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Numéro spécial JRANF 2016 Communications orales
J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 57-74
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CO 01 Apport de l’imagerie par résonance magnétique dans la prise en charge des fistules ano-périnéales à propos de 20 cas. .........................................................................................................................................................................
CO 02 Apport de l'échographie dans la prise en charge de l'appendicite dans un contexte rural ........................................
CO 03 Enquête auprès du personnel médical sur la demande des examens d’imagerie dans les urgences abdominales chirurgicales non traumatiques au CHU SO de Lomé.............................................................................................
CO 04 La place respective des examens d’imagerie médicale dans le diagnostic des lithiases urinaires : ASP, échographie et scanner lowdose ..................................................................................................................................................
CO 05 Abdomens aigus non traumatiques de l’adulte : apport de l’imagerie Deme ............................................................
CO 06 Prise en charge des douleurs abdominales aigues non traumatiques de l’enfant à Abidjan : le couple radiographie standard/échographie est-il encore d’actualité? ......................................................................................................
CO 07 Place de l’échographie abdominale dans la prise en charge des abcès hépatiques à l’hôpital Aristide Le Dantec
CO 08 Biopsie thoracique sous guidage tomodensitométrique et échographique: notre expérience à propos de 21 cas
CO 09 Déterminants de l’épaississement intima-média carotidien dans un groupe d’adultes à Yaoundé ...........................
CO 10 Apport de l’écho-doppler dans le diagnostic de l’ulcère de jambe ............................................................................
CO 11 Evaluation de l'embolisation artérielle rénale en pathologie traumatique et tumorale ..............................................
CO 12 Comment faisons-nous le diagnostic en imagerie de l’embolie pulmonaire (EP) à Lomé ? ......................................
CO 13 Bilan de deux ans d'activité de coroscanner à l'hôpital Principal de Dakar: à propos de 60 cas ..............................
CO 14 Segmentation de l’artère inter ventriculaire au coroscanner et définition de marge de protection en radiothérapie externe du sein gauche...........................................................................................................................................
CO 15 Corrélations entre la distribution bronchique et le type de vascularisation du lobe supérieur du poumon droit
CO 16 Evaluation des connaissances des patients, des personnels soignants et d’imagerie sur les risques des rayonnements ionisants en scanographie ....................................................................................................................................
CO 17 Evaluation de la mise en œuvre des mesures de radioprotection des travailleurs dans les services de radiologie du Togo ........................................................................................................................................................................
CO 18 Revue des doses d’exposition et des méthodes d’optimisation en tomodensitométrie (TDM) de l’enfant au Togo.
CO 19 Evaluation de l’efficacité des tabliers plombes utilisés en radiologie conventionnelle au Togo ................................
CO 20 Etat des lieux de la numérisation en radiologie conventionnelle dans les hôpitaux publics du Togo. .......................
CO 21 Etablissement des Niveaux de Référence Diagnostiques en scanographie des adultes : étude préliminaire au Cameroun. ...............................................................................................................................................................................
CO 22 Corrélations histo-échographiques des lésions mammaires .....................................................................................
CO 23 Corrélations entre les résultats de l’imagerie et de l’anatomie pathologie dans le diagnostic des lésions mammaires. ..................................................................................................................................................................................
CO 24 Apport de l’imagerie dans le diagnostic des tumeurs mammaires dans les hôpitaux universitaires de Cotonou
CO 25 Apport de la mammographie dans le diagnostic histologique des lésions mammaires non palpables .....................
CO 26 Aspects radiologiques du cancer du sein de la femme à Abidjan (RCI) ....................................................................
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CO 27 Apport de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) a la prise en charge du cancer du col de l’utérus à propos de 61 cas à l’hôpital Principal de Dakar ............................................................................................................................
CO 28 Apport de l’écho-doppler dans le diagnostic des pathologies non traumatiques du tendon d’Achille .......................
CO 29 Ténosynovite de De Quervain : aspects échographiques au CHU-Yalgado Ouedraogo ..........................................
CO 30 Traumatisme des rochers : aspect TDM à propos de 60 cas à Lomé .......................................................................
CO 31 Caractéristiques échographiques des incidentalomes thyroïdiens non palpables de l’adulte dans une population hospitalière au Cameroun ...........................................................................................................................................
CO 32 Valeurs prédictives des signes échographiques de la classification TIRADS dans la prédiction de la malignité des nodules thyroïdiens.................................................................................................................................................
CO 33 Approche thérapeutique endovasculaire des fistules du sinus caverneux (FSC) : étude rétrospective à propos de 12 cas colliges au service de neuroradiologie du chu de la Timone............................................................................
CO 34 Apport de la Tomodensitométrie dans le traumatisme dorso-lombaire à l’hôpital du Mali ........................................
CO 35 Apport de l’IRM dans l’évaluation du syndrome du rachis opéré non traumatique à propos de 79 cas à l’hôpital Principal de Dakar ...........................................................................................................................................................
CO 36 Aspects en IRM de la trypanosomiase humaine africaine (THA) ..............................................................................
CO 37 Le rétinoblastome vu par le radiologue et le pathologiste .........................................................................................
CO 38 Apport de la radiologie conventionnelle dans la prise en charge des sténoses caustiques de l’œsophage ......... …
CO 39 Aspects tomodensitométriques des traumatismes cranio-encéphaliques de l’enfant au CHNU de FANN : à propos de 298 cas ........................................................................................................................................................................
CO 40 Maladie de Haglund: à propos de trois cas ...............................................................................................................
CO 41 Bloc para ombilical écho guidé pour la cure de hernie ombilicale chez l’enfant : à propos de 23 cas ......................
CO 42 Profil des appareils et des examens scanographiques au Cameroun. .....................................................................
CO 43 Éthique médicale et pratique de la radiologie à Abidjan ............................................................................................
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CO 01 Apport de l’imagerie par résonance
magnétique dans la prise en charge des
fistules ano-périnéales à propos de 20 cas. Diop M., Diouf C.T., Ayi Megnanglo A., Diallo M.,
Mbengue A., Fall A., Soko T.O., Ndiaye A.R.,
Diakhaté I.C. (Sénégal)
Introduction : La fistule ano-périnéale est une
communication anormale entre le canal ano-rectal et
la surface péri anale. C’est une pathologie peu
commune mais invalidante avec prédominance
masculine. Les études en IRM sur la pathologie sont
quasi inexistantes au Sénégal. La fistule anale
constitue 4,4% de l’ensemble des consultations en
chirurgie générale au Mali. Elle peut être secondaire
à différents processus inflammatoires: maladie de
Crohn, infection pelvienne, diverticulite, néoplasie,
radiothérapie ou être idiopathique. C’est une
pathologie dont les récidives ne sont pas rares,
souvent liées à des trajets fistuleux profonds
échappant à l’examen clinique. Nous nous
proposons de faire une étude descriptive et
analytique en imagerie par résonance magnétique
(IRM) des fistules ano-périnéales.
Matériel et Méthode : Notre étude était
rétrospective et concerne la période allant de
décembre 2010 à Aout 2013. Nous avons réalisé les
examens d’IRM sur un appareil Siemens® Avanto
haut champ de 1.5 Tesla. Etaient inclus tous les
patients adressés en IRM pour fistule anale établie
ou suspectée. Etaient exclus les patients ayant une
contre-indication à l’IRM et/ou au Gadolinium et
ceux dont le dossier était incomplet. Nous avons
suivi 20 patients qui ont bénéficié d’une IRM avec le
protocole suivant :
Coupes de 4 mm positionnées par rapport au canal
anal en pondérations :
- T2 SE dans les trois plans de l’espace, axial,
sagittal et coronal T2 fatsat,
- Axial Diffusion,
- Axial 3DT1 fatsat sans injection et 3DT1 fatsat
dans les trois plans avec injection de Gadolinium en
intra veineuse. La classification de Parks des fistules
ano-périnéales a été utilisée.
Résultats : Notre étude a porté sur 20 patients d’âge
moyen 43,6 ans ; extrêmes : 20-66 ans. Sexe ratio : 4
H / 1 F. Deux avaient des antécédents de maladie de
Crohn et 01 de tumeur rectale. Un présentant une
récidive d’abcès anal et 02 de fistule anale. La
douleur anale était présente chez 02 patients ; la
rectorragie 02 cas. L’analyse du trajet fistuleux en
IRM selon Parks a permis de faire la classification
suivante : fistule inter sphinctérienne simple : n=10
(50%), inter sphinctérienne avec trajet secondaire :
n=02 (10%), inter sphinctérienne avec abcès : n= 04
(20%), trans sphinctérienne simple : n= 02 (10%),
trans sphinctérienne avec trajet secondaire : n= 02
(10%).
Conclusion : L’IRM qui a pratiquement supplantée
la fistulographie conventionnelle plus invasive, joue
un rôle important dans le diagnostic topographique
de la fistule ano-périnéale. Elle facilite ainsi la
chirurgie, et recherche des complications ou des
récidives.
Mots Clés : fistules ano-périnéales, irm
CO 02 Apport de l'échographie dans la prise
en charge de l'appendicite dans un contexte
rural M Ly, N Badji, H Deme, G Akpo, M H Toure, E H
Niang (Sénégal)
Objectifs : L’objectif de ce travail était d’évaluer la
pertinence de l'échographie dans la prise en charge
de l’appendicite au niveau d’un hôpital périphérique
et d’apprécier ses résultats en les confrontant avec le
diagnostic post opératoire.
Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une
étude rétrospective sur une période de 4 mois allant
du 19 Février au 19 Juin incluant 38 patients opérés
pour appendicite aigue simple ou compliquée et
ayant bénéficié d’une échographie abdominale dans
le service de radiologie. Les cas qui faisait évoquer
d’emblée une péritonite et ceux dont le compte
rendu échographique était incomplet ont été exclus
Les données recherchées portaient sur les signes
échographiques d’appendicite et leur confrontation
avec les découvertes chirurgicales. Pour les signes
directs ; le siège, le diamètre et l’épaisseur pariétale
de l’appendicite ont été enregistrés. La présence de
stercolithe, d’abcès de la fosse iliaque droite, de
ganglions, d’hyperéchogénicité de la graisse,
d’épanchement inter anses et d’hyperhémie au
doppler ont été considérés comme signes indirects.
Pour la chirurgie, le siège et le stade évolutifs ont été
recherchés.Les données ont été saisies et analysées
avec les logiciels Word et EPI Info 7 et SPSS 19.
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Résultats : L’âge moyen des patients était de 20,64
ans ; le sex ratio était de 4,4. Le signe direct le plus
précis est le diamètre de l’appendice qui est compris
entre 8 et 13mm chez 80,6% de nos patients. Le
signe indirect le plus sensible est
l’hyperéchogénicité de la graisse périphérique
(94,74%). Le siège était latéro-caecal dans 65,79%
et les formes compliquées était évaluées à 39,5%
Conclusion :L’échographie s’est confirmée comme
outil précieux dans le diagnostic de l'appendicite
avec une bonne sensibilité surtout dans les formes
non compliquée
CO 03 Enquête auprès du personnel médical
sur la demande des examens d’imagerie dans
les urgences abdominales chirurgicales non
traumatiques au CHU SO de Lomé. L. K. Agoda-koussema, M. Dagbé, A. Amadou; M.
A. Djibril, A. Abalo, M. Tchaou, K.D. Amouzou
(Togo)
Objectifs : évaluer l’attitude du personnel médical
du CHU Sylvanus Olympio de Lomé à propos de la
demande des examens d’imagerie dans la prise en
charge des urgences abdominales chirurgicales non
traumatiques.
Matériels et méthodes : étude transversale et
descriptive du 1er aout 2014 au 30 août 2015. Elle a
porté sur une enquête d’opinion auprès du personnel
médical du CHU SO.
Résultats : 37% du personnel médical interrogé
étaient les internes stagiaires. 79% d’entre eux ont
estimé que l’examen clinique n’était pas suffisant
pour poser le diagnostic de ces pathologies et ont eu
recours à l’imagerie. La radiographie de l’abdomen
sans préparation et l’échographie abdominale ont été
les examens d’imagerie les plus demandés en
première intention.47% ont demandé ces examens
d’imagerie en première intention à cause de leur
disponibilité. La tomodensitométrie abdominale a
été l’examen d’imagerie le plus efficace pour la
totalité du personnel médical interrogé pour le
diagnostic de toutes les pathologies. Pour 47% sa
non prescription en première intention se justifie par
son coût élevé et son indisponibilité.
54% du personnel médical interrogé l’ont prescrit en
cas de doute sur le diagnostic présumé et pour 18%
lorsque les moyens financiers le permettaient.
Conclusion : Les examens d’imagerie prescrits dans
la prise en charge des urgences abdominales
chirurgicales non traumatiques au CHU SO de Lomé
tenaient plus compte de la disponibilité et du coût
que de leur efficacité pour peu que ce dernier
permette l’approche du diagnostic positif de la
pathologie suspectée.
CO 04 La place respective des examens
d’imagerie médicale dans le diagnostic des
lithiases urinaires : ASP, échographie et
scanner lowdose S. R. Dobian, G. Akpo, H. Deme, B. Nfally, E. H.
Niang (Sénégal)
Introduction : La lithiase urinaire est une affection
très fréquente qui pose un problème de santé
publique [1 ; 2]. L’imagerie médicale joue un rôle
fondamental dans la prise en charge [3].
Objectifs : Préciser la place respective des trois
modalités d’imagerie dans le diagnostic des lithiases
urinaires. Evaluer la sensibilité de chacune des trois
modalités
Matériels et Méthodes : Etude prospective allant de
février à juillet 2016 portant sur 50 cas de patients
qui ont bénéficié d’un examen ASP, d’une
échographie et d’un scanner low-dose (50mAs et
120KV ; examen de comparaison).
Résultats : Notre population comptait 40 hommes
(80 %) et 10 femmes (20%) ; l’âge moyen était de
41,6 ans [17 et 81 ans]. 100% de lithiases étaient
diagnostiquées au scanner, 53,33 % à l’échographie
et 35,33 % à l’ASP. Absence de cas pour la
topographie lombaire à l’ASP, 10% à l’échographie.
L’ASP n’a pas révélé de lithiases bilatérales. Nous
avons noté une prédominance gauche à l’ASP
(15,25%) et au scanner low-dose (15,25%).
L’échographie avait mis en évidence une
prépondérance droite (14,41%). La taille des
lithiases étaient comprise entre [3,2 et 45 mm] à
l’échographe pour une moyenne de 9,45 mm ; Au
Scanner low-dose entre 2,8 et 86 mm pour une
moyenne de 10,05 mm. La densité moyenne des
lithiases était de 623,24 HU [104 à 1500HU. la
densité moyenne de lithiases radio-transparentes à
l’ASP était de 487,18 HU. La moyenne des DLP
(produit de dose longueur) était faible et estimée à
168,9 mGy.cm [89-221 mGy.cm]. Notre étude avait
montré à l’ASP une sensibilité de 58%, 78% à
l’échographie et 84% pour le couple
ASP/Echographie.
Conclusion : Le scanner low-dose a permis une
meilleure analyse des lithiases en réduisant la dose
d’irradiation. Il peut être préconisé en première
intention dans le bilan initial des lithiases urinaires.
Cependant, le couple ASP/Echographie reste une
alternative en l’absence de scanner.
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CO 05 Abdomens aigus non traumatiques
de l’adulte : apport de l’imagerie Deme H, Akpo G, Badji N, Toure Mh, Fall M, Ly M, Niang
E. H.(Sénégal)
Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive,
transversale qui couvrait une période de 3 ans et
demi (1er Janvier 2009 au 30 Juin 2012). Nous
avions analysé 251 dossiers de patients reçus pour
douleur abdominale aigue non traumatique aux
archives de chirurgie générale et d’imagerie
médicale de L’Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.
Il s’agissait de 167 hommes (66,5%) et 84 femmes
(33,5%) avec un sexe ratio de 2 ; l’âge moyen de
cette population était de 34,6 ans avec des extrêmes
de 15 ans et 80 ans. La douleur abdominale aigue
était le maitre symptôme, spontanée dans 99,2% des
cas. La numération formule sanguine a été l’examen
biologique le plus demandé (91,6%) et une
hyperleucocytose était présente chez 141 patients
(61,3%).
Les paramètres étudiés étaient les données de l’ASP,
de l’échographie et du scanner concernant les
principales causes en corrélation avec les données de
l’exploration chirurgicale.
L’ASP a été pratiqué dans 135 cas (53,8%), une
échographie a été faite chez 149 patients (59,4%) et
un scanner abdominal a été réalisé chez 31 patients
(12,4%).
Les principales causes étaient les appendicites dans
103 cas (41%) ; les péritonites dans 65 cas (25,9%),
liées à une perforation d’organe creux dans 36 cas et
d’origine appendiculaire dans 23 cas ; les occlusions
intestinales aigues dans 52 cas (20,7%) et les GEU
dans 8cas (3,2%). L’exploration chirurgicale a
confirmé le diagnostic étiologique pré-opératoire
chez 200 patients (88%) et a rectifié le diagnostic
chez 27 patients (12%). La corrélation entre
l’imagerie et l’exploration chirurgicale avait permis
de déterminer la sensibilité diagnostique des
examens d’imagerie médicale : l’ASP avait une
sensibilité de 98% pour l’hypothèse d’OIA
organique, la sensibilité était de 87,5% pour le
diagnostic de volvulus du colon pelvien et de 75%
pour le diagnostic de péritonite par perforation
d’organe creux. Pour l’appendicite aigue non
compliquée, l’échographie avait une sensibilité de
93% contre 62% en cas de complication. Concernant
la péritonite et les GEU, l’échographie avait une
sensibilité respectivement de 91, 3% et de 100%.
Quant au scanner, il avait une sensibilité de 96,3%
pour le diagnostic étiologique des cas d’abdomens
aigus non traumatiques de l’adulte en général dans
notre série.
L’imagerie médicale de par sa grande performance
diagnostique occupe une place centrale dans le
diagnostic étiologique des douleurs abdominales
aigues non traumatiques de l’adulte. Cependant, elle
doit toujours être guidée par des données cliniques et
biologiques afin d’apporter très rapidement, sans
risque et au moindre coût les résultats nécessaires
aux décisions thérapeutiques.
Mots Clés : douleur abdominale aigue, imagerie,
chirurgie
CO 06 Prise en charge des douleurs
abdominales aigues non traumatiques de
l’enfant à Abidjan : le couple radiographie
standard/échographie est-il encore
d’actualité? Sétchéou A, Manewa FS, Kouamé N, Dieth A. G,
Soumma A, Ngoan-Domoua A. M, Ngbesso R. D
(Cote d’Ivoire)
Objectif : Evaluer l’apport du couple radiographie
standard-échographie dans le bilan des douleurs
abdominales aigues non traumatiques de l’enfant.
Méthodologie : Etude rétrospective effectuée sur
une période de 02 ans dans les services radiologie
et de chirurgie pédiatrique du CHU de Yopougon
(Abidjan-Côte d’Ivoire).
Elle a concerné le dossier médical de 93 enfants
hospitalisés pour douleur abdominale aigue non
traumatique chez qui il a été réalisé une laparotomie
après un diagnostic radiologique.
Résultats : La moyenne d’âge était de 6,8 ans et le
sex-ratio était de 1,5. La douleur abdominale diffuse
était le motif d’admission le plus fréquent (43,3%) et
l’échographie abdominal, l’examen le plus demandé
(51 ,6%). Les étiologies objectivées étaient
respectivement l’appendicite (32,2%), la péritonite
(27,9%), l’invagination intestinale aigue (13,9%),
l’occlusion (12,9%), la sténose hypertrophique du
pylore (7,5%), la cholécystite (3,2%) et
l’adénolymphite mésentérique (3,2%). La valeur
prédictive positive des résultats radiologiques était
supérieure à 85%
Conclusion : Le couple radiographie standard-
échographie demeure incontournable dans la prise
en charge de la douleur abdominale non traumatique
de l’enfant avec une valeur prédictive positive de
plus de 85%.
Mots clés : douleur abdominale non traumatique-
échographie-radiographie standard- chirurgie
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pédiatrique-douleur abdominale de l’enfant-Afrique
subsaharienne
CO 07 Place de l’échographie abdominale
dans la prise en charge des abcès hépatiques
à l’hôpital Aristide Le Dantec K. D. Ka, N Badji, H Deme, G Akpo, D Niang, M
Thiam, E H Niang (Sénégal)
Objectif : Etudier la place de l’échographie dans les
indications et le suivi des abcès hépatiques à HALD
Patients et Méthode : Il s’agissait d’une étude
rétrospective sur 3 ans, de janvier 2010 à décembre
2012, portant sur 35 dossiers de patients pris en
charge pour abcès du foie. L’échographie était
réalisée chez tous les patients. Les paramètres
étudiés étaient : les aspects échographiques des
abcès hépatiques, le nombre, la topographie et les
mensurations des lésions, les complications
associées, les indications thérapeutiques, l’évolution
des lésions sous traitement.
Résultats : L’âge moyen était de 32,97ans avec des
extrêmes de 15 et 67ans. Le sex-ratio était de 1,91.
La durée moyenne d’évolution de la
symptomatologie à l’admission était de 35,14 jours
variant de 6 à 90 jours. L’échographie avait permis
de poser le diagnostic d’abcès en phase pré-
suppurative chez 4 patients et d’abcès en phase
suppurative chez 31 patients. Tous les patients en
phase suppurative avaient bénéficié d’une ponction
écho guidée à visée diagnostique. Un scanner
abdominal a été demandé en complément chez 4
patients pour qui l’échographie n’a pas été
contributive. La radiographie du thorax était
réalisée chez 12 patients pour suspicion d’abcès
hépatique rompu dans la cavité pleurale. Les abcès
étaient localisés dans le foie droit dans 88,23% des
cas et dans le foie gauche dans 11,76% des cas. Un
drainage écho guidé était réalisé chez 28 patients et
chez 2 patients il était associé à un drainage pleural
pour abcès hépatique rompu dans la cavité pleurale.
Chez 4 patients un traitement médical était suffisant.
Chez 1 patient des soins locaux ont été réalisés pour
abcès fistulisé à la peau. La première échographie de
contrôle était systématique et faite en moyenne à
7,47 jours. Ce premier contrôle était réalisé dans les
10 jours suivant l’hospitalisation chez 30 patients.
Elle avait permis dans 4 cas de réajuster le drain.
Entre la pose et l’ablation du drain, un second
contrôle était effectué en moyenne à 15,7jours pour
10 cas et était réalisé entre le 5ème et le 15 ème jour
d’hospitalisation. Nous avions enregistré une durée
d’hospitalisation moyenne de 13jours. L’évolution
était favorable chez tous les patients.
Conclusion : L’échographie a de multiples intérêts
dans la prise en charge des abcès hépatiques car elle
nous a permis de faire :
- le diagnostic lésionnel des abcès du foie en
permettant une caractérisation des lésions
- le diagnostic topographique le diagnostic
étiologique grâce à la ponction écho guidée
- les orientations thérapeutiques que sont le
traitement médical ou le drainage et
- le suivi des patients traités.
Mots Clés : Echographie, Abcès, Traitement, Suivi
CO 08 Biopsie thoracique sous guidage
tomodensitométrique et échographique:
notre expérience à propos de 21 cas K. Bonfils, D. Gnaoulé, T. Bravo, I. Konaté,T. Kesse
, A. Zouzou, V. Marius, A. kouadio , Y. Lambert , K.
N’Dri (Cote d’Ivoire)
Objectif : Déterminer l’apport de la biopsie per
cutané thoracique dans la prise en charge des
patients et de décrire la méthode.
Moyens et méthodes : Nous avons réalisé une étude
rétrospective sur un an, de juin 2014 à juin 2015 sur
des patients provenant des services de
pneumophtisiologie (PPH), de l’institut de
cardiologie d’Abidjan (ICA) et de la polyclinique
Sainte Anne Marie (PISAM), soit 21 patients. Tous
les patients ont bénéficié d’un prélèvement
biopsique à l’aide des aiguilles semi automatiques
avec un système coaxial et analyse histologique.
Résultats : 21 biopsies ont été analysées sur des
patients dont l’âge moyen était de 54 ans et un sexe
ratio de 1 femme pour 3 hommes. Les tumeurs
malignes étaient de 76,3%, dominées par
l’adénocarcinome ; les tumeurs bénignes : 9,5%, les
lésions inflammatoires étaient de 1% et les
diagnostics non faits de 9,5%.
La tomodensitométrie était l’outil de guidage le plus
utilisé suivie de l’échographie dans les détresses
respiratoires de décubitus.
Le siège des masses tumorales était en majeur partie
le poumon droit soit 75%.
Les complications étaient surtout, le pneumothorax
dans 2 cas soit 9,5%.
Conclusion : Les prélèvements thoraciques per
cutanés, ont permis de faire des diagnostics de
certitude et une prise en charge efficace des
patients, qui auparavant séjournaient longtemps dans
les services, sans traitement approprié.
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L’aiguille semi-automatique de plus petit calibre
avec un système de guide coaxial permet d’éviter les
complications comme le pneumothorax.
Mots clés : biopsie, percutanée, tomodensitométrie,
échographie
CO 09 Déterminants de l’épaississement
intima-média carotidien dans un groupe
d’adultes à Yaoundé Moulion Tapouh Jr, Moifo B, Menanga Ap, Yakam
Deugoue W, Gonsu Fotsin J (Cameroun)
Objectifs : Déterminer la relation entre les facteurs
de risque cardiovasculaire classiques et l'épaisseur
intima-média carotidienne (EIMC) dans un groupe
d’adultes à Yaoundé.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude
transversale analytique, menée de janvier à juillet
2015 dans l’unité de Cardiologie de l’Hôpital
Général de Yaoundé (HGY), au Centre Médical
LAMAT (CML) et à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique
de Yaoundé (HGOPY). Elle incluait 128 sujets ayant
au moins un facteur de risque cardiovasculaire
majeur et regroupés en fonction de leur niveau de
risque cardiovasculaire. Les variables étudiées
étaient cliniques (âge, sexe, HTA, diabète,
dyslipidémie, tabagisme), anthropométriques (poids,
taille, IMC) et échographique (mesure EIMC).
L’analyse statistique s’est faite par des tests non-
paramétriques : Khi carré de Pearson pour la
comparaison de proportions; ANOVA pour la
comparaison des moyennes. Le seuil de
significativité était fixé à p < 0,05.
Résultats : Les hommes représentaient 61,7%
(79/128) des sujets (sex ratio H/F = 1,6). L’âge
moyen était de 49,8 ± 8,8 ans [29ans à 70ans]. Il y
avait en moyenne 3 facteurs de risque
cardiovasculaire par sujet. L’HTA était le facteur de
risque le plus fréquent (63,3%) ; le risque
cardiovasculaire était moyen ou élevé chez 35,2% et
7,8% des sujets respectivement. L’EIMC était en
moyenne de 0,6 ± 0,26 mm et celle-ci augmentait en
fonction de l’âge (p = 0,03). La valeur de l’EIMC
était en moyenne plus élevée dans la population
féminine que dans la population masculine
(p=0,000). L’EIMC était plus élevée dans le groupe
de sujets ayant un risque cardiovasculaire élevé (p =
0,004) ; elle augmentait avec le nombre de facteurs
de risque cardiovasculaire par sujets.
Conclusion : L'épaisseur intima-média carotidienne
augmente avec l’âge, le sexe féminin et le cumul des
facteurs de risque cardiovasculaire. Une étude
comparative avec régression logistique est
recommandée pour valider ces résultats et
déterminer l’impact de chaque facteur de risque
cardiovasculaire classique sur l’EIMC.
Mots clés: Epaisseur intima-média carotidienne,
facteur de risque cardiovasculaire, échographie
carotidienne, HTA, athérosclérose.
CO 10 Apport de l’écho-doppler dans le
diagnostic de l’ulcère de jambe Adigo A.M.Y, Adambounou K, Djagnikpo O, Tchaou
M, L Sonhaye, L Amadou, L K Agoda-Kousséma, K
Adabra, K Kombaté, KV Adjénou (Togo)
Objectifs : Évaluer l’apport de l’écho-Doppler dans
l’ulcère de jambe pour favoriser une thérapeutique
ciblée.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude
rétrospective de 101 patients présentant un ulcère de
jambe. Tous les patients ont bénéficié d’une
exploration à l’écho-Doppler avec mesure de l’index
de pression systolique.
Résultats : L’âge moyen était de 56,24 ans ± 18,32.
Les services de chirurgie générale (55,45%) et de
dermatologie (22,77%) étaient les principaux
demandeurs. Les facteurs de risque étaient dominés
par le diabète (39,6%), l’hypertension artérielle
(27,72%), la dyslipidémie (22,77%) et l’insuffisance
veineuse (19,80%). Les ulcères de jambe examinés
étaient localisés à gauche dans 41,59%, à droite dans
40,59% et de façon bilatérale dans 17,82%.
L’origine était veineuse dans 66,39%, mixte dans
22,69% et artérielle dans 10,92%. Dans 100% des
cas de reflux veineux superficiel, une perforante
incontinente était observée. Une veine profonde était
en cause dans 24,37%.
Conclusion : L’écho-Doppler permet de préciser le
mécanisme avec une cartographie des vaisseaux
atteints, substratum de la prise en charge
thérapeutique et d’une cicatrisation complète.
CO 11 Evaluation de l'embolisation
artérielle rénale en pathologie traumatique
et tumorale M Sahnoun, G Akpo, H Deme, N Badji, M Ly, H
Toure, E Niang (Sénégal)
Objectifs : Dans ce travail nous rapportons une
contribution à propos d’une série de patients ayant
bénéficié d’une embolisation artérielle rénale. Les
objectifs étant d’exposer les indications, l’évolution
des patients après embolisation et d’expliquer les
avantages et les risques encourus.
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J Afr Imag Méd 2016; 8(2): 57-74
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Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude
rétrospective concernant 21 embolisations artérielles
rénales, étendue sur une période de 24 mois, du 1er
Août 2012 au 31 Juillet 2014 au Centre Hospitalier
de Valenciennes. L’âge moyen des patients était de
57 ans avec des extrêmes de 21 ans et 84 ans. Nous
avons étudié les indications, l’évolution après
embolisation et enfin les avantages et les risques
encourus de cette technique thérapeutique.
Résultats : Les embolisations rénales étaient dans
un contexte traumatique chez 5 patients, le
saignement actif a été visualisé en TDM et en
artériographie. Une réussite de l’embolisation a été
constatée dans tous les cas. Le nombre de patients
ayant bénéficié d’une embolisation dans un contexte
tumoral = 12 patients. Une atteinte de l’objectif
thérapeutique a été constatée chez tous les patients
que ce soit à titre palliatif ou préchirurgical. Les
autres indications ont été représentées par une
Exclusion fonctionnelle, un Faux anévrysme
intrarénal et une hémorragie rénale spontanée
idiopathique.
Le syndrome post embolique était marqué chez 3
patients et nous avons eu un seul cas de spasme au
niveau de l'artère fémorale ponctionnée.
Conclusion : Ce travail a montré la diversité des
indications de l’embolisation artérielle rénale dans le
contexte de l’urgence et d’un programme réglé avec
de bons résultats et peu de risques pour le patient.
CO 12 Comment faisons-nous le diagnostic
en imagerie de l’embolie pulmonaire (EP) à
Lomé ? A. M. Y Adigo, K Adambounou, L Sonhaye, LK
Agoda-Kousséma, O Djagnikpo, M Tchaou, L
Amadou, M Pio, KV Adjénou (Togo)
Objectifs : Evaluer l’apport de l’écho Doppler
veineux des membres inférieurs et de l’angioscanner
thoracique dans le diagnostic de l’EP.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude
prospective descriptive de 12 mois dans des services
de radiologie des CHU de Lomé chez soixante-neuf
patients, suspects d’EP. Nous avons évalué le score
de Wells, réalisé un angioscanner thoracique et un
écho-doppler veineux aux patients.
Résultats : La prévalence était de 50,72%. L’âge
moyen était de 47,81 ± 10,84 ans (27 à 62 ans).
Dans 10%, 60% et 75%, la probabilité clinique était
respectivement faible, moyenne et forte. Les
principales contextes cliniques et comorbidités
étaient : la thrombose veineuse profonde (TVP) dans
71,43%, l’obésité (54,28%) et l’hypertension
artérielle (25,71%). Le siège de l’embole
prédominait dans le tronc et/ou dans l’artère
principale (51,51%). L’index de Qanadli était
modérée (25,81%), sévère (22,58%) et massive
(51,61%). La sensibilité et la spécificité étaient
respectivement de 89% et 94%. Les diagnostics
alternatifs étaient retrouvés au scanner dans 21,73%.
Conclusion : L’angioscanner a contribué aux
diagnostics positif et différentiel de l’EP et l’écho
doppler veineux de compression a montré
l’éventuelle origine cruorique.
CO 13 Bilan de deux ans d'activité de
coroscanner à l'hôpital Principal de Dakar: à
propos de 60 cas M Diallo, To Soko, A Mbengue, El H Niang
(Sénégal)
Objectifs : Bilan de deux ans d'activités de
coroscanner
Matériels et méthodes : Etude rétrospective sur une
période de deux ans. Tous les patients ayant
bénéficié d'un coroscanner étaient inclus soit 60
patients dont 41 Hommes et 19 femmes. L’âge
moyen était de 55 ans avec des extrêmes allant de 25
à 75 ans. Les indications étaient dominées par la
maladie coronarienne. Les coroscanners étaient
réalisés avec un scanner 64 barrettes sans
préparation préalable. Les paramètres suivants
étaient étudiés: Distribution des artères coronaires,
recherche d'anomalie morphologique congénitale ou
acquise des artères coronaires, contrôle de gestes
thérapeutiques
Résultats : 23,3 % des examens n'étaient pas
interprétables. Le réseau droit était dominant dans
86,6%. 4 anomalies de naissance et ou de trajet et 2
contrôles de geste thérapeutiques étaient retrouvés.
21 sténoses dont 7 significatives étaient retrouvées
Conclusion : Le coroscanner permet une analyse
fiable et exhaustive du réseau coronaire, a condition
que la technique soit bien réalisée.
CO 14 Segmentation de l’artère inter
ventriculaire au coroscanner et définition de
marge de protection en radiothérapie
externe du sein gauche M L Ndiaye, N Khafallah, D Broggio, C Laporte, D
Foster (France)
Objectifs : La cardiotoxicité après radiothérapie du
cancer du sein est un problème de santé publique.
Elle est due aux doses de rayonnements importants
reçus par les artères coronaires. L’artère
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interventriculaire antérieure gauche (IVA) est la plus
exposé. Les mouvements du cœur, rendent difficiles
le contourage de l’IVA lors de la radiothérapie.
L’objectif de cette présente étude est d’établir une
marge de sécurité pour le contourage de l’IVA pour
le traitement du cancer du sein par radiothérapie.
Matériels et méthodes : L’étude inclue 15 patientes
atteintes du cancer du sein gauche. Chaque patiente
a passé un examen de coroscanner pour évaluer les
déplacements de l’artère et un examen de scanner
avec produit de contraste pour calculer le diamètre
de l’artère. Les marges de sécurité sont calculées en
faisant la différence entre les déplacements et les
diamètres de l’artère. Les résultats sont exprimés en
moyenne et ecartype
Résultats : Les marges de sécurité de l’IVA sont de
5,3mm±1,8 dans direction AP, de 5,1mm±1,8 en DG
et 5,7mm±1,9 en IS.
Conclusion : Nous recommandons une marge de
sécurité de 5mm±1 sur les trois directions, pour la
radioprotection de l’IVA.
CO 15 Corrélations entre la distribution
bronchique et le type de vascularisation du
lobe supérieur du poumon droit THIAM Sokhna Astou Gawane A. Ndiaye, S. A. G.
THIAM, A. N. Diop et al. (Sénégal)
Objectifs : Rechercher des corrélations entre la
distribution bronchique et le mode de vascularisation
artérielle pour prévenir la dissection périlleuse du
lobe supérieur droit dans la chirurgie des séquelles
de tuberculose.
Matériels et méthodes : Nous avons exploité 133
spécimens broncho-artériels humains provenant de
30 moulages de blocs cœur-poumon, 100
angioscanners thoraciques et 3 cas opératoires de
lobectomie.
Résultats : La bronche lobaire supérieure droite se
terminait par une bifurcation dans 52 % des cas, une
trifurcation dans 47 % et la quadrifurcation dans 1 %
des cas. On notait 6 types dans sa terminaison.
Le lobe supérieur droit était vascularisé par 1 à 4
artères. Nous avons relevé 10 modes de
vascularisation regroupés en 4 grands groupes.
La recherche de corrélations entre le type de
distribution bronchique et le mode de vascularisation
artérielle n’avait pas retrouvé de lien statistique
d’après le test de Pearson. On notait que le mode de
vascularisation à une artère prédominait pour les cas
de trifurcation et de bifurcation simple. Par contre
pour les types de bifurcation complexe on observait
au minimum 2 artères pour le lobe supérieur droit.
Conclusion : Les variations du pédicule broncho-
artériel du lobe supérieur droit sont nombreuses et
imprévisibles. La maîtrise de l’anatomie pédiculaire
est gage d’une chirurgie d’exérèse sécurisée.
CO 16 Evaluation des connaissances des
patients, des personnels soignants et
d’imagerie sur les risques des rayonnements
ionisants en scanographie M.Neossi Guena, D.Ngalaleu Ngemeleu, B.Moifo
(Cameroun)
Objectifs : Évaluer le niveau de connaissance des
patients et des personnels de santé sur les risques liés
aux doses d’irradiation
Matériels et méthodes : Trois questionnaires ont été
adressés respectivement aux patients, aux
prescripteurs, et au personnel d’imagerie médicale
de 5 structures hospitalières. Ils nous ont permis
d’évaluer leurs connaissances sur les avantages et les
risques de l’examen demandé ; sur les dangers liés
aux RX surtout le risque de développer un cancer
radio induit suite à l’examen ; sur la dose reçue au
cours de l’examen scanographique ; les mesures de
radioprotection à adopter et la possibilité d’un
examen non irradiant.
Résultats : 70 patients, 40 prescripteurs d’examens
scanographiques et 20 personnels d’imagerie
médicale ont été retenus. Chez les patients,
seulement 7,1% ont reçu des informations sur les
avantages et les risques de leur examen, et 34,4%
pensent que les Rx sont dangereux pour leur santé.
Du côté des prescripteurs 46,7% prennent en compte
le rapport bénéfices/risque avant de prescrire un
examen et seulement 16,7% des prescripteurs
affirment informer le patient des risques liés aux RX
qui en découlent. Chez le personnel d’imagerie
médicale, 50% informe le patient des risques liés à
son examen, et pensent que le risque de développer
un cancer chez le patient a augmenté. 65% du
personnel d’imagerie n’a pas pu estimer la dose que
recevra le patient durant son examen. La dose
moyenne délivrée au cours d’un scanner
abdominopelvien était de : 30,67 mSv et celle d’un
scanner thoracique était de : 20,46 mSv
Conclusion : Les patients ne sont pas informés sur
les risques liés aux expositions aux rayons X, même
comme certains ne savaient pas qu’ils y étaient
exposés. Les prescripteurs et le personnel d’imagerie
n’ont aucune notion exacte sur les doses en
scanographie et leurs éventuels risques. Aussi nous
dirons que les patients, et les prescripteurs ne sont
pas conscients du risque lié aux rayonnements
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ionisants en scanographie, alors qu’il en existe
effectivement.
CO 17 Evaluation de la mise en œuvre des
mesures de radioprotection des travailleurs
dans les services de radiologie du Togo K Adambounou, Amy Adigo, K Atipoupou, L
Sonhaye, K Adjenou (Togo)
Objectifs : Evaluer la mise œuvre pratique des
mesures de radioprotection des travailleurs en milieu
médical au Togo.
Matériels et méthodes : Etude descriptive
transversale réalisée du 5 mai au 5 août 2014 dans
les services de radiologie aussi bien publics que
privés du Togo
Résultats : Sur les 62 services de radiologie
recensés, 27.4% avaient des surfaces des salles
comprises entre 10-20 m² et 87.6% avaient des
parois en briques pleines. Les portes des services
étaient en bois dans 67.7% et en aluminium dans
32.3%. La grande majorité (95.2%) de ses portes
étaient plombées. La définition d’une zone contrôlée
était effective dans 64.5% des cas et 61.2% des
services signalaient une zone publique. Plus de la
moitié (56.4%) des services avaient des
pictogrammes, 51.6% disposaient d’une
signalisation lumineuse à l’entrée des salles et
09.7% affichaient des règlements dans les zones
contrôlées. La catégorisation du personnel était faite
dans 58.1% des cas et 33.9% des services
disposaient des dosimètres pour le personnel.
Seulement 08.1% des services faisaient une
surveillance médicale de leur personnel.
Conclusion : Le niveau de mise en œuvre des
mesures de radioprotection des travailleurs dans les
services de radiologie reste à améliorer et la création
d’une autorité de réglementation est souhaitable
pour une meilleure protection des travailleurs.
CO 18 Revue des doses d’exposition et des
méthodes d’optimisation en
tomodensitométrie (TDM) de l’enfant au
Togo. M. Tchaou, G.N. Gnakadja, B. N’timon, L. Sonhaye,
A. Amadou, L.K. Agoda-Koussema, K. Adjenou, K.
N’dakena. (Togo)
Objectifs : Evaluer la justification des indications
ainsi que les doses d’exposition reçues par les
enfants lors des examens TDM.
Méthodologie : Etude prospective de 104 TDM
d’enfants colligés sur une période de 6 mois.
Résultats : Une prédominance féminine se
dégageait avec une sex-ratio filles/garçons de 1,2. La
tranche d’âge prédominante était celle 10 à 15 ans
(41%). Les TDM de la tête examens étaient
majoritaires, 64,42 % (67/104). L’analyse des
indications selon les recommandations du Guide de
Bon Usage de Société Française de Radiologie
(SFR) et la Société Française de Biophysique et de
Médecine Nucléaire (SFBMN), seul 77% des TDM
étaient justifiées. Près de la moitié (49,04%) des
examens avaient un index de dose scénographique et
un produit dose longueur (DLP) supérieure aux
NDR françaises définis pour chaque tranche d’âge.
Les valeurs moyennes des CTDI et des PDL sont
supérieures aux NRD pour tous les scanners du
crâne, du massif facial et des sinus.
Conclusion : Les doses administrées aux enfants par
les TDM sont aux dessus de normes admises. Une
amélioration des pratiques et un renforcement des
compétences des manipulateurs ainsi que la création
d’un cadre réglementaire en radioprotection
s’avèrent nécessaire.
Mots clés : TDM, Dose, justification, enfants, Togo
CO 19 Evaluation de l’efficacité des tabliers
plombes utilisés en radiologie
conventionnelle au Togo L. K. Agoda-koussema, M. Dagbé, A. Amadou ; M.
Tchaou, K. Adambounou, M. K. Awobanou, K.D.
Amouzou (Togo)
Objectifs : identifier et répertorier les tabliers
plombés utilisés dans les services de radiologie
conventionnelle du Togo ; faire une inspection
physique, radiographique et dosimétrique des
tabliers plombés puis procéder à un classement des
tabliers plombés.
Matériels et méthodes : étude prospective
transversale du 26 novembre au 06 décembre 2014
dans les services de radiologie publiques et
confessionnelles du Togo.
Résultats : nous avons étiqueté 27 (62,79%) tabliers
plombés non conformes et 16 (37,21%) conformes
sur la base de nos critères de conformité. Les clichés
radiographiques réalisés présentaient 26 défects
(96,30%) qui étaient dominés par les marques de
vampire (18,64%), les plissements multiples
(16,96%), les fissures (16,96%) et les fissures
multiples (15,25%). Les défects étaient de
topographie thoraco-abdomino-pelvienne (74,07%).
Au plan dosimétrique, seuls 13,95% des tabliers
avaient des facteurs d’atténuation inférieurs à 90%
en expositions indirectes à 100 kilovolts.
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Conclusion : Les tabliers plombés, quel que soit leur
durée d’utilisation et leur état, peuvent présenter des
défects susceptibles d’occasionner un grand risque
d’irradiation inutile pour le personnel d’où la mise
en œuvre d’une inspection annuelle adéquate dans
les services de radiologie.
CO 20 Etat des lieux de la numérisation en
radiologie conventionnelle dans les hôpitaux
publics du Togo. L. K. Agoda-koussema, M. Dagbé; M. Tchaou,K.
Amégbor;K.D. Amouzou, O. Oniankitan (Togo)
Objectifs : évalué le niveau de numérisation en
radiologie conventionnelle dans les services
d’imagerie médicale des hôpitaux publics du Togo
Matériels et méthodes : Nous avons effectué une
étude prospective d’observation transversale du 20
février au 06 avril 2015 dans les services de
radiologie des hôpitaux publics Togo
Résultats : Nous avons recensé vingt-six (26)
centres de formations sanitaires publiques dont 14
CHP (53,83%) et seulement 3 CHU (11,54%). La
numérisation en radiologie conventionnelle a été
faite dans 3 hôpitaux (11,53%) dont 2 CHU et 01
CHP. Seul le CHU–SO disposait d’une table de
radiologie à numérisation directe (DR), les autres
types de numérisation étaient CR (80%). Aucun
hôpital public ne disposait d’une table de
panoramique dentaire numérique ni d’une table de
mammographie à numérisation directe. Le CHP de
Blitta pratiquait exclusivement la radiographie
numérique et les CHU de Lomé utilisaient la
radiographie numérique couplée à l’analogique.Le
rebut de films était de 1% était rejeté du fait de la
calibration des reprographes. Aucun centre ne
disposait d’écran de diagnostic, ni de PACS ni de
reprographe à papier. Les avantages de la radiologie
numérique notés étaient la rapidité de l’obtention de
l’image, la facilité du travail, l’inexistence du rebut
de films, l’archivage des résultats, la productivité et
la radioprotection.
Conclusion : Peu d’hôpitaux publics du Togo
disposait de radiologique conventionnelle
numérisée
CO 21 Etablissement des Niveaux de
Référence Diagnostiques en scanographie
des adultes : étude préliminaire au
Cameroun. J.R Moulion Tapouh, B Moifo, T Ndzana Ndah, M
Neossi Guena, A Simo (Cameroun)
Objectifs : Etablir les Niveaux de Référence
Diagnostique (NRD) des examens scanographiques
les plus fréquents de l’adulte au Cameroun
Matériels et méthodes : Etude transversale réalisée
d’avril à septembre 2014 auprès des formations
sanitaires du Cameroun disposant d’un scanner. Pour
chaque type d’examen, au moins 10 patients étaient
inclus par centre, de façon consécutive les jours
prédéterminés par tirage au sort. Les variables
étudiées étaient: âge, sexe, type d’examen (crâne,
thorax, abdomen-pelvis, rachis lombaire), mode
d’acquisition (séquentiel, hélicoïdal), série (IV-
/IV+), hauteur d’acquisition, temps de rotation tube,
tension (kV), mAs, pitch, épaisseur de coupe,
CTDIVOL et PDL. Le NRD pour chaque type
d’examen était défini comme le 75e percentile de
son PDL.
Résultats : Des 696 examens, 41,2% étaient
abdomino-pelviens, 26,9% crâniens, 17,7%
lombaires et 14,2% thoraciques. L’âge moyen des
patients était de 52±15ans [20-90ans], 58,9% avaient
50ans et plus. Le sex-ratio H/F était de 1,26. Les
appareils étaient de 4 à 16 barrettes. Le 75e
percentile de PDL (NRD) étaient: 1150mGy.cm, 769
mGy.cm, 716 mGy.cm et 715 mGy.cm
respectivement pour les scanners cérébraux, rachis
lombaires, abdominopelviens et thoraciques ;
l’écart-type respectif était : ±278mGy.cm,
±477mGy.cm, ±170mGy.cm et ±187mGy.cm. Le
75e percentile de PDL était plus élevé pour les
scanners cérébraux et abdomino-pelviens sans
injection que pour ceux avec injection.
Conclusion : Il existe importante variation de la
dose sur les examens scanographiques les plus
courants nécessitant un processus d’optimisation à
partir des NRD ainsi déterminés.
Mots clés : Niveaux de référence diagnostiques,
Produit Dose Longueur, Indice de Dose
Scanographique, Scanner, Tomodensitométrie.
CO 22 Corrélations histo-échographiques
des lésions mammaires Mobima, F Kouadongui, B Koffi (Centrafrique)
Objectifs : Évaluer l’efficacité de l'échographie dans
le diagnostic des pathologies mammaires à Bangui
Matériels et méthodes : L'étude était transversale
sur une période de 25 mois portant sur les femmes
de tous âges présentant une pathologie mammaire
ayant bénéficié d'une échographie et d'un examen
anatomie pathologique considéré comme référence.
Résultats : Au total 115 femmes étaient retenues
dans l'étude selon nos critères d'inclusion. La
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moyenne d'âge était de 32.1 ans avec des extrêmes
allant de 13 à 71 ans. La tranche d'âge de 20 à 29 ans
était plus touchée par les pathologies bénignes tandis
que les lésions cancéreuses étaient fréquentes dans
les tranches d'âge de 50 ans et plus. La sensation
d'une masse au niveau du sein était le principal
symptôme (40%). Le sein droit et le quadran supero
externe était le siège de prédilection des cancers
souvent diagnostiqués à un stade tardif. La
sensibilité de l'échographie était de 79.16 et sa
spécificité de 89.39%.
Conclusion : L'échographie bien conduite dans un
contexte socio-économique défavorisé peut être utile
pour orienter le diagnostic des lésions tumorales du
sein. Toutefois, une confirmation histologique est
nécessaire.
Mots clés : Lésions mammaires, échographie,
histologie, Bangui
CO 23 Corrélations entre les résultats de
l’imagerie et de l’anatomie pathologie dans le
diagnostic des lésions mammaires. N Ndiaye Ba, H.Deme ; A.M.Gaye; S.Ka ; G.Akpo ;
M.Diop ; E.Niang ; G.Woto-Gaye (Sénégal)
Introduction : le type de traitement d’une lésion
mammaire dépend de plusieurs paramètres fournis
par le radiologue et le pathologiste. Ces paramètres
que sont le diagnostic histologique, le choix de la
démarche thérapeutique, les éléments indispensables
au traitement et, les facteurs pronostiques nécessitent
une bonne connaissance de la pathologie mammaire.
Objectifs : évaluer la corrélation entre
l’échographie, la mammographie et
l’anatomopathologie dans le diagnostic des lésions
mammaires palpables au Sénégal.
Patientes et méthodes : nous avons mené à hôpital
Aristide Le Dantec une étude transversale
rétrospective et descriptive sur une période de 6
mois. Le recrutement des dossiers s’est effectué dans
les archives du service de cancérologie. Seuls les
dossiers qui avaient un résultat de l’imagerie et une
histologie ont été retenus. L’âge des patientes,
l’aspect clinique des lésions, les résultats de
l’échographie, de la mammographie, de la cytologie
et de l’histologie ont été analysés.
Résultats : 92 dossiers ont été retenus. Les femmes
d’âge extrêmes de 13 ans et 75 ans présentaient
essentiellement des lésions nodulaires. 51 femmes
(55,43%) ont eu à bénéficier d’une mammographie
et 54 (58,69%) d’une échographie. L’histologie était
obtenue par biopsie dans 60 cas (65,21%). L’analyse
cytologique a été faite dans 39 cas (%). Les lésions
bénignes étaient fréquemment rencontrées en
échographie 45 cas (42,39%). La lecture des
mammographies montrait 24 cas (26,08%) d’ACR
IV et 15 cas (16,30%) d’ACR V. L’analyse
histologique retrouvait 42 cas de cancers (45,65%).
Les examens concordants ont été retrouvés dans 62
cas (67,39%)
Conclusion : la collaboration entre radiologue et
pathologiste est indispensable pour une meilleure
efficience au diagnostic.
Mots clés : radiologie, pathologiste, diagnostic,
lésions mammaires.
CO 24 Apport de l’imagerie dans le
diagnostic des tumeurs mammaires dans les
hôpitaux universitaires de Cotonou P Yekpe, S Savi De Tove, O Biaou, M Akanni, O
Bonou, D Vigan-Medji, Jl Denakpo (Bénin)
Objectif : La fréquence de plus en plus élevée des
tumeurs mammaires dans nos pays fait de ces
pathologies un problème majeur de santé publique.
Le but principal de notre travail était de corréler les
résultats de la mammographie et / ou de
l’échographie mammaire aux résultats histologiques
et de déterminer ainsi la sensibilité et la spécificité
de ces méthodes d’exploration dans le diagnostic des
tumeurs mammaires.
Méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective,
descriptive et analytique qui s’est déroulée sur 5ans
7mois (1er janvier 2009 au 31 juillet 2014) dans les
hôpitaux universitaires de Cotonou (CNHU/HKM,
CHUMEL)
Résultats : Au terme de notre étude qui a porté sur
128 cas de tumeurs mammaires, nous avons retenu
les caractéristiques suivantes :
- Les tumeurs bénignes sont les plus
fréquentes
- L’âge est le facteur de risque le plus
important des tumeurs du sein ; les tumeurs bénignes
sont fréquentes avant 35 ans alors que les tumeurs
malignes sont diagnostiquées à un âge plus avancé
(45,58 ans en moyenne) mais avec une incidence
élevée avant 35 ans.
- Le motif de consultation le plus fréquent est
la sensation d’une masse indolore et le dépistage
systématique quasi inexistant
- L’adénofibrome est le type le plus fréquent
des tumeurs bénignes et le carcinome canalaire
infiltrant, la tumeur maligne la plus retrouvée
- La VPP de bénignité des lésions ACR2 et la
VPP de malignité des lésions ACR5 sont excellentes
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pour les lésions mammographiques et / ou
échographiques
- La mammographie a une sensibilité de
détection des tumeurs malignes de 94,74% et une
spécificité de 95%. L’échographie mammaire a une
sensibilité de satisfaisante (79,31%) mais faible par
rapport à la mammographie et une spécificité de
98,75%
Conclusion : La mammographie demeure ainsi
l’examen de première intention pour le diagnostic
radiologique des tumeurs malignes. La place de
l’échographie dans le diagnostic des tumeurs
bénignes n’est plus à discuter. L’intérêt de la
classification BIRADS a donc été confirmé. La
prévention par le dépistage est le moyen le plus
efficace pour avoir de bons résultats. L’information
et l’éducation des femmes sur la pathologie
mammaire est une étape essentielle
Mots clés : tumeurs mammaires, mammographie,
échographie mammaire, histologie
CO 25 Apport de la mammographie dans le
diagnostic histologique des lésions
mammaires non palpables N Ndiaye Ba, S.Ka ; G.Akpo ; H.Deme ; A.M.Gaye ;
S.Ba-Diop; G.Woto-Gaye (Sénégal)
Introduction : le diagnostic des lésions mammaires
est de plus en plus précoce conséquence des
campagnes d’informations, de sensibilisation et de
dépistage. Ce qui conduit à une augmentation des
anomalies infra clinique. La mammographie y joue
un rôle prépondérant en permettant la visualisation
des lésions et la pratique de biopsies pour un
diagnostic histologique. Le guidage radiologique et
le respect des critères pré analytiques sont les
garants de leur fiabilité.
Objectifs : établir avec certitude le diagnostic des
lésions mammaires au stade infra clinique.
Patientes et méthodes : il s’agit d’une étude
rétrospective et multicentrique menée dans le
laboratoire d’anatomie pathologique, les services de
radiologie et de cancérologie de l’HALD et le
service de radiologie du CHU de Fann du 02 janvier
2015 au 31 Décembre 2015. Seuls les dossiers des
patientes qui ont consultées pour lésions non
palpables ont été colligés. Les dossiers qui
présentaient un compte rendu de radiologie et
d’histologie ont été retenus. Les aspects
épidémiologiques, les résultats de la mammographie
et de l’histologie ont été analysés.
Résultats : Au total 122 dossiers ont été inclus dans
l’étude. L’âge moyen des femmes était de 42 ans
avec des extrêmes de 23 et 52 ans. Sur le plan
radiologique des lésions nodulaires étaient
retrouvées dans 26 cas (21,31%) et des micros
calcifications dans 57 cas (46,72%) et des opacités
dans 39 cas (31,96%). Les lésions mesuraient entre 5
et 27mm. Sur le plan histologique 37 (30,32%)
lésions étaient malignes 68 (55,73%)
correspondaient à une lésion bénigne et 17 (13,93%)
à un tissu mammaire non lésionnel.
Conclusion : la possibilité de caractériser les lésions
mammaires sans recours à la chirurgie, nécessite des
techniques de repérage plus précis.
Mots clés : lésions infra clinique, mammographie,
repérage, biopsie.
CO 26 Aspects radiologiques du cancer du
sein de la femme à Abidjan (RCI) DT Gnaoulé, AS Diabaté, S Koui, CMO Houenou-
Assebian, RM Kabas, E Ohui-Acko, MA Diambra,
AV Konan, GC Gbazi) (Cote d’Ivoire)
But : Déterminer les caractéristiques particulières en
imagerie du cancer du sein de la femme à Abidjan et
préciser le profil épidémio-clinique des patientes.
Patients et méthode : Etude rétrospective incluant
68 patientes atteintes de cancer du sein, ayant
bénéficié d’une micro-biopsie mammaire écho-
guidée avec preuve histologique.
Résultats : Age moyen: 45,92 ans. Circonstance de
découverte : nodule palpable (75 %). Atteinte
gauche (57,35 %) ; lésions dans le quadrant supero-
externe (33,82 %).
Mammographie : densité de type b (54,41 %),
masses (92,64 %), sans micro calcifications (58,73
%).
Echographie : masses (95,58 %), hétérogènes (76,92
%). Modifications cutanées (89,47 %) et
adénomégalies (55,88 %) associées;
Lésions classées BI RADS 5 (63,23 %).
Carcinome infiltrant non spécifique prédominant
(83,82 %) de grade histo-pronostic II (51, 61 %).
Conclusion : A Abidjan : cancer du sein de la
femme caractérisé par des masses hétérogènes,
rarement par des distorsions ou calcifications
isolées. Micro-biopsie écho-guidée : geste
indispensable permettant le diagnostic histologique.
Mots clés : Sein, cancer, mammographie,
échographie, micro-biopsie
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CO 27 Apport de l’imagerie par résonance
magnétique (IRM) a la prise en charge du
cancer du col de l’utérus à propos de 61 cas à
l’hôpital Principal de Dakar C.A Ayi Megnanglo, T O Soko, M Diop, M Diallo, A
Fall, A R Ndiaye, C T Diouf, A Mbengue , Ic
Diakhate, El Hadji Niang (Sénégal)
Objectifs : Rapporter notre expérience dans la prise
en charge du cancer du col utérin grâce à l’IRM haut
champ.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude
rétrospective descriptive effectuée à l’Hôpital
Principal de Dakar. Etaient incluses, toutes les
patientes ayant bénéficié d’une IRM pour
l’exploration d’un cancer du col de l’utérus.
L’examen a été réalisé avec un appareil 1,5 Tesla
marque SIEMENS. 61 dossiers ont été colligés dont
45 pour un bilan d’extension locale, 13 pour un
contrôle post chirurgical et 3 pour contrôle post
radiothérapie (RTE) ou radio chimiothérapie (RCT).
La moyenne d’âge était de 56 ans [34 - 78 ans].
Résultats : 42 patientes avaient une tumeur de taille
supérieure à 4 cm soit 68,85%. En ce qui concerne
l’extension tumorale, 16 femmes avaient une atteinte
du tiers proximal du vagin soit 26,22% et 21 avaient
une atteinte du tiers distal soit 34,42%. L’atteinte
paramétriale était retrouvée chez 44 femmes soit
72,13% et 35 avaient un envahissement
ganglionnaire soit 57,37%. L’envahissement de la
vessie était retrouvé chez 12 femmes soit 19,67 % et
12 avaient une atteinte du rectum. Une
hydronéphrose était présente chez 13 femmes soit
21,31%. L’atteinte de la paroi pelvienne était
retrouvée dans un seul cas soit 1,64% et 3
localisations secondaires hépatiques avaient été
retrouvées soit 4,91%. Le stade FIGO IRM le plus
rencontré était le Stade IIIB avec 19 cas soit 31,14%.
Parmi les 13 patientes reçues pour contrôle post
chirurgical, huit présentaient une récidive soit
61,53%. Les trois cas de contrôle post radiothérapie
RTE ou radio chimiothérapie(RCT) ont présenté des
récidives.
Conclusion : L’IRM retrouve dans 78,68% des cas
une tumeur avancée avec une atteinte paramétriale
classant la patiente au moins stade IIB FIGO, stade à
partir duquel le pronostic est mauvais.
Mots clés : col utérin, cancer, IRM
CO 28 Apport de l’écho-doppler dans le
diagnostic des pathologies non traumatiques
du tendon d’Achille AMY Adigo, K Adambounou, O Djagnikpo, K
Kakpovi K, LK Agoda-Kousséma, KV Adjénou
(Togo)
Objectifs : Evaluer l’apport diagnostique de l’écho-
Doppler dans les douleurs postérieures de la
cheville.
Matériels et méthodes : Etude prospective
transversale sur une période de 6 mois dans une race
noire portant sur un examen écho-Doppler de 57
tendons d’Achille chez 37 patients adultes
présentant une douleur postérieure de la cheville.
Résultats : Une prédominance féminine s’est
dégagée (sex-ratio: 2,36). L’âge moyen était de
47,61 ans ± 9,86. Les prescripteurs étaient dominés
par les internes (27,03%), les neurologues (21,62%)
et les médecins généralistes (18,92%). Les
pathologies tendineuses achilléennes étaient les
enthésopathies (45,61% ; mécanique dans 40,35% et
inflammatoire dans 5,26%), les ruptures tendineuses
(21,05%) et les tendinoses (17,54% ; corporéale
dans 12,28% et distale dans 5,26%). Les autres
lésions (isolées et/ou associées) étaient dominées par
les enthésophytes (59,65%), la bursite (24,56%), la
péri tendinopathie (10,53%) et une irrégularité de la
corticale osseuse (8,77%).
Conclusion : L’écho-Doppler est un moyen très
contributif dans la recherche étiologique des
douleurs postérieures de la cheville en permettant un
bilan lésionnel précis de l’atteinte tendineuse
achilléenne, substratum de la prise en charge
thérapeutique.
CO 29 Ténosynovite de De Quervain :
aspects échographiques au CHU-Yalgado
Ouedraogo Siaka Ben Aziz Dao, O Diallo, Z Nikiema, B
Ouattara, J Zabsonre, A Ouedraogo, R Cisse
(Burkina Faso)
Objectifs : Décrire les aspects échographiques de la
ténosynovite
Matériels et méthodes : Une étude prospective
transversale descriptive a été menée dans les
services de Radiologie et de Rhumatologie du CHU-
YO du 03 novembre au 30 décembre 2015. Nous
avons exploré à la sonde superficielle (12MHZ) le
premier compartiment dorsal du poignet chez des
patients consécutifs, devant la suspicion clinique de
ténosynovite.
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Résultats : Le diagnostic de ténosynovite est posé
dans 86% des cas, soit 20 dossiers colligés.
L’atteinte tendineuse porte concomitamment sur les
tendons du long abducteur et du court extenseur
dans 60%. Lorsqu’isolée au tendon du long
abducteur, elle compte pour 25%, suivie de 15%
pour celui du court extenseur. Un quart des patients
a présenté une hyperhémie péri-tendineuse.
L’épanchement liquidien péri-tendineux est retrouvé
dans 40 %. Un septum inter-tendineux est constaté
dans 70% des cas. Il est diagnostiqué un
épaississement de la gaine synoviale et du
rétinaculum dans la totalité des cas
Conclusion : Diagnostic habituel à la phase aiguë,
où l'échographie à la sonde .de haute fréquence
garde de nombreux atouts.
CO 30 Traumatisme des rochers : aspect
TDM à propos de 60 cas à Lomé L Sonhaye, Oa Bah, B Kolou, A Amadou,K
Adambounou, M Tchaou, Mo Bah,Kv Adjenou, K
N’dakena (Togo)
Objectifs : Établir le profil épidémiologique des
patients et répertorier les lésions traumatiques des
rochers observées à la tomodensitométrie
Matériels et méthodes : Etude prospective
descriptive pendant 18 mois portant sur 60 examens
tomodensitométriques des rochers traumatiques
réalisés au CHU de Lomé (Sylvanus Olympio et
Campus).
Résultats : Il y avait une prédominance masculine
avec un sex-ratio de 4,45. L’âge moyen était de 31
ans (extrêmes de 2 à 69 ans). L’examen a été réalisé
dans tous les cas sans injection du produit de
contraste. Les fractures extra labyrinthiques ont été
les plus fréquentes (90,01%). L’hémotympan le
principal signe associé (96,67%), suivi des fractures
de l’os tympanal (80,33%), de la mastoïde (40%) et
des lésions ossiculaires (26,67%). La luxation
incudo-malléaire était la principale lésion ossiculaire
retrouvée (75%).
Conclusion : La tomodensitométrie reste l’examen
de premier choix dans l’exploration des rochers
traumatiques.
CO 31 Caractéristiques échographiques des
incidentalomes thyroïdiens non palpables de
l’adulte dans une population hospitalière au
Cameroun Boniface Moifo, S Dongmo Fomekong, JR Moulion
Tapouh, F Djomou, M Manka’a Wankie, J Gonsu
Fotsin (Cameroun)
Objectifs : Déterminer la prévalence et la
classification TIRADS des incidentalomes
thyroïdiens (IT) non palpables de l’adulte dans deux
hôpitaux universitaires à Yaoundé et à Douala.
Matériels et méthodes : Une étude transversale
descriptive était menée de mai à août 2015 dans les
services d’imagerie de deux hôpitaux universitaires
du Cameroun (HGOPY, HGD). Les sujets âgés ≥
16ans, reçus pour une échographie autre que
thyroïdienne, sans pathologie thyroïdienne connue,
sans signes cliniques de pathologie thyroïdienne, et
sans nodule thyroïdien cliniquement palpable étaient
consécutivement inclus dans cette étude. Les
échographies étaient réalisées à l’aide de sondes
linéaires de 4 à 11 MHz (Sonoscape SSI-8000 2013,
ALOKA 2015). Les sujets ayant une anomalie
diffuse d’échostructure thyroïdienne étaient exclus
de l’étude. Les variables étudiées étaient : âge, sexe,
volume thyroïdien, caractéristiques échographiques
d’éventuels nodules thyroïdiens, score TIRADS le
plus élevé pour chaque sujet. Le seuil de
significativité statistique était fixé à p˂0,05.
Résultats : La prévalence des incidentalomes
thyroïdiens (IT) était de 28,25% (126 sujets des 446
examinés). Elle était de 46,15% pour les sujets ≥ 61
ans, de 6,25% pour les ≤ 20 ans, de 33,33% pour les
femmes (18,42% chez l’homme, p=0,001). Ces IT
(241 au total) étaient kystiques (49,38%), solides
(33,61%) ou mixtes (17,01%), de taille <5mm
(37,8%) ou ≥10mm (22%). Les IT solides (81/241)
étaient à 41,98% hyperéchogènes ; 3,70% avaient
une hypoéchogénicité marquée. Soixante-neuf des
126 sujets (54,76%) avaient au moins deux nodules.
Les nodules solitaires prédominaient avant 20 ans.
Des 241 IT, 129(53,53%) étaient classés TIRADS2,
81(33,61%) TIRADS3, 25(10,37%) TIRADS4A et
6(2,49%) TIRADS4B, aucun TIRADS5. La
fréquence des nodules suspects (TIRADS4A et 4B)
était de 12,86%. Le score TIRADS était associé au
type et à la taille du nodule, les nodules solides de
plus de 15mm étant les plus suspects (p=0,000).
Conclusion : Les IT non palpables sont très
fréquents, avec une prédominance féminine et de
nodules kystiques. Leur risque potentiel de malignité
est non négligeable et augmente pour les nodules
solides et de taille ≥ 15mm.
Mots clés : Incidentalome thyroïdien – Nodule
thyroïdien – TIRADS – Prévalence – Cameroun.
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CO 32 Valeurs prédictives des signes
échographiques de la classification TIRADS
dans la prédiction de la malignité des
nodules thyroïdiens Boniface Moifo, J Tambe, JR Moulion Tapouh, E
Oben Takoeta, F Blanc, J Gonsu Fotsin (Cameroun)
Objectifs : Déterminer la valeur prédictive des
principaux signes échographiques utilisés de la
classification TIRADS de Russ et al dans la
prédiction de la malignité des nodules thyroïdiens.
Matériels et méthodes : Etude transversale réalisée
au Centre Hospitalier de Lagny (Marne-La-Vallée,
France), de janvier à mai 2013. Elle incluait tous les
patients ayant à l’échographie thyroïdienne entre
Janvier 2009 et Août 2014 un nodule, et chez qui
une cytoponction écho-guidée à l’aiguille fine avait
été réalisée et les résultats cyto-pathologiques
disponibles. Le risque de malignité dans chaque
catégorie TIRADS était déterminé et corrélé aux
résultats cyto-pathologiques. Les valeurs prédictives
de certains signes échographiques étaient
déterminées. Le seuil de significativité statistique
était fixé à p<0,05.
Résultats : Des 430 nodules inclus, 23 (5,3%)
étaient malins. La distribution par catégorie était :
TIRADS2 (19,3%), TIRADS3 (52,6%), TIRADS4A
(23,5%), TIRADS4B (4,4%), TIRADS5 (0,2%). Le
taux de malignité par catégorie TIRADS était:
TIRADS2 (0%), TIRADS3 (2,2%), TIRADS4A
(5,9%), TIRADS4B (57,9%), TIRADS5 (100%)
[Statistique ɣ=0,85; corrélation de Spearman = 0,30;
R de Pearson = 0,37; p<0,001]. Certaines aspects
échographiques étaient associés à un risque de
malignité plus élevé: nodule de contours irréguliers
(OR=22,4), nodule plus haut que large (OR=19,5),
nodule avec microcalcifications (OR=15,2), et
nodule avec hypoéchogénicité marquée (OR=12,7).
Conclusion : La classification TIRADS modifiée de
Russ est fiable pour prédire la malignité des nodules
thyroïdiens et sélectionner les nodules nécessitant
une vérification pathologique. D’autres évaluations
sont cependant nécessaires avant toute
généralisation.
Mots-clés: TIRADS; nodule thyroïdien; Cancer de
la thyroïde; Echographie; cytoponction écho-guidée
à l'aiguille fine.
CO 33 Approche thérapeutique
endovasculaire des fistules du sinus
caverneux (FSC) : étude rétrospective à
propos de 12 cas colliges au service de
neuroradiologie du chu de la Timone A. D. Diop, H Brunel, P Dory-Lautrec, A Reyre, P
Lehmann, C.M Aidara, A.N Diop, S Ba Diop, N
Girard (Sénégal)
Objectifs : Décrire l’apport de l’imagerie dans le
diagnostic et le traitement des fistules du sinus
caverneux (FSC).
Matériels et méthodes : étude rétrospective incluant
12 patients, adressés pour prise en charge d’une
FSC. Tous nos patients ont bénéficié d’une imagerie
en coupe (scanner et/ou IRM) et d’une angiographie
cérébrale permettant de préciser le type de fistule et
son mode de drainage veineux. Ils ont tous bénéficié
d'un traitement endovasculaire par la suite.
Résultats : nous avions retrouvé 8 cas de fistules
durales et 4 cas de fistules directes avec un âge
moyen respectif de 69 ans (40ans à 80ans) et de 59
ans (47 ans à 79 ans). Le traitement des FSC était
réalisé par voie veineuse rétrograde pour les fistules
durales et par voie artérielle antégrade en cas de
fistule directe. Les embolisations étaient achevées à
l’aide de ballonnets largables ou de coils associé ou
non à de l’onyx. Une occlusion carotidienne a été
opérée chez 2 patients présentant une fistule directe.
Conclusion : Les progrès en imagerie, dans la
conception des cathéters et du matériel
d’embolisation ont placé la neuroradiologie
interventionnelle au premier rang dans le traitement
des FSC.
CO 34 Apport de la Tomodensitométrie
dans le traumatisme dorso-lombaire à
l’hôpital du Mali M.A Camara, S Coulibaly, H. Diarra, M.M Traore,
E Tao, Coulibaly Y, S Sidibe (Mali)
Objectifs : Étudier les aspects tomodensitométriques
des traumatismes dorso-lombaire à l’hôpital du Mali
Matériels et méthodes : Étude prospective
descriptive de janvier- juin 2015, concernait tous les
patients de tout âge et de tout sexe ayant bénéficiés
une TDM à l’hôpital du Mali pour traumatisme
dorso-lombaire. Un appareil TDM de marque
Siemens Émotion 16 slices
Résultats : 25 patients ont été colligés. La tranche
d’âge 16-30 ans était la plus touchée soit 72% des
cas. Le sex-ratio était de 3,31 en faveur de l’homme.
Les élèves et étudiants étaient les atteints dans 44%
Numéro spécial JRANF 2016 Communications orales
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des cas. La paraplégie dans 60% des cas. Les AVP
représentaient 60% des cas. Les atteintes
concernaient : lombaire dans 25%des cas, 12%
dorsal et 68% dorsolombaires.
Conclusion : Notre étude à confirmer que les jeunes
de sexe masculin étaient les touchés, et a permis de
poser le diagnostic des lésions osseuses du rachis
dorso-lombaire
Mots Clés: Traumatisme, dorso-lombaire, TDM,
Hôpital du Mali
CO 35 Apport de l’IRM dans l’évaluation
du syndrome du rachis opéré non
traumatique à propos de 79 cas à l’hôpital
Principal de Dakar Diouf C.T., Ndiaye A.R., Mbengue A., Soko T.O.,
Diop M., Ayi A.M., Diakhate I.C., Diallo M.
(Sénégal)
Objectifs : Le but de notre étude est d’évaluer, en
IRM, les lésions en rapport avec le syndrome du
rachis opéré permettant de juger d’une indication de
ré-intervention.
Matériels et méthodes : Il s’agit de 79 patients
opérés du rachis, adressés en IRM pour évaluation
d’un syndrome du rachis opéré et qui ne présentent
pas de contre-indication à l’IRM. Il s’agit d’une
étude rétrospective sur deux ans entre janvier 2014
et janvier 2016. Nous avons réalisé les examens
d’IRM avec un appareil Siemens® Avanto haut
champ de 1.5 Tesla.
Résultats : Le syndrome du rachis opéré s’est
manifesté en général par la douleur radiculaire chez
63 de nos patients (soit 79,75%) mais aussi plus
rarement par des troubles neuro-sensitifs avec 5 cas
de parésie (6,33%), 3 cas de paraplégie (3,80%), 3
cas de parésie (3,80%), deux cas de syndrome de la
queue de cheval (2,53%). Les autres manifestations
étaient : une fuite de liquide cérébro-spinal (2 cas
soit 2,53%), une myélopathie (1 cas) et des douleurs
osseuses (1 cas).
L’âge moyen de nos patients était de 52 ans avec un
minimum à 21 et un maximum à 85 ans.
Chez certains de nos patients, l’IRM montrait des
complications post-opératoires précoces à raison de
10 cas (12,66%) d’infection rachidienne dont deux
(2,53%) présentaient une épidurite ; 2 cas (2,53%)
de pseudo-méningocèle ; 7 cas (8,86%) de
myélopathie:
Les autres patients avaient des complications plus
tardives avec 25 cas (31,65%) de fibrose ; 26 cas
(34,18%) de récidive herniaire à l’étage opéré ; 3 cas
(3,8%) de hernie discale exclue ; 48 cas (60,76%)
d’arthrose rachidienne centrale et 16 cas (20,25%)
d’arthrose inter-apophysaire postérieure.
31 patients (39%) ont dû subir une nouvelle
intervention.
Conclusion : L’IRM permet une évaluation quasi
exhaustive des complications du rachis opéré
responsables de symptomatologies précoces et
tardives. Elle peut être prise à défaut par les artéfacts
dus au matériel d’arthrodèse. Le développement,
dans nos pays, de techniques opératoires moins
invasives, pourra réduire la fréquence des
complications postopératoires du rachis.
CO 36 Aspects en IRM de la trypanosomiase
humaine africaine (THA) C M Aidara, A. D Diop, C Magne, G Ebinda, P
Kouna, A N Diop, S Ba Diop, E H Niang (Sénégal)
Buts : décrire les aspects en IRM l’encéphalite au
cours trypanosomiase humaine africaine (THA)
Matériels et méthode : C’est une étude rétrospective
réalisée par les services de radiologie et de médecine
de la Polyclinique El Rapha de Libreville de 2009 à
2015 et ayant permis de recruter deux patients ayant
une THA.
Observation 1 : Mme OHC 40 ans était adressée en
imagerie pour céphalée, trouble de la vigilance,
insomnie nocturne et somnolence diurne,
hémiparésie gauche et syndrome extrapyramidal.
Notion de fébricule. L’IRM a été faite en 3 plans
avec des séquences en diffusion, T1, T2SE, FLAIR,
T2* et T1 gadolinium.
Observation 2 : Mr MK, 45 ans était admis en IRM
pour altération de conscience, un tremblement non
fébrile. Ce tableau était précédé de somnolence sur
terrain éthylique. Notion de séjour à l’intérieur du
pays. Il avait bénéficié des mêmes explorations.
Résultats : L’IRM avait montré un œdème diffus
vasogénique, bilatéral quasi symétrique intéressant
les noyaux gris, les centres semi ovales, le tronc
cérébral et les bandelettes optiques. Peu d’effet de
masse ou de prise de contraste. Absence
d’hémorragie.
Conclusion : L’encéphalite due à la THA est
probablement sous diagnostiquée. Une plus large
exploration devrait être admise afin de ne pas
méconnaitre cette affection mortelle sans traitement.
CO 37 Le rétinoblastome vu par le
radiologue et le pathologiste I Thiam, K Doh, F Mouamba, G Akpo, G Woto-
Gaye (Sénégal)
Numéro spécial JRANF 2016 Communications orales
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72
Le Rétinoblastome (RB) représente la première
tumeur maligne oculaire de l’enfant. Son diagnostic
histologique en préopératoire est exceptionnelle.
L’imagerie est donc utilisée pour poser le diagnostic
et établir l’extension. L’objectif de ce travail était de
comparer les résultats radiologiques aux critères
histologiques après l’énucléation.
Méthodologie : Il s’est agi d’une étude rétrospective
réalisée sur 10 ans (Janvier 2005-Décembre 2014)
au Sénégal. Etaient inclus les cas de suspicion de RB
ayant un résultat de scanner (et/ou d’une IRM)
orbito-cérébral(e) associé à un résultat
histopathologique de la pièce d’énucléation. Sur 73
cas de RB suspectés à l’imagerie, 68 étaient
confirmés à l’histologie (93,2%).
Résultats : L’imagerie notait une tumeur
endophytique (80,8% n=55), exophytique (8,8%
n=6) et mixte dans 7 cas. Un décollement rétinien
était associé au processus tumoral dans 13 yeux. Le
RB s’étendait au-delà de la sclère dans 22 cas
(32,3%). Il s’agissait d’un envahissement retro-
laminaire du nerf optique (NO) dans 18 cas (26,5%)
associée ou non à une atteinte des muscles
oculomoteurs dans 11 cas (50%).
Sur le plan histopathologique, la tumeur oculaire
était endophytique (83,8% n= 57), exophytique
(8,8% n=6) et mixte (7,4% n=5) Un décollement de
la rétine était trouvé dans 11 cas. La tumeur était
extrasclérale dans 18 cas avec envahissement du NO
dans 12 cas.
L’imagerie permettait le diagnostic positif du RB
dans 93,2%, le diagnostic topographique dans
96,5%. L’extension extraoculaire et l’envahissement
du NO étaient sur-diagnostiqués dans
respectivement 122,2% et 150%.
Conclusion : L’imagerie représente un outil utile et
indispensable dans la prise en charge du RB.
Toutefois dès que possible, une confirmation
histopathologique est recommandée.
Mots clés : Rétinoblastome, Imagerie,
Histopathologie.
CO 38 Apport de la radiologie
conventionnelle dans la prise en charge des
sténoses caustiques de l’œsophage Ly Ba, S. A.G.Thiam, A. Sagna, F. Ly, S. Ndong,
A.S.Souaré, B. Camara, I. Fall (Sénégal)
Objectifs : rapporter l’expérience de notre service
dans le diagnostic et le suivi des sténoses caustiques
de l’œsophage chez l’enfant.
Patients et méthodes : une étude rétrospective a
permis de colliger sur une période de 7 ans, 52
dossiers. Les particularités radiologiques ont été
étudiées et confrontées aux données endoscopiques.
Résultats : Le délai moyen de consultation en
chirurgie pédiatrique était de 3 mois. Il s’agissait
essentiellement de nourrissons. Le sex-ratio était en
faveur des garçons. Le produit caustique était surtout
une base. La majorité des transits œso-gastro-
duodénaux (TOGD), demandée pour le contrôle
post-dilatation, retrouvait pour la plupart des lésions
de l’œsophage thoracique soit concordantes, soit non
visualisées par l’endoscopie et des fistules œso-
trachéales.
Le cliché sans préparation permettait également de
mettre en évidence des pleuro-pneumopathies chez
1/3 des patients dilatés.
Conclusion : si l’endoscopie est un bon outil dans le
diagnostic précoce, le TOGD est l’outil idéal pour le
contrôle post-dilatation des sténoses caustiques de
l’œsophage et le diagnostic des complications.
L’endoscopie peut être prédictive du siège des
sténoses radiologiques après dilatation.
CO 39 Aspects tomodensitométriques des
traumatismes cranio-encéphaliques de
l’enfant au CHNU de FANN : à propos de
298 cas M. H. Toure, A. N. Diop, A. D. Diop, M Ly, A. S.
Souare, M Fall, N Badji, H Deme, G Akpo, A. L. Ba,
S. Ba, E. H. Niang (Sénégal)
Objectifs : analyser les aspects
tomodensitométriques des TCE chez l’enfant de 0 à
15 ans et d’établir une corrélation radioclinique.
Matériels et méthodes : Étude rétrospective de 298
enfants de 0 à 15 ans, chez qui une TDM cérébrale a
été réalisé, à la suite d’un TCE. Les examens étaient
réalisés avec une machine 16 coupes ECLOS de
HITACHI, sans injection de produit de contraste.
Une acquisition sur le rachis cervical était procédée
chez certains. La lecture a été faite sur fenêtres
parenchymateuses et osseuses, en reconstructions
MPR
Résultats : Le scanner était normal dans 50 % des
cas. Le reste avait révélé 21 hématomes extra
duraux, 27 hématomes sous duraux, 12 hémorragies
sous arachnoïdiens, 6 hématomes intra
parenchymateux et 46 contusions cérébrales. Il
existait 137 cas de fractures du crâne dont 102
simples et 35 embarrures. Les lésions associées
étaient faites de 6 fractures du massif facial
supérieur, 4 mandibulaires et 2 lésions du rachis
cervical. Sur 102 PCI, 24 avaient des LIC et 44 des
fx. L’examen TDM était normal dans 1 cas/7
Numéro spécial JRANF 2016 Communications orales
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patients à conscience altérée. L’hématome du scalp
révélait 85 % de fractures.
Conclusion : Le scanner est un outil performant
pour un bilan lésionnel complet. Cependant il est
important de bien poser l’indication afin d’amoindrir
le risque d’irradiation inutile. Les facteurs prédictifs
de lésion traumatique restent une altération de
conscience et un hématome du scalp chez le
nourrisson.
CO 40 Maladie de Haglund: à propos de
trois cas A M Y Adigo, GN Gnakadja, Y Y Dellanh, K
Adambounou, O Djagnikpo, A L Adoko, L K Agoda-
Kousséma, K V Adjénou (Togo)
Objectifs : Rapporter trois cas en vue de rappeler le
caractère sous-évalué, méconnu de cette affection
ainsi que l’apport des moyens d’imagerie dans son
exploration.
Matériels et méthodes : il s’agissait de patients
ayant présenté des œdèmes douloureux de la cheville
et ayant tous bénéficié d’une radiographie standard
de profil en charge et d’une échographie de la
cheville. Un seul patient avait bénéficié d'une IRM.
Résultats : La radiographie standard de la cheville a
objectivé une pro éminence de l'angle postéro
supérieur du calcanéum tandis que l'échographie a
mis en évidence un épanchement liquidien pré
achilléen, d’aspect variable selon les patients, en
rapport avec une bursite pré achilléenne associée à
une rupture des fibres antérieures du tendon
d'Achille. L’IRM a montré un épaississement du
tendon d'Achille vers la distalité avec des anomalies
de signal intra tendineux en iso signal T1 et léger
hypersignal T2 chez le premier patient. Le
traitement, initialement médical dans tous les cas,
s'est soldé par une chirurgie de résection de l'angle
postéro-supérieur du calcanéum chez un patient.
L'évolution a été favorable chez tous les patients.
Conclusion : La maladie de Haglund est une cause
souvent méconnue de talalgies postérieures à
rechercher.
CO 41 Bloc para ombilical écho guidé pour
la cure de hernie ombilicale chez l’enfant : à
propos de 23 cas Traore M. M, Ndoye M. D, Gaye I, Ba A, Diop F. N,
Ndoye A, Fall M. L, Bah M. D, Leye P. A, Fall I,
Diouf E (Sénégal)
Objectifs : L’objectif de cette série de cas est de
rapporter la pratique de ce bloc sous échoguidage et
les avantages notés.
Matériels et méthodes : Une étude prospective
observationnelle a été menée au Centre Hospitalier
d’Enfants Albert Royer sur une période de 1mois.
Tous les enfants âgés de 1 à 6ans ont été inclus. Le
bloc paraombilical était réalisé avec l’usage d’un
échographe (Sonosite S-Cath®). Une sonde linéaire
multifréquence (L25 : 6-13MHZ) a été utilisée pour
la visualisation du fascia postérieur du muscle grand
droit. Le fascia du grand droit était abordé dans le
plan ultrasonore avec une aiguille isolée type
Stimuplex A® 50mm 22G. La solution anesthésique
était de la ropivacaine 0,5% en raison de 0,3 ml/kg.
Nous avons étudié les paramètres hémodynamiques
et respiratoires, les conditions opératoires et
l’analgésie postopératoire par l’échelle de CHEOPS.
Résultats : Vingt-trois patients étaient concernés par
cette étude. L’âge moyen était 30mois, le poids
moyen 13kg avec prédominance des garçons à 60%.
La visualisation des structures anatomiques sous
échographie était facile chez tous les patients. La
durée de réalisation du bloc échoguidé était de
10min en moyenne. La solution moyenne
d’anesthésique local injecté était 6ml. Aucun cas
d’échec du bloc n’était observé. Les scores
CHEOPS de douleur postopératoire était de 5 en
moyenne. Aucun patient n’a bénéficié d’une
supplémentation en analgésique dans les 6h des
suites opératoires. Aucune complication n’était
notée pendant le séjour hospitalier
Conclusion : Le bloc paraombilical échoguidé est
une technique de réalisation facile. Ses avantages
demeurent la réduction du volume d’anesthésique
injecté avec un taux de réussite et de complication
meilleure au regard des techniques dites aveugles.
Mots-clés : bloc paraombilical, douleur
postopératoire, échoguidage, herniorraphie
ombilicale
CO 42 Profil des appareils et des examens
scanographiques au CamerounM. Neossi Guena M, Y.Belel, B Moifo, J. Gonsu
Objectifs : Il s’agissait de faire l’état de lieu du
scanner au Cameroun et plus spécifiquement de faire
un inventaire des appareils installés en précisant les
caractéristiques ; déterminer le nombre d’habitants
pour un scanner ; analyser l’évolution des demandes
d’examens; analyser les examens par typologie, les
principales indications, l’âge et le sexe des patients.
Numéro spécial JRANF 2016 Communications orales
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Matériels et méthodes : C’est une étude
transversale et descriptive réalisée sur une période
de six mois dans les services d’imagerie médicale
des hôpitaux du Cameroun qui a consisté en une
recherche documentaire sur les appareils installés,
les rapports d’activités des services d’imagerie en
examens scanographiques réalisés de 2011 à 2013.
Résultats : 8 hôpitaux ont participé à la collecte de
données. On a relevé 16 scanners installés au 1er
Janvier 2014 pour un taux d’équipement égal à 1
appareil pour 1 282 051 d’habitants. Les appareils de
scanners de marque General Electric sont les plus
représentés (75%) et les scanners à deux barrettes
constituent 50%. 15390 examens de scanner ont été
réalisés en 2011, 17568 en 2012 et 22882 en 2013.
Sur l’ensemble des examens réalisés, les ¾ ont trait
à la région cérébrale et le reste concerne la région
abdomino-pelvienne, le rachis, le thorax et les
membres avec respectivement 13%, 8%, 4% et 1%
de cas. Les principaux motifs de réalisation des
examens sont le traumatisme crânien, l’AVC, les
céphalées, les lombalgies et la pathologie tumorale.
Les patients les plus concernés sont de sexe
masculin (sexe ratio égal à 1,17) et ont entre 40 et 49
ans (17,7%). Une personne sur 1000 est concernée
par les examens de scanner au Cameroun, mais
l’accessibilité géographique reste encore
insuffisante.
Conclusion : Ces résultats montrent que le
Cameroun est sous équipé en appareils de scanner
malgré une évolution de la demande et suggèrent
que soit mise en place un renforcement du parc
scanographique.
CO 43 Éthique médicale et pratique de la
radiologie à Abidjan N Kouame, Ek Sonan, F. S Manewa, A. M N'goan-
Domoua, R D N'gbesso (Cote d’Ivoire)
Objectifs : S’assurer du respect de l’éthique
médicale dans la réalisation des examens de
radiologie dans les hôpitaux universitaires
d’Abidjan.
Matériels et méthodes : Etude prospective basée
sur une enquête réalisée dans les services d’imagerie
de trois CHU d’Abidjan et de l’Hôpital Militaire
d’Abidjan sur une période de 6 mois. Elle a
concerné 254 examens échographiques, 108
examens de radiologie standards, 51
tomodensitométries et 13 examens d’IRM. Les
paramètres étudiés, inspirés des 4 piliers
fondamentaux de l’éthique médicale, étaient le délai
d’attente, le respect de la dignité et de l’autonomie
du patient et la satisfaction du patient
Résultats : Le délai d’attente des patients était
supérieur à 2 h à l’IRM (53,8%), au scanner
(43,1%), à l’échographie (36,1%) et à la
radiographie standard (10,2%). La dignité et
l’autonomie des patients n’étaient pas respectées :
absence d’utilisation de déshabilloir dans 100% des
cas en radiographie et en échographie, pas de robe
de protection de l’intimité du patient ni de drap pour
couvrir le patient, utilisation du même drap sur la
table d’examen pour tous les patients de la journée et
il y avait toujours au moins une personne dans la
salle d’examen en plus du médecin et du patient. Les
résultats des examens n’étaient ni expliqués ni
délivrés aux patients aussitôt. Le taux de non
satisfaction était de 55% en échographie, 14% en
radiographie, 25% en TDM et 75% en IRM.
Conclusion : La prise en charge des patients en
radiologie à Abidjan n’est pas conforme à l’éthique
médicale. Une formation des médecins radiologues
et des techniciens d’imagerie médicale s’avère
nécessaire.
Mots clés: Ethique médicale - imagerie médicale-
relation soignant soigné - radiologie – CHU
d’Abidjan