corpus guidasso ok-2015
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B
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CHapitre 6
TâinquiĂšte Kevin, jâai le Guide de lâassociation mais oĂč ai-je bien
pu garer mon cheval ?
Dis donc Michel, je te sens un poil soucieux sur lâorganisation
de notre festivalâŠ
GUiDe PRATiQue DE
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015/
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150 Guide pratique de lâassociation 2015/2016
Comment organiser une manifestation ?
Les associations, afin de dĂ©velopper leurs ressources propres et de se faire connaĂźtre, ont lâoccasion dâorganiser des manifestations. Dans le cadre de celles-ci, elles peuvent bĂ©nĂ©ficier dâavantages fiscaux particuliers (rĂšgle dite des « 6 manifestations annuelles de bienfaisance et de soutien «). Elles doivent, dans tous les cas, respecter le cadre lĂ©gal, les rĂšglementations en vigueur et accomplir un certain nombre de formalitĂ©s.
Afin de mettre toutes les chances de son cĂŽtĂ© et de ne pas commettre dâimpairs ou dâoublis, il convient de respecter certaines Ă©tapes dans lâorganisation de manifestations.
La définition du projetUne des techniques les plus connues et les plus simples à appliquer est celle du QQOQCCP.
QUOI ?âą Quel est lâobjet de la manifestation?âą Nature du projet ? Est-ce que ce projet a des antĂ©cĂ©dents ?
QUI ?
⹠Qui est concerné par la manifestation?⹠Qui est ciblé par le projet ? Le nombre de personnes ?⹠Qui sont les acteurs ?⹠Quels sont les autres personnes impliquées par le projet ? (les par-
tenaires, personnes externes Ă lâassociation, fournisseursâŠ)
OU ?âą OĂč se dĂ©roulera la manifestation?âą Commune, lieu, salleâŠ
QUAND ?âą Quand se rĂ©alise ou peut se rĂ©aliser la manifestation?âą Mois, jour, heureâŠâą Depuis quand ? A quelle frĂ©quence ?
COMMENT ?
âą Comment se rĂ©alise la manifestation, quelle organisation?âą Avec qui ? : IntĂ©rĂȘt dâune dĂ©marche collective - groupe de pilotage, âą Moyens humains ? Moyens matĂ©riels ? Moyens financiers ?âą Quelle communication ?âą Quelle dĂ©marche Ă©co responsable ?âą Quelles demandes dâautorisation, dĂ©marches et dĂ©clarations
obligatoires (assurances, sĂ©curitĂ©, hygiĂšne, droits dâauteurs, dĂ©claration du personnel etcâŠ) ?
âą Mise en place dâun Ă©chĂ©ancier avec rĂ©partition des tĂąches, rĂ©fĂ©rent-e par tĂąche
COMBIEN ?⹠Préparation du budget : charges à prévoir, recettes attendues,
financements Ă©ventuelsâŠ
POURQUOI ?âą Quels sont les objectifs poursuivis ?âą Quelle est la situation satisfaisante Ă atteindre ? (critĂšres dâĂ©valua-
tion, indicateursâŠ)
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151 151Guide pratique de lâassociation 2015/2016
www.ademe.fr - www.ufolep.fr MinistĂšre de lâĂ©cologie, du dĂ©veloppement durable et de lâĂ©nergie.
La mise en place de lâorganisationIl est important de mettre en place une Ă©quipe dâorganisation, de dĂ©fi nir des commissions/pĂŽles ayant des missions spĂ©cifiques (communication, programmation, sĂ©curitĂ©, buvette-restauration, partenaires âŠ) et de dĂ©signer un-e rĂ©fĂ©rent-e pour chaque pĂŽle.La tenue de points ou de rĂ©unions rĂ©guliers avec des comptes rendus succincts permet de faciliter le suivi du planning prĂ©vu et la rĂ©gulation.
Le bilan et lâĂ©valuation de la manifestationIl sâagit de dĂ©finir les points forts et points faibles de la manifestation et de son organisation dans son ensemble ainsi que les perspectives. Cette Ă©tape peut aussi ĂȘtre lâoccasion de mesurer lâimpact environnemental de la manifestation.
La rĂšgle des 6 manifestations annuelles de bienfaisance et de soutienLâensemble des bĂ©nĂ©fices rĂ©sultant de lâorganisation de manifestations, du rĂšglement de droits dâentrĂ©e, ou de ventes diverses est normalement soumis au paiement de la Taxe sur la Valeur AjoutĂ©e (TVA). Cependant, dans les conditions et limites fixĂ©es par le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, certaines manifestations en sont exonĂ©rĂ©es. En effet, les recettes de six manifestations de bienfaisance ou de soutien organisĂ©es dans lâannĂ©e Ă leur profit exclusif par les organismes sans but lucratif, sont exonĂ©rĂ©es de TVA.Les organismes concernĂ©s sont ceux mentionnĂ©s aux a) et b) de lâarticle 261 du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, ainsi que les organismes lĂ©galement constituĂ©s agissant sans but lucratif dont la gestion est dĂ©sintĂ©ressĂ©e et qui poursuivent des objectifs de nature philosophique, religieuse, politique, patriotique, civique ou syndicale mentionnĂ©s au mĂȘme article.
Le dĂ©veloppement durableLes bĂ©nĂ©voles associatifs sont soucieux dâamĂ©liorer leurs manifestations dans une dĂ©marche de dĂ©veloppement durable. De nombreuses idĂ©es et conseils existent pour favoriser la mise en place de manifestations Ă©co responsables et rĂ©pondre ainsi Ă des enjeux sociĂ©taux. Tous les aspects de lâorganisation peuvent ĂȘtre rĂ©flĂ©chis en ce sens : dĂ©placements, lieux, repas, utilisation de lâĂ©nergie, de lâeau, sensibilisation du public, gestion des dĂ©chets, Ă©thique etcâŠ
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152 Guide pratique de lâassociation 2015/2016
avant la manifestation
âą Ă qui dĂ©clarer ?Mairie- Demander lâautorisation dâorganiser la manifestation lorsque lâĂ©vĂ©nement a lieu pour tout ou partie sur le territoire dâune commune en zone gendarmerie.- Demander lâautorisation dâouvrir un dĂ©bit de boissons occasionnel avec vente dâalcool.- Prendre connaissance des diffĂ©rents arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et municipaux rĂ©glementant les conditions de dĂ©roulement des manifestations : dispositions en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, annonces par haut-parleurs, distribution de tracts, etc.
PrĂ©fecture ou sous-prĂ©fecture- Demande dâautorisation lorsque lâĂ©vĂ©nement a lieu pour tout ou partie sur le territoire de communes en zone police nationale, et notamment pour tout ce qui concerne la diffusion par haut-parleurs, lâorganisation de rallyes, cross, courses cyclistes, lĂąchers de ballons, vols dâavions, de montgolfiĂšres...- Demande de dĂ©rogation pour lâouverture de dĂ©bits de boissons dans des sites protĂ©gĂ©s, tels les stades ou les Ă©coles.
Gendarmerie ou commissariat de police- DĂ©clarer la manifestation.- Demander le passage dâune ronde de police au cours de la manifestation.
⹠Quelles démarches effectuer ?assurance- Déclarer la manifestation et souscrire une assurance «responsabilité civile organisateur (RCO)» couvrant les dégùts occasionnés aux lieux, aux biens confiés et les dommages aux personnes. Cette assurance doit inclure la période de montage et de démontage.
- Si le budget engagé est important, prendre une assurance annulation.- En cas de distribution alimentaire, veiller à ce que les garanties couvrent les risques de toxi-infection alimentaire collective.
alimentationUne politique unique en matiĂšre dâhygiĂšne de lâalimentation humaine est applicable depuis le 1er janvier 2006. Lâobjectif de ces textes du « Paquet HygiĂšne » en vigueur depuis janvier 2006 est de garantir les denrĂ©es alimentaires servies aux consommateurs ne prĂ©sentant aucun danger pour leur santĂ©. Ces textes sont consultables sur le site du MinistĂšre de lâagri-culture, de lâalimentation et de la forĂȘt.
Il est important de comprendre que lâhygiĂšne alimentaire nâest pas seulement une affaire de professionnel-les et que les rĂšgles sâappliquent Ă tous et toutes dĂšs lors que lâon distribue, mĂȘme gratuitement, des aliments.
Les rĂšgles quâil faut sâefforcer de respecter lors des manifestations organisĂ©es ponctuellement concernent :
âą le matĂ©riel et des Ă©quipementsâą la prĂ©paration des denrĂ©es alimentairesâą le service des denrĂ©esâą le personnelâą le nettoyage et de lâentretien
Vous pouvez trouver dâautres informa-tions dans le « guide des bonnes pratiques dâhygiĂšne des aliments â Restauration col-lective de plein air des accueils collectifs de mineurs ».Ce guide disponible Ă la Documentation Fran-çaise donne des conseils transposables pour toute restauration pratiquĂ©e hors locaux de cuisine habituels.
Quelles sont les démarches à effectuer pour organiser une manifestation ?
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153 153Guide pratique de lâassociation 2015/2016
âą Quelles obligations ?Droits dâauteur- Demander lâautorisation dâutiliser les crĂ©ations (dessins, photos, textes, musiques, logiciels...) Ă lâorganisme gĂ©rant les droits de lâauteur concernĂ© (SACEM, SACD...).- Quinze jours avant, dĂ©clarer Ă la SACEM ou Ă la SACD la manifestation (spectacle divers, concert rĂ©cital, gala, bal, mĂȘme gratuit).
BilletterieLes billets doivent comporter 3 volets prĂ©cisant la date, lâheure, le titre de la reprĂ©sentation, son prix ou la mention « gratuit », et la numĂ©rotation suivie du billet ou des carnets. A la fin du spectacle, un relevĂ© des ventes doit ĂȘtre Ă©tablit pour chaque catĂ©gorie de places. Ce relevĂ© sera adressĂ© Ă la SACD ou Ă la SACEM pour calculer le montant des droits dâauteur et de la taxe parafiscale sur les spectacles. Il permet Ă©galement de calculer le montant de TVA pour les organismes fiscalisĂ©s.
Lâemploi des artistes et technicien-nesLe contrat de travail doit ĂȘtre Ă©tabli et adressĂ© Ă lâartiste avant le spectacle. La DĂ©claration unique dâembauche (DUE) doit aussi ĂȘtre effectuĂ©e auprĂšs de lâURSSAF avant lâembauche (www.due.urssaf.fr).
Pour les associations qui organisent des manifestations, le Guichet unique du spectacle occasionnel (GUSO) est obligatoire depuis le 1er janvier 2004. Il permet aux organisateurs occasionnels de spectacles vivants dâeffectuer toutes les dĂ©marches nĂ©cessaires Ă lâembauche dâartistes et de technicien-nes du spectacle vivant. Un formulaire unique et valant contrat de travail, le « carnet guichet unique », permet de rĂ©gler en une seule fois et Ă un seul interlocuteur toutes les cotisations sociales
(URSSAF, Congés spectacles, Audiens, PÎle Emploi, Afdas, médecine du travail).
Il concerne les associations qui nâont pas pour activitĂ© principale le spectacle vivant et ce, sans limitation du nombre de reprĂ©sentations organisĂ©es (Cf. Article 10 de lâordonnance n°45-2339 du 13 octobre 1945 modifiĂ©e relative aux spectacles).
Peut donc bénéficier de ce dispositif toute personne physique, toute personne morale de droit privé ou de droit public qui :
âą nâa pas pour activitĂ© principale ou pour objet lâexploitation de lieux de spec-tacles, de parcs de loisirs ou dâattraction, la production ou la diffusion de spec-tacles.
⹠emploie sous contrat à durée déterminée des artistes du spectacle (article L 7121-2 du code du Travail) ou des techniciens qui concourent au spectacle vivant.
Le Guso ne concerne que le spectacle vivant, câest-Ă -dire les reprĂ©sentations sur scĂšne avec la prĂ©sence dâau moins un artiste. Ne sont donc pas concernĂ©es les prestations dites enregistrĂ©es (audiovisuel, tĂ©lĂ©vision, radio), les cours, formations et ateliers dispensĂ©s.
aprĂšs la manifestationDroits dâauteurs (SACEM, SACDâŠ)- Ătat des recettes et dĂ©penses.- Programme des Ćuvres interprĂ©tĂ©es.Cotisations sociales- Faire parvenir les bordereaux avec les paiements aux diffĂ©rents organismes.
www.sacem.fr www.guso.fr - www.associations.gouv.fr agriculture.gouv.fr MĂ©mento pratique Francis LefĂšbvre, Associations 2014-2015
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154 Guide pratique de lâassociation 2015/2016
Quand faut-il demander une autorisation pour organiser une manifestation ?
La demande dâune autorisation dĂ©pend de la nature de la manifestation et du lieu oĂč elle se dĂ©roule. Les autorisations, lorsquâil y en a, peuvent ĂȘtre municipales, prĂ©fectorales ou ministĂ©rielles.
Lieu privĂ©La plupart des manifestations recevant du public dans un lieu privĂ© ne nĂ©cessitent pas dâautorisation spĂ©ciale (exposition ...) dĂšs lors quâil nây a pas de risque de trouble de lâordre public.
Si la manifestation a lieu dans un Ă©quipement (stade, salle de sport, salle dâactivitĂ©...), une autorisation dâouverture au public doit avoir Ă©tĂ© accordĂ©e par la mairie, aprĂšs une Ă©ventuelle homologation par le-la prĂ©fet-Ăšte.
Certaines manifestations spĂ©ciales nĂ©cessitent une autorisation administrative, mĂȘme si elles se dĂ©roulent dans un lieu privĂ© : combat de boxe, parachutisme, Ă©volution dâULM, baptĂȘmes de lâair, ball-trap, saut Ă lâĂ©lastique ainsi que toute autre activitĂ© Ă risque.
Lieu publicGlobalement, on distingue 2 types de manifestations sur un lieu public :
Les manifestations qui nâont pas le caractĂšre de compĂ©tition : randonnĂ©e pĂ©destre, randonnĂ©e cycliste, regroupement de motards, fĂȘte de lâĂ©cole, fĂȘte dâart et de traditions populaires... Il faut dĂ©clarer la manifestation Ă la mairie, afin quâelle prenne des dispositions Ă©ventuelles de sĂ©curitĂ© publique ;
Les compĂ©titions sportives : elles doivent ĂȘtre inscrites au calendrier de leur fĂ©dĂ©ration ; elles doivent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es Ă la mairie ou Ă la prĂ©fecture si elles se dĂ©roulent sur la voie publique ou nĂ©cessitent un dispositif de sĂ©curitĂ©. LâautoritĂ© administrative dĂ©livre une autorisation administrative.
Quâen est-il pour lâorganisation de voyages et de sĂ©jour ?Les associations et les organismes sans but lucratif ne peuvent rĂ©aliser des opĂ©rations de voyages quâen faveur de leurs membres (rĂ©forme juridique de la vente de voyages et de sĂ©jours issus des dispositions de la loi du 22 juillet 2009).
La loi du 22 juillet 2009 crĂ©e un rĂ©gime commun aux « agents de voyage et autres opĂ©rateurs de voyages et de sĂ©jours ». Le rĂ©gime prĂ©cĂ©dent faisait une distinction entre licence (pour les agents de voyages) et agrĂ©ment (pour les associations) : ce type de distinction nâexiste plus.
Lâarticle L 211-18 prĂ©voit que toutes les personnes physiques ou morales se livrant Ă des opĂ©rations de tourisme doivent ĂȘtre immatriculĂ©es au registre d âimmatriculation des agents de voyage et autres opĂ©rateurs de la vente de voyages et de sĂ©jours.Seuls sont dispensĂ©s dâimmatriculation, les associations et organismes sans but lucratif nâayant pas pour objet principal lâorganisation de voyage et ne se livrant Ă ces opĂ©rations que de maniĂšre exceptionnelle.
Mémento pratique Francis Lefebvre, Associations 2014-2015Loi du 22 juillet 2009 n°2009-888 dispositions législatives intégrées dans le Code du tourisme
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155 155Guide pratique de lâassociation 2015/2016
Quelles sont les conditions de sécurité matérielle requises pour accueillir du public ?
Que ce soit dans un lieu public ou privĂ©, en salle ou en extĂ©rieur, toute manifestation ou activitĂ© accueillant des tiers est soumise Ă lâapplication de rĂšgles de sĂ©curitĂ©.
Pour une manifestation en salle, la surface disponible et le nombre dâissues dĂ©terminent la capa-citĂ© dâaccueil. En extĂ©rieur, la protection du public, son Ă©vacuation ainsi que lâaccĂšs des secours doivent ĂȘtre Ă©tudiĂ©s...
Sans entrer dans les dĂ©tails techniques, pour lesquels il faut toujours consulter les services dâincendie et de secours, quelques aspects peuvent ĂȘtre signalĂ©s pour sensibiliser chacun-e :
âą Sâil y a lieu, ne pas oublier de solliciter le passage dâune commission de sĂ©curitĂ© auprĂšs de la mairie ou de la prĂ©fecture.
âą Les stands, comptoirs ou autres amĂ©nagements, en intĂ©rieur comme en extĂ©rieur, doivent ĂȘtre disposĂ©s de maniĂšre Ă ne pas faire de saillie pouvant gĂȘner la circulation ou occasionner des dommages corporels.
âą Lâinstallation de chapiteaux pour lâaccueil de public ou de gradins doit toujours ĂȘtre certifiĂ©e par un organisme agrĂ©Ă©.
âą Il faut veiller au classement des matĂ©riaux utilisĂ©s lors dâamĂ©nagements dâespaces acces-sibles au public. Le classement va de M0 (incombustible) Ă M4 (facilement inflammable), le classement M3 Ă©tant acceptĂ© par exemple pour lâossature ou le cloisonnement de stands.
âą Dans lâĂ©tat actuel de la rĂ©glementation et des dispositifs nationaux de sĂ©curitĂ© du territoire, lâutilisation des bouteilles de gaz butane ou propane est interdite.
⹠Le service de boissons en bouteilles de verre est généralement interdit.
âą Lâimplantation et lâamĂ©nagement des installations ne doivent pas compromettre lâac-cĂšs des services de secours.
âą Un poste de secours doit ĂȘtre mis en place Ă partir dâun public de plus de 1500 per-sonnes.
âą Il convient de vĂ©rifier la prĂ©sence dâextincteurs adaptĂ©s et de dĂ©tecteurs de fumĂ©e, ou de sâen procurer si besoin.
âą Il est important de ne pas « bricoler » lâĂ©lectricitĂ©, dâisoler eau et rĂ©seau Ă©lectrique.
En principe, toutes les salles de spectacles (privĂ©es ou municipales) sont agrĂ©Ă©es par la commission de sĂ©curitĂ©. Si câest un lieu inhabituel (entrepĂŽt, gymnase, etc.) ou nouveau, il faut obtenir un avis favorable de la commission de sĂ©curitĂ© pour lâaccueil de public. La sĂ©curitĂ© de tous est lâaffaire de chacun-e.
SĂ©curitĂ© civile - MĂ©mento pratique Francis LefĂšbvre Associations 2014-2015FĂ©dĂ©rations dâassociations
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156 Guide pratique de lâassociation 2015/2016
Quelles sont les rĂšgles pour lâouverture dâun Ă©quipement accueillant du public ?
Constructeurs, propriĂ©taires et exploitants sont responsables de la sauvegarde du public admis et donc de lâapplication des rĂšgles de sĂ©curitĂ©.
Le contrĂŽle est assurĂ© par le-la maire-esse ou le-la prĂ©fet-Ăšte en fonction du type dâĂ©tablissement. Il existe cinq catĂ©gories dâĂ©tablissements :- 1Ăšre catĂ©gorie au-dessus de 1 500 personnes.- 2Ăšme catĂ©gorie de 701 Ă 1 500 personnes.- 3Ăšme catĂ©gorie de 301 Ă 700 personnes.- 4Ăšme catĂ©gorie au-dessous de 300 personnes sauf les Ă©tablissements de cinquiĂšme catĂ©gorie.- 5Ăšme catĂ©gorie toute une sĂ©rie dâĂ©tablissements spĂ©cialisĂ©s, dont :
L : salles dâaudition, de confĂ©rence, de rĂ©union, de spectacle, de projection et salles Ă usages multiples.R : crĂšches, jardins dâenfants, haltes-garderies, colonies de vacances, Ă©tablissements dâenseignement S : bibliothĂšques ou centres de documentation.T : salles dâexpositions.X : Ă©tablissements sportifs couverts.PA : Ă©tablissements de plein air.
La commission de sĂ©curitĂ© est consultative et a pour but dâaider et dâĂ©clairer les autoritĂ©s administratives chargĂ©es de contrĂŽler le respect du rĂšglement de sĂ©curitĂ©.
Les enceintes destinĂ©es Ă recevoir des manifestations sportives ouvertes au public font lâobjet dâune homologation dĂ©livrĂ©e par le prĂ©fet, dĂšs lors que la capacitĂ© dâaccueil dĂ©passe 3 000 personnes pour un Ă©quipement de plein-air et 500 personnes pour un Ă©quipement couvert.Il est Ă©galement nĂ©cessaire de vĂ©rifier la prĂ©sence de dĂ©tecteurs de fumĂ©e dans les locaux.
FormalitĂ©s administratives- Demander Ă la mairie une autorisation dâouverture dâun Ă©tablissement recevant du public.- Demander Ă la mairie le certificat de conformitĂ© (article L 460 du Code de lâurbanisme).- Adresser une demande dâautorisation dâouverture Ă la prĂ©fecture ; dĂ©claration des Ă©tablissements dâactivitĂ©s physiques et sportives auprĂšs de la direction dĂ©partementale de la cohĂ©sion sociale (anciennement jeunesse et sports).
www.developpement-durable.gouv.frSécurité civile : www.interieur.gouv.fr
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157 157Guide pratique de lâassociation 2015/2016
Comment organiser des manifestations sur la voie publique ?
Lâaugmentation sensible des manifestations de toutes sortes organisĂ©es sur la voie publique par des associations sportives, culturelles, comitĂ©s des fĂȘtes, offices de tourisme... rend nĂ©cessaire une rĂ©glementation qui a pour but de bien distinguer les responsabilitĂ©s et les obligations de chacun-e.On accorde beaucoup dâimportance Ă la sĂ©curitĂ© des participant-es et du public :
- Il faut mettre en place du matĂ©riel en bon Ă©tat adaptĂ© au public qui va lâutiliser et des conditions de circulation et dâĂ©vacuation en rapport avec le public attendu. Le passage dâune commission de sĂ©curitĂ© peut ĂȘtre nĂ©cessaire.
- il faut aussi prĂ©venir les accidents par un service dâordre si nĂ©cessaire et par lâinstallation dâun poste de secours pour les premiers soins.
Depuis le 1er dĂ©cembre 1997, les manifestations sportives, rĂ©crĂ©atives ou culturelles Ă but lucratif (au sens de rechercher une recette visant Ă rĂ©aliser un excĂ©dent) et regroupant au moins 1 500 personnes doivent faire lâobjet dâune dĂ©claration au maire un mois au moins avant la date de la manifestation.
La dĂ©claration dĂ©crit les mesures envisagĂ©es pour assurer la sĂ©curitĂ© du public et des participant-es. LâautoritĂ© de police peut alors imposer un service dâordre ou un renforcement des dispositions prĂ©vues.
Lorsque le service dâordre doit ĂȘtre assurĂ© par une collectivitĂ© ou les services de police, les frais peuvent ĂȘtre facturĂ©s Ă lâorganisateur.
Les organisateurs doivent souscrire un contrat dâassurance couvrant leur responsabilitĂ© civile, celle des participant-es et du public. Lâassurance est obligatoire pour obtenir une autorisation administrative.
Sâil sâagit dâune compĂ©tition sportive sur la voie publique, il pourra y avoir prioritĂ© de passage pour la course, mais certaines routes Ă des dates de grand trafic routier sont interdites (liste en prĂ©fecture).
Mémento pratique Francis LefÚbvre, Associations 2014-2015www.asssociations.gouv.fr - Fédérations sportives
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158 Guide pratique de lâassociation 2015/2016
Mémento pratique Francis LefÚbvre, Associations 2014-2015www.asssociations.gouv.fr - Fédérations sportives
Quelles sont les modalitĂ©s particuliĂšres pour lâorganisation de compĂ©titions sportives ? Toute Ă©preuve, course ou compĂ©tition sportive devant se disputer en totalitĂ© ou en partie sur une voie publique ou ouverte Ă la circulation publique exige lâobtention prĂ©alable dâune autorisation administrative.
Lâautorisation ne peut ĂȘtre accordĂ©e et ne devient dĂ©finitive que sur prĂ©sentation dâune police dâassurance couvrant les risques dâaccidents aux spectateurs, aux tiers, aux concurrents, aux services dâordre, dâorganisation ou de contrĂŽle de lâĂ©preuve.
Un dossier de demande dâautorisation est Ă envoyer Ă la prĂ©fecture du dĂ©partement dans lequel le dĂ©part est donnĂ©. Si lâĂ©preuve recouvre plus de 20 dĂ©partements, lâautorisation sera dĂ©livrĂ©e par le ministre de lâIntĂ©rieur. Par dĂ©rogation, les Ă©preuves ne comportant pas la participation de vĂ©hicules Ă moteur sont autorisĂ©es par le-la sous-prĂ©fet-Ăšte quand elles se dĂ©roulent dans lâarrondissement.
Lors du dĂ©roulement ou de la retransmission en public dâune manifestation sportive, lâaccĂšs Ă une enceinte sportive est interdit Ă toute personne en Ă©tat dâivresse ou en possession de boissons alcoolisĂ©es.
Lâassociation munie dâune autorisation de buvette temporaire est assimilĂ©e Ă un dĂ©bitant de boissons. DĂšs lors, la responsabilitĂ© de lâassociation est engagĂ©e sâil est servi Ă boire jusquâĂ lâivresse ou Ă des personnes manifestement ivres.
Les personnes qui auront provoquĂ©, par quelque moyen que ce soit, des spectateurs Ă la haine ou Ă la violence Ă lâĂ©gard de lâarbitre, dâun juge sportif, dâun joueur ou de toute autre personne ou groupe de personnes seront poursuivies.
Il en est de mĂȘme pour lâintroduction de fusĂ©es ou artifices de toute nature, le jet de projectiles.
Par ailleurs, peut ĂȘtre dissoute ou suspendue dâactivitĂ©, toute association ayant pour objet le soutien Ă une association sportive dont des membres ont commis en rĂ©union, en relation avec une manifestation sportive, des actes rĂ©pĂ©tĂ©s de violence ou dâincitation Ă la haine ou Ă la discrimination contre des personnes.
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159 159Guide pratique de lâassociation 2015/2016
DRAC - www.culture.gouv.fr - IRMA
Pratiques artistiques amateurs ou pratiques professionnelles : comment les distinguer ?Les pratiques artistiques sont trĂšs rĂ©glementĂ©es afin dâĂ©viter la confusion entre ce qui relĂšve de lâactivitĂ© de lâamateur bĂ©nĂ©vole et de celle du-de la salariĂ©-e dâentrepreneur-euse du spectacle.
Quel est le statut du spectacle vivant ?RĂ©gi par lâordonnance de 45, il dĂ©pend du Code du commerce et du Code du travail (articles L 7121-3 et suivants) : toute structure qui sâassure le concours dâun-e artiste est prĂ©sumĂ©e dĂ©pendre de ce cadre. Toute rĂ©munĂ©ration (dĂ©fraiements, forfaits) des amateurs associatifs ou des artistes bĂ©nĂ©voles peut ĂȘtre assimilĂ©e Ă du « travail dĂ©guisĂ© » et requalifiĂ©e en contrat de travail. Seules les notes de frais rĂ©els peuvent ĂȘtre remboursĂ©es sur justificatifs. Ceux-ci sont Ă conserver selon les dĂ©lais rĂ©glementaires (10 ans).
Le statut amateurRégi par la loi, il est réglementé par :
- Le dĂ©cret n°53-1253 du 19 dĂ©cembre 1953 : « Est dĂ©nommĂ© « groupement amateurs » tout groupement qui organise et produit en public des manifestations dramatiques, dramatico-lyriques, vocales, chorĂ©graphiques, de pantomimes, de marionnettes, de variĂ©tĂ© etcâŠ, ou bien y participe et dont les membres ne reçoivent, de ce fait, aucune rĂ©munĂ©ration, mais tirent leurs moyens habituels dâexistence de salaires ou de revenus Ă©trangers aux diverses activitĂ©s artistiques des professions du spectacle ».
- La circulaire du 23 mars 2001 sur la reprĂ©sentation amateur : « quâelle soit pratiquĂ©e par des personnes qui tirent leurs moyens dâexistence dâactivitĂ©s Ă©trangĂšres Ă celles du spectacle âque les groupements soient constituĂ©s en associations loi 1901, quâils soient agrĂ©Ă©s par une commission spĂ©cifique et que leurs statuts et rĂšglements intĂ©rieurs fassent apparaĂźtre le caractĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ© et non concurrentiel de lâactivitĂ©, - que les spectacles soient exclusivement prĂ©sentĂ©s dans lâacadĂ©mie oĂč est fixĂ©e lâassociation, que les groupements ne produisent pas plus de trois spectacles par (avec dix reprĂ©sentations maximum dans les agglomĂ©rations frĂ©quentĂ©es par des groupements professionnels) ».
Les spectacles mixant amateurs et professionnels Ils sont reconnus par la loi n°99-198 du 18 mars 1999 et rĂ©gis par lâordonnance de 45 qui prĂ©voit : « Les groupements dâartistes amateurs bĂ©nĂ©voles faisant appel Ă un ou plusieurs artistes du spectacle percevant une rĂ©munĂ©ration peuvent exercer occasionnellement lâactivitĂ© dâentrepreneur de spectacles, sans ĂȘtre titulaires dâune licence, dans la limite de six reprĂ©sentations par an ».
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160 Guide pratique de lâassociation 2015/2016
est-il obligatoire de possĂ©der une licence dâentrepreneur de spectacle ?
La licence est « une autorisation professionnelle dâexercer le mĂ©tier dâentrepreneur de spectacles qui vise Ă obtenir de lâensemble des entrepreneurs le respect du droit du travail et de la sĂ©curitĂ© sociale, des rĂšgles de la propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique et de la lĂ©gislation en matiĂšre de sĂ©curitĂ© des publics ».
Les responsables dâassociations dont lâactivitĂ© habituelle est la production de spectacles, la dif-fusion de spectacles ou lâexploitation de salles sont directement concernĂ©s.
La loi du 18 mars 1999 a dĂ©fini trois catĂ©gories de licences :- Licence de 1Ăšre catĂ©gorie : les exploitant-es de lieux de spectacles amĂ©nagĂ©s pour les reprĂ©sen-tations publiques,- Licence de 2Ăšme catĂ©gorie : les producteur-trices de spectacles (crĂ©ations, responsabilitĂ©s artistiques et dâemployeur) ;- Licence de 3Ăšme catĂ©gorie : les diffuseurs de spectacles (promotion, tournĂ©e).
La licence est attribuĂ©e par la DRAC (Direction RĂ©gionale des Affaires Culturelles) pour une durĂ©e de 3 ans, renouvelable, Ă une personne physique dĂ©signĂ©e par lâorgane dĂ©libĂ©rant prĂ©vu par les statuts de lâassociation.
Lâattribution de la licence est subordonnĂ©e Ă des conditions concernant la compĂ©tence ou lâexpĂ©rience professionnelle du-de la demandeur-euse (ĂȘtre majeur-e, ĂȘtre titulaire dâun diplĂŽme dâĂ©tudes supĂ©-rieures ou justifier dâune expĂ©rience professionnelle de deux ans ou avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune formation professionnelle dans le secteur dâau moins 500 heures, justifier de la capacitĂ© juridique pour exercer une activitĂ© commerciale). La licence peut ĂȘtre retirĂ©e si lâentrepreneur-neuse nâa pas respectĂ© ses obligations en matiĂšre de droit du travail et de propriĂ©tĂ© intellectuelle.
Toutefois, peuvent exercer occasionnellement lâactivitĂ© dâentrepreneur-euse de spectacles, sans ĂȘtre titulaire dâune licence, dans la limite de 6 reprĂ©sentations maximum :- toute personne physique ou morale qui nâa pas pour activitĂ© principale ou pour objet lâexploitation de lieux de spectacles, la production ou la diffusion de spectacles ;- les groupements dâartistes amateurs bĂ©nĂ©voles faisant occasionnellement appel Ă un ou plusieurs artistes du spectacle percevant une rĂ©munĂ©ration.
Ces reprĂ©sentations doivent faire lâobjet dâune dĂ©claration prĂ©alable Ă lâautoritĂ© administrative compĂ©-tente un mois au moins avant la date prĂ©vue.
Les spectacles amateurs ne sont pas concernés par cette licence. (voir page sur les pratiques amateurs)
Direction rĂ©gionale des affaires culturellesIRMA centre de ressources et dâinformation sur les musiques actuelles
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Manifestation
161 161Guide pratique de lâassociation 2015/2016
www.sacem.fr - www.associations.gouv.fr
Que sont les droits dâauteurs ?
Toute Ćuvre de lâesprit fait lâobjet dâune protection lĂ©gale particuliĂšre qui bĂ©nĂ©ficie Ă son auteur-e ou, dans une moindre mesure, Ă ses interprĂštes.
Lâensemble des lois qui rĂ©gissent cette protection se trouvent regroupĂ©es dans le Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle.
Le champ couvert par le droit dâauteur est donc trĂšs Ă©tendu, du dessin Ă lâimage, du texte Ă la musique, en passant par les crĂ©ations industrielles ou les programmes informatiques.
La protection de lâĆuvre est acquise du simple fait de sa crĂ©ation, sous une forme « matĂ©riellement perceptible », sans aucune formalitĂ© obligatoire.
De ce fait, toute utilisation ou simple plagiat dâune Ćuvre est soumis Ă autorisation (contrat de cession des droits de reproduction) de son auteur-e et Ă©ventuellement Ă paiement du droit dâutilisation.
Outre les droits dâauteur du spectacle vivant, lorsquâil y a, par exemple, diffusion de musique enregistrĂ©e, une « rĂ©munĂ©ration Ă©quitable » est due aux artistes-interprĂštes et aux producteur-trices.
Les droits des auteurs sont protĂ©gĂ©s dans des durĂ©es limitĂ©es : 50 ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de lâauteur ou leur publication pour les logiciels, 70 ans dans tous les Ă©tats de lâUnion EuropĂ©enne pour les Ćuvres littĂ©raires et artistiques, par exemple. Ensuite, les crĂ©ations tombent dans le domaine public et ne sont plus soumises Ă rĂ©tribution de droit.
Un certain nombre dâorganismes ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s afin de protĂ©ger et de gĂ©rer les droits des auteur-es : SACEM (sociĂ©tĂ© des auteurs, compositeurs et Ă©diteurs de musique), SACD (sociĂ©tĂ© des auteurs et compositeurs dramatiques), SCAM (sociĂ©tĂ© civile des auteurs multimĂ©dia), SDRM (sociĂ©tĂ© pour lâadministration du droit de reproduction mĂ©canique), etc.
Toute association diffusant de la musique, quâil sâagisse dâun simple fond sonore ou dâun concert, que les entrĂ©es soient gratuites ou payantes, doit se dĂ©clarer Ă la SACEM (par tĂ©lĂ©phone ou sur le site www.sacem.fr) et sâacquitter des droits dâauteurs. Ce rĂšglement peut se faire au forfait ou sur facture en fonction du type de manifestation et du type dâutilisation de la musique.
DĂ©clarer sa manifestation 15 jours avant Ă la SACEM, permet de bĂ©nĂ©ficier dâune rĂ©duction de 20 %.
Les associations agrĂ©Ă©es de jeunesse et dâĂ©ducation populaire bĂ©nĂ©ficient Ă©galement de tarifs privilĂ©giĂ©s et des protocoles dâaccord ont Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©s avec des fĂ©dĂ©rations ou des unions dâassociations (liste sur le site internet de la SACEM).
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162 Guide pratique de lâassociation 2015/2016
« Le dĂ©veloppement durable est un dĂ©veloppement qui rĂ©pond aux besoins du prĂ©sent sans compromettre la capacitĂ© des gĂ©nĂ©rations futures Ă rĂ©pondre aux leurs». Rapport Brundtland, 1987. Le dĂ©veloppement durable repose sur 3 piliers : social, Ă©conomique et environnemental. Cette page propose quelques conseils pour aider les associations souhaitant sâengager dans une dĂ©marche de dĂ©veloppement durable. Ces suggestions sont organisĂ©es autour de thĂ©matiques gĂ©nĂ©rales inhĂ©rentes Ă la vie associative.
Les dĂ©placementsâą Durant la prĂ©paration dâune manifestation, limiter les dĂ©placements grĂące aux nouveaux outils de communication.âą Inciter Ă lâutilisation des transports collectifs lors de rencontres.âą Informer sur les transports collectifs dans les documents dâinformation sur les manifestations organisĂ©es par lâassociation.
Les repas et boissonsâą PrĂ©fĂ©rer une prĂ©sentation collective plutĂŽt quâindividuelle des aliments, afin de rĂ©duire les emballages.âą PrivilĂ©gier lâeau du service de distribution dâeau potable plutĂŽt que lâeau en bouteille.âą PrivilĂ©gier les commerçants et les producteurs locaux.âą PrivilĂ©gier les produits bruts plutĂŽt que ceux trop Ă©laborĂ©s pour diminuer les Ă©tapes de transformation coĂ»teuses en Ă©nergies, en produits annexes et les pertes de qualitĂ©.âą PrivilĂ©gier la filiĂšre bio et le commerce Ă©quitable.âą Choisir des boissons avec un contenant recyclable ou consignĂ©.
âą PrivilĂ©gier les fournisseurs assurant la reprise des «non-utilisĂ©s».âą Pour le conditionnement et les emballages, prĂ©fĂ©rer ceux en grand conditionnement plutĂŽt quâindividuels, afin de rĂ©duire le nombre de dĂ©chets liĂ©s aux emballages.
Le secrĂ©tariatâą PrivilĂ©gier lâinformation par e-mails.âą Utiliser du papier recyclĂ© pour : engagements, affiches, tractsâŠâą Imprimer les documents recto-verso.âą Favoriser lâutilisation de grandes banderoles plutĂŽt que les supports individuels Ă distribuer.
Lâeau et lâĂ©nergieâą RĂ©cupĂ©rer les eaux pluviales utilisables pour le nettoyage.âą Mettre en place des limiteurs de dĂ©bit sur les douches et les robinets.âą Mettre en place des chasses dâeau Ă©conomiques.âą PrĂ©server lâeau en Ă©vitant ou en rĂ©duisant les substances polluantes.âą Utiliser des piles et des batteries rechargeables, si possibles associĂ©es Ă des chargeurs solaires.âą Installer des pancartes prĂšs des robinets incitants aux Ă©conomies dâeau.âą Lors dâune manifestation en extĂ©rieur, il est possible de louer des toilettes sĂšches qui remplacent avantageusement les cabines plastiques chimiques.
LâĂ©conomie et lâĂ©thiqueâą ContrĂŽler les achats : des coĂ»ts particuliĂšrement bas peuvent cacher des pratiques douteuses.âą Favoriser les fournisseurs locaux, lâagriculture bio, le commerce Ă©quitable, les produits recyclĂ©sâŠ
Comment avoir une dĂ©marche de dĂ©veloppement durable dans lâorganisation de manifestations ?
www.developpement-durable.gouv.frGuide Ufolep : Manifestations sportives et développement durable