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Accélérer la mise en œuvre de l’ECOWAP/PDDAA

Programme d'appui à la mise en œuvre de l'Offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la riziculture en Afrique de l’Ouest

Réunion de validation du projet de document du Programme Cotonou, Bénin, 24- 26 Mars 2014

Relevé de conclusions et de recommandations

Avec l’appui de :

I. Introduction

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Atelier de validation du projet de document du Programme d’appui à la mise en œuvre de : Offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la riziculture en Afrique de l’Ouest

1. Sur invitation de la Commission de la CEDEAO, s’est réuni les 24, 25 et 26 Mars 2014, à Cotonou, République du Bénin, la Task Force de l’initiative « offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la production du riz en Afrique de l’Ouest ».

2. La réunion avait pour objectif « d’examiner et valider le projet de programme d’appui à la mise en œuvre de l’offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la riziculture en Afrique de l’Ouest ». Trois résultats sont attendus des travaux de la réunion : (i) le contexte, les défis, enjeux, les opportunités, les orientations stratégiques, la logique d’intervention, les résultats, les activités, les parties prenantes, le budget, ainsi que les mesures complémentaires à mettre en œuvre pour anticiper sur les objectifs souhaités sont examinés ; (ii) des recommandations d’amélioration du document sont formulées, (iii) une feuille de route pour la finalisation et l’adoption du projet de programme par les instances statutaires de la CEDEAO et de l’UEMOA est définie.

3. Ont pris part à la rencontre, (i) les responsables des stratégies nationales de développement du riz, (ii) des représentants des réseaux régionaux des organisations socioprofessionnelles (ROPPA, RBM, du secteur privé (AAFEX, RECAO), de la société civile (POSCAO, AFAO), des ONG (OXFAM,VECO westAfrica) ; (iii) des représentants de la CEDEAO, de l’UEMOA, d’AfricaRice, du CORAF, de l’IFPRI, du Hub Rural ; (v) des personnes ressources mobilisées par le Hub Rural dans le cadre de leur appui à l’animation technique du processus. La liste exhaustive des participants est jointe en annexe à ce relevé de conclusions et recommandations.

II. La cérémonie introductive

4. La cérémonie introductive a été marquée par deux allocutions.

a. Monsieur Hilaire SANOU, représentant de la Commission de l’UEMOA, a dans un premier temps transmis aux participants les félicitations du Commissaire en charge de la Sécurité Alimentaire, de l’Agriculture, des Mines et de l’Environnement de l’UEMOA, Monsieur Ibrahima DIEME. Il a ensuite rappelé le contexte alimentaire toujours tendu que connait la région Afrique de l’Ouest avant de mettre l’accent sur les efforts que les Commissions de l’UEMOA et de la CEDEAO, ainsi que de leurs partenaires techniques déploient pour atténuer les effets de l’insécurité alimentaire dans la région. Il a ensuite insisté sur les stratégies et les actions que la Commission de l’UEMOA met en œuvre pour promouvoir la culture du riz, avant de réaffirmer l’engagement des autorités de l’Union à contribuer à la réussite de l’offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la riziculture en Afrique de l’Ouest.

b. Ouvrant officiellement les travaux de l’atelier, Monsieur SALIFOU Ousséini, Directeur Exécutif de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation, a tout d’abord présenter les excuses du Commissaire en charge de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en Eau de la CEDEAO, Monsieur dont le calendrier très chargé n’a pas permis de prendre part à cette importante rencontre. Il a ensuite rappelé l’intérêt que la Commission de la CEDEAO accorde à ce programme, une des expressions manifestes des chefs d’Etat de la région d’accélérer l’opérationnalisation des politiques agricoles régionales : la PAU et l’ECOWAP/PDDAA. Il a ensuite souhaité pleins succès aux travaux de la troisième réunion de la Task Force de l’Offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la production rizicole en Afrique de l’Ouest.

III. Déroulement des travaux.

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5. Après la présentation des objectifs et des résultats attendus de la réunion, les travaux se sont déroulés en plénière et scindés en deux séquences importantes : (i) la présentation de trois communications introductives, (ii) l’examen approfondi du document de programme d’appui à l’offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la production rizicole en Afrique de l’Ouest.

1. Les communications introductives

6. L’atelier a enregistré trois exposés introductifs qui visent à mieux cerner le contexte du marché rizicole ouest africain, les scénarii de base du programme d’appui à l’offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la production rizicole et les impacts potentiels de ce programme au plan économique, social et alimentaire.

a. La première présentation faite par le CORAF a porté sur les résultats préliminaires de l’étude de la chaine de valeur du riz que cette institution de recherche agricole conduit dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest (Mali, Guinée, Sierra Leone, Libéria, Côte d’Ivoire). L’étude dont les résultats définitifs seront disponibles dans les mois à venir, fait une analyse approfondie des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces de la chaine de valeur rizicole en Afrique de l’Ouest, avant de formuler des recommandations de politiques publiques pour améliorer la performance des différents maillons de cette filière.

b. L’IFPRI est intervenu sur deux dimensions : (i) les implications en termes de consommation et de production de l’objectif d’atteinte d’autosuffisance à 100% en riz de la région à l’horizon 2025 ; et (ii) ses impacts potentiels sur le commerce intra- et extra- régional, la croissance, la création d’emploi et la sécurité alimentaire. La modélisation montre que, selon les différentes hypothèses retenues que : (i) la consommation par habitant se situera autour de 54 kg pour une demande globale comprise entre 24 et 26 millions tonnes de riz usiné en 2025. Ce niveau de demande nécessitera un effort de production annuelle moyenne d’environ 0,60 à 0,85 millions de tonnes de riz usiné par an. Au rythme de la production enregistré au cours des dernières années, l’objectif d’autosuffisance pourrait être atteint en Afrique de l’ouest (CEDEAO + Mauritanie et Tchad) à l’horizon 2025. La réalisation de l’autosuffisance pourrait équilibrer la balance commerciale en riz, impulser la croissance économique régionale d’environ 0,5% et contribuer à la création de plus de 8 millions d’emplois en 2025.

c. La troisième présentation faite par AfricaRice a porté sur les options potentielles en termes de système de production à mettre en œuvre pour atteindre l’autosuffisance en riz en 2025. Trois options qui ne s’excluent pas sont explorées : (i) la hausse de la production nécessaire pour couvrir la consommation est tirée par une contribution de la productivité de 70% et de celle des superficies de 30% ; (ii) la hausse de la production nécessaire pour couvrir la consommation est tirée entièrement par l’extension des superficies ; (iii) la hausse de la production nécessaire pour couvrir la consommation est tirée entièrement par la hausse des rendements. Dans tous les scenarii, l’hypothèse d’amélioration progressive du taux d’efficience de l’usinage est la suivante : 60% jusqu’en 2015, 63% jusqu’en 2018 et 65% au-delà de 2018. Le programme a été bâti dans l’optique d’amélioration accrue de la productivité et, dans une moindre mesure, d’extension des surfaces rizicoles.

2. La présentation du programme.

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7. Le HUB RURAL a présenté la nouvelle architecture du programme d’appui à l’offensive régionale pour la relance durable et soutenue de la production rizicole en Afrique de l’Ouest. Le programme est structuré autour de quatre axes d’intervention : (i) augmenter durablement la production rizicole, (ii) transformer et valoriser la production rizicole locale, (iii) promouvoir le marché régional du riz local, (iv) améliorer l’environnement du développement rizicole. Il sera financé à partir des contributions de trois catégories d’acteurs : (i) les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA, à partir des mécanismes de financement de l’agriculture qu’elles ont mise en place (ECOWADF et FRDA), (ii) des Etats, en mettant en place des mécanismes innovants, (iii) le secteur privé, les partenaires financiers et les producteurs de riz à travers leurs organisations. La mise en œuvre repose sur un dispositif institutionnel comprenant outre les organes de pilotage politique, de coordination et d’exécution technique qui responsabilisent l’ensemble des parties prenantes : institutions d’intégration et de coopération régionales, les Etats, les organisations socioprofessionnelles et le secteur privé. Enfin le programme énonce les hypothèses et risques et des mesures complémentaires à mettre en œuvre pour les minimiser.

8. Tous les compartiments du programme ont fait l’objet d’un débat approfondi de la part des participants à l’atelier. Les discussions ont permis de formuler des recommandations d’amélioration du document. Ces recommandations portent à la fois sur les ajustements à apporter aux données statistiques, à des reformulations des intitulés de certaines composantes, à l’introduction de nouveaux résultats et activités et enfin au remodelage du dispositif de mise en œuvre en tenant compte de la configuration institutionnelle régionale actuelle.

9. De façon spécifique, les participants ont recommandé de:

a. Revoir les statistiques de production rizicole de certains pays, principalement de la République de Gambie et du Niger ;

b. Reformuler les objectifs (globaux et spécifiques), de façon à faire ressortir clairement les préoccupations régionales en matière de développement du riz. ils ont recommandé les formulations : (i) Objectif général « Assurer la promotion durable et soutenue de la riziculture pour la sécurité et la souveraineté alimentaires en Afrique de l’Ouest » et au titre des objectifs spécifiques : « Accompagner toutes les initiatives et stratégies de développement des différents maillons de la chaine de valeur de riz local, en vue de:

i. Moderniser les systèmes de production,ii. Transformer et valoriser la production locale;

iii. Faciliter les échanges régionaux en vue d’enrayer la dépendance extérieure des Etats membres de la CEDEAO en riz.

iv. Promouvoir l’environnement de développement rizicole

c. Redimensionner l’axe 1 portant sur l’augmentation durable de la production rizicole, en y incluant un cinquième résultat consacré à la capitalisation et à la diffusion de systèmes intégrés de la fertilisation de sol et de gestion des produits phytosanitaires. De même, de nouvelles activités sont proposées au niveau des quatre autres résultats dont certains nécessitent également des reformulations ;

d. Reformuler le deuxième résultat de l’axe2 dans l’optique de la promotion de dispositifs intégrés de transformation qui fonctionnent sur la base de partenariat multi acteurs ou de la contractualisation avec les producteurs dans les bassins de production. De même,

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au niveau de l’axe2, les participants ont recommandé de mettre l’accent sur les stratégies et les activités qui permettant aux ménages d’accorder une plus forte préférence à la consommation du riz local ;

e. En ce qui concerne l’axe 3 qui traite de la promotion du marché régional, les participants ont recommandé de reformuler les activités du résultat de façon à mettre en relief les préoccupations relatives à la contribution du programme à la définition et à la mise en œuvre de mesures de sauvegarde adaptées au développement des différents maillons de la chaine de valeur du riz en Afrique de l’Ouest ;

f. Au niveau de l’Axe 4 consacré à l’amélioration de l’environnement de la production du riz, les participants ont recommandé le redimensionnement de cet axe en créant des résultats spécifiques au renforcement des capacités : (i) des cellules de mise en œuvre des SNDR, (i) des acteurs régionaux, (ii) de la recherche, (iii) mettre en place un dispositif de suivi évaluation et de veille informationnelle pour la prise de décision, (iv) le renforcement des capacités des services statistiques. Les participants ont également recommandé de dédier aux questions de genre, d’une part et environnementales d’autre part des résultats spécifiques.

g. En ce qui concerne les mécanismes de mise en œuvre, les participants ont recommandé de revoir outre les organes de gouvernance, ceux d’exécution technique du programme, en explicitant : (i) les rôles dévolus aux différents acteurs à différentes échelles, (ii) le mécanisme de financement, notamment les modalités de mobilisation et de l’utilisation de la contrepartie du financement provenant des Etats membres. Ils ont également recommandé de préciser la répartition des contributions attendues du secteur privé et des producteurs à travers leurs organisations faitières.

h. Sur les hypothèses et risques, ainsi que sur les mesures complémentaires à mettre en œuvre, les participants ont recommandé de compléter les phénomènes identifiés par « La récurrence des phénomènes acridiens et autres ennemis de la culture du riz »

i. En ce qui le cadre simplifié des résultats, les participants ont recommandé, non seulement d’harmoniser la manière de formuler les cibles, les indicateurs, mais aussi de prendre les précautions permettant de formuler des indicateurs qui reposent, sur des (i) des références de base clairement identifiées, d’une part et des données mesurables, d’autre part. En ce qui concerne le dispositif de suivi évaluation, les participants ont recommandé de tenir compte des outils et systèmes mis en place par les institutions spécialisées régionales : AfricaRice et IFPRI.

3. La feuille de route

10. Comme éléments de feuille de route, les participants ont retenu :

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Transmission du relevé des conclusions en version française et anglaise le 2 Avril 2014

Transmission de la version révisée du document en version française et anglaise aux

membres de la task force pour amendement, le 20 Avril 2014,

Recueil des avis et des amendements le 30 Avril 2014,

Finalisation de la version révisée du document de programme en version française anglaise,

le 15 Mai 2014

Transmission de la version finalisée à la CEDEAO, à l’UEMOA et aux membres de la Task

Force 20 Mai 2014.

IV. La cérémonie de clôture.

11. Deux allocutions ont été prononcées lors de la cérémonie de clôture.

12. Le représentant de la Commission de l’UEMOA, Monsieur Hilaire SANOU s’est dit satisfait de la qualité, non seulement du document de programme proposé, mais aussi des suggestions d’amélioration de son contenu, faites par les membres de la Task Force. Ce programme, qui vient renforcer la coopération déjà fructueuse entre les Commissions de l’UEMOA et de la CEDEAO, permettra de réaliser l’autosuffisance en riz de la région à l’horizon 2025.

13. Dans son allocution de clôture des travaux de la Task Force, Monsieur Alain Sy TRAORE, a dans un premier temps félicité les participants pour la qualité du travail abattu. Il a réaffirmé la détermination des Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA de traduire en actes concrets la volonté et l’engagement exprimés par les chefs d’Etat et de Gouvernement de notre région de parvenir à une autosuffisance complète en riz à l’horizon 2025. Il a invité les Etats membres, les institutions spécialisées régionales, les organisations socioprofessionnelles, la société civile et les organisations des producteurs du riz à jouer pleinement leur rôle lors de la mise en œuvre de ce programme.

Liste des participantsN° Nom & Prénoms Fonction/Structure Pays Adresses : Tél. & e-mail

1 MBAYE Papa Alassane Chargé de communication /Hub Rural SENEGAL [email protected]

2 SEYE Abdoulaye Hub Rural SENEGAL [email protected]

3 NIANG Bernadette Diouf Hub Rural SENEGAL [email protected]

4 DEMBELE Kassim Coordonnateur RECAO MALI [email protected]

5 BOUREIMA Dodo R.B.M NIGER [email protected]

6 OUATTARA Youssouf Coordonnateur/Projet Riz Pluvial BURKINA FASO [email protected] :00226 76601729

7 DIAGNE MANDIAYE Chercheur Africa Rice SENEGAL Tel :+221772748109

8DIACK El Hadj A.

AAFEX SENEGAL Tel :+221775128263

9 DIOUF WALY Coordonnateur PNAR SENEGAL [email protected]

10 HENRY KARGBO DIRECTOR, CROPS DIVISION MAFFS SIERRA LEONE [email protected]

11 MARCUS OGUNBIYI Deputy Director Fed. Ministry of Agriculture, Abuja

NIGERIA [email protected]

12 Dr MOSSI MAIGA ILLIASSOU Chercheur / I3N NIGER [email protected]

13 FAFANDING.S.Fatajo Director FASDEP THE GAMBIA [email protected] OUEDRAOGO Ibrahim Représentant Veco West Africa BURKINA FASO [email protected]

mailto:[email protected]

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15 SARR Saliou Président du CIRIZ/ROPPA SENEGAL [email protected]

16 GBENOU Pascal Président du Cadre Régional des Riziculteurs de l’Afrique de l’Ouest

BENIN [email protected]

17 IMMA de MIGUEL Coordonnatrice/Justice économique OXFAM

BENIN [email protected]

18 FAYE MBène Dieye G.P Politique Marche et commerce au CORAF

SENEGAL [email protected]

19 LADKI Marwan Expert changement climatique et Sécurité Alimentaire Hub Rural

SENEGAL [email protected]

20 BOUBACAR DIALLO Michigan State University MALI [email protected]

21 Dr SOULE Bio Goura Hub Rural /Cotonou BENIN [email protected]

22 HITIMANA Leonidas FAO-CEDEAO TOGO [email protected]

23 SANOU Hilaire UEMOA BURKINA FASO [email protected]

24 SALIFOU OUSSEINI ARAA/CEDEAO TOGO [email protected]

25 Dr YAMAR MBODJ Directeur Exécutif/Hub Rural SENEGAL [email protected]

26 FOFANA Ismael Chef bureau régional IFPRI SENEGAL [email protected]

27 AZAGWANDJI Hermann CP/VECOWA BENIN [email protected]

28 GBETOENONMON Abel POSCAO BENIN [email protected]

29 KABORE Seydou R. CILSS BURKINA FASO [email protected]

30 TRAORE Sy Alain ECOWAS Com.Agriculture NIGERIA [email protected]

mailto:[email protected]

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31 LARE-SAMBIANI Léini Commission CEDEAO NIGERIA [email protected]

32 ERAMBERT Rose-Marie Assistante Administrative SENEGAL [email protected]

33 AKANDE Samuel Oyetunji AfricaRice BENIN [email protected]

34 DOSSOUMOU Michel Interprète BENIN [email protected]

35 DJOSSOU Christophe Interprète BENIN [email protected]

36 NKOYO F. Echabor Assistante Bilingue CEDEAO/ECOWAS

NIGERIA [email protected]

37 KELECHI Protocol Assistant ECOWAS NIGERIA [email protected]

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Documents