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FORMER InFORMER GÉRER COOPÉRER N° 25 - Edition française - Janvier 2015 Développer les compétences pour mieux gérer l’eau

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FORMERInFORMER

GÉRERCOOPÉRER

N° 25 - Edition française - Janvier 2015

Développer les compétences pour mieux gérer l’eau

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En 2014, le Centre National de Forma-tion aux Métiers de l‘Eau (CNFME) del'Office International de l’Eau (OIEau) a formé plus de 6.000 stagiaires dumonde de l’eau, des déchets et de l’en-vironnement.Sur ses deux établissements de Limoges et LaSouterraine, le CNFME assure ainsi chaqueannée la formation des professionnels, sou-cieux de parfaire leurs connaissances et leurscompétences techniques sur les installationspédagogiques uniques de l’OIEau.Quelques 2.000 professionnels sont égale-ment formés annuellement directement surleurs lieux de travail et leurs propres installa-tions. Dans ce cadre, la formation peutêtre complétée d’un audit des installa-tions et d’un accompagnement tech-nique.L’offre de formation du CNFME est conçue,organisée et dispensée afin de répondre auxinterrogations des professionnels liées auxévolutions techniques et réglementaires, maiségalement aux besoins liés aux réorganisa-tions en cours et aux développements d’acti-vités nouvelles. Ainsi, les agents de terrain, les techniciens,les ingénieurs des services d'eau potable,d'assainissement et des déchets trouvent auCNFME les formations indispensables à labonne maîtrise et à l’évolution de leur posteou fonction.

En complément à son offre de formationtraditionnelle proposée au catalogue”Métiers de l’Eau”, le CNFME a, depuisplusieurs années, développé trois autrescatalogues spécifiques :l le catalogue ”Déchets - Environne-

ment - Développement Durable”.l le catalogue ”Eau dans l’industrie”.l le catalogue ”Eau - Irrigation - Agri-

culture”.”Les Journées de l’OIEau” sont des ren-dez-vous récurrents depuis plusieursannées.Elles sont l’occasion de s’informer auprèsd’experts reconnus sur des sujets d’actualitéen lien avec l’eau, l’assainissement, les dé-chets, le développement durable. Plusieurs nouveautés voient le jour en2015 : ”les matinales”, les webinaires etdes formations ”Régionales” pour lesElus et les techniciens des petites collec-tivités. Les formateurs professionnels du CNFME,complétés par les meilleurs experts conféren-ciers, conçoivent et animent les formationssur un concept d’études de cas existants et de mise en situation réelle sur des installa-tions pédagogiques reproduisant lesconditions de travail, qui sont uniquesen France et en Europe.

Afin d’accompagner l’évolution de la forma-tion professionnelle en France et dans leMonde, le CNFME a développé des for-mations qualifiantes, ainsi que des cursus Métiers : les différents modules, indépendamment ou combinés entre eux,constituent des briques réunissant un soclede connaissances et de compétences essen-tielles au métier correspondant. Clôturés parune évaluation, prévue devant un jury de pro-fessionnels dans certains cas, ces formationset cursus ouvrent droit à l’obtention d’une”qualification Office International del’Eau”.Notre approche pédagogique assure aux par-ticipants de bénéficier pleinement de leur for-mation ; les compétences acquises pouvantêtre suivies par les outils d’évaluation uti-lisés au CNFME.Le CNFME est certifié ISO 9001 Version2008, dispose du label ”AQUAPLUS”, ilest agréé ”Centre de Formation QUALI-PUIE”, et certifié ”Centre de FormationCATEC®”.4

Centre de formation agréé

Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

Développer les compétences pour mieux gérer l’eau

Le Centre Nat ional de Format ion a

CNFME - CNFME - CNFME - CNFME -

Le CNFME à La Souterraine

Depuis plusieurs années, le CNFME ac -com pagne des entreprises de travauxpublics en formant leurs personnels.Les premières formations, réalisées lors destages inter-entreprises sur les sites deLimoges et la Souterraine, ont porté sur lesréseaux d’eau potable.

Les besoins sont centrés sur l’hydraulique desréseaux d’eau potable, la pose des cana -lisations et la construction des réseaux d’eaupotable, ou encore l’électro-soudage du poly-éthylène.Des entreprises plus spécialisées ont égalementdemandé des formations sur la productiond’eau potable, le traitement des eaux usées, ledimensionnement et la maintenance des instal-lations de pompage, l’exploitation et la mainte-nance des réseaux d’assainissement ou l’auto-surveillance.Au regard de l’évolution technique, régle -mentaire et des marchés, les entreprisess’orientent vers les domaines de la sécu-rité de leur personnel et la gestion deseaux pluviales.

La sécurité : les entreprises s’intéressent à lasécurité des personnels intervenant dans lesespaces confinés, plus particulièrement avec ledémarrage du ”CATEC®”.Les eaux pluviales : les stagiaires ont parti-cipé principalement à des sessions de forma-tion intra-entreprises relatives à l’hydrologieurbaine, à la gestion intégrée des eaux plu-viales et au dimensionnement des réseaux etdes ouvrages de rétention (bassin sec ou eneau, à ciel ouvert ou enterré, avec structuresalvéolaires légères, …, noues, puits d’infiltra-tion, toitures stockantes, …) dans le cadre denouveaux projets d’aménagement et d’unnouveau contexte législatif et réglementaire.4

Le CNFME et les sociétés de Travaux Publics

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3Les nouvelles N° 25Renseignements : Fax : +33 (0) 5 55 11 47 01 - E-mail : [email protected]

CNFME - CNFME - CNFME - CNFME n aux Mét iers de l ’Eau - CNFME

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Le catalogue ”Métiers de l’Eau” 2015 ...Le catalogue ”Métiers de l’Eau” 2015 regroupe 311 formations réparties en445 sessions et 8 grandes rubriques principales :l Découverte des métiers. l Gestion des services d'eau potable et

d'assainissement, réglementation,sé curité des personnels.

l L’eau dans la ville : analyses et qualitéde l’eau, capteurs et débitmétrie, forage,pompage, production d’eau potable, eauxde process, distribution d’eau potable,A.N.C., eau de pluie, réseaux d’assainis-sement, eau pluviale, épuration des eauxusées urbaines, traitement des boues, desodeurs et des déchets, autosurveillance etcontrôle qualité, maintenance, énergie,automatisme et télégestion.

l L’eau pour les loisirs.l L’eau dans la nature.l L’eau dans l’agriculture.l L'eau dans l'industrie.l La coopération décentralisée.

En 2015, le CNFME propose 23 nouveauxstages à son catalogue. Dans le cadre d’un cursus de formation, lessessions peuvent être sélectionnées de ma-nière à réaliser un parcours personnalisé enfonction du besoin, sur plusieurs mois, voireun ou deux ans.

Retrouvez également aucatalogue, les forma-tions qualifiantes, pro-

posées en réponse auxexigences réglementaires

et aux besoins de validation de compé-tences des professionnels : manipulationdu chlore en bouteilles, CATEC®, détermina-tion des goûts et odeurs de l’eau potable,prélèvement d’eau, prélèvement des subs-tances dangereuses dans l’environnement,soudage des tubes et raccords en polyéthy-lène, maintenance des disconnecteurs, con -trôle des installations alimentées par une autre ressource en eau, contrôle des branche-ments au réseau d’assainissement, traitement

et contrôle des eaux de piscines, hydrométriedes cours d’eau : le métier de jaugeur. 4

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Les formations 2015”Déchets, Environnement, Développement Durable”

Dans son catalogue”Déchets, Environ -nement, Développe-ment Durable” 2015,le CNFME propose 54 modules de for-mation, répartis en60 ses sions, sur lesthèmes :

l Des déchets : réglementation, gestionde service, hygiène et sécurité, communi-cation, collecte et tri sélectif, maintenancedes installations, traitement et valorisa-tion des déchets et des boues d’épura-tion, lixiviats, biogaz, traitement desodeurs, …

l De l’air : mesure de la pollution atmo-sphérique en air ambiant.

l Du bruit : bruit au travail dans les ser-vices d’eau et d’assainissement.

l Des sites et sols : expertise et dépollu-tion de sites et sols pollués.

l De l’énergie : économies d’énergie élec-trique, stratégie d’utilisation des énergiesrenouvelables.

l Du développement durable : bilancarbone, démarche de développementdurable, achat durable, intégration pay-sagère des ouvrages hydrauliques, récu-pération d’eau de pluie.

En 2015, le CNFME propose 8 nouveauxstages au catalogue, notamment axéssur la sécurité : Sauveteur Secouriste auTravail (S.S.T.), maintien et actualisation descompétences S.S.T., équipements de protec-tion individuelle (E.P.I.), prévention desrisques liés aux manutentions manuelles, accord européen relatif au transport interna-tional des marchandises dangereuses parroute ”A.D.R. 2013”, sensibilisation à l’ATEX

(ATmosphères EXplosibles) par le jeu, équipierde première intervention incendie, soudagedes tubes et raccords en PEHD (PolyéthylèneHaute Densité) pour un réseau de biogaz.En 2015, le CNFME propose deux cursusde formation :l un 1er cursus pour les exploitants d’Installa-

tion de Stockage des Déchets (ISD),l un nouveau cursus en 2015 pour les ex-

ploitants d’unités de traitement des bio-déchets.

Dans le cadre de ces cursus, les sessionspeuvent être sélectionnées de manière à réaliser le parcours deformation en fonction du besoinet des disponibilités, sur un oudeux ans, voire plus. 4

L’offre complète de formation du ”CNFME”, ainsi que la programmation pour l’ensemble de l’année 2015, peut être consultée sur le site Internet :

www.oieau.org/cnfme

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Le Centre Nat ional de Format ion a

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Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

Les formations 2015 pour l’IndustrieDepuis plusieurs années, lesformations du CNFME à l’at-tention des industriels sontregroupées dans un cata-

logue qui leur est spécifiquement dédié. Dans le catalogue 2015, le CNFME pro-pose 64 modules de formation, répartisen 82 sessions, sur les thèmes :l De la réglementation, la qualité, la

sécurité et l’environnement : ICPE,prélèvement d’eau et rejet d’effluents,analyse de la qualité de l’eau, validité desanalyses d’eaux usées industrielles,exploitation et entretien des capteurs etsystèmes d’autosurveillance, hygiène etsécurité, dépollution de sites potentielle-ment pollués…

l Du forage, du pompage, de la main-tenance et l’automatisme : exploita-tion d’un forage, choix et installationd’une pompe, maintenance des équipe-ments, câblage et programmation d’auto-mates...

l De la production et de la distributiond’eau : production d’eau propre indus-trielle, désinfection de l’eau, adoucisse-ment des eaux, purification de l’eau,résines échangeuses d’ions, osmoseinverse, eaux de chaudière et eaux derefroidissement, règles techniques etsanitaires dans les réseaux intérieurs…

l De l’épuration des effluents indus-triels et du traitement des boues :conception et dimensionnement des ins-tallations, exploitation de stations de trai-tement, valorisation des biogaz, réutilisa-tion de l’eau traitée, exploitation des réac-teurs biologiques à membranes, traite-ment et valorisation des boues, exploita-tion d’une unité de désodorisation.

l De l’épuration des effluents en trai-tement de surface.

l Du développement durable, del’énergie et des déchets : économiesd’énergie électrique, stratégie d’utilisationdes énergies renouvelables, bilan car-bone, démarche de développement dura-ble, gestion des déchets chimiques aulaboratoire, caractérisation et réductiondes déchets.

De nos jours, la sécurité des salariés estun enjeu majeur au sein de l’entreprise :en complément du savoir et des compétencesmétiers, ce sont des connaissances et descomportements spécifiques qu’il est néces-saire d’apprendre et de renforcer. C’est danscette perspective qu’en 2015, le CNFMEpropose 8 nouveaux stages axés sur lasécurité au travail : Sauveteur Secouristeau Travail (S.S.T.), maintien et actualisationdes compétences S.S.T., équipements de pro-tection individuelle (E.P.I.), appareils Respira-toires Isolants (A.R.I.), prévention des risques

liés aux manutentions manuelles, transportde marchandises dangereuses "A.D.R. 2013",sensibilisation à l’ATEX (ATmosphères EXplo-sibles) par le jeu, équipier de première inter-vention incendie.Le CNFME étoffe également son offre de for-mations qualifiantes, proposées en réponseaux exigences réglementaires et aux besoinsde validation de compétences des profession-nels : prélèvement des substances dange-reuses dans l’environnement, manipulationdu chlore en bouteilles … 4

Depuis 2013, le CNFME propose uncatalogue spécifiquement dédié auxprofessionnels de l’irrigation et dumonde agricole, regroupant 18 mo -dules de formation, répartis en 26 ses-sions, sur les thèmes :l de la conception et du dimensionnement

des systèmes d'irrigation, l de la gestion et de l'exploitation des sys-

tèmes d'irrigation, l de la ressource en eau pour l'agriculture, l du traitement et de la valorisation des

effluents agricoles.

La gestion au plus juste de la ressource eneau, la valorisation des effluents agricoles, lamaîtrise des épandages… sont autant desujets exigeant des compétences pointues etdes professionnels formés et qualifiés.En 2015, le CNFME a inclus un nouveaustage au catalogue :l ”SILLAGE” : application de gestion et

d’échange de données relatives aux plansd’épandage. 4

Les formations 2015 ”Eau - Irrigation & agriculture”

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DIRECTEUR COMMERCIAL Pascal Boyer

OFFRE AGRICULTURE Claude Toutant ��&G6�������� ��� CATALOGUE Fabienne Guillot ��&G6�������� ���� Sébastien Furlan ��&G6�������� ��������������T Nadine Vilatte ��&G6�������� ���� QUALITÉ Joseph Pronost ��&G6�������� �� INSCRIPTIONS & � � � � �

EAU - IRRIGATION & AGRICULTURE

CNFME - Centre National de Formation aux Métiers de l’Eau

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L’offre complète de formation du ”CNFME”, ainsi que la programmation pour l’ensemble de l’année 2015, peut être consultée sur le site Internet :

www.oieau.org/cnfme

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n aux Mét iers de l ’Eau - CNFME

Renseignements : Fax : +33 (0) 5 55 11 47 01 - E-mail : [email protected] nouvelles N° 25

CNFME - CNFME - CNFME - CNFME

Depuis plusieurs années, l’Office Inter-national de l’Eau organise ses ”Jour-nées de l’OIEau” sur des sujets en lien avecl’actualité de l’eau, de l’assainissement et desdéchets. Ces rendez-vous, animés par des interve-nants expérimentés, apportent un éclairageconcret et pratique sur des sujets d'actualitéet permettent aux participants de s’informer,d’échanger et de confronter leurs propres expériences aux différentes études de cas etretours d’expériences présentés.Ces ”Journées de l’OIEau” s’adressent auxElus et aux cadres de collectivités locales, aux experts d'associations ou de bureauxd'études, aux distributeurs d'eau, ou encoreaux industriels.En 2014, les thèmes suivants ont étéabordés :l Gestion patrimoniale des réseaux d’eau

potable,l Epuration par filtres plantés de roseaux,l Optimisation des services d’eau et d’assai-

nissement,l Collecte et traitement des biodéchets,l Risques d’inondations : comment les

prévenir ?l Impacts des rejets de STEP sur le milieu

récepteur,l CATEC pour les interventions en espaces

confinés dans le domaine de l’eau et del’assainissement.

Ces Journées de l’OIEau ont rassembléplus de 300 participants en 2014.Les échanges entre participants ont, cette an-née, été encore renforcés grâce à l’utilisationd’un outil pédagogique interactif per-mettant d’inclure des phases participatives etgrâce à l’organisation de débats à l’issue dechacune d’entre elles.

Cinq ”Journées de l’OIEau”sont planifiées en 2015 à Paris à l’espace Hamelin :n Economies et production d’énergies dans

les services d’eau et d’assainissement, le jeudi 09 avril 2015,

n Qualité et sécurité des matériaux en distri-bution d’eau potable, le jeudi 28 mai2015,

n Tarification incitative pour la gestion desdéchets, le jeudi 11 juin 2015,

n Micropolluants et stations d'épurations urbaines : état des lieux sur les filièreseaux et boues, le jeudi 08 octobre2015,

n Transfert de compétences eau et assainis-sement : conséquences de la Loi de Mo-dernisation de l'Action Publique Territoriale et d'Affirmation des Métropoles (MAPAM), le jeudi 05 novembre 2015.

Des nouveautés en 2015 ! Afin de répondre au mieux à vos attentes etvenir au plus près de vos préoccupations,l’OIEau propose plusieurs nouveautésen 2015 :”LES MATINALES DE L’OIEAU” : organisées à Paris et en région, ces rendez-vous de proximité seront l’occasion de s’infor-mer, d’échanger et de poser vos questions àun de nos experts pendant 2h30, autour d’unpetit déjeuner, sur des sujets d’actualités :➤ CATEC®, pour l’intervention en espaces

confinés dans le domaine de l’eau et del’assainissement, à Toulouse le mardi12 mai 2015 et à Rennes, le mardi 10 novembre 2015 (8h30-11h00),

➤ Travaux à proximité des réseaux, àBordeaux, le vendredi 11 septembre2015 (8h30-11h00).

”LES WEBINAIRES” : pour aborder des sujets d’actualités lors de séancesd’1h30, en ligne à distance, afin d’obtenir unconcentré d’informations auprès d’un de nosexperts :➥ Tarif social de l’eau, le mardi, 09 juin

2015 (10h-11h30),➥ Réutilisation des eaux usées traitées

en irrigation, le jeudi 15 octobre2015 (10h-11h30),

➥ Gestion des milieux aquatiques etprévention des inondations, le mer-credi 09 décembre 2015 (10h-11h30).

”LES RÉGIONALES DE L’OIEAU :Des formations pour les Elus etles techniciens des petites collec-tivités” : dans la ligne du Grenelle II, leCNFME a développé une offre de formationsspécifiques destinées aux Elus et aux repré-sentants des petites collectivités : captagesd’eau, qualité de l’eau potable, gestion dupatrimoine, gestion des eaux pluviales, assai-nissement non collectif, rapport annuel, etc. :➨ Gestion patrimoniale des réseaux

d’eau potable et plan d’action, à Dax,le jeudi 26 mars 2015 (10h-16h30),

➨ Gestion intégrée des eaux pluviales,à Valence, le mardi 28 avril 2015(10h-16h30),

➨ Intégration des problématiques d’ef-fluents septiques en assainissement :H2S, corrosion, odeurs et sécurité, àMontpellier, le jeudi 25 juin 2015(10h-16h30).

Retrouvez le détail de l’ensemble

de ces manifestations et inscrivez-vous :

www.oieau.org/journees4

300 participants en 2014 !

”Les Journées de l'OIEau”et les nouveautés 2015Les rendez-vous incontournables des acteurs de l’eau et des déchets

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CNFME - CNFME - CNFME - CNFME Le Centre Nat ional de Format ion

Les nouvelles N° 25 - Janvier 20156

L’OIEau organise des formations qualifiantesdestinées aux personnels réalisant des inter-ventions dans les espaces confinés, que sontbon nombre d’ouvrages d’eau potable et d’as-sainissement. Dès 2013, l’OIEau a été le premier orga-nisme agréé par l’Institut National deRecherche et de Sécurité (INRS) pour dis-penser les formations préparant auCATEC®.Afin de sensibiliser les entreprises et les collec-tivités concernées par cette nouvelle obliga-tion, le CNFME a notamment participé active-ment au Salon professionnel PREVENTICA àMarseille.

S’imposant à l’origine aux entreprises privéesspécialisées dans les métiers de l’eau, le dis-positif est maintenant adopté par les collecti-vités qui ont choisi le CNFME pour formerleurs agents. C’est par exemple le cas duSIAAP, Grand Lyon, Reims Métropole, ainsique les agglomérations de Limoges, LaRochelle, Pau, …En phase de démarrage du nouveau disposi-tif, les entreprises et collectivités, souhaitantformer un nombre important de personnels,choisissent la formule intra-entreprise sur leurpropre site, comme par exemple la Lyonnaisedes Eaux, la Société Guyanaise des Eaux, …

La particularité du CNFME est de pou-voir également proposer des sessionsinter-entreprises sur sa plate-formed’entraînement de La Souterraine, véri-table simulateur des situations réellesrencontrées. C’est ainsi que des bureaux d’études, la Cais -se Régionale d’Assurance Maladie d’Ile-de-France (CRAMIF), des entreprises du BTP …,ont pu être formés à l’occasion des 5 sessionsdispensées en 2014.Reconnaissant la compétence et le niveaud’équipements exceptionnel du CNFME pourles formations en milieux confinés, des entre-prises du BTP, de l’industrie métallurgique,réalisant l’entretien de conduites forcées,ont fait confiance à l’OIEau pour former leurspersonnels, voire également pour participer àl’élaboration de leurs procédures d’interven-tion en l’absence de référentiel spécifique.Le CNFME anime également des sessions deformations destinées à l’encadrement et auxpréventeurs pour organiser les interventions etsensibiliser les acteurs à leurs responsabilités.4

CATEC® : Certificat d’Aptitude à Travailler en Espaces Confinés

Formation CATEC®

Depuis plusieurs décennies, les inondationsurbaines se multiplient lors d’événements plu-vieux de fortes intensités. Les conséquencesde ces phénomènes sur les biens et les per-sonnes peuvent être dramatiques ou tout aumoins génératrices de dégâts matériels et degênes pour la population et l’activité urbaine.L’augmentation de l’imperméabilisation dessols, liée à l’extension de l’urbanisation, est la

principale cause de ces événements : c’est laconception classique de l’assainissement plu-vial qui est remise en cause. Aujourd’hui, il devient nécessaire depromouvoir l’intégration de l’eau dansl’urbanisme dès la conception des pro-jets d’aménagement. Il s’agit désormais de limiter l’imperméabilisa-tion, de favoriser l’infiltration, de réduire lesrejets au milieu naturel et de mettre en placeles techniques alternatives au tout tuyau parune gestion le plus en amont possible deseaux pluviales. Afin de sensibiliser les Elus et les maîtresd’œuvre à la gestion intégrée des eaux plu-viales, l’Office International de l’Eau, enpartenariat avec les Agences de l’EauLoire-Bretagne et Adour-Garonne etLimoges Métropole :

l a édité en 2014 un ”Cahier Techniquen° 20” sur les Eaux Pluviales,

l a construit, à Limoges, une plate-forme”show-room” de présentation des différentes techniques alternatives(noues, fossés, tranchées, chaussées-réser-voirs, espaces inondables, ...).

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Une nouvelle thématique porteuse : la gestion des eaux pluviales

La plate-forme show-room © OIEau - C.Runel

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7Renseignements : Fax : +33 (0) 5 55 11 47 01 - E-mail : [email protected]

CNFME - CNFME - CNFME - CNFME on aux Mét iers de l ’Eau - CNFME

Les nouvelles N° 25

En 2014, 2 nouvelles plates-formes de forma-tion et d’essais pour la production d’eau pota-ble ont complété les équipements profession-nels du site du CNFME à La Souterraine :➤ La première, nommée ”Remin’Eau”,est une unité de reminéralisation parinjection de gaz carbonique et de lait dechaux micronisée. Aboutissement d’essaismenés suite à l’arrêt de l’extraction du maërldes Glénans, elle permet d’apporter une solu-tion aux collectivités pour la reminéralisationde leurs eaux potables.

Cette unité, totalement automatisée avec descapteurs de mesure des paramètres de turbi-dité et pH, est placée dans un container et estdonc complètement mobile, ce qui permet deréaliser des essais sur site afin de déterminerles taux de traitement en CO2 et lait de chauxmicronisé et leurs coûts associés.De nombreux partenaires ont permis de faireaboutir ce projet, dont le Conseil Général de laCreuse, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne,l’ARS Limousin, Veolia Eau, la SAUR, Air Products, Comap, Sofrel et Lhoist.➤ La deuxième plate-forme permet desformations sur l’exploitation des mem-branes d’ultrafiltration en productiond’eau potable. Cette unité est égalementmobile. Elle permet de réaliser le conditionne-ment / déconditionnement des modules, lesdifférents cycles de production et de lavage etles essais d’intégrité sur ces modules.

Les fabricants de membranes ont participé àce pilote pour les 2 modules qui sont fonction-nels (Aquasource et Polymem) et pour les 2 autres qui vont être installés (X-flow etHydranautics).Ces pilotes peuvent être utilisés par les collec-tivités ou les industriels … afin de valider surle terrain les solutions techniques appropriéespour chaque eau à reminéraliser ou à clarifier. 4

Une obligation réglementaireLe Code de la Santé Publique impose une pro-tection des réseaux d’eau ”potable” contretout retour d’eau et un contrôle régulier detous les équipements. Le règlement sanitairedépartemental précise la fréquence decontrôle des disconnecteurs. Depuis 1987,une circulaire demande que les person-nels intervenant sur les équipements deprotection contre les retours d’eau, etnotamment les disconnecteurs, dispo-sent d’une qualification.Modalités pratiquesUne première plate-forme pédagogique a étéconstruite à Limoges en 1992 pour dévelop-per les premiers stages, qui ont été réalisés encollaboration avec le Service de Recherche etd’Ingénierie en Protection Sanitaire (SRIPS).Les stagiaires, pour être qualifiés, doiventconnaître des éléments théoriques, mais aussiêtre en mesure de diagnostiquer un appareilen panne au moyen d’une fiche normalisée etde réparer l’appareil. Les stagiaires doiventpasser un examen de reconduction de laqualification tous les 3 ans.

Evolutions techniquesAujourd’hui la plate-forme du CNFMEcomprend 8 postes de travail équipés de8 types de disconnecteurs différentsrégulièrement remplacés par des modè -les plus récents afin de suivre les évolu-tions des fabricants. La plate-forme présente des modèles de dis-connecteurs de toutes tailles et de tous âgesafin de familiariser les stagiaires avec l’ensem-ble des produits présents sur les réseaux.Depuis 1993, 3.000 stagiaires ont as sis téà ces stages qualifiants.

PerspectivesUn arrêté devrait sortir prochainement pourdéfinir les modalités et la fréquence descontrôles des dispositifs anti retour d’eau. Ilest prévu qu’il revoit les modalités d’examenet que les stagiaires soient certifiés pour 5 ansdans des centres d’examens accrédités. L’OIEau est prêt à relever ce nouveaudéfi.4

Maintenance des disconnecteurs :20 ans de stages qualifiants

Plate-forme Remin’Eau

Plate-forme pédagogique ”Disconnecteurs”

Nouvelles plates-formes de formation et d’essais pour la production d’eau potable

Plate-forme d’ultrafiltration

Les nouvelles 25_maquette 1 - OIEAU 09/02/2015 13:28 Page7

Systèmes d’information sur l’eauIn format ion - Documentat ion

8

”EAUDOC”, le Portail international de ladocumentation sur l’eau, vous proposedes services adaptés à vos besoins :

➤ un accès à la base documentairede l'OIEau : près de 260.000 réfé-rences et des documents plein texte.

➤ des prestations à la carte sur tousles sujets du domaine de l’eau(pollutions diffuses, agriculture, mi -lieux aquatiques, technologies, règle-mentation, socio-économie, …), pourdes solutions de veille et de recherched’information, la réalisation de dos-siers documentaires personnalisés etla rédaction de synthèses.

http://documentation.oieau.org4

L’OIEau a poursuivi en 2014 son parte-nariat, engagé depuis 1997, avec Agro -ParisTech - ENGREF - (Ecole Nationaledu Génie Rural, des Eaux et des Forêts)pour la rédaction par les ingénieurs-élèves de notes techniques sur des sujets d’actualité.

Les nouveaux titres complètent la collectiondes ”Synthèses techniques et scienti-fiques”, riche désormais de plus de 160 docu-ments, dont l’objectif est de fournir aux profes-sionnels des états de l’art avant de lancer desétudes, et aux néophytes une initiation aux domaines de l’eau et des milieux aquatiques.

A retrouver sur le site :

http://documentation.oieau.org(rubrique ”Publications”)4

Des synthèses documentaires pour tous les publics

Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

L’OIEau contribue chaque année aux program -mes nationaux pour la gestion et la synthèsede données sur les ressources, la qualité del'eau, les pollutions, la biodiversité et la protec-tion des milieux aquatiques.En 2014, ses experts ont produit, avec lesoutien financier de l’ONEMA, des docu-ments pédagogiques sur les ventes deproduits phytosanitaires, sur les concen-trations en nitrates d’origine agricoledans les cours d’eau et les eaux souter-raines, et sur les Schémas d’Aménage-ment et de Gestion des Eaux (SAGE).Ces documents visent à sensibiliser les diffé-rents acteurs sur la nécessité de préserver etrestaurer les milieux aquatiques, mais aussi àvaloriser les actions menées dans le but d’at-teindre le Bon Etat des Eaux.Les SAGE : 20 ans d’existence

En vingt ans, le SAGE,outil de la gestion localede l’eau, a évolué pours'adapter aux change-ments environnemen-taux et juridiques. Il estdevenu un outil privilé-gié pour assurer unegestion équilibrée et du-rable de la ressource en

eau et intégrer cet enjeu dans les démarchesd'aménagement du territoire. Qui l’élabore ?Quelles sont les étapes ? Quelle est sa plus- value ? La synthèse répond à ces questions …

Les nitrates dans les cours d’eauet les eaux souterraines

A l’occasion du col-loque ”Les nitratesdans les eaux en2014” organisé parl’Association Scienti-fique Européennepour L'Eau et laSanté (ASEES), les

22 et 23 mai 2014, à la Faculté de Pharma-cie de Lyon, l’OIEau a présenté, avecl’ONEMA, les résultats de la dernièrecampagne de surveillance des concen-trations en nitrates dans les milieuxaquatiques, qui s’est déroulée du 1er octobre 2010 au 30 septembre 2011en Métropole et en Outre-Mer. Ces résultats, rapportés à la Commission Euro-péenne par le Ministère chargé de l’Environne-ment, sont également disponibles dans unbulletin publié sur le portail d’accès aux infor-mations et aux données publiques relatives àl’eau et aux milieux aquatiques :

www.eaufrance.fret sur

www.rapportage.eaufrance.fr/directive-nitrates4

Informer les citoyens sur l’état des eaux et des milieux aquatiques

Lancement des premières formationsLe Système d’Evaluation de l’Etat desEaux (SEEE) est l’outil national permettant deconnaître l’état écologique et chimique descours d’eau de surface et l’état chimique deseaux souterraines. Il répond au cadre imposépar la Directive-Cadre européenne sur l’Eau(DCE).Après avoir élaboré les spécifications relativesà la collecte des données d’observation,l’OIEau a animé des sessions de formationauprès des utilisateurs en leur permettant demanipuler les outils d’application et de créerleur propre stratégie d’évaluation. Pour en savoir plus :

seee.eaufrance.fr/SeeeEval/index4

www.oieau.orgLe monde de l'eau

sur Internet

9.000.000 de visiteursen 2014 !

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In format ion - Documentat ion

Renseignements : Fax : +33 (0) 5 55 11 47 48 - E-mail : [email protected]

Systèmes d’information sur l’eau

Les nouvelles N° 25

”Ma Cons’eau” Calculez et chiffrez votre consommation d’eau domestique !

L’information sur Smartphone

”Ma Cons’eau” est une applicationgratuite créée par l’OIEau pour lessmartphones IOS.

Cette application permet :

l d’évaluer la con sommation d’eau devotre foyer : en une dizaine de ques-tions vous indiquez le nombre de per-sonnes de votre foyer, vos différentsusages et équipements domestiques (bainou douche, exis tence d’un jardin, etc.) ;

l d’estimer le coût de votre factured’eau selon votre commune de rési-dence : depuis septembre 2013, l’appli-cation bénéficie des informations collec-tées et diffusées gratuitement par l’Obser-vatoire National des Services d’Eau etd’Assainissement, sur le prix de l’eau devotre commune, directement géolocaliséepar votre smartphone ou que vous aurezsélectionnée dans une liste ;

l de proposer des solutions, adaptées àvotre mode de vie, pour réduire votreconsommation d’eau domestique.

L’application ”Ma Cons’eau” est dispo-nible gratui tement sur AppStore et surAndroïd Market. 4

Depuis 8 ans, la lettre ”AQUAVEILLE” pré-sente chaque semaine l’actualité technique,juridique et administrative du monde de l’eauen France, en Europe et dans le Monde, orga-nisée par grandes thématiques, et avec unlien direct vers les sites des éditeurs, pourconsulter les articles en texte intégral.

L’application ”AQUAVEILLE” est disponibledepuis mars 2014 pour Smartphone. Elle per-met d’accéder à une information toujours orga-nisée par thèmes mais aussi par localisation.

Un système de notification paramétrable, ainsique la possibilité d’un partage des contenuspar courriel, ou sur les réseaux sociaux (Face-book et Twitter), complète le dispositif.

”AQUAVEILLE” évolue ainsi pour transmet-tre aux professionnels de l’eau une actualitéciblée et la plus récente possible.

L’application ”AQUAVEILLE” est disponi-ble gratuitement et/ou par abonnementsur AppStore et sur Google Play.

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”BaladOmarais”Les centres d’informations et les animations dans les milieux humides

L’OIEau s’est impliquée,avec le soutien financierde l’ONEMA, dans ledéveloppement d’appli-cations pour les smart-phones pour diffuserune information perti-nente et adaptée auxdifférents acteurs del’eau et des espacesnaturels aquatiques.

Après l’application ”Ma Cons’eau” et”Aqu@veille”, l’OIEau a mis au point en2014 ”BaladOmarais”, une application quipermet à l’utilisateur de localiser sur unecarte, les centres d’information et les anima-tions pour découvrir les zones humides toutau long de l’année.

Les utilisateurs retrouveront l’informationpour se rendre et participer aux manifesta-tions, conférences, projets pédagogiques,dégustations, expositions ou sorties nature.

Il est possible de se géolocaliser, afin dedécouvrir les centres d’information et les ani-mations près de chez soi.

L’application ”BaladOmarais” est dispo-nible gratuitement sur AppStore et surAndroïd Market :

http://bit.ly/14WwC4vCes informations sont également dispo-nibles sur le portail des zones humides :

www.zones-humides.eaufrance.fr4

” ” Toute l’information sur l’eau en temps réel

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In format ion - Documentat ion

Le Portail ”Les documents techniquessur l’eau” animé par l’ONEMA, lesAgences de l’Eau et l’OIEau, est ouvertau grand public depuis 2009. Il donneaccès à plus de 73.000 notices docu-mentaires et à de nombreux rapportsd’études, en texte intégral, mis à dispo-sition par 19 Organismes contributeurs :le Ministère de l’Ecologie, l’ONEMA, lesAgences de l’Eau, les Organismes de Recher -che (IRSTEA, IFREMER, INRA, BRGM), les 4 Pôles relais zones humides, les Offices del’Eau de la Martinique et de la Réunion,l’OIEau, et 2 revues scientifiques : AquaticLiving Resources (ALR) et Knowledge andManagement of Aquatic Ecosystems (KMAE).

Ce portail répond aux exigences de transpa-rence et d’accès aux informations environne-mentales imposées par la Convention Inter-nationale d’Aarhus.Centré autour d'un puissant moteur derecherche, l’OIEau a progressivement enrichile portail de nouvelles fonctionnalités et services, tels que des pré-sélections de docu-ments (liste des nouveautés, zooms sur unsujet, filtre par thèmes) et des interfaces cartographiques.L’OIEau a mis en place un service d'analysebibliométrique interactif permettant aux utili-sateurs d'obtenir des indicateurs statistiquessur les notices documentaires du portail (ex. :nombre de publications par contributeur etpar année), dans un premier temps en accèsréservé aux contributeurs.L’OIEau a également amélioré l'interface derecherche par la mise en place de systèmesd'aide basés sur le Thésaurus Eau©.Véritable composant du Système d’Informa-tion sur l’Eau français, le portail est décliné ensous-portails thématiques (Bretagne, Zoneshumides, Estuaires, …) et offre ainsi unesolution de recherche performante pour diffé-rents sites Internet.4

www.documentation.eaufrance.frLe Portail documentaire national sur l’eau et les milieux aquatiques

Systèmes d’information sur l’eau

Un glossairesur l'eau et les milieuxaquatiques

Le glossaire sur l’eau et les milieux aquatiques,www.glossaire.eaufrance.fr, est un outilcommun aux partenaires du Système d’Infor-mation sur l’Eau (SIE) : il résulte de la mise encommun d'une cinquantaine de glossaires,depuis 2010, afin de constituer un modèle dedonnées sémantique (une ”ontologie” com-mune, comme disent les spécialistes) . Il comprend environ 1.100 termes actuel-lement, disponibles en français, anglaiset espagnol.Le site est ”collaboratif”, tout utilisateur peutproposer de modifier, de supprimer certainstermes ou d’en ajouter d’autres. Les proposi-tions sont évaluées par un groupe d'utilisa-teurs, partenaires du SIE. Le contenu du siteest complètement libre et réutilisable.Il s’inscrit également dans la mouvance des”linked data”, qui vise à favoriser la publica-tion de données structurées sur le Web en uti-lisant les technologies de la sémantique. L’effort actuel repose sur la mise en relationdes termes du glossaire avec les concepts duSANDRE, les articles de Wikipédia (DBpédia)et le thésaurus GEMET.L’OIEau a enrichi d’environ 300 termes leGlossaire en 2014, dont la plupart provien-nent du Thésaurus Eau©.L’OIEau, soucieux de rendre plus interactif leGlossaire, des inter faces plus ludiques,basées sur des graphes de relations, ont étémises en place pour le grand public et, pourles spécialistes, une interface d’interrogationSPARQL (fr.wikipedia.org/wiki/SPARQL) per-mettra d'explorer, de récupérer ou visualiser lecontenu du glossaire.

www.glossaire.eaufrance.fr4

Le site CARTEAU offre unpanorama complet de laRecherche et Développe-ment, de ses acteurs etdes compétences dans ledomaine de l'eau et desmilieux aquatiques enFrance.

Deux lettres d’information Carteau ontété publiées en 2014 par l’OIEau. Ces lettres sont destinées aux acteurs de larecherche dans le domaine de l’eau et desmilieux aquatiques auxquels elles donnent laparole sur les dossiers d’actualité.

Lors du dossier de juillet 2014, qui traitait desfinancements de la recherche en Europe, leBRGM et Veolia ont partagé leur expérience.La lettre propose également des liens vers lesactualités les plus récentes du monde de larecherche.

A retrouver sur le site :

http://carteau.onema.fr4

Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

”CARTEAU”La lettre ”Carteau”, au service des acteurs de la recherche et développement dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques

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La Direction de l'Eau et de la Biodiversitédu Ministère de l'Ecologie, du Dévelop-pement Durable et de l'Energie (MEDDE),l'Office National de l'Eau et des MilieuxAquatiques (ONEMA) et l'Office Interna-tional de l'Eau (OIEau), en lien avec legroupe national SAGE et les Agences del'Eau, ont organisé les mardi 23 et mer-credi 24 septembre 2014 à Paris, unséminaire sur les Schémas d’Aménage-ment et de Gestion des Eaux (SAGE).Des objectifs multiplesCe séminaire a permis aux Présidents desCommissions Locales de l'Eau (CLE), des Eta-blissements Public Territoriaux de Bassin(EPTB) et des structures porteuses de SAGE des'approprier la nouvelle compétence”GEstion des Milieux Aquatiques et

Prévention des Inondations” (GEMAPI),qui entrera en vigueur au 1er janvier 2016, etd'en saisir les opportunités.D'autre part, il a permis aux différents profes-sionnels de l’eau de partager leurs expé-riences de mise en œuvre des SAGE commeoutil de planification et d'aménagement duterritoire, à la jonction des politiques de ges-tion de l'eau et des milieux aquatiques, deprévention des inondations et d'urbanisme.Des acteurs impliquésLe séminaire a réuni près de 300 partici-pants sur les deux jours.Quatre tables rondes ont été organisées pourmettre en lumière les retours d’expérience desdifférents intervenants.

Des ateliers de travail ont, en outre, été orga-nisés, permettant aux participants de réfléchiren groupe restreint sur les sujets de la gestionquantitative dans les SAGE, du règlement duSAGE ou des enjeux de la gouvernance.

www.seminairesage.oieau.fr4

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In format ion - Documentat ion

”GEST’EAU”Mieux connaître les SAGE et les Contrats de MilieuxCréé en 2002 par le Ministère chargé de l’Eco-logie et l’OIEau, Gest’Eau est le site Webnational dédié aux Schémas d’Aménage-ment et de Gestion des Eaux (SAGE) etaux Contrats de Milieux. Il enregistre en2014 plus d’1,2 millions de visites.Partager les actions réalisées

Son objectif : favoriser le partage de connais-sances entre les acteurs impliqués dans cesprocédures de gestion intégrée de l'eau. Pour cela, l’OIEau anime le site depuis sacréation. En 2014, cela représente 164 fichesdescriptives de SAGE et 90 fiches de Contratsde Milieux mises à jour, 10 nouvelles fichescréées, 1.402 notices documentaires saisies,12 lettres d'information, dont 6 avec untémoignage.

Suivre l’avancement des outils de gestion intégrée de l'eauSi ces outils sont maintenant mieux connus,les acteurs de la gestion locale de l’eau sonttoujours curieux de connaître leur avance-ment et leur évolution. C’est pourquoil’OIEau a mené une étude pour :l identifier une liste de chiffres clés relatifs

aux SAGE et Contrats de Milieux qu’ilserait pertinent de mettre à disposition surGest’eau,

l décrire les données nécessaires et les for-mules pour calculer ces chiffres clés,

l développer un système de calcul automa-tique.

Les premiers chiffres clés proposés seront : lenombre de procédures par année et par étatd’avancement, la surface de territoire cou-verte par des SAGE et des Contrats.

www.gesteau.eaufrance.fr4

Renseignements : Fax : +33 (0) 5 55 11 47 48 - E-mail : [email protected]

www.eaudanslaville.frAu service des Collectivités Locales !

Le site eaudanslaville.fr propose auxCollectivités Locales des réponses pra-tiques aux questions juridiques, tech-niques ou financières liées à la gestion desservices de l’eau potable et de l’assainisse-ment collectif ou non collectif. Des lettres d’informations régulièresUne lettre d’information thématiquefait le point sur l’actualité.Mise à jour du guide des servicesLe guide des services est à dispositiondes abonnés . Organisé par thématique, ilcontient une analyse du contexte juri-dique, administratif et technique danslequel évoluent les Collectivités en matièrede gestion de l’eau. Réponse aux questionsLes abonnés ont la possibilité de poserleurs questions : les réponses sont regrou-pées dans ”la Foire aux Questions”.

www.eaudanslaville.fr4

Séminaire national sur les SAGE

Systèmes d’information sur l’eau

Décembre 2014

… … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … . Quelle stratégie pour lutter contre les espèces végétales envahissantes dans le bassin versant de l’Azergues ? … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … … .

Le bassin de l’Azergues est confronté à des invasions d’espèces végétales. Le Syndicat mixte pour le réaménagement de la plaine des Chères lutte contre ces plantes depuis une quinzaine d’années dans le cadre d’un contrat de milieu : quel bilan ? quelles limites à la stratégie ? et quelles actions pour les années à venir ?

Témoignage Pierre GADIOLET Chargé de mission du contrat de rivière et du PAPI du bassin versant de l’Azergues

Quelles sont les espèces végétales qui prolifèrent dans le bassin de l’Azergues ?

L'Azergues est un affluent de rive droite de la Saône qui coule dans le département du Rhône et draine la partie sud des monts du Beaujolais. Son bassin versant qui recouvre un territoire d’environ 500 km² et 260 km de cours d’eau, est depuis de longue date envahi par la renouée du Japon, introduite en Europe comme plante ornementale. Cette espèce se retrouve un peu partout dans le bassin versant mais est surtout omniprésente sur le cours aval de l’Azergues. Des fragments de rhizomes contenus dans des remblais suffisent en effet à donner naissance à de nouveaux massifs qui sont à leur tour autant de sources de dissémination de la plante.

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S

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Gest ion des données sur l ’eau

12 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

Le ”SANDRE”Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’EauEtablir un langage commun Devant la multiplication des systèmes d’infor-mation utilisés et le besoin grandissant dedonnées, le Système d’Information surl’Eau (SIE) a succédé au RNDE en 2003.

Le SANDRE a été créé dès 1993 pour simpli-fier les échanges de ces données entre les dif-férents acteurs concernés. Il offre ainsi uneinterface d’échange unique et répond aubesoin d’établir un langage commun entre lespartenaires du monde de l’eau.

Par l’intermédiaire du SANDRE, de nom-breux outils sont alors mis en place,permettant aux acteurs concernés derendre leurs systèmes d’informationinteropérables : des dictionnaires et desscénarios d’échanges et de services Web, desdonnées de références, un atlas cartogra-phique, un catalogue de métadonnées, desaudits de systèmes informatiques, des labelsde conformité, etc.

Le SANDRE propose plus de 20.000pages de spécifications techniques. Ilétablit plus de 15.000 conformités defichiers par an et plus de 30.000 inter-ventions (taxons, substances, …). Sonsite Internet accueille plus de 250.000visiteurs par an.

L’OIEau assure le Secrétariat Techniquedu SANDRE dans le cadre de sa Con -vention Pluriannuelle d’Objectifs avecl’Office National de l’Eau et des MilieuxAquatiques (ONEMA).

S’adapter aux besoins des acteurs

Par exemple, chaque année en France, plusde dix millions de résultats d’analyses d’eau(eau potable, eau superficielle, eau souter-raine, eau littorale, eau usée, …) sont pro-duits et échangés entre laboratoires d’ana-lyses et commanditaires (ARS, DREAL,Agences de l’Eau, industriels, …).

En sa qualité de Secrétaire du SANDRE,l’OIEau a élaboré, avec l'appui des Ministèreschargés de l'Environnement et de la Santé, de l’ONEMA et avec l'aide d'un groupe d'ex-perts, un standard d'échange de données :”EDILABO”.

L'arrêté du 29 novembre 2006 stipule dansson article 3 que tout laboratoire doit désor-mais être capable de recevoir une demanded'analyses et d'émettre des résultats au for-mat ”EDILABO”.Les acteurs doivent faire évoluer leurs sys-tèmes d'information en développant uneinterface d'échange conforme au standard”EDILABO” version 2 publiée en 2014 etprésenté par l’OIEau lors du Salon Pollutecen décembre 2014.

S’élargir aux autres domainesEn sa qualité de Secrétaire du SANDRE,l’OIEau intervient notamment pour : ➥ INSPIRE

Dans le cadre de la DirectiveEuropéenne INSPIRE, l’OIEauest Membre contributeur pourla rédaction des spéci fications

sur l’échange de données sur l’eau. Lerapprochement des modèles SANDRE à ceuxd’INSPIRE a été publié sur le site SANDRE. Les nouveaux dictionnaires de données SAN-DRE, portant sur les zones humides, les réfé-rentiels hydrographiques et administratifs, sontmaintenant compatibles avec cette Directive. Un service en ligne est d’ores et déjà en test ; il permet à tout utilisateur du SIE de transformer un fichier au format SANDRE selon le format INSPIRE.➥ InteropérabilitéLes communautés de la recherche, de la nor-malisation et des industriels ont été réuniespour participer à la première édition desJournées de l’interopérabilité et de l’in-novation. A cette occasion, l’OIEau a pré-senté les référentiels sémantiques SANDREau service du partage et de la diffusion desdonnées géographiques.

L’OIEau a également animé l’un des groupesde travail du premier ”hackathon du SIE”organisé par l’ONEMA. Soutenu par Etalab,l’objectif était de pouvoir juger en pratique del’accessibilité des données sur l’eau pour lesprofessionnels du secteur et de la possibilitéde les réutiliser. Répondre aux besoins nationaux L’OIEau, au titre du SANDRE, contribueaux projets nationaux développés parles partenaires du Système d’Informa-tion sur l’Eau (SIE) : ➥ Qualité des donnéesL’OIEau a développé un service pour trans-former un fichier XML SANDRE dans un for-mat plus lisible pour l’utilisateur. Ce servicecontrôle aussi les données et délivre des cer-tificats, notamment à l’INERIS pour les don-nées liées à la recherche et la Réduction desSubstances Dangereuses dans l’Eau (RSDE).Le graphique, ci-dessous, présente le nombrede certificats SANDRE (exprimé en pourcen-tage) délivrés aux acteurs de l’eau en 2014par type de scénario d’échange SANDRE.

L’OIEau contrôle les données géogra-phiques collectées auprès des produc-teurs de données du SIE. Ces donnéessont ensuite diffusées sur le site WebSANDRE dans l’atlas et le catalogue demétadonnées.

SANDRE

Systèmes d’information sur l’eau

Conférence SANDRE- Pollutec Lyon 2014

Journées de l’interopérabilité et de l’innovation - ENSG Paris

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➥ Référentiel des appellationsde taxons

L’état écologique, défini par laDirective-Cadre européennesur l'Eau 2000/60/CE (DCE),prend notamment en comptedes paramètres biologiques(ie. bio-indicateur). Le calcul

des bio-indicateurs repose sur des listes d’ap-pellations taxons. L’OIEau a créé le référentiel des appellationsde taxons pour répondre à un souci de cohé-rence vis-à-vis des autres référentiels de taxons nationaux et internationaux, et au besoin de calculs des bio-indicateursemployés par le Système d’Evaluation del’Etat des Eaux (SEEE). Plus de 4.000 nou-velles appellations ont été codifiées SANDREavec l’appui de l’IRSTEA et des DREAL. ➥ Vigilance des crues

Les ”tronçons de vigilance”sont les entités géographiquesdélimitées à partir de la BDCarthage et sur lesquelles lesservices de l’Etat assurent la

vigilance des crues. Avec le SCHAPI (Service Central d’Hydro-météorologie et d’Appui à la Prévisiondes Inondations), l’OIEau a modélisé lesdonnées des tronçons de vigilance des crueset des services de prévision des crues diffusésvia le site SANDRE.➥ Protection des milieux humides

Depuis bientôt 40 ans,la France s’est engagéeà préserver les milieuxhumides sur son terri-toire.

Le MEEDDM a commandé une expertise surl'état d'avancement des inventaires desmilieux humides. Les résultats de cette exper-tise ont mis en évidence une disparité duvocabulaire employé et un faible emploi desréférentiels. Suite à ce constat, l’OIEau a homogénéisé lesdéfinitions des concepts des milieux humideset a modélisé les données associées. Ce travail a abouti à la réalisation de plusieursdictionnaires de données SANDRE en 2014.

➥ BNPELa Banque Nationale des Prélève-ments en Eau (BNPE) est le disposi-tif national pour la connaissance

quantitative des usages de la ressource eneau. Il porte sur les eaux de surface continen-tales, les eaux souterraines et les eaux detransition sur les 14 bassins français deMétropole et d’Outre-Mer. L’OIEau a modélisé les données qui serontstockées dans BNPE en étroite collaborationavec la Direction de l'Eau et de la Biodiversité(DEB), l'Agence de l'Eau Adour-Garonne etl'ONEMA, ainsi que du Ministère en chargede l’Agriculture, de la Direction Générale de laPrévention des Risques (DGPR), des autresAgences de l'Eau, des DREAL, des Services dePolice de l'Eau, du BRGM et des Chambresd'Agriculture.➥ Référentiel des obstacles

à l’écoulementEn France métropolitaine, plusieursmilliers d’obstacles à l’écoulement(barrages, écluses, …) sont à l’ori-gine de profondes transformations

de la morphologie et de l’hydrologie desmilieux aquatiques. Ces modifications altè-rent la diversité et la qualité des habitatsaquatiques dont dépend la survie de trèsnombreuses espèces animales et végétales. Avec l’appui de l’Agence de l’Eau Loire- Bretagne, l’OIEau a élaboré le formatd’échange des données des obstacles àl’écoulement diffusés sur le site SANDREselon le standard ISO 19136 (OGC GML3.2.1) et les spécifications SANDRE.➥ NAIADE et SEEE

L’OIEau a contrôlé l’intégration des donnéesd’observation de chimie et de biologie dans le Système d'Evaluation de l'Etat desEaux (SEEE). Parallèlement, avec l’appui del’ONEMA, de l’IRSTEA et du LNE, de nouvellessubstances chimiques et d’espèces aquatiquesont été ajoutées aux référentiels SANDREemployés dans les banques de données dontNaïade (banque nationale des données dequalité des eaux superficielles et continentales).

➥ QUADRIGEL'arrêté du 25 janvier2010, modifié par l’ar-rêté du 29 juillet 2011,établit le programme desurveillance des lieux

géographiques où il est prévu d'effectuer desobservations et/ou des mesures. De concert avec l’Ifremer, l’OIEau a misau point le scénario d’échange des don-nées de la qualité des eaux littorales. La base nationale de données de l’Ifremer,”Quadrige” est accessible par le Web via unservice conforme aux spécifications SANDRE.➥ SISPEA

36.685 Communes et environ 5.400 Etablis-sements Publics de coopération intercommu-nale sont responsables de la gestion de prèsde 35.000 services d’eau et d’assainissementen France.Le Système d’Information sur les Ser-vices Publics d’Eau et d’Assainissement(SISPEA), développé par l’ONEMA, répond àune demande sociale de plus grande transpa-rence dans la gestion de ces services publicslocaux. Pour garantir l'interopérabilité de ce serviceavec les autres projets du SIE et contribuer à lamise en place d'un langage commun entre lesacteurs concernés, l’OIEau a rédigé le diction-naire de données et le scénario d’échangeSANDRE portant sur ces indicateurs des services publics d'eau et d'assainissement. 4

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Gest ion des données sur l ’eau

Renseignements : Fax : +33 (0) 5 55 11 47 48 - E-mail : [email protected]

Les nouvelles N° 25

http://sandre.eaufrance.fr

Observatoire nationaldes services d'eau et d'assainissement

Systèmes d’information sur l’eau

Audit de certification ISO 9001L’OIEau a obtenu le renou-vellement par l’AFAQ de sacertification vis-à-vis de lanorme ISO 9001:2008 pour

les activités du Secrétariat techniquedu SANDRE. 4

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14 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

La Station d’épuration de Seine Aval est enpleine rénovation, afin d’en améliorer les per-formances et pour une meilleure protectionde l’environnement.Les travaux d’amélioration concernent parti-culièrement les prétraitements des effluents. Un audit a été jugé nécessaire par le Syndi-cat Interdépartemental pour l’Assainis-sement de l’Agglomération Parisienne(SIAAP), afin que les agents concernés puis-sent exploiter de façon adéquate les nou-velles installations de prétraitements, enconstruction.Une soixantaine de travailleurs a ainsi étéauditée par l’OIEau entre novembre 2013 etjanvier 2014. L’audit s’est déroulé par étapes,de manière progressive, en consultationétroite et permanente avec les représentantsdu SIAAP.

Cet audit a débouché sur un plan de forma-tion pour les agents, composé de diversmodules à mettre en place dans la foulée(2014), avant que ceux-ci ne prennent enmain les nouvelles installations.Les conclusions de l’audit ont reçu un accueiltrès positif : ce travail sur les métiers et lescompétences est primordial pour une struc-ture comme le SIAAP et pour une Stationaussi gigantesque que Seine Aval.Avec cet audit, l’OIEau renforce sonsavoir-faire en DRH et montre ses capa-cités à soutenir les acteurs de l’eau dansla gestion et l’amélioration de leurscompétences.Par exemple, une forte demande a été expri-mée par l’ensemble des agents audités sur lethème du traitement des odeurs, la rénova-tion du prétraitement comportant le traite-ment chimique des odeurs de cette unité. Ainsi, de fin 2013 à juin 2014, 88 agents detout service (exploitation, maintenance, labo-ratoire, équipes 3 x 8) et de tout niveau hié-rarchique, ont été formés sur les techniquesde traitement des odeurs : lavage chimique,traitement biologique, adsorption, traitementthermique. 4

SIAAP Audit pédagogique et formations

Études - synthèses - essais

En 2013, l’Office d’Equipement Hydrau-lique de Corse (OEHC) a commandé àl’OIEau une évaluation de l’exploitationdes unités de potabilisation.La visite des Usines de Rizzanese (Sartène),Bomortu (Ajaccio), Codole et Calvi, ainsi quedes entretiens avec les agents techniques, ontpermis de lister les points faibles et les pointsforts des services.En 2014, l’OIEau a procédé à l’évalua-tion des compétences des agents tech-niques des usines de Haute-Corse(Codole et Calvi).

Cette seconde mission a permis de proposerune nouvelle organisation du service, passantnotamment par le renforcement des équipes,la formation des agents et des améliorationstechniques, en particulier sur les points dechloration du réseau de distribution.4

CorseMissions pour l’OEHC

Enquête sociologique Que deviennent vos médicaments ?

Dans le cadre du projet européen "Nopills",l’Office International de l’Eau, en col-laboration avec le GRESE, unité de re-cherche de l’Université de Limoges,réalise une enquête sociologique à Li-moges Métropole sur la perception des ré-sidus médicamenteux dans les eaux. Cette enquête porte sur la manière dont lesacteurs impliqués dans le cycle de vie desmédicaments appréhendent les problèmesde l’eau et sur les représentations cultu-relles, sociales ou imaginaires des résidusmédicamenteux dans les eaux. Elle associe des entretiens semi-directifsavec des professionnels de santé (enquêtequalitative) et des questionnaires auprès dela population de Limoges Métropole (en-quête quantitative). Les résultats seront disponibles en mars2015.

medicaments.oieau.fr4

L’usine de Seine Aval

L’Usine de Codole vue du barrage

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15Renseignements : Fax : +33 (0) 5 55 11 47 48 - E-mail : [email protected]

Les nouvelles N° 25

Études - synthèses - essais

Depuis 2011, l’OIEau accompagne laCommunauté d’Agglomération de Perpignan Méditerranée pour la miseen place d’une stratégie tarifaire cohé-rente et adaptée pour les 72 servicesd’eau et d’assainissement communauxtransférés. Après avoir déterminé les tarifs d’équilibre en 2012 et leurs évolutions jusqu’en 2015, l’Office International de l’Eau a accompa-gné la Communauté pour l’aider à la conver-gence tarifaire et élaborer un tarif social etenvironnemental pour les services d’eau etd’assainissement des 15 communes géréespar la régie communautaire.En effet, si la mutualisation technique des services est actuellement effective, la gestionfinancière, elle, reste communale : les com-munes ayant un contexte géographique,hydrologique et environnemental défavora-ble supportent les investissements importantsentraînant in fine un tarif élevé de leurs ser-vices eau et assainissement. Pour des abonnés très voisins et dépendantsdu même service communautaire, la structuretarifaire et le prix peuvent être très différents.

Après l’étude de plusieurs scénarii de duréede convergence, de plusieurs hypothèsesd’évolution d’assiette de facturation (abonnéset volume) et de différents niveaux d’investis-sement, tout en maintenant la recette globaledu service, les Elus de Perpignan-Médi-terranée ont décidé d’harmoniser pro-gressivement leur tarif sur les 6 pro-chaines années (2015-2020). Avec la mise en place de la convergence, l’ac-croissement maximal de la facture annuellede l’eau et de l’assainissement ne dépasserapas 31 € HT alors qu’il aurait pu atteindre 54 € HT dans certaines communes.Pour les communes gérées en délégation, laconvergence tarifaire sera effective dès 2015sur le secteur Centre (Perpignan et 3 com-munes limitrophes) et 2016 pour le secteurLittoral (Canet en Roussillon et 4 communeslimitrophes).Dans un deuxième temps, la tarification évo-luera vers une approche plus sociale et incita-trice aux économies d’eau (tarif par tranchede consommation) et cela en garantissanttoujours un niveau de recette suffisant pourassurer le développement et l’adaptation desservices aux défis de demain. 4

Perpignan MéditerranéeMise en œuvre de la convergence tarifaire

Perpignan

AutosurveillanceAudit et contrôledes installationsDepuis de nombreuses années, l’OIEau(Centre National de Formation aux Métiersde l‘Eau) effectue des contrôles annuels dedispositifs d’autosurveillance des rejetsd’effluents du Commissariat à l’EnergieAtomique (CEA), d’AREVA, d’Aéroport deParis (ADP) ... Cette activité consiste à véri-fier les conditions de mise en œuvre desmatériels, à contrôler les performances desmesures et/ou des prélèvements et enfin, àétablir un rapport de conformité.Progressivement, il a été demandé àl’OIEau d’établir des bilans sur des dis-positifs d’autosurveillance existants.Ainsi, plusieurs acteurs du secteur nucléaire(CEA de Fontenay aux Roses en 1996 et2014 ; CEA de Bruyères le Châtel en 2010 ;AREVA Bessines en 2011 et 2014, ainsi quele site de Géligné en 2014) ont souhaitévalider la conformité de leurs installations etêtre assistés pour redimensionner, voirreconfigurer, leurs points de mesure et deprélèvement, afin de rendre leurs résultatstoujours plus fiables lorsque nécessaire.Aujourd’hui, il est même fait appelaux services de l’OIEau, afin de vali-der la conformité de nouvelles instal-lations avant présentation aux Autoritésde contrôle, comme ce fut le cas au pre-mier trimestre 2014 sur un site d’ADP. 4

L’étude sur l’agressivité de l’eau enAlsace, réalisée par l’OIEau, conjointe-ment avec le Laboratoire d’analysesEurofins, commandée par l’AgenceRégionale de Santé (ARS) Alsace, a prisfin début juillet 2014.

Une réunion de restitution des données dansles locaux de l’ARS à Colmar a permis de vali-der le rapport final qui synthétise les donnéescollectées durant toute la période d’étude, àsavoir :l des généralités sur les paramètres de

qualité d’eau et leur implication dans lesphénomènes d’agressivité et de corro-sion, la réglementation en vigueur, lesdonnées bibliographiques sur l’impact dela qualité de l’eau sur les matériaux,

l un état des lieux en Alsace (qualité deseaux, état des réseaux, performance destraitements),

l les actions correctives possibles (correc-tion de la minéralisation de l’eau, utilisa-tion d’inhibiteurs de corrosion, actionscuratives sur le réseau de distribution),

l un programme d’actions pour l’Alsace,avec un chiffrage estimatif des réhabi -litations d’usine et des traitements à met-tre en place, et une hiérarchisation despriorités.

4

ARS d’Alsace Etude de l’agressivité de l’eau destinée à la consommation humaine

Colmars

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Études - synthèses - essais

16 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

Le Groupe Saint-Gobain a fait de la préserva-tion de l’eau l’une de ses priorités, d’une part,au regard de son exposition aux risques asso-ciés à l’utilisation d’eau dans ses process, etd’autre part, en raison de son implicationdans les métiers de l’adduction d’eau et del’assainissement. Cet engagement s’est traduit en 2011, parl’adoption d’une ”politique Eau”. Le Groupe se fixe comme objectif de réduireau maximum l’impact quantitatif et qualitatifde ses activités sur les ressources en eau, tantau niveau de ses prélèvements que de sesrejets : pour ce faire, il convient de ”préleverle minimum de ressource et de tendre vers lezéro rejet d’eau industrielle sous formeliquide, tout en évitant de générer de nou-veaux impacts pour les autres milieux et/ouparties prenantes”. Ce standard doit être misen œuvre pour toutes les activités du Groupe.C’est ainsi que l’Usine Eurocoustic, implan-tée à Genouillac dans la Creuse, et spécialiséedans la fabrication de laine de roche pourl’isolation, a débuté la mise en œuvre de cette”politique Eau”. Dans son process industriel, Eurocoustic uti-lise de grandes quantités d’eau de qualité trèsvariable et d’origines très diverses : eaux duréseau d’eaux pluviales, eaux de sources eteaux de recyclage des divers ateliers.

Dans ce contexte et compte-tenu d’impor-tantes transformations subies par le site deGenouillac depuis son origine, un diagnostica été lancé dans le but de dresser un état deslieux et d’optimiser la gestion des eaux. Cettedécision a été confortée par une volonté dedéveloppement du site et par une forteinfluence de la qualité de l’eau utilisée sur laqualité des isolants produits. Cette étude a été également l’occasion d’uneremise à jour de la cartographie des points decollecte des eaux usées sur le site, compte-tenu de nombreuses modifications réaliséeslors des investissements de ces dernièresannées.Cette mission a été confiée à l’OIEau.Pour ce faire, plusieurs campagnes d’investiga-tion ont été réalisées entre novembre 2013 etjanvier 2014. Ces investigations menées lorsde conditions météorologiques variables(temps sec et temps de pluie) ont consisté en :l des tests aux colorants, afin d’établir un

tracé des réseaux d’assainissement (eauxusées et eaux pluviales) et des eaux deprocess,

l un inventaire des divers ouvrages de trai-tement des eaux,

l une mesure des débits d’eaux utiliséesdans le process de fabrication,

l des prélèvements et analyses d’eaux envue de leur caractérisation.

L’ensemble des investigations de terrain a étéréalisé par du personnel de l’OIEau. Il en aété de même pour les analyses d’eau qui ontété faites par notre laboratoire de la Souter-raine.A partir des investigations de terrain, l’OfficeInternational de l’Eau a fourni un rap-port d’étude, comprenant :n un plan de récolement des réseaux d’eaux

usées, d’eaux pluviales et d’eaux indus-trielles,

n une synthèse quantitative des eaux utili-sées sur le site,

n une synthèse qualitative des eaux,n des pistes d’amélioration.

Ce diagnostic va permettre à Eurocoustic delancer des investigations complémentairesafin d’optimiser l’utilisation des eaux sur lesite de Genouillac, conformément à la poli-tique ”Eau” mise en œuvre par le GroupeSaint-Gobain. 4

Prélèvement d’échantillonset analyses de terrain

Eurocoustic - Groupe Saint-GobainDiagnostic des ouvrages d’assainissement et caractérisation des eaux de process

L’Office International de l’Eau réalisedes appuis techniques à la demanded’entreprises privées ou de collectivités.Dans ce cadre, la Socièté Parchimy,filiale du Groupe Eugène Perma, a faitappel à ses compétences.Le souhait de cet industriel des produits cos-métiques était de fiabiliser le prétraite-ment de ses effluents, avant leurs déverse-ments dans le réseau d’eaux usées domes-tiques de la Communauté d’Agglomérationde Reims Métropole.

L’OIEau a donc réalisé un audit sur site afind’établir les consignes d’exploitation et de lister un ensemble de bonnes pratiques per-mettant de fiabiliser et d’optimiser les instal-lations. C’est ainsi qu’en particulier laconsommation de chlorure ferrique a pu êtrediminuée de moitié. L’OIEau accompagne ensuite ce client danssa démarche de fiabilisation de son installa-tion d’épuration.4

Industrie du cosmétiqueAppui technique à la Société Parchimy

Equipements de prétraitements des effluents de Parchimy

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Études - synthèses - essais

Les nouvelles N° 25

Créé par la construction d'un barrage hydro-électrique, le Lac de Vassivière est un des plusgrands lacs artificiels de France. Il se situedans les Départements de la Creuse et de laHaute-Vienne. En partenariat avec le Syndicat Intercom-munal du Lac de Vassivière, des aména-gements et des services touristiques sontdéveloppés. Ce Syndicat est en charge de lagestion du réseau principal de collecte deseffluents provenant des communes bordantce Lac. Ce réseau vise à protéger le Lac contretout rejet direct, en transportant les effluentstraités hors du bassin pour éviter tout risqued’eutrophisation des zones de baignades.

Dans ce cadre, l’OIEau a étudié les enjeuxd’assainissement du Lac. Les études et diagnostics antérieurs ont étéactualisés. Des alternatives innovantes - dontcelle basée sur le fonctionnement différenciéentre les saisons - ont aussi été proposées. La recherche d’optimisation a ainsiabouti à l’élaboration de trois grandsscenarii pour la réhabilitation du réseaud’assainissement. Les montants estimésdes travaux de réhabilitation ont été évaluésà 6,3 M€ pour le scénario proposant uneréhabilitation partielle, et à 8 M€ pour le scé-nario proposant la réhabilitation complète duréseau. 4

Syndicat du Lac de Vassivière Enjeux de l’assainissement

Le Lac de Vassivière

”Analyse de l’application de la CharteQualité des Réseaux d’Assainissementdans le Bassin Adour-Garonne”Les défauts de conception et le vieillissementdes infrastructures peuvent compromettre lebon fonctionnement des systèmes d'assainis-sement et leur pérennité, avec des consé-quences sur le milieu naturel et sur les prix del'eau.Pour améliorer la situation, l’Agence del’Eau Adour-Garonne s’est dotée, dès1995, d’une Charte de Qualité des Réseaux,dont l’application est une condition d’éligibi-lité à ses aides. En 2006, une Charte Natio-nale de la Qualité des Réseaux d’Assainisse-ment a été signée, afin d’homogénéiser lesChartes des six Agences de l’Eau. Souhaitant obtenir un retour d’expérience surl’application de ces Chartes à l’échelle de sonbassin, l’Agence de l’Eau Adour-Garonnea lancé en 2014 une étude diagnostic.

L’OIEau a mis au point une grille d’éva-luation des projets d’assainissementréalisés. Cette grille est établie afin de pren-dre en compte l’ensemble des étapes deschantiers d’assainissement, du dossier deconsultation des entreprises à la réceptionfinale des travaux. En fonction des résultatsde cette étude, l’OIEau proposera des amé-liorations à la charte.4

Bassin Adour-GaronneCharte Qualité des Réseaux d’Assainissement

Rapport du Maire Réduire les fuites des réseaux d’eaupotable : utilisation des indicateurs du Rapport du Maire

Le Rapport sur le Prix de la Qualité duService (RPQS) est un document annuel etpublic qui rend compte aux usagers du fonc-tionnement de chaque service d'eau et d'as-sainissement. Le Décret du 2 mai 2007 intro-duit les indicateurs de performance des ser-vices qui doivent figurer dans le rapport. Dans le cadre de sa Convention Plurian-nuelle d’Objectifs avec l’ONEMA,l’OIEau étudie la manière de combinerles différents indicateurs du réseaud’eau potable, pour mieux déterminerles pertes d’un réseau, et par consé-quent, l’optimiser. A ce stade de l’étude, les indicateurs choisisconcernent principalement : n le rendement du réseau de distribution ;n l’Indice Linéaire de Perte en Réseau (ILPR) ;n l’Indice de connaissance et de gestion

patrimoniale des réseaux d'eau potable ;n l’Indice linéaire des volumes non comptés.

Parmi les scénarios d’optimisation figurent lagestion de la pression dans les réseaux, la recherche active de fuites, la réparation/réhabilitation/remplacement, ainsi que l’amé-lioration de la connaissance des réseaux. 4

www.oieau.orgLe monde de l'eau

sur Internet

9.000.000 de visiteursen 2014 !

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18 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

Actualités internationales

Le prochain Forum Mondial de l’Eau setiendra à Daegu et Gyeongju, du 12 au17 avril 2015.Nous espérons que vous avez prévu departiciper à cet événement majeur pourtoute la communauté mondiale del’eau. Si c’est bien le cas, merci de nousle faire savoir et de nous dire si voussouhaitez participer et présenter votreexpérience dans les nombreuses ses-sions dont vous trouverez la liste surInternet. Les sessions thématiques et régionales sur la gestion de bassinCes sessions se tiendront en anglais et encoréen.Le Réseau International des Organismesde Bassin (RIOB), conjointement avecl’OCDE, l'UNESCO, la CEE-ONU, et les autresorganisations intéressées partenaires, s’im-plique particulièrement dans les thèmes duForum traitant :

l de l’adaptation aux effets du chan-gement climatique dans les bassins,

l de la gestion intégrée des bassins,

l de la gouvernance des bassins,

l de la coopération pour réduire lesconflits et améliorer la gestion deseaux transfrontalières,

l de la formation des personnels des Or ganismes de Bassin et de leurspartenaires, ainsi que dans plusieursprocessus régionaux.

L’Office International de l’Eau participeratrès activement à différents Processus duForum.La Commission du Processus thématique duForum a retenu le RICFME (Réseau Inter-national des Centres de Formation auxMétiers de l’Eau) et le RIOB, dont l’OIEauassure les Secrétariats mondiaux, pour coor-donner respectivement la préparation desthèmes 4.3 sur la coopération transfronta-lière et 4.5 sur la création de capacités et laformation.L’OIEau interviendra également avecl’UNESCO et le RIOB sur le thème 4.2 de lagouvernance de l’Eau, piloté par l’OCDE.

Le Partenariat Français pour l’Eau (PFE) coor-donne le Processus Régional Européendu Forum, conjointement avec le ”DanishWater Forum”, l’OIEau et DHI.A l’occasion d’une réunion préparatoire orga-nisée le 19 mai à Bruxelles, les partenaireseuropéens ont choisi six thématiques priori-taires :

➊ Les Directives européennes et le”Blue Print” ;

➋ La gestion des fleuves transfronta-liers européens ;

➌ Les outils européens d’adaptationaux effets du changement clima-tique ;

➍ La gestion des eaux urbaines ;

➎ L’efficience hydrique ;

➏ La science et les technologies euro-péennes.

Des réunions de coordination entre les princi-paux contributeurs, comme celle organisée le24 octobre à Marseille, permettent d’assurerle bon déroulement de l’ensemble du proces-sus préparatoire du Forum.

Elles permettent également de communiquersur les étapes importantes de la préparation,comme celle du Comité du Processus Poli-tique, qui s’est tenue les 17 et 18 décembre àParis.Le Processus thématique aborde seize en -jeux prioritaires communs à l’ensembledu globe.On y retrouve bien sûr le climat, au centre despréoccupations avec en ligne de mire laConférence Paris Climat 2015 (COP21). Figurent également les problèmes persistantde l’accès à l’eau et à l’assainissement pourtous, tout comme les principes et outils degouvernance de l’eau : la gestion partagée àl’échelle des bassins, y compris transfronta-liers, la Gestion Intégrée des Ressources enEau, le nexus eau-énergie-alimentation, lacroissance verte ou encore le renforcementdes capacités en matière de financement etde formation.

www.worldwaterforum7.orgwww.riob.orgwww.ricfme.org4

7ème Forum Mondial de l’EauMobilisons-nous ! (12-17 April 2015)

2ème Réunion des Parties Prenantes27 et 28 février 2014 - Gyeongju - Corée du Sud

Réunion de coordination 24 octobre 2014 - Marseille - France

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19Les nouvelles N° 25Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

Actualités internationales

CEE-ONUL’adaptation au changement climatique dans les bassins

La CEE-ONU et le RIOB ont uni leurs ef-forts pour donner une suite concrète àl’un des engagements pris lors du der-nier Forum Mondial de l’Eau à Marseillesur l’adaptation au changement clima-tique à l’échelle des bassins. Depuis plus de deux ans, ils travaillent sur lesujet avec une vingtaine d’Organismes deBassin à travers le Monde et avec une dizainede partenaires internationaux.

Un Réseau d’Organismes de Bassin œu-vrant sur l’adaptation au changementclimatique a été constitué à la fois pouréchanger les bonnes pratiques, tirer lespremiers enseignements des actions en-gagées et les diffuser.

Ce groupe prépare aussi un ”Recueil desBonnes Pratiques pour l’adaptation auchangement climatique dans les bassinstransfrontaliers et nationaux de fleuve, lac etaquifère”. Comme pour les deux précédents manuelspréparés par le RIOB et ses partenaires en2009 et 2012, cette publication sera fondéesur l'expérience pratique et le savoir-faire acquis dans les bassins du Monde entier. La publication complètera le document”Lignes directrices sur l'eau et l'adaptation auchangement climatique” édité par la CEE-ONUen 2009. Préparée initialement en anglais et en fran-çais, cette publication sera présentée lors du7ème Forum Mondial de l'Eau à Daegu, en avril2015.

www.unece.org4

L’Initiative sur la Gouvernance de l’Eau (WGI),coordonnée par l’OCDE, fait suite aux engage-ments pris lors du 6ème Forum Mondial de l’Eautenu à Marseille en 2012. L’objectif de l’Initiative est d’asseoir solide-ment des principes de la bonne Gouvernancede l’Eau à partir des expériences acquises pardes Institutions et des pays du Monde entieret des propositions de quatre groupes de tra-vail mis en place depuis mars 2013. Le RIOB, l’OIEau et l’UNESCO animent legroupe de travail n° 3 sur la Gouver-nance des bassins de fleuves, lacs etaquifères, nationaux et transfrontaliers. Ce travail sur les bassins aboutira à la propo-sition de règles de bonne Gouvernance autourdes axes suivants :l Les cadres législatifs et institutionnels tels

que les traités, les accords régionaux, lesréglementations, les plans de gestion, ettoutes autres dispositions juridiques pourun usage équilibré des ressources et dessols ;

l Le renforcement et la création d’Orga-nismes de Bassin de fleuves, lacs et aqui-fères nationaux ou transfrontaliers capa-bles d’assurer une gestion durable desressources en eau ;

l Le développement des diagnostics et desétats des lieux permettant d’orienter lesdécisions à prendre ;

l L’établissement d’un ensemble d’indicateursde Gouvernance à l’échelle des bassins.

Ce travail sera présenté au prochain ForumMondial de l’Eau dans le cadre des sessionsprévues dans le thème ”Gouvernance efficace(4.2.)” et plus particulièrement lors de la ses-sion 4.2.3 sur ”le Renforcement de la Gouver-nance des bassins pour gérer la ressource eneau aux différentes échelles”.

www.ocde.org4

OCDEInitiative sur la Gouvernance de l’Eau

3ème Réunion plénière de l'Initiative - 28-29 avril 2014 - Madrid - Espagne

Réunions CEE-ONU - 9-10 avril 2014 Genève - Suisse

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20 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

Actualités internationales

Cette 3ème Edition du Forum Internatio-nal de l’Eau d’Istanbul, qui a eu lieu du27 au 29 mai 2014, a contribué au pro-chain 7ème Forum Mondial de l’Eau deDaegu, en focalisant ses débats surdeux principaux thèmes : la sécurité del'eau et les cadres règle mentaires de lagestion de l’eau.Au cours de sessions thématiques, les rela-tions eau/sécurité alimentaire/énergie/envi-ronnement, l’adaptation au changement cli-matique, le développement de la coopération

internationale dans les bassins transfronta-liers, le droit à l’accès à l’eau et à l’assainisse-ment, l’amélioration de la règlementationpour assurer une protection efficace des res-sources, ont fait l’objet de discussions appro-fondies.Le Secrétaire Technique Permanent du RIOB,M. Jean-François Donzier, a pris une part ac-tive aux débats sur la sécurité de l’eau et lesobjectifs de développement durable et a pré-sidé une session sur les cadres juridiques dela gestion des ressources en eau.

Le RIOB a aussi participé à la présentation del’Initiative de l’OCDE sur la Gouvernance del’Eau.L’Office International de l’Eau, quant à lui,a participé à deux événements :

l ”AquaForMed” : le Réseau Méditer -ranéen des Centres de Formation aux Métiers de l’Eau ;

l le Processus Préparatoire RégionalEurope du Forum Mondial de l’Eau2015 de Daegu, co-organisé par le Forum Danois de l’Eau et le PartenariatFrançais pour l’Eau, avec l’appui del’OIEau et de DHI.

www.iusf.org.tr4

3ème Forum International de l’Eau d’IstanbulSécurité de l’eau et cadres réglementaires

La 17ème Edition du ”River Symposium” aeu lieu à Canberra en Australie du 15 au18 septembre 2014, dans le Bassin duFleuve Murray-Darling. Ce bassin, qui a bénéficié d’une grande partiedes 13 Md de dollars engagés depuis 2007par le Gouvernement australien pour la ré-forme de l’eau, a servi ainsi de toile de fondaux débats placés sous le thème général des”Grands bassins hydrographiques”.

”L’International River Symposium” bénéficiedu soutien du Partenariat Mondial pour laPromotion de la Gestion Intégrée desBassins, qui rassemble la ”International River Foundation”, ”The Nature Conser-vancy”, le Fonds Mondial pour la Nature(WWF), le Réseau International des Or-ganismes de Bassin, le Fonds Mondialpour l'Environnement, l'Union Internationalepour la Conservation de la Nature, la Com-mission Internationale pour la Protection duDanube et le "Great Rivers Partnership".Le Symposium est une véritable plate-formeinternationale de partage des connaissanceset des idées novatrices sur tous les aspects dela gestion des fleuves du Monde entier. Il entend être un ”think-tank” faisant émergerles meilleures pratiques.M. Jean-François Donzier, Directeur Généralde l’Office International de l’Eau et Secré-taire du Réseau International des Orga-nismes de Bassin, a été invité à présenterles conclusions finales du Symposium.Le ”Prix International des Rivières 2014” a étéattribué à la Commission pour la Protectiondu Rhin.

www.riversymposium.com4

”International River Symposium” : 17ème EditionPour une meilleure gestion des grands fleuves

www.riversymposium.com

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Actualités internationales

Les nouvelles N° 25

Premier Forum Internationaldes Organismes de Bassinsur l’Environnement26 – 28 novembre 2014 - Nairobi - Kenya

Le Manuel de la GestionIntégrée des BassinsTransfrontaliers désormais disponibleen plusieurs languesCe Manuel a été publié lors du ForumMondial de l’Eau de Marseille enmars 2012 par le Réseau Internatio-nal des Organismes de Bassin (RIOB)et ses partenaires. Il s’adresse aux représentants des Gouver-nements des pays riverains de bassinstransfrontaliers et aux gestionnaires quidoivent prendre des décisions liées aupartage et à la gestion de la ressource,ainsi que plus généralement à l’ensembledes usagers de l’eau, dans le contexte par-ticulier des eaux transfrontalières.Edité originellement en français et anglais,ce Manuel a fait l’objet de plusieurs tra-ductions depuis sa parution, avec desnouvelles versions espagnole, russe, chi-noise et arabe, contribuant ainsi à diffuserles bonnes pratiques à travers le Monde.

Les différentes versions sont téléchargeables

sur le site web du RIOB :

www.riob.org4

MANUEL SUR LA GESTION INTÉGRÉEDES RESSOURCES EN EAU

DANS LES BASSINS DES FLEUVES,DES LACS ET DES AQUIFÈRES

TRANSFRONTALIERS

كتيب ا�دارة المتكاملـة للموارد المائية في أحواض ا�نهار والبحيرات وطبقات المياه الجوفية العابرة للحدود مارس ٢٠١٢

PNUE

Des acteurs clés de la gestion des bassins venant du Monde entier, se sont réunis pourle 1er Forum International des Orga-nismes de Bassin pour l’Environnement,du 26 au 28 novembre 2014 à Nairobi, auKenya. Ce 1er Forum International a été co-orga-nisé par le Program me des NationsUnies pour l’Environnement (PNUE) et le Réseau International des Organismes deBassin (RIOB).L'objectif principal était de renforcer les Orga-nismes de Bassin en tant que pièces mai-tresses d’une Gouvernance efficace de l'envi-ronnement aquatique.Au cours d’un volet technique, qui s’esttenu les 26 et 27 novembre, les participantsont échangé leurs points de vue et présentéleurs expériences en relation avec quatrethèmes principaux : l Qualité de l'eau et santé des écosystèmes ;l Le lien (nexus) ”eau-énergie-alimenta-

tion” et l'adaptation aux changements climatiques ;

l Les lois et règlements sur l’environnement ; l Les défis institutionnels. Un Volet de Haut Niveau s’est tenu le 28 novembre 2014, au cours duquel les re-présentants des pays et des Organismes deBassin ont délibéré sur la voie à suivre en sebasant sur les conclusions du volet technique.

Les participants ont mis l’accent sur l'impor-tance d’une Gouvernance durable de l'eaudouce, au vu de l'état préoccupant actuel desressources mondiales, et cela dans le cadredes nouveaux Objectifs du DéveloppementDurable après 2015 de l’ONU. Ils ont souligné que la gestion par bassin s’estdéveloppée positivement dans de nombreuxpays et qu'il existe de nombreuses expé-riences dans le Monde entier montrant que lagestion intégrée et raisonnable des ressourcesen eau, organisée par bassin, est primordialeaujourd'hui. Ils ont insisté sur le fait que la gestiondurable des bassins requiert des enga-gements ambitieux à long terme de lapart des Gouvernements, des acteursrégionaux, nationaux et locaux et de lacommunauté internationale, pour faireface aux nombreux défis économiques,sociaux et environnementaux à venir :l Les Organismes de Bassin sont les gardiens

des ressources vitales pour l'humanité. l La protection et la restauration des éco-

systèmes d'eau douce devraient être prio-ritaires pour la sécurité.

l Il est essentiel de créer ou de renforcer lescapacités pour l’évaluation et le monito-ring des ressources en eau douce et desécosystèmes associés.

l Il faut renforcer la coopération entretoutes les parties prenantes, aux niveauxinternational, régional, national et local,et entre les pays riverains.

Renforcement des Organismes de BassinLes Organismes de Bassin sont dans une po-sition unique pour coordonner les travaux despays riverains, des partenaires internationauxde développement, des Autorités Locales, desentreprises privées et d'autres acteurs au ni-veau du bassin, afin de conduire des actionscohérentes pour atteindre des objectifs envi-ronnementaux communs et promouvoir l'utili-sation durable de l’eau douce de la planète.

www.unep.org4

© OIEau - C.Runel

Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

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22 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

D’un continent à l’autreAFRIQUE

La Commission Européenne finance leprojet du Réseau Africain des Orga-nismes de Bassin (RAOB) pour ”le Ren-forcement des Institutions pour la ges-tion des Eaux Transfrontalières enAfrique (SITWA)”. Mis en œuvre par le Global Water Partner-ship (GWP), le projet a bénéficié dans saphase préparatoire d’une collaborationétroite du Réseau International des Organismes de Bassin (RIOB) et de l’Office International de l’Eau (OIEau),pour le renforcement des Systèmes d’Infor-mation sur l’Eau au sein des Organismes deBassin par tenaires, ainsi que pour l’appui au Système Africain d’Information sur l’Eau(SADIEau), géré par le RAOB.

Deux ateliers tenus à Kigali et à Kampala en2014 ont vu la participation des Organismesde Bassin de toute l’Afrique pour la validationde deux documents élaborés dans le cadre dunouveau Plan d’action du RAOB et portantsur :

l la planification et la GIRE ;

l le développement des infrastructures par les Organismes de Bassin africains.

4

”SITWA”Collaboration du RAOB, du GWP et du RIOB

Banque Africaine de DéveloppementEvaluation de projets et développement d’un guide de bonnes pratiques

L’OIEau, Studi International et Aureconont évalué 7 projets financés par la Faci-lité Africaine de l’Eau (FAE).

L’OIEau a pratiqué l’éva-luation de 3 projets finan -cés par la FAE au Congo,au Burkina Faso et au Libéria. Sur la base du projet d’as -sainissement des quar-tiers périphériques de laVille de Ouagadougou, il

a préparé un guide de bonnes pratiquesen concertation avec la FAE.

Ce guide présente comment l’améliorationdes infrastructures d’assainissement urbain etleur gestion durable contribue à renforcer sarésilience au changement climatique.

www.afdb.org4Défaillance du système de drainage

lors des inondations à Ouagadougouen septembre 2009

Le Système Africain de Documentation etd’Information sur l’Eau (SADIEau) regroupedes Organismes partenaires, qui rassemblentou produisent de l’information sur l’eau et sursa gestion dans toute l’Afrique.

Il référencie cette information et en propose unaccès gratuit via son Portail Internet.La dynamique autour de SADIEau a été relan-cée en mars 2014, par l’Organisation pour laMise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), enpartenariat avec l’Union Européenne.L’OIEau a participé à l’atelier de partage des informations, qui s’est tenu à Mbour (Sénégal).L’OIEau a souligné la haute valeur ajoutée deSADIEau, reposant sur la mise en réseau desproducteurs d’information africains, le travailmultilingue en français, anglais et portugais et

le Portail unique, partagé par des milliers d’in-ternautes. L’OIEau, durant 2 jours, a formé les PointsFocaux de SADIEau, pour permettre l’enri-chissement du Portail en toute autonomie. L'animation d'un nouvel atelier en visio-confé-rence le 30 octobre 2014 a permis de consoli-der les connaissances et la méthodologie.

www.sadieau.org4

SADIEauSystème Africain de Documentation et d’Information sur l’Eau

RAOB - ANBO

L’atelier de partage d’informations

L’atelier de Kampala

Préparation de Rapports d Achèvement de Projets (RAP) et de rapports de Capitalisation des Connaissances (CC) pour la République Centrafricaine, le Congo Brazzaville, le Sénégal, le Burkina Faso, les Seychelles, le Libéria et le Botswana – Lot 1

Juillet 2014

PRODUITS DE CONNAISSANCE POUR LES OPÉRATIONS DU SECTEUR PUBLIC

Thème 3 : Renforcement de la résilience des cités urbaines au changement climatique pour la gestion durable de l assainissement urbain - L exemple du projet d assainissement des quartiers périphériques de la ville de Ouagadougou

RAOB - ANBO

Les nouvelles 25_maquette 1 - OIEAU 09/02/2015 13:28 Page22

23Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

AFRIQUE

Les nouvelles N° 25

D’un continent à l’autre

”Africa Water Forum 2014”Préparation du VIIème Forum Mondial de l’Eau

En prélude au 7ème ForumMondial de l’Eau 2015,le Forum ”Africa Water2014” s’est tenu du 12au 14 juin 2014 à Oua-gadougou en réunissantplus de 650 participantsautour de la question :comment permettre

un accès à l’eau et à un service d’assainis-sement pour tous en Afrique ? Face à une croissance démographique rapide etune urbanisation galopante (le Continentcomptera près de 3 milliards d’habitants à l’ho-

rizon 2050, dont 60 % d’urbains), aux effetsdes perturbations climatiques, l’accès à une eaupotable et à un assainissement amélioré pourtous en Afrique, ainsi que la disponibilité pourles autres usages de l’eau, comme l’irrigation etla production d’énergie, deviennent, plus quejamais, des enjeux majeurs.C’est dans le cadre de cet événement, organiséconjointement par le Gouvernement burkinabéet 2IE en partenariat avec le Conseil des Minis-tres Africain de l’Eau (AMCOW) et le ConseilMondial de l’Eau, que l’OIEau est intervenucomme animateur des deux thèmes deréflexion suivants :

l la coopération et le développementdes grandes infrastructures hydrau-liques dans les bassins transfronta-liers en Afrique,

l l’Innovation pédagogique au servicedu renforcement des capacités dans lesecteur de l’eau et de l’assainisse-ment.

www.2ie-edu.org4

AFRICA WATER FORUM 2014

L’Afrique se prépare au 7ème Forum Mondial de l’Eau

Ouagadougou, Burkina Faso12 au 14 juin 2014

(12-17 April 2015)

Autorité du Bassin du Niger (ABN)Amélioration de la prévision des inondations et des systèmes d’alerte précoceL’Agence de Coopération InternationaleAllemande pour le Développement(GIZ) finance un projet d’appui à l’ABN pourl’amélioration des prévisions des inondationset des systèmes d’alerte. Le groupement Deltares-OIEau-UnescoIHE est chargé de la mise en œuvre duprojet, dont l’objectif général est de réduirela vulnérabilité des populations riveraines duFleuve Niger face aux inondations.

Les activités prévues pour la mise en œuvredu projet sont :l une cartographie de l’aléa et du risque

d’inondation des zones concernées, l l’élaboration d’un modèle de prévision des

inondations prenant en compte les aspectsmétéorologiques et hydrologiques,

l l’amélioration de la gestion du projet ”Niger HYCOS”

l l’appui à l’ABN pour le développementd’un système d’alerte précoce.

Plusieurs missions conjointes sont ainsi réali-sées au siège de l’ABN à Niamey, dans le butd’étudier le système actuel de prévision desinondations de l’ABN (Système Informatiquede Prévision SIP) et d’identifier les possibilitésde développement. Les premières cartes ainsique les tests de prévision seront réalisées en2015.

www.abn.ne4

La Commission du Bassin du Lac Tchad(CBLT), créée en 1964, est mandatée pourassurer la gestion durable et équitable duLac, de ses affluents et des autres ressourcespartagées du Bassin. Elle est aussi chargée dela préservation des écosystèmes, du maintiende la paix et de la sécurité transfrontalière. Le projet ”Préservation du Lac Tchad -Contribution à la Stratégie de Dévelop-pement du Lac”, financé par le Fonds Fran-çais pour l’Environnement Mondial (FFEM),comporte deux composantes : l’une, relative àl’expertise collégiale et la modélisation, miseen œuvre par l’Institut de Recherche pour leDéveloppement (IRD) et l’autre, relative à l’en-

trée en vigueur de la Charte de l’Eau et au ren-forcement des relations de la CBLT avec les au-tres Organismes de Bassin, mise en œuvre parl’Office International de l’Eau (OIEau).Les activités conduites par l’OIEau sont axéessur la préparation des annexes de la Charte,la sensibilisation des acteurs pour sa ratifica-tion, mais aussi celle de la Convention del’ONU de 1997, ainsi que la mise en place destratégies de relations entre la CBLT et sespartenaires. Quatre ateliers de vulgarisation de laCharte et de la Convention de 1997 ontété organisés ainsi qu’une visite d’étudeà Paris des experts de la CBLT. A cette occasion, ils ont participé à une réunion de restitution du projet organisée par le FFEM.

Un atelier sera organisé en 2015 pour le par-tage d’expériences et le renforcement des re-lations de la CBLT avec les autres Organismesde Bassins Transfrontaliers. Une plaquette decommunication destinée aux parlementairesest en cours d’élaboration pour appuyer la ra-tification de la Charte. L’aboutissement de ce projet aura permis derenforcer le cadre juridique et institutionnelde la CBLT, d’assurer une meilleure gestiondes ressources en eau du Bassin, et d’amélio-rer ainsi le bien-être des populations.

www.cblt.org4

Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT)Charte de l’Eau du Bassin

Les nouvelles 25_maquette 1 - OIEAU 09/02/2015 13:28 Page23

24 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

D’un continent à l’autreAFRIQUE

Le Bassin du Mouhoun a été retenu pour êtrele Bassin Pilote pour la mise en place de lanouvelle politique de l’eau au Burkina. L’OIEau met en œuvre un programme démar -ré en 2013, qui vise, pour une durée de deuxans, à accompagner les Autorités burkinabésdans leur démarche de GIRE, à travers ledéveloppement de méthodologies et d’outilspermettant la connaissance et la bonne gestion des ressources en eau du Bassin duMouhoun, dans le cadre du partenariat entrel’Agence de l’Eau du Mouhoun (AEM) etles Agences de l’Eau Adour-Garonne etSeine-Normandie. Une première mission sur la thématique de laplanification et de la gouvernance a eu lieu auBurkina en mars 2014. Elle a été l’occasiond’un appui à l’élaboration du Schéma Direc-teur d’Aménagement et de Gestion des

Eaux (SDAGE) du Mouhoun, finalementadopté en juillet 2014. Les partenaires français ont accueilli une délé-gation de haut niveau de l’AEM et du Minis-tère de l’Eau et des Aménagements Hydrau-liques pour montrer concrètement sur le ter-rain et à travers des études de cas les pra-tiques françaises de ”police de l’eau”. Enfin, dans le cadre de la mise en place pro-gressive de ”la Contribution Financièresur l’Eau”, adoptée au Burkina en 2009, unemission d’expertise a eu lieu début 2015 àDédougou, siège de l’AEM, pour travailler surle recouvrement de cette taxe sur les prélève-ments d’eau dans le bassin. La connaissance et caractérisation des usa-gers étant un préalable, un renforcement descapacités en gestion des données a égale-ment été proposé.L’Agence de l’Eau du Mouhoun étant à pré-sent dotée d’un SDAGE (le premier au Bur-kina), les efforts de coopération sont mainte-nant axés sur la mise en place d’un Pro-gramme de Mesures pour l’atteinte des objec-tifs fixés.4

Burkina FasoAgence de l’Eau du Mouhoun

L’OIEau coordonne le projet d’appui àl’Agence de l’Eau du Nakanbé (AEN), initié depuis 2011 avec le soutien del’Agence de l’Eau Loire-Bretagne (AELB). Une première phase de ce partenariat ayantété un succès, la deuxième phase a pu êtrelancée en 2014 et démarrer avec l’accueild’une délégation de trois agents de l’AEN enFrance.Durant 10 jours, ces experts en planification,financement et suivi de la qualité de l’eau ontpu ”s’immerger” à l’AELB, autour de la miseen œuvre du SDAGE, du traitement des eaux,de la protection de la ressource.Un film documentaire sur le rôle des Elus dansla gestion des ressources dans le Bassin duNakanbé a été réalisé au Burkina et sera pro-jeté au 7ème Forum Mondial de l’Eau en Corée.

Le processus d’élaboration du SDAGE duNakanbé est en cours : un des enjeux de2015 est d’accompagner l’AEN dans ce pro-cessus et de l’appuyer pour préparer sonapplication.La ”Volta Blanche” étant un Fleuve Transfron-talier, un lien a été établi avec la ”Water Resources Commission” au Ghana et plusprécisément avec le ”White Volta BasinBoard”, qui couvre l’aval du Bassin duNakanbé. Une mission de l’AELB et del’OIEau a eu lieu à Accra en mai 2014 pouréchanger avec les partenaires ghanéens, enpartenariat avec l’Autorité du Bassin de laVolta, sur la planification et le financement. 4

Gestion intégrée du Nakanbé au Burkinaet de la Volta Blanche au Ghana

Le Mouhoun

AFDUn nouveau partenariat avec l’OIEauLa version finale du ”Bilan des expé-riences des Organismes de BassinsTransfrontaliers - Bonnes pratiques etrecommandations” produit par l’OIEauavec l’appui de l’AFD a été publiée en avril2014. Elle est disponible sur le site del’OIEau en versions françaises etanglaises.Dans la suite de cette collaboration, unaccord de partenariat a été signé entrel’AFD et l’OIEau autour de différentsthèmes de collaboration. Les activités réalisées en 2014 dans cecadre sont :

l l’appui aux Organismes de Bassindes Feuves Sénégal (OMVS), Niger(ABN), Congo (CICOS), Volta (ABV),Tchad (CBLT), Mekong (MRC), ainsiqu’avec le Centre de Coordination desRessources en Eau (CCRE) de la Com-munauté Economique des Etatsd’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et avecle Réseau Africain des Organismes deBassin (RAOB) ;

l l’animation d’un groupe de travailpour le suivi hydrologique desgrands bassins transfrontaliers ; capitalisation des supports de formationet préfiguration d’un modèle de finance-ment pérenne des projets WHYCOS ;

l la création d’un groupe de travailsur l’altimétrie spatiale appliquéeà l’hydrologie.

Dans le cadre de cette dernière activité,une première réunion du groupe de travails’est tenue à l’IRD Montpellier en novem-bre 2014 à l’invitation de l’OIEau et sousl’égide de l’AFD, avec le CNES, l’IRD, l’IRS-TEA, BRL et la CNR. Il s’agit d’une premièreréunissant les mondes du spatial, de l’hy-drologie et de la gestion des ressources eneau.4

Les nouvelles 25_maquette 1 - OIEAU 09/02/2015 13:28 Page24

25

AFRIQUE

Les nouvelles N° 25Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

D’un continent à l’autre

Facilité Eau de l’Union Européenne Le projet d’appui à la CICOS se termineDémarré début 2012, le projet d’appui àla Gestion Intégrée des Ressources en Eaudu Bassin du Congo, soutenu par l’UnionEuropéen ne et par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse (AERM) s’est terminé fin 2014. Il aura vu en trois ans l’organisation de stagesde formation en hydrologie opérationnellepour les Services Hydrologiques Nationauxdes pays de la Commission Internationaledu Bassin Congo-Oubangui-Sangha(CICOS), ainsi que l’appui à la réalisationd’un Schéma Directeur d'Aménagement et deGestion des Eaux (SDAGE) à travers unedémarche participative.

Plusieurs activités ont été organisées en2014, notamment des échanges autour desobjectifs du SDAGE et leur appropriation parles Acteurs Non Etatiques, avec l’appui d’EauVive et de Solidarité Eau Europe. Les représentants de la CICOS ont aussi étéinvités par l’AERM à participer au Comité deBassin Rhin-Meuse.L’atelier de clôture du projet, en novembre2014, cofinancé par la coopération alle-mande, constitue enfin la première réunionde la Plate-forme de Concertation Régionale-mise en place par la CICOS pour la mise enœuvre du SDAGE. 4

acp euFacilité pour l’Eau

Le RIOB et l’OIEau accompagnentdepuis 2012 l’Autorité du Bassin de laVolta (ABV) à travers un projet de ren-forcement des capacités pour la mise enœuvre de son Plan Stratégique, avec lesoutien de l’Union Européenne, del’Agence Française de Développement,de l’Agence de l’Eau Seine-Normandieet de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne.

Le Conseil des Ministres de l’ABV s’est tenu àLomé au Togo en mars 2014, précédé duComité des Experts. Lors de cette réunion sta-tutaire, les Ministres des six Pays-Membresont pu adopter des résolutions, parmi les-quelles le recrutement d’experts pour renfor-cer l’équipe de la Direction Exécutive de l’ABVet la doter ainsi de plus de moyens pour rem-plir ses missions.

Une évaluation à mi-parcours a été effectuéeen août 2014, qui a validé les orientations duprojet. Les prochaines étapes comporteront unappui au Plan Directeur et à l’Outild’Aide à la Décision qui l’accompagne,ainsi qu’à la Charte de l’Eau du Bassinde la Volta. 4

Renforcement des capacités de la Direction Exécutive de l’ABV

Participation au Comité de Bassin AERM

Bénin - Togo :Bassin du MonoL’Office International de l’Eau et leProgramme Solidarité Eau, réalisent unprojet visant à appuyer la nouvelle Auto-rité du Bassin du Mono, renforcer lescapacités des experts et accompagner laplanification de la gestion des ressourcesen eau dans ce bassin transfrontalier, dansle cadre du partenariat engagé parl’Agence de l’Eau Rhône-Méditerra-née & Corse avec le Bénin et le Togo. Ce projet a également pour objectif priori-taire de faciliter la mise en œuvre de pro-jets de solidarité dans le cadre de la LoiOudin-Santini de 2005, relative à la coo-pération décentralisée française dans ledomaine de l’eau et de l’assainissement.4

Dans le cadre de l’appui apporté par leSyndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF)à la Société des Eaux de Guinée (SEG) autitre de la Coopération décentralisée, leSEDIF a confié à l’OIEau une missiond’appui à la mise en place d’un Systèmed’Information Géographique (SIG), pouraméliorer la gestion du patrimoine.

La SEG dispose actuellement d’une cartogra-phie de ses réseaux qui n’est pas complète etne propose pas les fonctionnalités d’un SIG.L’OIEau a réalisé une mission pour développerun SIG sur une base QGIS pour le secteur deConakry et Kindia. La mission a permis de géoréférencer les plans,préparer des fonds de plans de qualité, etconvertir les fichiers et données existantes pourles intégrer dans la base de donnée du nou-veau SIG. Une grande partie de la mission a été consa-crée à la formation du personnel de la celluleSIG et le développement de nouvelles procé-dures de travail.4

Guinée Société des Eaux de Guinée (SEG) :développement d’un nouveau SIG

Présentation du logiciel de SIG

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26 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

AFRIQUE

D’un continent à l’autre

La SONEB (Société Nationale des Eauxdu Bénin) gère l’eau potable et l’assainisse-ment en milieu urbain sur tout le territoirebéninois. Elle dispose depuis de nombreusesannées de son propre Centre de Formation :le CFME. Tous les employés de la SONEB y suivent desformations, en particulier les hydromécani-ciens, qui sont en quelque sorte les chevilles

ouvrières du fonctionnement de la société :extrêmement polyvalents, ils peuvent mêmeêtre amenés à piloter une station de traite-ment ou à dialoguer avec la clientèle. Or, il existe un besoin urgent de renforcer leséquipes actuelles d’hydromécaniciens, car denombreux départs en retraite sont pressentispour les années à venir. C’est dans ce contexte que la SONEB,dans le cadre d’un programme d’appuiau secteur de l’eau potable et de l’assai-nissement soutenu par la coopérationallemande GIZ, a décidé de faire appel àl’OIEau, afin de mettre à jour le curricu-lum de formation permettant de formerces nouvelles équipes d’hydromécani-ciens. Le même travail a été demandé pour lesagents de maîtrise.Une mission au Bénin a permis de décrire lesréférentiels métiers et compétences deshydromécaniciens et des agents de maîtrise,afin de bien intégrer le contexte béninoisd’exercice de ces métiers.

Les experts de l’OIEau ont pu rédiger les réfé-rentiels de formations listant les contenusthéoriques et pratiques à transmettre aux stagiaires : deux cursus de formation d’un anchacun, incluant les compétences techniquesde base identifiées sur le terrain, mais égale-ment des compétences à renforcer, commel’informatique, la communication ou encorel’anglais. 4

BéninDe nouveaux hydromécaniciens à la SONEB

Atelier ”hydromécaniciens”

Une nouvelle étape de la collaboration enga-gée depuis 2012 entre l’OIEau et Rand Watera été franchie en 2014 : Rand Water faitmaintenant partie du Conseil d’Administrationde l’OIEau.Rand Water fournit de l’eau potable à 12 mil-lions d’abonnés, incluant les habitants deJohannesburg. La Société compte autour de3.500 employés.

Le renforcement des compétences est primor-dial pour Rand Water : à cet égard, la ”RandWater Academy (RWA)” a été créée, ayantvocation à devenir un Centre de Formation auxMétiers de l’Eau. Le partenariat a été initié à l’issue de lavisite du Centre National de Formationaux Métiers de l’Eau (CNFME) de l’OIEaupar des cadres dirigeants de la RandWater en 2012. Très rapidement, dans le cadre du projet decréation de la ”RWA” à Johannesburg, il a étédécidé d’envoyer chaque année des ingénieurset techniciens de Rand Water se former auCNFME à Limoges. Des formations de formateurs ont eu lieudurant l’été 2012 et l’été 2013 sur différentsthèmes. Ces formations avaient pour but d’ap-profondir les connaissances des ingénieurssud-africains sur les thèmes visés, mais aussi defamiliariser ces formateurs à l’utilisation de

plates-formes pédagogiques pour la réalisationde travaux pratiques.En 2013, l’OIEau a organisé un voyage d’étu -de d’une semaine en France sur la conduite duchangement dans les services eau et assainis-sement. Cette même année, un appui a été effec-tué par l’OIEau à la définition, à la con -ception et au démarrage de la ”RWA”. Enfin, le 25 juillet 2013, Rand Water etl’OIEau ont signé un Memorandum of Unders-tanding (MoU), qui a confirmé le partenariatdéjà engagé.En 2014, la collaboration s’est accentuée : 8 sessions de formations se sont dérou-lées dans les locaux de la ”RWA”. Une for-mation de formateurs a aussi eu lieu en France.Les dirigeants de la ”RWA” ont visité le Centrede Formation de la Fondation de l’Eau deGdansk en Pologne, déjà initié dès les années90 en partenariat avec l’OIEau. 4

Afrique du SudNouvelle étape de collaboration entre l’OIEau et Rand Water

Remise du certificat de stage aux stagiaires Sud Africains

Atelier ”Agents de Maîtrise Eau”

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AFRIQUE

Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

D’un continent à l’autre

Les nouvelles N° 25

MaliFormations à la SOMAGEP

La Société Malienne de Gestion de l’EauPotable (SOMAGEP) est une nouvelleSociété issue de la réforme sectorielle dudomaine de l’eau et de l’électricité au Mali.Elle a la charge d’exploiter et de gérer le patri-moine de l’AEP et dispose de 18 centres dansle pays. Ses missions se concentrent sur lespérimètres urbains de plus de 10.000 habi-tants. La SOMAGEP a initié un programme ambi-tieux de renforcement des compétences deson personnel dans les métiers de l’eau.A ce titre, la SOMAGEP a sollicité l’OIEauafin de réaliser des sessions de forma-tion à Bamako en 2014 sur les thèmesde la pose des canalisations.Plusieurs Ingénieurs de la SOMAGEP pré-voient également de suivre des formations à Limoges ; notamment sur la gestion desparcs de compteurs et sur l’amélioration durendement des réseaux de distribution d’eaupotable. MM. Abdoul Aziz Traore, Directeur duPôle Supports et Boubacar IdrissaMaiga, Directeur de la Distribution de laSOMAGEP, ont visité en août 2014 leCentre National de Formation auxMétiers de l’Eau de l’OIEau.Cette visite a permis de définir les axes de col-laboration future qui porteront sur les thèmesde formation du câblage et de la programma-tion des micro-automates, du nettoyage desréservoirs et ouvrages d’eau, de la métrolo-gie, de la soudure des canalisations en Poly-éthylène, du comptage, du suivi de contratsde délégation de service public, de l’organi-sation du service, de la maintenance méca-nique (pompe, surpresseur, …) et du traite-ment des eaux en usine. 4

Les Autorités Burkinabés ont mis en place lesprincipaux textes réglementaires pour le déve-loppement et la modernisation du secteur del’eau potable et de l’assainissement : l 1998 : Textes d’orientation sur la décen-

tralisation,l 2004 : Code Général des Collectivités Ter-

ritoriales,l 2009 : Transfert des compétences et res-

sources de l’Etat vers les communes dansle domaine de l’AEPA.

Dans le cadre de l’Appui Sectoriel AEPA, sou-tenu par la coopération allemande, la KfWmet à la disposition du Burkina Faso desfonds pour : l la création d’infrastructures d’eau et d’as-

sainissement et l’accompagnement desacteurs dans la prise en main des nou-velles installations,

l le renforcement des capacités des partiesprenantes dans la gestion pérenne des in-frastructures et dans le système d’assu-rance-qualité, en lien avec la planificationet la mise en œuvre des investissements.

C’est dans ce cadre que le GroupementRODECO-OIEau a été retenu pour unprojet d’assistance technique auprès del’Office National de l’Eau et de l’Assai-nissement (ONEA). Les activités engagéesen novembre 2014 sont organisées, sur unepériode de quinze mois, avec deux compo-santes principales :l le renforcement des capacités et

compétences, par la formation profes-sionnelle de 550 employés,

l la mise en place d’un système Qua-lité, en lien avec la planification et la miseen œuvre des investissements. 4

Burkina FasoMesures d’Accompagnement de l’Appui Budgétaire Sectoriel AEPA

Renforcement des Capacités du CEMEAU

Dans le cadre du Projet de renforcementdes capacités du Centre des Métiers del’Eau (CEMEAU) de l’Office National del’Eau et de l’Assainissement (ONEA), surfinancement de la coopération allemandeGIZ (programme GIZ-PEA), les experts dugroupement GFA-Office International del’Eau ont conduit, sur la période de sep-tembre 2013 à septembre 2014, diffé-rentes activités, parmi lesquelles :l L’analyse des besoins de formation des

Directions Opérationnelles de l’ONEA ;l L’établissement de fiches descriptives de

sessions de formation ;l La définition opérationnelle des étapes re-

latives à la création des ateliers de travauxpratiques, des nouvelles plates-formesd’entrainement, ainsi que la réhabilitationdes plates-formes existantes ;

l L’organisation spatiale des équipementsde formation du Centre ;

l Les procédures et outils de gestion finan-cière du Centre ;

l Un Manuel de Gestion du Centre ;l Un nouveau système informatique de

gestion des informations et données duCentre (GED) ;

l La mise en place de nouveaux outils depromotion commerciale des activités etservices du Centre ;

l Une étude spécifique portant sur les don-nées GRH des 960 employés de l’ONEA,ainsi que leur traitement statistique ;

l Une analyse préalable à une formationspécifique visant l’amélioration des mé-thodes et outils de Gestion de la MasseSalariale de l’ONEA ;

l L’établissement de protocoles d’enquêtesd’opinions et de mesure des indicateursde satisfaction des utilisateurs du Centrede Formation.

Ce programme d’assistance devrait s’acheverau cours de l’année 2015. 4

Formation ”Pose de canalisations” à Bamako

Renforcement des équipements de formation du CEMEAU

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AMÉRIQUE DU NORD

Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

D’un continent à l’autre

L’Office International de l’Eau et ”Ré-seau Environnement”, créent ”QUÉ-BEC’EAU”, un Organisme Sans But Lu-cratif (OSBL), dont le siège est basé àMontréal et dont la vocation est l’orga-nisation et la diffusion de modules deformation professionnelle continue surles métiers de l’eau au Québec.”Réseau Environnement” regroupe plusde 2.700 Membres, 350 entreprises, 250 Municipalités, ainsi qu’une vingtained’Organismes Gouvernementaux et parapu-blics. Sa mission est de promouvoir lesbonnes pratiques et l’innovation en environ-nement. L'Association assure, dans une pers-pective de développement durable, l’avance-ment des technologies et de la science, lapromotion des expertises et le soutien des ac-tivités en environnement, en favorisant leséchanges techniques et commerciaux, la

diffusion des connaissances techniques, lesuivi de la règlementation, la représentationauprès des décideurs et l’assistance auprèsdes marchés interne et externe.”QUÉBEC’EAU” permettra aux acteurs del’eau du Québec (Elus, agents d’Administra-tions, responsables de services d’eau, ingé-nieurs, techniciens et opérateurs) de trouverla réponse à leurs besoins de formation danscette nouvelle mutuelle de formation.La création officielle de ”QUÉBEC’EAU”sera faite lors du Salon AMERICANAse tenant du 17 au 19 mars 2015 àMontréal.4

QUÉBEC’EAU Formation

3ème Rendez-vous international de la gestion intégrée de l’eauLa 3ème édition du ”Rendez-vous interna-tional de la gestion intégrée de l’eau”s’est tenu du 7 au 9 mai 2014 à l’Univer-sité Laval de Québec au Canada. Elle a abordé les enjeux de la gestion deseaux transfrontalières dans un contexte dechangement climatique.L’événement a été organisé par le Réseaudes Organismes de Bassin d’Amérique duNord (ROBAN), le Regroupement des Orga-nisations de Bassins Versants du Québec(ROBVQ) et le Conseil de Gouvernance del’Eau des Bassins Versants de la RivièreSaint-François (COGESAF), en collaborationavec la Communauté Métropolitaine de

Québec, l’Institut Environnement, Dévelop-pement et Société et le Consortium derecherche en climatologie et adaptation auchangement climatique Ouranos.Les 500 participants présents ont traité desthèmes suivants :l gouvernance et renforcement des

capacités institutionnelles ;l gestion de la ressource en eau et de

ses usages ;l gestion des risques et adaptation

aux changements climatiques.Trois études de cas, dont celles des systèmesdes Grands Lacs et du Saint-Laurent ainsique du Rio Grande et le Bassin du Rhin, ontété présentées.Deux tables rondes ont répondu aux ques-tions suivantes : l Dans un contexte de changement clima-

tique, comment favoriser une gestiondes eaux transfrontalières à l'échelle dubassin versant et pour quels bénéfices ?

l Quelle gestion intégrée pour le systèmedes Grands Lacs et du Saint-Laurent ?

M. Jean-François Donzier, DirecteurGénéral de l’OIEau et Secrétaire duRIOB, a présenté une note introductivesur les meilleures pratiques de gestionde bassins transfrontaliers dans leMonde. 4

3ème é dition

F o r m a t i o n sp r o f e s s i o n n e l l e s

MÉTIERS DE L 'EAUET DE L’ENVIRONNEMENT

Catalogue

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AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

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Les nouvelles N° 25

D’un continent à l’autre

Il y a un an, la Direction Nationale del’Eau Potable et de l’Assainissementd’Haïti (DINEPA) lançait le RéférentielTechnique National de l’Eau Potable etde l’Assainissement (RTN). Cet important document a été rédigé parl’OIEau en concertation avec les acteurs dusecteur de l’eau en Haïti.

C’est un puissant outil pour la DINEPA afind’assurer ses missions fondamentales de ré-gulation du secteur. Chacun sait, désormais,où retrouver les exigences minimales à suivreen Haïti pour chacune des techniques et lesouvrages de l’eau et de l’assainissement. Mais pour un tel document, avec près de 3.000 pages, un simple ”lancement” ne peutsuffire : les professionnels ont souhaité rece-voir une formation au Référentiel pour appren-dre à s’en servir, avoir un aperçu complet deson contenu, savoir l’expliquer concrètement àleurs réseaux professionnels sur le terrain. L’OIEau a organisé cette ”diffusion duRTN” en mars et en juin 2014 auprès d’envi-ron une centaine de professionnels, sous la su-

pervision d’un consultant indépendant, mis-sionné par la DINEPA. Etaient directement ciblées par cette diffusion, les équipes de la DI-NEPA à Port-au-Prince et ses services ”de ter-rain”, ainsi que le secteur haïtien de l’ensei-gnement supérieur et de la formation profes-sionnelle. Cette mission s’est clôturée parune série de webinaires animés parl’OIEau, permettant d’ouvrir la con -naissance du RTN à un public plus large. La rédaction du RTN avait été financée parl’UNICEF, mais sa ”diffusion” a été appuyéepar la Coopération Suisse et la BanqueInteraméricaine de Développement. Il reste maintenant à poursuivre la diffusiondu RTN vers les publics qui ne le connaissentpas encore suffisamment : les entreprises detravaux, de fourniture, de service, les com-munes, les bailleurs de fond, les ONG … Le Comité de Pilotage du projet va identifier lespublics prioritaires et définir une stratégie deformation au RTN de formateurs haïtiens. 4

Haïti La DINEPA s’approprie le Référentiel Technique National de l’EPA

Colombie Appui au développement des systèmes d’information sur l’eau

Un processus de réforme est en cours enColombie pour améliorer la gestion des res-sources en eau. Ce processus prévoit, entre autres, l’élabora-tion à court terme de plans stratégiques pourles 5 grandes Régions hydrographiques duPays : Magdalena-Cauca, Caraïbes, Pacifique,Orénoque, Amazone.En appui à cette réforme, l’OIEau conduitun projet de coopération institution-nelle, bénéficiant d’un financement del’Agence de l’Eau Adour-Garonne, et quicomprend : ➊ Un soutien institutionnel et méthodolo-

gique à l’élaboration du Plan stratégiquedu Rio Magdalena-Cauca ;

➋ Un appui à l’amélioration de la gestiondes données nécessaires à la GIRE ;

➌ Un volet plus local cherchant à améliorerla lutte contre la pollution industrielle duFleuve Bogota.

L’année 2014 s’est essentiellement axéesur le volet ”gestion des données”.

Après une phase d’échange d’expérience surles systèmes d'information ”Eau” et d’analysedes besoins de partenaires colombiens, unesérie de recommandations a été présentée envue notamment de renforcer l’interopérabilitéentre les différents systèmes d’informationnationaux et régionaux.L’expérience française, en termes de créationde langage / référentiels communs et de ren-forcement de l’interopérabilité entre les systèmes d’information existants dansle domaine de l’eau, paraît tout à faitadaptée pour l’intégration des données régio-nales nécessaires dans le cadre du pro-gramme d’Evaluation des Ressources en EauRégionales (ERA).

Les grandes lignes d’actions ont ainsi pu êtreidentifiées pour développer les produits d’in-térêt commun visant une amélioration de l’in-teropérabilité des données dans le cadre del’ERA Cundinamarca.4

Le Rio Magdalena

Illustration sur le terrain du Référentiel,appliqué aux installations de pompage

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30 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

AMÉRIQUE LATINE

Brésil Un Projet Pilote de formation des personnels du secteur de l’eau :vers la création d’un CFME dans l’Etat de São PauloParmi les 26 Etats qui composent la Fédérationdu Brésil, l’Etat de São Paulo (248.808 km2,41.000.000 habitants) concentre plus du tiersde la richesse nationale. Sa capitale, São Paulo,compte plus de 11.000.000 d’habitants.Le ”SERT” (Secrétariat chargé de l’Em-ploi et du Travail) a pour premier rôle l’in-sertion professionnelle dans le tissu écono-mique des personnes sans emploi, ainsi quele développement des secteurs porteurs,parmi lesquels figure, en bonne place, le sec-teur de l’eau et de l’assainissement.Le Brésil réalise d’énormes investissementspour le développement du secteur de l’eau etde l’assainissement ; selon les données duPLANSAB, près de 100 milliards d’euros (R$ 304 milliards) d’investissements sont

prévus sur la période 2014-2033, en particu-lier sur le volet de l’assainissement urbain.Selon les statistiques officielles (SNIS 2012),le total des emplois de ce secteur au Brésil est de 730.000 employés, dont près de 238.000 pour le seul Etat de São Paulo. Dans ce contexte très moteur, le ”SERT” adécidé la mise en œuvre d’un important Projet Pilote de formation des personnels, ens’appuyant sur les résultats de l’étude defaisabilité pour la création d’un Centrede Formation Professionnelle auxMétiers de l’Eau (CFME) au Brésil auquela contribué l’Office International del’Eau en fin 2013 et début 2014.

Ce Projet Pilote constitue le prélude à la créa-tion d’un CFME dans l’Etat de São Paulo, ens’inscrivant dans la vision du 8ème Forum Mon-dial de l’Eau qui se tiendra à Brasilia en 2018.4

D’un continent à l’autre

A travers le ”Forum Gaucho des Comités”,les 26 Comités de Bassin de l’Etat du RioGrande do Sul participent depuis septembre2014 à un Programme de Coopération Trian-gulaire, qui leur permet de tirer parti de l’ex-périence de l’Agence de L’Eau Loire- Bretagne et de l'Office International del'Eau, en France, ainsi que du Consor-tium Intermunicipal des Bassins Piraci-caba, Capivari et Jundiaí (PCJ), situédans l’Etat Brésilien de São Paulo, qui aété un des bassins pilotes pour l’ap -plication de la Loi sur les RessourcesHydriques brésilienne.Un séminaire destiné aux Membres de cesComités de Bassin ”Gauchos” a été organiséen décembre 2014 dans la Ville Caxias doSul, à l’occasion des 50 ans de la Loi sur l’Eaufrançaise (1964) et des 20 ans de la Loi surl’Eau du Rio Grande do Sul (1994).

Il a permis de faire le point sur le chemin par-couru dans la mise en œuvre d'un modèledécentralisé et participatif de gestion de l’eaupar bassin versant dans l’Etat du Rio Grandedo Sul et d’en dresser des perspectives. La Ville Caxias do Sul, par exemple, est situéeà l’amont des Bassins Taquari-Antas et Caí,aujourd’hui caractérisés par une forte pollu-tion venant de la production industrielle etune activité d’élevage intensive. Or, ces deuxrivières ont leurs embouchures dans le LacGuaíba, à proximité de la Capitale de l’Etat,Porto Alegre, qui subit les conséquences deces activités. Dans ce cas, l’absence d’Agences de l'Eau,pourtant prévues par la Loi de 1994, renddélicate la concrétisation des résultats, mal-gré le dynamisme des Comités ”Gauchos”.

La Loi de l’Etat prévoit que ces Agences soientdes Etablissements Publics, alors que cellescréées dans le reste du Brésil l’ont été sous laforme d’Associations, plus souples et plusfaciles à créer. Les expériences des partenaires du projet decoopération éclairent les acteurs de l’eau duRio Grande do Sul dans la recherche de solu-tions adaptées à leur contexte juridique etinstitutionnel particulier. Les instruments de gestion intégrée des res-sources en eau, qu’ils soient financiers, deplanification ou d’information, sont en effetfondamentaux pour que les Comités de Bas-sin puissent prendre les mesures ad hoc.Le Programme de Coopération Triangu-laire se poursuivra, en 2015, par unvoyage d'étude des Comités ”Gauchos”dans les bassins PCJ, un second sémi-naire dans l’Etat du Rio Grande do Sul(cette fois, dans la région hydrogra-phique du Rio Uruguai), et des missionstechniques sur plusieurs thèmes priori-taires, dont la pollution par les nitrates.4

Coopération Triangulaire au Brésil

Elevage porcin dans le Bassin du Rio Taquari-Antas

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AMÉRIQUE LATINE

Les nouvelles N° 25

D’un continent à l’autre

Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

Equateur Consolider le Système d’Information sur les Ressources en Eau Avec l’adoption d’une nouvelle Loi sur l’Eauen août 2014, la République d’Equateur s’estnotamment dotée d’une nouvelle Agence deRégulation et de Contrôle du secteur del’Eau (ARCA), placée sous tutelle du Secré -tariat des Ressources en Eau (SENAGUA) et duMinistère de Coordination des Secteurs Straté-giques (MICSE). Une étude de la feuille de route de cette nou-velle Agence est actuellement menée par leBureau d’Etude Aïgos pour le compte duMinistère de Coordination des Secteurs Stratégiques. Dans ce cadre, l’Office International del’Eau s’est vu confier une analyse spéci-fique des possibilités de consolidationdu Système d’Information sur les Res-sources en Eau en Equateur (SIRH). La mission réalisée sur ce thème, en septem-bre 2014, a été l’occasion de rencontrer lesreprésentants des Organismes impliqués dansla production, la gestion et la valorisation des données sur l’eau (ARCA, SENAGUA, SENPLADES, INHAMI, MAE, IGM , …).

Ces échanges ont permis de spécifier une sériede recommandations visant, d’une part, àorganiser la création du Système d’Informa-tion de l’ARCA et, d’autre part, à renforcer le partage et la gestion intégrée des donnéessur l’eau entre Institutions de niveau national,régional et local.

Les conclusions principales de cette étude ontété présentées à M. le Ministre Rafael Poveda(MICSE) en fin de mission ainsi que, à l’occa-sion de leur visite à l’OIEau à Paris, le 12 sep-tembre 2014, à Mme. Claudia Otero (Direc-trice de l’ARCA) et à M. Christobal PuninaLazano (Sous-Secrétaire Général de l’Eau).4

Salvador Assistance à Maîtrise d'Ouvrage : Station d'Epuration de la Commune de Jucuaran Le Syndicat Interdépartemental pourl’Assainissement de l’AgglomérationParisienne (SIAAP) a sollicité l’OIEaupour une assistance à maîtrise d'ou-vrage dont l'objectif était la vérificationdu dimensionnement et de la concep-tion de la future Station d'Epuration dela Commune de Jucuaran au Salvador.Jucuaran est une Commune d'environ 13.000habitants située au Sud-Est du Salvador.Le projet a été élaboré par un Bureau d'Etudeslocal salvadorien. Il prévoit un système d'épuration rustiqueadapté aux contraintes locales et basé sur la filière de traitement suivante : prétraite-ments manuels, décanteur primaire, lit bacté-rien et clarificateur, filtration sur filtre à sable,chloration. La filière de traitement des boues est baséesur une digestion anaérobie, suivie d'unséchage des boues sur lits de séchage.

L'analyse de ce projet par l’OIEau a per-mis d’identifier des axes d’amélioration,tant au niveau des bases de dimension-nement retenues qu'au niveau de laconception de la Station d’Epuration.Ces recommandations ont fait l’objet d’unatelier de travail avec les représentants duSIAAP, du Bureau d'Etudes salvadorien, de laCommune de Jucuaran et les experts del’OIEau. 4

Réunion avec les représentants de l’Institut Géographique Militaire

Lit bactérien Photo Cléo Lossouarn (SIAAP)

”EcoCuencas”Le projet ”EcoCuencas” a été conçu parl’OIEau, en partenariat avec Ecologic(Allemagne), Asconit (France), la Fonda-tion Agence du Piracicaba Capivari Jundiai(Brésil), la ”Secretaria del Agua” (SENA-GUA / Equateur), la ”Autoridad Nacionaldel Agua” (ANA) et l’IRAGER (Pérou), la”Corporacion Cuenca Verde” (Colombie)et le Réseau Brésilien des Organismes deBassin (REBOB).Le projet a été sélectionné par l'UnionEuropéeene, dans le cadre du pro-gramme régional de gestion des bassinset des zones côtières dans le contexte duchangement climatique ”WATERCLIMA”pour l’Amérique Latine et les Caraïbes et ildémarrera début 2015.4

EcoEcoCuencasCuencas

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32 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

D’un continent à l’autreAMÉRIQUE LATINE

Créée en 2008, l’Autorité Nationale del’Eau (ANA), rattachée au Ministère del’Agriculture, a pour mission l’élaboration despolitiques et stratégies visant à une GestionIntégrée des Ressources en Eau au Pérou.

La mise en œuvre sur le terrain des missionsde l’ANA est relayée par trois niveaux d’orga-nisations déconcentrées, selon une distribu-tion géographique par grands bassins ver-sants hydrographiques :l 14 Autorités Administratives de l’Eau

(AAA) ;l 72 Autorités Locales de l’Eau (ALA) ;l 17 Conseils de Ressources Hydriques de

Bassins (CRHC).Les AAA et ALA comptent plus de 900 agents.L’objectif principal de l’étude conduitepar la Banque Mondiale, à laquellel’OIEau a contribué, consistait à identi-fier un ensemble de recommandationset préconisations permettant à l’ANA demieux assurer ses missions. Cette étude a comporté deux volets :l L’analyse d’une éventuelle restructuration

de l’ANA ;l Un diagnostic visant à renforcer la ges-

tion et les capacités de ses ressources humaines.

Parmi les principales conclusions de cetteétude, il a été préconisé une actualisation del’organigramme fonctionnel de l’ANA, avecla création d’un Secrétariat Général Tech-nique, chargé d’assurer la supervision et lacoordination des activités des AAA et ALA.La multiplication des missions ainsi que lamise en œuvre opérationnelle des AAA en2014, imposent un accroissement des effec-tifs pour assumer la bonne exécution des acti-vités.Un autre enjeu se situe dans la modernisationdes différents types de contrats des personnels.L’ANA doit, en outre, pouvoir disposer de res-sources financières suffisantes, s’appuyantnotamment sur le nouveau dispositif de rede-vances, telles qu’elles sont déjà mises enœuvre. 4

Pérou - Agence Nationale de l’EauLa Banque Mondiale soutient l’ANA

Dans le cadre de l’accord de coopéra-tion institutionnelle qu’elle a signé enseptembre 2013 avec l’Autorité Natio-nale de l’Eau du Pérou, l’Agence de l’EauArtois-Picardie apporte son soutien à unprojet de l’OIEau qui vise :l la mise en œuvre de la fiscalité éco-

logique (redevances sur le prélèvementet sur le rejet d’eaux usées) ;

l le développement des Conseils deRessources Hydriques de Bassins(CRHC) et des Plans de Gestion.

C’est le Bassin du Rio Chili qui a étéretenu comme secteur pilote pour cettecoopération.Une Délégation conduite par M. Jean Schep-man (Président de la Commission ActionInternationale du Comité de Bassin Artois-Picardie) s’est rendue à Lima et Arequipa aumois de mai 2014.Aujourd’hui, la mise en œuvre des rede-vances au Pérou est effective, s’appuyant surle mode de calcul préconisé par l’OIEau dansle cadre de l’étude de la Banque Mondiale.

Les montants collectés sont en croissance, passant de 50 Millions de Sols en 2012 à plusde 100 Millions en 2013 (1€ = 3,5 sols). Le Conseil de Bassin ”Cuenca del chili” estopérationnel et un premier Plan de Gestionest élaboré.La mission, qui s’est rendue sur place, a per-mis d’identifier les priorités de nos collèguespéruviens :l Une meilleure structuration de leur

Conseil de Bassin (mode de désignationdes membres, règlement intérieur, …) ;

l Le développement d’un Secrétariat Tech-nique (embryon d’une Agence de l’Eau) ;

l La limitation des activités informelles sanspermis de propriété foncière et sans auto-risation de prélèvement / pollution del’eau ;

l La consultation du public et l’implicationdes parties intéressées.

La nouvelle phase de coopération en 2015prévoit notamment la réalisation :l d’un document en espagnol sur le Comité

de Bassin : statut, rôle, mode de dési -gnation des membres, fonctionnement,groupes de travail thématiques et géogra-phiques ;

l d’un document et d’un poster sur le sys-tème des redevances et de la gestion parbassin au Pérou ;

l Une visite d’étude d’une délégation péru-vienne en France.

4

Au Pérou, les redevances pour l’eau, c’est maintenant !

BANQUE MONDIALE

Le Rio Chili

AGENCE DE L EAUARTOIS . PICARDIE

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D’un continent à l’autreASIE

Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

Les nouvelles N° 25

Organisé sous l’égide du Ministère des Res-sources Naturelles et de l’Environnement Lao,avec l’appui de l’Ambassade de France et lesupport financier de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, ce Séminaire a permis de rassem-bler plus de 100 experts du Bassin duMékong, représentants des AutoritésLocales et Nationales, les bailleurs de fonds etla société civile. Le Vice-Ministre des Ressources Naturelles etde l’Environnement Lao, M. Sisavath Vitha xay,l’Ambassadeur de France au Laos, M. YvesCarmona, et le Président du Comité de BassinLoire-Bretagne, M. Joël Pélicot, ont ouvert leSéminaire. Trois sessions thématiques ont permis auxDélégations cambodgiennes, vietnamiennes,birmanes, chinoises, laotiennes, thaïlandaiseset françaises d’échanger sur les expérien-ces et les bonnes pratiques, en matière de

Gestion Intégrée des Ressources en Eau,déve loppées par les pays du Bassin duMékong. Les deux premiers jours de Séminaire ont étél’occasion d’échanger sur les avancéesrécentes des pays, au niveau national et dansdes bassins pilotes, de renforcer les synergiesavec la Mékong River Commission (MRC),notamment sur l’organisation institutionnelle,la gestion des données et le financement. Une Délégation de jeunes représentants despays du Bassin du Mékong a également prispart au Séminaire et a présenté la Déclarationci-dessous.

Au cours de la troisième journée, les partici-pants ont effectué une visite de terrain dans leBassin de la Rivière Nam Ngum. Le RIOB, l'OIEau, ainsi que le SecrétariatInternational de l'Eau (SIE), ont apportéleur appui technique pour le bon déroule-ment de cet événement. Tous les participants se sont vu remettre ”un Passeport Bleu de Citoyen du Bassin”.4

Déclaration des Jeunes du Mékong

Nous, les Jeunes du Mékong, nous croyonsfortement : l à la puissance de la communication pour

catalyser les changements dans notresociété et promouvoir notre identité duMékong. Grâce à notre créativité, nousallons utiliser la communication poursensibiliser les citoyens sur l'eau dansnotre région,

l qu’une plus forte coopération permettrade réussir un développement durable.Nous nous engageons à renforcer la coo-pération entre les secteurs public et privéet la société civile, afin d’assurer la priseen compte de tous les besoins et detoutes les opinions,

l au partage de nos connaissances etexpériences sur le Mékong. Nous allonscréer le Réseau Environnement desJeunes du Mékong (MekongYEN),qui servira de plate-forme pour la coopé-ration, le renforcement des capacités etla concertation intergénérationnelle,

l que la participation des communautéspermettra d'améliorer la gestion des res-sources en eau. Nous allons identifierdes messages clés sur l'eau de la régionet veiller à ce que ceux-ci soient enten-dus dans les débats politiques et lesplates-formes nationales, régionales etmondiales, telles que le 7ème Forum Mon-dial de l'Eau.

l à la capacité des jeunes à réaliser deschangements concrets et positifs sur leterrain. Nous allons soutenir les jeunesen facilitant leur accès à de petites sub-ventions et à des mentorats pour accélé-rer la mise en œuvre de projets commu-nautaires dans le Bassin du Mékong.

l que l'éducation et la sensibilisation dupublic font partie des moyens les plusefficaces pour changer les comporte-ments des enfants, des jeunes et descommunautés locales des zones ruraleset urbaines, sur la protection de l'eau etla réduction des déchets. Nous allonsorganiser des concours créatifs pour desmatériels de sensibilisation.

Notre passion et notre engagement pournotre bassin vont durer longtemps. Nousvous invitons à travailler avec nous, lesJeunes du Mékong. Avec votre soutien,notre vision du Mékong va se réaliser. 4

Bassin du Mékong Séminaire régional d’échange sur les expériences de Gestion Intégrée des Ressources en Eau15, 16 et 17 octobre - Vientiane - Laos

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ASIE

D’un continent à l’autre

LaosGestion Intégrée du Bassin de la Nam NgumPendant la 2ème phase du Projet Pilote de Gestion Intégrée des Ressources en Eauau Laos, réalisée avec le soutien de l’Agencede l’Eau Loire-Bretagne, l’OIEau a permis derenforcer les compétences des équipes localeset nationales par :l La diffusion de l’expérience acquise sur

la Nam Ngum par l’élaboration d’unguide méthodologique pour aider leséquipes à la préparation des Plans de Ges-tion par Bassin et développer des outilspour la GIRE (catalogue de mesures,modèle d’estimation des coûts, etc).

l Le développement d’un modèle de ges-tion partagée des données sur la gestionquantitative des eaux, avec application surle Bassin de la Nam Ngum préfigurant ledéveloppement d’un Système Nationald’Information sur l’Eau.

En février 2014, une délégation, menée par M. Jacques Oudin et composée des représen-tants des Agences de l’Eau Loire-Bretagne etRhin-Meuse et de l’OIEau, a rencontré leVice-Ministre des Ressources Naturelles et del’Environnement, M. Sisavath Vithaxay et lesacteurs clés de la mise en œuvre de la GIRE auniveau national et local.

Il a été décidé d’organiser à Vientiane, quiabrite le siège de la Commission du Mékong,l’atelier d’échange d’expériences des 6 paysdu Bassin du Mékong du 15 au 17 octobre2014.4

Rencontre avec le Vice-Ministredes Ressources Naturelles et de l'Environnement

CambodgeLe Projet Pilote du Bassin du Stung Sen

Ce projet, coordonné par l’OIEau etfinancé par les Agences de l’Eau Loire-Bretagne et Rhin-Meuse, vise à améliorerla gouvernance de l’eau par la promotionde la Gestion Intégrée des Ressources enEau (GIRE) sur le Bassin du Stung Sen,principal affluent du Lac Tonle Sap. La première phase de mise en œuvre de deuxans a donné des résultats encourageants et apermis à l'Administration Cambodgienne, etnotamment à l'Autorité du Tonle Sap (TSA)

et au Ministère des Ressources en Eau etde la Météorologie (MOWRAM), de fairede grands progrès dans la mise en œuvred’une gestion de bassin.Bassin du Stung SenLe travail réalisé pendant ces deux premièresannées s'est en effet focalisé sur les étapes ini-tiales du processus de planification (étatdes lieux, caractérisation du bassin, définitiondes enjeux et des objectifs pour le bassin) etsur les éléments nécessaires à la mise en placed'un processus participatif (étude du cadrepour la mise en place d'un Comité de Sous-Bassin pour le Stung Sen, premières réunionsde ce Comité et formation de ses membres). De nombreuses missions sur le terrain ont puêtre réalisées pour pouvoir avancer sur l'étapede caractérisation du bassin, bien qu’ungrand nombre de données, en particulier ence qui concerne l'utilisation de la ressource eneau et sa qualité, soient inexistantes.Fin 2014, le Comité de Sous-Bassin duStung Sen s'est réuni pour la seconde fois,afin de valider l'étape de caractérisation dubassin pilote et le lancement d'une nouvellephase du projet pour deux nouvelles années.Le travail va se focaliser sur les étapes sui-vantes du processus de planification, etnotamment sur l'établissement du Programme

de Mesures et du Plan de Gestion pour le Bas-sin du Stung Sen, ainsi que l'estimation descoûts associés.La première phase ayant permis de collecterun grand nombre de jeux de données etd’identifier les sources de données régulière-ment mises à jour par les services partenaires,la TSA souhaite à présent développer sescapacités internes pour gérer et valoriser aumieux ces données, afin de produire les infor-mations de synthèse nécessaires aux prises dedécision et à l’information du public, dans lecadre d’un véritable Système d’Informa-tion sur l’Eau. Le MOWRAM a une politiqued'investissement ambitieuse pour l'installationde nouvelles stations de mesures.Une visite d'étude a également été organiséeen France en septembre avec l'Agence de l'EauLoire-Bretagne (AELB) pour trois cadres de laTSA, afin de présenter aux partenaires cam-bodgiens le fonctionnement des Agences del’Eau et le rôle des usagers du bassin. 4

Le Stung Sen

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ASIE

Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected] nouvelles N° 25

D’un continent à l’autre

ChineCoopération Franco-Chinoise dans le Bassin Pilote du Fleuve Hai et du Sous-Bassin de la Rivière ZhouLe projet de coopération Franco-Chinoisde Gestion Intégrée des RessourcesEaux (GIRE) du Bassin du Fleuve Hais’inscrit dans le cadre de l’accord decoopération de 2009 entre le Ministèrechinois des Ressources en Eau (MWR) etle Ministère français chargé de l’Ecologieet du Développement Durable.Sa première phase (2011-2012) avait permisle développement d'une compréhensionmutuelle des deux pays sur leurs institutions,procédures et moyens respectifs en matièrede gestion de l’eau. Depuis le Forum Mondial de l’Eau de Mar-seille (2012) et la signature du protocole d’ac-cord sur une deuxième phase de trois ans, enprésence de M. Chen Lei, Ministre chinois desRessources en Eaux, le projet a visé à testerdes outils et méthodes françaises permettantd’apporter des solutions aux problèmes liésaux pressions anthropiques (eaux usées non-traitées, pollution agricole diffuse) qui s’exer-cent sur le Bassin Pilote de la Rivière Zhou,affectent la qualité de l'eau du réservoir deYuqiao pour l'approvisionnement de la Villede Tianjin et provoquent eutrophisation etprolifération de cyanophycées et de macro-phytes… Afin d’améliorer la situation, trois objectifsprincipaux sont poursuivis à l’échelle du bassin : l la réalisation d’un Etat des Lieux de

la ressource, l la mise en place d'un groupe de coor-

dination pour la gestion de l’eau,l l’élaboration d’un Plan de Gestion

de Bassin. Dans le cadre de cette seconde phase, huitmissions d’assistance technique ont d’ores etdéjà été assurées par les partenaires françaisdu projet et coordonnées par l’Office Inter-national de l’Eau : le Ministère de l’Ecolo-gie, l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, leSyndicat Interdépartemental pour l'Assainis-sement de l’Agglomération Parisienne etl’Institution Interdépartementale des GrandsLacs de Seine.

Leurs homologues chinois (MWR, Commis-sion de Conservation des eaux de la RivièreHai, Bureaux des Eaux de la Municipalité deTianjin et de la Province du Hebei) ont prispart à deux visites d'études organisées enFrance.Ces activités ont couvert un large éventaild'outils : les méthodes de planification, lesSchémas d'Aménagement et de Gestion desEaux, l’implication des acteurs institutionnels,la Mission Inter-Services de l'Eau (MISE), etc.Des sessions de formation organisées sur dessujets techniques spécifiques (l'ingénierieécologique, le calcul des concentrations etdes bilans de masse, les stratégies et équipe-ments de monitoring) ont été très appréciées.

Elles ont motivé la mise en place d’un projetspécifique sur la modélisation prédic-tive des proliférations de cyanobacté-ries, financé par le Centre de Surveillance del’Environnement du Fleuve Hai et réalisé parl’Ecole des Ponts et Chaussées.Un rapport technique de l'Etat des Lieux a étéfinalisé par la partie chinoise en octobre 2014et présenté à un panel d'Administrationslocales invitées à le commenter.Le succès rencontré dans l’élaborationde cet Etat des Lieux concerté permetd'aborder dans les meilleures condi-tions l’objectif de la quatrième annéedu projet (2015): la structuration d'unPlan de Gestion du Sous-Bassin de laRivière Zhou.4

Bassin de dépollution à partir de ”bouées plantées”

Réunion du Comite de Pilotage du Projet Hai (Tianjin - septembre 2014)

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36 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

ASIE - ASIE CENTRALE

D’un continent à l’autre

Asie Centrale ”iMoMo” :”inovative Monitoring and Modeling of water” (Monitoring innovant et Modélisation de l'eau) Depuis le début de l'année 2014, l'OfficeInternational de l'Eau collabore au pro-jet ”iMoMo” en Asie Centrale, financépar l’Agence Suisse pour le Développe-ment et la Coopération (SDC).Les progrès rapides des technologies decommunication et des capteurs à faible coût,l'intégration des matériels et des logicielsouvrent de nouvelles perspectives pour lacollecte et l'échange de données sur l'eau,l’analyse et la diffusion des connaissances.Les activités, qui ont été lancées en Asie Centrale dans le Bassin Pilote de la Rivière Chu, transfrontalier entre le Kirghizstan et le Kazakhstan, comportent 3 composantes : ➊ La valorisation de l'eau et responsa-

bilisation financière des Associa-tions d’Utilisateurs de l’Eau (WUA),avec l'installation de dispositifs de surveillance à faible coût au niveau de 2WUA pilotes ;

➋ La création d’un Système d’Infor-mation sur l’Eau (SIE) du Bassin dela Rivière Chu, connecté aux bases de

données existantes et utilisant des tech-nologies de partage de données/infor-mations afin de répondre aux besoins derenforcement des connaissances sur lesbilans hydri ques de la rivière et descanaux d’irrigation ;

➌ La modélisation d'un bilan hydriqueopérationnel et mis en ligne sur le Webpour la prévision des débits durant lapériode de végétation, basée sur l'ana-lyse par télédétection de la couvertureneigeuse.

Compte tenu des résultats significatifs obte-nus pour chacune de ces trois composantes,grâce au développement de l'interopérabilitéet de la modélisation, il est d’ores et déjàprévu d'étendre ce projet en 2015 à d'autresbassins du Kirghizstan et au niveau trans-frontalier en Asie Centrale.4

Exemple de résultat du projet : cartographie du Bassin du Chu en ligne sur le Web avec accès aux données

Vietnam Une nouvelle organisation institutionnelle se met progressivement en place La première phase du Projet Pilote de laRivière Dong Nai (2009-2012), a permisde sensibiliser les principaux acteursvietnamiens aux techniques de gestionconcertée par bassin. Dans une deuxième phase du projet, la forma-lisation d’une Organisation institutionnelle dela Gestion Intégrée des Ressources en Eau(GIRE) est une étape cruciale pour la durabilitédes résultats de l’opération pilote sur le Bassindu Dong Nai.Une nouvelle Loi sur l’Eau a été adoptée enjuin 2012 ainsi que le Décret précisant samise en œuvre en novembre 2013.La constitution et la formation d'une équipevietnamienne, formée aux différentes tech-niques de l'élaboration d'un Plan de Gestion

de Bassin et d'un Programme de Mesures estau cœur de cette phase 2 du projet pour lamise en œuvre effective du nouveau cadrelégislatif. Le Département de Planification et d’Investi-gation des Ressources en Eau pour le Sud(DWRPIS) a déjà été initié à ces techniqueslors de la phase 1. La Direction de la Gestion des Res-sources en Eau va se doter de 3 Direc-tions Régionales pour le Nord, Centre etSud Vietnam, qui pourront orchestrer laconcertation au sein des Comités de Bassinde leurs régions, avec l’appui technique duDWRPIS, impliqué dans la préparation desdocuments techniques supports.

Ces sessions de formation-action seront réali-sées courant 2015. 4

Le Dong Nai

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37Renseignements : Fax : +33 (0) 1 40 08 01 45 - E-mail : [email protected]

EUROPE

Les nouvelles N° 25

D’un continent à l’autre

Les 4èmes ”Etats Généraux de l’Eau en Montagne”Les montagnards se mobilisent pour anticiper les effets du changement climatiquesur les ressources en eauLes 4èmes ”Etats Généraux de l’Eau enMontagne”, organisés par Asters (Con -servatoire d'espaces naturels de Haute-Savoie), le Fonds de dotation ”Mon-tagne vivante” et l'Office Internationalde l'Eau (OIEau), se sont tenus les 8, 9 et10 octobre 2014, à Megève (Haute-Savoie).Faisant suite aux précédentes éditions de2002, 2006 et 2010, cette Conférence adonné l’alerte sur la nécessité d’adopter rapi-dement des stratégies d’adaptation face auxeffets du réchauffement du climat sur les res-sources en eau de montagne, territoires danslesquels les principaux grands fleuves euro-péens, Ebre, Danube, Pô, Rhin, Rhône, Vis-tule... et leurs principaux affluents, prennentleur source. Le changement climatique ne faitaujourd’hui plus aucun doute et lesmontagnes européennes sont parmi sespremières victimes.Avec la diminution de l’enneigement et lafonte des glaciers, les régimes hydrauliquesde tous les grands fleuves européens, venantdes montagnes, sont en train de se modifier.Or, la régularité du débit de ces fleuves estdéterminante pour l'alimentation en eaupotable des populations et pour le dévelop-pement économique des piémonts et desplaines (hydroélectricité, navigation fluviale,irrigation, tourisme ou encore refroidissementdes centrales thermiques ou électronu-cléaires, ...).La satisfaction des besoins en eau, à l'aveniret pour tous les usages, est donc l'affaire detous. La gestion de l’eau dans les hautsbassins versants est un enjeu straté-gique pour les montagnards, mais aussiet surtout, pour les populations et l'éco-nomie... des plaines !

Il est désormais indispensable d'agirvite, si l'on veut que nos montagnesdemeurent ”les châteaux d'eau de l’Europe”.La fréquence et l’intensité des inondations enautomne, hiver et printemps, ainsi que dessécheresses estivales vont singulièrementaugmenter. Les changements climatiques provoquerontégalement en montagne une forte érosion, desglissements de terrains, une dégradation de laqualité des rivières et une augmentation de latempérature de l’eau. La production hydroélec-trique, pourrait être réduite de -15 % ; le refroi-dissement des centrales thermiques et nuclé -aires sera plus difficile ; la navigation fluvialedevra s’adapter, la compétition entre lesusages de l’eau se fera plus vive, ... Le temps presse : Il faut dès maintenantidentifier et modéliser ces changements àl’échelle locale, afin de mettre en place lesactions concrètes qui s’imposent d’urgence !Lors des ”Etats Généraux de l’Eau enMontagne”, des expériences de terrainont été présentées. Elles fonctionnent,donnent des résultats et peuvent êtrereproduites. Il faut les diffuser :

l D’abord, économiser l’eau et faciliterles recyclages : la recherche des fuitessur les réseaux d’eau potable, la réuti li -sation des eaux usées épurées, la rechargedes nappes, la promotion des usages économes en eau doivent devenir des priorités.

l Ensuite, repenser la gestion des eaux,des lacs, zones humides et des solsde montagne, en tenant compte descontraintes stratégiques de l’approvision-nement en eau des populations et des

économies agricoles, industrielles et tou-ristiques des piémonts et des plaines enaval. Il faut développer ”une nou-velle culture du risque”.

l Enfin, mieux reconnaître le rôle desmontagnes pour la collectivité dansson ensemble de l’amont jusqu’àl’aval des fleuves, dans le cadre depolitiques intégrées des bassins.

Il faudra pour cela renforcer les méca-nismes institutionnels et financiers et lesréorienter vers ces nouvelles priorités, commec’est le cas pour la ”GEMAPI” (Gestion desMilieux Aquatiques et Prévention desInondations). La planification doit se faireau niveau des bassins des grands fleuves etreposer sur une forte coopération intersecto-rielle et aussi internationale, quand les bas-sins sont transfrontaliers, comme dans le casdu Rhône avec la coopération franco-suisse.Avec la Directive-Cadre sur l’Eau de2000 et les Directives qui lui sont liées,l’Union Européenne dispose de l’outilefficace pour mettre concrètement enapplication ces stratégies d’adaptation.Elle exige d’ailleurs des Etats-Membresqu’ils intègrent des mesures appro-priées dans les prochains Plans de Ges-tion de Bassin et Programmes deMesures 2016 - 2021, puis 2021 - 2027. Mettons-les vite en application !Les participants ont d’ailleurs décidé la créa-tion d’un ”Réseau des Acteurs de l’Eau enMontagne” permettant de pérenniser leurstravaux entre deux Conférences, d’échangeret de promouvoir ces bonnes pratiques.

www.egem2014.org4

© OIEau - C.Runel

© OIEau - C.Runel

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EUROPE

Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

D’un continent à l’autre

12ème Conférence Européenne ”EURO-RIOB 2014” DÉCLARATION DE BUCAREST

La 12ème Conférence du groupe ”EURO-RIOB” s’est tenue à Bucarest, en Rouma-nie, du 12 au 15 novembre 2014, à l’in-vitation du Ministère Roumain de l’Envi-ronnement et du Changement Clima-tique, de l’Agence Nationale ”APELEROMANE” et de l’Institut National d’Hy-drologie et de Gestion de l’Eau. Elle a rassemblé 134 participants repré-sentants d’Administrations Nationa-les, d’Organismes de Bassin, ainsi qued’ONG, d’entreprises et d’Organisationsinternationales et régionales, venus de33 Pays.Les travaux de la Conférence se sont organi-sés autour de quatre tables rondes abordantles problématiques suivantes : l La préparation des deuxièmes Plans

de Gestion de Bassin de la Directive-Cadre européenne sur l’Eau (2016-2021) ;

l Les Mesures Naturelles de Rétentiondes Eaux et de Restauration desRivières ;

l La mise en œuvre et le financementdes Programmes de Mesures ;

l La Gouvernance de l’eau dans lesbassins transfrontaliers.

Préalablement à la Conférence ”EURO-RIOB”, deux ateliers ont été organisés :n Un atelier technique sur la restaura-

tion des rivières et les MesuresNaturelles de Rétention des Eaux ;

n Un atelier sur le Processus Régionaleuropéen du 7ème Forum Mondial del’Eau.

La Conférence a permis de rappeler la néces-sité, dans la préparation des prochains Plansde Gestion de Bassin, d’intégrer les pro-blèmes quantitatifs, l’adaptation au change-ment climatique et de mieux coordonner lesDirectives entre elles ainsi que d’assurer lelien avec les politiques sectorielles (agricul-ture, énergie, navigation, …).

A la veille de la mise en place des deuxièmesPlans de Gestion, la coordination avec la Directive-Cadre Stratégie pour le MilieuMarin et la Directive Inondations paraîtindispen sable. Les participants se félicitent de la tenue deréunions communes entre les Directeurs del’Eau, du Milieu Marin et de la Nature auniveau européen, et de l’organisation par laCommission Européenne d’un atelier conjointEau, Nature, Milieu Marin en décembre2014, pour réfléchir à la coordination de la mise en œuvre des Directives des trois secteurs. Depuis la communication sur le ”Blueprint”,une meilleure prise en compte des probléma-tiques d’ordre quantitatif dans les Plans deGestion et outils de la DCE a été constatée,notamment à travers la publication de guidessur les comptes de l’eau. L’élaboration dePlans de Gestion de la rareté et de la séche-resse dans bon nombre de pays vont dans lebon sens. La communication vers les populations sur lesprogrès de l’Etat des Masses d’Eau en 2015est à renforcer dans la mesure où la recon-quête du ”Bon Etat” prendra du temps.La pollution diffuse et l’hydromorpholo-gie constituent les pressions les plussignificatives affectant les rivières.

Pour aller plus avant, il est nécessaire defavoriser une meilleure intégrationentre les Directives européennes (Direc-tive Inondation, Directive Habitats, DirectiveOiseaux, Directive sur les Energies Renouvela-bles, ...) et améliorer la coordination et lacompléter avec les politiques sectorielles del’Union (PAC, énergie, transports, …). Unegestion plus intégrée est nécessairedans les bassins pour assurer la restau-ration et la protection des écosystèmesaquatiques ou appliquer des MesuresNaturelles de Rétention des Eaux.Il est nécessaire de mieux intégrer les diffé-rentes politiques, de communiquer sur lesbénéfices de la restauration de rivières et desMesures Naturelles de Rétention des Eaux, demobiliser les partenaires des différents sec-teurs concernés, …En outre, un meilleur engagement des Com-munautés locales dans les projets de restau-ration des écosystèmes est nécessaire, avecune plus grande mobilisation des Elus pources projets. Le manque de connaissance des multiplesbénéfices des ”infrastructures vertes” est un obstacle à leur mise en œuvre à grandeéchelle, notamment dans les Plans de Gestionde Bassin, la Prévention des Risques d’Inon-dation, les actions Natura2000, et les Pro-grammes de Développement Rural.

134 participants venus de 33 Pays - © OIEau - C.Runel

(12-17 April 2015)

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39Les nouvelles N° 25Renseignements : Fax : +33 (0) 1 40 08 01 45 - E-mail : [email protected]

EUROPE

”Pour faciliter l'application de la Directive-Cadre européenne sur l'Eau”

D’un continent à l’autre

12 au 15 Novembre 2014 - Bucarest - RoumanieLes participants ont souligné l’importance dela mise en cohérence des mesures visant desobjectifs environnementaux et les politiqueset pratiques du secteur agricole. La préparation en cours des Plans de Déve-loppement Ruraux est une opportunité à sai-sir pour assurer la prise en compte del’hydromorphologie des cours d’eau. Lesparticipants invitent les gestionnaires du sec-teur de l’eau à se rapprocher de leurs col-lègues du secteur agricole pour inclure dansles financements de la nouvelle ”PAC”,des mesures réduisant les pressions etles pollutions agricoles et pour limiterles financements pour des pratiquesayant des effets négatifs caractériséssur la qualité des Masses d’Eau.Les prochains Plans de Gestion de Bassindevraient être basés sur une analyse écono-mique plus exhaustive des pressions et surune quantification des coûts et impacts desmesures nécessaires pour se conformer auxobjectifs de la DCE. Pour y arriver, il est néces-saire d’établir des méthodologies claires ettransparentes, d’améliorer les connaissancescommunes, et si nécessaire, de s’accorder surun guide pratique dans le cadre de la CISpour compléter et mettre à jour le guide”WATECO”.Les participants ont pris acte de l’entréeen vigueur le 17 août 2014 de laConvention sur le droit relatif à l’utilisa-tion des cours d’eau internationaux àdes fins autres que la navigation desNations Unies de 1997. Cette Convention, ainsi que la ConventionEau de la CEE-ONU de 1992, constituent uncadre solide de coopération internationaledans les bassins transfrontaliers. Quelle que soit l’échelle, une bonneconnaissance et un accès facile aux don-nées et informations sur le statut etl’évolution des ressources en eau et deleurs utilisations est l’une des clés pourla réussite de la politique de l’eau.

Pour mieux communiquer avec les décideurset le grand public, les Membres du Groupe”EURO-RIOB” insistent sur la nécessité de développer des outils d’interprétation des données. Les participants recommandent de renforcerl’échange d’expérience sur les modalités deproduction et de partage des données entreacteurs, ainsi que sur les outils et méthodesutilisées pour l’analyse et l’interprétation desdonnées et la diffusion des connaissancesauprès des décideurs et du grand public. Concernant la mise en œuvre de laDirective Inondations, il est rappelé quedes Plans de Gestion du Risque Inonda-tion doivent être élaborés au niveau dechaque bassin.Les participants ont aussi rappelé l’impor-tance de l’implication des acteurs de terrain etdu public. L’appropriation par tous les usagersdes politiques liées à l’eau et des mesures quien découlent, est un passage incontournablepour progresser et gagner en efficacité. Le Programme de Surveillance peut être unbon outil de communication s’il est basé sur des méthodes normalisées permettantd’amé liorer la compréhension, la comparai-son et l’utilisation des informations.

Les participants ont aussi mis l’accent sur lecaractère trop global des indicateurs decaractérisation de l’Etat des Masses d’Eau. Ilsne permettent pas de refléter l’efficacité desactions entreprises sur la durée d’un cycle deprogrammation. Des indicateurs moins agré-gés, utilisés aux niveaux national et local,permettraient de mieux appréhender lesrésultats des efforts entrepris. La Conférence ”EURO-RIOB 2014” consti-tue une étape importante pour dresser unbilan et pour formuler des propositionssolides afin d’améliorer la mise en œuvre dela DCE au cours des prochains cycles, en par-ticulier pour la période 2016 - 2021. Mme Daniela Radulescu (Roumanie) aété élue Présidente du Groupe ”EURO-RIOB” pour l’année à venir, jusqu’à laprochaine Conférence en 2015. Les Délégués ont décidé de tenir les pro-chaines Conférences ”EURO-RIOB” en2015, en Grèce à Thessaloniki, en 2016, enFrance à Lourdes et en 2017, en Irlande àDublin.

www.riob.org4

Cérémonie de clôture - © OIEau - C.Runel

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40 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

D’un continent à l’autreEUROPE

L'ingénierie écologique devient un domained'action incontournable et une politique enfaveur des ”infrastructures vertes” se met peuà peu en place dans le domaine de l'eau.Le recours accru à ce type de techniques sejustifie de plus en plus par les progrès récentsqu'elles ont connus : on sait aujourd'huiconcevoir des toitures végétalisées, des bas-sins et fossés d'infiltration qui s'intègrent par-faitement dans le paysage urbain, des plainesd'inondation qui protègent les villes, desbandes enherbées qui limitent l'érosion, ... Cependant, par la multiplicité des acteurs quimettent en place ces techniques, par la diver-sité de mesures possibles et des co-bénéficesassociés, ainsi que des services rendus à l’en-vironnement, il est aujourd'hui très difficile deregrouper et de capitaliser les connaissancesacquises.La DG Environnement a lancé en 2013un appel d'offre pour structurer lesconnaissances dans le but de favoriserl'emploi de ces techniques.

Communément connues sous le nom d’ingé-nierie écologique, ces mesures sont rassem-blées sous l’appellation Mesures Naturellesde Rétention des Eaux ou ”NaturalWater Retention Measures (NWRM)”.L’OIEau, coordinateur de ce projet, adéveloppé avec 10 partenaires euro-péens une plate- forme (www.nwrm.eu),dont le catalogue comporte actuelle-ment 53 mesures, regroupées en 4 sec-teurs : Forêt, Zone Urbaine, Agricultureet Nature / Hydromorphologie. Des études de cas sont également présentéeset une base de données est accessible via laplate-forme. Afin de faciliter l’accès à l’information auxgestionnaires de l’eau et aux décideurs poli-tiques, un guide pratique a été élaboré et tra-duit dans les 25 langues de l’Union Euro-péenne.Les résultats du projet ont été présentésà l’automne 2014 aux différents grou -pes de travail sur la Stratégie Communede Mise en Œuvre de la DCE et égale-ment à l’Assemblée Générale ”EURO-RIOB 2014” et lors des ”Etats Générauxde l’Eau en Montagne” à Mégève.

http://nwrm.eu4

Ingénierie écologique appliquée à l’eau Les Mesures Naturelles de Rétention des Eaux - ”MNRE”

REGIONAL ENVIRONMENTAL CENTERfor Central and Eastern Europe

Les partenaires ”MNRE” :

l Office International de l’Eau

l ACTeon Environmentl Baltic Environment Foruml I.A.CO Environmental

& Water Consultantsl Instituto Madrileno

De Estudios Avanzadosl Regional

Environmental Centerl Regionális

Energiagazdasági Kutatóközpont

l Scotland’s Rural College

l Swedish University of Agricultural Sciences

l ENV’ECO (environmental economics consultancy)

l AMEC Environment & Infrastructure UK

DG ENVIRONNEMENT

”European River Restoration Conference”Lier restauration et gestion innovante des rivières La 6ème édition de la Conférence Euro-péenne sur la Restauration des Rivièresa eu lieu du 27 au 29 octobre à Vienne.Elle avait pour thème : ”Etablir des relationsentre les projets de restauration et une ges-tion innovante des cours d’eau”.Une question a été au cœur des débats : com-ment innover en matière de gestion intégréedes bassins fluviaux en utilisant notamment lesInfrastructures Vertes, les Mesures Naturellesde Rétention des Eaux et les méthodes contem-poraines de gestion des corridors des rivières ?l Les Infrastructures Vertes sont des

espaces semi-naturels, conçus et géréspour fournir une large gamme de servicesécosystémiques.

l Les Mesures Naturelles de Rétentiondes Eaux (MNRE) visent à réduire la vul-nérabilité aux inondations et aux séche-resses.

l La Gestion Contemporaine du Cou-loir Fluvial (Contemporary River Cor-ridor Management - CRCM) nécessiteun engagement intersectoriel et une coopération entre les parties prenantesaux niveaux local, régional, national etinternational. Les résultats des pratiquesde CRCM menées sur 6 rivières d’EuropeCentrale ont été présentés et sont dispo-nibles sur :www.see-river.net.

Enfin, Le ”2ème Prix Européen des Rivières” aété décerné à la Rivière Mur en Autriche.

www.errc2014.eu4

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EUROPE

Renseignements : Fax : +33 (0) 5 55 11 47 48 - E-mail : [email protected] nouvelles N° 25

D’un continent à l’autre

Le ”SIIF” : Cadre Structuré de Mise en Œuvre et d’InformationAccéder facilement aux données sur l’assainissement L’OIEau a été chargé par l’Union Euro-péenne d’appliquer le ”SIIF” (CadreStructuré de Mise en Œuvre et d’Infor-mation - Structured Implementationand Information Framework) à la Direc-tive Eaux Résiduaires Urbaine dansquelques pays pilotes, pour en démon-trer la faisabilité et la valeur ajoutée.Ce projet sur 15 mois a pour objectif la miseen place d’un site Internet, qui présented’une manière homogène la situation de l’assainissement, pour 3 Pays de l’UnionEuropéenne (Chypre, Lituanie, Slovénie).

S’appuyant sur une interface conviviale com-prenant cartes et graphiques, ce site doitdonner un accès facile aux informations surla station d’épuration ou l’agglomération deson choix et autoriser l’exploitation de toutou partie des données pour les retravailler. Il doit également permettre à la CommissionEuropéenne d’accéder aux informations lesplus récentes sous un format conforme auxstandards fixés pour l’Europe et ainsi mettreà disposition les données les plus récentesdès qu’elles sont disponibles.

Une fois le système parfaitement opéra -tionnel, la plate-forme, comprenant la basede données et le site Web avec les cartes, graphiques et statistiques, sera mise à dis -position des autres Etats-Membres pour utilisation.4

Conférence finale du projet ”IWRM-Net SCP”Les six projets de recherche sur la Ges-tion Intégrée des Ressources en Eau,financés en 2009 par le Consortiumeuropéen ”IWRM-Net”, sont désormaisterminés !

La Conférence finale s’est déroulée du 21 au 22 octobre à Bruxelles, au sein de laDélégation du Conseil Supérieur de la Recher -che Scientifique (CSIC) et a rassemblé unesoixantaine de participants.

Gestion de la rareté de l’eau, adaptation auchangement climatique, évaluation des ser-vices écosystémiques, marchés de l'eau, ...,chercheurs, responsables politiques et ges-tionnaires de la ressource en eau et desmilieux aquatiques ont été conviés à échan-ger sur les principaux résultats des projets etleurs conséquences pour l'action publique,autour de deux sessions thématiques :

l Gestion des ressources en eau et desmilieux aquatiques : solutions inno-vantes d’adaptation au changementclimatique

l Aspects socio-économiques de lagestion des ressources en eau et desmilieux aquatiques.

La synthèse de cette Conférence est dis-ponible en ligne sur le site :

www.iwrm-net.eu4

Impacts du Changement Climatique sur la Gestion des Ressources en Eau :stratégies régionales et vue européenneDE (Département d’Ingénierie Hydraulique et de Gestion des Ressources en Eau & CESR: Centre de Recherche surles Systèmes Environnementaux, Univ. de Kassel) - FR (IRSTEA, EPTB Seine Grands Lacs) - IT (Institut Agrono-mique Européen de Bari)

Développement d’un modèle intégré pour la prévision des conditions des habitats abiotiques et du biotope des rivières et son application dans la recherche sur le changement climatique et la gestion de l’eauDE (IGB: Leibniz-Institut d’Ecologie des eaux douces et de la pêche continentale, UDE : Univ. de Duisburg-Essen -Dept. d’Ecologie Aquatique, CAU : Univ. Christian-Albrechts. - Dept d’Hydrologie et de Gestion des Ressources enEau) - PT (CCMar: Centre des Sciences Marines - Univ. d’Algarve) - FR (Univ. Paul Sabatier - ECOLAB)

La GIRE pour l’adaptation aux changements climatiques dans les écosystèmessociaux ruraux en Europe MéditerranéenneIT (CMCC: Euro-Med. Centre du Changement Climatique) - PT (EIA: Ensino, Investigação e Administração S.A.,Atlântica Univ.) - SP (Univ. Politécnica de Valencia)

Utilisation des services écosystémiques dans la mise en œuvre de la Directive-Cadre sur l’Eau FR (Asconit Consultants, Credoc : Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie) - PT (IMAR: Instituto do Mar) - DE (Seeconsult, InterSus Sustainability Services)

WATER-2-ADAPT : Amélioration de la résilience et gestion des demandes en eau en vue de l’adaptation aux changements climatiquesIT (FEEM : Fondazione Eni Enrico Mattei) - SP (BC3: Centre Basque pour le Changement Climatique) - DE (Seecon-sult : Society-Economy-Ecology-Consulting, CALS : Chamber of Agriculture of Lower Saxony)

Scénarii de marchés d’eau en Europe du Sud : Nouvelles solutions pour faire face a la pénurie d’eau et au risque de sécheresseFR (BRGM, ACTéon, IRSTEA) - IT (DipSA: Depmt of Agricultural Sciences, Univ. of Bologna) - SP (UPM: Univ. Poli-técnica de Madrid, UCO: Univ. de Cordoba)

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42 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

D’un continent à l’autreEUROPE

L’OIEau est impliqué dans la sensibilisationaux enjeux du transfert des résultats de larecherche en coordonnant ou en participant àde nombreux projets de démonstration del’Interface Sciences-Politiques (ISP-SPI) :(IWRM-net, IWRM-net SCP, Water Diss, WaterRtoM).

L’OIEau anime la plate-forme virtuelle”European Water Community” (EWC).Une action dédiée ”CIS-SPI” a été menée dansle cadre de la Stratégie Commune de Mise enŒuvre (CIS) de la DCE et coordonnée parl’ONEMA et la DG Environnement entre 2010et 2012.Dans ce cadre, l’OIEau teste sur le ter-rain les principes et méthodes d’ISPrecommandés en prenant en compte lesbesoins des gestionnaires de l’eau dansun bassin pilote irlandais.Ce Bassin Pilote se situe dans l’Eastern RiverBasin District (ERBD). Trois sites situés autourde Dublin ont été pré-identifiés comme pré-sentant des enjeux pour la mise en œuvre de la

DCE et de la Directive Inondation, notammentpour évaluer des Mesures Naturelles de Réten-tion des Eaux sous l’angle d’une ap proche éco-systémique.La ”Communauté de Pratiques” s’est réunieen octobre 2014 en Irlande. Le test de la méthode de transfert des con -naissances scientifiques s’est déroulé entreoctobre et décembre pour préparer un rapportfinal concernant la mise en pratique desrecommandations en janvier 2015.Plus d’informations :www.europeanwatercommunity.eu4

Interface Sciences-Politique (ISP)De la théorie à la pratique …

Les marchés publics dans l'Union Européennesont des moteurs importants pour les entre-prises qui innovent dans les secteurs de l'eauet du changement climatique. Depuis la publication de la nouvelle Directive2014/25/UE relative à la passation de mar-chés par des entités opérant dans les secteursde l’eau, de l’énergie, des transports et desservices postaux, ”les partenariats d’innova-tion” sont des solutions d’avenir pour la pro-motion de la Recherche, du Développement etde l’Innovation (R&DI). L’Office International de l’Eau coor-donne le projet européen ”Water PiPP”(Public innovation Procurement Poli-cies) et participe de manière active à laPolitique Européenne d’Innovation pourl’Eau (EIP Water).

Le projet ”Water PiPP” a pour objectif d’ex-plorer de nouvelles méthodes de passation demarchés publics européens axés sur l’innova-tion dans le domaine de l’eau et de tester lesbonnes pratiques permettant de surmonter lesobstacles à la commercialisation de la R&DI. Suivant cet objectif, le projet ”Water PiPP” apermis de réaliser un état des lieux et d’élabo-rer une stratégie préliminaire pour promouvoirdes marchés publics axés sur l'innovation ettransférer les meilleures pratiques identifiées. Grâce à ces premiers résultats, un certainnombre de recommandations seront soumisesà la Commission Européenne.Cinq groupes de travail thématiques, impli-quant des villes, des opérateurs publics, desrégions, des industriels, des Autorités de l'eau,ont été réunis afin d’échanger leurs expé-riences et de valider les recommandationsémises suite à l’état des lieux. La prochaine étape du projet consiste à con -tribuer à la passation de marchés publicspilotes dans le but de tester les nouvellesméthodes identifiées et validées lors desphases précédentes.

Les actions du projet seront promues par ledéveloppement d’une plate-forme de collabo-ration, visant à encourager la rencontre entreacheteurs, fournisseurs de solutions inno-vantes et parties prenantes. Le projet ”Water PiPP” proposera des ses-sions de formation virtuelles sur les marchéspublics appliquées à l’innovation.Plus d’informations :www.waterpipp.eu4

”Water PiPP”Faciliter l’innovation dans les marchés publics

Durée du projet : 3 ans (2014-2016)Financeur : Commission EuropéenneCoordinateur :Office International de l’EauPartenaires: l’Agence Centrale de l’AchatPublic de la Région Lombarde (ARCA),l’Université de Saragosse, ICLEI, la Régiondes Pouilles, VTT, Deltares, the EuropeanHouse - Ambrosetti, WssTP, Aqua PublicaEuropea, KTN et la Ville de Rotterdam. Conférence annuelle de l'EIP Water

Barcelone - 6 novembre 2014

Réunion de préparation aux activités ISPPlovdiv - Novembre 2013 © OIEau - C.Runel

DG ENVIRONNEMENT

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D’un continent à l’autreEUROPE

Renseignements : Fax : +33 (0) 5 55 11 47 48 - E-mail : [email protected]

Les nouvelles N° 25

Le Consortium formé par l'Office Inter-national de l'Eau (France-partenaire lea-der), l'Institut National d'Hydrologie etde Gestion de l'Eau (Roumanie) et leSecrétariat du Réseau Méditerranéendes Organismes de Bassin (Espagne), aété sélectionné en septembre 2014 parla DG Environnement de la CommissionEuropéenne pour la mise en place duMécanisme d'Evaluation par des Pairs etassurer son secrétariat pour les 2 pro-chaines années. L'objectif est de mettre en place un systèmesimple, volontaire et ciblé pour permettre l'ap-prentissage mutuel entre Pairs sur la mise enœuvre de la DCE et la planification de la ges-tion participative des bassins. Les principaux acteurs seront les praticiens desAutorités de Districts Hydrographiques, chargésde la mise en œuvre de la DCE, qui soumettrontvolontairement des problèmes liés aux Plans de Gestion de Bassin à un examen effectué pardes experts d'autres Etats-Membres. Ce nouveau Mécanisme doit permettrel'amélioration de la mise en œuvre de laDCE dans les Districts de Bassins Hydro-graphiques (RBD) par le partage d’expé-riences impliquant différents Etats-Membres Européens. Il répond à l’évaluation des Plans de Gestionde Bassin réalisée par la Commission Euro-péenne à travers l'Europe, qui a montré desdifférences importantes dans la mise enœuvre entre les Pays. L'étude d'impact, qui accompagne le ”BluePrint”, stipule que ”l’examen par des Pairs (...)a prouvé être un processus efficace dans d'au-tres domaines législatifs de l'UE. Le partaged'expériences entre collègues permet uneapproche de la résolution des problèmes”.

Dans le cadre de la Stratégie Commune deMise en Œuvre (CIS), le Mécanisme d'Evalua-tion par des Pairs permet de diffuser l'expé-rience des Pays les plus performants, pouraider à améliorer la mise en œuvre dans lesEtats-Membres ou les Autorités de Bassinvolontaires pour être audités.Les étapes de la mise en place d’un Méca-nisme d’Evaluation par des Pairs sont lessuivantes :Etape 1 : Lancement de l'appel à mani-festation d'intérêt début 2015, avec,d'une part, l’identification des Autorités deDistrict volontaires pour un examen de leursoutils, et, d’autre part, des praticiens volon-taires, prêts à contribuer à l'Evaluation par desPairs sur la base de leur curriculum vitae Euro-pass dans leur domaine de compétence. Etape 2 : Elaboration des termes de réfé-rence pour les actions proposées dans lesDistricts volontaires retenus. Etape 3 : Réalisation des premières Eva-luations par des Pairs et organisation d’unatelier pratique sur des sujets spécifiques àtenir au printemps 2015. Etape 4 : Poursuite des Evaluations pardes Pairs jusqu'en 2016 et élaboration dedocuments de restitution des enseignementstirés.Tous les documents liés au Mécanismed'Evaluation par des Pairs peuvent êtreconsultés sur le site Internet du projet :

www.aquacoope.org/peer.review4

Directive-Cadre sur l’EauNouveau Mécanisme d’Evaluation par des Pairs :”Peer-Review Mechanism”

DG ENVIRONNEMENT

EurostatAméliorer les statistiques européennes sur l’eau !

Au niveau de l’Union Européenne, la col-lecte de données sur les prélèvementsd’eau, les utilisations de l’eau, les rejetsd’eaux usées et leur traitement, passe parles Instituts statistiques nationaux desEtats-Membres, qui fournissent ces infor-mations à Eurostat, le service de statis-tique de la Commission Européenne.Pour fournir des chiffres agrégés au niveaunational, ces Instituts statistiques collec-tent auprès de différents services et acteurséconomiques les informations nécessaireset traitent ces données. Le plus souvent en charge de sujets variés,allant des statistiques de population ou dedépenses, aux comptes de la nation, cesInstituts se retrouvent confrontés à desinformations techniques et thématiquesassez détaillées et nouvelles pour eux dansle secteur de l’eau.Afin d’aider leurs statisticiens à mieux appré-hender les concepts principaux et les règlesd’agrégation des données, et par là amé -liorer la qualité de ces données, Eurostat propose des formations dédiées effectuéespar des spécialistes sectoriels. Dans ce cadre, l’OIEau a reçu 14 statisticiens de 8 nationalités pour 3 jours, du 4 au 6 juin 2014. A cette occasion le groupe a été reçu par leDirecteur de la Station d’Epuration deSeine Aval du SIAAP pour une visite de ter-rain de 3h, qui laissera un souvenir impres-sionné à l’ensemble des participants.4

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44 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

EUROPE

D’un continent à l’autre

Pour mettre en œuvre la DCE et notammentses Plans de Gestion de Bassin et Program -mes de Mesures, la France a une stratégiebasée sur une unité hydrographique cohé-rente, le sous-bassin, en favorisant le déve-loppement des Schémas d’Aménagementdes Eaux (SAGE) à ce niveau.Le SAGE français est-il un outil uniqueen Europe ?

L’OIEau a analysé, dans huit Pays euro-péens, les outils de gestion des res-sources en eau qui répondent aux carac-téristiques des SAGE français :l Une planification à l’échelle d’un sous-

bassin ou d’une unité hydrographiquecohérente,

l Une démarche de gestion équilibrée etdurable des ressources en eau,

l Un cadre de concertation multi-acteurs

l Un document ayant une portée réglemen-taire et définissant des règles opposables.

L’observation des huit Pays européens,Allemagne (Land de Basse Saxe), Belgique(Wallonie), Espagne, Italie Luxembourg, Pays-Bas, Royaume Uni, Suède, met en évidenceque ces Pays ont développé des Plans de Ges-tion des ressources en eau à une échelle prin-cipalement régionale en fonction de leurcontexte institutionnel, historique et culturel.L’Espagne organise la gestion de l’eau àl’échelle des grands bassins hydrographiques

et le Luxembourg garde la planification desressources en eau au niveau national.L’Angleterre a développé très récemment uneapproche de planification à l’échelle des uni-tés hydrographiques cohérentes.Les Programmes de Mesures des Plans deGestion de Bassin sont en général déclinésavec les plans régionaux. Des Pays frontaliers avec la France ont déve-loppé des outils qui s’inspirent fortement desContrats de Rivière à l’échelle du sous-bassin(la Région Wallonne, le Luxembourg, l’Italie,l’Espagne ponctuellement).Le Land de Basse-Saxe, les Pays-Bas, l’Angle-terre, la Wallonie, le Luxembourg, la Suèdeont institutionnalisé la concertation dans lecadre de Comités multi-acteurs. Cependantleur mode de mise en œuvre, leurs pouvoirset leurs prérogatives varient selon les Pays.Le ”SAGE à la française” semble doncunique en Europe ! 4

Un bassin versant aux fortscontrastesLa Siagne, Fleuve permanent karstique, prendsa source sur la Commune d'Escragnolles etsuit son cours sur 44 km avant d'aller se jeterdans la Méditerranée. Situé à la fois dans leVar et dans les Alpes-Maritimes, son bassinversant hydrologique couvre une surface de520 km² et inclut 32 Communes. L'achèvement de l'état des lieux initialLe SAGE de la Siagne a été lancé en juillet2010 et la Commission Locale de l'Eau crééele 14 mai 2013. La structure porteuse duSAGE est le Syndicat Interdépartementalet Intercommunal à Vocation Unique(SIIVU) de la Haute Siagne.Le groupement, conduit par ACTEonavec l’OIEau, a été retenu pour élaborerl'état des lieux du SAGE Siagne. Cette étude a commencé en mai 2013 pourdeux ans. Après une phase de collecte etd’analyse des informations, incluant l’organi-sation de plusieurs réunions par groupes de

partenaires impliqués, l'état des lieux initial etle scénario tendanciel ont été validés par leComité de lecture en septembre 2014. La phase prospective se met en placeLe diagnostic du SAGE a démarré avec un ate-lier participatif à l’automne 2014 et les scéna-rios alternatifs contrastés sont attendus début2015. En parallèle, se déroule une étude dedéfinition des volumes d’eau prélevables. Les enjeux de rétablissement de la continuitéécologique, de gouvernance, d’optimisationdes infrastructures hydrauliques et de mutua-lisation des ressources en eau sont au cœurdes actions à mettre en place dans les annéesà venir.L’OIEau intervient également sur ce dos-sier en matière de Système d’Informa-tion Géographique (SIG) et de Systèmed’Information sur l’Eau (SIE) : un atlascartographique a été réalisé et un cataloguede métadonnées en ligne a été mis en placeen libre consultation sur le site :

www.oieaudci.net/catsiagne4

Le SAGE de la Siagne continue sur sa lancée

250km150500

Service public d'information sur l'eau

SAGE

Service public d'information sur l'eau

SAGE

Service public d'information sur l'eau

Etudes France SAGE en France : quelles stratégies territoriales en Europe ?

Le lac de Saint-Cassien

Etat d'avancement des SAGE au 15 janvier 2015

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45Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

Les nouvelles N° 25

L’Autriche, la France et les Pays-Bas ontclôturé en avril 2014 le projet de jume-lage européen sur la Directive Inonda-tions avec la Croatie, devenue Etat-Membre à part entière en juillet 2013.Adoptée en 2007, la Directive Inondations aimposé son calendrier aux 4 Pays participantau jumelage. Ce calendrier de la Directive, quià terme sera synchronisé avec celui de laDirective-Cadre sur l’Eau, prévoit ainsi lesdates limites suivantes pour les 3 étapes depréparation des Plans de Gestion desRisques Inondations à développer surchacun des différents bassins/unitéshydrographiques :n Etude Préliminaire des Risques Inon-

dations (EPRI), avec sélection des Terri-toires à Risque Important (TRI) avantdécembre 2011,

n Cartographie de l’aléa et du risque desTRI avant décembre 2013,

n Plans de Gestion des Risques Inonda-tions (PGRI), avec son Programme deMesures avant décembre 2015.

Ce projet de 16 mois a été plus particulière-ment centré sur l’étape de cartographie durisque inondations sur 2 territoires priori-taires pilotes : la Kupa sur le bassin versantde la Mer Noire et le delta de la Neretva,fleuve de l’Adriatique avec des caractéris-tiques d’inondation spécifiques. L’OIEau aété chargé de mettre en œuvre le pro-gramme de formation, qui a permis d’ap-puyer la préparation du Plan de Gestion desRisques Inondations (PGRI) avec son Pro-gramme de Mesures et l’analyse économiqueassociée.Un modèle de recensement des donnéesnécessaires à la préparation du Plan a égale-ment été développé en vue de la diffusion auxautres bassins croates de l’expérience pilote. Côté français, outre l’intervention de l’OIEaupour le compte du Ministère de l’Ecologie,l’appui du CEREMA, Centre d’Etudes et d’ex-pertise sur les Risques, l’Environnement, laMobilité et l’Aménagement, qui a développépour les Autorités françaises des outils demodélisation adaptés à la demande de laDirective, a été précieuse et appréciée. 4

Croatie Fin du jumelage ”Directive Inondations”

EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE

D’un continent à l’autre

L’OIEau met en œuvre, en partenariatavec Ramboll, un projet d’assistancetechnique pour le renforcement descapacités du Ministère de l’Environne-ment de Macédoine, en vue du développe-ment de la législation dans le domaine de l’eauet de sa mise en application. Le projet, d’une durée de 2 ans, est financépar l’Union Européenne. L’OIEau est en charge de 2 activités por-tant sur l’amélioration du cadre législatifpour la gestion des ressources en eau etle développement des 4 premiers élé-ments d’un Plan de Gestion du Bassinprincipal du Pays, celui de la Rivière Vardar. Deux experts long termes travaillentsur place avec le Département de l’Eau,appuyés par des missions d’expertise courtterme. Une analyse approfondie de la législa-tion macédonienne pour la gestion de l’eau aété effectuée afin d’identifier les écarts avec

les obligations des différentes Directives Euro-péennes dans le domaine de l’eau. Des recommandations pour l’amendementdes textes de Loi actuels ont été proposées etdes compléments seront préparés dans lasuite du projet. Les 4 éléments initiaux à développer pourle Plan de Gestion de Bassin de la RivièreVardar concernent :l La caractérisation des Masses d’Eau

du bassin,l L’identification des pressions exer-

cées sur les Masses d’Eau,l La cartographie des aires protégées,l Le développement d’un Plan de Moni -

toring.Un des objectifs prioritaire du projet est égale-ment la formation de terrain et le renforce-ment des capacités du personnel du Départe-ment de l’Eau du Ministère de l’Environne-ment macédonien. 4

MacédoineRenforcement institutionnel et amélioration du cadre législatif

MoldavieAnalyse des options prioritaires pour la gouvernance de l’eauPlus de vingt ans après l'éclatement de l'UnionSoviétique, la République de Moldavie esttoujours confrontée à des défis considérables. La Coopération Suisse apporte depuisplus de 13 ans un appui au développe-ment de services d'approvisionnementen eau et d'assainissement décentrali-sés et innovants. Grâce à ce soutien, l'accès à l'eau potable aété amélioré pour plus de 40.000 personnesen Moldavie. Dans ce contexte, l'Office International del’Eau (OIEau) a été sélectionné par le Bureaude la Coopération Suisse en Moldavie (SDC/SCO-M), en collaboration avec le Bureau deCoordination de la coopération technique del'Ambassade d'Autriche (ADA), afin de réaliserune analyse en profondeur de la situationactuelle et de présenter des recommandationsd'action visant à :l mettre en place un système de gestion

de l'information sur l'eau, qui four-nisse des données complètes et fiables àla plate-forme ”e-gouvernance”,

l promouvoir une Gestion Intégréedes Ressources en Eau, conformémentaux dispositions de la nouvelle Loi surl'Eau,

l organiser le renforcement des capa-cités et la formation, visant la mise enœuvre d'un cadre réglementaire nouvelle-ment amendé pour l'approvisionnementen eau et l'assainissement.

Coordonné par l’OIEau, 2 experts français et 2 experts autrichiens ont réalisé une pre-mière mission du 14 au 20 septembre 2014,afin d'analyser la situation et identifier lesbesoins prioritaires et les actions con crètesqui pourraient être mises en œuvre dans lesannées à venir avec la SDC et le soutiend’ADA sur ces 3 sujets. Le rapport de mission a été présenté et dis-cuté lors d'un atelier national organisé le 22 octobre 2014 à Chisinau. 4

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D’un continent à l’autre

Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

MÉDITERRANÉE

Nouvelle Présidence espagnoledu SEMIDE La Présidence du Comité Directeur du Sys-tème Euro-Méditerranéen d’Information surles savoir-faire dans le Domaine de l’Eau a ététransférée de l’Italie à l’Espagne lors de la réunion de ce Comité en septembre dernier à Valencia. La Présidente de la Confé -dération Hydrographique du Jucar, Mme Maria Ángeles Ureña, succède àM. Walter Mazzitti.Le Comité a approuvé les axes prioritaires dedéveloppement pour les années à venir,notamment :n poursuivre le renforcement des Sys-

tèmes Nationaux d’Information surl’Eau des pays méditerranéens ;

n renforcer les groupes de travailconjoints avec des experts de l'UE (enparticulier ceux de la ”CIS” : StratégieCommune de Mise en Œuvre de la Direc-tive-Cadre sur l’Eau) sur les questionsd'intérêt commun, comme la réutilisationdes eaux usées traitées, des solutionspour lutter contre la pénurie en eau et ladégradation de la qualité des ressourcesen eau, ….

n développer des synergies avec les proces-sus politiques régionaux et nationauxcomme la Stratégie de l’eau pour laMéditerranée Occidentale (5+5),dont une réunion préparatoire s’est tenueen marge du Comité Directeur ;

n préparer de nouveaux projets donnantlieu à des réalisations directement exploi-tables dans les Pays.

Les Directeurs de l’Eau des 13 Pays présentsont réitéré leur volonté de poursuivre leursactivités commune au sein de la plate-formedu SEMIDE en soulignant son caractèreunique d’échanges institutionnels à l’échellede l’ensemble des pays méditerranéens. 4

Plate-forme de connaissancessur l’eau en Méditerranée(UpM)

Suite à la labellisation du projet à l’una-nimité des 43 Pays-Membres de l’Unionpour la Méditerranée (UpM) en avril2014, la 1ère réunion du Comité de Pilo-tage de ce projet a eu lieu à Valencia(Espagne). Les quatre Pays Pilotes du Sud dela Méditerranée (Jordanie, Liban, Maroc etTunisie) ont présenté l’avancement de leurstravaux pour la mise en œuvre de SystèmesNationaux d’Information sur l’Eau parta-gés entre les institutions de ces Pays et la pré-paration de livres blancs à même de guiderles politiques de Gestion Intégrée des Res-sources en Eau. Outre les promoteurs du projet, l’OfficeInternational de l’Eau et l’Institut Médi-terranéen de l’Eau et les coordinateurstechniques (SEMIDE et REMOB), les Direc-tions de l’Eau d’une dizaine de Pays Méditer-ranéens ont participé à ce Comité de Pilotageainsi que l’Agence Européenne pour l’Envi-ronnement, le Plan d’Action pour la Méditer-ranée, le Centre pour l’Eau de la Ligue Arabeet le Centre Méditerranéen pour l’Intégration.Le projet entre maintenant dans une phaseactive de recherche de financement pour sesactivités régionales. En effet, le volet régionaldu projet est ouvert à tous les Pays Méditerra-néens du Nord, du Sud et de l’Est, et vise àfournir des guides, des outils, des formations,l’échange d’expériences et enfin la démons-tration de flux de données pour des actionsde rapportage international.

http://upm-eau.net4

L’innovation pour répondreaux défis méditerranéens sur l’eau La Région Méditerranéenne fait face à denombreux défis en matière de gestion dura-ble des ressources en eau. De nombreusessolutions ont été développées par des centresde recherche, mais le passage vers un dé -ploiement à grande échelle tarde, faute devalidation sur le terrain en grandeur réelle. L‘Union Européenne avec son ”Pro-gramme Innovation pour l’Eau”, soutiendes projets de démonstration en vraiegrandeur associant laboratoires, entre-prises et utilisateurs finaux. Le SEMIDEprend part à 4 de ces projets ayant unfort potentiel pour la région :l conseiller les agriculteurs dans leur pra-

tique d’irrigation au jour le jour, maisaussi en termes de planification des cul-tures à venir sera bientôt possible grâceau système expert en ligne mis en œuvrepar ”OPIRIS” (www.opiris.eu) ;

l pour répondre à la triple problématiquealimentation des populations, efficienceénergétique et efficience en eau, le projet”WEAM4i” met en œuvre des solutions de gestion intelligente de l’irrigation(weam4i.eu) ;

l rendre les grands complexes touristiquesméditerranéens autonomes en eau resteun objectif de très long terme, mais leprojet ”demEAUmed” expérimente dessolutions de traitement de l’eau et decontrôle dans cet objectif(www.demeaumed.eu) ;

l en Méditerranée, les barrages jouent unrôle important pour l’irrigation, l’alimen-tation en eau potable et la régulation desinondations, mais leur gestion reste com-plexe. Le projet ”SAID” propose unensemble d’outils de suivi, de contrôle etd’alerte précoce en matière de qualité del’eau, d’hydrométéorologie pour les inon-dations, de gestion et de maintenancedes ouvrages (www.said-project.eu).

4

SEMIDEMieux gérer les connaissances sur l’eau en Méditerranée

www.semide.net

SEMIDEE M W I SE M W I S

Passage de Présidence de l’Italie à l’Espagne

Comité de Pilotage de la Plate-formeMéditerranéenne sur l’Eau

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MÉDITERRANÉE

Les nouvelles N° 25Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

D’un continent à l’autre

Lancé en mars 2012 à Marseille, à l’occasiondu 6ème Forum Mondial de l’Eau, le Réseau”AquaForMed” regroupe des centres dupourtour méditerranéen ayant une activitésignificative de formation pour les personnelstechniques des services d’eau et d’assainisse-ment. Il a pour objectif de favoriser laformation professionnelle aux métiersde l’eau en Méditerranée. En particulier, il soutien le principe selonlequel le développement des compétencespar la formation renforce la qualité de serviceet la durée de vie des infrastructures.

Cette conviction se fonde sur deux études encours réalisées par les Membres du Réseau :la première traite des bénéfices de la forma-tion professionnelle pour les services d’eau etd’assainissement, et la seconde, du contexteréglementaire et financier dans lequel s’inscritla formation en Méditerranée. Un Réseau dynamique pour une question stratégique La phase de lancement d’”AquaFor-Med” est cofinancée par la Région Ile-de-France depuis septembre 2012. Lespremières activités du Réseau ont notammentpermis la mise en ligne d’un site Internet, l’or-ganisation de trois Comités de Pilotage, ainsiqu’une visite d’étude de services d’eau etd’assainissement parisiens en mars 2014. Le Réseau a également participé au 3ème Forum International de l’Eau d’Is-tanbul, en organisant une session regrou-pant les parties prenantes de la formationprofessionnelle le 28 mai 2014.

Enfin, le Réseau poursuit son élargissement,avec notamment l’adhésion de trois centresimportants en 2014 : le Centre de Formationaux Métiers de l’Eau (CFME) de l’AlgérienneDes Eaux (ADE), le Centre de Formation auxMétiers de l’Assainissement (CFMA) de l’Office National de l’Assainissement (ONA)algérien, et la Cité de l’Eau et de l’Assainisse-ment (LCDEA) du Syndicat Interdépartementalpour l’Assainissement de l’AgglomérationParisienne (SIAAP). ”AquaForMed” interviendra lors du 7ème Forum Mondial de l’Eau de Corée dans lecadre des sessions thématiques consacréesaux bénéfices de la formation professionnelle,coordonnées par le Réseau Internationaldes Centres de Formation aux Métiersde l’Eau (RICFME).

www.aquaformed.org4

”AquaForMed”Réseau Méditerranéen des Centres de Formation aux Métiers de l’Eau

La gestion des déchets solides urbains estune question prioritaire en Méditerranée. Lerapport présenté lors de la Conférence Minis-térielle sur l’Environnement de l’Union pour laMéditerranée atteste de l’importance de cethème pour atteindre l’objectif de dépollutionde la Méditerranée d’ici 2020 (Horizon2020).La plate-forme stratégique mise enœuvre dans le cadre du projet Med-3R,cofinancé par la Commission Euro-péenne au titre de l’Instrument FinancierEuropéen de Voisinage, propose uneréponse concrète à cette problématique. Cette plate-forme s’articule autour de diversesactivités : actions pilotes menées dans 8 villes méditerranéennes (MétropoleNice Côte d’Azur, Hyères, Gênes, Sfax, Sousse,Blat, Byblos, et Aqaba), préparation de Plansde Gestion des déchets, formation, capitalisa-tion des connaissances des municipalités, desindustriels et des réseaux d’experts.

Les thématiques traitées couvrent les déchetsde la restauration, le tri sélectif, le compos-tage des bio-déchets, les Déchets d'Equipe-ments Electriques et Electroniques (DEEE), lesDéchets d'Activités de Soins à Risques Infec-tieux (DASRI), les déchets plastiques, et lesdéchets des îles. En 2014, les actions pilotes, coordonnées parle SEMIDE, ont toutes démarré et un cadred’évaluation avec des jeux d’indicateurs a étédéfini pour tirer des leçons d’ici fin 2015. L’OIEau a pour sa part réalisé les actions suivantes :n préparation d’un rapport sur le tri des

bio-déchets, n réalisation de fiches techniques sur l’uti -

lisation d’assécheurs de déchets dela restauration,

n réalisation de 2 sessions de forma-tion pour les responsables municipauxau Liban, sur les thèmes du tri et de la col-lecte des déchets, et sur les stratégies decommunication à mettre en place pouraméliorer les performances des services.

Lors du Comité Med-3R réuni à Byblos(Liban) mi-octobre 2014, plus de 20 villesméditerranéennes avaient déjà déclaré leurintérêt à rejoindre le réseau.

www.med-3r.eu4

Session du Réseau AquaForMed 3ème Forum International de l’Eau d’Istanbul

Réseau Internationaldes Centres de Formationaux Métiers de l'Eau

RICFME

Session de formation au Liban

”Med-3R” : pour une meilleure gestion des déchets solides urbains en Méditerranée

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48 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

MÉDITERRANÉE

D’un continent à l’autre

➤ La Directive sur les Eaux de Baignade

Lancé en janvier 2013, pour une durée initiale de deux ans, le projet de jumelage sur les eaux de baignade avec la Tur-quie est coordonné par l'Office Interna-tional de l'Eau pour le compte du Minis-tère français des Affaires Sociales et dela Santé, en collaboration avec l'Asso-ciation italienne Minoprio, mandatéepar le Conseil Régional de Lombardie.

Le cadre législatif turc a été analysé et sa mise à jour est en cours, en conformité avecla nouvelle Directive Eaux de Baignade2006/7/CE. En parallèle, plus de 150 colla-borateurs de l'Institution turque deSanté Publique, chargée de la gestiondes eaux de baignade, sont en cours deformation sur les différents aspects dela Directive :

l La classification des zones de baignadeen fonction de leur qualité ;

l Le développement de profils pour leszones de baignade, avec un plan d'actionpour améliorer la qualité de l'eau et gérerles risques ;

l La gestion du flux de données et le déve-loppement d'une base de données ;

l La surveillance globale des sites de bai-gnade, allant de l'information du public àla gestion des situations de crise ;

l L’amélioration des capacités techniquesdes laboratoires de contrôle.

www.aquacoope.org/turkeybw

➤ La Directive Inondations

Ce projet ”renforcement des capacités pour lamise en œuvre de la Directive Inondations” aété lancé pour soutenir la Direction Géné-rale de la Gestion de l’Eau du Ministèredes Forêts et des Affaires Hydrauliquesdans sa nouvelle mission de coordinationpour une meilleure gestion du risque d’inon-dation en Turquie.Il se déroule sur plus de 2 ans avec l’appui des principales InstitutionsPubliques Françaises et Roumaines tra-vaillant sur cette Directive dans leurpays respectifs : Direction Générale pour laPrévention des Risques du MEDDE, leCEREMA, l’Agence Nationale Apele Romaneet son Institut d’Hydrologie et de Gestion del’Eau, coordonnés par l’OIEau.Le projet vise le développement des princi-paux outils prévus dans la Directive Euro-péenne :

l La transposition de la Directive Inondations(DI) dans la législation Turque et l’adapta-tion de l’organisation institutionnelle ;

l La mise en œuvre des 3 étapes de prépara-tion d’un Plan de Gestion des Ris quesd’Inondation dans le Bassin Pilote du”Batı Karadeniz”. Les usagers ont étéconsultés à ces étapes clés. Un guideméthodologique a été rédigé en vue dela diffusion aux 25 autres bassins turcs et des formations ont été testées dans 3 autres bassins.

l La préparation du Plan National demise en œuvre de la Directive Inon-dations en intégrant l’analyse écono-mique.

Un moment fort a été la consultation des par-ties intéressées à Karabük le 27 août 2013sur les résultats de l’Etude Préliminaire desRisques Inondation (EPRI) pour le Basin Pilote”Batı Karadeniz” pour la validation de la pre-mière étape du Plan de Gestion des RisquesInondation.

➤ La Directive-Cadre sur l’Eau

Ce jumelage portant sur l’application dela Directive-Cadre, s’est déroulé entreseptembre 2011 et février 2014. Mis enœuvre par les Pays-Bas, la France et l’Es-pagne, il a visé à appuyer le Ministère Turcdes Forêts et des Affaires Hydrauliques pourl’élaboration de plans de surveillancepour six bassins pilotes et un plan desurveillance national.

Côté français, des experts du MEDDE, de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, d’IRSTEA, de l’IFREMER, coordonnés parl’OIEau, ont contribué à ces travaux.

L’année 2014 consacrait la fin de ce projet dejumelage avec la finalisation du Plan natio-nal de mise en œuvre des programmesde surveillance, incluant notamment desrecommandations institutionnelles et législa-tives, mais également une évaluation descoûts induits, afin de rapprocher les pratiquesturques des obligations de la Directive-Cadresur l’Eau en matière de surveillance desMasses d’Eau. 4

TurquieSuccès des trois jumelages institutionnels européens

Groupe d’experts du Séminaire monitoring pour les eaux de baignade

www.oieau.orgLe monde de l'eau

sur Internet

9.000.000 de visiteursen 2014 !

49Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected]

Les nouvelles N° 25

MÉDITERRANÉE

D’un continent à l’autre

Dans le cadre du jumelage, piloté par leMinistère français de l’Environnement, entrel’Union Européenne et le Ministère de l’Envi-ronnement Tunisien et portant sur l’appui ins-titutionnel dans le domaine de la protectionde l’environnement et du développementdurable, l’OIEau a apporté en 2013 et2014 un appui au renforcement du Centre International des Technologiesde l’Environnement de Tunis (CITET).Dans un premier temps, en 2013, les experts del’OIEau ont contribué à établir un diagnosticstratégique (analyse SWOT, benchmarking,positionnement concurrentiel, …), définir les

axes de développements stratégiques, déployerun business plan de développement duCITET, ainsi que d’organiser une visite d’étudeen France. En 2014, l’OIEau a accompagné le CITET surdes actions opérationnelles par des missions :

l de coaching des équipes du CITET surla dépollution des effluents industriels(sucrerie, …),

l d’appui à l’instauration d’un proces-sus de formation (référentiels forma-tions, métiers, évaluation et certification)sur le thème des ”Prélèvements et mesuresde débit en eaux usées industrielles”,

l de diagnostic et d’appui au servicedocumentation du CITET (lettre hebdo-madaire, gestionnaire de contenu Web,etc.).

4

TunisieAppui au développement du CITET

Gouvernance des périmètres irrigués du Centre-Nord Tunisien

L’OIEau intervient, avec la Société duCanal de Provence, pour la DirectionGénérale du Génie Rural et de l’Exploita-tion des Eaux (DGGREE) du Ministère del’Agriculture, sur un projet d’assistancetechnique à la pérennisation des périmè-tres irrigués dans 5 Gouvernorats duCentre et du Nord de la Tunisie. Ce projet, qui consiste en un appui institu-tionnel aux Groupements de DéveloppementAgricole (GDA) en Tunisie, est financé parl’AFD avec une contribution de l’Agence del’Eau Rhône-Méditerranée & Corse. L’OIEau contribue au diagnostic desPérimètres Publics Irrigués (PPI) par laconduite d’enquêtes de terrain, auprèsdes Groupements de Développement Agri-coles (GDA) et des Directions des Commissa-riats Régionaux au Développement Agricoles(CRDA), et plus particulièrement par l’organi-sation d’ateliers participatifs faisant intervenirces acteurs sur les problèmes et les difficultésqu’ils rencontrent.

Des ateliers ont eu lieu à l’automne 2014 :n dans le Gouvernorat de Bizerte, sur le

thème des relations entre le CRDA et lesGDA, au cours duquel chaque participanta été amené à présenter les tâches quel’autre effectue, ainsi que les siennes, puisà s’interroger sur les indicateurs dont ils disposent pour objectiver leurs appré-ciations et enfin à échanger sur les solu-tions qu’ils pourraient mettre en place. La méthode est basée sur l’Analyse desForces-faiblesses-Opportunités-Menaces(AFOM) associée à la technique métaplan adaptée ;

n dans le Gouvernorat de Kairouan, leproblème de la raréfaction des ressourcesse posant dans des termes critiques, lesacteurs ont choisi de travailler sur le coûtdes infractions à partir de jeux de rôlesmettant en scène un groupe de contre -venants et un groupe de gestionnairesqui doivent se répondre à l’aide d’outils ad hoc.

L’analyse des difficultés techniques, organisa-tionnelles et de gouvernance sur les PPIconcernés doit donner lieu à une évaluationdes besoins et à un programme de renfor -cement de capacités comportant des actionsde sensibilisation, de formation de forma-teurs, de responsables professionnels, detechniciens et de gestionnaires, qui sera misen place au cours de la seconde année duprojet.4

Développement Rural et AgricoleL’OIEau participe à 2 nouveaux projetsen Tunisie dans le cadre du ”Pro-gramme d’Appui aux Politiquespubliques de gestion des ressourcesen eau pour le développement rural etagricole (PAPS-Eau)”, financé parl’Union Européenne. Le premier projet visant à assurer uneassistance technique d’ensemble, a démarré en octobre 2014. Le second projet ”Etude d’Evaluation duProgramme National d'Economie del'Eau (irrigation)”, a démarré en novembre2014. L’OIEau fait partie du groupement d’en -treprises Louis Berger/OIEau/SCET/ CCM Con sulting, qui a été retenu pour mettre en œuvre ce projet. 4

Lac-barrage de Sidi Saâd

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50 Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015

D’un continent à l’autreMÉDITERRANÉE

Dans le cadre d’un plan général de renforce-ment des compétences soutenu par le Gou-vernement algérien, l’OIEau a réalisé un cursus de remise à niveau et d'acquisition denouveaux savoir-faire pour les bureauxd’étude. Ainsi, plusieurs sessions de formationont été réalisées à Oran par l’OIEaupour le Bureau d’Etude Hydro-ProjetOuest (HPO), sur les thèmes :l du dimensionnement des réseaux d’assai-

nissement et de l’hydrologie urbaine,

l du diagnostic et de la modélisation desréseaux d’eau potable,

l de la conception d’une retenue collinaireet de la conception d’un système d’irriga-tion pour l’agriculture,

l des études hydrauliques : pompage etdistribution.

Des ingénieurs de la Société des Eaux etde l’Assainissement d’Alger (SEAAL) ontégalement suivi à Limoges en janvier 2014des sessions de formation relative à l’exploi-tation des usines de production d’eau pota-ble, dont l’établissement des bilans énergie etcarbone.Dans le cadre du Programme d’Appui au Secteur de l’Eau et de l’Assainissement -”Eau II”, piloté par le Ministère des Ressourcesen Eau (MRE) et avec le soutien de l’UnionEuropéenne, l’Office National de l’Assainis-

sement (ONA) algérien a confié à l’OIEauune mission de conception et d’appuiau démarrage de son Centre de Forma-tion aux Métiers de l’Assainissement(CFMA).Cette mission s’est poursuivie en 2014 par lafinalisation des spécifications techniques desplates-formes pédagogiques de ce Centre deFormation et par un accompagnement del’ONA pour l’élaboration des dossiers d’ap-pels d’offres de la réalisation de ces nouveauxoutils pédagogiques. 4

AlgérieRenforcement des compétences

L’Office National de l’Irrigation et duDrainage (ONID), qui gère les grands péri-mètres irrigués en Algérie, s’est vu confier, à sa création en 2005, de grands objectifsstratégiques :

l accroître la superficie des surfaces irri-guées, en la portant à 400.000 ha à l’horizon 2020,

l améliorer l’efficacité des réseaux d’irriga-tion collective,

l promouvoir un usage rationnel de l’eauen optimisant l’irrigation, en réalisant deséconomies d’eau ou en développant laréutilisation des eaux épurées,

l assurer un service de conseil aux irrigants,

l réduire les délais de réalisation desgrands projets d’irrigation.

Après avoir fait le bilan de l’accomplissementdes objectifs confiés à l’ONID et mesuré lespoints forts sur lesquels il convient de capita-liser et les points faibles qu’il faudra corriger,l’OIEau a préparé le Plan Stratégique deDéveloppement de l’ONID à moyen etlong termes, en :

l menant une revue des changements inter-venus à l’ONID,

l établissant un diagnostic de positionne-ment reposant sur une analyse SWOT,

l formulant les objectifs de l’ONID,

l rédigeant un cahier des charges destiné àsélectionner un prestataire pour établir leplan d’action et la méthode de suivi de samise en œuvre.

Après 4 mois d’investigations et de réflexions,l’OIEau a présenté ses recommandations en mai 2014 au Directeur de l’Hydraulique Agricole du MRE, au Ministère de l’Agricultureet du Développement Rural, au Directeur del’ONID, en présence de leurs principaux colla-borateurs, et des représentants de la Coopé-ration Technique Belge. 4

Développement stratégique de l’ONID

Ouverture de la séance de restitutionpar M. Belkateb, DG de l’ONID

Schéma National de Développement de l’Assainissement L’Office Internatinal de l’Eau (OIEau)intervient pour le compte d’EGIS-Eaupour la réalisation du Schéma Nationalde Développement de l’Assainisse-ment (SNDA) en Algérie, financé parl’Union Européenne.EGIS-Eau s’est adressé à l’OIEau pour réaliser une analyse de la gouvernance dusecteur de l’assainissement en Algérie. Après de multiples rencontres avec l’ensem-ble des acteurs algériens du secteur, l’OIEaua présenté les forces et les faiblesses de l’organisation et de la législation actuelle et soumis des recommandations pour en augmenter l’efficacité. 4

Formation pour HPO

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MÉDITERRANÉE - MOYEN ORIENT

Renseignements : Fax : +33 (0) 4 93 65 44 02 - E-mail : [email protected] nouvelles N° 25

D’un continent à l’autre

En application de la déci-sion du 5 septembre 2011du Ministère de l’Aména -gement du Territoire et de

l’Environnement algérien, l’ObservatoireNational de l’Environnement et duDéveloppement Durable (ONEDD) doitélaborer avec ses partenaires les indicateursdu développement durable.Pour remplir cette mission, l’ONEDD met enœuvre un Système d’Information Envi-ronnementale (SIE).Ce travail fondamental est pour élever leniveau des connaissances environnementalesen Algérie.

Les résultats attendus du jumelage financépar l’Union Européenne sont :

l un renforcement de la capacité del’ONEDD en matière de traitement et interprétation des données géographi queset environnementales,

l la mise en place d’un SIE opérationnel,

l La formation des ingénieurs et techniciensde l’ONEDD au fonctionnement du SIE,

l le renforcement du partage de l’informationenvironnementale et son accès pour lasociété civile.

Ce projet, mené par le Ministère français del’Ecologie, du Développement Durable et del’Energie (MEDDE), a été initié en septembre

2014 et bénéficie de l’appui d’une quinzained’experts français et autrichiens intervenanten collaboration avec leurs collègues algé-riens. Cela correspond à 280 journées d’ex-pertise et de formation en Algérie et à 2 visites d’études en France et en Autriche surune durée de 18 mois.Une action de fond sur la gestion desdonnées est menée par les experts del’OIEau. Elle passe par la création d’un catalogue dessources de données du Système d’Informa-tion sur l’Environnement, la création de nou-veaux circuits d’échanges et l’harmonisationdes formats de production des données entreles acteurs. 4

Algérie - ONEDDSystème d’Information Environnementale

Moyen-OrientFormation pour Degrémont

Dans le cadre du renforcement des compé-tences de ses personnels basés à Dubaï eten Jordanie, Degrémont a confié en2014 au Centre National de Formationaux Métiers de l’Eau (CNFME) del’OIEau la réalisation de sessions deformation, à Aman et à Dubaï, sur lestechniques de production d’eau potable etd’épuration des eaux usées du GroupeDegrémont. Ces sessions font suite à une formationantérieurement réalisée à Doha, au Qatar. 4

Palestine Autorité Palestinienne de l’Eau (PWA)

Dans le cadre des actions decoopération décentralisée de

l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et desprojets de l’ONG française HAMAP, le CentreNational de Formation aux Métiers del’Eau (CNFME) de l’OIEau a réalisé, en2013, des formations en Palestine afin de ren-forcer les compétences de l’Autorité Palesti-nienne de l’Eau (PWA) et de municipalitéspalestiniennes sur les thèmes du choix et dudimensionnement des stations d’épurationurbaine.

Des sessions de formation sont égalementprogrammées en début 2015, pour être réali-sées à Limoges et à Ramallah, sur le diagnos-tic des unités d’épuration. 4

Visite de la STEP de Ramallah

Sultanat d’Oman Formations à la ”PAEW”

Le Groupe Suez Environnement a confiéà l’OIEau la réalisation de 12 sessions deformation à Oman, entre novembre 2013 etfévrier 2014, pour des techniciens et ingé-nieurs de la ”PAEW” (Public Authority for Elec-tricity and Water) sur le thème de la distribu-tion de l’eau potable.

Les documents pédagogiques utilisés ont étéconçus par l’OIEau pour répondre aux exi-gences du contexte local. Les kits de formationont été élaborés en anglais, et la réalisation aété assurée en arabe et/ou en anglais.Environ une centaine de salariés de la ”PAEW”appartenant aux divisions Eau et venant detous les Gouvernorats du Sultanat d’Oman ontbénéficié de ce programme de formation trèstechnique.Suite à la réussite de ce programme de forma-tion, il est prévu que l’OIEau accompagneSuez Environnement-PAEW pour la réali-sation d’un second plan de formation en2015. 4

PALESTINIAN WATER AUTHORITY

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Les nouvelles N° 25 - Janvier 2015Directrice de la Publication : Christiane RUNEL

Coordination - Maquette : Frédéric Ransonnette - OIEAU - Paris / Rédaction - Traduction : Gisèle Sine / Photos : OIEau©

Impression : GDS Imprimeurs - Limoges - N° ISSN : 1561-0772 - N° ISSN version en ligne : ISSN 2310-5925

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