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Contacts presse : Région Bretagne – Odile Bruley 06 76 87 49 57 Ville de Rennes/Rennes Métropole - Manuel Contin 02 23 62 22 34 6-26 juillet 2011 Danse, théâtre, performance, rencontre, expositionLa Bretagne en Avignon A l’invitation, exceptionnelle, faite à Boris Charmatz d’être l’artiste associé du festival d’Avignon, la Bretagne a souhaité répondre de manière tout aussi exceptionnelle en accompagnant, en Avignon, les chorégraphes, danseurs et comédiens bretons. Ils vivent et travaillent entre Brest et Rennes, se produisent sur des scènes nationales et internationales, participent à l’animation des territoires ainsi qu’au rayonnement de la Bretagne tout entière. A leur côté, la Région Bretagne et la Ville de Rennes ont choisi, cet été, de faire savoir, sur place, combien la scène bretonne était vivante et créative. La programmation de cette 65 e édition suffit en effet pour témoigner de la vitalité artistique qui existe en Bretagne : à côté de Boris Charmatz, directeur du Musée de la danse de Rennes depuis 2009, le festival a programmé Anne-Karine Lescop, François Verret, le Théâtre des Lucioles ou encore Etienne Daho qui, tous, ont un lien fort avec Rennes et la Bretagne, pour y avoir grandi, vécu, créé ou travaillé. Mikaël Phelippeau et Gaël Sesboüé à la maison Jean Vilar, du 15 au 20 juillet Au-delà de l’accueil privilégié réservé aux artistes et compagnies bretonnes, la Région Bretagne a travaillé avec le Musée de la danse pour offrir la possibilité à deux autres chorégraphes, installés dans le Finistère, de présenter une de leurs créations pendant le festival : rendez-vous est donné, du 15 au 20 juillet à la maison Jean Vilar, pour découvrir ou redécouvrir bi-portrait Yves C., de Mikaël Phelippeau, et body west end, de Gaël Sesboüé. Deux chorégraphies qui, ajoutées aux créations de Boris Charmatz, témoigneront de l’infinie richesse de la danse dans une région plurielle où les expressions contemporaines se nourrissent aussi bien d’innovations très conceptuelles que de formes plus traditionnelles. Clin d’œil au travail conduit localement par les artistes bretons, les deux danseurs ont en commun de s’investir à Guissény dans l’expérience À domicile, qui implique à la fois des chorégraphes en résidence et les habitants de cette commune littorale du Nord Finistère. Consécration pour le Théâtre des Lucioles programmé au festival Si les collectivités, bien évidemment, soutiennent les projets du Musée de la danse, la Région Bretagne, la Ville de Rennes et le Département d’Ille-et-Vilaine se réjouissent aussi de voir le chemin parcouru par le Théâtre des Lucioles, créé en 1994 à Rennes par d’anciens étudiants de l’école du TNB et présent, cette année en Avignon, avec deux pièces de l’auteur argentin Rafael Spregelburd, l’Entêtement (création) et la Paranoïa (reprise). Avignon, c’est aussi le « off » avec la présence de nombreux artistes bretons du spectacle vivant, dont la majorité bénéficie de l’appui des collectivités tout au long de l’année. Boris Brossey

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Contacts presse : Région Bretagne – Odile Bruley � 06 76 87 49 57 Ville de Rennes/Rennes Métropole - Manuel Contin � 02 23 62 22 34

6-26 juillet 2011

Danse, théâtre, performance, rencontre, exposition…

La Bretagne en Avignon

A l’invitation, exceptionnelle, faite à Boris Charmatz d’être l’artiste associé du festival d’Avignon, la Bretagne a souhaité répondre de manière tout aussi exceptionnelle en accompagnant, en Avignon, les chorégraphes, danseurs et comédiens bretons. Ils vivent et travaillent entre Brest et Rennes, se produisent sur des scènes nationales et internationales, participent à l’animation des territoires ainsi qu’au rayonnement de la Bretagne tout entière. A leur côté, la Région Bretagne et la Ville de Rennes ont choisi, cet été, de faire savoir, sur place, combien la scène bretonne était vivante et créative.

La programmation de cette 65e édition suffit en effet pour témoigner de la vitalité artistique qui existe en Bretagne : à côté de Boris Charmatz, directeur du Musée de la danse de Rennes depuis 2009, le festival a programmé Anne-Karine Lescop, François Verret, le Théâtre des Lucioles ou encore Etienne Daho qui, tous, ont un lien fort avec Rennes et la Bretagne, pour y avoir grandi, vécu, créé ou travaillé.

Mikaël Phelippeau et Gaël Sesboüé à la maison Jean Vilar, du 15 au 20 juillet Au-delà de l’accueil privilégié réservé aux artistes et compagnies bretonnes, la Région Bretagne a travaillé avec le Musée de la danse pour offrir la possibilité à deux autres chorégraphes, installés dans le Finistère, de présenter une de leurs créations pendant le festival : rendez-vous est donné, du 15 au 20 juillet à la maison Jean Vilar, pour découvrir ou redécouvrir bi-portrait Yves C., de Mikaël Phelippeau, et body west end, de Gaël Sesboüé. Deux chorégraphies qui, ajoutées aux créations de Boris Charmatz, témoigneront de l’infinie richesse de la danse dans une région plurielle où les expressions contemporaines se nourrissent aussi bien d’innovations très conceptuelles que de formes plus traditionnelles.

Clin d’œil au travail conduit localement par les artistes bretons, les deux danseurs ont en commun de s’investir à Guissény dans l’expérience À domicile, qui implique à la fois des chorégraphes en résidence et les habitants de cette commune littorale du Nord Finistère. Consécration pour le Théâtre des Lucioles programmé au festival Si les collectivités, bien évidemment, soutiennent les projets du Musée de la danse, la Région Bretagne, la Ville de Rennes et le Département d’Ille-et-Vilaine se réjouissent aussi de voir le chemin parcouru par le Théâtre des Lucioles, créé en 1994 à Rennes par d’anciens étudiants de l’école du TNB et présent, cette année en Avignon, avec deux pièces de l’auteur argentin Rafael Spregelburd, l’Entêtement (création) et la Paranoïa (reprise).

Avignon, c’est aussi le « off » avec la présence de nombreux artistes bretons du spectacle vivant, dont la majorité bénéficie de l’appui des collectivités tout au long de l’année.

Boris Brossey

Un territoire naturellement habité par la danse En Bretagne, la danse comme une évidence Depuis toujours, la Bretagne est un territoire empreint de danse et largement ouvert aux expérimentations chorégraphiques. Et n’est-ce pas un heureux hasard si la Région et la Ville de Rennes soutiennent conjointement l’inscription du fest-noz au patrimoine mondial de l’humanité, l’année où le Rennais d’adoption, Boris Charmatz, est l’artiste associé du festival d’Avignon ? Si la vitalité de la danse traditionnelle reste indéniable (près de 250 cercles celtiques et 18 000 danseurs), elle s’accompagne d’une dynamique tout aussi remarquable en termes de création contemporaine. Depuis quelques années, la Bretagne a tissé un maillage de structures et d’activités chorégraphiques, au premier rang desquelles le Musée de la danse, dirigé par Boris Charmatz. Davantage de compagnies s’y installent et de nombreux lieux de diffusion enrichissent leur programmation danse. Parmi les principaux lieux de diffusion, nombreux sont ceux qui, au-delà d’une programmation forte en danse, accompagnent des chorégraphes : le TNB, au travers du festival Mettre en scène, le Quartz à Brest, qui a développé une unité chorégraphique et initié le festival Anticodes, le Triangle à Rennes, scène conventionnée pour la danse et organisateur du festival Agitato, ou encore le Grand Théâtre de Lorient. Parallèlement se développent des projets originaux associant populations et artistes, telles que l’expérience A domicile, menée en Nord Finistère à Guisseny. D’autres collaborations exemplaires existent aussi entre chorégraphes contemporains et groupes de danse traditionnelle. Mikaël Phelippeau, avec bi-portrait Yves C., en est la parfaite illustration. De même, Boris Charmatz a sollicité, pour sa création enfant, l’excellent joueur de cornemuse Erwan Keravec.

Depuis 2004, la Région a confirmé son soutien à cet élan breton en augmentant son budget consacré à la danse, de 825 000 €, en 2004, à 1,33 M€ en 2010. La collectivité accompagne aujourd’hui 25 compagnies sur l’ensemble du territoire, en apportant une attention particulière aux démarches innovantes (projet A domicile) et aux projets permettant de structurer ce secteur (soutien au Musée de la danse, au centre de développement chorégraphique de Quimper, aux fédérations régionales de danse traditionnelle).

Fred Khin

Contact presse : Région Bretagne – Odile Bruley � 06 76 87 49 57 ou [email protected]

6/10 juillet : 40 jeunes bretons entrent dans la danse Lycéens en Avignon « La chance d’aller à Avignon ! » : lycéens à Guer, Port-Louis, Redon ou Carhaix*, ils sont 40 jeunes Bretons à avoir été retenus pour participer à l’opération Lycéens en Avignon, pilotée par le ministère de l’Education nationale, le festival et le Centre de jeunes et de séjour du Festival d'Avignon, (C.E.M.E.A.), avec l’aide des Régions concernées.

Ce déplacement de 5 jours leur permettra d’assister, dans la cour d’honneur du Palais des Papes, à la première d’enfant, le 7 juillet, mais aussi d’approcher d’autres artistes et spectacles –notamment le Suicidé, pièce russe de Nicolaï Erdman, le 8 au soir-, avec pour objectif d’ouvrir leur regard au spectacle vivant et d’éveiller leur sens critique. Tous ne sont pas passionnés par la danse ou le théâtre mais la plupart ont déjà été sensibilisés à l’éducation artistique à travers différents projets pédagogiques, conduits notamment dans le cadre du dispositif Karta du Conseil régional (aide aux projets éducatifs).

Préparation du séjour et rencontre avec Boris Charmatz en amont

Ce séjour, en grande partie financé par la Région Bretagne, a été préparé en amont avec le soutien du Musée de la danse, du Rectorat et des chefs d’établissement : présentation de l’œuvre et du travail de Boris Charmatz, dans chacun des lycées concernés, invitation à assister à une répétition du spectacle enfant, le 5 mai, accueil au Garage, le 24 mai, pour une rencontre avec le chorégraphe, une visite des lieux, un atelier danse avec Maud Le Pladec, interprète de enfant et des temps d'échanges… � Lycée Paul Sérusier (Carhaix- 29) : 12 élèves � Lycée Beaumont (Redon – 35) : 10 élèves, � Lycée Brocéliande (Guer - 56) : 11 élèves, � Lycée professionnel Julien Crozet (Port-Louis – 56) : 7 élèves.

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Rennes, cité « chorégraphile »

La présence de Boris Charmatz à Rennes et sa volonté d'y installer son projet de Musée de la danse s'inscrit dans un contexte particulièrement favorable au développement de la danse. Le dynamisme de Rennes dans le domaine chorégraphique repose sur un solide réseau, qui permet au public et aux professionnels de la danse et de la chorégraphie de se rencontrer tout au long de l’année, à travers des structures culturelles, des lieux, des festivals et des acteurs très divers, et de tisser des liens riches à tous les niveaux de la cité.

Les structures et équipements rennais de création, de production et de diffusion La Ville de Rennes propose, sur son territoire, plusieurs portes d’entrée sur le monde de la danse et de la chorégraphie, qui reflètent la variété des attentes et la curiosité du public.

Le Garage, ancienne concession automobile reconvertie en lieu de répétition et de création depuis 2009, animé par le Collectif danse Rennes Métropole, est constitué de cinq studios de répétition, de loges et d’un atelier dédié aux décors. Ce lieu, conçu sur mesure pour la création chorégraphique, accueille des compagnies professionnelles pour des résidences d’une à six semaines.

Adeline Keil

Antenne du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (CCNRB) installée au Garage, le Musée de la danse est un espace expérimental imaginé par Boris Charmatz, danseur, chorégraphe et directeur du CCNRB. Cette nouvelle entité assume pleinement sa mission de musée et respecte un équilibre entre ses fonctions de conservation, création, recherche, exposition, diffusion, sensibilisation et médiation. Il explore les possibilités de croisement entre exposition, geste performatif et articulation d'un discours : un dire, un faire et un comment-le-faire simultanés. Le Musée de la danse propose des ateliers, des débats et des spectacles. C’est aussi un lieu de résidence d’artistes, qui accueille des chercheurs.

Le Théâtre national de Bretagne, centre européen de théâtre et chorégraphie conventionné par l’Etat, accueille en résidence et coproduit des spectacles d'artistes de renommée nationale et internationale. François Verret, depuis 2002, et Philippe Decouflé, depuis 2010, y sont en résidence jusqu’en 2014. Au fil de la programmation du TNB, on trouve de grands noms comme Maguy Marin, William Forsythe ou encore Wayne McGregor. Mais le TNB ne s’intéresse pas qu’aux artistes : toute sa programmation s’articule autour de la volonté de favoriser la circulation des œuvres, des artistes et des publics (il accueille près de 100 000 spectateurs par an).

En collaboration avec le CCNRB, le Musée de la danse, le TNB et le Triangle, l’Opéra de Rennes propose des spectacles de danse contemporaine en plus de sa programmation dédiée à l'art lyrique, à l’image de Jérôme Bel, accueilli en 2011. En parallèle, l’ensemble des théâtres de Rennes intègrent des spectacles de danse dans leur programmation.

Mais Rennes ne danse pas qu’en centre-ville : en 1985, le Triangle, scène conventionnée Plateau pour la danse, a ouvert ses portes dans le quartier populaire du Blosne ; il propose chaque année une dizaine de spectacles chorégraphiques, dans une salle de 600 places. C’est là qu’est né le festival Agitato, dédié à la danse et à la chorégraphie.

A ces lieux emblématiques de la vie culturelle et chorégraphique rennaise s’ajoutent les MJC et maisons de quartier, ainsi qu'un solide réseau de salles dans l’agglomération, qui accueillent régulièrement des spectacles destinés à toucher un public de proximité. Des résidences d’artistes basées dans les écoles rennaises, à l'image du Petit musée de la danse à l’école Picardie, ou du Petit projet de la matière à l’école Sonia Delaunay, complètent le maillage du territoire.

Rennes, cité « chorégraphile »

Tout Rennes apprend à danser : l’offre de formation pour amateurs et professionnels

Le travail de Boris Charmatz à Rennes illustre l’offre de formation que propose la Ville : les professionnels accueillis à Rennes peuvent y étudier et y créer. Les amateurs, quant à eux, sont encouragés à pratiquer la danse. Parfois même, à l'image du spectacle enfant, de Boris Charmatz, en ouverture du festival d’Avignon, professionnels et amateurs, tous âges confondus, interprètent ensemble un hymne chorégraphique à la danse.

Le Conservatoire à rayonnement régional (CCR - enseignement en danse classique et contemporaine) propose, quant à lui, une formation initiale à la pratique amateur et professionnelle de la danse. Danse classique ou contemporaine, découverte, pratique amateur, formation diplômante, orientation professionnelle, classes à horaires aménagés : le Conservatoire propose des formules adaptées à la diversité des demandes. Le CCNRB (formation professionnelle), le Triangle et les MJC proposent de nombreux cours, ateliers et formations pour tous niveaux de pratique chorégraphique et pour toutes disciplines (classique, contemporain, jazz, danses traditionnelles, danses du monde, hip hop, etc.). La danse est présente et pratiquée dans les quartiers et dans les écoles (avec notamment le Musée de la danse et le Triangle).

Ces lieux de diffusion et de pratique de la danse, où se rencontrent public, chorégraphes, danseurs amateurs et professionnels, et Rennais de passage, sont habités et animés par des acteurs aux profils variés, pour permettre à chacun de trouver son interlocuteur.

De nombreuses équipes artistiques et compagnies de danse, soutenues par la Ville de Rennes, animent le territoire, attirées par le dynamisme de ses structures dédiées à la danse contemporaine, et contribuent à la diffusion de la danse en rayonnant, à travers leurs projets, à l’échelle régionale, nationale et internationale. Une trentaine de compagnies rennaises ont été directement soutenues par la Ville de Rennes entre 2002 et 2011. La vitalité du secteur chorégraphique rennais doit aussi beaucoup aux amateurs, ceux qui assistent aux spectacles et vivent leur passion au sein de clubs ou d’associations. Près de 80 structures associatives et équipements de quartier proposent des cours de danse tous styles (hip-hop, africaine, bretonne, etc.), en complément des cours dispensés par le Triangle et les compagnies professionnelles. Même les jeunes danseurs de maternelle y trouvent leur compte, initiés aux rudiments de l’exercice chorégraphique par leurs aînés de l’incontournable CCNRB. Une programmation chorégraphique, à l’image de ce réseau de structures, de formations et d’acteurs

La danse à Rennes, c’est chaque année des dizaines de représentations dans les salles dédiées aux arts vivants, mais aussi des spectacles dans les quartiers, les MJC et l’espace public. Les festivals rennais font également la part belle à la danse et à la chorégraphie, tout au long de l’année, en abordant l’expression corporelle sous des angles divers. Alors que le festival Mettre en scène rassemble metteurs en scènes et chorégraphes internationaux au TNB, sous le signe de l’innovation entre aficionados, les Tombées de la nuit et Agitato invitent la danse dans l’espace public et convient les Rennais à vivre l’expérience chorégraphique en les transformant en danseurs d’un jour. L’ambition de la Ville de Rennes dans le domaine de la danse est de réunir, dans un même mouvement, une exigence artistique en matière de création chorégraphique et une volonté de transmission et d’ouverture culturelle auprès de tous les publics. Diffusion, formation, animation et programmation de la danse à Rennes nourrissent un rayonnement transversal, aussi bien sur le plan générationnel que social, et échelonné du très local à l’international. Contact : Service de presse Ville de Rennes/Rennes Métropole Manuel Contin � 02 23 62 22 34 - [email protected]

Centre Chorégraphique national de Rennes et de Bretagne Boris Charmatz : une culture chorégraphique pour tous En 2008, les collectivités publiques ont lancé un appel à candidatures pour la nomination d’une nouvelle direction artistique au CCNRB à l’issue duquel Boris Charmatz a été retenu. La richesse et la singularité du secteur chorégraphique en Bretagne imposait de repenser les missions du centre chorégraphique : au cœur de ses priorités, l'exigence artistique en matière de création ne pouvait être séparée d'une exigence de transmission au plus grand nombre de la culture chorégraphique, dans une dynamique d'innovation et d'expérimentation.

Un musée ouvert à tous, artistes et amateurs Le projet, audacieux et ambitieux, proposé par Boris Charmatz, répond à un seul mot d’ordre : une culture chorégraphique pour tous. Le nouveau directeur a fait le pari d’imaginer un nouvel espace public pour la danse, soit un musée de la danse, lieu d’activité permanente associant artistes et amateurs, lieu de création artistique, lieu de conservation d’un patrimoine chorégraphique. C’est cette volonté d’expérimenter, de renouveler les approches de la danse contemporaine, de décloisonner les pratiques et les réseaux professionnels qui a fondé la nomination de Boris Charmatz à la direction du centre chorégraphique.

Les artistes de Bretagne investis dans les projets du Musée de la danse au Festival d’Avignon : Maud Le Pladec, Thierry Micouin, Julien Gallée-Ferré, interprètes danseurs pour Levée des conflits et enfant, Dominique Jegou, Catherine Legrand, interprètes danseurs pour Levée des conflits, Erwan Keravec, musicien traditionnel, interprète pour enfant et dans le cadre de 25ème heure – Batailles, Latifa Laâbissi, participante à la Session Poster mouvement, Rachid Ouramdane, chorégraphe du spectacle Exposition Universelle (il vit à Rennes et son spectacle est co-produit par le Musée de la danse). Musée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne Direction : Boris Charmatz. Association subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (Direction Régionale des Affaires Culturelles / Bretagne), la Ville de Rennes, le Conseil régional de Bretagne et le Conseil général d'Ille-et-Vilaine. L’Institut français contribue régulièrement aux tournées internationales du Musée de la danse.

Infos sur www.museedeladanse.org

Contact presse : Musée de la danse – Fatima Rojas � 02 99 63 68 84

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Dans le sillage de Boris Charmatz Mickaël Phelippeau et Gaël Sesboüé en Avignon Du 15 au 20 juillet, le Musée de la danse présente en Avignon, à la Maison Jean Vilar, les créations de deux chorégraphes installés en Bretagne, Mickaël Phelippeau et Gaël Sesboüé. Une initiative soutenue par la Région Bretagne, avec l’aide du CDC Les Hivernales et du Festival d’Avignon.

bi-portrait Yves C. Mickaël Phelippeau et l’association Avel-dro Guissény 60 min / Création 2008 / Du 15 au 20 juillet à 15h / Petit théâtre de la Mouette Mickaël Phelippeau développe ses projets chorégraphiques depuis 1999. En parallèle, il poursuit une démarche à géométrie variable, convoquant différents champs et médias et s'inscrivant dans des contextes divers. Depuis 2004, il axe principalement ses recherches sur la démarche bi-portrait, prétexte à la rencontre. En 2008, il crée la pièce chorégraphique bi-portrait Jean-Yves puis, en 2009, bi-portrait Yves C., qui sont l'occasion de poser la question de l'altérité sous forme de portraits croisés, le premier avec un curé, Jean-Yves Robert, le second avec le chorégraphe d'une formation de danse traditionnelle bretonne, Yves C. Ce dernier fait partie de l’association Avel-dro, qui regroupe un bagad, une section accordéon, un atelier de broderie et une formation de danse traditionnelle bretonne. Il est l’animateur de cette dernière formation, qui cherche à donner à voir une danse créée pour être pratiquée.

« Dans ce « duo élargi », nous partons principalement de la danse round, danse locale du Finistère Nord qui se pratique en cercle et en chant permanent, pour en extraire des situations de partage et des expériences les décalant l'un et l'autre. Dès lors, dans une forme ronde, que représente le centre ? Comment peut-on s'approprier le communautaire dans un duo ? Quelle part de sensible et d'intime peut se dégager dans un travail d'échanges de pratiques ? La transe résultant de la danse round est l'un des aspects qui m'a le plus marqué. Ainsi, à travers la ritournelle, la dépense d'énergie, le face-à-face, le rapport intérieur-extérieur, Yves et moi tendons en permanence à atteindre un état qui nous dépasse ».

Depuis bi-portrait Jean-Yves et bi-portrait Yves C., le chorégraphe a créé, en 2010, Chorus (pièce pour choristes ooù il est question de se pencher sur le choeur antique à travers la figure de la pleureuse) et

Round Round Round (film dans lequel a lieu une fête de village mais sans fête ni village). Mickaël Phelippeau travaille actuellement sur Numéro d'objet (quatuor de femmes, interprètes depuis les années 80, pour lesquelles la question de la carrière et de la génération est à présent une donne incontournable), The Yellow Project (pièce pour 50 amateurs) et SALE DANSE (duo avec le plasticien et performer Jean-Luc Verna).

Rémi Vannier

Mickaël Phelippeau collabore également, à divers titres, aux projets et chantiers d'autres chorégraphes, d'écrivains tels que Édouard Levé, de plasticiens tels que Laurent Goldring, de chanteurs tels que Barbara Carlotti… Il travaille aussi en tant qu'interprète avec, entre autres, les chorégraphes Mathilde Monnier, Alain Buffard, Laure Bonicel, Daniel Larrieu, Sylvain Prunenec, le metteur en scène Gilles Pastor, l'écrivain performer Christophe Fiat. De 2001 à 2008, il a collaboré avec quatre autres artistes (Maeva Cunci, Typhaine Heissat, Virginie Thomas et Maud Le Pladec) au sein du Clubdes5, collectif de danseurs-interprètes. Avec Maud Le Pladec, il a créé, en 2005, Fidelinka-extension et Fidelinka. Depuis 2010, Mickaël Phelippeau est directeur artistique de la manifestation "À domicile" à Guissény, sur la côte nord-Finistère (prenant la suite d'Alain Michard), où il invite des chorégraphes en résidence et à travailler avec les habitants de cette commune littorale. À compter de la saison 2010-11, il sera artiste associé au Quartz-Scène nationale de Brest. Interprétation : Yves Calvez, Mickaël Phelippeau et les danseurs de Avel-dro Guissény Collaboration : Maeva Cunci / Production : bi-p association / Coproduction : À Domicile – Guissény - dir. artistique Alain Michard, Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne, Centre National de Danse Contemporaine – Angers Contact : Chloé Ferrand +33 (0)6 83 53 20 81 - [email protected] / Infos sur bi-portrait.net

body west end Gaël Sesboüé / Compagnie Lola Gatt 20 min / Solo / Création 2008 / Du 15 au 20 juillet à 17h / Salle voûtée

« Dans la danse, il n’y a pas de corps… » : entendue à plusieurs reprises au sortir de spectacles de danse, cette phrase est le point de départ du projet Body west end. Qu’est-ce à dire ? Qu’est-ce qui peut amener certains à tenir pareils propos ? En quoi le corps du danseur ne rend-il pas compte du corps, cet autre-là ; quotidien, organique, social, rêveur, porteur de joies et de défaites… Alors même qu’il n’est question, en danse, avant toute autre chose, que de corps. De corps cherchant à réinventer les possibles de corps, justement.

Gaël Sesboüé commence la danse en 1983 avec Maribé Demaille et développe sa formation auprès de Mirjam Berns, Carlotta Ikeda, Dominique Bagouet, Angelin Preljocaj, Régine Chopinot, Jean Cébron, Catherine Diverrès... Il réalise dès 1985 une dizaine de courtes pièces présentées dans différents festivals et initie, en 1990, la Compagnie Lola Gatt. Il entame à partir de 1995 une carrière d’interprète et collabore aux projets de Geisha Fontaine et Pierre Cottreau, Christian Bourigault, Christian Rizzo, Cédric Gourmelon... En 2008, il fait le choix de se consacrer en priorité au développement de la compagnie Lola Gatt, à Brest, et crée les soli body west end (2008), An selm (2009) et le duo Le champ (2010), présentés à Paris aux festivals Faits d'hiver, Artdanthé, Hors saison (d'Arcadi), au Musée de la danse, à Rennes, et au festival Anticodes, à Brest. Enfin, il développe des actions artistiques en direction des publics en partenariat avec les conservatoires de Brest et Quimper, Musique et danse en Finistère, l'Université de Bretagne Occidentale, le Musée de la danse, le Théâtre de Vanves-scène conventionnée pour la danse et les associations "Danse à tous les étages", à Brest, et "A domicile"-Guisseny.

Marie-Laure Caradec se forme à la danse à partir de 1989 auprès de Maribé Demaille et Patrick Le Doaré. Elle suit, en 2001, la formation du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse avant d’intégrer, en 2002, la formation de la Biennale de Venise sous la direction de Carolyn Carlson. Elle poursuit sa formation au sein du Centre de Recherche et Composition Chorégraphique de Royaumont auprès de Susan Buirge, Dominique Mercy et Malou Airaudo, Will Swanson, Carolyn Carlson, Suzanne Linke, Wim Wandekeybus, Michèle-Anne De Mey, Akram Khan, Betty Jones et Fritz Ludin... Elle collabore, à partir de 2003, aux projets de Doriane Larcher, Christine Roillet, François Kokelaere, Kyunguen Lee, Erwan Asseh, André Chauchat, Marie-Laure Agrapart… puis participe, à partir de 2006, au travail de répertoire dirigé par Dominique Brun autour des œuvres de Vaslav Nijinsky L’après-midi d’un faune et Le Sacre du Printemps, qu'elle interprète dans leurs versions filmiques et scéniques. Elle rejoint ainsi, en 2008, Olivier Dubois pour Faune(s). Elle le retrouvera en 2009 pour la création Révolution. Chorégraphie : Gaël Sesboüé / Interprétation : Marie-Laure Caradec Dispositif sonore : Aurélien Richard / Recréation lumière pour le festival : Séverine Rième Production Lola Gatt avec le soutien du Conseil Général du Finistère, du Ministère de la culture-DRAC de Bretagne et de la Ville de Brest. Résidences / accueils studio : Le Quartz, scène nationale de Brest. La Fonderie, Le Mans. Le Mac Orlan, Ville de Brest. Festival Artdanthé - Théâtre de Vanves-scène conventionnée pour la danse. Festival Faits d’hiver-Micadanses, Paris. Avec l’aide d’ARCADI pour la diffusion en Ile-de-France. La compagnie Lola Gatt est soutenue par le Conseil régional de Bretagne. Remerciements à Anne Lucas et Chloé Roux et les Studios 82 à Brest. Contact : Madenn Preti � 06 20 61 44 66 - [email protected] / Infos www.lola-gatt.

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Une attention particulière portée au Théâtre des Lucioles

Région Bretagne, Ville de Rennes et Département d’Ille-et-Vilaine accompagnent également le Théâtre des Lucioles, présent en Avignon à travers deux pièces de l’auteur argentin Rafael Spregelburd, jouée du 8 au 15 juin à la salle de spectacle de Vedène.

Cette compagnie, créée en 1994 et basée à Rennes, présente deux spectacles, mis en scène par Marcial di Fonzo Bo et Elise Vigier : une reprise, La Paranoïa, du 9 au 15 juillet, et une création, L'Entêtement, co-production européenne jouée du 8 au 15 juillet et présentée en avant-première au festival de Turin (13 et 14 juin), au festival grec de Barcelone (19 et 20 juin), et en France, après Avignon, jusqu'à la fin 2011.

L’Entêtement raconte Jaume Planc, commissaire du gouvernement républicain mais de croyance possiblement fasciste. Creuset de toutes les contradictions politiques, qui le tourmentent même au sein de sa famille, il poursuit une utopie d’humaniste : la création d’une langue universelle qui mette fin à l’incompréhension entre les gens et « communique directement avec les choses, directement avec Dieu ».

Ces deux pièces de l’auteur argentin Rafael Spregelburd, s’inscrivent dans son ambitieux projet : L’Heptalogie de Hieronymus Bosch, série de sept pièces écrites entre 2000 et 2008, inspirées par la table des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch. A ce jour, Le Théâtre des Lucioles en a mis trois en scène : La Paranoïa, La Panique et La Estupidez. L'Entêtement, dernier volet de l'heptalogie, est jouée pour la première fois en France.

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