evolution scientifique de l´afrique dans un contexte de ... · pratiques et prendre des décisions...
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Agence pour la Coopération Scientifique Afrique Luxembourg
Conférence Internationale
Evolution Scientifique de l´Afrique dans un
Contexte de Développement Durable
Actes de Conférence
Université du Luxembourg
Luxembourg 11-12 Novembre 2010
Avec le Soutien de
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Sommaire
Préface ....................................................................................................................................................3
Jeudi 11 Novembre 2010 .......................................................................................................................4
Session 1. Coopération Nord-Sud – Etat des lieux .....................................................................4
Session 2. Santé et Développement Durable ...............................................................................8
Session 3. Outil Economique pour le Développement ..............................................................12
Session 4. Outil de la Coopération Scientifique (e-Learning, Living Labs, Diaspora) ...........15
Vendredi 12 Novembre 2010 ...............................................................................................................21
Session 5. Valorisation des résultats de recherche ...................................................................21
Session 6. Table Ronde – Conférence de Presse ........................................................................25
Annexe 1 : Liste des Intervenants .......................................................................................................26
Annexe 2 : Liste des Inscrits ................................................................................................................27
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Colloque International
Coopération Universitaire pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche
Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées.
Université du Luxembourg
Faculté des sciences, de la Technologie et de la Communication
6, rue Coudenhove-Kalergi
L-1359 Luxembourg
Campus Kirchberg - Salle Paul-Feidert
Comité d´Accompagnement Scientifique
Guy TANONKOU, ACSAL Luxembourg
Pierre Alexandre GENILLON, NetQI Suisse
Guy WEETS, ACSAL Luxembourg
David HIEZ, Université du Luxembourg
Laurence FOND-HARMANT, CRP Santé Luxembourg
Organisation
Guy TANONKOU, ACSAL Luxembourg
Lydie SEULEU, Camer.be Belgique
Slim TURKI, CRP Henri Tudor Luxembourg
Johan LUBOYA, ACSAL Luxembourg
Aurélie DIDIER, ACSAL Luxembourg
Stéphane DJOMO, Université du Luxembourg
Andrew NDZEBIR, Université du Luxembourg
Malick SECK, Université du Luxembourg
Editeur Responsable :
Dr. Guy TANONKOU
ACSAL Luxembourg
B.P 98
L-2010 Luxembourg
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Préface
L’Afrique est désormais de plein pied dans la globalisation. Elle suscite un intérêt croissant pour ses ressources
naturelles stratégiques, affiche des taux de croissance encourageants, la pénétration des TIC est exponentielle et bien
que réduite par la « crise » financière, l’Aide Publique au Développement se diversifie avec l’entrée des Pays émergents
introduisant de nouveaux modèle de coopération. Dans le même temps, le continent doit affronter des pressions
exogènes freinant son développement tels que la volatilité des prix des denrées de base, la pression démographique,
l’urbanisation galopante, la pression anthropique sur les ressources naturelles, tous ces facteurs aggravent sa
vulnérabilité aux changements climatiques et par conséquent freinent significativement son développement. Pour faire
face à ces défis sociaux, économiques et environnementaux, bien documentés dans les documents de stratégie de
développement établis par les pays africains, il y`a une urgence à développer des stratégies de recherche et des actions
ciblées à entreprendre avec l´Afrique afin d´aboutir à des solutions prenant en compte ces contraintes spécifiques au
continent et surtout de faire en sorte que les axes de recherche, définis ensemble, permettent, outre des prises de
décisions par les autorités et le renforcement des instituions académiques, des bénéfices tangibles aux populations
directement affectées par ces bouleversements.
En se basant sur les résultats identifiés lors de la 1ière Edition d´ACSAL en Octobre 2009, cette 2ième Edition
contribuera à effet : (1) à l´identification des approches méthodologiques émergentes se rapportant aux actions
(recherche et formation, transfert de connaissances et innovation) et de la manière de les concevoir pour qu’elles
contribuent effectivement au développement durable de l’Afrique, (2) à l´identification des ressources et du rôle de la
Diaspora Africaine pour appuyer les systèmes d’innovation nationaux et pour le renforcement des stratégies de
coopération au développement.
Les chercheurs luxembourgeois et africains souhaitent coopérer ensemble et développer des projets scientifiques. Cette
coopération doit s’appuyer sur des projets communs pouvant dynamiser la productivité industrielle et agricole,
garantir la sécurité alimentaire, enrayer les maladies, assurer l’alimentation en eau potable protéger l’environnement
et atténuer les impacts des changements climatiques. Ceci doit se faire dans une démarche d’efficacité. L’appui du
Grand-Duché du Luxembourg en matière d’aide au développement par la recherche scientifique est une ambition
généreuse et est très bien accueillie dans les pays africains partenaires. La vision qu’ACSAL Science souhaite projeter
est bien présente dans les contributions de cette édition 2010 ; en effet, la sélection s’est opérée sur des critères
d’innovation, de réflexions critiques, de principes organisationnels originaux, et de pistes praticables pour une future
collaboration scientifique Afrique-Luxembourg porteuse de fruit. Les résultats attendus dans le cadre de cette
conférence pourront permettre au Grand-Duché de Luxembourg de jouer un rôle très important voire stratégique en
matière de coopération scientifique pour le développement des pays du Sud.
Le lien Science et Développement doit être considéré comme stratégique pour le développement par les décideurs
africains et européens. Les scientifiques ont donc un rôle important à jouer pour aider ceux-ci à adopter des bonnes
pratiques et prendre des décisions scientifiquement fondées pour rétablir l’équilibre entre les pays du Nord et du Sud.
Il y a donc une urgence de mettre la « science au cœur des processus de coopération au développement en
Afrique ». Le développement par la recherche et le transfert de technologie est source de connaissance. En d’autres
termes, les impératifs de développement de l’Afrique nécessitent la mise en œuvre de projets et de programmes qui
prennent en considération l’ensemble des composantes du « Triangle de la Connaissance » à savoir (la Formation –
la Recherche – l´Innovation). Cette clé peut contribuer à renforcer l´Enseignement supérieur, à mettre la connaissance
des africains au service du dynamisme économique, la compétitivité industriel et favoriser le développement et le
progrès social et environnemental de la société africaine en général.
Dr. Guy Tanonkou
Directeur Exécutif
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Jeudi 11 Novembre 2010
Session 1. Coopération Nord-Sud – Etat des lieux
Session présidée par M. Guy WEETS (Vice-président ACSAL & Ancien Chef d´Unité Commission
Européenne)
Une Politique de recherche et d’innovation pour l’Afrique : quelques pistes.
Dr. Jean-Eric AUBERT, (Expert Senior – Ancien Chef de Programmes à la Banque Mondiale & OCDE)
Résumé :
Pour mieux saisir de quoi peut être faite une politique de recherche et d‟innovation pour
l‟Afrique, il est bon de partir de quelques exemples. – de préférence pris dans des contextes de
pays pauvres. Nous partirons donc de deux « success stories » : l‟action du Centre de recherche
et de formation sur la Malaria au Mali, branché à la fois sur les centres de recherche mondiaux
les plus pointus et sur les réseaux locaux de guérisseurs traditionnels, et le développement du
tourisme de désert en Mauritanie, florissant jusqu‟aux évènements de ces dernières années,
fondé à la fois sur l‟exploitation des savoirs traditionnels et sur l‟esprit d‟entreprise local, et sur
des investissements et des réseaux étrangers bien ciblés. Nous y ajouterons un contre exemple,
puisé dans l‟expérience d‟un autre pays, où l‟on voit comment des innovations utiles à des
communautés rurales pauvres ne parviennent pas à s‟y diffuser, du fait d‟actions inappropriées.
De ces exemples se dégageront plusieurs leçons. Tout d‟abord il est important de garder à
l‟esprit que toutes sortes d‟innovations sont utiles et possibles: des plus simples techniquement
au plus complexes scientifiquement. Ensuite, la réussite dépend souvent d‟une bonne
conjonction entre l‟enracinement dans le local d‟une part, et l‟insertion dans le global d‟autre
part. En troisième lieu, il faut concevoir les actions de politique dans une perspective
systémique faite au moins de trois démarches complémentaires : la constitution d‟une culture
scientifique et technique, la lutte contre les obstacles réglementaires, bureaucratiques et autres
qui entravent les initiatives innovatrices, et le déploiement de programmes d‟envergure
focalisées sur des objectifs précis. Sur ces trois domaines, la communauté internationale a un
rôle déterminant à jouer à travers les politiques d‟aide et de coopération.
La présentation s‟appuiera notamment sur la récente publication de la Banque mondiale
« Innovation Policy – A Guide for Developing Countries », World Bank, Washington, 2010,
dirigée par l‟auteur.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Instruments européens pour soutenir et stimuler le partenariat scientifique
EU-Afrique
M. Francesco AFFINITO, (Chargé du Programme Science et Technologie à la Direction Générale
Développement de la Commission Européenne)
Résumé :
This Partnership interlinks three Priorities for development policy, which singly and in
conjunction with one another can leverage faster socio-economic development in Africa: science,
information society and space applications. By strengthening their cooperation to produce
knowledge-based societies and economies, Africa and the EU recognise that:
the development of science, technology and innovation, as well as the spreading of the
digital era to all sections of society are key motors of socio-economic growth and
sustainable development;
competitiveness in the world economy rests increasingly on knowledge and application
of modern technologies and:
attainment of the MDGs requires a general effort to raise S&T capacities in Africa and
enable widespread use of ICTs and related services.
In that respect, this Partnership is cross-cutting in nature, contributing to the attainment of all
other development objectives. For optimal effectiveness, there should therefore be close
coordination with other JAES Partnerships (particularly infrastructure, climate change and
MDGs); In addition, clear articulation with the formal institutional apparatus governing EU-
Africa relations should be developed.
Priority Action 1: S&T capacity building for the implementation of Africa's Science
and Technology Consolidated Plan of Action (CPA)
Objectives: To strengthen African Capacities in the area of science and technology, in order to
enhance the use of science and technology and to improve S&T cooperation.
Priority Action 2: Support the development of an inclusive information society in
Africa
Objectives: Complement and develop new strategies to support investments made on ICT
infrastructures deployment, as planned in the EU-Africa Partnership on Infrastructures. This
will be done by exploiting synergies between the EU 2020 Digital Agenda and the AU ICT
development frameworks as well as with support to capacity-building initiatives for mass
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
diffusion of ICTs and related services considered as key enablers for poverty reduction,
economic growth, social development and regional integration
Priority Action 3: Enhance Cooperation on Space Applications and technology.
Objective: Enhanced cooperation in the use of space application and technology to support
Africa‟s development
Contribution of thematic Partnership to the innovative approaches of the Joint
Strategy
1. The Science, Information Society and Space Partnership, by its very nature, supports the
integration of Africa into the world economy. Scientific efforts produce globally
implemented results while ICT as a generic technology interconnects people, businesses
and governments in a seamless way in real time and thus builds the necessary bridges
for exchange of information and communication amongst African nations and between
Africa and the rest of the world, while space applications cover Africa and beyond
2. Stakeholders go beyond the traditional donor-recipient relationship to actively include
the private sector, civil society, academic institutions, universities and research
institutions in a true multi-stakeholder cooperation needed to address growing social,
economic and environmental challenges
3. Policy dialogue in all three priority sectors focus on areas of mutual interest.
4. Science, information society and space investments targe poverty alleviation in line with
MDGs. This will lead to broad societal benefits
5. The other partnerships benefit from the 8th partnership
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Partenariats scientifiques Nord-Sud : Comment en tirer de meilleures profits et
augmenter les synergies ?
Prof. Dr. Gueladio CISSE, (Directeur de Recherche à la Swiss Tropical and Public Health Institute -
Ancien Directeur Général du Centre Suisse de Recherche Scientifique en Côte d'Ivoire)
Résumé :
Malgré la tendance à la baisse constatée ces dernières années en matière d‟aide publique au
développement (APD), la coopération scientifique occupe une certaine place dans les
financements accordés à quelques états africains par leurs partenaires du Nord. Par exemple,
près de 10 % du budget fédéral suisse alloué au domaine formation, recherche et innovation
sont affectés à la coopération internationale en général. Mais, jusqu‟à une date récente, la
politique fédérale suisse de coopération scientifique se concentrait principalement sur l‟Europe
et les Etats-Unis d‟Amérique. C‟est bien récemment que la Suisse a érigé comme nouvel axe
stratégique (notamment sur la période 2008 – 2011), la coopération avec des pays en
développement possédant un important potentiel de développement scientifique et
technologique. Le but est de mettre en place des programmes de coopération fondés sur des
accords bilatéraux passés avec un nombre restreint de pays prioritaires. Aujourd‟hui, la Suisse
a ciblé huit pays extra-européens comme partenaires privilégiés pour développer et approfondir
la coopération bilatérale de recherche, dont trois en Afrique (Afrique du Sud, Tanzanie, et Côte
d‟Ivoire). Et depuis l‟an 2001, la DDC (l‟agence de coopération) et le FNS (le fonds national de
recherche) financent ensemble le Programme NCCR Nord Sud. Ces évolutions ont été possibles
grâce à une longue tradition d‟actions sur le terrain par des académies suisses, des institutions,
des programmes spéciaux et des organisations particulières comme l‟Académie Suisse des
Sciences Naturelles (SCNAT), l‟Institut Tropical Suisse (aujourd‟hui Swiss TPH), le Programme
NCCR Nord Sud, et la Commission Suisse pour le Partenariat Scientifique avec les Pays en
Développement (KFPE). Comment les pays africains pourraient tirer davantage de profits de
ces dynamiques suisses et augmenter les synergies avec les autres programmes de coopérations
scientifiques? Le conférencier présentera quelques pistes de discussions en référence
notamment à d‟importantes recommandations et publications de la KFPE.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Session 2. Santé et Développement Durable
Session présidée par Dr. Laurence FOND-HARMANT (Chercheur CRP Santé Luxembourg)
La Promotion de la Recherche à l´Epreuve des Savoirs locaux : Cas de la
Faculté de Médecine, de Pharmacie et d´Odonto-Stomatologie.
Prof. Dr. Amadou DIALLO, (Recteur de l´Université de Bamako – Mali)
Résumé :
Parce que les maliens ont recours massivement à leurs savoirs locaux, éléments de leur riche
patrimoine culturel, pour se soigner que les pouvoirs publics ont très tôt inscrit, dans la
politique nationale de santé du pays, la promotion et la valorisation de la médecine
traditionnelle et de la pharmacopée. Cette politique vise, entre autres :
la mise à disposition de la population de médicaments traditionnels améliorés, efficaces
et sécurisés ;
l‟instauration d‟une saine collaboration entre les acteurs de la médecine traditionnelle
organisés et aux capacités renforcées avec ceux de la médecine conventionnelle.
De 1963 à nos jours des résultats probants ont été atteints au nombre desquels :
Le Recensement des plantes médicinales et les enquêtes ethnobotaniques ont permis la
constitution de3000 échantillons d‟herbiers, 240 échantillons de droguiers, plus de 250
plantes étudiées, plus de 20 nouvelles molécules isolées.
la production et la commercialisation depuis 1979 des Médicaments Traditionnels
Améliorés (MTA) dont 7 ayant l‟AMM et 8 autres en attente de formulation.
la Formation 129 thèses et mémoires de fin de cycles des étudiants en Médecine,
Pharmacie, chimie, biologie, sociologie et Eaux et Forêt.
Le renforcement des capacités des spécialistes en Toxicologie, Pharmacologie,
Phytochimie, Botanique et en maintenance des équipements.
Malgré ces résultats significatifs la promotion de la recherche dans le domaine des savoirs
locaux rencontre quelques difficultés au nombre desquelles la méfiance entre chercheurs et
détenteurs des savoirs traditionnels, l‟absence d‟un cadre juridique définissant les relations
entre les « tradipraticiens » et les structures de recherche, les insuffisances notoires du budget
de la recherche, des équipements et des consommables et, enfin du personnel de soutien.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
L’Eco- conception des protocoles de soins : facteur d’innovation en Santé.
Prof. Dr. Vincent LEROUX
Médecin de Santé Publique (HNSM), Professeur à l’Ecole Centrale Paris, Administrateur de l’Université
Numérique Francophone Mondiale
Résumé :
Les soignants font du « développement durable » en le sachant, et ce depuis longtemps. Leur
engagement obstiné pour la vie et leur exigence perpétuelle « du bon soin au bon moment dans
le bon programme pour la bonne personne », de « la frugalité des soins », autrement dit
l‟exigence de l‟allocation optimale des ressources sont des éléments éthiques et téléologiques
fondamentaux. Les professionnels de santé ont pour responsabilité la santé et la sécurité des
usagers du système de santé et l‟obligation de la pérennité du système. Mais ils ont la
préoccupation de la sécurité de ses propres agents et de la promotion de la santé de la
population. Néanmoins au moment de la « révolution verte », au moment de l‟élargissement du
périmètre de la Santé, à l‟Alimentation et l‟Environnement, des révisions de loi de Bioéthique et
de loi de gouvernance nouvelle, le classique « primum non nocere1 », à l‟égard du développement
durable est il suffisant ? L‟exigence de ne pas nuire « demain et ailleurs » s‟ajoute
progressivement à toutes les activités humaines pour sa préservation. La Santé avec ses
approches socio-économiques, industrielles et professionnelles longtemps éprouvées ne peut elle
pas rendre opérationnelle le « développement durable ?
Au XIX siècle, construire la Tour Eiffel démontra la capacité de nos ingénieurs à maîtriser la
matière. Aujourd‟hui l‟enjeu pour eux n‟est plus seulement de tripler la hauteur de la Tour
Eiffel. Comme on conçoit aujourd‟hui des bâtiments, des distributions de bien et service à
« énergie nulle, voire positive ». S‟est-on demandé si l‟activité d‟un parcours de santé, prise dans
sa globalité (consommation de ressources matérielles et humaines, production de soins) était à
« énergie nulle », positive ou, peut-être, en réalité négative ? L‟activité de soins, la pratique
clinique apparaît, par là même, consommateur d‟énergie et de ressources, producteur de déchets
et source importante de pollution dans un contexte de ressources et de compétences rares.
L‟établissement de Santé nuirait-il plus, à long terme, qu‟il ne « répare » ?
L‟enjeu pour nos médecins, nos ingénieurs et nos administrateurs en matière de santé est d‟être
capable de traiter en continue la blessure de la plus petite cellule (l‟infiniment petit) à
l‟organisation du système médicopsychosocial (à l‟infiniment grand) en valorisant les ressources
économiques disponibles, de transformer leur savoir faire en plus value au service de la
collectivité. Cette ambition pour demain doit se faire sans générer de dommages à la personne
et à la collectivité ici et maintenant. Un des enjeux aujourd'hui, pour des raisons
démographiques et d'exigence de qualité de la santé, est de structurer l'espace clinique à partir
des domiciles (lieux de vie) dans un territoire de santé (une ville) avec des cabinets, des équipes
pluridisciplinaires, des établissements et dans un contexte universitaire d‟enseignement et de
recherche. Le chemin clinique (individuel) se réalise dans cet espace clinique et il faut pouvoir
1 « D’abord ne pas nuire »
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
en gérer les risques du point de vue des assurances et en garantir la sécurité du point de vue de
l'Etat.
Certes le sujet est complexe : beaucoup d‟activité, tout quasiment peut être santé
environnement, les contours en sont mouvants. Le sujet implique des aspects
multidisciplinaires (toxico, biologie, ingénierie, etc.) et des concepts et techniques (métrologie)
externes au monde médical.
Le développement durable et l‟ecoconception en particulier sont des sujets sensibles,
politiquement, médiatiquement…et financiers pour la societé. Pour les medecins dans leur
pratique, est-il l‟expression d‟une maitrise professionnelle ? Est-il l‟expression d‟une contrainte
ou d‟une opportunité ? Où commence, où s‟arrête sa responsabilité professionnelle et citoyenne ?
Trois raisons poussent les praticiens à s‟engager :
« Primum non nocere », « principe de précaution » sont nécessaires mais ne suffisent plus à la
gouvernance des risques environnementaux. La « révolution verte » associée aux progrès
technologiques (nanotechnologie…) et aux progrès de la connaissance au moment de
l‟élargissement du périmètre de la Santé à l‟Environnement questionne et provoque des débats
éthiques. L‟exigence de ne pas nuire « demain et ailleurs » s‟ajoute progressivement à toutes les
activités humaines pour sa préservation.
L‟« Innovation responsable » est l‟innovation de rupture qu‟impose le développement durable et
qui questionne tous les secteurs de la société et toutes les parties du monde. La Santé avec ses
approches socio-économiques, industrielles et professionnelles longtemps éprouvées ne peut elle
pas rendre opérationnelle le « développement durable » d‟autres secteurs comme l‟industrie ?
La conscience des soignants du respect de la vie, avec son exigence continue et individuelle de
maîtrise professionnelle ne doit elle pas se diffuser à d‟autres professions ?
Le « génie clinque » modifie le génie industriel et le génie civil. Dans le marché mondial des
technologies de Santé, nous devons constater que le modèle change. On passe d‟une production
de masse de produit personnalisable à la co-production en temps réelle individualisée. Ne s‟agit-
il pas là encore, de la réalité quotidienne des professionnels de santé à travers le « colloque
singulier » et des réseaux de pratiques ?…Or, si l‟on sait qu‟a un modèle de production
correspond un modèle de conception, il apparaît important dans un système concurrentiel de
maîtriser et valoriser ces modèles d‟ingénierie clinique.
La mission des professionnels de santé (« soulager, soigner, éduquer, réinsérer sans générer de
dommage ») se suffit-elle à elle-même ? Ne devrait-elle pas s‟épanouir au-delà, dans un
engagement professionnel en faveur du développement de nouvelles pratiques, de nouveaux
progrès médicaux, dans une obligation éthique de soins sûrs et durables ?
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Alors pourquoi ne pas intégrer une "éco conception des protocoles de soins et de prévention"
avec le triple rapport de la prévention aux besoins, de la prévention aux risques et de la
prévention aux soins (la sécurité d'une santé économe) ?
Santé et Droits de l'homme : Fondements épistémologiques et implications pour
le développement durable en Afrique
Prof. Dr. Emmanuel KABENGELE MPINGA, (Professeur - Faculté de Médecine/ Université de Genève &
Ecole Suisse de Santé Publique, Zurich (Suisse))
Résumé :
La « science africaine et / ou africaniste » a peu abordé la question des synergies entre la
santé et les droits humains et de leurs implications dans le contexte du développement de ce
continent. La présente communication se propose d‟abord de clarifier le statut
épistémologique de ce champ de recherche et d‟actions en santé publique à travers une
proposition de sa définition, une analyse de ses courants de pensée dominants et une revue
synthétique des connaissances produites dans ce domaine ces dix dernières années.
Ensuite, un modèle théorique explore les synergies entre santé et les droits humains en
recourant à leurs effets sur (1) les états de santé ou d‟incapacité (2) atteintes aux droits
humains (3) les politiques de santé et (4) sur les outils de santé publique.
Enfin, les conditions d’appropriation et de contribution de ce champ de recherche au
développement durable de l‟Afrique sont examinées ; elles porteront sur les ouvertures inter et
transdisciplinaires nécessaires au sein des institutions de d‟enseignement et de recherche, sur
les besoins de formation en particulier des professionnels de santé et de défenseurs de droits
humains, sur la coopération inter universitaire dans ce domaine, sur la production de
connaissances, et surtout sur la prise en compte de ces connaissances dans la gouvernance du
secteur de la santé en Afrique.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Session 3. Outil Economique pour le Développement
Session présidée par M. Pierre Alexandre GENILLON (Chief Operating Officer NetQI Suisse)
4G Mobile Broadband a key driver of the African economy
Dr. Tayeb BEN MERIEM (OA&M/OSS Standardisation Coordinator Orange France Telecom R&D)
Résumé :
Today's world is characterized by information & knowledge-based economy and society.
Therefore, Mobile Broadband Internet is and will be for a long time the engine of economic
development in Emerging Countries as it is the case in the developed countries. That is why, we
must be able to provide all citizens in the world with the benefit of Internet services in order to
solve the digital divide issue.
Mobile Broadband is gaining momentum and we think, it is a unique opportunity for reducing
the digital divide between the developed and emerging countries. At African continent level, we
can notice the Internet penetration rate is very low compared to developed regions. Therefore,
Africa is expecting a huge growth rate for the coming decade which requests large blocks of IP
addresses and deployment of Mobile broadband infrastructure within each country as well as
submarine telecommunication infrastructures around the continent accordingly. The Internet
address along side Mobile Broadband infrastructure is the passport for a citizen to access
Internet services in order to contribute to the digital economy development.
At he same time, Internet addresses is running out at global view. According to IANA (the
Authority for Internet naming and addressing assignment), unallocated IP addresses blocks will
be unavailable from 2011. The reason why, the solution for Africa to be in position and to get
prepared to meet the huge Internet services demand is to shift to the new generation Internet
(IPv6 protocol). This move is on good way thanks to "AfriNIc" (the African body in charge to
assigning Internet blocks addresses to the operators and Internet Service Providers in Africa).
AfriNIc is indeed, doing aggressive dissemination campaigns of the Internet technology through
the continent since 2005. Besides, most of the African countries have created their own "IPv6
Task Forces" as sub-chapters of the "IPv6 Forum" which are strong instruments dedicated to
the local stakeholders (Universities, Institutions, industries, ..). Besides, the local Authorities
(Government, Institutions) must structure the Internet market by improving education,
creating a fair competition conditions, encouraging the development of Infrastructure through
public financing, public-private partnership etc. If we look at the Internet services demands in
African, we can notice large differences due to the countries disparities; in fact it is directly
correlated the socio-economic factors.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
The complexity and the variety of the service needs expressed by the population are correlated
to the socio-economic factors. Moreover the demand for business services arises particularly in
those countries with higher socio-economic scoring. The development of mobile internet services
will enable to foster the demand for more complex internet broadband services. Broadband
penetration can grow enormously provided that rural communities are targeted. Africa
demography is transitioning but will remain rural based; hence Mobile Broadband services
must be targeted to the rural population as well. This can be done through local Internet
content and services offers, introducing early mobile services in order to accustom the customers
with information based services.
Improving broadband penetration also would benefit from shared internet schemes
development such as cyber-cafés and shared devices initiatives. Most of the Mobile services are
today based on what so called the 2nd and 3rd Mobile infrastructure (GSM family). The 4th
Generation is about to be deployed in the developed countries. We think the emerging countries
could benefit from the potential of this new Mobile Broadband generation in their evolutionary
path towards the digital economy. The operators and Internet Service Providers (ISPs) are key
players in this evolution.
Le Développement de l´Afrique grâce à l´Energie Solaire
M. Guy TCHUILIEU, (Directeur Général Ecosunsolutions S.A.R.L Belgique)
Résumé :
En Afrique subsaharienne, l'accès aux énergies constitue l'un des problèmes majeurs de
développement des sociétés. Les statistiques témoignent de ce problème énergétique en
montrant que seuls 23,6% des ménages ont accès à l'électricité. Si, l'on ajoute à cela les
disparités entre urbain et rural, les chiffres tombent autours de 5% à 6% de taux
d'électrification rurale. Et, ce déficit énergétique ne handicape pas seulement la vie quotidienne
des ménages africains. Il bloque également le développement d'un tissu économique innovant et
performant. Face à ces situations et aux enjeux énergétiques de ces prochaines décennies, il est
urgent que les pouvoirs publics procèdent à une augmentation conséquente des taux d'accès aux
énergies.
L'énergie solaire apparaît de toute évidence comme la principale énergie d'avenir pour l'Afrique
subsaharienne, parce que la mieux à même de conduire à l'augmentation de l'accès à l'énergie, à
des coûts d'installation supportables pour les pouvoir publics.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
La Science : un levier incontournable pour le développement durable de
l’Afrique
Prof. Dr. Papa Ibra SAMB, (Professeur – Ancien Recteur de l'Université de Thiès - Sénégal)
Résumé :
Aujourd‟hui, plus que jamais, toute réalisation, de portée individuelle, institutionnelle,
nationale, internationale ou universelle, se jauge à l‟aune de la légitimité, de l‟éthique, de la
justice sociale, de la durabilité et de la bonne gouvernance. Cette préoccupation reste, plus que
jamais, au cœur de la gouvernance mondiale dont l‟attachement à la notion de citoyenneté
planétaire responsable est plus que d‟actualité.
Dans le contexte d‟une récession financière comme celle en cours, l‟Afrique, cette partie du
monde où vivent pas moins du dixième de la population de la planète, constitue encore un
continent qui cherche sa voie pour assurer son développement en dépit de toutes les politiques
d‟aide, d‟annulation de la dette et d‟ajustement structurel et économique. Voilà donc pourquoi il
m‟a paru pertinent de s‟interroger sur une solution intitulée : La science, un levier
incontournable pour le développement durable de l’Afrique.
En abordant des questions essentielles comme la fracture agricole ou les grandes endémies
(sida, paludisme et tuberculose), il est aisé de se rendre compte que le fossé entre le Nord et le
Sud est surtout scientifique. La simple question des OGM est là pour étayer ce problème. Les
milliards de dollars, investis par de grandes firmes agro industrielles pour la maîtrise de la
technologie vont assujettir le pauvre paysan africain analphabète de surcroît, à des semences
OGM dont il ne maîtrise ni la technique, ni le contenu. La préoccupation essentielle des
africains devrait être de forger des espaces économiques viables, des espaces de connaissances
et de compétences. Peut-être faut-il le rappeler le développement n‟est pas seulement
économique.
En effet, seuls les savoirs, savoir-faire et compétences fondés sur la science peuvent tirer
l‟Afrique hors des bas-fonds de la misère et du désespoir ambiants, une situation dont les
conséquences suscitent un effroi déstabilisateur quasi-universel. A la seule condition,
cependant, que cette science « colle », intégralement et en permanence, à toutes les composantes
fonctionnelles du concept même de Développement Durable.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Session 4. Outil de la Coopération Scientifique (e-Learning, Living Labs,
Diaspora)
Session présidée par le Prof. Dr. Denis ZAMPUNIERIS (Professeur - Université du Luxembourg)
Les Chaires UNESCO « Femme, Science et Développement Durable » comme
outil de coopération interuniversitaire.
Prof. Dr. Isabelle GLITHO, (Doyenne de la Faculté des Sciences de l'Université de Lomé Togo, Membre du
Conseil Africain et Malgache pour l´Enseignement Supérieur)
Résumé :
Le programme UNITWIN et Chaires UNESCO, mis en place en 1991, est l‟un des instruments
du renforcement des capacités des institutions d‟enseignement supérieur et de recherche. Créé
d‟abord pour développer les capacités universitaires nationales et orienter la réflexion sur les
actions de l‟UNESCO en ce sens, ce programme est peu à peu devenu un outil de la coopération
interuniversitaire régionale et/ou continentale. Les chaires UNESCO favorisent en effet la
mutualisation des capacités institutionnelles et le « transfert des connaissances dans un esprit
de solidarité internationale. »
Lors des réunions préparatoires de la conférence de Budapest sur l'Enseignement Supérieur
(1999), les femmes des universités et des centres de recherche ont exprimé le désir de voir
initier un programme de chaires UNESCO « Femme, Science et Développement ». Les
premières sont nées en 2001 sous l'égide des associations nationales de femmes scientifiques
des universités. Une chaire UNESCO « Femme, Science et Développement» est une chaire
militante, engagée aux côtés de l‟UNESCO pour défendre les grandes valeurs de l‟organisation.
C'est une passerelle entre les techniciens (que sont les scientifiques) et les décideurs pour le
développement des pays. Mais, une chaire UNESCO « Femme, Science et Développement», bien
que installée dans une université nationale, a toujours une dimension régionale et est souvent
intégrée dans un réseau international.
C‟est dans ce cadre qu‟est né en 2006 le Réseau des Chaires « Eau, Femmes et Pouvoir de
décision » impliquant le Maroc, le Brésil, le Pakistan et la Côte d‟Ivoire. La chaire « Femme,
Science et Gestion Raisonnée de l’Eau en Afrique de l’Ouest », la benjamine des Chaires
« Femme, Science et Développement », est née en décembre 2008 et regroupe les universités du
Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d‟Ivoire, du Niger et du Togo. Elle est affiliée au Réseau des
Chaires sur l'Eau. Elle est basée sur deux offres de formations ouvertes à l‟Université de Lomé
pour les étudiants des 5 pays : (1) Un Master Professionnel International d‟Environnement et
Santé avec l'Option « Femme, Eau et santé » et (2) Un Certificat d‟aptitude qui vient en appui au
Master.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Dans notre exposé, nous montrerons comment le Réseau des Chaires UNESCO « Femme,
Science et Développement », dont le Réseau des Chaires sur l‟Eau et plus particulièrement la
Chaire « Femme, Science et Gestion Raisonnée de l‟eau en Afrique de l‟Ouest », permet de
mutualiser les programmes de formation et de recherche de nos universités pour atteindre les
Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Une plateforme e-Learning pour accompagner le savoir -faire de la Diaspora
aux institutions universitaires en Afrique Central
Dr. Erick GANKAM TAMBO, (Chercheur - ICT4Development at Cooperative Systems
Fernuniversität in Hagen – Allemagne)
Résumé :
"Brain drain" is a big problem in most countries in Africa. Many young people leave their home
countries to begin or to continue a study in western countries. This results in a loss of important
human resource capital for the development of their countries in Africa. This is particularly
observable in academic institutions. The increasing use of information and communication
technologies and the constantly advancing process of globalization provide new opportunities for
efficient interaction between Africans who live in the Diaspora and those living in Africa. The
developed concept based on the assumption that through an optimized integration of
technology, didactics and expertise gained from the African Diaspora, an efficient knowhow
transfer solution from the Diaspora to African home countries can be created. This approach is
introduced as "Diaspora-based computer supported collaborative learning". The knowledge
transfer process takes place within the scope of the didactical unit of a seminar involving a
remote expert, students and a local supervisor/facilitator located at the student‟s university
campus in Cameroon. While the remote expert takes the pedagogical and intellectual role and is
in charge of the knowledge transfer among and to the students, the local supervisor helps to
manage organizational tasks on campus. This approach is qualified as blended learning. It
combines the effectiveness and flexibility of virtual learning with the simplicity of some
organizational processes in face-to-face situations. From all didactic approaches used in
academic teaching (lecture, labs exercise, seminar etc), the seminar with its different stages
(announcement of a topic, search and use of literature, topic preparation, presentation and
discussion, evaluation) and processes provides an appropriate model for efficient supervision of
campus based students by a remote expert.
Quite a number of IT-systems use the advantages of information and communication technology
(ICT) for education and advanced vocational training. The transfer of technological development
to a different societal context appears to be complex since technological developments are
always embedded in a general societal context. The challenge lies in the design of an IT-system
which considers the peculiarities of the societal context e.g. Cameroon as an example of a
central African country. Field studies in technical faculties in Cameroon constitute the baseline
for the problem analysis. Based on the results of these field studies, requirements for a solution
P a g e | 17
Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
have been formulated. The framework for the realization of virtual seminars developed
addresses the deficits of existing approaches and fulfills the requirements formulated in the
field studies. The framework respectively conceptual solution consists of three parts:
1. A didactical model, which describes the aims and goals, the didactical accentuations and
methods for the introduction and the realization of the blended virtual seminar model.
2. A process model, in which the range of possible organizational forms, the involved actors
and their roles, processes and instructional sequences of the blended virtual learning
seminar are described and specified.
3. A system architecture, which models and specifies the functional and technical
environment for the realization of the blended virtual seminar (see [Tambo & Haake,
2010]).
A prototypical implementation of the conceptual solution consisting of guidelines and prepared
resources (templates) for the realization of the blended seminar, the learning design of the
blended seminar and a prototypical implementation of technical environment for the execution
of the seminar is being provided (see [Tambo, 2010]). A prototypic seminar demonstrated the
applicability of the developed framework. The further steps consist of the implementation of the
operational system and the deployment of the solutions in countries with similar socio-
infrastructural context to Cameroon.
Literature
[Tambo, 2010] Gankam Tambo, Erick R. “A Framework for Virtual Seminar in
Cameroon”. Dissertation, Fernuniversität in Hagen.
[Tambo & Haake, 2010] Gankam Tambo, Erick R. and Joerg Haake.“ Extending IMS LD
Environment to Support the Flexible Integration of Services“. Proceedings of the 3rd
International eLBa Science Conference; Fraunhofer Verlag
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Forum de la Diaspora Malienne : Force de Coopération au Développement
Prof. Dr. Amadou DIALLO, (Recteur de l´Université de Bamako – Mali)
Résumé :
La contribution de l‟importante diaspora malienne au développement du pays a été jusqu‟ici
mesurée en terme financier.
Depuis au moins une décennie sa frange intellectuelle contribue, de façon volontaire et pendant
un laps de temps limité, au développement de la jeune université de Bamako confrontée aux
défis de la croissance exponentielle des effectifs des étudiants, le sous équipement, l‟insuffisance
quantitative et qualitative du personnel enseignant. Cette contribution multiforme a pour
cadres le TOKTEN (Transfer of Knowelge Through Expatriate Nationals), le MSAS (Symposium
Malien des Sciences Appliquées), MaliWatch, RASES et que l‟Etat tente d‟institutionnaliser à
travers le Forum de la Diaspora ISTM dont les premières assises, tenues en septembre 2010,
ont recommandé sa normalisation et sa pérennisation.
A travers ces différents cadres, des résultats probants ont été atteints. Ainsi 209 enseignants
chercheurs de la diaspora ont pu effectuer 494 missions d‟enseignement et de recherche dans
toutes les structures de l‟université de Bamako et des grandes écoles du Mali, encadrer une
dizaine de thèses et 130 étudiants en DEA ou Masters dans diverses disciplines. Ce faisant ils
ont contribué à son ouverture sur le monde extérieur, participé à la formation d‟une partie de
son personnel enseignant, diversifié et amélioré ses offres de services d‟enseignement et parfois
contribué l‟équipement de certaines facultés. Cependant, pour rendre ces actions plus efficaces
et efficientes, une parfaite identification des compétences et des qualifications de la diaspora,
une rigoureuse programmation des besoins du secteur de l‟enseignement supérieur, une plus
grande implication financière de l‟Etat et une définition d‟un cadre institutionnel cohérent sont
indispensables.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Collaborative Learning and Development of IT Teacher Expert Networks in
Africa
Dr. Justine MAGAMBO, (Chercheur – Département des Sciences de l´Education – Université de
Cologne/Allemagne)
Project: Education-Africa / ITCT-Africa (www.education-africa.com)
Résumé :
The presentation shows collaborative project of educators in four African Universities. By
utilizing the internet and web tools such as Wikis, Blogs and CMS (content management
system) for training academic staff and students, sharing of knowledge through open forum
discussions and disseminating research findings among partner universities and other
institutions, an IT expert pool has developed which enables teachers train other teachers in the
application of ICTs in teaching and learning. The project aims at training future teachers in the
use of ICT at a much broader level. Breadth of training not only refers to the fact that a number
of African teacher education institutions in Anglophone and Francophone countries participate,
but also to the fact that the respective courses and learning environments are part of teacher
education programs. Acquainting the future teachers with ICT will be a prerequisite for having
young people become acquainted with these new technologies. Web tools like wikis, blogs,
forums, CMS, help familiarise African teachers with the uses of ICT thus helping them to
improve their use of these technologies in teaching. Without prior ICT or computer knowledge,
teachers have become active contributors to the website. Collaboration among universities,
sharing expertise and experiences, are some of the benefits of using tools like blogs and wikis.
As a result improved access to software, hardware and technical assistance have been realized
in these universities. Capacity building is feasible through the collaboration. Wider coverage of
dissemination of research findings has also been realized, through academic and student
communities in pattern universities directly publishing research findings on websites. Increased
integration of technology and its use in education is among the fruits of the collaboration. The
project that is not limited to pattern-ring with education teacher training institutions but also
experts in other fields which benefit the project, and partnerships with NGOs have been
developed to facilitate participating institutions with hardware (http://www.linuxola.org/).
Universities: University of Cologne, Mbarara University of Science and Technology, Kyambogo
University, Kenyatta University, Université de Kinshasa.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Contribution de la diaspora africaine au développement de l'enseignement
technologique et à la création d'entreprises innovantes en Afrique : Projet de
création de l'Institut Universitaire d'Afrique Centrale au Cameroun
Prof. Dr. François TSOBNANG, (Directeur Adjoint ISMANS France)
Résumé :
La finalité du projet de création de l‟Institut Universitaire d‟Afrique Centrale (IUDAC) est de
répondre aux besoins en ressources humaines qualifiées et compétentes nécessaires à la
réalisation des objectifs de développement socio-économique durable en Afrique Centrale tels
que exprimés dans (i) le programme économique régionale (PER) de la communauté
Economique et Monétaire d‟Afrique Centrale (CEMAC) ou (ii) dans le Document de Stratégie
de Croissance et de l‟Emploi (DSCE) du gouvernement camerounais. En s‟appuyant sur les
expériences positives déjà réalisées par le consortium international de formation et de
recherche « Euro-Graduation-Access » (EG@) en Afrique Subsaharienne au cours des 10
dernières années, et en mobilisant la diaspora active en France et en Europe, l‟IUDAC a pour
ambition de devenir un pole d‟excellence en Afrique Centrale dans les domaines des sciences
et techniques industrielles et de la construction, des sciences et technologies de l‟information et
de la communication, des mathématiques appliquées et des systèmes complexes. Ce pole
couvrira aussi bien la formation initiale, la formation continue, la formation par apprentissage,
les stages de mise à niveau, la recherche liée au développement industriel durable ainsi que la
réalisation d‟activités complémentaires génératrices de revenus. Le pôle sera inséré dans les
réseaux interuniversitaires - en particulier au sein de la sous-région d‟Afrique Centrale- et
privilégiera des partenariats étroits avec les milieux socio-économiques. Notre contribution à
la 2ième conférence d‟ACSAL portera principalement sur les spécificités du concept, la faisabilité
et le plan de développement 2010-2015 de l‟IUDAC, ainsi que les opportunités ouvertes par le
projet en matière de coopération interuniversitaire nord-sud et sud-sud fondée sur une culture
du résultat, d‟intérêt mutuel et de responsabilité partagée.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Vendredi 12 Novembre 2010
Session 5. Valorisation des résultats de recherche
Session présidée par le M. Guy WEETS (Vice-président ACSAL & Ancien Chef d´Unité
Commission Européenne)
Applications et effets des technologies dans les zones d’intervention des projets
de développement rural au sahel
Prof. Dr. Alhassan YENIKOYE, (Recteur de l´Université de Niamey-Niger)
Résumé :
Les projets en tant qu‟outils de développement jouent un rôle important dans la diffusion des
technologies et dans l‟évaluation de leurs impacts sur la structure et les systèmes de production
paysan. Ils contribuent à la préservation de l‟environnement d‟où leur importance dans la
stratégie du pays pour réaliser un développement durable. L‟analyse de 26 projets de
développement mis en œuvre en zone sahélienne montre que les objectifs de sécurité
alimentaire et de développement durable ne peuvent pas être atteints dans les conditions
actuelles pour plusieurs raisons dont les plus importantes sont :
inadaptation entre l‟offre et la demande en technologie
transferts massifs de technologies exogènes sans étude préalable pour combler le déficit
entre l‟offre et la demande : type de technologie et capacité d‟absorption.
blocage institutionnel qui ne permet pas au monde rural d‟être un partenaire actif et
averti du développement local.
faible financement de la formation des acteurs et la définition de leur profil,
peu d‟activités de recherche – action valorisant les savoirs, savoir- faire et les matériaux
locaux.
absence de cellule d‟évaluation de l‟impact des technologies à court et moyen terme au
niveau de la plupart des projets.
En conclusion , c‟est toute l‟approche sur l‟élaboration, la mise en œuvre et l‟évaluation des
projets de développement au sahel qui doit être revue et corrigée avec la participation de tous
les acteurs pour un meilleur impact sur la sécurité alimentaire et le développement durable.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Développement scientifique et technologique en Côte d´Ivoire : Valorisation des
résultats de recherche et développement durable.
Prof. Dr. Ramata BAKAYOKO-LY, (Directrice du Laboratoire Santé Publique Université de Cocody (Côte
d´Ivoire), Présidente de la Commission Régionale d’Experts du Bureau Afrique de l’Ouest de l’AUF)
Résumé :
La première partie de l‟exposé traite de la problématique du Développement Durable en Côte
d‟Ivoire. Bien qu‟ayant ratifié plusieurs traités et conventions relatifs au Développement
Durable et élaboré un plan national d‟action environnementale, la Côte d‟Ivoire reste confrontée
à de graves problèmes environnementaux et à la dégradation des conditions de vie des
populations, notamment les plus démunis. Plusieurs raisons dont la faible exploitation des
résultats de la recherche expliquent cette situation.
Dans la deuxième partie, après une présentation du système national de recherche, un point est
fait sur les acquis de la recherche. Deux études de cas issus des travaux des chercheurs de
l‟Université de Cocody, montrent comment la valorisation des résultats de la recherche peut
avoir un impact économique, réduire les inégalités sociales et préserver l‟environnement.
La troisième partie expose les enjeux et défis à relever par les différents acteurs (Etat,
opérateurs économiques, chercheurs, etc.) ainsi que les coopérations à établir en vue de
développer des technologies locales intégrant les exigences du développement durable.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Living Labs: Nouvelles approches méthodologiques innovantes – Etude de cas et
opportunités
M. Pierre-Alexandre GENILLON, (Chief Operating Officer NetQI Suisse)
Résumé :
Pour faire face aux défis sociaux, économiques et environnementaux, qu‟affrontent les pays
africains dans cette décennie, on ne résoudra pas les problèmes actuels avec les modèles
organisationnels qui les ont engendrés. Dans un contexte de redéploiement de l‟aide avec
l‟émergence de nouveaux acteurs, publics et privés, l‟Afrique désormais en position de choix,
doit se doter d‟outils et de méthodes de coopération scientifiques adaptés.
Déjà, un changement de paradigme se fait jour, le complexe développeur et ses partenaires
pays associent désormais les acteurs du secteur privé et de la société civile à leur réflexion
stratégique pour fournir des solutions ayant des impacts mesurables et des bénéfices tangibles
pour l‟ensemble de la société. De plus en plus, les pays se dotent de DSRP et/ou de DSCE*, ces
documents de stratégie qui définissent les priorités nationales et sous-régionales dessinent une
feuille de route pour la définition et la mise en œuvre des politiques de recherche pour les pays
africains. Afin d‟accompagner ce mouvement. La grande nouveauté réside dans le fait qu‟ils sont
désormais élaborés avec des contributions incluant le secteur privé, la société civile, agences
d‟état spécialisées, les universités et les instituts de recherche etc...
Au delà de la relation traditionnelle donateur/bénéficiaire, et des mécanismes de coopérations
scientifiques existants - observatoires, groupes d‟experts consultatifs, La présentation propose
un éclairage sur les approches en silo existantes et les options multi-acteurs multidisciplinaires
émergentes aux fins de transformer les résultats de la recherche en actifs tangibles et
impactant, si bien adaptés, intégrés, répliqués. Nous proposons un éclairage sur une approche
méthodologique originale récemment émergée en Europe- Les Living labs - ceux-ci visent à
mettre en place un nouveau système d'innovation où les utilisateurs et les citoyens deviennent
des acteurs actifs et non pas seulement des récepteurs passifs. Cette approche systémique porte
sur la recherche, l'expérimentation et la Co-création avec des utilisateurs réels dans des
environnements réels, où chercheurs, entreprises et institutions publiques cherchent ensemble
des solutions, de nouveaux produits, nouveaux services ou de nouveaux modèles d'affaires. Nous
tenterons de démontrer si ce modèle est transposable, si adapté aux contextes locaux et
évoqueront les avantages de celui-ci en terme d‟économie d‟échelle, de renforcement des
capacités, et des bénéfices envisagés en terme d‟exploitation des résultats de la recherche pour
un développement soutenable.
* DSRP : Document de Stratégie de Réduction de la pauvreté
DSCE : Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
I2 : Innovation et Internationalisation (Réaction de l’Afrique aux opportunités
post-crise)
M. Karel UYTTENDAELE, (Ancien Chef de Cabinet du Secrétariat à l´Informatisation de l´Etat Belge –
Ex-directeur Hewlett-Packard)
Résumé :
A l‟ère d‟une économie définitivement mondialisée et implacable l‟Afrique doit urgemment
diversifier ses exportations, même au delà de la transformation première et de l‟enrichissement
de ses matières premières. Le mot magique est l‟I² (l‟Innovation et l‟Internationalisation).
Chaque innovation doit dans les plus brefs délais être valorisée au niveau international. Des
innovations destinées à la très large base de la pyramide de la population mondiale peuvent
souvent être réalisées sans innovations scientifiques poussées. Toujours est-il qu‟en Afrique la
balance entre le nombre des diplômés en „sciences & techniques‟ et en sciences „humaines‟ est
largement déséquilibrée. Des campagnes de sensibilisation pour plus de I² sont indiquées aussi
bien pour les jeunes que pour les entrepreneurs existants. Pourquoi les enseignants du
secondaire ne stimuleraient-ils pas déjà leurs jeunes élèves pour l‟Innovation et
l‟Internationalisation ?
La Belgique teste actuellement un projet de migration circulaire. Cent haut-diplômés sénégalais
sont invités à venir faire un stage professionnel d‟un an dans des entreprises
hyperconcurrentielles belges. Fort de cette expérience Il est à espérer qu‟à leur retour ce seront
eux qui donneront un boost à l‟économie sénégalaise. En plus il est recommandé d‟organiser
massivement, pour „tous‟ les entrepreneurs existants, des forums d‟affaires publics sous le
thème « Osez partager votre rêve avec des partenaires ». Un changement d‟attitudes des
entrepreneurs PME africains dans le but d‟une création massive d‟inter-PME panafricaines et
mondiales permettra d‟introduire plus rapidement des produits et services novateurs africains
sur les marchés internationaux.
Pas ces trois mesures l‟Afrique créera un écosystème propice à l‟I²: (1) passionner les jeunes
pour plus d‟études en sciences et techniques tôt dans l‟enseignement secondaire ; (2) inciter tous
les diplômés de l‟enseignement supérieur à faire des stages à 5.000 km de chez eux ; (3)
organiser massivement des forums d‟affaires publics pour les entrepreneurs existants.
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Session 6. Table Ronde – Conférence de Presse
« Rôle et Contribution de la Diaspora Africaine pour appuyer les systèmes
d’innovation nationaux et le renforcement des stratégies de coopération au
développement »
Modérateurs : M. Patrice GIRAUD (Chargé de Programme au Centre de Culture Scientifique,
Technique et Industrielle - France)
Questions réponses
Invités :
o Prof. Dr. Amadou DIALLO (Recteur de l'Université de Bamako -Mali)
o Prof. Dr. François TSOBNANG (Directeur Adjoint ISMANS France)
o M. Jérôme MONTEU NANA (Vice-président du Conseil Mondial du
Panafricanisme)
o M. David QUIEN (Senior Microfinance Expert, ADA Luxembourg)
o M. Guy WEETS (Vice-président ACSAL - Former Deputy Head of Unit European
Commission)
o Dr. Jean-Eric AUBERT (Ancien Chef de Programmes à la Banque Mondiale &
OCDE)
o Prof. Dr. Ramata BAKAYOKO-LY (Ancienne Vice-président de l´Université de
Cocody)
o Prof. Dr. Isabelle GLITHO (Doyenne - Faculté des Sciences de l'Université de Lomé
Togo)
o Prof. Dr. Kanigula MUBAGWA (Professeur à l´Université Catholique de Louvain
et Directeur de FAST-Africa Belgique)
o Mme Lydie SEULEU (Directrice Pan-African Cultural Center (PACC))
o M. Pierre-Alexandre GENILLON (Chief Operating Officer NetQI Suisse)
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
Annexe 1 : Liste des Intervenants
1. M. Pierre DECKER (Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Luxembourg)
2. M. Marc BICHLER (Ministère de la Coopération et de l’Action humanitaire, Luxembourg)
3. Prof. Dr. Rolf TARRACH (Recteur de l´Université du Luxembourg)
4. Prof. Dr. Jean-Frank WAGNER (Président ACSAL – Professeur Université de Trèves)
5. Prof. Dr. Amadou DIALLO (Recteur de l´Université de Bamako – Mali)
6. Prof. Dr. Papa Ibra SAMB (Professeur – Ancien Recteur de l´Université de Thiès - Sénégal)
7. Prof. Dr. Alhassan YENIKOYE (Recteur de l´Université Abdou Moumouni Niamey-Niger)
8. Prof. Dr. Vincent LEROUX (Professeur et Médecin de Santé Publique, Chercheur à l´Ecole Central de
Paris – France)
9. Prof. Dr. Isabelle GLITHO (Doyenne - Faculté des Sciences de l'Université de Lomé-Togo)
10. Dr. Jean-Eric AUBERT (Senior Consultant – Ancien Chef de Programmes à la Banque Mondiale &
OCDE)
11. Prof. Dr. Gueladio CISSE (Directeur de Recherche à la Swiss Tropical and Public Health Institute -
Ancien Directeur Général du Centre Suisse de Recherche Scientifique en Côte d'Ivoire)
12. Prof. Dr. Jacques TEGHEM (Professeur - Université de Mons - Belgique)
13. Dr. Erick TAMBO GANKAM (Chercheur - Fernuniversität in Hagen Allemagne)
14. M. Guy WEETS (Vice-président ACSAL – Ancien Chef d´Unité Commission Européenne)
15. M. Francesco AFFINITO (Chargé du Programme Science et Technologie à la Direction Générale
Développement de la Commission Européenne)
16. M. Karel UYTTENDAELE (Ancien Chef de Cabinet du Secrétariat d´Etat à l´Informatisation de l´Etat
Belge – Ex-directeur Hewlett-Packard)
17. M. Guy TCHUILIEU (Directeur Général Ecosunsolution- Belgique)
18. Prof. Dr. Emmanuel KABENGELE MPINGA (Professeur - Faculté de Médecine/ Université de Genève
& Ecole Suisse de Santé Publique, Zurich (Suisse))
19. M. Pierre Alexandre GENILLON (Chief Operating Officer NetQI Suisse)
20. Prof. Dr. Denis ZAMPUNIERIS (Professeur - Université du Luxembourg)
21. Dr. Justine MAGAMBO (Chercheur – Département des Sciences de l´Education – Université de
Cologne/Allemagne)
22. Prof. Dr. François TSOBNANG (Directeur Adjoint ISMANS France)
23. Prof. Dr. Ramata BAKAYOKO-LY (Ancien Présidente - Directrice du Laboratoire Santé Publique
Université de Cocody (Côte d´Ivoire), Présidente de la Commission Régionale d’Experts du Bureau
Afrique de l’Ouest de l’AUF)
24. M. Patrice GIRAUD (Chargé de Programme CCSTI (Centre de Culture Scientifique, Technique et
Industrielle - France)
25. Mme Lydie SEULEU (Directrice Pan-African Cultural Center (PACC))
26. M. Jérôme MONTEU NANA (Vice-président du Conseil Mondial du Panafricanisme)
27. Prof. Dr. Kanigula MUBAGWA (Professeur à l´Université Catholique de Louvain - Directeur de FAST-
Africa)
28. Prof. Pierre SECK (Président de la Section des Sciences/Institut Grand-ducal Luxembourg)
29. Dr. Guy TANONKOU (Directeur Général ACSAL Luxembourg)
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Coopération pour un Développement Ciblé des Pays du Sud par la Recherche Scientifique et le Transfert des Technologies Adaptées
ACSAL est une organisation à caractère scientifique et
technologique promouvant la coopération pour un
développement ciblé des pays du Sud par la recherche
scientifique et le transfert des technologies « adaptées ».
L‟agence a été créée suite à une initiative commune entre
chercheurs luxembourgeois, européens et un réseau de
scientifiques africains de la diaspora.
L´agence vise à :
Développer, proposer des projets de recherche et
solutions d´aide au développement par la recherche
scientifique en impliquant les acteurs
luxembourgeois et africains ;
Amorcer des coopérations scientifiques gagnant-
gagnant entre les chercheurs européens et
africains ;
Développer les compétences scientifiques en
Afrique via les programmes-cadres Luxembourg -
Afrique ou Europe-Afrique (FP7, Edulink,
Erasmus,….) ;
Promouvoir la culture scientifique au Luxembourg
et en Afrique ;
Informer, sensibiliser les acteurs de la recherche
luxembourgeoise (entreprises de R&D, centre de
recherche publique (CRP)) sur les possibilités
d´intégrer les programmes de recherche en
Afrique, entrainant ainsi l´ouverture aux nouveaux
marchés.
Pour en savoir plus
www.acsal-science.org
Annexe 2 : Liste des Inscrits
Page 1
Prénom Nom Institution Pays Email
Francesco Affinito Commission Européen Belgique [email protected]
Kossi Firmin AGBOKA EPT Luxembourg Luxembourg [email protected]
Paul Aghabo Université du Luxembourg Luxembourg
Expedit Evariste Ago Université de Liège Belgique [email protected]
Pierre cyrille Ahanda Omgba Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Astrid Akoyoko Swedish University of Agricultural Sciences Suède [email protected]
Mouritala Alabi SOTOTOLES S.A Togo [email protected]
Kenneth Amoateng Abibimman Foundation Ghana [email protected]
Roland Apouamoun Université de Liège Belgique [email protected]
Elom Kofi ATOKO Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Jean-Eric Aubert Banque Mondiale France [email protected]
Franco Avena Conseil National pour Etrangers Luxembourg [email protected]
Abou BA Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Ramata Bakayoko-Ly Université de Cocody Côte d´Ivoire [email protected]
2nd Luxembourg International Conference on Scientific Cooperation for Development
Evolution Scientifique de l´Afrique dans un Contexte de Développement Durable
Université du Luxembourg (Campus du Kirchberg)
11-12 Novembre 2010
Liste des Inscrits
Evolution Scientifique de l´Afrique dans un Contexte de Développement Durable - 11-12 Novembre 2010
Page 2Alexis BANUZA Université du Burundi Burundi [email protected]
Carlos Barthelemy Luxembourg [email protected]
Marie-Rose BASHWIRA Belgique [email protected]
Michèle Baumann Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Etienne Sylvain BAVINDI Associations de Jeunesse de la Haute-Sanaga Cameroun [email protected]
Tayeb Ben Meriem Orange Labs France Telecom France [email protected]
Najia BENYACOUB France [email protected]
Girma BERHE Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Marc BICHLER Ministère de la Coopération et de l´Action Humanitaire Luxembourg [email protected]
Ruffin BIDOUNGA Université Marien NGOUABI France [email protected]
Patrice Bigumandondera Université de Liège Belgique [email protected]
Lucienne Blessing Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Sara Bolliri Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Jean Michel Boog Boog France [email protected]
Louis Pasteur Bopoko Université de Liège Belgique [email protected]
Arnaud Bourgain Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Cheikh Boye Université Cheikh Anta Diop Sénegal [email protected]
Baas Brimer Ernst & Young Luxembourg [email protected]
Mahendranath Busgopaul Internet Child Safety Ile Maurice [email protected]
Marta Caruda Luxembourg [email protected]
Patrice Cayre IRD Belgique [email protected]
Nancy CHE Université du Luxembourg Luxembourg
Rosine Desirée Chougouo Kengne Université des Montagnes Cameroun [email protected]
Evina Christin Rufine Ce-Connect / CASA-Net Allemagne [email protected]
Guéladio Cisse KPFE Suisse Suisse [email protected]
Bruno Cornette CRP Henri Tudor Luxembourg [email protected]
Nelida Da Cruz Maison d´Afrique Luxembourg Luxembourg [email protected]
Joao Da Luz Fédération des Associations Capverdiennes Luxembourg [email protected]
Ivan David Danisa Advanced Digital System Luxembourg [email protected]
Evolution Scientifique de l´Afrique dans un Contexte de Développement Durable - 11-12 Novembre 2010
Page 3Pierre Decker Ministère de l’Enseignement Sup. et de la Recherche Luxembourg [email protected]
Clara Delgado Ambassade du Cap-vert Luxembourg [email protected]
Carole Devaux CRP Santé Luxembourg [email protected]
Amadou Diallo Université de Bamako Mali [email protected]
Kouakou Florent Diby ONG Wake Up Africa France [email protected]
Mario Dicato CHL Luxembourg [email protected]
Aurelie Didier AVESEA France [email protected]
Mamadou Diop Université Internationale des Diasporas Africaines Sénegal [email protected]
Anne Dissez Africa N°1 France [email protected]
Simplice Dossou-Gbété Université de Pau et des Pays de l'Adour France [email protected]
Abou Drame Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Fatima EL BCHARI Faculté Polydisciplinaire SAFI_Maroc Maroc [email protected]
Isabelle Essou KTO Télevision Catholique France [email protected]
Adolphe Faber Luxembourg [email protected]
Monica Fernandes Cercle de Coopération des ONG Luxembourg Luxembourg [email protected]
Franklin Bahfon Feyeh Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Guy Marcel FIANLA Belgique [email protected]
David Foka Maison d´Afrique Luxembourg Luxembourg [email protected]
Laurence Fond-Harmant CRP Santé Luxembourg [email protected]
Reinhild Frank UPF Luxembourg Luxembourg [email protected]
Erik Gankam Tambo Fernuniversität in Hagen Allemagne [email protected]
Pierre-Alexandre Genilon NetQI Suisse France [email protected]
Patrice GIRAUD CSTI France France [email protected]
Isabelle Adolé Glitho Université de Lome Togo [email protected]
George Gobran Université Catholique de Louvain Luxembourg [email protected]
Patrick GOUMAIN Collectif des Associations de la Diaspora Africaine France [email protected]
Jenny Hallen Hallen-Hedberg Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Casimir HARERIMANA Université de Liège Belgique [email protected]
Nina Helm International Bureau of the Federal Ministry of Education Allemagne [email protected]
Evolution Scientifique de l´Afrique dans un Contexte de Développement Durable - 11-12 Novembre 2010
Page 4Sascha Helsper Helsper S.A Allemagne [email protected]
Paul Heuschling Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
David Hiez Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Béatrice IBULA Université de Liège Belgique [email protected]
Nicole Ikuku ASTM Luxembourg Luxembourg [email protected] / [email protected]
Kenneth Izomoh ACSAL Luxembourg Luxembourg [email protected]
Céline JACMAIN Université de Liège Belgique [email protected]
Lotfi Jenane Banque Centrale de Tunisie Tunisie [email protected]
Baptista Joao Ex-Angolaworld Allemagne [email protected]
Emmanuel K. MPINGA Université de Genève Suisse [email protected]
Fiston Kabange Numbi Université de Lubumbashi Congo [email protected]
Bonaventure KAGNÉ Centre d’études et de mémoire des migrations Belgique [email protected]
David Kamdoum Fonkwe Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Moussa Kandji Lycée de Kébémer Sénegal [email protected]
Abdoul Fatah Kanta Université de Mons Belgique [email protected]
Jean-Claude Karasi CRP Santé Luxembourg [email protected]
Joseph Pierre KAUDJHIS Université Libre de Bruxelles Belgique [email protected]
Toussaint Kendenga Université de Liège Belgique [email protected]
Mathias Keupie CEPS/INSTEAD Luxembourg [email protected]
Franklin KIMBIMBI Université Libre de Bruxelles Belgique [email protected]
Afred Kizalfs Université du Luxembourg Luxembourg
Robert KOHLL Fondation luxembourgeoise Raoul Follereau Luxembourg [email protected]
Sandrine Aïda KOISSY-KPEIN CEPS/INSTEAD Luxembourg [email protected]
Séverin Konin Université de Cocody Côte d´Ivoire [email protected]
Guy-Romain KOUAM KENMOGNE Université de Liège Belgique [email protected]
JOSUE KPETERE Ministère de l´Environnement Belgique [email protected]
Blaise Kuate Kamga Université de Yaoundé I Cameroun [email protected]
Andrea Kuemmerle CRP Santé Luxembourg [email protected]
Erol Külahci AUF Belgique [email protected]
Evolution Scientifique de l´Afrique dans un Contexte de Développement Durable - 11-12 Novembre 2010
Page 5Céline Lagrost CRP Henri Tudor Luxembourg [email protected]
Juliette Lampertz Office luxembourgeois de l'accueil et de l'intégration Luxembourg [email protected]
Sarah Larent Luxembourg [email protected]
André Lecoq Belgique [email protected]
Hugues Legros Commission Universitaire pour le Développement Belgique [email protected]
Nora Lehners Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Julie Leick ACSAL Luxembourg France [email protected]
Marc Lemmer CRP Henri Tudor Luxembourg [email protected]
Vincent Leroux Ecole Central de Paris France [email protected]
Aimée LINGO Université de Trier Allemagne [email protected]
Johan Luboya ACSAL Luxembourg Luxembourg [email protected]
JEAN PHILIPPE M. MULADIKA OGEFAS-EUF Congo [email protected]
Jules M. NDOUMBE Cameroun [email protected]
Paul Malumba Kamba Université de Kinshasa Congo [email protected]
Adi Mama Université Libre de Bruxelles Belgique [email protected]
Jean de Dieu Mangambu Mokoso Université d’Anvers Belgique [email protected]
Eudes-Hervé MAVOUNGOU ACSAL Luxembourg France [email protected]
Gabriel Mâwa-Kiese Université d´Orsay France [email protected]
Wilfred Mbah Université du Luxembourg Luxembourg
Jean-Jacques Mertens EDGE Luxembourg Luxembourg [email protected]
Géry Meyers Armée luxembourgeoise Luxembourg [email protected]
Arsène Millim Association Luxembourgeoise pour les Nations Unies Luxembourg [email protected]
Yves MINKONDA SOUTH'S WAYS INVEST Belgique [email protected]
Nicaise Misangumukini CEPS/INSTEAD Luxembourg [email protected]
Dominique Mizère Université de Brazzaville Congo [email protected]
Godefroid MONDE Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi Belgique [email protected]
Jean-Papy MONGINDO Université de Kisangani Congo [email protected]
Jérôme Monteu Nana Conseil Mondial du Panafricanisme Allemagne [email protected]
Magloire Joël MOPHOU ASES France France [email protected]
Evolution Scientifique de l´Afrique dans un Contexte de Développement Durable - 11-12 Novembre 2010
Page 6Modi Mounkaila Université Abdou Moumouni Niamey Niger [email protected]
Kanigula Mubagwa Université Catholique de Louvain Belgique [email protected]
Claude Muller Laboratoire National de Santé Luxembourg [email protected]
Francois Muller Université de Liège Luxembourg [email protected]
Guy Marie Roger MVOGO ALTERVITA Cameroun [email protected]
Daniel N. TCHAMO ACSAL Luxembourg Luxembourg [email protected]
Ibrahima N´Doye Université Henri Poincaré de Nancy France [email protected]
Alexandre Nadialine CEAL Luxembourg
Marianne Nati-Stoffel Conseil Economique et Social Luxembourg [email protected]
Stephane Ndjomo CEAL Luxembourg [email protected]
Andrew Ndzebir Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Moses Nem Université du Luxembourg Luxembourg
Emilienne Laure Ngahane Belgique
Basile Ngono Institut Hannah Arendt France [email protected]
Cheikh NIANG Union Africaine Belgique [email protected]
Enerst Niji Université du Luxembourg Luxembourg
Simon NJIENGOUE Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Clément Nkamanyi Challemge Camerounais Allemagne [email protected]
Elias Nkiaka Université Catholique de Louvain Belgique [email protected]
Collin Nkono Observatoire Royal de Belgique Belgique [email protected]
Gaston NSAVYIMANA Université de Liège Belgique [email protected]
Prosper Nsingani Menayeto Urgence Humanitaire Sans Frontière Congo [email protected]
Libérat NTIBASHIRAKANDI Université Libre de Bruxelles Belgique [email protected]
Nyamugusha Nyamwezi F.A.S.T Africa Belgique
Marcel Oberweis Chambre des Députés Luxembourg [email protected]
Lucrece OKE ONG Nignon Belgique [email protected]
Victor Olembo Lomani Global Afric Mag Belgique [email protected]
Papa Elhadji Omar Gueye Université Cheikh Anta DIOP Sénegal [email protected]
Moussa Ouedraogo CRP Henri Tudor Luxembourg [email protected]
Evolution Scientifique de l´Afrique dans un Contexte de Développement Durable - 11-12 Novembre 2010
Page 7Jean Noel Poda IRSS/CNRST Burkina Faso [email protected]
BADARA POUYE Ministère de l´Environnement du Sénegal Sénegal [email protected]
David Quien ADA Luxembourg Luxembourg [email protected]
Berta Rato Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Kseniya Rubicondo ACSAL Luxembourg France [email protected]
Dhiraj Sabharwal Tageblatt Luxembourg [email protected]
Gauthier Sallet INRIA France [email protected]
Papa Ibra Samb Université de Thiès Sénegal [email protected]
Marie-Claude Sance-Plouchart INRIA France [email protected]
Jacques Santer Gouvernement du Luxembourg Luxembourg
Ousmane Sarr Le Dantec Laboratoire de Bacteriologie-virologie Sénegal [email protected]
Marie-Ange Schimmer Relais Culture Europe Luxembourg Luxembourg [email protected]
Pierre Seck Institut Grand-ducal Luxembourg Luxembourg [email protected]
Malick SECK Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Lydie Seuleu Pan. African Cultural Allemagne [email protected]
Betrand Souga Université du Luxembourg Luxembourg
Fanny Esther SUBINN ETOUKE Université de Maroua Cameroun [email protected]
Mireille T. KUMWAMBA Université de Liège Belgique [email protected]
Victor T. TATEU Université de Liège Belgique [email protected]
Willy Tadjudje Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Guy Tanonkou ACSAL Luxembourg Luxembourg [email protected]
Rolf Tarrach Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Anastase TCHICAYA CEPS/INSTEAD Luxembourg [email protected]
Rodrigue Tchinda Tantsi CEAL Luxembourg [email protected]
Guy Tchuileu Ecosunsolution Belgique [email protected]
Jacques TEGHEM Université de Mons Belgique [email protected]
Michel Tenikue CEPS/INSTEAD Luxembourg [email protected]
Frederic Théate Luxembourg [email protected]
BI ATTE CYRILLE TIESSE Université Libre de Bruxelles Belgique [email protected]
Evolution Scientifique de l´Afrique dans un Contexte de Développement Durable - 11-12 Novembre 2010
Page 8José TINEL CVED Luxembourg [email protected]
Firmin Marius Tomboué ACSAL Luxembourg France [email protected]
François Tsobnang ISMANS France France [email protected]
Slim Turki CRP Henri Tudor Luxembourg [email protected]
Patrick Ufoyuru Institut Supérieure d´Etudes Agronomiques de Bengamisa Congo [email protected]
Berthold Ulungu Université de Mons Belgique [email protected]
Karel UYTTENDAELE Boost-Afrique Belgique [email protected]
Kpan Noel VEI Université de Bouaké Côte d´Ivoire [email protected]
Dominique Von Leipzig CEFIS Asbl Luxembourg [email protected]
Simplice WABO MABOU Luxembourg [email protected]
Paul Wagner Institut Universitaire International Luxembourg Luxembourg [email protected]
Jean-Frank Wagner Université de Trèves Allemagne [email protected]
Hélène Walesa ACSAL Luxembourg France [email protected]
Guy WEETS ACSAL Luxembourg Belgique [email protected]
Elvis Yangeh Université du Luxembourg Luxembourg
Stanislas Silvain Yao Université de Cocody-Abidjan Côte d´Ivoire [email protected]
Alhassan Yenikoye Université Abdou Moumouni Niamey Niger
Denis Zampunieris Université du Luxembourg Luxembourg [email protected]
Olivier Zephir CRP Henri Tudor Luxembourg [email protected]
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