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Economie Publique

Economie Publique

Elise Huillery

Ecole des A�aires Publiques, Sciences Po

Thématique 3

Economie Publique

III. TAXATION, DISTORTIONS ET INCIDENCE FISCALE

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Plan

1. Principes pour une taxation juste

2. Principes pour une taxation e�cace

3. Incidence �scale

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I Equité verticale

= Les groupes plus dotés en ressources doivent payer un

montant d'impôt supérieur aux groupes moins dotés en

ressources

I Equité horizontale

= Deux individus �similaires� qui font des choix économiques

di�érents doivent être traités de la même manière par le

système d'impôts

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Conséquences sur le taux : quel est le taux �juste� ?

I L'équité verticale oblige-t-elle à adopter un taux progressif ?

I Cf. graphique suivant issu de Landais, Piketty & Saez (2011)

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Progressivité de l'impôt sur le revenu (2016) :

Revenu imposable = revenu net imposable / nombre de parts

Exemple : Couple avec 1 enfant, revenu père = 22,000, revenu mère = 28,000 Revenu imposable = 50,000 / 2,5 = 20,000 Impôt = 0*9,700 + 0,14 * (20,000 – 9,700) = 0,14 * 10,300 = 1,442

Tranche Revenu imposable Taux

1 Jusqu'à 9 700 € 0%

2 De 9 700 € à 26 791 € 14%

3 De 26 791 € à 71 826 € 30%

4 De 71 826 € à 152 108 € 41%

5 Plus de 152 108 € 45%

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Prélèvements oligatoires ' 1000 milliards d'euros (INSEE, 2016)

I Cotisations sociales = 400 milliards

I Impôts et taxes = 600 milliardsI Impôt sur le revenu = 76 milliardsI IS = 33 milliardsI ISF = 5 milliardsI TVA = 178 milliardsI TICPE = 16 milliardsI CSG = 97 milliards

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Ressources de l'Etat (PLF 2017) :

25/09/2017 Quels sont les différents impôts perçus par l'État ? - Les ressources de l'Etat Découverte des institutions - Repères - vie-publique.fr

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/ressources-depenses-etat/ressources/quels-sont-differents-impots-percus-pa… 1/3

LES IMPÔTS PERÇUS PARL'ÉTAT EN 2016

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Impôt sur le revenu : 25 %

L’impôt sur le revenu a représenté 72 milliards d’euros en 2016, soit près d'un cinquième desrecettes fiscales nettes de l’État.

C’est un impôt direct calculé au niveau du foyer fiscal (constitue un foyer fiscal : un couple etses enfants à charge ; ou un célibataire ; ou un couple sans enfant…). Il est progressif, c’est-à-dire que son taux augmente selon un barème par tranches de revenus. Il est prélevé parl’État et porte sur les salaires et l’ensemble des revenus des personnes physiquescomposant le foyer fiscal (ex : revenus financiers, loyers…).

Impôt sur les sociétés : 11,5 %

L’impôt sur les sociétés a atteint 33 milliards d’euros en 2016, soit 11,5 % des recettesfiscales nettes de l’État.

C’est un impôt direct proportionnel sur le bénéfice des entreprises. Le produit net de l’impôtsur les sociétés fluctue dans des proportions importantes en fonction de la conjonctureéconomique et des résultats des entreprises.

Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : 50,3 %

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a rapporté 145 milliards d’euros en 2016, soit la moitiédes recettes fiscales nettes de l’État.

C’est un impôt payé par les consommateurs lorsqu’ils achètent un produit, et qui est ensuitereversé à l’État. Le taux normal de la TVA est de 20 % depuis le 1er janvier 2014.

Il existe toutefois des taux réduits :

2,1 % sur les médicaments remboursables, les publications de la presse ;5,5 % sur les produits alimentaires, les cantines scolaires, les équipements pour les

personnes handicapées ou âgées, etc.10 % sur la restauration, les médicaments non remboursables, les boissons sans alcool,

l'hébergement en hôtel ou en camping, les billets d'entrée dans les zoos, musées,monuments, expositions, etc.

La banque, les activités médicales ou le secteur associatif sont exonérés de TVA mais sontsoumis à une taxe spécifique sur les salaires.

25,00 %

11,50 %

50,30 %

5,60 %

7,60 %

Impôt sur le revenuImpôt sur les sociétésTVATICPEAutres ressources

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Ressources de la protection sociale (PLF 2017) :

25/09/2017 Quelles sont les différentes ressources de la protection sociale ? - Comment est financée la protection sociale ? Découverte des institutio…

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/protection-sociale/financement/quelles-sont-differentes-ressources-protection… 1/2

LES RESSOURCES DE LA PROTECTION SOCIALE 2014

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Cotisations sociales : 62 %

Les cotisations sociales sont des versements obligatoires, calculés en pourcentage dusalaire, qui donnent droit au salarié à des prestations sociales en cas, par exemple, demaladie, de chômage, d’accident du travail... Une part de ces cotisations est à la charge del’employeur, et l’autre à la charge de l’employé.

Les cotisations sociales représentent, et de loin, la part la plus importante des ressources dela protection sociale, même si depuis une vingtaine d’années cette part à tendance àdiminuer.

2014

62,0 %

25,1 %

10,2 %

2,7 %

Cotisations socialesImpôts et taxes affectés (ITAF)Contributions publiques de l’ÉtatAutres ressources

Source : Landais, Piketty & Saez (2011) �Pour une révolution �scale�

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Conséqquences sur la progressivité globale du système �scal :

Lecture: le graphique montre le taux global d'imposition (incluant tous les prélèvements comme dans le graphique précédant) et sa décomposition par groupe derevenus au sein de la population 18-65 ans travaillant à au moins 80% du plein temps. Groupes de revenus: P0-10 désigne les percentiles 0 à 10, càd les 10% despersonnes avec les revenus les plus faibles, P10-20 les 10% suivants, ..., P99.999-100 désigne les .001% les plus riches.

Source: C. Landais, T. Piketty & E. Saez, Pour une révolution fiscale, chapitre 1, p.51

Le graphique décompose les impôts en quatre grandes catégories : cotisations sociales (et autres taxes sur les salaires), les impôts sur la consommation (TVA etautres impôts indirects), les impôts sur le capital (impôt sur les bénéfices des sociétés (IS), taxe foncière (TF), impôt sur la fortune (ISF) et droits de successions(DMTG)), et les impôts sur le revenu (CSG et IRPP).

Source: Voir www.revolution-fiscale.fr, annexe au chapitre 1 (où nous montrons aussi les chiffres pour la population adulte totale).

Un système faiblement progressif: décomposition par impôts

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

P0-

10

P10

-20

P20

-30

P30

-40

P40

-50

P50

-60

P60

-70

P70

-80

P80

-90

P90

-95

P95

-96

P96

-97

P97

-98

P98

-99

P99

-99,

9

P99

,9-9

9,99

P99

,99-

99,9

99

P99

,999

-100

Percentiles de revenu individuel

Taux

d'im

posi

tion Cotisations sociales et taxes sur les salaires

Impôts sur la consommation: TVA+autresImpôts sur le capital: IS+TF+ISF+DMTGImpôts sur le revenu: CSG+IRPP

Classes populaires Les 50% des revenus individuels les plus bas

Classes moyennesLes 40% du milieu

Classes aiséesLes 10% les plus hauts

Très aisées Les 1% les plus hauts

Source : Landais, Piketty & Saez (2011) �Pour une révolution �scale�

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Assiette �scale : quelle est la base �juste� ?

I Capacité contributive => revenu

I Pouvoir d'achat => consommation

I Pour et contre ?

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I Avantages de fonder l'impôt sur le revenu vs consommation

I Ne dépend pas des préférences individuelles vis-à-vis del'épargne = �capacité à consommer�

I Plus neutre vis-à-vis des choix économiquesI Respecte mieux le principe d'équité horizontale

I Plus facile à collecter que les dépenses

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I Inconvénients de fonder l'impôt sur le revenu vs consommation

I Reste que le revenu est aussi le produit de choixéconomiques...

I Ne tient pas compte des di�érences de prix entre localités

I Ne tient pas compte des dépenses �contraintes�I dépenses de santé (cotisations sociales)I frais de gardeI pension alimentaire

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I En théorie on préférerait taxer le �revenu potentiel�I Patrimoine hérité ?I Di�cile de trouver les bases empiriques

I En pratique :I On se contente de taxer le revenu réaliséI Certaines dépenses �contraintes� sont déductibles du revenu

imposableI Mix �scal : un peu de revenu, un peu de consommation, un

peu de patrimoine

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I Quelle unité taxer : la famille ou l'individu ?I Couples comme une seule unité = USAI Couples comme 2 individus ayant 2 revenus égaux = FR, ALL,

LUX, POR, SUII Maris et femmes séparément = 19 autres pays de l'OCDE

I Conséquences sur la progressivité de l'impôt (cf. graphiquesuivant)

I Système 1 = taxe sur le mariageI Système 2 = subvention au mariageI Système 3 = neutralité par rapport aux choix du mariage

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Revenu

individuel

Impôt

individuel

Base

individuelle

Base total

famille

Base

2*moyenne

famille

Julie 60 000 9 000

François 20 000 1 000

Emmanuel 40 000 4 000

Brigitte 40 000 4 000

Barême :

<10000 -

10000-30000 10%

30001-50000 20%

50001-100000 30%

Impôt de la famille

10 000 15 000 8 000

8 000 15 000 8 000

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1. Coût administratif de l'impôt = �taux d'intervention�

I En moyenne 1,23% en France

I Varie selon les impôts :I 0,77% pour la TVAI 0,83% pour l'ISI 2,47% pour l'IRI 3, 97% pour la taxe d'habitation

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2. Coût économique de l'impôt

I Mis en évidence en 1844 par Jules Dupuit, formalisé en 1971

par Harberger

I Exemple : Prix d'équilibre d'un ordinateur = 1000 ¿I L'Etat décide d'appliquer une taxe de 20%I Admettons que les vendeurs répercutent la taxe sur le

consommateurI Nouveau prix = 1200 ¿

I Conséquence pour les acheteurs ?I Les consommateurs dont l'utilité de l'ordinateur est comprise

en 1000 et 1200 ¿ sont évincés du marché

I L'Etat pourrait-il dédommager tous les acheteurs ?

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2. Coût économique de l'impôt (suite)

I En réalité, les vendeurs ne vont pas répercuter la totalité de lataxe sur les acheteurs

I La baisse de la demande va inciter les producteurs à baisser leprix HT (disons à 950 ¿)

I Conséquence pour les vendeurs ?I Les producteurs dont le prix de fabrication est compris entre

950 et 1000 euros sont évincés du marché

I Résultat de la taxe = perte sècheI Cf. sur le graphique suivant �triangle de Harberger�

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I La perte sèche est présente quelque soit la taxe, mais touchedi�érents marchés :

I Impôt sur le revenu => ?I Impôt sur les sociétés => ?I Impôt sur les dividendes => ?I Impôt sur les produits de l'épargne = ?I Taxe foncière => ?

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I Exemple de l'IR :I François gagne 25,000 ¿ par an et Julie 45,000 ¿ par an

I Le taux marginal qui s'applique à François est 14%I Le taux marginal qui s'applique à Julie est 30%

I Chaque heure de travail est payée 20 ¿I 1 heure supplémentaire rapporte 17,20 ¿ à FrançoisI 1 heure supplémentaire rapporte 14 ¿ à Julie

I Le travail est de moins en moins lucratif => désincitation àtravailler

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I Empiriquement, les résultats sont plus nuancés

I Faible élasticité du nombre d'heures de travail des salariés(marge intensive)

I Piketty 1999, Gruber and Saez 2002

I Forte élasticité de la probabilité de travailler des femmes(marge extensive)

I Eissa et Liebman 1996, Blundell and Macurdy 1999

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3. Incidence �scale : qui paie ?

I Le contribuable �statutaire� n'est pas toujours le contribuable

e�ectif

I Incidence statutaire

= montant versé par l'agent qui envoie le chèque au

gouvernement

I Incidence économique

= montant versé par l'agent à l'administration �scale

+ écart de prix causé par la taxe

I Fardeau �scal du consommateur = prix post-taxe � prixpré-taxe + taxe par unité consommée

I Fardeau �scal du producteur = prix pré-taxe � prix post-taxe+ taxe par unité produite

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Exemple : Taxe sur l'essence à 0.5 ¿ par litre vendu

I Le contribuable statutaire est le distributeur d'essence

I Si la demande est totalement inélastiqueI Le producteur répercute totalement la taxe sur le prix à la

pompe (voir graphique suivant)I Le prix du litre passe de 1.5 ¿ à 2 ¿

I Fardeau �scal du consommateur = prix post-taxe � prix

pre-taxe + taxe par unité consommée

= 2 - 1.5 + 0

= 0.5

I Fardeau �scal du producteur = 1.5 - 2 + 0.5 = 0

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Exemple : Taxe sur l'essence à 0.5 ¿ par litre vendu

I Si la demande est totalement élastiqueI Le producteur ne peut pas du tout répercuter la taxe sur le

prix à la pompe (voir graphique suivant)I Le prix du litre reste à 1.5 ¿

I Fardeau �scal du consommateur = 1.5 � 1.5 + 0

I Fardeau �scal du producteur = 1.5 � 1.5 + 0.5 = 0.5

I La quantité échangée passe de 100 à 80 milliards de litres

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I Dans le cas généralI La demande n'est ni parfaitement élastique ni parfaitement

inélastiqueI De même pour l'o�re

I La taxe se répercute en partie sur le prix à la pompe et enpartie sur la marge du producteur

I Par exemple 0.3 d'augmentation du prix à la pompeI Et 0.2 de baisse du prix HT pour le producteur

I Résultat :I Fardeau �scal du consommateur : 1.8 - 1.5 + 0 = 0.3I Fardeau �scal du producteur = 1.5 � 1.8 + 0.5 = 0.2I La quantité échangée passe de 100 à 90 milliards de litres

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I L'incidence �scale n'a rien à voir avec l'incidence statutaireI Voir graphiques suivants sur le marché du travail

I Elle dépend de l'élasticité relative de l'o�re et de la demande

I Le plus la demande est élastique par rapport à l'o�re, le plus la

taxe pèse sur le producteur

I Le plus l'o�re est élastique par rapport à la demande, le plus la

taxe pèse sur le consommateur

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Salaire (W)

Heures de travail (H)

0

(a) Taxe sur les salaires perçus

A

S 1

D 1

H 1

S 2

Taxe = €1.00

Fardeau de la firme = $0.50

Fardeau du travailleur= $0.50

WM

= $7.25

W2

= $7.75

W3

= $6.75

H 2

B

C

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Salaire (W)

Heures de travail (H)

0

A

S 1

D 1

H 1

(b) Taxe sur les salaires versés

C

H 2

H 3

Taxe = €1.00

D 2

Fardeau de la firme = $0.50

WM

= $7.25

W2

= $7.75

W3

= $6.75

Fardeau du travailleur= $0.50

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I Quelle conséquence sur le bien-être ?I Demande élastique = beaucoup de substituts => les

consommateurs ne sont pas prêts à payer la moindreaugmentation de prix

I Demande inélastique = aucun substituts => lesconsommateurs sont prêts à payer n'importe quel prix

I L'incidence �scale est plus forte pour la partie dont leconsentement à payer (ou la �valeur� de l'échange) est plus fort

I Problème :I Qui sont les biens o�erts/demandés les plus substituables ?I Quid des situations de monopole / monopsones ?

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Conclusions

I Une taxe change le prix d'équilibre sur le marché concernéI Induit un changement d'o�re et/ou de demande sur ce marchéI Qui réduit les quantités échangées (sauf si demande

parfaitement inélastique)I Et l'utilité des acteurs = perte sèche

I L'incidence statutaire ne dit rien sur l'incidence économiqueI Les côtés du marché les plus élastiques évitent la taxeI Les côtés du marché les plus inélastiques supportent la taxe

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Conclusions

I Quelle conséquence en terme de taxation optimale ?I La taxe la plus �e�cace� est celle qui change le moins les prix

relatifsI Touche toutes les biens/activités de la même manièreI Avec un taux le plus bas possible (e�et revenu)

I Impôt idéal en termes d'e�cacité = la capitationI Aucune distortion de prix, aucune incidence sur aucun marché

I Mais c'est une taxe très inéquitableI Viole le principe d'équité verticale, impôt éminemment régressif

I Un impôt est nécessairement un peu ine�cace ou un peu

inéquitable...

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