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40 13 e JOURNÉE SCIENTIFIQUE D’IMAGERIE MÉDICALE Jeudi, 10 octobre 2013 AMPHITHÉÂTRE, FMSS 6214-HF 6314—Hôtel-Dieu 10h00 à 15h30 En collaboration avec l’Université de Sherbrooke

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1 3 e J O U R N É E S C I E N T I F I Q U E

D ’ I M A G E R I E M É D I C A L E

Jeudi , 10 octobre 2013

A M P H I T H É Â T R E , F M S S 6 2 1 4 - H F

6 3 1 4 — H ô t e l - D i e u

1 0 h 0 0 à 1 5 h 3 0

En collaboration avec l’Université de Sherbrooke

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PARTENAIRES OR

PARTENAIRES ARGENT

PARTENAIRES BRONZE

REMERCIEMENTS SPÉCIAUX À LA S.C.F.R.

M E R C I À N O S C O M M A N D I T A I R E S

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NOTES

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Nous en sommes déjà à la 13ième édition de notre journée scientifique ! D’année en année, d’une édition à l’autre, cet événement a toujours su être à la hauteur de nos attentes grâce à la qualité des travaux présentés. Cette 13ième édition ne devrait pas faire exception à la règle. Cette journée peut servir de tremplin vers des congrès d’envergure ou des publications, permettant par le fait même le rayonnement de notre hôpital et notre faculté. Les résidents partageront l’aboutissement de nombreuses heures de travail, de collaboration et synthèse, avec la rigueur qu’impose une démarche scien-tifique. Ce projet reflète également la conciliation étude, travail clinique et temps consacré à cette réalisation. Une activité comme celle-ci démontre l’étendue de leurs capacités. De plus, aujourd’hui, vous aurez la chance d’entendre le Pr Jean-Paul Soucy qui nous fait l’honneur d’être professeur invité pour cette 13ième édition ! J’en profite pour remercier nos commanditaires, sans qui cette journée serait bien difficile à réaliser. Bonne journée!

Junie Lecours, M.D. Directrice scientifique Journée scientifique d’Imagerie médicale

M o t d e l a d i r e c t r i c e s c i e n t i f i q u e

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10 h 00 MOT DE BIENVENUE—Kevin WHITTINGSTALL, Ph.D., Directeur de la recherche.

10 h 15 CONFÉRENCIER INVITÉ

Dr Jean-Paul Soucy, Médecin spécialiste en médecine nucléaire,

Professeur agrégé, département de Radiologie diagnostique de l’Université McGill,

Directeur de l’unité de tomographie (TEP) de l’Institut et Hôpital neurologiques de Montréal.

11 h 15 PRÉSENTATION DES AFFICHES

Percer le mystère de la lymphangiectasie rénale.

BLANC, M., radio R-V, Gérard R. Schmutz, M.D., Robert Sabbagh, M.D.

Adénocarcinome à croissance lépidique.

BOILEAU, X., radio R-II, Patricia Diez Martinez, M.D.

The Great Mimicker: Une sacoïdose osseuse extensive.

BUTEAU, J.-P., médecine nucl. R-II, Étienne Rousseau R-IV, Carlos-Andres Ochoa-Bonilla R-II, Éric

Turcotte, M.D., Khun Visith Keu, M.D.

L’apparence radiologique des endoprothèses aortiques.

DAUPHINAIS, D., radio R-IV, Andrew J. Benko, M.D.

Instabilité cartienne tel que mesurée sur CT Scan et IRM: Pouvons-nous utiliser les mêmes critères que

sur la radiographie?

GHUMMAN, S.S., radio R-II, Thomas Moser, M.D.

Muscle sternalis, variante anatomique méconnue.

HUYNH, M.T., radio R-II, Patricia Diez Martinez, M.D.

Diagnostic et traitement du syndrome de HELLP par le radiologiste.

LANGIS, M.-P., radio T-V, Gérard R. Schmutz, M.D., The-Bao Bui, M.D.

Le nodule de Sœur Marie-Josèphe (SMJ) et ses diagnostics.

LAROCHELLE, P., radio R-V, Gérard R. Schmutz, M.D.

Imitation d’anse intestinale: La mèche sunthétique de colposacropexie qui démontre une captation aug-

mentée à la TEP au 18F-FDG.

OCHOA-BONILLA, C.-A., médecine nucl. R-II, Cédrik Lajoie, R-V, James-Patrick Buteau, R-II, Éric

Turcotte, M.D., Khun Visith Keu, M.D.

Fistules aorto-caves.

P. BÉCOTTE, P.-L., radio R-II, Andrew J. Benko, M.D.

Revue iconographique du péricarde et de ses pathologies.

RAYA, L., radio R-IV, Gérald Gahide, M.D.

« Outlet » obstruction gastrique: Contribution et intérêt du scanner.

THÉRIAULT, D., radio R-III, Olivier Giovanoli, M.D.

Revue illustrée des maladies pulmonaires multinodulaires.

THÉRIAULT, M.-M., radio R-IV, Gérald Gahide, M.D.

P r o g r a m m e

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NOTES

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SESSION DES RÉSIDENTS « JUNIORS »

13 h 00 Stéatose hétérogène: Pathogénèse.

BOISVERT, P., radio R-III, Christian Blais, M.D.

13 h 12 Caractérisation des sténoses vertébrobasilaires à l’aide de l’échographie de contraste en ICT/AVC.

CLERK-LAMALICE, O., radio R-III, François Belzile, M.D., François Moreau, M.D.

13 h 24 De l’intensité diagnostique à l’intensité des soins thérapeutiques.

IRISLIMANE, M., radio R-III, Lucie Brazeau-Lamontagne, M.D.

SESSION DES RÉSIDENTS « SÉNIORS »

13 h 32 La fraction d’éjection ventriculaire gauche en mode pseudoplanaire obtenue avec une caméra CZT

dédiée au SPECT cardiaque.

ÉMOND, D., médecine nucl. R-IV, Sylvain Prévost, M.D., MD département de médecine nucléaire et

de radiobiologie, Université de Sherbrooke

13 h 44 Anévrysmes infectés de l’aorte abdominale.

BERNÈCHE, G., radio R-IV, Andrew J. Benko, M.D.

13 h 56 Une complication peu fréquente de pancréatite chronique.

LACROIX, C., radio R-V, Nathalie Voyer, M.D.

14 h 10 PAUSE-SANTÉ

14 h 25 Présentation d’un cas de tumeur rétropéritonéale.

MAGLUILO-B., V., radio-R-V, Nathalie Voyer, M.D.

14 h 37 Une complication rare d’un fibrome utérin traité par embolisation.

NOËL-LAMY, M., radio R-V, Gérard R. Schmutz, M.D.

14 h 49 « Outlet » Obstruction gastrique: Contribution et intérêt du scanner.

RIVEST, F., radio R-IV, Gérard R. Schmutz, M.D.

15 h 01

Perfusion myocardique nucléaire à détecteur CZT vs Nal.

ROUSSEAU, É., médecine nucl. R-IV, Yves Leclerc, M.D.

15 h 15

MOT DE LA FIN

The-Bao BUI, Directeur universitaire—Radiologie

REMISE DES PRIX - SALON DES PROFESSEURS

BIENVENUE À TOUTES ET À TOUS

P r é s e n t a t i o n s

6

Octobre 2001 L’IRM fœtale Yves Patenaude, M.D.

CHUS

Octobre 2002 Applications de la TEP en can-

cérologie: perspective d’avenir

François Bénard, M.D.

CHUS

Octobre 2003 Place de la coloscopie virtuelle

au scanner dans la prévention

du cancer colique.

Gérard R. Schmutz, M.D.

CHU Caen France

Octobre 2004 Échographie de routine de 12

semaines et calcul du risque de

Trisomie 21 au 1er et 2e tri-

mestre

Jean-Martin Baillargeon, M.D.

CHUM—St-Luc

Octobre 2005 Imagerie cardiaque en 2005: les

standards et les nouveautés

Yves Provost, M.D.

Université de Toronto

Octobre 2006 Dépistage du cancer colorectal:

du LBDCa colonoscopie vir-

tuelle

Caroline Samson, M.D.

CHUM—Sacré-Cœur

Octobre 2007 Imagerie actuelle de l’épaule:

modalités et indications

Philippe Sarliève, M.D.

Toronto General Hospital

Octobre 2008 Résonance magnétique en

imagerie mammaire: nouvel

horizon

Bélinda Curpen, M.D.

Sunnybrook Health Sciences

Center—Toronto

Octobre 2009 Eau, air et roches dans le péri-

toine et aux alentours

Jean-Sébastien Billiard, M.D.

CHUM—St-Luc/Notre-Dame

Octobre 2010 Le nodule et le cancer pulmo-

naire: mise à jour

Louise Samson, M.D.

CHUM—Hôtel-Dieu

Octobre 2011 IRM de diffusion pour l’étude de

la connectivité anatomique

Pr Maxime DESCOTEAUX Professeur adjoint— Université de Sherbrooke

Octobre 2012 Plasticité cérébrale du système

moteur: Neuroimagerie et appli-

cations cliniques.

Julien Doyon, Ph.D.

Université de Montréal

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MR imaging in suspected acute myocarditis C. Lacroix, D. Bélanger, P. Martin, P. Farand, F. Belzile, G. Gahide; Sherbrooke , QC/CA European Congress of Radiology 2012, Vienne, Australie, 1 au 5 mars 2012

L’intérêt de l’identification des veines ovariennes au cours des scanners abdomino-pelviens L. Raya, G.R. Schmutz 58e Journées Françaises de la radiologie, Paris, France, 22-26 octobre 2012

Rapport de cas – Lymphangiectasie rénale associée à de l’hypertension et de la polyglobulie M. Blanc, G.R. Schmutz Accepté pour une publication

Journée scientifique 2013

Anévrysmes infectés de l’aorte abdominale G. Bernèche, A.J. Benko 59e Journées Françaises de la radiologie, Paris, France, 18-22 octobre 2013

Le nodule de Sœur-Marie-Joseph (SMJ) et ses diagnostics P. Larochelle, G.R. Schmutz 59e Journées Françaises de la radiologie, Paris, France, 18-22 octobre 2013

Une complication rare d’un fibrome utérin traitée par embolisation M. Noël-Lamy, G.R. Schmutz CIRA Annual Meeting, Halifax, Nouvelle-Écosse, 29 mai 2013

Percer le mystère de la lymphangiectasie rénale

M. Blanc, G. R. Schmutz. R. Sabbagh 99th Scientific Assembly and Annual Meeting (RSNA), Chicago, 1-6 décembre 2013

Diagnostic et traitement du syndrome HELLP par le radiologiste M-P Langis, G.R. Schmutz, T-B Bui 99th Scientific Assembly and Annual Meeting (RSNA), Chicago, 1-6 décembre 2013

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Journée scientifique 2010

Imagerie actuelle de l’estomac S. Ou, N. Tehranipour, HM LOI, G. Schmutz 58e Journées Françaises de la radiologie, Paris, France, 22-26 octobre 2012 Imagerie des manifestations abdominales de la mucoviscidose chez le patient adulte

N. Theranipour, G. Schmutz 58e Journées Françaises de la radiologie, Paris, France, 22-26 octobre 2012

Journée scientifique 2011

Imaging Findings of Endocarditis on Multidirector M.Mongeon, D. Bélanger, P. Farand, A.J. Benko, M.Nguyen, G.Gahide 97th Scientific Assembly and Annual Meeting (RSNA), Chicago, 27 novembre au 2 décembre 2011

La dilatation idiopathique de l’intestin (DII) et les syndromes pseudo-obstruction intestinale (SPO) V. Magluilo, N. Tehranipour, B. Sawan, G. Schmutz Journées françaises de la radiologie, Paris, 21-25 octobre 2011

Qu’attend le chirurgien (ne) de l’imagerie dans les tumeurs rétropéritonéales C. Beaulieu, V. Bédard, B. Sawan, G. Schmutz, M. Loi Hoang Journées françaises de la radiologie, Paris, 21-25 octobre 2011

Des diagnostics en un clic avec un examen inutile: l’ASP (abdomen sans prépara-tion) N. Tehranipour, V. Magluilo, A. Bernard, G. Schmutz

Les lésions tumorales appendiculaires au cours de l’appendicite aiguë A. Bernard, V. Bedard, B.Sawan, M. Loi Hoang, G. Schmutz Journées françaises de la radiologie, Paris, 21-25 octobre 2011

Journée scientifique 2012

The Only Hope: Endovascular recanalization of a chronic IVC occlusion. M. Noël-Lamy Canadian Intervention Radiology Association, Vancouver, 30 mai 2012

R E T O U R S U R L E S J O U R N É E S S C I E N T I F I Q U E S

P U B L I C A T I O N S e t P R É S E N T A T I O N S

S C I E N T I F I Q U E S

7

Participer à une activité d’enseignement de

formation médicale continue

S’initier à la méthodologie scientifique

Apprendre à contrôler les impératifs relatifs

à une présentation scientifique

Favoriser l’interaction et les échanges dé-

partementaux

Comprendre l’importance de l’évaluation de

l’acte médical

Favoriser la collaboration résidents-patrons

Accroître l’intérêt pour la recherche en ra-

diologie dans notre CHU.

Cette activité éducative est auto-créditée par le Département de radiologie du CHUS et assortie d’un maximum de 3,5 crédits

selon la définition du programme de maintien du certificat du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

8

Médecin spécialiste en médecine nucléaire,

Professeur agrégé, département de radiologie diagnostique de l’Université McGill

Directeur de l’unité de tomographie (TEP) de l’Institut et Hôpital neurologiques de Montréal.

« Imagerie métabolique

des maladies neurodégénératives. »

À la fin de la présentation le participant sera en mesure de:

1. Comprendre ce qui détermine la répartition du flot

sanguin et de la consommation de glucose dans le

cerveau.

2. Comprendre comment les maladies neurodégénéra-

tives modifient ces distributions de façon spécifique.

3. Comprendre les approches moléculaires clinique-

ment disponibles pour aider au diagnostic de ces

pathologies.

C O N F É R E N C I E R I N V I T É

Dr Jean-Paul Soucy

33

IMPORTANT—IMPORTANT—IMPORTANT

N’OUBLIEZ PAS DE

COMPLÉTER LES ÉVALUATIONS et

DE REMPLIR

LE « VOTE DU PUBLIC »

M O T D E L A F I N

P r T h e - B a o B U I

D i r e c t e u r U n i v e r s i t a i r e – R a d i o l o g i e

R E M I S E D E S P R I X

VOUS ÊTES MAINTENANT CONVIÉS

AU SALON DES PROFESSEURS (FM-2100)

POUR LA REMISE DES PRIX.

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Titre: Perfusion myocardique nucléaire à détecteur CZT vs NaI.

Auteur(s): ROUSSEAU, É., médecine nucl. R-IV, Yves Leclerc, M.D.

Résumé:

Une étude rétrospective de la qualité de l’acte comparant les résultats de la coronarographie à l’imagerie de perfusion myocardique au Thallium201 ou au Technétium99m-Sestamibi lorsqu’effectuée sur les caméras

usuelles au NaI et la nouvelle caméra CZT.

Il s’agit d’un échantillon de patients sur la période de 2012-03 à 2013-03 ayant subi une coronarographie dans les huit mois après une imagerie

de perfusion myocardique nucléaire.

1 4 h 4 9 : R O U S S E A U , É t i e n n e

9

Titre: Percer le mystère de la lymphangiectasie rénale.

Auteur(s): BLANC, M., radio R-V, Gérard R. Schmutz, M.D., Robert

Sabbagh, M.D.

Résumé:

La lymphangiectasie rénale semble être d’origine congénitale, résultant d’une obstruction du système lymphatique rénale. Il s’ensuit une accu-mulation de lymphe autour des reins. Cette pathologie est, le plus sou-vent, bilatérale et asymptomatique, sans prévalence selon le genre. Elle atteint les patients de tout âge. Lorsque symptomatique, l’hypertension

artérielle est la présentation la plus commune.

Bien que très rare, la lymphangiectasie rénale a un aspect typique à l’imagerie qui est facilement identifiable. Les diagnostics différentiels sont peu nombreux. L’échographie, le scanner et la résonance magné-tique permettent tous de bien visualiser des collections péri-rénales de densité liquidienne avec de multiples septa internes, sans aspect agres-

sif.

Les cas symptomatiques sont traités par marsupialisation. Le drainage des collections est inutile, sauf si le patient présente un état décompen-sé. La sclérothérapie percutanée a récemment été utilisée comme traite-ment et semble une avenue prometteuse en tant que procédure non

invasive.

B L A N C , M a t h i e u

P R É S E N T A T I O N D E S A F F I C H E S

10

Titre: Adénocarcinome à croissance lépidique.

Auteur(s): BOILEAU, X., radio R-II, Patricia Diez-Martinez, M.D.

Résumé:

Anciennement connu comme le carcinome broncho-alvéolaire, le terme adénocarcinome à croissance lépidique implique l’adénocarcinome in-situ et l’adénocarcinome minimalement invasif. Ce poster présente une revue de la terminologie, la pathophysiologie et l’épidémiologie de cette

entité. Une corrélation radio-pathologique sera également présentée.

B O I L E A U , X a v i e r

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Titre: « Outlet » obstruction gastrique : Contribution et intérêt du scanner.

Auteur(s): RIVEST, F., radio R-IV, Gérard R. Schmutz, M.D.

Résumé:

L’ « outlet » obstruction gastrique ou obstruction de la sortie de l’estomac se manifeste par une dilatation gastrique avec stase alimentaire. De ce fait l’endoscopie est souvent difficile et le scanner est souvent plus per-formant. Il permet une étude complète de la paroi gastrique et surtout de son environnement ainsi que des organes environnant et du duodénum. Les causes de cette obstruction sont multiples mais classiquement domi-nées par la maladie ulcéreuse et les cancers gastriques. D’autres causes sont plus rares : infectieuses ou inflammatoires. En fait, désormais ce sont les causes oncologiques qui apparaissent les plus fréquentes : ex-tension tumorale à partir de la cavité péritonéale ou rétropéritonéale, voire infiltration maligne de la paroi gastrique. Le scanner élimine facile-ment les faux « outlet » obstructions que sont les volvulus gastriques, les bézoards, les séquelles de chirurgie gastroduodénale, ainsi que les pro-

lapsus antro-pylorique et les anomalies congénitales.

Objectifs :

Connaître les modalités pratiques au scanner pour bien évaluer ces syndromes obstructifs gastriques.

Connaître les différentes causes d’ « outlet » obstruction de l’es-tomac et leurs aspects TDM permettant de les différencier.

Savoir reconnaître les pseudo-obstructions gastriques.

1 4 h 3 7 : R I V E S T , F r a n c i s

30

Titre: Une complication rare d'un fibrome utérin traité par embolisa-tion.

Auteur(s): NOËL-LAMY, M., radio R-V, Andrew J. Benko, M.D.

Résumé:

Présentation d'un cas de rétention urinaire aiguë causée par un fibrome utérin. Après une embolisation des artères utérines avec des particules, la patiente est redevenue complètement asymptomatique. Explication du syndrome d'incarcération d'une masse au pelvis qui peut être vu avec des

fibromes sur un utérus rétroversé.

1 4 h 2 5 : N O Ë L - L A M Y , M a x i m e

11

Titre: The Great Mimicker: une sarcoïdose osseuse extensive.

Auteur(s): BUTEAU, J.-P., médecine nucl. R-II, Étienne Rousseau R-IV, Carlos-Andres Ochoa-Bonilla R-II, Éric Turcotte M.D., Khun Visith Keu

M.D.

Résumé:

La sarcoïdose, une maladie multisystémique qui atteint principalement les jeunes adultes, est caractérisée par la formation de granulomes non-caséeux. Malgré que sa présentation initiale se manifeste classiquement par des adénopathies hilaires bilatérales, des infiltrats ou des nodules pulmonaires et des lésions cutanées ou oculaires, les granulomes peu-vent se former dans n’importe quel organe. Dans environ 5% des pa-tients, on peut retrouver une atteinte osseuse, sous forme de lésions

ostéolytiques, cystiques ou ostéoporotiques.

Le cas présenté est d’une femme de 59 ans nouvellement diagnosti-quée avec un adénocarcinome endométroïde. Dans son bilan d’exten-sion en radiologie et en médecine nucléaire, on retrouve des lésions osseuses mixtes à prédominance lytique et fortement hypermétabo-liques, pouvant être compatibles avec des métastases osseuses exten-sives. L’intérêt principal de ce cas est la présentation initiale rare de sarcoïdose osseuse dans le contexte d’une néoplasie nouvellement

diagnostiquée.

B U T E A U , J a m e s - P a t r i c k

12

Titre: L’apparence radiologique des endoprothèses aortiques.

Auteur(s): DAUPHINAIS, D., radio R-IV, Andrew J. Benko, M.D.

Résumé:

1) Objectifs :

Reconnaître l'aspect radiographique attendu de différentes endopro-thèses aortiques installées au Centre Hospitalier Universitaire de Sher-

brooke (CHUS) pour juger de leur intégrité et de leur positionnement.

2) Messages à retenir :

Ce poster est un aide-mémoire simple avec des schémas descriptifs et exemples radiographiques pour comprendre les caractéristiques princi-

pales de 9 modèles d’endoprothèses aortiques installées au CHUS

3) Résumé :

Depuis la première endoprothèse aortique installée en 1991 par Parodi et al pour traiter un anévrisme de l’aorte abdominale, plusieurs nouveaux modèles d’endoprothèses ont été inventés. Ce poster illustre les carac-téristiques pratiques pour un radiologiste de 9 types installés au CHUS (noms, installations, positions adéquates, matériaux principaux, mar-queurs radiologiques des composantes pour se repérer en graphie

et tomodensitométrie, compatibilités à la résonance magnétique…).

D A U P H I N A I S , D o m i n i c

29

Titre: Présentation d’un cas de tumeur rétropéritonéale.

Auteur(s): MAGLUILO.-B., V., radio R-V, Nathalie Voyer, M.D.

Résumé:

Présentation d’un cas de tumeur rétropéritonéale chez une jeune femme présentant un tableau de douleur abdominale chronique avec nausées,

ayant mené à de multiples consultations.

Nous effectuerons un bref survol des caractéristiques cliniques, radiolo-giques et pathologiques de la lésion, en se basant sur la littérature ac-

tuelle.

1 3 h 2 5 : M A G L U I L O . - B . , V a n e s s a

28

Rafraîchissements et collations

sont servis dans le hall au 6ième étage.

Bonne pause !

P A U S E S A N T É

13

Titre: Instabilité carpienne tel que mesurée sur CT scan et IRM : Pouvons-nous utiliser les mêmes critères que sur la radiographie?

Auteur(s): GHUMMAN, S. S., radio R-II, Thomas Moser, M.D.

Résumé:

Étude rétrospective évaluant l’utilisation des angles scapholunaires, radiolunaires, capitolunaires et radioscaphoïdes tel que développés pour les radiographies simples pour l’évaluation de l’instabilité du poignet sur

la tomodensitométrie axiale et l’IRM.

G H U M M A N , S i m r a n j i t S i g n h

14

Titre: Muscle sternalis, variante anatomique méconnue.

Auteur(s): HUYNH, M. T., radio R-II, Patricia Diez Martinez, M.D.

Résumé:

Souvent mépris pour une masse en mammographie ou en tomodensito-métrie thoracique, le muscle sternalis représente une variante anato-mique peu connue de la musculature de la paroi thoracique. Ce muscle survenant dans environ 1% de la population peut facilement être confon-du pour une masse ou une adénopathie. Cette entité sans connotation pathologique est à reconnaître pour éviter des examens supplémen-

taires.

H U Y N H , M i n h T u n g

27

Titre: Une complication peu fréquente de la pancréatite chronique.

Auteur(s): LACROIX, C., radio R-V, Nathalie Voyer, M.D.

Résumé:

Les patients avec tableau de pancréatite aiguë présentent souvent un épanchement pleural gauche réactionnel, habituellement de petit volume et à résolution spontanée concordant avec la résolution de l'atteinte in-flammatoire pancréatique. Un épanchement pleural massif est plus sou-vent associé à la pancréatite chronique et secondaire à une fistule pan-

créaticopleurale,

La fistule pancréaticopleurale est une complication rare de la pancréatite chronique, avec une incidence rapportée variant de 0,4% à 4,5%. Elle se présente souvent par un épanchement pleural important et réfractaire, à accumulation rapide. L'analyse du liquide pleural met en évidence un dosage d'amylase fortement augmenté en comparaison avec celui de l'amylase sérique. Le site de la fistule peut parfois être démontré par une étude tomodensitométrique (sensibilité faible) ou à l'occasion d'une cho-langiopancréatographie rétrograde par endoscopie (CPRE), qui est toute-fois une méthode invasive d'imagerie comportant de plus certaines limita-tions techniques. La pancréatographie par résonance magnétique est actuellement la méthode d'imagerie de choix lorsque l'on souhaite dé-

montrer le site de fistulisation et ses relations anatomiques exactes.

1 3 h 5 6 : L A C R O I X , C a r o l i n e

26

Titre: Anévrysmes infectés de l’aorte abdominale.

Auteur(s): BERNÈCHE, G., radio R-IV, Andrew J. Benko, M.D.

Résumé:

Les anévrysmes infectés (mycotiques) représentent près de 1% des anévrysmes de l’aorte. Leur présentation clinique est hautement va-riable, allant de l’absence de symptôme au sepsis ou au choc hémorra-gique. Les anévrysmes mycotiques sont en fait des pseudoanévrysmes dus à une perforation artérielle secondaire à une aortite infectieuse. Dans leur phase précoce, les anévrysmes infectés peuvent donc se présenter sous forme d’aortite : paroi artérielle irrégulière, infiltration péri-aortique et masse de tissus mous périaortiques. À terme, ce sont des anévrysmes généralement sacculaires, à évolution rapide et à haut risque de perforation. Le traitement des anévrysmes mycotiques est déterminé sur une base individuelle et selon les caractéristiques de l’anévrysme. Ils peuvent aller de l’antibiothérapie à la chirurgie ouverte. Les traitements endovasculaires en angioradiologie sont toutefois de

plus en plus utilisés.

1 3 h 4 4 : B E R N È C H E , G r é g o i r e

15

Titre: Diagnostic et traitement du syndrome de HELLP par le radio-logiste.

Auteur(s): LANGIS, M.-P., radio R-V, Gérard R. Schmutz, M.D., The-

Bao Bui, M.D.

Résumé:

Le syndrome de HELLP est une forme sévère et potentiellement mor-telle d’éclampsie/pré-éclampsie. Une des complications possibles est la rupture d’un hématome sous capsulaire qui est associée à une mortali-té/morbidité maternelle et périnatale significative. Le mécanisme patho-physiologique est complexe et peut entrainer des infarctus hépatiques et des hématomes sous capsulaires. Tel que l’acronyme l’indique, le syn-drome de HELLP est caractérisé par une hémolyse, des enzymes hépa-

tiques élevées et une thrombocytopénie.

Le scanner est l’imagerie par excellence chez les patientes instables. L’hémorragie intra-parenchymateuse et l’hématome sous capsulaire sont le plus souvent notés. L’hémopéritoine signe la rupture d’un héma-tome sous capsulaire. L’échographie et la résonance magnétique per-mettent également de visualiser ces trouvailles, sans toutefois exposer

les patientes aux radiations.

La rupture d’un hématome sous capsulaire peut entrainer l’exsanguina-tion. Une réplétion volumique agressive doit être faite. L’approche chi-rurgicale a historiquement été favorisée. Plus récemment, l’embolisation

de l’artère hépatique s’est révélée une méthode efficace de traitement.

L A N G I S , M a r i e - P i e r

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Titre: Le nodule de Sœur Marie-Josèphe (SMJ) et ses diagnostics.

Auteur(s): LAROCHELLE, P., radio R-V, Gérard R. Schmutz, M.D.

Résumé:

La métastase ombilicale d’un cancer viscéral profond abdominal ou pelvien (SMJ) peut résulter d’une dissémination hématogène, lympha-tique ou péritonéale, apparaître au cours de l’évolution d’un cancer ou le révéler. Le pronostic est sombre avec une moyenne de survie de 12 mois. Il ne s’agit pas toujours d’un nodule mais parfois d’un simple épaississement ou d’un aspect inflammatoire. Toutes les anomalies de la région ombilicale ne sont pas des nodules de SMJ, l’ombilic a une origine embryologique complexe qui peut-être source d’anomalies con-génitales initiales ou acquises. Ses relations intimes avec la cavité péri-tonéale expliquent les multiples pathologies inflammatoires ou tumo-rales, malignes ou bénignes qui peuvent s’exprimer à ce niveau. L’éva-luation précise de la région ombilicale a largement bénéficié de l’image-

rie en coupes qui facilite la démarche diagnostique.

L A R O C H E L L E , P a t r i c k

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Titre: La fraction d'éjection ventriculaire gauche en mode pseudoplanaire obtenue avec une caméra CZT dédiée au SPECT cardiaque.

Auteur(s): ÉMOND., D., médecine nucl. R-IV, Sylvain Prévost, M.D., MD Dé-partement de médecine nucléaire et de radiobiologie, Université de Sher-brooke.

Objectif: En médecine nucléaire, la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) est calculée à partir de l'analyse des images d'acquisition planaires obtenues sur une caméra double tête comme la Infinia de GE . De nouveaux appareil tels que les caméras cardiaques semi-conducteurs CZT (cadmium-zinc-tellure) font leur apparition. Elles ont un potentiel énorme pour réduire le temps d'acquisition et ont a déjà démontré des résultats prometteurs dans l'imagerie de perfusion myocardique. Cette technologie n’a pas encore été appliquée au calcul de la FEVG. Afin d'élargir les indications de cet appareil, nous avons évalué la précision des valeurs de FEVG obtenues sur des images planaires synchronisées reprojetées obtenues avec la caméra car-diaque dédiée en les comparant aux valeurs de la FEVG obtenue en utilisant les images de la caméra standard à double tête Infinia de GE.

Matériels et méthodes: Des images planaires ont été obtenues avec la camé-ra standard sur 31 patients consécutifs. Puis, une deuxième série d'images tomographiques a été acquises pendant 8 minutes sur la caméra CZT. Un logiciel récemment commercialisé par GE a été utilisé pour traiter les don-nées. L’ensemble des données ont été analysées en mode semi-automatique et manuel en utilisant le logiciel "EF Analysis" de GE pour déterminer la frac-tion d'éjection ventriculaire gauche. Les données ont été analysées indépen-damment par deux observateurs.

Résultats: On a obtenu une différence moyenne de -1,4 ± 4,0 et -0,8 ± 3,0 en mode automatique et manuel entre les valeurs planaires (Infinia) et les don-nées pseudo-planaires (NM530). Les coefficients de corrélation de la FEVG obtenue sont r = 0,94 (p ˂ 0,01) et r = 0,97 (p ˂ 0,001), respectivement, en mode automatique et manuel. Les coefficients de corrélation entre les deux observateurs en analysant soit le mode ou les caméras étaient toutes supé-rieures à 0,94 (p <0,001).

Conclusion: La FEVG mesurée sur caméra CZT est équivalente à celle obte-nue sur les images planaires classiques.

1 3 h 3 2 : É M O N D , D o m i n i q u e

S E S S I O N D E S S É N I O R S

M o d é r a t e u r : P r D e n i s B e r g e r o n

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Titre: De l’intensité diagnostique à l’intensité des soins thérapeu-tiques.

Auteur(s): IRISLIMANE, M., radio R-III, Lucie Brazeau-Lamontagne, M.D.

Résumé:

Introduction : Les soins à prodiguer chez les patients en fin de vie sont explorés par un groupe de recherche nommé CARENET (Canadian Researchers End-of-life Network). Dans cette perspective, quelle est la place de l’imagerie diagnostique ? Pour tenter de répondre, nous cernons

le contexte de fin de vie de malades atteints de cancer métastatique.

Méthode : Notre étude débute avec un état des lieux au CHUS. Les archi-vistes ont répertorié les patients atteints d’un cancer métastatique qui ont eu un angioscan pulmonaire (ASP) au CHUS entre 2012/01/01 et 2013/05/14, vus en chirurgie d’un jour, hospitalisés ou ayant eu un séjour à l’unité de soins palliatifs. Les malades vus à l’urgence ont été retracés

par leur diagnostic d’embolie pulmonaire à l’ASP.

Résultats : Après analyse des dossiers électroniques et radiologiques des 140 patients colligés, nous avons exclu ceux dont le cancer métastatique était inconnu lors du ASP. Le niveau de soins est rarement documenté au dossier du patient même connu métastatique. L’ASP n’est pas noté dans les niveaux de soins, même chez les patients en soins palliatifs et l’intensi-

té diagnostique en générale n’est pas notée avec l’intensité thérapeutique.

Discussion : Les différentes facettes CanMEDS font partie de la pratique de la radiologie, (collaboration, gestion, communication) et promotion de la santé/qualité de vie des patients, y compris en fin de vie. Que penser du silence sur l’intensité diagnostique en fin de vie ? Le but principal de cette 1ère partie est d’estimer l’importance du phénomène ; dans quelle mesure

l’ASP change la prise en charge du patient ?

La suite : Inspirées de CARENET, nous voulons explorer la perception de l’intensité diagnostique en fin de vie chez les prestataires de l’imagerie, au regard de la qualité de vie du patient en fin de vie. Nous vous invitons à

répondre anonymement à un sondage.

1 3 h 2 4 : I R I S L I M A N E , M y r i a m

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Titre: Imitation d’anse intestinale : la mèche synthétique de colpo-sacropexie qui démontre une captation augmentée à la TEP au 18F‑FDG.

Auteur(s): OCHOA-BONILLA, C.-A., médecine nucl. R-II, Cédrik Lajoie R-V, James‑Patrick Buteau R-II, Éric Turcotte, M.D., Khun Visith Keu

M.D.

Résumé:

Différents matériaux synthétiques sont employés dans les nouvelles techniques chirurgicales. Une fois laissée en place dans l’organisme humain, ces matériaux peuvent induire une réaction inflammatoire et une formation de tissus de granulation au pourtour. Nous rapportons ici trois cas d’inflammation chronique au pourtour du matériel synthétique utilisé pour la colposacropexie, démontrant une activité métabolique accrue à la tomographie d’émission de positrons (TEP) au18F-FDG. Ces foyers de captation ont été interprétés initialement comme des zones très suspectes de néoplasie (faux positif), qui ont engendré d’autres

investigations et des examens de suivi.

L’intérêt de présenter ces trois cas est de souligner que les granulomes associés à l’utilisation chirurgicale de matériaux synthétiques peuvent

causer des résultats faussement positifs à la TEP au 18F-FDG.

O C H O A - B O N I L L A , C a r l o s - A n d r e s

18

Titre: Fistules aorto-caves.

Auteur(s): P. BÉCOTTE, P.-L., radio R-II, Andrew J. Benko, M.D.

Résumé:

Les anévrysmes de l’aorte abdominale sont une pathologie fréquente. Leur complication la plus redoutée est certainement la rupture. Cepen-dant, la fistule aorto-cave, plus rare et avec une présentation clinique un peu différente, est à ne pas oublier. Ce poster fera une brève revue de la pathologie, de ses trouvailles à l’imagerie, ainsi que des méthodes de

traitements possibles.

P . B É C O T T E , P i e r r e - L u c

23

Titre: Caractérisation des sténoses vertébrobasilaires à l’aide de l’échographie de contraste en ICT/AVC.

Auteur(s): CLERK-LAMALICE, O., radio R-III, François Belzile, M.D.,

François Moreau, M.D.

Résumé:

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) de la circulation postérieure représentent environ 20% des AVC ischémiques. Environ 20% de ces évènements ischémiques sont causés par une sténose des artères ver-tébrales. De plus, le risque d’évènements ischémiques subséquents et le risque de mortalité sont plus élevés qu’avec la maladie athéroscléro-tique carotidienne.

La American Heart Association recommande un traitement pharmaceu-tique pour les ICT/AVC vertébrobasilaires étant donné la haute morbidi-té associée au traitement chirurgical (endartérectomie ou reconstruc-tion). Toutefois plusieurs patients demeurent réfractèrent au traitement médical. Les procédures endovasculaires telles l’angioplastie et la pose de stent demeurent des options intéressantes malgré le nombre de

complications plus élevé qu’avec le territoire carotidien.

Dans ce contexte thérapeutique, l’évaluation des sténoses est alors cruciale. Plusieurs modalités permettent l’évaluation de la maladie verté-brobasilaire. Comparativement à l’angio-TDM, communément utilisée, l’échographie doppler offre la possibilité d’étudier l’hémodynamie vascu-laire en temps réel. De plus, cette modalité peut être utilisée chez les patients atteints d’insuffisance rénale. L’échographie avec injection de contraste endoveineux a démontré son efficacité pour la visualisation de V4, des PICAs et des portions proximales de l’artère basilaire. Aussi, les agents de contrastes augmentent la sensibilité et le diagnostic d’occlu-sion basilaire. Selon nos connaissances, l’évaluation des sténoses ver-tébrobasilaires n’a jamais été étudiée avec contraste échographique en ICT/AVC. Le but de cette étude est de déterminer la sensibilité et la spécificité de cette méthode diagnostique comparativement à l’échogra-phie doppler et à l’angio-TDM. Une revue de littérature sera présentée

avec une description de la méthodologie du projet pilote.

1 3 h 1 2 : C L E R K - L A M A L I C E , O l i v i e r

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Titre: Stéatose hétérogène : Pathogénèse.

Auteur(s): BOISVERT, P., radio R-III ; Christian Blais, M.D.

Résumé: La stéatose hépatique est une pathologie des plus fréquentes de la sphère abdominale. Elle est fréquemment hétérogène ; on peut observer des zones d’épargne dans un foie stéatosé et des zones de stéatose focale dans un foie par ailleurs sain. Ces zones présentent habituellement un tropisme permettant d’aiguiller vers leur diagnostic, une variante anatomique sous-jacente étant habituellement responsable de la lésion. Certaines publications récentes avancent un rôle de l’insuline dans la pathogénèse de ces foyers.

Objectifs :

Identifier les variantes anatomiques et les processus pathologiques sous-jacents responsables de la stéatose hétérogène.

Clarifier le rôle de l’insuline dans la déposition de lipides intracellu-laires.

Méthode : Une revue de la littérature à l’aide de PubMed et Google Scholar a été effectuée, en utilisant les termes « focal sparing », « steatosis » et « insulin ». Les articles les plus susceptibles de répondre aux objectifs ont été retenus.

Résultats : Les zones d’hétérogénéité sont le plus fréquemment causées par un apport de sang veineux systémique en intra-hépatique, une troisième source de vascularisation en plus du réseau porte et de l’artère hépatique. Les patients présentant une zone d’épargne focale à la porta hepatis ont pour la majorité une veine gastrique aberrante, et ceux présentant une zone d’épargne à la loge vésiculaire des veines vésiculaires s’anastomosant avec le réseau porte intra-hépatique. Les veines parabiliaires peuvent être respon-sables de foyers de stéatose focale au hile hépatique.

Ces veines systémiques font un apport sanguin plus ou moins riche en insu-line selon leur provenance. Les veines gastriques sont pauvres en insuline, contrairement aux parabiliaires qui drainent la région de la tête du pancréas.

L’insuline permet la formation de triglycérides s’accumulant dans les hépato-cytes, expliquant donc l’hétérogénéité d’une stéatose par la variabilité de sa concentration.

1 3 h 0 0 : B O I S V E R T , P h i l i p p e

S E S S I O N D E S J U N I O R S

M o d é r a t e u r : P r D e n i s B e r g e r o n

19

Titre: Revue iconographique du péricarde et de ses pathologies.

Auteur(s): RAYA, L., radio R-IV, Gérald Gahide, M.D.

Résumé:

La tomodensitométrie et l'imagerie par résonance magnétique permet-tent une évaluation globale du péricarde et de ses pathologies. Les principales variations anatomiques du péricarde sont les diverticules, kystes et plus rarement l'agénésie qui peut être partielle ou complète. Les péricardites sont des pathologies inflammatoires qui se manifestent par un épaississement, une prise de contraste et un éventuel épanche-ment péricardique. Elles peuvent se compliquer d'une rigidification du péricarde encore appelée péricardite constrictive. Les principales tu-meurs du péricarde sont d'origine métastatique à la différence des tu-meurs primitives qui sont rares. Le scanner et l'IRM permettent de faire

le diagnostic de ces différentes pathologies.

R A Y A , L i n d a

20

Titre: Syndrome d’hétérotaxie: Clarifier l’ambiguïté du situs ambi-guus.

Auteur(s): THÉRIAULT, D., radio R-III, Olivier Giovanoli, M.D.

Résumé:

Objectifs :

Distinguer les types de situs.

Connaître la sémiologie des principaux types de syndrome d’hétérotaxie.

Reconnaître les malformations majeures associées.

Situs solitus signifie la position habituelle des organes viscéraux.

Situs inversus signifie l’image miroir de cette position normale.

Le situs ambiguus est un spectre qui regroupe les syndromes partiels de position inhabituelle d'organes avec deux types princi-

paux, l'asplénie et la polysplénie.

Classiquement, l’asplénie se manifeste par une absence de la rate, veine cave inférieure (VCI) et aorte ipsilatérale, une veine cave supérieure (VCS) bilatérale, isomérisme auriculaire droit d’une oreillette commune, poumons tri-lobés bilatéraux et malfor-

mations cardiaques cyanogènes.

Classiquement, la polysplénie se présente avec rates multiples, continuité de la VCI vers la veine azygos, drainage séparé des veines hépatiques, isomérisme auriculaire gauche d’une oreillette commune, VCS bilatérale, poumons bi-lobés bilatéraux ainsi que

malformations cardiaques non cyanogènes.

T H É R I A U L T , D e n i s

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Titre: Revue illustrée des maladies pulmonaires multinodulaires.

Auteur(s): THÉRIAULT, M.-M., radio R-IV, Gérald Gahide, M.D.

Résumé:

Le but du poster est d’illustrer et d’expliquer les trois types de distribution des nodules dans les maladies pulmonaires multinodulaires (périlymphatique, centrolobulaire et aléatoire), puis d’exposer une approche systématique pour arriver à un diagnostic précis ou à un diagnostic différentiel restreint pour

chaque type de distribution.

La première partie du poster sera consacrée à une révision de l’anatomie du lobule pulmonaire secondaire et à la présentation des trois types de distribu-tion des nodules. Ensuite, un schéma pour chaque type de distribution des nodules sera exposé, avec des images de cas typiques à l’appui. Chacun des schémas sera agrémenté de notions clés sur chaque maladie pulmo-

naire multinodulaire.

Le but du poster est de proposer une approche systématique et simple aux maladies pulmonaires multinodulaires afin d’aider à l’élaboration d’un dia-gnostic différentiel court et approprié lorsqu’un tel cas est rencontré en cli-

nique.

T H É R I A U L T , M a r i e - M i c h è l e