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1RAPIDISSIMO casterman

CYCLE 2

DOSSIER PÉDAGOGIQUEL I R E C ’ E ST G R A N D I R

JANVIER 2008

Sommaire

Bruno Heitz 2Résumé 2Introduction 3

PISTES PÉDAGOGIQUES :

1. Traverser la France 42. L’heure du courrier 53. Quel voyage ! 64. Amitié et dépaysement 7

AXES D’ÉTUDE :

1. Différents types d’écrits : la bande dessinée 8

2. Découverte du monde : le vivant 10

3. Découverte du monde : l’acheminement du courrier 12

Dossier réalisé par France Bonetton et Marie-Hélène Hurkmans, avec la participation de Bruno Heitz.

SÉLECTION DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE

LOUISETTE LA TAUPE

RAPIDISSIMOBRUNO HEITZ18 x 24 cm – 40 p. – 7,90 €

Autres titres parus dans la série :SARDINE EXPRESSMOUTON CIRCUS

Chaque étude comporte :Une fiche maître : éléments d’analyse et démarche

pédagogique.Une fiche élève : activités.

RAPIDISSIMO casterman

BRUNO HEITZ

Petit, Bruno Heitz aimait creuser la terre du jardin pour faire destunnels, des ponts et des garages pour ses petites voitures. Pendantces travaux, il découvrait parfois d’étranges galeries qui le fascinaient :celles pratiquées par les taupes ou les mulots du voisinage.Maintenant qu’il est grand (ou presque), Bruno Heitz vit en inventantdes histoires pour la jeunesse. Ça lui permet d’habiter à la campagne, dans le sud de la France, où, c’estbien connu, il fait toujours beau et où l’on peut jouer dehors très souvent. Aussi, quand Casterman luia demandé de créer une bande dessinée, il est sorti dans le jardin et s’est agenouillé, l’oreille contre lesol, près de la boîte aux lettres, pour écouter ce qui se passait sous terre…

RÉSUMÉ

Louisette, la taupe, veut retrouver son ami Fernand parti en Camargue depuis six mois. Sans lui, elles’ennuie. Elle a aussi très envie de voyager ! Elle décide de traverser la France pour le rejoindre. Aidéede plusieurs petits animaux souterrains, elle réussit à se glisser dans un colis, à tromper le facteur,pour être discrètement « expédiée » chez Fernand. Mais au centre de tri, le colis – non conforme – est rejeté. Après diverses péripéties, Louisette, qui a perdu ses lunettes dans les secousses du voyage, atterrit dans les égouts. Elle y retrouve Fernand devenu entre-temps le patron des rats d’égout. Comme elle ne voit rien et qu’elle fait entièrement confiance à Fernand, elle est dépaysée et persuadée de faire un grand voyage en France. Son ami ne fait rien pour la détromper !

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POI NTS FORTS

Une BD pleine d’humour qui nous fait circuler dans le monde souterraindes taupes, des mulots et des lapins.

Un voyage original à la poste, dans les égouts et surtout… en imagination !Un style vivant, des dialogues savoureux et des illustrations très expressives.


INTRODUCTION

UNE DRÔLE DE BANDE DESSINÉE

Avec Rapidissimo, Bruno Heitz fait vivre un personnage principal atypique et attachant :Louisette, la taupe. Louisette est une taupe célibataire, d’un certain âge (page 8), avec unevie toute simple. Il semble évident que Louisette n’a jamais quitté ses galeries où elle mène

la vie « ordinaire » de la campagne. Elle porte des lunettes, un tablier, cuisine, fait le ménage, reçoitses amis (p. 8, 12) et rêve d’aventure (p. 13, 14)…

La bande dessinée offre ici un support intéressantpour les élèves : elle permet un style moderneet très vivant, des dialogues nombreux et amusants, ainsi qu’un découpage de l’actionparticulier. Pour les jeunes lecteurs, ce découpagepeut faciliter la lecture en leur donnant envied’avancer dans le récit, de suivre la progressionde l’action case par case… Certains enfantsseront sensibles aussi à l’ambiance des planchesdans leur globalité, car sans lire toutes les bulles,et pour certains à l’aide des seules illustrations,ils comprendront vite ce qui se passe (exemplep. 10, 20, 22, 29). En outre, la BD permet ici dene pas avoir à présenter tous les personnages,de les faire intervenir de façon ponctuelle dansle récit, en ne s’attachant qu’au personnageprincipal, Louisette. Plusieurs approches de laBD seront donc possibles autour de cet album(voir fiche élève 1, fiche maître 1).

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PISTES PÉDAGOGIQU ES

Traverser la France

PARTIR, VOYAGER…Louisette n’a plus de nouvelles de son ami Fernanddepuis six mois. Partagée entre l’inquiétude, l’ennuique crée son absence, l’envie de savoir ce qu’ildevient et celle de quitter un quotidien trop routinier,elle rêve de voyager ! Lorsqu’elle expose son plan àson ami le crapaud, on sent qu’elle le prépare depuisun certain temps (p. 7 à 15). Elle s’est constitué unedocumentation sur la région (que Fernand a dû luivanter), elle sait la situer, en connaît le climat, lesspécialités culinaires (p. 12), le mode de vie, etc.

QUITTER LE QUOTIDIENOn sent aussi que Louisette idéalise beaucoup cevoyage, comme une façon, non seulement de retrouver son ami, mais aussi de découvrir un nouvelunivers. L’envie de voyager s’ancre souvent dans cedésir de quitter le quotidien. La Camargue représentepour elle le pays de la liberté : les chevaux et les taureaux y galopent librement (p. 9)… On s’amuseraavec les élèves à relever ce qui, dans la description qu’elle en fait, paraît idéal à Louisette.À l’aide de quelques exemples, on leur montrera que le désir de voyager tient chez certains de cemélange entre quelques informations partielles mais séduisantes, une part importante de curiositéet un besoin d’aventure.

PARTAGER L’UNIVERS DE L’AUTREDans le cas de Louisette, outre l’envie de liberté,le désir d’échapper à la lassitude du quotidien etla curiosité, on sent bien que c’est l’amitié pourFernand qui est à l’origine de l’envie de partir (p. 8, 11, 12, 27). Peut-être certains élèves ont-ilsdéjà fait ce type d’expérience à travers un déménagement ou des vacances lointaines ouinhabituelles, où l’envie de retrouver un procheest la première motivation du voyage.On sent enfin que Fernand, par sa personnalitémême, représente pour Louisette une ouverturesur le monde, une rupture dans les habitudes, quilui manquent désormais. L’exemple de la cuisineest ainsi significatif (« Quand Fernand venait ledimanche… » p. 12).

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La France et ses régions : les types de paysages

À l’aide d’une grande carte de France,on pourra situer la destination deLouisette et trouver des photos correspondant à ses descriptions (p. 8). On pourra ensuite récolter les cartes postales des vacances desenfants de la classe pour les situer et dégager quelques grands types de paysages : littoral, campagne, ville,montagne. Il ne s’agira pas de situergéographiquement les paysages, maisde montrer aux élèves leur diversité.




L’heure du courrier

UN MONDE SOUTERRAINLouisette vit sous terre, dans des galeries qu’elle aaménagées comme une maison, et fréquente desanimaux dont une grande partie de la vie se déroulesous terre (lapins, crapauds, rats). À travers cetalbum, les enfants pourront découvrir tout ce qu’ilsne voient pas, à la fois de façon plus concrète (parexemple, les racines des plantes p. 11), mais aussiavec une bonne dose d’humour et d’imagination(par exemple, le fil souterrain du téléphone p. 9).Une séquence enrichissante de découverte dumonde pourra être proposée. Voir fiche élève 2,fiche maître 2.L’organisation que nécessite le voyage de Louisetteest le point de départ de ces découvertes. Ondécouvre son petit univers puis on participe de près,comme en direct, à la mise en place de son projet.C’est de cette façon-là que l’on découvre tout ce quele fermier ou le facteur ne verront jamais, tout ce qui se trame sous leurs pieds ! Cette vision dumonde « par en dessous » rend le récit très drôle et sollicite l’imagination du lecteur.

LE SENS DE L’ENTRAIDELapins, crapauds, rats… chacun participe à sa façon et avec les moyens qui lui sont propres au beauprojet de Louisette ! Le crapaud qui a avalé de nombreuses « pattes de mouche » est réquisitionnépour rédiger la lettre que le fermier est censé envoyer (p. 15). Les lapins agiles et rapides, qui vontet viennent du « dessus » ou du « dessous », aident Louisette par leur vigilance et font la chaîne dèsqu’il le faut (p. 10, 15, 18). Ils prennent soin de Louisette en échange de son bon clafoutis aux carottes,mais aussi par affection et pour le plaisir d’être dans le secret ! Les rats quant à eux, qui savent senourrir et circuler en ville à l’aide des boîtes qu’ils trouvent dans les poubelles, peuvent confectionner àleur façon des souvenirs inoubliables (p. 32-34) pour la grande amie de Fernand !

QUELLE ORGANISATION !« Rapidissimo » est aussi une BD sur la correspondance, l’attente du courrier, puis son expédition !Peut-être les élèves seront-ils trop jeunes pour goûter le jeu de mot avec les « colissimo » mais ils reconnaîtront sans doute le mot « rapide »… et saisiront le sens du titre. La réception et l’envoidu courrier sont ici présentés comme une véritable entreprise qui nécessite divers intervenants et de multiples manipulations. Là encore, l’auteur nous fait aller « en dessous », ou plus exactement «à l’intérieur », et rend le circuit de la lettre aussi mouvementé qu’amusant ! On s’arrêtera notammentsur la préparation du colis (p. 15), la rédaction de l’adresse (avec les trous prévus pour respirer, p. 17), l’expédition du colis (nécessitant une poulie pour atteindre la boîte aux lettres, p. 18), puisson voyage jusqu’à la poste. L’album pourra donner lieu à une approche à la fois ludique etconcrète de la correspondance. Voir fiche élève 3, fiche maître 3.

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Quel voyage !

LE VOYAGE DE LOUISETTELouisette est bien décidée et le danger ne lui faitpas peur, d’ailleurs elle ne l’envisage même pas,pensant avoir tout prévu (p. 19). Son but est deretrouver Fernand en Camargue et elle est persuadéede réussir dans cette entreprise. Confiante, elleentre dans le paquet (p. 19) d’un pas très décidé !Mais même si son petit fauteuil est attaché dans lecolis, elle n’a pas prévu tant de secousses et de chu-tes (« j’aurais dû faire fabriquer une ceinture desécurité », p. 22). Au centre de tri, le postier refused’envoyer un paquet si peu réglementaire et le metde côté ; un peu plus tard, la femme de ménagel’envoie à la cave.

LA CONFUSION DES LIEUXDans le voyage, Louisette perd ses lunettes et nevoit plus rien. N’oublions pas qu’il s’agit d’une taupe aveugle… De plus, comme elle est enferméedans le colis, elle interprète les déplacements et les mouvements à sa façon, persuadée d’avancervers sa destination. Comment pourrait-elle se repérer dans le noir ? Pour insister sur l’humour de lasituation, on pourra revenir avec les élèves sur les fausses interprétations dont elle est victime dufond de son colis : le chariot qu’elle prend pour un camion (p. 23), le carton des retours à l’envoyeurpour la soute de l’avion (p. 24), l’aspirateur pour les réacteurs (p. 25), la chute des cartons pour l’atterrissage (p. 26), l’humidité de la cave pour celle des marais (p. 27), l’eau du caniveau pour unfleuve (p. 29), le coup de balai pour le courant… À la mesure de l’entêtement de Louisette, la confusionet l’aveuglement seront undes ressorts de l’humourdu récit jusqu’au bout (p. 32-34) !Pour aider les élèves à sereprésenter ce voyage épique et leur montrer defaçon sensible que nossens peuvent nous tromper,on pourra aussi leur proposer un petit jeud’écoute et de devinettesdes sons (cf. encadré).

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Et si nous devenions tous aveuglescomme Louisette ?

Derrière un paravent ou dans la pièce d’à côté, l’enseignantjoue des petits instruments de l’école (grelots, triangle, claves,bâton de pluie…) et les élèves doivent les reconnaître. C’estcelui qui a trouvé qui passe derrière le paravent à son tour.Si l’on n’a pas suffisamment d’instruments de musique, onpeut très bien se servir des voix de la classe. On répartit lesélèves en deux groupes : les enfants cachés parlent chacunleur tour, les autres devinent. Le groupe qui a reconnu le plusde voix a gagné.On peut bien sûr « corser » le jeu en choisissant des objetsdont la fonction première n’est pas forcément de produire unson : par exemple, faire tomber un crayon sur une surface,puis une trousse complète, etc.



Amitié et dépaysement

En dépit de toute son organisation, Louisette retrouveFernand tout à fait «par hasard» ! Cette «chute», imprévueet imprévisible, fait sourire. Fernand, pour ne pas décevoir son amie qu’il a négligée depuis six mois,se rend compte toute de suite qu’elle n’a plus delunettes et ne fait rien pour qu’elle apprenne lavérité ! Est-ce par goût du mensonge ou pourl’épater à nouveau? Il semble qu’il la préserve caril comprend immédiatement tout ce que représentece voyage pour Louisette ! Il joue de la confusion qui, cette fois,devient presque agréable pour la taupe aveuglée et désireuse d’aventures (p. 32-34) : le vent, le poisson frais, le retour en bateau puis en voiture, les paysages qui défilent… On fera goûter aux élèves l’humour qui anime les dialogues entre les deux amis dans les dernières pages, et en particulierles deux bulles finales (p. 34) : « Fernand, avec toi j’irais jusqu’au bout du monde ! » « Hum. Le boutdu monde… ça fait bien loin, tu sais, alors qu’on peut se dépayser si près de chez soi ! »

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Prolongement

Les voyages les plus beaux sont peut-être ceux que l’on s’invente…Imagine le récit que fera Louisette à son ami le crapaudou aux petits lapins qui l’ont aidée à partir… à partir des phrases suivantes :J’ai voyagé en…Je suis allée à…J’ai traversé…J’ai rencontré…Je suis revenue en…

Variante : faire raconter aux enfants un voyage réel ou imaginaire à partir de :J’ai quitté… avec…J’ai traversé…J’ai vu…


F ICH E MAÎTRE

Différents types d’écrits : la bande dessinée

Probablement les élèves connaissent-ils déjà le genre de la BD, s’ils n’en ont déjà lu, ils en ont aumoins vu et feuilleté. Néanmoins, Tintin et Astérix étant désormais plus souvent associés par lesenfants de cet âge aux dessins animés qu’aux livres, il est important de leur montrer les ouvrages :comment, à partir de dessins fixes et de textes écrits, on a fait vivre à l’écran des personnages qui « bougent » et qui parlent.

Sans nous arrêter sur l’aspect technique du vocabulaire associé à ce type d’écrit (phylactères, planches,etc.), les élèves seront amenés à distinguer dessin et texte (pour les plus jeunes), puis à rechercherles liens entre ces deux éléments de l’histoire, à comprendre ou deviner ce que représente la « bulle »avec sa pointe dirigée vers un personnage, pourquoi les lettres sont parfois plus grosses, que signifient les ronds qui remplacent la pointe de la bulle…

L’aboutissement de ce travail consistera à proposer des pages avec des bulles vides : on peut choisirla page 22, par exemple, qui présente l’avantage de ne pas contenir trop de bulles, seul le personnageprincipal – auquel il arrive une mésaventure bien visible – s’exprime.

Pour les plus jeunes, on pourra travailler enpetits groupes: l’adulte écrira sous la dictée.On comparera les propositions des groupes.Si les séances sont productives, on pourrachoisir des pages qui se suivent, chaquegroupe en prendra une en charge et onvérifiera ensuite l’enchaînement du tout.

Les élèves plus expérimentés en productiond’écrit essaieront, individuellement ou pargroupe de 2-3, de proposer un travailcomplet et cohérent. Au moment de lacorrection, il faudra bien insister sur le rôlede l’illustration qui décrit la situation etl’état d’esprit ou d’émotion du personnage(inutile donc d’en ajouter dans le texte),ainsi que sur le discours direct (pas de «dit Louisette » dans la bulle). Peut-être lerecours au dessin animé peut-il les aidersur ce point ?

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AXES D’ÉTU DE

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1. Différents types d’écrits : la bande dessinée F ICH E ÉLÈVE 1

F I C H E É

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Complète les bulles en imaginant ce que dit Louisette.1


F ICH E MAÎTRE

Découverte du monde : le vivant

Difficile pour un enfant d’imaginer ce qu’il ne voit pas et n’a peut-être jamais vu. Cet album nous permet justement d’évoquer tout ce monde vivant et souterrain : les racines d’un arbre, celles desfleurs ou des légumes, les galeries des vers de terre, des taupes, ou les terriers des lapins. On montrera bien sûr qu’un arbre ne peut pas tenir s’il est juste posé, de même que nos dents ne tombent pas parce qu’elles ont des racines « cachées » dans la gencive : c’est grâce à ces racines quel’arbre prend sa nourriture dans la terre et qu’il reste vivant. On exploitera les images de l’album.P. 7 : on pourra distinguer le légume vivant avec son bulbe, ses petites racines et ses feuilles en surface, de l’os non vivant enterré.P. 9 : les galeries creusées et les terriers avec l’ouverture en surface, car ces animaux quittent parfois(taupes et vers de terre) ou souvent (lapin) le monde souterrain. On fera dire aux enfants qu’il y faitnoir et on leur expliquera que la taupe est aveugle. On devra leur montrer une photo de taupe afinqu’ils voient ses pattes avant développées pour creuser. On pourra faire le relevé des animaux de l’album et vérifier qu’ils vivent bien là où l’auteur les a situés : en surface, on trouve la vache, l’homme,le cheval, le lapin, le flamant rose ; sous terre, la taupe, le lapin, le crapaud, le rat, le ragondin.P. 11 : sorte de pomme de terre ; la partie souterraine est bien plus grosse que la partie aérienne.À partir de la p. 29, on découvre le monde souterrain des villes et ses égouts creusés par l’homme.On pourra faire remarquer que les seuls êtres vivants sont alors les rats et les ragondins (Fernand)qui se nourrissent de nos déchets. On fera observer les tuyaux, les canaux et on amènera les enfantsà se demander où s’écoule toute l’eau utilisée et évacuée par nos maisons et nos écoles. Il s’agirad’une première approche. Mais il est toujours intéressant d’amener les élèves à se demander ce quedeviennent toutes ces choses qu’ils ne voient plus, qui « disparaissent ».

MISE EN ŒUVRE DE LA FICHE En CE1, on peut donner cette fiche deux fois : en début de séquence afin de recueillir les conceptions

initiales, puis en fin de séquence en guise d’évaluation ;Pour les CP et les GS, il faudra impérativement travailler en groupe ou collectivement (agrandir la

fiche et la compléter ensemble).Cet exercice sera certainement l’occasion d’exploiter des ouvrages documentaires présélectionnés siles enfants n’ont aucune idée sur la façon de s’y prendre.

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2. Découverte du monde : le vivant F ICH E ÉLÈVE 2

F I C H E É

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VEPour chaque image, on a dessiné ce qui apparaît à la surface de la terre : à toi de

dessiner ce qui existe sous la terre, puis colorie le dessin.1


F ICH E MAÎTRE

Découverte du monde : l’acheminement du courrier

Avant de travailler sur cette fiche qui propose huit images, il vaut mieux prévoir un moment de langage permettant de définir les termes : lettre, courrier, enveloppe, timbre, boîte aux lettres, facteur, poste/poster. On s’appuiera pour cela sur un support authentique (enveloppe timbréeavec une lettre). Peut-être pourra-t-on par exemple profiter d’une correspondance entre classes, ou,à défaut, d’un envoi à l’école pouvant intéresser la vie de la classe ? Pour les plus jeunes, ce travail peut paraître compliqué : on prendra soin de supprimer certaines desvignettes (la n° 2, la n° 5, la n° 8, par exemple). On pourra aussi proposer « la bonne réponse » engrand, en prenant soin que l’enfant ne l’ait pas sous les yeux mais ait besoin de se déplacer pourrecueillir puis retenir l’information.Pour les plus grands, le prolongement de cette séance sera de trouver à quel moment de la chaînela lettre de Louisette s’est perdue.

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3. Découverte du monde : l’acheminement du courrier F ICH E ÉLÈVE 3

Découpe ces différentes vignettes et colle-les dans le bon ordre pour que la lettre de Louisette arrive à son destinataire, Fernand. Aide-toi du texte sous les encadrés.

F I C H E É

LÈ

VE

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1. Louisette écrit une lettre.

2. Elle plie sa lettre et laglisse dans l’enveloppe.

3. Elle écrit l’adresse et colle le timbre sur l’enveloppe.

4. Elle met sa lettre dansune boîte aux lettres.

5. La lettre est triée avecbeaucoup d’autres dansun bureau de poste.

6. Un avion ou un traintransporte la lettre.

7. Le facteur distribue la lettre et la met dans laboîte aux lettres à l’adressenotée sur l’enveloppe.

8. Fernand reçoit la lettre.

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