UNIVERSITÉ
FACULTÉ DE DROIT, D'É
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION:
Gestion du cycle de trésorerie, efficacité des opérations et procédures
Présenté par: Mr RAZAFIMANDIMBY Hasina Angelot
Mr ANDRIAMASIMANANA Olivier Origène
ENCADREUR PEDAGOGIQUE
Date de soutenance
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
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FACULTÉ DE DROIT, D'ÉCONOMIE,
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DÉPARTEMENT DE GESTION
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MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION: FINANCES ET COMPTABILITE
cycle de trésorerie, efficacité des opérations et procédures
Cas TELMA S.A
RAZAFIMANDIMBY Hasina Angelot
Sous l'encadrement de:
Mr ANDRIAMASIMANANA Olivier Origène
ENCADREUR PEDAGOGIQUE
Année Universitaire: 2013-2014
Session : Septembre 2014
Date de soutenance : 08 Septembre 2014
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
cycle de trésorerie, efficacité des opérations et procédures
~ i ~
REMERCIEMENTS
Nous tenons avant tout à rendre grâce au Seigneur DIEU pour nous avoir donné la santé, la force, la
patience et le courage tout au long de la formation académique jusqu’à la présentation de ce
mémoire.
Nos remerciements les plus vifs sont adressés à :
Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René, Professeur Titulaire, Président de
l’Université ;
Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Maître de conférences, Doyen de la faculté de
Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;
Monsieur ANDRIAMASIMANANA Olivier Origène, Maître de conférences, Chef de
Département Gestion de l’Université d’Antananarivo ;
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, Directeur du Centre d’Etudes et des
Recherches en Gestion (CERG) ;
J’exprime aussi ma profonde gratitude à Monsieur ANDRIAMASIMANANA Olivier
Origène, de m’avoir encadré et dirigé dans les études entreprises pour ce mémoire ;
Nous tenons de même à exprimer notre reconnaissance aux responsables de la société d’avoir
permis de réaliser les enquêtes au sein de l’établissement qui a fait l’objet de cette étude.
Nous adressons les remerciements au corps professoral du département de Gestion qui nous a forgés
durant ces quatre années d’études.
Nous attribuons un grand respect à nos parents et les membres de la famille de leur encouragement,
de leurs soutiens ainsi que de leurs présences permanentes dans les meilleurs moments comme dans
les plus durs.
Enfin, un grand remerciement à tous ceux qui ont contribué, de loin ou de plus près, dans la
réalisation de ce mémoire.
~ ii ~
AVANT PROPOS
Dans le cadre de l’obtention du diplôme de maîtrise en Gestion, spécialisé en Finances et
comptabilité, le présent mémoire est le fruit des quatre années successives au sein de l’Université
d’Antananarivo.
A la fin de son cursus académique, chaque étudiant est prié de réaliser des travaux sur terrain.
L’objectif étant de confronter les acquis théoriques de l’Université avec les vécus réels des
entreprises. Ainsi, à l’issu de ces travaux pratiques, un mémoire doit être rédigé et présenté en vue
de la confirmation des compétences. Pour le présent mémoire, un encadreur pédagogique a
contribué de près à sa réalisation.
L’encadreur pédagogique cadre les études, donne les instructions et directives pour mener à bien les
travaux ainsi que les formes et fonds de cet ouvrage.
En effet, le présent ouvrage concerne particulièrement l’efficacité des procédures dans le cycle de
trésorerie qui induira à la performance financière et équilibre financier dans une entreprise nommée
TELMA S.A
~ iii ~
LISTE DES ABREVIATIONS
BFR : Besoins en fonds de roulement
CA : Chiffres d’affaires
CI : Contrôle Interne
CNCC : Compagnie Nationale des commissaires aux comptes
FR : Fonds de roulement
IFAC : Internationnal Federation of Accountants
QCI : Questionnaires de contrôle interne
RD : Responsable décaissement
RE : Responsable encaissement
RT : Responsable de trésorerie
SA : Société Anonyme
~ iv ~
LISTE DES TABLEAUX
Numéro Titres Pages
1 Tableau décrivant le budget de trésorerie
11
2
Tableau indiquant les questionnaires de contrôle interne sur l’encaissement
19
3 Tableau indiquant les questionnaires de contrôle interne sur le décaissement
20
4 Tableau montrant les résultats des questionnaires de contrôle interne sur l’encaissement
29
5 Tableau montant les résultats des questionnaires de contrôle interne sur le décaissement
30
6 Résultat des questionnaires obtenus au près des responsables 30
7
Bilan comptable 2011
32
8 Bilan fonctionnel 2011 après retraitement 33
9 Bilan comptable 2012 34
10 Détermination des FR 35
11 Détermination des BFR 35
~ v ~
LISTE DES FIGURES Numéros Titres Pages
1 L’entreprise et le contrôle interne 15
2 Chronogramme des activités
23
3 Procédures d’encaissement TELMA
26
4 Procédures de décaissement TELMA 27
~ vi ~
SOMMAIRE REMERCIEMENTS ........................................................................................................................................... i
AVANT PROPOS ............................................................................................................................................ ii
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................................. iii
LISTE DES TABLEAUX .....................................................................................................................................iv
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................................................ v
SOMMAIRE ...................................................................................................................................................vi
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................................... 1
Chapitre 1 : Matériels et Méthodes ............................................................................................................... 5
Section 1.Matériels ................................................................................................................................... 5
Section2 : Méthodes ............................................................................................................................... 17
Section 3 : Limites de l’étude et chronogramme des activités. ................................................................. 22
CHAPITRE 2 : RESULTATS ............................................................................................................................. 25
Section 1 : Les opérations et procédures du cycle de trésorerie............................................................... 25
Section 2 : Les éléments relatifs au contrôle interne ............................................................................... 28
Section 3 : Description quantitative des données .................................................................................... 31
CHAPITRE 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS. ................................................................................. 39
Section 1 : Discussions relatives aux procédures et aux contrôles internes. ............................................. 39
Section 2 : Discussions relatives à l’équilibre financier ............................................................................. 44
Section 3 : Recommandations générales ................................................................................................. 46
CONCLUSION .............................................................................................................................................. 49
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ............................................................................................................... vii
ANNEXES .................................................................................................................................................... viii
~ 1 ~
INTRODUCTION GENERALE
A l’heure actuelle, une réalité se fait constater dans le monde des affaires. Le niveau de la
compétitivité des entreprises est de plus en plus élevé. Ainsi une amélioration de la qualité des offres
s’impose, mais également la maitrise du fonctionnement de l’entreprise. Pour tout dirigeant, l’atteinte
des objectifs est une des choses primordiales, c’est-à-dire être efficace et efficient dans l’utilisation de
ses moyens. Mais avant, la maitrise des fonctionnements de l’entreprise comme le souci de suivre les
opérations et l’utilisation des moyens dont il dispose s’avère nécessaire. L’un des défis concerne
également la détermination du degré d’incertitude des données acceptables dans l’organisation,car
cette incertitude est source de risque susceptible de toucher la pérennité de l’entreprise. Ce souci
incite le dirigeant à instaurer un système d’information fiable et utile pour la prise de décision mais
aussi des dispositifs de sauvegarde du patrimoine de l’entreprise. La mise en place d’un management
de ces risques, qui renforce ainsi l’efficacité du traitement des opérations apparaît pertinente. En
outre, la maitrise du fonctionnement et du système commence par la maitrise des opérations et
procédures de l’entreprise. L’organisation de ces opérations est une tâche très complexe.
L’organisation se doit d’adopter la meilleure méthode pour assurer l'efficacité des procédures.
Cependant, « une procédure est la manière spécifiée d’effectuer une activité ou un
processus »1.Elle est instaurée dans le but d’atteindre des objectifs spécifiés au départ. Une procédure
sert à apporter au personnel concerné un aide-mémoire simple, mais suffisant pour être efficace. Afin
d’atteindre cette finalité, toute l’organisation doit définir des règles et formalisations communément
appelées procédures. Dans une entreprise, la section qui s’occupe de l’efficacité des opérations et
procédures est le contrôle interne. Ce dispositif veille à ce que les procédures mises en place soient
efficaces et que les instructions venant de la direction soient appliquées. La forme la plus courante de
ces dispositifs est le Manuel de procédure.
1 Source:fr.wikipédia.org/wiki /procédure-d’entreprise
~ 2 ~
Toutefois, beaucoup d’entreprises ne disposent pas de dispositifs qui contrôlent et aident à la
maitrise des activités et procédures.Bon nombre d’organisations se confronte à l’inexistence de
procédure de gestion, ce qui les expose aux risques de pilotage.
Certains dirigeants ne sont pas conscients que sa mise en place permettrait la standardisation,
et constitue comme une balise qui cadrerait les activités de chaque employé. Le Manuel de
procédure,souvent négligé au niveau de l’entreprise, est perçu comme un surcoût pour
l’exploitation.De plus, dans beaucoup d’entreprises des lenteurs dans les processus se font constater,
il y des délais et des retards qui entrainent le ralentissement de toute l’organisation même. Dans
certains cas, même sicet outil existe, il n’est pas appliqué.Des conséquences s’ensuivent de cette
négligence : premièrement, il y a le non cadrage des activités. Les opérations et procédures vont de
travers et l’activité n’est pas maîtrisée. Deuxièmement, les employés de la société ne sont pas
encadrésparce que l’élaboration d’un manuel de procédure constitue une balise pour eux. Ceci se fait
à partir de la description des tâches et la description des procédures intervenant dans un processus
quelconque dans l’activité de l’entreprise. Et troisièmement, l’absence de la description des
procédures entrave les éléments de contrôle dans l’organisation et surtout l’autocontrôle.
Différentes opérations et procédures interviennent dans une entreprise. Les procédures de
cycles de trésorerie en font partie. En effet, la trésorerie est considérée comme le cœur de l’entreprise,
elle est en interface avec tout le cycle et l’activité de l’entreprise. Ce cycle comprend les
budgétisations, les encaissements ainsi que les décaissements. Ces éléments sont très sensibles
puisque compte tenu des flux de trésorerie qui circulent quotidiennement, ces fonds peuvent faire
l’objet de malversations ou de détournements. De ces faits découle la problématique suivante : De
quelle manière l’efficacité des opérations et procédures peut-elle conduire à la bonne gestion du
cycle de la trésorerie ? Cette question traite deux sujets indissociables, le contrôle interne et le
manuel des procédures dans la trésorerie ainsi que la gestion du cycle de trésorerie elle-même. En
effet, étant donné que la trésorerie est l’une des parties sensibles dans l’organisation, une étude axée
sur l’efficacité des opérations et procédures des cycles de trésorerie ainsi que de sa bonne gestion
parait judicieuse. L’efficacité des opérations et procédures est étroitement liée aux dispositifs que
l’entreprise met en place. Effectivement, pour que l’entité soit efficace et puisse atteindre ses
objectifs, une panoplie de règles et disciplines est nécessaire, accompagnée des moyens pour être
efficient. Ainsi les dispositifs de contrôle et d’organisation comme le fait de dissocier les tâches sont
impératifs car ils permettent d’éviter un cumul de tâches et un ralentissement du processus de travail
~ 3 ~
mais surtout d’éviter les risques d’erreurs significatives. Les dispositifs d’autocontrôles ainsi que la
prénumérisation des documents sont également inéluctables pour avoir et atteindre cette efficacité.
D’un côté, la bonne gestion du cycle de trésorerie laisse entendre une bonne étude sur la
situation de trésorerie. La bonne gestion des encaissements et décaissements entraine sans doute une
amélioration sur la situation de trésorerie mais une question se pose : qu’engendre cette bonne
gestion sur l’équilibre financier ?
Tout d’abord, une bonne situation financière se caractérise par l’aptitude à conserver un degré
de liquidité suffisant afin d’assurer la solvabilité de l’entreprise. Le contrôle de celle-ci se fait à
l’aide de certains instruments d’analyse. En effet, pour assurer la pérennité de l’entreprise, il ne
s’agit pas seulement d’être efficace dans les procédures, d’avoir une bonne organisation mais aussi
de tenir compte de l’aspect financier, s’assurer que l’entité est en mesure de payer ses dettes à court,
moyen et long terme . De tous ces instruments d’appréciation de la situation financière, le Fond de
roulement, le besoin en fond de roulement ainsi que la trésorerie sont les plus souvent utilisés.
Le choix du thème « Gestion du cycle de trésorerie et efficacité des opérations et
procédures » s’explique par toutes ces considérations. Alors pour avoir une bonne gestion,
l’objectif global de l’étude est l’amélioration de la trésorerie par une efficacité des procédures
mais aussi par une analyse exhaustive des instruments d’analyse financière.
Pour plus de précision, l’objectif global consiste à déterminer les moyens qui permettraient à
l’organisation de maitriser les procédures qui vont lui permettre la sauvegarde de ses patrimoines
mais également pour sa survie et son efficacité. Une fois cette efficacité atteinte, nous entrons
ensuite dans l’amélioration de la trésorerie et de toute situation financière. De cet objectif global
résultent les objectifs spécifiques suivants ; la première consiste à montrer que la maitrise des
procédures dans un cadre du contrôle interne peut mener vers l’efficacité et l’amélioration des
trésoreries. De ce fait se dégage l’hypothèse : une efficacité de procédure et des dispositifs de
contrôle permet d’éviter les retards et les différentes erreurs significatives fraudes et
malversations. Et en guise de second objectif spécifique nous avons l’amélioration des procédures
de la trésorerie qui aura des impacts sur l’équilibre financier. Cela génère l’hypothèse
suivante :l’efficacité des procédures induit à la performance et l’équilibre financier. Dans les
étapes qui suivent, ces hypothèses feront l’objet de différentes analyses qui seront ensuite affirmées
ou infirmées. Pour ce faire, on a effectué des études documentaires afin de mieux cerner le
~ 4 ~
sujet,lesquelles ont été renforcées par une descente sur terrain auprès de Telma pour vérifier les
hypothèses et obtenir des données concrètes qui servent d’éléments de base de cet ouvrage.
Ainsi pour bien appréhender notre thème, nous allons structurer le présent ouvrage comme
suit : tout d’abord, la première partie développera les matériels utilisés ainsi que le cadre
méthodologique de recherche décrivant les méthodes et démarches entreprises. Cette partie exposera
quels types d’outils ont été utilisés. Dans cette partie sera également présentée l’entreprise étudiée,
son statut, son historique et son fonctionnement. Dans la méthodologie seront décrits les contenus de
base pour l’obtention des données. Cette partie répond à la question suivante : comment a-t-on
procédé pour obtenir le résultat ? L’ultime partie détaillera les « résultats » obtenus. Comment les
éléments du contrôle interne, les organisations des procédures ont permis d’acquérir un certain degré
d’efficacité pour ainsi améliorer la gestion du cycle de trésorerie.
~ 5 ~
Chapitre 1 : Matériels et Méthodes
Les études dans les entreprises consistent à démontrer qu’un bon système de contrôle interne
conduit à la prévention des risques mais aussi qu’un bon système de contrôle permettrait d’améliorer
la performance dans la trésorerie. Il est donc nécessaire de tenir compte des matériels et méthodes de
traitement de données utilisés pendant l’étude.
Ainsi, ce chapitre a pour objet la description des divers matériels et méthodes mais aussi de
démontrer le motif de leur utilisation. Dans la section 1 sera abordée la présentation de l’entreprise à
étudier, son statut juridique, les personnes employées, ainsi que tout ce qui la caractérise. Ensuite
seront détaillés les différents matériels et outils utilisés lors de la conception de cet ouvrage. Dans la
seconde section, nous essayerons de décortiquer les questionnaires et les cadres théoriques
correspondants. Cette section montrera la manière de collecte et le traitement des données.
Section 1.Matériels
1 . 1- Historique de l’entreprise
Tout d’abord, il est primordial de connaître l’entreprise dans laquelle a été faite l’étude. Ainsi
dans cette sous-section, nous allons traiter les éléments suivants : l’historique, le statut juridique, les
activités et la structure organisationnelle de TELMA ainsi que ses objectifs. Trois grandes entreprises
opèrent à Madagascar dans le domaine de la téléphonie : AIRTEL, ORANGE, et TELMA. Cette
dernière offre le plus intéressant mode tarifaire, avec ses différents produits, son engagement envers
sa clientèle.
La télécommunication a vu le jour à Madagascar en 1896 lors de la pose du premier fil
télégraphique et l’exploitation du télégramme sans fil TSP à Antananarivo, remplacé plus tard par le
système par câble de France, câble radio (FCR) vers 1950.Durant cette période, le ministère de la
poste et de la télécommunication était chargé de la communication à l’intérieur du pays tandis que la
STEMAD ou Société de Télécommunication de Madagascar s’occupait de tout ce qui concernait ??
En 1995, la société DST a été créée par TELMA et FCR, c’était le premier avènement d’Internet à
Madagascar.En 1996 et en 1997, TELMA offre les infrastructures nécessaires au lancement d’Antaris
et de Madacom. L’année 1998 permit la numérisation du réseau téléphonique (RNIS)
~ 6 ~
Au cours de l’année 2000, TELMA a mis en place les infrastructures pour l’exploitation du VSAT.
En 2001, un appel d’offres a été lancé pour la privatisation du DISTACOM mais la signature
définitive du contrat n’eut lieu qu’en 2004.
En 2005, TELMA élabore les infrastructures pour la mise en place d’ADSL du lancement du
chantier du backbone national et des premiers centres d’appel ainsi que des téléphones fixes sans fil.
L’année 2006 fut marquée par la création de TELMA MOBILE et la mise en place du réseau
métropolitain de Tananarive en fibre optique.
En 2007, la société lance le GPRS /EDGE et met en place les infrastructures utiles au lancement du
SDSL et en 2008, TELMA finalise le chantier du backbone national.C’est alors que TELMA devient
le premier opérateur à proposer les offres fixe, mobile et internet.
En 2009, il y eu le lancement du premier réseau 3G+ malgache par TELMA.
En 2010, le lancement du premier service bancaire mobile à Madagascar a vu le jour avec M’vola
En même temps, Telma lance le premier MVNO (Mobile Virtual Network Operator) de Madagascar
en collaboration avec la compagnie Blueline.
DISPOSITION STATUTAIREET STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
En premier lieu, Telma ou Telecom Malagasy est une société anonyme dotée d’un capital de
41 .156.200.000 Ariary pour la Telma SA,de 230 Millions USD d’investissements, de 120 Millions
USD de chiffres d’affaires.
Par ailleurs, Telma peut être qualifié de grande entreprise car le nombre de ses salariés excède
le millier Enfin, le NIF de l’entreprise est le 3000003944 et son numéro d’identification statistique le
6421111199500180.
Référence organigramme de l’Entreprise Telma (voir annexe)
1 . 2- Matériels utilisés
Questionnaires utilisés : les questionnaires sont des outils de recherche pour les sciences
humaines et sociales. Un questionnaire est bon s’il contient tous les éléments nécessaires à un
traitement des données. Il existe deux grandes catégories de questions, notamment les questions
~ 7 ~
fermées et les questions ouvertes. Dans la première, les personnes interrogées doivent choisir une ou
plusieurs questions formulées à l’avance. Tandis que dans la seconde, les personnes interrogées
répondent comme ils le désirent. Dans notre cas d’espèces, le recours à ces deux types de questions
a été indispensable pour mieux cerner et recevoir les opinions des interrogées sur les variables à
expliquer de l’étude.
Les questionnaires de contrôle interne ont été particulièrement mis en évidence car ils ont
permis d’apprécier la qualité du contrôle interne de l’entreprise.
Dictaphone : Ce matériel nous a permis d’enregistrer les entretiens effectués auprès du responsable
de trésorerie de Telma afin de ne pas oublier certains détails concernant l’entreprise en question et
son fonctionnement.
Flash disque : Cet appareil nous a aidé aux stockages des données reçues et au stockage même de
ce présent ouvrage.
Le Microsoft office: le Microsoft Excel nous a permis de présenter le résultat, et le Microsoft Word
la rédaction
1 . 3- Revues littéraires
Tout d’abord, une revue littéraire situe le sujet et le travail actuel par rapport à des recherches
antérieures et fournit un outil pour le travail de recherche à effectuer. Ainsi les revues pourraient
remplir plusieurs objectifs notamment comme sources d’information et de guide, elles permettent
d’améliorer l’étendue de la recherche ainsi que d’identifier les questions et aspects à mettre au choix
qui concernent la recherche. Les documents constituent un appui et un guide pour la formulation des
recommandations car ce sont des arguments fiables pour démontrer et répondre à toute
interrogation. Tous ces aspects prouvent la nécessité de la consultation de documents sans lesquels
aucun travail de recherche de recherche ne pourrait voir le jour.
1 . 4- Cadres théoriques
1 . 4 . 1- Généralités sur les procédures
Il s’avère utile et nécessaire de fournir des définitions de la procédure car elles permettent de
faire comprendre un peu plus le sujet que nous allons traiter tout au long de l’ouvrage. Tout d’abord,
une procédure est l’action de procéder ou la méthode d’exécuter certaines choses. Cette procédure
est établie dans le but d’atteindre certains objectifs de l’entreprise. Pour être un peu plus clair,
~ 8 ~
« une procédure d’entreprise est l’ensemble des activités qui s’enchainent de manière
chronologique pour atteindre un objectif quelconque et le tout dans un contexte
d’organisation »2.La norme ISO 9001 stipule que la procédure demeure garante de la qualité des
activités dans l’entreprise. Cependant, pour assurer une bonne gestion, six procédures sont
incontournables. La première consiste à la maitrise des documentations au sein de l’entreprise, c’est-
à-dire savoir quelles règles sont à adopter pour tel ou tel système. Ainsi un manuel écrit doit exister
pour assurer le suivi et l’application des directives ordonnées par la direction. En second lieu, pour
assurer la qualité d’une procédure au sein d’une entreprise il doit y avoir un enregistrement exhaustif
des activités, mais ensuite d’autres éléments incontournables garants de la qualité et de l’efficacité
des procédures qui n’est que sa passation à l’audit interne. Le manuel de procédure permet de
rendre intelligibles et compréhensibles les relations complexes entre les unités intervenant dans
l’activité de l’entreprise. Il a pour but d’éviter toute ambigüité dans l’accomplissement du travail et
constitue une balise pour chacun. Toutefois, des erreurs sont constatées, d’où cette obligation de
prendre des mesures correctives, mais aussi de réagir efficacement devant des risques potentiels et
d’adopter des actions préventives. Ce sont les six éléments indispensables pour une bonne gestion et
une efficacité des procédures. Mais avant tout, il est nécessaire de définir ce qu’on appelle par
trésorerie, ensuite nous essayerons d’identifier les outils efficaces de la gestion de trésorerie, les
suivis et contrôles. Après cela, nous montrerons les différentes opérations de trésoreries et enfin les
objectifs du contrôle interne de ces différents cycles.
Définition de la trésorerie : « la trésorerie fait référence à l'ensemble des disponibilités
financières d'une entreprise, c'est-à-dire ses avoirs en caisse, ses avoirs en banque, ses valeurs
mobilières de placement et ses avoirs en monnaie fiduciaire (monnaie électronique,…) »3. La
gestion efficace d'une trésorerie consiste à assurer l'équilibre financier afin de faire face aux besoins
de liquidités aux différentes échéances. Ceci résulte de l’opposition entre les liquidités des actifs et
les exigibilités des endettements. Une trésorerie mal gérée ou non optimisée mène inéluctablement à
la faillite de toute entreprise et surtout d'une entreprise jeune.
2 Source :www .isocele .com /iso9001/dossiers-qualité
3 Source : www.statutentreprise.com/optimiser-trésorerie
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C'est pourquoi il est opportun pour les entreprises nouvelles, de savoir comment optimiser leur
trésorerie. Cela passe par la mise en place d'outils efficaces de gestion de la trésorerie et de
l'application de techniques d'optimisation courante. D’une façon synthétique, la trésorerie, à un
instant donné, est la différence entre ses emplois de trésorerie et ses endettements. Cette définition
fait allusion au besoin en fond de roulement (BFR) et au fond de roulement (FR). T=FR - BFR
Le BFR est la différence entre les emplois cycliques (les stocks et les créances) et les
ressources cycliques (dettes fournisseurs, dettes sociales et fiscales).Tandis que le FR est la
différence des capitaux permanents (capitaux propres, dettes à plus d’un an) et des actifs
immobilisés (immobilisations incorporelles, immobilisations corporelles, immobilisations
financières) 4.
Toutefois, il est important de souligner que la bonne gestion de la trésorerie repose sur
une analyse financière approfondie, ainsi dans cette méthode, deux cas peuvent se présenter.
L’analyse statique et l’analyse dynamique. Dans notre cas d’espèces nous nous sommes concentrés
sur l’analyse du bilan fonctionnel (analyse statique). Le bilan fonctionnel est établi sur une optique
de continuation d’activité. L’analyse fonctionnelle de la structuration financière d’activité qui est
basée sur l’étude de la couverture des emplois par les ressources en tenant en compte des trois
grandes fonctions notamment le cycle d’investissement et désinvestissement, le cycle d’exploitation
et hors exploitation et enfin le cycle de trésorerie.5
Quels sont les outils qui permettront la gestion efficace de la trésorerie ?
Les outils efficaces de gestion de la trésorerie comprennent les outils de planification, les
procédures de gestion de la trésorerie et les outils de suivi de celle-ci. La planification consiste à
prévoir les besoins et insuffisances de trésorerie mais aussi de trouver les financements
correspondants. Il existe deux types d’outils fréquemment utilisés dans la planification de la
trésorerie, notamment le budget et le plan de trésorerie. Le premier regroupe, sur un mois ou un an,
les anticipations de mouvements susceptibles de modifier la situation de trésorerie à un moment
donné. Il présente les prévisions d'encaissements et de décaissements qui résultent des différentes
prévisions qui sont présentées dans les autres budgets de l'entreprise
4 Source : Source :Jean Barreau, Jacquelin Delahaye,Florence Delahaye Gestion financière éditeur DUNOD 2006 P 155
5Source : Cours analyse financière année universitaire 2012
~ 10 ~
C'est pourquoi il est établi généralement sur un horizon de 12 à 18 mois.Grâce au budget de
trésorerie, l'entreprise peut anticiper l'évolution de ses disponibilités et prévoir les négociations
éventuelles de financement à court terme pour faire face aux ruptures d'encaisse.6Tandis que le
second est élaboré pour des périodes à très court terme, c'est-à-dire de 1 à 3 mois de sorte à anticiper
les déséquilibres de trésorerie et de prévoir les procédés d'équilibrage au jour le jour. Cet outil de
prévision présente les flux de trésorerie futurs prévus au jour le jour, par date de valeur. Si dans le
paragraphe ci-dessus l’objectif était l’optimisation de la trésorerie elle-même, dans celui qui suit
seront abordées les optimisations sur la procédure ; on joue sur les jours en essayant de réduire les
délais d’encaissements et de profiter au maximum des retards de paiements.
1 . 4 . 2- Les procédures du cycle de trésorerie.
Etant donné que la trésorerie est en interface avec les cycles d’exploitation, elle pourrait être
assujettie ou victime de vol ou fraude .C’est dans cette optique qu’il est nécessaire d’instaurer un
système efficace qui permettrait de les éviter. Dans notre cas, trois(3) procédures constituent les
fonctions du cycle de la trésorerie, à savoir la budgétisation, les encaissements et les décaissements.
Les procédures de budgétisation regroupent les tâches permettant d’estimer le niveau d’encaisse ou
les besoins de fonds pour une bonne gestion de trésorerie. Cette estimation ou prévision permet en
fait d’assurer l’équilibre à long et moyen terme de l’entreprise. Dans une procédure de budgétisation,
la première chose à faire est la fixation des objectifs (objectifs généraux de l’entreprise), viennent
ensuite la prévision des encaissements sur ventes mais également les prévisions sur les
décaissements des différents départements de l’entreprise qui dénouera à la fin vers l’établissement
du budget de trésorerie. Le document y afférent s’appelle budget de trésorerie ou plan de
trésorerie. Lequel peut se présenter ainsi :
6Source :Philipe RousselotLa gestion de trésorerie PARIS DUNOD 2004 p 46
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Tableau n° 1 : Budget de trésorerie
Janvier Février Mars … Décembre
1)Encaissement sur ventes (TTC)
2)Produits financiers à encaisser
3)Autres recettes (TTC) à encaiser
(=)Total des recettes d'exploitation (1)
1)Décaissement sur les achats (TTC)
2)Paiement des charges de personnel
3)Impôts et taxes d'exploitation
4)TVA àpayer
5)Charges financières à débourser
6)Autres charges d'exploitation à payer
(=) Total des dépenses d'exploitation (2)
Solde d'exploitation mensuel (3) =(1)-(2)
1)Cessions d'immobilisations (TTC)
2)Nouveaux emprunts contractés (principal)
(=)Total des recettes hors exploitation (4)
1)Investissements (TTC)
2)Échéances de rembourssements d'emprunt
3)Impôts sur les bénéfices (acomptes et solde)
4)TVA à payer
(=)Total des dépenses hors éxploitation (5)
Solde hors exploitation mensuel (6)=(4)-(5)
Solde global mensuel (7)=(3) +(6)
(+) ou (-) décisions de trésorerie (placements ou financemnets)
Source : Philipe Rousselot,Gestion de trésorerie PARIS DUNOD 2004 page 46
Les procédures d’encaissements : tout d’abord, les encaissements correspondent à des flux
d’entrée de fonds et proviennent ou non de l’exploitation de l’entreprise. On peut trouver les ventes
mais aussi les recettes telles que les cessions d’immobilisations, les remboursements de prêts…
Le circuit de facturation est considérable car il pourrait causer d’énormes problèmes notamment
dans les délais de paiement qui sont apparemment fréquents. Des conditions commerciales non
précisées sur les factures peuvent en être la cause. Ainsi les opérations qu’il faudrait effectuer lors
de la facturation est la précision du mode de règlement mais aussi définir la banque domiciliatrice.
~ 12 ~
En ce qui concerne les encaissements, ils peuvent se faire sous plusieurs formes, en espèces, par
chèque ou en ccp.
Pour la première, c’est assez simple. En effet, l’encaissement commence par la réception du
client, ensuite la réception des espèces et leur comptage. Et enfin la remise de la facture ou du reçu
au client. Pour la seconde, c’est-à-dire par chèque, il y a trois phases distinctes. Cette phase
commence par une phase interne qui va de la réception du chèque jusqu’à son départ de l’entreprise.
Ensuite la transmission du chèque à la banque et enfin un délai de prise en compte du chèque par le
banquier. En résumé, les procédures d’encaissements sont effectuées de manière efficace et
exhaustive pour assurer une disponibilité et pallier les insuffisances de trésorerie.
Les procédures de décaissements : les décaissements regroupent les règlements de
l’entreprise que ce soit en espèces, par chèque ou par virement, plus précisément les charges
décaissées du compte de résultat (les dépenses relatives aux achats, autres dépenses d’exploitation et
hors exploitation).Le décaissement doit être autorisé par une personne habilitée. Cette autorisation
est indispensable dans un contexte d’efficacité et de prévention. Pour qu’il y ait une bonne gestion
de décaissement, on doit se pencher sur le mode de paiement, c’est-à-dire payer à moindre frais avec
un maximum de délai.
Si dans la sous-section ci-dessus ont été présentées distinctement les généralités sur les
procédures et la gestion du cycle de trésorerie, qu’en est-il du contrôle interne dans la gestion du
cycle de trésorerie ?
1.4.3- Principes généraux du contrôle interne
Différents organismes ont donné la définition du contrôle interne comme un élément important
et inéluctable dans l’assurance de l’efficacité des procédures et des activités de l’entreprise.
Selon :IFAC : « ensemble de politiques et procédures mises en place par la direction de l’entité
en vue d’assurer dans la mesure du possible la gestion rigoureuse et efficace de ses activités »7.
L’Institute of Chartered Accountants in England and Wales CI définit comme : “le contrôle
interne comprend l’ensemble des systèmes de contrôle, financiers et autres, mis en place par la
direction pour diriger les affaires de l’entreprise de façon ordonnée et efficace ; assurer le respect
des politiques de gestion mais la sauvegarde des actifs ainsi que garantir autant que possible
~ 13 ~
l’exactitude et l’exhaustivité des informations enregistrées » 8.
D’autres organismes comme la
CNCC la définissent comme suit : « le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de
contrôle, comptables ou autres, que la direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité
afin d’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des enregistrements
comptables et des comptes annuels qui en découlent »9
De ces définitions, on peut en déduire que le contrôle interne concerne avant tout la maitrise
de fonctionnement plutôt que le sens de vérification proprement dite. Il a pour but la sauvegarde des
patrimoines, assurer l’application des instructions de la direction mais aussi de favoriser la
performance. De ce fait découlent aussi les objectifs du contrôle interne qui sont la fiabilité et la
pertinence de l’information ; la protection et la sauvegarde du patrimoine ; l’application des
instructions de la direction ; l’efficacité et l’efficience de l’organisation. Le contrôle peut se
manifester à travers une bonne organisation, dans les méthodes et procédures des opérations de
l’entreprise afin d’assurer la stabilité de cette dernière. Tout ceci va nous amener à connaître les
différents principes du contrôle interne. L’appréciation du contrôle interne repose sur des principes
qui vont lui conférer une qualité satisfaisante. Ces principes sont, premièrement, le principe
d’organisation qui, en effet, est la clé de voûte de toute entité. En matière de contrôle interne, il est
nécessaire d’avoir une organisation adaptée qui doit comporter une séparation des tâches. Cette
séparation a pour but d’éviter un cumul de fonction qui favorisera des erreurs, négligences ou même
des fraudes. Deuxièmement, ce principe sera suivi du principe d’intégration consistant à mettre les
procédures par recoupement qui permettra ensuite une fonction d’autocontrôle et de contrôle
réciproque c’est-à-dire effectuer des opérations de même procédure mais par des agents différents
de façon à vérifier l’identité des résultats. Troisièmement, le principe de permanence qui sera
accompagné quatrièmement par le principe d’universalité qui signifie que le contrôle interne
concerne toutes les personnes dans l’entreprise en tout temps et en tout lieu. Cinquièmement, le
principe d’indépendance qui implique que les objectifs du CI sont à atteindre indépendamment des
méthodes, procédés et moyens de l’entreprise. Ensuite le principe d’information qui sous-entend que
l’information doit répondre à certains critères tels que la pertinence, l’utilité, l’objectivité, la
communicabilité ainsi que la vérifiabilité.
7;8Source:JACQUES HELFER Encyclopédie des managements TOME 2 Editeur VUIBERT P 337
9Source : Cours audit générale 4ème année Chapitre III année universitaire 2013
~ 14 ~
Et enfin, le principe d’harmonie qui sous-entend l’adéquation du contrôle interne aux
caractéristiques de l’entreprise ainsi que son environnement.
Eléments constitutifs du contrôle interne
Pour atteindre ces objectifs et appliquer ces différents principes, il s’avère plus judicieux
d’avoir les éléments suivants.Pour commencer, un plan d’organisation qui montre les objectifs à
atteindre, mais définit aussi la structure et les responsabilités .A travers ce plan se voient définir les
méthodes et procédures pour effectuer une tâche quelconque. Lesquelles doivent inscrire et indiquer
les modalités de circulation, de traitement et de classement des informations. Elles doivent
également indiquer les méthodes d’enregistrement et les contrôles. Ensuite, il faut disposer d’un
personnel compétent grâce à une procédure de recrutement adéquat ou à la mise en place de
formations… Enfin, l’existence d’un dispositif de contrôle. Plusieurs dispositifs de contrôle peuvent
être effectués dans l’entreprise, tels que les contrôles sur les procédures d’autorisation qui consistent
à assurer que toute les opérations engageant la société sont décidées par une personne habilitée. Ou
encore les contrôles de base sur les informations enregistrées. Ces contrôles visent à assurer si toutes
les opérations ont fait l’objet d’un enregistrement, tout enregistrement est justifié par une opération
ou encore s’il n’y a pas d’erreurs dans la comptabilisation. Dans ces mises en œuvre de contrôle,
on peut voir les contrôles d’exhaustivité, de réalité, d’exactitude, et de cohérence.10
En premier lieu, l’exhaustivité signifie que le contrôle a été fait dans tous ces aspects
significatifs, c’est-à-dire qu’on a fait un contrôle complet. Quatre techniques sont impératives pour
éviter les oublis ou omissions d’enregistrement, notamment l’existence des séquences numériques,
c’est-à-dire que les documents entrant et sortant de l’entreprise sont normalement numérotés en
séquence. Lors des suivis, l’oubli des enregistrements peut être évité car on constate tout de suite
une rupture dans la dite séquence. Cette technique doit être accompagnée d’un rapprochement des
documents afférents à la même opération, plusieurs documents sont normalement émis (par exemple
lors de la vente, il y a au moins une émission de quatre bons pour le service magasin, pour le service
comptable, pour le client et enfin pour le service trésorerie). Une fois le rapprochement effectué, un
archivage des fichiers est nécessaire et également le classement pour faciliter les recherches lors des
vérifications.
10 : Source
:JACQUES HELFER Encyclopédie des mangements TOME 2 ; éditeur VUIBERT P 342
~ 15 ~
En second lieu, les contrôles de réalité : pour ce type de contrôle, il est nécessaire d’effectuer
des inventaires physiques. En outre, certaines écritures ne sont pas vérifiables par inventaire tels que
les créances et les dettes, un autre mode comme la validation par recoupement externe est donc
nécessaire. Elle consiste à obtenir une écriture correspondante venant des tiers (comme les
rapprochements bancaires).
En troisième lieu, les contrôles d’exactitude qui consistent à savoir si les calculs effectués dans
l’entreprise sont exacts. Deux types de données sont fréquemment utilisés : Premièrement les
comparaisons globales de données : lorsque les mêmes opérations font l’objet de deux totalisations, il
est utile de comparer les chiffres obtenus. Ce type de procédé est souvent utilisé pour contrôler les
recettes (par exemple le montant des chèques reçu par le service qui réceptionne les chèques pour
l’entreprise et le montant calculé par la banque). Deuxièmement es contrôles arithmétiques : ce type
de contrôle consiste à faire des calculs systématiques. (Calculs des montants figurés dans les factures
par exemple). Après avoir étudié les objectifs et éléments du contrôle interne, passons maintenant à
ses limites car néanmoins, le contrôle interne présente des limites. En résumé, la relation de
l’entreprise et du contrôle interne peut se présenter comme le montre la figure ci-dessous.
Figure n°1 :L’entreprise et le contrôle interne
Source : Audit externe et manuel d’audit, éditions RINDRA p 103
~ 16 ~
De cette figure ci-dessus, on peut constater que le contrôle obéit à quatre objectifs dans
l’entreprise qui sont : la protection des actifs, assurer la qualité des informations, promouvoir
l’efficacité et le respect et suivi des directives de la direction. De cette figure se dégage également
que le CI intervient dans tous les cycles d’exploitation de l’entreprise mais aussi que ce CI a des
impacts sur l’exactitude des comptes et permettra la fiabilité de l’élaboration des états financiers.
Ce pendant si telles sont les caractéristiques du contrôle interne, comment s’applique-t-il sur la
gestion du cycle de trésorerie ?
1 . 4 . 4- Le contrôle interne appliqué à la gestion du cycle de trésorerie.
Il existe plusieurs outils de contrôle de la trésorerie tel que l’inventaire. En effet, les inventaires
ont pour objet le contrôle de conformité entre les disponibilités physiques et ce qui figure dans les
livres comptables. Il n’y a pas que l’inventaire comme outils de contrôle mais également les
rapprochements bancaires. Les rapprochements sont effectués mensuellement pour vérifier la
conformité entre les opérations faites réellement en banque et les opérations enregistrées dans les
livres comptables. Et les écarts doivent faire l’objet d’une régularisation.
Ainsi dans les différents éléments du cycle de trésorerie sont associés des objectifs du contrôle
interne.
Pour l’encaissement, des dispositifs et contrôles sont nécessaires comme pour les procédures
mises en place qui doivent s’assurer que les encaissements sont enregistrés rapidement et de
manière exhaustive. Il faut aussi que ces encaissements soient autorisés par la direction.
Etant donné que la trésorerie est le cœur de toute activité de l’entreprise, elle est en interface avec la
vente. Les dispositifs de contrôle interne doivent ainsi permettre de prévenir les vols et fraudes. Le
responsable du contrôle interne dans l’entreprise doit s’assurer également que les recettes sont
enregistrées à la bonne période et sont correctement évaluées.
Pour le décaissement, les opérations et procédures doivent donner une assurance que les
paiements sont enregistrés. Un décaissement doit être autorisé par les responsables. Dans une
optique de prévention de fraudes et omission, il doit y avoir des pièces justificatives et ces dernières
doivent être pré-numérotées.
Afin d’atteindre les objectifs et pour avoir une bonne performance. L’audit interne doit s’assurer que
les règlements comptabilisés correspondent à des dépenses de l’entreprise, mais assurer également
qu’elles sont effectivement réelles. Et enfin, pour faciliter le contrôle, le rangement des pièces
justificatives dans un ordre chronologique est primordial.
~ 17 ~
Section2 : Méthodes
La section précédente a permis la familiarisation avec l’entreprise, mais aussi la présentation
des outils et matériels utilisés et surtout la compréhension générale du thème par les outils
théoriques et les différentes revues littéraires. Dans la section qui suit seront exposées les démarches
et les méthodes de traitement de données qui ont permis de mettre à terme la présente étude. La
méthode peut être définie comme un ensemble rationnellement coordonné de technique en vue
d’atteindre un objectif et la fonction de la méthode est d’assurer l’adéquation des techniques aux
objectifs.
Il existe différentes méthodes en matière de recherches scientifiques, la méthode inductive,
déductive et la méthode hypothético-déductive.Dans notre cas, on a adopté la méthode hypothético-
déductive qui consiste à poser une problématique (la mise en place d’un contrôle interne permet –il
d’atteindre les objectifs de trésorerie) qui sera ensuite suivi d’une formulation de déduction à partir
des connaissances empiriques. La prochaine étape a été la formulation des questionnaires et guide
d’entretien afin de procéder à des tests qui vérifieront les hypothèses fixées au début. Le résultat
obtenu fera ensuite l’objet d’une discussion et recommandation et induira à l’affirmation ou
l’infirmation de l’hypothèse.
2 . 1- Recherche documentaire
La maitrise du thème nécessite une recherche documentaire, elle répond aux questions que,
qui, comment et pourquoi sur le thème, la recherche documentaire permet de délimiter le contexte
du thème et permet également la formulation de la problématique. Elle est également nécessaire
pour l’élaboration des questionnaires et guide d’entretien. En effet, c’est à partir de ces
connaissances qu’on effectue les vérifications à faire sur le terrain. Une fois le résultat obtenu, la
recherche permet de l’interpréter et conduira la discussion du thème et d’amener les solutions
nécessaires.
2 . 1 . 1- Ouvrages
C’est un des éléments clés de la recherche scientifique car c’est grâce aux ouvrages que l’on
obtient les théories relatives au thème. On a à la disposition des connaissances déjà vérifiées
~ 18 ~
auparavant par les grands auteurs. Les éléments correspondant à cette recherche nous ont été
présentés dans la section précédente qui porte sur les outils théoriques sur le cycle de trésorerie, le
contrôle interne ainsi que sur la gestion et analyse financière.
2 . 1 . 2- Documents électroniques
Le recours aux documents via internet était important, c’est dans ces derniers que sont
incluses les mises à jour et les détails des théories concernant le thème et les hypothèses à vérifier
Ces outils montrent également les actualités concernant le domaine dans les autres pays qui sert de
témoin pour la situation dans laquelle se fait l’étude. Plusieurs sites comme
fr.wikipédia.org /procédure d’entreprise ou www.isocèle.com/iso9001/dossier qualité nous ont aidé
à la maitrise du cas sur les procédures et www.math-info.univparis.fr/cours gestion/analyse
fonctbilan sur les éléments de l’équilibre financier.
2 . 2- Guide d’entretien :
Pour obtenir des résultats probants, il est primordial de préparer soigneusement l’élaboration
du guide d’entretien.Dans la présente étude, nous avons centré notre entretien sur les éléments
relatifs au contrôle interne et à la performance financière. Ils sont notés en une échelle jusqu’à cinq
.Tandis que l’autre modèle est un modèle de questionnaire sur le contrôle interne sous forme de
tableau, les sujets n’ont qu’à répondre par un oui ou par un non.
Cette méthode a été appliquée auprès du responsable d’encaissement, du décaissement et auprès du
responsable de trésorerie.
Il se présente comme suit :
~ 19 ~
Tableau n° 2 : Questionnaire de CI (inspiré du cours de CI Option Audit, et audit général)
Questionnaires de contrôle interne sur l’encaissement
N/A
OUI
NON
Les règlements sont-ils enregistrés dans les comptes clients à partir
des avis de paiements ?
Les retards clients ne sont-ils pas dus à des encaissements non
enregistrés ?
Faites-vous des rapprochements bancaires ?
S’il y a des anomalies, quelles mesures prendriez-vous ?
Les écarts en rapprochement sont –ils validés par un responsables ?
Les encaissements sont –ils autorisés par des responsables ?
Faites-vous l’inventaire de vos disponibilités par rapport aux
montants dans les livres comptables ?
Les recettes sont-elles comptabilisées au jour le jour?
Les écarts constatés entre les règlements reçus et factures sont –ils
analysés et corrigés ?
Les encaissements sont-ils constatés par des pièces pré numérotées ?
Les disponibilités sont –elles gardées en lieu sûr ?
N/A : Non applicable
Ces questionnaires de CI servent de moyens d’évaluation du contrôle au niveau des cycles. Le
tableau ci-dessus concerne l’encaissement qui tient à prouver si les éléments du CI ont été
respectés. Ce tableau contient des questions sur la séparation des tâches, des différents contrôles
tels que les inventaires et les autres moyens de contrôles utilisés par l’entreprise.
~ 20 ~
Tableau n° 3 : Questionnaire de CI sur le décaissement
Source : Auteur
Cette partie a été élaborée exclusivement auprès du responsable de décaissement et dont le principe
suit celui du questionnaire sur l’encaissement.
2 . 3- Hypothèse et approche méthodologique
L’appréciation du contrôle interne d’une entreprise ne peut se faire dans un tâtonnement, il
faudrait adopter une méthodologie adéquate et ensuite y dégager les forces et faiblesses .Mais avant
tout, il faut avoir une parfaite connaissance de l’entreprise, son activité, ses objectifs, ses besoins et
ses ressources. Dans notre cas d’étude, c’est-à-dire l’appréciation du contrôle interne de la
Questionnaires de contrôle interne sur les
décaissements
N/A OUI NON
Les paiements en espèces sont-ils saisis sur des pièces de
caisse pré numérotées ?
Comment se font les opérations de décaissement par
voie bancaire ?
Les décaissements sont-ils autorisés ?
Les personnes responsables de caisse sont-elles distinctes
des personnes responsables des enregistrements ?
L’annulation des décaissements est-elle constatée ?
La transmission des décaissements se fait-elle dans un
délai précis ?
~ 21 ~
trésorerie, l’efficacité des opérations et procédures dans le cycle de trésorerie, il a fallu suivre les
étapes suivantes : une prise de connaissance de l’entreprise ; ensuite, une analyse descriptive des
procédures intervenant dans le cycle de trésorerie et l’analyse et vérification du système de contrôle
interne mise en place. Et enfin, l’étude des effets et conséquences du contrôle interne dans la
performance.
Toutes ces études permettent de vérifier les deux hypothèses suivantes :
Une efficacité de procédure permet d’éviter les retards, erreurs et les fraudes.
L’efficacité est synonyme de performance et d’équilibre financier
2 . 3 . 1- La prise de connaissance de l’entreprise
Cette prise de connaissance est primordiale car elle permet de connaître la raison d’être de
l’entreprise, ses activités et les opérations en lien avec ces activités. Cette méthode aide à la
familiarisation avec le domaine et le milieu où l’étude a été effectuée.
2 . 3 . 2- Analyses descriptives des opérations et procédures intervenant
dans le cycle de trésorerie
Cette partie concerne surtout les différentes étapes afférentes à des procédures de
budgétisation, décaissement et encaissement. Cette analyse va montrer quelles sont les personnes
qui interviennent lors d’une étape quelconque du cycle de trésorerie ? Quelles sont les différentes
étapes à suivre pour une budgétisation, un encaissement, ou un décaissement ? Comment se
déroulent ces étapes ? Cette partie nous détaillera en profondeur les éléments du cycle de trésorerie
dans l’entreprise dans laquelle cet ouvrage a pris sa base. Tous ces éléments ont été obtenus auprès
du responsable de la trésorerie
2 . 3 . 3- Analyse des dispositifs de contrôles mis en place et des
instruments financiers
Elle permet d’appréhender et de vérifier s’il y a réellement le respect des principes généraux
du contrôle interne. Par exemple le principe d’organisation et de séparation des tâches ; ou encore la
présence de permanence de méthode : l’entreprise suit-elle des méthodes quelconques pour
~ 22 ~
l’exécution des opérations à réaliser dans l’entreprise ?La partie sur l’analyse des instruments
financiers vont permettre d’apprécier l’équilibre financier ou la performance financière. La collecte
de ces informations a été faite durant un mois et demi, une fois par semaine des entretiens et visites
auprès des employés ont eu lieu suivis des questionnaires via mail.
2 . 4- Méthode de traitement des données
Cette phase constitue une étape primordiale de l’ouvrage, en effet elle consiste à un
classement de données secondaires obtenues à partir des entretiens et questionnaires faits. Ensuite à
leur hiérarchisation par ordre d’importance. Tout ceci permettra ensuite une meilleure présentation
des résultats qui sera mieux lisible et compréhensible à tous lecteurs.
Ainsi le classement des documents se faisait comme suit, les réponses obtenues à partir des
questionnaires ont été classées en quatre grandes catégories :
Description de l’entreprise, de ses activités, situation juridique, historique et organigramme.
Description des étapes et procédures du cycle de trésorerie.
Analyse du contrôle interne de l’entreprise (Questionnaire de contrôle interne suivant les
encaissements et décaissements, mais il y a également les dispositifs de contrôle proprement
dits en matière de prévention de fraude)
Les bilans comptables sur deux années (2011 et 2012)
Outre les questionnaires, il y a également les différents entretiens effectués auprès des acteurs
intervenant dans les opérations du cycle de trésorerie. Les entretiens ont été pris sous format audio
retranscris sur papier pour être ensuite classés suivant les trois catégories citées ci-dessus.
Section 3 : Limites de l’étude et chronogramme des activités.
Les points soulignés précédemment ont tous décrit les éléments contribuant à l’élaboration du
présent ouvrage.Cependant, tout au long du travail, des limites et contraintes ont été constatées. Tout
d’abord la contrainte temporelle, le travail et les enquêtes se sont déroulés durant trois mois Cela n’a
pas permis la vérification plus précise des éléments et a freiné également l’ampleur de l’étude et de
~ 23 ~
la constater dans différents aspects. Certains enquêtés ont mis beaucoup plus de temps à répondre
aux questionnaires, d’autres ne sont disponibles que peu de temps.
A part les contraintes temporelles, il y a également la non coopération de certains acteurs .Cela se
traduit par la peur de dévoiler les données de l’entreprise, d’autres refusent tout simplement de nous
accorder des entrevues.
3 . 1- Chronogramme des activités
Le déroulement de la réalisation des activités relatives à cet ouvrage est mis en résumé dans la
figure suivante selon leur chronologie.
Figure n°1 : chronogramme des activités
Février Mars Avril Mai Juille
t
Semaines 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 1 2
Protocole de recherche
Etude documentaire
Travaux relatifs à l'élaboration des
questionnaires
Descente sur terrain
Traitement des données
Rédaction
Source : Auteur
~ 24 ~
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre nous a permis de mieux appréhender la zone de l’étude. Il y figure la présentation
de la société TELMA SA ainsi que son historique, mais également son activité et son organisation.
En second lieu, ce chapitre montre les différents matériels utilisés pour la collecte de données, quels
en sont les outils, quels genres de revues littéraires ont été utilisés ? Une fois les matériels réunis,
quelles ont été les méthodes de collecte de données ? Effectivement, c’est dans cette partie que les
questionnaires ont été abordés.Il a été décrit comment on a utilisé les différents
questionnaires,comment se sont déroulés les entretiens auprès des personnes enquêtées. La section
approche méthodologique décrit aussi les différentes étapes et phases de la collecte de données
notamment la prise de connaissance de l’entreprise, la description des processus intervenant dans les
cycles de trésorerie mais aussi l’analyse du contrôle interne de la trésorerie.
En dernière partie sont présentés le chronogramme d’activité et les limites de
l’étude.L’élaboration de cette phase c’est-à-dire le matériel et méthode est jugée primordiale car tout
l’ouvrage tourne autour de ces deux étapes .On ne peut obtenir de meilleures résultats sans une
bonne préparation des outils et méthodes à utiliser. Une fois ces deux étapes achevées, il convient
maintenant de présenter le résultat. Ainsi le prochain chapitre se porte sur les résultats obtenus
auprès de l’entreprise étudiée. Ce chapitre va nous décrire les données qualitatives et quantitatives
de la société TELMA.
~ 25 ~
CHAPITRE 2 : RESULTATS Si auparavant les éléments de bases de cet ouvrage ont été scrupuleusement présentés ; de
matériels aux cadres théoriques où nous avons établi comme domaine de définition jusqu’aux
méthodes de collectes et traitements des données. Dans cette partie, nous allons voir les résultats
obtenus auprès de l’entreprise. Quels sont les processus intervenant lors des opérations de la
trésorerie ? Les dispositifs mis en place par Telma pour assurer l’efficacité des opérations et
procédures .En outre les faits relatifs aux fraudes seront également présentés mais aussi les
indicateurs de performance utilisés par l’entreprise. Dans la seconde section nous exposerons les
données chiffrées obtenues qui serviront d’outils de bases pour les analyses dans les parties qui vont
suivre.
Section 1 : Les opérations et procédures du cycle de trésorerie
Comme toute entité commerciale, Telma effectue des opérations d’encaissements et de
décaissements. Ainsi cette section va montrer les détails des opérations et procédures qui sont
effectuées dans les éléments du cycle de trésorerie. Dans la sous-section qui suit principalement la
section consacrée à l’encaissement sera décrite la réponse de la question 2. 3 dans les questionnaires
précédents concernant la description de l’ensemble des opérations d’encaissement. Il est à noter que
les réponses N° 1 ont été déjà évoquées dans la présentation de l’entreprise (Chapitre I)
1 . 1- L’encaissement
En ce qui concerne les rentrées de fonds, il existe deux types. Il ya la vente directe et indirecte.
La première se fait dans les différents shop Telma, ces entrées de fonds proviennent à la fois des
cartes recharge pour les abonnés en prépayés mais aussi des produits téléphoniques (pack Telma clé
3 G+).Toutes ces opérations s’effectuent en espèces. Tandis que le paiement des abonnés en post
payés s’effectue par prélèvement bancaire et pour certains en espèces au Telma SHOP
ANALAKELY. En effet, une fois par mois toutes les factures sont réunies pour être renvoyées aux
clients. Ensuite, les prélèvements se font le dixième jour du mois, les clients disposeront ensuite
jusqu’au 25 du mois pour payer sinon l’abonnement sera interrompu.
La seconde concerne les ventes indirectes qui proviennent des distributeurs agréés Telma. Ce sont
ces types d’intervenants qui contribuent le plus dans la réalisation des chiffres d’affaires du groupe
~ 26 ~
En effet, ce sont ces distributeurs qui effectuent les livraisons de cartes de crédit vers les points de
ventes, kioska Telma, et même vers les taxis phone et épiceries dans tout Madagascar. Leur mode
de paiement se fait par voie bancaire. Lequel est effectué dans un contexte de sécurisation à cause
des énormes montants qui y circulent.
L’encaissement physique est effectué par un caissier, les ventes seront ensuite enregistrées sur
SAGE par le responsable encaissement et il ya aura une vérification de la remise effective en
banque. Les enregistrements comptables sont effectués au jour le jour.Un inventaire de disponibilité
est également effectué tous les jours.
Sous une figure plus simple, les opérations d’encaissement peuvent se présenter comme suit :
Figure n°3 : Procédures d’encaissement TELMA
Source : auteur
1 . 2- Le décaissement
Le processus de décaissement de l’entité suit des étapes plus ou moins complexes. En effet,
les dépenses de l’entreprise comprennent les dépenses de fonctionnement et d’investissements
(réponse à la question 2.4).
Ces opérations peuvent se résumer comme le présente la figure qui suit :
Encaissement physique par le
caissier Enregistrement comptable sur SAGE
Vérification de la remise effective en
banque
Archivage
~ 27 ~
Figure n°4 : Procédure de décaissement TELMA
1) 2)
Envoi
4) 3)
Envoi
Envoi
5)
6)
8) 7)
9) 10)
Source : Auteur
Fournisseur qui établit une
facture
Validation par le directeur n-1
Création du bon de commande à faire
valider par le DAF
Réception facture du service
Achat
Planning paiement à faire valider fait
hebdomadairement
Envoi des documents à la direction
concernée par la demande d’achat
pour certification
Comptabilisation des faits par le
service comptabilité concerné (peut
être Telma fixe ou Telma mobile)
Paiement par le service
Trésorerie
Comptabilisation des charges par le
responsable décaissement Vérification des pièces
justificatives et archivages
~ 28 ~
Le processus commence par un planning de paiement effectué hebdomadairement, c’est
pendant ce planning que se font les demandes d’achat des différents départements qui ont un besoin
quelconque, ce planning fera l’objet d’une consultation et de concertation auprès de la direction,
plus précisément, le directeur N-1, monsieur Patrick Pisal Hamidal et qui les validera par la suite.
Une fois validées, il y aura la création des bons de commandes qui sera validés par le DAF, ensuite
les bons de commandes seront envoyés aux fournisseurs qui vont envoyer les factures au service
achat. Une fois enregistrées au service achat, les factures (double de la facture) seront transmises par
le comptable aux entités qui ont fait la demande d’achat et fera la comptabilisation (le service
comptabilisation du groupe se divise en différents services comptabilité TELMA fixe, mobile). Dès
que les opérations sont enregistrées, les documents sont transmis au service trésorerie pour
l’exécution des paiements qui s’effectue par virement ou par chèque. Après le paiement effectué,
une vérification des pièces justificatives est effectuée, puis le responsable du décaissement effectue
la comptabilisation des charges et archivage des documents comptables.
Section 2 : Les éléments relatifs au contrôle interne
2 . 1- Sur l’encaissement
Effectivement, des dispositions sont mises en place, surtout le manuel de procédure pour
garantir le bon déroulement des opérations de l’entité. Le suivi des opérations et procédures est fait
depuis l’encaissement jusqu’à l’archivage. En effet, une fois les recettes constatées, elles sont
enregistrées et comptabilisées au jour le jour par un responsable d’encaissement qui sera supervisé
ensuite par le responsable de trésorerie.
Des inventaires sur la disponibilité sont également effectués tous les jours pour ensuite les
rapprocher au montant figuré dans les livres comptables. Le personnel du service audit interne fait
également des contrôles inopinés.
Toutefois des fraudes fréquentes sont constatées dans l’entreprise. En effet, ce sont les vols qui
ont lieu dans les SHOP TELMA qui sont dus à des difficultés financières des caissiers .Ces vols sont
significatifs en montant car peuvent atteindre des centaines de milliers d’Ariary. Pour pallier à ce
problème, il y a des contrôles inopinés et exhaustifs.
~ 29 ~
Tableau n°4 : Tableau montrant le résultat des QCI sur l’encaissement
Questionnaires de contrôle interne sur l'encaissement N/A OUI NON
Les règlements sont-ils enregistrés dans les comptes clients à
partir des avis de paiements? X
Les retards clients ne sont-ils pas dus à des encaissements non
enregistrés? X
Faites-vous des rapprochements bancaires ? X
S'il y a des anomalies, quelles mesures prendriez-vous?
Les écarts en rapprochement sont-ils validés par un
responsable? X
Les encaissements sont-ils autorisés par les responsables?
Faites-vous l'inventaire de vos disponibilitéspar rapport aux
montants dans les livres comptables?
X(tous les
jours)
Les recettes sont-elles comptabilisées au jour le jour? X
Les écarts constatés entre les règlements, reçus et factures
sont-ils analysés et corrigés? X
Les encaissements sont-ils constatés par des pièces pré
numérotées?
Les disponibilités sont-elles gardées en lieu sûr? X
N/A: Non applicable
2 . 2- Sur le décaissement
Différents dispositifs sont adoptés par TELMA pour assurer l’efficacité des opérations et
faciliter les contrôles ultérieurs. Comme mesures prises, la société utilise des pièces pré-numérotées
pour les paiements.
En matière de paiements, deux voies sont empruntées soit par chèque, soit par virement. Ces
paiements ne sont effectués que sur ordre du DAF après une réunion hebdomadaire du conseil qui
sera transmis par e-mail au responsable de trésorerie qui, par la suite, transmettra les ordres au
responsable de décaissement. A chaque étape ou processus, il faut toujours une approbation avant de
poursuivre l’étape suivante.
~ 30 ~
Tableau n°5 :Tableau montrant le résultat des QCI sur le décaissement
Questionnaires de contrôle interne sur les décaissements N/A OUI NON
Les paiements en espèces sont-ils saisis sur des pièces de caisse
pré numérotées? X
Comment se font les opérations de décaissements par voie
bancaire? Par chèque
et virement
Les décaissements sont-ils autorisés? X
Les personnes responsables de caisse sont-elles distinctes des
personnes responsables des enregistrements? X
L'annulation des décaissements est-elle constatée? X
La transmission des décaissements se fait-elle dans un délai
précis? X
N/A: Non applicable
De ce tableau, on peut dégager que les règlements des opérations de décaissements se font par
chèque et par virement. Et encore une fois, il est montré ici que les décaissements doivent être
autorisés et ne peuvent pas se faire sans aucun accord. Une des bases du principe de CI est la
séparation des tâches ainsi il est mis en évidence que la fonction d’enregistrements est ici distincte
de celle de réception des rentrées de fonds.
Tableau n°6 : Résultat des questionnaires obtenus auprès des responsables
N° Questions R.E R.D R.T
2.1 Disposez-vous d'un système de CI ? Oui oui Oui
2.2
Disposez-vous d'une séparation de fonction dans votre service
? Oui oui Oui
2.6 Sur une échelle de 5, pouvez-vous mentionner la qualité de séparation de fonction
4 3 4
2.8 Comment consignez-vous les instructions dans votre
département par mail par mail
par mail et
appuyé
verbalement
2.9 Disposez-vous d'un manuel de procédure? Oui oui
oui
(essentiellement
description de
tâches)
Sur une échelle de 5, pouvez-vous indiquer la qualité du
manuel de procédure 3 3 4
~ 31 ~
.Pour assurer l’efficacité des opérations, et surtout pour la sauvegarde de son patrimoine, la
société a instauré un dispositif de CI qui a pour fonction d’assurer la sauvegarde du patrimoine et le
suivi des directives. Ainsi les consignes et instructions sont effectuées par Mail et appuyées
verbalement pour une rapidité de transmission d’information. L’entreprise dispose également de
manuel de procédure, en effet la procédure est un ensemble cohérent de tâches standardisées qui
commencent par un besoin et aboutissent à un objectif. Le manuel de procédure de Telma décrit
essentiellement les tâches à effectuer par chacun.
2 . 3- Mesure de performance
Aucune entité ni organisation ne peut avancer sans savoir la situation où elle se trouve. Il est
impératif d’avoir des indicateurs, un tableau de bord pour mieux s’orienter et évaluer la
performance. D’une simple vue, l’idée de performance se rapporte à regarder les comptes de
l’entreprise pour se convaincre de sa santé ou au contraire des risques de défaillance. Longtemps, les
entreprises se sont contentées de voir les aspects financiers de la performance. C’est à partir des
années 1990 et 2000 qu’est venue l’idée de décliner la performance sous quatre aspects (aspects
financiers, client, processus interne et organisationnel) Ce concept est appelé BALANCED SCORE
CARD ou Tableau de bord prospectif.
Le groupe TELMA utilise également ce modèle comme outils d’analyse de la performance.
Selon le responsable de trésorerie, l’objectif de cet outil est de transformer la vision
stratégique en objectifs opérationnels. Cela commence par ce qu’il appelle « JOB
DESCRIPTION », à chaque employé est remis un objectif à atteindre, dans ce « job description »
sont étayées la description des tâches à faire, les personnes avec lesquelles l’employé interagit. Une
notation sera faite pour chaque employé à propos de ces tâches et le tout est noté sur 100.Enfin à
chaque fin d’année une évaluation sera faite pour chaque employé si les tâches à accomplir sur le
poste ont été effectuées efficacement.
Section 3 : Description quantitative des données
Après avoir étayé les différentes opérations et procédures intervenant dans le cycle de
trésorerie, viennent maintenant les différentes données chiffrées concernant la société TELMA. Ces
données vont nous permettre de dégager les différents ratios et l’évolution de l’entreprise pour en
apprécier la performance financière de l’entité.
~ 32 ~
3 . 1- Les chiffres sur les postes de bilan
C’est dans cette partie que l’on montrera l’évolution des postes du bilan de l’année 2011 et
2012, ainsi que les calculs des FR, BFR, trésorerie, et les différents ratios qui nous servent de
données à analyser et commentées dans la partie discussions.
Tableau n°7: Bilan comptable Telma 2011 par grand masse 2011(en millier d’Ariary)
ACTIFS Montant brut Amortissement et provisionNET Capitaux propres et PassifsMontant
ACTIFS NON COURANTS Capitaux propres
Immobilisations incorporelle 8 172 904,838 172 904,83 Capital 32 637 417,26
autres immobilisations 18 442 500,50 18 442 500,00
Licence droit,usage logociel 6 065 738,52 (4876724,01976) 1 189 014,50 TOTAL Capitaux propres 32 637 417,26
Immobilisations incorporelle IRU 2 088 723,81 (140843,173) 1 947 880,64
Immobilisations en cours 449 282 457,06 (305527767,325) 143 754 689,73 Passif non courants 71 818 273,77
Imoobilisations financières 7 433 700,96 7 433 700,96
TOTAL ANC 180 940 690,65 TOTAL PNC 71 818 273,77
ACTIFS COURANTS PASSIFS COURANTS
Stocks et en cours 7 186 112,94 964 924,22 6 221 188,72 passifs courants 192 744 373,60
Créances et emplois 113 183 404,99 24 683 429,85 88 449 975,14
Trésorerie 21 538 210,11 21 538 210,11
TOTAL AC 116 256 373,97 TOTAL PC 192 744 373,60
TOTAL ACTIFS 297 200 064,60 TOTAL PASSIFS 297 200 064,60Source :TELMA
~ 33 ~
Tableau n°8: Bilan fonctionnel après retraitement
ACTIF Montants PASSIF Montants
Emplois stables Capitaux stablesImmobilisations incorporelles 8 172 904,83 Capitaux propres 32 637 417,26
autres immobilisations 18 442 500,00 Amortissement et dépréciations 336 193 688,59
licence droit,logiciel 6 065 738,52 Emprunt 71 818 273,76
Immobilisations incorporelles IRU 2 088 733,81
Immobilisations en cours 449 282 457,06
Immobilisations financières 7 433 700,96
TOTAL 1 491 486 035,18 TOTAL 2 440 649 375,64
Actif circulant Passif circulantD'EXPLOITATION D'EXPLOITATION
Stocks et en cours 7 186 112,94 passifs courants 192 744 373,60
Créances et emplois 113 183 404,99
HORS EXPLOITATION 0
Trésorerie active 21 538 210,11 Trésorerie passive 3,97
TOTAL 2 141 907 728,04
TOTAL 1+2 633 393 763,22 TOTAL 1+2 633 393 749,24
Source : TELMA
Le tableau ci-dessus indique qu’il y a des emplois durables de 491 486 035,18KAr pour des
ressources correspondant à 440 649 379,61KAr. Par ailleurs, de ce tableau découlent également les
chiffres correspondant aux actifs circulant (141 907 728,04) mais également les passifs courants
(192 744 373 ,43)
~ 34 ~
Tableau n °9: Tableau représentant les grands postes de bilan 2012 en Kar
ACTIFS Montant brut Amortissement
et provision
NET Capitaux propres
et Passifs
Montant
ACTIFS NON COURANTS Capitaux propres
Immobilisations incorporelle 9 071 364,17 (5 552 091,065) 3 519 273,11 Capital 51 126 314,56
autres immobilizations 2 849 927,14
2 849 927,14
immobilisations corporelles 474 966 240,35 (328 273 468,093) 146 692 772,26
Total Capitaux
propres 51 126 314,56
Immobilisations en cours 4 221 339,10
4 221 339,10 Passif non courants 66 799 557,01
Imoobilisations financières 8 452 927,14
8 452 927,14
TOTAL ANC 499 560 946,95 (333 825 559,159) 165 735 387,79 TOTAL PNC 66 799 557,01
ACTIFS COURANTS
PASSIFS
COURANTS Stocks et en cours 7 062 988,24 (1 519 035,8) 5 543 952,44 passifs courants 166 667 814,31
Créances et employs 134 974 155,02 (26 557 430,568) 108 416 724,45
Trésorerie 4 897 621,18
4 897 621,18
TOTAL AC 646 495 711,41
118 858 298,08 TOTAL PC 166 667 814,31
TOTAL ACTIFS
284 593 685,88 TOTAL PASSIFS 284 593 685,87
Source : TELMA
Les chiffres cités ci-dessus vont permettre ensuite de calculer les fonds de roulement nets globaux
(FRNG), les besoins en fonds de roulement (BFR) ainsi que la trésorerie de la société.
A partir du suivant tableau, nous allons représenter les capitaux propres et les actifs immobilisés
pour ensuite calculer les fonds de roulement.
~ 35 ~
Tableau n° 10 : Détermination du fonds de roulement à partir du bilan.(en KAr)
Eléments 2011 2012
Ressources stables 440 649 375,64
479 827 897,1
Emplois stables 491 486 035,18
499 560 946,95
Fonds de
roulements
(50 836 655,54) (19 733 049,85)
Source :Auteur
Il ressort de ce tableau que les fonds de roulement des années 2011 et 2012 sont négatifs
respectivement de -50 836 655,54 Kar, -19 733 049,85. Ce qui signifie que les ressources stables ne
peuvent pas financer les emplois stables, il se pourrait même qu’une partie des passifs courants
financent cette lacune.
Le tableau suivant représente les différents postes qui permettent de calculer le BFR (en KAr)
Tableau n° 11 : Détermination du BFR
Eléments 2011 2012
Actifs circulant
d’exploitation
120 369 517,8 142 037 143,2
Dettes d’exploitation 192 744 370,5 165 793 945,7
Besoins en fonds de
roulement
(72 374 852,71) (23 756 802,49)
Source : Auteur
~ 36 ~
Des deux colonnes se sont montrés deux besoins en fonds de roulement négatif (2011 :-72 374
852,71Kar, et de 2012 :-23 756 802,49Kar). Cela se traduit par les paiements au comptant ou même
de respect des délais de la part des clients mais également des retards de paiement fournisseurs.
D’où l’importance des sommes en passifs courants et l’apparition d’un BFR négatif.
3 . 2- Relation entre le FRNG, BFR, et la trésorerie
La trésorerie peut s’obtenir de deux manières, notamment :
OU
AT= Actifs de trésorerie ; PT= Passifs de trésorerie
Il est rare dans cette relation que le fonds de roulement soit exactement égal au besoin en fonds de
roulement. Deux cas peuvent se présenter
Si FR < BFR : le fonds de roulement ne finance pas la totalité du BFR d’où une trésorerie
insuffisante.
Si 𝐹𝑅 > 𝐵𝐹𝑅 : le fonds de roulement finance en totalité le BFR d’où une trésorerie excédentaire.
Eléments 2011 2012
FR (50 836 655,54) (19 733 049,85)
BFR (72 374 852,71) (23 756 802,49)
Trésorerie 21 538 197 ,17 4 023 752,64
3 . 3- Calcul des ratios de liquidité
Le ratio analyse l’équilibre financier d’un organisme, il s’obtient à partir du bilan de l’entreprise et
amène à considérer la liquidité de l’actif et l’exigibilité du passif.
Trésorerie Nette =FRNG - BFR
Trésorerie Nette= AT- PT
~ 37 ~
Le ratio de liquidité mesure la capacité de la firme à faire face à ses engagements à brève échéance.
Le ratio de liquidité générale s’obtient de la formule suivante :
R 2011 = 120 369 517,8 0,62 ; R2012= 142 037 143,2 0,85
192 744 370 ,5 165 793 945,7
Une constatation se fait tout de suite remarquer, les deux ratios sont inférieurs à 1.Le deuxième
s’approche approximativement de ce nombre mais reste toutefois inférieur à 1.Dans l’appréciation
de ce type de ratios c’est qu’une entreprise est plus ou moins solvable si son ratio est aux alentours
de 1 et elle est solvable si le ratio de liquidité est approximativement proche de 2.
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre concernant les résultats est constitué de la présentation, l’établissement des
données et traitements y afférents. Ces éléments concernent les différentes procédures intervenant
dans le cycle de trésorerie, de la budgétisation passant par les décaissements et les encaissements.
Dans ce chapitre sont également présentés les éléments garants de l’efficacité de ces procédures qui
se sont caractérisées par le respect et le suivi des dispositifs tels que le CI. Enfin dans les dernières
sections ont été établis les éléments de l’équilibre financier comme mesure de performance. Ces
éléments furent dégagés grâce au bilan fonctionnel.
Ainsi en guise de récapitulation, l’entreprise TELMA effectue trois (3) grandes opérations au
niveau des opérations de trésoreries notamment la budgétisation, le décaissement et l’encaissement.
Comme rentrées des fonds, il y a les ventes directes des Telma Shop et indirectes des revendeurs
agréés qui constituent la majorité de ces dites rentrées de fonds. Tout ceci suit des procédures à
suivre de l’encaissement physique à l’enregistrement ou aussi des vérifications jusqu’à l’archivage.
La partie décaissement suit également différents procédures, cependant aucune opération n’est faite
Actif circulant
Passif exigible à CT
~ 38 ~
sans autorisation au préalable des supérieurs hiérarchiques qui induira sur les éléments de CI. Ainsi
comme éléments relatifs au CI commence par le manuel de procédure qui constitue la description
des tâches. Ces éléments ont été accompagnés des inventaires, rapprochements bancaires ainsi que
les différents contrôles d’autorisations et de recoupements. Et enfin, dans ce chapitre furent établis
les éléments d’analyse financière sur une analyse portée sur deux (2) années (2011 et 2012). Cela
correspond aux BFR de 2011 et 2012 qui sont respectivement -72 374 812,71 Kar et -
23 756 802,49Kar, des FR on a -50 836 655,54 Kar et -19 733 049,85 Kar (2011 et 2012) .Ces FR et
BFR ont ensuite dégagé la trésorerie 21 538 197,17Kar et 4 023 752,64 Kar et une ratio de liquidité
de 0,62 et 0,85 pour l’année 2012.
Ce chapitre n’est juste que la présentation des données collectées et le résultat des traitements
effectués précédemment. Mais ces résultats feront par la suite l’objet de discussions et de
rapprochement par rapport aux hypothèses citées dans le début de cet ouvrage ainsi que différentes
recommandations pour des éventuelles améliorations.
~ 39 ~
CHAPITRE 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS.
Les étapes précédentes nous ont permis de découvrir les matériels utilisés durant la réalisation
de ce présent ouvrage. De même l’approche méthodologique y est présentée. Toutes ces étapes sont
faites dans le but d’obtenir des résultats dont nous avons eu connaissance dans le chapitre précédent.
En effet, l’objectif de ce chapitre est d’analyser si les procédures existantes sont adéquates au
système mis en place.Savoir s’il y a une fiabilité dans la circulation des documents, et si ce n’est pas
le cas ; essayer de trouver l’amélioration nécessaire. En outre, discuter des éléments obtenus sur les
postes du bilan afin d’en apprécier la trésorerie ou encore l’équilibre financier. Il ressort des
éléments cités ci-dessus l’analyse de ses forces ainsi que ses faiblesses afin de pouvoir apporter une
amélioration ou recommandation générale. Ainsi la section 1 va présenter les discussions relatives
aux résultats et va comprendre les forces et faiblesses constatées du groupe Telma. Tandis que dans
la seconde section vont être présentées les recommandations générales pour l’amélioration des
situations existantes ou pour garder les forces constatées de l’entreprise.
Section 1 : Discussions relatives aux procédures et aux contrôles internes.
Cette section se consacrera sur l’analyse et interprétation des résultats obtenus précédemment.
En premier lieu seront abordées les opérations et procédures des cycles de trésorerie. On évoquera
les forces et atouts des procédures mises en place par la société. Mais également les problèmes
rencontrés, ou encore les goulots d’étranglement qui peuvent affecter l’efficacité de la procédure. En
second lieu, l’ouvrage se penchera sur les éléments de contrôle interne. Les résultats obtenus dans
cette rubrique vont répondre aux questions suivantes : quelles sont les forces du dispositif mis en
place ? Quelles sont les faiblesses détectées ? Ou encore quels impacts auront ces éléments dans la
sincérité des informations financières, dans la régularité et le respect de donner une image fidèle sur
la présentation des états financiers ?
Enfin, les données chiffrées sur les postes du bilan et surtout l’évolution de la trésorerie de
l’entreprise ces dernières années.
~ 40 ~
1 . 1- Forces constatées du groupe Telma
D’après les résultats de l’entretien, le groupe TELMA dispose des éléments suivants : un
organigramme, un manuel de procédure, un rapport d’activité, un tableau de bord, une fonction
d’audit, mais également un service trésorerie qui s’occupe particulièrement de trésorerie mais pas
confondu avec les autres opérations dans le département administratif et financier.
1 . 1 . 1- Forces au niveau du plan d’organisation et des dispositifs de
contrôle mis en place
Dans son ensemble, il est à noter que le système de contrôle interne de la société Telma est
sécurisant. Dans la gestion du cycle de trésorerie, le groupe a particulièrement pris soin de séparer
les personnes et services intervenant dans les opérations.
a) Respect de la séparation des tâches
En matière d’encaissement, on constate la mise en relief de la séparation des tâches. En
effet, c’est l’un des atouts majeurs auquel le groupe s’appuie en matière d’organisation. Comme ce
qui a été aperçu dans le chapitre précédent il existe plus de procédure à suivre dans le processus
d’encaissement. Il ne s’agit pas seulement de constater les entrées de fonds et de les comptabiliser
ensuite.L’entité a pris soin de dissocier distinctement les encaissements en vente directe des
TELMA SHOP, et les ventes indirectes provenant des distributeurs agréés TELMA. Cela permet
aux dirigeants d’avoir une constatation et image nette sur la provenance des chiffres d’affaires
réalisés (Quel pourcentage occupe ses propres forces de ventes, et de l’autre côté à quels points
contribuent-ils dans la réalisation des chiffres d’affaires ?) Ces chiffres ont pu permettre aux
dirigeants d’élaborer une stratégie qui se penche surtout sur la sous-traitance, qui toutefois ne
néglige pas les TELMA SHOP.
Par ailleurs, cette séparation de tâches reflète l’existence d’un plan d’organisation bien défini.
En termes de force et atout de cette entreprise on peut également constater l’existence d’une
politique bien définie. En réalité, pour atteindre une certaine efficacité, il faut savoir déterminer les
objectifs et connaître vers quoi l’organisation va s’orienter.
Dans notre cas de figure, c’est le manuel de procédure et le « Balanced score card » qui cadrent
chaque employé dans les objectifs opérationnels à atteindre. Ces objectifs sont une sorte de feuille
~ 41 ~
de route pour les employés et ces derniers vont faire en sorte de suivre, et ils seront notés sur 100
dans ces dispositifs en termes d’atteinte des objectifs.
b) Existence d’autocontrôle et respect du principe d’intégration
Dans la partie décaissement, la notion d’autocontrôle et les procédures par recoupement sont
mises en exergue. En effet, l’entreprise ne peut pas passer d’une étape à une autre sans vérification
et certification. Afin de prévenir toute tentative de fraude ou de falsification. Par exemple, le DAF
examine si les dépenses demandées sont effectives. Ou encore pour les fournisseurs, une
comparaison est faite, mais avant on examine de façon exhaustive toute les informations le
concernant.La description exhaustive des tâches permet une efficacité de travail de chacun .Les
intervenants exercent leurs travail de façon opérationnelle et avec précision. Cependant tout cela ne
peut exister sans un manuel de procédure qui effectivement décrit de façon exhaustive les tâches de
chaque employé.
Les activités frauduleuses sont toujours liées avec l’insatisfaction des employés, leur manque
d’intérêt et de concentration au travail. Dans cette sous-section se présentent les discussions
concernant le niveau de qualité des dispositifs mis en place.
c) Application de contrôle d’exhaustivité
En matière de dispositifs de contrôle, l’entité sort sur une bonne note par ces différents
dispositifs mis en place. En réalité pour qu’on ait une opinion favorable, des techniques comme
l’exhaustivitédes contrôles sont impératives, notamment l’existence des séquences numériques,
le rapprochement des documents mais aussi l’archivage.
L’entreprise étudiée applique ces dispositifs, comme le montrent les questionnaires de contrôle
interne que nous pouvons voir en annexe, tous les pièces que ce soit en encaissement ou
décaissement sont datées et numérotées. Cette numérotation constitue un élément essentiel dans le
cas d’un oubli des enregistrements car tout de suite une rupture sera constatée. En outre, il y aussi le
rapprochement, plusieurs documents sont émis lors d’une même opération. Cela doit être effectué
pour éviter toute tentative de falsification et de fraude. Par exemple dans le cas d’un décaissement,il
y a une émission de quatre bons,pour le fournisseur,au service facture, dans le département qui a fait
la demande d’achat et enfin dans le service trésorerie.Une obligation que chaque entité doit
respecter est l’archivage. Comme dans le cas du décaissement cité ci-dessus. Dans les quatre
~ 42 ~
organes intervenants, il y a un archivage des documents après enregistrement. Cela est utilisé dans
les contrôles ultérieurs et dans les missions d’audit.
d) Présence de contrôle de réalité
Ce contrôle est très important puisque c’est avec ce contrôle que l’on est en interaction avec
les éléments physiques de l’entreprise. Deux techniques sont souvent utilisées dans ce type de
contrôle : les contrôles physiques ainsi que les recoupements externes à partir des documents
communiqués par les tiers13
.Le premier est un contrôle simple qui consiste à faire des inventaires
des disponibilités que détient l’entreprise. Telma effectue des inventaires tous les jours. Tandis que
le second consiste à faire des rapprochements avec les banques.
e) Diffusion de l’information
La diffusion de l’information consiste à mettre à disposition de ceux qui en ont besoin,
l’ensemble des informations qui leur permettent d’assurer leurs activités. Cette diffusion est
primordiale car c’est un élément facteur de croissance pour l’entreprise ou de régression à cause des
retards. Ainsi dans notre cas cette transmission d’information se fait par mail qui permet d’être
rapide et éviter un quelconque retard, le mail et ensuite appuyé verbalement par le responsable.
1 . 2- Faiblesses et risques constatées
Si on analyse en général la performance de cette société par rapport à ses atouts on s’attend à
des résultats plus performants. Or ce n’est pas le cas, les ratios et le chiffres sur les disponibilités
n’ont pas cessé de régresser. Bien que des dispositifs soient mis en place pour une bonne séparation
des tâches, des éléments entravent l’efficience et l’efficacité souhaitées.
1.2.1-Retard dans le processus de décaissement :
Un retard significatif se fait constater, il y a la lourdeur du processus qui entraine une
certaine stagnation. Dans le processus, le DAF met beaucoup plus de temps à l’examen des
demandes d’achats.
13 Source:JACQUES HELFER Encyclopédie de management TOME 2 éditeur VUIBERT P 342
~ 43 ~
Cela entrainera le recul de la validation du bon de commande qui par la suite engendra le retard
dans le processus (passation des commandes, achats…).Ce retard d’achat de matériels entrainera
l’inefficacité du département faisant la demande d’achat et, par ricochet, ralentira toute
l’organisation étant donné que le respect des délais est très important, car cela peut nuire à la fois à
l’efficacité de l’organisation mais aussi engendrera un surcoût et des dépenses supplémentaires.
L’objectif de toute entreprise consiste à maitriser les enjeux entre les délais des encaissements et des
décaissements. Les responsables pensent seulement à gagner en jours de valeurs mais ne pensent
pas aux conséquences internes que peuvent engendrer ces types de décisions.
Dans un angle d’efficacité, un retard est significatif d’inefficacité. La gestion du temps est
primordiale dans ce contexte, car entraine à la fois la lenteur de toute l’organisation vu que tous les
processus intervenant dans un cycle sont en interaction permanente. Un délai non respecté dans
l’une de ces étapes entrainerait la déstabilisation de tout le processus.
1.2.2 Constatation de vol et détournement
En outre, malgré les différents contrôles effectués, des vols fréquents sont constatés dans les
caisses de TELMA Shop. Ces montants sont significatifs puisqu’ils peuvent atteindre des centaines
de milliers d’Ariary. D’après des enquêtes effectuées, ce qui pousse ces caissiers provient de leurs
difficultés financières. Ces vols fréquents sont constatés dans les Telma Shop que ce soit en ville ou
dans les périphériques. Ces montants sont significatifs en montants et pourraient même affecter le
résultat de l’entreprise. Cela arrive malgré les contrôles réguliers effectués, ou même avec des
contrôles inopinés. Des difficultés financières poussent les caissiers et les vendeurs à perpétrer ces
détournements et ils tentent tout pour combler leur manque à gagner.
1.2.3 Un manuel de procédure incomplet
Comme nous l’avons évoqué, une procédure se présente comme une suite d’opérations
effectuées dans une même séquence de temps pour un nombre limité d’acteurs appartenant à un
même sous ensemble. Ainsi un manuel de procédure indique et répond aux questions suivantes :
quoi faire ? Qui interviennent dans le processus ? Quand intervenir ? Où se déroule l’action ? Et
comment se fait l’exécution ? Effectivement, la société dispose d’un manuel de procédure mais
~ 44 ~
seulement en forme. Dans ce manuel, est seulement consignée la description des tâches. Or au
minimum un manuel de procédure doit mettre en exergue les tâches proprement dites, les
étapes à suivre, les différents acteurs qui y participent, ce manuel devrait également décrire les
différents documents à utiliser (nombre d’exemplaires, destination, contexture…)14
C’est l’un des éléments importants à ne pas négliger en matière de contrôle interne. En effet,
c’est la clé de voûte même du contrôle interne et c’est la forme la plus utilisée par les entreprises.
Notre cas d’espèces ne contient seulement que la description des tâches. Un dispositif qui s’avère
insuffisant. La non considération de tous les aspects significatifs du manuel entraine un certain
oubli pour les acteurs. Le retard constaté au niveau du processus est l’un des risques engendrés par
cette insuffisance. Le déroulement de processus n’est pas connu par tous les employés. Et enfin tous
ces éléments pourraient emmener une inefficacité dans les opérations et procédures de l’organisme.
Pour qu’un manuel puisse contribuer à un gain de temps et à réduire les erreurs coûteuses, il doit
comprendre les modalités de circulation de documents ainsi que les méthodes d’enregistrement et
enfin décrire les points ou formes de contrôle
1.2.4 Faille constatée sur l’aspect d’outils d’évaluation (Balanced score card).
Tout d’abord, cet outil a été créé pour faciliter la conception d’une stratégie concrète et assurer
le déploiement au niveau opérationnel. Il se décline sur quatre aspects, notamment sur l’aspect
financier, au niveau des clients, dans le processus et enfin sur le plan organisationnel. Or comme
nous l’avons constaté, Telma n’a pas exploité tous les aspects que peuvent lui apporter cet
outil.L’entreprise s’est seulement concentrée sur l’aspect humain et financier. Cette indifférence
pourrait engendrer un nouveau surcoût pour traiter les autres aspects de l’environnement de
l’entreprise.
Section 2 : Discussions relatives à l’équilibre financier
2 . 1- Discussions sur le FR
Tout d’abord, le concept de bilan fonctionnel a pour objectif de classer les comptes de façon à
expliquer la situation de l’entreprise et plus précisément son équilibre. Cet équilibre repose sur le
principe d’affectation des ressources stables aux emplois stables.
14 Source : Mouvement français pour la qualité ; Conseils pour l’élaboration des procédures éditeurs Nanterre 1997 P 13
~ 45 ~
L’étude s’est portée sur l’analyse des BFR, FR, et le ratio de liquidité. Les données
correspondant au fonds de roulement 2011 et 2012 sont respectivement les suivants (-
50 836 655,54Kar ; -19 733 049,85Kar. Il est rare de voir des fonds de roulement négatifs, cela est
dû à un investissement important de la société. En conséquence, les ressources durables supposées
financer les emplois durables ne peuvent pas effectivement financer ces derniers, donc c’est une
partie des ressources circulant qui finance les emplois durables. Cela crée ainsi un déséquilibre
financier, car le principe veut que les emplois durables soient financés par les ressources
durables15
.A première vue, on pourrait être tenté de déduire que l’entreprise serait en déséquilibre
financier. Mais avant de tirer une conclusion, essayons de savoir et analyser ce qu’apporte le BFR.
2 . 2- Discussions sur le BFR
Des décalages entre les achats et ventes existent dans l’entreprise et créent un besoin en fonds
de roulement. L’analyse de BFR est indispensable afin de porter une opinion sur l’équilibre
financier de l’entreprise ainsi le BFR exprime le besoin de l’entité pour financer son exploitation.
En ce qui concerne les besoins en fonds de roulement on constate également la négativité des
chiffres. En effet, les BFR des années 2011 et 2012 sont respectivement les suivants (
-72 374 852,71KAr ; -23 756 802,49KAr). Les causes de ces données peuvent être les suivantes : les
passifs circulants sont supérieurs aux emplois circulants, et ces derniers sont causés par le respect
des délais des clients d’où la diminution des créances mais aussi du retard des paiements
fournisseurs. Malgré cela, nous pouvons constater que la trésorerie de l’entité est positive soit
21 538 210 114,82 pour 2011, et 4 897 621 184,44 pour l’année 2012.Ainsi nous avons une
trésorerie positive. Cependant ces données sont tout à fait normales malgré leur négativité car dans
le secteur du commerce et des grandes distributions comme Telma, on constate la rapidité des
paiements des clients (clients en prépayés), mais aussi à cause de l’investissement sur le backbone
qui a engendré une augmentation considérable dans le poste d’actifs durables (les immobilisations
en équipements techniques et réseaux s’élèvent à 391 980 410,09Kar, ce qui est déjà supérieur aux
capitaux propres et ressources stables réunis). Un BFR négatif stable est tout à fait compatible avec
un FR négatif. Cette situation est fréquente dans les entreprises de grande distribution. Ce BFR
négatif devient une ressource permanente que l’entreprise utilise pour en tirer la situation de
trésorerie.
15 Source: www.math-info.univparis.fr/cours gestion/Analyse fonct Bilan
~ 46 ~
Des deux années (2011 et 2012), l’entreprise a dégagé 21 538 197 Kar et 4 023 752,64 ; des
trésoreries supérieures à 0 d’où cet équilibre financier réalisé. Dans ce type d’activité, si les chiffres
d’affaires augmentent les ressources augmentent également. L’analyse de l’équilibre financier
d’une entreprise s’appuie sur des règles de bon sens et de prudence. Dans notre cas d’espèces, on a
adopté une approche fonctionnelle du bilan qui consiste à sortir le BFR et le FR
En matière d’amélioration, il s’avère qu’une amélioration globale de la situation s’est constatée, les
ratios de liquidité passent de 0,62 en 2011 à 0, 85 en 2012, ce qui signifie que la société est plus ou
moins solvable dans le recouvrement de ses dettes à court terme.
2 . 3- Validation des hypothèses
Cette sous-section va montrer le fondement des hypothèses citées auparavant. C’est dans cette
partie que ces deux dernières vont être affirmées ou infirmées
La première était l’hypothèse sur l’efficacité de procédure, des dispositifs de contrôle et
d’organisation permettant d’éviter les retards dans le processus et les différentes erreurs
significatives, les fraudes et malversations.
D’après ce qui a été constaté, l’entreprise sort sur une bonne note en matière de dispositif de
contrôle interne. Des erreurs significatives ont été évitées en matière d’omission, d’enregistrement
comptable. Toute tentative de malversation et de détournement a été évitée à travers les contrôles
d’exhaustivité, le contrôle de réalité fait. Toutefois, des failles ne sont pas passées inaperçues, ce qui
fera l’objet des recommandations dans le chapitre qui suit.
Ainsi, on peut affirmer qu’un bon système de contrôle conduit à minimiser les risques d’erreurs et
de fraudes.
La seconde hypothèse précise qu’une efficacité des procédures induit à la performance et à
l’équilibre financier
Section 3 : Recommandations générales
La section précédente nous a montré que la disposition de contrôle n’évite pas des failles et que cela
a des impacts sur la performance financière. Vis-à-vis de ces problèmes, notre recommandation se
~ 47 ~
porte sur les points concernant les contrôles internes ainsi que l’amélioration de l’équilibre financier.
Ainsi, dans ce souci d’apporter une amélioration sur les dispositions mises en place, les
recommandations seront axées sur l’amélioration du décaissement, plus précisément dans le
respect des délais, en second lieu minimiser de façon effective les vols fréquents constatés dans les
shop ensuite nous essayerons d’apporter une solution dans le manuel de procédure et enfin les
recommandations nécessaires pour le balanced score card.
3 . 1- Recommandation sur la lourdeur du processus de décaissement :
Dans les paragraphes cités ci-dessus, une lourdeur de processus s’est fait constater, la direction met
beaucoup plus de temps dans sa prise de décision et d’autorisation qu’il fait cependant afin d’y
remédier une note récapitulative pourrait être instaurée pour rappeler au DAF les tâches qu’il a à
faire ainsi que les contraintes de temps à respecter .Le retard constaté ci-dessus est également le
reflet de la défaillance du manuel de procédure auquel nous apporterons des solutions
correspondantes dans les sous sections ci-dessous.
3 . 2- Recommandations au niveau des vols et détournements des caisses :
Les différents vols peuvent engendrer des pertes significatives au niveau de l’entreprise, les risques
y afférentes sont citées ci-dessus. Ainsi une question se pose, quelles solutions pourrait-on
suggérer ? Avant de proposer les différentes solutions, nous tenons à rappeler que le contrôle
interne a pour but la sauvegarde des patrimoines (les avoirs et les obligations). Ainsi pour y
parvenir, des contrôles préventifs et de détections sont nécessaires.16
L’entreprise pourrait
effectuer des contrôles de réalité systématiques et périodiques à intervalle de temps réduit.
Notamment les contrôles physiques (inventaires) qui permettraient de réduire les risques et les
tentatives de vols. Les auditeurs internes pourraient également effectuer des contrôles inopinés dans
les shops et non seulement chez les personnels administratifs.
Outre les éléments de contrôles, la cause de ces vols est la difficulté économique des employés ;
ainsi, pour prévenir ce fléau, l’entreprise peut effectuer des changements au niveau de la politique
RH (motivation, et salaires des employés)
16 Source: Cours Audit général chapitre III contrôle interne année 2013
~ 48 ~
3 . 3- Recommandations au niveau du manuel de procédure :
Afin d’assurer une efficacité dans l’exécution des procédures et éviter le cumul des différentes
fonctions ou des retards,il est important de bien mettre en œuvre un manuel de procédure.
Dans la partie résultat,il a été constaté que le manuel de procédure ne précisait seulement que la
description des tâches ; or ce manuel doit décrire exhaustivement ce qui se passe, décrire qui
intervient dans le travail, quand il doit le faire, où et comment doit-il l’effectuer. Ainsi l’entreprise
qui fait l’objet de notre étude pourrait suivre la méthodologie suivante pour avoir un manuel de
procédure efficace. Tout d’abord on commence par « la constitution d’un groupe de travail qui
va effectuer les différentes tâches et l’analyse des besoins internes dans le service de
trésorerie, c’est-à-dire analyser ce qui existe dans le service, ce qui se pratique et aussi ce qui
devrait être fait ». 17
Dans un second lieu, l’élaboration de ce manuel continuera dans l’analyse des
éléments externes, les normes comme ISO 9000 et 9001 en matière de norme qualité des procédures,
et du PCG 2005 qui est le référentiel en vigueur dans notre pays. Une fois réuni, le groupe effectuera
le bilan des informations obtenues pour ensuite les comparer avec le PCG 2005, les normes ISO
9000 et 900.Enfin, la dernière tâche à faire consiste à présenter le manuel et définir les supports qui
vont constituer le manuel de procédure.
17Source :Mouvements français pour la qualité ;Conseils pour l’élaboration des procédures éditeur Nanterre 1997 P 15
~ 49 ~
CONCLUSION
Au début de cet ouvrage, on a cité que pour tout dirigeant, l’atteinte des objectifs est une des choses
primordiales ; c’est-à-dire être efficace et efficient dans l’utilisation de ses moyens. Ainsi pour y
parvenir, la maitrise des fonctionnements de l’entreprise et le souci de suivre les procédures
s’imposent. Et à la fin sur le plan financier atteindre ce que l’on appelle par équilibre financier. Une
attention particulière se doit d’être portée sur la trésorerie car elle est considérée comme le poumon
de l’entreprise. Toutefois, beaucoup d’entreprises n’y prêtent pas attention,
Ainsi, en guise de conclusion du sujet qui se porte sur la bonne gestion du cycle de trésorerie
dans le cadre d’une efficacité des procédures une problématique telle que : « De quelle manière
l’efficacité des opérations et procédures peuvent-ils conduire à la bonne gestion de la trésorerie ? » a
été fixée. De ceci se dégage notre objectif global qui est l’amélioration de la trésorerie par une
efficacité des procédures et d’une analyse sur les instruments d’analyse financière. C’est cet objectif
global tenu comme la feuille de route de cet ouvrage qui nous a guidé tout au long de ce mémoire.
Toute l’étude n’a pas pu être réalisée sans une zone d’étude ; cela s’est fait dans une entreprise de
télécommunication leader dans son domaine dénommée TELMA. Le présent ouvrage est divisé en
trois parties : la première partie a détaillé les matériels et méthodes adoptés ; cette partie a été suivi
des résultats obtenus suite et en réponses aux différentes collectes de données. En troisième partie
furent consacrées les discussions et recommandations sur les résultats acquis dans la deuxième
partie.
La première partie concernant les matériels décrivent les outils et moyens nécessaires pour la
concrétisation de notre étude. Elle a également stipulé que l’utilisation de ces matériels était
indispensable et obligatoire. C’est dans cette section qu’on a présenté l’entreprise, ses dispositions
statutaires ainsi que sa structure organisationnelle. La partie cadre théorique a porté une attention
particulière sur le contrôle interne, les opérations intervenant dans le cycle de trésorerie ainsi que les
éléments d’analyse financière. Il a été annoncé dans la première hypothèse que les dispositifs de
contrôles et d’organisation conduisent à l’efficacité. C’est pour cela qu’afin de pouvoir la mieux
cerner, nous avons étudié attentivement les différentes opérations intervenant dans le cycle de
trésorerie. Notre attention s’est ensuite fixée sur le CI car c’est ce dispositif qui est le garant de
l’efficacité des procédures au sein d’une entreprise. Le CI porte intérêt sur le suivi des directives, sur
~ 50 ~
la sauvegarde des patrimoines. Ce dispositif tient à assurer pareillement la bonne circulation des
informations et aussi l’application des différents contrôles pour éviter toute erreur éventuelle et des
fraudes. Et enfin, en rapport avec la deuxième hypothèse qui énonce que l’efficacité induit à
l’équilibre financier, une étude sur l’analyse de BFR et FR fut inéluctable, en complément à ceci le
ratio de liquidité et les appréciations portées sur la situation de trésorerie.
Une fois les outils théorique effectués, la seconde section a évoqué les méthodes de collectes
et traitements de données. Cette partie a pour objectif d’assurer une adéquation entre les techniques
et objectifs fixés tout au début de l’ouvrage. Tout d’abord, une planification sur les questionnaires a
été établie. Elle répond aux questions comment effectuer les entretiens auprès des personnes
enquêtées ? Comment organiser la guide d’entretien ainsi que les questionnaires de contrôle interne
Ensuite une étude bien faite nécessite un travail avec acharnement sans tâtonnement ; ainsi pour y
arriver il a fallu suivre les étapes suivantes : analyses descriptives des procédures intervenant dans
le cycle de trésorerie suivies d’une vérification du système de contrôle interne mis en place par
l’entreprise et enfin l’étude des effets et conséquences du contrôle interne dans la performance et
l’équilibre financier.
Dans la deuxième partie de ce mémoire, il est décrit les résultats correspondant aux questions
posées aux enquêtés. Cette partie a été divisée en deux parties distinctes, la première était la réponse
aux questions se rapportant à la description qualitative des procédures intervenant dans le cycle de
trésorerie ainsi que les éléments correspondant à la qualité du contrôle interne de l’entreprise. Le
second évoque les données quantitatives qui permettent d’apprécier la performance et l’équilibre
financier. La première décrit les grandes opérations au niveau du cycle de trésorerie, de
l’encaissement physique à l’archivage et dans le décaissement du planning jusqu’à l’archivage. Un
fait a attiré notre attention dans ces procédures. On ne peut avancer dans le processus sans
autorisation et validation des supérieurs hiérarchiques. Tous les faits et actions doivent être justifiés
et vérifiés. Concernant les éléments relatifs au contrôle interne, le tableau n° 4 a permis de porter
une opinion sur la qualité des dispositifs au sein de l’entreprise. Les réponses des trois responsables
(encaissement, décaissement et de trésorerie) sont presque similaires. Ils ont tous évoqué que
l’entreprise utilise un manuel de procédure et ce dernier contient essentiellement la description des
tâches. Au niveau de la circulation des informations, les consignes sont envoyées par Mail. Les
tableaux n° 5et 6 nous explicitent les éléments sur l’évaluation et appréciation du contrôle interne
sur les cycles. Le premier tableau évoque que l’entreprise applique des dispositifs qui permettent la
~ 51 ~
sauvegarde de son patrimoine par l’intermédiaire des inventaires physiques ainsi que les différents
rapprochements. Afin d’éviter les éventuelles erreurs, des vérifications sont également effectuées.
Malgré tout cela, ces responsables ont avoué que des vols dans la caisse des TELMA SHOP se
produisent fréquemment. Le second tableau effectue le même principe que le premier sauf qu’il
concerne les décaissements. Il a permis de savoir que les opérations de décaissements de l’entreprise
se font par chèque et par virement. De ces questions,on a pu constater que des contrôles par
recoupements sont exercés afin d’éviter toute tentative de fraude et détournement. On constate que
dans cette partie du cycle (décaissement), l’entreprise accorde une importance capitale sur les
vérifications et nulle action ne peut se faire sans autorisation.
Dans la seconde partie de ce chapitre ont été établies les données quantitatives qui permettent
d’apprécier la performance et l’équilibre financier. Cette analyse s’est portée sur deux années : 2011
et 2012. Sans oublier que le but de cette sous partie est de porter une analyse sur l’équilibre financier
d’où cette nécessité de se pencher sur les BFR et FR. Ainsi sur l’année 2011, l’entreprise a dégagé
un FR de -50 836 655 ,54 Kar suite à des ressources stables de 440 649 575,64 Kar et des emplois
stables de 491 486 035Kar, tandis qu’en 2012 un FR de -19 733 049,85Kar correspondant à des
ressources stables de 479 827 897, 1Kar et des emplois stables de 499 560 946,95 Kar . Des deux
chiffres sur les FR, on peut constater des FR négatifs qui signifient que les ressources stables ne
peuvent pas financer les emplois stables. En ce qui concerne les BRF le tableau n° 11 nous fait sortir
les chiffres correspondant qui sont respectivement de -72 374 852,71Kar et -23 756 802,49Kar pour
les années 2011 et 2012). Ces différents chiffres montrant les FR et BFR qui seront ensuite discutés
dans le chapitre discussions et recommandations qui montrera en effet que dans une entreprise de
grande distribution comme TELMA, ces chiffres peuvent être tout à fait normaux. . En bref
l’équilibre financier de l’entreprise est réalisé avec deux années sur une trésorerie positive.
Ces résultats obtenus vont ensuite faire l’objet d’une discussion. En matière de contrôle
interne, on a décelé que l’entreprise applique presque en totalité les dispositifs nécessaires pour la
sauvegarde du patrimoine de l’entreprise ainsi que l’application des instructions des directions. En
gros le système de contrôle interne mis en place est sécurisant. Le groupe TELMA a
méticuleusement pris soin la séparation des tâches pour les personnes dans le service de trésorerie.
Cette séparation des tâches a reflété la bonne organisation et efficacité de l’entreprise. Chacun
connais ses tâches et seront évalués par le biais du balanced score card si les objectifs opérationnels
posés sont atteints. D’une autre part, l’entité effectue des autres types de contrôle comme les
~ 52 ~
autocontrôles et les procédures par recoupements. Au sein de TELMA, surtout en matière de
décaissement, on ne peut pas passer d’une étape à une autre sans vérification et certification. Ce type
de dispositif a permis d’éviter et prévenir les tentatives de fraudes ou de falsifications. En outre,
toujours dans la recherche d’efficacité et de prévention d’erreurs et fraudes, différents autres
contrôles ont été établis pour qu’on ait une opinion favorable sur le système de contrôle interne de
l’entreprise. Ces contrôles concernent les inventaires journaliers, rapprochement bancaire, ainsi que
les contrôles inopinés dans les shop…Les recommandations sont concentrées sur le respect des
délais et la création d’une note récapitulative des activités en cours et en attentes qui permet
d’améliorer cette lourdeur sur le processus de décaissement. En outre, il est nécessaire d’apporter un
œil sur la motivation des salariés ainsi que la politique RH de l’entreprise car le vrai problème sur
les vols et tentatives de détournements résident également sur la difficulté financière de ses
employés.
Tous ces éléments ont permis de valider la première hypothèse qui évoque que l’efficacité de
procédure et des dispositifs de contrôle permet d’éviter les erreurs significatives et malversations.
Les erreurs ont pu être évités par les dispositifs tels que l’application des procédures par
recoupements ou encore l’application des contrôles comme les inventaires journaliers des caisses,
rapprochements bancaires. Ces faits c'est-à-dire le fait d’éviter les erreurs et le fait d’avoir un plan
d’organisation conduisent à ce qu’on appelle efficacité globale du cycle de trésorerie, car qui dit
efficacité dit atteinte des objectifs suivant le résultat attendu et le résultat est justement l’atteinte des
objectifs du CI qui sont la fiabilité des informations, protection et sauvegarde du patrimoine,
l’application des instructions de la direction ainsi que l’efficacité et efficience de l’organisation.
Dans un second temps, nous avons élargis notre étude que l’efficacité des procédures induit à
l’équilibre financier. Des deux BFR et FR de ces deux années, on a constaté des chiffres négatifs
qui toute fois dégagent une trésorerie positive sur les deux années. Dans le paragraphe ci-dessus a
été cité qu’un BFR négatif et FR négatif est compatible, et engendre une trésorerie T ˃0 un cas
typique des activités des grandes distributions. On peut donc conclure l’équilibre financier est
réalisé. Cette affirmation permet ainsi d’affirmer la seconde hypothèse que l’efficacité des
procédures auparavant induit à l’équilibre financier.
En conclusion cette étude réalisée sur TELMA dans le but d’améliorer le cycle de trésorerie
par le biais de l’efficacité des procédures, contrôle ainsi que l’analyse des instruments financiers a
~ 53 ~
permis de comprendre que dans une entreprise tout se fait en chaîne et les tâches et activités sont
interconnectées les unes les autres ; et la maîtrise des fonctionnements et des procédures conduit à
une efficacité qui mènera ensuite vers l’atteinte des objectifs globaux.
Face à une contingence de besoins et le développement des savoirs, et en tenant compte des
recommandations les plus pertinentes, trouvera t- on une recette de dispositif garantissant une
protection absolue contre les erreurs et les actions de malversations.
~ vii ~
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE OUVRAGE :
BENOIT PIGE, « Audit et contrôle interne », édition COLOMBELLES : EMS,
MANAGEMENT ET SOCIETE 2001, 216p.
JACQUES HELFER, « Encyclopédie de management TOME 2 », éditeur VUIBERT,
Paris, 1993, 406p.
PASCAL DUPIN DE SAINT CYR, « les nouveaux outils de trésorerie positif et négatif »,
édition d’organisation, 1992.197 p
Bernard Hérodin et Thierry Benoist d’Anthenay, « Conditions bancaires et trésorerie en
date de valeur », 2 e édition DUNOD, Saint-Etienne, 1988, 209p.
Jean Barreau, Jacquelin Delahaye, Florence Delahaye « Gestion financière », édition
DUNOD , 2006.p506
Philipe Rousselot, « La gestion de trésorerie », édition DUNOD, Paris, 2004,295p
RINDRA, « L’audit externe : Manuel d’audit financier »,1989 ,330P
Mouvement français pour la qualité, « Conseils pour l’élaboration des procédures »
éditeur NANTERRE, 1997
WEBOGRAPHIE
http://fr.wikipédia.org/wiki/procédure-d’entreprise
http://www.isocèle.com/iso9001/dossier
http://www.math-info.univparis.fr/coursgestion/analysefonctbilan
COURS :
Cours de statistique, 2eme année, Département Gestion, 2012
Cours d’analyse financière, 2eme année, département Gestion, 2012
Cours de contrôle interne, 4e année, Département Gestion, option Audit et contrôle, 2013
Cours de Gestion des Ressources Humaines, 4eme année, département Gestion, 2013
Cours de Méthodologie, 4eme année, département gestion, 2013
Cours pratique et technique de management, département gestion, 2013
~ viii ~
ANNEXES
Annexe I : Organigramme TELMA
DAF :Directeur administratif et Finacier
ADG PATRICK PISAL HAMIDAL
DDR:Directeur Développement Régions
Président du CA
HASSANEIN HIRIDJEE
DGA-Q: Directeur Général Adjoint Qualité et process SGG:Sécrétaire Général
DSF:Directeur Technique Groupe
DGA-C:Directeur Général Adjoint Commercial et
Marketing
DSI:Directeur des systèmes d'Informations
DGAF:Directeur Général Adjoint Finances
DRC:Directeur Relation Client
DRH:Directeur des Ressources Humaines
Direction des ventes indiirectes
~ ix ~
QUESTIONNAIRES
Veuillez citer ou cocher l’élément correspondant à votre réponse
N° 1 -Prise de connaissance de l’entreprise
Pouvez-vous décrire votre activité ?
Quel est votre statut juridique ?
Quel est l’effectif total du personnel ?
N° 2 -QUESTIONNAIRE RELATIF AU CONTROLE INTERNE
2 . 1- Disposez-vous d’un système de contrôle interne tendant à prévenir les fraudes
OUI
NON
Si oui, lesquels ?
2 . 2- Disposez-vous d’une séparation de fonctions dans votre service ?
OUI NON
Les personnes qui s’occupent de l’encaissement, de l’enregistrement et de la
comptabilisationsont-elles distinctes ?
2 . 3- Pouvez-vous décrire l’ensemble des fonctions intervenant lors d’une opération
d’encaissement.
2 . 4- Pouvez-vous décrire l’ensemble des fonctions intervenant lors d’une opération de
décaissement ?
2 . 5- L’employé tenant le service comptabilité en même temps que la caisse est-il
compétent ?
~ x ~
2 . 6- Sur une échelle de 5, allant de nulle à excellente, pouvez-vous mentionner la qualité
de séparation de fonction ?
1 2 3 4 5
2 . 7- Comment consignez-vous les instructions dans votre département ?
2 . 8- Les instructions sont-elles biens suivies par chaque exécutant ?
OUI
NON
2 . 9- Disposez-vous d’un manuel de procédure ?
OUI
NON
Si oui, quelles sont les informations qu’il contient ?
2 . 10- Selon vous, sur une échelle de 5, pouvez-vous indiquer la qualité du manuel de
procédure ?
1 2 3 4 5
Sur une échelle de 5, pouvez-vous marquer votre appréciation sur le contrôle interne
existant ?
1 2 3 4 5
N° 3- Fonction encaissement
3 . 1- Les encaissements sont-ils enregistrés rapidement et de manière exhaustive ?
OUI NON
3 . 2- Les encaissements sont-ils autorisés ? Par qui ?
~ xi ~
3 . 3- Les recettes sont-elles comptabilisées correctement ?
N° 4 -QUESTIONNAIRE RELATIFS A LA PERFORMANCE DE LA TRESORERIE
4.1 Pouvez-vous décrire le niveau de performance de trésorerie durant les trois dernières
années ?
Si régression, avez-vous une explication pour cette diminution.
Si stagnation, n’avez-vous pas opté pour une amélioration
4.2 Si croissance, le niveau de chaque année correspond –il à votre objectif d’amélioration
OUI
NON
4.3 Dans une optique de prévention des fraudes, quel est l’impact sur l’amélioration de la
performance de la trésorerie
4.4 Sur une échelle de 5, pouvez-vous indiquer votre appréciation sur l’amélioration de la
performance financière
1 2 3 4 5
N° 5 QUESTIONNAIRE RELATIF AUX FRAUDES
Pour les responsables
Pouvez-vous citer les actions frauduleuses fréquentes
Sont-elles significatives
Quelles pourraient en être les raisons
Qui en sont les acteurs, en général
Quelles mesures avez-vous prises pour les prévenir
Les mesures sont-elles efficaces
OUI
NON
~ xii ~
Si oui, quelles pourraient être les raisons
Sinon, quels sont les actes qui persistent
Ces questionnaires ont été déposés auprès de trois responsables : le responsable encaissement,le
responsable décaissement et le responsable de la trésorerie.
~ xiii ~
TABLE DE MATIERES
Remerciement………………………………………………………………………… I
Avant propos………………………………………………………………………….. Ii
Liste des abréviations………………………………………………………………… Iii
Liste des tableaux…………………………………………………………………….. Iv
Liste des figures……………………………………………………………………….. V
INTRODUCTION GENERALE………………………………………. 1
CHAPITRE I: MATERIELS ET METHODE……………………….. 5
Section 1: Les matériels………………………………………………………………. 5
1.1- Historique de l'entreprise…………………………………………………………. 5
1.2- Matériels utilisés…………………………………………………………………… 6
1.3- Revues littéraires………………………………………………………………….. 7
1.4- Cadres théoriques…………………………………………………………………. 7
1.4.1- Généralités sur les procédures…………………………………………………. 7
1.4.2- Les procédures du cycle de trésorerie…………………………………………. 10
1.4.3- Principe généraux du contrôle interne…………………………………………. 12
1.4.4- Le contrôle interne appliqué à la gestion du cycle de
trésorerie…………………………………………………………………………………
16
Section 2:
Méthodes………………………………………………………………………………..
17
2.1- Recherche documentaire………………………………………………………….. 17
2.1.1- Ouvrages……………………………………………………………………….. 17
2.1.2- Documents électroniques………………………………………………………. 18
2.2- Guide d'entretien…………………………………………………………………… 18
2.3-Hypothèse et approche méthodologique…………………………………………… 20
2.3.1- La prise de connaissance de l'entreprise……………………………………….. 21
2.3.2- Analyses descriptives des opérations et procédures intervenant dans le cycle de
trésorerie………………………………………………………………………………… 21
2.3.3- Analyse des dispositifs de contrôle mis en place et des instruments
financiers…………………………………………………………………………………
21
2.4- Méthodes de traitement de données……………………………………………...... 22
Section 3: Limites de l'étude et chronogramme des activités………………………. 22
3.1- Les limites générales de l'étude …………………………………………………… 22
3.2- Chronogramme des activités……………………………………………………… 22
CHAPITRE II: RESULTATS………………………………………….. 25
Section 1: Les opérations et procédures du cycle de trésorerie de TELMA………. 25
1.1- L'encaissement…………………………………………………………………….. 25
1.2- Le décaissement …………………………………………………………………… 26
Section 2: Les éléments relatifs au contrôle interne………………………………… 28
2.1- Sur l'encaissement………………………………………………………………… 28
~ xiv ~
2.2- Sur le décaissement………………………………………………………………. 29
2.3- Mesure de performance………………………………………………………….. 31
Section 3: Description quantitative des données…………………………………… 31
3.1- Les chiffres sur les postes du bilan………………………………………………… 32
3.2- Relation entre BFR,FR, et la trésorerie…………………………………………… 36
3.3- Calcul des ratios de liquidité……………………………………………………… 36
CHAPITRE III: DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS 39
Section1 : Discussions relatives aux procédures et aux contrôles internes………. 39
1.1- Forces constatées du groupe TELMA……………………………………………. 40
1.2- Faiblesses et risques constatées…………………………………………………… 42
1.2.1- Retard dans le processus de décaissement…………………………………….. 42
1.2.2- Constatation de vol et de détournement……………………………………….. 43
1.2.3- Un manuel de procédure incomplet …………………………………………… 43
1.2.4- Faille constatée sur le balanced score card…………………………………….. 44
Section 2:Discussions relatives à l'équilibre financier………………………………. 44
2.1- Discussion sur le FR……………………………………………………………….. 44
2.2- Discussion sur le BFR……………………………………………………………… 45
2.3- Validation des hypothèses ……………………………………………………….. 46
Section3 :Recommandations générales……………………………………………… 46
3.1- Recommandations sur la lourdeur du processus de décaissement…………………. 47
3.2- Recommandations au niveau des vols et détournements des caisses………………. 47
3.3- Recommandations au niveau du manuel de procédure…………………………….. 48
CONCLUSION GENERALE……………………………………………
49
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE……………………………… Vii
ANNEXES………………………………………………………………… Viii
TABLE DES MATIERES………………………………………………………….. Xii