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DECLARATION DU 2 MAIPlus personne ne peut maintenant le nier: l’heure est à la recherche de solutions, au vivre ensemble et à la paix. Suite à la journée historique vécue le 4 mai dernier, nous devons saisir l’opportunité de mettre fin à ce long cycle qui a fait naître tant de souffrances, en favorisant ce qui peut être fait ensemble: se regarder, s’écouter, travailler en commun, donner la priorité à ce qui nous rassemble et faire route commune.

C’est vers l’avenir que nos regards se tournent mais pour cela il est indispensable de guérir des plaies et souffrances qui prennent racine dans le passé.Toutes les victimes passées ou présentes qui se sont trouvées sur ce chemin méritent vérité, reconnaissance et réparation. Nous devons persévérer dans cette direction. Comme citoyen cette responsabilité nous incombe à tous car nous méritons de vivre tous dans une société dont les fondements sont vivre ensemble et en paix.

Et pourtant, il subsiste encore un problème qui génère de la souffrance, un gros nœud qui reste à défaire. De fait, le sujet qui aujourd’hui nous rassemble ici. Car même si ETA a aujourd’hui cessé d’exister, il reste actuellement 282 prisonnier.e.s basques éloigné.e.s de leurs familles à des centaines voire des milliers de kilomètres. Bien que ces personnes emprisonné.e.s aient des droits reconnus, des mesures d’exception leurs sont encore appliquées, mesures qui vont à l’encontre des législations tant espagnole qu’européenne et qui pénalisent les prisonnier.e.s bien sûr mais aussi leurs familles notamment les enfants et les personnes âgées.

C’est le respect des droits de l’homme qui nous rassemble, nous qui rêvons d’une société qui vivrait réconciliée et dans la paix. Nous savons bien que la réconciliation est un processus aussi complexe que nécessaire, un processus qu’il faudra construire pas à pas. C’est dans cette optique qu’il nous semble essentiel de modifier la politique carcérale actuelle et c’est pour cela aussi que l’impulsion et l’engagement de tou.te.s sera absolument nécessaire.

Concrètement, voici les quatre problèmes prioritaires à résoudre le

maintenant les prisonnier.e.s

plus rapidement possible:

• l’éloignement: qui oblige des centaines de gens à faire des centaines de kilomètres chaque fin de semaine.

• les prisonniers gravement malades: avant qu’ils ne leurs restent que peu de jours à vivre, les prisonnier.e.s malades ont le droit de recevoir, aujourd’hui et ici, les soins requis par leur maladie.

• Le cumul des peines: application du cumul des peines dans les cas de condamnation par 2 états, conformément à la législation européenne.

• la progression dans le grade: les prisonnier.e.s basques accomplissent la totalité de leur peine dans le régime du premier grade, le plus sévère, ce qui va à l’encontre de la législation.

La politique pénitentiaire actuelle reste figée dans le passé et elle se nourrit d’une législation d’exception. Nous pensons pour notre part qu’il est temps d’envisager l’avenir. Nous avons la possibilité de laisser à nos descendants un avenir meilleur que celui légué par nos prédécesseurs. ETA a maintenant disparu, nous ne voulons plus de politiques qui génèrent encore de la souffrance.

Le temps est venu de résoudre les problèmes. MAINTENANT. Le temps du vivre ensemble. Le temps de colmater ensemble les fissures apparues tout au long des années dans notre société. MAINTENANT. Le temps de se rassembler pour ceux qui n’avions pu le faire. Le temps est venu de résoudre la situation des prisonnier.e.s.

Ceux et celles qui sommes réuni.e.s ici aujourd’hui mettons en route la dynamique «MAINTENANT LES PRISONNIER.E.S», et pour ce faire nous lançons un large appel, si vous vous reconnaissez dans notre rêve, vous pouvez faire en sorte d’apporter votre contribution à la manifestation que nous préparons pour le 20 octobre prochain afin que celle-ci soit la plus grande mobilisation que ce pays ait connue.

SINATZAILEAK

IRATI AGORRIAÉtudiante en Sciences Sociales.

UXUE ALBERDIÉcrivaine.

Bertsolari.

Licenciée en journalism.

ARANTZA ALDEZABALEnseignante en Botanique à l’EHU Chercheuse au département de biologie végétale et écologie.

FELIX ARRIETADocteur en Sciences Politiques et Administratives.

Enseignant à l’université de Deusto.

DANI ARRANZAncien conseiller municipal PSOE d’ Ortuella Ancien gouverneur civil de Biscaye.

GARAZI ARRULALicenciée en traduction et interprète.

Écrivaine.

CARLOS ASKUNZECoordinateur de REAS Euskadi Gérant de Gizatea.

JOSEBA AZKARRAGAPorte-parole de Sare.

Ancien conseiller du gouvernement Basque.

MAITE ASENSIOJournaliste.

Écrivaine.

MIKEL CASADOLicencié en philosophie.

Membre de la Fondation Hitz&Hitz, organisation participant au Forum Social.

FÉLIX CAÑADAAvocat.

ANGEL ELIASDoyen de la Faculté de Relations Économiques et Travail Social de l’UPV.

XABIER EUZKITZEJournaliste.

Présentateur à EITB.

EÑAUT ELORRIETACompositeur et chanteur du groupe Ken Zazpi.

Licencié en Physique.

MARI LUZ ESTEBANEnseignante en Anthropologie Sociale à l’EHU.

Militante féministe.

EBA FERREIRAAncienne joueuse de football, qua-tre fois championne de la Ligue avec L’Athlétic.

MANDI FIGUEROAMusicien, membre de La Jodedera.

ANAIZ FUNOSASPorte-parole de Bake Bidea.

Artisane de la Paix.

LAURA GOMEZEx Directrice à l’Égalité à la Diputacion du Gipuzkoa.

Militante féministe.

JOSE MARI GORORDOAncien Maire de Bilbao.

GARAZI HACH EMBAREKActiviste saharaoui.

ZURIÑE HIDALGOChanteuse.

Présentatrice à la télévision.

Diplômée de la NUP en Éducation de l’enfant.

PEDRO IBARRAProfesseur en Sciences Politiques à l’EHU..

KARMELE IBARRAPorte-parole de la plate-forme Pentsionistak Martxan.

OLATZ IGLESIASDiplômée en Hautes Études Sociales Étudiante en Psychologie et Travail Social.

VIRGINIA IMAZClown professionnel.

Directrice de théâtre.

Conteuse.

PILI KALTZADAJournaliste.

Experte en Communication.

IBON LARRINAGABoxeur professionnel

SARA MAJARENASEx prisonnière et victime de violen-ce de genre.

ZESAR MARTINEZEnseignant en Sociologie à l’EHU.

Membre de la Fondation Joxemi Zubalabe.

MARTXELO OTAMENDIJournaliste. Directeur de Berria.

FELIX PLACERThéologien.

Écrivain.

Membre de Eliza 2000.

GALDER PEREZJournaliste à EITB.

Acteur et scénariste.

PAUL RIOSEx directeur de la plate-forme pour la Paix Lokarri.

Licencié en Droit.

JOSEFINA ROCO SANFILIPPO

Docteur en Études Internationales et Interculturelles.

Licenciée en Sciences Politiques à l’Université de Buenos Aires.

Militante féministe.

DANELE SARRIUGARTETraductrice.

Écrivaine.

CASTILLO SUAREZTechnicienne de l’euskara à la Communauté de Communes de Sakana Licenciée en Études Basques.

ILASKI SERRANOJournaliste.

Présentatrice à EITB.

MAIKA TAMERONMembre de la Direction de Hibaika.

Ex rameuse.

KIRMEN URIBEÉcrivain.

JOSÉ LUIS URIZAncien parlementaire et conseiller municipal du PSN-PSOE.

XABIER USABIAGAPrésentateur à EITB.

RAMON ZALLOProfesseur en Communication Audiovisuelle et Publicité à l’UPV.

PATXI ZABALETAAvocat.

Écrivain.

Ancien dirigeant d’Aralar.

MARIO ZUBIAGALicencié en Sciences Politiques et Administratives et licencié en Droit Professeur en Sciences Politiques à l’EHU.

ANE ZABALAJournaliste.

Comédienne.