la lettre - cst.fr

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La Lettre Janvier 2001 Si vous souhaitez qu’une manifestation soit publiĂ©e dans cet agenda, envoyer l’information par e-mail Ă  [email protected] ou, Ă  dĂ©faut, par fax 01 47 23 09 94 ou par courrier. FIPA 2001 - 14 e Ă©dition du Festival International de programmes audiovisuels. Site : www.fipa.tm.fr du 19 au 28 janvier 2001 Ă  Angers Festival Premiers Plans TĂ©l. : 01 42 71 53 70 Site : www.premiersplans.org du 21 au 25 janvier Ă  Cannes MIDEM - MarchĂ© international du disque, de l’édition musicale, et de la vidĂ©o musique. Site : www.midem.com du 4 au 7 fĂ©vrier 2001 Ă  Paris SIEL / Porte de Versailles TĂ©l. : 01 41 90 48 45 - Fax : 01 41 90 48 29 Site : http ://siel.reed-oip.fr Le 28 fĂ©vrier 2001 Ă  Paris Rencontres de la CST / CitĂ© des Sciences et de l’Industrie de La Villette Site : www.cst.fr Du 6 au 10 mars 2001 Ă  Orlando NSCA Expo 2001 Exposition et convention (National Systems Contractor Association) Site : www.nscaexpo.org Du 7 au 11 mars Ă  Francfort Pro Light & Sound Salon International de la Musique et des Ă©quipements audio et lumiĂšre Site : messefrankfurt.com Du 28 au 30 mars 2001 au Creusot Festival du Creusot TĂ©l. : 03 85 55 85 25 - Fax : 03 85 73 94 44 E-mail : [email protected] Tout sur la communication audiovisuelle des institutions, des entre- prises, des collectivitĂ©s. agenda du 16 au 21 janvier Ă  Biarritz VƓux 2001 : confiance, expertise, excellence A u moment d’échanger nos voeux, il n’est pas inutile d’insister sur ce qui m’est le plus cher : la confiance retrouvĂ©e. La confiance dans l’équipe de Direction, la confiance dans le nouveau ComitĂ© d’Administration, la confiance dans l’engage- ment et le travail de tous les permanents, dans la participation et l’énergie bĂ©nĂ©vole de nos adhĂ©rents. Parce que ce dĂ©but de siĂšcle est porteur du dĂ©veloppement de toutes les technologies de l’au- diovisuel, il nous faut plus que jamais faire appel Ă  notre force de cohĂ©sion professionnelle – laissons tomber les clivages sans lendemain - pour rĂ©pondre Ă  la multiplication des filiĂšres et des mĂ©tiers que la CST se doit d’intĂ©grer. La CST vit des Ă©volutions considĂ©rables. La derniĂšre AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale en fut l’illustration Ă  travers les tensions prĂ©judiciables au climat et au fonctionnement de l’Association qui s’y sont exprimĂ©es. Le ComitĂ© d’Administration a unanimement regrettĂ© les dĂ©bordements cons- tatĂ©s. Mais, par-delĂ  ces problĂšmes, vous avez choisi les nouveaux membres de notre ComitĂ© d’Administration qui m’a Ă©lu PrĂ©sident. C’est donc pour tous les membres de la CST, quel que soit leur mĂ©tier et leur centre d’intĂ©rĂȘt que je me dois d’arbitrer les actions et les moyens dont dispose la Direction GĂ©nĂ©rale pour avancer vers le futur. C’est pour cela que je compte sur le soutien de tous les adhĂ©rents pour mener Ă  bien la tĂąche qui m’a Ă©tĂ© confiĂ©e. Vous le savez, j’ai choisi d’avancer la date de notre AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale au mardi 27 fĂ©vrier dans le souci de mieux harmoniser notre budget et notre calendrier d’activitĂ©s. La CST fonc- tionnant dĂ©sormais en annĂ©e civile, de maniĂšre moins discontinue de mai Ă  octobre, devrait gagner en efficacitĂ©. Cette toute prochaine assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale sera l’occasion de vous soumettre le premier contrat d’objectifs signĂ© entre la CST et le CNC. Il prĂ©sentera pour les trois annĂ©es Ă  venir, les enga- gements stratĂ©giques de notre association, les moyens mis en oeuvre ainsi que les indicateurs d’évaluation retenus. Il s’agit d’un dossier fondamental sur lequel ont travaillĂ© et travaillent encore la Direction de la CST, les services permanents et les Administrateurs. DĂšs aujourd’hui, je soumets Ă  votre rĂ©flexion les thĂšmes stratĂ©giques proposĂ©s : 1. Le dĂ©veloppement de la mission d'expertise technique contrĂŽlant la qualitĂ© des salles de projection cinĂ©matographique. 2. L’élargissement de cette mission Ă  la qualitĂ© de restitution des images et des sons selon les supports multiples de diffusion et de distribution : tĂ©lĂ©vision et multimĂ©dia (Internet, DVD, Web TV, etc.). 3. L’évolution des Ă©quipements et des procĂ©dures dans les secteurs cinĂ©matographique et audiovisuel, en fonction des contextes informatique et numĂ©rique dit « de convergence ». De 2001 Ă  2003, la CST s’engagera sur un certain nombre d’activitĂ©s inhĂ©rentes Ă  chacun de ces thĂšmes qui rassembleront et mobiliseront les Ă©nergies des personnels permanents et des membres de l'association. Son but : devenir, au-delĂ  de ses compĂ©tences actuelles, le centre d'excellence de l'expertise des images et des sons, sous toutes ses formes techniques et ses uti - lisations, Ă  l’échelle europĂ©enne. Une telle ouverture nous imposera nĂ©cessairement de veiller Ă  l’évolution des structures et des statuts de la CST. Car l’une des forces stratĂ©giques de notre association n’est-elle pas la rĂ©flexion et la remise en cause dĂšs qu’il s’agit d’adĂ©quation justifiĂ©e ? Je vous souhaite, je nous souhaite une bonne et constructive annĂ©e 2001. Christian Hugonnet IntĂ©gration des techniques numĂ©riques dans les processus de production audiovisuelle (montage et post-production) par MichĂšle Borghi en page 2

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La LettreJanvier 2001

Si vous souhaitez qu’une manifestation soit publiĂ©e dans cet agenda, envoyer l’information par e-mail

Ă  [email protected] ou, Ă  dĂ©faut,par fax 01 47 23 09 94 ou par courrier.

FIPA 2001 - 14e Ă©dition du Festival International de programmesaudiovisuels.Site : www.fipa.tm.fr

du 19 au 28 janvier 2001 Ă  Angers

Festival Premiers PlansTĂ©l. : 01 42 71 53 70Site : www.premiersplans.org

du 21 au 25 janvier Ă  Cannes

MIDEM - MarchĂ© international du disque, de l’édition musicale,et de la vidĂ©o musique.Site : www.midem.com

du 4 au 7 février 2001 à Paris

SIEL / Porte de VersaillesTĂ©l. : 01 41 90 48 45 - Fax : 01 41 90 48 29Site : http ://siel.reed-oip.fr

Le 28 février 2001 à Paris

Rencontres de la CST / CitĂ© des Sciences et de l’Industrie de LaVilletteSite : www.cst.fr

Du 6 au 10 mars 2001 Ă  Orlando

NSCA Expo 2001Exposition et convention (National Systems ContractorAssociation)Site : www.nscaexpo.org

Du 7 au 11 mars Ă  Francfort

Pro Light & SoundSalon International de la Musique et des Ă©quipements audio etlumiĂšreSite : messefrankfurt.com

Du 28 au 30 mars 2001 au Creusot

Festival du CreusotTĂ©l. : 03 85 55 85 25 - Fax : 03 85 73 94 44E-mail : [email protected] sur la communication audiovisuelle des institutions, des entre-prises, des collectivitĂ©s.

agendadu 16 au 21 janvier à Biarritz VƓux 2001 : confiance, expertise, excellence

A u moment d’échanger nos vƓux, il n’est pas inutile d’insister sur ce qui m’estle plus cher : la confiance retrouvĂ©e. La confiance dans l’équipe de Direction,la confiance dans le nouveau ComitĂ© d’Administration, la confiance dans l’engage-

ment et le travail de tous les permanents, dans la participation et l’énergie bĂ©nĂ©vole de nosadhĂ©rents.Parce que ce dĂ©but de siĂšcle est porteur du dĂ©veloppement de toutes les technologies de l’au-diovisuel, il nous faut plus que jamais faire appel Ă  notre force de cohĂ©sion professionnelle –laissons tomber les clivages sans lendemain - pour rĂ©pondre Ă  la multiplication des filiĂšres etdes mĂ©tiers que la CST se doit d’intĂ©grer.

La CST vit des Ă©volutions considĂ©rables. La derniĂšre AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale en fut l’illustrationĂ  travers les tensions prĂ©judiciables au climat et au fonctionnement de l’Association qui s’ysont exprimĂ©es. Le ComitĂ© d’Administration a unanimement regrettĂ© les dĂ©bordements cons-tatĂ©s. Mais, par-delĂ  ces problĂšmes, vous avez choisi les nouveaux membres de notre ComitĂ©d’Administration qui m’a Ă©lu PrĂ©sident.

C’est donc pour tous les membres de la CST, quel que soit leur mĂ©tier et leur centre d’intĂ©rĂȘtque je me dois d’arbitrer les actions et les moyens dont dispose la Direction GĂ©nĂ©rale pouravancer vers le futur. C’est pour cela que je compte sur le soutien de tous les adhĂ©rents pourmener Ă  bien la tĂąche qui m’a Ă©tĂ© confiĂ©e.

Vous le savez, j’ai choisi d’avancer la date de notre AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale au mardi 27 fĂ©vrierdans le souci de mieux harmoniser notre budget et notre calendrier d’activitĂ©s. La CST fonc-tionnant dĂ©sormais en annĂ©e civile, de maniĂšre moins discontinue de mai Ă  octobre, devraitgagner en efficacitĂ©.

Cette toute prochaine assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale sera l’occasion de vous soumettre le premier contratd’objectifs signĂ© entre la CST et le CNC. Il prĂ©sentera pour les trois annĂ©es Ă  venir, les enga-gements stratĂ©giques de notre association, les moyens mis en Ɠuvre ainsi que les indicateursd’évaluation retenus. Il s’agit d’un dossier fondamental sur lequel ont travaillĂ© et travaillentencore la Direction de la CST, les services permanents et les Administrateurs.

DĂšs aujourd’hui, je soumets Ă  votre rĂ©flexion les thĂšmes stratĂ©giques proposĂ©s :

1. Le dĂ©veloppement de la mission d'expertise technique contrĂŽlant la qualitĂ© des salles deprojection cinĂ©matographique.2. L’élargissement de cette mission Ă  la qualitĂ© de restitution des images et des sons selon lessupports multiples de diffusion et de distribution : tĂ©lĂ©vision et multimĂ©dia (Internet, DVD,Web TV, etc.).3. L’évolution des Ă©quipements et des procĂ©dures dans les secteurs cinĂ©matographique etaudiovisuel, en fonction des contextes informatique et numĂ©rique dit « de convergence ».

De 2001 Ă  2003, la CST s’engagera sur un certain nombre d’activitĂ©s inhĂ©rentes Ă  chacun deces thĂšmes qui rassembleront et mobiliseront les Ă©nergies des personnels permanents et desmembres de l'association. Son but : devenir, au-delĂ  de ses compĂ©tences actuelles, le centred'excellence de l'expertise des images et des sons, sous toutes ses formes techniques et ses uti-lisations, Ă  l’échelle europĂ©enne.

Une telle ouverture nous imposera nĂ©cessairement de veiller Ă  l’évolution des structures et desstatuts de la CST. Car l’une des forces stratĂ©giques de notre association n’est-elle pas larĂ©flexion et la remise en cause dĂšs qu’il s’agit d’adĂ©quation justifiĂ©e ?Je vous souhaite, je nous souhaite une bonne et constructive annĂ©e 2001.

Christian Hugonnet

Intégration des techniques numériques dans les processusde production audiovisuelle (montage et post-production) parMichÚle Borghi en page 2

Page 2: La Lettre - cst.fr

GĂ©ographie Ă©conomique

T emps digital, mondes virtuels, cybermonde,

u ne n v i r o n n e m e n t

moderne transforme en profon-deur tout l'ensemble de l'indus-trie. ParallĂšlement, selondivers rythmes et vers de nom-breux types d'industrialisation,se transforment des activitĂ©snaguĂšre encore plus ou moinsartisanales, comme celles desmonteurs de cinĂ©ma, tĂ©lĂ©vi-sion, audiovisuel et multimĂ©-dia. Face Ă  l’implantation de lamatiĂšre numĂ©rique et auxdĂ©veloppements irrĂ©versiblesdes techniques liĂ©es Ă  l’infor-matique, bien des mĂ©tiers sontconfrontĂ©s Ă  l'architectured'une communication en ligne.Il y a non seulement les entre-preneurs et les acteurs de laproduction audiovisuelle desprogrammes et de la diffusiontĂ©lĂ©visuelle mais Ă©galementceux des industries des tĂ©lĂ©-communications. Il en rĂ©sulte, entre autres effets,que la prĂ©pondĂ©rance de laproduction d’image se retrouvedans tous les rĂ©seaux. S’affi-chant sous de multiples for-mes, se banalisant dans la rĂ©pĂ©-tition, l’image devient lemaĂźtre d'Ɠuvre dans les biensculturels en donnant au cinĂ©maun rĂŽle essentiel et capital.ComplĂ©tant image, son ettexte, l’informatique et lenumĂ©rique sont les principalessources techniques qui prolon-gent le dĂ©veloppement de l'i-mage dans les domaines de laculture, y compris celui dessciences. Par ailleurs, qu'il s'a-gisse de financement, de coĂ»ts,de structures industrielles, detransformations sociales etĂ©conomiques ou aussi de phĂ©-nomĂšnes irrationnels commela frĂ©quentation, l'ensemble de

ces donnĂ©es fait ressortir que lecinĂ©ma est le sceau du XXesiĂšcle (1) et que le cinĂ©ma nepeut ĂȘtre, par nature qu'en criseet en perpĂ©tuel bouleversement(2).

Montage et post-production

Si le cinĂ©ma fut Ă  l’origined’une rĂ©volution considĂ©-rable dans l’univers des

spectacles, les emplois rĂ©centsde l’image et du son aboutis-sent, il est vrai, Ă  de profondsremaniements mais il s’agitd’un ensemble prĂ©sentant plu-tĂŽt un caractĂšre Ă©volutif.Actuellement le montage plusou moins noyĂ© dans la post-production suit grosso-modotoujours les mĂȘmes rĂšgles.L’exercice du mĂ©tier de mon-teur ne consiste pas Ă  utiliserun ordinateur pour faire dumontage, quel que soit l’élĂ©-ment de transfert qu’il utili-sera, l’histoire montre quel’outil, bien qu’indispensable,n’est pas l’élĂ©ment premierdans l’organisation et dansl’assemblage des images et dessons. En revanche, les mon-teurs, experts d’un outil aussiperformant qu’un ordinateur,deviennent les utilisateursd’une pratique innovante etcontinuent de transmettre lapart artistique du montage.C’est sans doute par descontradictions supposĂ©es entremontage traditionnel et mon-tage virtuel, qu’il existe des casoĂč le montage se rĂ©alise Ă  lafois avec des outils tradition-nels et avec des outils informa-tisĂ©s. Certes, un Ă©clairagerĂ©cent sur la dĂ©couverte destechniques performantes peutmasquer l’intĂ©rĂȘt des contenus,des programmes et du dĂ©velop-pement de la crĂ©ation. Lechamp d’observation montreque l’utilisation au tournage du

digital vidĂ©o (DV), provo-quant l’apparition de petitescameras d’utilisation simple etd’un poids lĂ©ger, fissure lafrontiĂšre entre professionnelset amateurs Ă©clairĂ©s. La perti-nence de l’outil, la facilitĂ©d’exploitation et l’éventuellebaisse des coĂ»ts permettent derĂ©pondre Ă  des demandes nom-breuses et diversifiĂ©es pourfournir les rĂ©seaux en contenussans toujours garantir une qua-litĂ© suffisante. Avec l’émer-gence de ces petits systĂšmesapparaĂźt une culture originale,notamment aux plans Ă©cono-mique et social. De mĂȘme, deslogiciels complexes apparais-sent qui dĂ©coupent l’image,conditionnent son cadre, sacomposition, jouent sur lesmouvements internes et exter-nes et transforment sa palettede couleurs. Tous ces logicielsparfaitement maĂźtrisĂ©s par desacteurs extĂ©rieurs au cinĂ©ma etĂ  l’audiovisuel se retrouventdans la planĂšte image animĂ©eet sont aussi engagĂ©s dans lesmoyens de diffusion. Le mon-tage en multimĂ©dia peut paraĂź-tre inscrit, sur certains points,dans le prolongement du mon-tage traditionnel. Le monteuren multimĂ©dia doit savoirconstruire une histoire avec ousans storyboard mais il doitaussi savoir dĂ©placer, animer,dĂ©couper, cadrer, transformer,colorer une image, sonoriserun plan, placer un texte et gra-ver un CD-rom. Toutes cestĂąches peuvent se rĂ©aliser surune seule machine informati-sĂ©e avec une seule personne. Ilfaut savoir que la reconnais-sance et la mise en place desfonctions rĂ©centes se produi-sent dans un espace chaotiqueoĂč les Ă©vĂ©nements rationnelsse heurtent Ă  la gestion de laproduction. Plus prĂ©cisĂ©ment,pour les entrepreneurs indus-triels de production, l’avancĂ©e

d’un ordre numĂ©rique exige laparticipation financiĂšre desnouveaux acteurs diffuseurs detransmissions de flux. Vu laconvergence incontestable del’ordinateur, du tĂ©lĂ©phone et dela tĂ©lĂ©vision, l’évolution quiaffecte management, produc-tion, diffusion, s’oriente vers laconcentration des marchĂ©s.Pareille tendance diffĂšre selonqu'il s’agit de cinĂ©ma, de tĂ©lĂ©-vision ou d’audiovisuel mais laconfrontation des secteurs dueĂ  la matiĂšre numĂ©rique crĂ©edes innovations dans le travailqui rĂ©clament de fait, d’autresformes de rĂ©glementation.

Perspectives

I l conviendra de soulignerque le séisme provoqué

p a rles derniĂšres techniques

numĂ©riques dans les secteursde la production de l’image etdu son permet de mettre en Ă©vi-dence quelques axes derĂ©flexion, comme l’abondancede production d’images danstous les rĂ©seaux, l’évolutiondes mĂ©tiers, les transforma-tions du parcours des compĂ©-tences, l’augmentation signifi-cative des effectifs, ledĂ©veloppement de la dĂ©rĂ©gula-tion des droits de la productionet de la diffusion et le renforce-ment des tendances libĂ©rales.Enfin, le cinĂ©ma, Ă©lĂ©ment d’o-rigine artistique et industrielleassure la pĂ©rennitĂ© d’unevaleur ajoutĂ©e Ă  toute produc-tion d’Images et reste, par dĂ©fi-nition, un art composite.

MichĂšle BorghiDĂ©partement montage

20 décembre 2000

(1) P. LEGENDRE le hors-temps du cinĂ©ma. Les cahiersdu cinĂ©ma HS : Le siĂšcle ducinĂ©ma(2) P.J. BENGHOZI LecinĂ©ma entre l’art et l’argentParis. L’Harmattan. Coll. Leslogiques sociales. 1989

Communication au 3e colloquedu Groupe de Recherche enInformation et Communicationréalisée à Montpellier le 30Novembre et le 1 décembre2000.

“IntĂ©gration des techniques numĂ©riquesdans les processus de montage et de post-production audiovisuelle”Dans le dĂ©veloppement de la post-production, importantchangement affectant l’ensemble de l’industriecinĂ©matographique et tĂ©lĂ©visuelle, le montage paraĂźtl’élĂ©ment le plus profondĂ©ment modifiĂ©.

Page 3: La Lettre - cst.fr

GROUPE DE TRAVAIL"QUALITE SONOREEN DIFFUSION TELE-VISION"Alain Besse a fait un Ă©tat d'avan-cement de ce groupe de travailcrĂ©Ă© en dĂ©cembre 1999, suite auForum du Son Multicanal 1999.Les travaux portent sur l'Ă©tudedes causes et des solutions pourla synchronisation son/image,notamment lors des sessions dedirect. Ils portent aussi sur lagestion des niveaux sonores, etsur les complĂ©ments Ă  apporter Ă la recommandation PAD Ă©tabliepar le SNVC et la CST en 1993.Trois recommandations ont Ă©tĂ©rĂ©digĂ©es, et sont en cours de prĂ©-sentation Ă  la Ficam pour infor-mation, avant d'ĂȘtre diffusĂ©es entant que recommandations dĂ©fi-nitives. Ces projets, ainsi que lecompte-rendu des rĂ©unions, sontdisponibles sur le site CST.

PRESENTATION DU DEPARTEMENT MON-TAGEFrançoise Berger-Garnaultinforme le département de lacréation d'un atelier, géré parChantal Piquet, sur les échangesde fichiers entre les prestataires.Elle annonce également son sou-hait d'une réunion avec les gensdu son, début février, sur lesproblÚmes 24/25 en montagevirtuel notamment, avec décli-naison de toutes les options. Ledépartement Montage souhaitemener une réflexion sur toutesles solutions permettant de gérercorrectement ces problÚmes decadence.Yannick Chevalier précise qu'ilexiste un logiciel de compres-sion-expansion temporelle utili-sé en publicité.

THÈME DESPROCHAINESRENCONTRES : LE SAVOIR-FAIRELa Commission SupĂ©rieureTechni-que de l’Image et du Sonest un lieu unique de rĂ©flexionsur la nature mĂȘme de nos outilset de notre savoir-fairecinĂ©matographique, tĂ©lĂ©visuelet multimĂ©dia. Les “Rencontres” du 28 fĂ©vrierauront pour thĂšme “Le Savoir-Faire”. L’occasion de prendre unrecul nĂ©cessaire par rapport Ă l’outil, mais aussi de faireĂ©merger la raison mĂȘme de nosprofessions : la raison artistique.

CINEMA NUMERIQUEIl semble que le cinéma numé-rique se dirige vers l'utilisationde pistes numériques non com-

pressées (réduction de débit).C'est du moins ce qu'il ressortdes derniers dossiers SMPTEsur le sujet. Si c'est le cas, quel-les garanties aura-t-on qu'il s'a-git bien d'un son non compres-sé? Quelles recommandationssont à établir dans ce sens? Unsous-groupe sera créé, dans lecadre du groupe de travail"Cinéma Numérique". Les per-sonnes intéressées peuvent pren-dre contact avec Alain Besse.

PROTOCOLE SUR LESNIVEAUX SONORESDES PUBLICITES ET BAN-DES ANNONCESLes signataires du Protocole surla limitation des niveaux sonoresdes pubs et des B.A. se sont misd'accord pour utiliser le systĂšmeDolby ModĂšle 737 afin d'Ă©va-luer l'Ă©nergie sonore des bandessonores, pour une valeur de 82Leq(m), avec mise en applica-tion au 3 Janvier 2001. Dolby ena fait une prĂ©sentation complĂ©-mentaire Ă  l'ElysĂ©e Biarritz le 15Novembre.Au-delĂ  de ce rĂ©sultat positif, laquestion est posĂ©e de rĂ©flĂ©chir Ă la rĂ©alisation systĂ©matique desbandes sonores des pubs et BAen son numĂ©rique. En France,les mixages destinĂ©s Ă  l'Ă©trangersont dĂ©jĂ  fait en numĂ©rique!Concernant la mise en applica-tion du nouveau protocole, laquestion est posĂ©e du contrĂŽledu respect de ses termes. Lespropositions sont que, dans unpremiers temps, les laboratoiresde report optique puissent tirerle signal d'alarme en cas dedĂ©passement. La CST pourraitalors servir d'organisme decontrĂŽle en cas de litige ou dedĂ©saccord.Concernant les longs mĂ©trageset l'utilisation du modĂšle 737,les mixeurs sont invitĂ©s Ă  donnerleur avis sur les mĂ©thodes etmoyens de contrĂŽle de l'Ă©nergiesonore, dans le respect des liber-tĂ©s de crĂ©ation. La question estposĂ©e de savoir si la courbeTASA de pondĂ©ration m desniveaux Leq est celle qui doitaussi ĂȘtre utilisĂ©e pour les longsmĂ©trages. (Question posĂ©e Ă Dolby).

EQUILIBRAGES DES NIVEAUX DTS –DOLBY DIGITAL

Un test a été réalisé par la CST.Toutes choses étant égales parailleurs, il semble qu'en diffu-sion il n'y ait pas d'écart, si l'on apris la précaution de régler les

systÚmes en niveau électrique ensortie de processeur à 300 mVpour un signal Dolby Tone. Ilfaut éviter de se caler unique-ment avec le signal de bruit roseen acoustique.Une méthodologie sur les d'ali-gnements du DTS sera prochai-nement rédigée.

RAPPEL DES PROJETSDE TRAVAUX POURLE DEPARTEMENTSONSuite Ă  la rĂ©union du 17 octobre2000 un listage de thĂšmes estproposĂ© : Ă©tude sur la compatibi-litĂ© des formats : rĂ©partition descanaux, niveaux d'alignementnumĂ©rique. Daniel Goletty prĂ©-cise qu'il prĂ©pare un systĂšmegĂ©rant les rĂ©partitions en contrĂŽ-le AES. On peut dĂ©sormaisenvoyer un signal AES sanssignal audio, contenant juste lesbits de code. Les problĂšmes dephase peuvent ĂȘtre rĂ©solus enplaçant les signaux gauche etdroite sur la mĂȘme paire AES.Mise en place d'informations surl'acoustique des salles. Lesinstallateurs de cabine et lesarchitectes sont demandeurs destages sur le sujet, via le dĂ©par-tement Exploitation.CrĂ©ation de moyens de contrĂŽlesson : bandes test Ă  lister et Ă rĂ©aliser.Lancement d'une Ă©tude sur leson dans le multimĂ©dia. Etablirune recommandation demandantqu'Ă  chaque augmentation dudĂ©bit, le son en profite.Son associĂ© au cinĂ©ma numĂ©-rique. Aujourd'hui, il est prĂ©vude rester en 5.1 AC3, avec unflux de 400 kbits/s. Au GaumontAquaboulevard, le son associĂ©au prototype est en PCM. Etablirune recommandation.Niveaux sonores. On constateque si pour les spĂ©cificationsliĂ©es aux bandes sonores analo-giques de type SR, en terme deniveaux crĂȘtes, il n'y a pas de

problĂšmes de perception tropforte, dĂšs que l'on dĂ©passe ceslimites, ça peut coincer. La per-ception du niveau est une valeurrelative, non une valeur absolue.Etablir un tableau rĂ©capitulatifdes niveaux relatif (se rĂ©fĂ©renceraux normes existantes, et Ă©ven-tuellement complĂ©ter). Mettreen place des dĂ©mos Ă  l'intentiondes dĂ©cisionnaires Ă©conomiques.Etablir le dialogue avec lesexploitants. Analyser la gestionde la dynamique des bandessonores. Comparer avec les ban-des sonores d'autres mĂ©dias,avec lesquelles les spectateursont construit leur audition. Cecise fera au travers de la relancedu groupe de travail “NiveauxSonores”, en stand-by depuis unan. Contacter l'Ă©tudiant CNAMayant rĂ©alisĂ© une projectioncomparative des diffĂ©rents for-mats son pour intĂ©grer ses tra-vaux Ă  la rĂ©flexion.Rencontres de la CST 2001 :proposer rapidement des thĂš-mes.

PROCHAINE REU-NION DU DEPARTE-MENT SON

Notez donc sur vos agendas laprochaine réunion duDépartement Son, qui aura lieule 17 Janvier 2001 à 20h30.

FORUM MULTICANAL2000

Le compte-rendu de cette impor-tante manifestation tenue enparallÚle du dernier SATIS figu-rera en bonne place dans LaLettre de février.

L A V I E D E L ’ A S S O C I A T I O N - L A V I E D E L ’ A S S O C I

Page 4: La Lettre - cst.fr

COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE DE L’IMAGE ETDU SON

11, rue Galilée 75116 Paris

E-MAIL :

[email protected]

SITE WEB :

www.cst.frServices Administratifs 01.53.23.90.80Services Techniques 01.53.23.90.60

Télécopie - Fax 01.47.23.09.94Yves Louchez 01.53.23.90.80

Dominique Bouyala-Dumas 01.53.23.90.80

Lignes directes :

Jean-Marie Adam 01.53.23.90.67

Michel Baptiste 01.53.23.90.81

Alain Besse 01.53.23.90.62

Michel Grapin 01.53.23.90.61

Jean-Michel Martin 01.53.23.90.64

Pierre Rossillon 01.53.23.90.66

Matthieu Sintas 01.53.23.90.63

Directeur de la Publication

Yves Louchez

Coordination et RĂ©alisation

GisĂšle Clark

Dossiers Techniques

Matthieu Sintas

Secrétariat

Valérie Seine

RĂ©alisation Imprimerie FONTENAILLE

101, rue Hoche 92700 Colombes

ISSN 9755 — DĂ©pĂŽt lĂ©gal janvier 2001

Election des reprĂ©sentants des dĂ©partementsConformĂ©ment aux statuts, chaque dĂ©partementde la CST doit Ă©lire ses reprĂ©sentants afin desiĂ©ger au ComitĂ© de Programmes. Nous rappe-lons que tout membre actif peut se prĂ©senter surune liste dĂ©posĂ©e au secrĂ©tariat de la CST dansun dĂ©lai de 7 jours avant la date de larĂ©union/Ă©lection.Les Ă©lections se dĂ©rouleront conformĂ©ment auxdispositions du texte "RĂ©union statutaire desdĂ©partements". Ce texte peut ĂȘtre consultĂ© sur lesite Internet (www.cst.fr).En cas d'impossibilitĂ© d'assister Ă  une rĂ©union,les Membres peuvent se faire reprĂ©senter par undes Membres du DĂ©partement concernĂ©, dontvous trouverez Ă©galement la liste sur le siteInternet.Si le quorum n’a pas Ă©tĂ© atteint lors de cetterĂ©union, il sera prĂ©vu un autre rendez-vous.

Dates des réunions statutaires en Janvier :lMercredi 10 à 9h00 LABORATOIRESl Mardi 16 à 19h30

IMAGERIE ELECTRONIQUElMercredi 17 Ă  20h30 SONlJeudi 18 Ă  20h00 IMAGESlJeudi 18 Ă  20h00 MONTAGElMercredi 24 Ă  20h00 MULTIMEDIAlJeudi 25 Ă  18h30 EXPLOITATION SALLES

Formation au son multicanalPour répondre à la demande des diffuseurs, laCST et l'IEMCA (Institut Européen duMultimédia du Cinéma et de l'Audiovisuel), pro-

posent de mettre en place une formation“Production, Ă©coute et diffusion sonore en mul-ticanal”, Ă  destination conjointe des techniciensde post-production cinĂ©ma / audiovisuel (chefsmonteurs, chefs opĂ©rateurs du son et directeurstechniques), des directeurs de production et desrĂ©alisateurs. Cette formation de 5 jours (35 heu-res) aura lieu Ă  Paris du 22 au 26 janvier 2001,pour un effectif de 12 participants, et permettrade consolider le niveau thĂ©orique des partici-pants, de former l'Ă©coute critique Ă  ce mode dediffusion, d'apprĂ©cier l'incidence de ces nouvel-les techniques sur les coĂ»ts de production et d'in-tĂ©grer ces techniques dans le cahier des chargesdesdites productions. Les formateurs sont AlainVilleval et Jean Chatauret. Consulter le Site :www.iemca-fr.com pour tout renseignementcomplĂ©mentaire.

CST On-LineConsulter les annonces, découvrir la liste desproduits (bandes test, publications, etc.), lireles dossiers techniques ou encore prendreconnaissance des derniÚres infos, tel est lepanorama des services offerts par le sitewww.cst.fr. On y trouve également lescomptes-rendus des différents départementset groupes de travail, ainsi que les archivesde La Lettre, dont le site est le complémentindispensable.

Le Studio Gabriel fait peau neuveLe 27 novembre dernier, tous les projecteursétaient braqués sur le Studio Gabriel, quiinaugurait avec panache (Potel & Chabotoblige) sa nouvelle régie numérique Thomson

(mélangeur Altéo et grille Probel Freeway). Leséquipements vidéo ont été entiÚrementrenouvelés (caméras numériques Thomson1657D équipées de zooms Canon et Fujinon,mémoire d'images DV-Extreme de Pinnacle,convertisseurs et distributeurs Snell & Wilcox).Une superbe réalisation du départementingénierie de la SFP.

L’adieu à Claude LEON

Claude LEON nous a quittĂ©s au dĂ©but de cemois de dĂ©cembre. Membre de la CST durantplus de trente ans, il a assumĂ© deux mandatsde PrĂ©sident en parfaite intelligence avec sonami Claude SoulĂ©. Lors de sa premiĂšre prĂ©si-dence, Ă  la fin des annĂ©es 70, il a apportĂ© l’é-nergie nouvelle nĂ©cessaire Ă  l’associationpour retrouver toute sa place, Ă  une Ă©poqueoĂč les techniques cinĂ©matographiques, tantpour l’image que pour le son, Ă©voluaient dĂ©jĂ trĂšs vite.

Scientifique de formation, mais aussi philo-sophe, musicien, il a Ă©tĂ© le batteur de BorisVian. Nous connaissions sa grande culture, ilnous a souvent Ă©tonnĂ©s, surpris, par les mĂ©ta-phores qu’il affectionnait, et ses thĂ©ories ori-ginales, notamment sur la lumiĂšre qu’il avaitdĂ©veloppĂ©es dans son ouvrage “L’imagepar le film” (Diderot Editeur).

Sa forte personnalitĂ© n’avait d’égale que sacourtoisie.

A lui, notre fidĂšle souvenir.

Michel Baptiste

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