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NOTE RAPIDE DE L’INSTITUT D’AMÉNAGEMENT ET D’URBANISME - ÎLE-DE-FRANCE LES QUARTIERS DURABLES : DE L’EXCEPTION À LA DIFFUSION DEPUIS 2009, CAMPAGNES DE LABELLISATION ET APPELS À PROJETS JOUENT UN RÔLE D’IMPULSION DANS LES RÉFLEXIONS MENÉES AUTOUR DU QUARTIER DURABLE, ET COMMENCENT À PORTER LEURS FRUITS. EN ÎLE-DE-FRANCE, 67 QUARTIERS ONT ÉTÉ LABELLISÉS, ET CERTAINS SONT DÉJÀ HABITÉS. APRÈS AVOIR TESTÉ PLUSIEURS FAÇONS DE FAIRE ET CRÉÉ DES « MARQUES » EN AMÉNAGEMENT, LE QUARTIER DURABLE SE DIFFUSE PROGRESSIVEMENT, ET INTERPELLE LA FABRIQUE DE LA VILLE. L e contexte international et les engagements nationaux en termes de lutte contre le changement climatique et de transition Ă©cologique, depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992 jusqu’à la confĂ©rence climat de Paris en 2015 (COP 21), ont Ă©tĂ© suivis par l’introduction, dans l’urbanisme et la construction, de nouvelles exigences environnementales. InspirĂ©es par les expĂ©riences emblĂ©matiques menĂ©es en Europe au dĂ©but des annĂ©es 1990 – quartiers Vauban Ă  Fribourg-en-Brisgau, Hammarby Syöstadt Ă  Stockholm, ou BO01 Ă  Malmö – et poussĂ©es par la volontĂ© d’intĂ©grer la durabilitĂ© dans leurs projets urbains, de nombreuses villes françaises commencent dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000 Ă  mettre en place des projets de quartiers Ă©cologiques sur leur territoire. Aujourd’hui, certains quartiers durables sont perçus comme des isolats d’excellence. Toutefois, leur dĂ©veloppement a Ă©tĂ© rapide et nĂ©cessaire. Outre l’effet « marketing », il existe lĂ  un vĂ©ritable gisement pour de nouveaux lieux de vie de qualitĂ©, en prise avec la transition Ă©cologique du territoire. PANORAMA DES DÉMARCHES DE LABELLISATION AprĂšs les engagements pris lors du Grenelle de l’environnement en 2007, l’État va jouer un rĂŽle moteur en crĂ©ant en 2009 l’ÉcoQuartier, le label national Ă  l’échelle du projet 1 . Dans le mĂȘme temps, la RĂ©gion Île-de-France instaure une aide spĂ©ciïŹque au titre des nouveaux quartiers urbains (NQU), premier label rĂ©gional, rĂ©pondant aux prioritĂ©s de son territoire, aïŹn d’inciter Ă  la crĂ©ation de quartiers exemplaires. Aujourd’hui, le nouveau dispositif francilien 100 quartiers innovants et Ă©cologiques (QIE), qui prend le relais du label NQU, en Ă©largit l’assise. Cette Note rapide dresse un bref panorama des trois labels en Île-de-France. 67 quartiers durables 113 000 LOGEMENTS 3 215 HA DE SUPERFICIE EN 2017, EN ÎLE-DE-FRANCE ÉCOQUARTIERS ‱ 2009 et 2011 : appel Ă  projets national, 7 laurĂ©ats. ‱ 2009 et 2010 : ÉcoQuartiers du « grand projet 3 », volet du CPER 2007-2013, 11 conventions signĂ©es. ‱ 2012 : crĂ©ation du label national. ‱ 2013 Ă  2016 : 4 sessions (1 par an). ‱ 2017 : un label rĂ©visĂ©. NOUVEAUX QUARTIERS URBAINS ‱ 2009 Ă  2011 : 3 sessions. QUARTIERS INNOVANTS ET ÉCOLOGIQUES ‱ 2016 : 1 re session. ‱ 2017 : 3 sessions prĂ©vues par an. TERRITOIRES Juin 2017 ‱ www.iau-idf.fr N° 752 Franck Badaire/Thomas Guyenet

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Page 1: Franck Badaire/Thomas Guyenet - iau-idf.fr

NOTE RAPIDEDE L’ INST I TUT D’AMÉNAGEMENT ET D’URBANISME - Î LE -DE-FRANCE

LES QUARTIERS DURABLES :DE L’EXCEPTION À LA DIFFUSIONDEPUIS 2009, CAMPAGNES DE LABELLISATION ET APPELS À PROJETS JOUENT UN RÔLE D’IMPULSION DANS LES RÉFLEXIONS MENÉES AUTOUR DU QUARTIER DURABLE, ET COMMENCENT À PORTER LEURS FRUITS. EN ÎLE-DE-FRANCE, 67 QUARTIERS ONT ÉTÉ LABELLISÉS, ET CERTAINS SONT DÉJÀ HABITÉS. APRÈS AVOIR TESTÉ PLUSIEURS FAÇONS DE FAIRE ET CRÉÉ DES « MARQUES » EN AMÉNAGEMENT, LE QUARTIER DURABLE SE DIFFUSE PROGRESSIVEMENT, ET INTERPELLE LA FABRIQUE DE LA VILLE.

L e contexte international et les engagements nationaux en termes de lutte contre le changement climatique et de transition Ă©cologique, depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992 jusqu’à la confĂ©rence climat de Paris en 2015 (COP 21), ont Ă©tĂ© suivis par l’introduction, dans l’urbanisme

et la construction, de nouvelles exigences environnementales.

InspirĂ©es par les expĂ©riences emblĂ©matiques menĂ©es en Europe au dĂ©but des annĂ©es 1990 – quartiers Vauban Ă  Fribourg-en-Brisgau, Hammarby Syöstadt Ă  Stockholm, ou BO01 Ă  Malmö – et poussĂ©es par la volontĂ© d’intĂ©grer la durabilitĂ© dans leurs projets urbains, de nombreuses villes françaises commencent dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000 Ă  mettre en place des projets de quartiers Ă©cologiques sur leur territoire.

Aujourd’hui, certains quartiers durables sont perçus comme des isolats d’excellence. Toutefois, leur dĂ©veloppement a Ă©tĂ© rapide et nĂ©cessaire. Outre l’effet « marketing », il existe lĂ  un vĂ©ritable gisement pour de nouveaux lieux de vie de qualitĂ©, en prise avec la transition Ă©cologique du territoire.

PANORAMA DES DÉMARCHES DE LABELLISATIONAprĂšs les engagements pris lors du Grenelle de l’environnement en 2007, l’État va jouer un rĂŽle moteur en crĂ©ant en 2009 l’ÉcoQuartier, le label national Ă  l’échelle du projet1. Dans le mĂȘme temps, la RĂ©gion Île-de-France instaure une aide spĂ©cifique au titre des nouveaux quartiers urbains (NQU), premier label rĂ©gional, rĂ©pondant aux prioritĂ©s de son territoire, afin d’inciter Ă  la crĂ©ation de quartiers exemplaires. Aujourd’hui, le nouveau dispositif francilien 100 quartiers innovants et Ă©cologiques (QIE), qui prend le relais du label NQU, en Ă©largit l’assise. Cette Note rapide dresse un bref panorama des trois labels en Île-de-France.

67 quartiers durables113 000 LOGEMENTS 3 215 HA DE SUPERFICIE EN 2017, EN ÎLE-DE-FRANCE

ÉCOQUARTIERS‱ 2009 et 2011 : appel à projets

national, 7 laurĂ©ats.‱ 2009 et 2010 : ÉcoQuartiers du

« grand projet 3 », volet du CPER 2007-2013, 11 conventions signées.

‱ 2012 : crĂ©ation du label national. ‱ 2013 Ă  2016 : 4 sessions (1 par an).‱ 2017 : un label rĂ©visĂ©.

NOUVEAUX QUARTIERS URBAINS‱ 2009 à 2011 : 3 sessions.

QUARTIERS INNOVANTS ET ÉCOLOGIQUES‱ 2016 : 1re session.‱ 2017 : 3 sessions prĂ©vues par an.

T E R R I T O I R E S Juin 2017 ‱ www.iau-idf.fr

N° 752

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Page 2: Franck Badaire/Thomas Guyenet - iau-idf.fr

Note rapide n° 752 Juin 2017

En couverture : les Docks de Saint-Ouen (93), un quartier multilabellisĂ©, laurĂ©at ÉcoQuartier « grand projet » en 2009, puis labellisĂ© en 2016. Également laurĂ©at aux deux labels rĂ©gionaux : NQU en 2009 et QIE en 2016. Programme mixte de plus de 5 000 logements et 10 000 emplois, parc de 12 ha, performance Ă©nergĂ©tique, gestion innovante des dĂ©chets, forte concertation, etc.

Le label national : l’ÉcoQuartierL’appel Ă  projets national a eu pour but de repĂ©-rer les bonnes pratiques en matiĂšre d’amĂ©nage-ment durable sur un des quatre thĂšmes suivants : dĂ©marche et processus ; cadre de vie et usages ; dĂ©veloppement territorial ; prĂ©servation des res-sources et adaptation au changement climatique. En France, 37 dossiers ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©s suite aux deux appels Ă  projets de 2009 et de 2011, dont sept en Île-de-France. En parallĂšle Ă  cet appel Ă  pro-jets national, des ÉcoQuartiers ont Ă©tĂ© envisagĂ©s dans le cadre du contrat de projets État-RĂ©gion (CPER) 2007-2013, dont le volet grand projet 3 in-titulĂ© « renforcer l’attractivitĂ© de l’Île-de-France » avait pour objectif de soutenir les opĂ©rations d’amĂ©nagement de grande ampleur, notamment au sein des opĂ©rations d’intĂ©rĂȘt national (OIN) et des villes nouvelles. En 2009 et 2010, l’État a ainsi retenu 11 ÉcoQuartiers, dont le dispositif a Ă©tĂ© portĂ© par la direction rĂ©gionale et interdĂ©partementale de l’Équipement et de l’AmĂ©nagement (DRIEA).À la suite de cette phase d’expĂ©rimentation de la dĂ©-marche, le lancement officiel du label ÉcoQuartier est inaugurĂ© en 2012 et engage les collectivitĂ©s sur 20 critĂšres et plusieurs Ă©tapes (encadrĂ© ci-dessous).Le label de l’État est une dĂ©marche d’accompagne-ment au long cours, un soutien technique (rĂ©fĂ©ren-tiel, club, rĂ©seau), mais non financier. Depuis 2013, quatre campagnes ont dĂ©jĂ  eu lieu permettant Ă  20 opĂ©rations d’ĂȘtre « engagĂ©es dans la labellisa-tion », et Ă  15 opĂ©rations abouties d’obtenir le label.Au total, depuis 2009, 43 projets franciliens ont Ă©tĂ© distinguĂ©s ÉcoQuartiers (Ă©tape 1 non prise en compte) et la labellisation est amenĂ©e Ă  s’étendre avec la nouvelle campagne de 2017.

Le label francilien : le quartier innovant et Ă©cologique (QIE)En juin 2016, un nouveau dispositif est mis en place par la RĂ©gion Île-de-France, destinĂ© Ă  soutenir 100 quartiers innovants et Ă©cologiques (QIE)2 sur le territoire francilien Ă  l’horizon 2020. La RĂ©gion sou-tient la rĂ©alisation de nouveaux quartiers mixtes et la mutation de quartiers existants, bien desservis, prioritairement autour des gares. À la diffĂ©rence du label national, le label rĂ©gional propose une aide financiĂšre3 Ă  l’amĂ©nagement, notamment pour la rĂ©alisation des Ă©quipements de proximitĂ© et espaces publics, au caractĂšre innovant et Ă©colo-gique. Une premiĂšre session a permis de dĂ©signer, en novembre 2016, 16 laurĂ©ats parmi les 56 can-didats, qui se partageront 52,2 millions d’euros de subventions.

Le dispositif QIE succĂšde Ă  celui des nouveaux quar-tiers urbains (NQU), qui avait Ă©tĂ© initiĂ© par la RĂ©gion dans le cadre du CPER 2007-2013. Celui-ci avait fait l’objet d’appels Ă  projets en 2009, 2010 et 2011, pour dĂ©cliner localement les stratĂ©gies du schĂ©ma direc-teur rĂ©gional d’Île-de-France (Sdrif), alors en cours de rĂ©vision4. Sur les 75 projets qui avaient concouru, 24 avaient Ă©tĂ© primĂ©s. Le bilan faisait apparaĂźtre un engagement nouveau des collectivitĂ©s locales, qui avaient su intĂ©grer de nouvelles techniques et façons de faire l’amĂ©nagement, mais la grille de critĂšres mise en place s’était avĂ©rĂ©e complexe et tous les sujets n’avaient pas Ă©tĂ© pleinement trai-tĂ©s. La qualitĂ© environnementale des projets Ă©tait encore peu maĂźtrisĂ©e. La cohĂ©rence territoriale, per-mettant de raisonner au-delĂ  du pĂ©rimĂštre, la mixitĂ© fonctionnelle ou encore la concertation Ă©taient res-tĂ©es faibles.

Les trois labels se retrouvent un peu partout en Île-de-France et les quartiers multilabellisĂ©s sont nombreux : plus de 40 % des ÉcoQuartiers ont Ă©ga-lement obtenu un label rĂ©gional. Plus de 60 % des NQU et des QIE ont Ă©tĂ© Ă©galement laurĂ©ats pour un autre label. Trois quartiers ont mĂȘme remportĂ© la triple labellisation : les Docks de Saint-Ouen (93), Louvres-Puiseux (95), L’Ancre de lune (77).

67 QUARTIERS DURABLES FRANCILIENS : UN LARGE PANEL DE PROJETS ET DE PROGRAMMESBien que les objectifs gĂ©nĂ©raux soient assez si-milaires, il n’existe pas Ă  ce stade de « modĂšle » du quartier durable francilien, mais plutĂŽt une dĂ©-marche contextualisĂ©e, tant les enjeux, les capa-citĂ©s locales et les rĂ©ponses sont spĂ©cifiques d’un site Ă  l’autre.

Les 67 quartiers labellisĂ©s en Île-de-France sont d’une trĂšs grande diversitĂ©, notamment dans la superficie, variant d’1 ha pour l’ÉcoQuartier FrĂ©quel-Fontarabie Ă  Paris (20e arrondissement) Ă  337 ha pour celui du Moulon Ă  Gif-sur-Yvette (91). La pro-grammation est difficilement comparable entre des projets de moins de 10 ha (une vingtaine) et ceux de plus de 100 ha (une dizaine).

TROIS LABELS AUX CRITÈRES MULTIPLESLes grilles d’analyse des projets

ÉcoQuartier : 20 engagements regroupĂ©s en 4 thĂšmes
 - dĂ©marche et processus ; - cadre de vie et usages ; - dĂ©veloppement territorial ; - environnement et climat.


 et 4 Ă©tapes - 1. signature de la charte ; - 2. projet reconnu « engagĂ© dans la labellisation » ; - 3. projet « labellisĂ© » ; - 4. projet « vĂ©cu et confirmĂ© » Ă  partir de 2017.

NQU : 17 critÚres regroupés en cinq thÚmes - cohérence territoriale ; - production quantitative et qualitative de logements ;

- mixité fonctionnelle et compacité ; - qualité environnementale ; - évolutions des modes de faire et des pratiques urbaines.

QIE : nombreux critĂšres regroupĂ©s en cinq objectifs - contribuer Ă  l’effort rĂ©gional de logement ; - mixer logements, emplois et services ; - soutenir les transitions Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique ; - favoriser les mobilitĂ©s durables ; - concevoir le projet dans sa globalitĂ© et ancrĂ© dans son territoire ;

- promouvoir une logique transversale de laboratoire de la ville de demain, oĂč chaque quartier doit faire preuve d’innovation.

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Note rapide n° 752 Juin 2017

Le Moulon

Montévrain

Sycomore

Ivry Confluences

Quartier de l’École polytechnique

Les Docks de Saint-Ouen

Campus Grand Parc

Louvres-Puiseux

Clichy-Batignolles

L’Eau vive

Vitry sud Ardoines

CarriÚres Centralité (Boucle de Chanteloup)

Porte Saint-Germain

Clause Bois-Badeau(Sorbiers)

Foch-Roosevelt

Quartier Ouest

Fort d’Aubervilliers

RĂ©novation urbainedes Mureaux

M’Montreuil

La Muette

Grands PĂȘchersBel Air

Boucle de Chanteloup

Victor-Hugo

Quartier fluvial

Quartier Bossut

Quartier gare de Pantin

La Cerisaie

Bac d’Asniùres

Bois des Granges

Les Docks de Ris

Quartier Camille-Claudel

Chaperon vert

La Perche aux mares

L’Ancre de lune

Marne et Gondoire

La Marine

LisiĂšre Pereire

Quartier de la PĂ©piniĂšre

Universeine

ZAC du Plateau

La Cerisaie

Hoche

Claude-Bernard

Chandon RĂ©publique

Chapelle International

CitĂ© de l’agriculture urbaine

Portes d’Orly

Quartier de l’üle de la Marne

Quartier de l’Arsenal

Le TrapĂšze(Seguin)

Fort d’Issy

Bords de Seine

De Lattre-de-Tassigny

Boucicaut

Quartier de la gare

Quartier Louvois

Anatole-France (Portes d’Orly)

Pompidou-Le Mignon

Dolet-Brossolette

Quartier Vieux Pays Soleil levant

Fréquel-Fontarabie

Gendarmeriede Maisse

Quartier Eiffel

Gare Confluence

Le Val-Fourré

Seine-Saint-Denis

ParisHauts-

de-Seine

Yvelines

Val-d’Oise

Essonne

Seine-et-Marne

Val-de-Marne

Seine-Saint-Denis

ParisHauts-

de-Seine

Yvelines

Val-d’Oise

Essonne

Seine-et-Marne

Val-de-Marne

© IAU ßdF 2017source : IAU ßdF

0 10 km

labellisation multipleQuartier innovant et Ă©cologique (QIE) Nouveau quartier urbain (NQU) ÉcoQuartier (dont 15 en Ă©tape 3)

Seine-et-Marne11 labels7 quartiers

Paris7 labels5 quartiers

Val-d’Oise8 labels

6 quartiers

Yvelines9 labels

9 quartiers

Essonne11 labels

7 quartiers

Hauts-de-Seine13 labels

12 quartiers

Seine-Saint-Denis16 labels13 quartiers

Val-de-Marne8 labels8 quartiers

83 labels décernés pour 67 quartiers durables Des labels interconnectés

2

11

86

24

53

24 nouveauxquartiersurbains (NQU)

16 quartiersinnovants

et Ă©cologiques(QIE)

43 ÉcoQuartiers

Les 67 quartiers durables franciliens

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Note rapide n° 752 Juin 2017

FrĂ©quel-Fontarabie Ă  Paris 20e (75)Label obtenu : ÉcoQuartier laurĂ©at Ă  l’appel Ă  projets en 2009 et labellisĂ© en 2013.

Superficie : 1 ha en renouvellement urbain.

Projet : opĂ©ration de renouvellement urbain au cƓur de Paris. L’objectif Ă©tait de lutter contre l’insalubritĂ© de ce secteur en proposant un nouveau quartier de 109 logements sociaux (74 neufs et 35 rĂ©habilitĂ©s), des Ă©quipements publics (dont une crĂšche de 1 000 mÂČ) autour d’un jardin intĂ©rieur traversĂ© par de nouveaux cheminements piĂ©tons.

ÉchĂ©ancier : 2002-2014.

Points forts : processus de rĂ©alisation exemplaire (300 habitants vivant dans un lieu « mikado » mĂȘlant maisons, bĂątiments insalubres, friche industrielle) ; performances Ă©nergĂ©tiques (dont le premier immeuble passif de la capitale livrĂ© en 2010) ; ateliers participatifs.

Clause Bois-Badeau Ă  BrĂ©tigny-sur-Orge (91)Labels obtenus : laurĂ©at NQU en 2009 et labellisĂ© ÉcoQuartier en 2016 (ZAC des Sorbiers).

Superficie : 45 ha dont 5 ha de friches (ZAC Sorbiers) et 40 ha de terres agro-industrielles (ZAC Clause).

Projet : situĂ© Ă  35 km au sud de Paris, ce quartier profite de la proximitĂ© de la gare du RER C et du centre-ville de BrĂ©tigny. L’opĂ©ration comprend 2 400 logements, 21 000 mÂČ d’activitĂ©s et 9 000 mÂČ d’équipements. Une importance particuliĂšre est accordĂ©e aux 22 ha d’espaces publics et naturels, avec une partie du site classĂ©e en zone naturelle d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (Znieff), dans la continuitĂ© de la vallĂ©e de l’Orge. Le parc de 9 ha constitue l’élĂ©ment central du quartier.

ÉchĂ©ancier : 2006-2015 (ZAC Sorbiers) et 2016-2029 (ZAC Clause).

Points forts : densitĂ© importante pour un secteur de grande couronne ; qualitĂ© architecturale du projet et intĂ©gration d’un bĂątiment historique rĂ©habilitĂ© ; innovations nombreuses : rĂ©seau de chaleur biomasse, panneaux solaires, rejet zĂ©ro d’eaux pluviales.

CitĂ© de l’agriculture urbaine Ă  Romainville (93)Label obtenu : laurĂ©at 100 QIE en 2016.

Superficie : 10 ha de renouvellement urbain.

Projet : il s’agit de changer radicalement l’image de ce quartier trĂšs dĂ©favorisĂ© en proposant un bĂątiment emblĂ©matique, une tour maraĂźchĂšre de 24 m de hauteur qui crĂ©era un circuit court d’offre de produits frais aux habitants. Le quartier rĂ©novĂ© sera desservi par le prolongement de la ligne 11 du mĂ©tro en 2022. Il com-prendra 1 434 logements (dont 339 rĂ©habilitĂ©s) et des Ă©quipements au sein d’espaces publics vĂ©gĂ©talisĂ©s.

ÉchĂ©ancier : 2017-2022.

Points forts : concept de quartier maraĂźcher (10 000 mÂČ de pleine terre) en zone dense prĂšs de Paris ; inno-vations agronomiques dans la tour (culture en bac dans un substrat de dĂ©chets verts, compost et marc de cafĂ©) ; Ă©conome en ressources et Ă©nergie (rĂ©cupĂ©ration eau de pluie, matĂ©riaux bio-sourcĂ©s, rĂ©utilisation des calories produites par la serre).

Le Moulon Ă  Gif-sur-Yvette, Saint-Aubin, Orsay (91)Labels obtenus : ÉcoQuartier engagĂ© dans la labellisation en 2014 et laurĂ©at 100 QIE en 2016.

Superficie : 337 ha en extension urbaine sur le plateau de Saclay.

Projet : la ZAC du Moulon est l’un des deux principaux quartiers qui constituent le campus urbain de l’opĂ©ra-tion d’intĂ©rĂȘt national (OIN) Paris-Saclay. Le programme total de 870 000 mÂČ comprend : 350 000 mÂČ dĂ©diĂ©s Ă  l’enseignement supĂ©rieur et la recherche, 250 000 mÂČ au dĂ©veloppement Ă©conomique et aux Ă©quipements, avec 2 250 logements familiaux et 2 900 logements Ă©tudiants. Desserte attendue par la ligne 18 du GPE en 2024.

ÉchĂ©ancier : 2014-2030.

Points forts : qualitĂ© paysagĂšre (respect des continuitĂ©s Ă©cologiques) ; gestion de l’eau pour limiter les Ă©coulements (jardins de pluie et bassins de rĂ©tention) ; stratĂ©gie Ă©nergĂ©tique (gĂ©othermie, Ă©nergie prove-nant des data centers, rĂ©seau de distribution intelligent, matĂ©riaux locaux, renouvelables et bio-sourcĂ©s, certifications supĂ©rieures Ă  la norme).

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On peut trouver, par exemple, 16 logements sur l’ÉcoQuartier de la Gendarmerie Ă  Maisse (91), comme 7 900 logements Ă  construire sur celui d’Ivry Confluences (94). La mixitĂ© attendue tĂ©moigne aussi de la diversitĂ© des programmes :‱ des Ă©quipements majeurs (comme Ă  Clichy-

Batignolles avec le tribunal de grande instance de Paris, qui ouvrira ses 104 000 mÂČ cette annĂ©e) ou des Ă©quipements de proximitĂ© (groupe scolaire, crĂšche, salle de sport ou de spectacle, etc.) proje-tĂ©s dans presque tous les quartiers ;

‱ des activitĂ©s Ă©conomiques parfois dominantes, comme dans le quartier Campus Grand Parc Ă  Villejuif (94), avec 150 000 mÂČ attendus de bureaux et d’activitĂ©s dans le domaine des biotechnologies ;

‱ ou encore des projets plus tournĂ©s vers l’amĂ©lio-ration des espaces publics, le travail de coutures urbaines, la crĂ©ation de parcs urbains.

Aujourd’hui, la plupart des quartiers labellisĂ©s se situent dans le pĂ©rimĂštre de la MĂ©tropole du Grand Paris (37 quartiers, dont 13 en Seine-Saint-Denis). Les quatre dĂ©partements de grande couronne sont couverts de maniĂšre assez homogĂšne, mais rare-ment dans l’espace rural. La raison premiĂšre est qu’il s’agit trĂšs souvent de projets en renouvellement ur-bain (80 %) et peu en extension (20 %). L’autre raison tient probablement Ă  la complexitĂ© de ces projets, et donc Ă  la difficultĂ© de portage des opĂ©rations dans des secteurs peu pourvus en ingĂ©nierie.Depuis leur crĂ©ation, les labels ont permis d’ac-compagner de nombreux projets innovants, d’aider Ă  la crĂ©ation de nouveaux Ă©quipements, et de fa-voriser la production de logements avec, au total, 113 000 logements programmĂ©s au sein de ces 67 quartiers labellisĂ©s. Ils sont encore peu visibles sur le terrain – Ă  peine une vingtaine de projets a Ă©tĂ© livrĂ©e –, mais plus de 250 000 Franciliens devraient Ă  terme habiter l’un de ces quartiers exemplaires.

UNE NOUVELLE FABRIQUE DE LA VILLELes quartiers durables incarnent souvent le re-nouveau du projet urbain, capable de dĂ©velopper une approche transversale alliant dĂ©veloppement urbain, Ă©conomique et social, prise en compte des enjeux environnementaux, et de mobiliser un large panel de savoir-faire. Ce sont des opĂ©rations complexes qui demandent la plupart du temps des conduites de projets diffĂ©rentes, impliquant :‱ de nouveaux acteurs d’un amĂ©nagement portĂ© sur

la technicitĂ© et l’atteinte des objectifs environne-mentaux, intĂ©grĂ©s dans les Ă©quipes de maĂźtrise d’Ɠuvre (AMO dĂ©veloppement durable, environ-nementalistes, Ă©cologues) ;

‱ la mise en place par les maĂźtres d’ouvrage d’un systĂšme de management environnemental des projets pour l’élaboration et le suivi de la dĂ©marche dĂ©veloppement durable.

Afin d’assurer la transversalitĂ©, le travail de concep-tion Ă©volue Ă©galement. Dans de nombreux projets comme aux Batignolles ou dans les Docks de Saint-Ouen sont mis en place des ateliers associant ar-chitectes et promoteurs, amĂ©nageurs et services

techniques, Ă©lus et citoyens, menant ainsi Ă  une co-Ă©laboration du projet, et Ă  une nouvelle façon de fabriquer la ville. MĂȘme aprĂšs la livraison, la participation des habitants et futurs usagers est importante pour la gestion du quartier, car certaines techniques mises en place (ventilation par double flux, usage de la collecte pneumatique des dĂ©chets) sont parfois mal comprises.Par consĂ©quent, l’association des habitants s’effec-tue Ă  tous les moments de la vie d’un projet : parfois mĂȘme avant son lancement via les projets parti-cipatifs et les initiatives d’urbanisme transitoire (exemple du quartier des Grands Voisins Ă  Paris, futur ÉcoQuartier Saint-Vincent-de-Paul) ; lors du mon-tage opĂ©rationnel ; pendant le projet via les nou-velles compĂ©tences techniques requises ; enfin dans la phase de gestion post-livraison, quand l’accepta-tion des nouvelles techniques par les usagers devient primordiale pour la durabilitĂ© vĂ©ritable du quartier.

LES LABELS EN 2017 : UNE DYNAMIQUE RENFORCÉEForte de cette rĂ©ussite, la dĂ©marche prend de l’am-pleur. Suite au rapport5 du ministĂšre du Logement et de l’Habitat durable de dĂ©cembre 2016, de nouvelles ambitions sont affichĂ©es pour le label ÉcoQuartier :‱ en engageant dans le dispositif plus de 500 quar-

tiers en France d’ici Ă  20186 ;‱ en dĂ©clinant la dĂ©marche dans tous les types

de territoires (30 % devront ĂȘtre produits en milieu rural et toutes les opĂ©rations du NPNRU7 devront ĂȘtre labellisĂ©es) ;

‱ en encourageant plus encore l’innovation, notam-ment en matiĂšre de qualitĂ© de l’air intĂ©rieur, d’éco-nomie circulaire et d’énergie ;

‱ en crĂ©ant l’étape 4 dans la labellisation, pour ana-lyser le projet trois ans aprĂšs sa livraison.

Pour le label francilien, le dispositif actuel est des-tinĂ© Ă  soutenir une centaine de QIE d’ici Ă  2020,

Age

nce

RVA

Note rapide n°752 Juin 2017

DURABILITÉ, INNOVATION, PERFORMANCES
Un quartier devient exemplaire s’il rĂ©pond de maniĂšre performante Ă  divers objectifs : - stratĂ©gie Ă©nergĂ©tique (rĂ©seau de chaleur biomasse, gĂ©othermie, Ă©olien, panneaux solaires, matĂ©riaux bio-sourcĂ©s, label Bepos-Effinergie, etc.) ;

- biodiversité (terrasses et façades végétalisées, traitement des eaux, jardins partagés, ferme agriurbaine, etc.) ;

- traitement des pollutions, gestion des risques, des déchets (charte chantier, compostage, etc.) ;

- mobilités durables (multimodalité, parcs-relais, autopartage, bornes électriques, mutualisation stationnement, etc.) ;

- Ă©conomie circulaire, smart city, coworking, tiers lieux, etc. ;

- concertation locale, coproduction urbaine, chantier participatif, etc.

Le Val-FourrĂ© Ă  Mantes-la-Jolie (78) : ÉcoQuartier labellisĂ© en 2015. OpĂ©ration exemplaire de rĂ©novation urbaine sur 135 ha : dĂ©molition de tours, construction et rĂ©habilitation de 5 000 logements, construction d’équipements publics et d’espaces qualitatifs.

Page 6: Franck Badaire/Thomas Guyenet - iau-idf.fr

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permettant lĂ  encore une intensification des projets exemplaires. Jusqu’à prĂ©sent, les 16 projets retenus lors de la premiĂšre session apportent des rĂ©ponses Ă  la plupart de critĂšres demandĂ©s : exigence Ă©nergĂ©tique et innovation technique, connexion des quartiers Ă  leur environnement, arti-culation avec les risques environnementaux, intĂ©gration des mobilitĂ©s douces. De nouveaux laurĂ©ats seront annoncĂ©s au cours de l’annĂ©e 2017.Dans le mĂȘme temps, des Ă©volutions sont Ă  l’Ɠuvre. Il s’agit de passer d’une approche « high-tech » parfois coĂ»teuse, qui a prĂ©dominĂ© dans les premiers quartiers durables, Ă  une approche « low tech », plus adaptĂ©e aux besoins des habitants, afin de faciliter leur implication, et aux enjeux globaux de la ville durable. Il s’agit Ă©galement d’intensifier les dĂ©marches dans les zones rurales et les tissus existants, en dĂ©veloppant des partenariats locaux avec les conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), les parcs naturels rĂ©gionaux (PNR), etc.

AU-DELÀ DU LABEL : VERS UNE DIFFUSION DU « QUARTIER DURABLE »Les nombreux quartiers qui ont Ă©tĂ© labellisĂ©s, et le seront dans les prochaines annĂ©es, ont la parti-cularitĂ© d’ĂȘtre portĂ©s par la puissance publique et de bĂ©nĂ©ficier d’un accompagnement, voire d’un soutien financier. Ils constituent des lieux tests de la ville de demain, des laboratoires de projets sur lesquels prendre exemple. À travers une approche qui tend vers l’optimisation des choix en fonction des problĂ©matiques urbaines et des particularitĂ©s locales, le quartier durable n’est plus seulement un projet technique et urbain Ă  rĂ©aliser. Il devient un outil de rĂ©flexion sur la mutation et la fabrication d’une ville qui doit s’inscrire dans la dynamique de transition Ă©nergĂ©tique.

Le terme d’écoquartier est aujourd’hui largement utilisĂ©, y compris dans le langage courant, mĂȘme si le projet n’est pas engagĂ© dans les diffĂ©rents systĂšmes de labellisation. Le marketing participe Ă  cette sĂ©mantique, mais la plupart des programmes affirment une volontĂ© d’associer Ă  la maĂź-trise technique, l’intelligence spatiale du projet, dans un raisonnement global intĂ©grant le nouveau quartier dans la ville. À cela s’ajoute la part croissante de l’implication citoyenne, prĂ©sente tout au long du projet. Au-delĂ  de la labellisation, les collectivitĂ©s deviennent de plus en plus des acteurs de transformations « durables » du territoire. Ainsi, dans un futur proche, de nombreux quartiers seront possiblement Ă©cologiques et innovants. L’exception deviendra sans doute la rĂšgle.

Émilie Jarousseau, urbaniste, avec l’appui de Lina Hawisous la responsabilitĂ© d’Anca Duguet,

directrice du département urbanisme, aménagement et territoires

1. Le ministĂšre du DĂ©veloppement durable crĂ©e en parallĂšle le label ÉcoCitĂ©. À l’échelle des territoires (plusieurs quartiers, voire communes), ce dispositif s’adresse aux grandes agglomĂ©rations et, notamment, aux grands sites dĂ©laissĂ©s. En 2017, 13 territoires franciliens bĂ©nĂ©ficient du soutien financier du programme ÉcoCitĂ© Ville de demain 2015-2020.

2. Le conseil rĂ©gional d’Île-de-France du 16 juin 2016 a adoptĂ© le rĂšglement du dispositif des 100 QIE. Ce dispositif fonctionne avec un jury d’élus et de personnalitĂ©s qualifiĂ©es, qui se prononce sur la base d’une analyse menĂ©e par un comitĂ© technique rĂ©unissant les services de la RĂ©gion, de l’IAU ĂźdF, de l’Agence des espaces verts d’Île-de-France (AEV), de Natureparif, de l’Arene, de l’Observatoire rĂ©gional des dĂ©chets d’Île-de-France (Ordif) et de la Caisse des dĂ©pĂŽts.

3. La dotation rĂ©gionale s’élĂšve Ă  235 M€ sur toute la durĂ©e du CPER 2015-2020, avec un taux d’intervention maximum de 4 M€ par quartier. Par comparaison, le label NQU bĂ©nĂ©ficiait d’une enveloppe de 65 M€.

4. Le schĂ©ma directeur de la rĂ©gion Île-de-France a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2013.5. Rapport Label ÉcoQuartier : quatre ambitions pour un nouvel Ă©lan, demandĂ© par Emmanuelle Cosse, ministre du Logement

et de l’Habitat durable, suite aux nouveaux objectifs de dĂ©veloppement durable, Ă  l’accord de Paris sur le climat, Ă  la confĂ©rence Habitat III de Quito en 2016.

6. Aujourd’hui, en France, 293 ÉcoQuartiers ont Ă©tĂ© labellisĂ©s en Ă©tapes 1, 2 et 3.7. Nouveau Programme national de renouvellement urbain (2014-2025) : 200 quartiers d’intĂ©rĂȘt national, dont 59 en Île-de-France

(conventions opĂ©rationnelles qui devraient ĂȘtre signĂ©es en 2017 et 2018), avec des principes forts de mixitĂ©, de dĂ©senclavement et d’innovation.

RESSOURCES‱ Club des amĂ©nageurs franciliens,

La durabilitĂ© au cƓur de la conception, sĂ©ance du 9 fĂ©vrier 2010.

‱ Conseil rĂ©gional d’Île-de-France, « 100 quartiers innovants et Ă©cologiques ». http://bit.ly/2ofO8xW

‱ Liotard Martine, « Label/no label
 », dans Les Cahiers, n° 162, Urbanismes de projet, IAU ĂźdF, mai 2012.

‱ Ministùre du Logement et de l’Habitat durable, Les ÉcoQuartiers. http://www.logement.gouv.fr/les-ecoquartiers

Sur le site de l’IAU ĂźdFRubrique AmĂ©nagement et territoires : analyses, dĂ©bats, rencontres, Ă©tudes et publications, cartes interactives.

Note rapide n° 752 Juin 2017

T E R R I T O I R E S

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