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Vous aviez dit utopie ? Dans cette période où tout laissait à penser que le but et l'objectif de la réouverture aux voyageurs de la Rive Droite n'était qu'une utopie de « doux rêveurs » voire qu'il n'était pas même envisagé d'y penser... Eh bien n'en déplaise à ceux-là qui le pensaient, nous venons de franchir une étape décisive. POSITIVE.

Tout n'est pas gagné, un long chemin semé d'embuches reste encore à parcourir, mais une Convention avec la SNCF vient d'être signée avec la Région Occitanie pour 8 ans. Le temps nécessaire pour que la preuve du Service Public des Transports soit apporté par un partenaire dont l'obligation sera d'offrir la meilleure qualité aux usagers.

Et cette qualité en matière de dessertes, d'horaires, de services rendus à la per-sonne sera exigée par les usagers et leurs associations.

A partir des premiers éléments mis à notre disposition au cours des deux commis-sions organisées en mars 2018, au sein du Comité de Pilotage, nous avons pris connaissance des gares gardoises de la Rive Droite qui seraient desservies jus-qu'à Nîmes et Avignon. Les temps consacrés à ces transports du quotidien sont primordiaux afin que les horaires (et les tarifs) ne soient pas dissuasifs pour utili-ser ce transport collectif.

Nous travaillerons dans les rencontres programmées à venir par la Région et la SNCF, en étant à l'écoute des futurs usagers.

D'autre part, les rencontres initiées par l'association, avec les élus locaux depuis plusieurs années, vont se poursuivre pour permettre de définir les territoires à va-loriser.

Cet avenir du transport collectif sera une grande bouffée d'air tant au plan écono-mique, que touristique et écologique. Le riche patrimoine de ce territoire doit pou-voir devenir un bien commun et ressenti comme tel.

Donc, pas de frilosité pour ce projet, mais de l'ambition et de la créativité seront nécessaires pour aller au bout de cette utopie.

La Présidente Laurette Bastaroli

Association des usagers TER-SNCF

de la rive droite du Rhône

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9 janvier 2018 - Conseil d'Administration à Bagnols sur Cèze. Travaux prépatoires à l'Assemblée générale du 13 février 2018

13 février 2018 - Assemblée Générale à Bagnols sur Cèze - Election du Nouveau Conseil d'Administration.

19 février 2018 - Rencontre avec Jean-Yves Chapelet Maire de bagnols sur Cèze délégation de 7 personnes membres du nouveau Conseil d'Administration.

Février 2018 - Rencontres avec les Maires de la Communauté du Pont du Gard : Collias – Castillon du gard – Argilliers – St Hilaire d'Ozilhan – Fournès. Délégation B. Andrieu – J. Termoz, nouveaux membre du conseil d’adminis-tration.

15 mars 2018 - commission ferroviaire Maison de la Région Nîmes Organisation du Comité de Pilotage :

une commission ferroviaire pilotée par la Région une commission territoriale chargée d'élaborer un projet de territoire en lien avec le développement de la ligne ferroviaire rive droite.

Premières propositions techniques : trajets – gares – haltes - dessertes passages à niveaux etc.

Délégation de gauche à droite: Jean-Marie Daver Jean Tournecuillert Laurette Bastaroli Dominique Declosmenil Michel Pronesti Gérard Pedro

28 mars 2018 -commission territoriale Maison de la Région Nîmes En présence des élus de la Région, du Département et des communes con-cernées Délégation : J.C.Termoz– J. Tournecuillert - jm Daver – l. Bastaroli

29 mars 2018 – Conseil d'Administration de l'association aux Angles. Décisions : Modifier le règlement intérieur selon décision du Conseil d’administra-tion.

Continuer à rencontrer les Maires du territoire Soutenir l'action des cheminots

Bilan d’activité de l’association

1er janvier—31 mars 2018

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Signature historique aujourd'hui 23 mars 2018,pour notre région @TER_Occitanie nouvelle convention TER 40%d'augmentation de places proposées pour un coût voyageur en diminution. Une convention longue de 8 ans, la plus offensive. Le train , ici, en @Occitanie on y croit!

37 000 places de + par jour d'ici fin 2020

72 TER supplémentaires d'ici fin 2018

baisse de 35% des tarifs jeunes sur 3 ans

Bien d'autres chiffres encore traduisent l'ambition de la convention #TER signée ce jour entre la Région et la SNCF, pour en savoir plus

http://www.laregion.fr/Plus-de-trains-sur-les-rails-grace-a-la-convention-regionale-TER

T.E.R On avance

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Midi Libre dimanche 1 avril 2018

REVUE DE PRESSE

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L’humanité du 11 avril 2018

Trains régionaux. En Occitanie, la politique ferroviaire à contre-courant. Interview Jean-Luc GIBELIN

Alors que le gouvernement tourne le dos au service public, la nouvelle convention entre l’Occitanie et la SNCF augmente le nombre de trains. Entretien avec Jean-Luc Gibelin, vice-président (PCF) aux transports de la région.

Jean-Luc Gibelin Après plus d’un an de discussions diffi-ciles, mille heures de négociations, la région Occitanie et la SNCF ont signé, ce lundi, une convention qui définit leur programme commun pour les trains express régionaux (TER) jusqu’à la fin 2025. Si cette convention s’est fait attendre, elle permet un développement du service public ferroviaire sur ce territoire très éten-du. Moyennant un versement annuel de 300 millions d’euros par la région Occita-nie (soit un total de 2,4 milliards, hors investissements), la SNCF s’engage à faire circuler 11 % de TER supplémentaires et à mettre chaque jour à disposition 37 000 places de plus. Elle s’engage aussi à ce que les TER arrivent à l’heure : le taux de ponctualité, aujourd’hui à 87,6 %, devra atteindre 92 % en 2025. Pour in-citer la SNCF à tenir ses engagements, une pénalité de 6,50 euros par kilomètre est prévue pour chaque train supprimé, soit un montant plus élevé que dans les autres régions. Le vice-président aux transports, Jean-Luc Gibelin (PCF), analyse cette nouvelle convention.

Pourquoi choisir la SNCF comme interlocuteur exclusif pour ces négociations ?

Jean-Luc Gibelin C’est un choix politique que nous assumons. Nous avons signé une convention de huit ans qui va donc bien au-delà de la date d’ouverture à la concurrence, prévue fin 2019. La SNCF nous semble la réponse adaptée quand on voit le résultat, quinze ans après, de l’ouverture à la concurrence pour le fret : onze opérateurs et quatre fois moins de volume transporté ! Cette con-fiance n’est pas contradictoire avec une vigilance de notre part. D’autres régions, qui prétendent que l’ouverture à la concurrence réglera la question des transports, ont signé des conventions courtes, d’à peine deux ans. Or le temps ferroviaire est un temps long. Il ne faut pas travailler à court terme. Avec une convention de huit ans, nous laissons à la SNCF le temps de répondre à notre demande de qualité, à nos exigences.

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L’humanité du 11 avril 2018 suite Comment analysez-vous cette convention dans le paysage ferroviaire ?

Jean-Luc Gibelin Par cette convention l’Occitanie va à contre-courant de la feuille de route de la maison SNCF. D’où ces négocia-tions difficiles mais, au bout, un résultat positif. Par ailleurs, d’autres régions ont négocié avec la SNCF en disant : on veut payer moins cher. En Occitanie nous avons prévenu : nous vou-lons plus de trains et plus de qualité. Et ensuite on a discuté du prix. Il appartiendra aux usa-gers et aux cheminots de comparer les conventions d’une région à une autre

Quel est le rôle des régions dans le domaine des transports ? Jean-Luc Gibelin La loi Notre a renforcé le rôle des régions, maintenant lea-ders pour l’intermodalité. La région reste l’autorité organisatrice des transports. C’est la loi qui répartit les rôles de chacun.

Les régions doivent-elles compenser le désengagement financier de l’État ?

Jean-Luc Gibelin La présidente d’Occitanie, Carole Delga, et moi-même ne nous positionnons pas dans un désengagement de l’État. Nous ne l’acceptons pas. Il faut obtenir des par-ticipations plus importantes de l’État. C’est une question d’aménagement du terri-toire, d’égalité territoriale. En Occitanie nous avons organisé les états généraux du rail et de l’intermodalité qui ont fait apparaître de fortes demandes de la part des usagers. Nous nous appuyons sur ces demandes quand nous nous adressons à l’État et à la SNCF.

En tant que vice-président aux transports, soutenez-vous la grève des cheminots ?

Jean-Luc Gibelin Que des salariés décident de se mettre dans l’action pour défendre le service public est légitime. La SNCF doit faire face à ce conflit. Nous sommes attentifs à ce que les usagers ne soient pas perdants. Les cheminots ne le souhaitent d’ailleurs pas. Ils se situent au-delà de la défense d’avantages catégoriels. Je constate avec satisfaction qu’il s’agit d’un mouvement unitaire, très déterminé, y compris parmi les cadres.

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