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DOSSIERDE PRESSE
1O - 29JUIN 2O19
festivaldanjou.com
NICOLASBRIANÇONDIRECTION ARTISTIQUE
Nous fêtons cette année la 70ème éditiondu Festival d’Anjou.Nous allons célébrer un des plus vieux rendez-vous théâtral de France de la plus belle manièrequi soit.
D’abord en donnant carte blanche àNicolas Briançon, pour sa dernière édition entant que directeur artistique. Outre la pléiade degrands acteurs qui vont fouler les planches duPlessis Macé, du Cloître Toussaint, deFontevraud, des Arènes de Doué-en-Anjou duchâteau de Saumur et du Théâtre St-Louis deCholet, nous ouvrirons cette 70ème édition avecJacques et son Maître de Milan Kundera, ladernière création de Nicolas Briançon. Cettepièce lui a valu sa première nomination auxMolières, il y a une vingtaine d’années. MerciNicolas pour ces 16 années de bonheur à la têtedu Festival d’Anjou : tu as su, avec intelligence,enthousiasme et talent, faire grandir ce festival.
Ensuite, nous accueillons Jean Robert-Charrier, associé dès cette année à laprogrammation artistique, dans le cadre duconcours des compagnies. L’organisation decette collaboration montre toute l’importanceque nous portons à transmettre sereinement leflambeau artistique pour que le festival continuede grandir et se réinventer.Sois le bienvenu, Jean. Je suis sûr que tu tesentiras bien accueilli par ce public si fidèle quifait la magie du festival.
Que cette 70ème édition célèbre le théâtre, lesacteurs, le public, les partenaires, lestechniciens, les bénévoles, les équipes d’AnjouThéâtre…
Merci à tous et très bon festival !
Christian GilletPrésident du Conseil départemental de Maine-et-LoirePrésident du Conseil d’administration d’Anjou Théâtre
Soixante-dix ans. Soixante-dix ans de théâtre, c’est à dire deculture, d’évasion, d’intelligence, de rapprochements, de dialogues,d’enchantements, de réflexions, de fraternité, de joie, de plaisir,d’échanges, de pluie, de soleil, de soirées rafraichissantes et demagnifiques soirs d’été ! Quelle chance ! Quel privilège ! Quelle exception !Préservons tout cela ! C’est un trésor immense. Il convient de le protéger,de le faire vivre et grandir.
Cette année une création si chère à mes yeux, si importantepour moi ! Jacques et son Maître de Milan Kundera. Ma pièce fétiche.Mon bonheur de théâtre. Une distribution nouvelle pour une pièce qui estpour moi un des plus beaux textes du théâtre contemporain. Hommaged’un des plus grands écrivains du XXe siècle au siècle des Lumières.Une création comme un testament à l’instant de quitter la direction de ceFestival.
La programmation accueillera cette année, outre le retour duCanard à l’orange pour une date au Plessis-Macé, des stars bien sûr :Richard Berry, Françoise Fabian, Patrick Chesnais, Alex Lutz, PierrePalmade, Jean Francois Balmer, Lorànt Deutsch, Gérard Desarthe,Nicole Croisille, Didier Benureau et (soirée exceptionnelle !),Jean Louis Trintignant qui me fait l’amitié de revenir au Festival cetteannée ! Joie de les accueillir tous ici pour cette saison anniversaire !
Un événement : La Vie est un songe, pièce mythique du siècled’or espagnol, chef d’œuvre de Calderon, sera jouée deux fois aux Arènesde Doué-la-Fontaine avec une distribution éblouissante à la tête delaquelle régnera Gérard Desarthe. Un très grand moment du Festival !Mais bonheur aussi de découvrir de jeunes talents : deux Shakespeareprogrammés à Saumur devant le château : Beaucoup de bruit pour rien etPeines d’amour perdues. De jeunes comédiens merveilleux s’emparent dedeux des comédies les plus joyeuses et brillantes du dramaturgeélisabéthain.
Le nouveau spectacle d’Alexis Michalik après le triomphe de sonEdmond.Un cabaret autour de Charles Aznavour, « Nous avons eu de bons moments »et qui sera une façon de prendre un verre ensemble et de chanterquelques chansons pour marquer mon départ.Et enfin Jo Bithume qui viendra clôturer le Festival pour une soirée defête, où on dansera et on célébrera le Festival !
Voilà… Nous avons eu de bons moments chantait CharlesAznavour à la fin de ses spectacles. Oui. Nous avons eu de bonsmoments. Ma gratitude est immense pour tout ce que vous m’avezapporté. J’ai grandi avec et grâce à vous. J’ai traversé une partessentielle de ma vie d’homme parmi vous. J’ai essayé de préserver cequi m’avait été confié. De le faire grandir, de le développer, d’y amenerd’autres publics. Je crois que nous n’avons pas trop mal travaillé. Je vousdois un bonheur immense. Je crois à la puissance du théâtre. À sanécessité profonde. Je continuerai de m’intéresser au Festival, et àl’aimer ! Je vous remercie du fond du cœur : « Nous nous reverrons unjour ou l’autre »…
Nicolas BriançonDirecteur artistique du Festival d’Anjou
Directeur de publication Martin Morillon — Directeur artistique du Festival d’Anjou Nicolas BriançonDirecteur artistique associé Jean Robert-CharrierCoordination éditoriale Ronan Pichavant — Rédaction Maëlle Barrault et Manon Mesnage — Avec la complicité de toute l’équipe d’Anjou ThéâtreVisuel de couverture et création graphique Carré de Lune© Jean-Claude Hermaize (pour toutes les photos Festival d’Anjou hors programmation) — Impression Setig Abelia, labellisé Imprim’Vert – 500 ex.EPCC Anjou Théâtre - Licences d’entrepreneur de spectacles : 1 -1103481 / 2-1103482 / 3-1103483
ÉDITOS
3
Lundi 10
Mardi 11
Mercredi 12
Mardi 25
Jeudi 27
Jeudi 13
Jeudi 13
Vendredi 14
Vendredi 14
Samedi 15
Lundi 17
Mardi 18
Merccredi 19
Jeudi 20
Jeudi 20
Vendredi 21
Vendredi 21
Samedi 22
Lundi 24
Mardi 25
Mercredi 26
Mercredi 26
Mercredi 26
Jeudi 27
Vendredi 28
Vendredi 28
Samedi 29
Lundi 17
Mardi 18
Mercredi 19
Jeudi 20
Vendredi 21
Samedi 22
Mercredi 12
Mercredi 19
Mercredi 19
Mercredi 19
Vendredi 21
Dimanche 23
PROGRAMME10 - 29 JUIN 2019
JACQUES ET SON MAÎTRE
LE CANARD À L'ORANGE
LA VIE EST UN SONGE
PLAIDOIRIES
LA SOURICIÈRE
LA DOUBLE INCONSTANCE
LA MACHINE DE TURING
ROMANESQUE
FRANÇOISE FABIAN
NOUS AVONS EU DE BONS MOMENTS
TU TE SOUVIENDRAS DE MOI
TRINTIGNANT - MILLE - PIAZZOLLA
LE CV DE DIEU
LE LIEN
BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN
INTRA MUROS
PEINES D'AMOUR PERDUES
ALEX LUTZ
FANFARE JO BITHUME
MOTEL
EMPORTÉE PAR MON ÉLAN
LA LOI DES PRODIGES
LA VEDETTE DU QUARTIER
GIRLS AND BOYS
LOGIQUIMPERTURBABLEDUFOU
L'HISTOIRE DU ROYAUME DE MIRPOU
ROND-ROND
30 GR AU BAIN MARIE ET 5 MN À L'ÉTOUFFÉE
L'HISTOIRE DU ROYAUME DE MIRPOU
ADN
SUNDAY
Château du Plessis-Macé
Château du Plessis-Macé
Château du Plessis-Macé
Théâtre St-Louis - Cholet
Abbaye de Fontevraud
Château du Plessis-Macé
Arènes de Doué-en-Anjou
Château du Plessis-Macé
Cloître Toussaint - Angers
Cloître Toussaint - Angers
Cloître Toussaint - Angers
Théâtre Bouvet Ladubay
St-Hilaire Saint Florent
Cloître Toussaint - Angers
Cloître Toussaint - Angers
Château du Plessis-Macé
Château du Plessis-Macé
Château du Plessis-Macé
Théâtre St-Louis Cholet
Château de Saumur
Château du Plessis-Macé
Château de Saumur
Château du Plessis-Macé
Château du Plessis-Macé
Grand théâtre d'Angers
Grand théâtre d'Angers
Grand théâtre d'Angers
Grand théâtre d'Angers
Grand théâtre d'Angers
Grand théâtre d'Angers
Centre culturel René d'Anjou - Baugé en Anjou
Théâtre en bois à Brain-sur-l'Authion
Le Carré des arts - Verrières-en-Anjou
Saulgé l'Hôpital
Espace Léopold Sédar Senghor - Le May sur Evre
Château du Plessis-Macé
21h30
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19h00
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19h00
10h et 15h00
10h
10h et 15h30
10h et 15h00
14h00
De 10h à 18h
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CLÔTURE
REMISE DES PRIX
INAUGURATION
70E ÉDITION
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CHÂTEAU DUPLESSIS-MACÉLUNDI 10 JUINMARDI 11 JUIN
MERCREDI 12 JUIN21H30
THÉÂTRE ST-LOUISCHOLET
MARDI 25 JUIN20H30
ABBAYEDE FONTEVRAUD
JEUDI 27 JUIN21H30
DURÉE : 1H30À PARTIR DE 12 ANS
LA PIÈCE
Un maître exige de son valet qu’il lui conteson dépucelage dans les moindres détails,mais il ne peut s'empêcher d'y ajouter sespropres fantasmes érotiques. Histoires etanecdotes s’entremêlent laissant lespersonnages-narrateurs digresser à l’infini.
NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE
Pour ouvrir cette 70e édition, j’ai souhaité faire entendreun des plus beaux textes de théâtre que je connaisse.Un de ceux qui ont déterminé ma vocation. Un texte quireprésente exactement ce que j’attends de mon art :Me distraire, au sens premier du terme, c’est à direm’éloigner d’une réalité parfois affligeante, me fairecomprendre le monde par le biais des mots, et me donnerle sentiment d’être un peu moins bête, un peu meilleurpeut-être. Milan Kundera écrit Jacques et son Maître dansPrague envahi et martyrisé par les chars soviétiques, et ilcrée son hymne à la joie, au bonheur, à la liberté ! Il setourne vers ce qui lui semble le plus grand dans laculture française : Le siècle des Lumières. Et dans celui-ci vers Diderot. Et chez Diderot vers Jacques le fataliste,roman de la liberté absolue, dans son fond comme danssa forme. Il arrive à faire du roman une pièce d’unehumanité folle, qui rassemble, unit et enchante. Ce serala troisième fois que je mets en scène cette pièce.La distribution est nouvelle, et si l’esprit restera le même,le temps apportera un éclairage différent sur l’œuvre…C’est ma pièce de référence.
Je m’étais promis en 1998 de la monter tous les dix ans.Après une première version « épique » qui avait voyagé dethéâtre en théâtre (théâtre 14, Madeleine, Hebertot) etnous avait menés jusqu’aux « Molières », une deuxièmeplus nostalgique créée il y a douze ans au Festivald’Anjou, qui se joua six mois au théâtre de la Pépinière àParis, nous voilà au travail pour cette nouvelle version.Je ne pouvais rêver mieux pour vous dire au revoir. C’estune pièce merveilleuse. Venez !
JACQUES ET SON MAÎTREDE MILAN KUNDERA
CRÉATION DUFESTIVAL D’ANJOU
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Metteur en scèneNicolas Briançon
AssistanteDorothée Deblaton
AvecStéphane Hillel
Nicolas BriançonLisa Martino
François SienerFrançois BureloupMaxime LombardCarolina Jurczak
Camille Favre-BullePierre-Alain Leleu
ViolonisteMarek Czerniawski
AccordéonisteBoban Milojevic
DécorateurPierre-Yves Leprince
Assistant DécorateurBastien Forestier
CostumierMichel Dussarat
Assistante costumierAimée Blanc
Maquillage perruquesMichèle Bernet
LumièreFranck Brillet
Directeur de productionPierre-Alain Leleu
5
LE MAÎTRE : Mais dis-moi, où sont nos chevaux ?
JACQUES : Laissez vos questions stupides, Monsieur.
LE MAÎTRE : Un tel non-sens ! Comme si un gentilhomme françaisparcourait la France à pied ! Est-ce que tu connais celui qui s’est permis denous réécrire ?
JACQUES : Un imbécile, Monsieur. Mais maintenant que nous sommesréécrits, on n’y peut plus rien.
LE MAÎTRE : Que périssent tous ceux qui se permettent de réécrire ce qui aété écrit ! Qu’ils soient empalés et brûlés à petit feu ! Qu’ils soient châtréset qu’on leur coupe les oreilles ! J’ai mal aux pieds.
JACQUES : Monsieur, ceux qui réécrivent ne sont jamais brûlés et tout lemonde les croit.
LE MAÎTRE : Tu penses que l’on croira celui qui a réécrit notre histoire ?Que l’on ne va pas regarder dans le « texte » pour voir qui nous sommesvraiment ?
JACQUES : Monsieur, on a réécrit bien d’autres choses que notre histoire.Tout ce qui est jamais advenu en ce bas monde a déjà été réécrit descentaines de fois et personne n’a jamais songé à vérifier ce qui s’était passéen réalité. L’histoire des hommes a été réécrite si souvent que les gens nesavent plus qui ils sont.
LE MAÎTRE : Tu m’effraies. Alors ces gens-là (montrant le public) vontcroire que nous n’avions même pas de chevaux et que nous avons dûparcourir notre histoire comme des va-nu-pieds ?
JACQUES, montrant le public : Ceux-là ? On peut leur faire croire n’importequoi !
6
LE CANARD À L’ORANGEDE WILLIAM DOUGLAS HOME
LA PIÈCE
Hugh Preston est un animateur-vedette detélévision, marié depuis 15 ans à Liz qu’iltrompe avec de nombreuses maîtresses.Un vendredi soir, Hugh apprend que sa femmea un amant. Au pied du mur, elle avoue alors àHugh sa liaison avec un homme avec qui ellecompte partir le dimanche matin suivant.Hugh offre à sa femme de prendre les torts àsa charge, et de se faire prendre en flagrantdélit d’adultère au domicile conjugal avec sasecrétaire, et invite l’amant à passer le week-end à la maison. Voici donc Liz (la femme),Hugh (le mari), John (l’amant), Patricia(la secrétaire de Hugh), plus Mme Grey(la gouvernante) et un canard récalcitrant,réunis pour un week-end au cours duquelHugh, en joueur d’échecs qu’il est, va toutfaire pour reconquérir sa reine.
NOTE D’INTENTION
« Monter le Canard à l’orange de William Douglas Homedans la merveilleuse adaptation de Marc GilbertSauvajon, c’est tenter de renouer avec ce que la comédiede boulevard peut avoir de plus étincelant, de plusjoyeux, de plus brillant. C’est plonger le spectateur dansun feu d’artifice d’esprit et de drôlerie. Nous rêvons tousde récupérer un jour l’être que nous aimons et qui
s’éloigne. Mais qui pourrait le faire avec autant dejubilation que Hugh Preston ? Avec des délicatesses etdes subtilités infinies, Home et Sauvajon nous entrainentdans un tourbillon étourdissant auquel Nicolas Briançonrêve de rendre justice. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Nicolas Briançon réalise une prouesse.Les scènes burlesques sont à hurler de rire.Et comme toujours, Anne Charrier estimpeccable de justesse et d’élégance.Les deux heures de spectacle filent à uneallure hallucinante. Ce Canard à l’orange estun véritable délice. » L’Express
« De la verve, de l’humour, de la fantaisie.Nicolas Briançon excelle, entrainant tous lesautres dans un rythme étourdissant. »Le Figaro Magazine - Philippe Tesson
« Un Canard à l’orange goûtu et mijotéà point ! » - Les Echos
« Le Canard à l’orange : malicieux et élégant !Les répliques claquent et la distribution sert àla perfection la mécanique de la pièce ! »Ouest France
Adaptation deMarc-Gilbert Sauvajon
Mise en scèneNicolas Briançon
Assisté de Pierre-Alain Leleu
AvecNicolas Briançon
Anne CharrierFrancois Vincentelli
Alice DufourSophie Artur
DécorateurJean HaasAssisté de
Bastien Forestier
LumièreFranck Brillet
CostumesMichel Dussarat
Assisté deAimée Blanc
Maquillage, perruquesMichele Bernet
CHÂTEAU DUPLESSIS-MACÉ
JEUDI 13 JUIN21H30
DURÉE : 1H30À PARTIR DE 12 ANS
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CRÉATIONFESTIVAL D’ANJOU
2018
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ARÈNESDE DOUÉ-EN-ANJOU
JEUDI 13 JUINVENDREDI 14 JUIN
21H30
DURÉE : 1H50À PARTIR DE 12 ANS
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LA VIE EST UN SONGE DE PEDRO CALDERÓN DE LA BARCA
LA PIÈCE
Le roi Basile l’a lu dans les astres : son filsSigismond, qui vient de naître, est un porteurde malheur qu’il s’agit d’écarter du trône sansdélai. Il choisit alors de l’enfermer loin dumonde des humains. Mais lorsque le tempsde sa mort s’approche, le doute s’insinue dansl’esprit du vieux roi... Peut-on échapper à sadestinée ? Sa nouvelle décision ne sera passans conséquence ! Elle nourrirad’inépuisables désirs de vengeance et depouvoir, déclenchera de guerrièreschevauchées, et plongera les humains dans lesang et les larmes, à la frontière du rêve et dela réalité, sur le dur chemin qui mèneraSigismond vers la sagesse.
NOTE D’INTENTION
« Cette pièce de 1635 est d’abord un thriller qui ne cèdeen rien à « Game of Thrones », plein de bruit et de fureur -une fureur sauvage et explosive qui propulse lespersonnages dans des situations palpitantes ; c’est unouvrage au baroque flamboyant, pleinement espagnoldans la mesure où il remet à sa place de valeur suprêmele code de l’honneur.
Ce texte est aussi un conte philosophique sur les dérivesdu pouvoir qui nous persuade que nous rêvons et que lavraie vie est après ; la modernité de ce texte baroqueréside dans sa flamboyante capacité à passer à noscontemporains le message suivant : rien n'estprédéterminé, votre destin est entre vos mains, ne pliezpas devant les contingences, les coups du sort, lescontraintes de toute sorte qui pourraient vous maintenirau sol. L'exercice d'un pouvoir, quel qu'il soit, ne doit pasvous persuader que vous vivez alors que vous êtesendormi ! C’est enfin un parcours d’acteurs exceptionnel,car il mêle l’introspection, la révolte, la déchéance et lagloire.
Le texte original de Pedro Calderón a donné lieu à untravail d’adaptation important, destiné à faire jaillir lesens profond de la pièce pour nos spectateurs peuhabitués aux valeurs de cette époque, rendre lesdialogues efficaces et accessibles, sans enlever une oncede la folie chevaleresque et de l’ivresse des situations quifait que « La vie est un songe » est un grand spectaclepopulaire. »
Traduction et adaptationMichael Stampe
Mise en scèneChristophe Lidon
Assistée parNatacha Garange
AvecFrédéric Andrau
Jérôme AngerGérard Desarthe
Lina El ArabiValentine GaleyGaël Giraudeau
Dominique Pinon
CostumesChouchane Abello-Tcherpachian
LumièresMarie-Hélène Pinon
MusiqueCyril Giroux
ImagesLéonard
CRÉATION AVEC LAPARTICIPATION DUFESTIVAL D’ANJOU
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PLAIDOIRIES DE MATTHIEU ARON, D’APRÈS LES GRANDES PLAIDOIRIES DES TÉNORS DU BARREAU
LA PIÈCE
Un acteur, cinq plaidoiries, cinq moments devérité.À Bobigny, Gisèle Halimi défend l’avortementdénonçant une loi obsolète qui empêche lesfemmes de disposer librement de leur corps.En 1976, c’est à la peine de mort que PaulLombard s’attaque, en voulant éviter la peinecapitale à Christian Ranucci. À Clichy-sous-Bois, Jean-Pierre Mignard défend les famillesde Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutésen tentant d’échapper à un contrôle de police.En 2006, l’acte infanticide de VéroniqueCourjault lève le tabou du déni de grossesse.À Bordeaux, le procès de Maurice Paponrevisite les heures sombres de l’histoire deFrance. Les grandes affaires judiciaires nesont jamais enregistrées. Mais grâce autravail de reconstitution conduit par MathieuAron, les mots sont à nouveau prononcés.
NOTE D’INTENTION
« Jean-Marc Dumontet explique que Plaidoiries est unspectacle passionnant et nécessaire. Il rappelle à quelpoint l’Histoire collective est faite d’histoiresindividuelles et de paroles. Ces histoires qui ont donnélieu à de grands procès, éclairant les évolutions de lasociété française, révélant la frontière toujours fragileentre le bien et le mal. L’intérêt du spectacle c’est lacontextualisation avec ces paroles, jamais entendues dugrand public, qui ont été prononcées au cours des procès,sans oublier que la pièce donne aussi les verdicts, l’issuede ces affaires. Le public se retrouve alors dans laposition des jurés. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« C'est Bluffant. Les spectateurs debout .Allez-y ! » RTL
« Merveilleux ! Richard Berry est tellementpossédé, qu'on a l'impression qu'il estavocat. » CANAL +
« Richard Berry est saisissant.Remarquable » Figaro Magazine
Mise en scèneÉric Théobald
AvecRichard Berry
ScénographieJohan Chabal
Julie Noyat
LumièresJohan Chabal
MusiqueSébastien Galiana
VidéosMathias Delfau
CHÂTEAU DUPLESSIS-MACÉ
VENDREDI 14 JUINSAMEDI 15 JUIN
21H30
DURÉE : 1H20À PARTIR DE 12 ANS
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CLOÎTRE TOUSSAINTANGERS
LUNDI 17 JUIN MARDI 18 JUIN
21H30
DURÉE : 1H40TOUT PUBLIC
AdaptationPierre-Alain Leleu
Mise en scèneLadislas Chollat
Assistant à la mise en scèneÉric Supply
AvecDominique Daguier
Sylviane GoudalStéphanie Hédin
Brice HillairetPierre-Alain Leleu
Marc MaurilleChristelle Reboul
Pierre Samuel
DécorEmmanuelle Roy
CostumesJean-Daniel Vuillermoz
LumièreAlban Sauvé
MusiqueFrédéric Norel
LA PIÈCE
Londres. Un meurtre vient d'être commis.Pendant ce temps, l'émotive Mollie etl'ordinaire Giles ouvrent une pension defamille dans la campagne londonienne.Alors qu'une tempête de neige les immobiliseavec leurs cinq pensionnaires, la détestableMadame Boyle, l'espiègle Christopher Wren,le rigoureux Major Metcalf, l'étrangeMademoiselle Casewell et le fantasqueMonsieur Paravicini, le méticuleux inspecteurTrotteur vient leur annoncer que le meurtrierest l'un d'eux.Ainsi se lève le rideau du plus grand succèsde la Reine du crime, Agatha Christie. Écritepour les 80 ans de la reine Mary, La Souricièretient l'affiche sans interruption à Londresdepuis 1952. À ce jour, plus de 27 000représentations : doute, suspicion, tension,interrogatoire, comédie et coup de théâtresont au rendez-vous…
NOTE D’INTENTION
« Dans ma vie de metteur en scène, j’aime profondémentfaire le grand écart entre les univers, les écritures…Cette année est assez symbolique de cet exerciceexcitant et périlleux d’aller toujours vers l’inconnu et versce qu’on ne se sait pas complètement faire.Cette nouvelle aventure commence par une propositionde La Pépinière qui m'offre, dans le lieu idéal pour monterce spectacle et sans le savoir, un rendez-vous avec monenfance...Agatha Christie hante mes souvenirs d’adolescent car j’aiappris à aimer lire des livres grâce à ses romans. Je merevois dévorer ses histoires jusque tard dans la nuit pourconnaitre l’identité du meurtrier.La Souricière, seule pièce qu’ Agatha Christie ait écrite,détient un record mondial. Elle se joue, de la même façonà Londres, sans discontinuer, depuis 1952 !Il m'a semblé intéressant de donner à cette pièce unnouveau souffle, une certaine modernité. L’adaptation dePierre-Alain Leleu va d’ailleurs dans ce sens :il réveille l’histoire, en faisant ressortir l’humour, tout enrespectant les ressorts de l’intrigue.Enfin, pour cette création inédite, j'aime l'idée deconstituer une vraie troupe de potentiels criminels :j'ai mêlé ici des acteurs avec qui j'avais déjà travaillé,d'autres avec qui j'avais depuis longtemps envie detravailler, et d'autres encore découverts en audition pourl'occasion. Ils ont en commun leur sens de l'humour, etsont humainement compatibles tout en étantextrêmement différents les uns des autres.Avec tout cela, on devrait, logiquement, bien s'amuser...S'amuser à vous faire peur! »
LA SOURICIÈRED’AGATHA CHRISTIE
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CRÉATION AVEC LAPARTICIPATION DUFESTIVAL D’ANJOU
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LA DOUBLE INCONSTANCEDE MARIVAUX
LA PIÈCE
Silvia et Arlequin se portent un amour pur etréciproque, mais le Prince a jeté son dévolusur la jeune villageoise. Il la fait enlever, lagarde en son palais, et livre les amants àFlaminia pour qu’elle mette en oeuvre lamachination de la double inconstance. Pas àpas, les amoureux sont pris au piège d’unemise en scène habilement menée sans jamaiss’apercevoir qu’ils en sont les acteurs, ou lesmarionnettes. L’amour qu’on pensait éternelcède le pas au temps du plaisir éphémère.Le monde rural, rustique, pauvre etimpuissant ne résiste pas à la corruption de lacour, de la coquetterie, de la richesse et deshonneurs. L’inconstance du monde, soninstabilité, contamine qui croit être fidèle àses émotions et pense n’être que lespectateur de ce déséquilibre sans yparticiper.
NOTE D’INTENTION
« Philippe Calvario a choisi d’axer la mise en scèneautour de stratagèmes de destructions amoureuses.Il s’agit d’un jeu de massacre amoureux. Les hérossuivent une sorte de rite initiatique. Un peu comme dansles pastorales de Shakespeare : lorsqu’ils doiventtraverser une forêt, symbole d’expérience, pour atteindrela maturité. C’est en posant le parallèle avecShakespeare que s’est dessiné l’espace avec lescénographe Alain Lagarde. Les amoureux traverserontles violences de l’enfance, de l’adolescence et de l’âgeadulte. Marivaux tourne là encore autour d’une de ses
obsessions principales : ne désire-t-on que ce qu’on nepeut pas posséder ? Et ce désir-là peut-il devenir amour ?Philippe Calvario utilise l’esthétisme du conte dans samise en scène, un conte sombre où tous les personnagesdeviennent jouets les uns pour les autres. Quant audécor, il allie des matériaux du monde moderne avec lasensualité des éléments organiques. Les clairs obscursdes lumières de Bertrand Couderc, le son éléctro deChristian Chiappe et le costumes racontant en partie le18ème siècle viendront renforcer cette sensation de conte. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« On comprend, on est ému, on rit. Et l'ongoûte la manière dont les comédiens jouent,on est curieux des nuances d'interprétationapportées par le metteur en scène commepar les acteurs. » Le Figaro
« Il propose un théâtre de troubles et desparadoxes qui traversent les corps et lesâmes. » Journal-laterrasse.fr
Mise en scènePhilippe Calvario
Assistanteà la mise en scène
Sandra Honoré
AvecMaud Forget
Guillaume SentouSophie Tellier
Roger Contébardoou Philippe Calvario
Luc-Emmanuel BettonAlexiane Torrès
ScénographieAlain Lagarde
LumièreBertrand Couderc
SonChristian ChiappeGuillaume Laglise
CostumesColine Ploquin
CLOÎTRETOUSSAINT
ANGERSMERCREDI 19 JUIN
21H30
DURÉE : 1H45TOUT PUBLIC
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CLOÎTRETOUSSAINT
ANGERSJEUDI 20 JUIN
21H30
DURÉE : 1H20À PARTIR DE 12 ANS
Mise en scèneTristan Petitgirard
Assistée parAnne Plantey
AvecBenoît Solès
Amaury de Crayencour
DécorOlivier Prost
LumièresDenis Schlepp
CostumesVirginie H.
VidéoMathias Delfau
MusiqueRomain Trouillet
Enregistrement violoncellesolo
René BenedettiVoix off
Bernard MalakaJérémy Prévost
LA PIÈCE
À l’hiver 1952, suite au cambriolage de sondomicile, le professeur Turing porte plainte aucommissariat de Manchester. Avec son allurepeu conventionnelle,Turing n’est pas pris ausérieux par le sergent enquêteur Ross.L’interrogatoire va alors prendre une touteautre tournure… Le sergent Ross avance àpas de loup, ne sachant trop à qui il a à faire.Un espion soviétique ? Un conspirateur ? Leurface à face va nous amener à parcourir la vied’Alan Turing. De son incroyable acharnementpour parvenir à briser l’"Énigma", à sarelation tumultueuse avec son amant ArnoldMuray, qui provoquera sa condamnation. Deses travaux sur ses « machines pensantes »,genèse de l’intelligence artificielle. Et jusqu’àla fin de sa vie, où comme Blanche-Neige, il acroqué dans une pomme empoisonnée.
NOTE D’INTENTION
« Benoît Solès s’est attaché à raconter une histoire vraiequant aux faits historiques, aux découvertes de Turing,aux traits majeurs de sa personnalité et à sacondamnation. C’est à la fois un souci d’authenticité etd’imagination qui aura animé Benoît Solès. Mais aussicelui de célébrer le visionnaire et l’inadapté, le héros etle martyre, bref, l’homme extraordinaire que fut AlanTuring. En s’intéressant aux douleurs de Monsieur Turing,on comprend mieux pourquoi « les chiffres étaient sonseul refuge » et à travers l’homme on côtoie son génie.C’est cet axe qui guide le travail du metteur en scène pource personnage. Il y a là une écriture sensible, moderne etqui maintient en permanence la tension dramatique.
À ce titre les changements rapides de lieux, d’époques etde personnages impliquent une scénographie légère etépurée. Avec comme objet central cette « machine » surlaquelle travaillait Turing. Elle sera animée par lescréations vidéos de Mathias Delfau. Pour la musique,Romain Trouillet a travaillé sur une partition construite àpartir du bruit de la machine, comme un puzzle mélodiquetout au long du spectacle. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Sa pièce, La Machine de Turing, estremarquable et le traitement sur scène estidéal. » FigaroScope
« Un récit passionnant, drôle et poignant,deux comédiens précis, une mise en scènefluide avec ce qu’il faut de vidéos et d’élan,cette "Machine de Turing" est une mécaniquebien réglée. » Le Parisien
« Solès raconte le parcours rude de Turingavec une énergie folle, dans un décorminimaliste. Immense succès du off d’Avignoncette année » Paris Match
« Un excellent spectacle populaire, qui prouveque l’homme est beaucoup plus intéressantque la machine » Le Figaro Magazine
LA MACHINE DE TURINGDE BENOÎT SOLÈS
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ROMANESQUEDE LORÀNT DEUTSCH
LA PIÈCE
Seul en scène tiré du roman.
Adaptation libre et survoltée du livre deLorànt Deutsch, Romanesque ou la folleaventure de la langue française. Suivez LoràntDeutsch dans un voyage sur les traces denotre langue pour mieux la comprendre etmieux la savourer. Attachez vos ceintures,c’est parti !
Mise en scèneLorànt Deutsch
THÉÂTREBOUVET LADUBAY
À SAINT-HILAIRESAINT-FLORENT
JEUDI 20 JUINVENDREDI 21 JUIN
20H00©
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FRANÇOISE FABIANEN CONCERTLE SPECTACLE
Alex Beaupain a écrit quelques titres, et asurtout su rassembler avec et autour d'elle degrands noms de la chanson française afin delui construire un répertoire entièrementoriginal : Julien Clerc, Vincent Delerm,Charles Aznavour, La Grande Sophie,Dominique A, Nicolas Ker…
NOTE D’INTENTION
« C’est une amoureuse, une sauvageonne qui entre deplein pied à 84 ans dans la chanson. Avec frénésie,insouciance et jubilation. Il y a bien sûr la lumière d’unemythologie cinématographique qui éclaire cet album,mais il y a surtout cette voix.Une voix qui a toujours su qu’elle chanterait mais quifinalement a attendu son heure. Après avoir imprimé salégende libertaire sur la pellicule d’Éric Rohmer pour« Ma nuit chez Maud » en 1969, nait alors cette obsessionde poser sa voix de feu sur des chansons originales.« J’ai voulu enregistrer un album, avec douze chansonsqui formeraient le portrait d'une femme, de 20 ansjusqu’à la quarantaine, avec son histoire, sesexpériences… J’avais déjà quelques très jolis titres et jeme suis adressée à Gainsbourg, mais il voulait faire toutle disque et surtout ne pas partager avec les autres…Alors je suis partie dans d’autres projets. Quelquestournages en Italie plus tard, et je n'ai plus eu le temps.J'avais pourtant signé un contrat avec CBS que je n'ai paspu honorer. »Françoise Fabian gardera pourtant intact son désir dechanter. Trente ans plus tard Françoise Fabian rencontreAlex Beaupain, c’est une renaissance. Le cadeau d’une viepassée à rêver sa vie de chanteuse, qui tout à coup semet à vivre son rêve. Douze chansons effectivement sur
mesure avec un Alex Beaupain au sommet de son art pourendosser ce rôle parfois complexe de tailleur pour dame.À la fois totalement à la manœuvre pour réaliser undisque d’aujourd’hui, et magnifiquement humble pourlaisser d’autres que lui habiller les humeurs de cetteéternelle rebelle. A l’image de la chanson d’ouverture« Après quoi courions-nous ? », sorte de mélodie au petitgalop maitrisé, signée Julien Clerc, sur les mots d’unedouce et réaliste nostalgie de Beaupain. C’est de la poptout simplement. C’est ainsi qu’à l’écoute de l’album nousassistons émerveillés au-va et vient permanent entrel’actrice qui se réincarne et la femme qui chante. Alex Beaupain, révélateur de sentiments, a aussi réussi àfaire chanter la femme qui aujourd’hui ne se dissimuleplus derrière l’actrice. Ainsi, en sollicitant son amie laGrande Sophie, on entre avec elle dans « la vie modeste »,chanson aux contours philosophiques qui n’épargne pascette nostalgie de la vie qui passe. Dans un dernier éland’émotion, Françoise Fabian chante « Je ne rêve plus devous ». Ce sont les caprices de l'existence qui, une fois deplus, se chargent de nourrir sa douce mélancolie.L’histoire d’une femme, actrice et aujourd’hui chanteusequi confesse avoir fait l’apprentissage de la solitude,avouant que cela ne lui a pas déplu. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« La grande révélation du disque c’est la voixde Françoise Fabian. Immédiatementfamilière, très juste, joliment personnelle, elleest celle d’une chanteuse naturelle »Le Figaro
« Fabian, un peu à l’image de Depardieuinterprétant Barbara, révèle vocalement unepersonnalité troublante, aussi forte quefragile, magnifiquement soutenue par lajustesse des subtils arrangements. » Libération
CLOÎTRETOUSSAINT
ANGERSVENDREDI 21 JUIN
21H30
DURÉE : 1H15
TOUT PUBLIC
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Metteur en scèneVincent Huguet
Direction artistiqueAlex Beaupain
Guitare, basse, ClavierVictor Paimblanc
Violoncelle, clavierValentine Duteil
PianisteAntoine Tiburce
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CLOÎTRETOUSSAINT
ANGERSSAMEDI 22 JUIN
21H30
À PARTIR DE 12 ANS
AvecNicole Croisille
Claire PérotOphélie Crispin
Andy CocqAlice Dufour
Nicolas Briançon
PianoGérard Daguerre
LE SPECTACLE
Nous avons tous une histoire particulière avecCharles Aznavour. Une relation étroite à sonœuvre, à une de ses chansons. La mienneremonte à l’adolescence. Il racontait pour moiles déceptions de l’amour, l’ambition déçue, lamélancolie de la solitude. Il glissait en moi, cequi ne me quitterait jamais : le goûtirrépressible de la nostalgie, la passion desmots, et le goût du théâtre. Allongé sur monlit, dans ma chambre, j’écoutais, bouleversé,cette voix, voilée, étrange, puissante et fragileà la fois. Elle installait dans cet espace réduit,un théâtre immense, où se jouait l’essentiel :nos relations amoureuses, les déceptions dela vie, les ambitions déçues. J’aimais cettehistoire qui s’imposait à moi en trois ou quatreminutes, j’aimais la simplicité avec laquelleelle me parvenait, j’aimais sentir lepersonnage derrière les mots. Avant de savoirqu’il était aussi un immense comédien, c’estson interprétation qui me fascinait. Il aaccompagné toute ma vie. J’ai eu la chancebien plus tard, de le voir en scène, de lecroiser, d’échanger avec lui et même defredonner à ses cotés. J’y reviens toujours,comme on revient à l’amitié vraie. Je voulaislui rendre hommage, un soir, pour partager cebonheur de l’avoir dans ma vie. Dans nos vies !Avec Gérard Daguerre, son accompagnateur,mais aussi celui de Barbara, de Depardieu.
Quel souvenir au château du Plessis-Macél’année dernière ! Nous avons eu envie deréunir des artistes de toutes générations pourretrouver ce qui nous lie à lui ! Chanter oudire Aznavour, c’est retrouver ce qu’il y a sansdoute de plus intime en nous. C’était monenvie aussi de vous dire au revoir, lors d’unesoirée que je souhaite, joyeuse, amicale,chaleureuse, et festive. Un peu de nostalgie etbeaucoup de bonheur pour fêter les 70 ans duFestival et ma dernière année à sa tête. Nousnous reverrons un jour ou l’autre oui… Nousavons eu de bons moments !
NOUS AVONS EUDE BONS MOMENTS…CABARET CHARLES AZNAVOUR
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CRÉATION DUFESTIVAL D’ANJOU
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CHÂTEAU DUPLESSIS-MACÉLUNDI 24 JUIN
21H30
DURÉE : 1H30À PARTIR DE 15 ANS
AdaptationPhilippe Caroit
Mise en scèneDaniel Benoin
Assistée parAlice-Anne Filippi
Monroché
AvecPatrick ChesnaisÉmilie Chesnais
Fanny ValetteNathalie Roussel
Frédéric de Goldfiem
ScénographieJean-Pierre Laporte
CostumesNathalie Bérard-Benoin
VidéoPaulo Correia
LumièresDaniel Benoin
LA PIÈCE
La mémoire d’Édouard, prestigieuxprofesseur d’histoire à l’université, s’effrite.Ses souvenirs se mélangent. Le passé refaitsurface pour se confondre avec le présentmais Édouard, en bon professeur, même s’iloublie parfois où il est, n’oublie jamais unedate ! Sa famille, ses étudiantes, son passé etl’avenir, tout est un peu brumeux pour lui, toutse mélange un peu et cela donne lieu à desrencontres poétiques. Entre rires et larmes,tu te souviendras de moi, nous raconte quemême lorsque la mémoire s’efface, leprincipal reste.Patrick Chesnais nous livre une interprétationtoute en tendresse de cet homme qui oubliequi il est mais pas ce qu’il est.
NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE
« À travers l’histoire d’un homme dont la mémoire sedérobe, François Archambault a voulu réfléchir à cettenotion de mémoire et de trace laissée par les choses quenous vivons. « Nous souhaitons tous laisser une tracedans l’esprit des gens qui nous entourent. Nous avonsbesoin du regard des autres pour avoir le sentimentd’exister. D’où la nécessité de la rencontre avec l’autre.L’écriture de cette pièce n’échappe pas à ce désir derencontre. »L’Alzheimer, voilà un sujet particulièrement compliqué àtraiter aujourd’hui. Mais si la pièce de cet auteurquébécois a provoqué un tel enthousiasme partout dansle monde c’est parce qu’elle nous parle de ce fléau avec
pertinence, intelligence et surtout drôlerie. Édouard,interprété par Patrick Chesnais qui correspondmagnifiquement dans toutes ses facettes à cepersonnage, trouve dans la maladie une manière detransformer sa vie, de l’embellir et finalement de lapréférer à celle qui était la sienne auparavant. C’est endéfinitive un formidable hymne à la vie et au bonheur quenous propose l’auteur et dès lors un nouveau regard sur lemonde d’aujourd’hui. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Une mise en scène lumineuse, pleine derythme, de charme et d’invention. PatrickChesnais compose un personnage d’uneformidable humanité, vrai, tendre, enfantin,douloureux : une performance éblouissante. »Le Figaro
« Une comédie subtile et douce-amère. »Télérama
« Performance géniale de Patrick Chesnais,formidable de nuances, d’humour, demélancolie, de justesse et de charisme.Pouvoir entendre et voir cet immensecomédien sur les planches est plus qu’uneopportunité, c’est un devoir. » L’Express
TU TE SOUVIENDRAS DE MOI DE FRANÇOIS ARCHAMBAULT
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LE SPECTACLE
Le comédien vient glisser ses poèmeslibertaires favoris dans les magnifiquesorchestrations que l’accordéoniste a faites dela musique de Piazzolla. Vous y retrouverezentre autres les vers de Jacques Prévert (Tantbien que mal, Le Grand Homme…), ceux deBoris Vian dans son poème Je voudrais pascrever ou encore Mon p’tit Lou de GuillaumeApollinaire.Le compositeur argentin Piazzolla, atranscendé le tango pour léguer une œuvreintemporelle.Daniel Mille nous fait redécouvrir toutel’humanité de cette musique à la fois savanteet populaire, dans une instrumentationsublimée par la sensualité des cordes.
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Un timbre de voix reconnaissable aupremier vers et des notes folles qui sublimentle tempo et la prose. » France Inter
« Un "Monstre Sacré", comédien et unvirtuose, musicien accordéoniste,accompagné d’un quatuor à cordes, nousenchantent et nous entrainent dans un mondepoétique, poignant et vibrant.... » LDS Magazine
Textes deJules LaforgueAllain Leprest
Leopold Sédar SenghorJacques Prévert
Boris VianRaymond Carver
Gaston MironRobert Desnos
Guillaume ApollinairePaul Cluzet
Gérard Macé
Poésie dite parJean-Louis Trintignant
Sur une musique deAstor Piazzola
AccordéonDaniel Mille
VioloncelleGrégoire Korniluk
VioloncellePaul Colomb
Violoncelle (en alternance)Frédéric Deville
Jérôme Huille
ContrebasseDiego Imbert
ArrangementsSamuel Strouk
Mise en lumièreOrazio Trotta
Assisté deGaëtan Lajoye
Mise en sonTristan Devaux
ScénographieOrazio Trotta
Mise en espaceAlexandre Vernerey
CHÂTEAU DUPLESSIS-MACÉMARDI 25 JUIN
21H30
DURÉE : 1HTOUT PUBLIC
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TRINTIGNANTMILLEPIAZZOLLA
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CHÂTEAU DUPLESSIS-MACÉ
MERCREDI 26 JUIN21H30
DURÉE : 1H30À PARTIR DE 12 ANS
Mise en scèneFrançoise Petit
Collaboratrice artistiqueà la mise en scène
Vanessa Varon
AvecJean-François Balmer
Didier Bénureau
SonThibault Hédoin
LumièresHervé Gary
VidéoTristan Sébenne
Scénographie et CostumesJean Bauer
PeintureSylvie Mitault
LE SPECTACLE
Le ciel était fini, la terre était finie, lesanimaux étaient finis, l’homme était fini.Dieu pensa qu’il était fini aussi, et sombradans une profonde mélancolie.Il ne savait à quoi se mettre. Il fit un peu depoterie, pétrit une boule de terre, mais lecœur n’y était plus. Il n’avait plus confiance enlui, il avait perdu la foi. Dieu ne croyait plus enDieu.Il lui fallait d’urgence de l’activité, denouveaux projets, de gros chantiers. Il décidaalors de chercher du travail, et, comme toutun chacun, il rédigea son curriculum vitae.
NOTE D’INTENTION
« Émergeant des nuages, une image du Dieu de MichelAnge apparaît au public... De chaque côté du cadre descène, deux anges en caryatides montent la garderapprochée du Dieu descendu sur terre.Puis un bureau moderne, en rupture totale avec l'imageprécédente ! Quel poste le tout puissant peut-il espérertrouver sur sa propre planète, parmi les hommes, fruitsde sa création ? Quelle entreprise peut faire appel auCréateur ? Dans quel but ?Le directeur des ressources humaines projette sur l'écrande son ordinateur les photos des créations de Dieu :soleil, ciel, mer, homme, animaux... Dieu devra livrer sessecrets de fabrication et justifier ses erreurs... bientôtl'image sort de l'écran d'ordinateur et éclabousse de ses
somptueuses beautés toute la scène ! Question de l’auteur à son personnage, celle qu'il se poseavec ce ton léger et cet humour particuliers qui marquenttous ses ouvrages : Pourquoi sommes-nous là ?Ce spectacle doit opposer l'éblouissante magie de lacréation à l'incongruité de la visite terrestre par letraitement d'œuvres picturales en vidéo. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Les excellents Jean-François Balmer etDidier Bénureau imaginent le procès duseigneur par un DRH. La belle complicité desdeux comédiens donne vie à cette audienceextraordinaire. On y croit. » Le Figaro
« Un texte désopilant et poétique de Jean-Louis Fournier opposant, dans un face à faceréjouissant, Jean-François Balmer et DidierBénureau » Le Monde
« Un texte savoureux, délectable, vraimentdrôle. Françoise Petit a dirigé avec soins sesdeux comédiens, assignant à chacun unepartition précise, et usant du naturel de l’un etde l’autre pour les mener au paroxysme deleur personnage. » Théâtral Magazine
« Une comédie irrésistible sur les planches » C News
« Un duo du feu de Dieu » La Provence
LE CV DE DIEUDE JEAN-LOUIS FOURNIER
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LA PIÈCE
Une mère et son fils se parlent. La mèrepense qu’ils se parlent, le fils ne le pense pas.Parler, pour elle, est aussi simple que ça,mais pour lui non. Le fils est compliqué, le filscoupe les cheveux en quatre. Le fils est unintellectuel, le simple ne lui va pas. Il se lèvepour partir, et ne part pas. Que ça lui plaise ounon, il est bien né d’une mère... Mais alorscomment défaire ce lien indéfectible ?
NOTE D’INTENTION
« Pour matérialiser la confrontation au plus juste, pourexprimer sa vitalité réjouissante, Christiane la mèrepossède rugosité et sensibilité mêlées. Stéphane, son filsréunit intelligence solide et fragilité aigüe. Françoise,l’amie de la mère est une boule d’humanité généreuse, unlevier. Comme terrain de jeu, l’appartement de Christianetend presque à disparaître à certains moments pour céderla place à l’essentiel : les mots et les corps. Le lienévoque le cordon ombilical, les ancrages familiauxindéfectibles. L’une des qualités de l’auteur est de posercette question de l’attachement avec la force du simple.L’humour, code de langage coutumier des personnages,contrebalance leur incapacité à communiquer. Il lesconduit aussi par instants à oublier le conflit, à laisservivre la douceur, la tendresse, l’amour. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Si on aime le jeu, on prend beaucoup deplaisir à observer Catherine Hiegel et PierrePalmade. Ils sont subtils et audacieux. On estému. Touché au cœur. » Le Figaro
« Catherine Hiegel est exceptionnelle devérité, de force, de détresse sous l’humour,face à un Pierre Palmade étonnant de rigueurdramatique. » Télérama
Mise en scènePanchika Velez
Assistanteà la mise en scène
Mia Koumpan
AvecPierre Palmade
Catherine HiegelMarie-Christine Danède
LumièresMarie-Hélène Pinon
CostumesMarie Arnaudie
Musiques originalesBruno Ralle
pour Baloo Productions
THÉÂTREST-LOUIS
CHOLET MERCREDI 26 JUIN
20H30
DURÉE : 1H30©
J. S
TEY
LE LIENDE FRANÇOIS BÉGAUDEAU
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CHÂTEAUDE SAUMUR
MERCREDI 26 JUIN21H30
DURÉE : 1H30À PARTIR DE 12 ANS
Adaptation et mise en scèneSalomé Villiers
Pierre Hélie
Assisté dePierre-Louis Laugérias
AvecJean Barney
Arnaud DenisPierre HélieClara Hesse
Etienne de LaunayBertrand MounierFrançois NambotViolaine Nouveau
Georges VaurazSalomé Villiers
ScénographieJoao Neves
MusiqueCharles de Boisseguin
LumièresDenis Koransky
CostumesVirginie H
LA PIÈCE
Le Prince, Bénédict et Claudio reviennent deguerre. Derrière l’apparente insouciance desannées folles, un climat de tension règne :une hystérie collective, une dictature de lalégèreté à tout prix s’impose. Il faut oublierles blessures du passé, les oublier mais nepas les guérir. Cependant ce sont biend’autres guerres que mènent nospersonnages : guerre contre l’amour pourBénédict et Béatrice, contre le hasard pourDon Pedro et Borachio, contre le pouvoir pourDon John… On se comporte en amour ou enamitié comme sur un champ de bataille. Sanspitié. Les mots ont remplacé les armes.
NOTE D’INTENTION
LE VOLCAN : INCARNATION DE L’INCONSCIENT
« Puisque la terre que foulent nos personnages est unepoudrière (tant au niveau politique que sentimental),nous souhaitons faire exister le volcan l’Etna, se situanten Sicile, non loin de Messine, lieu imaginé parShakespeare pour la pièce. Il symbolise une natureimprévisible comme peut l’être la nature humainesoumise à des pulsions incontrôlées et destructrices.Le volcan ne sera pas représenté sur scène mais nousnous servirons de sons, d’un cyclo sur lequel nousprojetterons une palette chromatique rappelant la lave,le feu, la cendre, la roche…Par l’intermédiaire du volcan, c’est bien l’inconscient despersonnages qui sera révélé. Ainsi, malgré l’apparentelégèreté, nous entendrons des grondements sourdsvolcaniques dès le début de la pièce. La scène depréparatif de mariage se jouera sur un fond rouge/ feu,signalant le danger imminent… Le volcan entrera enéruption dans la scène du mariage, une fois Hérocalomniée. Nous installerons ainsi une dimension pluspoétique et fantasmagorique à la pièce. »
BEAUCOUP DE BRUITPOUR RIENDE WILLIAM SHAKESPEARE
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LA PIÈCE
Tandis que l'orage menace, Richard, unmetteur en scène sur le retour, vientdispenser son premier cours de théâtre encentrale. Il espère une forte affluence, quientraînerait d'autres cours - et d'autrescachets - mais seuls deux détenus seprésentent : Kevin, un jeune chien fou, etAnge, la cinquantaine mutique, qui n'est làque pour accompagner son ami. Richard,secondé par une de ses anciennes actrices –accessoirement son ex-femme - et par uneassistante sociale inexpérimentée, choisit dedonner quand même son cours…
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Une très belle soirée, d’humanité et de joie,à partager d’urgence » Le Figaro
« Intra Muros, une pièce magistrale qui placele théâtre dans son plus bel écrin. »La rue du Bac
« Alexis Michalik a l’art et la manière de fairesurgir le théâtre à partir de rien. » Le Parisien
Mise en scèneAlexis Michalik
Assistanteà la mise en scène
Marie-Camille Soyer
AvecJeanne Arène
Bernard BlancanAlice de Lenquesaing
Paul JanseonFaycal Safi
et le musicienRaphaël Charpentier
ScénographieJuliette Azzopardi
MusiqueRaphael Charpentier
LumièresArnaud Jung
CostumesMarion Rebmann
CHÂTEAUDU PLESSIS-MACÉ
JEUDI 27 JUIN21H30
DURÉE : 1H45
À PARTIR DE 10 ANS©
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INTRA MUROSD’ALEXIS MICHALIK
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CHÂTEAUDE SAUMUR
VENDREDI 28 JUIN21H30
DURÉE : 2H10À PARTIR DE 12 ANS
Mise en scèneHervé Van der Meulen
Assistés deLubin Labadie
Ulysse Robin
TraductionFrançois-Victor Hugo
AvecAksel Carrez
Ambre DubrulleDélia Espinat-Dief
Constance GuiouillierThomas Harel
Théo HurelLubin Labadie
Pierre-Antoine LenfantJuliette Malfray
Mathias MaréchalJuliette MauriceLaurent Prache
Soulaymane RkibaUlysse Robin
Pier-Niccolo SassettiHervé Van der Meulen
ChorégraphieJean-Marc Hoolbecq
ScénographieClaire Belloc
Conseillère musicalJuliette Malfray
LumièresStéphane Deschamps
CostumesIsabelle Pasquier
MaquillageAudrey Millon
LA PIÈCE
Le Roi de Navarre et trois de ses compagnonsfont vœu de célibat pendant trois ans afin dese consacrer à l’étude.Coup du sort ! Pour des raisonsdiplomatiques et incontournables voici quesurviennent la Princesse de France et trois deses dames qu’il faut bien recevoir…Parallèlement, toute une galerie depersonnages issus de la commedia dell’arteou du théâtre espagnol singent les manièreset les amours des souverains et provoquentquiproquos et catastrophes…
NOTE D’INTENTION
« Tous les styles et niveaux de langage sont ici abordés etparodiés par Shakespeare dans un pur divertissement, quifait de la langue, des mots et de la poésie le véritablemoteur de l’action... Jusqu’à faire surgir par deux fois lethéâtre dans le théâtre.Et pourtant voilà une comédie qui, contrairement à larègle, n’aura point de dénouement !Peines d’amour perdues, dans un tableau satirique de lacour et de la campagne, allie, dans une parfaite symétrie,esprit et grivoiserie, préciosité et burlesque, comédieromanesque et farce… Une comédie initiatique aussi...qui traite de la jeunesse, de ses passions, de sesviolences et de sa soif d’absolu… à la gloire des femmesenfin : elles triomphent ici et finiront par mener ladanse ! »
PEINES D’AMOUR PERDUESDE WILLIAM SHAKESPEARE
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LE SPECTACLE
Annie gère mieux le décès de sa mère queson régime sans gluten. Patrick privilégie lescircuits courts même lorsqu'il va aux putes.Thierry est addict au crack et vit dehors, maisil reste persuadé d'avoir réunion à 14 htapantes. Alex a accepté un film à cheval,même si son pire ennemi est un poney en1987. Pedro, Séverine, Khaled, Babette, Arthur ettous les autres sont tombés parfois, mais ilsse lèvent le matin, se couchent le soir et entreles deux…essaient de faire de leur mieux !
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Du grand art ! TTT » Télérama
« Une merveille ! » Le Point
« Un comédien surdoué » Le Parisien
« Un one man show excellent » Le Monde
« La plume est affûtée et les textes trashcomme il faut. De quoi nous donner des goûtsde Lutz. » Paris Match
Mise en scèneTom Dingler
CHÂTEAUDU PLESSIS-MACÉVENDREDI 28 JUIN
21H30
DURÉE : 2H00
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ALEX LUTZ
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CHÂTEAUDU PLESSIS-MACÉ
SAMEDI 29 JUIN21H30
TOUT PUBLIC
Direction artistiqueet musicale
Jacques Dolivet
Musi-comédiensAlexandra Bourrigault
Mélanie BouvretMarc Brossier
Thomas CaharelPhilippe Chaigneau
Gilles ConstantNicole Dolivet
Frédérique EspinasseEtienne Fague
Sylvère GaudreLoic Gicquel
Philippe GohardVanessa Grellier
Elisabeth HeraultPierre-Marie Humeau
Alain Lardeux dit BoochonVéronique LejailleJeannie Lenglare
Marie-Laure Marchand,Cédric Maurel dit Momo,
Tony NoyersJean-Yves Roy
Emmanuelle RuaultPierre-Yves Sourice
Bruno Texier…
Avec la participation dePierre Dolivet
à la régie
LE SPECTACLE
Note d’intention du Chef et de Marie-France : La fanfare Jo Bithume présente 20 ans !Les retrouvailles. En décembre 2014 lesmusiciens de la Fanfare Jo Bithume se sontséparés, signant la fin d’une grande histoire.Que sont devenus Marie France, Mr Moulinet,Melle Pompette, Mr Dugommier,Mr De Guilvinec, Mme la Comtesse et lesautres ? En 2019, la Fanfare aurait fêté ses20 ans tout comme les Accroche-Cœurs quiont marqué sa création.
La Fanfare Jo Bithume c’est une histoired’amour : avec le public, entre les musiciens,les comédiens qui la constituent ainsi qu'avecles équipes administratives qui ont traverséson parcours et les organisateurs qui l'ontreçue. Alors il est temps de se retrouver et deremettre ça... c’est le tourbillon de la vie ! Quand on s'est connu, quand on s'est reconnuPourquoi s’perdre de vue, se reperdre de vue ?Quand on s'est retrouvé, quand on s'estréchauffé Pourquoi se séparer ? Alors tousdeux on est repartis… Dans le tourbillon de lavie… On a continué à tourner… Tous les deuxenlacés.
FANFARE JO BITHUME
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SOIRÉEDE CLÔTURE
LE FESTIVALFÊTE SES 70 ANSAVEC LE PUBLIC
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LE CONCOURSDES COMPAGNIESPour cette première programmation du concours descompagnies, j’ai souhaité proposer au public du Festivald’Anjou, des spectacles chers à mon cœur. Un moyenefficace me semble t-il pour apprendre à se connaitre.Le Théâtre du Petit Saint Martin, que je dirige à Paris,a proposé cette saison cinq spectacles très différentsles uns des autres, mais tous rattachés à descompagnies dynamiques ayant des projets en cours depréparation et pour lesquels le soutien du concours descompagnies, en cas de victoire, serait extrêmementbénéfique. C’est donc très naturellement que j’ai décidéde vous les présenter. Quatre de ces cinq spectaclessont des seuls en scène, mais avec des univers si largesqu’ils constituent de vrais grands moments de théâtre. La loi des prodiges présentera une vingtaine depersonnages grâce au génie d’interprétation deFrançois de Brauer. Florence Muller nous fera vivre de l’intérieur unejournée de mariage, avec son sens inné de la comédie,de l’absurde et de la poésie.Riton Liebman vous racontera avec passion les dessousdu tournage de Préparez vos mouchoirs de Blier, avecDewaere et Depardieu, dans lequel il tourna le rôleprincipal à 13 ans.
Constance Dollé interprètera le grand texte de DennisKelly, Girls and Boys, dont il m’est impossible de vouslivrer l’histoire en amont de la représentation, mais quisera sans nul doute un moment de théâtre dont vousvous souviendrez.Nous aurons également la chance d’assister à lacréation du spectacle de la troupe de Charly Fournier,grand metteur en scène en devenir, sortant tout juste duprestigieux Conservatoire National de Paris. Un universde série américaine pour ce Motel qui s’annoncedécapant.Enfin, pour clôturer cette semaine de concours,nous aurons le plaisir d’accueillir le magnifiquespectacle écrit et mis en scène par Zabou Breitman,la LOGIQUIMPERTURBABLEDUFOU.Zabou sera, j’en suis certain, une formidable présidentedu Jury, c’est un honneur qu’elle l’ait accepté.
Je suis très heureux de démarrer cette aventure avecvous en Anjou !
Et vivement l’année prochaine !
Jean Robert-CharrierDirecteur artistique associé
En 2005, le directeur artistique du Festival d’Anjou, Nicolas Briançon, crée le Concours des Compagnies.Son but est de présenter au public des talents, nouveaux ou confirmés, et d’apporter un soutien financier autravail de création mené par des troupes de théâtre professionnelles. Chaque année, cinq compagniesoriginaires de toute la France, voire de l’étranger, participent à ce concours doté de 3 prix :
Le Prix Jean-Claude Brialy, d’un montant de 20 000 € offert par Bakertilly Strego.
Le Prix du Jury Jeune, de 5 000 € offert par l’imprimerie Sétig Abelia.
Le Prix d’interprétation, doté de 1 000 € offert par l’entreprise Sturno/STGS.
Avec le concours de l’Orfévrerie d’Anjou
ZabouBreitmanPrésidentedu juryprofessionnel2019
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LA PIÈCE
Au jour de l’élection présidentielle des U.S.A.,l’état du Texas, surnommé « the lone starstate » (« l’état de l’étoile solitaire ») seprépare à célébrer l’espoir d’un renouveau.En 7 épisodes, 16 vies perdues se croisent,anonymes, dans ce « Motel » de bord deroute, refuge d’un soir, afin d’assister aubouquet final de cette « terrible » journée :un feu d’artifice. Une « drama-comedy serie »à l’humour grinçant où des personnages aucarrefour de leur vie se cherchent dans unesociété qui s’en fout.
NOTE D’INTENTION
Pour l’auteur, cette pièce est « terrible ». « Terrible »,car elle nous fait rire à en montrer les dents. « Terrible »,car elle nous renvoie à nous-même et à notre effroyableréalité. Et si l’histoire se passe sur un autre continent,dans cette Amérique immense et lointaine, elle n’en estpas moins proche de nous, européens occidentaux.« MOTEL » est à la fois une pièce et une série. Une suited’épisodes proche des sitcoms américaines en VF.Un genre qui reflète, critique, mais ne fait pas avancer leschoses. L'Amérique se met en abime, en boucle, sans entirer de conclusion : l'Humanité condamnée à répéter lesmêmes erreurs malgré tous ses livres d'Histoire. Commeles personnages de la pièce qui, sans cesse, trimbalentdes lampes de chevet sans jamais pourtant y voir plusclair. Ce sont les corps du monde réel qui se prêtent aumonde des personnages en quête d’acteurs à incarner.
Charly Fournier veut donner à voir ses personnagescomme des animaux en cage que l'on observe. Inviter lepublic à assister au spectacle intemporel de la comédiehumaine. On peut rire, s'apitoyer ou s'alarmer. Il n'y a pasde morale.
Mise en scèneCharly Fournier
Assistant mise en scèneLudovic Lacroix
AvecManika Auxire
Mathilde CharbonneauxBastien ChevrotMathieu Perotto
Création lumièreVivien Niderkorn
Régie vidéo et sonYoann Despré
GRAND THÉÂTRED’ANGERS
LUNDI 17 JUIN19H00
DURÉE : 1H10À PARTIR DE 12 ANS
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MOTELA DRAMA COMEDY SERIESDE CHARLY FOURNIER
CONCOURSDES COMPAGNIES
COMPAGNIECHARLY FOURNIER
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Mise en scèneFlorence MullerJulie-Anne Roth
Collaboration artistiqueChristian Hecq
AvecFlorence Muller
Scénographie et lumièresCamille Duchemin
SonRémi Parguel
ChorégraphieCaroline Roeland
LA PIÈCE
Aujourd’hui c’est jour de fête, Genevièvemarie son grand fils. De la photo de famille aubanquet, en passant par l’église et la piècemontée, Geneviève nous entraine dans unefolle journée dont les évènements vontbouleverser le cours de sa vie.Elle va, dans le plus grand désordre,enguirlander sa famille, bavarder avec Ken etBarbie, tenter un ballet végétal, et regonflerle moral de ses organes.
NOTE D’INTENTION
Les mariages m’ont toujours inspirée, par leursfoisonnements d’émotions, leurs débordements en tousgenres et leur caractère unique. J’ai choisi de racontertoute une journée de mariage vue par le prisme deGeneviève qui va, à contrecœur, marier son fils aîné.Ce personnage attendait en moi depuis longtemps,je rêvais d’incarner une figure féminine bourgeoise des
années 80, bien sous tous rapports et dont le vernis nedemande qu’à craquer.Entre mes schémas familiaux, mes souvenirs d’enfance,les impayables chansons de Sheila et ce désir chevillé aucorps de créer un alter ego féminin à Peter Sellers dansThe Party, les sources d’inspiration ne manquaient pas !Je voulais que Geneviève se mette dans tous ses états,ce sont des jours à ça, où l’on a l’audace facile, on peuttomber, se relever, faire des petits pas de côté, chanteravec son cœur d’enfant, danser avec l’obstacle et/ou seprendre autant les pieds dans ses mots que dans le tapis.Je voulais que cette journée de mariage représente lesmontagnes russes d’une existence où « tout finit pars’arranger… Même mal ».Florence Muller
EMPORTÉE PAR MON ÉLAN DE FLORENCE MULLER
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CONCOURSDES COMPAGNIES
COMPAGNIEFLORENCE MULLER
GRAND THÉÂTRED’ANGERS
MARDI 18 JUIN19H00
À PARTIR DE 12 ANS
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Mise en scèneFrançois de Brauer
AvecFrançois de Brauer
Collaboration artistiqueLouis Arène
Joséphine Serre
LumièresFrançois Menou
CostumesChristelle André
compagniedespetitesheures.com
LA PIÈCE
Un étudiant en histoire, devenu député, selance dans une étrange croisade : l’extinctionpure et simple de l’art et des artistes… Maisau-delà de la réforme qui porte son nom -Goutard - qu’en est-il de l’homme ? Qu’est-cequi a pu le pousser à rêver un monde sansartiste ? Face à lui un plasticien vain et prétentieux,tout aussi radical : Régis Duflou et enfiligrane, la question du destin de l’art dansnotre société. C’est ainsi que l’on suit, de l’appartementfamilial au musée, du plateau de télévision àla manifestation de rue, jusqu’au bureauaseptisé d’une invraisemblable tourgouvernementale, le parcours chaotique de ceréformateur heureusement méconnu.Un homme, seul en scène, anime ce monde etjoue les épisodes-clés de la vie intime etpolitique de notre pathétique mais dangereuxhéros.
NOTE D’INTENTION
« Face à l’actualité et au fil de mes improvisations, l’idéede raconter l’histoire d’un homme politique et de soninsensibilité totale à l’art s’est révélée. En défendant cepostulat jusqu’à l’absurde, je restais sur le terrain du
burlesque et plaçais, au cœur de la pièce, le débat surl’utilité des artistes. De plus, pour que la radicalité demon héros ne soit pas trop facilement condamnable,je décidais de lui créer un adversaire aussi extrême, quiincarnerait ce qu’on peut imaginer de plus détestablechez un artiste.Mes collaborateurs ont beaucoup contribué à mûrir cesidées, et m’ont accompagné dans toutes les étapes de lacréation. J’avais donc une thématique et du matériauimprovisé : il me fallait maintenant construire monhistoire. Petit à petit, la structure s’est affirmée autour decinq séquences chronologiques, entrecoupéesd’interviews de certains personnages, donnant uneimpression d’existence réelle au héros. Une pièce dethéâtre aux allures de scénario improvisé, voilà la formequ’a pris ce seul en scène, à moins que ce ne soitl’inverse. » François de Brauer
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Une jolie poésie » l’Humanité
« Époustouflante et hilarante performance »La Terrasse
« La loi des prodiges, seul en scène magistral »Théâtrorama
LA LOI DES PRODIGES(OU LA RÉFORME GOUTARD) DE FRANÇOIS DE BRAUER
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CONCOURSDES COMPAGNIES
LA COMPAGNIEDES PETITES HEURES
GRAND THÉÂTRED’ANGERS
MERCREDI 19 JUIN19H00
DURÉE : 1H45À PARTIR DE 12 ANS
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LA PIÈCE
« Je vois le jour de ma mort. Je suis sur monlit d’hôpital. Pas de femme, pas d’enfantspour me tenir compagnie. Une infirmièreentre dans la chambre. Elle se penche surmon lit et me demande en caressant ma joue:Excusez-moi Monsieur, mais avec lescollègues, on se demande : le petit garçondans Préparez vos mouchoirs, c’était vous ? »Avec La Vedette du quartier Riton nous offreautant l’histoire d’un mec qui se prend lespieds dans les portes du paradis, que celled’un enfant perdu dans un monde de grands.
NOTE D’INTENTION
« Sa quête du Graal, il l’entame à 13 ans en jouant dansce célèbre film de Blier au côté de Dewaere et Depardieu.Son passage dans le lit de Carole Laure (à poil) pour lesbesoins du film fait de lui la vedette des copains, duquartier...Il quitte l’école à seulement 16 ans, descend à Paris, faitdes piges au Canard Enchaîné, partage des rêves denotoriété avec ses potes, imite Johnny aux BainsDouches, partage un sauna avec Vanessa (Paradis),devient boucher deux heures pour faire un boulot sérieux,dort chez Gainsbourg et puis dans le métro. Et toujours, ily a Marcel Liebman, ce père brillant, envahissant, aimantqui l’accompagne et Bertrand Blier, l’autre père que Ritoncherche sans cesse à retrouver. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Ne vous méprenez pas : si l’introspectionest sans concession, elle se déballe avec unhumour permanent. Sur un ton faussementnonchalant, le comédien imite les excèsvulgaires de Depardieu, évoque la tendremaladresse de son père, intellectuel derenom, lui donnant la réplique sur unscénario, ressuscite un prof de théâtreminable de pédanterie, ou rejoue pour nousune scène surréaliste à essayer de sesynchroniser avec la démarche macho d’AldoMaccione. » Le Soir
« Le propos apparaît certes nombriliste, etpourtant, il y a une sincérité, une distance,une résilience qui font de cette chute en vrille,de ce parcours du combattant, de cette mise ànu, une leçon de vie, pour tout le monde. »L’Echo
Collaboration artistique à lamise en scène
Jean-Michel Van DenEeyden
AvecRiton Liebman
AssistantsYannick Duret et Aurélie
Alessandroni
ScénographieOlivier Wiame
LumièresXavier Lauwers
Création sonoreVincent Cahay
Collaboration vidéoSimon Delecosse
GRAND THÉÂTRED’ANGERS
JEUDI 20 JUIN19H00
DURÉE : 1H10
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LA VEDETTE DU QUARTIER DE RITON LIEBMAN
CONCOURSDES COMPAGNIES
COMPAGNIEDE L’ANCRE
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Mise en scèneMélanie Leray
AvecConstance Dollé
TraductionPhilippe Le Moine© L’Arche Éditeur
ScénographieVlad Turco
LumièresFrançois Menou
LA PIÈCE
Une rencontre impromptue dans un aéroportse transforme en relation intense etpassionnée. Le couple s'installe, achète unemaison, fait deux enfants. Parallèlement,chacun s'investit dans sa carrière. Une familleordinaire, en somme. Pourtant, avec cemonologue inattendu, complexe, drôle etbrutal, Dennis Kelly continue de percer lesapparences pour explorer l'âme humaine etappuyer là où ça fait mal, sans cynisme, maissans concession. Comme souvent dans sonœuvre, c'est la violence, innée, acquise,transmise qu'il interroge chez l'hommecomme espèce et comme genre.
NOTE D’INTENTION
Note de la mise en scène : J’ai choisi de mettre en scènecette femme autour d’une grande table ovale « dans samaison ». C’est la fin du diner, il y a 7 invités –7 spectateurs – deux chaises vides. La table est unchamp de bataille comme ça l’est souvent à la fin d’undiner.La lumière qui évoluera de manière imperceptibleemmènera ce diner « normal » vers une ambiance forte etparticipera à transformer le plateau de la table en untableau : une vanité, métaphore de ce destin tragique.
Dennis Kelly prend le mythe de Medée et le renverse.Il dédicace sa pièce à Euripide. C'est un texteexplicitement féministe et qu’il soit écrit par un hommeest important car Dennis « vise » spécifiquement leshommes avec ce texte. Il attire notre attention surl’horreur de la virilité toxique qui reste un poison dansnos sociétés.
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Girls and Boys saisit à la manière d’unthriller » La Terrasse
« Épatante [….] Sublime » Le Parisien
« Saisissante » Télérama
« Mise en scène par Mélanie Leray, ConstanceDollé porte avec force et précision la dernièrepièce du Britannique Dennis Kelly. »La Terrasse
GIRLS AND BOYS DE DENNIS KELLY
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CONCOURSDES COMPAGNIES
COMPAGNIE2052
GRAND THÉÂTRED’ANGERS
VENDREDI 21 JUIN19H00
DURÉE : 1H30À PARTIR DE 15 ANS
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LA PIÈCE
Les lapins roses se jettent les uns sur lesautres, par amour ou cannibalisme. Ballet debestioles en liberté. Les psychiatres dansentla samba et des malades s’enfouissent à troisdans un grand pull rouge. Chacun a sa raison,sa logique imperturbable. Ils courent ouralentissent le pas, rien de normal. Desportes et des fenêtres, des murs partout :ce sont les frontières qui séparent les fousdes tarés, les cons des salauds, les poètesdes méchants.Petit monde aux failles qui laissent passer lalumière, Logiquimperturbabledufou voitdéfiler des portraits d’une humanité deschizophrènes, bipolaires, paranoïaques etpaumés en tous genres, voyous et génies,entourés des rêves de lapins roses dansl’enfer des médecins dépassés. Ils sontenfermés, aliénés. Mais « pourquoi eux,et pas nous » ?
NOTE D’INTENTION
« Le terme de « logique imperturbable du fou », provientdu roman de Lydie Salvayre, que j’ai adapté au théâtreLa Compagnie des Spectres. Longtemps ces mots m’ontinterpellée. Je veux explorer dans les franges de ce qu’on appelle« folie », les endroits qui frottent avec l’absurde,la poésie, la déraison. Ce spectacle sera un collage et unmontage inspiré du documentaire en grande partie, maismixé, mélangé, fondu dans le « grand texte » deShakespeare, à Tchekhov, Racine, Kafka, Lewis Carroll,Gogol et d’autres. Il y aura du texte, mais le « fou » que nous sommes, a uncorps, ses arythmies, ses pertes d’équilibre qui serontl’objet d’un travail physique très présent. Des duos, destrios chorégraphiés. Les acteurs sont très jeunes, et portent en eux, malgréeux, ce presque regret de quitter une enfance ou lesfolies sont apparentées au jeune âge. Ils apprennent àmarcher comme des adultes raisonnables. Ils s’essaient,balbutient encore, avec l’énergie de l’immortalité. »
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Une comédie au charme… fou. » Télérama
« Un collage de textes de grands auteurs etd’elle-même qui explore avec poésie etabsurdité les franges de la "folie". » Culturebox
Mise en scèneZabou Breitman
Assistanteà la mise en scène
Pénélope Biessy
AvecAntonin Chalon, Camille
Constantin, RémyLaquittant, Marie Petiot
ClownFred Blin
Décor et ScénographieAudrey Vuong
Zabou Breitman
SonGrégoire Leymarie
LumièresZabou Breitman
CostumesCédric Tirado
Zabou Breitman
Chorégraphie et acrobatieGladys GambieYung-Biau Lin
GRAND THÉÂTRED’ANGERS
SAMEDI 22 JUIN19H00
DURÉE : 1H20À PARTIR DE 12 ANS
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LOGIQUIMPERTURBABLEDUFOULIBREMENT INSPIRÉ D’ŒUVRES D’ANTON TCHEKOV, DE WILLIAM SHAKESPEAREET DE TEXTES DE ZABOU BREITMAN
CLÔTURE DU CONCOURSDES COMPAGNIES
COMPAGNIECABOTINE
REMISEDES PRIX
HORS CONCOURS
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THÉÂTRE EN BOISBRAIN-SUR- L’AUTHIONMERCREDI 19 JUIN - 10H00DURÉE : 35 MN - À PARTIR DE 1 AN
ROND-RONDDE MARIE GAULTIERMise en scène : Marie Gaultier
Au commencement était le rond, dans le giron de lamaman bidon. Ciel et terre en caméléon, bonheur absoludans ce tourbillon, explosion, éclosion, fusion. Philosophiedu rond sans fond. Jongler avec les sons, tracer avec lecrayon, buller avec passion. Et puis la transformation,l’émancipation pour ne pas tourner en rond comme unpoisson. Fuir le ronron, faire un bond, plonger au fond del’inconnu pour trouver... la vie en ébullition.
COMPAGNIEPIMENT LANGUED’OISEAU
CENTRE CULTUREL RENÉ D’ANJOUBAUGÉ-EN-ANJOUMERCREDI 12 JUIN - 10H00 / 15H00
SAULGÉ L’HÔPITALMERCREDI 19 JUIN - 10H00 / 15H00
DURÉE : 50 MN - À PARTIR DE 5 ANS
COMPAGNIEOEILDUDO
CARRÉ DES ARTS À VERRIÈRES-EN-ANJOUMERCREDI 19 JUIN - 10H00 / 15H30DURÉE : 35 MN - À PARTIR DE 3 ANS
30 GRAMMES AU BAIN-MARIE ET5 MINUTES À L’ÉTOUFFÉEConception générale et interprétationEliz Barat et Sophie Couineau
Le soleil se lève sur un décor de sucre glace. Sur cettepage blanche se déposent les ingrédients d’une granderecette partagée : le boulanger à l’aube, la cuisson despâtes, les préparatifs d’une fête…Des instants culinairesque les deux personnages saupoudrent, tartinent, etservent à la table du spectateur tel un velouté plastique etmouvementé. Les danseuses tournoient autour d'unplateau qui se peuple d’objets, d’images projetées, et setransforme en une fabrique à sensations gourmandes.
COMPAGNIERESNONVERBA
L’ESPACE LÉOPOLD SÉDAR SENGHORMAY-SUR-ÈVREVENDREDI 21 JUIN - 14H00DURÉE : 50 MN - À PARTIR DE 11 ANS
ADNDE DENNIS KELLYMise en scène : Garance Rivoal
John Tate, Danny, Brian et les autres partent faire unesoirée dans les bois, Adam le souffre douleur de leurclasse les y accompagne. La fête s'emballe et tournemal... Que vont ils faire ? L'auteur observe lesmécanismes de la violence collective avec un point de vueadolescent et soulève les questions brûlantes de laresponsabilité, du positionnement de l'individu face aucollectif et de la prise en compte de ce premier en tempsde crise.
COMPAGNIEPLATEAU K
COMPAGNIEOEILDUDO
L’HISTOIRE DU ROYAUMEDE MIRPOUDE STANISLAS SAUPHANORMise en scène : Stanislas Sauphanor
Il était une fois l’histoire d’un gigantesque royaume quiétait dirigé par un roi exceptionnellement bête, capable depromulguer des lois toutes plus absurdes les unes queles autres. Après avoir renvoyé sa femme, il décided’organiser un concours pour trouver une nouvelle reine...
SPECTACLES JEUNE PUBLIC/FAMILLE
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MÉDIATIONSET ACTIONSCULTURELLES
ACCESSIBILITÉ
Le Festival d’Anjou continue à développer une politiqued’accessibilité, pour le confort de tous. Des places en bas de gradin sont réservées pour lespersonnes à mobilité réduite. Signalez vos besoins auxchargés de billetterie lors de l’achat de vos places.Pour les personnes malentendantes, des bouclesmagnétiques individuelles et des casques de renfortsonore sont disponibles à l’accueil des spectacles(hors spectacles jeune public ou se déroulant au Théâtrede Bouvet Ladubay).
Les personnes mal ou non-voyantes peuvent bénéficierd’une audiodescription sur le spectacle :
La Machine de TuringLe jeudi 20 juin à 21h30 au Cloître Toussaint.
Une découverte du Cloître Toussaint, une visite tactile dudécor et une rencontre avec les comédiens serontproposées en amont de la représentation. Cette action est financée par l’Association de prévoyanceSanté (ADPS). Certains spectacles sont naturellement accessibles etseront précédés d’une visite tactile du lieu et des décors,et d’une introduction au spectacle.
Plaidoiries avec Richard Berry, Françoise FabianTrintignant / Mille / PiazzolaLe CV de Dieu
MOME’N THÉÂTRE
Ateliers d’initiation aux Arts Vivants à destination desplus jeunes le soir des représentations et en lien avec lespectacle du soir. Le temps de la représentation, faitesdécouvrir l’univers du spectacle vivant à vos enfants.Vendredi 14, samedi 15, vendredi 28 et samedi 29 juinAccueil des enfants à 21h15 dans la cour du Château duPlessis-Macé.Tarif : 2€ par enfant.
ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES
Le Festival d’Anjou propose une programmation pour tousles niveaux et des parcours sur mesure.
Moins de 3 ans : Rond Rond3 - 6 ans : 30 gr au Bain Marie6 - 11 ans : L’Histoire du Royaume de MirpouÀ partir de 12 ans : La SouricièreÀ partir de 14 ans : ADN, Jacques et son maître, Plaidoieries,La Machine de Turing, Beaucoup de bruit pour rien
DES PARCOURS SUR MESURE
L’équipe de médiation est disponible pour construire desparcours sur mesure en amont ou en aval des spectacles :présentation et préparation aux spectacles, visites des sitesdu Festival, découverte des coulisses, rencontre avec descomédiens, atelier de pratique artistique, répétitionpublique…Avec, par exemple : La fédération régionale des Maisonsfamiliales rurales, le CFA Pierre Cointreau, la Charteculture et Solidarité et le service animation seniors duCCAS de la Ville d’Angers, France Handicap APF,le Bibliopôle…
VISITE PRIVILÈGE
Chaque soir de représentation au Château du Plessis Macé,autour de 20h, le hasard désignera 10 spectateurs quiseront invités à passer un moment privilégié dans lescoulisses du Festival.
GRANDE ENQUÊTE AUTOUR DE LA SOURICIÈRE
Le temps d’un samedi après-midi, de petits groupes venantde maisons de quartier ou de centres sociaux mènerontune enquête autour du spectacle La Souricière, dansl’univers d’Agatha Christie.Samedi 15 juin de 14h à 18h au Cloître Toussaint, puisreprésentations les lundi 17 et mardi 18 juin à 21h30. Action soutenue par Véolia.
STAGE D’IMPROVISATION POUR LES JEUNES
En amont du spectacle d’Alex Lutz, le Festival propose à unpetit groupe de jeunes de participer à un stage de théâtred’improvisation théâtral puis d’échanger de manièreprivilégiée avec lui avant d’assister au spectacle.
CONTACTS
Lucie Robreau : [email protected] d’Aboville : [email protected]
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SUNDAY« LA JOURNÉE FAMILIALE DU FESTIVAL »CHÂTEAU DU PLESSIS-MACÉDIMANCHE 23 JUIN DE 10H À 18H
Une belle journée festive et conviviale pour petits et grands. L’occasion de se retrouver en famille ou entre amis autourde spectacles, de rencontres, d’ateliers, de visites, d’animations dans un cadre idyllique ! Vous pourrez aussi profiter des espaces de détente pour partager un bon goûter, jouer ou vous défouler.
La programmation complète de cette journée sera communiquée ultérieurement mais nous pouvons déjà vous donnerquelques noms : Chamanamana / Foutrac Stories / Zaï Zaï Zaï
Depuis 2 ans, Ciné-ma différence appose son label sur un ou plusieurs spectacles de SUNDAY. Ce label permetl’inclusion de personnes autistes, polyhandicapées, avec un handicap mental, des troubles psychiques, une maladied’Alzheimer…, en partenariat avec les associations Les Copains d’Elsa et Autisme 49.
RETOUR SUR SUNDAY 2018
Le Centre de ressources Autisme Pays de Loire (CRA), installé dans les locaux du CHU d’Angers accueillera une expositionde photographies prises lors de la journée SUNDAY 2018. Cette exposition a été conçue en collaboration avec l’équipepluridisciplinaire du CRA qui en a choisi les clichés et accompagne la rédaction des cartels pour qu’ils puissent faire sensauprès des familles. Actions soutenues par L’INSERN.
5E ÉDITION
ContactAnne-Françoise Floch
[email protected] 86 97 15 89
En 2018• 14 Mécènes
• 2e source de financement du Festival d’Anjou• 620 000 € HT de recettes partenaires privés
• 68 entreprises partenaires financiers• 40 entreprises partenaires hors financiers
• 3 300 personnes accueillies en soirées• 76 réceptions
MÉCÈNES
ILS NOUS ACCUEILLENT
Longuenéeen Anjou
PARTENAIRES INSTITUTIONNELS
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INFOS PRATIQUESOUVERTURE BILLETTERIELE SAMEDI 11 MAI DÈS 8H00
EN LIGNEsur www.festivaldanjou.com(Choix du placement et paiement en ligne sécurisé : 3D Secure)
AU GRAND THÉÂTRE D’ANGERS→ Samedi 11 mai de 8h00 à 18h00→ Du 13 mai au 29 juin du mardi au samedi
à partir de 12h00(Guichet du Festival d’Anjou au Grand Théâtre)
EN MAGASIN→ Carrefour, Magasins U, Géant , Fnac( + www.fnac.com et depuis l’application Billetterie Fnac Spectacles :vente de billets, hors abonnements et forfait famille ; tarif préférentielAdhérents FNAC ).
LES SOIRS DE SPECTACLE, SUR SITE→ Au Grand Théâtre d’Angers à partir de 18h00 → Au Château du Plessis-Macé et au théâtre Saint-Louis
de Cholet, à partir de 19h30.→ Aux Arènes de Doué-en-Anjou, à l’Abbaye Royale de
Fontevraud et au cloître Toussaint, à partir de 20h30
TARIFS
Tarif plein 32 €
Tarif réduit 16 €(Personne présentant une carte d’invalidité à 80% et sonaccompagnateur, jeunes en service civique, scolaires,étudiants, dem. d’emploi, bénéficiaires du RSA.)
Tarif groupe 29 €(10 personnes et plus ou détenteurs de la Carte CEZAM,de la carte CNAS et adhérents FNAC)
Forfait famille 68 €(2 adultes + 1 enfant scolaire ou étudiant)
Abonnement 2 spectacles et + 28 € / spect.
Tarif « dernière minute (- 25 ans) » 8 € / spect.(Sur site, le soir des représentations dans la limite des placesdisponibles)
Tarif spectacles Jeune Public 7 €(Tarif unique). Un goûter est prévu à l’issue de la représentation.
Sunday - Château du Plessis Macé 5 €(Tarif unique)
Tarif très Jeune Public (- 3 ans) 4 €
PASS CONCOURS DES COMPAGNIES
Ouvre droit à une place pour chacun des 5 spectaclesengagés dans le Concours des Cies.
Tarif plein 60 € (soit 12 € / spect)
Tarif réduit 50 €(personne présentant une carte d’invalidité à 80% et son accompagnateur,jeunes en service civique, scolaires, étudiants, dem. d’emploi, bénéficiairesdu RSA)
Clôture du Concours des Cies 28€(Tarif préférentiel pour les détenteurs du Pass Concours des compagnies)
LES PLUS DU FESTIVAL D’ANJOU
NAVETTEDépart de la place de l’Académie à Angers avant chaquespectacle ayant lieu au Plessis-Macé, à Doué-la-en Anjou,à Saumur et à Cholet. Tarif plein : 5 € (A/R) et Gratuit pourles personnes présentant une carte d’invalidité à 80% etson accompagnateur, jeunes en service civique, scolaires,étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA.Information et réservation obligatoire auprès de labilletterie.
RESTAURATIONSitué au château du Plessis Macé, le restaurant L’Avant-scène et le bar tapas Sous les Marronniers sont ouverts auxfestivaliers chaque soir de représentation, de 19h30 à21h00. Un service de restauration rapide vous estégalement proposé aux Arènes de Doué-en-Anjou de 19h30à 21h15.
VILLAGE SAVEURSL’espace dégustation installé dans l’enceinte du château duPlessis-Macé permettra aux spectateurs de découvrir lesproduits de nos partenaires ; Bouvet Ladubay, Les Caves dela Loire, QK Confiseries et Anne Benoît Chocolats.
LIBRAIRIERetrouvez tous les ouvrages chez nos partenaires libraires :→ FNAC Angers au Grand Théâtre d’Angers→ Librairie Richer au Cloître Toussaint et au château duPlessis-Macé.
LE COMPTOIR DU FESTIVAL D’ANJOUNouveau trait d'union entre le public d'un spectacle et lesartistes, Olivier Piat animera Le Comptoir du festival,rendez-vous pré-ou post- représentation, autour de lachaleur d'un bistrot ouvert au public dans le théâtre deverdure du château du Plessis-Macé. Trait d'union avec un auditoire plus large, Olivier animeraaussi, du 10 au 29 Juin 2019, sur Radio Campus Angers,La Quotidienne du festival d'Anjou. 30 minutes d'entretiensavec les artistes, pour découvrir la programmation dufestival, les coulisses...
Anjou Théâtre - 49 Boulevard du Roi René - BP 22 155 49021 Angers Cedex 2 - Tél : 02 41 24 88 77
CONTACTSPRESSE
Ronan PichavantCoordinateur général
Communication / [email protected]
06 19 15 32 14
Maelle BarraultAttachée à la communication
Manon MesnageAssistante communication