demande d’enregistrement pour un site d’entrepots …

SOGEBRAS Demande d’Enregistrement 1510 / 1530 /1532 / 2663 Version 04 du 25/03/2019

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Agence HSE Bretagne Manche

DEMANDE D’ENREGISTREMENT

POUR UN SITE D’ENTREPOTS LOGISTIQUES

RELEVANT DES RUBRIQUES : 1510 - 1530 - 1532 - 2662 -2663

PJ n°4 : JUSTIFICATION de COMPATIBILITE AVEC L’AFFECTATION DES SOLS

PJ n°5 : JUSTIFICATION DES CAPACITES TECHNIQUES ET FIANCIERES

PJ n°6 : BILAN DE CONFORMITE AUX AMPG APPLICABLES

PJ n°7 : DEMANDE D’AMENAGEMENTS AVEC NOTES JUSTIFICATIVES

PJ n°12 : JUSTIFICATION DE COMPATIBILITE AVEC LES PLANS (art R512-46- )

Adresse du site : 3 rue de l’île Chupin 44 340 BOUGUENAIS

Version du rapport : Version 04 du 25/03/2019

Numéro de dossier Socotec : 1511E14Q5000054

Type du rapport : Dossier de demande d’Enregistrement pour la régularisation d’un ensemble d‘entrepôts classés 1510 1530 1532 2663.

Rédacteur du rapport : J .TERRIER/ E. MARQUETTE, SOCOTEC HSE Bretagne / Manche

Fonction : Ingénieur chargé d’affaires Environnement - Risques industriels

Coordonnées : [email protected] Tél : 06 27 09 17 46

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Pour tout complément d'information, votre interlocuteur SOCOTEC France est à votre disposition.


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SOMMAIRE

1. PJ N°5 : PRESENTATION DU DEMANDEUR ET JUSTIFICATION DE SES CAPACITES TECHNIQUES

ET FINANCIERES ..................................................................................................................... 4 1.1 IDENTITE DU DEMANDEUR .................................................................................................................. 4 1.2 PRESENTATION DE LA SOCIETE SOGEBRAS SAS............................................................................. 5 1.3 PRESENTATION DES ACTIVITES DE SOGEBRAS SAS ........................................................................ 5 1.4 JUSTIFICATION DES CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES DE LA SOCIETE SOGEBRAS ................. 7

2. PRESENTATION DU SITE SOGEBRAS, OBJET DU PRESENT DOSSIER ............................... 10 2.1 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES AVANT MISE EN CONFORMITE PREVUE DANS CE

DOSSIER ............................................................................................................................................... 12 2.2 SITUATION ACTUELLE AU TITRE DES INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE

L’ENVIRONNEMENT ................................................................................................................................... 14 2.3 AUTRES ELEMENTS ATTENDUS SUITES AUX DERNIERES EVOLUTIONS REGLEMENTAIRES ...................... 15 2.4 TABLEAU RECAPITULATIF DES RUBRIQUES ICPE SOLLICITEES AU TITRE DES INSTALLATIONS CLASSEES

POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ............................................................................................. 16

3. PROJET DE COUVERTURE PHOTOVOLTAÏQUE DES BATIMENTS .................... 19

4. PJ N°4 : COMPATIBILITE DES ACTIVITES DU SITE AVEC L’AFFECTATION DES

SOLS PREVUS AU PLU .................................................................................................... 20

5. PJ N°12 / COMPATIBILITE DES ACTIVITES DU SITE AVEC LES PLANS, SCHEMA

ET AUTRES PROGRAMMES MENTIONNES A L’ART. R512-46-4 9° DE CODE DE

L’ENVIRONNEMENT ........................................................................................................ 21 5.1.1 CONFORMITE AU SDAGE LOIRE BRETAGNE ....................................................................... 23 5.1.2 SCHEMA D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SAGE) ESTUAIRE DE LA LOIRE ........... 26

6. PJ N°6 : BILAN DE CONFORMITE AUX AMPG APPLICABLES ............................. 27 6.1 METHODOLOGIE ADOPTEE POUR ELABORER LE SCHEMA DIRECTEUR DE MISE EN CONFORMITE ............ 27 6.2 TABLEAU RECAPITULATIF DU SCHEMA DIRECTEUR............................................................................. 29 6.3 PJ N°6 : BILAN DE CONFORMITE JUSTIFIANT DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GENERALES APPLICABLE

AU SITE (AMPG DU 11/04/2017) ............................................................................................................... 30

7. PJ N°7 : TRAVAUX DE MISE EN CONFORMITE DU BATIMENT H2 ET ELEMENTS JUSTIFICATIFS

DES AMENAGEMENTS SOLLICITES : ........................................................................................ 70 7.1 RECOUPEMENT COUPE-FEU DU BATIMENT H2 EN QUATRE CELLULES ................................................. 70 7.2 DESOLIDARISATION ET RENFORCEMENT DES CHARPENTES POUR LA NON-RUINE EN CHAINE ................ 71 7.3 MISE EN PLACE DU DESENFUMAGE DANS LE BATIMENT H2 ................................................................ 71 7.4 MISE EN PLACE D’UNE PAROI REI 120 EN LIMITE DU BATIMENT H2 AU DROIT DU VOISINAGE (BATIMENT

FERTIDOCKS) ....................................................................................................................................... 72

8. MODELISATION FLUMILOG DES ZONES D’EFFET D’UN INCENDIE DANS LES DIFFERENTS

BATIMENTS .......................................................................................................................... 73 8.1 INCENDIE GENERALISE INCLUANT LE BATIMENT H7 ....................................................................... 74 8.2 INCENDIE GENERALISE IMPLIQUANT 3 CELLULES DU BATIMENT H2 AU DROIT DU BATIMENT VOISIN

FERTIDOCKS. ....................................................................................................................................... 77 8.3 MODELISATION DE L’INCENDIE DU BATIMENT H5 ; ............................................................................. 81 8.4 MODELISATION DE L’INCENDIE DU BATIMENT H6 ............................................................................... 83


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8.5 MODELISATION DE L’INCENDIE DU BATIMENT H9 ............................................................................... 85

9. REJETS D’EFFLUENTS AQUEUX ..................................................................................... 85

10. TRAVAUX PREVUS POUR MAITRISER LE RISQUE DE POLLUTION ACCIDENTELLE PAR LES EAUX

D’EXTINCTION....................................................................................................................... 86

11. CONCLUSION .......................................................................................................... 90


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1. PJ N°5 : PRESENTATION DU DEMANDEUR ET JUSTIFICATION DE SES CAPACITES

TECHNIQUES ET FINANCIERES

1.1 Identité du demandeur

Raison sociale

SOGEBRAS SAS

Siège social

ZI Cheviré amont 3 rue de l’île Chupin

44 340 BOUGUENAIS

Forme juridique

SAS au capital de 304 398 €

Répartition du capital : Maritime KUHN 60% / Groupe SOFRINO-SOGENA 40%

Numéro inscription

N° SIRET : 391 335 395 000 11

Code NAF : 5229 B

Signataire de la demande

Nom : Monsieur KUHN Arnaud

Qualité : Président Directeur Général

Tél. : 02 40 90 41 42 [email protected]

Personnes chargées du suivi du dossier

Identité : Julie MARIOT,

Agissant en qualité de : Animatrice Qualité Sécurité du site

Coordonnées : 06 03 91 29 84 / [email protected]

Identité : Bruno LAMARE,

Agissant en qualité de : Directeur d’agence de Nantes

Coordonnées : 06 03 96 37 00 / [email protected]

mailto:a.kuhn@sogebras


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1.2 Présentation de la société SOGEBRAS SAS

La société SOGEBRAS est née de la fusion entre la SOGENA et la Société LEBRAS à Lorient en 1993 sur le port de Nantes Saint-Nazaire.

La société SOGENA fut créée en 1936 par l’armateur Société Navale Caennaise. Elle s’est spécialisée dans tous les services portuaires liés aux navires et aux marchandises. Au cours des années quarante la SOGENA a étendu progressivement son réseau d’agences à l’ensemble des ports français.

SOGENA est présente dans les ports de : Dunkerque, Calais, Le Havre, Rouen, Caen, Saint-Brieuc, Cherbourg, Lorient, Nantes Saint-Nazaire.

LEBRAS est une société du groupe Maritime KUHN dont la première agence portuaire a été créée en 1948 à Brest.

Elle a donné lieu à la création d’UAT Brest en 1972 puis s’est étendue en croissance externe aux ports de Lorient (Lebras), Nantes Saint-Nazaire (Sogebras), La Rochelle (FAST), Saint-Malo (AMM), Saint-Brieuc (Corbel), Cherbourg (Cherbourg Manutention).

SOGEBRAS est une SAS au capital de 300 000 €. C’est une entreprise prestataire de services logistiques et portuaires, classée dans la catégorie affrètement et organisation de transport.

L’entreprise est composée de deux agences : l’une située à Nantes dans la zone de Cheviré, objet de ce dossier, et l’autre dans la zone portuaire de Montoir de Bretagne.

1.3 Présentation des activités de SOGEBRAS SAS

Les activités de la société SOGEBRAS s’articulent autour des prestations suivantes :

Représentant de la compagnie maritime Marfret : SOGEBRAS prend en charge : la recherche de fret, la préparation des marchandises, la supervision des opérations de manutention, la documentation transport…

Représentant France de la Compagnie Maritime Rickmers, SOGEBRAS propose une solution de transport de marchandises conventionnelles et de colis lourds jusqu’à 640 T.

La ligne régulière, Pearl String Service, composée d’une flotte de 10 navires fait le tour du monde dans le sens Etats-Unis, Europe, Moyen puis Extrême-Orient. Ce service fait dorénavant deux escales mensuelles en France au Port de Nantes Saint-Nazaire à Montoir.

Service de consignation : Avec une équipe mobilisée 24h/24, 365 jours par an. Pour une escale rapide et efficace, SOGEBRAS assure une connexion permanente entre l’armateur, le chargeur, le navire et les acteurs portuaires. Un service complet qui inclut :

Préparation nautique et commerciale de l’escale

Suivi des opérations de chargement et de déchargement

Assistance au navire et à l’équipage

Husbanding / protecting, etc…


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Spécialiste de la manutention portuaire, SOGEBRAS s’est adaptée aux demandes spécifiques des industriels.

Opérations de manutention :

De la petite manutention aux colis lourds, SOGEBRAS allie savoir-faire et technicité pour répondre aux besoins de manutention de ces clients :

Chargement et déchargement de tous types de navires

Empotages et dépotages de conteneurs

Stockage

Prise en charge des marchandises, dispatching, préparation des commandes, expéditions, etc.

Pour cela SOGEBRAS dispose d’un parc d’engin répartis sur ces sites de Nantes et Montoir :

Élévateurs de 2,5 T à 46 T

Tracteurs RORO à sellette élévatrice

Remorques esclaves 6m /12m/18m/20m/ capacité 25 à 70 tonnes

Sauterelle de chargement

Deux palonniers de 75T et 4.25m

2 palonniers de 140T et 8m

Divers palonniers pour petits tonnages

Divers matériel de levage

Diverses manilles de 4.5T à 125T

Diverses élingues de 3T à 100T

Location de tous types de grues et moyens de levage via nos partenaires.

Capacité de stockage :

SOGEBRAS met à la disposition de ces clients une surface de 45 000 m² de stockage répartie sur 2 sites (Nantes, Montoir), dont 39 000 m² à Nantes et 6 000 m² à Montoir avec la plateforme logistique du Terminal Marchandises Diverses et Conteneurs de Montoir.

En tant que commissionnaire en douane agrée, SOGEBRAS effectue l’ensemble des formalités de passage en douane de tous types de produits et sous tous régimes douaniers. SOGEBRAS un service complet afin de simplifier et accélérer les procédures douanières.

Explication des procédures douanières

Classification tarifaire des marchandises

Choix du régime douanier économique adapté

Elle effectue également toutes les formalités opérationnelles et administratives nécessaires au passage de la marchandise dans le port.

SOGEBRAS est certifié OEA simplification douanière par la Direction Générale des Douanes depuis le 8 novembre 2010.


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1.4 Justification des capacités techniques et financières de la société SOGEBRAS

Capacités techniques :

Outre les moyens techniques décrits précédemment avec les activités, SOGEBRAS dispose d’une grande expérience et des compétences techniques pour conduire à bien ses activités.

Pour cela elle s’est organisée et s’appuie sur la compétence de ces collaborateurs y compris dans les domaines de la qualité, sécurité et de l’environnement. Son organigramme fonctionnel est preésenté ci-dessous :

Par ailleurs SOGEBRAS fait évaluer et reconnaitre la qualité de son savoir-faire et le sérieux de ses prestations au travers différentes certification externes, ci-dessous récapitulées :


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Capacités financières :

En termes économiques et financiers SOGEBRAS présente sur ces 5 dernières années un bilan sain comme en témoigne ci-après le tableau de ses principaux indicateurs financiers :

Année Résultats exploitation

Bénéfice Provisions pour gros entretiens et

révisions

2014 7 166 k€ 223 k€ 360 k€

2015 6 680 k€ 636 k€ 624 k€

2016 6 900 k€ 397 k€ 281 k€

2017 7 200 k€ 647 k€ 312 k€

2018 8 500 k€ 829 k€ 372 k€

Ses moyens financiers et sa crédibilité financière lui permettront donc de financer les engagements pris dans ce dossier pour la mise en conformité de ses installations en termes d’investissement et des charges d’exploitation associées à cette mise en conformité.


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2. PRESENTATION DU SITE SOGEBRAS, OBJET DU PRESENT DOSSIER

SOGEBRAS est installé ZI de Cheviré Amont, en bordure de quai de Loire, dans les anciens locaux de la société CHACQUENEAU Logistique qu’elle a racheté, à cheval sur 3 villes:

BOUGUENAIS : Référence cadastrale : Section BR N° 521,522 / Section AZ N°762, 766; 767

REZE : Référence cadastrale : Section AB, N° 12, 14, 15

NANTES : Référence cadastrale : section IY, N° 90, 91

Pour une superficie totale de 57 957 m².

Les installations qui l’environnent sont :

Négociant / Constructeur de charpente en bois CHARPENTE FRANCAISE

Négociant en pierres CUPA STONE

Constructeurs de maison MAISONS DE L’ATLANTIQUE

Magasins en équipements de plomberie / Salle de Bains (ERP 5ème catégorie) CEDEO

Bâtiment divers de Stockage (engrais notamment) Société FERTIDOCKS

LA LOIRE

FERTIDOCKS

CEDEO

Capitainerie

CHARPENTE FRANCAISE

Maisons de l’Atlantique

CUPA STONE

ENDEL EUROPE


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Pour assurer le plein développement de ses activités, le site rassemble les bâtiments suivants :

Le Bâtiment H2 : Hall de 10 000 m² « divisé » actuellement en 4 cellules de 2000 m² et 2 cellules de 1000 m²

Le Bâtiment H5 : Hall de 6 000 m² d’un seul tenant avec un auvent longitudinal coté Est

Le bâtiment H6 : Hall de 5 200 m² divisé en 2 cellules tenant avec un auvent longitudinal coté Est

Le bâtiment H7 : Hall de type métallo-textile d’une surface de 2 400 m² avec un auvent

Des bureaux et locaux sociaux (vestiaires actuels) en structure algeco

A l’extrémité du bâtiment H2, SOGEBRAS a pour projet un ensemble comprenant :

Un abri-garage

Un local de charge (non classé ICPE) en maçonnerie CF 2 heures

Un local vestiaire avec sanitaires et douches

Une aire de lavage avec collecte spécifique vers une cuve de stockage pour évacuation par un prestataire

Une cuve GO (de 10 m3) avec sa rétention et son volucompteur ad hoc (non classé ICPE).

Un débourbeur séparateur pour le traitement des eaux pluviales associées à poste de distribution des carburants.

A l’extrémité du bâtiment H6 SOGEBRAS a pour projet la création d’un bâtiment de stockage H9.

Le tableau ci-après récapitule les dispositions de constructions de ces différents bâtiments :

H2

H7

H5

H6

Bureaux

PROJET garage

PROJET

H9


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2.1 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES AVANT MISE EN CONFORMITE PREVUE DANS CE DOSSIER

Bâtiment Surface Hauteur au faîtage

Volume au faîtage

Compartimentage Structure Paroi Couverture Désenfumage

H2 Bâtiment 10 000 m² 11,8 m 118 000 m3

Vol réel :

92 050 m3

Divisé par du bardage simple peau en

4 cellules de 2000 m²

2 cellules de 1000 m²

Charpente métallique

Bardage simple peau

Bac acier Lanterneau de désenfumage sur 2% de la toiture

Eclairage zénithal sur 2 % de la toiture en polyester (M4 non gouttant)

H5 Bâtiment 6 000 m² 13 m 78 000 m3

Vol réel :

66 150 m3

Une seule cellule Charpente métallique

Bardage simple peau

Bac acier Ouverture centrale du toit sur toute sa longueur par surhauteur du faitage

Ouvertures latérales à la jonction des pans de toit et des murs >2% de la surface

éclairage zénithal sur 7% de la toiture en polyester (M4 non gouttant)


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Bâtiment Surface Hauteur au faîtage

Volume au faîtage

Compartimentage Structure Paroi Couverture Désenfumage

Auvent 800 m² 7,35 m 5 880 m3 - Charpente

Métallique

Bac acier

H6 Bâtiment 5 200 m² 13 m 67 600 m3

Vol réel :

59 130 m3

Divisé par un mur coupe-feu en

2 cellules de 2 600 m²

Charpente métallique

Bardage simple peau

Bac acier Ouverture centrale du toit sur toute sa longueur par surhauteur du faitage

Ouvertures latérales à la jonction des pans de toit et des murs >2% de la surface éclairage zénithal sur 7% de la toiture en polyester (M4 non gouttant)

Auvent 700 m² 7,35 m 5 145 m3 Métallique Bac acier -

H7 Bâtiment 2400 m² 15,10 m 36 240 m3

Vol réel :

28 476 m3

1 seule cellule Métallique Textile Textile Textile fusible

Auvent 720 m² 7,85 m 565 m3 - Métallique Textile Textile Textile fusible

H9 (projet)

Bâtiment 450 m² 12 m 5 400 m3 1 seule cellule Métallique Textile Textile Textile fusible


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2.2 Situation ACTUELLE au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

SOGEBRAS a repris ces bâtiments à la société Foncière Cheviré et de la SCI l’Houmaille. Pour mémoire ces bâtiments étaient précédemment exploités par la société CHACQUENEAU Logistique.

Au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement les installations existantes font l’objet :

Bâtiment H2 et H7 : Récépissés des 14 novembre 1989 et 24 février 1994 délivrés à la société CHACQUENEAU Logistique pour l’exploitation d’un bâtiment et extension dédié au stockage de bois : Rubrique 1532 ex 81 bis

Bâtiment H5 : Récépissé du 8 décembre 1998 délivré à la Société Civile Foncière Cheviré pour l’exploitation d’un bâtiment dédié au stockage de bois (Rubrique 1532: 15 000 m3)

Bâtiment H6 : Récépissé de déclaration en date du 21 mars 2002 pour un bâtiment de stockage de sucre roux (rubrique 1510)

A ce jour, la société SOGEBRAS n’a pas déclaré la prise en charge de ces bâtiments à l’autorité préfectorale conformément à l’article R512 – 68 du code de l‘Environnement.

Le présent dossier a donc pour objet la DEMANDE D’ENREGISTREMENT des entrepôts de ce site afin de régulariser sa situation au titre de la réglementation des Installations Classés pour la Protection de l’Environnement.

Le tableau page 15 récapitule les rubriques ICPE pour lesquelles cette demande de régularisation est sollicitée.


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2.3 Autres éléments attendus suites aux dernières évolutions réglementaires

Article R122-2

Projet soumis à examen au cas par cas

Catégorie de projet PROJET soumis à évaluation environnementale

PROJET soumis à examen au cas par cas

Rubrique 1-b

Installations classées pour la protection de l'environnement

b) Autres installations classées pour la protection de l'environnement soumises à enregistrement (pour ces installations, l'examen au cas par cas est réalisé dans les conditions et formes prévues à l'article L. 512-7-2 du code de l'environnement).

=> La demande d’enregistrement vaut demande cas par cas

(cf. Site DREAL)

Rubrique 39

39. Travaux, constructions et opérations d'aménagement y compris ceux donnant lieu à un permis d'aménager, un permis de construire, ou à une procédure de zone d'aménagement concerté.

Travaux, constructions et opérations constitués ou en création qui créent une surface de plancher supérieure ou égale à 40 000 m2 ou dont le terrain d'assiette couvre une superficie supérieure ou égale à 10 hectares.

Travaux, constructions et opérations d'aménagement constitués ou en création qui soit crée une surface de plancher supérieure ou égale à 10 000 m2 et inférieure à 40 000 m2 et dont le terrain d'assiette ne couvre pas une superficie supérieure ou égale à 10 hectares, soit couvre un terrain d'assiette d'une superficie supérieure ou égale à 5 ha et inférieure à 10 ha et dont la surface de plancher créée est inférieure à 40 000 m2.

-

Surface de plancher du projet H9 = 1800 m²

Surface du site = 57 957 m²

Ainsi la société ne doit pas

réaliser d’examen au cas par

cas

https://aida.ineris.fr/consultation_document/1767#Article_L._512-7-2

https://aida.ineris.fr/consultation_document/1767#Article_L._512-7-2


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2.4 Tableau récapitulatif des rubriques ICPE sollicitées au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

Compte-tenu de l’évolution des activités finalement développées et prévues sur ce site, le tableau ci-après récapitule rubrique par rubrique le classement ICPE du site et de ses installations :

NATURE DE L’ACTIVITE NUMERO DE LA

RUBRIQUE

CLASSEMENT ACTUEL

EVALUTION DE L’ACTIVITE ET

DES RUBRIQUES ICPE

NOUVEAU

CLASSEMENT

Entrepôts couverts (stockage de matières, produits ou substances combustibles en quantité supérieure à 500 t dans des) à l'exclusion des dépôts utilisés au stockage de catégories de matières, produits ou substances relevant par ailleurs de la présente nomenclature, des bâtiments destinés exclusivement au remisage de véhicules à moteur et de leur remorque et des établissements recevant du public. Le volume des entrepôts étant supérieur ou égal à 50 000 m3, mais inférieur à 300 000 m3

1510 H6 : Déclaration

Les différents bâtiments du site peuvent être utilisés pour le stockage de matière combustible

H2 : 92 050 m3

H5 : 66 150 m3 + 5880 m3

H6 : 59 130 m3 + 5145 m3

H7 : 28 476 m3 + 565 m3

H9 : 5400 m3

TOTAL : 262 796 m3 arrondi à 263 000 m3

E

Papiers, cartons ou matériaux combustibles analogues y compris les produits finis conditionnés (dépôt de), à l’exception des établissements recevant du public. Le volume susceptible d’être stocké étant supérieur ou égal à 20 000 m3, mais inférieur à 50 000 m3

1530 Non classé Suivant les opportunités commerciales SOGEBRAS souhaitent se ménager la possibilité de stocker ce type de matières en restant < 50 000 m3.

E

Bois, papier, carton ou matériaux combustibles analogues (dépôts de), y compris les produits conditionnés et les produits répondant à la définition de la biomasse et visé par la rubrique 2910C.La quantité stockée étant supérieure à 1 000 m3, mais inférieure ou égale à 20 000 m3

1532 H2, H5 : Déclaration

H7 : Déclaration

15 000 m3

Suivant les opportunités commerciales SOGEBRAS souhaitent se ménager la possibilité de stocker ce type de matières en restant < 50 000 m3.

E


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NATURE DE L’ACTIVITE NUMERO DE LA

RUBRIQUE

CLASSEMENT ACTUEL

EVALUTION DE L’ACTIVITE ET

DES RUBRIQUES ICPE

NOUVEAU

CLASSEMENT

Polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (stockage

2662 NC


E

Pneumatiques et produits dont 50% au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, élastomères, résines et adhésifs synthétiques) (stockage de)

A l’état alvéolaire ou expansé tels que mousse de latex, de polyuréthanne, de polystyrène, etc.,

2663.1 NC


E

Dans tous les autres cas 2663.2 NC Suivant les opportunités commerciales SOGEBRAS souhaitent se ménager la possibilité de stocker ce type de matières en restant < 80 000 m3.

E

NOTA 1: Au total la capacité de stockage du site n’excédera pas un stock cumulé de 263 000 m3 de matières combustibles, de type 1510, 1530, 1532, 2662 et 2663. Compte-tenu de la variété des matières stockées et par conséquent des rubriques ICPE sollicitées, Le texte réglementaire pris comme référentiel réglementaire est l’Arrêté du 11/04/17 relatif aux prescriptions générales applicables aux entrepôts couverts soumis à la rubrique 1510, y compris lorsqu'ils relèvent également de l'une ou plusieurs des rubriques 1530, 1532, 2662 ou 2663 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement,


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NOTA 2: Cette installation est antérieure à la loi sur l’Eau et la gestion de ces EP s’inscrit dans la gestion plus globale des EP du port auquel le site

appartient. A titre indicatif son classement au titre de la loi sur l’eau est indiqué ci-dessous :

IOTA CLASSES SELON LE DECRET N°93-743 DU 29 MARS 1993 relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration en application de l’article 10 de la loi 92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau / Nomenclature EAU Article R214-1 du Code de l’Environnement

NATURE DE L’OPERATION

NUMERO DE LA

RUBRIQUE

CLASSEMENT ACTUEL

CARACTERISTIQUES DE L’OPERATION NOUVEAU

CLASSEMENT

Rejets d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet

2.1.5.0 Déclaration

44 340 m² imperméabilisé

Le site est raccordé aux réseaux d’assainissement du port autonome de Nantes.

Déclaration

(Pas de changement)

SOGEBRAS Plan de mise en conformité 1510 / 1530 /1532 Version 04 du 25/03/2019

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3. PROJET DE COUVERTURE PHOTOVOLTAÏQUE DES BATIMENTS

Le plan de l’Etat d’action en faveur des énergies renouvelables de la France prévoit de porter à au moins 23% la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à l’horizon 2020 grâce à une augmentation de 20 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) de la production annuelle d’énergie renouvelable.

Dans ce cadre L’Etat a lancé un appel d’offre portant sur la réalisation et l’exploitation d’installations situées en France métropolitaine continentale utilisant des techniques de conversion du rayonnement solaire en électricité et présentant une puissance de crête supérieure à 250 kWc, pour une puissance cumulée maximale de 400 MW.

L’offre portée conjointement par :

la société JP ENERGIE ENVIRONNEMENT, représenté par M. sylvain VASSEUR demeurant 18bis av de la Vertonne, Vertou (44120)

et la société NEW SOLAR, représenté par M .Jean-Louis NASS demeurant 12 rue Ferdinand Buisson, Saint- Contest (14 280)

A été retenue par le Ministère de L’environnement. Ses caractéristiques sont détaillées en annexe 2

. Le projet prévoit la réalisation de deux centrales distinctes dont les principales caractéristiques sont :

Surface de panneaux : 14645 m²

Puissance de la centrale photovoltaïque : 2441 kWc

Présentées en annexe 2, ce projet bénéficie au titre de Code de l’urbanisme, de non-opposition à déclaration préalable des Maires de Nantes, Bouguenais et Rezé, ainsi que du Préfet de Loire-Atlantique (44).

Les travaux ont été réalisés et l’installation est en fonctionnement depuis le 06 Décembre 2017 avec une surface de 14 645 m² et une puissance de 2 440.8 kWc.


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4. PJ N°4 : COMPATIBILITE DES ACTIVITES DU SITE AVEC

L’AFFECTATION DES SOLS PREVUS AU PLU

Pour mémoire, SOGEBRAS est installé ZI de Cheviré Amont, en bordure de quai de Loire, dans les anciens locaux de la société CHACQUENEAU Logistique qu’elle a racheté, à cheval sur 3 villes:

BOUGUENAIS : Référence cadastrale : Section BR N° 521,522 / Section AZ N°762, 766; 767

REZE : Référence cadastrale : Section AB, N° 12, 14, 15

NANTES : Référence cadastrale : section IY, N° 90, 91

Au titre du PLU de ces 3 communes et plus largement au sein du PLU unifié de NANTES METROPOLE, le site est classé en zone UG Portuaire : Zone d'accueil des activités économiques de toute nature, à l'exception des bureaux et commerces non liés aux activités autorisées.

L’extrait de ce PLU et du règlement associé sont joint en annexe 4.

La zone d’activité de Cheviré est liée à l’activité du Port à bois et, de plus en plus, à la logistique. Ainsi, les entreprises qui y sont localisées interviennent pour une très grande majorité dans les secteurs du transport (transitaires maritimes, transport de marchandises toutes zones…), du commerce et du négoce de bois (commerce de bois et dérivés, importation et négoce de bois exotiques, négoce de bois panneaux et agencement…).

Enfin le site SOGEBRAS est installé dans le cadre d’une Autorisation Occupation temporaire de l’espace portuaire qui vient d’être renouvelé pour les 25 prochaines années par le port autonome.

Les activités du site sont donc compatibles avec l’affectation des sols prévues par le plan local d’urbanisme.


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5. PJ N°12 / COMPATIBILITE DES ACTIVITES DU SITE AVEC LES

PLANS, SCHEMA ET AUTRES PROGRAMMES MENTIONNES A L’ART. R512-46-4 9° DE CODE DE L’ENVIRONNEMENT

[4° de l’art. R. 122-17 du code de l’environnement]

SOGEBRAS est situé dans le périmètre du SDAGE de LOIRE BRETAGNE.

Cf. p23 « conformité au SDAGE »

[5° de l’art. R. 122-17du code de l’environnement]

SOGEBRAS est situé dans le périmètre du SAGE ESTUAIRE DE LOIRE.

Cf. page 26 « Conformité au SAGE »


La société SOGEBRAS n’est pas dans le périmètre d’un schéma régional de carrières.

[18° de l’art. R 122-17 du code de l’environnement]

Programme national de prévention des déchets élaboré par l’ADEM 2014-2020

Dans la lignée du plan national de prévention des déchets 2004-2012, le programme national de prévention des déchets 2014-2020 a pour ambition de rompre la corrélation entre production de déchets et croissance économique et démographique.

A compter de 2015 (parution de la loi de transition énergétique pour la croissance verte), la politique française de prévention des déchets s’intègre dans le cadre plus large de la transition vers l’économie circulaire et l’utilisation efficace des ressources, pour permettre la mutation de notre économie vers un mode plus économe en ressources mais restant porteur de croissance économique. Le Fonds Déchets est mobilisé depuis 2016 pour contribuer à atteindre les nouveaux objectifs de la politique Déchets fixés par la LTECV, et notamment la réduction de la production de déchets, en particulier la baisse de 10% de la production de déchets ménagers et assimilés par habitant de 2010 à 2020.

Le programme traite de l’ensemble des catégories de déchets :

déchets minéraux ;

déchets dangereux ;

déchets non dangereux non minéraux.

Le programme concerne l’ensemble des acteurs économiques :

déchets des ménages ;

déchets des entreprises privées ;

déchets des administrations publiques ;

déchets de biens et de services publics.

Le programme fixe notamment comme objectifs :

une diminution de 7 % de l’ensemble des déchets ménagers et assimilés (DMA) par

habitant par an à horizon 2020 par rapport à 2010, dans la continuité du précédent plan

national (limité aux ordures ménagères) ;

une stabilisation au minimum de la production de déchets des activités économiques

(DAE) d’ici à 2020 ;

une stabilisation au minimum de la production de déchets du BTP d’ici à 2020, avec un

objectif de réduction plus précis à définir.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/Programme_national_prevention_dechets_2014-2020.pdf


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La société SOGEBRAS génère peu de déchets

Les déchets du site sont essentiellement des déchets d’emballages de type carton, bois, papier, plastiques.

Ils sont collectés par 3 bennes à demeure sur site, périodiquement évacuées par un prestataire agréé en vue de leur traitement dans les filières adaptées (VEOLIA, BARBAZANGE) (tri spécifique en fonction de leur nature et des filières de valorisation retenues)

En conséquence, l’exploitation de la société SOGEBRAS est compatible avec les

exigences du programme national de prévention des déchets 2014-2020

[19° de l’art. R. 122-17du code de l’environnement]

Plan national de prévention et de gestion de certaines catégories de déchets :

La société SOGEBRAS génère peu de déchets ainsi elle n’est pas concernée par les

plans relatifs à certaines catégories de déchets.


Le plan régional de prévention et de gestion des déchets de la Loire atlantique est en cours de réalisation :

La Loi NOTRe d’août 2015 a en effet confié à la Région, la responsabilité d’élaborer un plan régional de prévention et de gestion des déchets qui inclut un plan régional sur l’économie circulaire. Le travail d’élaboration et de concertation avec l’ensemble des acteurs de la région démarré à l’occasion de cette journée de lancement se déroulera jusqu’en septembre 2017 sous forme de groupes de travail. L’année 2018 sera consacrée aux étapes d’avis des collectivités, de l’autorité environnementale et de l’enquête publique. Le Plan sera finalisé et intégré au SRADDET, Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire en Juin 2019.

La société SOGEBRAS génère peu de déchets, ceux-ci sont dirigés vers les filières

de traitements adéquats


Programme d’action national pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole

La société SOGEBRAS n’est pas concernée par ce plan car elle ne génère pas de pollution

d’origine agricole


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5.1.1 Conformité au SDAGE Loire Bretagne

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) est, à l’échelle d’un grand bassin hydrographique, un outil de planification de la gestion intégrée des eaux superficielles, souterraines et des milieux aquatiques et humides. Cet outil, préconisé par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, fixe en effet les grandes orientations d’une gestion équilibrée et globale des milieux aquatiques et de leurs usages. Il énonce les recommandations générales et particulières et définit les objectifs de quantité et de qualité des eaux.

Le SDAGE est un document fondamental pour la mise en œuvre d’une politique de l’eau à l’échelle d’un grand bassin hydrographique. Sa portée juridique est forte, toutes les décisions publiques doivent être compatibles avec les orientations et les priorités qu’il a définies.

Le SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021 a été approuvé le 2 octobre 2014 par le Comité de bassin. Il a été soumis à la consultation du public et des assemblées du 19 décembre 2014 au 18 juin 2015.

Il répond aux orientations fondamentales suivantes qui sont, chacune, accompagnée de dispositions spécifiques :

Orientation 1 : Repenser les aménagements des cours d'eau,

Orientation 2 : Réduire la pollution par les Nitrates,

Orientation 3 : Réduire la pollution organique et bactériologique,

Orientation 4 : Maitriser la pollution par les pesticides,

Orientation 5 : Maitriser les pollutions dues aux substances dangereuses,

Orientation 6 : Protéger la santé en protégeant la ressource en eau,

Orientation 7 : Maitriser les prélèvements d'eau,

Orientation 8 : Préserver les zones humides,

Orientation 9 : Préserver la biodiversité aquatique,

Orientation 10: Préserver le littoral,

Orientation 11 : Préserver les têtes de bassins versant,

Orientation 3 - RÉDUIRE LA POLLUTION ORGANIQUE ET BACTERIOLOGIQUE

SOGEBRAS

Orientation 3A - Poursuivre la réduction des rejets directs des polluants organiques et notamment du phosphore

Les eaux usées des bureaux sont collectées dans une fosse toutes eaux, vidangées dès que nécessaire par un prestataire.

Les eaux usées des vestiaires en projet seront traitées via un système d’assainissement autonome de type filtre compact avec évacuation gravitaire dans le réseau EP.

Orientation 3B - Prévenir les apports de phosphore diffus

Orientation 3C - Améliorer l'efficacité de la collecte des effluents

Orientation 3D - Maîtriser les eaux pluviales par la mise en place d'une gestion intégrée

Les eaux de toiture sont dénuées de pollution et évacuées vers le réseau de la zone.

Les voiries et parking internes sont tous goudronnés leurs eaux pluviales sont collectées et dirigés vers un réseau pluvial raccordé au réseau public du port ou des noues d’infiltration existante

Les eaux des voiries de la station de lavage seront collectées spécifiquement et traitées par un prestataire agréé.

Les eaux de la zone de distribution de carburant seront traitées spécifiquement dans un débourbeur séparateur à hydrocarbures. La note de calcul du dimensionnement du séparateur hydrocarbure est présentée en annexe 18.


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ORIENTATION 4 - MAÎTRISER LA POLLUTION PAR LES PESTICIDES

SOGEBRAS

Orientation 4A - Réduire l'utilisation des pesticides Sans objet : absence d’utilisation de pesticides

Orientation 4B - Aménager les bassins versants pour réduire le transfert de pollutions diffuses

Sans objet

Orientation 4C - Promouvoir les méthodes sans pesticides dans les villes et sur les infrastructures publiques

Sans objet

Orientation 4D - Développer la formation des professionnels Sans objet

Orientation 4E - Accompagner les particuliers non agricoles pour supprimer l'usage des pesticides

Sans objet

Orientation 4F - Améliorer la connaissance Sans objet

ORIENTATION 5 - MAÎTRISER LES POLLUTIONS DUES AUX SUBSTANCES DANGEREUSES

SOGEBRAS

Orientation 5A - Poursuivre l'acquisition et la diffusion des connaissances

Absence de rejets d’eaux industrielles

Orientation 5B - Réduire les émissions en privilégiant les actions préventives


Orientation 5C - Impliquer les acteurs régionaux, départementaux et les grandes agglomérations


ORIENTATION 6 - PROTÉGER LA SANTÉ EN PROTEGEANT LA RESSOURCE EN EAU

SOGEBRAS

Orientation 6A - Améliorer l'information sur les ressources et équipements utilisés pour l'alimentation en eau potable

Absence de forage

L’eau est dédiée aux besoins sanitaires

Orientation 6B - Finaliser la mise en place des arrêtés de périmètres de protection sur les captages

Sans objet

Orientation 6C - Lutter contre les pollutions diffuses, par les nitrates et pesticides dans les aires d'alimentation des captages

Sans objet

Orientation 6D - Mettre en place des schémas d'alerte pour les captages

Sans objet

Orientation 6E - Réserver certaines ressources à l'eau potable Sans objet

Orientation 6F - Maintenir et/ou améliorer la qualité des eaux de baignade et autres usages sensibles en eaux continentales et littorales

Sans objet

Orientation 6G - Mieux connaître les rejets, le comportement dans l'environnement et l'impact sanitaire des micropolluants

Sans objet

ORIENTATION 7 - MAÎTRISER LES PRELEVEMENTS D'EAU SOGEBRAS

Orientation 7A - Anticiper les effets du changement par une gestion équilibrée et économe de la ressource en eau

Absence de forage

L’eau est utilisée uniquement pour les besoins sanitaires

Orientation 7B - Assurer l'équilibre entre la ressource et les besoins à l'étiage

Absence de forage

L’eau est utilisée uniquement pour les besoins sanitaires

Orientation 7C - Gérer les prélèvements de manière collective dans les zones de répartition des eaux (ZRE)

Absence de forage

Orientation 7D - Faire évoluer la répartition spatiale et temporelle des prélèvements, par stockage hivernal

/


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Orientation 7E - Gérer la crise /

ORIENTATION 8 - PRÉSERVER LES ZONES HUMIDES SOGEBRAS

Orientation 8A - Préserver les zones humides pour pérenniser leurs fonctionnalités

Le projet intègre la préservation des zones d’infiltration existante pour les eaux pluviales ; sans créer d’aire imperméabilisée supplémentaire

Orientation 8B - Préserver les zones humides dans les projets d'installations, ouvrages, travaux et activités

/

Orientation 8C - Préserver les grands marais littoraux /

Orientation 8D - Favoriser la prise de conscience /

Orientation 8E - Améliorer la connaissance /

Le projet est conforme aux orientations fixées par le SDAGE Loire-Bretagne.

A noter que le plan de mise en conformité du site, a intégré les objectifs de ces 2 programmes, avec notamment :

La préservation « coute que coute » des zones d’infiltration existante pour les eaux pluviales ; sans créer d’aire imperméabilisée supplémentaire

La protection de la qualité des eaux avec la création d’une véritable station de lavage des camions mais surtout des engins et matériels de manutention avec 0 rejet vers le milieu naturel et la mise aux normes de l’assainissement autonome.

La mise en place de débourbeurs séparateurs à hydrocarbure, notamment pour son aire de distribution des carburants (annexe 18).

La mise en œuvre de moyens pour contenir les eaux d’extinction en cas d’incendie.

Le projet et les installations de la société SOGEBRAS sont conformes aux

orientations fixées par le SDAGE Loire Bretagne.


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5.1.2 Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Estuaire de la Loire

La commune de Bouguenais, est principalement incluse dans le périmètre du SAGE de l’Estuaire de la Loire, grâce au bassin versant dit de la « Loire et petits affluents ».

Le territoire se décompose en neuf sous-bassins sur lesquels une structure référente est chargée de mettre en application les prescriptions du SAGE au plus près du terrain. Ce principe intitulé cohérence et organisation est l'une des spécificités du SAGE Estuaire de la Loire.

Le SAGE fixe des enjeux et des objectifs en matière de :

- Connaitre l’eau qui nous entoure

- Protéger les rivières et les marais

- Prévenir des cures

- Profiter des bienfaits de l’eau

- Profiter d’une eau pure

Les objectifs du SAGE restant très proches de ceux identifiés pour l’ensemble du bassin Loire Bretagne.

De par son activité d’entrepôt, les effluents sont limités : aux eaux pluviales des toitures et des voiries aux eaux sanitaires des bureaux et locaux sociaux (eaux vannes et domestiques) aux rejets de la future station de lavage : Ils seront collectés dans une cuve enterrés

(10 m3) et traités par un prestataire agréé

Le projet et les installations de la société SOGEBRAS sont conformes aux

orientations fixées par le SAGE Estuaire de la Loire.


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6. PJ N°6 : BILAN DE CONFORMITE AUX AMPG APPLICABLES

6.1 Méthodologie adoptée pour élaborer le schéma directeur de mise en conformité

Afin de prétendre à la régularisation ICPE de son site, SOGEBRAS a établi un schéma directeur de mise en conformité de ses installations, au regard des référentiels réglementaires qui lui sont applicables au titre de l’Enregistrement pour les rubriques 1510, 1530,1532, 2662 et 2663.

Ce schéma directeur s’articule autour :

D’un bilan de conformité aux prescriptions de l’Arrêté du 11/04/17 relatif aux prescriptions générales applicables aux entrepôts couverts soumis à la rubrique 1510, y compris lorsqu'ils relèvent également de l'une ou plusieurs des rubriques 1530, 1532, 2662 ou 2663 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement,

NOTA : Ce bilan de conformité s’attache principalement aux dispositions constructives qui sont qualifiées de :

C : Conforme,

NC : Non Conforme,

TP : Travaux prévus pour lever la non-conformité

DA : Demande d’Aménagement des prescriptions avec proposition de mesure compensatoire

AS : A Savoir dans le cadre de l’exploitation du site : Il va de soi que l’exploitant s’engage à mettre en œuvre ces prescriptions de type organisationnelles.

SO : Sans objet

De proposition de mise en conformité, ou de mesures compensatoires, en réponse aux non conformités identifiées avec note justificative

D’un planning et d’une évaluation sommaire du montant des travaux prévu. Cet échéancier tient compte :

De l’efficacité immédiate en termes de sécurité de la mesure prévue ;

Du montant des travaux correspondants au regard des capacités financières de la société ;

Du lissage de ces travaux sur plusieurs années.

NOTA 1 : Le projet photovoltaïque concernant les bâtiments H2, H5 et H6 a impacté les mises en conformité des bâtiments SOGEBRAS.

Bien entendu sa mise en œuvre a été mise à profit pour mettre à niveau les bâtiments, exemple : Désamiantage, désenfumage du bâtiment H2.

Plus globalement, les dispositions de l’Arrêté du 25 mai 2016 relatif aux dispositions applicables aux installations solaires sur les ICPE à autorisation, devront être prises en compte par les porteurs de projet :


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Installation photovoltaïque complètement à l’extérieur des bâtiments, sans aucune communication avec l’intérieur de ceux-ci

Câbles résistants au feu (type C2) cheminant à l’extérieur des bâtiments

Chemin de câble DC (courant continu) à 3 cm des parois

Signalétique de chemin de câble DC tous les 5 m

Attestation de conformité avec UTE C 15-712-1

Coupure générale d’urgence au point de livraison et à chaque local technique par bâtiment

Boîte de jonction à coupure télécommandée depuis le sol et aisément accessible au faîtage

Local technique spécifique pour chaque entrepôt, adossé en extérieur en matériau coupe-feu.

Intégration dans le POI du site des dispositions de sécurité, liés aux installations photovoltaïques.


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6.2 Tableau récapitulatif du schéma directeur.

Le tableau ci-après récapitule l’ensemble des mesures proposées, l’estimation de leur coût et l’échéancier.

DOMAINE MESURES ECHEANCIER

Détection Mise en place d’un système de détection incendie dans les bâtiments

Réalisé

POI Réalisation du Plan d’Opération Interne En cours de réalisation

Désenfumage Mise aux normes du désenfumage dans le bâtiment H2, en partie, pris en charge par le projet d’installation de cellules photovoltaïque

Mise en place des écrans de cantonnement

Réalisé

Foudre Analyse du risque + Etude technique foudre pour dossier ICPE

Mise en place de paratonnerre et parafoudre sur le H2 et le H5 (devis validé)

Réalisé

2019

Recoupement

Recoupement du bâtiment H2 en 4 cellules (2 X 3 000 m² et 2 X 2000 m²) par des parois séparatives coupe-feu 2 heures (devis validé)

Sera réalisé dès validation du dossier d’enregistrement

Protection thermique

Mise en place d’une paroi coupe-feu sur la longueur du bâtiment H2 au droit du site FERTIDOCKS (devis validé)


Evacuation

Accès

Mise en place des portes de secours dans les différents bâtiments


RIA Installation d’un réseau de RIA dans les différents bâtiments

Réalisé

Eaux usées Aménagement d’une aire de lavage des engins avec collecte spécifique et stockage avant évacuation


Cuve GNR Eloignement et remplacement de la cuve GNR actuelle pour une cuve double paroi


Rétention des eaux

d’extinction

Etude VRD + topographie : Création du muret de rétention avec batardeaux derrière H5.

Bourrelet de rétention derrière H7

Acquisition des dispositifs de rétention amovibles


Eaux pluviales Mise en place des débourbeurs séparateurs à hydrocarbures


Bruit Campagne mesure pour le bruit Sera réalisé après les travaux de remise en conformité


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6.3 PJ n°6 : Bilan de conformité justifiant du respect des prescriptions générales applicable au site (AMPG du 11/04/2017)

Abréviations utilisées dans le tableau qui suit :

C : conforme,

NC : non conforme,

AS : à savoir dans le cadre de l’exploitation du site,

DA : non conforme sur le projet = demande d’aménagement des prescriptions avec proposition de mesure compensatoire

SO : Sans objet,

TP : Travaux prévus pour lever la non-conformité

Arrêté du 11 avril 2017 relatif aux prescriptions générales applicables aux entrepôts couverts soumis à la rubrique 1510, y compris lorsqu’ils relèvent également de

l’une ou plusieurs des rubriques 1530, 1532, 2662 ou 2663 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement.

Prescriptions de l’arrêté du 11/04/2017 Disposition sur

site Observations

1. Dispositions générales

1.1. Conformité de l'installation L'installation est implantée, réalisée et exploitée conformément aux plans et documents joints au dossier de déclaration, d'enregistrement ou d'autorisation.

C

Le présent dossier présente les dispositions de construction et d’exploitation des entrepôts SOGEBRAS Ce site, déjà existant, est en cours de mise en conformité, les aménagements prévus sont décrits dans la suite de ce tableau


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site Observations

1.2. Contenu du dossier L'exploitant établit et tient à jour un dossier comportant les éléments suivants : - une copie de la demande de déclaration, d'enregistrement ou d'autorisation

et du dossier qui l'accompagne ; - ce dossier tenu à jour et daté en fonction des modifications apportées à

l'installation ; - l'étude de flux thermique prévue au point 2 pour les installations soumises à

déclaration, le cas échéant ; - la preuve de dépôt de déclaration ou l'arrêté d'enregistrement ou

d'autorisation délivré par le préfet ainsi que tout autre arrêté préfectoral relatif à l'installation;

- les différents documents prévus par le présent arrêté. Ce dossier est tenu à la disposition de l'inspection des installations classées et, pour les installations soumises à déclaration, de l'organisme chargé du contrôle périodique.

AS

Le site disposera d’un dossier relatif à la démarche ICPE contenant les éléments précisés ci-contre suite à la procédure d’enregistrement.

1.3. Intégration dans le paysage L'ensemble des installations est maintenu propre et entretenu en permanence. Les abords de l'installation, placés sous le contrôle de l'exploitant, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté et exempts de sources potentielles d'incendie. Des écrans de végétation sont mis en place, si cela est possible. Pour l'entretien des surfaces extérieures de son site (parkings, espaces verts, voies de circulation…), l'exploitant met en œuvre des bonnes pratiques, notamment en ce qui concerne le désherbage.

C

Le site respecte les exigences paysagères du PLU de BOURGUENAIS L’ensemble des installations présentes sur le site sont régulièrement entretenues dans le cadre d’un contrat avec un prestataire externe


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site Observations

1.4. Etat des matières stockées L'exploitant tient à jour un état des matières stockées. L'exploitant dispose, sur le site et avant réception des matières, des fiches de données de sécurité pour les matières dangereuses, prévues dans le code du travail. Ces documents sont tenus en permanence, de manière facilement accessible, à la disposition des services d'incendie et de secours et de l'inspection des installations classées.

AS

Les stocks sont gérés au jour le jour, en fonction des réceptions et des expéditions de marchandises. La gestion des stocks est réalisée au travers d’un logiciel spécialisé. Le site est dédié au stockage de matières combustibles diverses. Le site n’est pas destiné à stocker des produits dangereux. L’ensemble des FDS est facilement disponible au travers du logiciel QHSE. Mettre en place une procédure à la réception des produits susceptibles d'être classés dangereux Mettre en place une procédure limitant le stock en dessous de la déclaration y compris avec la règle de cumuls.

1.5. Dispositions en cas d'incendie En cas de sinistre, l'exploitant réalise un diagnostic de l'impact environnemental et sanitaire de celui-ci en application des guides établis par le ministère chargé de l'environnement dans le domaine de la gestion du post-accidentelle. Il réalise notamment des prélèvements dans l'air, dans les sols et le cas échéant les points d'eau environnants, afin d'estimer les conséquences de l'incendie en termes de pollution. Le préfet peut prescrire, d'urgence, tout complément utile aux prélèvements réalisés par l'exploitant.

AS

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=&categorieLien=cid



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site Observations

1.6. Eau 1.6.1 Plan des réseaux Les différentes canalisations accessibles sont repérées conformément aux règles en vigueur. Un schéma de tous les réseaux et un plan des égouts sont établis par l'exploitant, régulièrement mis à jour, notamment après chaque modification notable, et datés. Le plan des réseaux d'alimentation et de collecte fait notamment apparaître : - l'origine et la distribution de l'eau d'alimentation ; - les dispositifs de protection de l'alimentation (bac de disconnexion,

implantation des disconnecteurs ou tout autre dispositif permettant un isolement avec la distribution alimentaire, etc.) ;

- les secteurs collectés et les réseaux associés ; - les ouvrages de toutes sortes (vannes, compteurs, etc.) ; - les ouvrages d'épuration interne avec leurs points de contrôle et les points

de rejet de toute nature (interne ou au milieu).

C

Voir plan des réseaux EP / EU du site jointe à ce dossier (annexe 1d) Dans le cadre du projet de station de lavage et de poste de distribution de carburant, le plan des eaux pluviales et des eaux usées sera actualisés en conséquence en précisant :

L’implantation de l’aire de lavage, de son réseau de collecte, de sa cuve de stockage

Le réseau de collecte spécifique des EP autour du poste de distribution de carburant et le débourbeur séparateur associé.


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site Observations

1.6.2 Entretien et surveillance Les réseaux de collecte des effluents sont conçus et aménagés de manière à être curables, étanches (sauf en ce qui concerne les eaux pluviales), et à résister dans le temps aux actions physiques et chimiques des effluents ou produits susceptibles d'y transiter. L'exploitant s'assure par des contrôles appropriés et préventifs de leur bon état et de leur étanchéité. Par ailleurs, un ou plusieurs réservoirs de coupure ou bacs de disconnexion ou tout autre équipement présentant des garanties équivalentes sont installés afin d'isoler les réseaux d'eaux industrielles et pour éviter des retours de produits non compatibles avec la potabilité de l'eau dans les réseaux d'eau publique ou dans les nappes souterraines. Le bon fonctionnement de ces équipements fait l'objet de vérifications au moins annuelles.

C

C

Dans le cadre de la rétention des eaux d’extinction, des vannes de barrage seront aménagés sur le réseau EP du site de sorte à contenir celle-ci à l’intérieur du site.

D’autre part : - Un système de disconnexion sera installé sur la station de

lavage des véhicules.

- L’aire de distribution de carburant sera reliée au

séparateur hydrocarbure (annexe 18)

- Création du muret de rétention avec batardeaux derrière

H5.

- Bourrelet de rétention derrière H7

- Acquisition des dispositifs de rétention amovibles

1.6.3 Caractéristiques générales de l'ensemble des rejets Les effluents rejetés sont exempts : - de matières flottantes ; - de produits susceptibles de dégager, en égout ou dans le milieu naturel,

directement ou indirectement, des gaz ou vapeurs toxiques, inflammables ou odorantes ;

- de tout produit susceptible de nuire à la conservation des ouvrages, ainsi que des matières décomposables ou précipitables qui, directement ou indirectement, sont susceptibles d'entraver le bon fonctionnement des ouvrages.

AS

De par son activité d’entrepôt, les effluents sont limités :

aux eaux pluviales des toitures et des voierie

aux eaux sanitaires des bureaux et locaux sociaux (eaux vannes et domestiques)

aux rejets de la future station de lavage : Ils seront collectés dans une cuve enterrés (10 m3) et traités par un prestataire agréé


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site Observations

1.6.4 Eaux pluviales Les eaux pluviales non souillées ne présentant pas une altération de leur qualité d'origine sont évacuées par un réseau spécifique. Les eaux pluviales susceptibles d'être polluées, notamment par ruissellement sur les voies de circulation, aires de stationnement, de chargement et déchargement, aires de stockage et autres surfaces imperméables, sont collectées par un réseau spécifique et traitées par un ou plusieurs dispositifs séparateurs d'hydrocarbures correctement dimensionnés ou tout autre dispositif d'effet équivalent. Le bon fonctionnement de ces équipements fait l'objet de vérifications au moins annuelles. Les eaux pluviales susvisées rejetées respectent les conditions suivantes : - pH compris entre 5,5 et 8,5 ; - la couleur de l'effluent ne provoque pas de coloration persistante du milieu

récepteur ; - l'effluent ne dégage aucune odeur ; - teneur en matières en suspension inférieure à 100 mg/l ; - teneur en hydrocarbures inférieure à 10 mg/l ; - teneur chimique en oxygène sur effluent non décanté (DCO) inférieure à 300

mg/l ; - teneur biochimique en oxygène sur effluent non décanté (DBO5) inférieure à

100 mg/l. Lorsque le ruissellement sur l'ensemble des surfaces (toitures, aires de parking, etc.) de l'entrepôt, en cas de pluie correspondant au maximal décennal de précipitations, est susceptible de générer un débit à la sortie des ouvrages de traitement de ces eaux supérieur à 10 % du QMNA5 du milieu récepteur, l'exploitant met en place un ouvrage de collecte afin de respecter, en cas de précipitations décennales, un débit inférieur à 10 % de ce QMNA5. En cas de rejet dans un ouvrage collectif de collecte, le débit maximal et les valeurs limites de rejet sont fixés par convention entre l'exploitant et le gestionnaire de l'ouvrage de collecte.

C

DA

AS

C

Le réseau du site est séparatif EU / EP. Voir plan des réseaux EP / EU du site (annexe 1d) Les eaux de toiture sont dénuées de pollution et rejoignent les eaux de voiries. Les voiries et parking internes sont tous goudronnés leurs eaux pluviales sont collectées et dirigés vers un réseau pluvial raccordé au réseau public du port ou des noues d’infiltration existante Les véhicules desservant le site, notamment les camions, ne traversent pas de zones sales et ne transportent pas de produits en vrac émettant de la poussière ou autres salissures. Les transports de vrac se font en citerne (hermétiquement fermées)

Aire de lavage couverte

Le déshuileur séparateur hydrocarbure (DSH) sera mis en place en sortie du réseau des eaux pluviales du site (annexe 18):

Le DSH ne concerne que la gestion des eaux pluviales à risque de dépollution (aire de lavage, poste de distribution de carburant).

La note de dimensionnement est présentée en annexe 18. Le rejet du site ne se fait pas directement dans les eaux superficielles mais dans le réseau du port ou dans des noues d’infiltrations existantes en limite de site. Le Débit pluvial du site est par ailleurs << débit de la Loire voisine

DSH


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site Observations

1.6.5 Eaux domestiques

Les eaux domestiques sont collectées de manière séparative.

Elles sont traitées et évacuées conformément aux règlements en vigueur sur la commune d'implantation du site.

C

Le plan des réseaux est mis à jour sur le plan de masse en annexe 1d.

Les eaux usées des bureaux sont collectées dans une fosse toutes eaux, vidangées dès que nécessaire par un prestataire.

Les eaux usées des vestiaires en projet seront traitées via un système d’assainissement autonome de type filtre compact avec évacuation gravitaire dans le réseau EP. L’étude d’assainissement autonome est présentée en annexe 13.

1.7. Déchets

1.7.1 Généralités L'exploitant prend toutes les dispositions nécessaires dans la conception et l'exploitation de ses installations pour assurer une bonne gestion des déchets de son entreprise, notamment : - limiter à la source la quantité et la toxicité de ses déchets en adoptant des

technologies propres ; - trier, recycler, valoriser ses sous-produits de fabrication ; - s'assurer du traitement ou du prétraitement de ses déchets, notamment par

voie physico-chimique, biologique ou thermique ; - s'assurer, pour les déchets ultimes dont le volume doit être strictement limité,

d'un stockage dans les meilleures conditions possibles.

C

Gestion des déchets :

- Déchets dangereux : pris en charge par les clients à qui

appartiennent ces déchets (marchandises déclassées ou

déconfinées)

- Cartons et déchets d’emballages collectés par 3 bennes à

demeure sur site, périodiquement évacuées par un

prestataire agréé en vue de leur traitement (VEOLIA,

BARBAZANGE)

Les déchets de produits sont repris par les clients

1.7.2 Stockage des déchets Les déchets et résidus produits sont stockés, avant leur gestion dans les filières adaptées, dans des conditions ne présentant pas de risques de pollution (prévention d'un lessivage par les eaux météoriques, d'une pollution des eaux superficielles et souterraines, des envols et des odeurs) pour les populations avoisinantes et l'environnement. Les stockages temporaires, avant gestion des déchets spéciaux, sont réalisés sur des cuvettes de rétention étanches et si possible protégés des eaux météoriques.

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Le stockage s’effectue par 3 bennes à demeure sur site, périodiquement évacuées par un prestataire agréé en vue de leur traitement (VEOLIA, BARBAZANGE)


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1.7.3 Gestion des déchets Les déchets qui ne peuvent pas être valorisés sont stockés définitivement dans des installations réglementées conformément au code de l'environnement. L'exploitant est en mesure de justifier la gestion adaptée de ces déchets sur demande de l'inspection des installations classées. Il met en place un registre caractérisant et quantifiant tous les déchets dangereux générés par ses activités. Tout brûlage à l'air libre est interdit.

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Traitement des déchets dans des filières adaptées Un registre des déchets sera établi par le site.

1.8. Dispositions générales pour les installations soumises à déclaration

Articles non développés

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La demande porte sur un régime d’enregistrement.



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2. Règles d'implantation I. - Pour les installations soumises à enregistrement ou à autorisation, les parois extérieures de l'entrepôt (ou les éléments de structure dans le cas d'un entrepôt ouvert) sont suffisamment éloignées : - des constructions à usage d'habitation, des immeubles habités ou occupés

par des tiers et des zones destinées à l'habitation, à l'exclusion des installations connexes à l'entrepôt, et des voies de circulation autres que celles nécessaires à la desserte ou à l'exploitation de l'entrepôt, d'une distance correspondant aux effets létaux en cas d'incendie (seuil des effets thermiques de 5 kW/m2) ;

- des immeubles de grande hauteur, des établissements recevant du public (ERP) autres que les guichets de dépôt et de retrait des marchandises conformes aux dispositions du point 4. de la présente annexe sans préjudice du respect de la réglementation en matière d'ERP, des voies ferrées ouvertes au trafic de voyageurs, des voies d'eau ou bassins exceptés les bassins de rétention ou d'infiltration d'eaux pluviales et de réserve d'eau incendie, et des voies routières à grande circulation autres que celles nécessaires à la desserte ou à l'exploitation de l'entrepôt, d'une distance correspondant aux effets irréversibles en cas d'incendie (seuil des effets thermiques de 3 kW/m2),

Les distances sont au minimum soit celles calculées pour chaque cellule en feu prise individuellement par la méthode FLUMILOG (référencée dans le document de l'INERIS « Description de la méthode de calcul des effets thermiques produits par un feu d'entrepôt », partie A, réf. DRA-09-90 977-14553A) si les dimensions du bâtiment sont dans son domaine de validité, soit celles calculées par des études spécifiques dans le cas contraire. Les parois extérieures de l'entrepôt ou les éléments de structure dans le cas d'un entrepôt ouvert, sont implantées à une distance au moins égale à 20 mètres de l'enceinte de l'établissement, à moins que l'exploitant justifie que les effets létaux (seuil des effets thermiques de 5 kW/m2) restent à l'intérieur du site au moyen, si nécessaire, de la mise en place d'un dispositif séparatif E120.

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Le Bâtiment H2 se situe à moins de 20 mètres de la limite de l’établissement et du bâtiment voisin exploité par la société FERTIDOCKS (La distance est de 5 mètres entre H2 et la limite de propriété et de 12 mètres entre le bâtiment H2 et le bâtiment FERTIDOCKS. Dans le cadre de la mise en conformité de l’établissement, il est prévu :

De recouper ce bâtiment H2, en 4 cellules (2 X 3000 m² et 2 X 2000 m²) par des parois séparatives coupe-feu 2 heures (REI120).

De construire une paroi coupe-feu (E120) sur la longueur totale du bâtiment en vis-vis du bâtiment FERTIDOCKS (4cellules concernées) jusqu’à la toiture.

L’efficacité de ces parois, en termes de modération du flux thermique émis vers le bâtiment voisin a été évaluée par des modélisations à l’aide du logiciel FLUMILOG, présentées en annexe 8. Pour le bâtiment H7, sa distance au bâtiment voisin est de 50 mètres, distance jugée suffisante vis-à-vis du risque de propagation. Une information sera faite auprès de la société CEDEO pour prévoir la défense incendie du parking en cas de sinistre (Procédure d'alerte pour évacuation).

La note de calcul FLUMILOG réalisée sur le projet de construction de l’entrepôt H9 est portée en annexe 11. A l’intérieur de ce bâtiment les produits seront stockés en masse sur une hauteur maximum de 5 m.

Les bâtiments dont le stockage est réalisé en rack sont les suivants : H2 cellule 1, H7 en partie, H5 en partie. Le plan détaillé de ces stockages est disponible en annexe 1c.

Les autres cellules contiennent des marchandises dont le stockage est réalisé en masse.


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II. - Pour les installations soumises à déclaration, les parois extérieures de l'entrepôt (ou les éléments de structure dans le cas d'un entrepôt ouvert) sont éloignées des limites du site de a minima 1,5 fois la hauteur, sans être inférieures à 20 m, à moins qu'un dispositif séparatif E120 soit mis en place, et que l'exploitant justifie que les effets létaux (seuil des effets thermiques de 5 kW/m2) restent à l'intérieur du site.

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Entrepôt soumis à enregistrement

III. - Les parois externes des cellules de l'entrepôt sont suffisamment éloignées des stockages extérieurs de matières et des zones de stationnement susceptibles de favoriser la naissance d'un incendie pouvant se propager à l'entrepôt. A l'exception du logement éventuel pour le gardien de l'entrepôt, l'affectation même partielle à l'habitation est exclue dans les bâtiments visés par le présent arrêté.

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Le stockage sous les auvents est limité à la préparation des expéditions, (notamment du bois massif) et au stockage de marchandises non combustibles (laine de verre, échafaudages, …). Le parking des véhicules devant les entrepôts proprement dit est interdit.

3. Accessibilité 3.1. Accessibilité au site L'installation dispose en permanence d'un accès au moins pour permettre à tout moment l'intervention des services d'incendie et de secours. Les véhicules dont la présence est liée à l'exploitation de l'installation stationnent sans occasionner de gêne pour l'accessibilité des engins des services d'incendie et de secours depuis les voies de circulation externes au bâtiment, même en dehors des heures d'exploitation et d'ouverture de l'installation. L'accès au site est conçu pour pouvoir être ouvert immédiatement sur demande des services d'incendie et de secours ou directement par ces derniers.

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Les accès apparaissent sur le plan de masse en annexe 1a

Le site dispose actuellement de 12 places de stationnement situées au sud.

12 places de stationnement pour les véhicules légers seront créées au nord du site :


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3.2. Voie « engins » Une voie « engins » au moins est maintenue dégagée pour : - la circulation sur la périphérie complète du bâtiment ; - l'accès au bâtiment ; - l'accès aux aires de mise en station des moyens aériens ; - l'accès aux aires de stationnement des engins. Elle est positionnée de façon à ne pouvoir être obstruée par l'effondrement de tout ou partie de ce bâtiment ou occupée par les eaux d'extinction. Cette voie « engins » respecte les caractéristiques suivantes : - la largeur utile est au minimum de 6 mètres, la hauteur libre au minimum de

4,5 mètres et la pente inférieure à 15 % ; - dans les virages, le rayon intérieur R minimal est de 13 mètres. Une

surlargeur de S = 15/R mètres est ajoutée dans les virages de rayon intérieur R compris entre 13 et 50 mètres ;

- la voie résiste à la force portante calculée pour un véhicule de 320 kN avec un maximum de 130 kN par essieu, ceux-ci étant distants de 3,6 mètres au minimum ;

- chaque point du périmètre du bâtiment est à une distance maximale de 60 mètres de cette voie ;

- aucun obstacle n'est disposé entre la voie « engins » et les accès au bâtiment, les aires de mise en station des moyens aériens et les aires de stationnement des engins.

En cas d'impossibilité de mise en place d'une voie « engins » permettant la circulation sur l'intégralité de la périphérie du bâtiment et si tout ou partie de la voie est en impasse, les 40 derniers mètres de la partie de la voie en impasse sont d'une largeur utile minimale de 7 mètres et une aire de retournement comprise dans un cercle de 20 mètres de diamètre est prévue à son extrémité. Pour les installations soumises à autorisation ou à enregistrement, le positionnement de la voie « engins » est proposé par le pétitionnaire dans son dossier de demande.

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Voir plan de masse du site (annexe 1a) Voie engins existante sur le pourtour complet des bâtiments H5 et H6. La cour centrale est dimensionnée pour la manœuvre des camions. (Largeur oscillant entre 26 m au droit de H5) et 40 mètres au droit de H6. Elle est accessible aux deux extrémités, permet d’accéder au bâtiment H2 et H7, de stationner et de mettre en station les moyens aériens. La circulation derrière le bâtiment H2 n’est pas envisageable (aire non stabilisée ni imperméabilisée car destinée à l’infiltration). Consigne d'exploitation pour le maintien d'une circulation aisée pour les engins de secours Stockage dans la cour entre les bâtiments H5 et H6 uniquement de matières incombustibles sans entraver la libre circulation des engins de secours, ni l'accès, l'évacuation par les issues de secours Stockage extérieur uniquement de marchandises incombustibles dans la cour centrale, sans entraver la libre circulation des engins de secours, ni l'accès / l'évacuation par les issues de secours. La cour centrale est accessible par ces deux extrémités et suffisamment large pour permettre des manœuvres aisées. Mise en place aux deux entrées du site d’une signalétique + sens de circulation et marquage au sol au droit des murs coupe-feu à défendre.


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3.3. Aires de stationnement 3.3.1 Aires de mise en station des moyens aériens Les aires de mise en station des moyens aériens permettent aux engins de stationner pour déployer leurs moyens aériens (par exemple les échelles et les bras élévateurs articulés). Elles sont directement accessibles depuis la voie « engins » définie au 3.2. Elles sont positionnées de façon à ne pouvoir être obstruées par l'effondrement de tout ou partie du bâtiment ou occupées par les eaux d'extinction. Elles sont entretenues et maintenues dégagées en permanence. Pour toute installation, au moins une façade est desservie par au moins une aire de mise en station des moyens aériens. Au moins deux façades sont desservies lorsque la longueur des murs coupe-feu reliant ces façades est supérieure à 50 mètres. Les murs coupe-feu séparant une cellule de plus de 6 000 m2 d'autres cellules sont : - soit équipés d'une aire de mise en station des moyens aériens, positionnée

au droit du mur coupe-feu à l'une de ses extrémités, ou à ses deux extrémités si la longueur du mur coupe-feu est supérieure à 50 mètres ;

- soit équipés de moyens fixes ou semi-fixes permettant d'assurer leur refroidissement. Ces moyens sont indépendants du système d'extinction automatique d'incendie et sont mis en œuvre par l'exploitant.

Par ailleurs, pour toute installation située dans un bâtiment de plusieurs niveaux possédant au moins un plancher situé à une hauteur supérieure à 8 mètres par rapport au sol intérieur, une aire de mise en station des moyens aériens permet d'accéder à des ouvertures sur au moins deux façades. Ces ouvertures permettent au moins un accès par étage pour chacune des façades disposant d'aires de mise en station des moyens aériens et présentent une hauteur minimale de 1,8 mètre et une largeur minimale de 0,9 mètre. Les panneaux d'obturation ou les châssis composant ces accès s'ouvrent et demeurent toujours accessibles de l'extérieur et de l'intérieur. Ils sont aisément repérables de l'extérieur par les services d'incendie et de secours.

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Les aires de mises en station des moyens aériens apparaissent sur le plan de masse en annexe 1a. Il s’agit de voiries lourdes qui sont identiques aux aires de stationnement des engins.

Longueur des parois coupe-feu de refend du bâtiment H2 : 40 mètres Pas de cellule ou bâtiment à plusieurs niveaux


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Chaque aire de mise en station des moyens aériens respecte, par ailleurs, les caractéristiques suivantes : - la largeur utile est au minimum de 7 mètres, la longueur au minimum de 10

mètres, la pente au maximum de 10 % ; - elle comporte une matérialisation au sol ; - aucun obstacle aérien ne gêne la manœuvre de ces moyens aériens à la

verticale de cette aire ; - la distance par rapport à la façade est de 1 mètre minimum et de 8 mètres

maximum ; - elle est maintenue en permanence entretenue, dégagée et accessible aux

services d'incendie et de secours. Si les conditions d'exploitation ne permettent pas de maintenir ces aires dégagées en permanence (présence de véhicules liés à l'exploitation), l'exploitant fixe les mesures organisationnelles permettant de libérer ces aires en cas de sinistre avant l'arrivée des services d'incendie et de secours. Ces mesures sont intégrées au plan de défense incendie lorsqu'il existe en application du point 23 de la présente annexe.

- l'aire résiste à la force portante calculée pour un véhicule de 320 kN avec un maximum de 130 kN par essieu, ceux-ci étant distants de 3,6 mètres au minimum et présente une résistance au poinçonnement minimale de 88 N/cm2.

Les dispositions du présent point ne sont pas exigées pour les cellules de moins de 2 000 mètres carrés de surface respectant les dispositions suivantes : - au moins un des murs séparatifs se situe à moins de 23 mètres d'une façade

accessible la cellule comporte un dispositif d'extinction automatique d'incendie ;

- la cellule ne comporte pas de mezzanine.

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La cour de service permet la mise en station des moyens de type échelles si besoin, selon les caractéristiques ci-contre. Les cellules possèdent une surface de plus de 2000 m²


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3.3.2 Aires de stationnement des engins Les aires de stationnement des engins permettent aux moyens des services d'incendie et de secours de stationner pour se raccorder aux points d'eau incendie. Elles sont directement accessibles depuis la voie « engins » définie au 3.2. Les aires de stationnement des engins au droit des réserves d'eau alimentant un réseau privé de points d'eau incendie ne sont pas nécessaires. Les aires de stationnement des engins sont positionnées de façon à ne pouvoir être obstruées par l'effondrement de tout ou partie de ce bâtiment ou occupées par les eaux d'extinction. Elles sont entretenues et maintenues dégagées en permanence. Si les conditions d'exploitation ne permettent pas de maintenir ces aires dégagées en permanence (présence de véhicules liés à l'exploitation), l'exploitant fixe les mesures organisationnelles permettant de libérer ces aires en cas de sinistre avant l'arrivée des services d'incendie et de secours. Ces mesures sont intégrées au plan de défense incendie lorsqu'il existe en application du point 23 de cette annexe. Chaque aire de stationnement des engins respecte, par ailleurs, les caractéristiques suivantes : - la largeur utile est au minimum de 4 mètres, la longueur au minimum de 8

mètres, la pente est comprise entre 2 et 7 % ; - elle comporte une matérialisation au sol ; - elle est située à 5 mètres maximum du point d'eau incendie ; - elle est maintenue en permanence entretenue, dégagée et accessible aux

services d'incendie et de secours ; si les conditions d'exploitation ne permettent pas de maintenir ces aires dégagées en permanence (présence de véhicules liés à l'exploitation), l'exploitant fixe les mesures organisationnelles permettant de libérer ces aires en cas de sinistre avant l'arrivée des services d'incendie et de secours. Ces mesures sont intégrées au plan de défense incendie lorsqu'il existe en application du point 23 de la présente annexe.

- l'aire résiste à la force portante calculée pour un véhicule de 320 kN avec un maximum de 130 kN par essieu, ceux-ci étant distants de 3,6 mètres au minimum.

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En cas d’incendie dans le bâtiment H5 ou H6, la rétention des eaux d’extinction est prévues sur les voiries à défaut d’espace pour les canaliser vers un bassin de rétention. Compte tenu de la topographie du site, une lame d’eau de 60 cm maximum à l’angle du bâtiment H5 serait atteinte en absence de mise en place de pompage. Voir annexe 6b. Le marquage au sol sera effectué au droit des murs coupe-feu à défendre.

Les aires de stationnement des engins sont identiques aux aires de mises en station des moyens aériens. Voir le plan en annexe 1a.

En effet les poids lourds transitent sur le site uniquement (chargement/déchargement).


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3.4 Accès aux issues et quais de déchargement A partir de chaque voie « engins » ou aire de mise en station des moyens aériens est prévu un accès aux issues du bâtiment ou à l'installation par un chemin stabilisé de 1,8 mètre de large au minimum. Les accès aux cellules sont d'une largeur de 1,8 mètre pour permettre le passage des dévidoirs. Les quais de déchargement sont équipés d'une rampe dévidoir de 1,8 mètre de large et de pente inférieure ou égale à 10 %, permettant l'accès aux cellules sauf s'il existe des accès de plain-pied. Dans le cas de bâtiments existants abritant une installation nécessitant le dépôt d'un nouveau dossier, et sous réserve d'impossibilité technique, l'accès aux issues du bâtiment ou à l'installation peut se faire par un chemin stabilisé de 1,40 mètre de large au minimum. Dans ce cas, l'alinéa précédent n'est pas applicable. Dans le cas où les issues ne sont pas prévues à proximité du mur séparatif coupe-feu, une ouverture munie d'un dispositif manœuvrable par les services d'incendie et de secours ou par l'exploitant depuis l'extérieur est prévue afin de faciliter la mise en œuvre des moyens hydrauliques de plain-pied. Dans le cas où le dispositif est manœuvrable uniquement par l'exploitant, ce dernier fixe les mesures organisationnelles permettant l'accès des services d'incendie et de secours par cette ouverture en cas de sinistre, avant leur arrivée. Ces mesures sont intégrées au plan de défense incendie lorsqu'il existe en application du point 23 de cette annexe.

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Les cellules sont directement accessibles depuis la cour de service et les voies engins par les portes 4,5 x 4,5 m situées de part et d’autres des quais.

La rampe dévidoir apparaît sur le plan de masse en annexe 1a :

Les bâtiments sont accessibles de plain-pied

3.5 Documents à disposition des services d'incendie et de secours L'exploitant tient à disposition des services d'incendie et de secours : - des plans des locaux avec une description des dangers pour chaque local

présentant des risques particuliers et l'emplacement des moyens de protection incendie ;

- des consignes précises pour l'accès des secours avec des procédures pour accéder à tous les lieux ;

Ces documents sont annexés au plan de défense incendie lorsqu'il existe en application du point 23 de cette annexe.

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Voir Plan de masse en annexe 1a (poteaux incendie et RIA précisés sur le plan)


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4. Dispositions constructives Les dispositions constructives visent à ce que la cinétique d'incendie soit compatible avec l'évacuation des personnes, l'intervention des services de secours et la protection de l'environnement. Elles visent notamment à ce que la ruine d'un élément de structure (murs, toiture, poteaux, poutres par exemple) suite à un sinistre n'entraîne pas la ruine en chaîne de la structure du bâtiment, notamment les cellules de stockage avoisinantes, ni de leurs dispositifs de recoupement, et ne conduit pas à l'effondrement de la structure vers l'extérieur de la cellule en feu. L'ensemble de la structure est a minima R 15. Les murs extérieurs sont construits en matériaux de classe A2 s1 d0, sauf si le bâtiment est doté d'un dispositif d'extinction automatique d'incendie. Les éléments de support de la toiture sont réalisés en matériaux A2 s1 d0. Cette disposition n'est pas applicable si la structure porteuse est en lamellé-collé, en bois massif ou en matériaux reconnus équivalents par rapport au risque incendie, par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises du ministère chargé de l'intérieur.

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Très peu de personne à évacuer Sur le plan de masse en annexe 1a sont précisées les informations liées aux dispositions constructives et plus particulièrement l’emplacement des murs coupe-feu 2h.

Structure métallique lourde pour H5 et H6 Des renforcements de la structure sont prévus pour le maintien des murs REI120 de Refend du bâtiment H2 . Le flocage de toutes les charpentes est inenvisageable. Bardage métallique simple peau A s1 d0 pour H5, H6 et H2 Paroi E120 en béton pour la paroi de H2 en regard du bâtiment FERTIDOCKS Le bâtimentH7 est de type métallo-textile Dans le cadre de la couverture en panneaux photovoltaïques, la couverture en fibrociment (amiante) a été totalement déposée suivant les règles de l’art, et remplacée par une peau en bac acier ( A2 s1 d0) à structure rainurée, sur laquelle sont encastrés les panneaux photovoltaïques. Ces derniers sont de conception très épurée : Constitués en majeure partie de verre et de métal, leur partie plastique est réduite au strict minimum (étanchéité et isolation de leur connectique. Pas de structure en lamellé collé


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Le ou les isolants thermiques utilisés en couverture sont de classe A2 s1 d0. Cette prescription n'est pas exigible lorsque, d'une part, le système « support + isolants » est de classe B s1 d0, et d'autre part : - ou bien l'isolant, unique, a un pouvoir calorifique supérieur (PCS) inférieur ou

égal à 8,4 MJ/kg ; - ou bien l'isolation thermique est composée de plusieurs couches, dont la

première (en contact avec le support de couverture), d'une épaisseur d'au moins 30 millimètres, de masse volumique supérieure à 110 kg/m3 et fixée mécaniquement, a un PCS inférieur ou égal à 8,4 MJ/kg et les couches supérieures sont constituées d'isolants justifiant en épaisseur de 60 millimètres d'une classe D s3 d2. Ces couches supérieures sont recoupées au droit de chaque écran de cantonnement par un isolant de PCS inférieur ou égal à 8,4 MJ/kg ;

- ou bien il est protégé par un écran thermique disposé sur la ou les faces susceptibles d'être exposées à un feu intérieur au bâtiment. Cet écran doit jouer un rôle protecteur vis-à-vis de l'action du programme thermique normalisé durant au moins une demi-heure.

Le système de couverture de toiture satisfait la classe BROOF (t3). Les matériaux utilisés pour l'éclairage naturel satisfont à la classe d0. Pour les entrepôts de deux niveaux ou plus, les planchers sont au moins EI 120 et les structures porteuses des planchers au moins R120 et la stabilité au feu de la structure est au moins R 60 pour ceux dont le plancher du dernier niveau est situé à plus de 8 mètres du sol intérieur. Pour les entrepôts à simple rez-de-chaussée de plus de 13,70 m de hauteur, la stabilité au feu de la structure est au moins R 60. Les escaliers intérieurs reliant des niveaux séparés, dans le cas de planchers situés à plus de 8 mètres du sol intérieur et considérés comme issues de secours, sont encloisonnés par des parois au moins REI 60 et construits en matériaux de classe A2 s1 d0. Ils débouchent soit directement à l'air libre, soit dans un espace protégé. Les blocs-portes intérieurs donnant sur ces escaliers sont au moins E 60 C2.

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Il n’y a pas de matériau isolant en toiture Voir descriptif ci-dessus Voir descriptif technique en annexe 5 (Produit ECODIS classé Bs1d0) Cellules et bâtiments comprenant 1 seul niveau. Tous les bâtiments ont un faîtage inférieur à 13 mètres sauf le bâtiment H7 Pas d’escaliers intérieurs pour des planchers à plus de 8 m


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Les ateliers d'entretien du matériel sont isolés par une paroi et un plafond au moins REI 120 ou situés dans un local distant d'au moins 10 mètres des cellules de stockage. Les portes d'intercommunication présentent un classement au moins EI2 120 C (classe de durabilité C2 pour les portes battantes). A l'exception des bureaux dits de « quais » destinés à accueillir le personnel travaillant directement sur les stockages, des zones de préparation ou de réception, des quais eux-mêmes, les bureaux et les locaux sociaux ainsi que les guichets de retrait et dépôt des marchandises sont situés dans un local clos distant d'au moins 10 mètres des cellules de stockage ou isolés par une paroi au moins REI 120. Ils ne peuvent être contigus aux cellules où sont présentes des matières dangereuses. Ils sont également isolés par un plafond au moins REI 120 et des portes d'intercommunication munies d'un ferme-porte présentant un classement au moins EI2 120 C (classe de durabilité C2). Ce plafond n'est pas obligatoire si le mur séparatif au moins REI 120 entre le local bureau et la cellule de stockage dépasse au minimum d'un mètre, conformément au point 6, ou si le mur séparatif au moins REI 120 arrive jusqu'en sous-face de toiture de la cellule de stockage, et que le niveau de la toiture du local bureau est située au moins à 4 mètres au-dessous du niveau de la toiture de la cellule de stockage). De plus, lorsqu'ils sont situés à l'intérieur d'une cellule, le plafond est au moins REI 120, et si les bureaux sont situés en étage le plancher est également au moins REI 120. Les justificatifs attestant du respect des prescriptions du présent point sont conservés et intégrés au dossier prévu au point 1.2. de la présente annexe.

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La construction d’un garage, d’un atelier de charge et l’installation d’un poste de distribution de carburant sont prévues à plus de 10 mètres du bâtimentH2. Ils respecteront les prescriptions ci-contre. Il n’y pas de bureaux de quais Les bureaux administratifs sont installés dans des structures type ALGECO à l’entrée du site. Ils sont à moins de 10 mètres du bâtiment H7. Ils sont équipés d'une détection incendie. Leur évacuation est aisée, les effectifs sont faibles (<< 15 personnes par locaux).


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5. Désenfumage Les cellules de stockage sont divisées en cantons de désenfumage d'une superficie maximale de 1 650 mètres carrés et d'une longueur maximale de 60 mètres. Chaque écran de cantonnement est stable au feu de degré un quart d'heure, et a une hauteur minimale de 1 mètre. La distance entre le point bas de l'écran et le point le plus près du stockage est supérieure ou égale à 0,5 mètre. Elle peut toutefois être réduite pour les zones de stockages automatisés. Les cantons de désenfumage sont équipés en partie haute de dispositifs d'évacuation des fumées, gaz de combustion, chaleur et produits imbrûlés. Des exutoires à commande automatique et manuelle font partie des dispositifs d'évacuation des fumées. La surface utile de l'ensemble de ces exutoires n'est pas inférieure à 2 % de la superficie de chaque canton de désenfumage. Le déclenchement du désenfumage n'est pas asservi à la même détection que celle à laquelle est asservi le système d'extinction automatique. Les dispositifs d'ouverture automatique des exutoires sont réglés de telle façon que l'ouverture des organes de désenfumage ne puisse se produire avant le déclenchement de l'extinction automatique. Il faut prévoir au moins quatre exutoires pour 1 000 mètres carrés de superficie de toiture. La surface utile d'un exutoire n'est pas inférieure à 0,5 mètre carré ni supérieure à 6 mètres carrés. Les dispositifs d'évacuation ne sont pas implantés sur la toiture à moins de 7 mètres des murs coupe-feu séparant les cellules de stockage. Cette distance peut être réduite pour les cellules dont une des dimensions est inférieure à 15 m. La commande manuelle des exutoires est au minimum installée en deux points opposés de l'entrepôt de sorte que l'actionnement d'une commande empêche la manœuvre inverse par la ou les autres commandes. Ces commandes manuelles sont facilement accessibles aux services d'incendie et de secours depuis les issues du bâtiment ou de chacune des cellules de stockage. Elles doivent être manœuvrables en toutes circonstances. Des amenées d'air frais d'une superficie au moins égale à la surface utile des exutoires du plus grand canton, cellule par cellule, sont réalisées soit par des ouvrants en façade, soit par des bouches raccordées à des conduits, soit par les portes des cellules à désenfumer donnant sur l'extérieur. En cas d'entrepôt à plusieurs niveaux, les niveaux autres que celui sous toiture sont désenfumés par des ouvrants en façade asservis à la détection conformément à la réglementation applicable aux établissements recevant du public. Les dispositions de ce point ne s'appliquent pas pour un stockage couvert ouvert.

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Voir la pièce jointe concernant les caractéristiques détaillés du désenfumage (annexe 5). Le projet photovoltaïque a intégré dans sa conception la prise en compte des exigences de désenfumages nécessitées par ces entrepôts : Des écrans de cantonnement sont mis en place en refend des cellules (certifié CE, conforme à la norme NF EN 12101-1. Classement feu A2s1d0 (M0) et comportement au feu DH 30. Le désenfumage naturel existant des bâtiments H5 et H6 est maintenu (ventilation constituée d’ouïes par surélévation du faitage et longitudinalement à la jonction des parois et de la toiture).

Les cantons de désenfumages concernent le bâtiment H2 exclusivement.

Le plan indiquant l’emplacement des écrans de cantonnement et des exutoires ainsi que les dimensions des surfaces utiles est porté en annexe 5.

Le mode de calcul des surfaces des amenées d’air est également disponible en annexe 5

Canton de désenfumage : 10 cantons de 1000 m² chacun

SUI requise = 1000 m² x 2% = 20 m²

SUI effective = 20,70 m² Le déclenchement de ces exutoires est de type manuel et automatique. Les déclencheurs sont positionnés près des issues Par ce désenfumage zénithal sur toiture à pente, chaque tranche de 1000 m² est desservie en désenfumage L'amenée d'air frais par les portes de quai sera privilégiée : En considérant un plus grand canton de 1 000 m² à doter de 1000 X 2% = 20 m² en désenfumage et autant en amenée d'air frais, les 2 portes de quai

par cellule seront suffisantes pour cette amenée d'air frais.


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6. Compartimentage L'entrepôt est compartimenté en cellules de stockage, dont la surface et la hauteur sont limitées afin de réduire la quantité de matières combustibles en feu lors d'un incendie. Le volume de matières maximum susceptible d'être stockées ne dépasse pas 600 000 m3, sauf disposition contraire expresse dans l'arrêté préfectoral d'autorisation, pris le cas échéant en application de l'article 5 du présent arrêté. Ce compartimentage a pour objet de prévenir la propagation d'un incendie d'une cellule de stockage à l'autre. Pour atteindre cet objectif, les cellules respectent au minimum les dispositions suivantes : - les parois qui séparent les cellules de stockage sont des murs au moins REI

120 ; le degré de résistance au feu des murs séparatifs coupe-feu est indiqué au droit de ces murs, à chacune de leurs extrémités, aisément repérable depuis l'extérieur par une matérialisation ;

- les ouvertures effectuées dans les parois séparatives (baies, convoyeurs, passages de gaines, câbles électriques et tuyauteries, portes, etc.) sont munies de dispositifs de fermeture ou de calfeutrement assurant un degré de résistance au feu équivalant à celui exigé pour ces parois. Les fermetures manœuvrables sont associées à un dispositif assurant leur fermeture automatique en cas d'incendie, que l'incendie soit d'un côté ou de l'autre de la paroi. Ainsi, les portes situées dans un mur REI 120 présentent un classement EI2 120 C. Les portes battantes satisfont une classe de durabilité C2 ;

- si les murs extérieurs ne sont pas au moins REI 60, les parois séparatives de ces cellules sont prolongées latéralement aux murs extérieurs sur une largeur de 0,50 mètre de part et d'autre ou de 0,50 mètre en saillie de la façade dans la continuité de la paroi.

La toiture est recouverte d'une bande de protection sur une largeur minimale de 5 mètres de part et d'autre des parois séparatives. Cette bande est en matériaux A2 s1 d1 ou comporte en surface une feuille métallique A2 s1 d1. Alternativement aux bandes de protection, une colonne sèche ou des moyens fixe d'aspersion d'eau placés le long des parois séparatives peut assurer le refroidissement de la toiture des cellules adjacentes sous réserve de justification ; - les parois séparatives dépassent d'au moins 1 mètre la couverture au droit

du franchissement. Cette disposition n'est pas applicable si un dispositif équivalent, empêchant la propagation de l'incendie d'une cellule vers une autre par la toiture, est mis en place.

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Le bâtiment H5 déjà existant et déclaré est d’un seul tenant (5000 m²). Le bâtiment H6 (6000 m²) déjà existant et déclaré est recoupé en 2 cellules par un mur coupe-feu. Le stockage par ilotage permettra de limiter le risque d’embrasement généralisé. Les modélisations FLUMILOG en configuration de stockage maximal démontre le maintien des zones d’effet thermique dans les limites du site (annexes 9 et 10). Les volumes stockés sur site toutes matières comprises ne dépasseront pas 263 000 m3 Le Bâtiment H2 va être recoupé en cellule respectivement de 2 X 3000 m² et 2 X 2000 m² et isolé du bâtiment H7, par des murs de refend de type REI 120. Leur degré de résistance sera signalé à leur extrémité. Ils seront facilement repérables. Ces murs séparatifs ne seront pas percés d’ouverture. Coté extérieur du site, la paroi du bâtiment H2 va être reconstruite en REI 120 Côté cour centrale le dépassement en saillie ou latéral n’a pas été retenue lors de nos concertation avec le SDIS et la DREAL. Une bande de 5 mètres est dégagé de panneaux photovoltaïques de part et d’autres de l’emplacement des murs REI120 Pour ne pas ombrager les panneaux photovoltaïques les murs de refend prévu ne dépasseront pas en toiture suite à la concertation avec le SDIS et la DREAL.


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7. Dimensions des cellules La surface maximale des cellules est égale à 3 000 mètres carrés en l'absence de système d'extinction automatique d'incendie ou 12 000 mètres carrés en présence de système d'extinction automatique d'incendie. La hauteur maximale des cellules est limitée à 23 mètres. Toutefois, sous réserve que l'exploitant s'engage, dans son dossier de demande, à maintenir un niveau de sécurité équivalent, le préfet peut également autoriser ou enregistrer l'exploitation de l'entrepôt dans les cas de figure ci-dessous :

1. La surface des cellules peut dépasser 12 000 m2 si leurs hauteurs respectives ne dépassent pas 13,70 m et si le système d'extinction automatique d'incendie permet à lui seul l'extinction de l'incendie, est conçu à cet effet, et est muni d'un pompage redondant ;

2. La hauteur des cellules peut dépasser 23 m si leurs surfaces respectives sont inférieures ou égales à 6 000 m2 et si le système d'extinction automatique d'incendie permet à lui seul l'extinction de l'incendie, est conçu à cet effet, et est muni d'un pompage redondant.

A l'appui de cet engagement, l'exploitant fournit une étude spécifique d'ingénierie incendie qui démontre que la cinétique d'incendie est compatible avec la mise en sécurité et l'évacuation des personnes présentes dans l'installation et l'intervention des services de secours aux fins de sauvetage de ces personnes. Il atteste que des dispositions constructives adéquates seront prises pour éviter que la ruine d'un élément suite à un sinistre n'entraîne une ruine en chaîne ou un effondrement de la structure vers l'extérieur. Avant la mise en service de l'installation, l'exploitant intègre au dossier prévu au point 1.2 de la présente annexe, la démonstration que la construction réalisée permet effectivement d'assurer que la ruine d'un élément (murs, toiture, poteaux, poutres, mezzanines) suite à un sinistre n'entraîne pas la ruine en chaîne de la structure du bâtiment, notamment les cellules de stockage avoisinantes, ni de leurs dispositifs de compartimentage, ni l'effondrement de la structure vers l'extérieur de la cellule en feu. Dans ce cas, l'installation doit disposer d'un plan de défense incendie prévu au point 23. Les dispositions du présent 7 s'appliquent sans préjudice de l'application éventuelle des articles 3 à 5 de l'arrêté.

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Le plan de masse en annexe 1a présente l’emplacement précis des murs REI 120.

Le bâtiment H5 déjà existant et déclaré est d’un seul tenant (5000 m²). Le stockage par ilotage permettra de limiter le risque d’embrasement généralisé. Les modélisations FLUMILOG en configuration de stockage maximal démontre le maintien des zones d’effet thermique dans les limites du site (annexes 9 et 10).

Le bâtiment H6 (6000m²) déjà existant est séparé en 2 cellules de 2600 m² par un mur coupe-feu.

La superficie du bâtiment H7 est de 2 500 m²

Le bâtiment H2 va être recoupé en cellules de surface inférieure à 3 000 m².

La construction des murs REI120 de refend du bâtiment H2, prévoit :

- le renforcement et la désolidarisation de la charpente en

structure indépendante pour chaque cellule créée

- Le maintien redondant de ces murs par les 2 structures

des cellules qu’il sépare.

Un dispositif de type boulon fusible, permettra en cas d’effondrement de l’une d’elle, son maintien par la structure de la cellule mitoyenne. (Voir descriptif dans la suite de ce dossier expliquant le principe du mécanisme permettant de supprimer le risque de ruine en chaine page 55)


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8. Matières dangereuses et chimiquement incompatibles Les matières chimiquement incompatibles ou qui peuvent entrer en réaction entre elles de façon dangereuse ou qui sont de nature à aggraver un incendie, ne doivent pas être stockées dans la même cellule, sauf si l'exploitant met en place des séparations physiques entre ces matières permettant d'atteindre les mêmes objectifs de sécurité. De plus, les matières dangereuses sont stockées dans des cellules particulières dont la zone de stockage fait l'objet d'aménagements spécifiques comportant des moyens adaptés de prévention et de protection aux risques. Ces cellules particulières sont situées en rez-de-chaussée sans être surmontées d'étages ou de niveaux. Ces dispositions ne sont pas applicables dans les zones de préparation des commandes ou dans les zones de réception.

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Les produits stockés sont des matières combustibles ne présentant pas d’incompatibilités en elles.

Ces entrepôts ne sont pas destinés au stockage de matières dangereuses, sauf à titre exceptionnel, avec des quantités restant très inférieure au seuil de déclaration ICPE pour les éventuelles rubriques 4XXX concernées.

Les stockages des matières dangereuses varient en fonction des clients et des besoins, une zone dédiée est réalisée dans les bâtiments :

- H2 (P1-2-3) et (surface de 20 m² environ) - H5 (P4) - H6 (P3-4) - H9 (P1)


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9. Conditions de stockage Une distance minimale nécessaire au bon fonctionnement du système d'extinction automatique d'incendie, lorsqu'il existe, est maintenue entre les stockages et la base de la toiture ou le plafond ou tout système de chauffage et d'éclairage. Les matières stockées en vrac sont par ailleurs séparées des autres matières par un espace minimum de 3 mètres sur le ou les côtés ouverts. Une distance minimale de 1 mètre est respectée par rapport aux parois et aux éléments de structure ainsi que la base de la toiture ou le plafond ou tout système de chauffage et d'éclairage. Les matières stockées en masse forment des îlots limités de la façon suivante : 1° Surface maximale des îlots au sol : 500 m2 ; 2° Hauteur maximale de stockage : 8 mètres maximum ; 3° Largeurs des allées entre îlots : 2 mètres minimum. En l'absence de système d'extinction automatique, les matières stockées en rayonnage ou en palettier respectent les dispositions suivantes : 1° Hauteur maximale de stockage : 10 mètres maximum ; 2° Largeurs des allées entre ensembles de rayonnages ou de palettiers : 2 mètres minimum. La hauteur de stockage des matières dangereuses liquides est limitée à 5 mètres par rapport au sol intérieur, quel que soit le mode de stockage. En présence d'un système d'extinction automatique compatible avec les produits entreposés, cette limitation ne s'applique qu'aux produits visés par les rubriques 1436, 4330, 4331, 4722, 4734, 4742, 4743, 4744, 4746, 4747, 4748, et 4510 ou 4511 pour le pétrole brut. Le stockage en mezzanine de tout produit relevant de l'une au moins des rubriques 2662 ou 2663, au-delà d'un volume correspondant au seuil de la déclaration de ces rubriques, est interdit. Cette disposition n'est pas applicable pour les installations soumises à déclaration, ou en présence d'un système d'extinction automatique adapté.

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Pas de système d’extinction automatique Une distance plus large est maintenue dans les bâtiments H5 et H6 afin de limiter le risque de propagation. Ces entrepôts ne sont pas destinés au stockage de matières dangereuses, sauf à titre exceptionnel, avec des quantités restant très inférieure au seuil de déclaration ICPE pour les éventuelles rubriques 4XXX concernées. Pas de mezzanine


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10. Stockage de matières susceptibles de créer une pollution du sol ou des eaux Le sol des aires et des locaux de stockage ou de manipulation des matières dangereuses ou susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol est étanche, incombustible et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les matières répandues accidentellement. Tout stockage de matières liquides susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol est associé à une capacité de rétention interne ou externe dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes : 100 % de la capacité du plus grand réservoir ; 50 % de la capacité globale des réservoirs associés. Toutefois, lorsque le stockage est constitué exclusivement de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, admis au transport, le volume minimal de la rétention est égal soit à la capacité totale des récipients si cette capacité est inférieure à 800 litres, soit à 20 % de la capacité totale avec un minimum de 800 litres si cette capacité excède 800 litres. Cet alinéa ne s'applique pas aux stockages de substances et mélanges liquides visés par les rubriques 1436, 4330, 4331, 4722, 4734, 4742, 4743, 4744, 4746, 4747, 4755, 4748, ou 4510 ou 4511 pour le pétrole brut. Des réservoirs ou récipients contenant des matières susceptibles de réagir dangereusement ensemble ne sont pas associés à la même cuvette de rétention.

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Les produits liquides sont stockés sur des bacs de rétention mobiles.

La cuve de gasoil sera remplacée par une cuve aérienne double peau conformément au schéma directeur présenté en page 30.

Les produits liquides classés sous la rubrique 2662 sont situés sur des rétentions mobiles dimensionnées selon la règle de calcul suivant :

« Tout stockage de matières liquides susceptibles de créer une pollution de l'eau ou du sol est associé à une capacité de rétention interne ou externe dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :

100 % de la capacité du plus grand réservoir ;

50 % de la capacité globale des réservoirs associés.

Toutefois, lorsque le stockage est constitué exclusivement de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, admis au transport, le volume minimal de la rétention est égal soit à la capacité totale des récipients si cette capacité est inférieure à 800 litres, soit à 20 % de la capacité totale avec un minimum de 800 litres si cette capacité excède 800 litres. »


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11. Eaux d'extinction incendie Toutes mesures sont prises pour recueillir l'ensemble des eaux et écoulements susceptibles d'être pollués lors d'un sinistre, y compris les eaux utilisées pour l'extinction d'un incendie et le refroidissement, afin que celles-ci soient récupérées ou traitées afin de prévenir toute pollution des sols, des égouts, des cours d'eau ou du milieu naturel. Ce confinement peut être réalisé par des dispositifs internes ou externes aux cellules de stockage. Les dispositifs internes sont interdits lorsque des matières dangereuses sont stockées. Dans le cas d'un confinement externe, les matières canalisées sont collectées, de manière gravitaire ou grâce à des systèmes de relevage autonomes, puis convergent vers une rétention extérieure au bâtiment. En cas de recours à des systèmes de relevage autonomes, l'exploitant est en mesure de justifier à tout instant d'un entretien et d'une maintenance rigoureux de ces dispositifs. Des tests réguliers sont par ailleurs menés sur ces équipements. En cas de confinement interne, les orifices d'écoulement sont en position fermée par défaut. En cas de confinement externe, les orifices d'écoulement issus de ces dispositifs sont munis d'un dispositif automatique d'obturation pour assurer ce confinement lorsque des eaux susceptibles d'être polluées y sont portées. Tout moyen est mis en place pour éviter la propagation de l'incendie par ces écoulements. Le volume nécessaire à ce confinement est déterminé en calculant pour chaque cellule la somme : - du volume d'eau d'extinction nécessaire à la lutte contre l'incendie déterminé

selon les dispositions du point 13 ci-dessous, d'une part ; - du volume de liquide libéré par cet incendie, d'autre part ; - du volume d'eau lié aux intempéries, à raison de 10 litres par mètre carré de

surface de drainage vers l'ouvrage de confinement lorsque le confinement est externe.

Cette somme est minorée du volume d'eau évaporé. Le volume nécessaire au confinement peut également être déterminé conformément au document technique D9a (guide pratique pour le dimensionnement des rétentions des eaux d'extinction de l'Institut national d'études de la sécurité civile, la Fédération française des sociétés d'assurances et le Centre national de prévention et de protection, édition août 2004). Les réseaux de collecte des effluents et des eaux pluviales de l'établissement sont équipés de dispositifs d'isolement visant à maintenir toute pollution accidentelle, en cas de sinistre, sur le site. Ces dispositifs sont maintenus en état de marche, signalés et actionnables en toute circonstance localement et à partir d'un poste de commande. Leur entretien et leur mise en fonctionnement sont définis par consigne.

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Voir note technique justificative dans ce dossier page 70. Le site est dans une configuration technique particulière ne simplifiant pas la maitrise des eaux d’extinction :

Le site, relativement plat, est cependant topographiquement traversé en son milieu par une ligne de partage des eaux qui dirige les écoulements vers sa périphérie dans des directions différentes

Le site est bordé par des noues d’infiltration, recevant en partie les écoulements pluviaux du site, et dont le port autonome souhaite le maintien.

Le site est aussi traversé par un réseau pluvial enterré de la zone, qui collecte en partie les eaux pluviales du site (toiture)

Ce site fait partie d’une AOT et ne dispose pas d’espace foncier suffisant pour creuser un bassin de collecte des eaux d’extinction.

Enfin la proximité quasi immédiate de la Loire, exutoire final ne permet pas d’imaginer une rétention extérieure au site.

Les relevés topographique et le plan de récolement des réseaux est joint en PJ n°3. Les quantités d'eau à retenir suivant le référentiel D9A (Voir note de calcul) en annexe 6 seraient de 1 450 m3 (eau extinction) La solution retenue est la rétention sur les aires imperméabilisées du site (Bâtiment, voirie, parking) sans (trop) compliquer l’intervention des secours, ni affecter les noues d’infiltration :

Création d’un muret étanche ceinturant les voiries coté des bâtiments H5 et H6

Mise en place dans ce muret, de batardeaux maintenus ouverts de sorte à maintenir, hors sinistre, les écoulements naturels vers les noues d’infiltration. Ces batardeaux seront fermés en cas de sinistre.

Mise en place de vannes guillotines sur les réseaux EU et les canalisations EP raccordées directement au réseau EP du port traversant le site.

Mise à disposition, à demeure sur site, de boudins amovibles de retenue des eaux qui seraient positionnées devant les issues en cas de sinistre.


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12. Détection automatique d'incendie La détection automatique d'incendie avec transmission, en tout temps, de l'alarme à l'exploitant est obligatoire pour les cellules, les locaux techniques et pour les bureaux à proximité des stockages. Cette détection actionne une alarme perceptible en tout point du bâtiment permettant d'assurer l'alerte précoce des personnes présentes sur le site, et déclenche le compartimentage de la ou des cellules sinistrées. Le type de détecteur est déterminé en fonction des produits stockés. Cette détection peut être assurée par le système d'extinction automatique s'il est conçu pour cela, à l'exclusion du cas des cellules comportant au moins une mezzanine, pour lesquelles un système de détection dédié et adapté doit être prévu. Dans tous les cas, l'exploitant s'assure que le système permet une détection de tout départ d'incendie tenant compte de la nature des produits stockés et du mode de stockage. Sauf pour les installations soumises à déclaration, l'exploitant inclut dans le dossier prévu au point 1.2 de la présente annexe les documents démontrant la pertinence du dimensionnement retenu pour les dispositifs de détection.

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Détection incendie mise en place en 2017 dans tous les locaux: Dans les bureaux détecteurs optiques de fumées. Dans les entrepôts détecteurs de fumée haute sensibilité VESDA Laser. Sous les auvents détecteurs de flamme Implantation selon normes en vigueur avec 2 détecteurs / canton à minima Report sur central téléphonique avec appel en cascade des responsables du site.

Le plan de localisation des systèmes de détection incendie est porté en annexe 1f.

Des détecteurs sont répartis dans les bâtiments H2 (12), H7 (8), H5 (12) et H6 (12). Le H9 sera équipé d’un système de type VESDA Laser dimensionné conformément à la réglementation et raccordé à la centrale téléphonique déjà en place.

Pas d’extinction automatique Les schémas d’alerte en cas d’incendie sont en place.


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13. Moyens de lutte contre l'incendie L'installation est dotée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés aux risques, notamment : - d'un ou de plusieurs points d'eau incendie, tels que :

a. Des prises d'eau, poteaux ou bouches d'incendie normalisés, d'un diamètre nominal adapté au débit à fournir, alimentés par un réseau public ou privé, sous des pressions minimale et maximale permettant la mise en œuvre des pompes des engins de lutte contre l'incendie ; b. Des réserves d'eau, réalimentées ou non, disponibles pour le site et dont les organes de manœuvre sont accessibles en permanence aux services d'incendie et de secours. Les prises de raccordement sont conformes aux normes en vigueur pour permettre aux services d'incendie et de secours de s'alimenter sur ces points d'eau incendie. L'accès extérieur de chaque cellule est à moins de 100 mètres d'un point d'eau incendie. Les points d'eau incendie sont distants entre eux de 150 mètres maximum (les distances sont mesurées par les voies praticables aux engins des services d'incendie et de secours) : - d'extincteurs répartis à l'intérieur de l'entrepôt, sur les aires extérieures et

dans les lieux présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et facilement accessibles. Les agents d'extinction sont appropriés aux risques à combattre et compatibles avec les matières stockées ;

- de robinets d'incendie armés, situés à proximité des issues. Ils sont disposés

de telle sorte qu'un foyer puisse être attaqué simultanément par deux lances sous deux angles différents. Ils sont utilisables en période de gel ; ce point n'est pas applicable pour les cellules ou parties de cellules dont le stockage est totalement automatisé ;

- le cas échéant, les colonnes sèches ou les moyens fixes d'aspersion d'eau

prévus au point 6 de cette annexe.

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Moyen de lutte contre l’incendie :

Suivant la règle de calcul D9 concernant le dimensionnement des moyens d'extinction (Voir en annexe 6), 600 m3/H sont en théorie nécessaire. Ce débit est assuré par les poteaux de la zone à proximité du site (Voir le plan en annexe 1a).

Ils existent 5 poteaux dans l'environnement immédiat du site. (Voir le plan en annexe 1a)

Les résultats des essais en simultané sur 3 hydrants effectués le 07/03/16 sont présentés ci-dessous. Ils sont complétés par les débits calculés avec mise en œuvre d'un quatrième poteau

PI 208 : P= 3.5bar à 60m3/h et Q=165 m3/h sous 1 bar

PI 221 : P= 2bar à 60m3/h et Q=170 m3/h sous 1 bar


Les résultats des essais en simultané sur 3 hydrants effectués le 07/03/16 sont présentés ci-dessous. Ils sont complétés par les débits calculés avec mise en œuvre d'un quatrième poteau


PI 221 : P= 2bar à 60m3/h et Q=170 m3/h sous 1 bar


Résultats obtenus suite à la simulation d'un tirage PI à 60 m3/h de 08h-10h sur jour de pointe en même temps sur chacun des PI suivants :

* PI 208 - Ps=4.9b P60=4.5 Q1bar=190 m3/h

* PI 221 - Ps=4.9b P60=4.4 Q1bar=170 m3/h

* PI 184 - Ps=4.9b P60=4.4 Q1bar=150 m3/h

* PI 016 - Ps=4.9 P60=4.4 Q1bar=160 m3/h

A la vue de ces résultats le site dispose sans difficulté d'une ressource d'au moins 600 m3/h rapidement mobilisable et à proximité

Un réseau de RIA existe dans le bâtiment H6 et a été mis en place dans les bâtiments H5 et H2 à hauteur de 10 RIA dans le H2 et 6 RIA dans le H5.


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Les points d'eau incendie sont en mesure de fournir un débit minimum de 60 mètres cubes par heure durant deux heures. Le débit et la quantité d'eau nécessaires sont calculés conformément au document technique D9 (guide pratique pour le dimensionnement des besoins en eau de l'Institut national d'études de la sécurité civile, la Fédération française des sociétés d'assurances et le Centre national de prévention et de protection, édition septembre 2001, sans toutefois dépasser 720 m3/h durant 2 heures. Le débit et la quantité d'eau nécessaires peuvent toutefois être inférieurs à ceux calculés par l'application du document technique D9, sous réserve qu'une étude spécifique démontre leur caractère suffisant au regard des objectifs visés à l'article 1er. La justification pourra prévoir un recyclage d'une partie des eaux d'extinction d'incendie, sous réserve de l'absence de stockage de produits dangereux ou corrosifs dans la zone concernée par l'incendie. A cet effet, des aires de stationnement des engins d'incendie, accessibles en permanence aux services d'incendie et de secours, respectant les dispositions prévues au 3.3.2, sont disposées aux abords immédiats de la capacité de rétention des eaux d'extinction d'incendie. L'exploitant joint au dossier prévu à l'article 1.2 de la présente annexe la justification de la disponibilité effective des débits et le cas échéant des réserves d'eau, au plus tard trois mois après la mise en service de l'installation. En cas d'installation de systèmes d'extinction automatique d'incendie, ceux-ci sont conçus, installés et entretenus régulièrement conformément aux référentiels reconnus. L'efficacité de cette installation est qualifiée et vérifiée par des organismes reconnus compétents dans le domaine de l'extinction automatique ; la qualification précise que l'installation est adaptée aux produits stockés et à leurs conditions de stockage. L'installation est dotée d'un moyen permettant d'alerter les services d'incendie et de secours. Dans le trimestre qui suit le début de l'exploitation de tout entrepôt soumis à enregistrement ou à autorisation, l'exploitant organise un exercice de défense contre l'incendie. Cet exercice est renouvelé au moins tous les trois ans.

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Suivant la règle de calcul D9 concernant le dimensionnement des moyens d'extinction (Voir en annexe 5), 600 m3/H sont en théorie nécessaire. Ce débit est assuré par les poteaux de la zone à proximité du site (Voir le plan en annexe 1a). Pas d’installation automatique d’extinction Téléphone et report d’alarme vers une cascade de téléphone interne selon un ordre prédéfini, avec astreinte hors période d’activité.


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14. Evacuation du personnel Conformément aux dispositions du code du travail, les parties de l'entrepôt dans lesquelles il peut y avoir présence de personnel comportent des dégagements permettant une évacuation rapide. En outre, le nombre minimal de ces dégagements permet que tout point de l'entrepôt ne soit pas distant de plus de 75 mètres effectifs (parcours d'une personne dans les allées) d'un espace protégé, et 25 mètres dans les parties de l'entrepôt formant cul-de-sac. Deux issues au moins, vers l'extérieur de l'entrepôt ou sur un espace protégé, dans deux directions opposées, sont prévues dans chaque cellule de stockage d'une surface supérieure à 1 000 m2. En présence de personnel, ces issues ne sont pas verrouillées et sont facilement manœuvrables. Dans le trimestre qui suit le début de l'exploitation de tout entrepôt, l'exploitant organise un exercice d'évacuation. Il est renouvelé au moins tous les six mois sans préjudice des autres réglementations applicables.

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Des issues de secours avec barre anti-panique seront créées dans chacune des cellules en respectant les prescriptions ci-contre, notamment pour le bâtiment H2 qui va être redécoupé. Ces issues de secours en direction opposé des portes d'accès aux cellules, devront être manœuvrables aussi de l'extérieur pour l'accès des secours, et laissées libre d'accès (intérieur/extérieur) Le site a été visité par le commandant IZAC du SDIS 44 dans le cadre de cette procédure, à titre de concertation préalable pour les mises en conformité Un exercice sera programmés avec le centre de secours desservant la zone; avec rédaction d'un compte-rendu pour capitaliser le retour d'expérience acquis Un exercice d’évacuation sera réalisé semestriellement par le site.



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15. Installations électriques et équipements métalliques Conformément aux dispositions du code du travail, les installations électriques sont réalisées, entretenues en bon état et vérifiées. A proximité d'au moins une issue, est installé un interrupteur central, bien signalé, permettant de couper l'alimentation électrique générale ou de chaque cellule. A l'exception des racks recouverts d'un revêtement permettant leur isolation électrique, les équipements métalliques (réservoirs, cuves, canalisations, racks) sont mis à la terre et interconnectés par un réseau de liaisons équipotentielles, conformément aux règlements et aux normes applicables, compte tenu notamment de la nature explosive ou inflammable des produits. Les transformateurs de courant électrique, lorsqu'ils sont accolés ou à l'intérieur de l'entrepôt, sont situés dans des locaux clos largement ventilés et isolés de l'entrepôt par un mur de degré au moins REI 120 et des portes de degré au moins EI2 120 C, munies d'un ferme-porte. Les portes battantes satisfont une classe de durabilité C2. L'entrepôt est équipé d'une installation de protection contre la foudre respectant les dispositions de la section III de l'arrêté du 4 octobre 2010 susvisé.

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Les installations électriques sont périodiquement vérifiées. Un contrôle thermographique a en outre été effectué. L'ensemble des installations photovoltaïques répond aux exigences de l'arrêté du 25 mai 2016, concernant l'installation de panneaux photovoltaïques sur une ICPE. Un dispositif de coupure général pour l'ensemble du bâtiment H2, facilement accessible. Deux dispositifs par bâtiments pour H5 et H6, près des issues un dispositif pour le bâtiment H7, près d'une issue de secours. Les mises à la terre sont contrôlées lors des visites de contrôle électriques Pas de transformateur sur le site. Une Analyse du Risque Foudre et une étude technique foudre ont été réalisée (cf. annexe14 et 15). Les travaux nécessaires vont être réalisés en 2019 conformément au schéma directeur présenté en page 30.

16. Eclairage Dans le cas d'un éclairage artificiel, seul l'éclairage électrique est autorisé. Les appareils d'éclairage fixes ne sont pas situés en des points susceptibles d'être heurtés en cours d'exploitation, ou sont protégés contre les chocs. Ils sont en toutes circonstances éloignés des matières entreposées pour éviter leur échauffement. Si l'éclairage met en œuvre des lampes à vapeur de sodium ou de mercure, l'exploitant prend toute disposition pour qu'en cas d'éclatement de l'ampoule tous les éléments soient confinés dans l'appareil.

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Un plan de remplacement des lampes à sodium sans protection vient d’être réalisé : 95% des éclairages ont été remplacés par des lampes de type LED sécurisés.

Les lampes à iodures de sodium disposent d’un capotage.



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17. Ventilation et recharge de batteries Sans préjudice des dispositions du code du travail, les locaux sont convenablement ventilés pour éviter tout risque d'atmosphère explosible. Dans le cas d'une ventilation mécanique, le débouché à l'atmosphère de la ventilation est placé aussi loin que possible des habitations voisines et des bureaux. Les conduits de ventilation sont munis de clapets au niveau de la séparation entre les cellules, restituant le degré REI de la paroi traversée. La recharge de batteries est interdite hors des locaux de recharge en cas de risques liés à des émanations de gaz. En l'absence de tels risques, pour un stockage non automatisé, une zone de recharge peut être aménagée par cellule de stockage sous réserve d'être distante de 3 mètres de toute matière combustible et d'être protégée contre les risques de court-circuit. Dans le cas d'un stockage automatisé, il n'est pas nécessaire d'aménager une telle zone. S'il existe un local de recharge de batteries des chariots automoteurs, il est exclusivement réservé à cet effet et est, soit extérieur à l'entrepôt, soit séparé des cellules de stockage par des parois et des portes munies d'un ferme-porte, respectivement de degré au moins REI 120 et EI2 120 C (Classe de durabilité C2 pour les portes battantes).

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C

Projet atelier de charge : voir plan en annexe 1a

18. Chauffage 18.1. Chaufferie S'il existe une chaufferie, celle-ci est située dans un local exclusivement réservé à cet effet, extérieur à l'entrepôt ou isolé par une paroi au moins REI 120. Toute communication éventuelle entre le local et l'entrepôt se fait soit par un sas équipé de deux blocs-portes E 60 C, munis d'un ferme-porte, soit par une porte au moins EI2 120 C et de classe de durabilité C2 pour les portes battantes. A l'extérieur de la chaufferie sont installés : - une vanne sur la canalisation d'alimentation des brûleurs permettant

d'arrêter l'écoulement du combustible ; - un coupe-circuit arrêtant le fonctionnement de la pompe d'alimentation en

combustible ; - un dispositif sonore d'avertissement, en cas de mauvais fonctionnement des

brûleurs, ou un autre système d'alerte d'efficacité équivalente.

SO

Il n’y a pas de chaufferie dédiée au chauffage des cellules de stockage.



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18.2. Autres moyens de chauffage Le chauffage des entrepôts et de leurs annexes ne peut être réalisé que par eau chaude, vapeur produite par un générateur thermique ou autre système présentant un degré de sécurité équivalent. Les systèmes de chauffage par aérothermes à gaz sont autorisés lorsque l'ensemble des conditions suivantes est respecté : - les aérothermes fonctionnent en circuit fermé ; - la tuyauterie alimentant en gaz un aérotherme est située à l'extérieur de l'entrepôt et

pénètre la paroi extérieure ou la toiture de l'entrepôt au droit de l'aérotherme afin de limiter au maximum la longueur de la tuyauterie présente à l'intérieur des cellules. La partie résiduelle de la tuyauterie interne à la cellule est située dans une gaine réalisée en matériau de classe A2 s1 d0 permettant d'évacuer toute fuite de gaz à l'extérieur de l'entrepôt ;

- la tuyauterie située à l'intérieur de la cellule n'est alimentée en gaz que lorsque l'appareil est en fonctionnement ;

- les tuyauteries d'alimentation en gaz sont en acier et sont assemblées par soudure. Les soudures font l'objet d'un contrôle initial par un organisme compétent, avant mise en service de l'aérotherme ;

- les tuyauteries d'alimentation en gaz à l'intérieur de chaque cellule sont en acier et sont assemblées par soudure en amont de la vanne manuelle d'isolement de l'appareil. Les soudures font l'objet d'un contrôle initial par un organisme compétent, avant mise en service de l'aérotherme ;

- les aérothermes et leurs tuyauteries d'alimentation en gaz sont protégés des chocs mécaniques, notamment de ceux pouvant provenir de tout engin de manutention ; les tuyauteries gaz peuvent être notamment placées sous fourreau acier ;

- toutes les parties des aérothermes sont à une distance minimale de deux mètres de toute matière combustible ;

- une mesure de maîtrise des risques est mise en place pour, en cas de détection de fuite de gaz (chute de pression dans la ligne gaz) ou détection d'absence de flamme au niveau d'un aérotherme, entraîner sa mise en sécurité par la fermeture automatique de deux vannes d'isolement situées sur la tuyauterie d'alimentation en gaz, de part et d'autre de la paroi extérieure ou de la toiture de l'entrepôt ;

- toute partie de l'aérotherme en contact avec l'air ambiant présente une température inférieure à 120 °C. En cas d'atteinte de cette température, une mesure de maîtrise des risques entraîne la mise en sécurité de l'aérotherme et la fermeture des deux vannes citées à l'alinéa précédent ;

- les aérothermes, les tuyauteries d'alimentation en gaz et leurs gaines, ainsi que les mesures de maîtrise des risques associés font l'objet d'une vérification initiale et de vérifications périodiques au minimum annuelles par un organisme compétent.

SO

Pas de chauffage des cellules


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Dans le cas d'un chauffage par air chaud pulsé de type indirect produit par un générateur thermique, toutes les gaines d'air chaud sont entièrement réalisées en matériau de classe A2 s1 d0. En particulier, les canalisations métalliques, lorsqu'elles sont calorifugées, ne sont garnies que de calorifuges de classe A2 s1 d0. Des clapets coupe-feu sont installés si les canalisations traversent un mur entre deux cellules. Le chauffage électrique par résistance non protégée est autorisé dans les locaux administratifs ou sociaux séparés ou isolés des cellules de stockage dans les conditions prévues au point 4 de cette annexe. Les moyens de chauffage des postes de conduite des engins de manutention, s'ils existent, présentent les mêmes garanties de sécurité que celles prévues pour les locaux dans lesquels ils circulent. Les moyens de chauffage des bureaux de quais, s'ils existent, présentent les mêmes garanties de sécurité que celles prévues pour les locaux dans lesquels ils sont situés.

SO

C

C

SO

Chauffage des bureaux par des convecteurs électriques Pas de moyens de chauffage sur les engins de manutention

19. Nettoyage des locaux Les locaux sont maintenus propres et régulièrement nettoyés, notamment de manière à éviter les amas de matières dangereuses ou polluantes et de poussières. Le matériel de nettoyage est adapté aux risques présentés par les produits et poussières.

C

Nettoyage des locaux par balayage mécanique des que nécessaire. Les résidus sont emballés et stockés pour ce qui concerne les marchandises


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20. Travaux de réparation et d'aménagement Dans les parties de l'installation présentant des risques recensées au deuxième alinéa point 3.1, les travaux de réparation ou d'aménagement ne peuvent être effectués qu'après élaboration d'un document ou dossier comprenant les éléments suivants : - la définition des phases d'activité dangereuses et des moyens de prévention

spécifiques correspondants ; - l'adaptation des matériels, installations et dispositifs à la nature des

opérations à réaliser ainsi que la définition de leurs conditions d'entretien ; - les instructions à donner aux personnes en charge des travaux ; - l'organisation mise en place pour assurer les premiers secours en cas

d'urgence ; - lorsque les travaux sont effectués par une entreprise extérieure, les

conditions de recours par cette dernière à de la sous-traitance et l'organisation mise en place dans un tel cas pour assurer le maintien de la sécurité.

Ce document ou dossier est établi, sur la base d'une analyse des risques liés aux travaux, et visé par l'exploitant ou par une personne qu'il aura nommément désignée. Lorsque les travaux sont effectués par une entreprise extérieure, le document ou dossier est signé par l'exploitant et l'entreprise extérieure ou les personnes qu'ils auront nommément désignées. Le respect des dispositions précédentes peut être assuré par l'élaboration du plan de prévention défini aux articles R. 4512-6 et suivants du code du travail lorsque ce plan est exigé. Dans les parties de l'installation présentant des risques d'incendie ou d'explosion, il est interdit d'apporter du feu sous une forme quelconque, sauf pour la réalisation de travaux ayant fait l'objet d'un document ou dossier spécifique conforme aux dispositions précédentes. Cette interdiction est affichée en caractères apparents. Une vérification de la bonne réalisation des travaux est effectuée par l'exploitant ou son représentant avant la reprise de l'activité. Elle fait l'objet d'un enregistrement et est tenue à la disposition de l'inspection des installations classées.

AS

Procédure de permis de feu et de plan de prévention en place au sein du site

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000018491570&dateTexte=&categorieLien=cid


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21. Consignes Sans préjudice des dispositions du code du travail, des consignes précisant les modalités d'application des dispositions du présent arrêté doivent être établies, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel. Ces consignes doivent notamment indiquer : - l'interdiction de fumer ; - l'interdiction de tout brûlage à l'air libre ; - l'interdiction d'apporter du feu sous une forme quelconque, hormis, le cas

échéant dans les bureaux séparés des cellules de stockages ; - l'obligation du document ou dossier évoqué au point 20 ; - les précautions à prendre pour l'emploi et le stockage de produits

incompatibles ; - les procédures d'arrêt d'urgence et de mise en sécurité de l'installation

(électricité, ventilation, climatisation, chauffage, fermeture des portes coupe-feu, obturation des écoulements d'égouts notamment) ;

- les mesures permettant de tenir à jour en permanence et de porter à la connaissance des services d'incendie et de secours la localisation des matières dangereuses, et les mesures à prendre en cas de fuite sur un récipient ou une tuyauterie contenant des substances dangereuses ;

- les modalités de mise en œuvre des dispositifs d'isolement du réseau de collecte, prévues au point 11 ;

- les moyens de lutte contre l'incendie ; - les dispositions à mettre en œuvre lors de l'indisponibilité (maintenance…)

de ceux-ci ; - la procédure d'alerte avec les numéros de téléphone du responsable

d'intervention de l'établissement, des services d'incendie et de secours.

AS

La liste des consignes est portée en annexe 16.



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22. Indisponibilité temporaire du système d'extinction automatique d'incendie - Maintenance L'exploitant s'assure d'une bonne maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l'incendie (exutoires, systèmes de détection et d'extinction, portes coupe-feu, clapets coupe-feu, colonne sèche notamment) ainsi que des installations électriques et de chauffage. Les vérifications périodiques de ces matériels sont inscrites sur un registre. L'exploitant définit les mesures nécessaires pour réduire le risque d'apparition d'un incendie durant la période d'indisponibilité temporaire du système d'extinction automatique d'incendie. Dans les périodes et les zones concernées par l'indisponibilité du système d'extinction automatique d'incendie, du personnel formé aux tâches de sécurité incendie est présent en permanence. Les autres moyens d'extinction sont renforcés, tenus prêts à l'emploi. L'exploitant définit les autres mesures qu'il juge nécessaires pour lutter contre l'incendie et évacuer les personnes présentes, afin de s'adapter aux risques et aux enjeux de l'installation. Pour les installations comportant un plan de défense incendie défini au point 23, l'exploitant y inclut les mesures précisées ci-dessus. L'exploitant s'assure d'une bonne maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l'incendie (exutoires, systèmes de détection et d'extinction, portes coupe-feu, clapets coupe-feu, colonne sèche notamment) ainsi que des installations électriques et de chauffage. Les vérifications périodiques de ces matériels sont inscrites sur un registre.

SO

Pas de système d’extinction automatique d’incendie


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23. Plan de défense incendie Pour tout entrepôt soumis à autorisation ou ayant application des dispositions particulières prévues au point 7, un plan de défense incendie est établi par l'exploitant, en se basant sur les scénarios d'incendie d'une cellule. Le plan de défense incendie comprend : - le schéma d'alerte décrivant les actions à mener à compter de la détection d'un

incendie (l'origine et la prise en compte de l'alerte, l'appel des secours extérieurs, la liste des interlocuteurs internes et externes) ;

- l'organisation de la première intervention et de l'évacuation face à un incendie en périodes ouvrées ;

- les modalités d'accueil des services d'incendie et de secours en périodes ouvrées et non ouvrées ;

- la justification des compétences du personnel susceptible, en cas d'alerte, d'intervenir avec des extincteurs et des robinets d'incendie armés et d'interagir sur les moyens fixes de protection incendie, notamment en matière de formation, de qualification et d'entraînement ;

- le plan de situation décrivant schématiquement l'alimentation des différents points d'eau ainsi que l'emplacement des vannes de barrage sur les canalisations, et les modalités de mise en œuvre, en toutes circonstances, de la ressource en eau nécessaire à la maîtrise de l'incendie de chaque cellule;

- la description du fonctionnement opérationnel du système d'extinction automatique, s'il existe ;

- la localisation des commandes des équipements de désenfumage prévus au point 5 ; - la localisation des interrupteurs centraux prévus au point 15, lorsqu'ils existent ; - les dispositions à prendre en cas de présence de panneaux photovoltaïques ; - les mesures particulières prévues au point 22.

Il prévoit en outre les modalités selon lesquelles les fiches de données de sécurité sont tenues à disposition du service d'incendie et de secours et de l'inspection des installations classées et, le cas échéant, les précautions de sécurité qui sont susceptibles d'en découler. Ce plan de défense incendie est inclus dans le plan opérationnel interne s'il existe. Il est tenu à jour.

TP

Ce site n’est certes soumis qu’à Enregistrement. Cependant, compte tenu de ces particularités (Couverture en photovoltaïque ; proximité des tiers) et des mesures techniques et organisationnelles prévues en cas de sinistre, un Plan d’Opération Interne est en cours de réalisation et un exercice incendie est prévue pour le mois de Mai avec intervention des pompiers


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24. Bruit 24.1. Valeurs limites de bruit Au sens du présent arrêté, on appelle : - émergence : la différence entre les niveaux de pression continus équivalents

pondérés A du bruit ambiant (installation en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'installation) ;

- zones à émergence réglementée : - l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date du

dépôt de dossier d'enregistrement, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles ;

- les zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date du dépôt de dossier d'enregistrement ;

- l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date du dépôt de dossier d'enregistrement dans les zones constructibles définies ci-dessus, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles.

Les émissions sonores de l'installation ne sont pas à l'origine, dans les zones à émergence réglementée, d'une émergence supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau suivant :

NIVEAU DE BRUIT AMBIANT EXISTANT dans les zones à émergence réglementée (incluant le bruit de l'installation)

ÉMERGENCE ADMISSIBLE POUR LA PÉRIODE allant de 7 heures à 22 heures sauf dimanches et jours fériés

ÉMERGENCE ADMISSIBLE POUR LA PÉRIODE allant de 22 heures à 7 heures ainsi que les dimanches et jours fériés

Supérieur à 35 et inférieur ou égal à 45 dB (A)

6 dB (A)

4 dB (A)

Supérieur à 45 dB (A)

5 dB (A)

3 dB (A)

AS

Le site n’est pas générateur d’émissions sonores importantes : circulation d’une vingtaine de camions desservant le site ainsi que de quelques engins de manutention. En Zone portuaire, Il n’est pas non plus à proximité de zones d’habitations ou de logements, ni d’activité tertiaires très sensibles. L’ambiance sonore locale est principalement influencée par la circulation voisine du site. Une campagne de mesure sera réalisée dès que le site aura terminé ses différents travaux de mise en conformité.


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De plus, le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne dépasse pas, lorsqu'elle est en fonctionnement, 70 dB (A) pour la période de jour et 60 dB (A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. Dans le cas où le bruit particulier de l'établissement est à tonalité marquée au sens du point 1.9 de l'annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997 susvisé, de manière établie ou cyclique, sa durée d'apparition n'excède pas 30 % de la durée de fonctionnement de l'établissement dans chacune des périodes diurne ou nocturne définies dans le tableau ci-dessus.

AS

24.2. Véhicules. - Engins de chantier

Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l'intérieur de l'installation sont conformes aux dispositions en vigueur en matière de limitation de leurs émissions sonores. L'usage de tous appareils de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, etc.), gênant pour le voisinage, est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention et au signalement d'incidents graves ou d'accidents.

C

24.3. Surveillance par l'exploitant des émissions sonores

L'exploitant met en place une surveillance des émissions sonores de l'installation permettant d'estimer la valeur de l'émergence générée dans les zones à émergence réglementée. Les mesures sont effectuées selon la méthode définie en annexe de l'arrêté du 23 janvier 1997 susvisé. Ces mesures sont effectuées dans des conditions représentatives du fonctionnement de l'installation sur une durée d'une demi-heure au moins. Une mesure du niveau de bruit et de l'émergence est effectuée dans les trois mois suivant la mise en service de l'installation. Cette disposition n'est pas applicable pour les installations soumises à déclaration.

AS

25. Surveillance

En dehors des heures d'exploitation et d'ouverture de l'entrepôt, une surveillance de l'entrepôt, par gardiennage ou télésurveillance, est mise en place en permanence afin de permettre notamment l'alerte des services d'incendie et de secours et, le cas échéant, de l'équipe d'intervention, ainsi que l'accès des services de secours en cas d'incendie, d'assurer leur accueil sur place et de leur permettre l'accès à tous les lieux.

C

Un système de télésurveillance (centre d’appel) est assuré en dehors des horaires d’exploitation du site avec report en cascade vers des téléphones portables (Astreinte).

Pour les entrepôts, une surveillance supplémentaire est faite sous forme de ronde aléatoire en heures (1 ronde en semaine et 3 le week-end et jour férié).

Le POI intègre le schéma d’alerte. Ce dernier est en cours de réalisation


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6. Remise en état après exploitation L'exploitant met en sécurité et remet en état le site de sorte qu'il ne s'y manifeste plus aucun danger et inconvénient. En particulier : - tous les produits dangereux ainsi que tous les déchets sont valorisés ou

évacués vers des installations dûment autorisées ; - les cuves et les canalisations ayant contenu des produits susceptibles de

polluer les eaux ou de provoquer un incendie ou une explosion sont vidées, nettoyées, dégazées et, le cas échéant, décontaminées. Elles sont, si possible, enlevées, sinon elles sont neutralisées par remplissage avec un solide inerte. Le produit utilisé pour la neutralisation recouvre toute la surface de la paroi interne et possède une résistance à terme suffisante pour empêcher l'affaissement du sol en surface.

AS


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7. PJ N°7 : TRAVAUX DE MISE EN CONFORMITE DU BATIMENT H2 ET ELEMENTS

JUSTIFICATIFS DES AMENAGEMENTS SOLLICITES :

Le bâtiment H2, le plus ancien du site va faire l’objet d’un programme de mise en conformité conséquent afin qu’il puisse prétendre être exploité en tant qu’entrepôt de stockage de matières combustibles :

Les aménagements prévus sont :

Recoupement coupe-feu en quatre cellules, respectivement de 2 X 3000 m² et 2 X 2000 m² par des murs REI 120,

Mise en place de désenfumage et de cantonnement dans les cellules créées

Reconstruction d’une paroi E120 sur toute la longueur du bâtiment H2 en regard des installations FERTIDOCKS, coté limite de propriété.

7.1 Recoupement coupe-feu du bâtiment H2 en quatre cellules

En situation actuelle, le bâtiment H2 est organisé en 4 cellules de 2000 m² et 2 cellules de 1000 m². En aucun cas ces séparations ne constituent un recoupement coupe-feu au sens de la réglementation.

Aussi, en absence de sprinklage, le bâtiment H2 va être redécoupé en une succession de 4 cellules respectivement de (en partant du coté Loire) :

Une cellule recoupée CF de 3000 m², séparée en 2000+1000 m²

Une seconde recoupée CF de 3000 m², séparée en 2000+1000 m²

Deux cellules recoupées CF de 2000 m²

La dernière cellule est aussi isolée du Bâtiment H7 par une paroi REI120. De plus, une paroi E120 va en outre être érigée sur toute la longueur, du bâtiment H2 pour protéger le voisinage

Ces recoupements seront assurés par des murs de type REI 120 dont les caractéristiques sont rappelés ci-après:

Bât H7

2 500 m²

Mur REI 120 en projet

Séparation existante maintenue Paroi E120 mise en place pour la protection voisinage (FERTIDOCKS)

2000 m² 2000 m² 2000 m² 2000 m²

1000 m²

Bât H2


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7.2 Désolidarisation et renforcement des charpentes pour la non-ruine en chaine

Lors de la construction des murs REI 120, des travaux de désolidarisation et renforcement de la charpente permettront de réduire le risque de ruine en chaine.

En effet la stabilité de ces murs sera obtenue par le renforcement de la charpente de part et d’autre de chaque mur REI120 avec accroche en tête par dispositif fusible. En cas d’incendie, si l’une des cellules s’effondre, sa structure sera ainsi désolidarisée du mur qu’elle n’entrainera pas dans sa chute. Le mur sera, quant à lui, maintenu par la structure de la cellule mitoyenne qu’il protège.

Par ailleurs ces murs REI 120, ne dépasseront pas en toiture pour ne pas assombrir les panneaux photovoltaïques (Demande d’aménagement retenue lors de nos concertations avec le SDIS et la DREAL)

Côté voisinage ces murs seront jointoyés avec la paroi E120 mise en place

Conformément à la réglementation, une bande de 5 mètres incombustible est maintenue sans panneau photovoltaïque, ni exutoire de désenfumage (plus de 7 mètres) en guise de protection contre la propagation d’un sinistre.

7.3 Mise en place du désenfumage dans le bâtiment H2

Le désenfumage du bâtiment H2 a été totalement remis en conformité dans le cadre de l’installation des panneaux photovoltaïques :

Mise en place dans chaque cellule d‘écran de cantonnement par tranche de 1000 m² (donc < 1600 m²)

Installation de 6 DENFC par zone de 1000 m² (pour 4 minimum exigés par tranche de 1000 m²)

DENFC de type ECOFEU DV110 assurant une SUI de 20,7 m² (pour 20 m² par tranche de 1000 m² ; Règle des 2%)

Au total 60 DENFC asservis par 10 coffrets Bizone CO2 et 10 report de commande (Les commandes sont reportés à proximité des issues, coté cour centrale).

Entrée d’air frais par les portails de chacune des cellules

Dispositif fusible

Mur REI120

Structure cellule


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7.4 Mise en place d’une paroi REI 120 en limite du bâtiment H2 au droit du voisinage (Bâtiment FERTIDOCKS)

Le bâtiment H2 est à respectivement à 5 mètres de la limite de propriété et à 12 mètres du bâtiment voisin (Nouvellement exploité par la société FERTIDOCKS

Afin de protéger ce voisinage immédiat en cas de sinistre, la paroi du bâtiment H2 va être reconstruite, sur toute sa longueur et sa hauteur (7 mètres) en matériau REI120.

L’objectif de cette protection est de limiter le risque de propagation du sinistre vers ce voisinage (effet domino).

Par ailleurs cette paroi aura pour fonction de contenir les eaux d’extinction en cas de sinistre dans l’une des cellules du bâtiment H2.

Pour évaluer l’efficacité de cette paroi nous avons procédé à une modélisation des flux thermique émis en cas de sinistre, à l’aide de l’outil ministériel FLUMILOG. Les résultats sont exposés dans le paragraphe suivant.


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8. MODELISATION FLUMILOG DES ZONES D’EFFET D’UN INCENDIE DANS LES

DIFFERENTS BATIMENTS

Afin d‘évaluer les effets d’un incendie au sein du site et l’efficacité des mesures prises, nous avons modélisé différents scénarios au sein du site.

L’objectif est d’évaluer les distances correspondant aux flux suivants :

3 kW/m² (distance des effets irréversibles),

5 kW/m² (distance des effets létaux),

8 kW/m² (effets dominos et effets létaux significatifs).

Ces seuils d’effets thermiques retenus sont ceux fixés par l’arrêté du 29 septembre 2005. Ils permettent de vérifier si les effets redoutés sont maintenus ou non dans les limites de propriétés et s’ils sont susceptibles d’affecter les bâtiments voisin, qu’ils soient internes ou externes au site.

NOTA : Les hypothèses prises en compte se veulent le reflet le plus réaliste des conditions de stockage dans les différents entrepôts tout en les maximisant suffisamment pour évaluer les effets en enveloppe du sinistre majorant potentiel (stock maximum dans les cellules).

L’outil de modélisation retenu pour évaluer les distances d’effets thermiques est FLUMILOG, logiciel retenu par le Ministère de L’Environnement pour la modélisation des incendies d’entrepôts. De par leur configuration de stockage, les bâtiments SOGEBRAS correspondent effectivement à des entrepôts.

Le développement de Flumilog a plus particulièrement impliqué trois centres techniques (INERIS, CTICM et CNPP) auxquels sont venus s'associer l'IRSN et Efectis France.

L'outil a été construit sur la base d'une confrontation des différentes méthodes utilisées par ces centres techniques complétée par des essais à moyenne et d'un essai à grande échelle. Cette méthode prend en compte les paramètres prépondérants dans la construction des entrepôts afin de représenter au mieux la réalité.

Remarque :

Conformément aux préconisations d’interprétation des résultats donnés par Flumilog, pour de faibles distances d'effets :

Comprises entre 1 et 5 m : une distance d’effet de 5 m sera retenue par défaut,

Comprises entre 6 m et 10 m : une distance d’effet de 10 m sera retenue par défaut.

Le flux thermique radiatif reçu par une cible à partir du rayonnement émis par la flamme est évalué en deux étapes :

1. Caractérisation de la flamme, à partir des paramètres suivants :

- hauteur de la flamme,

- puissance surfacique rayonnée ou pouvoir émissif de la flamme.


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2. Estimation de la décroissance du flux thermique radiatif en fonction de la distance, à partir des paramètres suivants :

- facteur de forme, qui traduit l’angle solide sous lequel la cible perçoit la flamme,

- coefficient d’atténuation atmosphérique, qui traduit l’absorption d’une partie du flux thermique radiatif par l’air ambiant.

8.1 Incendie GENERALISE incluant le bâtiment H7

Pour les besoins de modélisation le bâtiment et ses dispositions constructives ont été modélisées de la manière suivante :

Le bâtiment H7 est modélisée en 2 parties non recoupées (REI= 1 min) pour tenir compte de du stockage soit en masse ou en palettiers. La 3ème cellule appartient au bâtiment H2

Toiture : Bac acier avec panneaux photovoltaïques (tenue 15 minutes)

Structure support : Portique acier pour le H7, Poteau acier pour la cellule H2 avec résistance R 15

Résistance des fixations de charpente : 15 min

Parois extérieures : Bardage simple peau avec EI=1 min pour H7 sauf coté bureau EI= 15 min pour tenir compte de la résistance de la paroi du bureau. Enfin EI = 15 min pour la cellule H2

Paroi séparative : Mur REI 120 en béton armée entre cellule H2 et le bâtiment H7

Désenfumage : Règle des 2% (après mise en conformité)

Portes : Prise en compte des portes par cellule (4 X5 m)

Merlon : Absence

Hauteur d’observation des flux : 1,8 mètres (observateur au sol)

Stockage :

Dans le bâtiment H7 Palettes « type 1510 » en palettiers sur 5 niveaux: 4 palettiers double et 2 palettiers simples de 13 mètre de long et Stockage en masse type 1510 pour l’autre partie de H7 (coté bureau).

Dans la cellule H2 : Stockage en masse de palettes type 1510

L’incendie est supposé démarrer dans la cellule centrale et se propage aux deux cellules mitoyennes.


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Ces modélisations sont détaillées en annexes 7. D’après les résultats obtenus, quel que soit le scénario étudié, les zones d’effet sont largement cantonnées dans les limites de propriété, sans jamais atteindre d’installations voisines. (Voir page suivante)

Seuils d’effet Flux

thermique (kW/m²)

Distance maximum d’effet thermique

Longueur Coté cour

Longueur coté voisin

Pignon coté » bureaux Coté cellule

mitoyenne H2

Seuil des effets irréversibles (SEI)

3 kW/m² 20 m 12 m Non atteint <10 m

Seuil des effets létaux (SEL)

5 kW/m² 12 m 10 m Non atteint Non atteint

Seuil des effets létaux significatifs (SELS)

8 kW/m² 8 m < 5 m Non atteint Non atteint

De ces résultats on déduit que :

Les flux thermiques dépassent certes sur le parking du voisin CEDEO, mais simplement en bordure et surtout sans atteindre 8 kW/m² seuil au-delà duquel les effets dominos sont redoutés.

Coté bureau : l’espace entre le bâtiment H7 et la paroi du bureau proprement dit sont suffisants pour permettre l’évacuation de ceux-ci et assurer leur défense.

Le recoupement CF entre le bâtiment H2 et H7 permet de juguler le risque de propagation à l’ensemble du bâtiment H2.


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Plan des zones d’effet thermiques modélisés par FLUMILOG en cas d’INCENDIE GENRALISE de l’entrepôt incluant le bâtiment H7 et l’une cellule du bâtiment H2.


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8.2 Incendie GENERALISE impliquant 3 cellules du bâtiment H2 au droit du bâtiment voisin FERTIDOCKS.


Toiture : Bac acier multicouches avec panneaux photovoltaïques (tenue 15 minutes) Structure support : Poteau acier 15 min Résistance des fixations de charpente : 15 min Désenfumage : Règle des 2% pour tenir compte de la mise en conformité Portes : Prise en compte des portes de quai (2 portes / cellules (4 X 5 m) Merlon : Absence Hauteur d’observation des flux : 1,8 mètres (observateur au sol) Stockage : Palettes « type 1510 » en palettiers sur 5 niveaux; 7 mètres de haut en 5

palettiers double et 2 palettiers simples pour une cellule, stockage en masse sur 5 m de haut de palettes type 1510 pour les autres cellules.

Deux configurations ont été étudiées :

1er cas: Situation actuelle SANS murs REI120 de refend entre les cellules ni paroi au droit du bâtiment FERTIDOCKS

Parois extérieures : Bardage simple peau (Tenue 15 minutes) Paroi séparative : Absence:

Ces modélisations sont détaillées en annexes 8.


thermique (kW/m²)


Longueur Coté

FERTIDOCKS

Longueur côté Cour

Largeur coté Loire

Largeur coté cellule H2


3 kW/m² 20 m 22 m Non atteint <10 m


5 kW/m² 12 m 13 m Non atteint Non atteint


8 kW/m² < 10 m < 10 m Non atteint Non atteint

De ces résultats on déduit qu’il y a potentiellement un risque de propagation au bâtiment de la société FERTIDOCKS, d’autant plus que le flux thermique atteint dans la zone entre le bâtiment H2 et cette installation voisine interdira l’intervention des secours dans cet espace (voirie de surcroit inadaptée).


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Plan des zones d’effet thermiques modélisés par FLUMILOG en cas d‘incendie impliquant les trois cellules de H2 au droit du site

FERTIDOCKS SANS MUR REI 120, ni paroi de protection.


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2er cas: Situation future AVEC MUR REI 120 de refend entre les cellules ET paroi au

droit du bâtiment FERTIDOCKS

Parois extérieures : Bardage simple peau (Tenue 15 minutes) et REI120 au droit du site FERTIDOCKS

Paroi séparative : mur REI 120

Ces modélisations sont détaillées en annexes 8. Ci-après les principaux résultats :


thermique (kW/m²)


Longueur Coté

FERTIDOCKS

Longueur côté Cour

Largeur coté Loire

Largeur coté cellule H2


3 kW/m² Non atteint 21 m Non atteint <10 m


5 kW/m² Non atteint 11 m Non atteint Non atteint


8 kW/m² Non atteint < 5 m Non atteint Non atteint

Ces résultats permettent de justifier le bien fondé des travaux prévus : Les zones d’effet thermique apparaissent comme cantonnées dans les limites de propriété : Le risque de propagation au bâtiment FERTIDOCKS est ainsi considérablement réduit.


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Plan des zones d’effet thermiques modélisés par FLUMILOG en cas d‘incendie impliquant les trois cellules de H2 au droit du site

FERTIDOCKS AVEC MUR REI 120, et paroi de protection.


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8.3 Modélisation de l’incendie du Bâtiment H5 ;


Le bâtiment est modélisée en 2 parties non recoupées (REI= 1 min) pour tenir compte de la zone de stockage en masse et celle en palettiers

Toiture : Bac acier (tenue 15 minutes) Structure support : Poteau acier avec résistance R 15 Résistance des fixations de charpente : 15 min Parois extérieures : Bardage simple peau (Tenue 15 minutes) Paroi séparative : Le bâtiment est modélisé en 2 cellules séparées par une paroi virtuelle

de REI 1 min Désenfumage : Règle des 2% Portes : Prise en compte des 4 portes de quai (4 X 5 m) Merlon : Absence Hauteur d’observation des flux : 1,8 mètres (observateur au sol) Stockage :

Pour une partie du bâtiment (coté Loire) :Palettes « type 1510 » en palettiers sur 5 niveaux; 3 palettiers double et 1 palettier simples de 46 mètre de long. Pour l’autre partie du bâtiment, stockage de bois en masse

Ces modélisations sont détaillées en annexes 9.

D’après les résultats obtenus, quel que soit le scénario étudié, les zones d’effet sont largement cantonnées dans les limites de propriété, sans jamais atteindre d’installations voisines. (Voir page suivante)


thermique (kW/m²)

Distance d’effet thermique

Longueur Coté voisin

Longueur

coté cour

Largeur coté H6

Largeur

coté rue


3 kW/m² 25 m 22 m 24 m Non atteint


5 kW/m² 15 m 12 m 12 m Non atteint


8 kW/m² < 10 m Non atteint < 5 m Non atteint


Les flux thermiques sont largement contenus dans les limites de propriété

Il n’y a pas de risque d’effets dominos à redouter pour le bâtiment H2 ni pour le bâtiment H6 (pas de flux supérieur à 8 kW /m², seuil au-delà duquel des risques d’effet domino sont à redouter).

Il est important de laisser la zone dégagée de toute matière combustible entre les bâtiments H5 et H6 pour éviter toute propagation et faciliter l’intervention des secours


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8.4 Modélisation de l’Incendie du bâtiment H6


Toiture : Bac acier (tenue 15 minutes) Structure support : Poteau Acier R 15 Résistance des fixations de charpente : 15 min Parois extérieures : Bardage simple peau (Tenue 15 minutes) Paroi séparative : Absence : Cellule d’un seul volume afin de visualiser la situation la plus

défavorable Désenfumage : Règle des 2% Portes : Prise en compte des portes 4 portes latérales + 1 sur pignon (4 X5 m) Merlon : Absence Hauteur d’observation des flux : 1,8 mètres (observateur au sol) Zone de stockage : Stockage en masse de palettes type 1510 sur 5 m de haut, avec une

zone « vierge » pour matière incombustible ou engins à plus de 10 mètres des stocks

Ces modélisations sont détaillées en annexes 10. D’après les résultats obtenus, quel que soit le scénario étudié, les zones d’effet sont largement cantonnées dans les limites de propriété, sans jamais atteindre d’installations voisines. (Voir page suivante)


thermique (kW/m²)

Distance d’effet thermique

Longueur côté cour

Longueur coté voisin

Largeur coté Bât H5

Largeur

coté Loire


3 kW/m² 19 m 20 m 15 m 17 m


5 kW/m² 8 m 10 m <10 m 11 m


8 kW/m² Non atteint 5 m Non atteint 5 m


Les flux thermiques sont contenus dans les limites de propriété

Il n’y a pas de risque d’effets dominos à redouter ni pour les bâtiments H5 et H2, ni pour le voisinage. (pas de flux supérieur à 8 kW /m² au sol, seuil au-delà duquel des risques d’effet domino sont à redouter).

Il est important de laisser la zone dégagée de toute matière combustible entre les bâtiments H5 et H6 pour éviter toute propagation et faciliter l’intervention des secours


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Plan des zones d’effet thermiques modélisés par FLUMILOG en cas d‘incendie du bâtiment H6.


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8.5 Modélisation de l’incendie du Bâtiment H9

Cf. annexe 11.

9. REJETS D’EFFLUENTS AQUEUX

1- Eaux domestiques

De par son activité d’entrepôt, les effluents sont limités :

1/ aux eaux pluviales des toitures et des voiries

2/ aux rejets de la future station de lavage

3/ aux eaux sanitaires des bureaux et locaux sociaux (eaux vannes et domestiques)

2- Les eaux pluviales des toitures et des voiries

Les eaux pluviales sont dirigées vers les noues d’infiltrations représentées sur le plan de masse en

annexe 1a

A défaut de pouvoir installer un débourbeur séparateur en amont de ces noues existantes,

l’exploitant s’engage à un entretien régulier des voiries et parking, et à la mise à disposition

de kit anti-pollution en cas de déversement accidentel.

3- Les rejets de la future station de lavage :

Ils seront collectés dans une cuve enterrés (10 m3) et traités par un prestataire agréé

Suite à un courrier du SPANC reçu le 18 Mars 2019, stipulant qu’il n’est pas compétent pour notre dossier,

nous sommes en attente d’une réponse du port concernant leur courrier que vous trouverez en annexe 19.

4- Les eaux sanitaires des bureaux et locaux sociaux (eaux vannes et domestiques)

Les eaux domestiques sont dirigées vers la fosse septique 6m3

Les eaux usées des vestiaires en projet seront traitées via un système d’assainissement autonome

de type filtre compact avec évacuation gravitaire dans le réseau EP. : Le site SOGEBRAS est

installé dans le cadre d’une Autorisation Occupation temporaire de l’espace portuaire qui vient donc

d’être renouvelé pour les 25 prochaines années par le port autonome. Cette AOT est jointe en

annexe 12.

Le rejet du site ne se fait pas directement dans les eaux superficielles mais dans le réseau

du port ou dans des noues d’infiltrations existantes en limite de site. Le Débit pluvial du site

est par ailleurs << débit de la Loire voisine


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10. TRAVAUX PREVUS POUR MAITRISER LE RISQUE DE POLLUTION ACCIDENTELLE

PAR LES EAUX D’EXTINCTION

Le site est dans une configuration technique particulière ne simplifiant pas la maitrise des eaux d’extinction en cas de sinistre :

Plan des écoulements pluviaux

Iigne de partage des eaux

Réseau EP du port traversant le site

Noue d’infiltration

Noue d’infiltration


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Le site, relativement plat, est cependant topographiquement traversé en son milieu par une ligne de partage des eaux qui dirige les écoulements vers sa périphérie dans des directions différentes. Cette ligne de partage des eaux correspond à la voirie centrale traversant le site.

Le site est bordé par des noues d’infiltration, recevant en partie les écoulements pluviaux du site, et dont le port autonome souhaite le maintien.

Le site est aussi traversé par un réseau pluvial enterré de la zone, qui collecte en partie les

eaux pluviales du site (toiture)

Ce site fait partie d’une AOT (Autorisation d’occupation Temporaire du domaine public) ce qui restreint ses usages du sol, et ne dispose d’ailleurs pas d’espace foncier suffisant pour creuser un bassin de collecte des eaux d’extinction.

Enfin la proximité quasi immédiate de la Loire, exutoire final ne permet pas d’imaginer une rétention extérieure au site.

Les relevés topographiques et le plan de récolement des réseaux est joint en PJ n°3. Les quantités d'eau à retenir suivant le référentiel D9A (Voir note de calcul) en annexe 6 seraient de 1 200 m3 (eau extinction) + 250 m3 d'eau météorique (en considérant la moitié du site seulement compte-tenu de la ligne de partage des EP en 2 zones de 25 000 m²). La solution retenue est la rétention sur les aires imperméabilisées du site (Bâtiment, voirie, parking) sans (trop) compliquer l’intervention des secours, ni affecter les noues d’infiltration :

Création d’un muret étanche ceinturant les voiries coté des bâtiments H5 et H6 pour protéger la noue d’infiltration

Mise en place dans ce muret, de batardeaux maintenus ouverts de sorte à maintenir, hors

sinistre, les écoulements naturels vers la noue d’infiltration. Ces batardeaux seraient fermés en cas de sinistre (disposition incluse dans le POI du site).

Mise en place de vannes guillotines sur les réseaux EU et les canalisations EP raccordées

directement au réseau EP du port traversant le site.

Mise en place de la paroi de type E120 « au fond » du bâtiment H2 en protection de la noue d’infiltration à l’arrière du bâtiment.

Création d’un bourrelet de rétention des eaux d’extinction autour du bâtiment H7

Mise à disposition, à demeure sur site, de boudins amovibles de retenu des eaux qui seraient positionnées devant les issues en cas de sinistre.

Voir page suivante le schéma de principe des aménagements prévus


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SCHEMA DE PRINCIPE DES DISPOSTIONS PREVUES POUR LA RETENTION DES EAUX D’EXTINCTION

Rétention des eaux en cas de sinistre dans le Bâtiment H2 ou H7: Cette ½ aire du site est relativement plate : Les pentes se dirige du centre de la cour vers les bâtiments (H2 ; H7). Il existe en outre une ligne de partage des eaux au milieu de cette zone. Dans l’hypothèse de l’incendie d’une cellule du bâtiment H7 ou H2 (hypothèse haute, cellule de 3000 m²) les quantités d’eau à retenir suivant le référentiel D9A serait de 600 m3 (eau extinction) +

Muret de contention avec batardeaux intégrés

Paroi E120 permettant en outre la rétention

des eaux d’extinction

Bourrelet de rétention

ceinturant H7

Zone qui serait particulièrement affectée par la rétention des eaux

d’extinction

Vanne de barrage sur réseaux EP


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250 m3 d'eau météorique (en considérant seulement le 1/2 de la surface du site, compte-tenu des lignes de partage des EP). La paroi de type E120 au fond du bâtiment H2, le bourrelet de rétention autour du bâtiment H7, la mise en place de boudins amovibles pour retenir les eaux d’extinction, ainsi que la fermeture des vannes sur le réseau EP existant, permettront de retenir autant que possible les eaux d’extinction dans les bâtiments et sur les voiries de cette zone. Seule une étude topographique précise permettrait d’évaluer les hauteurs d’eau prévisible. Cependant, à titre indicatif, en considérant d’une part, un taux d’occupation du sol des bâtiments par des matières, de 80% (H2 =10 000 m², H7= 2 500 m²), une contention des eaux sur 1/4 du site (12 500 m²), la lame d’eau « théorique » est de l’ordre de 12 cm, compatible avec une intervention des services de secours et d’incendie. Rétention des eaux en cas de sinistre dans le Bâtiment H5 ou H6: Cette ½ aire du site est beaucoup moins plate. Les eaux s’écoulent de la cour centrale vers la noue d’infiltration périphérique. Il existe en outre un véritable point bas à l’angle du site derrière le bâtiment H5, « plongeant » d’au moins 40 cm par rapport au sol du bâtiment H5. C’est la raison pour laquelle, le principe de rétention dans cette zone prévoit la création d’un muret de protection de la noue d’infiltration, qui sera muni de batardeaux ouverts hors sinistre, pour permettre l’infiltration des EP. La hauteur de cette protection sera définie après une étude topographique précise du site. En première évaluation, sa cote ne pourra pas être inférieure à 20 cm au-dessus du niveau 0 du bâtiment H5. Dans le cas d’un sinistre dans cette zone, le référentiel D9A conduit à un volume de 1450 m3 à retenir concernant les eaux d’extinction : Cas majorant de l’incendie du bâtiment H5 (1200 m3 pour l’extinction et 250 m3 pour les eaux météoriques). En cas de sinistre, la fermeture des batardeaux et des vannes guillotines sur le réseau EP enterré, ainsi que la mise en place de boudins amovibles, permettra autant que possible de retenir les eaux d’extinction dans les bâtiments et sur les voiries de cette zone, en particulier vers le point bas derrière le bâtiment H5. Certes la circulation sur la périphérie complète du bâtiment H5 sera compliquée à l’angle du site (point bas avec lame d’eau de 60 cm environ au plus bas). Seule une étude topographique précise permettrait de modéliser la zone affectée par cette rétention des eaux. Cependant à partir des quelques relevés topographiques connus, le volume « stockable » dans la zone comprise entre le bâtiment H5 et le muret, serait de l’ordre de 1 300 m3 à la cote 0 du sol du bâtiment H5, c’est-à-dire sans affecter l’accès à 3 façades du bâtiment. En considérant un taux d’encombrement du sol du bâtiment de 80%, (H5 = 6000 m²) une rétention des eaux organisée sur ce 1/4 du site (12 500 m²), une lame d’eau « théorique » supplémentaire de 2 cm suffirait à contenir la totalité des 1450 m3 définis par le calcul D9A, lame d’eau compatible avec l’intervention des secours Conclusion sur la rétention des eaux d’extinction : Nous avons présenté les principes techniques retenus pour réaliser autant que possible la rétention des eaux d’extinction sur le site, en cas de sinistre. Une étude spécifique de topographie et VRD permettra d’en dimensionner précisément les caractéristiques techniques. Rappelons que les hypothèses prises en compte sont déterministes et maximalistes : Le site dispose dorénavant d’une détection incendie qui devrait permettre de mobiliser la défense incendie avant l’embrasement généralisé et dès lors ne pas forcément nécessiter la mise en œuvre de telle quantité d’eau.


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11. CONCLUSION

Le présent document est la synthèse des dispositions techniques, que la société SOGEBRAS propose et s’engage à mettre en œuvre, afin d’atteindre un niveau de maitrise de risque acceptable par les autorités compétentes, pour pouvoir prétendre à la régularisation de son site, au titre de la réglementation des installations classées pour la Protection de l’Environnement. Ce plan a été établi à partir du bilan de conformité de ces entrepôts au regard du référentiel applicable pour les sites relevant de l’Enregistrement au titre des rubriques 1510, 1530, 1532, 2662 et 2663. Les solutions proposées ont été établies en tenant compte à la fois de leur faisabilité technico-économique mais aussi de leur efficacité en termes de sécurisation et de protection de l’Environnement. La couverture photovoltaïque des bâtiments a bien entendu été prise en compte et envisagée comme une véritable opportunité, à condition qu’il ne génère pas de risque supplémentaire.


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Liste des annexes :

Annexe 1a : Plan de masse 1/500

Annexe 1b : Plan masse 1/2000

Annexe 1c : Plan des zones de rack

Annexe 1d : Plan des réseaux

Annexe 1e : Plan du garage

Annexe 1f : Plan de localisation des systèmes de détection incendie

Annexe 2 : Présentation du projet photovoltaïque

Annexe 3 : Déclaration de non opposition préalable au projet photovoltaïque

Annexe 4 : Extrait du Plan Local d’urbanisme et du règlement associé

Annexe 5 : Caractéristiques techniques des installations de désenfumage (Extrait du DOE)

Annexe 6 : Note de calcul D9 et D9A concernant les moyens en eau d’extinction

Annexe 7 : Modélisation FLUMILOG de l’incendie du bâtiment H7

Annexe 8A et 8B : Modélisation FLUMILOG de l’incendie généralisé du bâtiment H2 au droit du site FERTIDOCKS, SANS et AVEC les aménagements prévus.

Annexe 9 : Modélisation FLUMILOG de l’incendie généralisé impliquant le bâtiment H5

Annexe 10 : Modélisation FLUMILOG de l’incendie généralisé impliquant le bâtiment H6

Annexe 11 : Etude de flux thermique FLUMILOG bâtiment H9

Annexe 12 : Autorisation Occupation Temporaire

Annexe 13 : Etude SAA pour la partie vestiaire

Annexe 14 : Analyse du risque foudre

Annexe 15 : Etude technique Foudre

Annexe 16 : liste des consignes

Annexe 17 : Analyse d’eaux pluviales

Annexe 18 : Note de dimensionnement du séparateur hydrocarbure

Annexe 19 : Courrier SPANC

Annexe 20 : Permis de construire