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architecture 2015nicolas roiron
architecture 2015 nicolas roiron
TABLE DES MATIÈRES
> CURRICULUM VITAE
> TRAVAUX DIVERS
01. 02.03.04.
> PROJETS ARCHITECTURAUX
01.02.03.04.05.
FIRE - figuration et représentation de l’architecture (1er semestre, 3ème année)MULTIHALLE MANNHEIM - concevoir des structures, compréhension et ré interprétation (1er semestre, 3ème année) PICTURE ME PERFECT - design industriel, horloge murale (1er semestre, 3ème année) MÉTROPOLE INVISIBLE - laboratoire LAURE, analyse thématique et création de cartes (1er semestre, 3ème année)
MONDES VISIBLES - parcours architectural conceptuel (1er semestre, 1ère année) - atelier Dietz (studio ALICE) VILLES ARCHIPELS - théâtre et logement pour étudiants en art dramatique (2ème semestre, 1ère année) - atelier Dietz HÔTEL HANNIBAL - hôtel, col de l’Albrun, Valais (1er semestre, 2ème année) - atelier Bakker et BlancVERTIG’EAU - bain thermal, la Forclaz, Valais (2ème semestre, 2ème année) - atelier Bakker et BlancMEDIAPOLIS - projet mixte, logements/bureaux/tourisme, Thônon-les-bains, (1er semestre, 3ème année) - atelier Bassi
>CURRICULUM VITAE
Nicolas Roiron
date et lieu de naissance / 09 mars 1987, Genève
nationalité / Suisse
adresse / 17, rue Peillonnex, 1225 Chêne-Bourg, Genève
contact / tél: +41 22 349 94 60portable: +41 79 252 58 09e-mail: [email protected]
2010 - 2014 Bachelor à l’école polytechnique fédérale de Lausanne (ateliers Dietz, Bakker et Blanc, Bassi)
2008 - 2009
2002 - 2007 Collège Claparède, GenèveMaturité gymnasiale, option spécifique espagnol, option complémentaire cinéma
2009 - 2010 Stage de six mois à l’agence d’architecture Roiron, GenèveSemestre d’automne à la « Schule für freie Malerei und Grafik » Christian Friedmeyer, Hamburg
Semestre d’automne à l’université de Genève (faculté de Droit)
2007 - 2008 Fusilier au sein des forces terrestres de l’armée suisse (qualifications 4/5)
Parcours
2014 Stage à l’agence d’architecture FRES Genève
photoshop // illustrator // indesign
Voyages à but éducatif
Langues
Compétences informatiques
Intérêts
Objectifs 2014-2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
Berlin, Vienne
Alpes valaisannes, Madrid
Madrid, Barcelone, Alicante
Rome, Florence, Gênes, Recife (Brésil)
Hambourg, Lisbonne, Paris, Bruges
Lyon, Valence (Espagne)
français langue maternelle // espagnol +++ (C1) // anglais ++ (B2) // allemand ++ (B2) // portugais + (A2)
vectorworks //autocad // archicad // rhinocéros // artlantis // QGIS
voyages, design, architecture, cinéma, art, sport
Améliorer mes capacités, tant au niveau de la conception que de la réalisation du projet architectural.
>TRAVAUX DIVERS
>01 FIRE
«Petit bazar allègrement chahuté par le vent. Des échoppes ouvertes sur la boue rutilante, des buffles aux yeux cernés vautrés dans les flaques, des tentures fouettées pas l’averse [...]». cf. L’usage du Monde
Travail d’ambiance librement inspiré d’un passage du livre de Nicolas Bouvier
Maquette et image traitées avec photoshop.
Professeur Nicola Braghieri
>02. MULTIHALLE MANNHEIM
Travail ayant pour objectif l’analyse structurelle d’un édifice existant, puis la ré-appropriation du concept en vue d’une amélioration possible.
Maquettes, analyses 3d et dessin.
Professeur Yves Weinand
>02.1. COMPRÉHENSION
Première partie de l’exercice. Compréhension du système par la création d’une maquette à échelle humaine, reprenant le système original.
Maquette en bois, percement des pièces de bois au moyen d’un guide.
50cm
250cm
350cm
70.7cm
>02.2 AMELIORATION
Création d’un système de couverture directement intégré au module de base, permettant non seulement le montage à plat puis l’élévation (comme dans la multihalle), mais aussi une nouvelle forme de consolidation du système.
Maquette en bois, couverture en matière plastique souple.
>03 PICTURE ME PERFECT
Quand le temps déforme l’objet.Horloge murale créée dans le cadre d’un travail de design industriel. L’aiguille se trouve sous un tressage de fils qu’elle vient décaler au fil du temps, l’interstice créant la lecture de l’heure.
Croquis et maquettes tests ayant mené à la création d’un prototype à échelle 1/1.
Professeur Tomas Kral
Cadre en bois, fils et centre
Mécanisme
Base
>04 MÉTROPOLE INVISIBLE
Analyse s’intéressant aux résidences secondaires dans la région lémanique (cantons romands et France voisine) par la création de deux cartes tirées des statistiques de 1990 et 2010, afin d’en créer deux autres basées sur des hypothèses futures.
Statistiques de l’INSEE et de statistiques suisses.
Professeur Andrea Bassi
MONTREUX
GENEVE
LAUSANNE
LES DIABLERETS
VILLARS
LEYSIN
LES MOSSES
THOLLON-LES-MEMISES
CHATEL
MORGIN
AVORIAZ
MORZINE
LA PESSE
MONTS JURA
LES ROUSSES
>04.1 1990 et 2010
Ces deux cartes (1990 en haut, 2010 en bas) basées sur les statistiques officielles des communes, représentent le pourcentage de résidences secondaires en nuances de bleu et le nombre par les ronds rouges.
Cartes réalisées grâce à Excel, le programme de cartographie QGIS et Adobe Illustrator.
MONTREUX
GENEVE
LAUSANNE
LES DIABLERETS
VILLARS
LEYSIN
LES MOSSES
THOLLON-LES-MEMISES
CHATEL
MORGIN
AVORIAZ
MORZINE
LA PESSE
MONTS JURA
LES ROUSSES
MONTREUX
GENEVE
LAUSANNE
LES DIABLERETS
VILLARS
LEYSIN
LES MOSSES
THOLLON-LES-MEMISES
CHATEL
MORGIN
AVORIAZ
MORZINE
LA PESSE
MONTS JURA
LES ROUSSES
>04.2 HYPOTHÈSES 2035
Ces deux cartes traitent des hypothèses futures pour 2035. En haut avec l’application de la loi Weber, limitant le pourcentage de résidences secondaires à 20% maximum par commune et en bas la situation en cas d’abolition de ladite loi.
Cartes réalisées grâce à Excel, le programme de cartographie QGIS et Adobe Illustrator.
MONTREUX
GENEVE
LAUSANNE
LES DIABLERETS
VILLARS
LEYSIN
LES MOSSES
THOLLON-LES-MEMISES
CHATEL
MORGIN
AVORIAZ
MORZINE
LA PESSE
MONTS JURA
LES ROUSSES
>PROJETS ARCHITECTURAUX
01. MONDES VISIBLES
> OBJECTIFS
«Comment explorer notre environnement, synthétiser les perceptions sensorielles, donner du sens aux repères visuels, questionner les notions de gravité et de concept, et appréhender l’espace à travers notre corps ? »
> EXPLICATION DU PROJET
Ce projet a pour but principal d’agir sur les perceptions que possède un individu sur son environnement proche. Ces perceptions varient durant le cheminement, en s’adaptant grâce aux différents sens, Il s’agissait ici de créer un cheminement logique, ce qui a été fait au moyen de cette faille, surmontée par l’élément monolithique.Le visiteur découvre donc d’abord la faille depuis l’intérieur, au moyen de sa vue et de son ouïe, sans pouvoir la cerner parfaitement, puis il accède à l’intérieur du monolithe afin de découvrir l’ensemble du lieu qu’il a parcouru auparavant.
Professeur Dieter Dietz
intégration des écrans duriens dans la parcelle
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BB’
étape 1
étape 2
étape 3
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coupe DD’
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D D’
plan niveau 0 plan niveau 1
02. VILLES ARCHIPELS
> OBJECTIFS
Réalisation d’un bâtiment comprenant un théâtre ainsi que le logement pour les troupes venant s’y produire. Projet destiné, entre autre, à des programmes, ou classes, d’art dramatique. Programme intégré dans une matrice verticale.
Professeur Dieter Dietz
> EXPLICATION DU PROJET
La réalisation de ce théâtre s’inscrit dans un projet de studio à plus grande échelle. Une matrice verticale où chaque étudiant dispose d’une parcelle limitée, dans ses dimensions, par les projets alentours. Le but étant de reprendre une typologie urbaine mise à la verticale avec ses programmes privés, publics et semi-publics.Le théâtre se place dans cette optique. Il sert la communauté grâce à sa scène et son foyer, accessibles au moyen du ruban le liant à la place en dessous. Il permet aussi à une troupe de théâtre de s’installer de manière plus ou moins temporaire dans la partie logement.La conception, quand à elle, est basée sur un module de planches de 30 cm par 10cm. C’est de ce ratio que proviennent toutes les dimensions, ainsi que les différents aménagements intérieurs du théâtre.
> COUPE GENERALE / matrice de sudio / studio Masson
plan rez (scène + détente)
plan rez +1 (coursives + lieu de vie)
plan rez +2 (vestiaires)
plan rez+3 (technique + vestiaires et sanitaires)
coupe longitudinale
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03. HÔTEL HANNIBAL
> OBJECTIFS
Le programme de ce projet consiste en un hôtel au coeur des alpes suisses, tout près de la frontière italienne du col de l’Albrun. Il s’agissait de créer un lieu de détente luxueux permettant l’accueil des voyageurs empruntant le chemin qu’Hannibal et ses troupes empruntèrent eux-même environ deux millénaires auparavant.L’emplacement du projet était laissé libre sur une parcelle définie.
Programme: Quinze chambres avec sanitaires, une cuisine professionnelle, une salle à manger, une salle de lecture, un bain thermal (avec petit bassin, hammam, sanitaires et salle de repos), un dépôt, un appartement de gérance, quatre chambres du personnel, une étable pour deux éléphants
Professeurs Marco Bakker et Alexandre Blanc
> EXPLICATION DU PROJET
Durant le développement de ce projet plusieurs aspects ont été privilégiés. De par sa situation exceptionnelle, l’hôtel Hannibal se devait de proposer aux visiteurs une vue imprenables sur la vallée. Ce fut le facteur principal quant au choix de son implantation et l’orientation des façades, celles-ci n’étant jamais visibles depuis les fenêtres. Une autre recherche de vues est appliquée à l’intérieur du bâtiment au moyen de différents points d’observation sur les éléphants.L’aspect extérieur de l’hôtel s’inspire lui d’un amas découlant d’un éboulement de rochers, permettant de rester ainsi dans un visuel très attaché au cadre alpin. Ce système a aussi permis de séparer distinctement les différents programmes. Le projet est entièrement en béton avec des planchers en bois.
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Roiron Nicolas, Hegelbach Cédric Hôtel Hannibal // studio Bakker et Blanc // EPFL Décenbre 2012
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Roiron Nicolas, Hegelbach Cédric Hôtel Hannibal // studio Bakker et Blanc // EPFL Décenbre 2012
Plan niveau 0 / 1:100
Coupe CC’ / 1:100
Coupe BB’ / 1:100
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Plan niveau -1 / 1:100plan niveau -1
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> PLANS, COUPES ET ÉLÉVATIONS
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Roiron Nicolas, Hegelbach Cédric Hôtel Hannibal // studio Bakker et Blanc // EPFL Décenbre 2012
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Plan 1er étage 1:100
Coupe FF’ 1:100
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Coupe DD’ 1:100plan niveau 1
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coupe DD’
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coupe FF’
Roiron Nicolas, Hegelbach Cédric Hôtel Hannibal // studio Bakker et Blanc // EPFL Décenbre 2012
accès publique
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accès personnel
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vues sur la vallée
vues sur les éléphants
Schéma des circulations Vue de l’hôtel
Vues depuis l’hôtel
Roiron Nicolas, Hegelbach Cédric Hôtel Hannibal // studio Bakker et Blanc // EPFL Décenbre 2012
accès publique
accès clients
accès personnel
0 5 10 20m 0 5 10 20m
vues sur la vallée
vues sur les éléphants
Schéma des circulations Vue de l’hôtel
Vues depuis l’hôtel
> CIRCULATION DES HÔTES
accès publics
accès clients
accès personnel
> VUES
vues sur la vallée
vues sur les éléphants
vues depuis l’hôtel
vue de l’hôtel
PAGE PRECEDENTE:
Échantillon de béton à l’échelle 1:1
Cet échantillon, fait maison, permet de se rendre compte de la texture donnée au béton qui serait utilisé lors de la construction de l’hôtel.
La volonté était d’imprimer une certaine organicité au béton, créant ainsi une dualité entre le minéral et le végétal.
La massivité de l’édifice se trouve, de cette façon, emprunte d’une échelle plus humaine.
PAGE DE DROITE:
Modélisation 3D de l’hôtel Hannibal.
La modélisation en trois dimensions de l’édifice permet de bien se rendre compte de son implantation sur le flanc de montagne.
Les murs extérieurs ont ici été enlevés afin de mieux apprécier la répartition des différents espaces intérieurs et de pouvoir observer les éléments porteurs (ponctuels et murs
porteurs).
Modélisation au moyen de Rhinoceros
04. VERTIG’EAU
> OBJECTIFS
Il s’agit d’un projet de bain thermal avec habitation sur une parcelle réduite. Cette parcelle est située au coeur des alpes, dans le petit, et très traditionnel, village valaisan de La Forclaz.Le village de la Forclaz se trouve au bout du val d’Hérens, en direction du vallon de Ferpècle. Le coeur du hameau historique, à proximité immédiate de la chapelle, a été choisi pour implanter un bain vertical, Vertig’eau. Comme les autres bâtiments du village, le bain s’individualise par sa position.
Professeur Marco Bakker et Alexandre Blanc
> EXPLICATION DU PROJET
Vertig’eau vous invite, par son nuage de vapeur, à venir vous relaxer en son sein. Les différentes étapes rituelles, à savoir le lavage mains et pieds, le peeling aux pierres chaudes, le bassin chaud, les niches plus ou moins chauffées et le bassin d’eau froide, permettront au visiteur d’atteindre un bien-être tant physique que mental. Construit avec les moyens locaux, ce bain s’inspire de la technique des bains romains en reprenant leur système servant à chauffer les bassins, l’hypocauste, chauffé par un (ou des) foyer attenant, le praefurnium.Ce bain thermal permet aussi de lier physiquement le chemin traversant le village, par son entrée située en bas, et la place de l’église, en l’agrandissant au moyen du toit. Cela permet de profiter au mieux de la vue sur les Alpes et d’attirer les curieux à regarder vers le bassin chauffé, pudiquement noyé dans sa propre vapeur.Au rez-de-chaussée du bâtiment se trouve le logement de gérance, d’où le praefurnium principal, chauffe l’hypocauste
Ce projet avait comme autre spécificité de n’utiliser que les matériaux et moyens disponibles sur place. Tant au niveau de la technique (pas de chaudière ou autre système moderne), que de la construction (pas de béton armé ou de machines), ou encore des matériaux, avec l’interdiction d’utiliser du verre et par extension des fenêtres. Tout ceci dans l’optique d’une utilisation plus écologique des lieux, et de la création de systèmes inventifs visant à surpasser ces différentes difficultés tout en étant en accord avec la nature environnante.
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IMAGE DE DROITE
Montage à partir d’une modélisation 3D.
Le bassin d’eau chaude dans le puit du noyau central durant l’hiver.
Le ressenti est entièrement modifié par les saisons et les conditions mé-téorologiques.
IMAGE DE GAUCHE
Montage à partir d’une modélisation 3D.
On voit ici la deuxième étape du rite, le lavage (peeling) du corps au moyen de pierres chauffées par le foyer juste en dessous. Le bassin est visible au centre, tan-dis qu’une des deux niches est visible juste à sa droite. Tout ceci est creusé dans l’épais mur du noyau central, coeur du projet.
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> CIRCULATION DE L’EAU > CIRCULATION DES VISITEURS
La circulation de l’eau dans les bains se fait au moyen d’un système gravitaire, sans aucun appareil.Son parcours a été pensé selon les différentes fonctions et tem-pératures voulues.
Cette circulation est représentée ci-dessous au moyen d’une coupe schématique, les aplats de bleu représentant l’eau en vue ou coupe, et les partie hachurées l’eau cachée.
La circulation des visiteurs se fait autour du noyau central, par un système de paliers. Ces paliers mènent aux différentes étapes du rite, toutes situées dans le noyau, soit dans son mur, soit dans l’espace central du bassin d’eau chaude.
Le schéma de droite représente la circulation verticale, alors que le plan ci-dessous représente la circulation vers les différentes parties du rite dans le noyau central.
Ascencion periphérique (circulation)
Mouvements vers le centre du mur (liés au rîte)
Direction du mouvement
Passage aller-retour
> PLANS DES DIFFÉRENTS PALIERS ET FONCTIONS
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-1
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A A'
B
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3
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Plan des paliers -1, 0 et 1
L’accueil et l’appartement de gérance se trouvent au niveau 0, la ré-serve de bois au -1 et les niches pour se changer et laisser ses habits au premier palier (préparation au rite).Au centre se trouve l’hypocauste avec ses deux foyers (dans l’appar-tement et dans la réserve).
Plan des paliers 2, 3 et 4
Le deuxième palier permet la première étape du rite consistant à laver ses pieds et ses mains grâce à l’eau du bassin dans le mur. La deu-xième étape consiste en un lavage plus fort du corps grâce aux pierres chaudes contenues dans le petit bassin du troisième palier. Le qua-trième palier permet l’accès au bassin extérieur d’eau chaude.
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A A'
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Plan des paliers 4, 5, 6 et 7
Le cinquième palier est un palier de transition avant d’atteindre la pre-mière niche de détente au sixième palier. Celle-ci est la plus chaude, encore protégée et chauffée par la vapeur du bassin. Le septième palier, quand à lui, est le premier a posséder un plancher en bois car il n’est plus sous terre. On y trouve la niche plus froide qui est commune.
Plan des paliers 6, 7 et 8
On trouve ici le huitième palier. Celui-ci a pour fonction de terminer le rite par une boucle amenant les visiteurs à redescendre, en s’arrêtant ou non aux étapes précédentes. Après être monté par l’escalier du fond, le visiteur peut accéder au bassin d’eau froide qui sert aussi de réservoir. Puis il redescendra par l’escalier se trouvant dans l’épais mur
> COUPE AA’
> COUPE BB’
Béton coupé
Béton en vue
Isolation paille
Poutre mélèze en vue
Poutre mélèze coupée
Cale mélèze en vue
Plancher mélèze coupé
Dalle toiture travertin
Etanchéité chaux
Brique réfractaire
Eau
Soutènement
Terrain
> COUPE CONSTRUCTIVE
05. MEDIAPOLIS
> OBJECTIFS
Ce projet s’inscrit dans un ensemble visant à créer une métropole lémanique polycentrique se composant de divers réseaux et structures. Ce programme est développé depuis quatre ans par le laboratoire LAURE dans divers pôles autours du lac Léman.Cette année le projet doit être implanté à Ripaille, dans la périphérie de Thonon-les-Bains. Ripaille se partage en trois zones principales aux caractéristiques bien distinctes. Le château de Ripaille et son domaine protégé, la zone industrielle et une marina construite dans les années 70 avec un camping la bordant au sud. L’implantation du projet est laissée au libre choix de l’étudiant, les enjeux propres à chacune des zones étant très différents.
Professeur Andre Bassi
Plusieurs thématiques doivent être adoptées et maîtrisées pour la réussite du projet. Tout d’abord la mixité programmatique, se composant de 60% de logements, 20% de structures touristiques et 20% de bureaux (pour une surface totale de plancher de 25’000m2). Au sein du programme d’habitation se trouve aussi une certaine mixité, à savoir environ, 4000m2 de maisons-appartements (150m2), 4000m2 d’appartements (100m2), 2000m2 de logements communautaires (300m2) et 2000m2 de studios (25m2).La cohérence de l’implantation, de la relation à l’existant et du choix de la forme urbaine ainsi que les typologies des logements et la matérialité, sont les autres thématiques jugées.
> L’IMPLANTATION
Le projet s’implante dans la région de Ripaille à Thonon-les-bains. Cette région se comporte différentes zones, une zone industrielle, un
château datant du XVème siècle avec son domaine de chasse, une marina construite dans la deuxième moitié du XXème siècle, ainsi que
qu’une zone touristique comprenant un camping et des équipements sportifs.
Le bâtiment se place dans la continuité de la creusé du domaine de Ripaille à la limite du delta de la Dranse. Cette implantation permet de
venir limiter la zone industrielle au moyen d’un couloir vert s’étendant du mur du domaine à cette nouvelle construction. De cette manière
la zone naturelle se trouve ainsi préserver tant physiquement que visuellement des désagréments de la zone industrielle.
Le bâtiment agit par la même occasion comme un
nouveau pôle touristique. Il crée ainsi un point de
départ permettant d’aller voir les différents centres
d’intérêt se trouvant à proximité. Après avoir laissé
leur véhicule dans le parking les visiteurs peuvent
se diriger vers le musée se trouvant au rez-de-
chaussée, puis vers le domaine de Ripaille, la marina
ou encore le delta de la Dranse.
Afin d’effectuer d’une manière plus harmonieuse la
transition entre urbain et naturel, le projet est un
bâtiment à cour percé sur les trois côtés donnant
sur la nature. Il se trouve donc entouré par la nature
tout en possédant en son centre une cour urbaine.
Afin de signifier la transition entre les deux le
bâtiment est pensé comme un solide percé par les
circulations. Ces percements permettent de voir la
nature alentours depuis tout point se trouvant au
centre. La partie du côté industrielle ne possède,
quand à elle, aucun percement. Celle-ci se compose
des programmes publics, et des bureaux.
1/10'000
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> PLAN DU REZ
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Au sud il y a les programmes de bureaux en open space, alors qu’à l’ouest, au nord et à l’est se trouvent les logements (appartements et maisons-appartement), avec, dans les angles nord-ouest et nord-est, les logements associatifs.
Au dernier étage les programmes de bureaux sont remplacés par des salles de cours et de conférences.
> PLANS
REZ-DE-CHAUSSEE
Accès à la cour intérieure au travers des deux percées sud. Distribution vers les divers noyaux, les studios et leurs terrasses, ainsi que vers les programmes touristiques (foyer d’accueil, restaurant et musée)
ETAGE TYPE (rez +1, +2 et +3)
> ELEVATIONS ET COUPE.ELEVATION
élévation sud
élévation ouest
coupe-élévation sud
> TYPOLOGIES LOGEMENTS
Typologies des appartements (100m2) et maison-appartements (150m2), tout deux traversants avec des loggias donnant sur la cour.
Typologies des studios (30m2) par «grappes» de six avec leur terrasses semi-privées.
Typologies des logements associatifs se trouvant dans les angles nord-est et nord-ouest.
Les logements sont pensés de la même manière que le bâtiment en lui même, c’est à dire comme des solides percés.
Ils se composent des chambres à coucher et de services dans les parties «solides» (closes en façade) et de séjours, cuisines et salles manger dans les parties ouvertes. Ces dernières donnant sur la cour au moyen d’une loggia et sur l’extérieur, la nature, au moyen de baies vitrées.
Cette typologie est reprise dans les appartements, maisons-appartements et logements collectifs. Seuls les studios, n’ayant pas une surface adapté, sont pensés d’une manière différente et s’ouvrent plus fortement sur la cour.
> COUPE CONSTRUCTIVE PERSPECTIVE
Afin d’exprimer au mieux tout les aspects du projet, le matériau prin-
cipalement utilisé est un béton blanc cassé propre de décoffrage en
panneaux de préfabriqué amenant une certaine légèreté à l’ensemble.
Ce même béton est poli dans les circulations afin d’accentuer l’idée
de percement dans la masse, de permettre un meilleur éclairement de
celles-ci et de les mettre ainsi en évidence. Les terrasses, publiques
et privées, sont mises en contraste au moyen de lattes en frêne, bois
assez sombre que l’on trouve dans la région.
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