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SNCM La direction a annoncé le dépôt de bilan aux salariés La direction de la SNCM a annoncé lundi 3 novembre aux représentants des salariés, lors d’un comité d’entreprise (CE) extraordinaire, qu’elle allait déposer le bilan de la compagnie maritime, a-t-on appris de sources syndicales. La direction a annoncé le 3 novembre le dépôt de bilan de la SNCM aux salariés. La date formelle de dépôt du dossier n’a pas été précisée. Elle pourrait toutefois intervenir “dès lundi”, a indiqué Pierre Maupoint de Vandeul, l’un des représentants de la CFE- CGC. “La réunion du CE a été sans sur- prise c’est-à-dire que la direction a annoncé qu’elle allait déposer le bilan, qu’elle était en cessation de paiement et qu’elle allait déposer le dossier au tribunal de commerce de Marseille”, a confirmé Jean-François Simmarano, délégué CGT sédentaires. Cinq ou Six rePreneurS PotentielS De son côté, le gouvernement a pris acte “de la décision du directoire de la SNCM de déclarer auprès du tribunal de commerce de Marseille la cessation des paiements de la société”, a annoncé le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies. Le gouver- nement “reste dans l’attente de la décision du Tribunal de commerce” et “poursuit ses discussions complexes avec la Commission européenne sur la transmissibilité de la dé- légation de service public à un repreneur”, a-t-il ajouté, soulignant que “l’objectif est de sauvegarder le plus grand nombre d’emplois autour des activités qui pourront être reprises”. Le PDG de Transdev, actionnaire principal de la SNCM, Jean-Marc Janaillac, a quant à lui fait valoir lundi 3 novembre que plusieurs repreneurs potentiels, “de l’ordre de cinq ou six”, étaient intéressés par ce dossier. “Il y a des compa- gnies qui aujourd’hui se sont officiellement déclarées inté- ressées, il y en a qui se sont officieusement déclarées in- téressées”, a-t-il souligné. La société américaine Baja Ferries avait notamment fait état, publiquement, de son intérêt pour une reprise des actifs de la com- pagnie maritime. “La direction engage un dépôt de bilan, alors même qu’elle reconnaît que “le chemin est étroit” entre le redressement judiciaire et la liquidation”, a commenté au sortir du CE, Pierre Maupoint de Vandeul, déplorant “une procédure collective pouvant se révéler ir- réversible”. Initialement prévu en début de matinée lundi, ce CE extraordinaire au siège de la compagnie a été retardé par des sala- riés qui ont vivement interpellé le président du directoire, olivier Diehl, sur la gestion de l’entreprise. Les actionnaires majoritaires de la SNCM, Transdev et Veolia (66 % du capital), souhai- tent depuis plusieurs mois déposer le bilan, puis placer l’entreprise en redressement judi- ciaire, ce qui, selon ses dirigeants, constitue la seule solution pour “empêcher sa disparition pure et simple”. L’État, actionnaire à 25 %, Veolia et Transdev estiment que cela per- mettra à la compagnie à la fois d’annuler les condamnations européennes à rembourser des aides publiques jugées illégales (pour un total supérieur à 400 millions d’euros) et de trouver un nouvel actionnaire à cette société chroni- quement déficitaire. Ainsi, Transdev indiquait vendredi 31 octobre une nouvelle fois qu’il n’y a “que dans le cadre du redressement ju- diciaire que les négociations avec Bruxelles peuvent aboutir, et qu’un re- preneur peut être identifié”. Mais depuis de nombreux mois également, les syndi- cats ont une tout autre lec- ture du dossier, et mettent en garde : Transdev prend “cette décision en toute connaissance des risques”, au premier rang desquels le fait que le contrat de délégation de ser- vice public (DSP) de la desserte de la Corse pourrait ne pas être transmis au repreneur. Ce contrat, qui court jusqu’en 2023 et qu’elle par- tage avec une autre société, La Méridionale, constitue la principale source de revenus de l’entreprise. Les organisations syndicales es- timent que le passage par le tribunal de com- merce n’offre aucune garantie sur l’effacement des condamnations européennes, mais permet- tra aux actionnaires de faire un plan social à moindre frais. Selon la CFE-CGC, les action- naires placent “délibérément leur filiale dans une position de cessation de paiement orga- nisée alors que cette dernière dispose actuel- lement de 35 millions d’euros disponibles en banque et possède un actif naval évalué à dire d’expert avant saison à 220 millions d’euros”. La SNCM compte environ 2.000 emplois, dont 1.508 CDI et fait vivre de nombreux sous-traitants sur le port de Marseille. Début octobre, la direction de la compagnie avait défini un “périmètre à l’équilibre” qui com- prendrait entre 800 et 1.000 emplois. Hugues JeAnneAuD et Patrick VAlASSeriS Ecomouv’ : Après la résiliation du contrat, l’État va devoir faire les comptes Rouen : Léger recul du trafic et chargement record Institutions/ Infrastructures Solvay-Chalampé : Une plateforme trimodale pour de nouvelles entreprises Maersk Tankers : La filiale a plombé le pavillon français au premier semestre P. Mendy : Première station- service de GNLC en France Entreprises Chine : Création d’un géant du rail à grande vitesse Lituanie : Arrivée du méthanier “Independence” International www.lantenne.com 69 ème année Semaine 45 - novembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 l’hebdo International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 “L’objectif est de sauvegarder le plus grand nombre d’emplois” Le contrat de DSP de la desserte de la Corse pourrait ne pas être transmis au repreneur © Roland GRunchec

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Page 1: Hebdo sem45 2014

SNCM

La direction a annoncé le dépôt de bilan aux salariés

La direction de la SNCM a annoncé lundi 3 novembre aux représentants des salariés, lors d’un comité d’entreprise (CE) extraordinaire, qu’elle allait déposer le bilan de la compagnie maritime, a-t-on appris de sources syndicales.

La direction a annoncé le 3 novembre le dépôt de bilan de la SNCM aux salariés. La date formelle de dépôt du dossier n’a pas été précisée. Elle pourrait toutefois intervenir “dès lundi”, a indiqué Pierre Maupoint de Vandeul, l’un des représentants de la CFE-CGC. “La réunion du CE a été sans sur-prise c’est-à-dire que la direction a annoncé qu’elle allait déposer le bilan, qu’elle était en cessation de paiement et qu’elle allait déposer le dossier au tribunal de commerce de Marseille”, a confirmé Jean-François Simmarano, délégué CGT sédentaires.

Cinq ou Six rePreneurS PotentielS

De son côté, le gouvernement a pris acte “de la décision du directoire de la SNCM de déclarer auprès du tribunal de commerce de Marseille la cessation des paiements de la société”, a annoncé le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies. Le gouver-nement “reste dans l’attente de la décision du Tribunal de commerce” et “poursuit ses discussions complexes avec la Commission européenne sur la transmissibilité de la dé-légation de service public à un repreneur”, a-t-il ajouté, soulignant que “l’objectif est de sauvegarder le plus grand nombre d’emplois autour des activités qui pourront être reprises”.

Le PDG de Transdev, actionnaire principal de la SNCM, Jean-Marc Janaillac, a quant à lui fait valoir lundi 3 novembre que plusieurs repreneurs potentiels, “de l’ordre de cinq ou six”, étaient intéressés par ce dossier. “Il y a des compa-gnies qui aujourd’hui se sont officiellement déclarées inté-ressées, il y en a qui se sont officieusement déclarées in-téressées”, a-t-il souligné. La société américaine Baja Ferries avait notamment fait état, publiquement, de son intérêt pour une reprise des actifs de la com-pagnie maritime.

“La direction engage un dépôt de bilan, alors même qu’elle reconnaît que “le chemin est étroit” entre le redressement judiciaire et la liquidation”, a commenté au sortir du CE, Pierre Maupoint de Vandeul, déplorant “une procédure collective pouvant se révéler ir-réversible”. Initialement prévu en début de matinée lundi, ce CE extraordinaire au siège de la compagnie a été retardé par des sala-riés qui ont vivement interpellé le président du directoire, olivier Diehl, sur la gestion de l’entreprise.

Les actionnaires majoritaires de la SNCM, Transdev et Veolia (66 % du capital), souhai-tent depuis plusieurs mois déposer le bilan, puis placer l’entreprise en redressement judi-ciaire, ce qui, selon ses dirigeants, constitue la seule solution pour “empêcher sa disparition pure et simple”. L’État, actionnaire à 25 %, Veolia et Transdev estiment que cela per-mettra à la compagnie à la fois d’annuler les condamnations européennes à rembourser des aides publiques jugées illégales (pour un total supérieur à 400 millions d’euros) et de trouver un nouvel actionnaire à cette société chroni-

quement déficitaire. Ainsi, Transdev indiquait vendredi 31 octobre une nouvelle fois qu’il n’y a “que dans le cadre du redressement ju-diciaire que les négociations avec Bruxelles

peuvent aboutir, et qu’un re-preneur peut être identifié”.

Mais depuis de nombreux mois également, les syndi-cats ont une tout autre lec-ture du dossier, et mettent en garde : Transdev prend “cette décision en toute connaissance des risques”, au premier rang desquels

le fait que le contrat de délégation de ser-vice public (DSP) de la desserte de la Corse pourrait ne pas être transmis au repreneur. Ce contrat, qui court jusqu’en 2023 et qu’elle par-tage avec une autre société, La Méridionale, constitue la principale source de revenus de l’entreprise. Les organisations syndicales es-timent que le passage par le tribunal de com-merce n’offre aucune garantie sur l’effacement des condamnations européennes, mais permet-tra aux actionnaires de faire un plan social à moindre frais. Selon la CFE-CGC, les action-naires placent “délibérément leur filiale dans une position de cessation de paiement orga-nisée alors que cette dernière dispose actuel-lement de 35 millions d’euros disponibles en banque et possède un actif naval évalué à dire d’expert avant saison à 220 millions d’euros”.

La SNCM compte environ 2.000 emplois, dont 1.508 CDI et fait vivre de nombreux sous-traitants sur le port de Marseille. Début octobre, la direction de la compagnie avait défini un “périmètre à l’équilibre” qui com-prendrait entre 800 et 1.000 emplois.

Hugues JeAnneAuD et Patrick VAlASSeriS

Ecomouv’ :Après la résiliation du contrat, l’État va devoir faire les comptes

Rouen :Léger recul du trafic et chargement record

Institutions/Infrastructures

Solvay-Chalampé :Une plateforme trimodale pour de nouvelles entreprises

Maersk Tankers :La filiale a plombé le pavillon français au premier semestre

P. Mendy :Première station-service de GNLC en France

Entreprises

Chine :Création d’un géant du rail à grande vitesse

Lituanie :Arrivée du méthanier “Independence”

International

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69ème année Semaine 45 - novembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

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2014

“L’objectif est de sauvegarder

le plus grand nombre d’emplois”

Le contrat de DSP de la desserte de la Corse pourrait ne pas être transmis au repreneur

© Roland GRunchec

Page 2: Hebdo sem45 2014

2 - Semaine 45 - Novembre 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

L’État a résilié son contrat avec Ecomouv’ à la veille de la date butoir du 31 octobre, et de-vrait à ce titre lui verser 830 mil-lions d’euros. Une résiliation après cette date lui aurait coûté “une bonne centaine de millions d’euros de plus et des droits à dommages et intérêts”, selon la sénatrice (UMP) Marie-Hélène Des esgaulx, présidente de la commission d’enquête sur ce contrat.

un ContrAt PPP inConStitutionnel

Ecomouv’ pourrait égale-ment demander le versement de 210 millions d’euros correspon-dant au loyer pour l’année 2014, ainsi que le remboursement des 650 millions d’euros investis pour la mise en place du dispositif — les fameux portiques — et 200 mil-lions d’euros d’encours. Mais le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, a refusé d’avancer un chiffre précis.

L’État va dans un premier temps engager des négocia-tions avec Ecomouv’. Aucune durée n’a été annoncée pour ces discussions, mais si les deux par-ties ne trouvent pas d’accord, une procédure judiciaire pourrait alors être engagée par l’État, au motif que le contrat de partenariat public-privé (PPP) pourrait être inconstitutionnel, s’agissant de la collecte d’une taxe. La lettre de résiliation à Ecomouv’ fera men-tion de “doutes” émis sur “la va-lidité du contrat initial au regard des exigences constitutionnelles qui s’imposent à l’État, lorsqu’il confie à des personnes privées la gestion de certaines activités”. “L’État ne va pas payer comme ça, l’État va discuter, et si vous voulez un chiffre, et bien je vais vous dire, le moins possible”, a indiqué Alain Vidalies.

Ecomouv’ compte 210 sa-lariés à Metz et Paris. Ils tra-vaillent avec 130 fonctionnaires des douanes, qui appartien-nent au service de la taxe poids

lourds, créé pour la perception de l’Écotaxe. Les représentants des salariés, reçus au ministère de l’Écologie et au secrétariat d’État aux Transports, ont obtenu un ca-lendrier de rencontres pour mettre en place leur reclassement. “On va aider les salariés de la société et les élus de l’agglomération de Metz qui sont concernés, on va être à leurs côtés pour essayer de trou-ver toutes les solutions possibles, c’est ça notre engagement”, a af-firmé Alain Vidalies. Cependant, les salariés ne sont pas rassurés. “Au niveau des salariés, on ne va pas s’arrêter là, on envisage des actions. On s’inquiète pour notre avenir, et notre direction nous soutient car on est dans le même bateau”, a dit Virginie Abalo, dé-légué CGT. Quant aux douaniers, le secrétaire d’État au Budget, Christian eckert, avait assuré que “tout” serait fait pour leur éviter une nou-velle mutation, et qu’une mis-sion des douanes serait transférée à Metz.

Quant au coût du démontage des 173 portiques, installés par Ecomouv’, il reste à déterminer. Selon lefigaro.fr, il pourrait être

compris entre 40.000 euros et 75.000 euros par portique, soit un total de 7 à 13 millions d’eu-ros. Pour éviter de dépenser de telles sommes, l’État, devenu propriétaire des portiques, pour-

rait décider de les affecter à une autre utilisa-tion. Des pistes seront étudiées dans le cadre des négociations avec les trans-

porteurs routiers. Alain Vidalies avait évoqué, mercredi 29 octobre devant le Sénat, une “utilisation

potentielle pour les collectivités”. Une organisation de transporteurs, l’OTRE, suggère de les affecter au contrôle des flux de circulation des camions étrangers, de leur respect de la législation en termes de per-sonnels détachés et de cabotage routier. Mais pour la FNTR, autre organisation du secteur, cette solu-tion “coûterait au moins quelques centaines de millions d’euros en plus”, car “il faudrait démultiplier les portiques, y compris sur les autoroutes. Le budget d’entretien serait accru”.

Julie CHAbAnAS

Écotaxe’

Après la résiliation du contrat avec Écomouv, l’État va devoir faire les comptes

Le contrat entre l’État et Ecomouv’ désormais résilié, que va-t-il se passer pour les centaines de millions d’euros d’indemnités prévus en cas de résiliation ? Comment l’État compte-t-il réduire la facture ? Que vont devenir les salariés et douaniers ? Les fameux portiques ?

“L’État est devenu propriétaire des

portiques Écotaxe”

Le coût du démontage d’un portique Écotaxe pourrait être compris entre 40.000 euros et 75.000 euros

Page 3: Hebdo sem45 2014

Pour les neuf premiers mois de l’année, le trafic du port de Rouen totalise 16,4 millions de tonnes (Mt) contre 16,9 Mt un an plus tôt à la même date, soit 2,5 % de contraction. Ce sont principa-lement les vracs liquides qui sont à l’origine du déficit, leur volume totalisant 7 Mt pour cette période, soit 0,4 Mt de moins qu’en 2013. Les produits pétro-liers raffinés s’élè-vent à 4,5 Mt en baisse de 7,2 %. En revanche, les tra-fics de lubrifiants progressent de 7,4 %. Côté vracs solides, le trafic totalise 8,2 Mt, soit 0,5 % de mieux qu’en 2013. Les céréales, principale compo-sante de cette catégorie, représen-tent 5,5 Mt (+ 1 %).

Plusieurs trafics sont en nette progression comme les engrais

(+ 45,2 %) ou les granulats (+ 4 %). Enfin, les marchandises diverses perdent 3,4 % à 1,3 Mt, tandis que les trafics de marchan-dises conteneurisées (0,6 Mt) sont à nouveau en croissance avec + 6,5 %.

Fin octobre, le port de Rouen a enregistré l’escale d’un vra-

quier Capesize, le “Cape Supplier”, une unité de grande taille, avec 291,80 mètres de longueur et 175.127 tonnes de port en lourd.

Reçu au terminal de Sea Invest Rouen (Grand-Couronne), il venait décharger 81.639 tonnes de charbon, un volume inégalé dans l’histoire du port. Cette car-gaison, la première supérieure à 80.000 tonnes reçue à Rouen, dépasse de 3.855 tonnes le

précédent record du genre. Ce dernier datait du 8 décembre 2009 avec 77.784 tonnes de char-bon déchargées du panaméen “Royal Accord”. Reçu à Rouen

par l’Agence Seine Atlantique Shipping (ASA Shipping), le “Cape Supplier” arrivait du port sud-africain de Richard’s Bay via une escale intermédiaire à

Rotterdam. Malgré ses dimen-sions imposantes, il n’a pas battu d’autres records rouennais.

Jean-Claude Cornier

l’antenne - Semaine 45 - Novembre 2014 - 3

Signature d’une convention pour le simulateur de navigation fluvialeLa Compagnie nationale du Rhône a signé avec ses cinq partenaires, une convention pour créer un simulateur de navigation fluviale sur le port de Lyon.

Élaboré, conçu et monté à Rennes par la socié-té Alyotech, spécialiste des technologies avancées et des systèmes d’information, le futur simulateur de navigation fluviale arrivera prochainement sur le port de Lyon. La Compagnie nationale du Rhône, VNF, Cerema, Caf, Fluvia et Promofluvia ont paraphé une convention pour mener ce projet d’envergure à terme. L’outil sera installé dans les locaux de l’association de promotion et de forma-tion Promofluvia. Il devrait être inauguré début 2015. Il nécessitera sans doute quelques réglages car il s’agit d’une sorte de prototype, fruit de nom-breuses recherches et benchmarking en Europe.

outil De SéCurité

Ce simulateur a fait travailler Cerema sur des méthodes de calculs sophistiquées, l’élaboration de plusieurs scénarios et la recherche de fonction-nalités supplémentaires comme le comportement

des navires en eau confinée, le calage numérique des bateaux, le travail sur l’éco-conduite…

“Ce simulateur est assez unique en son genre”, insiste Didier léandri, président délé-gué général au Comité des armateurs fluviaux, ravi de constater que cet outil fera franchir un pas important vers la modernité et la sécurité de la ba-tellerie qui souffre encore d’une image passéiste néfaste alors que ce mode présente de multiples potentialités à développer tant pour les croisières que pour le transport des marchandises.

La navigation sur le Rhône est réputée diffi-cile. Marc Papinutti, délégué général de VNF, se souvient de l’accident de la “Voulte” en 2004 et insiste sur l’intérêt du simulateur en tant qu’outil d’amélioration de la sécurité. Il espère que les fluvio-maritimes viendront profiter des stages. Selon Jean-François Gros, président de Promofluvia, les premiers stages pourraient com-mencer vers le mois de mars, lors des périodes de chômage sur le Rhône.

Ce simulateur nécessite un investissement d’environ 500.000 euros, hors coût de dévelop-pement et de maintenance.

Annick bérouD

LyonDieppe-newhaven

La liaison transmanche est prolongée d’un an

La liaison transmanche entre les ports français de Dieppe et britannique de Newhaven, assurée par DFDS Seaways, a été prolongée d’un an, après un accord entre la compagnie danoise et le syndicat mixte SMPT contrôlé par le département de Seine-Maritime.

Un accord a été signé pour une prolongation d’un an de la liaison Dieppe-Newhaven. DFDS France, qui détient la dé-légation de service public (DSP) d’exploitation et de commercia-lisation de la ligne depuis 2012, va encore l’assurer jusqu’à la fin 2015. Ce sera ensuite au SMPT de décider s’il entend poursuivre ce partenariat.

une liGne DéFiCitAire

Cette ligne déficitaire, à hauteur d’une vingtaine de millions d’euros, re-présente néanmoins un poids économique impor-tant pour l’économie haut- normande en général et diep-poise en particulier. Selon une étude du SMPT, la ligne repré-sente 1.500 emplois directs, indirects et induits. En 2013 le trafic a représenté 238.143 tou-ristes, 92.744 véhicules légers ainsi que 38.596 poids

lourds. Le protocole d’ac-cord prévoit qu’en 2015, non plus un seul, mais deux na-vires, le “Seven Sister” et le “Côte d’Albâtre” — navires détenus par le SMPAT —, assureront les traversées. De nouvelles rotations seront en outre expérimentées, en saison haute, pour répondre à des demandes touristique et économique croissantes, en-registrées au cours de ces der-nières années.

Pour Peder Gellert Pedersen, président de DFDS Seaways France, l’accord est “une bonne nouvelle pour nos salariés et nos partenaires qui ont à cœur de voir l’ex-ploitation de la ligne Dieppe-Newhaven se poursuivre”. La compagnie est basée à Dieppe où vivent un grand nombre de ses salariés. Le maire de Dieppe, Sébastien Jumel, a estimé pour sa part qu’il fal-lait “mettre à profit le délai d’un an” pour élaborer “un plan stratégique et global” et mettre en place “un élargisse-ment du tour de table pour as-surer le financement”. Dans le passé, le président du Conseil général de Seine-Maritime, nicolas rouly, a déjà sol-licité le Conseil régional de Haute-Normandie pour qu’il participe au tour de table. Le département soutient financiè-rement la ligne à hauteur de 18 millions d’euros par an et la ville de Dieppe verse quant à elle 400.000 euros.

Rouen

Léger recul du trafic et chargement recordEntre janvier et fin septembre, Haropa-Port de Rouen a enregistré un trafic en baisse de 2,5 %. Le port vient par ailleurs de s’offrir un nouveau record absolu de cargaison.

Infrastructures/Institutions

“Volume inégalé dans l’histoire

du port”

Le “Cape Supplier” en déchargement à Grand-Couronne

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Page 4: Hebdo sem45 2014

4 - Semaine 45 - Novembre 2014 - l’antenne

Producteur d’intermédiaires du Nylon, le mégasite chimique de Solvay à Chalampé, dans le Haut-Rhin, prépare sa mue. D’ici 2017, il sera aménagé pour devenir “plateforme économique” d’im-plantation d’autres entreprises sur une partie de son emprise. Il a en effet décroché ce nouveau statut, à côté de seize autres sites, chimiques pour l’essentiel. Les entreprises accueillies seront soumises à des règles moins strictes au titre du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) mais elles devront respecter une charte commune de sécurité.

“Nous pouvons mettre à dispo-sition 30 à 40 hectares sur notre total de 125 hectares”, estime Savino leone, directeur du site. “Les profils recherchés en prio-rité seront les activités indus-trielles relevant des secteurs de la chimie et de l’énergie (le complexe abrite aussi Linde, Dalkia et Air Products, NDLR) et les activi-tés présentant un lien technique direct : partage d’équipements, échange de matières premières ou de matières de process”, précise le groupe franco-belge.

Parmi ses atouts, Chalampé met en avant sa position géo-graphique frontalière de l’Allemagne et de la Suisse. Mais aussi son triple embranchement : routier, ferroviaire et fluvial à côté du port de Mulhouse-Ottmarsheim. L’usine de 1.000 salariés héritée

de Rhodia est une adepte des alter-natives au camion. “L’ensemble rail et péniche repré-sente 60 à 70 % de nos expéditions et de nos livraisons”, souligne Savino Leone. En par-tance ou en prove-

nance d’Anvers et Rotterdam, le fluvial occupe la part dominante. Le train joue un rôle d’appoint et constitue le mode de réfé-rence pour le butadiène, tandis que le pipe transporte quelques autres matières premières comme l’hydrogène, l’acide nitrique et l’ammoniac.

GroS inVeStiSSeMent

L’ouverture vers l’extérieur ne se conjugue nullement avec une réduction de voilure dans le cœur d’activité, au contraire. Dans trois ans, le complexe chimique va engager un

investissement exceptionnel de plusieurs centaines de millions d’euros. Il concernera le pro-duit intermédiaire adiponitrile (ADN) logé dans Butachimie, joint-venture entre Solvay et

l’américain Invista. La moder-nisation des installations vers les technologies de dernière génération devrait s’accompa-gner de la création de “plusieurs dizaines d’emploi” et d’une

légère augmentation de capacité par rapport aux 500.000 tonnes annuelles actuelles d’ADN de Chalampé, record mondial.

Christian robiSCHon

Solvay-Chalampé

Une plateforme trimodale pour de nouvelles entreprises

La vaste usine chimique alsacienne de Chalampé devient une “plateforme économique” ouverte à l’accueil d’activités extérieures. Parmi ses atouts, elle peut compter sur ses embranchements ferroviaires et fluviaux.

Euro VI, des performances inégalesLeader européen de la location de véhicules industriels avecune flotte de 61.500 matériels, Fraikin a testé les nouvellesmotorisations Euro VI. Certifiés par Dekra, les résultatsmontrent des écarts de consommation de 6 à 33 % selonles véhicules et leurs conditions d’exploitation !

Depuis le 1er janvier 2014, tous les nouveaux véhicules de plus de 3,5 tonnes respectent la norme Euro VI. “Une avancée formidable pour l’environnement puisqu’elle permet notamment la réduction de 80 % des émissions d’oxyde d’azote (Nox) et jusqu’à 50 % des rejets de particules. Cette avancée se traduit aussi par plus de complexité et par-fois des hausses de consommation” , constate Hugues rougier, prési-dent du directoire de Fraikin. Pour y voir plus clair et conseiller ses clients selon leurs applications, le loueur avec l’orga-nisme certificateur Dekra a procédé à un test sur quinze véhicules issus de cinq marques : Daf, Iveco, Man, Mercedes-Benz et Renault Trucks. Pour chacune, un modèle de tracteur et de porteur 12 et 19 tonnes a été testé avec un niveau d’équi-

pements et de chargement comparable, ainsi qu’un kilométrage identique de 100.000 km au compteur. Sur trois circuits (urbain, régional et autoroute), les véhicules ont été conduits par des essayeurs professionnels Dekra en respectant les mêmes consignes d’éco-conduite.

De l’aveu de Fraikin, les différences consta-tées sur le poste consommation sont “d’une am-plitude inattendue”. À partir de mesures faites par débitmètres, télématique embarquée et affi-chage au tableau de bord, l’écart observé le plus important s’élève à 33,5 % pour les tracteurs uti-lisés sur le parcours urbain. Sur les autres trajets, les écarts varient entre 6,8 % pour les porteurs 12 tonnes sur circuit régional, à 14,8 % pour les tracteurs affectés au circuit autoroutier.

“Ces résul-tats montrent que l’offre du marché est très hétéro-gène et que les choix doivent être impérative-ment personnali-sés pour chaque client en fonction des conditions réelles d’utili-sation”, conclut Fraikin. Le loueur annonce le ren-forcement de son offre de conseil par la fourniture à

ses locataires de bilans, d’audits et de préconi-sations leur permettant “de disposer d’une éva-luation prévisionnelle du coût de possession de leurs véhicules”.

Fraikin

hhi

Pertes record au troisième trimestre

Les chantiers navals sud-coréens Hyundai Heavy Industries ont annoncé jeudi 30 octobre une perte nette record pour le troisième trimestre en raison de projets retardés et de la concurrence chinoise.

Hyundai Heavy Industries a enregistré des pertes record au troisième trimestre. Le groupe a annoncé une perte nette consolidée de 1.460 mil-liards de wons (un milliard d’euros) contre des pertes de 12,5 milliards de wons au troi-sième trimestre 2013.

DeS ProJetS retArDéS

La perte opérationnelle pour la période sous revue atteint également un niveau jamais vu,

à 1.930 milliards de wons contre des bénéfices de 222,4 milliards de wons un an auparavant. Les ventes ont chuté de 5,6 %, à 12.400 milliards de wons. Les chantiers navals ont imputé une bonne partie de ces pertes à des provisions massives pour charges passées pour faire face à des projets retardés. Ils ont promis de procéder à des res-tructurations et de vendre les segments les moins profitables du groupe. “Il est regrettable de devoir annoncer que les pertes se sont aggravées”, a dit l’entreprise. “Mais avec des provisions massives, nous espérons regagner la confiance du marché”. Les chantiers navals de Corée du Sud font face au ralentissement de la croissance économique mon-diale et à la concurrence accrue des groupes chinois, des diffi-cultés qui sont aggravées par la cherté du won.

“30 à 40 hectares à disposition sur un total

de 125 hectares”

Chalampé met en avant sa position géographique frontalière de l’Allemagne et de la Suisse

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l’antenne - Semaine 45 - Novembre 2014 - 5Entreprises

En matière de transport comme dans le secteur des services mari-times, la flotte de commerce de plus de 100 UMS (united mea-surement system) sous pavillon français comptait 298 navires au 1er juillet 2014, soit 181 unités de transport et 117 unités af-fectées au service. Les derniers chiffres publiés par la Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer (DGITM) et la Direction des affaires maritimes, estiment que la flotte française de transport de plus de 100 UMS comprenait au 1er juillet dernier 75 navires inscrits au Registre in-ternational français (Rif), 67 na-vires au registre métropolitain et 39 navires aux registres d’Outre-Mer, dont 27 en Polynésie fran-çaise. De son côté, la flotte de service de plus de 100 UMS englobait 86 navires inscrits au Registre international français (Rif) et 31 navires au registre métropolitain.

L’âge moyen de la flotte na-tionale de transport a baissé lé-gèrement en un an. Il s’élevait à 7,3 ans au 1er juillet 2014 contre 7,5 ans au 1er juillet 2013. Celui de la flotte 1er de transport est estimé à onze ans au 1er janvier 2014, celui de la flotte de l’Union européenne est de douze ans et demi ans au 1er juillet 2013, a in-diqué le document de la DGITM.

Au cours du premier semestre 2014, les mouve-ments ont encore affecté la flotte pétrolière. En effet, sept sorties et deux entrées ont été enregistrées, ce qui porte la to-

talité du secteur à 47 unités, soit 38 pétroliers ou transporteurs de produits pétroliers ou chimiques, et neuf gaziers. Les entrées d’un VLCC (et d’un gazier ont permis, selon l’étude des services du mi-nistère, de “maintenir les indi-cateurs de la jauge brute et de la capacité d’emport (+ 0,06 % et + 2,43 %) alors que l’effectif perd près de 12 %”.

Le semestre a été marqué la sortie de cinq navires de la flotte de Maersk Tankers (les “Maersk Claire”, “Edward”, “Ellen”, “Elliot” et “Étienne”) qui navi-guent tous désormais sous pa-villon danois à l’exception du “Claire”, qui bat pavillon sin-gapourien, selon l’étude semes-trielle. En outre, le “Guyenne”, de ST Management Saam, a quitté le pavillon Rif au profit du pavillon belge.

Pour sa part, Geogas Maritime, a cédé le “Jeanne-Marie” à des intérêts chinois. Il est aujourd’hui exploité à Singapour sous pa-villon de Hong Kong.

le “Mn eiDer” SouS PAVillon PHiliPPin

En revanche, deux navires sont entrés sous pavillon français au cours de la même période. Le VLCC “Sara”, qui battait sin-gapourien, a été acquis par le belge Euronav auprès du groupe AP Möller-Maersk. L’opération a bénéficié au Rif. Quant au transporteur de GPL “Surville”, construit par Hyundai Mipo, il est entré en flotte chez Geogas et est également immatriculé au Rif. D’autre part, le “Cap Mejean”, de

Maritima, est passé du premier au second registre.

Au premier juillet 2014, la flotte de charge comprenait 62 unités. Deux sorties (dont une en régularisation d’une sortie antérieure) ont provoqué, selon le document, une légère baisse au cours du premier se-mestre (- 1,6 % en nombre, - 1 % en jauge brute et en capacité d’emport). Ce secteur de la flotte représentait un total de jauge brute de près de 2,2 millions d’UMS et une capacité d’emport de plus de 2,2 Mt. Les services du ministère des Transports ont enregistré un seul mouvement au cours du semestre : la sortie en fé-vrier du “MN Eider”, le roulier de la Compagnie maritime nantaise. Vendu à des intérêts philippins, il navigue désormais sous pavillon des Philippines sous le nom de “Super Shuttle Roro 10”.

À ce mouvement s’est ajoutée une régularisation concernant le cargo “ Sisa Ne Nana”, sous re-gistre néocalédonien.

Quant aux navires à passagers, deux sorties ont été enregistrées au cours du premier semestre en métropole : celle du “Napoléon Bonaparte” et celle du “Norman Voyager”. Le transbordeur

roulier passagers de la SNCM a été racheté par le groupe MSC qui l’a enregistré sous pavillon maltais. De son côté, le “Norman Voyager”, de DFDS Seaways, est devenu “Étretat” et navigue pour le compte de Britanny Ferries. Enfin, Outre-Mer, le “Moorea Ferry” est sorti du registre poly-nésien en mars 2014.

Selon les services du secréta-riat d’État aux Transports, “les navires de plus de 100 UMS de plus de vingt ans représentent 18,3 % (…) de la flotte de trans-port française en nombre d’uni-tés et seulement 5,4 % en jauge brute, tandis que ceux de moins de dix ans représentent 54,7 % en nombre et 75,4 % en jauge brute”.

Quant à la flotte de services maritimes, son âge moyen a été évalué à 16,3 ans. Les navires de plus de 20 ans représentent 27,4 % en nombre et 27,2 % en jauge brute. Ceux de moins de dix ans représentent 50,4 % en nombre mais 41,3 % de la jauge brute correspondante. Selon les services du ministère, l’âge moyen de la flotte mondiale de services maritimes est estimé à vingt ans.

Vincent CAlAbrèSe

Maersk Tankers

La filiale a plombé le pavillon français au premier semestre

Selon les services du secrétariat d’État aux Transports, au premier semestre, les effectifs de la flotte de transport ont poursuivi leur baisse. Le pavillon national a enregistré neuf sorties, dont cinq de de Maersk Tankers, contre quatre entrées. Parallèlement, la flotte de services maritimes a enregistré sept entrées pour une seule sortie.

entrée au capital d’HydroquestLe groupe CMN (Constructions mécaniques de Normandie) est entré à hauteur de 10 % au capital d’Hydroquest, fabricant de parcs d’hydroliennes, ont annoncé mardi 28 octobre les deux entreprises.

CMN est entré au capital d’Hydroquest. Cette prise de participation intervient alors que les deux entreprises sont partenaires depuis deux ans dans le domaine des hydroliennes marines, à travers le projet Searieus. Ce projet vise à concevoir, produire, installer et exploiter un parc pilote de dix hydroliennes d’une capacité de 13 mégawatts dans la zone du Raz-Blanchard, en Basse-Normandie. Il fait partie d’un des huit projets remis à l’Ademe dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt, clos en mai dernier.

Les hydroliennes sont des turbines qui exploi-tent les courants marins pour produire de l’élec-tricité. Jusqu’ici, Hydroquest, créée en 2010 à Grenoble, a développé et commercialisé sa tech-nologie pour un environnement fluvial. CNM, historiquement implantée à Cherbourg, est spé-cialiste de la construction navale de navires mi-litaires et civils.

DéVeloPPeMent Sur leS eMr

Ce rapprochement “va donner à Hydroquest l’opportunité de démontrer les atouts de sa technologie dans le domaine marin”, a com-menté Jean-François Simon, son président. Il “confirme, par cette participation capitalistique, notre stratégie de développement sur les éner-gies marines renouvelables”, a pour sa part af-firmé Pierre balmer, président de CNM.

CMn

SteF

Le chiffre d’affaires en hausse de 7,2 %

Le groupe Stef, spécialisé dans la logistique du froid, a enregistré au troisième trimestre 2014 une croissance de 7,2 % de son chiffre d’affaires, avec des activités en hausse tant en France et que dans les pays européens.

Le chiffre d’affaires de Stef au troisième trimestre est en hausse de 7,2 %, tant en France qu’en Europe. Sur ces trois mois, le chiffre d’affaires du groupe s’établit à 705,7 mil-lions d’euros, contre 658,3 mil-lions pour la même période de l’an passé. L’activité de trans-port en France croît de 7 %, à 305,5 millions d’euros, tandis que la logistique en France et les activités européennes connais-sent une activité en hausse de 8 %, respectivement à 122,5 et 144,8 millions d’euros.

Stef a acquis début sep-tembre 100 % de la société

familiale néerlandaise Speksnijder Transport, qui a contribué au chiffre d’affaires de la période à hauteur de 1,3 million d’euros.

+ 3,3 % Pour lA MériDionAle

Seule l’activité maritime du groupe, sa compagnie La Méridionale, qui dessert la Corse et la Sardaigne, a connu une croissance plus faible, + 3,3 %, à 32,5 mil-lions d’euros, en raison, ex-plique Stef, d’un “conflit social externe à la société et de l’immobilisation d’un de ses navires sur le port de Marseille”. La compagnie maritime en difficulté SNCM, qui opère également vers la Corse, avait connu en juillet dix-sept jours de grève.

Le chiffres d’affaires cumulé des neuf premiers mois a atteint 2 milliards d’eu-ros contre 1,9 milliard pour les neuf premiers mois de 2013, en hausse de 6,4 %.

“La flotte continue

de rajeunir”

Le “MN Eider” a troqué le pavillon français pour le registre philippin

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6 - Semaine 45 - Novembre 2014 - l’antenne Entreprises

La première station-service de gaz naturel liquéfié comprimé (GNLC) en France a été inaugu-rée le 21 octobre à Castets, dans les Landes. Le projet a été mené conjointement par Transports P. Mendy, Iveco France, l’éner-géticien Gas Natural Fenosa et Consoptima, une entreprise de conseil et de formation spécia-lisée dans la mise en œuvre de cette nouvelle technologie. Ce

site d’un genre nouveau permet la mise en service de la première flotte de poids lourds GNLC du transporteur sous la marque

Belharra, qui pourra “assu-rer la livrai-son du fret régional sans pétrole, sans particule, sans bruit et sans

surcoût pour le consomma-teur”. Transports P. Mendy travaille depuis plusieurs années “à la mise en place

d’une offre de transport plus respectueuse des enjeux écolo-giques et sociétaux pour répondre à la demande de ses clients. Le projet gaz naturel comprimé liquéfié s’inscrit dans un pro-gramme d’essais et de recherche de plus de trois ans”, explique le consortium.

PluS De PArtiCuleS, MoinS De Co2

Le principe de la station GNLC est de délivrer à la fois du carburant gaz naturel sous sa forme comprimée et sous sa forme liquéfiée. “Sa combustion

n’engendre aucune production de particules fines, souvent respon-sables des maladies respiratoires en zones urbaines, réduit de 80 % les émissions d’oxydes d’azote et de 15 % les émissions de CO2. Il divise par deux les émissions sonores des moteurs et atténue les vibrations à tous les régimes de fonctionnement”. Pour peu que l’on parvienne à le stocker à - 160 ° pour le maintenir sous forme liquide, le carburant permet-trait une autonomie de 1.000 kilo-mètres pour les poids lourds. Pour ses promoteurs, comme dans le maritime, le carburant GNL ouvre la voie au transport routier longue

distance et constitue une véritable alternative au soie.

La marque Belharra recouvre l’offre de services dédiée aux nouvelles énergies des Transports P. Mendy. Cette offre se destine à la fois à ses clients chargeurs et aux autres transporteurs par le biais d’une offre de location. Les onze premiers véhicules GNLC mis en service le 21 octobre doi-vent être complétés d’une quin-zaine d’autres en 2015. Au cours des trois prochaines années, le transporteur prévoit d’opérer une flotte de quarante camions GNLC.

Franck AnDré

Transports P. Mendy

Première station-service de GNLC en FranceLe transporteur routier P. Mendy a vu aboutir dans les Landes son projet de station-service de gaz naturel liquéfié comprimé avec ses partenaires Iveco, Gas Natural Fenosa et Consoptima.

toujours plombé par l’automobileLe groupe français CFAO, spécialisé dans la distribution automobile et pharmaceutique en Afrique et dans les Dom-Tom, a enregistré au troisième trimestre un chiffre d’affaires en recul de 2,8 %, à 861,1 millions d’euros, toujours plombé par sa division automobile.

CFAO a subi un repli de 2,8 % de ses ventes au troisième trimestre, toujours plombé par l’au-tomobile. Sur neuf mois, les ventes s’établis-sent à 2,61 milliards d’euros, en baisse de 3,7 %. CFAO continue de pâtir du recul de son pôle “Équipement et services”, qui chute de 12,6 % à 471,2 mil-lions d’euros, et en particulier de sa divi-sion “Automotive et équipement”. Celle-ci se replie de 13,2 % sur le trimestre, “du fait de la poursuite des évolutions défavorables constatées sur le marché algérien et de l’effet de non-renouvellement de plusieurs accords de distribution”, explique CFAO.

Les activités de distribution de produits phar-maceutiques (“Eurapharma”) évoluent favora-blement de + 7,7 %, à 299,9 millions d’euros.

La division consacrée aux biens de consomma-tion bondit de 31,9 % (+ 5,1 % en comparable), à 90 millions d’euros, bénéficiant notamment de l’intégration à 100 % de General Import & Distribution au Nigeria.

CFAO signale par ailleurs que bien qu’opérant dans certains des pays touchés par l’épidémie de fièvre Ebola, les ventes sur ces régions “se sont élevés à 0,7 % du total des ventes du groupe en 2013 et l’activité n’est que modérément affectée à ce jour par ces événements”.

Le groupe ne donne pas de perspectives chif-frées sur l’évolution de son activité sur la fin de l’exercice. Il estime toutefois que la croissance du chiffre d’affaires d’Eurapharma et des activités de biens de consommation “de-vrait se poursuivre au dernier trimestre”. “Concernant le pôle “Équipement et ser-vices”, aucun re-

tournement de la tendance enregistrée au terme des neuf premiers mois de l’année n’est attendu, l’impact positif des renforcements de partena-riats et de la signature de nouveaux contrats de distribution annoncés lors de la publication se-mestrielle ayant un effet différé dans le temps”, est-il ajouté.

CFao

SeMMariS

9 milliards de chiffre d’affaires en 2013

Les 1.200 entreprises implantées à Rungis, le grand marché de gros de la région parisienne, ont réalisé un chiffre d’affaires de 8,8 milliards d’euros en 2013, en hausse de 3,8 %, a annoncé mercredi 29 octobre la société gestionnaire du site.

Rungis a enregistré près de milliards de chiffre d’af-faires en 2013. Les progres-sions “les plus notables” concernent les grossistes en fruits et légumes (+ 6 %), en marée (+ 5 %) et en volaille (+ 3,9 %) précise la Semmaris, gestionnaire du MIN (Marché d’intérêt national) de Rungis, qui irrigue en réalité très lar-gement le Nord de l’Europe.

0,33 % Du Pib De lA FrAnCe

Surtout, affirme la Semmaris, “Rungis” est devenu un acteur de poids de l’écono-mie française :selon une étude

réalisée en septembre par le cabinet Utopies, le marché pèse au total “0,33 % du PIB de la France”. Il “réinjecte 7,5 mil-liards d’euros dans l’écono-mie” sous forme d’achats, de rémunérations ou de fiscalité. “Chaque emploi sur le marché permet de créer ou maintenir 7,5 emplois équivalent temps plein dans l’économie fran-çaise, un impact total de près de 102.000 emplois en France, soit un actif occupé sur 300 dont la rémunération est tota-lement dépendante de la vie du site”, indique la Semmaris.

Le MIN “permet de créer ou de maintenir 35.360 emplois dans la filière agroalimentaire française (agriculture, pêche, industries agroalimentaires)”. Rien qu’en Île-de-France, près de 29.000 emplois sont “créés ou maintenus” dont 17.000 hors du marché même. Dans le reste de l’Union euro-péenne, “Rungis” permet sou-tenir près de 40.000 emplois dans la filière agroalimen-taire : dont “près de 13.000 en Espagne, 4.700 en Pologne, 3.800 en Italie et 3.200 en Allemagne”, selon les estima-tions de l’étude.

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Une telle station GNL nécessite un stockage à - 160 °

“Une flotte de quarante véhicules

d’ici 2018”

Rungis irrigue très largement le Nord de l’Europe

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l’antenne - Semaine 45 - Novembre 2014 - 7

En Chine, une fusion de deux groupes publics va créer un géant du rail à grande vitesse. Ces deux groupes contrôlés par l’État, China CNR Corp. et CSR Corp., devraient faire cette “an-nonce impor-tante” en fin de semaine, a assuré l ’ a g e n c e Chine nou-velle, citant des sources proches du dossier, suite à d’in-sistantes rumeurs. CNR et CSR produisent tous les deux wagons, locomotives et matériaux pour le réseau ferroviaire à grande vi-tesse de la Chine — le plus long du monde — et cette fusion em-pêchera toute concurrence trop “acharnée” et désordonnée sur le marché intérieur, a souligné Chine nouvelle.

Chacun des deux groupes, cotés à Shanghai comme à Hong

Kong, est valorisé à environ 13 milliards de dollars. Leurs titres ont été suspendus depuis lundi 27 octobre sur les deux places, dans l’attente d’annonces “im-portantes”, selon des opérateurs

boursiers. La fusion refer-merait une pa-renthèse : les deux firmes sont en effet issues d’un même fabri-

cant de véhicules ferroviaires, qui s’était émancipé en 2000 de la tu-telle du ministère des Chemins de fer avant de se scinder. La Chine, deuxième économie du monde, a aujourd’hui le plus long réseau du monde de lignes à grande vitesse, qui doit atteindre 16.000 km en 2020. Elle cherche désormais à développer ses technologies maison hors de ses frontières.

CNR a ainsi obtenu la se-maine dernière un contrat pour

fournir les trains du réseau in-terurbain de Boston, aux États-Unis. Le groupe a fait état mardi

28 octobre d’un bond de 65,1 % sur un an de son bénéfice net sur les trois premiers trimestres de 2014, à 650 millions de dol-lars. CNR a fourni en 2013 près de 58 % des locomotives achetées par la China Railway Corporation, opérateur du réseau ferroviaire chinois. De son côté, CSR est également un acteur majeur du secteur, en dépit d’un accident très médiatisé de TGV en 2011, où il avait été impliqué. L’accident avait fait au moins

40 morts et provoqué un vif débat sur la corruption, accusée d’affecter la qualité des infras-tructures. En raison de détour-nements de fonds publics et de graves irrégularités, le ministère des Chemins de fer avait lui-même été démantelé début 2013 et placé sous le contrôle du mi-nistère des Transports. Ses ser-vices commerciaux et logistiques avaient été regroupés au sein d’un groupe public nouvellement créé, la China Railway Corporation.

Chine

Création d’un géant du rail à grande vitesseLes deux plus gros fabricants de trains en Chine, CNR et CSR, vont bientôt fusionner, sous les auspices de Pékin qui souhaite ainsi créer un géant du secteur, capable d’exporter les technologies chinoises du rail à grande vitesse.

63 M eur doivent être investis dans les routes

La Côte d’Ivoire doit investir environ 763 millions d’euros, soit 500 milliards de francs CFA, par an pendant une décennie dans l’aménagement et la réhabilitation de son réseau routier afin d’accélérer son développement, a estimé son Premier ministre.

Pour atteindre “l’émergence en 2020”, un leitmotiv du gouvernement, la Côte d’Ivoire doit consacrer au moins 4 % de son PIB à ses infrastructures routières, a affirmé samedi 25 oc-tobre le chef du gouvernement. Daniel Kablan Duncan assistait au lancement des travaux de l’axe entre Bouna (nord-est ivoirien) et Doropo (frontière du Burkina Faso), long de 91 km, qui sera bitumé pour un coût de 33,5 milliards de francs CFA (environ 51 millions d’euros). Cette route permettra de se rendre au Burkina Faso en “seulement sept heures” depuis Abidjan, la ca-pitale économique ivoirienne, selon le Premier ministre. De nombreuses marchandises destinées au Burkina Faso transitent par le port d’Abidjan, l’un des plus importants d’Afrique.

La Côte d’Ivoire est engagée depuis plusieurs années dans un onéreux programme de réhabili-tation de routes ou de construction d’infrastruc-tures, dont le troisième pont enjambant la lagune abidjanaise, à l’ouverture prévue en décembre, constitue le symbole. Quelque 4,5 millions de tonnes de produits empruntent chaque année les pistes et routes ivoiriennes, entre le Sud (littoral) et le Nord, frontalier avec le Mali ou le Burkina, a rappelé Daniel Kablan Duncan.

“on ne MAnGe PAS (leS) route(S)”

La Côte d’Ivoire, considérée comme une lo-comotive de l’économie ouest-africaine, connaît depuis trois ans une croissance remarquable, après plus d’une décennie de crise politico-militaire qui a coupé le pays en deux, seul le Sud étant sous contrôle du gouvernement. À 9,8 % en 2012 après “d’importantes réformes”, le taux de croissance a atteint 8,7 % en 2013, et de “8 à 10 %” sont prévus pour 2014. La politique d’infrastructures est particulièrement stigmatisée par une partie de la population, pour qui cette croissance est insuffi-samment partagée ; en témoigne le slogan “On ne mange pas (les) route(s)”, en vogue dans le pays.

Côte D’ivoire

“Le plus long réseau du monde de lignes à grande vitesse”

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CNR et CSR produisent tous les deux wagons, locomotives et matériaux pour le réseau ferroviaire

La Chine va construire une piste aérienne dans l’Antarctique. Cette infrastructure servira à alimenter, en hommes et matériel, les quatre bases que la Chine possède dans l’Antarctique, dans l’hémisphère austral, où elle prévoit par ailleurs de construire une nouvelle station début 2015, a précisé le journal “Les Nouvelles du soir de Pékin”. Les chercheurs chinois sont actuellement “dépendants du transport par mer”, ce qui “affecte gravement leurs capacités de recherche scienti-fique” dans des eaux souvent prises par la banquise, a expliqué le quotidien. Une trentaine de nations disposent d’une station de recherche en Antarctique, où Pékin consacre d’importants moyens pour renforcer la présence chinoise. Ces efforts ont été illustrés par les missions répétées du brise-glace chinois “Xue Long” (dragon des neiges) dans la région. De l’autre côté du globe, la Chine, premier consommateur d’énergie du monde, cherche par ailleurs à s’implanter en Arctique, dont elle convoite les vastes réserves d’hydrocarbures.

la Chine va construire une piste aérienne dans l’Antarctique

International

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8 - Semaine 45 - Novembre 2014 - l’antenne International

L’arrivée en Lituanie du mé-thanier “Independence” signe la fin du monopole russe. Une garde d ’ h o n n e u r et plusieurs centaines de p e r s o n n e s agitant des drapeaux li-tuaniens ont accueilli au port de Klaipeda sur la Baltique ce navire de 294 mètres, loué pour dix ans au norvégien Hoegh LNG. Le terminal permettra à

la Lituanie d’acheter l’année prochaine au norvégien Statoil 540 millions de m3 de gaz, et

d ’ i m p o r t e r ensuite an-nuellement, après l’ex-piration fin 2015 de son contrat avec G a z p r o m ,

jusqu’à 4 milliards de m3, soit bien plus que les 2,7 milliards de m3 achetés à la Russie l’an dernier.

Le commissaire européen à l’Énergie, Günter oettinger, a qualifié l’installation du termi-nal flottant à Klaipeda de “grand pas franchi par la Lituanie pour diversifier ses sources d’appro-visionnement en gaz, assurer une compétitivité des prix et garantir la sécurité des livraisons pour la région”. “Le défi pour l’Europe concernant la sécurité gazière exige d’agir rapidement et la Lituanie nous a montré comment faire”, a-t-il ajouté. Pour sa part, le secrétaire d’État américain John Kerry a salué “la vision stratégique” de la Lituanie, dans une lettre adressée aux respon-sables lituaniens.

eStonie et lettonie

Lors de la cérémonie officielle à Klaipeda, la présidente litua-nienne, Dalia Grybauskaite, a déclaré que le nouveau termi-nal allait “garantir la sécurité à la région tout entière”, car il peut couvrir 90 % des besoins en gaz des trois pays baltes. “Désormais, personne ne va plus nous dicter les prix du gaz ou acheter nos choix politiques”, a-t-elle insisté. Le terminal gazier offrira à l’Estonie et à la Lettonie voisines la possibilité d’importer, si elles le souhaitent, du GNL en citernes, notent les analystes.

Membres de l’Union euro-péenne depuis 2004, les trois pays baltes qui comptent ensemble 6,3 millions d’habitants et qui ont été occupés par l’URSS pendant cinquante ans jusqu’en 1990, sont aujourd’hui entièrement

dépendants du gaz russe. En pleine impasse dans ses relations avec la Russie suite aux opéra-tions russes en Ukraine, l’Europe craint que Moscou puisse tenter de déstabiliser les pays baltes. Dans un sondage publié lundi 27 octobre, 55 % des Lituaniens

ont estimé que la Russie constituait une menace pour ces pays. Afin d’être connectée à d’autres marchés gaziers euro-péens, la Lituanie a aussi l’in-tention de construire un gazoduc la reliant à la Pologne voisine en 2019.

Lituanie

Arrivée du méthanier “Independence”La Lituanie a accueilli lundi 27 octobre le méthanier “Independence”, un terminal flottant de gaz naturel liquéfié (GNL/LNG), qui brise le monopole du géant gazier russe Gazprom dans les trois pays baltes.

3 md eur pour rail balticaL’Estonie, Lettonie et la Lituanie ont mis sur pied mardi 28 octobre à Riga une société mixte chargée d’adapter aux standards européens leurs voies ferrés larges, héritées de l’époque soviétique, dans le but de rallier ainsi Tallinn à Varsovie.

Les trois pays baltes demanderont 3 milliards d’euros à l’Union européenne pour Rail Baltica. La création de la société mixte permet aux trois pays, Estonie, Lettonie et Lituanie, de demander des financements européens au niveau de 85 % des coûts du projet, estimés à 3,7 milliards d’eu-ros. Baptisée Rail Baltica, cette ligne de chemins de fer Nord-Sud figure en effet sur la liste des principaux projets de transports de l’Union euro-péenne. Elle est censée entrer en service en 2025.

“Notre infrastructure ferroviaire actuelle n’est pas connectée au reste de l’Union euro-péenne et la situation géopolitique nous fait réexaminer nos voies de transports et chercher de nouvelles alternatives au trafic de marchan-dises”, a déclaré le ministre letton du Transport, Anrijs Matiss, lors de la cérémonie de signature de l’accord sur la société mixte.

Sous occupation soviétique pendant cin-quante ans jusqu’en 1990, les trois pays baltes ont toujours des rails larges, comme en Russie.

Après les travaux d’adaptation dans la région, les trains rapides pourront circuler entre Tallinn, Riga et Kaunas en Lituanie, avec un branche-ment vers Vilnius. Il est prévu que 5 millions de passagers et 13 millions de tonnes de marchan-dises passent annuellement par Rail Baltica à partir de 2025.

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tanzanie

Construction d’un méga-port en 2015

La Tanzanie débutera en juillet 2015 la construction d’un méga-port financé par la Chine et destiné à donner un coup de fouet au commerce national et régional, a annoncé la présidence tanzanienne mardi 28 octobre.

La Tanzanie débutera la construction d’un méga-port en 2015 financé par la Chine. Le port est prévu à Bagamoyo, à quelque 75 km au nord de Dar es Salaam, la capitale éco-nomique du pays d’Afrique de l’Est. Le projet, qui comprend aussi une zone économique spéciale et une connexion au réseau ferroviaire tanza-nien, doit être financé par China Merchant Holding International (CMHI) et Oman State General Reserve Fund (SGRF), aux termes d’un accord signé dimanche 26 octobre à Shenzhen, dans le Sud de la Chine, lors d’une visite du président tanzanien, Jakaya Kikwete.

“Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que le projet soit mené à bien”, a commenté le président Kikwete, soulignant les re-

tombées positives attendues pour “l’ensemble du pays”. Le port permettra non seulement de desservir la Tanzanie mais aussi d’autres pays du conti-nent (Burundi, République démocratique du Congo, Rwanda, Malawi, Ouganda et Zambie).

DéSenGorGeMent De DAr eS SAlAAM

Il devrait permettre de désen-gorger le port tanzanien de Dar es Salaam, tout en concurrençant ceux, au Kenya, de Mombasa et de Lamu (en projet).

Selon un rapport de 2013 de la Banque africaine de dé-veloppement, le port de Dar es Salaam assure plus de 90 % du volume total des importations et exportations du pays, avec un trafic de plus de 10 millions de tonnes par an. L’économie tanzanienne a crû de 7 % l’an dernier. Elle repose encore largement sur l’agriculture mais a été portée par le tou-risme et les exportations d’or. Le gouvernement table aussi fortement sur de récentes dé-couvertes de gaz. Mais, pour l’heure, près du tiers de la population vit encore sous le seuil de pauvreté dans ce pays rongé par la corruption.

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“Ce terminal couvre 90 % des besoins en gaz

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Le méthanier “Independence”, navire de 294 mètres, loué à Hoegh LNG

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l’antenne - Semaine 45 - Novembre 2014 - 13

Page 14: Hebdo sem45 2014

14 - Semaine 45 - Novembre 2014

Fonasba Mandat sous présidence brésilienne

À l’occasion de la dernière assemblée générale de Fonasba, la fédération inter- nationale des agents maritimes et des courtiers, qui s’est dérou-lée dans le port suédois de Göteborg, l’Américaine Marygrace Collins a cédé la présidence, aux termes d’un mandat de deux années, au Brésilien glen gordon Findlay.

Deux nouvelles organi-sations ont fait leur appari-tion en octobre au sein de Fonasba : Aanta, l’associa-tion angolaise des agents maritimes, ainsi que Agent Plus, une agence maritime fluviale serbe.

Glen Gordon Findlay a annoncé sa volonté pour Fonasba de continuer à gagner du terrain dans le monde dans l’objectif de mieux faire reconnaître la profession des agents maritimes et des courtiers auprès des lé-gislateurs, des politiciens et de la commu-nauté maritime internationale.

Les dirigeants de la fédération inter-nationale ont réaffirmé leur intention

de resserrer leurs liens avec les autres secteurs de l’économie. La réunion an-nuelle de Göteborg avait été précédée

par la signature d’ac-cords de partenariat bilatéraux avec l’IPC-SA (International Port Community Systems Association) où Fonasba a retrouvé Bimco, Intertanko, Itic, etc.

Au plan politique, Ecasba, la structure euro- péenne des courtiers et des agents maritimes, a fait connaître en Suède ses positions en matière de cabotage européen et concernant la régle-mentation à compter du 1er janvier 2015 en mer

du Nord et mer Baltique. Les profession-nels ont également fait savoir leur décep-tion suite à l’échec du quatrième paquet portuaire concernant la libéralisation des services portuaires. Ils soulignent qu’ils continueront à prendre part aux discus-sions relatives au prochain code des douanes de l’UE.

MouvementsEntré à

l’école des ventes Iveco en 1995, Thierry Kilidjean a gravi tous les échelons chez le constructeur industriel, filiale du groupe CNH Industriel, avant d’être nommé a u j o u r d ’ h u i directeur gé-néral de l’acti-vité Camions d’Iveco France. À 42 ans, il succède à alain Soudan, et occupait auparavant les fonctions de directeur général délégué de la société Magirus Camiva, spécialisée dans la conception de véhicules destinés à la lutte contre l’incendie et à la protection civile au sein de CNH Industriel.

Rattachée à François Ripe, direc-teur général Prologis Europe du Sud, Maïté inglis est nommée au poste de “vice-président country manager” France du groupe spécialisé dans l’im-mobilier logistique. Basée à Paris, elle aura une double fonction : optimiser la performance du portefeuille français qui comprend 3 millions de m2, et déve-lopper l’activité de Prologis en France, acquisitions incluses. Au cours des sept dernières années, Maïté Inglis oc-cupait le poste de directrice générale France chez Gazeley.

Sous la présidence de jean-Claude Le Lan, le Conseil de surveillance d’Argan a nommé Frédéric Larroumets en qualité de membre de son direc-toire. À 50 ans, Frédéric Larroumets a exercé la fonction de directeur im-mobilier chez Gefco de 2003 à 2008, puis de directeur de fonds immobiliers logistiques chez AEW jusqu’en 2010 avant de rejoindre Argan. Au sein de la foncière spécialisée dans l’immobilier logistique à la tête d’un patrimoine de 1,25 Mm2 à travers une cinquantaine de plateformes, il est aujourd’hui res-ponsable des acquisitions, arbitrages et relocations.

À 46 ans, jean-Michel Floret est nommé président du directoire de STVA, filiale de SNCF Geodis spécia-lisée dans la logistique de véhicules finis. Diplômé de HEC en 1991, Jean-Michel Floret a débuté sa carrière dans le groupe SNCF et occupé différentes fonctions au sein de la direction de Fret SNCF au Havre, à Paris et à l’inter- national. Ancien directeur du dévelop-pement de CNC Transport (Naviland Cargo aujourd’hui), il a intégré STVA en 2003 où il était directeur général depuis 2012.

Nommée par le président de l’Assemblée nationale, anne Yvrande-Billon rejoindra l’Autorité de régula-tion des activités ferroviaires (Araf) le 1er novembre en tant que vice-présidente aux côtés de Pierre Cardo, président. Au service économique de l’Autorité de la concurrence depuis 2011, anne Yvrande-Billon est au-jourd’hui adjointe au chef du service des concentrations de cette Autorité. Sa nomination fait suite à la nouvelle composition du collège de l’Araf issue de la loi portant réforme ferroviaire du 4 août 2014 qui y prévoit trois membres permanents : un président et deux vice-présidents. Le second vice-président sera nommé en 2018 par le Sénat.

AgendaLa session annuelle Info Navires,

organisée par l’Institut méditerranéen des transports maritimes (IMTM), a lieu cette année le 27 novembre 2014 dès 14 h 15, au Palais de la Bourse de Marseille, en salle des séances. Pour cette édition, l’IMTM a retenu pour prin-cipaux thèmes la mise en conformité des navires, les navires et le GNL, la nationalité du capitaine et la protection du navire par les gardes armés. Seront également mis en débat la manutention sur un terminal à conteneurs, la marine nationale et l’action de l’État en mer, ainsi que la Sécurité maritime dans les parcs éoliens offshores.

infos : www.imtm.fr

Intitulé “La Route maritime de la soie, de la Chine à la Méditerranée”, un colloque de droit maritime si-no-français se tiendra à Marseille le jeudi 11 décembre à l’amphi-théâtre Peiresc de la faculté de droit d’Aix-en-Provence. Ce colloque est or-ganisé par l’International Shipping Law School de Shanghai et le Centre de droit maritime et des transports d’Aix-Marseille Université, en partenariat avec l’Institut méditerranéen des trans-ports maritimes (IMTM) et le CDMT Club, qui regroupe les étudiants des masters transport maritime et terrestre d’Aix-Marseille Université. Seront mis en débat des thèmes relatifs à l’éco-nomie maritime, aux ports, au finan-cement des navires et au transport de marchandises.

Frets maritimes

Forte hausse des vracs secs et pétroliers

Les vracs secs ont bondi la semaine dernière, l’indice BDI atteignant un plus haut en sept mois grâce à un net rebond d’activité, tandis que les frets pétroliers progressaient également.

Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 31 octobre à 1.428 points — son niveau le plus élevé depuis fin mars, déjà atteint mercredi 29 octobre— contre 1.192 points une semaine auparavant. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 3.552 points, contre 2.422 points le vendredi précédent. Mercredi 29 octobre, le BCI 2014 est monté jusqu’à 3.560 points, son maximum depuis son lancement en avril der-nier. “Le mouvement de hausse a été presque uniquement alimenté par les besoins des grandes compagnies minières de transporter du minerai de fer depuis le Brésil et l’Ouest de l’Australie”, ont expliqué les analystes du courtier maritime Fearnleys. L’Australie et le Brésil sont les deux principaux exportateurs mondiaux de minerai de fer et représentent 75 % des exportations mondiales de cette matière première à eux deux. Du côté des panamax, “la très attendue hausse des tarifs de fin d’année continue. L’activité s’est ressaisie radicalement dans les deux hémisphères”, ont noté les experts de Fearnleys. “Nous voyons beaucoup plus de cargaisons de charbon, à la fois dans les voyages tran-satlantiques et dans le Pacifique”, ont-il détaillé, pointant également une intense activité dans le transport de céréales depuis les États-Unis. Le Baltic Panamax Index (BPI) a ainsi terminé vendredi 31 octobre à 1.233 points, son niveau le plus élevé depuis fin février, contre 1.123 points une semaine auparavant.

De leur côté, les frets pétroliers se sont également appréciés la semaine dernière, grâce à une activité élevée pour les plus gros pétroliers (VLCC) et depuis le golfe Persique dans le segment des produits pétroliers, selon des analystes. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi 31 octobre à 809 points, au plus haut depuis trois mois, contre 716 points la semaine précédente. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 735 points vendredi 31 octobre, contre 670 points sept jours aupara-vant. Mercredi 29 octobre, le BCTI est monté jusqu’à 745 points, son maximum depuis début 2013.

immersionLe “Cosette”, navire qui était amarré

depuis cinq ans au port de Fort-de-France, l’a quitté mardi 4 novembre pour être immergé au large, après une brusque dégradation de son état. Le navire autour duquel plusieurs embarca-tions assuraient un cordon de sécurité a été remorqué à 7 heures vers le centre de la baie de Fort-de-France, faisant route vers le large. C’est deux heures avant, lors d’une réunion sous l’auto-rité du préfet, Fabrice Rigoulet-Roze, représentant de l’État pour l’action en mer, que la décision d’un “déplacement sans délai du navire hors des limites administratives du Port” a été prise. Les services du Grand Port maritime de la Martinique avaient au cours de la nuit alerté le représentant de l’État de la dégradation de l’état du “Cosette” et de l’aggravation des infiltrations d’eau. Face à cette situation, la sortie du port et la mise en œuvre de la procédure d’immersion apparaissaient comme un “ultime recours en cas de péril grave et imminent”, en l’occurrence le risque de naufrage du “Cosette” dans le port.

Chercheur de charbon au fond des eaux : la profession existe, en Birmanie, où la population dépend largement au quotidien de ce combustible traditionnel. Que ce soit dans les cuisines familiales ou chez les restaurateurs de rue, le char-bon reste au cœur des foyers dans ce pays d’Asie du Sud-Est en développe-ment, où les deux tiers de la population n’ont toujours pas accès à l’électricité. Vendeur de charbon est ainsi une profes-sion répandue, qui a pignon sur rue sur les marchés, où les sacs du combustible noir s’entassent par montagnes. La plus grande partie du charbon est fabriquée artisanalement. Mais une minorité du précieux combustible connaît un curieux

destin avant d’arriver là : il est pêché dans les voies d’eau de la région par des plon-geurs, qui sont plusieurs dizaines à vivre de ce métier. Than Hlaing fait partie des plongeurs de cette petite entreprise fami-liale, au sein de laquelle pères, cousins et frères plongent ensemble, à la recherche

de charbon. “Nous pensons qu’il vient de cargaisons de bateaux qui transportaient du charbon il y a des années”, explique Than Hlaing, sur le petit bateau qui l’em-mène sur le site de plongée du jour, sur le fleuve Yangon, tout près de la première ville du pays, Rangoun. La mousson est la haute saison pour ces plongeurs. La visibilité sous l’eau est meilleure, avec comme contrepartie, des plongées ren-dues dangereuse par la puissance des courants. Ils organisent leurs plongées au hasard, notamment dans la zone de confluence du fleuve Yangon et de la ri-vière Pan Hlaing.

Ye aUng THU

Chercheurs de charbon au fond des eaux de Birmanie

Le charbon viendrait de cargaisons de bateaux

© F

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Glen Gordon Findlay