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Sorties, loisirs, bons plans à Angers et dans l’agglo GRATUIT N° 247 - du 27 mai au 2 juin 2020 Lire à Angers Andreas de Myriagone nous conseille 3 ouvrages Page 3 P-O Bannwarth H de B Minceur - Béatrice Geray 7, rue de l’Ormeau - Grez-Neuville Tél : 06 49 252 251 - www. hdeb-minceur.fr Une méthode adaptée à votre vie, parce que prendre soin de vous est ma priorité pendant et après la cure. 4 Rééquilibrage alimentaire 4 Rééquilibrage émotionnel 4 Digitopression Chez H de B MINCEUR on n’essaie pas de mincir, on mincit ! h d d Donnez une silhouette à votre esprit ! Une méthode 100% naturelle ! La confiance, la joie de se regarder de nouveau ! 1 er entretien gratuit sans engagement Échos du centre Des commerçants mobilisés pour soutenir les soignants Page 4 Photos Katell Morin Interview Le football et la BD avec Gérard Berthelot Page 2 Photo Alice Labrousse Angers vu par Anne-Marie Estour, auteur et blogueuse Page 14 Lora Bligny La musique solidaire Les artistes locaux unis pour aider l’hôpital public Around the bloc Angers est un projet de vente d’une compil’ au profit du personnel soignant du Centre hospitalier universitaire. Pages 8 et 9 Nicolas Djavanshir/Séverin Pignol/Camy Verrier/Nicolas Plessis

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Sorties, loisirs, bons plans à Angers et dans l’aggloGRATUIT N° 247 - du 27 mai au 2 juin 2020

Lire à AngersAndreas deMyriagone nousconseille 3 ouvrages

Page 3

P-O Bannwarth

H de B Minceur - Béatrice Geray7, rue de l’Ormeau - Grez-Neuville

Tél : 06 49 252 251 - www. hdeb-minceur.fr

Une méthode adaptée à votre vie, parce que prendre soin de vous est ma priorité pendant et après la cure.

4 Rééquilibrage alimentaire4 Rééquilibrage émotionnel4 Digitopression

Chez H de B MINCEUR on n’essaie pas de mincir, on mincit !hhh ddd ddd

Donnez une silhouette à votre esprit !Une méthode 100% naturelle !

La confiance, la joie de se regarder de nouveau !1er entretien gratuitsans engagement

Échos du centreDes commerçantsmobilisés poursoutenir les soignants

Page 4

Photos Katell Morin

Interview

Le football et laBD avec GérardBerthelot

Page 2

Photo Alice Labrousse

Angers vu par

Anne-Marie Estour,auteur et blogueuse

Page 14

Lora Bligny

La musique solidaireLes artistes locaux unis pour aider l’hôpital public

Around the bloc Angers est un projet de vente d’une compil’ au profit dupersonnel soignant du Centre hospitalier universitaire. Pages 8 et 9

Nicolas Djavanshir/Séverin Pignol/Camy Verrier/Nicolas Plessis

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Interview 2

BONHEURS SIMPLES

Angers.maville est de retour !En raison du confinement quia provoqué la fermeture dela plupart des magasins etlieux de divertissement, nousavons dû suspendre la publi-cation de votre hebdomadairegratuit. Mais notre équipe dejournalistes, de commerciauxet d’imprimeurs avait hâte deredonner vie à cette publi-cation 100 % locale qui vousguide en matière de loisirs etde shopping. La crise sanitaireest encore présente et angers.maville s’adapte. Avant lapause estivale, nous allonsvous offrir trois numéros quisoutiendront le commerce an-gevin et les acteurs culturels.Merci enfin à nos lecteurset annonceurs qui nous per-mettent d’être au rendez-vousde la reprise et des bonheurssimples.

Marc DEJEAN

4, bd Albert Blanchoin – 49000 [email protected]

Katell MORINJournaliste02 41 44 78 8106 31 58 19 46

[email protected]

Distribution et publicité :PRECOMJacky COTTENCEAU06 89 88 44 [email protected]

Site Internet :www.angers.maville.com

SAS Loire Hebdos4, boulevard Albert Blanchoin – 49000 Angers

Directeur de la publication :Matthieu FuchsDépôt légal : à parutionN°ISSN : 2273-8444Imprimerie du «Courrier de l’Ouest»Tirage : 40 000 exemplairesToute reproduction d’un article (y com-pris partie de texte, graphique, photo) surquelque support que ce soit, sans l’autori-sation exprès des journalistes de Ma Ville,est strictement interdite (article L122-4du code de la propriété intellectuelle).

Imprimé sur du papier UPM produit enAllemagne à partir de 63% de fibres recyclées.Eutrophisation : 0.003kg/ tonne.

Alice LABROUSSEJournaliste02 41 44 78 7406 31 58 13 26

[email protected]

© 2019 - 7904

Préservons notre environnement,ne pas jeter sur la voie publique

Gérard Berthelot

Raymond Kopa par G. BerthelotDerrière le joueur de légende se cache aussi l’homme. C’est ce que l’illustrateur a voulu montrer.

Alice [email protected]

Comment en êtes-vous venu àtravailler sur l’histoire de Ray-mond Kopa ?

C’était un projet qui datait dequelques années avec unemaison d’éditions qui a fermédésormais. C’était avant ledécès de Monsieur Kopa.Quand le stade a été rebaptiséRaymond Kopa, j’en ai parléà une nouvelle maison d’édi-tions, Petit à petit. Et l’idée aplu. J’avais déjà commencé àfaire des planches et je leur aimontré, on ne s’en est finale-ment pas servi mais ça m’apermis d’avoir une base dedépart.

Qu’est-ce qui vous a attiré dansson vécu ?

C’est le parcours atypique quim’a plu. C’est le parcours del’homme. Issu de l’immigra-tion, une intégration réussieen France, c’est aussi un pion-nier pour son époque. Il étaitl’un des premiers Français àpartir pour jouer dans un clubétranger. C’était aussi l’un despremiers joueurs à remettreen cause la durée des contratsdes footballeurs qui était alorsà vie à l’époque. Il a aussi étéun des premiers joueurs àpenser à sa reconversion pen-dant sa période d’exercice. Cen’était pas tant le joueur oule nombre de buts qu’il a pumarquer dans sa carrière maisc’est surtout l’homme et sapersonnalité qui m’ont plu.

Comment avez-vous procédépour cet ouvrage ?

J’ai dû faire des recherches.J’ai été aidé par sa famille : safemme, ses deux filles et songendre. Ils m’ont accueilli trèschaleureusement. La famille aété surprise au début du projetet mes relations avec eux sesont très bien passées. C’étaitintéressant de montrer ce par-cours alors que le milieu dufootball est pourri par l’argentdésormais. Lui, à 14 ans, par-tait travailler à la mine avantd’aller s’entraîner. C’était unautre monde !

C’est aussi une histoire quitouche de près Angers…

Tout ce qui touche à Angerset l’Anjou, ça me plait bien !C’est une petite bio. Pour lafamille, je présume que çaa été émouvant. On a com-mencé l’album il y a pile unan et il est sorti en octobre2019. Je dessine assez vite, çaa été très rapide. J’avais déjàfait des BD sur le sport commesur la boule de fort, la remon-tée du SCO et le tennis maisc’était la première concentréesur une personne.

Vous êtes un illustrateur prolo-fique…

En 10 ans, j’ai dû faire 50livres. Raconter en dessinantm’attire beaucoup. Ce quim’intéresse surtout, c’est defaire lire un maximum de per-sonnes. J’ai fait toutes sortesd’ouvrages : des affairesjudiciaires comme Seznec,Ranucci ou Stavisky maisaussi des livres sur AlbertLondres, ou des personnali-tés locales comme monsieurMonnier. J’aime que cela soitlu par les enfants comme lesretraités. L’an dernier, la Ville

de Saumur m’a commandé unouvrage sur la ville et son châ-teau pour que tous les écoliersde CM2 l’aient comme cadeaude fin d’année. J’ai égalementréalisé un dictionnaire de laJustice illustré avec l’avocatPascal Rouiller intitulé « Petitillustré de la justice pénaleordinaire ». Dans un moisou deux, sortira un ouvragesur les sapeurs-pompiers etles différentes interventions: « Pompiers, les métiers ».Dans la même collection, jetravaille actuellement sur lesmétiers de la police. Je réaliseaussi un album sur un méde-cin anesthésiste angevin quidepuis les années 90 fait deuxmissions humanitaires par anpour l’OTAN. Il a fait d’ailleursses études avec le prix nobel2018 Denis Mukwege. Ils sontamis. Je sortirai en septembreun livre humoristique « Lesfooteux du dimanche ». AvecLuc Révillon, on fait un livresur le Musée d’Histoire natu-relle d’Angers, un livre surles faussaires en peinture etsur une adaptation d’un Her-

cule Poirot « Les cinq petitscochons ». On a fait une quin-zaine d’ouvrages ensemble,on se complète bien. On seconnait depuis les années80. J’ai également commencéune histoire sur la réussite del’entreprise Cointreau. C’estun projet qui me tient à cœuren tant qu’Angevin. C’est unereconnaissance mondiale etc’est d’ici, c’est extraordi-naire. J’attends d’avoir suf-fisamment de matière pourvraiment lancer le projet.J’aimerais aussi me penchersur l’histoire d’un livre « Laprose du transsibérien et dela petite Jehanne de France »vendu à 185 000 euros lorsd’une vente aux enchères descollections de Pierre Bergé.J’aimerais parler du parcoursde ce livre. Je n’en suis qu’austade de la documentation. Ceque j’aime ce sont les petiteshistoires dans la grande His-toire.

Raymond Kopa,sortie en octobre 2019,

16,90 euros

L’illustrateur angevin a sorti en octobre dernier « Ramond Kopa », une BD qui retrace la vie dufootballeur.

A.L.

Gérard Berthelot Gérard Berthelot Gérard Berthelot Gérard Berthelot

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Lire à Angers 3

La librairie Myriagone vousconseille…

« Je ne vends que ce en quoije crois, c’est un modèledécroissant mais cela m’apermis plus facilement dem’adapter à la situation. Aumoment où les librairies ontété autorisées à mettre enplace un système de retrait decommandes, je me suis poséla question comme beaucoup.Est-ce qu’on essaie d’amortirla chute ? Grâce à ce système,aujourd’hui, je suis sereinmais j’aurais été beaucoupplus stressé si je n’avais paspu le mettre en place. Ça apermis pendant un mois de seremettre en route aussi et dene pas être à l’arrêt total. J’aiété très soutenu comme lesautres libraires en France parles clients fidèles mais aussid’autres. Dans l’industrie dulivre, on recommande désor-mais de limiter le nombre depersonnes dans les boutiqueset le port du masque le pluspossible, la mise en placed’une lotion à l’entrée pour senettoyer les mains. Alors oui,c’est sûr, ce n’est pas aussiagréable que d’habitude carles contraintes sont impor-tantes mais cela permet deremettre un semblant de viedans tout ça. Je pense queles gens qui lisaient déjàont d’autant plus utilisé ce

moment pour lire et se don-ner de la matière à penser.Après malheureusement, lesgens qui ne lisaient pas parcequ’on ne leur a jamais amenéla lecture, je pense que celan’a rien changé pour eux. Il nefaut pas se leurrer non plus. Cequ’on appelle la Culture, c’estquelque chose aujourd’huiqui n’est pas du tout portépar notre gouvernement. Ily a pas mal de tribunes delibraires qui ressortent endisant bien que si on garde lesystème tel qu’il était, on vacontinuer de crever et de fairecrever une Culture qui estune vraie culture riche. Parcontre, le soutien des gens aété présent ! Même ceux quine connaissaient pas la librai-rie sont venus. Donc ils ontconscience que le commerceindépendant est important.Par contre, je ne pense pasque cela se soit étendu à ceuxqui ne lisaient pas. »Dans cet esprit d’apporter dela Culture et des possibilitésde se cultiver à nos lecteurs,nous avons demandé à An-dreas Lemaire, gérant et fon-dateur de Myriagone de vousconseiller trois ouvrages.

A.L.

P-O Bannwarth

Ouvert du mardi au vendredi de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h - Samedi de 10 h à 19 h

78, rue Plantagenêt - Angers - 02 41 87 70 67 - www.jn.lingerie.com

Folies doucesJour & Nuitchez

La boutique est heureuse de vous accueillirà nouveau pour retrouver les plaisirs de l’été !

La marque Le Chat vous propose un large choixde coton et viscose jusqu’à la taille 50

On n’oublie pas le maillot de bain avec un grand choixcoloris jusqu’à la taille 60 assorti à sa tunique de plage.

5000.

A

de

L'hommea aussisa place

dans la boutiquepour les dessouset la plage avecla marque Hom

Boutique Jour et Nuit Angers

12,95 euros

Nina Allan / Tristam éditions

Un sol commun de M. Schaffner« Le second que je conseillec’est un essai ou plutôt unrecueil d’interviews qui s’inti-tule « Un sol commun » écritpar un auteur qui s’appelleMarin Schaffner. C’est unensemble d’interviews menéauprès de plein de person-nalités différentes mais quitoutes ont pour sol commun,une pensée écologique, unepensée à contre-courant dumodèle économique danslequel on est en ce momentet qui nous engagent à pensernotre monde autrement. C’esttrès court, ce sont des inter-views de 5, 6 ou 8 pages maxi.Avec autant de personnalitésengagées dans les associa-tions, mais aussi des éditeurs,des libraires, des anthropolo-gues, des sociologues, plein

de personnalités qui évoluentdans des milieux différentsmais qui toutes sont unies.Au fur et à mesure où l’ondéroule ces interviews, on serend compte qu’on parle d’unmonde et d’un système globaldans lequel on est engoncéqu’il faut finir de retourner eten même temps on parle del’altérité, du rapport au vivantet choses certainement poli-tiques pour lequelles il faut sebattre. Donc ce sont des gensqui tous les jours dans leursmétiers respectifs s’engagentd’une certaine manière. C’esttrès inspirant, très facile à lireet par rapport à tout ce quel’on est en train de vivre en cemoment ça donne beaucoupde matière à penser. C’est trèsintelligent. »

19,50 euros

Giacomo Nanni / Ici-Même

La Course de Nina Allan« C’est un texte d’une autriceanglaise qui s’appelle NinaAllan. Le livre s’intitule « LaCourse ». J’ai choisi ce livreparce que Nina Allan produitune littérature qui est assezfantastique et dans laquelleon se plonge de manièreassez forace. Elle joue beau-coup avec le mécanisme entrefiction et réel. Elle fait passerson récit d’un récit quasi-ment de science-fiction à unrécit intimiste qui parle de laperte et de l’identité, de laconstruction difficile dans unefamille etc. C’est au départun livre qui se situe dans unmonde différent du nôtre maisqui est au final très proche dunôtre. Elle fait des décalages.

Son œuvre offre des brèchesdans notre monde à nous.Quand on lit Nina Allan, onse rend compte que le mondeest multiple et qu’il y a pleinde manière de le voir, d’enentrer ou d’en sortir. Et jetrouve que dans le moment oùon est en confinement ou endéconfinement ou en tout casen train de se poser plein dequestions aussi sur le mondedans lequel on est, lire unelittérature qui est aussi riche,qui nous emmène autant avecfacilité dans un monde qui n’arien à voir avec le nôtre maisen même temps beaucoup dechoses à voir avec nous, c’estfantastique ! »

Acte de Dieu de Giacomo Nanni« C’est de la bande-dessinéequi pour moi est un vrai chefd’œuvre car ça renouvellecomplètement la bande-des-sinée. Elle s’appelle « Actede Dieu » de Giacomo Nanniqui est un auteur italien. C’esttrès surprenant parce qu’ily a différents narrateurs quisont tous des narrateurs nonhumains. Ça commence parun chevreuil qui raconte sonhistoire. C’est une bande-des-sinée qui parle des rapportsviolents que l’Homme entre-tient à la nature, à l’environ-

nement, de cet espèce derapport conflictuel qu’on a enpermanence avec le mondedans lequel on vit. Bref, jen’en dis pas plus ! C’est trèssurprenant, la technique gra-phique est incroyable ! C’estune espèce de techniquede pointillisme et de tramesfaites à la main. On a par-fois l’impression de voir del’Impressionnisme contempo-rain quasiment. Et le livre aété primé au dernier festivald’Angoulême. »

20 euros

Marin Schaffner / Wildproject

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Échos du centre 4

Alexandre Dolay, d’Universal Jack’son.

K.M

K.M

K.M

« Remercier les soignantspour leur dévouement »Katell [email protected]

Plus d’une centaine decommerçants sont engagésdans l’opération « À nossoignants » initiée par Evo-lis et les Vitrines d’Angers.Des réductions sont propo-sées au personnel soignantjusqu’au 17 octobre surprésentation d’une carteremise gratuitement.

« C’est un corps de métierqui n’a pas eu de chômagepartiel. Ils ont tous travaillésans exception. Ça me paraîtimportant de les remercierpour leur dévouement. » Ruedes Poêliers, Laurence Collin,gérante des boutiques d’ha-billement Des Petits Hauts etRiver Woods a rejoint commeplus de 110 autres commer-çants l’initiative « À nos soi-gnants ». Lancée le 11 mai,l’opération vise à proposer aupersonnel soignant des réduc-tions de 10, 15 et jusqu’à20 % dans les commerces ducentre-ville. Une carte nomi-native avec photo permet d’enbénéficier. Infirmiers, aide-soignants, médecins, prépara-teurs en pharmacie, personneldes établissements de santépublics, privés d’Angers etses alentours ou libéraux sontconcernés.

Redynamiser le centre-ville

« Je fais des réductions de10 % sur toute la boutique DesPetits Hauts et 20 % sur lesproduits de River Woods. C’estune manière de dynamiser lecommerce du centre-ville »,poursuit celle qui est aussivice-présidente des Vitrinesd’Angers. L’association decommerçants s’est associée àEvolis, fabricant de systèmesd’impression sur cartes basé àBeaucouzé pour construire etmener cette opération soute-nue par Le Courrier de l’Ouest,

Ouest-France, la Chambrede commerce et d’industriedu Maine-et-Loire et la Villed’Angers. Non loin d’ici, rueLenepveu, Alexandre Dolay etson frère Thomas qui tiennentles boutiques de chaussures« Universal Jack’son » et« Jack’son kid’s » ont euxaussi voulu apporter leurcontribution. « Ça nous sem-blait naturel d’accepter laproposition des Vitrines d’An-gers. On fait des réductionsde 10 % sur l’ensemble de laboutique Universal Jack’sonpour les soignants. En tantque patrons, on voulait faireun geste de solidarité. Onapplique donc aussi desréductions à ceux qui jouentle jeu même s’ils n’ont pas lacarte, pour 2 paires achetéespar exemple. » En remontantla rue, à l’Occitane, enseignede produits de beauté, les

avantages pour les soignantss’appliquent également.« Nos responsables proposent– 10 % sur tout le magasin etsur les soins spa. On a déjàeu un retour positif des soi-gnants », indique l’une dessalariées.

Plus de 1250 demandes

Tous types de commercessont mobilisés dans l’opéra-tion comme Benoit chocolatset même le salon de tatouageStudio 54, rue des Lices. « Çaallait de soi de soutenir lessoignants à notre niveau.On ne fait pas de prix sur lestatouages, précise AmandineDumoulin, la responsable,mais 10 % sur les bijoux etpiercings. Le commerce abesoin d’être relancé ».Un double objectif que sou-ligne le président des Vitrinesd’Angers, Dominique Gazeau :

« Ces trois paliers de réduc-tion sont notre contributionpour soutenir et remercier lepersonnel soignant. Commeles commerces ont été ferméspendant deux mois, l’opéra-tion a également vocation àredynamiser le centre-ville. »« Le personnel soignant est enpremière ligne face à la luttecontre le virus et l’activité deproximité a beaucoup souffertpendant les semaines de fer-meture. C’était une évidencepour Evolis d’agir », poursuitManuela Tessier, responsablede la communication du fabri-cant de systèmes d’impressionsur cartes. Une action de soli-darité qui séduit. « Depuis lelancement de l’opération, onrencense plus de 1250 inscritsvenant de 150 établissementsde santé », conclut EmmanuelPicot, président d’Evolis.

Amandine Dumoulin, responsable du salon de tatouage Studio 54.

K.M

INFOS PRATIQUES

Obtenir la carteprivilège

Les soignants intéressésdoivent envoyer un mail àl’adresse suivante : [email protected] en préci-sant leur prénom, leur nom,leur poste, leur employeur letout accompagné d’une photod’identité de qualité. Pourfaciliter la réception des don-nées et des inscriptions, unenouvelle adresse a été créée :angers.anossoignants.fr.

Une fois imprimées par Evolis,les cartes sont distribuéesdans les locaux de l’asso-ciation des commerçantsdu centre-ville, les Vitrinesd’Angers. La carte est bienévidemment gratuite.

Le personnel soignant desétablissements publics, privésou les indépendants peuventbénéficier de la carte deréduction.

Trois paliers de réduction sontproposés selon les commercesparticipant à l’opération : –10 %, – 15 % ou – 20 %.

L’opération est en placedepuis lundi 11 mai et valablejusqu’au 17 octobre.

Les commerçants intéresséspar l’action peuvent s’inscrireen indiquant le taux de réduc-tion qu’ils souhaitent appli-quer en envoyant un e-mail à[email protected]

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Du côté des musées 5

Bertrand Béchard

Département du Maine et Loire

A.L.

BILAN AUDITIFCOMPLETOFFERTTest non médical

SANS RENDEZ-VOUS

02 72 47 05 981, place du Pilori - ANGERS

[email protected]ésiste diplômé d’État

Lundi 12h à 19hdu Mardiau Samedi

de 10h à 19h

PLUS BESOIN DE SE DÉPLACER, ACUITIS PROPOSE LES RÉGLAGES DES AIDES AUDITIVES À DISTANCE.

RÉOUVERTURE

La collégiale Saint-Martin« La collégiale Saint-Martin n’était pasrestée fermée au public aussi long-temps depuis la fin des travaux et saréouverture au public en juin 2006, il yaura bientôt 14 ans. »Après ces 2 mois de confinement,l’équipe a annoncé la réouverturedu site le mercredi 13 mai. « Jusqu’ànouvel ordre, la collégiale sera ouverteà la visite du mercredi au dimanche,de 14 h à 18 h. Pour célébrer cesretrouvailles, le Département a décidé

d’envoyer un signal fort aux Angevins,en offrant à tous l’accès gratuit aumonument jusqu’à la rentrée scolaire.Une excellente nouvelle pour vouset pour notre site, qui sera prêt pourvous accueillir en toute sécurité, grâceà des mesures et des aménagementsadaptés », nous explique le communi-qué de l’établissement. Pour l’heure,aucune exposition ou événementexceptionnel n’est prévu dans la Col-légiale en dehors de la visite tradition-nelle.

Bertrand Béchard

K.M.

K.M.

■ Autres musées

Pour le moment, les autres muséesd’Angers restent actuellement fermés.Mais de nombreuses visites virtuellessont disponibles sur la carte interac-tive de 360 images : www.360images.fr/angers360/

Grâce à celle-ci, vous pourrez visiterle Grand Théâtre, le logis Barrault, lachapelle Saint-Eloi, le Palais épisco-pal, l’Hôtel de Pincé, l’Abbaye Saint-Aubin, la Préfecture, Le théâtre LeQuai, le Château, la cathédrale Saint-Maurice, et bien d’autres lieux emblé-matiques de la ville. De quoi vousfaire patienter encore un peu avant laréouverture, on l’espère, de ses lieuxdu Patrimoine angevin.

J.F.

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Le délicieux duo AaRON de retour

Aussi brillant que discret, le duoAaRON, revient avec un nouvel EP« Odyssée », premier chapitre prophé-tique et flamboyant. Après trois al-bums et une longue série de concerts àl’international, Simon Buret et OlivierCoursier n’ont visiblement pas perdula « flamme » et démontent une foisencore leur capacité à se réinventer,à repousser les limites de leur propreécriture. Ils affirment également leurengouement pour une pop résolumentsynthétique qu’ils conjuguent à unepoésie onirique et sensuelle. AaRONpoursuit donc sa quête musicale etcontinue de nous enchanter. Un pas-sage attendu au Chabada après 10 ansd’absence.

Les billets achetés restent va-lides pour cette nouvelle date,ou peuvent être remboursés surdemande auprès de votre pointde vente avant le 31 août 2020.

Mercredi 9 décembre (initialement prévu le27 mai),

À 20 h 30,Le Chabada,

20 euros avec la Carte Chabada,25 euros en prévente,28 euros au guichet

Aaron

Kiss Doom Fate. Avec ses produc-tions électros intenses et magnétiques,émaillées d’une voix envoûtante etintemporelle, le duo Kiss Doom Fateprécédera Aaron. Certains les ont déjàdécouvert à Tempo Rives et au Joker’sPub.

Albert

Rendez-vous en 2021 avec John Butler

Dans son septième album studioHOME publié en 2018, le musicienindépendant le plus récompenséd’Australie explore un nouveau terri-toire sonore, élargit l’instrumentationet expérimente de nouveaux genrestout en conservant l’essentiel de sonson qui lui est propre. John Butler serade retour dans un cadre plus intime,interprétant des versions intenses etfranches des chansons de son dernierdisque ainsi que les morceaux favorisdes fans. Il sera soutenu par une invi-tée spéciale, compatriote australienne

et membre de Trio +, Elana Stone enpremière partie de son concert.

Les billets achetés restent va-lides pour cette nouvelle date(attention nouvelle horaire), oupeuvent être remboursés surdemande auprès de votre pointde vente.

Vendredi 30 avril 2021 (initialement prévu le24 mai),

À 20 h 30,31 euros avec la carte Chabada,

33 euros en prévente

John Butler

La pop électro de Kid FrancescoliMathieu Hocine a démarré son projetmusical Kid Francescoli en 2002 et adepuis sorti cinq albums. Le dernier,« Lovers », est dans les bacs depuisle 31 janvier. Une pop électronique,atmosphérique, qu’on écouterait biensur une plage en profitant des derniersrayons de soleil d’une journée d’été…Le Marseillais a « l’art de trouver lamélodie immédiate mélancolique etrafraîchissante qui vous hante pen-dant des jours, vous colle un sourireun peu béat aux lèvres, tout en vousdonnant un peu de bleu à l’âme. »

Les billets achetés restent va-lides pour cette nouvelle date,ou peuvent être remboursés surdemande auprès de votre pointde vente avant le 31 août 2020.

Vendredi 16 octobre (initialement prévu le24 juin),

À 20 h 30,10 euros avec la Carte Chabada,

14 euros en prévente,17 euros au guichet

Vittorio Bettini

Després. En ouverture de Kid Francescoli, le duo Després, lui aussi adepte denotre théorie, jouera les outsiders de luxe.

Mathieu Foucher

AU CHABADA

Markus & ShahzadLe grand public occidental a décou-vert la musique qawwalî - un genretraditionnel de la région indo-pakis-tanaise - dans les années 90, quanddes grands noms du rock comme PeterGabriel, Pearl Jam, ou de l’electro(Massive Attack, Asian Dub Founda-tion…) ont invité l’immense NusratFateh Ali Khan à chanter sur leursalbums. Depuis, de nombreux croise-ments entre musiques indo-orientaleset musiques électroniques n’ont cesséde voir le jour. Markus and Shahzaden sont les derniers ambassadeurs. Leoudiste angevin – qu’on avait croisédans un registre très différent à laguitare avec Les Delfes – et le chan-teur Shahzad Santoo Khan, issu d’unecélèbre famille de musiciens au Pakis-tan, sortent un deuxième album à lafois aérien et tellurique, qui parle auxâmes et aux corps.

Les billets achetés restent va-lides pour cette nouvelle date,ou peuvent être remboursés sur

demande auprès de votre pointde vente avant le 31 août.

Vendredi 2 octobre (initialement prévu le19 mai),

À 19 h 15,Le Chabada,

56 boulevard du Doyenné,Gratuit avec la carte Chabada,

3 euros en prévente et au guichet,02 41 96 13 40

Markus & Shahzad

ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Les concerts reportés 6

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1 rue du chêne vert • SAINT BARTHÉLÉMY D’ANJOU • 02 41 60 43 46www.lamedubois-parquet.fr

Depuis 2006, L’Âme du bois, dirigée parDanièle Cadic, met de l’humain dansle bâtiment. Le bois a une âme et elle

l’a trouvé. En s’appuyant sur une équipefidèle, constituée depuis plusieurs années,cette dirigeante expérimentée et passion-née de décoration rénove et pose parquets,stratifiés et sols vinyles dans les habita-tions de la région.C’est dans le show-room, ouvert à tous, quela transformation commence. Là, vous ren-contrerez des personnes qui vous écoutent,et qui cherchent avec vous sur quelles sur-faces vous poserez les pieds au quotidien.En fonction de vos habitudes de vie, et del’aménagement de votre maison, un choixadapté vous sera présenté.Cette entreprise à taille humaine peutcompter sur ses poseurs et ses vendeurs,tous qualifiés pour conseiller particulierscomme professionnels dans l’améliora-tion et la mise en beauté des sols. Leurdémarche est écoresponsable, et person-nalisée : ils sauront vous diriger vers lesmatières les plus aptes à durer dans votremaison, et cela dans toutes les pièces, ycompris les salles de bains. Ils vous expli-queront, mieux que personne, à quel point

le bois est une matière vivante, qui s’adapteà tous vos besoins.À chaque étape, vous aurez affaire à desprofessionnels qui savent travailler en-semble, qui se connaissent et s’apprécient.C’est aussi cela la force d’une entreprisequi devient presque une famille pour sesemployés. Loin des grosses structures in-humaines, L’âme du bois met l’humain aucœur de toutes ses démarches, pour seséquipes comme pour ses clients.Il y a maintenant 13 ans que L’Âme du boisest installée à Angers, mais l’expertise deson personnel comme de sa dirigeante re-monte à plus d’années encore. Ce qui leur

permet aujourd’hui à la fois de maîtriserl’aspect technique de leur métier commede suivre les dernières innovations dans cedomaine. Parce que l’âme respire et gran-dit l’intérieur d’une personne, L’Âme du boisapplique les mêmes principes dans vosintérieurs.

SHOW-ROOM OUVERTdu lundi au vendredi,

de 8 h 30 à 18 h 30 et lesamedi de 10 h à 18 h 30

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AU MUSÉE JEAN LURÇAT

Melaine Dalibert, pianiste et compositeur

Activement engagé dans la diffusiondu répertoire contemporain, MelaineDalibert mène parallèlement un tra-vail de composition entremêlant laradicalité de processus répétitifs etalgorithmiques avec des influencesbeaucoup plus populaires. Ses per-formances alternent drones pianis-tiques avec pièces hypnotiques auxharmonies post-modernes. Habitéd’une volonté d’étonner, de donnerune tonalité à la Liberté, Melainepermet à chacun de s’emparer de sonœuvre pour se perdre dans un réper-toire d’une profonde beauté et d’une

grande puissance. Melaine Dalibertcollabore régulièrement avec d’autresartistes comme Will Guthrie, SylvainChauveau, Ballet de Lorraine… Il s’estproduit dans de nombreux festivals etcentres d’art, notamment l’Opéra deRennes, le Palais de Tokyo, le LieuUnique.

Mardi 8 décembre (initialement prévu le10 juin),

À 19 heures,Musée Jean Lurçat,4 Boulevard Arago,

Gratuit,(Voir le site du Chabada)

Suan Lin

AU CHABADA (SUITE)

La rappeuse franco-suisse Chilla

Les femmes savent se faire leur placedans le rap-game, et vont nous leprouver ! Mélancolique et brute, Chillaoscille entre rap et chant pour affir-mer sa personnalité en pleine sincé-rité. La jeune rappeuse aux différentesfacettes, à l’instar de la Lune quil’inspire, chante avec ses tripes, pourlaisser paraître le cœur sombre d’uneartiste de 25 ans, heureuse d’être im-parfaite. Elle fera découvrir au publicson histoire au rythme de son albumMÜN, les mélodies à la fois trap et R &B s’enchaîneront pour laisser se des-siner les traits déterminés de la jeunefranco-suisse.

Les billets restent valides pourcette nouvelle date ou peuventêtre remboursés sur demandeauprès de votre point de venteavant le 31 août.

Samedi 6 mars 2021 (initialement prévu lemercredi 3 juin),

À 20 h 30,Le Chabada,

12 euros avec la carte Chabada,16 euros en prévente,19 euros au guichet

Sarah Schlumberger/Discipline Studio

Brö. Pour ouvrir la soirée, la voixhypnotique de Brö viendra nous fairedécouvrir sa plume déjà bien acérée.Loin du cliché féminin, elle dévoileraau travers de son rap une réalité sansartifices, qui saura nous captiver.

Brö

ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Les concerts reportés 7

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

La musique solidaire 8

LES ARTISTES

À retrouver sur lacompil’

Ils y ont participé : Silent Sis-ters, Lo’jo, Titi Robin, Titi Zaro,Belloeil, Cherry Plum, Daja &Lisa, Dead Hippies, Zenzile,The Danbce, Stella, Despres,Dr Groove Gang, Kiss DoomFate, Dhattûra, ElisabethDaPontcé, Hugo VO, Le chantde la loop, La Phaze, Markus& Shahzad, Alex Grenier, PhilDevaïl, Julien Leray, SocialDancing, Des lions pour deslions, Akeikoi, Arno Gonzalez,Jumaï, Jean-Phi Vergneau,Bastien Moh, Hint, RedSharp,Georges Guelters, Simawé,Sweet criminals, Lulla & Spok,The Loire Valley Calipsos,Kwal, Tibi, Joh Berry, Kyssafeat Olivier, The blind suns,San Carol, Benjamin Piat,TheOphile, Big Wool, Ratel inlove, Nerlov, Jamie Gallienne,Grise Cornac, Gorgeous,Tomawok, Match, Konixion xKaïma, La Ruda

Bobo Jouanno / El communication

■ La Culture touchéeen son sein

Alors que le monde de lamusique et plus largement dela Culture est durement tou-ché par plusieurs mois d’arrêtet l’annulation de nombreuxévénements comme lesconcerts, les festivals etautres, les artistes angevinsse sont mobilisés pour l’opéra-tion Around the bloc Angers.Jamie Gallienne : « Lesmusiciens sont dans la galèremais on pense quand mêmeaux personnels qui sont enpremière ligne contre le Co-vid. C’est avant tout un projetcitoyen. On ne se substituepas au rôle du gouvernementdans cette histoire. C’étaitune envie, une volonté d’êtresolidaires avec le personnelsoignant. »

Around the bloc AngersDoris d’Art projectpartner et l’artiste

angevin Jamie Galliennese chargent de l’organi-sation du projet Around

the bloc Angers. Unprojet de compilation

musicale de titresd’artistes angevins dont

les ventes donnerontlieu à une cagnotteau profit du Centre

hospitalier universitaired’Angers. Retour sur ceprojet musical solidaire.

Around the bloc Angers surFacebook et sur Instagramwww.artprojectpartner.com

14,90 euros la compil’ digitale de55 titres,

24,90 euros le triple CD physiqueà réserver,

don libre pour le projet (dondirect) au profit du CHU

A.L.

Alice [email protected]

Comment s’est créé le projetAround the bloc Angers ?

Jamie Gallienne : C’estl’association Agir contre lamaladie à Nantes qui a eucette idée fin mars/débutavril et qui a réuni 22 artistespour pouvoir dégager desfonds pour l’hôpital nantais.À Nantes, des artistes commePhilippe Katherine ou Domi-nique A y ont participé. Jeconnaissais l’association et onm’a proposé de créer la mêmechose à Angers. L’idée, c’étaitde voir d’abord si lesmusiciensangevins étaient motivés. J’aicommencé à contacter lesartistes angevins à partir du20 avril. J’ai d’abord contactéune vingtaine de groupes eton m’a répondu « oui » dansla journée ! Titi Robin a été le

premier à se dire motivé.Doris : L’association nantaiseavait la volonté de dévelop-per la même idée pour toutle Grand-Ouest donc il y aaussi des projets à Angers et àRennes mais le projet rennaisne s’appelle pas Around thebloc. Et il n’y a pas que desartistes musicaux impliquésdans le projet à Angers, unstreet artist pour la pochettemais aussi d’autres personnes.J.G. : Dès que j’ai eu la ré-ponse des artistes, j’ai contac-té Doris qui a l’habitude degérer ce type de projet avecson association Art projectpartner.

À quoi peut-on s’attendre aveccette compil’?

J.G. : Ce que l’on trouve bienavec Doris dans ce projet d’unpoint de vue musical, c’estqu’il y a de tout : du rock,du hip hop, de la pop… etc.

Ça permet aux Angevins dedécouvrir les artistes locaux,de différents genres et dedifférentes générations. Il ya en tout deux versions : uneversion digitale avec 55 titres,un pour chaque artiste et uneversion triple album avec desdisques physiques. Parmieux, on retrouve des figuresangevines comme La Ruda,Lo’Jo ou Zenzile mais aussides groupes émergents pourenviron 3h30 de musique !

À quoi servira l’argent récolté ?

J.G. : C’est l’action essentiellede ce projet.D. : J’ai créé un compte auCrédit mutuel exprès qui neservira qu’à recevoir les dons,l’argent des ventes de com-pil’digitales et physiques. Lesfonds serviront pour l’achatde matériel et d’équipementsspécifiques pour le confort dessoignants du CHU d’Angers.

J.G. : On a les droits sur lestitres pendant 3 mois donc onva attendre la fin des 3 moispour verser la totalité desfonds récoltés au CHU.D. : En presque une semaine,on avait déjà entre 70 et 80commandes. Et surtout desalbums physiques !J.G. : Je pense que les gensont à cœur de garder l’objetphysique. C’est aussi pourdégager et garder un bon sou-venir au sein de cette périodedifficile.

Que vous reste-t-il à faire pourdévelopper ce projet ?

D. : On va commencer àbalancer des capsules vidéos,réalisées avec notre partenaireCIFEM vidéo, des interviewsd’artistes qui participent auprojet sur les réseaux sociauxpour montrer l’intérieur duprojet et le faire connaîtredans les médias.

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

La musique solidaire 9

ON ESSAIE D’AIDER AVEC LES ARMES DONT ON DISPOSE

« On ne connaissait pas le projet avantque Jamie Gallienne nous en parle,mais à partir du moment où on acommencé à se renseigner ça nous aparu évident qu’il fallait y participer.Il s’agit de faire tout ce qu’on peutpour aider le personnel soignant ! Leprojet est porté sur Angers par uneassociation qu’on connait bien et enqui on a confiance : Art project partneravec Doris. Ensuite, c’est l’occasion defaire partie de la communauté ange-vine et d’aider le secteur hospitalierà notre manière, à notre niveau, avecles armes dont on dispose. C’est unepériode de transition, alors bien sûr,c’est difficile pour le domaine cultu-rel. À notre niveau, on est fortementimpacté : on est en plein lancementet nos concerts s’annulent. Alors onen profite pour créer de la musique ets’ouvrir aux projets tels que Aroundthe bloc Angers. Malgré les difficultés,on est certain qu’il y a de nouvellesopportunités et possibilités créativesqui émergeront de la situation ac-tuelle. » Yves-Pol et Mathilda du duoKiss doom fate.

A.L.

www.facebook.com/KissDoomFate/www.kdf-music.com/

www.instagram.com/KissDoomFate/

Albert

« AVOIR L’OCCASION D’AIDER FAIT DU BIEN »

Entretien avec le musicien voya-geur Titi Robin, maître de lamusique gitane.

Qu’est-ce que cette compilationreprésente pour vous ?On est tellement impuissant faceà tout ce qu’il se passe que si on al’occasion d’aider, ça fait du bien. J’aiété blessé par le manque de considé-ration que recevait tout le personnelsoignant qui était en première ligne dela lutte contre le virus. Ça a beaucouptouché, ému et aussi énervé les gensje pense. En tant que musiciens, onest dans une situation particulière, nepouvant pas jouer sur scène. Ça nous adonc permis de nous exprimer quandmême. J’ai été ravi d’apporter mamodeste contribution à ce projet enmontrant aux soignants qu’on penseà eux.

Pouvez-vous nous en dire plussur le titre que vous avez choisi ?Je n’avais pas les moyens de pro-duire un inédit parce que je n’ai pasde home studio chez moi. J’ai doncchoisi un morceau de mon dernieralbum « Rebel Diwana ». Je trouvaisamusant de retenir un morceau de cetalbum parce qu’Angers est une villetrès rock, avec des sons électriques etc’est le seul album sur 21 que j’ai faitavec une guitare électrique. Le titre« Mera bhatakna », « signifie « mes

fausses routes » et parle de la société,des erreurs que l’on peut faire. C’estchanté en hindi et il y a égalementun texte en français. Je l’avais écrit aumoment où il commençait à y avoir deplus en plus de terrorisme.

Vous avez déjà participé à cetype d’initiatives ?À l’étranger ou au niveau national, çaarrive de temps en temps. Au Chabada,on avait fait un spectacle au momentoù il y avait les bombardements surle Liban avec Alain Bashung, IbrahimMaalouf, les Lo’Jo etc. La compil’an-gevine est une de mes premièrescollaborations au niveau local : jesuis né ici, je vis ici, mais je ne faispas vraiment partie de la scène localedans la mesure où les musiciens avecqui je joue vivent loin, voire à l’étran-ger. C’est agréable pour moi de fairepartie d’une compilation angevine,avec tous ces artistes que je fréquentefinalement peu. Je suis très contentd’avoir cette opportunité d’être à leurscôtés. Je tire mon chapeau à l’équipequi a géré ça parce que c’était un grostravail pour eux.

Comment avez-vous vécu leconfinement ?Mes dates en France et en Inde ont étéannulées. J’avais un nouveau réper-toire à composer pour un nouveauprojet : Ma Gavali. Quand je compose,je me confine moi-même. Je peux êtrependant plusieurs semaines dessusmais la différence c’est qu’habituel-lement, je sais que je vais repartirsur la route ! On essaie de se projetersur l’avenir même si ça reste difficile.J’attends de retrouver les musiciens dece spectacle qui sont du quartier gitande Perpignan. Si tout se passe bien,on sera en résidence au Chabada etau THV à Saint-Barth début novembrepour apporter les dernières touches àce nouveau spectacle.

K.M

https://www.facebook.com/titi.robin/

Mathias Benguigui

« ON N’A PAS HÉSITÉ UNE SEULE SECONDE »

Participer à cette initiative était uneévidence aussi pour le quatuor desoul/jazz moderne RedSharp. « JamieGallienne a contacté notre batteur ennous proposant d’envoyer un son etde nous mobiliser pour les soignants,on n’a pas hésité une seule seconde,glisse la chanteuse, Manon. En fait,pendant le confinement, j’avais déjàréfléchi à ça, soulever des fonds oucréer une cagnotte mais avec un seulmorceau, un seul groupe, je ne savaispas trop ce qu’il pouvait en ressortir.Donc c’est très bien tombé, le fait qu’ily ait 50 groupes aura plus d’impact,l’association gère la promo, c’est par-fait. On a choisi un morceau qu’on acomposé pendant le confinementqui parle du ralentissement, évoque

un peu tous ces sujets de société, dumonde dans lequel on veut vivre, deseffets bénéfiques de ce ralentisse-ment… On a aussi sorti un petit clipqu’on s’est bien amusé à faire avecnos portables, en mode « do it your-self ». Ça nous a occupés une bonnepartie du confinement, poursuit lachanteuse qui a également travaillésur une autre composition. On a bienavancé dessus. En ce qui concerne lasuite, les concerts, c’est le flou absoluévidemment mais la bonne nouvelle,c’est qu’on va reprendre les répet’, çava nous faire du bien ! »

K.M

https://redsharp.bandcamp.com/musichttps://www.facebook.com/RedSharpBand/

Nicolas Djavanshir

« ESSAYER DE RENDRE AUX SOIGNANTS LA VIE PLUS CONFORTABLE »

Trois questions à Vincent Erdevenalias Vince, de Zenzile, groupe dedub angevin.

Comment avez-vous eu connais-sance de l’initiative ?Jamie Gallienne, qu’on connaît depuistrès longtemps, nous a demandé si onétait ok pour participer au projet et ona dit tout de suite oui. Beaucoup demusiciens d’Angers se connaissentet l’info s’est vite répandue. On s’estcalqué sur l’initiative faite à Nantes àdestination des centres hospitaliers. Jerejoins un peu Denis Péan, des Lo’Jo,qui dit dans son petit texte de promosur ce projet qu’on vit des vies paral-lèles. C’est pas la mission premièrepour les musiciens de récolter desfonds pour l’hôpital mais la situationactuelle fait qu’il y a des manques.Même si on ne les comble pas, on veutparticiper en essayant de rendre auxsoignants la vie plus confortable. Lesmusiciens ne sont pas des soignantspar contre la musique peut guérir !

Quel morceau avez-vous sélec-tionné ?C’est un morceau inédit qui s’appelle« Après ça ». C’est notre premier mor-ceau en français en collaboration avecun autre artiste angevin : Nerlov. Sontexte est complètement d’actualité, onl’a mixé avec le matériel qu’on a à lamaison. On a prévu une sortie numé-rique de ce morceau fin mai.

Des projets pour Zenzile ?On a sorti il y a peu un live vidéo de40-50 minutes qu’on a fait l’annéedernière qu’on peut retrouver sur notrepage Facebook. Là, on est en train definir de mixer un disque qui sortira àl’automne. C’est un split avec Irie Iteset un chanteur jamaïcain : Trinity. Ona encore d’autres projets à venir plustard !

K.M

Le concert de Zenzile prévu initialement le26 mai au THV de Saint-Barthélémy-d’Anjou

doit être reporté à septembre.

https://www.facebook.com/zenzilemusic/

Alexandre Lamoureux

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Angers balade 10

La vision d’Angers d’AishySi vous l’avez manqué,

une belle expositionétait consacrée au

photographe angevinAishy à la médiathèque

Toussaint avant leconfinement. Et après

ces jours enfermés entrenos quatre murs, le

deconfinement a sonnél’heure de refouler lespavés de notre si jolie

ville. Quoi de mieux quede la découvrir par le

biais des photos d’Aishydonnant à voir Angers

colorée et futuriste.L’univers cyberpunk del’artiste fait découvrirles détails de la villeavec un œil toujours

curieux et s’inspire dela Science-fiction pour

son travail des couleurs.Partez donc sillonnerAngers dans le prisme

d’Aishy.www.facebook.com/Aishy.

haensblue/aishymata sur Instagram

Aishy

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Aishy

Aishy

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Angers sur le web 11

LA PHOTO DE LA SEMAINE

Le parc du Vissoir

Pour profiter pleinement du plein airet de la nature, laissez-vous aller à undétour au parc du Vissoir ? Merci à unSteph pour ce paisible cliché.Si vous aussi vous souhaitezpartager votre photo avec nous,

rien de plus simple ! Il suffit denous l’envoyer à [email protected] ou la partagersur les réseaux sociaux avec lemot-clef angersmaville.

Steph

LE HASHTAG DE LA SEMAINE

# Bourse Court & 49 # jeunes auteursComposée de passionnés qui seretrouvent, échangent et réalisent descourts-métrages, l’association Court &49 lance cette année pour la premièrefois un dispositif d’aides cumuléesafin d’aider une ou un jeune auteurémergent du Maine-et-Loire dans laréalisation d’un court-métrage. « Nousavons eu envie de mettre un auteurextérieur à l’association en lumièreà travers cette démarche. La boursese destine aux personnes entre 18et 35 ans, du Maine-et-Loire. La per-sonne doit avoir des notions de réa-lisation d’un film. On lui demanderaun synopsis, un scénario… », indiqueJohan Neveu, président de l’associa-tion. Grâce à ce film, l’auteur pourrabénéficier d’une carte de visite dansune démarche professionnalisante.Le projet sélectionné bénéficie-ra : d’une aide financière de 500 eurosde Court & 49 Production, d’une aidematérielle sous la forme de 3 journéesde location au service de ressourceaudiovisuel de la Ville d’Angers, d’unepost production encadrée par cinqprofessionnels de La POST composéede : 3 demi-journées de conseil aumontage image, 1 journée de montageson, 1 création musicale, 1 journéed’étalonnage, 1 journée de mixage, 1création d’un DCP et d’une diffusionpendant le Hotmilk Filmakers, Festi-val du court-métrage de Cholet et àAngers au Joker’s Pub dans le cadrede l’événement « courts du soir » etlors des événements de l’Association

C & 49. Le lauréat devra composer lui-même son équipe et s’assurer du bondéroulement du tournage car l’accom-pagnement ne sera pas fourni pendantle tournage. Il pourra toutefois bénéfi-cier de conseils et devra s’aligner surle cahier des charges technique éma-nant de la société de post productionLa POST (Format d’image, export, prisede son etc). Le tournage devra être ter-miné pour février 2021, le projet serasuivi pendant 24 mois maximum.La sélection : elle se déroulera endeux phases successives la premièresur dossier et la seconde lors d’unpitch-dating regroupant les 4 finalistesface à un comité de professionnels. Laclôture des candidatures est fixée au14 juin.

Plus d’informations auprès de l’association :https://www.facebook.com/courtand49

Court & 49

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Instants gourmands 12

AU MENU

Chez Mauvaise Graine

(Parmi les plats de MauvaiseGraine, vous ne trouverezque des plats végétaliens,les appellations « poulet » ou« cheddar » sont à prendre encompte comme une façon decuisiner et non une ressem-blance gustative ou esthé-tique.)

La salade César a été à la carteen novembre dernier et il estsûr qu’elle reviendra ! Lescroûtons maison frottés à l’ail,le tofu « poulet », le fromagevégétal et la sauce césar,donnent une entrée fraîcheet équilibrée avec des codesrevisités connus de toutes ettous.

Le burger MG est sans doutenotre produit phare ! C’est unplat que l’on maîtrise totale-ment et dont nous sommesfiers. Notre but n’est pas de« faire comme » et de repro-duire à tout prix les produitscarnés, mais les saveurs sontlà et on ne va pas s’en priver.

À déguster avec une galettemaison d’haricots rouges/betterave fumée et protéinesde soja texturés, cornichons,oignons frits, fromage « ched-dar », moutarde et saucebarbecue, carottes véganaise(comme une mayonnaise).

Mauvaise Graine

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Avec Mauvaise GraineMona Chaillou a fondéle restaurant MauvaiseGraine entre street foodet un esprit de joyeusecantine il y a un peu

moins d’un an. Depuis,elle se renouvelle pour

proposer chaque se-maine des plats goûteuxentièrement végétalienset faits maison. L’heure

du confinement puisdu déconfinement

sans réouverture desétablissements de

restauration au public asonné mais elle a choiside continuer son activitéavec son nouvel associé

d’une autre façon. Enlivraison ou à emporter,

Mauvaise Graine estlà pour vos apéros, vos

repas vegans.

54 rue du Mail02 41 25 24 93

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Compte tenu du contexteactuel, le secteur de larestauration a dû s’adapterafin de ne pas connaître unesituation des plus critiques.Nous avons pris le partide vous parler de certainsjeunes établissements quiont changé leurs habitudespour proposer des repas àemporter ou en livraison.Rencontre ici avec MonaChaillou, chef du restau-rant végétalien MauvaiseGraine.

L’ouverture de votre restaurantdate d’il y a moins d’un an.Comment avez-vous vécu leconfinement et quelles inci-dences cela a eu sur Mauvaise

Graine ?

Après une période d’adapta-tion, pendant laquelle on aaccusé le coup, il y a eu beau-coup de stress et d’angoisses.Avec en parallèle beaucoupde travail « administratif »à réaliser pour l’entreprise.Effectivement sur un tempsde vie très court de notre res-taurant, nous n’en sommespas à notre premier coup dur !Et puis est venue une périodede remise en question et debrainstorming intense afin dese réinventer. Et l’incidenceest là, on a changé de métier,on ne va pas retrouver lemême modèle de restaurantauquel nous étions habituéset ça nous fait réfléchir sur ceque l’on veut pour après.

Vous avez décidé très tôt devous mettre à la livraison. Pour-quoi ? Et par quels biais ?

Je ne sais pas si on peut diretôt. La livraison a été miseen place à partir du 14 mai.On voulait y venir depuis ledébut, mais on avait envie debien maîtriser notre flux declientèle et notre productionpour cela. Disons que l’on aété propulsé là-dedans, unpeu par la force des choses.On comprend très bien qu’iln’y a pas toujours l’envie decuisiner et de rester chez soi,alors la livraison est l’idéalpour cela. Et l’on espère queça peut permettre à d’autrespersonnes de nous découvriret évidemment de pouvoircommander une cuisinevégétalienne, bio, locale et

de saison. Et il important pournous de garder notre éthique,nous continuons à emballernos produits dans des conte-nants biodégradables et/ourecyclables ! On n’est pas dugenre à faire des compromis,alors c’était Frères Toque ourien !

Le restaurant va-t-il connaîtredes changements quand leschoses reprendront leur cours« normal » ?

Sûrement ! Ça fait partie dela réflexion déjà amorcée. Onsait ce dont on a envie et cedont on n’a plus envie !

www.facebook.com/mauvaise-graineangers/

@mauvaise_graine_angers surInstagram

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Angers boutiques 13

C’EST NOUVEAU

Le Boudoir

C’est en octobre dernierqu’Anthony Dupont, gérantd’Anthony Coiffure sur laplace de l’Académie a ouvertun second salon de coiffureà la différence près quecelui-ci se trouve dans unappartement. Le Boudoir estun salon de coiffure unique-ment sur rendez-vous et peutêtre également disponibleaux privatisations : pour lesmariages, enterrements devie de jeunes filles, soiréesentre amies, afterworks…etc.Selon vos événements, vouspourrez également avoir enplus des professionnels de lacoiffure pour vous aiguiller,un service d’onglerie et demaquillage. AnciennementIDS beauté, le nouveau géranta fait réaliser des travaux pourredonner au lieu son allurehaussmanienne. « On a lecharme, le côté chaleureuxmais sans être un lieu elitiste», explique Nathalie qui secharge de la communication.Un lieu propice au cocooninget au bien-être le tout dans uncadre intimiste et reposant.Ouvert selon les rendez-vous,à tous, femmes, enfants ethommes. Parmi les coiffeusespermanentes du Boudoir,vous trouverez Gina et Claire.Compte-tenu du contexteactuel, pensez à bien appelerles professionnels pour voirles mesures qu’ils ont mis enplace.

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Alice [email protected]

Il est parfois des évidencesque l’on ne peut que consta-ter. Ce qui a poussé AudreyGuigot a ouvrir son salon detoilettage en est une. « J’étaisau collège et j’ai lu un livrequi s’appelait « Copain deschiens ». J’ai eu le déclic àpartir de là. Je n’avais pasd’animaux à la maison. Maisj’ai fait mon stage chez untoiletteur et après ça, je ne mevoyais pas faire autre chose ! »S’en suivent alors des étudesdans le domaine, un appren-tissage et un premier contrat.« J’ai ouvert ici le 8 juin 2010.Avant, j’étais salariée à Lavalà Point Dog. J’y suis restéedeux ans en apprentissageet trois ans comme salariée.

J’étais très introvertie et je medisais que jamais je n’ouvri-rai ma propre boutique. Et jeprenais des cours de conduiteà l’époque et mon moniteurs’est arrêté un jour en cheminet m’a dit : « Tu sais Audreysi tu t’installes à ton compte,je sais que tu y arriveras. Ça aété le déclencheur. » Souvent,il suffit d’une personne, d’unmoment fugace pour changerparfois le cours d’une vie.C’était de ces moments char-nier pour la jeune femme. Elleprend confiance en ses capa-cités et ses compétences et lasuite on la connait. Celle quin’a jamais eu d’animaux du-rant sa jeunesse, lorsqu’elles’installe en couple prend unpremier chien, puis un se-cond, et ainsi de suite jusqu’àun sixième qui rejoindra sous

peu la petite troupe composéede chiens et de chats. Dansson salon, chiens, chats etrongeurs viennent se fairebrosser, laver et couper. Demultiples accessoires et frian-dises sont aussi à la vente.Et depuis quelques temps,la toiletteuse excelle aussilors de concours : elle a faitpartie des cinq premières encatégorie « autres poils » enEspoir pro, mais elle est aussivice-championne de Franceen catégorie « épilation » surun Welsh terrier en Espoir proet 3e meilleure championnede France en Espoir pro toutescatégories confondues. Dequoi lui confier les yeux fer-més votre amour de boule depoils.

79 boulevard Saint-Michel

K beau chicVos animaux ont aussi du style grâce aux soins d’Audrey Guigot.

Audrey Guigot a ouvert son salon de toilettage en 2010.

A.L.

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« Elles sont gentilles, ellesfont des massages. Ellesprennent soin de nous. »

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« C’est ma tatoueuse. Elle m’atatoué des chiens sur le bras.Elle était très pro ! Je n’ai paseu mal ! »

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A.L.

Le Cavier

« On aime bien aller là-bas,c’est très bon ! C’est dans unmoulin donc ce sont de petitescavités et on a l’impressiond’être tout seuls, c’est bien,c’est intime ! »

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C.C.

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

Angers vu par 14

… Anne-Marie EstourAuteur et blogueuse,Anne-Marie Estour

interviewe depuis 25 ansdes journalistes, politi-ciens et universitaires

sur les causes profondesde certains dysfonction-nements sociétaux. « J’ai

toujours été choquéeque nous acceptionscomme inéluctablel’état de souffrance

actuel des êtres et jecherche des parades quine soient pas juste des

pansements plaqués surdes plaies infectées. »

Au quotidien et à traversses ouvrages, elle

transmet des techniquessimples qui permettentde vivre mieux. Anne-

Marie Estour a publié en2017 au Canada et en2018 en France « Monpremier livre de jeuxparent-enfant ». Danscet ouvrage, elle pro-

pose des idées ludiquesd’exercices parent-

enfant, l’objectif étantde créer des moments

de plaisir, favoriserl’équilibre de l’enfant etdévelopper sa confiance.

En vente à 10, 95 euros ; éditionsDominique et compagnie

Lora Bligny

■ La ludothèqueFratellini

« La ludothèque propose d’em-prunter des jeux et des jouetsà des prix dérisoires. Quand ona des enfants, c’est une excel-lente façon de renouveler leursactivités sans se ruiner et sanspuiser inutilement dans les res-sources planétaires – dont lapréservation, pas les jouets, est

ce que nous avons de plus précieux à leur offrir… »

K.M

■ Shiatsu 49

« C’est une école de formation aushiatsu qui est située à Belle-Beille.Béatrice Maury, la généreuse forma-trice, et ses élèves m’ont sauvé la vieil y a deux ans, je ne suis pas près del’oublier. »

K.M

■ Le Héron Carré

« J’aime son ambiance festive, le pleinair. À quand un équivalent hivernal ?Aux Salons Curnonski, par exemple ?Du temps de ma grand-mère, tout lemonde allait aux bals du dimanche,pourquoi avons-nous arrêté ? »

A.L

■ La ressourceriedes biscottes

« La Ressourcerie fait un travail de re-cyclage formidable mais comme c’estun peu loin de chez moi, je vais plutôtchez Philodome rue de la Chalouère. »

K.M

Anne-Marie Estour écrit en alternancesur les réseaux sociaux et sur son site( https://anne-marie-estour-essayiste.webnode.fr/ ). Elle envisage de relan-cer les débats organisés par les Huma-nistes Pragmatiques, en particulier surdeux thèmes : la direction que nousvoulons faire prendre à notre société etles changements psychiques profondsnécessaires à une réelle préservationdes ressources. Elle travaille depuisdix ans à une série d’ouvrages dont lebut est de poser un regard circulairesur ce que pourrait être une écologieglobale qui inclue le bien-être de l’êtrehumain. « Le premier tome devraitpartir chez les éditeurs le mois pro-chain ».

■ Biocoop la CABA

« Je suis adhérente de laCABA depuis trente ans.Même si je ne suis pas enaccord avec toutes les déci-sions de Biocoop, j’apprécie lavolonté du réseau de défendreune consommation non seule-ment bio, mais aussi éthique.Quand chacun réalisera qu’ilchange le monde au quoti-dien par ses choix d’achats,il commencera à ressemblerde plus en plus à ce que nousaimerions qu’il soit, n’est-cepas ? »

K.M

■ Le Snooker

« J’aime aussi les soirées lati-nos du Snooker, le dimancheà 19h30, sous les chaleureuxspotlights oranges. Pouvoirdanser pour le prix d’un verreet à une heure qui permetd’être en forme le lende-main, c’est chouette. Mercià l’équipe d’organisateursbénévoles ! »

K.M

Les adresses

La ludothèque FratelliniCentre Marcelle Menet

Shiatsu 4979 rue de la Barre

Le Héron CarréParc Balzac

Biocoop La CABA59 boulevard du MaréchalFoch

Le Snooker10 rue de la Gare

La Ressourcerie desBiscottes19 av. du Moulin Marcillé,Les Ponts-de-Cé

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ANGERS MAVILLE - MERCREDI 27 MAI 2020

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Séance individuelleAdulte : 45 euros (environ une heure)Enfant : 35 euros (moins d’une heure)Séance en groupe (mercredi à19 heures)12 eurosFanny Gaudard-Mercato intervientaussi en entreprise, dans des écoles,hôpitaux, etc.

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Se détendre par la sophrologie

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Rencontre avec Fanny Gaudard-Mercato, sophrologue.

En quoi consiste la sophro-logie ?C’est une pratique visant à rétablirl’équilibre entre le corps et l’esprit.On travaille toujours sur les deux lorsd’une séance. On écoute ce qu’il sepasse dans le corps, ses ressentis, pourdéclencher une prise de conscience.Ça permet d’atteindre un niveau deconscience un peu modifié mais onn’est pas dans l’hypnose. En sophrolo-gie, on travaille sur ses capacités ens’attachant à cette idée de conscience.Le sophrologue guide mais n’est pasacteur de l’évolution de la personne.L’objectif principal est de parvenir àreproduire les techniques de manièreautonome pour franchir des obstaclesqu’on n’arrive plus à franchir au quo-tidien.

Qui la sophrologie peut-elle aider ?Les personnes peuvent venir si ellesveulent travailler sur leurs capaci-tés en vue d’un événement spécialcomme une compétition sportive, unaccouchement, un examen, etc. Jereçois des personnes qui ont des pho-

bies, des pulsions, des problèmes deboulimie, de tabac, d’alcool, d’insom-nie, de gestion de la colère… J’accom-pagne également dans le traitementde maladie en essayant d’aider lesgens à gérer les effets indésirables,la douleur, à se réapproprier leurimage, etc. On peut agir face à ce quifait barrière au bien-être. Je reçois lesenfants à partir de 5 ou 6 ans.

Comment se déroule uneséance ?La première séance dure en géné-ral 1 h 30 le temps d’apprendre àconnaître les raisons pour lesquelles lapersonne souhaite pratiquer la soph-rologie puis elles durent ensuite uneheure. On définit l’objectif à atteindre.Je présente la séance du jour puis onpasse à la pratique. Il y a des exer-cices de relaxation dynamique, pourrelâcher le corps, on apprend à gérersa respiration et on fait des exercicesde visualisation, pour faire travailler lemental en se laissant guider. À la fin,on échange avec la personne sur sesressentis. L’idée est qu’elle puisse re-produire les exercices chez elle et lorsd’une situation de stress. Pour cela,j’envoie par mail les fiches techniquesdes exercices pratiqués pendant lerendez-vous et parfois des fichiersaudios. Il faut compter 8 à 12 séances

en moyenne pour atteindre son objec-tif mais en 5 séances, on peut déjà voirdes améliorations.

Vous proposez des ateliersen groupe…Il y en a un le mercredi à 19 heures quise déroule à 4 ou 5 personnes maxi-mum. C’est une séance assez géné-rale, tournée vers la détente. L’intérêtest que chacun puisse échanger surses ressentis, ça permet de déclen-cher des choses en soi. Il n’y a pasd’engagement hebdomadaire, on peutparticiper à la séance quand on le sou-haite. Je propose ponctuellement desséances découverte à prix libre dansmon cabinet ou en extérieur (GalerieOne Way, Librairie Jardin d’Eden…)

Avez-vous quelques exer-cices simples à conseillerpour se relaxer ?On peut travailler la respiration abdo-minale : assis ou allongé, on pose lamain sur le ventre, on inspire avecle nez en gonflant le ventre puis onexpire par la bouche. On peut aussis’allonger et sentir son corps, en com-mençant par la tête, jusqu’aux pieds.On scanne chaque partie du corps, enfermant les yeux et pourquoi pas ens’imaginant dans un endroit où l’on sesent bien.

K.M

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