi uniquement par les institutionnels et les chefs d'Etat mais que cet évènement soit vecteur de débats autour du changement climatique. Elle proposera donc une participation à ces manifestations. Vanessa AVILA remercie Pénélope KOMITÈS pour son engagement et les membres du CPJ pour leurs réactions, plus riches.

////////////////////////////////////////////// Vanessa AVILA accueille Frédéric HOCQUARD, conseiller délégué à la Maire de Paris, chargé de la nuit. Pauline VÉRON laisse Frédéric HOCQUARD se présenter et expliquer pourquoi la Maire a créé cette fonction de conseiller délégué à la nuit. Frédéric HOCQUARD annonce qu'il est conseiller de Paris, délégué auprès du 1er adjoint, chargé des questions de la nuit. La nuit est une des questions importantes qu'Anne HIDALGO a portée dans le cadre de sa campagne. Elle a souhaité qu'un élu soit en charge de cette question. Il explique qu'un Conseil de la Nuit sera mis en place. L'idée n'est pas de transformer la nuit à Paris. La vision que porte la Mairie est que la nuit doit être un temps social différent de celui du jour dans lequel des choses se passent. Frédéric HOCQUARD ajoute que la Maire souhaite renforcer le dynamisme de la nuit. A Paris, plus de 9 000 bars avec terrasse sont ouverts le soir. Aucune ville dans le monde ne tient la comparaison. 800 établissements ont une autorisation de nuit, c'est-à-dire après 2 h du matin. L'offre nocturne est forte mais est-elle suffisamment diversifiée, s'interroge-t-il. Cette offre est-elle suffisamment répartie géographiquement ? Les établissements de nuit se concentrent dans certains quartiers. Il s'aperçoit que la Ville est en retard sur la diversité de l'offre nocturne. Les musées ferment assez tôt, juge-t-il. Dans le domaine du sport, la réflexion a déjà été engagée puisque 14 équipements sportifs vont être ouverts jusqu'à minuit, rappelle Frédéric HOCQUARD. Le travail va aussi porter sur le festif et le festif éphémère. Il est question de mettre à disposition de nouveaux espaces de façon temporaire pour diversifier l'offre. Si la Mairie ne va pas ouvrir tous les parcs et jardins la nuit, il faut envisager d'y organiser des manifestations sans être forcément dans le consumérisme. Le choix est aujourd'hui purement commercial.

Page 12: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

12

Séance du 6 décembre 2014

Frédéric HOCQUARD souhaite également travailler sur les transports. Aujourd'hui, les choses ont été améliorées sous l'impulsion de la Ville. La Mairie n'est pas seul maître à bord. La logique de la Région, par exemple, peut être différente. Un vœu a été déposé pour étudier la question d'une ouverture plus tardive du métro le week-end. Frédéric HOCQUARD veut aussi travailler sur la médiation et la prévention. Il faut parfois gérer le mécontentement des riverains et essayer de faire moins de bruit. La prévention concerne les conduites à risque et l'alcoolisation massive. Il s'agit d'un phénomène mondial. Une campagne importante sera lancée en 2015 sur ce sujet. Frédéric HOCQUARD précise que la nuit doit être accessible à tous. La question des discriminations est assez récurrente. Le délit de faciès existe. Il faut dialoguer et rappeler que la discrimination est interdite. Selon Frédéric HOCQUARD, il faut mettre en dynamique tous les acteurs de la nuit. Le Conseil de la Nuit va travailler sur toutes ces questions avec des groupes de travail et des propositions pour apporter des réponses. Il espère que les membres du CPJ puissent être actifs, participatifs. Le Conseil de la Nuit sera lancé mardi prochain par Anne HIDALGO. Il rappelle qu'il s'agit d'une politique prioritaire, transversale qui a pour but de mettre en mouvement des acteurs autour de ces questions. Frédéric HOCQUARD répète que l'avis des membres du CPJ est bienvenu. Sur l'alcoolisation, il faut trouver des moyens de s'adresser à une population plutôt jeune sans être moralisateur. Pauline VÉRON remercie Frédéric HOCQUARD et remarque que la réflexion est déjà bien lancée. Elle pense que ces sujets concernent le CPJ. Vanessa AVILA précise que le CPJ a déjà travaillé sur la sensibilisation à l'alcoolisation excessive des jeunes. Le CPJ a également travaillé sur la discrimination et notamment le harcèlement de rue. Le vœu a été présenté et défendu par Pauline VÉRON. Pendant le séminaire de rentrée, il a été question des bibliothèques, des musées ou encore des transports la nuit. Anthony BODIN ajoute qu'il est possible de transmettre tous les travaux antérieurs du CPJ aux nouveaux membres. Maxime VERRIER réagit sur la discrimination. Il souligne que la nuit doit aussi être accessible aux personnes atteintes d'un handicap. Moussa ESSLAMA revient sur la discrimination dans les établissements de nuit. Il considère que c'est une perte considérable car les touristes, constatant cette discrimination, vont dépenser leur argent ailleurs. Coralie MARTI a vu que deux représentants du CPJ peuvent siéger au Conseil de la Nuit et qu'un travail sera effectué par groupes thématiques. Elle demande s'il est possible que des membres du CPJ soient représentés dans chacun de ces groupes. Aurélie NOËL souhaite savoir s'il existe des moyens pour faire comprendre à certains patrons d'établissements de nuit leur responsabilité sur l'alcool et la discrimination. Laure DE VRIENDT remarque qu'il a été beaucoup question des jeunes et de la fête la nuit mais elle pense qu'il faut aussi parler des jeunes qui travaillent la nuit. L'ouverture des bibliothèques la nuit permettrait d'étudier dans de bonnes conditions, estime-t-elle. Suzanne GROSNON revient sur la répartition des établissements. Elle déclare qu'il ne se passe rien dans le 15e et que cela pose la question des transports. Ce problème de localisation est lié avec la problématique de l'ouverture du métro, selon elle. Sarah BOUCHAHOUA a remarqué que l'éclairage public est assez faible dans certaines rues. Elle demande s'il est possible de développer l'éclairage public.

Page 13: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

13

Séance du 6 décembre 2014

Moussa ESSLAMA, étudiant à Assas, confirme que le transport est une des principales préoccupations des jeunes qui souhaitent que le métro soit ouvert toute la nuit le week-end. Il propose de mettre en place des Allo Bus susceptibles d'être réservés avec le pass Navigo. Nicolas JEAN revient sur l'accès aux personnes à mobilité réduite et handicapées aux lieux de vie de nuit. Il pense que le problème concerne déjà les transports et le métro encore sous-développés. Maxime VERRIER juge qu'il y a un gros problème au niveau de l'accessibilité des transports. Beaucoup de Parisiens ne connaissent pas les lignes de Noctilien. Il faut, selon lui, envisager que les lignes de bus correspondent davantage aux lignes de métro. Il revient aussi sur la discrimination qui est néfaste à l'image de Paris. Camille JABER pense qu'il faut prendre en compte le fait que de nombreux clients des établissements parisiens de nuit viennent de banlieue. Il demande si le RER est pris en compte dans le réaménagement des transports de nuit. Louis-Guillaume DUPOND ajoute que l'enjeu du rayonnement de Paris la nuit concerne aussi le tourisme des jeunes à l'international. Il pense qu'il faut faciliter la diversité des espaces exploités. Anthony BODIN répond sur la question de l'éclairage qui, selon lui, peut-être un facteur de sécurité pour les jeunes et pour les résidents. Certaines villes ont testé un éclairage qui s'adapte en fonction de la fréquentation de la rue. Cela répond en plus aux besoins écologiques. Il demande s'il est possible d'être informé des projets des représentants parisiens au STIF. Frédéric HOCQUARD rappelle qu'il n'est pas adjoint aux transports. Il explique qu'il n'est pas possible de faire tourner le métro 24 h/24. La nature du métro tel qu'il est construit demande un entretien hebdomadaire minimum, ce qui représente une contrainte technique à l'ouverture permanente. Il est cependant question de reculer les heures de fermeture sur les week-ends. Rares sont les nuits où la RATP met en place des plans grand nuit. Elle le fait le 21 juin, le 14 juillet et le 31 décembre. Il souhaite renforcer ce type de plan. Les trains de banlieue et les RER ne pourront pas circuler la nuit mais il existe un omnibus qui dessert toutes les gares. Il faut réfléchir à ce genre de solution. Concernant le Noctilien, il explique que sa carte a plus de 15 ans. Elle n'est donc plus tellement adaptée aux endroits de sortie, selon lui. La fréquence du Noctilien n'est pas suffisante, ajoute-t-il. Il faudrait aussi réfléchir à une présence de médiation dans le Noctilien. Enfin, les alternatives aux taxis sont plus chères. Il existe aussi le Vélib' et les Autolib', poursuit-il. Il conclut sur la question des transports en rappelant qu'un vœu à la demande de la Ville a été voté au STIF en septembre par l'Etat et la Région pour demander les possibilités techniques et les répercussions financières de l'étendue du transport de nuit. Frédéric HOCQUARD répond sur la question des discriminations. Il pense qu'elles existent via deux formes : la couleur de peau et le non accès aux espaces à cause du harcèlement par exemple. Il faut pouvoir lutter contre cela. Une charte est en projet pour mettre en avant cet aspect. Il faut être vigilant et pourquoi ne pas organiser des tests afin de mettre un certain nombre d'établissements au pied du mur. Il précise que les boîtes ne sont pas majoritairement racistes mais il suffit qu'une soit discriminante pour que cela rejaillisse sur l'ensemble de la profession. Frédéric HOCQUARD assure que certaines boîtes de nuit sont en train de faire des travaux pour améliorer l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite du fait de la loi qui demande aux établissements de se mettre aux normes. Frédéric HOCQUARD rappelle que 92 % de l'alcool consommé aujourd'hui en France est lié à de l'achat en supermarché. La question de l'alcoolisation massive est surtout liée à des personnes qui arrivent dans les établissements déjà très alcoolisés. Un phénomène prend de l'ampleur : la vente illégale. Selon les quartiers, les arrêtés interdisent la vente d'alcool à partir d'une certaine heure. Il y a un travail de répression à faire sur ces sujets. L'amende de vente illégale pour les épiciers ne s'élève qu'à 35 €, explique-t-il. La problématique de l'alcool ne concerne pas que les bars et clients mais aussi les publics qui se baladent la nuit.

Page 14: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

14

Séance du 6 décembre 2014

Frédéric HOCQUARD met en garde les membres du CPJ sur l'ouverture de nuit des bibliothèques car il y a du personnel derrière. Les employés qui quitteraient le travail à minuit n'habitent pas forcément à Paris. La Mairie n'est pas pour déréglementer le travail de nuit. Concernant l'ouverture des équipements sportifs jusqu'à minuit, elle est permise par la remise des clés aux associations sportives. Il est possible de réfléchir pour trouver une solution analogue sur les bibliothèques. Frédéric HOCQUARD explique que les groupes thématiques ne seront pas uniquement constitués par des membres du Conseil de la Nuit. Ils seront ouverts bien au-delà des deux personnes du CPJ qui participent au Conseil de la Nuit. Il assure que les informations seront transmises au CPJ. Pauline VÉRON remercie Frédéric HOCQUARD. Anthony BODIN souligne que cette intervention devrait donner lieu à de nombreux travaux. Il donne la parole à Pauline VÉRON pour la conclusion.

////////////////////////////////////////////// Pauline VÉRON souhaite aborder les sujets sur lesquels elle consultera les membres du CPJ. Elle ne conçoit pas que le CPJ soit uniquement consulté sur des sujet liés à la « jeunesse » mais bien sur tous les sujets qui concernent la Ville et où les membres peuvent avoir un avis. La Maire de Paris lui a demandé de réfléchir à l'évolution des lieux qui accueillent les jeunes à Paris. Ces lieux ont été conçus il y a plusieurs années et les usages ont évolué depuis. Autrefois, des points information jeunesse avaient été ouverts pour centraliser toutes les informations. Elle pense que le numérique permet aujourd'hui de trouver des informations à condition que cela soit bien présenté. Les réseaux sociaux ont permis de communiquer plus largement sur les candidatures au CPJ par exemple. L'objectif de la réforme des équipements jeunesse de la Ville de Paris est de renforcer la polyvalence des missions et des offres de ces équipements. Il faudrait aussi proposer des activités gratuites dans les centres d'animations. La Mairie souhaite réfléchir à l'égal accès des jeunes à tous ces équipements en communiquant plus largement pour que tous les jeunes soient informés. Il est aussi question d'étendre les horaires de ces espaces, notamment le soir. La Mairie aimerait aussi faire participer les jeunes à la vie de l'équipement avec des instances qui consulteraient les jeunes sur ce qui fonctionne ou pas, ce qui manque… Pauline VÉRON précise qu'aujourd'hui, certains centres ne sont pas beaucoup fréquentés parce qu'ils ne correspondent plus aux attentes des jeunes. Il faut s'adapter aux nouvelles générations, déclare-t-elle. Pauline VÉRON rappelle qu’une concertation sur les équipements jeunesse se tiendra le 19 décembre avec 10 membres désignés du CPJ. Seront ensuite mis en place, entre janvier et juin, des groupes de travail sur les différentes thématiques qu'elle vient d'évoquer. Pauline VÉRON explique que la Mairie de Paris conçoit la politique jeunesse avec un objectif : aider les jeunes à acquérir leur autonomie. Les jeunes doivent se prendre en charge et passer différentes étapes de leur vie à leur rythme. Elle pense qu'il faut que la Mairie soit là pour les accompagner au fil des étapes. Elle souhaite qu'ils aient accès à des services permettant de mettre en œuvre leur projet de vie et d'avancer. Pauline VÉRON affirme que la Mairie va proposer un Programme Parisien pour l'Autonomie des Jeunes (PPAJ). Il sera présenté, dans différents domaines, dans tout ce qui est proposé aux jeunes pour les aider à devenir autonomes. Cela se fait généralement progressivement avec l'émancipation de la vie familiale en ayant son propre logement. La question se pose aussi pour les jeunes dont les parents vivent à Paris. Il s'agit aussi de trouver la bonne formation, un emploi pendant les études, un stage… La Ville de Paris a beaucoup de stagiaires et d'apprentis, précise-t-elle. La municipalité tient à améliorer l'accueil de ces jeunes dans les services de la Ville. Elle ajoute qu'il existe une inégalité flagrante dans les stages de 3ème arrondissement et dans les lycées professionnels entre ceux qui disposent d'un réseau familial et ceux qui n'en ont pas. La Mairie souhaite ainsi trouver des stages intéressants pour ceux qui ont moins de réseau. Il est aussi question de l'accès à des services de

Page 15: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

15

Séance du 6 décembre 2014

soins abordables et de qualité, à la culture, au sport. Le pass jeunes sera évoqué dans ce programme. Dans la lettre de mission, la Maire a souhaité avoir l'avis du CPJ annexé à ce Programme Parisien pour l'Autonomie des Jeunes que Pauline VÉRON présentera en mai ou en juin prochain. Les membres du CPJ seront donc saisis du projet de ce programme pour qu'ils puissent donner leur avis et apporter des recommandations. Pauline VÉRON demande s'il y des interventions sur ces sujets. Elie DANZIGER souhaite savoir si ce qui est envisagé concerne les espaces d'information ou bien les activités pour les jeunes. Sandra REGNIER demande quand ils pourront choisir les sujets thématiques dans lesquels ils seront impliqués. Pauline VÉRON répond que l'objectif est d'accentuer les activités et l'accompagnement de projets. Parfois, les jeunes ont besoin d'aide pour monter un projet ou trouver les bons interlocuteurs. Il existe des activités intra-muros dans ces équipements en plus de celles payantes proposées dans les centres d'animations. La Mairie ne va pas totalement abandonner les points information jeunesse, annonce-t-elle. A l'occasion d'une demande, il peut y avoir une discussion intéressante qui peut constituer une porte d'entrée pour un jeune. Elle félicite et remercie les membres du CPJ. Elle ajoute que d'autres élus seront sollicités, et notamment l'adjoint aux transports, Christophe NAJDOVSKI. Thomas ROGÉ répond à Sandra REGNIER que le principe consiste à ce que tous les membres puissent avoir la possibilité de s'inscrire sur les sujets qui les intéressent. Il explique qu'il a bénéficié de 48 h d'avance sur la découverte de la note de saisine de la Maire de Paris. Certains sujets doivent déjà passer au Conseil de Paris à des dates précises. Il commence à avoir une vision de l'agenda de l'année et assure qu'il va le partager avec les membres du CPJ très rapidement. Il propose aux membres du CPJ de contribuer en ligne sur tous ces sujets. Il n'y aura pas de limitation d'inscription.

////////////////////////////////////////////// Thomas ROGÉ indique que le CPJ a reçu deux démissions et qu'il recherche activement deux membres tirés au sort qui n'ont pas répondu aux sollicitations téléphoniques et électroniques. A défaut de contact après courrier postal, ils seront considérés comme démissionnaire. Le CPJ ne comptera plus en son sein que 96 membres. Il propose l'accueil de Camille CHAMPOUX, membre sortante qui peut prétendre à être membre du CPJ pendant un an. En fonction des réponses, des places seront libérées pour faire monter les personnes tirées en liste complémentaire. Le but est d'entamer le mandat à effectif complet et parité parfaite. Au-delà du 1er janvier 2015, poursuit Thomas ROGÉ, le CPJ ne procédera plus au remplacement des membres qui décideront de quitter le CPJ ou qui ne viendront pas. Un bilan sera fait en septembre prochain de ceux qui auront atteint la limite d'âge, de ceux qui auront atteint la durée maximum de mandat et de ceux qui auront démissionné ou pas participé au Conseil. Un nouvel appel à candidatures sera lancé en septembre prochain afin que 2016 puisse être lancée avec un CPJ complet. Il est prévu qu'environ la moitié des membres soit renouvelé. Thomas ROGÉ rappelle aux membres de se rapprocher de Marie pour les autorisations de données personnelles et pour les prises de photo afin de compléter le trombinoscope. Le tirage au sort des représentants au Comité Jeunes de l'Anacej aura lieu pendant le pot au foyer de l'Hôtel de Ville qui se trouve au sous-sol. Il remercie les membres du CPJ.

----------------------------

Page 16: Conseil Parisien de la Jeunesse : compte-rendu de la réunion plénière du 6 décembre 2014

16

Séance du 6 décembre 2014

Anthony BODIN assure ne pas avoir de doute quant à la qualité des échanges qui vont suivre suite à cette première séance plénière. Il confirme que les membres seront bientôt mis au courant de nombreux sujets et documents. Il remercie les membres du CPJ pour leurs interventions et l'exécutif parisien pour son engouement envers la participation de la jeunesse. Vanessa AVILA remercie à nouveau les membres du CPJ et ajoute qu'ils pourront continuer le dialogue pendant le pot au foyer de l'auditorium. La séance est levée.