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DU 23 ET 24 NOVEMBRE 2013 n° 165+ Spécial Bijoux Patrick Mestdagh Mobile Fooding NOCTURNES DU SABLON MAQUILLAGE HARRIET HUBBARD AYER © ARCHIVES CARTIER

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Essentielle Focus du 23 novembre 2013

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DU 23 ET

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2013

n° 165+

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Rédacteur en chef Raoul Buyle / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail  : [email protected] / Ont colla boré à ce numéro : Raoul Buyle, Pierre Dragomirov et Céline Pécheux. / Direction artistique et mise en page mpointproduction (Julie Joseph) / Régie Publicitaire IPM Advertising Dominique Flamand - 02 211 31 35 - [email protected] / Marketing et Promotion Delphine Guillaume - 02 211 31 78 [email protected] / Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis / Impression IPM Press Print / Vice-Président du conseil d’admi ni-stration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction, Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

édito

Si ce soir on disait qu’on avait dix ans et qu’on jouait à la princesse. Comme Caroline de Monaco, on mettrait sa plus belle robe pour aller au bal et des bijoux en cascade. Et tant pis si le prince charmant ressemble étrangement au voisin de palier… La Haute joaillerie, ça sert d’abord à ça : faire rêver. Et quitte à rêver, autant le faire franchement et se prendre, ne fut-ce qu’une soirée, pour Sissi Impératrice. Pourtant, avouons-le calmement, le monde de la joaillerie a tout d’un écrin. Précieux. Feutré. Silencieux. Un univers où le secret règne en maître. Aucun nom n’est donné, aucune personnalité ne sera trahie. Tout juste sait-on que seule une poignée de clientes se « disputent » de tels joyaux.Cepen-dant, il faut l’avouer, la légende ne résiste pas longtemps au silence, surtout lorsqu’elle est pro-tégée par le temps. Quand la commande devient très spéciale, le rideau se lève plus volontiers sur des personnages de légende  : le maharaja de Patiala, Liz Taylor, la duchesse de Windsor, la Bégum Aga Khan ou Barbara Hutton, héri-tière des grands magasins Woolworth, qui avait commandé une tiare spectaculaire chez Cartier à partir des fabuleuses émeraudes de la grande-duchesse Maria Pavlovna. Mais, attention, aux conclusions hâtives. Même dans cet univers où la tradition fait loi, tout évolue. Pas question de vieillir avec les pierres, fussent-elles les plus précieuses du monde. La Haute joaillerie évolue avec son temps et se réinvente pour conquérir de nouveaux cœurs. L’esprit « Haute joaillerie » ? Être précurseur, en avance d’une ou deux ten-dances, tant au point de vue créatif que tech-nique. Quitte, ensuite, à donner des idées pour des lignes de bijoux…beaucoup plus acces-sibles.

—Par Raoul Buyle

Gemmes à la folie

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Collection Paris Nouvelle Vague ; Cartier

SoMM a iR e 03 Edito04 Patrick Mestdagh 06 Les nocturnes du Sablon 08 Serge et Anthony Klein 10 Valérie Messika12 Maxime Leysen 14 Bijoux Tendance 16 Panthère de Cartier 18 Alain noirhomme 20 Julien Colombier 22 Food trucks 24 Pierre Balthazar26 The Zanzibar Collection 30 Pêle-Mêle

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dites-nous

Installé au Sablon, dans sa nouvelle galerie de la rue des Minimes, Patrick Mestdagh s’est, depuis plus de 15 ans, spécialisé en armes, bijoux et eth-nographie des continents non-européens. Il dit aimer les objets qui ont une âme, quel que soit l’endroit où ils ont été créés. Un enthousiasme que l’on retrouve dans sa fonction de co-président, avec Pierre Marcolini, du Comité du Sablon.

Le rôle exact du Comité du Sablon ? Patrick Mestdagh  : Notre mission, si l’on peut parler d’une mission, c’est faire vivre ce quartier, incarner par la diversité de nos membres la qualité et les compétences « made-in-Sablon » et porter les valeurs qui lui sont spécifiques. Ce Comité est formé de commerçants qui élaborent une stratégie collective, complémentaire de la straté-gie individuelle de chacun. Nous assurons aussi le développement de ces maisons en intervenant en tant qu’interlocuteur privilégié auprès des pou-voirs publics. Et nous veillons à ne pas tomber dans une « muséification » du Sablon. Disons que c’est un quartier vivant plus qu’un quartier de vie. Le Sablon a-t-il perdu de son prestige ? Non. Certes, il y a 30 ans, c’était encore le haut lieu des antiquaires et des enseignes du luxe (qui ont migré lentement vers le boulevard de Waterloo), mais il y avait déjà des commerces de bouche et des terrasses très fréquentées. Tout juste constate-t-on que le flux piétonnier a un peu diminué au Sablon, alors qu’il a augmenté dans le haut de la Ville.Avez-vous à vous battre contre l’invasion des fastfoods ? Non. Nous sommes plutôt à l’abri des vitrines racoleuses et des néons de la grande distribution low cost. Ce n’est pas le genre du quartier et puis le turn-over n’est pas

assez important pour ce type de commerce…même si nous ouvrons le dimanche. Ici on privi-légie la qualité, pas la quantité ! Des nouveaux venus dans le quartier ? Elvis Pompilio est venu s’installer rue Lebeau. Le joail-lier Holemans va ouvrir un nouvel espace. On parle aussi d’une grande Maison de bouche étoi-lée qui viendrait y ouvrir un « bistrot »… Tout cela prouve que le Sablon garde son identité propre et son pouvoir d’attraction. Mon vœu le plus cher serait que la maison Mallien (conçue en 1921 à l’emplacement de l’ancien hôtel particulier des princes de Masmines), ancien Musée de la poste et ex-maison des ventes Pierre Bergé, soit très vite réhabilitée… Quelle sont les grandes revendications  des commerçants du Sablon ? Le problème récur-rent des places de parking. Le paradoxe est que le parking en surface n’embellit pas la place du Sablon, mais les commerçants militent pour son maintien.Parlez-nous des Nocturnes du Sablon ? Le thème fédérateur de cet événement sera le sur-réalisme. On a demandé à des étudiants du CAD de créer une « œuvre » ou plutôt un moment festif pour représenter les commerçants du quartier à l’approche des fêtes de Noël. Il ne s’agit pas de décorer un sapin mais de créer un objet, grand, surprenant, interpellant, aussi beau que pos-sible, pour créer une ambiance surréaliste sur la Place ainsi qu’un parcours féérique dans tout le quartier. Cette année, il y aura même le « Jour-nal du Sablon » qui sera distribué aux visiteurs qui pourront ainsi aller d’une vitrine à l’autre, se balader, passer une bonne soirée et profiter des « illuminations ».

Le Sablon est un village. Un « hameau » peuplé d’irréductibles Bruxellois qui résiste encore et toujours… à la morosité. Rencontre avec l’antiquaire Patrick Mestdagh, co-pré-sident du Comité du Sablon. Un homme visionnaire, capable de briser la sacro-sainte querelle des classiques et des modernes. —Par Raoul Buyle

Un quartiernommé désir

Arts Premiers Plus jeune, plus dynamique, plus exigeant, le BRUNEAF (BRUssels Non European Art Fair) s’affirme comme LE rendez-vous des collectionneurs d’Art africain, océanien et indonésien. Avec cette nouvelle équipe présidée par Didier Claes et la création d’un comité d’experts, il revient en force sur le marché international. Au cœur du Sablon. Winter BRUNEAF, du 22 au 26 janvier 2014 - www.winterbsablon.com

Sphères et boules Après une exposition sur les boucliers en 2012, Patrick Mestdagh présente une sélection d’objets rares venant de Polynésie française et anglaise, de Hawaï, de Nouvelle Zélande, de l’île de Pâques… Et déjà il annonce pour décembre une expo sur les sphères et les boules en général. www.patrickmestdagh.be

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nocturnes du sablon

Il était une fois… le Sablon ! Un lieu mythique, à Bruxelles, qui a le chic de se réinventer. Et, chaque année, depuis plus de 20 ans, le Quartier des Arts et du Commerce s’habille en costume de rêve… pour mieux s’ancrer dans la réalité. —Par Raoul Buyle et Pierre Dragomirov

Il y a des lieux qui brillent, s’éteignent et retournent dans l’oubli. D’autres qui ne sortent jamais de la mémoire, parce qu’ils sont le passé, l’avenir et le présent. Le quartier du Sablon est de cette trempe-là ! Dynamique, généreux, commerçant, toujours en mouvement et, pourtant, d’apparence si paisible. Dans un esprit de franche convivialité, les Maisons de la Place jouent le jeu et ouvrent leurs portes jusqu’avant minuit, ainsi que le dimanche jusqu’en fin d’après-midi. Le quartier est en fête…avant les fêtes ! Décorations lumineuses, calèches, tapis rouges, champagne et croquem-bouches, sans compter des dizaines d’endroits où faire emplettes et cadeaux. Leur but : s’exprimer autrement et offrir au public la chance de parta-ger avec eux un moment convivial et décontracté, mais également de profiter pleinement d’un quar-tier historique et prospère au charme indéniable, en associant l’art en général, l’art de la table, l’art musical et l’art muséal. Loin des grands magasins et des artères commerciales surchargées.

SurréaliStement vôtre Au programme  : un rassemblement d’œuvres originales sur la Place du Grand Sablon réa-lisées par les étudiants du CAD, dirigés par le designer Damien Bihr en collaboration avec les commerçants. Thème : le surréalisme à la belge. L’idée  : créer des œuvres (d’art ?) inédites et surprenantes en résonnance avec l’identité des commerces. Les budgets alloués sont variables. Les enjeux aussi. Il ne s’agit pas de décorer un

INFOS PRATIQUES >nocturnes Du Sablon, du 28 novembre au 1 décembre 2013Jeudi 28 nov. de 19h à 23h - vendredi 29 nov. de 12h à 23h - Samedi 30 nov. de 12h à 23h - Dimanche 1 déc. de 12h à 17h

>entrée Gratuite - les pré-ventes de « jetons » (8 €) pour les dégustations Street Food débutent le 10 nov. dans les boutiques du Sablon

>infos et Programme complet: www.sablon.org et www.culina-ria2013.com/culinaria-sablon

>Parking gratuit (sur invita-tion) : Poelaert et albertine à proximité

« sapin de Noël » mais de créer un objet, grand, festif, surprenant, interpellant, aussi beau que possible, pour créer une « installation » surréaliste sur la place ainsi qu’un parcours féérique dans tout le quartier. Leysen, par exemple, parera un renne grandeur nature (façon Art Cow, souvenez-vous) de ses plus beaux atours. Un renne couvert de bijoux ? Quant aux étudiants de la Cambre, menés par l’architecte Pierre Lhoas, ils revisite-ront le look stylisé des différentes cuisines, bars et arbres se trouvant sur la place. Pour soutenir les designers en herbe du CAD (qui proposent là un travail comptant pour leur examen de fin d’an-née), un concours est organisé. Qui dit concours, dit prix : le « Prix du public » (vote via un formulaire disponible sur le site et chez les commerçants) ; le « Prix du Sablon » (jury composé des commer-çants de la Place) ; le « Prix du CAD » (jury com-posé de professeurs du CAD) ; le « Prix du maga-zine L’Evénement » (jury composé de l’équipe du magazine). Que le meilleur gagne !

Côté plaisirs épicuriens, vous pourrez vous faire plaisir et partager un verre tout en découvrant les petits délices cuisinés par 16 grands chefs de la gastronomie belge dans leur « Surrealistic Kitchen » placées aux abords de la Place. Ces « Finger Food » aux saveurs insoupçonnées sont à déguster sur place, au prix de 8 € la portion. Des cours de cuisine (dans une tente spéciale-ment aménagée) accueillent petits et grands pour quelques-unes des recettes secrètes de nos

Le SablonAmbiance festive et foule des grands jours au Sablon

Sur Son 31Au cœur de la fête, le chocolatier Pierre Marcolini

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Bed & Breakfast Avec son ambiance cosy chic, ses quelques chambres et suites élégantes, dont la suite Hermès, La Villa Sablon est une maison d’hôtes exquise. Gaëlle vous accueille chez elle, au cœur du Sablon, et, si le courant passe entre vous, elle vous donnera ses adresses secrètes à Bruxelles. Petit-déjeuner servi chez Wittamer, s’il vous plait..Rue Sainte-Anne 26 - 1000 Brussel 0477 81 37 81 - www.villasablon.com

Shopping VIP Lancement d’une offre « Bruxelles Exclusive » (en édition limitée) à destination des Tours opérateurs actifs dans le secteur du tourisme de luxe. Ces « offres » exclusives en matière de shopping et de programme culturel sont destinées à un public étranger V.I.P. Chaque offre proposée par un membre du Brussels Exclusive Label sera regroupée dans un « dossier » présenté lors de salons internationaux et autre mission princière. L’idée : apporter une plus-value au tourisme haut de gamme à Bruxelles. www.visitbrussels.be - www.brussels-exclu-sive-labels.be

Salon du Chocolat Save the date ! Le chocolat belge alliant tradition et créativité, et réputé dans le monde entier, méritait bien son salon. C’est chose faite : du 7 au 9 février 2014, les Belges, grands gourmands devant l’Éternel (avec 9,77 kg de chocolat consommé en moyenne par an et par habitant), pourront se rendre au 1er Salon du Chocolat digne de ce nom. Où ? À Tour & Taxis (Hall 1). Infos : http ://brussels.salon-du-chocolat.com

chefs. Et Saint-Nicolas him self viendra rendre visite aux enfants pour une photo souvenir. Avec ou sans le Père Fouettard ? Quant à l’ambiance musi-cale, une scène centrale offre une programmation varié afin de donner le ton pour une ambiance fes-tive et grand public. Soprano, ténor, pianiste, vio-loncelliste, altiste seront au rendez-vous pour vous emporter dans l’univers du bel canto.

EffET POSITIfLes retombées économiques ? Bien sûr que l’on y pense ! Il est certain qu’elles ne sont pas les mêmes pour un chocolatier que pour un anti-

Le SablonStreet Fooding

Sur Son

quaire. Beaucoup de visiteurs, cela veut for-cément dire augmentation du chiffre d’affaire dans les restaurants, bars et autre commerce de bouche. Par contre dans les galeries d’art… « J’ai la conviction, dit Patrick Mestdagh, co-président du Comité du Sablon, que parmi tout ce monde, enthousiasmé par les Nocturnes du Sablon, beaucoup reviendront ultérieurement et là, peut-être, vont-ils acheter une œuvre d’art ou un meuble ancien… »

31Le Sablon en habit de lumière

Restaurant ChefsJeudi 28 nov Dôme Julien BurlatJeudi 28 nov Le Cor de Chasse Mario EliasJeudi 28 nov Le Chalet de la Foret Pascal DevalkennerJeudi 28 nov Sea Grill Yves Mattagne

Vendredi 29 nov L'Air du Temps Sang Hoon DegeimbreVendredi 29 nov Cent pour Cent Axel ColonnaVendredi 29 nov Benoit & Bernard Dewitte Benoit DewitteVendredi 29 nov Gigi il bullo Dario Puglia

Samedi 30 nov Pastorale Bart De PooterSamedi 30 nov Va Doux Vent Stefan JacobsSamedi 30 nov La Buvette Nicolas ScheidtSamedi 30 nov Senza Nome Giovanni Bruno

Dimanche 1 déc Couvert-Couvert Laurent FolmerDimanche 1 déc Bouchéry Damien BouchéryDimanche 1 déc La Grappe d'Or Clément PetitjeanDimanche 1 déc L'Eveil des sens Laury Zioui

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bijoux

Père & fi lsQualité irréprochable et service brillant, sont les maîtres mots de la Maison du Diamant. Ciblant au mieux les besoins de leur clientèle, Serge et Anthony Klein guident chaque moment de vie à coups de créations étincelantes. Entre tradition et moder-nité. Rencontre. —Par Céline Pécheux

Antenne bruxelloise de la célèbre enseigne Bou-cheron place Vendôme, la Maison du Diamant située sur le boulevard de Waterloo, à Bruxelles, ne fait pas de publicité tapageuse, son patro-nyme lui sert d’image de marque. Connue et reconnue par le bouche à oreille, cette Maison familiale (qui fête cette année ces 35 ans d’exis-tence) n’a pas de collections calibrées, de cibles visées ni de fi gures de style défi nies, sinon un savoir-faire traditionnel mis au service de l’or et des pierres précieuses, une âpreté à l’ouvrage, transmise de père en fi ls, que l’on croyait dispa-rue. Inspirés, atypiques, élégants, ses bijoux sé-duisent... Dans leur « antre », Serge et Anthony Klein nous entraînent dans un univers onirique peuplé de créations merveilleuses.

La Maison du Diamant fête cette année ses 35 ans d’existence. Le secret de sa longévité ? Serge Klein : La notoriété de la Maison du Dia-mant est basée sur la longévité, le sérieux, la qualité de ses créations et le respect du client. Une joaillerie à l’ancienne en somme, mais que nous gérons avec des moyens contemporains, un site internet et une collection de bijoux réso-lument moderne. Le métier de joaillier a beaucoup évolué ces dernières années, comment s’adapter aux nouvelles donnes du marché ?

S.K.  : Avec l’arrivée d’Internet et des grandes enseignes, la notion de conseil et d’expertise a pratiquement disparu des écrans radars de la profession. Chez nous, le client reste au centre de nos préoccupations tout en ouvrant nos portes à la technologie 3D et en rendant acces-sibles les plus belles envies. La technologie 3D ; une révolution qui place le client au centre du processus de création ?Anthony Klein  : Grâce à la 3D, les limites de la créativité sont infi nies. Nous sommes entrés dans l’ère du sur-mesure parfait et de la pré-cision extrême. Une révolution high-tech qui permet au plus grand nombre de conceptuali-ser le bijou de ses rêves en quelques clics. Le consommateur devient coauteur du processus de création tout en bénéfi ciant à la fois de notre grande expertise et de prix très attractifs sur les plus belles pierres. La technologie est ici mise au service d’un métier qui est et restera ances-tral et artisanal.Et en ce qui concerne Internet?S.K. : Notre site Internet nous sert exclusivement de vitrine. C’est un magnifi que outil pour montrer notre savoir-faire. Par contre, la vente ne se fait qu’en « face to face » pour répondre de manière optimale aux demandes d’une clientèle en quête d’un regard différent ou d’un modèle qui res-semblera à la femme qui le portera.

La bague de fi ançailles idéaleLa bague de fi ançailles touche

à l’essence même du bijou, elle marque l’un des

événements les plus importants d’une vie. On cherche donc ce qu’il y a de plus précieux, dans les matières, dans le savoir-faire et dans le dessin, souligne Anthony Klein. « Notre design est une valeur ajoutée. Même sur un ‘solitaire’ qui parait simple, le travail d’équilibre

entre la pierre et la monture demande une grande expérience.

Le moment de choisir ce bijou doit aussi être à la hauteur de l’importance de l’événement. Notre maison mise beaucoup là-dessus ! Nos clients viennent pour la qualité des diamants et pour notre savoir-faire, mais aussi pour être reçus en particulier par des gens expérimentés. »

à l’essence même du bijou, elle marque l’un des

événements les plus importants d’une vie. On cherche donc ce qu’il y a de plus précieux, dans les matières, dans le savoir-faire et dans le dessin, souligne Anthony Klein. « Notre design est une valeur ajoutée. Même sur un ‘solitaire’ qui parait simple, le travail d’équilibre

entre la pierre et la monture demande une grande expérience.

Travailler dans le diamant, ça fait briller les yeux des femmes non ?A.K. : Pas que les yeux des femmes ! On assiste à une situation particulière : ce sont les hommes qui généralement achètent le diamant, en revanche, ce sont les femmes qui en sont les premières consommatrices. La joaillerie fait encore et tou-jours rêver. Elle sacralise chaque étape de la vie. Père-fi ls, un tandem de choc ?S.K. : Depuis qu’Anthony m’a rejoint il y a six ans, chaque jour est un nouveau challenge et tout devient possible. De mon côté, je lui transmets les traditions et le respect du métier. Les qualités indispensables du diamantaire ?A.K. : Etre en mesure de concilier quatre choses : savoir-faire, rigueur, conservation des traditions, et le maintien de l’innovation !Les qualités qui ont séduit Boucheron donc vous êtes le distributeur exclusif en Belgique ?S.K. : Nous partageons les mêmes valeurs que la Maison Boucheron tant au niveau du produit, qu’au niveau de l’éthique et du rapport à la clien-tèle. C’est une marque qui, comme nous, a un esprit de famille et qui se plaît à explorer la face obscure du merveilleux en allant là où les autres ne vont pas.

www.lamaisondudiamant.com

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A l'extérieur, c'est une voiture.La nouvelle Classe S.

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InformationsenvironnementalesAR19/3/2004:www.mercedes-benz.be-Donnonsprioritéàlasécurité.

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bijoux

Diamants en apesanteur

Cv Express Etudes au CELSA (École prestigieuse en France pour des études de marketing et communication).Stage chez Chanel : vrai coup de foudre pour l’horlogerie et pour l’ambiance luxueuse de la Maison.Passage chez Fred Joaillerie 1999 arrivée dans la société de son père2003 premières créations

Ligne Move Nouvelle collection 2014. La ligne Move, pour la première fois déclinée en version haute joaillerie dit avec de l’esprit, « l’amour d’hier, d’aujourd’hui et de demain ». Les trois diamants coulissant dans une cage d’or suscitent une irrésistible envie de jouer avec les bijoux. Pour ne pas cantonner le bijou d’amour dans sa forme classique…

Il semble que les carats les plus courus ne soient plus forcément ceux qui brillent par leur taille, mais plutôt ceux qui misent sur la créativité. Voici peut-être résumé en une phrase le travail de Valérie Messika depuis plus de 6 ans. Une créa-trice qui bouscule volontiers quelques-uns des codes de la joaillerie, notamment en démocrati-sant le diamant sans jamais lui faire perdre son aura de glamour comme le prouve « Skinny », un concept de fabrication original. D’une flexibilité exceptionnelle, un nano ressort invisible permet aux diamants de s’adapter à toutes les morpho-logies et de se poser sur la peau, tel un tatouage précieux. Les bijoux se tordent et se vrillent sans se casser et reprennent toujours leur forme ini-tiale. Afin d’apporter une petite touche de fantai-sie à la joaillerie traditionnelle, Valérie Messika étend ce concept innovant à plusieurs de ses lignes iconiques. Une nouvelle façon de porter le diamant… plus rock’n’roll.

Séduire, jouer de sa féminité, illuminer un regard. Voilà comment Valérie Messika conçoit le rôle du bijou, une parure de mode dont la poésie défie le temps.—Pierre Dragomirov

DE PèrE EN FiLLED’elle, on sait finalement peu de choses : elle se parfume à l’Eau de Thé vert de Bulgari, elle porte des chemisiers blancs, elle ne sort jamais sans son sac Birkin d’Hermès et une écharpe Faliero Sarti nouée autour du cou. Du chic, du chien, du charme. Et une élégance sans faille. « Pour-tant, précise-t-elle, je ne suis pas les tendances de la mode. Il m’arrive souvent de mélanger les styles, les saisons, associer masculin/féminin. » Une façon d’affirmer une féminité singulière tout étant une business woman qui gère sa marque de A à Z. Dès l’enfance Valérie est bercée par la poésie de la grammaire joaillière. Car, Messika c’est d’abord une histoire de famille, une passion transmise d’un père à sa fille, pour être ensuite proposée à tous les amateurs du plus précieux cadeau de la nature  : le diamant (blanc) taillé à facettes. « Séduire, jouer de sa féminité, illumi-ner un regard ! Voilà comment je conçois le rôle du bijou. Une parure de mode dont la poésie défie le temps (…) L’élégance de Messika est discrète comme votre ombre au soleil, elle accom-pagne votre vie en toutes circonstances sans la dépasser. » 

Á FLEur DE PEAu Entre production confidentielle et artisanat précieux, les créations de Valérie Messika se distinguent par leur esprit « seconde peau ». Assemblés en structures filaires, les diamants forment une clé de voûte, se tiennent les uns aux autres. Ils se métamorphosent, suspendus dans l’air, en sculptures étincelantes. L’or disparaît. « Profusion de carats ou pierre unique, en chaque bijoux Messika, la femme doit trouver une réponse à son rêve de diamant. Mon credo : préférer le sensuel au sexy, privilégier la grâce à l’apparat, mesurer la force de mes créations à l’intensité des émotions qu’elles procurent. » À qui pense-t-elle quand elle crée un bijou ? « À toutes les femmes, de la plus décontractée à la plus sophistiquée, quel que soit son âge ou son activité. Car la femme Messika est une femme à multi facettes ! Avant tout, j’aime conce-voir des bijoux confortables, comme le collier "Silk" qui se porte comme un souffle sur la peau. Tellement léger qu’on oublie souvent de l’enle-ver ! Cette attitude très naturelle de porter un bijou rend la femme d’autant plus rayonnante. » www.messika-joaillerie.com

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LE MENU JEUNE

Pour les 18-28 ans :

Apéritif, mises en bouche,

menu 3 services,

vins, eau, café/thé

à 68 €

LE MENU DÉJEUNER

3 services à 50 €

LE BUSINESS LUNCH

2 services à 38 €

(entrée + plat ou plat + dessert)

LA VILLA LORRAINE

Du mardi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 22h.

Avenue du Vivier d’Oie 75 - 1000 Bruxelles

Tél : 02 374 31 63 - Fax : 02 372 01 95

www.villalorraine.be

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bijoux

génération Il va compter. Il compte déjà. Ce jeune joaillier compose ce que sera le monde de demain. Une extension du « domaine de l’unique » dans laquelle Maxime Leysen fait briller les diamants de la plus belle eau. Rencontre à facettes. —Par Raoul Buyle

De son fils Maxime, c’est Henri Leysen qui en parle le mieux : « Comme dans beaucoup d’affaires familiales, dit-il, il y a eu l’âge d’or, voire même de platine, mais aussi des périodes moins fastes. À présent, j’ai le grand plaisir d’avoir pu résister aux intempéries et, surtout, de pouvoir continuer ma passion avec mon fils qui me le rend bien. Nous sommes complémentaires dans notre activité, l’un plus créatif, l’autre plus gestionnaire, mais tous les deux liés par un même pouvoir de décision. Reve-nant ensemble d’un voyage en Asie, Maxime m’a fait le plus beau compliment en me disant : Papa, j’ai en tout cas encore besoin de toi pour les vingt prochaines années ! »

Avec votre sœur Perrine, vous représentez la 6e génération active dans cette lignée de joailliers. Une responsabilité ?Maxime Leysen : C’est surtout un privilège. J’ai derrière moi cinq générations d’excellente répu-tation, de confiance que nous accorde notre clientèle qui, souvent, elle aussi, revient chez nous de mère en fille, de compétence, d’expé-rience acquise, sans oublier les stocks et les archives familiales. Je vous assure que cela aide dans cette profession ! L’avantage d’être une (petite) structure familiale ? Liberté d’action, rapidité de décision, indépendance d’esprit. La souplesse de nos structures et le dynamisme de sa direction sont des éléments qui renouent avec une tradition de création vivante. Et tant qu’on pourra se déve-lopper avec nos ressources à nous, il n’y a pas de raisons pour que cela change. Ce qui ne veut pas dire non plus que nous n’accepterons jamais de capitaux extérieurs dans notre société. Mais ce n’est pas du tout à l’ordre du jour. L’esprit Leysen ? C’est la Haute joaillerie. C-à-d un artisanat remarquable animé par l’achat de pierres précieuses tout aussi remarquables. Chez Leysen c’est d’ailleurs la pierre qui donne sa ligne de conduite au bijou. Dernier coup de

Cv Express Vesalius College (USA), Bachelor en Business Economics, Conseil Supérieur du Diamant à Anvers, HRD Institute of Gemology, Master en Finances. Après une formation commerciale et une expérience internationale dans de grandes maisons de Haute Joaillerie (Cartier à Londres), Maxime Leysen (34 ans) poursuit la tradition familiale et vit activement sa passion des pierres précieuses.

Fournisseur de la Cour Leysen fut parmi les premières Maisons auxquelles Sa Majesté le roi Baudouin accorda le titre de « Fournisseur Breveté de la Cour de Belgique ». Un label de confiance et de qualité qui devrait être (ré)octroyé incessamment sous peu par l’Intendant de la Liste Civile du nouveau roi Philippe.

cœur  : un diamant bleu (Intense Blue) de 3,5 carats tout à fait exceptionnel. Ce qui est aussi très « Leysen », c’est que nous connaissons (presque) tous nos clients personnellement. Comment vous démarquez-vous de Henri ? Mon père a toujours eu l’intelligence de nous laisser, ma sœur et moi, nous exprimer très libre-ment. Dans le travail aussi. Disons que j’ai plus un tempérament de gestionnaire que de créa-teur. Henri, lui, a été le premier à dessiner des bijoux plus « aériens ». La bague Alizé et les col-lections Les Arcades et Les Vignes ont mis en évidence un sertissage extrêmement fin, ce qui est assurément une « marque de fabrique ». Cette technique de sertissage affranchit les diamants de toute monture visible et donne beaucoup de légèreté à nos bijoux en volute ou en cascade. L’astuce réside dans l’envers du décor  : une résille d’or blanc dans laquelle coulissent les brillants grâce à des gorges. Inutile de dire que ce savoir-faire de précision requiert des artisans chevronnés, dont la réputation commence à se faire connaître jusqu’en Chine.Des ambitions internationales ? Leysen en a toujours eues. Aujourd’hui nous avons des contacts en particulier avec des clients à Paris, Shanghai, Hong Kong, Bombay. Pourquoi même ne pas ouvrir à terme une succursale à Londres ? Quant au concept L-Square by Leysen, je rêverais d’un réseau de boutiques à travers le monde… L-Square c’est un peu votre « bébé » ? Nous avons créé ce concept « plaisir » de boutique de bijoux Haute couture  avec ma sœur Perrine et mon père. L’idée  : s’offrir « l’univers de Leysen » à partir de 100€ jusqu’à 1000€. Disons que je veille à une gestion saine et dynamique de cette affaire qui marche très bien. Quel est le comble de la préciosité ? Porter une très belle gemme dont vous êtes le(la) seul(e) à connaître la valeur. Cela induit que la monture (faite dans nos ateliers) contribue à cette discrétion-là aussi. www.leysen.eu

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La Joaillerie Holemans dévoilera bientôt son nouveau visage au Sablon !

Montre Linea de Baume & Mercier Créative et féminine, la Linea révèle tout son potentielau poignet grâce à son cadran en nacre subtilement azuré.

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n attendant, elle vous invite à la rejoindre dans l’espace-écrin qui lui est momentanément dédié chez Manalys. Le 11

boulevard de Waterloo réunit, pour quelques temps encore, les nouvelles créations et collections emblématiques Holemans.

Les artisans émérites de l’atelier Holemans y poursuivent également les activités de la Maison : le sur-mesure, la transformation et restauration.

Les heures à venir s’annoncent brillantes avec la récente arrivée des lignes horlogères Baume & Mercier...

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bijoux

LuxueusesTENTATIONSTENTATIONSTENTATIONSTENTATIONS

Bagues Nudo or rose et or blanc avec topaze bleue ; Pomellato c/o À La Bonne Heurewww.alabonneheure.com

Collier Vintage Maison Gripoix pour Louis Féraud ; Ciel Mes Bijoux ! (Galerie du Roi). www.cielmesbijoux.be

Bracelet Puzzle or rose et pourpre et pierres fi nes ; Mattioli c/o Howardswww.howardsbrussels.com

Bagues Alyzé or blanc diamants blancs et diamants noirs ; Leysen Joaillier www.leysen.eu

Bague Menottes or rose ; Dinh Vanwww.dinhvan.com

Fabienne Lascar Création www.lascar-jeweler.com

L’amour est ainsi fait qu’il se nourrit de grands sentiments… et de pas mal de preuves, comme disait Jean Cocteau. Offrir un bijou reste une valeur sûre dans l’art subtil de direje t’aime. Et si le diamant est éternel, au Sablon, la valse des tendances et des envies l’est tout autant ! —Par Raoul Buyle

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rencontre

Ne lui parlez surtout pas du débat sur l’âge de la pension en France, il n’en a cure ! À 93 ans, Freddy Wolfers considère toujours que le travail, c’est la santé ! Même s’il reconnaît avoir récem-ment réduit la cadence, il continue d’avoir énor-mément de plaisir à rencontrer les amateurs du « Beau », à les écouter et à réaliser des bijoux en collaboration avec eux et qu’ils porteront toute leur vie. Il représente la quatrième génération d’une dynastie de joailliers-orfèvres qui prend sa source à Bruxelles au début du 19e siècle. Freddy Wolfers n’a pas de descendant en ligne directe. Et quand on discute avec lui, on se dit qu’il n’est pas si loin le temps où il dirigeait une entreprise de près de 150 orfèvres-joailliers, revendue à la fin des années 80. La passion des bijoux est toujours là. Le goût du voyage aussi, avec des escapades au Moyen-Orient, notam-ment en Arabie Saoudite, un pays qui lui a tou-jours porté chance. Souvenez-vous : c’est là qu’il obtint la « commande du siècle » qui nécessita deux tonnes et demi d’argent et 40 kg d’or…Comment vous êtes- vous rencontrés ?Freddy Wolfers : J’ai pris l’initiative de l’appeler suite à un article que j’avais lu. Une amitié profes-sionnelle s’est vite établie. J’ai été immédiatement fasciné par la création et la qualité exceptionnelle de son travail. Nous avons des qualifications en

Entrevue avec deux joailliers de renom que plusieurs générations séparent, Stéphanie Haegelsteen et Freddy Wolfers.

Classe à part Stéphanie Haegelsteen n’a que 36 ans mais déjà une longue carrière de joaillière. Après des études de gemmologie, à Anvers, et de joaillerie, à Los Angeles, elle se lance en 1999 dans le métier. En 2002, elle crée « Stéphanie Haegelsteen Private Jeweller ». Le concept est simple : des bijoux réalisés sur commande et sur mesure par les meilleurs artisans, sertis des plus belles pierres, dans les plus beaux matériaux, à coûts réduits. Succès immédiat !

D’une générationà l’autre

Créations Stéphanie Haegelsteen Private Jeweller

priorité  : continuer à être présente pour toutes ces personnes qui me font confiance depuis 15 ans. Dans un même esprit, je comprends la volonté de Freddy Wolfers de s’assurer qu’il y aura toujours quelqu’un de disponible et de com-pétent pour s’occuper de ses clients lorsqu’il ne sera plus en mesure de le faire lui-même. Je suis donc très honorée de reprendre le flambeau !Parlez-nous de vous, des envies d’expan-sion ? S.H. : De plus en plus de clients étrangers me consultent et me confient leurs commandes, notamment en France, en Espagne, en Angle-terre, au Maroc. Je pense avoir trouvé la meilleure façon de les servir tout en restant fidèle à mon business plan, à savoir une base de coûts fixes très faibles grâce notamment à l’absence de magasin. Je peux donc réaliser des bijoux ser-tis des plus belles gemmes dans les conditions les plus raisonnables. And last but not least  : j’aimerais vraiment creuser le secret de jouvence de Freddy Wolfers. Rester aussi enthousiaste, entreprenant, énergique, élégant et séduisant à 93 ans, c’est exceptionnel ! Bravo Freddy !

Retrouvez les créations de Stéphanie Haegelsteen sur www.stephanie-haegelsteen.com T. +32 (0)485 085 768 [email protected]

commun. De même son énergie, son enthou-siasme, sa détermination, et j’en passe ! Elle a une magnifique connaissance de notre métier qu’elle pratique à la perfection. Notre rencontre m’a redonné confiance dans l’avenir de la haute joaillerie. Stéphanie Haegelsteen : Dès que j’ai entendu le message de Freddy Wolfers sur mon répon-deur, j’étais à la fois très honorée et impatiente de le rencontrer. J’ai été touchée qu’une personne aussi connue et reconnue dans notre métier s’intéresse à moi. Depuis lors, Freddy est vérita-blement devenu un mentor. J’apprécie passer du temps avec lui et son expérience vaut de l’or. Quels sont vos projets ? F.W. : Si j’avais 50 ans de moins, j’aurais adoré m’associer avec Stépha-nie et travailler ensemble. Rares sont les jeunes gens possédant aujourd’hui un tel talent créatif. Mais, soyons réaliste, à mon âge, il est temps de réfléchir à la sortie de scène. Mon souhait est que Stéphanie reprenne le flambeau. Elle est douée et a l’avenir devant elle. C’est une nouvelle « dynastie » qui voit le jour !S.H. : Le métier de joaillier me donne l’opportu-nité de côtoyer des gens à des moments heu-reux de leur existence, fiançailles, anniversaire de mariage, naissance… Tous ces instants de bon-heur sont une énorme source d’inspiration. Ma

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Le saviez-vous ? Panthère, l’une des plus belles collections de bijoux Cartier, qui perdure encore aujourd’hui, a été créée par une femme (ce qui, en soi, fut déjà un exploit dans les années 30), mais qui plus est une femme née en Belgique, plus exactement à Charleroi en 1887. Un profil d’oiseau, un goût infaillible, de la fantaisie, Jeanne Toussaint va régner sur l’univers de la joaillerie dès sa nomination au titre de « directrice artistique » chez Cartier en 1933. Une créatrice fantasque et libre, dont l’aura, la beauté et l’indépendance d’esprit lui valent le surnom de « la panthère » comme le célèbre bijou qu’elle a imaginé pour la Duchesse de Windsor. Un félin qui préside au des-tin de celle que l’on considère, selon les mots de Pierre Claudel, fils de l’écrivain Paul Claudel et mari de Marion Cartier, fille de Pierre Cartier, comme « la femme qui aura guidé la joaillerie vers la moder-nité sans jamais sacrifier le bon goût à de purs intérêts commer-ciaux ».

Le « goût toussaint »Figure du Tout-Paris, Jeanne fait la connaissance de Louis Cartier en 1918. Son allure à la garçonne, sa trentaine éclatante, sa connais-sance des arts décoratifs acquise auprès de l’antiquaire Charles Michel, ses créations de sacs à main au succès immédiat, incitent Louis Cartier à lui confier le département « Accessoires » de la Mai-son. Jeanne a du style. Elle mélange les genres, se drape d’un turban et de sautoirs de perles à fermoir de chimère, chausse des bottes russes, ne porte que du bleu marine dans la journée, un pyjama ou un costume chinois le soir. Très vite, elle imprime son œil à la créa-tion Cartier, ce fameux « goût Toussaint », cet instinct que lui recon-naissent ses pairs. La créatrice d’origine belge se passionne notam-ment pour l’univers esthétique de la panthère, réinterprétation selon elle du mythe de la Toison d’Or. Elle créera le premier félin dans son intégralité, en onyx et diamants, sur un vanity lui appartenant.

Pour La Duchesse De WinDsor Exilée à Paris, la duchesse de Windsor née Wallis Simpson, épouse de l’ex-roi Edouard VIII qui a abdiqué pour épouser la femme (divor-cée) selon son cœur, commande, en 1948, une broche motif pan-thère composée d’une émeraude en cabochon sur laquelle s’étire un félin en or tacheté d’émail noir. Un an plus tard, elle achètera une seconde broche en platine, onyx et diamants. La mode de la « pan-thère » est lancée ! Dans les années 2000, toujours plus moderne, rare et sauvagement civilisé, le bijou Panthère en or jaune et dia-mants radicalise ses formes : angles affutés, profil caréné, mâchoire ouverte. Résolument rock’n’roll.

bijoux

toutes griffesdehorsImaginée dans les années 20, la Panthère de Cartier a le chic de se réinventer. Une collection mythique du joaillier parisien qui montre la Maison telle qu’elle est : foisonnante, plurielle, moderne, à suivre. —par Raoul Buyle

Cartier. Le style et l’histoire. À voir absolument : expo cartier au grand Palais (Paris) jusqu’au 16 février 2014. L’histoire complexe et foisonnante du joaillier qui a joué un rôle majeur dans l’histoire des arts décoratifs. Du classicisme du « joaillier des rois » aux inventions radicales du style moderne, entre géométrie et exotisme, cartier offre un témoignage passionnant sur l’évolution du goût et des codes sociaux. Joaillerie, horlogerie, objets d’art : cartier a séduit les personnalités les plus élégantes du XXe siècle. www.cartier.fr - www.grandpalais.fr

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Jeanne Toussaint, à la fois la muse et instiga-trice du style Cartier au XXe siècle ; 1960

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gallery

A 5 minutes à pied de leur galerie, rue de la Régence, via le très coquet parc d’Egmont, découvrez l’espace BMW Brussels, boulevard de Waterloo, et le restaurant Enjoy, rebaptisé pour l’occasion « Enjoy Art ». Ici, l’Art contempo-rain a quitté l’ambiance volontiers muséale de la galerie Maruani & Noirhomme pour se mon-trer aux yeux de tout le monde, sans prétention historique ou didactique. L’idée : accrocher des œuvres de haut niveau, souvent monumentales, aux murs d’un restaurant à la mode et chez un concessionnaire automobile qui partage la même vitrine. Pour la beauté du geste, tout simplement. Un peu comme cela s’est fait à Londres dans le restaurant « Pharmacy » à Notting Hill, ouvert et décoré avec les œuvres de Damien Hirst. L’oc-casion de (re)découvrir une série de tableaux d’artistes contemporains internationaux, révélant ainsi Julian Schnabel, Philip Taaffe, Peter Hal-ley, Donald Baechler ou David LaChapelle. Le fil rouge ? Toutes ces œuvres ont été prêtées par les galeristes (associés) Serge Maruani et Alain Noirhomme. « Précisons qu’il ne s’agit pas d’une succursale de ma galerie pour vendre des tableaux, dit Alain Noirhomme. Aucune œuvre n’est à vendre, tous ces tableaux viennent de ma collection privée. Alain Van den Hove (qui dirige Enjoy) et moi avions l’envie de partager notre pas-sion avec le public…et initier à l’Art contempo-rain des gens qui ne s’y intéressaient pas forcé-ment. » Et Alain Van den Hove (Enjoy) d’ajouter : « Avec Alain Noirhomme on voudrait aller encore

Serge Maruani et Alain Noirhomme, devant une toile de Jonathan Lasker

David LaChapelle exposé dans le

restaurant Enjoy Art ; Gallery Maruani &

Noirhomme

Visite guidée

Au Sablon, l’art est (presque) partout. Souvent il déboule de la galerie de Serge Maruani & Alain Noirhomme et descend dans la rue pour aller à la rencontre d’un public plus large, pas forcément averti.—Par Pierre Dragomirov

À voirDavid LaChapelle « Gas Stations » chez Maruani & Noirhomme, jusqu’au 25 janvier 2014. David LaChapelle (50 ans) est un ovni dans le monde de la photo. Son style est reconnaissable entre tous : des couleurs vives, saturées ou chatoyantes, du glamour, du rock et des décors surréalistes créés grandeur nature qui ne laissent jamais indifférent.

Hommage à Pierre LahautL’une des figures marquantes de la peinture figurative belge, Pierre Lahaut (82 ans), s’est éteinte à Bruxelles en septembre dernier. Sa dernière exposition, un ensemble de pastels et d’aquarelles, s’est tenue dans la galerie Maruani & Noirhomme. Il se consacra notamment aux paysages tourmentés à la manière de Turner et aux natures mortes dans la lignée d’un Morandi.

plus loin dans l’approche décomplexée de l’art en créant, par exemple, dans le restaurant des petits alcôves dédiées à un artiste en particulier. Et pourquoi ne pas faire venir un artiste connu et le mettre aux fourneaux… »

FeeD-BaCk eNThouSIaSTeL’accueil du public dépasse toutes les espé-rances. Mieux, Roland Moens (directeur du Brandstore BMW Brussels) se montre très inté-ressé, profitant de BMW Art Cars Exhibition pour y accrocher des œuvres prêtées par la Galerie Maruani & Noirhomme…jusque dans son bureau où trône une toile XXL de Peter Halley. Précisons que l’espace BMW Brussels, à Bruxelles, n’est pas seulement la vitrine de prestige de la marque automobile, c’est aussi une fenêtre ouverte sur le monde de BMW, dont l’événement BMW Art Cars. Une idée originale de Hervé Poulain, célèbre commissaire-priseur parisien, qui, en 1975, imagine d’associer ses deux grandes pas-sions  : la course automobile et l’art moderne. Il demande à Calder de décorer la BMW 3.0 CSL inscrite aux 24 heures du Mans. D’autres voitures seront customisées par d’autres grands noms de l’art comme Frank Stella, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Jenny Holzer. Et l’année dernière, on pouvait découvrir, exposée à Bruxelles, la « M3 by Jeff Koons ». So arty !

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Les Petits Poissons On trouve dans la jolie boutique de Julie Gerbaud des meubles pour enfants restaurés, des jouets anciens et de la déco en tout genre. C’est impeccable et les prix sont très raisonnables.  Place du Jeu de Balle 68, 1000 Bruxelles

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Affaire PersonnelleOn aime cette adresse typiquement bruxelloise reconnaissable au landau vintage devant la vitrine. On y trouve de jolies robes sixties pour trois fois rien. Rue Blaes 64, 1000 Bruxelles

Jennifer Ghislain, alias 13zor, est blog-geuse, graphiste, coach et styliste en décoration. Sa complice Emilie Daniel, Em Aime pour les intimes, se passionne pour la photographie, l’artisanat et la création textile. A deux, elles ont créé de A à Z le city-guide « Bxl Vintage », un carnet d’adresses qui rassemble leurs coups de cœur vintage à Bruxelles. Au fil des 125 pages illustrées, le duo nous fait découvrir des lieux insolites et encore parfois méconnus comme le « Plasticarium », le plus grand musée privé du monde d’objets en plas-tique des années 60 à 90, ou encore le « Show Room », un appartement meublé où tout est à vendre… Pour chaque adresse, Jennifer et Emilie nous donnent des conseils et astuces avisés afin de savourer le vintage bruxellois comme il se doit.

RétRO, BOulOt, déCOQuand on demande à ces jeunes trentenaires d’où vient leur pas-sion pour les antiquités, elles nous répondent que le vintage fait partie de leur vie depuis toujours et que, petites déjà, elles arpentaient les brocantes dominicales avec leurs parents. D’origine française, Emilie Daniel ajoute même qu’elle est tombée amoureuse de Bruxelles pour ses brocantes de quartier et ses nombreuses petites boutiques spécialisées. « J’ai-mais déjà le vintage avant de venir m’installer à Bruxelles, mais je dois avouer que jamais encore je n’avais vécu dans une ville si riche en possibili-tés », explique-t-elle. Au fil du temps, ces mordues de design sont devenues via leur blog les nouvelles sentinelles de l’art de vivre à Bruxelles. D’ailleurs, pour le plaisir ou par simple curiosité, rien de tel qu’un tour sur leurs sites respectifs pour s’informer des tendances et glaner quelques idées déco.

un lIvRe ? POuR quI ? COmment ? Notre volonté est d’auto-éditer ce livre complè-tement, dit Jennifer, pour conserver toute notre liberté créative, et pour qu’il nous ressemble. Il comporte nos 50 coups de cœur (et plus !) parmi les boutiques de déco et mode vintage à Bruxelles, mais aussi les restaurants et cafés, hôtels, ateliers et autres endroits insolites à Bruxelles, à l’esprit rétro. Pas d’élitisme, nous adorons les grands classiques, mais aussi les petites adresses plus intimistes, en dehors des sentiers battus, que nous avons hâte de vous faire découvrir !13zor.canalblog.com - aimebyem.blogspot.com

blog-notes

Du Sablonaux MarolleS

Boutiques vintage, restos bobos, hôtels arty, le quartier du Sablon descend jusque dans les Marolles et s’encanaille. Une promenade dominicale dans le Bruxelles rétro, pas vieillot, qui révèle un tas d’adresses insolites que nous font découvrir les bloggeuses Jennifer Ghislain et Emilie Daniel dans leur city-guide « Bxl Vintage ».—Par Céline Pécheux

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Fast food sur rail Alternative ultra bobo aux food trucks, « Le Tram de Boitsfort » sert depuis début août sur la place Wiener la crème du burger : viande pur bœuf bleu blanc belge, bun légèrement brioché de chez le boulanger et cheddar anglais. Plus les meilleures frite du monde. On en raffole !www.facebook.com/pages/ Le-tram-de-Boitsfort

Nouvelle réglementationL’échevine du Commerce, Marion Lemesre, a soumis au conseil communal de la Ville de Bruxelles un projet de règlement visant à garantir une alimentation de qualité via les food trucks. Objectif : éviter une sur-offre en concurrence avec l’Horeca établi, gérer les occupations anarchiques de l’espace public et garantir qualité et fraîcheur des produits présentés.

tendance

Au volant de leur véhicule, des chefs sillonnent les villes et proposent aux passants des spécialités avec des produits frais pour un repas équilibré, rapide et peu cher…ce qui n’est pas antinomique. À Bruxelles, ces restaurants ambulants sont déjà une poignée à rouler leur bosse sur les places et les marchés. Tour de piste de ces pros de la gastronomie mobile.

> Le nOMAde TrAnsALPin « Il Sapore della Dolce Vita » est incontestablement l’un des food truck bruxellois les plus girly du moment. Tout a commencé il y a deux ans, quand Clara et Elizabetta, les deux italiennes à l’origine de ce bar à Piadina, ont décidé de troquer leur CDI à Bologne contre une vie de bohème à bord d’un camion jaune poussin. Au menu : du transalpin pur jus, pour toutes les heures de la jour-née. Ce repaire joliment bobo sillonne les principaux marchés du sud de Bruxelles dont celui de la Place van Meenen à Saint-Gilles et le samedi matin à Flagey.www.facebook.com/ilSaporeDellaDolceVita

> Le gOurMeT TOuT-TerrAin« El Camion », le premier gourmet food truck bruxellois, sillonne les rues de la capitale depuis maintenant sept ans. Le concept ? De la gastronomie ambulante vantant des produits bio, locaux et de saison à bord d’un ancien cabinet dentaire ambulant. Le chef Joël Geismar (à la tête de la nouvelle it-cantine ixelloise « Garage à Man-ger ») élabore des grands classiques « fait camion »: bo-cadillo d’agneau confit, cocotte de cochon fermier, pain perdu frit mozza bio et tartufata, Chien Chaud à la mayo aux cèpes et asperges... Au rayon boissons, les vins naturels et bières locales sont les stars du comptoir. www.elcamion.be - T. 0496 21 25 24

> LA friTerie de Luxe Depuis 2010, le camion nomade du jeune liégeois Laurent Halleux, frappé du logo « La Frite », se poste jusque tard le soir aux abords des fêtes les plus bran-chées du Royaume avec ses cornets fumants. Son concept : des frites fraîches, coupées minute, pochées puis cuites dans la graisse de bœuf et salées à la fleur de sel, le tout agrémenté de sept sauces maison. À Liège, Namur, Bruxelles,... « La Frite » va partout où on la demande. Et, depuis un an, elle fait fureur sur la terrasse de la Cité du Design et de la Mode à Paris. Pour apprécier ses frites gastronomiques toute l’an-née, on se rend chez «  A table Maurice  », au cœur de Liège (rue de la Cité 5), où les choses se passent comme dans une friterie classique. www.lafrite.be

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Un petit camion transformé en cuisine (professionnelle) nomade : le concept du food truck est la nouvelle lubie gourmande des foodistas bruxellois. On aime, mieux, on dévore ! —Par Céline Pécheux

> Le CrOq AMBuLAnTAttention, ici, c’est croque-monsieur obligatoire! Mais la Rolls du genre, dopé aux bonnes idées et produits top. Un jour sur un marché, un autre sur les lieux d’un évènement privé, « Keep on Toasting » est rarement deux jours au même endroit. Du coup, le succès de  ses croq’ gourmets dépend de leur géolocalisa-tion. Si bien que son propriétaire poste tous les jours sur Twitter et Facebook l’endroit où il se trouve pour permettre aux plus mordus de le retrouver et parfois même de traverser la ville pour satisfaire leur appétit. www.keepontoasting.be

> Le quiCkie Veggie Fidèle à l’esprit street food, Carine prépare tout à la minute et distribue la bonne parole veggie sous forme de burgers et salades super healthy à bord de sa remorque « Sin Street Food ». Au menu : une cuisine saine et savoureuse faite de produits frais et de sai-son à consommer perché sur un tabouret ou à empor-ter. Une petite soif ? Carine concocte de délicieux jus pressés minute et des thés glacés maison. www.sin-streetfood.be

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fooding

Star des saveurs d’ici et d’ailleurSAmbassadeur de la gastronomie contem-poraine, le chef Pierre Balthazar conçoit pour The Restaurant un pro-jet nouveau et original, qui nous prend par les papilles et nous em-mène sur les chemins gourmands de la world cuisine. Une pincée de France, un zeste d’Italie, une cuillerée de Thaïlande et un peu de Belgique pour pimenter l’assiette.—Par Céline Pécheux

Pierre Balthazar (au centre, les bras croisés) a composé la première carte avec le chef italien Luigi Taglienti du restaurant étoilé « Trussardi » à Milan, avec le chef français Michaël Fulci du restaurant « Les Terraillers » à Biot-Cannes et avec le chef thaïlandais Oth Sombath du restaurant « Aux Trois Nagas » à Paris. Trois chefs qui donnent leur interprétation fascinante et haut de gamme de la cuisine actuelle.

Avec sa vue sur le Parc d’Egmont, le nouveau rendez-vous culinaire bruxellois «  The Restau-rant » souffle un vent nouveau sur le prestigieux Boulevard de Waterloo. Aux commandes de la cuisine de ce nouveau restaurant, le chef Pierre Balthazar a mis sur pied un projet empreint de personnalité où l’esthétisme et la qualité de l’assiette sont au diapason de l’architecture contemporaine des lieux. Rencontre avec celui qui fait parler de lui dans le petit monde de la gastronomie bruxelloise…

Comment est né votre concept de carte pour « The Restaurant » ?Pierre Balthazar : Durant dix ans, j’ai cuisiné au Conseil de l’Europe pour les plus grands diri-geants de ce monde venus se réunir pour les fameux « Sommets Européens » à Bruxelles. J’ai eu l’occasion de rencontrer beaucoup de grands chefs étrangers et d’en savoir plus sur les habi-tudes alimentaires et les traditions de leur pays. Quand j’ai pris les commandes du The Restau-rant, j’ai eu l’idée de m’associer avec certains d’entre eux pour élaborer une carte différente mariant les saveurs d’ici et d’ailleurs. En quoi consiste cette nouvelle «  ligne cu-linaire  » loin de la cuisine Fusion que l’on connait ? Cette « ligne culinaire novatrice » consiste à demander à 3 grands chefs étrangers (français, italien, thaïlandais) d’imaginer des re-cettes à partir de 9 produits de saison répartis en 3 catégories (poisson, viande, autres). En cuisine, ces recettes seront ensuite déclinées de deux façons: classique et créative. Le client pourra de cette manière mélanger les genres et les sa-veurs, associer les façons et les savoir-faire sans limite aucune. Ainsi un convive choisira un menu

« tout italien » ou « tout français » alors que son voisin choisira un menu dont l’entrée sera d’in-fluence thaïe créative, le plat italien traditionnel et le dessert français, le tout à la même table  ! Parallèlement, la cave à vins se décline égale-ment en vins venus de France, d’Italie et du reste du monde pour assurer les meilleurs accords.Vous parlez de grands chefs étrangers asso-ciés, quels sont-ils ? Les 3 chefs de cuisine et le chef pâtissier qui m’accompagnent dans cette nouvelle aventure sont Michaël Fulci (Les Terrail-lers à Biot dans le sud de la France), l’italien Luigi Taglienti (Trussardi à Milan), le thaïlandais Oth Sombath (Aux Trois Nagas à Paris) et le pâtissier Claudio Renzi (qui officie en Belgique et en Ita-lie). Aujourd’hui, ce sont les traditions culinaires de France, d’Italie et de Thaïlande qui sont mises en avant. Début 2015, je choisirai d’autres chefs d’autres pays pour qu’ils apportent eux aussi leurs touches et leurs spécialités à la carte du The Restaurant. Quels sont les atouts majeurs qu’un chef doit posséder pour orchestrer le piano de The Restaurant ? L’adaptation, la compréhen-sion et la discipline.Que rêviez-vous de devenir quand vous étiez petit ?Je voulais faire quelque chose de mes mains... A 14 ans j’ai décidé que je voulais deve-nir chef !Quelles sont vos spécialités belges préférées ? Le chicon au gratin et les asperges à la flamande.Vous feriez des kilomètres pour… Un bon os à mœlle bien coupé dans sa longueur, avec un peu de fleur de sel et de poivre et une tranche de très du bon pain grillé.

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évasion

A mi-chemin entre l’Afrique, l’Inde et la Péninsule Arabique, au large de la côté Tanzanienne, l’île de Zanzibar fait figure d’héroïne au sein des destina-tions paradisiaques. Pas de vols charters, ni de tou-risme de masse, à peine deux heures de décalage horaire et 30°C (en moyenne) à l’arrivée. Et l’un des plus beaux complexes hôteliers de l’océan Indien : The Zanzibar Collection. La beauté de Zanzibar s’est unie à jamais à la richesse des cultures de l’Afrique, de l’Inde et de l’Orient. « L’île aux épices » étant le témoin ultime et captivant d’une Arabie fan-tôme. Ainsi opère la formidable magie de Zanzibar. Pourquoi y aller ? Parce que c’est un peu les « Ca-raïbes africaines » d’avant les charters qui baignent dans les eaux tièdes et turquoise de l’océan Indien. On aime particulièrement se balader dans la vieille ville de Stone Town (classée au patrimoine mondial de l’Unesco), un labyrinthe de maisons aux façades blanches et portes sculptées, de bazars, de mos-quées et de maisons coloniales aux murs sans âge bâtis en pierre de corail. Son lacis de ruelles om-breuses, son urbanisme métissé, ses silhouettes voilées, ses boutres immuables aux voiles colorées, sont autant de reflets d’un temps passé. >>>

Délices métis à ZanZibar

Inutile de le cacher, Zanzibar est l’une de nos destinations préférées. Un cocktail unique d’Afrique, d’Inde et d’Orient pour un rendez-vous intime avec le soleil. And cherry on the cake, ce secret de happy few propose le plus rare des luxes : le calme.—Par Raoul Buyle Photos The Zanzibar Collection

Piscine de l’hôtel The Palms ; The Zanzibar Collection

Femmes voilées sur une plage de Zanzibar

A ne pas rater : le petit restaurant de plage, The Rock

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Ouvert du mercredi au samedi de 11h00 à 18h30Avenue des Casernes 61 1040 BruxellesTel. 02/640 29 [email protected]

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Bronze de Vienne « Lapin sonnant »

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Villas privées Sur la côte Est, THE PALMS est composé de 6 villas (privées) posées sur l’une des plus belles plages du monde, sauvage, immaculée, blanche. Dans ce cadre intimiste l’expérience du bonheur est une douce réalité : une cuisine savoureuse mêlant épices et produits frais servie dans une déco coloniale, un Spa raffiné au style swahili, une piscine bleu azur cernée de palmiers et, partout, l’océan pour horizon. www.thezanzibarcollection.com

BBQ on the beachLe point fort de The Zanzibar Collection : la qualité de ses tables. On petit-déjeune, on déjeune et dîne formidablement bien dans les différents restaurants répartis entre les 3 hôtels. Que l’on choisisse la formule « buffet » (particulièrement savoureuse au Baraza) ou la formule « à la carte ». Des saveurs de l’océan Indien, du poisson juste pêché, des salades fraîches, de la viande d’Afrique du Sud…et la maestria de chefs formés dans les palaces de l’île Maurice. Le must : un barbecue de langoustes et de cigales de mer organisé sur la plage rien que pour vous.

Suite de l’hôtel The Palms 

Plage du Breezes Beach Club & Spa ; The Zanzibar Collection

évasion

CôTé HéBErgEMEnT Pour se loger de façon magistrale, on choisit The Zanzibar Collection  : trois adresses de référence dans l’île. Direction le BREEZES BEACH CLUB & SPA, sur la plage de Bwejuu, au Sud-Est de l’île, élue par le magazine Conde Nast Traveller parmi les 30 plus belles plages du monde. Ce très bel établissement est composé de 70 chambres et suites décorées dans un style zanzibarite métissé de modernisme occidental. On apprécie particuliè-rement l’intimité des chambres ouvertes sur un petit jardin avec terrasse privative et douche en plein air. Le plus : le « Sultans Table », un restaurant de pois-sons et fruits de mer, les pieds dans l’eau. Deuxième adresse  : le BARAZA RESORT & SPA. Ce bou-tique-hôtel au charme fou se veut plus chic. Un petit air de palace oriental all-in au service nec plus ultra. Il est composé de 30 villas évanouies entre le bleu et le vert, qui évoquent l’héritage de Zanzibar datant de l’époque des sultans. Une étonnante fusion de styles arabe et indien sur fond de culture swahili. Un décor complexe de ciment sculpté à la main, de meubles africains et des lanternes artisanales. Le plus : un Spa parfaitement intégré à la culture locale et des massages (balinais) tout simplement nivâ-nesques. Piscine XXL et sports nautiques à l’envi. Malgré ce luxe, vous voilà, vagabond chic, dans le plus beau « refuge » de l’île.

Infos : +254 20 269 9 796 www.thezanzibarcollection.com c/o Exclusive Destinations

Restaurant du Baraza Resort & Spa ; The Zanzibar Collection

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LA BOUTIQUE382 Chée de Bruxelles 1410 Waterloo Tél. : 02 354 18 88Gsm : 0478 69 82 31 [email protected] www.chflowers.be

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pêle-mêle

Au placard les hamburgers gras-souillets, les pizzas surgelées et les salades à la triste mine. Vive le pistolet ! Ces petits pains « fes-sus » de chez nous, fourrés de bons produits du terroir, haché-pickels, plattekaas, salade de (vrai) tourteau, rolmops… Au Sablon, Pistolet-Original est à la base de ce concept de petite restauration rapide, savoureuse et haut de gamme, ce qui n’est absolument pas antinomique ! À déguster, à emporter, à livrer.www.pistolet-original.be – 02 880 88 98

Jusqu’au 12 février 2014, The C Experience, restaurant éphémère exclusif, est présent dans le ciel bruxellois. A plus de 100m de haut, la IT Tower (avenue Louise) offre la vue la plus impressionnante sur la ville. Une pléiade de chefs étoilés défi lera pour nous faire rêver ! Menu gastronomique à partir de 267 € (all-in) par personne. À midi ou le soir. Réservations (obligatoires) www.the-c-experience.com

DOM PÉ BY JEFF KOONS

En touteLIBERTÉA découvrir : la bague Spirale de Din Vanh en or jaune, composée de deux spirales, deux mouvements qui se répondent à l’infi ni. Disponibles en solo, en duo ou même en trio, avec ou sans diamants. À porter selon ses envies : assemblée, juxta-posée ou même séparée.www.dinhvan.com

Dans le cadre de sa nouvelle édition, le mythique champagne millésimé dévoile la « Balloon Venus » adaptée de la sculpture monumentale du célèbre plasticien newyor-kais, Jeff Koons. Ouverte, elle révèle une bouteille de Dom Pérignon Rosé Vintage 2003. En édition limitée. Sur commande via www.domperignon.com/dpballoonvenus

WOUAW C’EST HAUT !

Sucettes au CHOCOLAT

SAVOUREUXFAST-FOOD

Cette année encore, Godiva nous plonge dans l’univers enchanteur de Noël avec une sélection de cadeaux gourmands et de plaisirs chocolatés. À découvrir : les sucettes en chocolat ornées de petits motifs angéliques d’enfants ou d’oiseaux. Aussi beaux que bons. www.godiva.be

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Faites un don à la Croix-Rouge

Mettez du cœur dans votre testament

Si vous n’avez pas d’héritiers directs

DEVENEZ BIENFAITEUR DE LA CROIX-ROUGEEN TOUTE SÉRÉNITÉ

Votre testament pour la Croix-Rouge permettra de sauver des vies :

› La Croix-Rouge pourra continuer à garantir l’approvisionnement de produits sanguins pour assurer le traitement des malades du cancer et des victimes d’hémorragies suite à des accidents routiers ou des interventions chirurgicales.

› La Croix-Rouge pourra continuer à former des citoyens aux Premiers Secours pour apprendre «les gestes qui sauvent».

› La Croix-Rouge restera prête, à tout moment, à lancer des opérations de secours d’urgence à grande échelle.

Si vous désirez donner davantage à votre héritier tout en soutenant la Croix-Rouge

DÉCOUVREZ LE DUO-LEGS ET OPTIMISEZ VOTRE TESTAMENT

Avec le duo-legs, on lègue une partie de l’héritage à la Croix-Rouge qui paie aussi bien les droits (réduits) de succession sur son héritage (6.6% à Bruxelles / 7% en Wallonie) que les droits (normaux) de succession sur l’héritage de l’autre bénéfi ciaire. L’autre bénéfi ciaire reçoit plus d’argent en net, tout en laissant un avantage fi nancier à la Croix-Rouge.

Exemple : vous léguez 200.000 € à votre neveu

A. Si vous laissez le tout directement à votre neveu, sans duo-legs à la Croix-Rouge :› Droits de succession : 100.000 €.

› Votre neveu reçoit, en net : 100.000 €

B. Si, avec la formule « duo-legs », vous laissez par exemple 125.000 € à votre neveu et 75.000 € à la Croix-Rouge :› La Croix-Rouge paie tous les droits

de succession sur les deux montants, soit un total de 60.000 €.

› Il reste 15.000 € net à la Croix-Rouge. › Votre neveu reçoit 25.000 € net en plus.

Pour toute informationen toute discrétion, téléphonez

à Mme Florence Doyen au 02 371 32 15 ou

envoyez-lui un e-mail :fl [email protected]

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