Download - Lettre du COEPIA No20 avril 2014
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Depuis l’apparition des premiers sites des administrations sur
internet, le chemin parcouru est considérable. Dans un pay-
sage numérique profondément renouvelé, où la publication
web s’est généralisée dans les administrations, quels sont les
enjeux et défis de l’État aujourd’hui ?………..…….……………. p. 4
P R E M I E R M I N I S T R E
La
du COEPIA
Secrétariat du Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative
26, rue Desaix 75727 Paris cedex [email protected] www.gouvernement.fr/premier-ministre/coepia
N° 20 Avril 2014
INFORMATION ADMINISTRATIVEDONNÉES PUBLIQUESPUBLICATIONS ADMINISTRATIVES
Information administrative
et relations avec les usagers :
entretien avec Olivier Cazenave
Olivier Cazenave, vice-président du COEPIA,
explique l’importance de la qualité de
l’information administrative des usagers… p. 2
L’audience de l’État sur la
« Toile » en 2013................................ p. 6
L’État : combien de sites sur
internet ?.............................................. p. 9
États-Unis : la stratégie d’édition du
Federal Citizen Information Center.. p. 11
Agenda des travaux................ p. 10
Suivi des recommandations… p. 10
Initiatives........................................ p. 14
À lire................................................. p. 14
Et maintenant ?
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ENTRETIEN OLIVIER CAZENAVE
Le vice-président du Conseil d’orientation de l’édition publique et de l’information administrative
(COEPIA) revient sur les différentes recommandations du COEPIA pour l’amélioration de la quali-
té de l’information administrative, et l’importance de ce levier pour moderniser les relations entre
administrations et usagers.
Quels sont les grands axes
des recommandations du COEPIA en matière d’information administrative ?
O.C. : Depuis quatre ans que le
COEPIA existe, ses recommanda-
tions en matière d’information et
de renseignement administratifs
ont concerné des domaines aussi
variés que l’information adminis-
trative locale ou le renseignement
administratif par téléphone. Nous
avons joué avec les administrations
un rôle « prospectif » en soulignant
par exemple que la
révolution de la mobili-
té appelle à revoir les
méthodes
d’information des usa-
gers. Plus générale-
ment, j’identifierais
trois grands axes qui
structurent nos recommandations.
Le premier peut être résumé par
trois mots : qualité, efficience,
segmentation. Ce sont d’ailleurs les
thématiques transversales aux
différents champs de l’information
publique (information administra-
tive, données publiques, publica-
tions administratives) qui sont
mises en avant par le COEPIA
dans ses deux derniers rapports
annuels au Premier ministre.
Signe qu’elle est au cœur de nos
préoccupations, la qualité figure
depuis l’origine dans l’intitulé de la
formation spécialisée « Qualité de
l’information administrative des
usagers » que je préside au sein du
COEPIA, et dont Nicolas Conso,
chef du Service innovation et ser-
vice aux usagers au SGMAP (Se-
crétariat général de la modernisa-
tion de l’action publique), est rap-
porteur général. Nous travaillons
actuellement sur la qualité des
écrits, leur adaptation aux nou-
veaux supports, les techniques
rédactionnelles et de présentation
susceptibles de mieux orienter
l’action de l’usager.
L’identification des publics-cibles
et la détermination des moyens les
mieux adaptés à chaque cas (que
l’on peut désigner par « segmenta-
tion » en puisant dans le vocabu-
laire du marketing) constituent un
enjeu crucial que nous soulignons
dans beaucoup de nos recomman-
dations : ainsi avions-nous forte-
ment insisté, en matière de rensei-
gnement téléphonique, pour reposi-
tionner la relation téléphonique sur
sa valeur ajoutée (l’humain, en
direct) et dans une approche multi-
canale (l’articulation des différents
canaux entre eux, le « cross-
canal »), pour parvenir à un accès
immédiat et conclusif à
l’information et éviter
ainsi à l’usager
d’engager de nouvelles
démarches et limiter les
coûts afférents pour
l’administration.
Le deuxième axe invite à davan-
tage de mutualisation, de partage et
de responsabilisation des adminis-
trations pour l’information de leurs
usagers. La plupart de nos recom-
mandations ont appelé à mieux
structurer les interventions des
acteurs publics, à commencer par
les administrations de l’État.
Ph
oto
:
D.R
.
Information adminis-
trative et relations
avec les usagers
Entretien avec
Olivier Cazenave
Vice-président
du COEPIA
“ Les relations avec ses usagers sont une mission essentielle de chaque service public ”
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La mutualisation et le partage des
moyens, dans un contexte budgé-
taire très contraint, est un impéra-
tif : ainsi en va-t-il du recours à des
bases d’informations centrales (par
exemple le « co-marquage » de
service-public.fr), ou à des modèles
communs de sites web (par
exemple le modèle « IDE »
d’internet départemental de l’État).
Les administrations de l’État doi-
vent aussi apprendre à nouer plus
de relations opérationnelles avec
d’autres acteurs-clés de
l’information des usagers : les
organismes sociaux et les collecti-
vités locales, comme nos travaux
avec eux l’ont montré.
Mais cela ne doit cependant pas
favoriser des solutions consistant
pour une administration à « se
défausser » sur une autre de ses
actions d’information administra-
tive. Nous avons eu l’occasion de
rappeler à plusieurs reprises que les
relations avec ses usagers sont à
nos yeux une mission essentielle de
chaque service public.
Troisième axe de nos recommanda-
tions : la stratégie et la coordina-
tion interministérielle.
Pour parvenir à mieux organiser les
actions d’information administra-
tive, les administrations de l’État
doivent définir leur stratégie en la
matière : des objectifs, des publics-
cibles, des moyens adaptés et un
suivi. Sous la triple contrainte des
économies de moyens, des plans de
modernisation et des travaux du
COEPIA et du SGMAP, des straté-
gies se font jour, même si elles sont
rarement formalisées. Des respon-
sables sont progressivement identi-
fiés dans le giron du secrétaire
général du ministère, le plus sou-
vent le directeur de la communica-
tion, le service de modernisation ou
le pilote du « réseau » des services
territoriaux.
Reste que la coordination est es-
sentielle à l’efficacité des disposi-
tifs d’information administrative de
l’État. Les rôles du SGMAP, du
SIG (Service d’information du
Gouvernement) et de la DILA
(Direction de l’information légale
et administrative) sont à cet égard
déterminants.
Comment abordez-vous le
développement rapide du nu-
mérique, pour la modernisation
de l’information administrative ?
O.C. : Le développement du numé-
rique et l’ensemble des opportuni-
tés qu’il amène constituent à mes
yeux un enjeu majeur de
l’information administrative des
usagers.
La généralisation des accès à inter-
net, des téléphones mobiles et
aujourd’hui des smartphones révo-
lutionnent les conditions dans
lesquelles les administrations dif-
fusent l’information administrative
et interagissent avec leurs usagers.
Il ne peut s’agir d’une simple subs-
titution d’un canal physique par un
autre dématérialisé : les gains
d’efficience rendus possibles par
les nouveaux vecteurs numériques
doivent permettre de concentrer les
canaux les plus coûteux pour les
services publics (guichets ou télé-
phone) sur les populations et les
cas où ils sont les mieux adaptés.
Les stratégies entre les différents
canaux possibles (téléphone, web,
guichet, courriel et courrier) doi-
vent s’adapter à l’évolution très
rapide des nouveaux usages, avec
réflexion et discernement, dans un
cadre que les recommandations du
COEPIA s’efforcent de baliser.
Les recommandations du
COEPIA en matière d’information administrative sont-elles entendues ?
O.C. : L’impact de nos recomman-
dations, leur reprise par le Gouver-
nement et les ministères dans les
initiatives pour la modernisation de
l’action publique me semblent
aujourd’hui positifs et encoura-
geants.
Rappelons que le COEPIA est un
organisme consultatif interministé-
riel, pas une instance décisionnelle.
Les ministères participent pour la
plupart aux travaux de la formation
spécialisée « Qualité de
l’information administrative des
usagers », rejoints par d’autres
acteurs tels que les organismes
sociaux.
Je veux signaler en particulier le
rôle moteur du SGMAP, qui rap-
porte les travaux menés par le
COEPIA dans ce domaine et
s’efforce de reprendre dans les
plans d’action gouvernementaux
les recommandations qui en sont
issues. En témoignent plusieurs
mesures décidées lors de comités
interministériels pour la modernisa-
tion de l’action publique (CIMAP).
Des ministères tirent eux-mêmes
profit de ces travaux dans la con-
duite de leurs propres actions,
comme l’Intérieur, tandis que le
SIG et la DILA prennent une part
active à la préparation comme à la
mise en œuvre de nos recomman-
dations.
Je dois tout de même dire que si le
COEPIA a progressivement réussi
à s’affirmer comme « boîte à
idées » interministérielle en ma-
tière de modernisation de l’État par
l’information publique, cela n’avait
rien d’évident en 2010 : le champ
de l’information administrative
était largement dans « l’angle
mort » des administrations ; il a
fallu plusieurs années de labeur et
de résultats pour démontrer
l’importance du sujet et des possi-
bilités que nous pouvions ouvrir.
Quelles sont les questions
d’information administrative sur lesquelles travaille le COEPIA en ce moment ?
O.C. : Nous préparons des recom-
mandations sur deux thèmes :
l’information administrative en
mobilité ; la qualité des écrits
d’information administrative sur
tous les supports. Nous avons ren-
contré de nombreux acteurs, dans
les ministères, les opérateurs so-
ciaux comme les collectivités lo-
cales. Nos projets de recommanda-
tions sont en cours de finalisation
en vue de la réunion plénière du
COEPIA en juin.
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PUBLICATIONS ADMINISTRATIVES
20 ans de web public : et maintenant ?
Dans la foulée de l’invention du World Wide Web, les administrations françaises ont entrepris à
partir du milieu des années 1990 de publier des contenus sur le réseau internet, avant de déve-
lopper des politiques dites d’ « administration électronique » destinées à tirer le meilleur parti de
l’expansion rapide du web pour l’usager et l’efficacité du service public. Vingt ans après, quelles
sont les perspectives de la publication de l’État sur le web ?
ingt ans après la publica-
tion de leurs premiers sites
internet par les administra-
tions, le « web » de l’État a pris
une telle place dans la vie adminis-
trative, et le paysage numérique a
si profondément changé, qu’il n’est
pas aisé de résumer le chemin
parcouru.
Essor des NTIC et administration
électronique
C’est au milieu des années 1990
que les administrations prennent
part à la dynamique de développe-
ment du web, en France comme
dans les autres pays développés.
Tandis que le premier site web au
monde est créé au CERN par Tim
Berners-Lee en 1989 – il y a 25 ans
cette année –, le terrain en France
n’est pas totalement vierge. Cause
possible d’un retard dans la diffu-
sion d’internet regretté par certains
dans les années 2000, le minitel a
été mis en place par l’État dans les
années 1980. L’administration
propose ainsi aux Français sur ce
réseau des services télématiques,
ancêtres de l’administration élec-
tronique, avant même le web.
Outre l’annuaire téléphonique, sont
publiés le Journal officiel en ligne
3615 « JOEL » (1985), le réper-
toire de l’administration 3615
« Admitel » (1989) ou encore le
guide des droits et démarches 3615
« Vosdroits » (1990).
C’est notamment sur la base de
cette expérience de services en
réseau proposés aux usagers que
les administrations s’engagent sur
le web dans la seconde moitié des
années 1990. Le recours aux
« NTIC » (nouvelles technologies
de l’information et de la communi-
cation) se répand (web, messagerie,
etc.), de même que la réflexion sur
les perspectives qu’elles permettent
d’ouvrir tant au bénéfice des usa-
gers que des services publics eux-
mêmes. Les administrations ouvrent
des sites web (France Diplomatie
est un des premiers en 1995), et un
premier annuaire-guide des sites des
ministères, baptisé « Admifrance »,
est créé par la Documentation fran-
çaise en 1996. « Legifrance » est
lancé par les Journaux officiels en
1998 pour donner accès aux don-
nées juridiques essentielles.
Les pouvoirs publics entreprennent d’organiser ce mouvement. Ainsi la circulaire Juppé du 15 mai 1996 relative à « la communication, à l’information et à la documentation des services de l’État sur les nou-veaux réseaux de télécommunica-tion » prescrit-elle la création d’un site web par chaque ministère avant la fin de l’année 1997 et impose l’utilisation de la racine
Prémices : le Minitel
Premiers services de l'administration sur un réseau public
Développement du web public
Multiplication des sites web des administrations
Encadrement progressif (gouv.fr en 1996)
Ouverture des portails Admifrance (1996) et Legifrance (1998)
Généralisation, stratégie, approfondissement
Rapports et plans gouvernementaux (PAGSI, ADELE...)
Ouverture de Service-public.fr (2000)
Développement des comptes et téléprocédures (impots.gouv.fr , mon.service-public.fr, etc.)
Adaptation du droit (publication électronique des normes, etc.)
Rationalisation et ouverture
Rationalisation des sites internet de l'État à l'échelon national comme déconcentré (fusions de sites, site départemental unique, etc.)
Ouverture à la participation et au partage avec les citoyens (réseaux sociaux, consultations sur le web, appels à contribution, open data, etc.)
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commune « .gouv.fr » dans les
adresses des sites internet de l’État.
Une politique de « l’administration
électronique » se met alors pro-
gressivement en place à partir de la
fin des années 1990, visant à amé-
liorer par les NTIC à la fois le
service rendu aux usagers et
l’efficacité administrative. Elle
comporte des dimensions
d’information, de documentation,
de communication comme de pu-
blication. Relevant des objectifs de
réforme de l’État, ces actions con-
courent aussi aux politiques de
développement des technologies
numériques dans la société (« auto-
routes de l’information », « société
de l’information », etc.). Formali-
seront notamment cette ambition :
le PAGSI (« Programme d’action
gouvernemental pour l’entrée de la
France dans la société de
l’information ») lancé en 1998 par
le gouvernement Jospin, puis le
programme « République numé-
rique dans la société de l’informa-
tion » RE/SO 2007 et le projet
ADELE (« Administration électro-
nique ») portés par le gouverne-
ment Raffarin à partir de 2002.
De l’information à l’interaction
avec les usagers
La publication sur le web permet
aux administrations de grands
progrès pour l’information des
usagers, comme en témoigne par
exemple le lancement du portail
Service-public.fr en 2000 (succé-
dant à Admifrance). La diffusion
sur le web d’informations permet-
tant aux usagers d’accomplir plus
aisément leurs démarches ou mieux
connaître l’action publique (mise
en ligne de l’information adminis-
trative, des formulaires, de la litté-
rature grise, des lois et règlements,
etc.) apparaît comme une première
étape ou une première « couche »
de l’administration électronique.
Une deuxième est rapidement
venue la compléter, qui permet aux
usagers d’accomplir directement la
démarche en ligne : télé-
déclaration des revenus, télé-
transmission des feuilles de soins,
télé-déclaration de la TVA, etc.
Cette dématérialisation des procé-
dures administratives va d’abord
appeler des réformes administra-
tives, au fur et à mesure que l’on se
rend compte que « l’administration
électronique est davantage affaire
d’administration que
d’électronique » pour reprendre
l’expression d’un rapport de
l’OCDE de 2003 intitulé
L’administration électronique : un
impératif. Les télé-procédures vont
aussi nécessiter d’adapter davan-
tage le droit aux nouvelles techno-
logies, par exemple pour sécuriser
les échanges électroniques (signa-
ture électronique, interopérabilité,
etc.) ou garantir le respect des
informations à caractère personnel.
D’abord superposées, ces deux
dimensions de l’administration
électronique s’intègrent progressi-
vement pour offrir aux usagers un
service complet, comme en té-
moigne l’évolution d’impots.gouv.fr
ou de service-public.fr.
Généralisation de la publication
web au sein de l’État
Se faisant, portée par la rapide
diffusion des usages et des équi-
pements permettant à de plus en
plus de Français d’accéder à inter-
net, les administrations ont large-
ment dématérialisé leurs publica-
tions. Ainsi que le souligne au-
jourd’hui l’examen par le COEPIA
des stratégies de publication des
ministères, ces derniers publient
désormais les contenus à destina-
tion de leurs usagers très majoritai-
rement voire quasi-exclusivement
par voie numérique, à commencer
par les sites web.
Enjeux et défis du web public
Les travaux conduits par le
COEPIA font ressortir quelques
enjeux pour l’avenir de la publica-
tion de l’État sur le web. Le pre-
mier est sa cohérence : organisa-
tion des contenus proposés et des
sites, lisibilité et accessibilité de
cette offre pour les citoyens (ratio-
nalisation des sites, guichets
uniques, accès et pérennité, etc.).
En même temps, la généralisation
de la publication administrative par
voie numérique pose la question de
sa place : tout-numérique, critères
de choix numérique/imprimé, nu-
mérique « sauf si » ?
Un autre enjeu majeur est au-
jourd’hui la mobilité : la rapide
diffusion des équipements et des
usages mobiles d’internet dans la
société (smartphones, tablettes)
appelle un renouvellement des
stratégies et des modes de publica-
tion pour informer plus efficace-
ment les usagers (repenser
l’articulation des canaux de contact
et le ciblage des catégories
d’usagers, recours privilégié au
« web adaptatif » pour la concep-
tion des sites, etc.)
La place prise par les réseaux so-
ciaux constitue également un enjeu
important pour les administrations
dans la définition de leur stratégie
de publication. Là encore, le ci-
blage des usagers demande une
réévaluation régulière au regard de
l’évolution rapide des réseaux et la
publication sur ces canaux néces-
site un encadrement adapté (guides
à l’attention des agents, maîtrise et
suivi des comptes créés, etc.).
L’articulation et la coordination
des différents acteurs publics (État,
collectivités, opérateurs…) pu-
bliant sur le web, le recours le plus
efficient aux différents canaux de
publication (multi-canal et cross-
canal), la protection des libertés
individuelles et la simplification
apparaissent comme autant de défis
à relever.
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Site internet du Premier ministre en 1996
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PUBLICATIONS ADMINISTRATIVES
L’audience de l’État sur la « Toile » en 2013
Une audience en vive progression, qui se concentre sur un petit nombre de sites d’information
ou institutionnels : tels sont les principaux constats qui se dégagent du bilan annuel des sites
internet de administrations centrales. L’examen de ces statistiques conforte l’analyse du COEPIA
et encourage à aller plus loin pour renforcer l’efficience des publications internet de l’État.
e Service d’information du
Gouvernement (SIG) publie
chaque mois les résultats
d’audience des sites de
l’administration de l’État à voca-
tion nationale, hors administrations
déconcentrées. Ces résultats ne
comprennent donc pas le réseau
internet départemental de l’État
(IDE), celui des rectorats et acadé-
mies ou encore celui des ambas-
sades. Cet outil de veille centralisé
est cependant riche
d’enseignements s’agissant de
l’audience générale des principaux
sites de l’État auprès du public.
Cinq principales observations se
dégagent de leur analyse.
Une audience en forte progres-
sion
En 2013, les 50 principaux sites de
l’État ont cumulé plus de 764 mil-
lions de visites sur l’année, soit une
progression de 25% par rapport à
2012, année pendant laquelle le
nombre de visites avait atteint 610
millions pour ces 50 principaux
sites. La progression en nombre de
pages vues est plus faible, attei-
gnant 14%, les 50 sites cumulant
3,46 milliards de pages vues en
2013 au lieu de 3,03 milliards en
2012.
En nombre de visiteurs uniques par
mois, la progression d’une année
sur l’autre est identique à celle des
visites : l’ensemble des 50 princi-
paux sites de l’État cumule en
moyenne 42,4 millions de visiteurs
uniques en 2013 au lieu de 34,3
millions en 2012, soit une progres-
sion de 24%.
Les 25 premiers sites d’information de l’État (répartition en nombre de visites annuelles - données 2013 - source : SIG voir statistiques dans tableau 1/2, p. 8)
Service-public.fr
38%
Legifrance.gouv.fr
19%
Impots.gouv.fr
18%
Sytadin.fr
7%
Service-public.fr
Legifrance.gouv.fr
Impots.gouv.fr
Sytadin.fr
Eduscol.education.fr
Bison.fute.gouv.fr
Vie-publique.fr
Prix-carburants.gouv.fr
Journal-officiel.gouv.fr
Ladocumentationfrancaise.fr
Jeunes.gouv.fr
Canal-u.fr (vidéothèque num. ens. sup)
Actes-etat-civil.fr
Boamp.gouv.fr
Tele7interieur.gouv.fr
Mon.service-public.fr
Service-civique.gouv.fr
Securite-routiere.gouv.fr
Bodacc.fr
Culture.fr
Associations.gouv.fr
Renovation-info-services.gouv.fr
alimentation.gouv.fr
Etudiants.gouv.fr
Performance-publique.gouv.fr
Circulaires.gouv.fr
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Une audience globale compa-
rable aux grands acteurs du web
Ce dynamisme est à mettre en
parallèle avec l’audience globale
des sites d’information générale,
qui sont consultés en France par
sept internautes sur dix selon les
chiffres de Comscore. Ainsi, en
novembre 2013, les dix principaux
sites d’information générale cumu-
laient 35,4 millions de visiteurs
uniques, les trois principaux sites
(linternaute.com, lefigaro.fr et
nouvelobs.com) atteignant respec-
tivement 13,4, 8,9 et 8,5 millions
de visiteurs uniques. Sur cette base,
on peut considérer que 85% des
internautes français consultent
mensuellement un site internet de
l’État. En prenant en compte
l’audience des réseaux des acadé-
mies, ambassades et préfectures,
l’audience du net de l’État est
identique à celle des grands
groupes de l’internet tels que
Google, Facebook et Microsoft.
Une audience très concentrée
Cependant, cette audience est for-
tement concentrée puisque seule-
ment neuf sites de l’État enregis-
trent en moyenne plus d’un million
de visiteurs uniques. Les 10 princi-
paux sites de l’État cumulent 31,8
millions de visiteurs uniques soit
les trois-quarts de l’audience gou-
vernementale totale. Et cinq sites
(Service-public.fr, Impots.gouv.fr,
Legifrance.gouv.fr, Educa-
tion.gouv.fr et Travail-
emploi.gouv.fr) concentrent les
deux-tiers de l’audience totale, soit
28 millions de visiteurs uniques. 17
sites atteignent une audience supé-
rieure à 500 000 visiteurs uniques
par mois, et seulement trente-huit
plus de 100 000. Cette concentra-
tion de l’audience est confirmée
par les données en matière de vi-
sites annuelles ou nombre de pages
vues. Ainsi, les trois principaux
sites de l’État (Service-public.fr,
Legifrance.gouv.fr et
Impots.gouv.fr) cumulent les deux-
tiers des pages consultées sur les
sites de l’État.
Sites d’information et sites institu-
tionnels
La distinction entre les sites
d’information ou de service et les
sites internet ministériels montre
que les sites d’information et de
service tels que Service-public.fr,
Legifrance.gouv.fr, Impots.gouv.fr
ou Sytadin.fr sont principalement
consultés puisqu’ils représentent
deux-tiers de l’audience des sites
gouvernementaux, avec 518 mil-
lions de visites annuelles sur un
total de 765 millions de visites. En
revanche, les sites ministériels,
avec moins de 250 millions de
visites par an, représentent moins
du tiers de l’ensemble de
l’audience de la toile gouverne-
mentale.
Les 25 premiers sites institutionnels de l’État (répartition en nombre de visites annuelles - données 2013 - source : SIG voir statistiques dans tableau 2/2, p. 9)
Education.gouv.fr
30%
Travail-emploi.gouv.fr
10%
Interieur.gouv.fr
8% Diplomatie.gouv.fr
7%
Economie.gouv.fr
5%
Defense.gouv.fr
5%
Fonction-publique.gouv.fr
5%
Justice.gouv.fr
5%
Developpement-durable.gouv.fr
5%
Gouvernement.fr
4%
Education.gouv.fr
Travail-emploi.gouv.fr
Interieur.gouv.fr
Diplomatie.gouv.fr
Economie.gouv.fr
Defense.gouv.fr
Fonction-publique.gouv.fr
Justice.gouv.fr
Developpement-durable.gouv.fr
Gouvernement.fr
Sante.gouv.fr
Enseignementsup-recherche.gouv.fr
Douane.gouv.fr
France.fr (site officiel)
Agriculture.gouv.fr
Culturecommunication.gouv.fr
Social-sante.gouv.fr
Emploi.gouv.fr
Collectivites-locales.gouv.fr
Dgcis.redressement-productif.gouv.fr
Territoires.gouv.fr
Pensions.bercy.gouv.fr
Tresor.economie.gouv.fr
Sports.gouv.fr
Redressement-productif.gouv.fr
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Et le phénomène de concentration
des consultations se confirme
puisque les dix premiers sites mi-
nistériels regroupent 80% de la
fréquentation des sites ministériels
de l’État, soit plus de 200 millions
de visites annuelles sur un total de
245 millions. Et les cinq principaux
sites approchent les deux-tiers des
consultations (Education, Travail-
emploi, Intérieur, Diplomatie et
Économie).
La DILA, premier vecteur
d’information et de services de
l’État sur le web
Les sites portés par la Direction de
l’information légale et administra-
tive (DILA) représentent plus de
1,3 milliard de pages vues dans
l’année, 325 millions de visites
dans l’année et 17,6 millions de
visiteurs uniques par mois, ce qui
fait de cette Direction le principal
vecteur de l’information et de ser-
vices de l’État par l’internet, avec
37,7 à 42,6% de l’audience des
cinquante premiers sites de l’État,
suivant l’indicateur retenu.
Continuer d’améliorer
l’efficience de la publication sur
le web
Pour conclure, l’étude de l’audience
des sites web de l’État vient confor-
ter les recommandations exprimées
par le COEPIA et invite à pour-
suivre les efforts de rationalisation
de la « toile » de l’État.
Trois domaines ressortent notam-
ment :
- l’inachèvement de
l’organisation en « réseau » des
sites des administrations disposant
d’un maillage territorial comme les
préfectures, ambassades et recto-
rats, dans la perspective d’une meil-
leure intégration et de la généralisa-
tion d’outils communs ;
- une certaine forme de dispersion
des sites de l’État sur l’internet, qui
apparaît défavorable à l’action de
l’État en ce qu’elle nuit à
l’efficacité de sa présence sur ce
vecteur de communication et cons-
titue ainsi une source constante de
difficultés pour favoriser l’accès
des usagers à l’information admi-
nistrative ;
- un regroupement insuffisant du
nombre de sites de l’État, d’autant
qu’il convient de prendre en compte
la part croissante du nombre de
connexions par terminaux mobiles
avec la généralisation des smart-
phones et des tablettes. Rechercher
« l’audience mobile » peut consti-
tuer pour les administrations de
l’État un levier de modernisation en
concentrant les investissements et
efforts sur un faible nombre de sites
internet développés en réseaux à
partir d’un portail unique accessible
à la fois sur ordinateur fixe, tablette
et smartphone.
Pour aller plus loin :
Dispositif Stat@Gouv (bilans statis-
tiques mensuels publiés par le SIG sur
le portail Gouvernement.fr)
Rapport du COEPIA relatif aux stra-
tégies de publication des départe-
ments ministériels : exercice 2013 (juin
2013) et recommandations
Tableau 1/2 : consultations des 25 premiers sites d’information de l’État (source : SIG, stat@Gouv)
Visites Pages vues Visites uniques par mois (moyenne)
2013 2012 % 2013 2012 % 2013 2012 %
Service-public.fr 199 244 748 138 421 612 44% 620 114 471 429 402 870 44% 11 256 019 8 540 253 32%
Legifrance.gouv.fr 96 186 322 81 804 106 18% 552 335 459 528 413 714 5% 4 448 063 3 749 410 19%
Impots.gouv.fr 91 285 549 71 419 256 28% 963 355 119 678 140 076 42% 4 655 816 3 903 811 19%
Sytadin.fr 37 788 276 43 877 045 -14% 113 131 617 493 062 098 -77% 1 169 221 1 190 485 -2%
Eduscol.education.fr 22 971 057 20 740 399 11% 72 777 319 87 027 069 -16% 1 359 240 1 282 630 6%
Bison.fute.gouv.fr 11 722 459 nc 42 008 321 nc 625 426 nc
Vie-publique.fr 9 063 593 7 475 923 21% 20 023 049 16 752 014 20% 584 765 496 326 18%
Prix-carburants.gouv.fr 6 725 811 7 223 357 -7% 36 071 590 39 465 539 -9% 285 754 353 395 -19%
Journal-officiel.gouv.fr 5 111 756 5 103 293 0% 17 607 304 17 619 352 0% 305 229 298 553 2%
Ladocumentationfrancaise.fr 4 909 638 4 669 521 5% 11 123 633 12 727 149 -13% 346 933 316 139 10%
Jeunes.gouv.fr 4 432 335 3 947 948 12% 183 101 458 8 164 627 2143% 269 560 236 364 14%
Canal-u.fr (vidéothèque ens. sup.) 4 130 487 2 661 635 55% 9 902 078 6 910 631 43% 266 817 160 683 66%
Actes-etat-civil.fr 3 476 148 896 083 288% 25 915 842 6 978 586 271% 248 133 64 126 287%
Boamp.gouv.fr 3 467 076 3 040 822 14% 34 207 122 36 162 962 -5% 146 381 128 508 14%
Tele7interieur.gouv.fr 2 753 343 2 866 948 -4% 5 587 053 6 925 076 -19% 184 805 194 462 -5%
Mon.service-public.fr 2 507 511 8 830 689 162 646
Service-civique.gouv.fr 2 533 375 2 485 209 2% 17 596 293 17 795 492 -1% 136 652 126 409 8%
Securite-routiere.gouv.fr 2 458 784 2 191 947 12% 7 044 444 6 673 264 6% 181 729 153 299 19%
Bodacc.fr 2 216 085 1 597 736 39% 15 800 674 12 172 047 30% 112 780 78 907 43%
Culture.fr 1 848 994 3 621 109 -49% 4 662 358 10 092 145 -54% 119 414 214 826 -44%
Associations.gouv.fr 1 370 239 1 242 116 10% 4 066 606 4 268 249 -5% 94 222 81 524 16%
Renovation-info-services.gouv.fr 1 103 202 nc 3 547 050 nc 218 267 nc
Alimentation.gouv.fr 987 414 580 546 70% 2 159 871 13 444 117 -84% 69 584 39 268 77%
Etudiants.gouv.fr 957 019 760 256 26% 1 402 254 1 731 429 -19% 72 988 55 172 32%
Performance-publique.gouv.fr 764 670 659 986 16% 2 267 399 2 264 875 0% 46 283 38 000 22%
Circulaires.gouv.fr 699 241 793 319 -12% 2 428 731 3 062 574 -21% 36 804 39 217 -6%
Gip-anr.fr (recherche) 1 104 577 3 774 062 52 098
Data.gouv.fr 573 395 2 418 482 38 387
Agircontreleharcelementalecole.gouv.fr 543 508 1 666 453 33 083
Total 518 207 621 412 809 163 26% 2 768 237 115 2 455 945 641 13% 27 240 885 22 027 981 24%
Moyenne 20 728 305 15 289 228 ns 110 729 485 90 960 950 ns 1 089 635 815 851 ns
Part des cinq premiers sites 86,4% 86,3% 27% 83,9% 90,2% 6% 84,0% 84,7% 24%
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Tableau 2/2 : consultations des 25 premiers sites institutionnels de l’État (source : SIG, stat@Gouv)
Visites Pages vues Visites uniques par mois (moyenne)
2013 2012 % 2013 2012 % 2013 2012 %
Education.gouv.fr 73 649 745 53 420 316 38% 166 448 733 127 758 498 30% 4 112 198 3 225 849 27%
Travail-emploi.gouv.fr 24 042 218 21 459 843 12% 49 150 642 50 138 302 -2% 1 560 693 1 406 113 11%
Interieur.gouv.fr 18 917 556 23 830 449 -21% 70 249 272 77 932 330 -10% 1 232 905 1 569 895 -21%
Diplomatie.gouv.fr 17 033 330 19 161 752 -11% 54 283 102 59 751 767 -9% 987 451 1 195 570 -17%
Economie.gouv.fr 12 986 147 6 268 211 107% 39 916 380 17 973 042 122% 854 561 416 672 105%
Defense.gouv.fr 12 643 817 12 530 434 1% 41 947 589 41 449 842 1% 667 452 633 653 5%
Fonction-publique.gouv.fr 12 500 204 9 107 079 37% 63 261 591 47 668 883 33% 636 159 511 869 24%
Justice.gouv.fr 11 973 746 10 886 278 10% 28 444 401 27 389 075 4% 785 486 711 170 10%
Developpement-durable.gouv.fr 11 945 659 10 923 612 9% 34 572 426 37 024 388 -7% 776 959 694 904 12%
Gouvernement.fr 9 097 399 6 874 013 32% 21 510 882 20 572 139 5% 617 392 466 941 32%
Sante.gouv.fr 6 772 329 nc 17 805 092 nc 471 334 nc
Enseignementsup-recherche.gouv.fr 5 586 538 4 719 365 18% 15 114 933 13 074 761 16% 323 131 277 438 16%
Douane.gouv.fr 5 076 236 4 420 573 15% 13 851 637 13 663 600 1% 334 862 275 201 22%
France.fr (site officiel) 4 105 869 1 645 398 150% 8 102 735 3 566 050 127% 307 563 157 474 95%
Agriculture.gouv.fr 3 328 871 2 733 004 22% 9 259 414 8 133 435 14% 211 908 157 049 35%
Culturecommunication.gouv.fr 3 268 503 1 955 537 67% 10 342 471 6 742 565 53% 204 329 114 242 79%
Social-sante.gouv.fr 2 497 113 nc 10 749 151 nc 369 297 nc
Emploi.gouv.fr 1 903 552 1 351 133 41% 4 739 620 3 268 724 45% 139 292 97 913 42%
Collectivites-locales.gouv.fr 1 821 091 nc 6 422 657 nc 93 486 nc
Dgcis.redressement-productif.gouv.fr 1 388 100 871 327 3 764 756 1 944 935 94 222 59 833
Territoires.gouv.fr 1 208 364 nc 3 666 125 nc 82 037 nc
Pensions.bercy.gouv.fr 1 156 141 786 776 47% 4 296 619 3 446 259 25% 79 049 51 145 55%
Tresor.economie.gouv.fr 1 098 146 666 196 65% 2 682 254 1 876 915 43% 74 812 42 270 77%
Sports.gouv.fr 1 055 609 1 736 379 -39% 4 207 437 7 052 685 -40% 87 625 107 661 -19%
Redressement-productif.gouv.fr 823 434 nc 2 190 958 nc 53 261 nc
Budget.gouv.fr 758 489 1 848 356 52 267
Asn.fr (sûreté nucléaire) 583 755 2 281 575 32 816
Ddm.gouv.fr 547 306 1 162 894 33 083
Total 245 879 717 197 237 225 25% 686 980 877 575 721 020 19% 15 157 464 12 291 028 23%
Moyenne 9 835 189 8 575 532 ns 27 479 235 25 031 349 ns 606 299 534 393 ns
Part des cinq premiers sites 54,4% 59,8% 18% 49,5% 54,8% 12% 52,1% 60,2% 11%
Comparaisons annuelles
Visites Pages vues Visites uniques par mois (moyenne)
2013 2012 % 2013 2012 % 2013 2012 %
Total des 50 premiers sites de l'État 764 087 338 610 046 388 25% 3 455 217 992 3 031 666 661 14% 42 398 349 34 319 009 24%
Moyenne 15 281 747 12 200 928 69 104 360 60 633 333 847 967 686 380
Part des 5 premiers / 50 premiers * 498 154 640 388 942 335 2 415 385 399 2 256 777 256 25 641 317 20 609 808
en % 65,2% 63,8% 69,9% 74,4% 60,5% 60,1%
* Les 5 premiers : Service-public.fr ; Legifrance.gouv.fr ; Impots.gouv.fr ; Education.gouv.fr ; Sytadin.fr
PUBLICATIONS ADMINISTRATIVES
L’État : combien de sites sur internet ?
u printemps 2000, la Délé-gation interministérielle à la réforme de l’État (DIRE)
procédait à une évaluation des services de l’État en matière d’internet, et estimait à 600 sites l’internet public de l’État. Ces sites cumulaient en 1999 plus de 27 millions de visites, soit une multi-plication proche de cinq par rap-port à 1998 et Andersen Consul-ting les plaçait au premier rang européen pour l’étendue et la qua-lité de leur information. Dix ans plus tard, Franck Riester, pilote d’un groupe d’experts de l’administration numérique, éva-luait à plus de 1 000 le nombre de sites officiels de l’État et suggérait une rationalisation pour les réduire à une quarantaine de sites effectifs.
En 2013, si le nombre de sites de l’État recensé dans le dispositif Stat@Gouv par le Service d’information du gouvernement (SIG) est de 768, leur nombre réel demeure vraisemblablement supé-rieur au millier. Un grand nombre de ces sites correspond à l’implantation territoriale de cer-tains ministères tels que les Af-faires étrangères (ambassades et consulats), l’Intérieur (préfectures) ou l’Éducation nationale (acadé-mies). Les sites institutionnels de l’État recensés dans Stat@Gouv sont au nombre de 122 et les sites de services tels que Sytadin, Im-pots.gouv.fr ou Service-public.fr sont au nombre de 60.
Le nombre de sites de l’État est donc toujours resté supérieur à 600 depuis 15 ans malgré les appels ou tentatives de rationalisation. En revanche, leur fréquentation a explosé en 15 ans : le nombre des visites est passé de 6 à 888 mil-lions par an soit un multiplicateur proche de 150, lié à la généralisa-tion de l’internet qui est désormais utilisé par 83% de la population, plaçant la France au 17
e rang mon-
dial. Enfin, le nombre de con-nexions via mobile progresse rapi-dement, représentant 12,6% des connexions totales en 2013 au lieu de 8,9% en 2012, soit 122 millions de visites en 2013 au lieu de 64 millions l’année précédente, ce qui correspond à une progression de 74% d’une année l’autre !
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La méthode de calcul de Stat@Gouv (SIG) se base sur la technologie de mesure
d’audience fournie par AT Internet, comptabilisant les appels des différents marqueurs présents sur les pages des sites. Les audiences indiquées sont données à titre indicatif, car toutes les pages des sites ne sont pas forcément comptabilisées par le dispositif, à cause de lacunes de marquage sur certaines des pages. Cependant ces audiences permettent de prendre conscience de l’importance des sites et de leurs évolutions de mois en mois.
10
Suivi des dernières recommandations
Obligations de réaliser et de publier un rapport ou un document incombant aux administrations de l’État :
4 recommandations pour en améliorer l’accès et la diffusion (décembre 2013)
Les suites à donner à ces recommandations concernent en particulier le SGG et la DILA. Le COEPIA approfondit
notamment les questions liées à la publication numérique des administrations.
Rationalisation de la diffusion du droit sur internet par l’État : 5 recommandations pour renforcer l’efficience
de la diffusion du droit sur internet par l’État (décembre 2013)
Les suites à donner à ces recommandations concernent en particulier le SGG, la DILA le ministère des Affaires étran-
gères, le ministère de la Fonction publique et le ministère de l’Agriculture. L’intégration du site Adress’RLR dans Légifrance
est en cours (Éducation/DILA) et un rapprochement entre la BJFP et Légifrance est à l’étude (Fonction publique/DILA).
Mémento sur « La protection des informations à caractère personnel dans le cadre de l’ouverture et du partage
des données publiques » : 6 fiches pratiques pour rappeler, à droit constant, les règles essentielles à respecter et
donner aux administrations et aux réutilisateurs potentiels des éléments de réponse précis (septembre 2013)
Le « Vade-mecum sur l’ouverture et la partage des données publiques » diffusé par Etalab en appui de la circu-
laire du Premier ministre du 17/09/2013, renvoie explicitement au Mémento du COEPIA pour les questions relatives
aux informations à caractère personnel. Le Mémento est disponible sur la page COEPIA du portail gouvernement.fr.
En savoir plus : www.gouvernement.fr/premier-ministre/coepia
Agenda des travaux du Conseil
07/04/2014 Mise à dis-
position et valorisation
des données publiques
Audition du Conseil
général des Yvelines
(Christine MARTINEZ,
conservateur général
du patrimoine, direc-
trice des archives) sur sa
politique de réutilisation
des archives publiques,
et de l’association « Par-
lement & Citoyens »
(Cyril LAGE, président
de SmartGov) sur son
initiative sur l’open data
avec les parlementaires.
10/04/2014 Politiques de
l’édition publique
Groupe de travail sur
les coûts en matière de
publication administra-
tive : audition de
l’Agence pour
l’informatique financière
de l’État (Didier
CHARNEAU, chef de pro-
jet SAP-BI-IP, et Thibault
TRUMP, délégué
aux projets métiers et ap-
plicatifs) sur les travaux
menés sur les projets en
matière de comptabilité
analytique dans le sys-
tème Chorus, et des mi-
nistères expérimenta-
teurs (Philippe LATASTE,
Douanes, Aïda ATROUN,
Administration péniten-
tiaire, Catherine MARANTE-
MORILLE, Défense).
10/04/2014 Qualité de
l’information administra-
tive des usagers
Audition de la Ville
de Bordeaux (Pascale
AVARGUÈS, directrice
générale de
l’innovation numérique
et des systèmes
d’information) et de la
Ville de Paris (Jean-
Pierre BOUVARD, direc-
teur du programme
« Sequana », Régis
LEROUX, chargé de mis-
sion à la direction de la
propreté et de l’eau,
Pierre LÉVY, chef du bu-
reau des projets de
l’informatique commu-
nicante et des nou-
veaux médias) sur
l’information administra-
tive en mobilité dans les
collectivités territoriales.
30/04/2014 Politiques de
l’édition publique
Échanges avec la
DILA (Vincent
WACKENHEIM, respon-
sable de la mission
« Débat public ») sur les
pistes de réflexion en
matière d'accès et
d'auto-publication nu-
mérique ; échanges
avec le SIG (Anne
FENNINGER, responsable
de la de la stratégie di-
gitale) sur le projet de
guide interministériel sur
les réseaux sociaux ;
échanges sur les rap-
ports ministériels de stra-
tégie de publication.
15/05/2014 Mise à dis-
position et valorisation
des données publiques
Audition des respon-
sables du programme européen ISA (V. PERISTERAS, S. WIGARD, C. GATTEGNO, M. ABECASIS) ; examen des projets de recommandations sur la transposition de la direc-tive ISP du 26/06/2013.
21/05/2014 Politiques de
l’édition publique
22/05/2014 Qualité de
l’information administra-
tive des usagers
Examen des projets
de recommandations sur l’information adminis-trative en mobilité et sur la qualité des écrits d’information adminis-trative sur tous supports.
17/06/2014 Réunion
plénière du Conseil
d’orientation
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INTERNATIONAL
États-Unis : la stratégie d’édition
du Federal Citizen Information Center
Axée sur l’information et la protection du consommateur, la stratégie d’édition du Federal Citizen
Information Center a beaucoup évolué pour prendre en compte le basculement numérique des
usages et mieux distribuer les publications des agences fédérales, numériques ou imprimées. Le
Consumer Information Catalog et le Consumer Action Handbook sont ses deux titres phares.
e concept de protection du
consommateur est apparu
aux États-Unis avec Ralph
Nader dans les années soixante. Le
Gouvernement fédéral s’est rapi-
dement emparé de ce sujet sous
l’impulsion du Président J.-F. Ken-
nedy. Le 15 mars 1962, lors d’un
discours devant le Congrès, il for-
mule quatre droits de base dont le
droit à l’information, constituant
ainsi « The Consumer Bill of
Right ». L’information est un cri-
tère déterminant pour le consom-
mateur lorsqu’il effectue son
choix ; elle affecte tant ses intérêts
que la confiance qu’il a envers les
produits et services sur le marché.
C’est pourquoi le Gouvernement
fédéral américain a entrepris de
mettre à leur disposition un en-
semble d’instruments visant à leur
fournir une information fiable et
les aider à résoudre les difficultés
qu’ils pourraient rencontrer dans
leurs démarches d’achat. Un grand
nombre de ces outils sont conçus et
délivrés par le Federal Citizen
Information Center (FCIC), initia-
lement Federal Consumer Infor-
mation Center.
Le FCIC, outil d’information du
consommateur
Créé en 1970 et rattaché à l’Office
of Citizen Services and Innovative
Technologies (OCSIT, service de
l’U.S. General Services Adminis-
tration, voir Lettre du COEPIA
n°19, mars 2014) le FCIC fournit
depuis plus de quarante ans, pour
le compte du Gouvernement fédé-
ral, des produits et services
d’information destinés à éclairer
les choix des consommateurs et
garantir le respect de leurs droits. Co
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Le portail fédéral publications.usa.gov mis en œuvre par le FCIC et quelques-unes de ses publications
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La distribution de publications
imprimées a longtemps constitué
son unique activité. À ce jour, elle
reste au cœur de sa mission, mais
le FCIC n’a eu de cesse de
l’étendre à d’autres activités,
jusqu’à développer une véritable
stratégie d’édition pour son propre
compte mais également pour celui
des agences fédérales avec les-
quelles il collabore. Toutefois, les
nouvelles technologies de
l’information et de la communica-
tion ont profondément affecté les
processus d’édition remettant en
cause les modalités traditionnelles
de diffusion.
Le numérique s’est progressive-
ment imposé au détriment du sup-
port papier. Il constitue aujourd’hui
un composant essentiel des straté-
gies d’édition permettant de ré-
pondre aux enjeux d’efficience, de
rapidité, de qualité, mais en outre
de prendre compte l’évolution des
usages des Américains et le carac-
tère protéiforme de leur pratique de
consommation de l’information.
Une minorité de la population reste
en revanche en marge de ces évolu-
tions : (selon une étude réalisée par
Pew Research Center, 47 millions
d’Américains n’ont pas accès à
internet, ce qui représente 15% des
adultes américains de plus de
18 ans). Pour ces personnes, le
support papier va constituer
l’unique support d’information. Le
FCIC recherche dès lors un équi-
libre entre intégration du numé-
rique dans les méthodes d’édition
et soutien d’une activité
d’impression pour ces populations
« exclues » du numérique.
Une gestion centralisée de la
production et de la distribution
des publications fédérales
Dès sa création, le Federal Citizen
Information Center a noué avec le
Pueblo Documents Distribution
Center (PuDDC) une collaboration
étroite afin d’assurer une distribu-
tion des publications officielles
auprès des citoyens. En 1973, la
General Services Administration
(GSA) et le PuDDC signent un
partenariat permettant au FCIC
d’utiliser ses services pour la dis-
tribution des publications des
agences fédérales. Le PuDDC
constitue un des deux centres de
traitement du Government Printing
Office (GPO), l’éditeur fédéral
américain (voir Lettre du COEPIA
n°9, mars 2013), l’autre étant le
Laurel Distribution Center.
Situé dans le Colorado, le Pueblo
Documents Distribution Center
offre un traitement automatisé des
commandes, le stockage et la dis-
tribution des publications offi-
cielles. Les coûts d’impression et
de distribution sont directement
supportés par les agences parte-
naires. Ils dépendent d’un système
de tarification basé sur deux types
de prestations. Dans le premier cas,
« Free publications », l’agence
partenaire imprime elle-même sa
publication et en délivre une copie
au PuDDC qui se charge de sa
mise à disposition gratuite auprès
du public. Dans le second cas,
« Sales publications », l’agence
partenaire transmet sa publication
au Superintendent of Documents du
GPO. Ce dernier se charge de
l’impression et de l’intégration de
la publication dans le circuit de
commercialisation (le GPO’s Sales
Program). Le prix final est déter-
miné proportionnellement aux
coûts d’impression, de distribution
et de manutention. Cette coopéra-
tion a permis au FCIC de distribuer
en 2013, pour le compte de ses
partenaires, plus de 27 millions de
publications, dont 11 millions pour
la Federal Trade Commission.
Améliorer la présence multimé-
dia des publications fédérales
Le Federal Citizen Information
Center a bâti depuis ces cinq der-
nières années une démarche pro-
motionnelle pour permettre aux
publications officielles de mieux
rencontrer leurs publics cibles.
Cette démarche s’appuie principa-
lement sur une communication
multicanale faisant une large part
au numérique. En échange de la
mise à disposition de leurs publica-
tions auprès du Pueblo Documents
Distribution Center, les agences
partenaires bénéficient de
l’exonération des coûts liés à la
promotion de leurs produits. La
stratégie promotionnelle s’appuie
sur une gamme diversifiée de ser-
vices garantissant une présence
multisupport des publications : le
référencement dans le Consumer
Information Catalog et le Consu-
mer Action Handbook, une nou-
velle stratégie éditoriale axée sur le
numérique, des actions de presse et
des campagnes publicitaires.
Consumer Information Catalog
et Consumer Action Book
Imprimés et distribués via le
PuDDC à plusieurs millions
d’exemplaires (10 millions
d’exemplaires pour le Consumer
Information Catalog, à raison de
trois fois par an, et 500 000 exem-
plaires annuels pour le Consumer
Action Handbook), ils constituent
les deux publications majeures
produites par le FCIC et sont la
référence pour le consommateur
américain.
Le Consumer Information Catalog
référence plus de 200 publications
fédérales sélectionnées par le FCIC
Review Board. Celles-ci sont pro-
posées gratuitement ou à bas prix
et concernent des sujets divers
(santé, éducation, logement, argent,
emploi, etc).
Le Consumer Action Handbook
constitue en quelque sorte la
« Bible » du consommateur. Il
rassemble toute l’information pro-
duite par les agences fédérales pour
éclairer le consommateur sur ses
droits et l’accompagner dans ses
choix d’achat. Parmi les thèmes
abordés, acquérir un logement ou
une voiture, choisir son assurance
santé, financer les études de ses
enfants, déposer une plainte. De-
puis 2007, le Consumer Action
Handbook est disponible en espa-
gnol (Guía del consumidor). En
2013, le FCIC a créé une version
interactive, disponible sur le site
internet Publications.USA.gov.
Celle-ci propose des suppléments,
notamment un modèle de lettre de
plainte à télécharger, un modèle de
« social will » qui s’apparente à un
testament permettant aux usagers
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de consigner par écrit la manière
dont ils souhaitent voir gérer leurs
comptes sociaux après leur mort.
Plus de 15 000 Américains ont
d’ores et déjà consulté cette ver-
sion interactive depuis sa mise en
ligne.
Numérique et nouvelle stratégie
d’édition
Le rapport Rebooting the Govern-
ment Printing Office: Keeping
America Informed in the Digital
Age (janvier 2013, voir Lettre du
COEPIA n°9, mars 2013) estime
que depuis 2011, 97% des docu-
ments fédéraux sont produits sous
forme numérique et ne font pas
l’objet d’impression. La nette pré-
férence des usagers pour les publi-
cations numériques a entraîné une
réduction importante des impres-
sions papier. Les agences fédérales
sont quant à elles invitées à publier
électroniquement à chaque fois
qu’elles le peuvent.
Dans ce contexte, le FCIC a explo-
ré de nouvelles méthodes de distri-
bution numérique. Celles-ci in-
cluent notamment le site internet
Publications.USA.gov. Se substi-
tuant au site Pueblo.GSA.gov, il
propose une navigation simplifiée,
à travers 16 thématiques, permet-
tant aux usagers d’accéder et de
consulter les publications qui les
intéressent sous le format de leur
choix (pdf, e-reader).
Face à l’essor du livre électronique
ou « e-book » (en 2012, il représen-
tait 23% du marché du livre améri-
cain ; selon le Huffington Post, la
part des ventes d’e-books y aurait
atteint 45% en 2013), le FCIC a
noué des partenariats avec des
éditeurs numériques (Scribd,
Bookbaby et Google Books) afin
d’implanter les publications offi-
cielles sur ce nouveau marché et
drainer une nouvelle audience.
Les réseaux sociaux sont également
devenus une composante incon-
tournable d’une stratégie de promo-
tion. Les équipes du FCIC utilisent
ces nouveaux outils (Facebook,
Twitter, You tube, Flickr) pour
communiquer sur les publications
et les programmes des agences
fédérales.
Actions de presse et campagnes
publicitaires
Le FCIC gère une base de 8 000 éditeurs et journalistes auxquels il adresse régulièrement des commu-niqués de presse sur les nouvelles publications des agences fédérales. Une démarche analogue est entre-prise pour les publications espa-gnoles via les médias hispaniques. La chronique « Dear Abby », rédi-gé par la journaliste Abigail Van Buren, a contribué de façon signifi-cative à augmenter l’impact des publications officielles (cette chro-nique apparaît dans plus de 1 400 journaux à travers le monde et rassemble quotidiennement plus de 110 millions de lecteurs). La réali-sation en mai 2013 d’une cam-pagne spéciale, Dear Abby « Friends and Family Health Kit », en partenariat avec le Food and Drug Administration’s Office of Women’s Health, a permis de dis
tribuer plus de 2 millions de publi-cations papier et numérique sur des thématiques touchant principale-ment à la santé. Depuis 2009, le FCIC a aussi lancé plusieurs campagnes publicitaires afin de sensibiliser les consomma-teurs aux services offerts par les portails USA.gov et Gobier-no.USA.gov. Développées en col-laboration avec des agences de communication, ces campagnes incluent des spots télévisés et ra-dios, ainsi que des bannières web et des encarts publicitaires pour la presse. En 2010, le FCIC a déve-loppé deux nouvelles campagnes en anglais et en espagnol dont « Tran-sitions » et « El Gran Sueño » pour la télévision. Au terme de trois années de diffusion, leur audience cumulée s’élève à plus de 2,5 milliards de téléspectateurs, soit plus de 35 millions de dollars de temps d’antenne offerts par les chaînes de télévision.
Kids.gov, le portail dédié aux enfants, aux parents et aux professeurs
En 1997, le Président Bill Clinton publie un mémorandum sur l’élargissement de l’accès sur internet aux ressources éducatives pour les enfants, les enseignants et les parents. À cette fin, il confie à des organismes fédéraux le soin d’élaborer et de partager des ressources pédagogiques afin de construire un outil d’apprentissage et d’enseignement. La création du portail Kids.gov est le résultat de ce travail. Géré par le Federal Citizen Information Center, ce portail constitue une passerelle entre les enfants, les enseignants et les parents, et plus de 2 000 pages internet proposent des ressources adaptées par niveaux sco-laires et centres d’intérêts. La majorité de ces sites sont gérés par le gouverne-ment mais certains d’entre eux le sont par des organismes privés. Pour faciliter la navigation, le portail a été structuré en deux niveaux scolaires : le premier va de la dernière année de maternelle à la fin de l’école primaire (Elementary School dans le système scolaire américain). Le second correspond au collège (Middle School). Il comporte un troisième niveau dédié aux parents et aux enseignants. Chacune des thématiques proposées, qui vont de l’art, aux mathématiques, en passant par l’histoire, sont déclinées en fonction de ces trois niveaux.
http://kids.usa.gov/
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Directeur de la publication : Bernard PÊCHEUR
Abonnement/désabonnement : [email protected]
ISSN 2267-9022
Tous droits réservés
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ACTUALITÉ
À lire…
Jean-Marc
Vittori « Internet, monde éclaté » Les Échos 20/03/2014
Info. adm. / Publications
Analyse de l’évolution d’internet soulignant
la constitution de « continents » sur lesquels
entreprises et États doivent investir.
Fabienne
Schmitt
« Un outil pour mesurer l’audience
des tweets sur la télé » Les Échos 23/04/2014
Info. adm. / Publications
Article annonçant la mise en chantier
d’un outil de mesure d’audience des
tweets sur les programmes télévisés.
Gilles Bastin « Big Data vous regarde ! » Le Monde 18/04/2014 Données pub./ Publications
Analyse du développement des collectes
et traitements massifs de données par les
entreprises et les États.
Marie Bellan « Simplification : une nouvelle
étape pour les entreprises » Les Échos 14/04/2014 Info. adm.
Article présentant les travaux du gouver-
nement pour la simplification administra-
tive à destination des entreprises.
Alexandre
Piquard
« Presse : 38% des lecteurs sur
support numérique » Le Monde 11/04/2014 Publications
Article sur les enseignements d’une étude
de OneGlobal sur l’audience de la presse
écrite en France.
Fabienne
Schmitt
« Les Français lisent de plus en
plus la presse en numérique » Les Échos 10/04/2014 Publications Idem.
David
Larousserie
« Données sensibles : l’équation
impossible » Le Monde 09/04/2014 Données pub.
Analyse des perspectives pour concilier
transparence et confidentialité des
données sensibles.
Dossier « Langage(s) public(s) :
comment parlent les institutions ? » Parole publique
N°5 Avril 2014 Publications
Dossier analysant le langage auquel
recourent les administrations.
Michel
Pinault
« Édition publique : quelle informa-
tion pour quel public ? » Parole publique
N°5 Avril 2014 Publications
Article du président du COEPIA Michel
Pinault.
Bruno Texier « Les éditeurs se convertissent
progressivement au numérique » Archimag
N°273 Avril 2014 Publications
Article sur les stratégies numériques des
éditeurs français.
« Diplomatie française et console
Twitter » Archimag
N°273 Avril 2014
Info. adm. / Publications
Article sur la création par le ministère des
Affaires étrangères d’une application
permettant l’accès à tous ses comptes.
Hervé
Hugueny « Éditeurs 100% numériques »
Livres Hebdo
N°990 21/03/2014 Publications
Article examinant une étude sur les
éditeurs dits « pure players », c'est-à-dire
éditant entièrement en numérique.
Hervé
Hugueny
« Le numérique complémentaire
du papier » Livres Hebdo
N°990 21/03/2014 Publications
Article sur les résultats d’une étude
OpinionWay/Orange sur la lecture sur
papier ou terminaux numériques.
N° 7 Janvier
2013
N° 20 Avril 2014
ACTUALITÉ
Initiatives
Direction de l'information
légale et administrative Rapport d’activité 2013 30/04/2014
Données pub./
Info. adm. / Publications
Etalab ; Conseil national
du numérique
Conférence de Paris sur l’open data et le gouvernement
ouvert 24-25/04/14 Données pub.
Gaëtan Gorce, François
Pillet (Sénat)
Rapport d’information : La protection des données person-
nelles dans l’open data : une exigence et une opportunité 16/04/2013 Données pub.
Loi n°2014-344 du 17/03/2014 relative à la consommation
(institution d’un « médiateur du livre », art. 144) 18/03/2014 Publications
Conseil d’État Étude : Le rescrit, sécuriser les initiatives et les projets 13/03/2014 Info. adm. / Publications
Co
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