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\ent de santë communauté UP Community health department Hôpital Général LAKESHORE General Hospital

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\ent de santë communauté UP Community health department

Hôpital Général LAKESHORE General Hospital

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T t N T E C O M

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Institut national de santé publique du Quebec 4835, avenue Christophe-Colomb, bureau 200

Montréal (Québec) H2J3G8 Tél.: (514) 597-0606

HOPITAL GÉNÉRAL DU LAKESHORE DÉPARTEMENT DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE

ÉVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROGRAMME DE SANTÉ DENTAIRE

EN MILIEU SCOLAIRE '

o

Louise Beaudry Agente de programmation

Décembre 1986 Nelson Potvin Agent de recherche

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REMERCIEMENTS

Des remerciements particuliers vont à Daniel Tremblay coordonnateur à la recherche et à la programmation pour ses commentaires fort appréciés sur les premières versions de ce document, de même qu'à Nicole Perreault, agente de programmation et à Michèle Soucy, médecin conseil.

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TABLE DES MATIÈRES

PAGE Avant-propos 1

Introduction 2

Chapitre 1. Les principes de base du programme de santé

dentaire 5 1.1. Les objectifs généraux du programme de

santé dentaire 7 1.2 L'objet d'évaluation 7

Chapitre 2. Le cadre d'évaluation 10 2.1. Les objectifs de l'évaluation 10 2.2. Les questions d'évaluation 12 2.3. Le type d'évaluation 13

Chapitre 3. La méthodologie 16 3.1. Le choix des méthodes 16 3.2. La procédure d'entrevue 17 3.3. La procédure d'observation 18 3.4. Les limites de l'étude 19 3.5. La définition des cas éligibles 19 3.6. L'analyse des données 21

Chapitre 4. Les résultats d'évaluation 24 4.1. La'répartition des classes visitées par les

hygiénistes dentaires . . 24 4.2. Les classes sous observation 26 4.3. L'analyse des observations en classe . . . . 28

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PAGE

4.3.1. La répartition des thèmes par classe . . . 28 4.3.2. La répartition des approches pédagogiques

par classe 36

Synthèse 42

4.4. L'analyse des entrevues avec les hygiénistes dentaires 4 3

Synthèse 50

Conclusion 52

Recommandations 54

Bibliographie 57

Annexe I 65

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LISTE DES TABLEAUX

RAGE

Tableau I - Distribution d'échantillonnage: nombre de classes selon le niveau scolaire et l'hy-giéniste dentaire 21

Tableau II - Répartition des classes visitées par les hygiénistes dentaires 26

Tableau III - Fréquence des thèmes traités selon le niveau scolaire et l'hygiéniste dentaire. . . 34

Tableau IV - Répartition des thèmes prévus au programme par degré scolaire 35

Tableau V - Fréquence des approches pédagogiques selon le niveau scolaire et l'hygiéniste dentaire. . 40

Tableau VI - Répartition des approches pédagogiques prévues au programme par degré scolaire, . . 41

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AVANT PROPOS

Au printemps 1984, suite à une demande du Chef du Département de Santé Communautaire du Lakeshore, la révision du programme de santé dentaire donna lieu à la rédaction d'un plan de programme préparé par l'agente de programmation en santé dentaire et les trois hygiénistes dentaires en poste à ce moment.

Après cette étape de planification, aucune démarche n'a été effectuée pour évaluer sérieusement ce programme.

Le présent projet est donc né d'une préoccupation partagée entre les hygiénistes dentaires et l'agente de programmation en santé dentaire soucieuses de pouvoir évaluer le programme en marche. Il s'est par la suite concrétisé après une consultation avec un agent de recherche du DSC Lakeshore.

Dans cette perspective/ une évaluation du fonction-nement du programme a été retenue comme pertinente et essentielle dans une optique de restructuration de ce dernier.

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2 .

INTRODUCTION

Cette évaluation du programme de santé dentaire fait un retour sur le programme lui-même. Il est en effet essentiel d'en circonscrire les principes . de base et les objectifs généraux avant de pouvoir poser le programme en tant qu'ob-jet d'évaluation.

Nous accordons aussi une grande importance à bien déli-miter le cadre de la présente évaluation. Cela nous permet d'en souligner les principaux objectifs, la nature et surtout les interrogations fondamentales auxquelles elle ambitionne de fournir certaines réponses. Ce souci de faire en sorte que cette évaluation de programme corresponde étroitement au programme de santé dentaire est au coeur même des deux pre-miers chapitres de ce document.

Comme tout processus de recherche, 11 évaluation de programme est elle aussi soumise à une certaine rigueur méthodologique. Le troisième chapitre du présent rapport en fait état.

Les principaux résultats de l'évaluation du programme de santé dentaire sont présentés au chapitre quatre. Il faut surtout en retenir l'analyse des observations en classe, ainsi que 1'analyse des entrevues effectuées avec les hy-giénistes dentaires. Ce matériel est fort révélateur du fonctionnement actuel du programme de santé dentaire en milieu scolaire.

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Suite à nos conclusions, nous avons pris soin d'étayer différentes recommandations qui doivent être lues dans une perspective globale de planification de la santé. En effet, certains des changements suggérés sont facilement réalisables, alors que d'autres demandent beaucoup d'efforts. Une pratique réaliste de gestion sanitaire verra à implanter ces changements graduellement et surtout â en contrôler les effets tout au long de 1'implantation.

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CHAPITRE 1

LES PRINCIPES DE BASE

DU PROGRAMME DE SANTÉ DENTAIRE

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1. LES PRINCIPES DE BASE DU PROGRAMME DE SANTÉ DENTAIRE

Le programme en santé dentaire du DSC Lakeshore , en application depuis déjà quelques années et révisé en 1984, s'adresse principalement aux enfants de 3 -à 12 ans via les garderies et les écoles primaires.

Cette population étant une priorité gouvernementale depuis la mise en place du système de santé publique que nous connais-sons, elle constitue la cible principale des interventions des hygiénistes dentaires des CLSC. Le rôle de celles-ci est un rôle de promotion de la santé dentaire qui se réalise d'abord par l'enseignement de l'hygiène dentaire â des groupes-cibles, ainsi que par la promotion de l'application de mesures de pré-vention primaires (fluoruration de l'eau, rince-bouche fluoruré) et secondaires (dépistage).

La population visée spécifiquement par le programme sur le territoire du DSC Lakeshore est celle des enfants des garderies et via les écoles primaires, les élèves de la maternelle, des premières, troisièmes et cinquièmes années. Les visites sont intensives chez les tout jeunes et vont en s'espaçant graduellement puisqu'il y a effet cumulatif de l'enseignement. Généralement, les hygiénistes dentaires consacrent une visite par année à chacune des classes de ces degrés scolaires, ce qui veut dire qu'à la fin de son primaire, l'enfant aura eu environ 4 à 5 rencontres avec celles-ci.

(1) Beaudry, L. Delorme, L. Pinsonneault, S. Blain, R. Programme en santé dentaire (1984-1985) pour le territoire du DSC Lakeshore, Pointe-Claire, DSC Lakeshore, Juillet 1984.

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6.

Lors des présentations, l'hygiéniste dentaire peut aborder l'un ou l'autre des thèmes prévus au programme: dentition, brossage des dents et soie dentaire, visite chez le dentiste, alimentation, carie dentaire, plaque dentaire, maladies périden-taires, fluor, protection buccale. Les thèmes sont discutés plus ou moins en profondeur selon le degré scolaire ou encore selon l'intérêt démontré par la classe.

Les méthodes d'apprentissage suggérées par le programme sont nombreuses et variées (animation et discussion, exposés, histoires, démonstrations, simulations, audio-visuel, jeux, invités, etc.); elles laissent à l'hygiéniste dentaire la possi-bilité d'utiliser ses talents et son imagination. Toutefois, le programme actuel a de novateur l'accent mis sur la partici-pation active des élèves.

En effet, la recherche en éducation sanitaire nous suggère de nouvelles approches, susceptibles d'améliorer les résultats comportementaux désirés en mettant l'accent sur les attitudes, les croyances et les valeurs d'un groupe-cible . Ainsi, on encourage les élèves à parler de leur vécu, de leurs expériences en santé dentaire, afin qu'ils puissent non seulement emmagasiner des nouvelles connaissances venant de l'hygiéniste dentaire, mais également être soumis à l'expérience, aux croyances et aux valeurs de leurs pairs. L'importance est donc accordée à tout un micro-environnement où les élèves peuvent tirer profit de l'expérience vécue des autres élèves, du professeur et de l'hy-giéniste dentaire.

De plus, le programme reconnaît l'importance du rôle des parents dans ce micro-environnement. Réunions, lettres et mémo-randums sont des approches privilégiées pour les rejoindre.

(1) Green, L.W., et al., Health Education Planning. A diagnostic approach. California, Mayfield, 1980, 306 p.

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1.1 Les objectifs généraux du programme de santé dentaire

Le but du programme est d'aider les enfants de 3 à 12 ans à développer une prise en charge graduelle de leur santé den-taire .

Les objectifs généraux sont s

1) informer les enfants et les sensibiliser à l'importance de la prise en charge individuelle de leur santé dentaire,

2) sensibiliser les personnes les plus influentes auprès des enfants à 1'importance de leur rôle dans l'aide à la prise en charge par les enfants de leur santé dentaire,

3) dispenser des traitements préventifs,

4) instaurer un programme de dépistage/relance pour les populations à risque.

1.2 L'objet d'évaluation

L'objet de cette évaluation est donc le programme en santé dentaire du Département de santé communautaire. Rap-pelons que ce programme a été élaboré de manière conjointe par l'agente de programmation en santé dentaire du DSC et les trois hygiénistes dentaires des CLSC du Vieux La Chine et du Lac Saint-Louis (comprenant Dollard-des-Ormeaux), ainsi que du CLSC Pierrefonds.

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8.

Le programme est mis en application par les trois hygiénistes dentaires depuis son élaboration (juillet 1984).

Seules les activités ^'reliées au premier objectif général ( 2 )

du programme sont sujettes à évaluation puisque ce dernier se révêle le plus important -, en termes d'efforts du programme actuel. Ces interventions sont appliquées dans toutes les gar-deries, maternelles, premières,troisièmes et'cinquièmes années du territoire du DSC.

Par ailleurs, les aspects moins élaborés du programme con-cernant le rôle multiplicateur des parents et des professeurs, de la fluoruration de l'eau et du rince-dent fluoruré ne sont pas abordés dans cette évaluation. Dans leur état actuel, leur évaluation aurait été prématurée.

(1) Ces activités sont résumées sous forme de tableau tant en ce qui concerne les thèmes abordés (Tableau IV) que les approches pédagogiques utilisées (Tableau VI).

(2) Cet objectif est le suivant: informer les enfants et les sensibiliser à l'importance de la prise en charge indivi-duelle de leur santé dentaire.

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CHAPITRE 2

LE CADRE D'ÉVALUATION

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10.

2. LE CADRE D'ÉVALUATION

2.1 Les objectifs de l'évaluation

Le principal objectif de cette évaluation de programme est de déterminer le degré de réalisation des activités du programme de santé dentaire en milieu scolaire. Cette révision du programme devrait permettre d'en arriver à différentes décisions quant à son éventuelle restructuration.

Ce besoin de restructuration du programme se fait de plus en plus sentir depuis que le Ministère de l'Éducation a fait part de son intention de mettre de l'avant son Programme de Formation Personnelle et Sociale ^ qui amènera probablement une nouvelle façon d'envisager, l'intervention du DSC en milieu scolaire. Par ailleurs, l'agente de programmation en santé dentaire du DSC et les trois hygiénistes dentaires du territoire ont elles aussi des préoccupations de renouveau en termes de méthodes pédagogiques et de clientèles-cibles. Ce sont ces deux ordres de préoccupations que l'agente de programmation en santé dentaire du DSC avait en tête lorqu'est venu le temps de procéder à l'évaluation de son programme.

De manière plus précise, cette évaluation doit permettre de:

I Réviser les orientations du programme à partir de sa mise en application.

II - Vérifier le déroulement concret des activités du programme.

(1) Ministère de l'Éducation. Guide pédagogique primaire. Formation Personnelle et Sociale. Québec, MEQ, 1984.

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11.

Ill - Émettre des recommandations, suite à l'évaluation entreprise.

IV - Entreprendre la mise en application des révisions suggérées. Ce dernier objectif est subséquent à la présente évaluation.

2.2 Les questions d'évaluation

Chacun de ces objectifs spécifiques d'évaluation a été traduit en questions précises d'évaluation. Bien entendu, cette évaluation tente de répondre à ces interrogations. Ainsi, pour chacun des objectifs spécifiques, nous retrouvons les questions suivantes :

Objectif I - Les orientations du programme sont-elles toujours pertinentes: quant aux thèmes abordés? Quant aux méthodes pédagogiques utilisées?

La présente évaluation fournit des éléments de réponse à ces questions. A partir de ces renseignements, les administrateurs du programme devraient être en mesure de porter jugement sur la pertinence de ce dernier.

Objectif II- Quelles sont les difficultés rencontrées lors des présentations des hygiénistes dentaires en classe? Lors d'une présentation, touche-t-on l'ensemble des activités prévues? Quels sont les thèmes développés en classe? Quelles sont les méthodes pédagogiques utilisées en classe?

Ces questions ont pour but de déterminer jusqu'à quel point le programme initial subit des transformations en vue de s'adapter aux exigences pratiques du terrain. Nous ne prenons donc pas pour acquis que le programme est implanté â la lettre.

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12.

C'est en tenant compte de cette réalité que nous serons mieux en mesure de comprendre le programme avant de vouloir lui apporter des changements.

Objectif III - Y a-t-il des éléments du programme à modifier? Lesquels? Sur quoi devraient plus spécifique-ment porter ces modifications? Les thèmes abor-dés , la fréquence de ces thèmes? Les méthodes pédagogiques utilisées?

Ces interrogations sont essentielles dans le sens où elles laissent entrevoir les changements possibles à apporter à l'intérieur même du pro-gramme actuel.

Objectif IV - Quelles sont les chances de réussite de 11 implan-tation possible d'un programme révisé, compte tenu:

- des ressources disponibles? - de ce qui se fait présentement en classe? - des besoins de formation des hygiénistes den-

taires? - de l'implantation du cours de Formation Per-

sonnelle et Sociale du Ministère de l'Éducation?

Les réponses aux interrogations que suscite ce dernier objectif devraient faire l'objet de con-sidérations ultérieures à la présente évaluation, une fois le programme restructuré et avant sa mise en application.

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13.

2.3 Le type d'évaluation

Le type d'interrogations traitées ci-haut est à la base de ce qu'il est convenu d'appeler dans la littérature, l'évaluation du processus d'un programme ou encore du déroulement de ses ac-tivités. L'essence même de cette forme d'évaluation est de ne pas prendre pour acquis que le programme initial sera en tout point respecté au moment de son implantation. Il faut donc évaluer le programme dans sa réalité concrète pour être en mesure de porter un jugement valable sur celui-ci.

La définition que donne Patton'^' de ce type d'évaluation cadre bien avec l'usage qui en est fait ici:

"Les évaluations de processus tentent de déterminer le pour-quoi d'un programme, comment ses différentes parties s'agencent et comment les gens le perçoivent. Cette approche tire son nom de l'emphase mise sur la manière dont le programme produit des résultats plutôt que sur le résultat lui-même. C'est donc dire que c'est réellement une analyse des procédures par lesquelles le programme en arrive à produire des résultats. L'évaluation de processus est évolutive, descriptive, continuelle, flexible et inductive".^'

Plus spécifiquement, ce qui nous intéresse dans notre évalua-tion, c'est le déroulement réel du programme. Cela permet de connaître ce qui est fait dans le programme et comment cela est effectué. Ces deux préoccupations sont au coeur même du type

(2 ) d'évaluation employé .

(1) Patton, M.Q. Utilisation-Focused Evaluation. Beverly Hills, Sage, 1978, p.165

(2) ROSSI, P.H., and FREEMAN, H.E., Evaluation : A systematic Approach. Beverly Hills, Sage, 1982, Chapitre 4.

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1.4.

De plus, comme le soulignent F. Champagne et al., dans des situations non expérimentales comme c'est le cas ici, l'évalua-tion du processus est souvent la façon la plus adéquate d'appré-cier un programme'^.' _ De son côté, B. Gauthier rapporte que la forme d'évaluation que nous avons retenue contribue à la res-

(2) tructuration d'un plan de programme

En résumé, ces brèves considérations cadrent particulièrement bien avec les intentions premières de la présente évaluation.du programme de santé dentaire, soit sa révision. De plus, le lec-teur intéressé trouvera en annexe le modèle d'évaluation du fonc tionnement du programme.de santé dentaire en milieu scolaire, sous forme de tableau.(Annexe II)

(1) CHAMPAGNE, F. et al., "Cadre conceptuel pour, l'évaluation des programmes de santé". Rev. Epid. et Santé Publ. Vol.33, 1985, pp. 173 - 181

(2) GAUTHIER, B., Recherche sociale, de la problématique â la collecte des données. Québec,PUQ, 1984 , p.404

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CHAPITRE 3

LA MÉTHODOLOGIE

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16.

3. LA MÉTHODOLOGIE

3.1 Le choix des méthodes

La nature même de l'évaluation du processus d'un programme dicte en bonne partie le choix des méthodes et outils d'investi-gation devant être utilisés. Comme l'évaluation du programme de santé dentaire est orientée sur son déroulement, il est préféra-ble de procéder directement â l'observation de ses activités. C'est à partir de cette considération paradigmatique que s'est effectué le choix des méthodes de la présente investigation.

Nous avons opté pour des méthodes qui nous révéleraient le plus exactement possible le fonctionnement réel du programme. Il nous a donc semblé que des observations non-participantes en classe et des entrevues structurées avec les hygiénistes dentai-res seraient des-méthodes satisfaisantes de collecte de données pour deux raisons. D'un côté, ce sont des moyens capables de susciter une appréhension globale d'un phénomène, puisqu'ils permettent d'en dévoiler la plupart des aspects ou au moins l'ensemble des aspects perçus. Par ailleurs, ce sont des pro-cédés essentiels d'acquisition de connaissances sur des événe-ments immédiats ou passés; ce qui correspond bien à la nature même du processus d'évaluation de programme qui est avant tout une démarche rétrospective.

Ces considérations cadrent bien avec celles émises par R. Pineault dans son plus récent volume. En effet, selon luis "1'évaluateur davantage intéressé au processus de mise en oeuvre optera pour des méthodes plutôt qualitatives, comme le question-naire ouvert, l'observation participante ou non-participante et l'analyse de divers d o c u m e n t s " . ^

(1) PINEAULT, R. et DAVELUY, C. La planification de la santé. Montréal,Éditions d'Arcr 1986, p.458

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3.2 La procédure d'entrevue

Les entrevues avec les trois hygiénistes dentaires ont été effectuées par l'agent de recherche du DSC qui n'était pas impliqué directement dans la programmation en santé dentaire. Cela semble avoir permis un surcroît de neutralité quant à son rôle d'interviewer.

Les entrevues se sont déroulées de façon structurée. À 1'aide d'un guide d'entrevue déterminé à 11 avance, les trois (3) hygiénistes dentaires étaient invitées à répondre à dif-férentes questions ouvertes où leurs commentaires et questions supplémentaires étaient les bienvenus. La durée moyenne des entretiens enregistrés sur ruban magnétique fut d'environ une heure.

Les objectifs de ces entrevues étaient d'obtenir de l'in-formation sur le contexte dans lequel se déroule le programme, d'une part, et d'autre part, d'obtenir de l'information sur le programme lui-même. Après en avoir fait usage, nous pouvons dire que le guide d'entrevue a répondu de manière satisfaisante à ces objectifs. Il est présenté en annexe au présent rapport. (Annexe I)

3.3 La procédure d'observation

Le type d'observation en est un d'observation non-partici-pante, puisque l'observateur n'est intervenu d'aucune façon lors du déroulement des présentations des hygiénistes dentaires en classe.

La prise de notes en classe a été effectuée par l'agente de programmation en santé dentaire du DSC qui était entièrement familiarisée avec les objectifs de l'évaluation du programme et avec le contenu du programme.

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La notation se faisait donc sur place et, par après, il y avait vérification et classification du matériel recueilli en classe. Chaque observation durait en moyenne quarante minu-tes, sauf en maternelle et garderie où elles étaient un peu plus brèves.

Selon les hygiénistes dentaires, il n'y a pas eu d'influence perceptible de la présence de l'observateur sur le déroulement de leur présentation ou encore sur le comportement des élèves. L'effet "Hawthorne" ne semble donc pas avoir joué ^ .

L'outil d'observation, pour ne pas permettre aux erreurs d'observation d'être introduites de.manière indue, était des plus simples. Il s'agissait de noter la prestation verbale de l'hygiéniste dentaire. Cette notation s'est effectuée en tenant compte de deux paramètres: les thèmes abordés en classe et la méthode pédagogique utilisée. Cette dernière comprenait les éléments suivants: animation et discussion, exposés, histoire racontée, démonstration à l'aide de matériel, simulation d'une situation. Quant aux thèmes, la classification était la sui-vante: brossage des dents et soie dentaire, visite chez le den-tiste, alimentation, carie dentaire, plaque dentaire, maladies péridentaires, fluor, protection buccale, autres. Ces catégories ont fait l'objet d'une validation "a posteriori".

3.4 Les limites de l'étude

L'objet de l'étude d'évaluation est donc le programme de santé dentaire lui-même. La population étudiée sera celle cou-verte lors de la mise en application du programme, c'est-à-dire les enfants, des garderies> maternelles, premières," troisièmes et cinquièmes années.

(1) A ce sujet, voir CAPLOW, T., L'enquête sociologique. Paris, Armand Colin,1972^ pp.46 à 58.

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19.

•Quant à l'évaluation du programme, rappelons qu'elle est limitée à la partie enseignement de l'hygiène dentaire en classe, qui est la partie opérationnelle la plus significative du program-me à l'heure actuelle.

Elle est donc centrée sur les thèmes développés en classe et les approches pédagogiques utilisées par les hygiénistes den-taires. La réaction des élèves en classe n'a pas fait l'objet d'une observation spécifique. Pour cela il aurait fallu donner à la présente évaluation une ampleur qui dépassait carrément les limites de notre étude. Cependant, dans l'ensemble nous avons pu noter que ces derniers montraient toujours un intérêt certain aux présentations des hygiénistes dentaires. Par ailleurs, l'étude de l'opinion des parents et des enseignants, quant à leur rôle de multiplicateurs de l'éducation sanitaire, ne pourrait être envi-sagée que si le programme faisait une plus grande place à ce rôle.

Enfin, la collecte de données en classe s'est effectuée sur une période très courte, soit les deux dernières semaines de mai et la première de juin 1986, en fin d'année scolaire. Comme nous le verrons plus loin, cette contrainte de temps a été un facteur énormément préjudiciable à la qualité de l'échantillon sous obser-vation. Les entrevues effectuées avec les hygiénistes dentaires n'ont pas souffert de cette situation.

3.5 La définition des cas éligibles

En ce qui concerne les entrevues avec les hygiénistes den-taires, le problème de l'échantillonnage ne se pose pas.

Elles sont trois et ont toutes été interviewées tel que con-venu. Il faut souligner ici l'accueil favorable qu'elles ont fait â ce projet.

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Par contre, les observations en classe ont posé beaucoup plus de difficultés. La collecte de données coincidait avec la fin de l'année scolaire, ce qui a occasionné des problêmes in-surmontables d'échantillonnage comme en fait foi la distribution d'échantillon présentée plus bas (Voir Tableau 1). En fait, nous avons effectué toutes les observations que nous avons pu faire dans les circonstances; Cet échantillon né peut pas être géné-ralisé à l'ensemble des classes du territoire du DSC. C'est donc dire que sa représentativité est limitée aux cas sous ob-servation .

La généralisation de cette investigation est donc impossible pour le moment, seulement un échantillon statistiquement repré-sentatif pourrait permettre cela. Cependant, cela ne remet pas en cause la valeur intrinsèque du matériel recueilli en classe. Nous comptons donc tirer certaines constations (non pas des preu-ves formelles) de ces observations en faisant appel à la straté-gie de recherche appelée "triangulation" . Par le biais de méthodes combinées, nous couplerons les informations recueillies en classe avec les entrevues effectuées auprès des hygiénistes dentaires. Les résultats ainsi obtenus ne permettront pas de tirer de conclusions irréfutables, mais ils auront l'avantage de fournir une certaine somme d'information nécessaire à la ré-vision du programme de santé dentaire. A cet égard, il faut sou-ligner que cette révision dépend autant de la volonté des princi-paux concernés que des résultats de cette évaluation; cette der-nière étant avant tout un apport structuré aidant â leur prise de décision quant à leur programme.

(1) A ce sujet, voir l'article de D. Lafortune et M.C. Kiely dans la Revue Canadienne de santé mentale communautaire. Vol. 4, no 2. Automne 1985. pp 13-24: "La prévention en santé mentale communautaire: A la recherche d'une métho-dologie évaluative appropriée".

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21.

TABLEAU III

DISTRIBUTION D'ÉCHANTILLONNAGE NOMBRE DE CLASSES SELON LE NIVEAU SCOLAIRE ET L'HYGIÉNISTE DENTAIRE

Degrés ^v^colaires

Hygiéniste

GARDERIE MATERNELLE 1ère année

3ême année

5ême année

TOTAL

Hygiéniste A

1 2 0 1 1 5

Hygiéniste B

0 2 0 0 0 2

Hygiéniste C

0 1 0 0 1 2

TOTAL 1 5 0 1 2 9

3.6 L'analyse des données

En ce qui concerne les entrevues, nous avons procédé â l'analyse du contenu de celles-ci en nous servant du guide d'entrevue .'^'comme modèle d'analyse. L'opinion des trois hygiénistes dentaires a été prise en considération à chacun des sujets de cette grille. L'analyse des données a été effectuée par l'agente de programmation et l'agent de recherche. Les résultats tirés des entrevues sont présentés de manière indistincte pour préserver l'anonymat des hygiénistes dentaires.

(1) Ce guide est en annexe au présent rapport (Annexe I).

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Les données d'observation en classe sont présentées sous forme de tableaux, tant pour les thèmes (Tableau III) que pour les approches pédagogiques (Tableau V). Dans les deux cas, ces données sont comparées avec les spécifications originales du plan de programme qui ont été résumées dans les Tableaux IV et VI.

L1 analyse a été effectuée en considérant chaque classe individuellement. Aucune comparaison n1 a été effectuée entre elles puisque l'ajout ou le retrait d'une seule classe modifie du tout au tout la distribution des données.

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CHAPITRE 4

LES RÉSULTATS D'ÉVALUATION

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2 4 .

4. LES RÉSULTATS D'ÉVALUATION

Les deux premières parties de ce chapitre décrivent brièvement les caractéristiques générales des classes visitées par les hygiénistes dentaires et celles qui ont fait l'objet spécifique de nos observations.

Par la suite, nous faisons ressortir les résultats de notre analyse. Nous abordons tout d'abord ceux reliés aux présentations des hygiénistes dentaires en classe. Les résul-tats sont présentés en deux parties différentes. L'une est consacrée aux thèmes touchés en classe et l'autre aux approches pédagogiques utilisées.

Finalement, la dernière section contient les principaux résultats des entrevues menées auprès des hygiénistes dentaires.

4.1 La répartition des classes visitées par les hygiénistes dentaires.

Selon les rapports annuels des activités des hygiénistes dentaires, les classes visitées correspondent au nombre de classes que l'on retrouve sur le territoire du DSC, exception faite des deuxièmes, quatrièmes et sixièmes années qui ne sont pas prévues au programme de santë dentaire.

Le Tableau II, construit à partir de ces rapports, nous fait voir que le programme de santé dentaire est appliqué en premier lieu dans les maternelles (157=30.9%), puis à un degré presqu'égai dans les classes de troisième (103=20.3%) et cinquième années (97=19.0%).

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2 5 .

iLa seule exception étant la première année où il y a eu manque de temps de la part d'une hygiéniste pour couvrir tou-tes ses classes (Lac Saint-Louis, 4=7.4%).

Une analyse sommaire dudit tableau nous montre que l'hy-giéniste dentaire du CLSC Lac Saint-Louis (qui comprend aussi Dollard-des-Ormeaux) couvre â elle seule 49.6% (252)des classes du territoire du DSC. Quant à elles, les hygiénistes du CLSC Pierrefonds (139=27.4%) et du CLSC du Vieux La Chine (117=23%) couvrent moins de classes.

Il est inutile de pousser l'analyse plus à fond de ce tableau pour comprendre que la mise en oeuvre du programme est modulée selon les différentes caractéristiques du territoire du DSC et de ses populations. Les traits majeurs que nous en avons fait ressortir suffisent à illustrer ce fait.

En résumé, sauf une exception, les hygiénistes ont visitées toutes les classes du territoire prévues au programme.

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2 6 .

TABLEAU III RÉPARTITION DES CLASSES VISITEES PAR LES HYGIÉNISTES DENTAIRES,SELON LE NIVEAU SCOLAIRE ET LE C.L . S. C.

\ Classes 1ère 3eme 5ême

CLSC Garderie Maternelle Année Année Année TOTAL

NB 51 80 4 58 59 252

LAC ST-KXJIf %-> 20.2 31.7 1.6 23.0 23.4 100.0 LAC ST-KXJIf %-> 20.2 1.6 23.4 100.0

U 52.6 51.0 7.4 56.3 60.8 . 49.6

NB 13 34 26 24 20 117

VIEUX %-> 11.1 29.0 22.2 20.5 17.1 100.0 LftCHINE %>!/ 13.4 21.7 48.1 23.3 20.6 23.0

NB 33 43 24 21 18 139 PIERKEFONDS 23.7 30.9 17.3 15.1 12.9 100.0

H 34.0 27.4 44.4 20.4 18.6 27.4

NB 97 157 54 103 97 508 TOTAL 19.1 30.9 10.6 20.3 19.1 100.0

%>l/ 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0

4 .2 Les c l a s s e s sous o b s e r v a t i o n

Notre o b s e r v a t i o n du déroulement du programme comprend l e s c l a s s e s s u i v a n t e s : une g a r d e r i e , c inq c l a s s e s de m a t e r n e l l e , une de t r o i s i è m e année e t deux de cinquième année. I l n ' y a pas eu de c l a s s e de première année soumise à l ' i n v e s t i g a t i o n . Également, nous n ' avons pu i n c l u r e p lus d ' o b s e r v a t i o n s dans n o t r e é tude puisque nous é t i o n s à l a f i n de l ' a n n é e s c o l a i r e .

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27.

Les c l a s s e s observées se r é p a r t i s s e n t dans q u a t r e é c o l e s d i f f é r e n t e s sur l e t e r r i t o i r e du Département de Santé Commu-n a u t a i r e : Northview ( g a r d e r i e ) , Ste-Geneviêve (deux m a t e r n e l -l e s ) , Dollard-des-Ormeaux (deux m a t e r n e l l e s e t une t r o i s i è m e année ) , Sa in te -Véron ica (une m a t e r n e l l e e t une cinquième année ) , Sunnydale (une cinquième année ) .

. Peu importe l a langue u t i l i s é e par l e s é l èves en c l a s s e , f r a n ç a i s ou a n g l a i s , l e s p r é s e n t a t i o n s des h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s demeurent sens ib lement l e s mêmes. De p l u s , i l n ' y a pas de d i f -f é r e n c e s marquées dans l a r é a c t i o n des garçons ou des f i l l e s , chacune des c l a s s e s observées é t a n t m i x t e .

D ' a u t r e s c o n s i d é r a t i o n s sur l e cho ix des c l a s s e s sous o b s e r v a t i o n a p p a r a i s s e n t aux S e c t i o n s 3 . 4 e t 3.5 du p r é s e n t r a p p o r t .

Rappelons que l e s c a r a c t é r i s t i q u e s des c l a s s e s obse rvées ne son t pas nécessa i rement g é n é r a l i s a b l e s â l ' ensemble des c l a s s e s v i s i t é e s par l e s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s .

4 . 3 L ' a n a l y s e des o b s e r v a t i o n s en c lasse-

La p r é s e n t e s e c t i o n c o n t i e n t l e s r é s u l t a t s des o b s e r v a t i o n s qu i on t é t é e f f e c t u é e s dans une g a r d e r i e , cinq m a t e r n e l l e s , une t r o i s i è m e année e t deux c l a s s e s de cinquième année de n o t r e t e r -r i t o i r e . Ces o b s e r v a t i o n s nous r e n s e i g n e n t sur deux pa ramèt res du programme de s a n t é d e n t a i r e , s o i t 1 'occurence de se s d i f f é -r e n t s thèmes (Sect ion 4 . 3 . 1 e t Tableau I I I ) e t c e l l e de se s approches pédagogiques (Sect ion 4 . 3 . 2 e t Tableau V).

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2 8 .

Ces r é s u l t a t s son t mis en comparaison avec ce qu i é t a i t prévu au plan de programme a f i n d ' e n é v a l u e r l ' o r i e n t a t i o n . Le p lan de programme e s t donc r e p r i s sous forme de t ab l eaux (Tableaux IV e t VI) pour pe rme t t r e c e t t e a n a l y s e .

Pour p r é s e r v e r l e u r anonymat, l e s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s on t é t é i d e n t i f i é e s par des l e t t r e s dans l e s t a b l e a u x . Par a i l l e u r s , chacune des c l a s s e s e s t p r é s e n t é e i n d i v i d u e l l e m e n t .

4 . 3 . 1 La r é p a r t i t i o n des thèmes par c l a s s e . (Tableaux - I I I e t IV)

PORTRAIT GËNËRAL

En g é n é r a l , l e thème l e p lus fréquemment abordé par l e s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s e s t l e brossage des d e n t s e t l a s o i e d e n t a i r e (103=27%). Par a p r è s , nous r e t r o u v o n s p r e s q u ' à é g a l i t é l a plaque d e n t a i r e (65=17%) e t l ' a l i m e n t a t i o n (62=16.2%) Les a u t r e s thèmes se r é p a r t i s s e n t de l a manière s u i v a n t e : l a c a r i e d e n t a i r e (43=11.3%), l a v i s i t e chez l e d e n t i s t e (37=9.7%), l a d e n t i t i o n (34=8.9%) e t l e s malad ies p é r i d e n -t a i r e s (32=8.4%). Le f l u o r n ' e s t presque pas mentionné l o r s des p r é s e n t a t i o n s ( 3 = .8%) a l o r s que l a p r o t e c t i o n buccale y e s t a b s e n t e .

Ce p o r t r a i t , comme nous l e c o n s t a t e r o n s , s u b i t c e r t a i n e s v a r i a t i o n s l o r s q u ' o n ana lyse chacun des thèmes séparément ; c e l a t a n t en ce qu i concerne l e s c l a s s e s que l e s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s .

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29.

BROSSAGE DES DENTS ET SOIE DENTAIRE

Ce s u j e t r e v i e n t a s sez souvent dans l ' u n i q u e g a r d e r i e o b s e r v é e . Au se in des m a t e r n e l l e s , excep t ion f a i t e d ' une c l a s s e , i l e s t c e l u i qu i e s t l e p l u s fréquemment abordé . Par c o n t r e , i l n ' e s t presque pas touché en t r o i s i è m e année . E n f i n , dans une cinquième année, i l e s t l e p l u s souvent d i s -c u t é ; ce qui n ' e s t pas l e cas dans, l ' a u t r e , où ense igne une h y g i é n i s t e d e n t a i r e d i f f é r e n t e .

Le p o r t r a i t géné ra l c i - h a u t t r a c é e s t donc r e l a t i v e m e n t b i en r e s p e c t é dans l a p l u p a r t des c a s . Par a i l l e u r s , comme prévu au p lan de programme (Tableau IV) , l e thème brossage des d e n t s e t so i e d e n t a i r e a f a i t l ' o b j e t de p r é s e n t a t i o n s dans chacune des c l a s s e s sous o b s e r v a t i o n .

PLAQUE DENTAIRE

Ce thème, e s t souvent touché t a n t au niveau de l a t r o i -sième année que des deux c l a s s e s de cinquième année. C ' e s t l e second s u j e t en importance ap rès l e b rossage des den t s e t l a s o i e d e n t a i r e .

Par a i l l e u r s , ce thème n ' e s t pas abordé dans l a g a r d e r i e , n i dans t r o i s m a t e r n e l l e s , comme c e l a e s t d ' a i l l e u r s prévu au p lan de programme. Dans l e s deux a u t r e s m a t e r n e l l e s où i l en e s t q u e s t i o n , c ' e s t l e choix pe r sonne l d ' u n e h y g i é n i s t e d e n t a i r e qui e n t r e en l i g n e de compte.

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3 0 .

L'ALIMENTATION

Ce s u j e t e s t un peu moins souvent abordé que l e s deux p r e m i e r s . I l s u b i t des v a r i a t i o n s s e l o n l ' h y g i é n i s t e den-t a i r e qu i l e d i f f u s e . A i n s i , l ' u n e l ' a b o r d e assez f réquem-ment dans sa g a r d e r i e , dans l ' u n e de s e s deux m a t e r n e l l e s e t dans sa t r o i s i è m e année . Une a u t r e l ' a b o r d e s u r t o u t en ma-t e r n e l l e e t un peu moins en c inquième année , a l o r s que pour une d e r n i è r e , ce s u j e t e s t beaucoup moins important dans t o u t e s s e s c l a s s e s .

Le p l an de programme (Tableau IV) p r é v o i t l ' a p p l i c a t i o n de ce thème à t ous l e s degrés s c o l a i r e s . Une s e u l e c l a s s e de cinquième année n ' e n a pas f a i t l ' o b j e t e t c ' e s t jus tement l a c l a s s e d ' u n e h y g i é n i s t e qui accorde de l ' i m p o r t a n c e à ce s u j e t chez se s a u t r e s c l a s s e s . C e t t e s i t u a t i o n paradoxale peut s ' e x -p l i q u e r a i n s i : manque de temps, a tmosphère de l a c l a s s e , choix p e r s o n n e l de l ' h y g i é n i s t e ou encore l e hasard qu i f a i t de l a s i t u a t i o n une e x c e p t i o n .

VISITE CHEZ LE DENTISTE

Ce thème n ' e s t pas prévu formel lement pour t o u t e s l e s c l a s s e s au p l an de programme, cependan t , i l e s t i m p l i c i t e q u ' i l s o i t a p p l i q u é dans t o u t e s l e s c l a s s e s ; sauf en t r o i s i è m e e t dans une cinquième année où i l n ' e s t e f f e c t i v e m e n t pas a b o r -d é . Bien en tendu , une p l ace impor t an t e l u i e s t r é s e r v é en g a r d e r i e e t dans c e r t a i n e s m a t e r n e l l e s . C ' e s t l ' u n des p r e -miers s u j e t s qu i e s t abordé avec l e s j e u n e s , ne s e r a i t - c e que pour é l i m i n e r l e u r s c r a i n t e s .

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31.

GARIE DENTAIRE

Ce s u j e t e s t un peu moins souvent abordé que ceux qu i l e p r é c è d e n t . Cependant une h y g i é n i s t e y touche quand même assez souvent dans une de ses m a t e r n e l l e s e t dans sa t r o i s i è m e année. Par c o n t r e , i l n ' e s t pas du t o u t touché dans une m a t e r n e l l e , n i dans une cinquième année; c e l a n ' e s t pas l e f a i t d ' une s e u l e h y g i é n i s t e , puisque ces deux c l a s s e s son t sous l a r e s p o n s a b i l i t é de deux personnes d i f f é r e n t e s .

L 'enseignement p r é v e n t i f quant à l a c a r i e d e n t a i r e conna î t donc c e r t a i n e s f l u c t u a t i o n s . Le thème e s t p o u r t a n t prévu pour l ' en semble des c l a s s e s au p lan de programme.

Les f a c t e u r s exp l iquan t c e t t e v a r i a t i o n par r a p p o r t au p lan i n i t i a l sont probablement l e s mêmes que ceux avancés t o u t à l ' h e u -r e : choix pe r sonne l de l ' h y g i é n i s t e , temps d i s p o n i b l e , atmosphère de l a c l a s s e ou encore l a hasa rd qui f a i t que l a s i t u a t i o n observée ne se r é p é t e r a p e u t - ê t r e p a s .

DENTITION

Par d e n t i t i o n , i l f a u t en t end re i c i l a n a t u r e des den t s e t l e u r composi t ion (émail , r a c i n e s , e t c . ) . Ce thème e s t r e l a t i v e -ment peu d i s c u t é . I l l ' e s t cependant quelques f o i s dans l a g a r -d e r i e e t dans t r o i s m a t e r n e l l e s où t r a v a i l l e n t deux h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s d i f f é r e n t e s .

Le p lan de programme p r é v o i t l a d i f f u s i o n de ce thème chez tous l e s degrés s c o l a i r e s . Cependant, i l a f a i t l ' o b j e t d 'aucune p r é s e n t a t i o n dans l e s deux c l a s s e s de cinquième année où t r a v a i l -l e n t deux h y g i é n i s t e s d i f f é r e n t e s .

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! 3-2.

En p lu s des r a i s o n s évoquées t o u t à l ' h e u r e , pour j u s t i f i e r c e t é c a r t , on peut avancer que ces thèmes ne sont pas touchés en cinquième année pa rce que l e s h y g i é -n i s t e s d e n t a i r e s c o n s i d è r e n t en p r i n c i p e que l e s é l èves ont é t é suff isamment r ense ignés l à - d e s s u s depuis l a ma te r -n e l l e e t l a . g a r d e r i e , meme s i e l l e s en p a r l e n t peu dans ces c l a s s e s .

MALADIES PËRIDENTAIRES

Dans une des deux c l a s s e s de cinquième année, ce s u j e t passe au premier p l a n , ce qui' cor respond b ien à ce qu i e s t prévu au programme. Par a i l l e u r s , i l e s t peu ou pas abordé dans l e s a u t r e s c l a s s e s , ce qui e s t a u s s i en accord avec l e p lan de programme (Tableau IV).

FLUOR ET PROTECTION BUCCALE

Ces thèmes son t prévus au p lan de programme pour l e s c l a s s e s de t r o i s i è m e e t cinquième année . Sauf pour une excep t ion t r è s minime -, i l s ne sont pas du t o u t app l iqués dans l e s c l a s s e s qu i on t f a i t l ' o b j e t de nos o b s e r v a t i o n s .

Les mêmes r a i s o n s que nous avons sou levées c i - h a u t peu-vent j o u e r : manque de temps, i n t é r ê t de l a c l a s s e e t de l ' h y g i é n i s t e , h a s a r d . Cependant c e t t e s i t u a t i o n e s t d i f f i -c i l ement e x p l i c a b l e a i n s i puisque ces thèmes sont r e l a t i v e -ment nouveaux pour l e s é l è v e s e t que ceux de cinquième année n e . s e r o n t p l u s v i s i t é s par l ' h y g i é n i s t e d e n t a i r e avant l e u r e n t r é e au s e c o n d a i r e . Au premier abord r i e n ne semble j u s t i f i e r c e t t e mise à l ' é c a r t r a d i c a l e .

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3 3 .

RÉSUMÉ

En résumé, i l y a une c e r t a i n e v a r i a t i o n dans l e t r a i t e m e n t des thèmes e n t r e l e s d i f f é r e n t s degrés s c o l a i r e s . Ce t t e s i t u a t i o n e s t normale puisque l e p lan de programme lui-même v a r i e en f o n c t i o n des années s c o l a i r e s .

Ce qu i e s t moins f a c i l e à comprendre p résen tement , c ' e s t l a v a r i a t i o n que s u b i t l e programme à l ' i n t é r i e u r d ' u n même degré s c o l a i r e e t quelques f o i s chez une même h y g i é n i s t e d e n t a i r e . De p l u s , quelques thèmes impor tan t s prévus au p l an de programme ne sont pas abordés , t e l s l e f l u o r e t l a p r o t e c -t i o n b u c c a l e . C e r t a i n e s r a i s o n s on t é t é mises de l ' a v a n t pour e x p l i q u e r c e t é t a t de f a i t : manque de temps, choix pe r sonne l de l ' h y g i é n i s t e , atmosphère des c l a s s e s , hasard dû à l ' é c h a n -t i l l o n n a g e . Par a i l l e u r s , nous ne pouvons avancer aucune r a i -son v a l a b l e j u s t i f i a n t l a mise à l ' é c a r t r a d i c a l e de thèmes comme l e f l u o r e t l a p r o t e c t i o n b u c c a l e .

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3 4 .

TABLEAU III

FRÉQUENCE DES THÈMES TRAITÉS SELON LE NIVEAU SCOLAIRE ET L'HYGIÉNISTE DENTAIRE

^ \ C l a s s e s

i ihêmes

Garde-r ie

Mater-nelle

(2) Mater-nelle

(3) Mater-nelle

(4) Mater-nelle

(5) Mater-nelle

3ème année

5ême année

5ême année

TOTAL

fygiéniste . Jentaire A B A C A B A C ''A NIL

entit ion NB % 5 18.5

4 10.0

7 16.3

2 . 18.2

9 17.3

3 6.6

4 6.1 NP :NP

34 8.9

'"îrossage des lents e t soie

i dentaire

NB %

6 22.2

15 37.5

10 23.3

5 45.4

14 26.9

22 48.8

*2 3.0

8 38.1

21 27.3

103 27.0

I s i t e chez e dentiste

NB %

5 18.5

4. 10.0

7 16.3

1 9.0

14 26.9

4 8.8

P 2 9.5

N? 37 9.7

limentation NB % 9 33.3

4 10.0

13 30.2

3 27.2

5 9.6

3 6.6

22 33.3

3 14.3

NP 62 16.2

àr ie enta i re

NB % 2 7.4

5 12.5

6 14.0

NP 10 19.2

3 6.6

15 22.7

2 9.5

NP 43 11.3

1 Plaque entaire

NB %

NP *8 20.0

NP NP NP *10 22.2

20 30.3

4 19.0

23 29.9

65 17.0

[Maladies éridentaires

NB %

NP NP NP NP NP NP NP 2 9.5

30 39.0

32 8.4

l^luor NB %

NP NP NP NP NP NP 3 4.5

NC NP 3 .8

[Protection luuccale

NB % NP NP NP NP NP NP NP NC •NP 0

.«utres NB %

0 0 0 0 0 0 0 0 + 3 3,9

3 .8

OTAL NB %

27 100.0

40 100.0

43 100.0

11 100.0

52 100.0

45 100.0

66 100.0

21 100.0

11

100.0 382 100.0

non prévu mais abordé lors de la présentation NC prévu avant la présentation mais non couvert P non prévu avant la présentation

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3 5 .

TABLEAU III

RÉPARTITION DES THÈMES PRÉVUS AU PROGRAMME PAR DBC3*É SCOLAIRE

^ ^ ^ C l a s s e s

Objectifs ^ ^ ^ Garderie Maternelle

1ère Année

3ème Année

5ème Année

Dentition Oui Oui Oui Oui Oui

Brossage des dents e t Soie dentaire Oui Oui Oui Oui Oui

Visite chez le Oui Non* Non*. Non* Non*

Alimentation Oui Oui Oui Oui Oui

Carie dentaire Oui Oui Oui Oui Oui

Plaque dentaire Non Non Non Oui Non

Maladies Péridentaires Non Non Non Non Oui

Fluor Non Non Non Oui Oui

Protection buccale Non Non Non Oui Oui

Autres Non Changement de dentition

Changement de

dentition

Croyances Attitudes

Croyances Attitudes Responsabi-l i t é

* Ce thème non prévu formellement au programme est cependant abordé dans toutes les classes. I l va de soi dans l'enseignement de l'hygiène dentaire.

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4 . 3 . 2 La r é p a r t i t i o n des approches pédagogiques pa r c l a s s e (Tableaux V e t VI)

PORTRAIT GÉNÉRAL

En g é n é r a l l ' a p p r o c h e pédagogique l a p lus souvent u t i -l i s é e se p r é s e n t e sous l a forme d ' a n i m a t i o n et de d i s c u s s i o n (229 = 53.5%). Les exposés à c a r a c t è r e m a g i s t r a l sont a u s s i r e l a t i v e m e n t impor tan t s (115 = 35%). Les a u t r e s méthodes pé -dagogiques t e l l e s que l a démons t ra t ion au moyen de modèles (27 = 6 .3%) , l e r é c i t d ' h i s t o i r e s en c l a s s e (15 = 3.5%) e t l a s i m u l a t i o n d ' une a c t i o n (7 = 1.6%) son t beaucoup moins u t i -l i s é e s dans l e s c l a s s e s qui ont f a i t , l ' o b j e t de nos obse rva -t i o n s .

I l e s t é tonnant de c o n s t a t e r que t o u t ce qui a v a i t é t é prévu dans l e p lan de programme pa r r a p p o r t à 1 ' a u d i o - v i s u e l , l e s jeux sur p a p i e r , l a v i s i t e d 'un i n v i t é n ' a pas eu l i e u l o r s des r e n c o n t r e s que nous avons o b s e r v é e s . I l f aud ra c h e r -che r 1 1 e x p l i c a t i o n de c e t t e s i t u a t i o n dans l e s en t r evues e f f e c t u é e s avec l e s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s . S ' i l n ' y a pas d ' e x -p l i c a t i o n p l a u s i b l e à c e t t e s i t u a t i o n , i l f a u t penser que l e hasa rd a joué dans chacune des c l a s s e s sous obse rva t ion e t ce que nous avons vu s e r a i t des cas d ' e x c e p t i o n . Ce qui nous semble peu p r o b a b l e , é t a n t donné l a d i v e r s i t é de nos obse rva -t i o n s e t l e f a i t que ces méthodes ont é t é systématiquement mises de c ô t é .

ANIMATION ET DISCUSSION

Dans t o u t e s l e s c l a s s e s o b s e r v é e s , c e t t e approche péda-gogique e s t l a méthode l a p lu s souvent u t i l i s é e , sauf dans l e s deux c l a s s e s de cinquième année où e l l e l ' e s t un peu moins.

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3 7 .

Par a i l l e u r s , i l y a p a r f a i t e correspondance avec l e p lan de programme (Tableau VI) qui p r é v o i t l ' u t i l i s a t i o n de c e t t e méthode à chacun des degrés s c o l a i r e s v i s é s pa r l e programme.

EXPOSÉS

Ce t t e méthode e s t e l l e a u s s i f o r t popu la i r e auprès des h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s , mais un peu moins que la p r emiè re . T o u t e f o i s , on peut a f f i r m e r q u ' e l l e e s t souvent u t i l i s é e , sauf dans l e cas d 'une m a t e r n e l l e e t de deux g a r d e r i e s . Ce qu i semble normal pu isque l e degré d ' a t t e n t i o n des j eunes de c e t âge e s t d i f f é r e n t de l e u r s a î n é s .

Ce qui e s t su rp renan t c ' e s t que l e plan de programme ne p r é v o i t pas l ' a p p r o c h e p a r exposés pour l e s c l a s s e s de t r o i -sième e t de cinquième années , a l o r s qu1 e l l e e s t e f f e c t i v e m e n t u t i l i s é e dans ces c l a s s e s e t c e l a a s sez fréquemment.

DÉMONSTRATIONS

Cet te approche e s t , en g é n é r a l , u t i l i s é e à p e t i t e s doses dans l a m a j o r i t é des c l a s s e s o b s e r v é e s . Ce qui e s t é tonnant i c i c ' e s t q u ' e l l e l ' a i t é t é à f o r c e éga le e n t r e l a g a r d e r i e e t une c l a s s e de cinquième année • En e f f e t , c e c i e s t é tonnant vu l ' é c a r t d ' â g e e n t r e l e s degrés s c o l a i r e s ; d ' a u t a n t p l u s s u r p r e -nant s i l ' o n prend en c o n s i d é r a t i o n que ce sont deux hyg ié -n i s t e s d i f f é r e n t e s qui f o n t usage de c e t t e méthode.

I l n ' y a pas de démons t ra t ion prévue pour l a m a t e r n e l l e e t l a cinquième année au p lan de programme (Tableau V I ) . Lors de nos o b s e r v a t i o n s , nous avons cependant c o n s t a t é qu 'une seu le m a t e r n e l l e sur c inq n ' a pas connu c e t t e méthode; tous l e s au-t r e s d e g r é s , y compris l e s deux c l a s s e s de cinquième année, en ont f a i t 1 1 e x p é r i e n c e .

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3 8 .

De plus, l'hygiéniste de la seule maternelle qui n'a pas vécu l'expérience a utilisé la méthode des démonstrations dans une autre de ses maternelles. N'eût été la faiblesse de notre échantillon, ce résultat semblerait paradoxal.

Finalement, il faut mentionner que cette approche, même si elle est peu fréquente, demeure, non négligeable, en termes d1 efforts, puisque lorsqu'elle est utilisée elle prend relativement.beaucoup de- temps, de -présentation.

RÉCIT D'HISTOIRES

Comme il faut s'y attendre, les histoires qui sont ra-contées en classe pour mieux faire comprendre certaines si-tuations, par exemples "Qu'arrive-t-il à Jean s'il ne se brosse pas les dents à la fin d'un repas?", sont surtout utilisées chez les plus jeunes.

Nos données vont dans ce sens puisque les histoires et récits que nous avons observés se sont déroulés dans la garderie et dans deux maternelles. Il faut souligner que dans tous les cas observés il s'agit du choix personnel d'u-ne hygiéniste dentaire.

SIMULATIONS D'UNE SITUATION

La simulation d'une action par l'hygiéniste a été rarement utilisée dans les classes observées.

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RÉSUMÉ

Des l e début de l ' a n a l y s e , nous avons pu c o n s t a t e r l ' a b s e n c e de c e r t a i n e s méthodes "dynamiques" en c l a s s e ; a u d i o - v i s u e l , jeux sur p a p i e r , p résence d ' u n i n v i t é . Ce t t e lacune e s t su rp renan te d ' a u t a n t plus, que ces approches sont prévues au p lan de programme.

Par a i l l e u r s , l e p o r t r a i t géné ra l que nous avons t r a c é e s t r e l a t i v e m e n t b ien r e s p e c t é : r è g l e g é n é r a l e , l e s méthodes d ' a n i m a t i o n e t de d i s c u s s i o n sont l e s p l u s employées, s u i v i e s par l e s exposés . Ces d e r n i e r s , non prévus au programme pour l e s c l a s s e s de t r o i s i è m e e t cinquième années , sont t o u t e f o i s f o r t p r i s é s par l e s h y g i é n i s t e s qu i en f o n t usage à tous l e s degrés s c o l a i r e s .

En ce q u i concerne l e s démons t r a t i ons , i l e s t é tonnant de v o i r q u ' e l l e s ont pu ê t r e u t i l i s é e s a s sez souvent chez deux degrés s c o l a i r e s b ien d i f f é r e n t s ( g a r d e r i e e t cinquième année) par deux h y g i é n i s t e s d i f f é r e n t e s . Finalement , l e s a u t r e s approches pédagogiques t e l l e s l e r é c i t d ' h i s t o i r e s en c l a s s e , l e s s i m u l a t i o n s sur des modèles, sont peu u t i l i s é e s .

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TABLEAU V

FRÉQUENCE DES APPROCHES PÉDAGOGIQUES UTILISÉES SELON LE NIVEAU SCOLAIRE ET L'HYGIÉNISTE DENTAIRE

^ \ c l a s s e s G (1) (2) (3) (4) (5) Garde- Mater- Mater- Mater- Mater- Mater- 3ême 5eme 5ême

Approches r ie nelle nelle nelle nelle nelle Année Année Année TOTAL

Hygiéniste dentaire A B A C A B A C A . NIL

Alimentation NR 29 29 28 8 34 34 41 3 23 229 et discussion % 59.2 63.0 59.6 42.1 69.4 65.4 55.4 12.5 33.8 53.5

Exposés NB 5 15 12 8 8 15 30 17 40 150 % 10.2 32.6 25.5 42.1 16.3 28.8 40.5 70.8 58.8 35.0

Histoires NB 6 0 5 0 4 0 0 0 0 15 % 12.2 - 10.6 - 8.2 - - - - 3.5

Demonstra- NB 9 2 0 2 1 3 2 4 4 27 tions % 18.4 4.3 - 10.5 2.0 5.8 2.7 16.7 5.9 6.3

Simulations NB 0 0 2 1 2 0 1 0 1 7 d'une situation % — — 4.2 5.3 4.1 — 1.3 — 1.4 1.6

NB 49 46 47 19 49 52 74 24 68 428 TOTAL % 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0

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4 1 . TABLEAU VI

RÉPARTITION EES APPROCHES PÉDAGOGIQUES PRÉVUES AU PROGRAMME PAR DEGRÉ SCOLAIRE

lasses

Approches

Garderie Maternelle 1ère Année

3ème Année

5ème Année

Aniiretion et discussion Oui Oui Oui Oui Oui

Exposés Oui Oui Oui Non Non

Histoires Oui Non Non Non Non

Démonstrations: Brossage des dents e t soie dentaire

Oui Non Oui Oui Non

Simulations (avec volontaires) Non Non Non Oui Non

Films, diaporanas, dessins, affiches Oui Oui Oui Non Oui

Marionnettes, découpage, jeux sur papier

Oui Non Oui Non Non

Invité (dentiste)

Oui Non Non Non Non

Visites de groupe chez le dentiste Oui Non Non Non Non

Distribution: brosses, auto-collants

Oui Oui Oui Oui Oui

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SYNTHÈSE

Les principaux thèmes abordés en classe par les hygié-nistes dentaires concernent le brossage des dents et 1' uti-lisation de la soie dentaire, la plaque dentaire et l'ali-mentation .

Il y a une variation notable dans la fréquence de dif-fusion des thèmes en classe. Certaines raisons ont été mises de l'avant lors de l'analyse pour expliquer ces variations: quelques-unes sont inhérentes au programme lui-même alors que d'autres relèvent de circonstances particulières. Aucune raison valable n'est apparue quant à la mise à l'écart de thèmes tels le fluor et la protection buccale. Rappelons que ces constatations sont uniquement basées sur le matériel recueilli lors des observations en classe. Il faudra, dans la prochaine section, en vérifier le bien-fondé auprès des hygiénistes dentaires.

Par ailleurs, en ce qui concerne les approches pédagogi-ques, celles qui sont le plus souvent utilisées se présentent sous forme d'animation et de discussions ainsi que d'exposés.

Il y a une certaine variation par rapport au plan de programme en ce qui a trait à l'utilisation des approches pédagogiques. Durant nos observations, nous avons noté 1'absence d'approches telles 1'audio-visuel, les jeux sur papier, la présence d'un invité en classe. Cette absence de méthodes "dynamiques" est difficilement explicable *

Ces. constatations étant faites, il-faut maintenant regar-der le-matériel-d'entrevue avec les hygiénistes dentaires pour acquérir une meilleure connaissance du déroulement concret de l'enseignement de l'hygiène dentaire prévu au programme.

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4.4 L 'ana lyse des e n t r e v u e s avec l e s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s

Les en t revues e f f e c t u é e s avec l e s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s . ont é t é ana lysées en t enan t compte des p r inc ipaux éléments contenus dans l a g r i l l e d ' e n t r e v u e annexée à l a f i n du p r é -sen t r a p p o r t . Les r é s u l t a t s t i r é s de ces en t revues j o i n t s à ceux de nos o b s e r v a t i o n s en c l a s s e , nous pe rmet t ron t de t i r e r c e r t a i n e s conc lus ions quant au fonct ionnement du p r o -gramme de s a n t é d e n t a i r e en mi l i eu s c o l a i r e .

L'ACCUEIL EN CLASSE

Les t r o i s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s pe rço iven t 1 ' a c c u e i l des é l èves comme f a v o r a b l e . Dans un c a s , l e s c l a s s e s de t r o i s i è m e année semblent ê t r e p lu s d i f f i c i l e s ; l a r a i son évoquée s e r a i t l ' a b s e n c e de s u i v i en première e t deuxième années, ou encore l ' é c a r t de temps t rop grand e n t r e l a p r é s e n t a t i o n à l a ma te r -n e l l e e t c e l l e en t r o i s i è m e année .

En ce qui concerne l e s moments de l a journée , i l ne semble y a v o i r aucun problème d ' a c c u e i l . Si on peut supposer que l e s f i n s de journées son t p lu s d i f f i c i l e s , en c o n t r e -p a r t i e , i l f a u t d i r e que l ' h y g i è n e d e n t a i r e e s t une m a t i è r e non académique qui appor t e un élément nouveau à l ' h o r a i r e h a b i t u e l e t q u i , pa r conséquen t , r e ç o i t un a c c u e i l f a v o r a b l e .

L ' impress ion géné ra l e e s t que pendant l a pé r iode avant Noël e t l e mois de j u i n , i l e s t p resqu ' impensab le d ' a l l e r dans l e s c l a s s e s à cause des examens, des a c t i v i t é s s p é c i a l e s , des congés en vue e t de l ' a t m o s p h è r e des c l a s s e s .

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4 4 .

LES CONTRAINTES

Les c o n t r a i n t e s de m a t é r i e l pédagogique semblent ê t r e une s i t u a t i o n commune aux t r o i s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s , chacune d ' e l -l e s évoquant l e manque de budget comme é t a n t l a cause p r i n c i p a l e de c e t t e c o n t r a i n t e . Selon l e m i l i e u où l e programme e s t d i f f u s é , on dénote également s o i t un manque de f i l m s en f r a n ç a i s ( la p l u -p a r t é t a n t p r o d u i t s aux E t a t s -Un i s ) ou un manque de brochures en a n g l a i s ( l a m a j o r i t é des b rochures g r a t u i t e s sont d i s t r i b u é e s par l e MSSS).

De façon g é n é r a l e , l e s h y g i é n i s t e s semblent manquer de temps pour a p p l i q u e r l e programme à d ' a u t r e s p o p u l a t i o n s - c i b l e s . Dans un c a s , on d i t que des p é r i o d e s d ' une heure s e r a i e n t p r é f é r a b l e s à c e l l e s de 45 minutes avec l e s t r o i s i è m e s e tc inquièmes années . Dans un a u t r e c a s , l ' h y g i é n i s t e sou l igne un manque de temps pour répondre aux q u e s t i o n s des é l è v e s . Dans l e s CLSC D o l l a r d - d e s -Ormeauxe t Lac S t - L o u i s , i l y a un manque s é r i e u x de temps à cause d 'une p lu s grande charge de c l a s s e s e t d ' é l è v e s à r e n c o n t r e r .

La c o l l a b o r a t i o n de l a d i r e c t i o n e t des p r o f e s s e u r s semble p o s i t i v e en g é n é r a l . L ' h o r a i r e q u o t i d i e n de l ' h y g i é n i s t e d e n t a i r e e s t dé te rminé par l a d i r e c t i o n e t ne semble pas cause r de problème de p l a n i f i c a t i o n o p é r a t i o n n e l l e même s i c e t t e d e r n i è r e ne dépend pas d i r ec t emen t de l ' h y g i é n i s t e .

LA PARTICIPATION DES ÉLÈVES

Les t r o i s h y g i é n i s t e s semblent en f aveu r de l a p a r t i c i p a t i o n des é l èves e t en v o i e n t l a p e r t i n e n c e . Cependant, dans un cas on semble accorder p lu s d ' impor tance à une p r é s e n t a t i o n f o r m e l l e , l a p a r t i c i p a t i o n é t a n t vue comme une c e r t a i n e forme de " d é v i a t i o n " . Dans l e s deux a u t r e s c a s , on p r é f è r e l e s p r é s e n t a t i o n s sous forme " q u e s t i o n s - r é p o n s e s " pour s u s c i t e r l a p a r t i c i p a t i o n .

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PRÉSENCE D'UN OBSERVATEUR EN CLASSE

En majorité, les hygiénistes croient qu'il n'y a eu aucun changement dans la présentation ou dans la réaction des élèves. Par contre, nous sommes conscients que la présence d'un obser-vateur a pu susciter un certain malaise qui a toutefois été surmonté et qui ne semble pas avoir influencé le contenu ou la forme de la présentation.

TRAITEMENT DES THÈMES

En général, le nombre de thèmes abordés en classe est relativement stable. Cependant, il peut subir certaines va-riations selon la réceptivité des élèves et le degré de. fatigue de l'hygiéniste dentaire.

Une première hygiéniste préfère aller en profondeur dans les thèmes qu'elle choisit et en superficie pour répondre aux questions des élèves.

Une autre hygiéniste préfère moins de thèmes mais plus en profondeur. Par exemple, le thème "plaque dentaire" est retenu prioritairement peu importe les degrés scolaires.

Une troisième hygiéniste souligne que pour le choix des thèmes, l'intérêt de l'élève est grandement pris en considé-ration. Avec les plus âgés, on peut discuter plus en profon-deur.

Il ne semble donc pas y avoir de manière commune de procéder lors du choix des thèmes: traites en classe.

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APPROCHES PÉDAGOGIQUES

Chez les trois hygiénistes dentaires, il y a un effort constant d'adaptation à la situation vécue en classe. Si la méthode employée ne fonctionne pas, elles essaient une autre méthode ou une combinaison de différentes méthodes. Le choix des méthodes se fait en fonction de l'âge des élèves, du budget (les contraintes budgétaires influençant indirectement les méthodes d'apprentissage) et de l'intérêt et des habiletés personnelles de l'hygiéniste dentaire. De façon générale, on tient compte des différences de facilité d'apprentissage entre auditifs et visuels.

Dans deux cas, les hygiénistes n'utilisent pas de méthodes audio-visuelles, car, pour cela, il faudrait une deuxième pé-riode de présentation.

Dans un autre cas, l'hygiéniste préfère les livres d'his-toires pour les jeunes et les modèles pour les plus vieux.

De plus, une autre hygiéniste emploie des dessins, contes, diaporamas ou films pour les materhellës.-etprèmiêres années.

Dans un dernier cas, l'hygiéniste préfère l'histoire à un film à cause du rapport groupe/animateur. Le tableau devient alors un outil indispensable; les pancartes et dessins sont faits par l'hygiéniste.

En résumé, les hygiénistes dentaires essaient de rejoindre les préoccupations personnelles des jeunes pour susciter leur intérêt. Le degré d'adaptabilité dans l'usage des approches pédagogiques est donc très grand d'une classe à l'autre.

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CE QUE LES ÉLÈVES RETIENNENT DES PRÉSENTATIONS

En général, les hygiénistes dentaires croient que les élèves retiennent moins de choses lorsque c'est une présen-tation magistrale.

Cependant, une hygiéniste dit que les élèves retiennent beaucoup, même des détails que l'on serait porté à oublier.

Une autre hygiéniste croit toutefois que ce ne sont pas les connaissances qui sont retenues, mais plutôt le sens des responsabilités et de l'autonomie.

Les hygiénistes pensent aussi que pour mieux agir sur les habiletés (brossage, soie dentaire), il faudrait une deuxième période de présentation. L'effet de répétition aurait une importance puisque ce dont on entend parler dès la maternelle serait susceptible d'être mieux retenu, comme par exemple le brossage.

PROGRAMME ACTUEL

En général, les hygiénistes dentaires disent qu'elles connaissent le programme actuel par coeur, qu'elles l'ont intégré, qu'elles l'adaptent aux situations localêS et-.qu'elles ne voient pas l'utilité de le consulter régulièrement.

RECONSTRUCTION DU PROGRAMME

Toutes les hygiénistes dentaires semblent d'accord pour garder les mêmes thèmes au programme, sauf dans un cas : l'em-phase serait mis sur la "plaque dentaire". Il apparait que toutes prennent pour acquis que les thèmes couverts en classe sont ceux du plan de programme écrit.

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En ce qui a t r a i t aux méthodes pédagogiques , t o u t e s e n v i s a g e r a i e n t un s u i v i auprès des p a r e n t s . Dans un cas , on suggère l e s l e t t r e s aux p a r e n t s , dans un a u t r e , on l a i s -s e r a i t quelque chose en c l a s s e ( p o s t e r , e t c . ) . Deux hyg ié -n i s t e s suggèren t des méthodes d 'enseignement p lu s dynamiques e t une a u t r e i n s i s t e sur l ' i n t é g r a t i o n de l a s an té d e n t a i r e aux a u t r e s m a t i è r e s s c o l a i r e s au moyen d ' un c a h i e r d ' a c t i v i t é s pour l e s p r o f e s s e u r s , dans l e cadre du cours de Formation P e r s o n n e l l e e t S o c i a l e .

De p l u s , une h y g i é n i s t e d e n t a i r e suggère l a n é c e s s i t é d ' une a u t r e p é r i o d e pour augmenter l ' a c q u i s i t i o n des h a b i -l e t é s .

Quant à l a f réquence des p r é s e n t a t i o n s , deux d ' e n t r e -e l l e s s u g g é r e r a i e n t , s i p o s s i b l e , une deuxième r encon t r e e t dans un cas on f e r a i t un s u i v i auprès des p r o f e s s e u r s en l a i s s a n t du m a t é r i e l su r p lace e t en e f f e c t u a n t des r e l a n c e s .

Pour une h y g i é n i s t e , l e choix des c l a s s e s se f e r a i t comme s u i t s

- e l l e r e n c o n t r e r a i t l e s quatrièmes e t sixièmes années au l i e u de l a cinquième.

Pour une a u t r e h y g i é n i s t e s

- i l f a u d r a i t f a i r e l ' a j o u t de l a s ixième année.

Pendant qu 'une h y g i é n i s t e cons idè re comme imposs ible de l i m i t e r son nombre de c l a s s e s "en"les c h o i s i s s a n t au"hasard , unë a u t r e v o i t c e l a comme fac i l ement r é a l i s a b l e .

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BESOINS DE FORMATION

Règle g é n é r a l e , ces beso ins semblent r e l i é s aux f u t u r e s p o p u l a t i o n s - c i b l e s s personnes handicapées e t personnes âgées Une sugges t ion i n t é r e s s a n t e e s t c e l l e de se r e n s e i g n e r auprès des i n t e r v e n a n t s en ce qui concerne l e s beso ins de l e u r c l i e n t è l e . Dans un c a s , on mentionne q u ' i l s e r a i t i n t é r e s s a n t d ' à v o i r des no t ions de pédagogie .

AUTRES SUJETS

Les t r o i s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s v o i e n t l a n é c e s s i t é de t r a v a i l l e r en équ ipe . Une aborde encore l ' i m p o r t a n c e de toucher d ' a u t r e s p o p u l a t i o n s - c i b l e s . Une a u t r e f a i t un r e t o u r sur l e s c o n t r a i n t e s b u d g é t a i r e s , t a n d i s qu 'une d e r n i è r e i n s i s t e su r l a su rcharge de t r a v a i l qui e x i s t e présentement e t qui augmentera encore à l ' a v e n i r .

Pour ce qui e s t du Programme de Formation Pe r sonne l l e e t S o c i a l e , pendant qu 'une c r o i t que c e l a va l i b é r e r l e s h y g i é n i s t e s d e n t a i r e s , deux a u t r e s pensent que l e s éco les vont c o n t i n u e r de f a i r e appe l à l e u r s s e r v i c e s e t q u ' i l y aura peu de changement quant à l e u r r ô l e .

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SYNTHÈSE

En général, les hygiénistes dentaires semblent satisfaites de l'accueil qu'elles reçoivent en classe et de la collaboration de la direction et des professeurs.

D'après les entrevues effectuées avec les hygiénistes den-taires, on remarque que le manque de budget leur semble un pro-blême général qui limite le matériel pédagogique et influence in-directement les méthodes d'apprentissage utilisées. Les con-traintes de temps évoquées nous laissent croire à une nécessité de sélection des populations-cibles ainsi qu'à une planification opérationnelle plus rigoureuse du contenu et de la forme des présentations en classe.

De façon générale, le nombre de thèmes abordés lors des présentations, le choix de ceux-ci et la profondeur avec laquelle ils sont abordés, dépendent du temps alloué, du niveau intellec-tuel et de la réceptivité des élèves ainsi que des préférences de l'hygiéniste dentaire.

Bien que toutes soient convaincues de l'importance de la participation des élèves en classe, les méthodes pédagogiques pour la stimuler semblent encore peu développées ou même peu utilisées dans certains cas. Les trois hygiénistes dentaires semblent employer des approches différentes et chacune d'elles dit devoir s'adapter en modifiant les méthodes selon le budget qui leur est accordé ou selon le niveau de la classe ou la ré-ceptivité de celle-ci.

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Dans la restructuration du programme, on ne propose aucun changement dans le choix des thèmes; toutefois, 11 effet cumulatif de 11 enseignement a été souligné, suggé-rant la répétition des mêmes thèmes à partir de la mater-nelle .

Quant aux méthodes d'apprentissage, on privilégierait un suivi auprès des parents et des professeurs et on ai-merait connaître et utiliser des méthodes plus dynamiques.

Une deuxième période serait utile pour améliorer les habiletés des élèves. Quant au choix des classes, la sixième année devrait être vue avant son départ pour le secondaire afin de réviser les connaissances et habiletés acquises pendant la période couvrant la maternelle et le primaire.

Les trois hygiénistes reconnaissent un besoin de formation pour aborder la problématique de l'hygiène dentaire chez les personnes handicapées et les personnes âgées.

À la fin des entrevues, notons un retour sur le manque de budget et sur la surcharge de travail pour une des hygiénistes ainsi que la mention du Programme de Formation Personnelle et Sociale qui, selon l'opinion de deux hygié-nistes, n'apportera pas beaucoup de changement à la forme du programme actuel mais qui, selon une autre, la libérera de sa tâche scolaire•

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CONCLUSION

L'accueil réservé au programme de santé dentaire en classe peut être qualifié de favorable. Toutefois, sa mise en application est limitée à cause de contraintes de temps et de matériel.

Nos observations en classe et les entrevues effectuées avec les hygiénistes dentaires nous ont appris que les principaux thèmes abordés en classe sont le brossage des dents et la soie dentaire, la plaque dentaire et l'alimen-tation. Ces thèmes et les autres prévus au plan de pro-gramme (visite chez le dentiste, dentition, maladies péri-dentaires) subissent des variations dans leur mise en application qui sont explicables en raison de l'intérêt des classes pour les thèmes, du manque de temps, du choix effectué par l'hygiéniste dentaire.

De plus, nos observations relèvent deux thèmes du plan de programme qui ne sont pas traités en classe: le fluor et la protection buccale. Autant nos observations que notre matériel d'entrevue ne peuvent expliquer ces lacunes.

Par ailleurs, nos observations en classe et nos entre-vues nous confirment que les approches pédagogiques les plus utilisées sont la discussion et l'animation de groupe ainsi que les exposés à caractère magistral. Dans nos observations, nous avons pu constater 1'absence d'approches dynamiques telles: l'emploi de méthodes audio-visuelles, la présence d'un invité en classe, les jeux sur papier alors que ces méthodes sont prévues au plan de programme.

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Lors de nos entrevues, les hygiénistes dentaires nous ont confirmé le fait qu'elles étaient conscientes de ces lacunes par rapport à une approche pédagogique plus diver-sifiée. Elles ont fait le souhait d'utiliser différentes approches novatrices dans le futur si les conditions bud-gétaires et matérielles le permettaient.

Selon les hygiénistes dentaires, le plan de programme actuel semble satisfaisant. Il nécessiterait toutefois un meilleur suivi auprès des parents, des professeurs et des élèves eux-mêmes. De plus, si l'on songe à le restructurer, il faudrait tenir compte des capacités intellectuelles des élèves des différents degrés scolaires visés. Il faudrait aussi penser à élargir le programme à d'autres clientèles: personnes âgées, handicapés. Ce qui fait que la formation que souhaitent avoir -les hygiénistes dentaires devrait tou-jours être adaptée aux besoins spécifiques de leurs diffé-rentes clientèles.

Finalement, soulignons que le programme de santé den-taire fonctionne relativement bien dans son ensemble; il faut en accorder le crédit à l'effort constant que fournis-sent les hygiénistes dentaires en vue de s'adapter aux be-soins de leurs différentes classes. En contrepartie, nous devons admettre que cette façon de mettre en application le programme, malgré ses qualités indéniables, fait subir d'é-normes variations au plan de programme initial. C'est jus-tement cette réalité que la présente évaluation a voulu mettre en relief afin de rendre justice au programme lui-même et au personnel qui est chargé de le mettre en oeuvre.

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RECOMMANDATIONS

I - Planification stratégique relative au programme

Lors de la planification du programme, il faudrait:

a) travailler à la réallocation du temps de travail de l'hygiéniste dentaire pour lui permettre de rejoindre . d'autres populations;

b) travailler à la réallocation du temps selon les différents niveaux à l'intérieur du programme scolaire;

c) procéder à une sélection des populations les plus à risque, dans la perspective où l'on devrait limiter les interventions.

d) s'assurer de la collaboration d'un pédagogue afin d'établir une correspondance entre le niveau scolaire ou l'âge et la capacité d'apprentissage;

e) considérer sérieusement l'embauche d'une deuxième hygiéniste dentaire pour desservir la population des CLSC Dollard-des-Ormeaux et Lac Saint-Louis.

II - Planification tactique (ou mise en application du programme)

Lors de la mise en application du programme, il faudrait:

a) faire une plus grande place aux thèmes suivants: plaque dentaire, fluorures et protection buccale;

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b) utiliser les mêmes thèmes dès le début en les appro-fondissant d'année en année pour obtenir l'effet cumulatif désiré;

c) développer graduellement les approches pédagogiques à caractère novateur tels: la présence d'invités en classe, les présentations audio-visuelles, la parti-cipation des élèves par des jeux et autres;

d) tenir compte de l'effet multiplicateur des professeurs et des parents;

e) aider les professeurs et les parents à assumer cette responsabilité d'agent multiplicateur en leur assurant un suivi: matériel d'activités laissé en classe; lettres et mémorandums aux-parents, etc.;

f) mettre en place des mécanismes pour rejoindre les professeurs et les parents afin de les habiliter et de les motiver à transmettre certains rudiments de l'hygiène dentaire aux enfants.

III - Planification opérationnelle du programme

Pour s'assurer d'une mise en opération améliorée, il faudrait:

a) continuer les bonnes relations déjà établies entre les coordonnatrices des CLSC et l'agent de programmation en santé dentaire ;

b) procéder en concertation avec la coordonnatrice et l'hygiéniste dentaire de chaque CLSC à une sélection des groupes les plus à risque parmi la population scolaire à desservir sur leur territoire respectif.

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IV - Formation

Pour permettre aux hygiénistes dentaires de donner des services toujours efficaces, il faudrait :

a) offrir aux hygiénistes dentaires des sessions de for-mation professionnelle et leur donner des moyens de s1auto-former à travers leurs expériences de travail;

b) offrir aux hygiénistes dentaires une formation continue en animation de groupes pour améliorer la qualité et la diversité des méthodes d'apprentissage.

V - Mise en oeuvre de ces recommandations

Pour voir à la mise en oeuvre de ces recommandations, il faudrait s

a) restructurer le plan de programme de telle sorte qu'il tienne compte des contraintes actuellement dévolues aux hygiénistes dentaires ;

b) développer une planification opérationnelle qui puisse harmoniser les différents niveaux d'activités des hygiénistes dentaires.

VI - Évaluation subséquente du programme

a) mettre en place un mécanisme d'information qui renseigne sur les changements survenus, suite aux modifications du programme ;

b) envisager la possibilité de développer différents devis d'évaluation qui seront en lien étroit avec le développe-ment futur du programme.

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BIBLIOGRAPHIE

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6 3 .

REVUES :

Evaluation and the Health Professions (Sage Publication)

Evaluation Review (Anciennement Evaluation Quaterly) (Sage Publication)

Journal of Evaluation and Program Planning (Pergamon Press)

New Directions for Program Evaluation (Jossey Bass Publishers)

R e v u e Canadienne de santé mentale communautaire, vol. 4 no 2 automne 1985. Numéro spécial consacré à l'évaluation de pro-grammes.

La Revue Canadienne d'évaluation de programme.

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ANNEXES

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6 5 .

A N N E X E I

ÉVALUATION DU PROGRAMME DE SANTÉ DENTAIRE

GUIDE D'ENTREVUE AVEC LES HYGIÉNISTES DENTAIRES

Objectifs de l'évaluation du programme:

- évaluer le degré de réalisation du programme actuel? - entreprendre la révision du programme.

Objectifs de 11 entrevue :

- obtenir de l'information sur le contexte dans lequel se déroule le programme;

- obtenir de l'information sur le programme lui-même.

Guide d'entrevue:

Comment perçois-tu 11 atmosphère qui règne dans tes classes lors de tes présentations?

Y a-t-il: - des classes ou des âges plus difficiles que d'autres? - des moments de la journée ou de l'année?

As-tu des contraintes de matériel pédagogique? De temps? De collaboration de la direction ou des professeurs?

Trouves-tu que les élèves participent comme tu le vou-drais ou encore comme le programme le prévoit?

La présence d'un observateur en classe a-t-elle influen-cée le déroulement de tes présentations? Si oui, comment?

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Lors de tes présentations préfères-tu aborder quelques thèmes en profondeur ou plusieurs qui sont vus plus ra-pidement? Peux-tu m1expliquer les raisons de ton choix? Comment varie-t-il? (classes, horaires, temps, préfé-rences personnelles?).

Quelles sont tes méthodes d'apprentissage habituelles? Comment fais-tu le choix de ces méthodes? Y en a-t-il qui te semblent plus appropriées que d'autres? Les-quelles? Pourquoi?

D'après toi qu'est-ce que les élèves de tes différentes classes retiennent le plus d'une présentation?

En quoi le programme actuel est-il utile dans ton en-seignement? Est-il assez précis ou au contraire trop général?

Si tu avais à reconstruire le programme actuel (dans sa section apprentissage) comment procèderais-tu en ce qui concerne:

- ses thèmes (son contenu) - ses méthodes d'apprentissage - les connaissances et habiletés diffusées - la fréquence de présentation (nb. de fois, choix des classes).

As-tu des besoins particuliers de formation? .Lesquels?

Y a-t-il d'autres sujets concernant le programme de santé dentaire que tu aimerais aborder dans le cadre de cette rencontre?

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ANNEXE II MODËLE D'EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROGRAMME DE SANTÉ DENTAIRE EN MILIEU SCOLAIRE

BUT DU OBJECTIFS GÉNÉRAUX OBJET D'ÉVALUATION OBJECTIFS DE BOT DE PROGRAMME DU PROGRAMME L'ÉVALUATION L'ÉVALUATION

Aider les enfants 1- Inforner les enfants et Les activités liées au 1- Réviser les Déterminer le degré de 3 à 12 ans â les sensibiliser à l'impor- premier objectif général orientations du de réalisation du développer une tance de la prise en charge du programme forment prograïune â partir de programme de santé prise en charge individuelle de leur santé l'objet de la présente sa mise en application. dentaire en milieu graduelle de leur dentaire. évaluation. Elles sont scolaire. santé dentaire. constituées des 2- Vérifier le

2- Sensibiliser les personnes présentations des hygié- déroulement concret les plus influentes auprès nistes dentaires en des activités du des enfants à l'importance classe. Deux paramètres program©. de leur rôle dans l'aide à d'évaluation de ces la prise en charge par les activités sont retenus: 3- Bnettre des enfants de leur santé dentaire » reoonvnandations,

- les th&nes abordés en suite à l'évaluation 3- Dispenser les traitements classe (cf.p.34). entreprise. préventifs.

- les approches pédago- 4- Entreprendre la 4- Instaurer un progrcmuie giques utilisées en mise en application de dépistage/relance pour classe (cf.p.40)« des révisions suggérées. les populations à risque.

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E 3404 Ex. 2

E 4470

B E A U D R Y , L O U I S E POTVIN, NELSON DSC LAKESHORE TITRE :

E V A L U A T I O N DU F O N C T I O N N E M E N T DU P R O G R A M M E DE S A N T I ; D E N T A I R E EN M I L I E U S C O L A I R E

E 3404 Ex. 2