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Le moulin de Beckerich

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millen

Garantir un avenir à un bâtiment plusieurs fois centenaire n’est certes pas toujours une chose facile.

Cette tâche s’avère d’autant plus compliquée que l’état du bâtiment, sa valeur historique, son potentiel socio-culturel et la pression urbanistique de certains promoteurs ont forcé les édiles communaux à prendre des décisions courageuses.

Le site, comme l’a tellement bien montré Madame Isabelle Bernard-Lesceux dans son livre «Le moulin de Beckerich, sept siècles d’histoire», a maintes fois été adapté pour faire face à de nouvelles exigences géographiques ou économiques. Sa sauvegarde et sa nouvelle assignation ne sont finalement qu’une suite logique du rôle industriel et du poids social qu’il a tenus par le passé.

Au moment de l’inauguration de la dernière phase des travaux, je n’ai pas peur d’affirmer que nous avons résolu avec succès ce grand défi devant lequel nous nous trouvions en 1996 après l’achat du site par le conseil communal.

Au café-restaurant et aux salles de formation aménagés en 2006 dans la grange et à l’ancienne scierie rénovée en 2008, s’ajoutent aujourd’hui dans la maison d’habitation un accueil pour les visiteurs, un magasin avec des produits régionaux, des bureaux pour l’asbl «d’Millen», un local pour des cours de formation artistique et un espace ouvert aux artistes pour exposer leurs œuvres. Désormais, on trouve sur un même site une multitude d’activités afin d’attirer plus de monde, touristes et autres personnes, vers cette région de l’ouest du pays en mal d’attractivités connues du grand public.

unaven i r pour le passe

- !

Si le résultat est si convaincant, c’est certainement grâce à une multitude de personnes, hommes et femmes, qui, avec beaucoup de cœur, d’engagement et de profession-nalisme ont contribué tous ensemble à la réussite de cette entreprise.

C’est pour moi un moment de grande satisfaction et de profonde joie de pouvoir les remercier toutes et tous :

- la famille Birkel-Hemmer qui nous a permis de racheter le site

- les différents conseils communaux qui n’ont pas hésité à dégager des sommes substantielles pour réaliser les différents travaux

- la population de la commune qui, par sa participation à l’élaboration du concept global, a refait du moulin un nouveau point de rencontre pour les habitants

- les collaboratrices de l’asbl «d’Millen», mesdames Isabelle Bernard-Lesceux et Julia Schrell, qui, par leur dévouement, leur engagement et leur créativité, ont insufflé en très peu de temps une nouvelle vie aux vieux murs de ces bâtiments

- le comité de la même association qui n’est jamais à court d’idées pour développer le site

- le bureau d’architecture BENG et en particulier, l’architecte Albert Goedert, qui, avec sa sensibilité légendaire pour les vieux bâtiments, a réalisé une harmonie parfaite entre protection du patrimoine et architecture contemporaine

- l’équipe des retraités autour de monsieur Jos Schweicher qui, par des milliers d’heures de bénévolat, nous permettent de découvrir aujourd’hui des machines centenaires en parfait état de marche

- les artisans, qui dans un environnement sensible, ont livré un travail de très haute qualité

- toutes les personnes qui ont mis à notre disposition d’anciennes machines, de vieux outils ou de vieilles photos ou qui ont posé un geste amical envers nos efforts.

Que toutes et tous soient sincèrement remerciés de nous avoir permis de réaliser un complexe touristique et culturel d’une grande richesse.

En parcourant les lieux, vous serez certainement d’accord avec moi pour dire que les nombreux efforts de ces dernières années n’ont pas été vains et que le moulin de Beckerich, avec son passé de sept siècles, a un bel avenir devant lui.

Camille Gira Bourgmestre

Les bâtiments actuels datent du XIXe siècle mais le moulin de Beckerich est beaucoup plus ancien puisque des archives le mentionnent déjà en 1328. A cette date, Jean l’Aveugle, le célèbre comte de Luxembourg, cède un moulin situé près du village de Beckerich aux moniales de l’Abbaye Noble de Notre-Dame de Clairefontaine (B). Il porte le nom de

Kaldenborn car, déjà à l’époque, de nombreuses sources jaillissent dans les champs voisins.

De 1328 à 1797, le moulin de Beckerich, à l’instar de nombreux autres moulins d’Ancien Régime, est un moulin banal. Bien qu’il appartienne à l’Abbaye Noble de Notre-Dame de Clairefontaine, il est exploité par un meunier locataire qui habite le moulin. Il a pour obligation de l’entretenir et pour tâche de moudre les grains des villageois. Chaque année, il paie aux moniales des redevances sous trois formes : en argent (Florins, Gulden ou Stuber), en grains (maldres de seigle et de froment) et en nature (poules, chapons, toile de lin blanchie, gâteaux, cabris, pains d’épices, œufs ou vin). Ces revenus sont importants puisqu’ils constituent un tiers de la totalité des revenus de l’Abbaye ce qui atteste de l’importance du moulin de Beckerich par rapport aux quatre autres moulins appartenant à la Seigneurie de Clairefontaine.

A cette époque, les villageois, appelés aussi «banaux», doivent venir moudre leurs grains au moulin banal sous peine de sanctions allant d’une simple amende à un emprisonnement. Ils doivent aussi assumer de nombreuses corvées : aller chercher les nouvelles meules parfois à plus de 100 km, réparer la maison d’habitation, entretenir et, au besoin, réparer le mécanisme du moulin, curer l’étang, l’aleviner tous les cinq ans et y pêcher annuellement broches, brochetons, carpes et carpettes qui y abondent, comme en témoignent les livres de comptes de l’Abbaye.

La roue à eau du moulin de Beckerich devait être du type «roue en dessus» car le petit ruisseau qui la faisait tourner, la Millebaach, avait un débit assez faible. Il s’agit d’une roue à petits godets qui reçoit l’eau d’en haut afin de permettre à l’eau d’utiliser tout

quelques mots d,histoire sur

le moulin et la scierie

son poids comme force motrice. La plupart des moulins à eau luxembourgeois installés sur les petits cours d’eau utilisaient ce type de roue.

Les meuniers locataires signent habituellement avec les moniales de Clairefontaine un bail d’une durée de trois à neuf années pour pouvoir exploiter le moulin. En cas de bonne entente, comme ce fut le cas à Beckerich, elles renouvellent le bail plusieurs fois de suite. Ainsi, de véritables dynasties de meuniers (familles von Groib Kampen, Schwartz et Küntziger) s’y succèdent de père en fils ou en beau-fils jusqu’à la Révolution Française.

De nombreuses archives familiales nous apprennent que le moulin à cette époque était composé d’une maison en pierre recouverte d’un toit de chaume et qu’il comprenait une cuisine avec la Stuff, trois chambres hautes sans cheminée avec des plafonds en torchis, une écurie et une étable à cochons. La porte de la cave actuelle correspond à la véritable entrée du moulin au XVIIIe siècle. La date de 1745 et le monogramme du Christ y sont gravés sur le linteau.

Le 18 avril 1794, les révolutionnaires français anticléricaux détruisent l’Abbaye Noble de Clairefontaine et vendent aux enchères tous ses biens comme «biens nationaux». Le moulin de Beckerich ne fait pas exception et est vendu le 11 prairial an V (1797). De moulin banal, il devient un moulin privé exploité par des meuniers propriétaires. Tout au long du XIXe siècle, les familles Welter, Rausch et Waxweiler l’exploitent tout en augmentant leur patrimoine foncier. Elles complètent leur activité meunière, devenue de moins en moins rentable, par celles de scieurs et d’agriculteurs.

Au début du XXe siècle, on recourt de moins en moins souvent à la force hydraulique des petits cours d’eau pour moudre les grains. C’est le début des minoteries qui annoncent la mort des meuniers. Pour survivre, ceux-ci doivent se reconvertir soit en utilisant une nouvelle source d’énergie comme l’électricité soit en pratiquant de nouvelles activités comme le sciage du bois. Ce sera le cas de Beckerich : la famille Waxweiler-Welter fera ainsi passer le moulin de Beckerich d’une petite exploitation rurale à un ensemble semi-industriel. De moulin à farine, il deviendra usine électrique et scierie.

En 1912, la roue à eau est remplacée par une turbine d’une puissance d’environ 10 kW actionnant une dynamo qui permet la production d’électricité distribuée aux villageois au moyen d’un réseau de câbles flambant neuf. Beckerich sera par ailleurs un des premiers villages luxembourgeois à être électrifié. En 1914, l’installation est complétée par un moteur à essence, lui-même remplacé par une machine à vapeur en 1916 à cause de la pénurie d’essence due la guerre. En 1924, le circuit électrique est modernisé et passe du 110 V à du 220/380 V. A partir de 1934, la Cegedel fournit l’électricité distribuée par le réseau Waxweiler.

En 1926, la famille Waxweiler acquiert une nouvelle scie à ruban de la marque Brenta toujours en état de marche aujourd’hui. A partir des années trente, l’exploitation de la scierie et le commerce du bois sont devenus les principales activités du meunier Joseph Waxweiler, surnommé le Millepätter. A cette époque, plus de dix ouvriers de nationalités différentes (Luxembourgeois, Polonais, Allemands, Français et Belges) y travaillent. A la fin de la deuxième guerre mondiale, l’armée américaine louera la scierie pendant trois mois afin d’y débiter des poutres pour la construction de ponts.

En 1975, avec la mort du propriétaire, la page industrielle du moulin de Beckerich est définitivement tournée : la scierie ferme et le réseau de distribution d’électricité est finalement repris en 1984 par la Cegedel. La dernière occupante du moulin s’éteint en 1995.

En 1996, conscientes du rôle que cet ancien témoin de l’histoire locale peut encore jouer au sein de la communauté villageoise et de la région, les autorités communales de Beckerich achètent tout le complexe et entament de longues et minutieuses restaurations : la grange deviendra fonctionnelle en 2006, la scierie en 2008 et la maison d’habitation en 2011.

Par ailleurs, le matériel de la scierie et le mécanisme du moulin ont été entièrement rénovés et remis en état de marche grâce à un groupe de retraités bénévoles. Sous l’égide de Jos Schweicher, ce lieu est devenu un véritable musée vivant des anciens métiers de nos campagnes. Les différentes machines sont régulièrement mises en route sur demande pour des groupes de visiteurs, lors des Journées Européennes du Patrimoine et du « Week end du Bois ». La scierie fait également partie depuis 2007 du circuit de la Route du Bois.

Aujourd’hui, le site du moulin de Beckerich, témoin de l’histoire locale et de son patrimoine rural, est devenu un centre de rencontres pour toute une région. Puisse cette nouvelle affectation lui permettre de devenir le point de départ d’un tourisme doux dans une région qui vaut vraiment la peine d’être connue.

Isabelle Bernard-Lesceux

l,asbl d

,millen , dont les buts sont la sauvegarde du patrimoine et

l’animation culturelle autour du moulin de Beckerich, a été créée en 2004. Composée de plusieurs bénévoles et de trois coordinatrices, elle organise depuis lors de nombreuses activités culturelles comme un cycle de conférences tous les premiers jeudis du mois («Les Jeudis au moulin»), des cours de dessin, de peinture et de manga, des activités sportives, des soirées thématiques, des concerts, des balades gourmandes, des promenades nature autour de l’étang, des visites guidées sur le thème du développement durable à Beckerich (« En route vers l’autonomie énergétique ») et des ateliers pédagogiques sur l’eau (« De la source au robinet »). Elle participe aussi à de nombreuses activités annuelles de la Grande Région comme le Week end du Bois, les Journées internationales de l’eau, les Journées Européennes du Patrimoine, …..

L’asbl d’Millen a aussi à cœur de mettre le patrimoine rural de la région à l’honneur grâce à des publications régulières. Depuis peu, elle gère aussi la « millegalerie », une galerie d’exposition qui offre aux artistes l’occasion de se faire connaître ou de montrer leurs œuvres.

Grâce à ces multiples activités, le moulin de Beckerich est devenu peu à peu le point de départ d’un tourisme doux. Chaque année, ce sont plus de trois mille visiteurs qui viennent découvrir une région qui a gardé tout son charme campagnard.

Contacts pour tout renseignement sur les activités de l’asbl d’Millen :

Asbl d’Millen (bureau) | 103, Huewelerstrooss | L-8521 BeckerichTél. : +352 23 62 21 840 | +352 23 62 21 841 | +352 23 62 21 842

Fax : +352 23 62 21 846 | Email : [email protected] | http://www.dmillen.lu

I. BERNARD-LESCEUX | GSM : +352 691 510 372 (F)J. SCHRELL | GSM : +352 691 510 370 (L/D/E)

F. BANDE | GSM : +352 621 25 29 79 (F)

la grange Dans cette partie, occu-pée à nouveau depuis

2006, le restaurant «andermillen» est installé au rez-de-chaussée. A l’étage se trouvent deux salles de conférence et une grande salle des fêtes.

la cour Au cœur du site avec ses chemins, la cour est le lieu

de séjour extérieur privilégié, animé par les terrasses du restaurant «andermillen», de la boutique «millespënnchen» et de la brasserie «beimmëller».

le moulin Depuis le treuil hissant les grains de la cour dans les combles au remplissage des sacs au sous-sol, le parcours du blé transformé

en farine peut être reconstitué. Les bénévoles de l’asbl d’Millen ont investi d’innombrables heures de travail pour redonner vie aux vieilles machines. Comme jadis, la force de l’eau alimente la turbine centenaire. Transmise via une courroie et un engrenage en bois, elle met en rotation les lourdes meules.

le passage couvert Au-delà de sa fonction de lien entre les différentes parties du moulin, le passage

constitue l’accueil de l’écomusée. C’est le hall d’entrée pour accéder d’un côté à la cour intérieure, de l’autre à la «millegalerie», à la «millespënnchen», aux bureaux et à l’atelier installés à l’étage. Dans le passage, on trouve toutes les informations nécessaires pour appréhender le site.

d,millespe

..

nnchen La «millespënnchen», qui occupe le rez-de-chaussée de la maison comprenant la cuisine, le

séjour, le bureau, le moulin et l’atelier de la famille Waxweiler, héberge un salon de thé et un magasin bien particuliers. Autour d’un café du monde, on peut y bouquiner, déguster et acheter des produits régionaux.

la cave Le linteau de l’ancienne porte d’entrée, l’ap pui de l’arcade de l’ancien fumoir dans la cuisine, et les encadrements en pierre sont des vestiges

du niveau principal du XVIIIe siècle. La configuration actu elle, datant du XIXe siècle, a été maintenue en état. Main tenant l’équilibre de façon mystérieuse, la structure por-tante est fondée sur une colonne en pierre d’origine inconnue. De nouveaux renforcements métalliques ont ponctuellement été intégrés pour renforcer les poutres en bois de chêne. Le four à pain est complètement remis en état.

la turbine Un simple tour de roue ouvre la conduite d’eau venant de l’étang et déclenche l’enrouage. Le dénivelé de 3m et la pression obtenue

dans le tuyau métallique traversant la digue permettent à l’eau de propulser la turbine du type «Francis», installée en 1912. Celle-ci est soutenue depuis la rénovation par une petite turbine de 150W, utilisant le trop-plein de l’étang pour assurer l’éclairage du passage.

le grenier Un atelier, utilisé par l’asbl d’Millen pour des activités

artistiques pour adultes et enfants, est installé sous la charpente laissée apparente.

les bureaux A l’exception d’une paroi vétuste conservée à titre

d’exemple, le cloisonnement des chambres à coucher de l’étage a disparu pour faire place à un loft qui héberge les bureaux «open space» de l’asbl d’Millen. On y trouve également une salle de réunion et des archives assemblées par la commission culturelle.

la galerie La «millegalerie» est destinée à ac cueillir des expositions

tempo raires. Son empla ce ment entre le moulin, le passage et la scierie et sa vue vers la turbine et la vallée lui confèrent un statut particulier.

la scierie L’asbl d’Millen propose des démonstrations de

découpe de bois avec une machine datant de 1926. L’installation d’origine, entièrement restaurée, est complétée par des objets de collection, entre autres une scie automobile de 1905. Le parquet du séjour qui provient du bois de chêne stocké jadis sur le site a été fabriqué par Jos Schweicher et ses collabo-rateurs sur les machines d’origine.

le hangar Les activités de la scierie ont connu un tel déve-

lop pement que le hangar voisin a été rénové et agrandi pour servir d’annexe. La batteuse du moulin y est exposée, tout comme une scie à haut fer. Exposée plein sud, la surface de la toiture sert de support à une installation photovoltaïque.

le jardin potager Inspiré de l’ancien jardin jadis situé à cet em pla-cement, Jos Pletsch a dessiné un potager qui, en

plus d’agrémenter le passage des piétons, procure des légumes de saison aux utili-sateurs. L’atelier Jos Thelen d’Autisme asbl prend en charge son entretien.

les alentours La qualité paysagère du site et le respect de la nature ont guidé les aménagements extérieurs. Le parking inévi-

table, placé en marge du domaine, est relié aux bâtiments par différents sentiers. Les vues et impressions récoltées au passage devraient raccourcir et transformer en agréable balade l’accès des piétons au moulin.

les me-tiers La rénovation du moulin

n’aurait pas pu se faire sans la compétence de l’artisanat. Il s’agissait d’intervenir dans un patrimoine historique et de le valoriser, d’y installer des équipements de haute technologie, de répondre aux contraintes d’isolation thermique actuelles, de mettre au sec des maçonneries chevauchant un ruisseau en contrebas d’un étang, de restaurer les anciennes menuiseries et de renforcer les anciennes struc-tures. Toutes ces interventions ont bénéficié de la compétence et l’ingéniosité d’artisans qui con-naissent et aiment exercer leur métier.

Textes: Isabelle Bernard-Lesceux, Albert GoedertPhotos: Guy Hoffmann Photos d’archives: I.Bernard-Lesceux/d’Millen asbl, Dr A. Heisbourg, J. BraunRéalisation: insitu-creation-editionImpression: REKA

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