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Numéro #0 - Février 2015 LA DEFERLANTE

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#INSIDER : Spécial CrossFit avec la BOX 1461 #LIFESTYLE : Interview de Vincent Vermignon #FOCUS : Urban danse avec la TEAM CRS. #FOCUS : FREELETICS : le fitness intensif sur Smartphone.

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Page 1: EYS Magazine # 0

Numéro #0 - Février 2015

LA DEFERLANTE

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#INSIDER//

16 La déferlante CrossFitDécouverte de la CrossFit Box 1461 avec les coaches Samuel Chroné et Steeve Ardès

#LIFESTYLE//

36 Du sport aux planchesInterview de Vincent Vermignon

40 On grimpe à St-JosephÉdition 2014 - Compétiton de bloc

42 VIBRAM Five Finger Test de la chaussure VIBRAM Trek

46 ÉLASTIBANDComment bien s’en servir

48 Alors on danse ! Portrait des danseurs Eysme et J-ONE de CRS TEAM

#FOCUS//

54 Le Fitness intensif sur smartphoneOn a testé Freelectics

60 Tout savoir sur Le e-sport

61 On s’anime On a regardé BABY STEPS

62 EventMartinique Surf Pro 2015

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ENJOY YOUR SPORT

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CROSSFIT BOX 1461Dossier sur le CrossFit

VINCENT VERMIGNONInterview de l’acteur

MARTINQUE SURF PRO 2015Le surf s’invite en Martinique

TEAM CRSÀ la rencontre de danseurs

#out.SIDER//Bouger

ÉDITO #0:PRÉLUDE À L’ARRACHE !Dans ce numéro, nous avons parlé du CrossFit, et c’était prémonitoire. Ce numéro #0, nous l’avons fini à l’arrache : des imprévus, des défections d’articles, enfin bref la totale. Mais l’essentiel est LA, on livre enfin le premier d’une longue série de EYS Magazine. Comme le dirait Samo de la CrossFit BOX: «il va falloir sortir de votre zone de confort les gars», en effet on a rien sans rien et on va tout vous donner cette année, on a commencé le «workout of the year 2015» et on va le finir, même si c’est à l’arrache !

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#out.SIDER//

FORT-DE-FRANCE, MALÉCON - REXONA FIT AND DANCE 2014

DÉMO CROSSFIT©123RF/Enki

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Page 5: EYS Magazine # 0

ANSES D’ARLET - CAP SALOMON

GARDER LE CAP9EYS MAGAZINE

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TROIS-ÎLETS - PARCOURS SANTÉ

SE MAINTENIR EN FORME10 EYS MAGAZINE

Page 7: EYS Magazine # 0

CARBET - PLAGE DU COIN - ORÉO BEACH TENNIS TOUR

BOUGER À LA PLAGE

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Venu tout droit des Etats-Unis, le CrossFit est un programme de préparation physique et d’entraînement musculaire qui repose sur un enchaînement de mouvements variés, de forte intensité, et issus de différentes disciplines sportives comme la gymnastique, le fitness, l’haltérophilie, l’athlétisme, l’exercice cardio, …

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e CrossFit. La nouvelle tendance sportive ! Qui n’en a pas entendu parler ? Pour

ceux qui ne connaissent pas la discipline, et pour les autres comme simple rappel, le CrossFit est une méthode d’entraînement basée sur le développement de dix qualités : l’agilité, l’équilibre, la vitesse, la puissance, la précision, la résistance, la coordination, la flexibilité, la force et le «cardio». Le CrossFit est surtout une technique de conditionnement physique, qui combine principalement les sports d’endurance (course à pied, corde à sauter, etc), l’haltérophilie (Deadlift, Snatch, Clean, Kettlebell Swings, etc) et la gymnastique (Push-ups, Pull-ups, Squats, Muscle-ups, etc). On pioche dans chacune de ces disciplines des mouvements pour créer des sessions d’exercices, les fameux «Work Out of the Day

(WOD)». En CrossFit, l’esthétique n’est qu’une conséquence et non un but recherché, le but premier étant de se forger la meilleure des conditions physiques de façon globale. Durant les WOD, il faut enchaîner les exercices en écourtant le plus possible les temps de pause, travailler de manière intensive (augmenter le métabolisme) pour consommer un maximum d’énergie (activer la perte de graisse). Le pratiquant cherche avant tout à combler ses faiblesses physiques tout en développant ses forces. Pour cela, il doit sortir de sa zone de confort, aller chercher ses limites pour être encore et encore plus performant afin de devenir au final un «sportif tout-terrain». LE SPORT DU CHALLENGELe CrossFit est un sport de défis. Il vous teste et vous «challenge» mentalement et physiquement pour être « un meilleur athlète ». La variété des entraînements évite l’ennui, garde motivé et permet de

rester constant pour atteindre ses objectifs personnels. En CrossFit, il n’y a pas qu’un seul muscle qui travaille (pas d’exercices d’isolation), les mouvements à réaliser sont poly-articulaires (plusieurs muscles travaillant à la fois). Les athlètes, les CrossFiters, courent, sautent, déplacent des objets, font des exercices au poids du corps, utilisent des haltères, des anneaux de gymnastiques, des boîtes, des kettlebells... et tout autre objet pouvant servir à renforcer la condition

LLE CROSSFIT EST UN SPORT DE DÉFIS. IL VOUS TESTE ET VOUS «CHALLENGE» MENTALEMENT ET PHYSIQUEMENT POUR ÊTRE «UN MEILLEUR ATHLÈTE».

physique. La séance d’un CrossFiter débute par un WARMUP, c’est-à-dire en français «un échauffement», ensuite par l’enchaînement du jour, le WOD, et pour finir s’il tient encore sur ses jambes, histoire de bien se mettre la misère, par un TABATA (en gros un enchaînement de quatre minutes qui se décompose comme suit : une phase de vingt secondes d’exercices intensifs suivi d’une période de dix secondes de récupération soit un total de huit répétitions). Quand on pratique le CrossFit, le but est de dépasser ses limites. Il n’y a pas de place pour la réflexion, tout est dans l’action.

LE PRINCIPE DU WOD Le WOD, abréviation de «Workout Of the Day» (en français «entraînement du jour»), est le terme utilisé pour définir l’enchaînement des exercices à accomplir durant une séance. Comme une évidence, chaque jour, il y a WOD. «10-9-8-7-6-5-4-3-2-1», «21-15-9», «Death by» (nombre de répétitions par minute), «Fight gone» (travailler chaque exercice pendant 1 min)... un WOD s’organise sous la forme de séries et de répétitions où l’on retrouve les trois types différents d’entrainements (gymnastique, cardio et haltérophilie). Les exercices se

basent sur des mouvements naturels du corps (pousser, tirer, lancer, soulever), des mouvements que l’on retrouve dans notre quotidien (s’asseoir et se relever d’une chaise, s’accroupir, soulever des objets, courir, sauter,...). Au CrossFit, il n’y pas de machines, c’est le corps la machine : tout est sollicité, les mains et les pieds, les bras et les jambes, le dos et les abdominaux. Un WOD nous plonge en enfance. C’est tout ce que nous avons aimé à la fois durant les cours d’éducation physique et dans la cour de l’école.

CROSSFIT BOX 1464Interview des coaches Steeve

Ardès et Samuel Chroné

L’AVIS DU KINÉStéphane Bernadine

L’ÉQUIPEMENT DU BON CROSSFITTER

Focus sur les principaux matériels du CrossFit

ILS PRATIQUENTTémoignages de CrossFiters

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SOMMAIRE DU DOSSIER

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ROSSFIT BOX 1461

LE CROSSFIT EST UN ENTRAÎNEMENT «CROISÉ». C’EST UN MÉLANGE D’HALTÉROPHILIE, DE GYMNASTIQUE ET DE MOUVEMENTS «CARDIO» CONÇU POUR OPTIMISER AU MIEUX LA CONDITION PHYSIQUE.

STEEVE ARDÈS

SAMUEL CHRONÉ

CROSSFIT TRAINER, COACH À

DOMICILE, PRATIQUANT DE JUDO,

TRIPLE CHAMPION DE MMA.

POUR LUI, LA VIE EST UN COMBAT !

COACHME.COM21 Rue François Rebould 97200 Fort-de-France

0596 604 966www.coachme-club.com

HorairesLundi au Samedi de 9h00 à 20h00

Activités de la salle : Poll Dance, Coaching individuel, Musculation, CrossFit, MMA, Massage thérapeutique, Osthéopathie.

CROSSFIT BOX 1461

DANSEUR ET INSTRUCTEUR

FÉDÉRAL HIP HOP,

CROSSFIT TRAINER, CO-GÉRANT DE

LA SALLE COACHME.COM.

LE SPORT C’EST SA VIE.

Samuel Chroné, dit SAMO, et Steeve Ardès. Passionnés tous deux de sport, ils nous dans cette interview, livrent la vision de leur sport.

Ouverte depuis 2012, c’est à Fort-de-France que se situe l’unique salle de l’île certifiée CrossFit, la BOX 1461. Elle est animée par deux coaches

Bonjour Messieurs, pourriez-vous nous présenter votre salle ?Samuel : COACHME.COM est un studio de coaching sportif personnalisé. Nous encadrons nos adhérents lors de séances d’une heure sur du court, moyen et long terme, afin de les aider dans leurs objectifs et leur assurer le succès. Nous sommes également une BOX de CrossFit certifiée, la «CrossFit BOX 1461». Nous recevons les clients de 7h à 20h30 de façon à ce que tout le monde puisse y trouver son compte et venir faire du sport le matin comme le soir.

Entrons dans le vif du sujet, qu’est-ce que le CrossFit pour chacun de vous ?Samuel : Le CrossFit (CF) est un entraînement «croisé». C’est un mélange d’haltérophilie, de gymnastique et de mouvements «cardio» que l’on exécute lors d’exercices conçus pour optimiser au mieux la condition physique. Le CrossFit se pratique dans une BOX (une salle) avec un ensemble de matériels spécifiques à l’activité : des box (boîtes), des barres, des plattes et surtout des

éducateurs «level 1 trainer» certifiés CrossFit. Ce sont eux qui élaborent les entraînements afin que la pratique du CrossFit se déroule dans les meilleures conditions de sécurité pour les adhérents. Pour être instructeur CrossFit, il est nécessaire d’une part d’avoir un diplôme, une certaine expérience dans le sport et d’autre part, d’avoir une salle, la fameuse BOX, certifée CF. Pour cela, il faut être affilié à la société CrossFit, car CrossFit est une marque déposée.

Steeve : Le CF est une préparation physique généralisée, qui mélange plusieurs sports. Ce sont des mouvements fonctionnels variés à haute intensité. On y retrouve des mouvements gymniques, des mouvements d’haltérophilie, et des exercices cardio. On prend le «meilleur» de chacune des disciplines pour en faire : le CrossFit, en fait du «Cross Fitness». On va travailler l’ensemble du corps et varier les exercices. C’est selon moi «le sport des sports».

À qui s’adresse le CrossFit ?Steeve : À tout le monde. C’est en fonction du niveau de chacun que les coaches

certifiés peuvent identifier votre niveau pour pouvoir adapter les mouvements et les séries. L’avantage de CrossFit réside dans le fait que ce programme est conçu pour une évolutivité universelle, ce qui rend ce programme idéal pour toute personne motivée, peu importe son expérience, âge ou sexe.

Samuel : Le CrossFit s’adresse à Madame et Monsieur «tout le monde». Quelque soit votre niveau, sportif de loisir, athlète de haut niveau, ou autre, le CrossFit est accessible à tous. Les instructeurs sont là pour vous encadrer. Ils sont en mesure de proposer des alternatives sur

Entretien, à coachme.com

STEEVE ARDÈS : «[...] C’EST LE SPORT DES SPORTS[...] CE PROGRAMME EST IDÉAL POUR TOUTE PERSONNE MOTIVÉE, PEU IMPORTE SON EXPÉRIENCE, ÂGE OU SEXE.»

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n’importe quels exercices en fonction des qualités, des besoins et surtout des «lacunes» de chacune et de chacun. Nous modifions la charge et l’intensité, nous ajustons les exercices, les poids et les répétitions en fonction de la capacité mais notre méthodologie reste la même.

À ce propos, les mouvements, comment les adapte-t-on ? Steeve : On les adapte sur une variable. Par exemple dans le cas de l’haltérophilie, c’est sur la charge que l’on va jouer. À la barre, au lieu de prendre 20 kg, on en prendra 7 kg. On peut également adapter la distance : Lorsqu’il s’agit de courir pour le «cardio», au lieu de faire 800m, on en fera 200m. Il y a énormément de variables qui nous permettent d’adapter les séances.

Peut-on combiner CrossFit et le

sport-santé ?Samuel : Malgré tous les apprioris que l’on pourrait avoir sur le CrossFit, il faut savoir qu’avant tout il sert à optimiser le «capital santé». Par exemple, quand on fait des exercices où interviennent des charges lourdes, au-delà du fait d’apprendre à

soulever toujours plus de kilos, on va aussi apprendre à mieux respirer, à optimiser son système cardio-vasculaire, à avoir plus de force, à renforcer son dos. Donc, on peut dire que oui, car le CrossFit en fortifiant le corps, il va optimiser au mieux les capacités physiques de base, et donc

le «capital santé».

Peut-on faire du CrossFit à la maison ?Samuel : Il est impossible de faire du CF à la maison car, il faut nécessairement qu’il y ait un coach certifié pour que l’on parle et que l’on fasse du CrossFit. Encore une fois, le CrossFit se pratique au sein d’une BOX, et c’est dans cette salle que se trouve l’équipement et les coaches pour faire du CrossFit dans des conditions sécurisées.

Quelle avenir voyez-vous pour la

discipline à la Martinique ?Samuel : Cette première génération de «CrossFiters» nous a permis de constater que l’activité a un avenir en Martinique. Nous pensons que ce sport va s’épanouir au fur et à mesure, car au travers des différentes «exhibitions» que nous avons réalisées, les retours sur les initations que nous avons proposés sont positifs. Les pratiquants ont compris que le CF répond beaucoup plus à leurs besoins. À l’avenir, nous avons le projet de proposer d’autres activités, comme le «CF Kid» pour les enfants et le «CF sénior», pour les personnes entre 55 et 65 ans.

SAMUEL CHRONÉ : «[...] LE CROSSFIT EST ACCESSIBLE À TOUS[...] IL SERT À OPTIMISER LE CAPITAL SANTÉ [...] LE CROSSFIT EN FORTIFIANT LE CORPS, IL VA OPTIMISER AU MIEUX LES CAPACITÉS PHYSIQUES DE BASE [...]»

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e principe du Crossfit est basé sur l’enchaînement de plusieurs exercices à intensité élevée et sans véritable temps de repos (en théorie). Parmi ces exercices, on retrouve

une grande variété de mouvements utilisés dans différentes pratiques sportives à savoir l’haltérophilie, l’athlétisme, la gymnastique, etc. Ainsi la force, l’endurance, le cardio, la vitesse d’exécution, l’ équilibre et la coordination sont des points qui sont travaillés simultanément permettant donc un travail global et complet du corps. D’ailleurs, certains de nos sportifs martiniquais utilisent cette discipline comme préparation physique avant leurs compétitions.

MON EXPÉRIENCEEn tant que thérapeute et pratiquant de cette discipline depuis un an, je

la trouve idéale et très efficace pour travailler sa condition physique et mentale.

En plus des points énoncés en début d’article le CF présente à mon avis de nombreux avantages comme :• LE TRAVAIL EN GROUPE qui

pour moi est une source de motivation, convivialité, soutien mutuel entre pratiquants ou co-équipiers si le WOD (Work of the day) traduction française « travail du jour » se fait en équipe.

• DES SÉANCES D’ENTRAÎNEMENT VARIÉES : L’inconnu… Les WOD sont différents chaque jour ce qui empêche l’installation de la monotonie, de la lassitude.

• DES SÉANCES COURTES ET INTENSES : elles durent généralement 1h.

STÉPHANE BERNADINE

• QUI NÉCESSITE PEU DE MATÉRIEL, travail via le poids du corps, des haltères, barres de tractions, corde à sauter, box (caisse en bois)…

Cette discipline peut donc être pratiquée par Monsieur et Madame tout le monde mais de façon ADAPTÉE ET SURVEILLÉE. Comme dit précédemment, le CF regroupe certains mouvements qui, mal exécutés peuvent se révéler dangereux pour nos articulations et aussi pour notre colonne vertébrale. Il est donc important de suivre les instructions ainsi que les consignes lors des cours techniques d’apprentissage.

MES CONSEILS, «PRIVILÉGIER LA QUALITÉ PAR RAPPORT À LA QUANTITÉ».C’est ce que je conseillerai à quelqu’un qui débute afin de se familiariser avec la discipline.Il est évident que cela ne fait pas tout, il faut également une bonne hygiène de vie. L’alimentation, l’hydratation, la récupération ainsi que le repos sont primordiaux pour obtenir de bons résultats.

L ’AV IS DU KINÉ

MASSEUR KINÉSITHÉRAPEUTE

Résid Catelyas 16 rue Delgres 97215

RIVIERE SALEE

Tél : 05 96 74 55 54

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Horaires :

Lundi au Vendredi : 7h30 - 19h

Samedi : 8h00 - 12h00

L ’ÉQUIPEMENT DU BON CROSSFITER

Kettebell, Barres, Box, Anneaux, Medecine Ball, Rack, Barres de traction, Pneu... focus sur les principaux équipements utilisés à la CrossFit Box 1461.

KETTLEBELL

MEDECINE BALL

SANGLES /ANNEAUX DE SUSPENSION

RACK / CAGE

BOXE

CORDE À SAUTER

BUMPER PLATES BARRES OLYMPIQUES

PNEU - MARTEAU

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Comment as-tu connu et commencé cette discipline ?J’ai commencé le CrossFit en faisant du coaching personnalisé à la salle COACHME.COM. C’est dans cette salle de sport que j’ai entendu parler du CrossFit et que j’ai pu voir ce qu’est un WOD. Dans un premier temps, on est impressionné par l’intensité mise dans l’exécution des exercices et des mouvements. Par la suite on s’y habitue vite et on y prend même goût.

Tu as débuté par du coaching personnalisé puis tu es allée vers le CF, que recherchais-tu ?J’étais à la recherche d’un sport qui pouvait me permettre de me dépenser de façon intensive sans occuper trop de temps dans la semaine. Quelques

soient nos objectifs, allier le travail, la vie de famille et le sport de façon hebdomadaire reste quelque chose de délicat. Le CrossFit répond à ces exigences hebdomadaires : peu de temps pour un résultat visible et efficace. Ce que j’apprécie dans le CF c’est l’intensité mise dans les WOD. Le travail physique et mental qui est demandé mobilise l’ensemble des ressources du corps et vous pousse dans vos retranchements, le plus souvent sur une heure maximum. Exactement ce que je cherchais.

En t’écoutant le CF c’est un peu «hédoniste» voire «égoïste» ?Dans le CF il y a un peu de tout, et il porte bien son nom : Cross Fitness quand on y réfléchit. Même si le CF est un défi contre soi-même, il se pratique en groupe. À la CF BOX 1461, les WOD s’exécutent par groupe de 3 à 6 personnes. Il se crée, sans qu’on le réalise vraiment, une cohésion d’équipe, si je peux m’exprimer ainsi. Par exemple, ceux qui ont terminé encouragent les autres qui pratiquent encore. Si pendant le WOD, il y a un qui a une faiblesse, on va l’encourager. L’entraide est un élément qu’on ne s’attend pas à observer dans ce sport et au final on est très agréablement surpris.

Que t’apportes le CF ?Le CF me permet de m’accomplir et ce, quelques soientt mes objectifs : esthétiques, performances physiques, complément d’un sport principal etc… c’est une activité physique complète selon moi. En pratiquant de façon régulière, on s’aperçoit assez vite que les performances physiques s’améliorent et se renforcent. Et plus on pratique et plus on se rend compte que les apports ne sont pas que physiques. Pour tenir les WOD, on mange mieux, on évite les aliments trop gras ou trop sucrés, en fait c’est que quelque soit

son niveau, ça va au-delà du sport ça devient un style de vie.

Un style de vie ? Tu conseillerais le CF à tout le monde en fait ?Quand on a envie de se réaliser professionnellement, socialement ou même sportivement en effet faire du CF est, selon moi, un bon moyen. Le WOD c’est plus que faire une série d’exercices les uns à la suite des autres, on va au bout de soi-même. On sort de ce que les coaches de la box appellent : la «zone de confort». On va en fait relever un défi contre soi-même et c’est ce que je trouve fantastique, c’est vraiment un style de vie, oui.

Le CF est-il vraiment différent des autres sports, que l’on peut aussi pratiquer de manière intensive ?J’ai pratiqué beaucoup de sports avant le CF, mais dans cette discipline que j’ai trouvé des sensations inédites. En fait, pour avoir pratiqué, quand on fait un sport comme la course à pied, le vélo ou n’importe quel autre sport c’est sûre qu’on va aller au bout de soi-même, tout dépend de l’intensité et la volonté que tu y mets ; Mais dans le CF il y a ce quelque chose qui fait qu’on se dépasse pour chaque mouvement que l’on exécute. En regardant bien le CF compile, le cardio, le mental, la force, la souplesse, il y a tout en fait, l’intégralité du corps travaille. Après une séance de CF on est littéralement vidé, peu de sports nous mènent au-delà de cette zone de confort.

Comment as-tu découvert le CF ?Ma découverte du CrossFit s’est faite en deux étapes. En premier lieu j’ai découvert ce sport à travers les récits d’une connaissance qui le pratiquait déjà. Ma curiosité a été piquée et ça m’a finalement incité à regarder des vidéos sur internet. Quand j’ai vu la multitude de mouvements, de disciplines, et l’effort que le CrossFit demandait, j’ai tout de suite été tenté. J’ai voulu faire un cours d’essai pour avoir un avant goût, là à la fin de cet essai, j’étais mordu. J’ai su tout de suite que c’était ce qu’il me fallait ! A l’époque je me rappelle même m’être demandé comment j’avais fait pour ignorer l’existence de ce sport jusque là... J’aurais souhaité l’avoir découvert plus tôt ! Un an plus tard, me voilà en CrossFiter convaincu, et je n’ai pas fini de progresser et d’apprendre...

Pourquoi en fais-tu ?Je pratique le Crossfit, parce qu’il me procure de bonnes poussées d’adrénaline, même si c’est de courte durée. Le fait de faire des mouvements constamment variés, à haute intensité, d’exploiter mes capacités physiques et mentales à mon maximum, de pouvoir sortir de ma zone de confort... Le fait aussi de pouvoir sculpter mon corps (même si ce n’est pas mon but premier), et par dessus tout d’être en bonne

santé, voilà ce qui me motive !

Quel est ton exerice préféré ? Et celui que tu détestes ?En ce qui concerne mon exercice préféré, la question est un peu difficile parce que j’en aime plusieurs. Par exemple le Double-Unders, le Handstand walk, le Jump box, et plein d’autres... Si on parle de ceux que je n’aime pas trop, en revanche, je pense immédiatement aux Thrusters, surtout avec une charge conséquente. Mais attention : même si je ne tire pas de plaisir à effectuer ce mouvement, «mwen ka fèy kan menm !!». Parce que c’est ça aussi l’esprit CrossFit !

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this is crossfitShooting photo à la CrossFit BOX 1464, et à la démo lors de la REXONA FIT AND

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#LIFESTYLE//

DU SPORT AUX PLANCHESInterview de Vincent Vermignon

O N G R I M P E À S A I N T- J O S E P HÉdition 2014 de Bloc au Collège Bellétoile

É Q U I P E M E N TVIBRAM FF, la chaussure aux cinq doigts

É Q U I P E M E N TELASTIBAND, élastique de Fitness

C U LT U R EAlors on danse !

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incent, étant plus jeune, tu as fait partie d’une section sport-étude Basket. Quels souvenirs en as-tu gardé ? Quels étaient tes objectifs à l’époque ?

A l’époque, j’étais tout simplement passionné de Basket. Mon objectif était alors de devenir le meilleur possible. Au début des années 2000,

le Basket était beaucoup plus présent qu’aujourd’hui avec des légendes telles que Michael Jodan ou Charles Barkley qui étaient alors au sommet de leur art. Les jeux vidéo (Slam Jam, NBA Live) et les matchs de NBA diffusés sur ATV participaient aussi à la popularité de ce sport en Martinique. Je garde de très bons souvenirs de cette période car j’y ai appris ce que c’est que l’effort, le mental et le goût incomparable de la victoire. J’ai eu la chance de côtoyer de fortes

personnalités telles que Saint-Ange Vebobe mais surtout Ronny Turiaf (Minnesota Timberwolves) qui était d’ailleurs mon compagnon de chambre.

Comment vit-on ces moments en sport-étude?Etait-cedifficile?Conseillerais-tu à des jeunes de choisircettefilière?Le challenge pour tout jeune entrant dans ce type de structure est, à mon avis, de trouver un équilibre entre les performances sportives et scolaires. Avec plus de dix heures de sport par semaine, il faut pouvoir assurer en classe, rester éveillé pour réviser. Ne pas s’écrouler de fatigue en plein contrôle par exemple. Cela peut-être éprouvant au début mais ça vaut le coup ! On partage des moments magiques avec ses coéquipiers, on gagne en indépendance avec la contrainte de l’internat, et la recherche constante de performance nous arme pour nos futures vies d’adultes.

V I N C E N T

Il incarne le personnage de Stéfan de Kervelec. Ceux-qui suivent la série Cut le connaissent forcément. Vincent Vermignon, jeune comédien martiniquais, vit aujourd’hui de sa passion. Anciennement dans l’import-export, où il a travaillé quelques années à Londres après des études de commerce, Vincent a changé de vie pour se lancer dans la comédie. Mais saviez-vous que sur les bancs de l’école, c’est au métier de basketteur professionnel que Vincent se destinait.

Par la suite, tu as entrepris des études dans le commerce. Pourquoi as-tu arrêté le sport étude ?Une raison simple : j’étais meilleur en cours que sur le terrain. C’est la réalité du sport de haut niveau. Beaucoup d’appelés et peu d’élus. Mais je n’ai aucun regret car je suis très content de mes choix professionnels. Cette expérience m’a aidé à me définir en tant qu’Homme.

Aufinal,quet’ontapportécesannées en sport-étude ?Ça a, avant tout, forgé mon mental. Ces années à haut-niveau m’ont rendu plus exigeant et endurant. Il en faut de l’endurance dans le milieu dans lequel j’évolue. Il faut parfois attendre même une décennie avant de décrocher le rôle qui permettra de faire décoller sa carrière de manière significative. J’ai aussi pris conscience de l’importance du corps, du soin qu’on doit en prendre et de son étroite relation avec, encore une fois, le mental.

Tu es maintenant un acteur. Parles-nous de ta vie en ce moment.En ce moment, je suis engagé sur plusieurs projets dont je ne peux pas encore parler. L’objectif reste le même : encore progresser dans mon jeu d’acteur et continuer à rechercher l’excellence dans mes prestations.

Dans ton cas, comment passe-t-on du monde de l’entreprise à celui du cinéma ? Qu’est ce qui s’est passé Vincent ? Qu’est ce qui a été le déclic ?

Après avoir exercé pendant 5 ans la fonction de directeur commercial, le choix de changer radicalement de vie… a été pour moi une évidence. Un matin, je fus réveillé par la question suivante : «Quel métier me permettrait de m’épanouir pleinement». Ma réponse fut simple mais impliquante : «Comédien». Je décide donc de quitter la Martinique dans la foulée et m’installer sur Paris pour vivre ma passion.

Et ta forme physique dans tout ça !Je suis en forme mais je sens que l’âge monte. La trentaine quoi ! (Rires).

Est-ce que tu fais du sport régulièrement ?Le sport fait partie intégrante de ma vie. J’essaye de faire au moins quatre heures de boxe par semaine. En tant que comédien, j’ai un emploi du temps assez souple car je suis mon propre patron donc à moi de m’organiser.

Pourquoi de la Boxe ?J’ai essayé plusieurs sports après le basket mais c’est, selon moi le plus complet. J’ai pratiqué la boxe anglaise mais je fais de la savate désormais. Le cardio y est mis à rude épreuve et le renforcement musculaire est très

important. Toutes les parties du corps sont travaillées et le résultat visuel correspond à mes attentes. Je pense que, pratiquer en sécurité, elle forge aussi le mental : apprendre à encaisser les coups, à esquiver mais aussi à contre-attaquer tout en étant patient. Quand je boxe, je ne peux penser à rien d’autre !

Ton passé dans le business et le sport a-t-il été un avantage en plus de tes qualités d’acteur ?On dit «incarner» un personnage. Pour le rendre crédible, on doit aussi passer par le corps. Ce dernier devient un instrument tout comme un piano est le moyen choisi par le musicien pour exprimer une émotion.

«LE SPORT FAIT PARTIE INTÉGRANTE DE MA VIE. [...] LE SPORT M’AIDE À MIEUX RÉFLÉCHIR, À PRENDRE DU RECUL, À MIEUX DORMIR ET À NE PAS PENSER À RENTRER MON VENTRE QUAND JE JOUE TORSE NU (RIRES). C’EST BÊTE MAIS C’EST DÉJÀ UNE IDÉE PARASITE EN MOINS À GÉRER !»

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©Vincent Macherl est donc important de s’y sentir bien. Le sport m’aide à mieux réfléchir, à prendre du recul, à mieux dormir et à ne pas penser à rentrer mon ventre quand je

joue torse nu (rires). C’est bête mais c’est déjà une idée parasite en moins à gérer ! Bien sûr, car j’ai eu une vie «normale» avant de me lancer dans le domaine de l’actorat. Je peux donc puiser dans mes expériences passées pour rendre encore plus crédibles les personnages que je peux être amené à incarner. Les films où fictions racontent le plus souvent l’histoire d’individus ancrés dans une vie somme toute normale à qui il arrive quelque chose d’extraordinaire (à part les super héros bien sûr). Plus j’ai vécu des choses qui se rapprochent le plus de la vie réelle et plus je serai juste dans mes interprétations.

Justement, dans Cut, Stefan, le personnage que tu incarnes est champion de surf, as-tu déjà essayé ?Non. Pas du tout. Mais c’est un sport qui me fascine. Mon cousin pratique depuis longtemps le bodyboard et je l’accompagnais souvent sur le spot du Diamant. Qui sait, peut-être un jour je me jetterai à l’eau.

De ton séjour à la Réunion, quels souvenirs en gardes-tu ?C’est la première fois que j’y allais même si j’avais des amis originaires de cette île. J’ai beaucoup apprécié mon séjour là-bas. J’y ai été très bien accueilli ce qui m’a permis d’être dans de bonnes conditions de travail. La montagne, la plage, la cuisine et la gentillesse des gens, que demander de plus. Il y a des similitudes avec la Martinique, agréables à retrouver à plus de 20 000 kilomètres de chez soi.

Si tu peux, sans spoiler, que va devenir Stéfan ? (Rires).Alors, je ne serai pas long. Mais je dirai que si ce personnage est si extrême dans ses actions, c’est qu’il y a bien une raison. Des surprises et encore des surprises à venir…

Comment te sens-tu aujourd’hui ?Très bien et j’espère que le meilleur est encore à venir. Je cherche encore à m’affirmer en tant qu’artiste, à mieux définir mes goûts, mes influences afin d’être le plus authentique possible dans les projets dans lesquels je m’impliquerai à l’avenir.

Quels sont justement tes projets ?Comme je l’ai dit, plusieurs projets dont je ne peux pas parler pour le moment. Mon activité principale est la création d’une pièce de théâtre. Il est très important pour moi de ne pas perdre le lien avec les planches. Là où j’ai commencé.

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ÉDITION 2014 - COMPÉTITION DE BLOC

Le 05 décembre dernier, il s’est tenu le deuxième contest de bloc en salle au collège Bellétoile de Saint-Jospeh.

Retour en image sur cette compétition HAUTE en couleur.

FÉLICITATIONS À TOUS LES GAGNANTS ET BRAVO À MADI GRIMPE, QUI A BIEN ORCHESTRÉE LA

MANIFESTATION.

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VIBRAM FFCHAUSSURES AUX 5 DOIGTS

LE CONCEPT : LA COURSE À PIEDS... NUS... !Imaginez-vous en 2015 : courir, marcher ou simplement avoir une activité physique régulière avec uniquement vos pieds. C’est évidemment une vision «grossière» et globale, toutefois nous ne sommes pas si loin de la «vérité» quand on parle de la ligne Five Fingers (FF). Cet article n’a pas pour objectif de dire si les chaussures Five Fingers de VIBRAM sont bonnes ou mauvaises. Notre réflexion est uniquement basée sur l’expérience dans le cadre d’une activité physique régulière, voire journalière des produits de VIBRAM. Nous avons utilisé dans notre test le modèle «TrekSport Sandal».

Que sont réellement les Five Fingers de VIBRAM ? Le concept est simple : vous avez des pieds pour courir, marcher et sauter, c’est donc leur vocation,… mais alors pourquoi dans la grande majorité des magasins de sport, nous n’avons à disposition que des chaussures à coussins ou semelles, toujours plus épais et toujours plus amortisseurs ? Notre anatomie ne nous permet-elle pas de diminuer les chocs dus à la course à pied et aux sauts ? C’est sûrement ce qu’aurait pu se dire celui qui a eu l’idée du concept Five Fingers, et c’est peut-être une conclusion basée sur ce constat qui a engendré la ligne de produits VIBRAM de la technologie «barefoot» (traduction : pieds nus). Nous allons donc oublier ces chaussures à coussins. Les VIBRAM sont constituées d’une simple semelle couplée à un chausson, tous les deux brevetés «barefoot technology»,

où vos pieds vont difficilement se glisser la première fois. Car une fois la période de rodage passée (deux jours me concernant) votre pied et les Five Fingers ne feront plus qu’un. Le concept FF c’est surtout une «pratique» de la course à pied ainsi que de la marche différente. Ce style appelé «minimalisme» soutient la position suivante : la chaussure parfaite ne devrait que protéger la peau des lacérations et du froid, tout en minimisant «l’interface» entre le pied et le sol. Plus la chaussure se rapproche du pied nu, meilleure sera la réponse neurophysiologique du pied, mécanisme protecteur essentiel du corps humain. L’absence de coussins «amortisseurs», principalement sur les talons, nécessite une modification du style de course. Vous ne pouvez dès lors plus avoir une attaque du pied pendant la course avec le talon en «cycle arrière». Ce type de foulée avec une chaussure minimaliste entrainerait un risque important de blessure. En FF, l’attaque lors de la course se fait avec «l’avant-pied» en «cycle avant». Ce type de course est appelé «foulée minimaliste».

Maintenant, la question est,: peut-on réellement courir, avoir une activité physique journalière avec des chaussures de type minimaliste ?

es Five Fingers de VIBRAM font partie de ces équipements quifontfigured’extraterrestre dans le paysage du

matériel sportif grand public. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire d’expliquer le «concept» de ces chaussures multisports qui ont pour mérite d’ouvrir le débat, quitte à créer la controverse dans le milieu de la course à pied. Tout était donc réuni pour que nous nous penchions sur le sujet.

U N E S E N S AT I O N U N I Q U E D E L I B E R T É D E M O U V E M E N T

E T D E L É G È R E T É

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L’EXPÉRIENCE EN FF... PIEDS NUS ! RÉÉDUCATION !Je ne vais pas vous le cacher, la rééducation du pied et de la foulée s’impose avec l’adoption de ce type de chaussures. Dès les premiers pas, vous sentez la différence qu’il y a avec des baskets à coussins «classiques». La réaction au sol (la force renvoyée quand on marche, coure ou saute) est plus «directe». Vos chevilles, la plante des pieds ainsi que les orteils sont plus exposés aux chocs, ce qui va occasionner des douleurs immédiates, pouvant durer plusieurs jours. De même, les muscles que vous utilisez pour la foulée minimaliste sont différents de ceux que vous utilisez habituellement. Pour atténuer ces effets sur le pied, et vous rééduquer progressivement, VIBRAM conseille de ne pas se jeter dans cette pratique de manière brutale. Pour ce test, j’ai volontairement utilisé les FF chaque jour dans toutes les situations du quotidien : faire du sport, faire des courses, sortir les chiens, conduire etc… Cependant, nous avons surtout utilisé les FF dans le cadre sportif, une utilisation «native» de ce produit. J’ai donc testé le modèle «treksport» en randonnée, en course à pied, en beach tennis, en fitness et bodytraining et même en tennis. Le test étant «extrême», la rééducation forcée du pied s’est faite dans la douleur. En effet sans les coussins amortisseurs, j’ai dû solliciter les muscles du pied ainsi que ceux de la partie inférieure du corps : cuisses, mollets et fessiers. Mes ligaments et tendon d’Achille ont aussi été mis à contribution. J’ai refait fonctionner mes pieds comme ils étaient censés fonctionner, et j’ai donc adopté une foulée plus «naturelle», ce qui a

renforcé au fur et à mesure tous ces organes et ces articulations.Les douleurs ligamentaires, musculaires et articulaires, ont duré trois à quatre semaines dans mon cas. Toutefois chaque individu ayant des capacités, donc des forces et faiblesses, qui lui sont propres, la durée peut varier. Il faut noter que la marche en FF est totalement différente de la course. Vous poserez normalement votre talon en marchant. Au bout de trois mois d’utilisation, ma cheville semble plus «stable et robuste», mes muscles inférieurs ne

me font plus souffrir, et il en va de même pour les muscles et ligaments du pied. Une fois cette période d’adaptation passée, courir et sauter en FF deviennent des activités aussi naturelles et normales que marcher. Il faut toutefois rester vigilent lors de vos séances de course et de marche. Vos pieds restent sujets aux chocs : les orteils qui se cognent aux roches lors des randonnées, les torsions articulaires, les gros cailloux sur lesquels vous marchez et qui peuvent faire très mal à la plante des pieds. Les FF ne protègent pas des

chocs, elle rééduque le pied pour une foulée plus «normale» et une utilisation optimale de vos muscles.

AU FINAL... LE MINIMALISME...En fin de compte, se mettre à la foulée minimaliste ne demande rien de plus que de la volonté, sauf cas médicaux. Il faut avant tout vouloir le faire. Les FF de VIBRAM ont amélioré mes capacités physiques et la robustesse globale de mes pieds : articulations, muscles et ligaments. Une amélioration telle que je ne vois plus l’intérêt de porter d’autres

chaussures de sport. «Vos pieds recommencent à fonctionner comme ils le devraient.» Gardez à l’esprit, que l’avis d’un professionnel de la santé pour l’utilisation de chaussures minimalistes reste plus sûre. Rendez visite à votre podologue, votre kiné et votre médecin traitant pour plus de garanties.

U N E S E M E L L E T R È S F I N E Q U I

P E R M E T D E P R O T É G E R L E P I E D , E T D E

S E N T I R T O U T E S L E S A S P É R I T É S

D U S O L .

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Page 24: EYS Magazine # 0

EN BREF

Élastique, formé de huit poignées de préhension, numéroté de un à huit

Lavable en machine, robuste, extrêmement résistant et non déformable

Simple d’utilisation

Bande tissée qui permet le travail des principaux groupes musculaires (bras, dos, fessiers, buste, épaules, abdominaux...)

QUE PEUX-T-ON FAIRE

AVEC ?

C’et un équipement utilisable au quotidien !

Il permet d’agir sur les différents

groupes musculaires à la fois pour le renforcement

musculaire, et aussi pour les étirements. Il existe différentes

tensions sur les élastibands, de 10 à 20kg, cette tension

correspond à la charge que vous exercez lorsque

vous tirez sur celui-ci.

ÉLASTIBANDÉLASTIQUE DE FITNESS

1. Choisissez une partie du corps à travailler. 2. Isoler les groupes musculaires.3. Placer votre élastique de façon à ce qu’il s’oppose à l’action que réalisent les groupes musculaires, vous aurez ainsi une contrainte exercée sur votre mouvement.Pour vaincre cette résistance vous effectuerez une force égale ou supérieure

à la tension de l’élastiband, en répétant le mouvement plusieurs fois et en respectant les placements et positions du corps. 4. Pour vos étirements, maintenez une position afin d’optimiser l’allongement et le relâchement du groupe musculaire ciblé.

COMMENT BIEN S’EN SERVIR ?

Conseils de Emitaï Blanchard, préparateur physique

SÉLECTION DE VIDÉOS YOUTUBE PAR EYS MAGAZINE

Bodytime Domyos

DomyosChristophe Carrio

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n ce début d’année 2015 EYS Magazine est allé à la rencontre de deux passionnés et surtout semi-professionnels de danse

urbaine, MADE IN MARTINIQUE, Esmey et J-ONE les co-fondateurs du crew CRS. Ils nous racontent comment ils sont tombés dans le «chaudron» de la danse urbaine, et comment ils voient l’évolution de leur discipline à moyen terme.

Esmey a toujours été proche du milieu de la danse. Avant de commencer à la pratiquer en 2006, elle faisait de la danse traditionnelle depuis huit ans. C’est par la suite que le choix de la danse urbaine s’est imposé à elle, avec l’essor de la musique Dancehall, alors qu’elle était au lycée. À l’époque des groupes existaient déjà et ils profitaient d’une certaine notoriété comme EKYMOSE ou encore les

WALKOVER, devenus aujourd’hui les BLACK ASCENT. C’est en voyant ces groupes que son choix a été définitivement validé : elle ferait de la danse urbaine. Esmey a débuté avec le groupe KARAIB GROOVE en 2006, puis SHAKE MIND de 2007 à 2010. Et c’est en 2010, quand fut organisée la nouvelle édition des DANCEHALL BATTLE, que naquit la Team CRS qui se fit remarquer lors de l’événement

avec ces trois membres fondateurs Esmey, J-ONE & Liosh. Aujourd’hui, CRS est un groupe organisé, dont les activités sont régies par l’association ART’INDIES, créée en janvier 2011. Esmey en est la trésorière et se charge de la communication sur les réseaux sociaux essentiellement Facebook et Youtube. Elle est aussi en charge des relations publiques auprès des partenaires afin de

LES DÉBUTS DE

KIRZA ADELE A.K.A. ESMEY - 24 ANS

ESMEY : CO-FONDATRICE DU CREW CRS,

PROFESSEUR DE HIP-HOP, DANCEHALL ET

AFRO.

trouver de nouveaux contrats. Co-leader de CRS, elle se charge des chorégraphies avec J-ONE ainsi que de la création des tenues de prestations. Elle transmet également sa passion pour la danse à travers des cours : de Dancehall, de HipHop et d’Afro. L’initiative des fondateurs du groupe a très vite été encouragée par la ville du Lamentin, et CRS est régulièrement soutenu par cette dernière. Ce soutient leur a permis l’obtention d’une salle de répétition et le Crew est souvent sollicité pour des prestations diverses. J-ONE, autre co-fondateur, assure aussi en parallèle des cours de danse en qualité d’animateur de danse urbaine aux centres culturels du Lamentin et de Basse-Gondeau.

LE REGARD D’ESMEY SUR LA DISCIPLINE L’ÉTAT DES LIEUX...Esmey raconte que c’est au début des années 2000 que deux groupes leaders dans le domaine de la danse urbaine créaient l’émulation, ce qui développa son intérêt pour cette discipline émergeante. Il s’agissait, comme dit plus haut : d’EKYMOSE, WALKOVER et de B-Boys, les électrons libres du milieu de la danse urbaine / hip-hop encore jeune à la Martinique. À cette époque les rassemblements étaient plus spontanés et les teams faisaient étalage de leurs techniques et autres «skills» pour se détacher du lot et gagner en notoriété. L’encadrement quant à lui est venu plus tard et les rassemblements, plus structurés, ont migré vers les salles de spectacle. Le hip hop était systématiquement associé au break (acrobaties,

b-boying), depuis c’est la danse dite «debout» qui est sur le devant de la scène. Internet s’est révélé un bon moyen de suivre la progression de la discipline, dont les techniques évoluent constamment, notamment à l’international. En effet l’originalité et le dépassement de soi règnent en maîtres, il faut savoir se réinventer, avoir une nouvelle dynamique, mais surtout faire preuve de sérieux. S’il y a des initiatives en nombres aujourd’hui elles demeurent trop éparses sur le territoire et sont a fortiori faiblement mises en valeur, nous disait Esmey.Beaucoup de petits groupes voient le jour mais manquent de soutien, de portes auxquelles frapper,

ainsi que de visibilité. Il est difficile aujourd’hui de former un groupe selon Esmey, les danseurs étant chacun occupé à l’avancée de leurs propres projets, les initiatives sont éclatées et trop peu organisées. De plus le manque d’investissement et de coordination des acteurs du milieu de la danse urbaine ne permet pas le développement optimal du potentiel de la discipline. Il existe un grand potentiel en Martinique nous dit Esmey, mais il y a encore trop peu d’opportunités permettant de le développer. Peu de salles, une faible volonté d’investissement, peu d’événements dédiés… c’est ce qui

caractérise pour le moment la danse urbaine en Martinique. S’il n’est pas organisé par un danseur, un événement comme le CARAÏP’HOP de David MILOME ou le Concours Régional de Danse (CND) de Valérie VROUST sera relayé au second plan et donc difficilement visible. Alors pour vraiment rayonner, certains préfèrent tenter leur chance par-delà nos frontières régionales.

QUELLES AMÉLIORATIONS POUR LA DANSE URBAINE… ?Dernière récompense en date de CRS, lors des MODE & FASHION AWARDS organisés à l’initiative

d’Esmerasta (animatrice KMT), le groupe a reçu le prix du jury dans la catégorie «MEILLEUR DANCE CREW 2014». Ce type d’événement a montré l’importance de ces initiatives, qui mettent en valeur la danse parmi d’autres arts, révèlent de nouveaux talents, compétents et

prometteurs, qui gageraient à être plus visibles. Toutefois les rencontres sont souvent les mêmes, centrées sur la dynamique de battle. L’esprit de compétition a du bon, mais la danse ne se résume pas qu’à ça, le motto du HipHop «Peace, Love, Unity and Having fun» est trop souvent oublié. Pour fédérer tout un chacun autour de ces valeurs, et favoriser la cohésion dans le milieu, l’évolution du modèle existant passe par une multiplication des scènes ouvertes. Aujourd’hui, selon Esmey, il faut du neuf, de la visibilité et cela passe par une volonté inflexible.

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UI EST JOHAN CARBASA ?J-ONE a débuté la danse à 17 ans, à la suite de sa participation à l’élection du roi

du lycée Schœlcher. Il a ensuite fait partie de plusieurs petits groupes de quartier jusqu’à intégrer SHAKE MIND en 2007. Il a aussi dansé pour des artistes comme Christiane VALEJO, Lââm ou encore Warren. Il a aussi fait partie du groupe universitaire de danse contemporaine KAMAGUY mené par Simone FEDE. En 2010, il crée avec Esmey et Liosh les CRS à l’occasion des DANCEHALL BATTLE. Si vous voulez savoir ce que signifie l’acronyme CRS, il joue volontairement sur une double connotation. D’abord locale, Citron-Rhum-Sucre, pour évoquer «le peps», «la folie» et «la féminité» des co-fondateurs ; mais c’est aussi un clin d’œil à l’unité des forces de l’ordre, pour souligner leur envie de se démarquer. Outsiders à l’époque, il s’agissait d’être percutant. J-ONE est président de l’association ART’INDIES, co-leader de CRS dont il est aussi le chorégraphe et se charge de la direction artistique.

J-ONE nous a ensuite livré sa vision de la danse urbaine en Martinique.

REGARD SUR DANSE URBAINE DANS SA GLOBALITÉ…«Je serai bref (rires)», nous disait J-ONE et il poursuivait ainsi : «Les shows HipHop aux Etats-Unis sont théâtralisés, moins axés sur les acrobaties et donc le break dance. A contrario, en France, cette branche

de la danse connait un essor considérable depuis une dizaine d’années notamment grâce au «BATTLE OF THE YEAR» (BOTY, compétition internationale de B-boying). Cela montre la relation intrinsèque entre musique et danse, reflet de la société occidentale, qui domine la mouvance urbaine et lui prête ses traits d’ouverture, sa diversité, ses gestuelles et expressions corporelles.»

SUR PLAN LOCAL...En Martinique, la danse est trop cloisonnée. Il faudrait plus d’échanges. La Martinique est tout à fait capable d’avoir une troupe pluridisciplinaire qui mette en lumière notre identité afro-caribéenne. Avec un peu plus d’échanges et d’organisation, il est possible de mettre une telle «dream team» sur pied. Il serait opportun pour le perfectionnement de jeunes danseurs, que des projets aidés par les politiques, contribuent à une évolution des formations locales assurées par des formateurs ou danseurs de niveau régional voire international. Les danseurs de HipHop locaux sont trop souvent considérés comme des «ambianceurs» à qui on accorde peu de reconnaissance, ou à qui on propose des conditions de travail et des cachets «médiocres». Nous travaillons pour que tout cela change et nous croyons que les conditions deviendront favorables au développement de la danse urbaine comme facteur de développement économique et social.

J-ONE : CO-FONDATEUR DE CREW CRS, CHORÉGRAPHE, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION

ART’INDIES.

JOHAN CARBASA A.K.A. J-ONE - 27 ANS

Né avec 3 membres lors de l’édition

2010 des DANCEHALL BATTLE, CRS est

aujourd’hui un groupe semi professionnel,

composé de hui danseurs, deux fois

champions régionaux catégorie «Hip

Hop amateur» (CND 2012 et 2013). C’est

aussi plus de trois cent mille vues sur

Youtube et quelques huit cent cinquante

abonnés. Le groupe diffuse régulièrement

des vidéos chorégraphiques de ses deux

principaux styles de danse (HipHop et

Dancehall) mais ce sont des touche-à-

tout, qui composent également avec

la musique traditionnelle, l’Afro HipHop

ou encore le vogue… Leur leitmotiv, le

SERIEUX, leur permet de jouir aujourd’hui

d’une bonne réputation auprès de leurs

partenaires, qui n’hésitent pas à les

recommander à d’autres ; mais aussi

auprès du public, toutes générations

confondues, qui apprécie leur travail. Leur

motivation : «cultiver la différence et

assurer le show.»

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FREELECTICSL’appli BODY TRAINING

E - S P O R TTout savoir sur le e-sport

O N S ’ A N I M EOn a regardé BABY STEPS

E V E N TMARTINIQUE SURF PRO 2015

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LE FITNESS INTENSIFSUR SMARTPHONE Qui ne s’est jamais dit : «c’est

décidé, aujourd’hui, je me remets au sport, et je le fais tranquillement à la maison». Eh bien vous voulez savoir quelque chose, quelqu’un y a pensé, et c’est la société FREELETICS. Alors nous avons testé afin de savoir ce que ça donne dans les faits.

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REELETICS, UNE MÉTHODE DE MUSCULATIONREELETICS est une méthode qui permet de perdre du poids, de s’affiner, de se muscler et de se

dépasser grâce à une application web sur smartphone et tablette. Il s’agit d’un concept totalement orienté vers les nouvelles technologies de communication web et nomade. Cette application, cette méthode, s’adresse à des individus qui n’ont pas le temps de se rendre de façon régulière dans une salle de sport. Le modèle économique est simple: pour 39,90€ on vous fournit un

programme de quinze semaines de sport orienté «fitness intensif», afin de devenir un athlète FREELETICS. La société éditrice innove, en proposant un programme complet de travail, qui vous permettra de travailler : le système cardiovasculaire, la force (par le développement musculaire), ou alors les deux en même temps. On vous demandera votre taille, votre poids et si vous êtes sportif ou plus ou moins sportif. Le but étant clairement de vous permettre d’établir vos objectifs et de les clarifier avant de commencer ce programme de fitness résolument intensif. Le paiement validé, vos identifiants et mot de passe choisis, vous entrez dans votre «backoffice», ou plutôt votre «coach

personnalisé». Votre coach met à votre disposition des conseils de nutrition avec des plats pour le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner, ainsi que la liste complète des programmes de fitness que vous pourrez réaliser. Ces programmes de fitness sont appelés «workout» (séances) et dans chaque workout sont rassemblés des exercices de fitness organisés eux-mêmes en «round». Le système de FREELETICS est simple, chaque semaines vous devez réaliser un à trois workout, un au minimum, trois au maximum, afin que la méthode soit efficace, que la progression et les phases de repos soient optimales, le tout pour 39,90€ et ceci plus ou moins à votre rythme.

Après cette phase d’abonnement place au SPORT. Mais qu’en est-il réellement de la méthode FREELETICS ? Est-ce abordable pour un débutant complet ? La phase sport fitness intensif, est-elle aussi euphorique que la phase d’abonnement ?

FREELETICS : C’EST DU FITNESS INTENSIF !Grâce à l’application, vous êtes tout le temps accompagné : de la musique pour la motivation, des vidéos très bien détaillées sur les exercices et mouvements à réaliser, un suivi pendant les workout, et même après les workout, des newsletters de conseils sportifs (échauffement, hydratation, nutrition, préparation physique etc…), ou des news de la communauté. FREELETICS c’est une méthode de travail comme nous l’avons vu en amont, un programme complet et détaillé qui ne change pas dans le temps et un crédo qui vous pousse à vous dépasser par le sport et l’effort, à former une communauté et/ou des groupes de travail autour du programme de travail. Le programme, est résolument affiché comme : «high

intensity bodyweight training», ce qui se traduit par «entraînement au poids du corps à haute intensité». La méthode d’entraînement au poids du corps ne nécessite aucun équipement ou presque, dans FREELETICS vous serez amenés à réaliser des tractions de type pull-up, avec vos bras. Notons que la barre de traction est le seul équipement de musculation du programme. Il peut être acheté (pour les athlètes passionnés) mais il n’est pas impératif de le posséder dans le cadre du programme. Donc rassurez-vous il n’y a pas de tractions dans tous les workout, et la diversité de ces derniers est suffisamment large pour ne jamais faire de tractions tout le long des quinze semaines du programme. L’ensemble des exercices et mouvements que vous allez réaliser se feront avec votre corps et la gravité terrestre comme unique contrainte. Ce type d’entraînement comprend des mouvements classiques : abdominaux, gainage, exercices de force, endurance, exercices d’explosivité. Encore une fois, l’application détaille l’ensemble des mouvements que vous devrez réaliser lors de vos séances, avec l’aide des vidéos, qui sont parmi les meilleures que l’on puisse trouver sur internet. Vous serez aussi amenés très souvent à travailler seul ou en communauté selon vos habitudes sociales, mais à votre rythme, chez vous, à l’intérieur ou en extérieur. Toutefois, pour obtenir des résultats visibles, il vous faudra travailler régulièrement et de manière hebdomadaire.

Il faut cependant poser la question : la méthode est-elle abordable pour Madame ou Monsieur tout le monde ?

FREELETICS nécessite de réaliser des exercices de fitness très intenses et le plus rapidement possible. Les exercices à réaliser sont éprouvants physiquement et demandent une technique particulière pour certains d’entre-eux. Prenons le burpee par exemple. Il est présent dans la majorité des workout, c’est l’exercice de référence de l’entraînement au poids du corps. Il demande toutefois une technique spécifique et pointue. Il regroupe en effet plusieurs aspects du bodyweight : flexions, gainage, force et poussée. Il s’agit d’un exercice complet et techniquement avancé. Il en va de même pour le squat, qui nécessite un placement minutieux des pieds et un bon angle d’ouverture des cuisses pour éviter d’abîmer les genoux lors des flexions. Ces arguments concernent aussi d’autres exercices présents dans le programme d’entraînement : comme les pull-up ou les high-jumps. Ces écueils peuvent facilement être gommés par la pratique et la recherche de vidéos pour améliorer sa technique. Mais un autre aspect du sport en général pointe le bout de son nez : le mental et la motivation. FREELETICS est un programme intensif, basé sur une assiduité dans la réalisation des workout lors des quinze semaines du programme. Le mental est essentiel et l’absence d’un vrai coach peut cruellement faire défaut si le pratiquant débute dans le sport.

UN WORKOUT DE 3 ROUNDS AVEC 3 EXERCICES PAR ROUNDS 1 ROUND = EXERCICE 1 + EXERCICE 2 + EXERCICE 3 1 WORKOUT = 3 ROUND 1 PROGRAMME = 1 WORKOUT

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AU FINAL, QUE DONNE CETTE MÉTHODE D’ENTRAINEMENT ?FREELETICS est une méthode bien rodée qui peut se pratiquer en intérieur ou en extérieur. Elle a donné des résultats, comme attestent les nombreuses vidéos sur Youtube pour la recherche de mots clés FREELETICS. C’est une méthode très peu onéreuse, 2,66 € par semaine, pour un programme d’exercices complet, varié et adapté. Ajoutons à cela des conseils en nutrition journaliers très intéressants, pour peu qu’on habite en Europe continentale. Pour les Antilles, désolé

mais il va falloir adapter. Le fromage de cotage est très dur à trouver sous nos latitudes. La seule vraie problématique de ce programme d’entraînement réside dans la capacité des pratiquants à garder le rythme des séances hebdomadaires, une à trois séances de travail par semaine et pendant quinze semaines avec des exercices de fitness à très haute intensité et sans coach «humain». Rappelons aussi, comme le conseille la société FREELETICS lors de l’étape d’abonnement, toute activité sportive intense ou non nécessite l’avis de votre médecin et/ou de celui d’un professionnel

de la santé. FREELETICS est un programme intensif de fitness à ne pas forcément mettre entre toutes les mains. Toutefois, si vous êtes motivé, une préparation physique préalable, avec un coach sportif diplômé et qualifié vous permettra de pratiquer cette fantastique méthode d’entrainement en toute sécurité et peut être avec vos amis et votre famille.

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e sport électronique plus familièrement appelé « e-sport » désigne les compétitions sur les jeux-vidéos où des joueurs s’affrontent

les uns aux autres ou en équipes. Aujourd’hui ces compétitions se font sur un jeux-vidéo multijoueurs où des professionnels, aussi appelé «pro-gamer», s’opposent pour gagner des prix dont les sommes atteignent parfois plusieurs millions.

TOUT A COMMENCÉLa première compétition de jeux-vidéo connue s’est organisée le 19 Octobre 1972 à l’université de Stanford sur le jeu Spacewar. Des étudiants furent invités à l’«Intergalactic spacewar olympics» dont le grand prix était un abonnement d’un an au magazine Rolling Stone. Suite à cela de nombreux tournois, tel que le «Space Invaders Championship» organisé par Atari en 1980, furent organisés sur Pac-Man, Donkey Kong et autres fameux jeux d’arcade.

Les compétitions et les joueurs de e-sport gagnèrent en popularité et se multiplièrent au fil des ans. Dans les années 90, l’accessibilité d’internet permit l’essor des jeux multijoueurs (2+) et l’organisation de tournois plus large comme la «Nintendo World Championships».

AUJOURD’HUIDepuis, les compétitions de e-sport et leurs prix ont graduellement changé et se sont multiplié partout dans le monde. À l’aide de sponsors, des tournois gigantesques sont organisés plusieurs fois par an sur plusieurs jeux-vidéos populaires pas forcément compliqués mais exigeant une adresse ahurissante ou une coordination d’équipe à toute épreuve pour pouvoir être maîtrisés, l’exploit

E-SPORTTOUT SAVOIR

SUR LE

LISTE DES PLUS GROS TOURNOIS ET LEUR PRIZE POOL DE L’ANNÉE 2014

The International 2014 Dota 2 Championships : $10,931,103.00League of Legends 2014 World Championship : $2,130,000.00

Call of Duty Championship 2014 (Call of Duty: Ghosts) : $1,000,000.00DreamHack Winter 2014 (Counter-Strike: Global Offensive) : $250,000.00

BlizzCon 2014 (Worlf of Warcraft) : $250,000.00

est tel que être joueur professionnel est devenu un métier comme un autre. Aujourd’hui, les jeux principaux sont StarCraft 2,Call Of Duty, ShootMania, Counter-Strike: Global Offensive, DotA et League of Legend.

PISODE 1 : SURPRENANT !J’ai commencé à regarder cette série animée car elle parlait de tennis. J’ai pratiqué ce sport toute ma vie,

et à part les Princes du tennis et François dans «Juliette je t’aime» je ne me rappelle pas de mangas où le thème est le tennis. C’est donc avec beaucoup d’attente, et un regard critique que j’ai commencé à suivre cet anime. Je ne sais pas si vous aimez les mangas, mais il y en a qui

font durer le suspense … un peu trop, et la patience laisse place à l’agacement la plus part du temps. Dans BABY STEPS, il y a un mélange d’action et d’humour. Ici on va droit au but. La première scène de l’anime est un match entre Eiichiro et un autre joueur, et c’est là qu’on apprend qu’il a commencé le tennis il y a tout juste un an. Le premier épisode

place bien les bases de l’histoire et on se laisse aisément entrainé dans le cycle de vie et d’entraînement de ce jeune garçon qui n’y connait rien au tennis, mais vraiment rien, et qui grâce à un talent et un comportement de «perfectionniste» se révèle être un sportif acharné flirtant avec le génie. Eiichiro est un élève excellent à l’école, et quand il découvre le tennis il est comme à un tournant de sa vie. Il réalise qu’il n’aime rien de particulier, qu’il n’est pas en forme physiquement et que sa vie tourne autour de l’excellence à l’école. Les

épisodes s’enchaînent sans même que vous vous en aperceviez et vous devenez accroc au manga.

UN TRAVAIL CONSIDÉRABLE, UNE HISTOIRE BIEN MONTÉE !BABY STEPS, c’est un travail de titan pour l’auteur du manga et son équipe. En tant que joueur

de tennis, on réalise vite que les scènes de match et d’entraînement sont documentées et retranscrites d’une manière remarquable. On a l’impression de suivre une vraie rencontre de tennis. Les prises de raquettes, les explications, le terrain, les dimensions, les interventions des personnages pratiquant le tennis et de ceux n’y connaissant rien. TOUT est conçu dans ce manga pour vous expliquer ce qu’est le tennis. Le rôle du coach est aussi très important, car l’auteur passe par lui afin d’expliquer 75% du temps et de manière technique mais très abordable, les règles qui régissent le jeu. Si on peut reprocher au mangaka de BABY STEPS quelque chose, c’est peut être la lourdeur des explications lors des matchs et des entraînements, mais difficile de faire mieux car le tennis est un sport très technique. Toutefois cette difficulté à appréhender les termes techniques est vite gommée par l’action et le scénario du manga. Les explications peuvent être déroutantes pour un «non initié», mais de manière globale, cet anime reste accessible à tous.

… AU FINAL !BABY STEPS est un manga plus que prometteur, qui réunit tout ce qui peut plaire à un lecteur : des dessins agréables, des moments d’action toujours présents, des

termes techniques expliqués et du sport. Après une première saison de 22 épisodes qui vient de s’achever fin d’année 2014, on a hâte de suivre la suite du parcours de Eiichiro en centre d’entrainement en Floride aux USA. Je n’ai donc qu’une chose à dire : courrez voir la saison 1 de BABY STEPS !

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/ M S S Te a m A s s o / m a r t i n i q u e . s u rf / M S S Te a m P r o d

21 AU 26 AVRIL DANS LA VILLE DE BASSE-POINTECette épreuve, organisée en partenariat avec la WSL, sera l’unique étape caribéenne des Qualification Series. Un circuit qui permet aux surfeurs d’engranger de l’expérience et des points (3000 poins en Martinique). L’objectif étant à terme de rejoindre le Top 10 du circuit qualificatif et ainsi de participer aux compétitions du top 34 mondial. Ayant vocation à dévenir pérenne, la MARTINIQUE SURF PRO se disputera chaque année pendant quatre ans minimum. Dès 2015, quelques-uns des meilleurs surfeurs d’Europe, des USA, des Caraïbes et d’ailleurs s’y donneront rendez-vous. Une centaine de compétiteurs devraient s’exprimer pendant cinq jours sur le spot retenu : Basse-Pointe, qui offre de longues, puissantes et magnifiques droites (vagues déferlant vers la droite quand on la surfe), qui régaleront à coup sûr les compétiteurs et les spectateurs.

UN ÉVÈNEMENT GLOBALPour attirer un public encore plus large que celui des amateurs de surf, les organisateurs mettront en place un village commercial ludique avec magasins, restauration et l’accès à diverses activités ludiques. Une scène musicale installée au coeur de l’évènement permettra au public de suivre des concerts gratuits. La soirée officielle de lancement s’annonce particulièrement festive. Pendant le déroulé de la compétition, un DJ accompagnera les perfomances des compétiteurs. La MARTINIQUE SURF PRO se veut aussi une manifestation éco-responsable et des actions concrètes seront menées dans cette optique. Forte d’une

exposition médiatique importante - à la fois aux niveaux régional, national et international - la compétition a pour objectif de contribuer au développement (économique, touristique, social) de la Martinique. Notamment en démontrant que l’île est une destination surf qui présente de nombeurx atouts, du fait de sa situation géographique, de son beau climat et d’un potentiel de vagues indéniable.

UNE ORGANISATION PROFESSIONNELLESi la Martinique est aujourd’hui en mesure d’accueillir un évènement de cette envergure, c’est grâce au dynamisme et à l’expérience de son organisateur, Martinique Surfing (ex MSS Team). Depuis sa création en 2009, cette association poursuit un doule objectif : développer la discipline en Martinique et attirer des pratiquants sur l’île. Martinique Surfing organise régulièrement des compétiitons de surf sur l’île. Elle

met également en place des actions sociales. Depuis début 2010, elle travaille par exemple avec d’autres associations dans le cadre de l’insertion à travers la pratique du surf pour des jeunes d’âges et de quartiers différents. Autant d’expériences qui permettent aujourd’hui à Martinique Surfing de mettre en place un évènement sportif innovant, à ne rater sous aucun prétexte...

NOTEZ L’ÉVÈNEMENT DANS VOS AGENDAS, IL EST INÉDIT. POUR LA PREMIERE FOIS,

LA MARTINIQUE SERA LE CADRE D’UNE COMPÉTIITON DE

SURF PROFESSIONNEL DE NIVEAU

INTERNATIONAL.

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