le 08 octobre 2015

27
1 PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU HUIT OCTOBRE DEUX MIL QUINZE L'An Deux Mil Quinze, le huit Octobre, à Dix Neuf Heures, le Conseil Municipal de la Commune de COMINES s'est réuni dans la salle habituelle, sous la Présidence de Monsieur Alain DETOURNAY, Maire, à la suite de la convocation qui lui a été faite le vingt-neuf Septembre Deux Mil Quinze, laquelle convocation a été affichée à la porte de la Mairie, conformément à la Loi. Le nombre de Conseillers Municipaux en exercice le jour de la séance est de 33. Présents : M. Alain DETOURNAY, Maire. M. Jean-Claude BOUTRY, Mme Martine HOFLACK, M. Michel DANESSE, M. Jean-Claude MONROGER, Mme Brigitte TRAISNEL, M. Pascal LEGRAND, Mme Isabelle VERMES, M. Bruno BLAECKE, Adjoints. M. Jean-Pierre BUERICK, Mme Yvette VANDAMME, Mme Thérèse HAZEBROUCQ, Mme Myriam LECLUSE, M. Jean-Luc VANDEN BERGHE, M. André LEROY, Mme Pascale LESAGE, Mme Catherine DEMEESTERE, M. Christophe MAGRY, Mme Marie-Pierre MAQUAIRE, Mme Laurie MAQUAIRE, Mme Isabelle DELANNOY, M. Sébastien DEBEVER, M. Quentin DELANNOY, Mme Séverine DE SOUSA, M. Laurent PARAGES, Mme Véronique BARDE, M. Jacques VERMEERSCH, Conseillers Municipaux. Ont donné procuration : Mme Valérie MORTIER, Adjointe au Maire, à Mme Isabelle VERMES, Adjointe au Maire, M. Hubert MASSON, Conseiller Municipal, à M. Jean-Claude BOUTRY, Adjoint au Maire, Mme Gwendoline CLARISSE, Conseillère Municipale, à M. Bruno BLAECKE, Adjoint au Maire, Mme Laëtitia MARIN, Conseillère Municipale, à Mme Brigitte TRAISNEL, Adjointe au Maire, Mme Anne-Sophie DELDYCKE, Conseillère Municipale, à Mme Martine HOFLACK, Adjointe au Maire. Absent : M. Hervé GASTALDELLO, Conseiller Municipal. Monsieur le Maire a procédé à l’appel nominal, le quorum étant atteint, la séance est ouverte à 19h. 1. DESIGNATION DU SECRETARIAT DE SEANCE Rapporteur : Monsieur le Maire L’article L. 2121-15 du Code Général des Collectivités dispose que : « Au début de chacune de ses séances, le conseil municipal nomme un ou plusieurs de ses membres pour remplir les fonctions de secrétaire. Il peut adjoindre à ce ou ces secrétaires des auxiliaires, pris en dehors de ses membres, qui assistent aux séances mais sans participer aux délibérations. » En conséquence, il vous est proposé : - De désigner M. Pascal LEGRAND, Adjoint, comme secrétaire de séance, - De lui adjoindre le Directeur Général des Services et deux collaborateurs administratifs pour l’assister dans ses fonctions de secrétariat. ADOPTEE A L’UNANIMITE

Upload: vothuy

Post on 05-Jan-2017

225 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Le 08 octobre 2015

1

PROCES-VERBAL DE LA SEANCE

DU CONSEIL MUNICIPAL DU HUIT OCTOBRE DEUX MIL QUINZE

L'An Deux Mil Quinze, le huit Octobre, à Dix Neuf Heures, le Conseil Municipal de la Commune de COMINES s'est réuni dans la salle habituelle, sous la Présidence de Monsieur Alain DETOURNAY, Maire, à la suite de la convocation qui lui a été faite le vingt-neuf Septembre Deux Mil Quinze, laquelle convocation a été affichée à la porte de la Mairie, conformément à la Loi.

Le nombre de Conseillers Municipaux en exercice le jour de la séance est de 33.

Présents :

M. Alain DETOURNAY, Maire.

M. Jean-Claude BOUTRY, Mme Martine HOFLACK, M. Michel DANESSE, M. Jean-Claude MONROGER, Mme Brigitte TRAISNEL, M. Pascal LEGRAND, Mme Isabelle VERMES, M. Bruno BLAECKE, Adjoints.

M. Jean-Pierre BUERICK, Mme Yvette VANDAMME, Mme Thérèse HAZEBROUCQ, Mme Myriam LECLUSE, M. Jean-Luc VANDEN BERGHE, M. André LEROY, Mme Pascale LESAGE, Mme Catherine DEMEESTERE, M. Christophe MAGRY, Mme Marie-Pierre MAQUAIRE, Mme Laurie MAQUAIRE, Mme Isabelle DELANNOY, M. Sébastien DEBEVER, M. Quentin DELANNOY, Mme Séverine DE SOUSA, M. Laurent PARAGES, Mme Véronique BARDE, M. Jacques VERMEERSCH, Conseillers Municipaux.

Ont donné procuration :

Mme Valérie MORTIER, Adjointe au Maire, à Mme Isabelle VERMES, Adjointe au Maire, M. Hubert MASSON, Conseiller Municipal, à M. Jean-Claude BOUTRY, Adjoint au Maire, Mme Gwendoline CLARISSE, Conseillère Municipale, à M. Bruno BLAECKE, Adjoint au Maire, Mme Laëtitia MARIN, Conseillère Municipale, à Mme Brigitte TRAISNEL, Adjointe au Maire, Mme Anne-Sophie DELDYCKE, Conseillère Municipale, à Mme Martine HOFLACK, Adjointe au Maire.

Absent :

M. Hervé GASTALDELLO, Conseiller Municipal.

Monsieur le Maire a procédé à l’appel nominal, le quorum étant atteint, la séance est ouverte à 19h.

1. DESIGNATION DU SECRETARIAT DE SEANCE

Rapporteur : Monsieur le Maire

L’article L. 2121-15 du Code Général des Collectivités dispose que :

« Au début de chacune de ses séances, le conseil municipal nomme un ou plusieurs de ses membres pour remplir les fonctions de secrétaire. Il peut adjoindre à ce ou ces secrétaires des auxiliaires, pris en dehors de ses membres, qui assistent aux séances mais sans participer aux délibérations. »

En conséquence, il vous est proposé :

- De désigner M. Pascal LEGRAND, Adjoint, comme secrétaire de séance,

- De lui adjoindre le Directeur Général des Services et deux collaborateurs administratifs pour l’assister dans ses fonctions de secrétariat.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

Page 2: Le 08 octobre 2015

2

2. APPROBATION DU PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 24 JUIN 2015

Le procès-verbal de la séance du 24 Juin 2015 est ADOPTE A L’UNANIMITE.

Rapporteur : Monsieur le Maire

3. RAPPEL DES DECISIONS DU MAIRE PRISES EN APPLICATION DE L’ARTICLE L.2122-22 DU CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES

Rapporteur : Monsieur le Maire

155 SARL CLOTURESPACE (59229 TETEGHEM) – Marché public pour les travaux de restauration intérieure et extérieure de l’église Saint Chrysole – Lot 3 : Métallerie – Avenant n° 5

15/06/15 Marchés Publics

156 SARL TOITURES PARTENAIRE (59236 FRELINGHIEN) – Marché public pour les travaux de réparation de toiture

15/06/15 Marchés Publics

157 SAS PERILHON ELAGAGE (59175 TEMPLEMARS) – Marché public pour l’entretien du patrimoine arboré et des fossés de la ville de Comines – Lot 1 : Entretien du patrimoine arboré

19/06/15 Marchés Publics

158 SAS SOTRAVEER (59670 WINNEZEELE) – Marché public pour l’entretien du patrimoine arboré et des fossés de la ville de Comines – Lot 2 : Entretien des fossés

19/06/15 Marchés Publics

159 Société TOMMASINI CONSTRUCTION SA (59000 LILLE) – Marché public pour les travaux de réhabilitation d’un bâtiment en médiathèque – Lot 2 : Gros œuvre – Avenant n° 2

07/07/15 Marchés Publics

160 NICOLLIN (69190 SAINT FONS) – Marché public pour le balayage et/ou lavage mécanique des caniveaux, chaussées et trottoirs de la Ville de Comines

09/07/15 Marchés Publics

161 SECOFERM (59280 BOIS GREGNIER) – Marché public pour le remplacement des portes sectionnelles aux services techniques

13/07/15 Marchés Publics

162 SAS CLOTURES ET PORTAILS DU DOUAISIS (59128 FLERS EN ESCREBIEUX) – Marché public pour l’aménagement du cimetière de Sainte-Marguerite – Lot 1 : Fourniture et pose d’une clôture et d’un portail

23/07/15 Marchés Publics

163 SARL LUDEO PAYSAGE (59310 LANDAS) – Marché public pour l’aménagement du cimetière de Sainte Marguerite – Lot 2 : Fourniture et pose d’un columbarium

23/07/15 Marchés Publics

164 SARL GERARD HAMEAU (59113 SECLIN) – Marché public pour l’aménagement du cimetière de Sainte Marguerite – Lot 3 : Fourniture de végétaux et de matériel horticole

23/07/15 Marchés Publics

165 SINEU-GRAFF SAS (67232 BENFELD) – Marché public pour l’aménagement du cimetière de Sainte Marguerite – Lot 5 : Fourniture de mobilier urbain

23/07/15 Marchés Publics

166 LES SERRES DE TIMBORNE (59560 COMINES) – Accord-cadre de fourniture de plants, sapins de Noël pour fleurissement et embellissement de la ville – Lot 1 : Plants d’annuelles, bisannuelles et pomponettes – Marché subséquent 2

23/07/15 Marchés Publics

167 LES SERRES DE TIMBORNE (59560 COMINES) – Accord-cadre de fourniture de plants, sapins de Noël pour fleurissement et embellissement de la ville – Lot 1 : Plants d’annuelles, bisannuelles et pomponettes – Marché subséquent 3

23/07/15 Marchés Publics

168 PEPINIERE DE L’HAENDRIES (59270 BAILLEUL) – Accord-cadre de fourniture de plants, sapins de Noël pour fleurissement et embellissement de la ville – Lot 5 : Arbres, arbustes et conifères – Marché subséquent 1

23/07/15 Marchés Publics

169 PEPINIERE DE L’HAENDRIES (59270 BAILLEUL) – Accord-cadre de fourniture de plants, sapins de Noël pour fleurissement et embellissement de la ville – Lot 5 : Arbres, arbustes et conifères – Marché subséquent 2

23/07/15 Marchés Publics

170 TRANS VAL DE LYS (59560 COMINES) – Marché public pour les transports scolaires intra-muros – Avenant n° 1

23/07/15 Marchés Publics

171 SAS ECOR AGENCEMENT (62440 HARNES) – Marché public pour l’aménagement de l’ancien magasin « Mr Bricolage » en petite salles de danse et salles d’activités – Lot 4 : Plâtrerie, faux-plafonds – Avenant n° 1

30/07/15 Marchés Publics

172 Tarification des droits d’entrée – Spectacle Lys Arena « Goldmen version FGJ » - le 24 octobre 2015

25/08/15 Animation Culture,

Tourisme

173 Voyages Delahoutre sa (59497 LINSELLES) – Accord-cadre pour le transport d’enfants et de personnes pour sorties récurrentes et occasionnelles – avenant

N° 1

11/09/15 Marchés Publics

Page 3: Le 08 octobre 2015

3

174 Fixation du prix de l’instruction des autorisations d’urbanisme par la Ville de Comines pour le compte d’autres communes

11/09/15 Urbanisme

175 SARL Trans Val de Lys (59559 COMINES) – Accord-cadre pour le transport d’enfants et de personnes pour sorties récurrentes et occasionnelles – avenant N° 1

11/09/15 Marchés Publics

176 PMN (59817 LESQUIN) – marché public pour les travaux de restructuration et extension de la salle des fêtes Aragon – lot 3 menuiseries extérieures aluminium, murs rideaux – avenant n° 3

11/09/15 Marchés Publics

177 CLARILOG (02100 SAINT QUENTIN) – Contrat de maintenance logiciels CLARIGOG – Asset view suite

18/09/15 Marchés Publics

DECISIONS CONSULTABLES EN SEANCE

Le Conseil Municipal donne acte de cette présentation. 4. UNION SYNDICALE D’AMENAGEMENT HYDRAULIQUE DU NORD - COMMISSION DE BASSIN DES VALLEES DE LA LYS ET DE LA DEULE : RAPPORT D’ACTIVITES, ANNEE 2014

Rapporteur : M. André LEROY, Conseiller Municipal

Selon les dispositions de l’article L.5211-39 du Code Général des Collectivités Territoriales, l’Union Syndicale d’Aménagement Hydraulique du Nord a adressé à la commune, par courrier électronique du 21 septembre 2015, le rapport d’activités de la Commission de Bassin des Vallées de la Lys et de la Deûle pour l’année 2014.

Ce document, dont la version intégrale est jointe en annexe, fait l’objet d’une communication à l’assemblée délibérante.

En conséquence, il vous est proposé :

- D’acter cette communication.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

5. SYNDICAT METROPOLITAIN DES RESEAUX DE TRANSPORT ET DISTRIBUTION D’ENERGIES (S.I.M.E.R.E.) – COMPTE-RENDU D’ACTIVITES ET COMPTE ADMINISTRATIF ANNEE 2014

Rapporteur : M. Michel DANESSE, Adjoint au Maire

Selon les dispositions de l’article L.5211-39 du Code Général des Collectivités Territoriales, M. Alexandre BEEUWSAERT, Président du SIVOM Métropolitain des Réseaux de Transport et Distribution d’Energies, a adressé à la commune, par courrier du 23 Septembre 2015, le compte-rendu d’activités et sa synthèse (jointe), ainsi que le compte administratif de l’année 2014 de l’établissement qu’il préside.

Ces documents, dont les versions intégrales sont disponibles et consultables en mairie comme en séance font l’objet d’une communication à l’assemblée délibérante.

En conséquence, il vous est proposé :

- D’acter cette communication.

ADOPTEE A L’UNANIMITE 6. DEMANDE D’ADMISSION EN NON-VALEURS : CREANCES IRRECOUVRABLES

Rapporteur : Monsieur le Maire

Par courrier du 26 Juin 2015, Monsieur le Receveur Municipal a transmis un état de créances irrécouvrables, arrêté à la même date, pour un montant de 21.99 €. Cette créance a fait l’objet de poursuites et son irrécouvrabilité est certaine : procès-verbal de carence, procès-verbal de perquisition.

Page 4: Le 08 octobre 2015

4

Cette transmission fait donc suite à l’établissement de « P .V. de carence » constatant l’impossibilité à recouvrer concernant des débiteurs pour un montant total de 21.99 €.

Faculté est donnée au conseil municipal d’admettre en non-valeurs la somme ci-dessus exposée, c’est-à-dire de renoncer à la recette concernée, ou de laisser la Chambre Régionale des Comptes en décider.

En conséquence, il vous est proposé :

- D’admettre en non-valeurs la somme de 21.99 €,

- De dire que cette admission en non-valeurs prononcée par l’assemblée délibérante ne prive pas la commune de ses droits contre les débiteurs et ne met pas obstacle à l’exercice d’éventuelles poursuites ultérieures à l’encontre des redevables s’ils reviennent à meilleure fortune.

ADOPTEE A L’UNANIMITE 7. SUBVENTION 2015 AU C.C.A.S.

Rapporteur : Mme Martine HOFLACK, Adjointe au Maire

Le budget primitif de la ville a été adopté par délibération en date du 26 mars 2015.

Les dépenses du centre communal d’action sociale pour l’accomplissement de ses missions proviennent de ses éventuelles recettes propres et, principalement, d’une subvention allouée par la commune.

Les besoins de financement du centre communal d’action sociale ayant été définis par son conseil d’administration qui en a approuvé le budget primitif 2015 en date du 1er avril 2015. Le fonctionnement de l’établissement public demande l’allocation d’une subvention de la commune à hauteur de 245 000 €.

En conséquence, il vous est proposé :

- de confirmer l’inscription de 245 000 € (compte 657362) au budget de l’exercice 2015

- de dire que cette subvention sera versée par acomptes selon les besoins du C.C.A.S.

ADOPTEE A L’UNANIMITE 8. CONCOURS MUNICIPAUX AUX DEPENSES DU CENTRE SOCIAL DE COMINES

Rapporteur : Mme Isabelle VERMES, Adjointe au Maire

En matière d’offre d’accueils et de loisirs proposée aux administrés sur la commune, le Centre Social de Comines est un partenaire. Ses actions, halte-garderie et accueils de loisirs, sont complémentaires à l’offre de service municipale et permettent de mieux répondre aux besoins exprimés.

C’est pourquoi la ville de Comines, sous condition de critères, soutient financièrement l’association.

1) Modalités de soutien municipal des actions « halte-garderie » et « accueils de loisirs sans hébergement » du Centre Social :

La ville de Comines verse à l’association, une participation spécifique Enfance s’appuyant sur les critères plafonds de co-financement du Contrat Enfance Jeunesse, à partir des heures enfants réelles (ou réalisées) et en fonction d’un pourcentage de prise en charge arrêté, soit :

Type d’accueil : Coût heure/enfant plafond fixé(*)

Pourcentage de prise en charge applicable

Halte-garderie 7,22 € 24%

A.L.S.H maternel (dont garderie) 4,00 € 26%

A.L.S.H primaire (dont garderie) 4,00 € 26%

* sauf si le coût réel desdites actions est en deçà.

Page 5: Le 08 octobre 2015

5

Ladite subvention court sur deux années, à l’identique du versement des prestations de la Caisse d’Allocations Familiales du Nord :

- Une avance en année N

- Le solde en année N + 1, à partir du réalisé de l’année N.

2) Le réalisé 2014 des actions du Centre Social :

Ce sont les états de présence « réels » et comptes de résultat communiqués par le Centre Social à la Caisse d’Allocations Familiales du Nord pour le calcul de ses participations « Enfance » au titre de l’année 2014 qui sont retenus pour l’établissement du montant de la participation municipale au même titre,

De ces éléments, il ressort que le réalisé du centre social au titre de l’année concernée s’établit comme suit :

Type d’accueil : Nombre d’heures-enfants réalisées

Charges propres à l’action Coût heure-enfant 2014

Halte-garderie : 12 493,00H 106 658€ 8,54€

Accueils de loisirs maternels (dont garderie) 17 052,75H 71 076€ 4,17€

Accueils de loisirs primaires (dont garderie)

7 355,25H 29 835€ 4,06€

TOTAUX 36 901,00H 207 569€

La participation municipale aux actions « enfance » du Centre Social de Comines au titre de l’année 2014, s’arrête donc à :7Dans l’objectif d’épargner la trésorerie du Centre Social de Comines, il lui est octroyé une avance sur la participation municipale à ses dépenses « Enfance » au titre de l’année en cours égale à 90% de la subvention attribuée pour le même objet au titre de l’année échue.

L’allocation du photocopieur par la Commune au Centre Social de Comines est maintenue et ce pour la réalisation de 50 000 photocopies par an, tout dépassement de ce quota constaté sur l’année concernée fera l’objet d’une régularisation,

La Ville met gracieusement à disposition du Centre Social une salle de classe de l’école Perrault pour l’accueil de ses centres de loisirs maternels, et qui représente cependant un coût annuel de location pris en charge par la Ville de 4 882 euros.

En conséquence, il vous est proposé :

I) D’arrêter les concours municipaux aux actions spécifiques « Enfance » du Centre Social de Comines, au titre de l’année 2014, comme suit pour un total de 52 916€

A) Participation municipale aux actions spécifiques « Enfance » : 47 032€,

B) Déduction du montant de cette subvention de l’avance de 45 132€ déjà versée, * soit un solde de 1 900€,

C) Pondération de 5 884€ correspondant aux prises en charge municipales suivantes :

* le photocopieur pour 1002€,

* la salle de classe d’école Perrault pour 4 882€.

II) D’arrêter l’avance aux actions spécifiques « Enfance » du Centre Social de Comines, au titre de l’année 2015 :

D) Attribution au Centre Social de Comines d’une avance sur la participation municipale au titre des dépenses qui seront supportées par l’association pour ses actions « Enfance » 2015,

E) Fixation de ladite avance à 90% de la participation municipale aux dépenses supportées par le Centre Social de Comines au titre de ses actions « Enfance » de l’année 2014, soit à 42 329€,

F) Réajustement de ladite avance de la subvention qui sera allouée en 2016, au Centre Social au titre de la participation municipale aux dépenses supportées par l’association pour ses actions « enfance » de l’année 2015, en tenant compte des coûts heure/enfant/plafond,

Page 6: Le 08 octobre 2015

6

III) D’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention afférente, portant sur les concours municipaux précités.

IV) Récapitulatif des divers concours municipaux au Centre Social de Comines :

Concours Municipaux Montant Prises en charges Ville

Déjà payé A verser

Participation municipale spécifique « Enfance » au titre de l’année 2014 comprenant :

la part spécifique « enfance »,

la mise à disposition d’un photocopieur,

la mise à disposition d’une salle de classe.

52 916€ dont :

47 032€

1 002€

4 882€

1 002€

4 882€

45 132€

1 900€

Avance de la participation municipale spécifique « Enfance » au titre de l’année 2015

42 329€ 0€ 42 329€

Soit un total de concours municipaux au Centre Social de : 95 245€

Reste à verser un total de : 44 229€

ADOPTEE A L’UNANIMITE

INTITULE DE L’OPERATION : Concours municipaux aux dépenses du Centre Social de Comines

CONTROLE DE GESTION

AGENT REFERENT : Virginie KAMINSKI

POURQUOI ? (contexte, historique,

constat local, problématique repérée,

besoin spécifique)

Depuis le 1er

/01/1998, partenariat contractualisé entre la Ville de Comines et la C.A.F. du Nord pour faciliter la mise en adéquation entre les demandes / besoins des parents ayant des enfants et l’offre de services proposée sur la commune.

Ce partenariat a d’abord pris la forme de contractualisations distinctes (Contrat Enfance : 0/6 ans et Contrat Temps Libre : 6/16 ans) bâties sur des schémas pluriannuels d’actions, déclenchant le cofinancement mécanique de la C.A.F. du Nord à hauteur de 47,7% sur les dépenses nouvelles assumées par la commune.

Dès 2008, ces contrats ont été requalifiés par la C.A.F. en « Contrat Enfance Jeunesse » (0/17 ans) : poursuite des schémas pluriannuels d’action financées sur 4 ans à partir d’enveloppes normées et sous réserve du respect des seuils contractuels fixés (coût heure enfant, taux d’occupation, taux de facturation,..).

QUOI ? (objectifs généraux et

opérationnels)

Répondre aux besoins exprimés par les parents en :

Développant l’offre de services existante ou en créant les structures sollicitées,

Proposant des services répondant aux demandes en loisirs et modes de garde.

COMMENT ? (descriptif, moyens à

mettre en œuvre : réunions, supports,

rythme,)

Le Centre social, partenaire de la Ville dans le champ de l’enfance, a maintenu et adapté son offre de services (halte-garderie et accueils de loisirs : A.L.S.H.).

En contrepartie des dépenses enfance supportées par l’association, la Ville lui alloue une subvention recouvrant 1 participation à la mission d’animation globale et une autre spécifique aux actions Enfance.

POUR QUI ? Les enfants fréquentant les accueils de loisirs et la halte-garderie du Centre Social.

PAR QUI ? Les équipes de direction et d’animation accueils de loisirs et halte-garderie du Centre Social.

AVEC QUI ? La Ville, le Département et la C.A.F.

QUAND ? (durée de préparation,

période d’action, période d’évaluation)

Dès l’année échûe, le Centre Social doit faire parvenir l’ensemble des justificatifs attendus permettant au Conseil Municipal d’arrêter les concours à allouer.

Ces derniers sont conditionnés par le respect des critères fixés, la réalité et le réalisé de l’exercice, …

CRITERES D’EVALUATION

La participation à la mission d’animation globale est fonction du plafond défini par la C.N.A.F. et du % de prise en charge Ville,

La participation aux actions enfance est fonction des heures-enfants réalisées en accueils de loisirs et en halte-garderie, sur lesquelles s’appliquent un % de prise en charge Ville.

BILAN (Les totaux sont

arrondis)

ANNEE Participation à la mission

d’animation globale Participation spécifique

aux Enfance TOTAL

2015 55 424,00€ 42 329,00€ (prévisionnel)

97 753€

2014 54 417,00€ 47 032,00€ 101 449€

2013 52 458,00€ 45 132,00€ 97 590€

2012 52 458,00€ 45 463,00€ 97 921€

2011 50 778,00€ 42 594,00€ 93 372€

2010 56 523,00€ 43 301,00€ 99 824€

2009 50 455,28€ 31 516,00€ 81 971€

2008 48 916,22 € 31 712,34€ 80 629€

2007 41 156,83 € 30 730,00 € 71 887€

2006 30 886,47 € 35 346,00 € 66 232€

2005 41 641,00 € 31 771,47 € 73 412€

2004 41 641,00 € 31 238,84 € 72 880€

2003 40 077,63 € 29 761,30 € 69 839€

2002 38 173,47 € 33 945,63 € 72 119€

2001 37 333,47 € 33 279,30 € 70 613€

2000 36 455,74 € 32 775,09 € 69 231€

1999 35 916,99 € 26 068,78 € 61 986€

1998 35 596,85€ 0€ 35 597€

1997 40 703,88€ 0€ 40 704€

Page 7: Le 08 octobre 2015

7

ANNEE 2015

CONVENTION PORTANT CONCOURS MUNICIPAUX AU CENTRE SOCIAL

Entre la Ville de COMINES,

représentée par son Maire, Alain DETOURNAY, agissant en vertu d’une délibération de son Conseil Municipal en date du 08 octobre 2015,

désignée ici sous le terme « l'Administration »,

et l'association dénommée Centre Social,

association régie par la loi du 1er juillet 1901, dont le siège social est situé 25 place du Général de Gaulle à COMINES (59 560),

représentée par sa présidente, Madame Marie-France WOJCIECHOWSKI,

désignée sous le terme « l'Association », d'autre part, - No SIRET : 783 557 002 000 17 - Code APE : 853K

Préambule :

Conformément aux orientations données lors des Assises nationales de la vie associative, les administrations doivent, dans les relations qu'elles nouent avec les associations, veiller tout particulièrement au respect de la liberté associative et des principes éthiques qui sont le fondement de la vie associative.

Le subventionnement sur projet ou action ne doit pas conduire à exclure tout financement de frais de structure dans le cas, notamment, où ce projet ou cette action coïncide avec l'objet statutaire de l'association.

Sur le territoire de la ville de Comines, l’Administration agit dans, notamment, le champ de l’Enfance selon les priorités suivantes : - Cohérence et sécurité éducative, - Approche globale de l’enfant, - Qualité du service à la population.

L’Association, dans son action Enfance, rencontrant les priorités de l’Administration, la présente arrête les modalités de son soutien à la première, notamment celui dédié spécifiquement à l’enfance.

Article 1er

: Objet de la convention :

Par la présente convention, l'Association s'engage à réaliser les actions conformes à son objet social : - Halte-Garderie, - Accueils de Loisirs Sans Hébergement.

et à mettre en œuvre, à cette fin, tous les moyens nécessaires à leur bonne exécution.

Pour sa part, l'Administration s'engage, sous réserve de l'inscription des crédits aux budgets de l’exercice, à soutenir financièrement la réalisation de ces actions, y compris les moyens de fonctionnement qu'elle requiert selon les conditions suivantes :

Détermination des concours municipaux :

1) Concours aux accueils :

Type d’accueil Coût heure – enfant

Plafond retenu

Pourcentage de prise en

charge applicable

Halte-Garderie 7,22 € 24 %

Accueils de Loisirs Sans Hébergement maternels

4,00 € 26 %

Accueils de Loisirs Sans Hébergement primaires

4,00€ 26 %

- Ce sont les états de présence « réels » et comptes de résultat communiqués par le Centre Social de Comines à la Caisse d’Allocations Familiales du Nord pour le calcul de ses participations « enfance » au titre de l’année 2014 qui sont retenus pour l’établissement du montant de la participation municipale au même titre.

2) Autres concours :

- Mise à disposition d’équipements : L’Association se verra mettre à disposition, sous réserve de l’accomplissement des formalités nécessaires et qu’ils soient disponibles et dans un état les rendant propres à leur destination, les équipements, propriété de l’Administration, qu’elle aura expressément sollicités au titre de la réalisation de l'objectif mentionné à l'article 1

er.

- Mise à disposition de moyens : L’Association se voit mettre à disposition, dans le strict cadre du marché passé par l’Administration en matière de matériels de reprographie, un photocopieur de marque Canon, modèle IR 2200 à chargeur recto-verso. L’Administration assumera la location dudit matériel et sa maintenance à concurrence de 50 000 photocopies par année civile et ce, pour un crédit annuel ouvert à hauteur de 1 002 €. Enfin, ledit matériel sera accompagné de son meuble de rangement.

- Avance sur le concours aux accueils 2015 : Sur la demande expresse de l’Association, l’Administration lui alloue une avance sur son concours 2015 aux accueils pour un montant égal à 90% de celui ici arrêté.

Article 2 : Durée de la convention

Conçue pour se dérouler sur une durée d’une année, la présente convention est à échéance du 31 décembre 2015. Elle pourra être renouvelée sous réserve de la présentation par l'association, un mois après la tenue de l'assemblée générale et, au plus tard, à l'expiration d'un délai de six mois suivant la clôture de l'exercice comptable des documents mentionnés aux articles 5 et 6. L'administration notifie chaque année le montant de la subvention.

Article 3 : Modalités d'exécution de la convention

Des annexes à la présente convention précisent :

- les programmes d'actions conformes à l'objet social de l'association visés à l'article 1er

;

Page 8: Le 08 octobre 2015

8

- le budget prévisionnel global de l'objectif ainsi que les moyens affectés à sa réalisation. Cette annexe détaille les autres financements attendus en distinguant les apports de l'Etat, ceux des collectivités territoriales, des établissements publics, des fonds communautaires, les ressources propres, etc. ;

- les contributions non financières dont l'association dispose pour la réalisation de l'objectif mentionné à l'article 1er (mise à disposition de locaux, de personnel...). Article 4 : Montant de la subvention et conditions de paiement

La subvention est imputée sur les crédits du chapitre 5-23, article 6574, du budget de l’année 2015.

Des éléments fournis, il ressort que le réalisé du Centre Social au titre de l’année 2014 s’établit comme suit :

Type d’accueil Nombre d’heures-enfants réalisées

Charges propres à l’action Coût heure-enfant 2014

Accueils de Loisirs Sans Hébergement maternels (dont

garderie) 17 052,75

71 076€ 4,17€

Accueils de Loisirs Sans Hébergement primaires (dont

garderie) 7 355,25

29 835€

4,06€

Halte-Garderie 12 493,00 106 658€ 8,54€

TOTAUX : 36 901,00 207 569€

Les concours municipaux aux actions « petite enfance » du Centre Social de Comines au titre de l’année 2014 s’établissent donc comme suit :

Type d’accueil Coût heure-enfant plafond retenu

Pourcentage de prise en charge applicable

Réalisé 2014 du Centre Social de Comines en

heures-enfants

Participation municipale au titre de l’année 2014

Accueils de Loisirs Sans Hébergement maternels

4,00€ 26,00% 17 052,75 17 735€

Accueils de Loisirs Sans Hébergement primaires

4,00€

26,00%

7 355,25

7 649€

Halte-Garderie 7,22€ 24,00% 12 493,00 21 648€

TOTAL : 47 032€

Le montant total de la subvention en numéraire allouée à l’association s'élève donc à la somme de 44 229 euros (solde de la « prestation

Enfance » 2014 + avance « prestation Enfance » 2015). Cette subvention annuelle sera créditée au compte de l'association selon les procédures comptables en vigueur et les modalités suivantes : Mandat administratif. Les versements seront effectués au compte n°30027 17007 0026233701 90 ouvert auprès de l’établissement BSD COMINES, sous réserve du respect par l'association des obligations mentionnées à l'article 5. Le comptable assignataire est Monsieur Bernard HERBECQ, Trésorier Municipal. Article 5 : Obligations comptables

L'Association s'engage :

- à fournir chaque année le compte rendu financier propre aux programmes d'actions conformes à l'objet social de l'association - signé par le président ou toute personne habilitée, dans les six mois suivant sa réalisation ou avant le 1er juillet au plus tard de l'année suivante ; - à adopter un cadre budgétaire et comptable conforme au règlement no 99-01 du 16 février 1999 du Comité de la réglementation comptable relatif aux modalités d'établissement des comptes annuels des associations et fondations, homologué par arrêté interministériel en date du 8 avril 1999, et à fournir lesdits comptes annuels dans les six mois suivant la clôture de l'exercice. L'association, qui est soumise à l'obligation légale de faire procéder au contrôle par un (ou plusieurs) commissaire(s) aux comptes ou qui fait appel volontairement à un contrôle exercé par un commissaire aux comptes, s'engage à transmettre à l'administration tout rapport produit par celui-ci ou ceux-ci dans les délais utiles.

Article 6 : Autres engagements

L'Association communiquera sans délai à l'administration copie des déclarations mentionnées aux articles 3 et 13-1 du décret du 16 août 1901 portant réglementation d'administration publique pour l'exécution de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. En cas de retard pris dans l'exécution de la présente convention, l'Association en informe également l'Administration.

Article 7 : Conditions d’exécution

En cas de non-exécution, de retard significatif ou de modification substantielle sans l'accord écrit de l'Administration des conditions d'exécution de la convention par l'Association, et sans préjudice des dispositions prévues à l'article 10, l'Administration peut suspendre ou diminuer le montant des avances et autres versements, remettre en cause le montant de la subvention ou exiger le reversement de tout ou partie des sommes déjà versées au titre de la présente convention.

Article 8 : Contrôle de l'administration

L'Association s'engage à faciliter, à tout moment, le contrôle par l'Administration de la réalisation de l'objectif, notamment par l'accès à toute pièce justificative des dépenses et tout autre document dont la production serait jugée utile. Au terme de la convention, l'Association remet, dans un délai de six mois, un bilan couvrant l'ensemble de la période d'exécution de la convention. Un contrôle, éventuellement sur place, est réalisé par l'Administration, en vue d'en vérifier l'exactitude.

Article 9 : Evaluation

L'évaluation des conditions de réalisation des projets ou des actions auxquels l'Administration a apporté son concours, sur un plan quantitatif comme qualitatif, est réalisée dans les conditions définies d'un commun accord entre celle-ci et l'Association et précisées en annexe de la présente convention. L'évaluation porte notamment sur la conformité des résultats à l'objet mentionné à l'article 1er, sur l'impact des actions ou des interventions, s'il y a lieu, au regard de leur utilité sociale ou de l'intérêt général, sur les prolongements susceptibles d'être apportés à la convention, y compris la conclusion d'une nouvelle convention.

Page 9: Le 08 octobre 2015

9

Article 10 : Conditions de renouvellement de la convention

La conclusion éventuelle d'une nouvelle convention est subordonnée à la réalisation du contrôle prévu à l'article 8 et au dépôt des conclusions éventuellement provisoires de cette évaluation prévu à l'article 9. Article 11 : Avenant

Toute modification des conditions ou modalités d'exécution de la présente convention, définie d'un commun accord entre les parties, fera l'objet d'un avenant. Celui-ci précisera les éléments modifiés de la convention, sans que ceux-ci ne puissent conduire à remettre en cause les objectifs généraux définis à l'article 1er.

Article 12 : Résiliation de la convention

En cas de non-respect par l'une ou l'autre partie des engagements respectifs inscrits dans la présente convention, celle-ci pourra être résiliée de plein droit par l'une ou l'autre partie à l'expiration d'un délai de trois mois suivant l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception valant mise en demeure.

Fait à Comines, le Pour le Centre Social , Pour la Ville de COMINES, La Présidente, Le Maire Marie-France WOJCIECHOWSKI Alain DETOURNAY

9. ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT A L’UNION LOCALE DE LA CONFEDERATION GENERALE DU TRAVAIL

Rapporteur : Monsieur le Maire

L'article 216 de la loi n° 2002-73 du 16 janvier 2002 de modernisation sociale a inséré dans le Code Général des Collectivités Territoriales des dispositions permettant aux assemblées délibérantes d'attribuer des subventions de fonctionnement aux structures locales des organisations syndicales représentatives dès lors qu'elles sont dotées de la personnalité morale et qu'elles remplissent des missions d'intérêt général.

L’Union Locale de la Confédération Générale du Travail remplit manifestement des missions d'intérêt général sur le plan local et son dynamisme comme ses effectifs ne sont pas contestables.

L’Union Locale de la Confédération Générale du Travail ayant déposé, le 25 Juin 2015, une demande de subvention,

En conséquence, il vous est proposé :

- D’octroyer, au titre de l’exercice 2015, à l’Union Locale de la Confédération Générale du Travail une subvention constituant :

en la mise à disposition de certaines pièces, selon le plan ci-dessous, d’un bâtiment sis au 21 rue des écoles et relevant du domaine public de la commune ;

en la prise en charge des consommations d’eau, de gaz, d’électricité, de télécommunication attachées ainsi que des éventuelles interventions techniques.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

Page 10: Le 08 octobre 2015

10

10. INTERCOMMUNALITE – SECURITE ET PREVENTION DE LA DELINQUANCE – CISPD ET STSPD D’EURALYS

Rapporteur : Monsieur le Maire

En vertu de la loi nº 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance, la commune de COMINES ayant plus de 10 000 habitants, celle-ci est tenue de créer son conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance ou d’intégrer un conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD).

Euralys Syndicat intercommunal, créé par arrêté préfectoral le 28 décembre 1999, a pour missions essentielles la cohésion et le développement du territoire, d’une part, et la mutualisation des moyens, d’autre part. En vertu de l’article 2 de ses statuts, il a notamment pour compétence l’étude et la mise en place d’une politique de lutte contre la délinquance, à travers notamment un contrat intercommunal de sécurité, établi en décembre 1999, et la création d’un CISPD.

L’État appelle au renouvellement des dispositifs de sécurité et de prévention de la délinquance à la suite des élections municipales de mars 2014. Le CISPD porté par Euralys Syndicat intercommunal procède ainsi à son renouvellement et élabore une stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance (STSPD).

En conformité avec la stratégie nationale et le plan départemental de prévention de la délinquance 2013–2017, la STSPD doit établir un diagnostic territorial et un programme d’actions visant à améliorer la tranquillité publique, à prévenir la délinquance et la récidive chez les jeunes, ainsi qu’à améliorer la prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales et l’aide aux victimes.

En conséquence, il vous est proposé :

1º D’adhérer à la compétence « étude et mise en place d’une politique de lutte contre la délinquance » et en particulier à la sous-compétence « création d’un conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance » ;

2º D’intégrer le conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) porté par EURALYS Syndicat intercommunal ;

3º De désigner, le maire pour représenter la commune au sein du CISPD d’EURALYS ;

4º D’autoriser le maire à signer la stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance qui sera établie par le CISPD d’EURALYS pour la période 2015–2020.

Suite à la demande de Mme BARDE, liste « Comines, Un Avenir Avec Vous » relative au programme d’actions, Monsieur le Maire précise que des actions sont envisagées sur les addictions, avec les T.I.G. (Travaux d’Intérêt Général), d’autres sur lesquelles les communes peuvent adhérer en fonction de leurs besoins, ainsi que des rencontres avec Monsieur le Procureur.

ADOPTEE A L’UNANIMITE 11. MISE EN PLACE D’UNE SOLUTION DE GESTION MUTUALISEE ENTRE LA METROPOLE EUROPEENNE DE LILLE ET LES COMMUNES POUR LES DECLARATIONS D’INTENTION D’ALIENER ET LES AUTORISATIONS DU DROIT DES SOLS

Rapporteur : M. Pascal LEGRAND, Adjoint au Maire

Par délibération N° 14C0840 du 19 décembre 2014, le Conseil de la Métropole a adopté le principe de la mise en place d’une solution de gestion mutualisée entre la Métropole Européenne de Lille (la MEL) et les communes pour les Déclarations d’Intention d’Aliéner (DIA) et les Autorisations du Droit des Sols (ADS).

Par la convention de coopération annexée à la délibération N° 15C0688 du 19 juin 2015, la MEL a défini les modalités d’adhésion pour les communes.

Page 11: Le 08 octobre 2015

11

Pour rappel, la mise en place par la MEL d’une application mutualisée vise à apporter une assistance aux communes et ainsi répondre à d’importantes évolutions du contexte réglementaire.

S’agissant des DIA, la plate-forme informatique mise en place par l’État visant à faciliter les échanges de données dématérialisées nécessite de profondes modifications du Système d’Information de la MEL en charge de la gestion des DIA.

Pour les ADS, l’État a annoncé la fin de la mise à disposition gratuite de ses services en matière d’instruction à compter du 1er juillet 2015 pour les communes de moins de 10 000 habitants. Afin d’apporter une solution à ces communes, la MEL a conçu une offre avec la création d’un service prenant en charge cette mission d’instruction. Pour compléter son offre, la MEL propose également d’acquérir, de façon mutualisée, un progiciel de gestion des ADS permettant à l’ensemble des communes de la métropole d’en bénéficier, qu’elles aient un service instructeur ou non.

La MEL s’est donc engagée dans un processus de dématérialisation des DIA et ADS en intégrant également dans sa démarche les procédures des communes de manière à améliorer la réactivité dans la transmission de l’information et renforcer la sécurité sur l’ensemble des processus.

Pour intégrer cette démarche, le dispositif prévoit une participation forfaitaire annuelle des communes établie, à la fois, sur la base du montant du marché visant à l’acquisition du progiciel et des différents centres de frais que recouvre la mise en place de cette solution pour le compte des communes.

Pour proposer une participation financière pertinente, quel que soit le niveau de ressources des communes, il a été acté une répartition en 8 strates démographiques avec une pondération selon le volume moyen de procédures de DIA et ADS que représente chaque strate.

Selon la répartition définie par la MEL, la ville de COMINES appartient à la strate « Commune de moins de 20 000 habitants ».

En outre, la démarche prévoit, en option, un marché à bon de commandes pour répondre aux besoins spécifiques des communes. Le coût de ces prestations sera intégralement à charge du demandeur.

La procédure d’appel d’offres lancée par la MEL a abouti à l’attribution d’un marché l’acquisition du progiciel à la société OPERIS pour un montant de 178 240 euros TTC, soit un coût nettement inférieur aux estimations initiales témoignant des économies d’échelles très importantes permises par cette démarche de mutualisation.

S’agissant de la ville de COMINES, la participation forfaitaire annuelle exigible s’élève à 1 000€ TTC, à partir du 1er juillet 2015 et pour 4 ans, soit la durée de la prestation du marché.

En conséquence, il vous est proposé :

D’autoriser le maire à signer la convention visant à l’acquisition de la solution de gestion des DIA et ADS, conclue avec la MEL,

D’autoriser le maire à signer tous les actes juridiques, administratifs et financiers correspondants à la délibération,

D’autoriser le maire à engager le paiement de la participation forfaitaire des communes d’un montant 1 000 € TTC

Monsieur le Maire souligne que ce logiciel URBA PRO est déjà en application au sein du service Urbanisme, la ville étant instructrice de ses autorisations du droit des sols. Cependant, avec cette démarche mutualisée, le coût de revient ne se montera plus qu’à 1 000 € annuels alors qu’il est dix fois supérieur actuellement. ADOPTEE A L’UNANIMITE

Page 12: Le 08 octobre 2015

12

CONVENTION DE COOPERATION Relative à la mise en œuvre d’une solution de gestion des déclarations d’intention d’aliéner (DIA) et des autorisations

du droit des sols (ADS) entre la Métropole Européenne de Lille (MEL) et la Commune de COMINES

Entre La VILLE DE COMINES, représentée par Monsieur le Maire, conformément à la délibération du Conseil Municipal en date du 08 octobre 2015. Désigné ci-après la VILLE DE COMINES, d’une part et LA METROPOLE EUROPEENNE DE LILLE (MEL), représentée par Monsieur le Président, agissant en vertu de la délibération 15C0688 du 19/06/2015. Désignée ci-après la MEL d’autre part VU le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), et notamment l’article L 5215-27, Vu la délibération du conseil de la MEL n° 15C0688 du 19 juin 2015 relative à l’assistance de la MEL dans le domaine des déclarations d’intention d’aliéner et des autorisations du droit des sols. Préambule Initiée en 2013, un travail conjoint entre les communes et la MEL a identifié l’accès aux services d’information géographique comme un axe prioritaire de la démarche de mutualisation conduite par la MEL. Sous l’impulsion d’Akim Oural et d’Hélène Moeneclaey, respectivement conseillers délégués en charge des systèmes d’informations et de la mutualisation, la MEL souhaite, dès ce début de mandat, consolider une vision métropolitaine de l’information géographique en proposant notamment aux communes des outils mutualisés performants. C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet sur les déclarations d’intention d’aliéner (DIA) et les autorisations du droit des sols (ADS) avec pour ambition la mise en place pour la MEL et les communes qui la composent d’une solution de gestion pour mi-2015. En effet, le cadre légal des DIA et des ADS a connu depuis 2012 des modifications qui amènent la MEL à renforcer son partenariat avec les communes. La MEL, dans le cadre de la procédure du droit de préemption, a mis en place en 2005 l’une des toutes premières télé-procédures françaises relatives aux DIA. Le décret n°2012-489 du 13 avril 2012 a modifié les articles L142-4, L213-2 et L214-1 du code de l’Urbanisme ajoutant l’utilisation possible de la dématérialisation du CERFA et son envoi par voie électronique aux collectivités concernées. Ce dispositif permet de dématérialiser le traitement d’une D.I.A depuis son dépôt jusqu’à sa renonciation. En cas de préemption, les personnes concernées continuent d'être informées classiquement par voie postale ou exploit d'huissier de justice. Pour permettre la mise en œuvre de ce dispositif, les services de l’Etat mettent à disposition des administrations et des collectivités une plate-forme d’échange et de confiance (PEC) sécurisant l'envoi des messages et des données entre les notaires et les collectivités. La MEL doit ainsi adapter son système d’information en conséquence, pour assurer la connexion à la PEC, traiter les DIA, partager les données avec les communes, intégrer la vision cartographique issue du système d’information territorial (SIG) et ainsi améliorer la réactivité dans la télétransmission de l’information et renforcer la sécurité juridique de l’ensemble du processus. Pour les ADS, l’instruction est actuellement assurée par la DDTM (Direction Départementale des territoires et de la Mer) pour les communes de moins de 10 000 habitants. Les communes de plus de 10 000 habitants quant à elles ont pris en charge cette instruction depuis le 1

er janvier 2006.

La loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l’Accès au Logement et Urbanisme Rénové (ALUR) annonce, dans son article 134, la fin de cette mise à disposition gratuite des services de l’Etat pour l’instruction des ADS des communes de moins de 10 000 habitants à compter du 1

er juillet 2015.

Parallèlement, la MEL est engagée dans la dématérialisation des documents d’urbanisme du PLU (Plan Local d’Urbanisme) depuis 2004 et a, en 2006, développé en interne un logiciel de gestion des avis dématérialisés qui permet de consulter les services internes, notamment ceux déconcentrés dans les unités territoriales. Par le biais d’un nouvel outil, la MEL, en tant qu’auteur du PLU, envisage donc une mutualisation en vue :

- d’harmoniser et homogénéiser les pratiques en matière d’instruction des ADS - de développer l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication - de clarifier et simplifier les procédures de transmissions et établir une sécurité juridique.

C’est ce contexte qui a amené la MEL à acquérir un outil mutualisé pour gérer les DIA et les ADS.

Article 1 – Objet de la convention La présente convention a pour objet de préciser les modalités de participation de la commune de COMINES à l’acquisition et à la mise en œuvre de la solution de gestion des DIA et ADS. Article 2 – Engagements des parties La MEL, en tant que maître d’ouvrage, assure le lancement et l’exécution d’un marché en vue de l’acquisition du logiciel, et propose son assistance aux communes. La MEL rémunérera le prestataire après exécution des prestations. Les données sont sous le couvert du statut métropolitain. Article 3 – Financement Ce marché donne lieu au versement par les communes d’une participation forfaitaire pour le compte de la MEL. Pour la reprise des données des ADS, un traitement à l’acte sera payé au coût réel par les communes dont l’instruction n’était pas assurée par les services de l’Etat. Pour tout autre besoin spécifique nécessaire aux communes qui n’est pas prévu dans le marché (formation supplémentaire des agents et développement spécifique), un bon de commande sera émis par la MEL. Le coût sera mis à la charge de la commune.

Page 13: Le 08 octobre 2015

13

Il appartient aux communes de prendre contact directement avec la MEL pour toute demande ayant un impact financier. Il convient de ne pas contacter directement l’éditeur. Conformément à la réglementation en vigueur, une participation forfaitaire a été définie selon le besoin que recouvre le progiciel, pour la MEL et les communes. Pour déterminer une répartition juste, équitable et pérenne entre la MEL et les communes, la clé de répartition repose sur un découpage en strate démographique et une pondération selon le volume de procédures DIA et ADS que représente chaque strate.

Strates Coût annuel

TTC en Euros

Communes de moins 3 000 habitants 150 €

Communes de moins de 10 000 habitants 450 €

Communes de moins de 20 000 habitants 1000 €

Communes de moins de 50 000 habitants 1 300 €

Communes de moins de 100 000 habitants 3 600 €

Lille-Lomme-Hellemmes et MEL 8 000 €

Article 4 – Modalités de versement La Commune s’acquittera de sa participation sur appel de fonds de la MEL à la fin de chaque année civile. Pour les éventuels besoins spécifiques (formation des agents, transfert de données, développement spécifique), un appel de fonds de la MEL sera effectué avant émission de chaque bon de commande. La commune s’acquittera de la totalité de sa participation, sans prorata temporis, même si l’adhésion a lieu en cours d’année. Article 5 – Durée La présente convention entre en vigueur dès sa signature par les 2 parties. La convention prendra fin à l’issue du marché d’acquisition et de mise en œuvre de la solution de gestion des DIA et ADS. Elle pourra être prorogée en cas d’accord des parties sur les conditions du marché de maintenance qui devrait débuter en 2019. Article 6 – Modification, résiliation Toute modification de la présente convention se fera par voie d’avenant. La convention pourra être résiliée par recommandé avec accusé de réception à la date du récépissé de l’A.R. ou à la date arrêtée d’un commun accord par les parties. Dans l’hypothèse où cette résiliation emporte des conséquences sur les marchés en cours, les parties procéderont d’un commun accord à l’arrêt des comptes. En cas de résiliation de la part de la commune, la restitution des données sera effectuée au format natif. Article 7 – Litiges Les litiges susceptibles de naître à l’occasion de la présente convention feront l’objet d’une procédure de négociation amiab le et, autant que de besoin, avant toute procédure contentieuse, il sera fait appel à une mission de conciliation du Tribunal Administratif de Lille dans le cadre des dispositions de l’article L.211-4 du Code de Justice Administrative. En cas d’échec de cette procédure, le Tribunal Administratif compétent sera celui de Lille. Article 8 – Protection des données à caractère personnel Conformément à la législation en vigueur, ce traitement de données est inscrit au registre des traitements de données à caractère personnel tenu par le Correspondant informatique et libertés de la MEL. Il est précisé que les modalités de mise en œuvre de ce traitement sont conformes au Référentiel Général de Sécurité (Décret n° 2010-112 du 2 février 2010 pris pour l’application des articles 9, 10 et 12 de l’ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005, relatif à la sécurité des informations échangées par voie électronique). Conformément à l’article 34 de la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, la Commune s’engage à prendre toutes précautions utiles afin de préserver la sécurité des données à caractère personnel qu’elle sera amenée à traiter dans le cadre de la présente convention. Afin d’empêcher que ces données ne soient déformées, endommagées ou communiquées à des personnes non autorisées, la Commune s’engage à respecter les obligations suivantes et à les faire respecter par son personnel :

• ne prendre aucune copie des documents et supports d’informations qui lui sont confiés, à l’exception de celles nécessaires à l’exécution de la présente convention ;

• ne pas utiliser les documents et informations traités à des fins autres que celles spécifiées à la présente convention ; • ne pas divulguer ces documents ou informations à d’autres personnes, qu’il s’agisse de personnes privées ou

publiques, physiques ou morales ; • prendre toutes mesures permettant d’éviter toute utilisation détournée ou frauduleuse des fichiers informatiques en

cours d’exécution de la présente convention ; • prendre toutes mesures de sécurité notamment matérielles, pour assurer la conservation et l’intégrité des documents

et informations traités pendant la durée de la présente convention et, à la fin de celle-ci, ne conserver aucun fichier manuel ou informatisé stockant les informations à caractère personnel traitées.

En cas de non-respect des dispositions précitées, la responsabilité de la Commune peut être engagée sur la base des dispositions des articles 226-16 et suivants du code pénal.

A Comines, le …………….. Est validée la présente convention Le Maire Alain DETOURNAY

Page 14: Le 08 octobre 2015

14

12. AVIS SUR LE DOSSIER « INSTALLATION CLASSEE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT » - ICPE – UNITE DE PRODUCTION JEAN CABY

Rapporteur : Monsieur le Maire

L’entreprise Jean Caby a sollicité, le 12 Juin dernier, le Préfet du Nord afin d’obtenir l’enregistrement au titre d’installation classée pour la protection de l’environnement de sa nouvelle unité de production devant s’implanter prochainement au sein de la ZAC Schumann. La Préfecture a donc fait réaliser une consultation du public, du 17 Août au 14 Septembre dernier. Le dossier mis à disposition expose plusieurs points.

Au titre du choix du site sur la métropole lilloise, les nombreuses routes départementales du secteur lui confèrent une grande accessibilité, de même que la RN58 belge jusqu’à l’A19. Cette desserte permet la liaison avec les grandes infrastructures, les villes belges et la métropole. Ces qualités permettent de déplacer l’activité à proximité afin de conserver les emplois et fournisseurs de l’entreprise.

En termes de desserte, l’accès ne nécessitera pas de nouvelle percée sur le boulevard de la Lys, et sera séparé entre véhicules légers et poids-lourds, ces derniers ayant une zone d’attente prévue sur la parcelle même et non sur la chaussée.

Concernant le site retenu dans Comines, il se trouve à la frange extérieure de la zone d’activité, dont le zonage UG au PLU autorise les ICPE, l’activité industrielle. L’entreprise a fait la preuve de la compatibilité de son projet avec l’affectation des sols prévue et avec les prescriptions de la ZPPAUP, au travers de l’obtention de son autorisation de permis de construire. Il s’engage également au respect du cahier de recommandations architecturales et paysagères de la ZAC.

Quatre-vingts années d’expérience dans son domaine et la volonté d’obtenir les certifications déjà validées sur le site andrésien témoignent de la capacité technique de l’entreprise Caby. Financièrement, le projet est engagé sur fonds propres principalement et prévoit au besoin l’apport de compléments (par actionnaires, nouveaux partenaires ou autres…).

Un arrêté de prescriptions générales du 23 Mars 2012 émet plusieurs remarques prises en compte par la société Caby : l’entreprise ne sera pas un ERP, ne générera pas de poussières, maintiendra la bande végétale de 5 mètres d’épaisseur qui la sépare du boulevard de la Lys. Elle procèdera également à la plantation d’arbres de haute tige autour des constructions, de taillis forestiers sur l’ensemble du site et plus densément en partie Nord, de massifs arbustifs et tapissants plantés en bandes végétales. Enfin, le projet argue de sa qualité par le respect des prescriptions ABF notamment.

Le risque incendie est pris en compte au travers de dispositifs spécifiques : charpente métallique, stockages séparés du reste de l’usine par des cloisons et ouvrants résistants au feu 2h, portes à fermeture automatique, bandes incombustibles en toiture, chaufferie accessible par une voie engin (pour les pompiers), etc.

Des dispositifs d’arrêt d’urgence et de coupure d’alimentation sont prévus aux divers postes de production, de mêmes que des mises en sécurité sur les appareils de combustion. Pour l’accès par les secours, une voie engin de 3 m doublée par endroits (si croisements nécessaires de véhicules) est prévue, configurée de façon à ne pas pouvoir être obstruée par la chute d’une partie de bâtiment. Les poteaux incendie sont complétés sur place par deux réserves incendies de 360 m3 unitaires.

La surveillance sera assurée par la présence de détecteurs automatiques incendie et extincteurs, une vidéo/télé-surveillance et un gardiennage 24h/24 et 7j./7. L’accès au site sera restreint : locaux fermés à clé hors horaires d’exploitation, site clôturé, contrôle d’accès, mise en place d’un registre d’entrée.

Page 15: Le 08 octobre 2015

15

En termes d’émissions d’odeurs, liées aux opérations de fumage, le procédé se fera par brumisation à partir de condensat de fumées en enceinte close. Le fumage par fumées liquides vaporisées sur le produit permettra de limiter les rejets atmosphériques. Les fumées issues du fumage des saucisses seront « lavées » et filtrées avant rejet. Les fumées évacuées par la cheminée seront en partie condensées, de façon à diminuer les rejets en sortie de cheminée. Ce procédé a déjà été éprouvé avec succès sur le site urbain de Saint-André-Lez-Lille.

Quant aux émissions sonores, le bâtiment sera isolé (parois extérieures en bardage double peau), les locaux techniques et les quais de chargement seront implantés en partie Sud au bord de la RD 945. Les installations de réfrigération seront implantées dans des locaux en maçonnerie. D’après les calculs prédictifs de la modélisation acoustique, le site sera conforme vis-à-vis de la réglementation en limite de propriété et au voisinage en période diurne et nocturne.

Au titre de la compatibilité avec le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux, le projet fait l’objet d’une convention avec la station d’épuration de Comines. Les eaux pluviales de voiries seront au préalable traitées sur un séparateur à hydrocarbures en amont du bassin d’orage, qui sera dimensionné pour respecter un débit de fuite maximal autorisé de 2l/s/ha. Aucun rejet en provenance du site ne sera réalisé directement dans le milieu naturel et le projet respecte les surfaces maximales imperméabilisées autorisées par le PLU.

Enfin, au titre de la compatibilité avec le Plan de Protection de l’Atmosphère : Jean Caby disposera d’installations neuves et respectera les valeurs maximales d’émissions de combustion imposées par l’arrêté ministériel du 25/07/97. Il n’y aura pas de brûlage de déchets à l’air libre et une société spécialisée contrôlera les installations de l’usine.

En conséquence, il vous est proposé :

- D’émettre un avis favorable sur le dossier de demande d’enregistrement au titre d’installation classée pour la protection de l’environnement de l’entreprise Jean CABY.

Monsieur PARAGES, liste « Comines, Un Avenir Avec Vous » évoquant les pestilences émanant d’une société sise au rond-point du Grand Perne, demande si les garanties ici avancées sont vérifiables sur site.

Le Maire confirme, sur celui de SAINT-ANDRE, où d’ailleurs il s’est rendu pour contrôler, tout comme, selon lui, l’association « BIEN VIVRE A COMINES OUEST ». Il précise n’avoir constaté aucune odeur, bien que s’agissant d’une zone urbaine dense.

Quant à la société évoquée, 5 GE, il explique que le problème d’assainissement relevait du rejet de l’eau de lavage des pommes de terre et que celui-ci a été en partie réglé par la plantation de saules assurant son filtrage ; pour l’unité de production Jean CABY, il s’agira essentiellement du rejet de fumage en partie condensé.

Monsieur le Maire se félicite de l’arrivée de près de 250 salariés sur ce site cominois et informe dès à présent, qu’à la suite du rendez-vous de ce jour avec M. STEINER, Président Directeur Général, et M. NICOLAS, Secrétaire Général de la Société, une réunion publique est envisagée en Novembre, en présence de l’architecte, afin présenter le projet sur plans aux riverains du site ; les travaux devraient suivre.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

Page 16: Le 08 octobre 2015

16

13. DECLASSEMENT DE L’EX-PISCINE DESIRE DUCARIN

Rapporteur : M. Jean-Claude BOUTRY, Adjoint au Maire

Le 19 Juin 2003, le bassin nautique Désiré Ducarin a été fermé pour raisons de sécurité. A la suite d’un diagnostic complet révélant l’investissement important nécessaire et l’impossible mise en conformité (de sécurité et d’accessibilité) du bâtiment, la Ville a décidé la fermeture définitive de ce bassin par délibération du 24 Juin 2004.

Par cette délibération et par la condamnation de l’accès aux lieux, la Ville a alors fait cesser l’affectation du bien, resté sans usage depuis lors.

Suite à cette désaffectation, la Ville doit à présent déclasser le bien du domaine public communal afin d’en préparer la cession, conformément à la délibération prise le 12 Juin 2014, décidant sa mise en vente par appel à projets en vue d’y réaliser un ensemble de logements.

En conséquence, il vous est proposé :

- De prononcer le déclassement du domaine public communal de l’ancienne piscine Désiré Ducarin.

Monsieur le Maire indique que s’agissant d’un immeuble en zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP), la façade et la première travée doivent être conservées.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

14. RENOUVELLEMENT DU CONTRAT ENFANCE JEUNESSE

Rapporteur : Mme Isabelle VERMES, Adjointe au Maire

Depuis 1998, la ville de Comines et la Caisse d’Allocations Familiales (C.A.F.) de Lille se sont engagées dans des dispositifs contractuels successifs (contrats Enfance pour les 0/6 ans et Temps Libre pour les 6/16 ans) concernant les moins de 17 ans.

Lesdits dispositifs ont permis à la commune de conduire une politique enfance jeunesse, par le développement et la création d’une offre de service spécifique, soutenue financièrement à hauteur de 47,7% par la C.A.F. sur le reste à charge ville des dépenses nouvelles, puis à 55% lors de la mise en place du Contrat Enfance Jeunesse.

Historique des Contractualisations C.A.F. de Lille – Ville de Comines

Contrat Enfance (0/6 ans)

1998 à 2002 Signature du 1er contrat

2003 à 2004 Avenant de prorogation pour permettre la mise en place du relais assistantes maternelles et de la ludothèque

2005 à 2007 Renouvellement du contrat

Contrat Temps Libre (6/16 ans)

1998 à 2000 Signature du 1er contrat

2001 Avenant de prorogation

2002 à 2004 1er renouvellement

2005 à 2007 2nd

renouvellement

Contrat Enfance Jeunesse : contrat unifié pour les 0/17 ans(*)

2007 à 2010 Basculement au sein du nouveau dispositif contractuel

2011 à 2014 1er renouvellement

Page 17: Le 08 octobre 2015

17

Une politique axée sur les objectifs suivants … :

Regard sur la politique de la Ville de Comines

Objectif 1 Répondre aux besoins en mode de garde, qualitativement et quantitativement, en :

développant l’accueil temporaire et permanent (multi-accueil)

favorisant l’accueil collectif et individuel (relais assistantes maternelles)

Objectif 2 Développer l’offre de services :

en lieux de loisirs (ludothèque, accueils de loisirs, salle de psychomotricité)

en couverture du temps libre (accueils de loisirs sur l’ensemble des temps extrascolaires)

en couverture des temps périscolaires.

Objectif 3 Faciliter l’accès aux équipements afférents par une politique tarifaire adaptée (quotients familiaux C.A.F.)

Objectif 4 S’inscrire dans une politique de développement durable en qualifiant les services municipaux, par un personnel inscrit dans une formation continue (B.A.F.A., B.A.F.D., brevets d’état, concours territoriaux d’animation, …)

Objectif 5 Asseoir la qualité des projets par la définition de valeurs communes à opérationnaliser :

épanouissement et réussite des enfants et des jeunes,

respect de leurs rythmes,

citoyenneté et autonomie des enfants et des jeunes.

…et se déclinant en moyens opérationnels : Actions existantes inscrites au Contrat Enfance Jeunesse

Type d’action Nature de l’action Nom de l’action

Accueil Enfance

Multi-accueil Maison de la petite enfance municipale

Ludothèque Ludothèque municipal moins de 6 ans

Relais assistantes maternelles RAM Municipal

Halte-garderie HG Les petits Mômes centre social

Accueil Jeunesse

Accueil de Loisirs - Extrascolaire

Eté moins de 6 ans municipal

Eté moins de 6 ans centre social

PVS moins de 6 ans municipal

PVS moins de 6 ans centre social

PVS plus de 6 ans municipal

Mercredi moins de 6 ans municipal

Mercredi moins de 6 ans centre social

Mercredi plus de 6 ans municipal

Mercredi 12/17 ans municipal

Accueil de Loisirs - Périscolaire

Périscolaire moins de 6 ans municipal

Périscolaire plus de 6 ans municipal

Pilotage Enfance Poste de coordination Coordination enfance

Pilotage Jeunesse

Poste de coordination Coordination jeunesse

Formation BAFA BAFD Formation BAFD municipal

Regard sur le C.E.J. :

Avant 2007, les C.A.F. avaient accès à un budget national sans aucune limite. Avec le C.E.J., chaque C.A.F. a désormais une « enveloppe » budgétaire spécifique, soumise à des objectifs nationaux de 3 ordres :

- le type d’actions financées, - le niveau de cofinancement, - des critères de « bonne gestion ».

Concrètement, ces objectifs nationaux s’appliquent comme suit : - un cofinancement actif à la date de signature du contrat sans rétroaction. Chaque action fait l’objet d’une

enveloppe limitative arrêtée sur la durée du contrat, - maintien du cofinancement du restant à charge Ville des dépenses nouvelles des anciens contrats à 47,7%

mais bloqué à ce que financé en 2004 sur lequel ont été admises 2 progressions successives de 1,9% puis 2,2%, - unification du financement du restant à charge Ville des dépenses nouvelles du C.E.J. à 55%, sous

condition d’éligibilité : l’action doit relever de l’accueil (multi-accueil, relais, ludothèque et accueils de loisirs) et du pilotage (poste de coordonnateur et diagnostic initial).

- Mais seuls 15% au maximum de la prestation enfance-jeunesse pourront être affectés au pilotage.

Quoiqu’il en soit, cette réforme traduit un désengagement financier progressif de la C.N.A.F. Le transfert de charges est reporté sur les collectivités de manière très rapide, non annoncée et non négociée. En effet, avec cette nouvelle contractualisation, toute augmentation financière des

Page 18: Le 08 octobre 2015

18

collectivités au profit des services existants n’est plus cofinancée. A noter que depuis 2013, les flux se rapportant aux actions périscolaires ne sont plus financés au titre de la PSEJ.

Enfin, le taux de cofinancement de 55% n’est acquis que si le service affiche : - des taux de fréquentation supérieurs aux seuils C.N.A.F. (70% pour le multi-accueil et 60% pour l’A.L.S.H.). - des taux horaires/enfants inférieurs ou égaux aux seuils C.N.A.F. (7,22€ pour le multi-accueil et 4€16 pour l’A.L.S.H.).

RETROSPECTIVE FINANCIERE DES CONTRACTUALISATIONS

Année Charges totales

Part usagers

Part C.A.F. Part Etat

Part Ville P.S. C.E.J.

1998 244 463,41 46 351,66 19%

20 113,05 8%

19 761,45 8%

7 152,91 3%

151 084,33 62%

1999 307 497,06 37 787,25 12%

21 836,33 7%

42 550,28 14%

20 959,45 7%

184 363,75 60%

2000 351 569,59 41 944,55 12%

26 831,84 8%

31 812,46 9%

97 886,99 28%

153 093,75 43%

2001 523 301,33 62 509,42 12%

57 589,61 11%

104 214,94 20%

108 711,77 21%

190 275,59 36%

2002 721 585,44 101 523,77 14%

74 847,11 10%

127 883,17 18%

149 393,79 21%

267 937,60 37%

2003 839 017,43 101 813,37 12%

86 086,30 10%

178 610,07 22%

152 149,65 18%

320 358,04 38%

2004 990 384,98 133 713,69 13%

110 790,23 11%

228 921,67 23%

132 904,26 13%

384 055,13 39%

2005 1 005 579,20 115 506,81 11%

152 093,12 15%

250 924,39 26%

61 944,27 6%

425 791,10 42%

2006 998 892,67 130 323,29 13%

161 321,32 16%

226 485,78 23%

7 544,36 1%

473 217,92 47%

2007 955 139,12 198 906,86 21%

162 289,74 17%

217 508,91 23%

0 376 433,61 39%

2008 987 185,65 200 352,15 20%

177 393,91 19%

221 330,05 22%

0 388 109,54 39%

2009 1 037 745,40 181 088,62 17%

182 086,82 18%

211 522,95 20%

0 463 047,01 45%

2010

1 081 937,50 190 997,00 18%

201 618,00 19%

197 318,37€ 18%

0 492 004,13 45%

2011 992 774,00 218 162,00 22%

186 914,00 19%

185 482,00€ 19%

0 402 216,00 40%

2012 1 047 125,00 239 151,00 23%

237 834,00 23%

207 111,00€ 20%

0 363 029,00 34%

2013 1 066 935,00 245 943,00 23%

205 412,00 19%

211 423,00€ 20%

0 404 157,00 38%

2014 1 102 127,00 250 249,00 23%

202 513,00 18%

211 423,00€ 19%

0 437 942,00 40%

Quant au renouvellement C.E.J. à compter de 2015 :

Afin de continuer à bénéficier du soutien de la Caisse d’Allocation Familiale du Nord, il est proposé de procéder au renouvellement du partenariat pour les actions en cours. Ce renouvellement incluant également la possibilité d’inscrire de nouveaux projets au schéma de développement.

Dans ce cadre, en prenant appui sur le diagnostic de territoire, la Ville a candidaté pour le développement de l’action A.L.S.H. municipal PVS plus de 6 ans.

En conséquence, il vous est proposé :

1) D’adopter le Contrat Enfance Jeunesse qui liera la Ville de Comines à la C.A.F. du Nord pour la période 2015-2018,

2) De préciser que ledit Contrat se caractérise à la fois par :

une reconduction des actions « éligibles » inscrites dans les précédents Contrats et mentionnés dans le tableau récapitulatif des actions existantes,

la création de places nouvelles en accueils de loisirs plus de 6 ans pour la période des petites vacances scolaires, sous réserve d’octroi des financements par la C.A.F du Nord,

3) D’autoriser Monsieur le Maire à signer tous les documents afférents à la mise en œuvre dudit Contrat avec la C.A.F. du Nord,

4) De dire que les crédits correspondants sont inscrits au budget de la commune.

Page 19: Le 08 octobre 2015

19

Historique des dispositifs et des développements des actions inscrites aux différents contrats

Dispositif contractuel

Actions créées ou développées Nature de l’action dont le restant à charge Ville financé à 47,7%

Contrat Enfance

(0/6 ans)

Multi-accueil Action nouvelle de 30 places

Relais assistantes maternelles Action nouvelle

Ludothèque Action nouvelle

Accueil de loisirs périscolaires Action développée : + 24 places, soit 40 au total

Accueil de loisirs mercredis Action développée : + 24 places, soit 40 au total

Accueil de loisirs P.V.S. Action développée : + 24 places, soit 40 au total

Poste d’animatrice d’accueil Action nouvelle

Poste de coordinatrice Action nouvelle

Contrat Temps Libre

(6/16 ans)

Accueil de loisirs périscolaires Action nouvelle de 36 places

Accueil de loisirs mercredis Action nouvelle de 50 places

Accueil de loisirs P.V.S. Action nouvelle de 150 places

Accueil de loisirs été Action développée en place

E.J.C. Action nouvelle

Poste de coordonnateur Action nouvelle

Nature de l’action dont le restant à charge Ville financé à 55% mais sous conditions

C.E.J. *

(0/17 ans)

Accueil de loisirs maternels mercredis Action développée : + 24 places, soit 64 au total

Accueil de loisirs maternel P.V.S. Action développée : + 24 places, soit 64 au total

Accueil de loisirs maternel Juillet Action nouvelle de 40 places

CEJ 2 (2011-2014)

Multi-accueil Extension horaire

Ludothèque Extension horaire

Accueil de loisirs périscolaire maternel Action développée : + 10 places, soit 50 au total

Accueil de loisirs périscolaire primaire Action développée : + 8 places, soit 56 au total

Accueil de loisirs mercredi primaire Action développée : + 22 places, soit 72 au total

Accueil de loisirs mercredi ados Action nouvelle de 24 places

Accueil de loisirs PVS maternel Action développée : + 8 places, soit 72 au total

Accueil de loisirs maternel Juillet Action développée : + 24 places, soit 64 au total

Formation BAFD municipal Action nouvelle

Page 20: Le 08 octobre 2015

20

Monsieur le Maire souligne une augmentation des concours de la commune passant de 151 084,33€ en 1998 à 437 942,00 € en 2014 et une participation des familles à hauteur de 23 % du coût global des services prestés.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

15. DELEGATION DE SERVICE PUBLICPOUR L’EXPLOITATION D’UNE FOURRIERE AUTOMOBILE : ATTRIBUTION

Rapporteur : Monsieur le Maire

La Délégation de Service Public (DSP) pour la gestion de la fourrière automobile qui lie la collectivité à la société AUTOSTAR est devenue caduque suite à la perte de l’agrément préfectoral de cette dernière.

Le conseil municipal a par délibération en date du 24 juin 2015 autorisé Monsieur le Maire à lancer une procédure de mise en concurrence en vue de la conclusion d’une nouvelle convention de délégation de service public pour l’exploitation d’une fourrière automobile municipale.

ACTION Développement de l’action A.L.S.H. PVS + de 6 ans

DESCRIPTIF Cette action répond à une offre de loisirs sur le temps des petites vacances scolaires.

L’extension 2015 vise à maintenir l’offre d’accueil et à l’adapter au besoin du territoire.

OBJECTIFS Permettre aux parents de mieux concilier vie familiale et professionnelle.

Respecter les ratios C.A.F. : taux d’occupation de 60% et coût horaire enfant de 4€.

C.E.J. 2015/2018 Développement de l’action existante : extension de 12 places.

Bilan 2014 de l’action CAPACITE THEORIQUE

Nombre de jours d’ouverture 32

Amplitude d’ouverture 8

Nombre d’heures d’ouverture par an 256

Nombre de places contractualisées 108

Capacité théorique 27648

ACTIVITE

Nombre total d’heure réalisé 22083

Taux d’occupation 79.87%

CHARGES PRODUITS

Personnel 65274 € Participation familiales 22531 €

Autres charges 23930 € PSO 10489 €

Total des charges 89 204 € Subvention municipalité 56184 €

Total des produits 89 204 €

Prix de revient par acte

ouvrant droit à la PSO

4.04 €

Activité prévisionnelle

2015-2018

(concerne uniquement le

développement)

2015 2016 2017 2018

CAPACITE THEORIQUE

Nombre de jours d’ouverture 14 34 33 33

Amplitude d’ouverture 8 8 8 8

Nombre d’heures d’ouverture par an 112 272 264 264

Nombre de places contractualisées 12 12 12 12

Capacité théorique 1344 3264 3168 3168

PREVISIONS D’ACTIVITES

Nombre total d’heure réalisé 1075 2611 2534 2534

Taux d’occupation 79.99% 79.99% 79.99% 79.99%

Budget prévisionnels

2015-2018

(concerne uniquement le

développement)

2015 2016 2017 2018

Charges

Personnel 1696 € 3996 € 4036 € 4076 €

Autres charges 1161 € 2820 € 2762 € 2787 €

Total des charges 2857 € 6816 € 6798 € 6863 €

Budget prévisionnels

2015-2018

(concerne uniquement le

développement)

2015 2016 2017 2018

Produits

Participations familiales 1097 € 2663 € 2584 € 2584 €

PSO 531.05€ 1289.83€ 1251.80€ 1251.80€

Subvention municipalité 1228.95€ 2863.17€ 2962.20€ 3027.20€

Total des produits 2857 € 6816 € 6798 € 6863 €

Prix de revient par acte ouvrant droit

à la PSO

2.66 €

2.61 €

2.68 €

2.71 €

Page 21: Le 08 octobre 2015

21

Conformément à l’article L1411-12 du code général des collectivités territoriales, une procédure de délégation de service public simplifiée a été lancée. Un avis d’appel public à la concurrence a été envoyé à la publication le 06 août 2015, la remise des offres étant fixée au 10 septembre 2015. L’annonce a été publiée au BOAMP, sur le profil acheteur et sur le site de la ville.

A la suite de cette mise en concurrence, une offre a été proposée par la société DEPANORD AUTOS.

La convention ci-annexée a pour objet l’exploitation d’une fourrière automobile pour une durée de trois ans afin de permettre l’enlèvement, le gardiennage et la restitution après décision de l’autorité habilitée des véhicules en infraction aux arrêtés municipaux, pour stationnement abusif, des véhicules en état d’épave sans moyens d’identification et pour tous les véhicules ne respectant pas le code de la route et dont l’infraction commise prévoit la possibilité d’une mise en fourrière.

En conséquence, il vous est proposé :

- d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention de délégation du service public de fourrière automobile municipale avec la société DEPANORD AUTOS.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

CONVENTION DE DELEGATION DU SERVICE PUBLIC DE FOURRIERE AUTOMOBILE

Vu l’arrêté préfectoral émanant de la Préfecture du Nord en date du 14 août 2012, portant agrément d’un gardien de fourrière au profit de M. Jean-Michel TOP, gérant de la société DEPANORD AUTOS à compter du 13 août 2012 pour une période de cinq ans. Vu que la présente convention a pour objet de confier au cocontractant de l’administration l’exploitation d’une fourrière destinée à recevoir les véhicules dont le stationnement, en infraction aux dispositions du Code de la Route ou aux règlements de Police, compromet la sécurité des usagers, la tranquillité ou l’hygiène publique, la conservation ou l’utilisation normales des voies ouvertes à la circulation publique et de leurs dépendances. Vu que la présente convention offre également la possibilité à l’agent de police judiciaire adjoint, chef de la police municipale ou exerçant ces fonctions de mettre en fourrière un véhicule conformément au décret N°2005-1148 du 6 septembre 2005. Entre les soussignés :

M. Alain DETOURNAY, Maire de la Ville de COMINES, agissant en vertu de la délibération du Conseil Municipal du 08 octobre 2015, d’une part,

Et M.Jean-Michel TOP, gérant de la société DEPANORD AUTOS sise 21 rue d’Haarlem à Tourcoing (59200), inscrite au registre du commerce et des sociétés de Lille Métropole sous le numéro : 389 693 995, d’autre part, IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT : ARTICLE 1 – La société DEPANORD AUTOS est chargée pour toute la durée de la convention d’enlever sur le territoire de la ville de COMINES, en vue de leur gardiennage et leur restitution en l’état, les véhicules qui lui seront désignés par un officier de police judiciaire territorialement compétent ou l’agent de police judiciaire adjoint, chef de la police municipale ou occupant ces fonctions sur des voies ouvertes à la circulation publique régies par les dispositions du code de la route. ARTICLE 2 – En ce qui concerne les véhicules laissés sans droit dans des lieux non ouverts à la circulation publique et où ne s’applique pas le code de la route, l’enlèvement des véhicules sera opéré sur l’initiative du maître des lieux qui en adressera la demande à un officier de police judiciaire territorialement compétent ou à l’agent de police judiciaire adjoint, chef de la police municipale ou occupant ces fonctions selon les dispositions des articles R 325-47 et suivants du code de la route. ARTICLE 3 – La société DEPANORD AUTOS est chargée pour toute la durée de la convention d’effectuer l’enlèvement du véhicule désigné par un officier de police judiciaire territorialement compétent ou l’agent de police judiciaire adjoint, chef de la police municipale ou occupant ces fonctions sans délai afin que cesse le trouble à l’ordre public. ARTICLE 4 – La société DEPANORD AUTOS s’engage pour toute la durée de la convention à laisser procéder au retrait de tout véhicule contre remise de l'autorisation de sortie définitive ou provisoire établie par un officier de police judiciaire territorialement compétent ou un agent de police judiciaire adjoint, chef de la police municipale ou occupant ces fonctions. ARTICLE 5 – La société DEPANORD AUTOS s’engage pour toute la durée de la convention à adresser au service de la police municipale, le chèque, libellé au nom du "TRESOR PUBLIC", représentant le montant des frais d'expertise réclamé au propriétaire lorsque celui-ci a reçu l'autorisation de sortie du véhicule établie par un officier de police judiciaire territorialement compétent ou un agent de police judiciaire adjoint, chef de la police municipale ou occupant ces fonctions, étant précisé qu'en cas de non enlèvement du véhicule par le propriétaire, un titre de recettes représentant le montant des frais d'expertise sera émis par le receveur municipal à l'encontre dudit propriétaire. En contrepartie de ces obligations, la société DEPANORD AUTOS disposera de la faculté : 1) de réclamer aux propriétaires des véhicules mis en fourrière sur la demande de l'autorité publique, le paiement contre reçu conformément à l’arrêté NOR : EINC1515132A du 10 juillet 2015 fixant les tarifs maxima des frais de fourrière pour automobiles,

Page 22: Le 08 octobre 2015

22

2) d'appliquer ce taux forfaitaire à l'administration municipale en cas de non récupération des frais par le concessionnaire auprès du propriétaire. Celui-ci étant fixé à 116,81 euros pour l’enlèvement, 15,20 € pour un déplacement sans prise en charge (opération préalable) et 6,19 euros par jour de garde jusqu’à la main levée. Ces dispositions prendront effet le jour de la notification à la société DEPANORD AUTOS d'un exemplaire de la présente convention qui sera elle-même notifiée à M. le Préfet de Police. La présente convention est passée pour une durée de trois ans non renouvelable.

Fait à Tourcoing, le Fait à Comines, le Le gérant de la société DEPANORD AUTOS, Le Maire, Jean-Michel TOP Alain DETOURNAY

16. PERSONNEL MUNICIPAL - CREATION D’EMPLOI – ACTUALISATION DU TABLEAU DES EMPLOIS PERMANENTS

Rapporteur : Monsieur le Maire

La loi du 26 janvier 1984 modifiée donne compétence aux assemblées délibérantes pour définir les emplois nécessaires au fonctionnement des services et pour créer les postes budgétaires correspondants.

Les missions dévolues aux services de la collectivité et les compétences nécessaires à l’exécution de celles-ci conduisent à modifier et actualiser le tableau des emplois permanents de la commune.

En conséquence, il vous est proposé de :

- créer à compter du 1er novembre 2015

Filière technique

Cadre d’emplois Grades Catégorie IB début - fin Nbre

Adjoints du patrimoine Adjoint du patrimoine de 2ème

classe C 340-400 1

- inscrire les crédits nécessaires au budget de l’exercice.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

17. PERSONNEL MUNICIPAL – CREATIONS D’EMPLOIS – BESOINS LIES A UN ACCROISSEMENT SAISONNIER D’ACTIVITE

Rapporteur : Monsieur le Maire

L’article 3 – 2° de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 stipule que les collectivités territoriales et leurs établissements publics peuvent recruter temporairement des agents contractuels sur des emplois non permanents pour faire face à un besoin lié à un accroissement saisonnier d’activité, pour une durée maximale de six mois, compte tenu le cas échéant du renouvellement du contrat, pendant une même période de douze mois consécutifs.

La collectivité se trouve confrontée ponctuellement à des besoins de personnels au titre de l’accroissement saisonnier d’activité dans le cadre :

des activités d’animation «jeunesse» et sous habilitation centres de loisirs sans hébergement,

du programme «jobs été»,

des opérations saisonnières des services municipaux.

En conséquence, il vous est proposé :

De permettre, au cours de l’exercice 2016, le recrutement d’agents contractuels pour faire face à des besoins liés à un accroissement saisonnier d’activité dans les limites suivantes :

Grades Catégorie IB début - fin Nombre

Attaché A 379-801 2

Rédacteur B 348-576 3

Adjoint Administratif de 1ère

classe C 342-432 2

Adjoint Administratif de 2ème

classe C 340-400 5

Page 23: Le 08 octobre 2015

23

Ingénieur principal A 541-966 1

Ingénieur A 379-750 1

Technicien B 348-576 2

Adjoint Technique de 1ère

classe C 342-432 2

Adjoint Technique de 2ème

classe C 340-400 8

Animateur B 348-576 2

Adjoint d’Animation de 1ère

classe C 342-432 2

Adjoint d’Animation de 2ème

classe C 340-400 38

Educateur des A.P.S. B 348-576 1

Opérateur des A.P.S. C 342-432 1

Educateur de Jeunes Enfants B 350-614 2

Agent Spécialisé des Ecoles Maternelles de 1ère classe C 342-432 2

Auxiliaire de Puériculture de 1ère

classe C 342-432 2

Adjoint du Patrimoine de 2ème

classe C 340-400 4

Assistant d’Enseignement Artistique (TNC) B 348-576 1

- D’inscrire les crédits nécessaires au budget de l’exercice à venir.

Monsieur le Maire invite à l’approbation conjointe des rapports n°17 et n° 18.

Monsieur VERMEERSCH, Liste « Comines, Un Avenir Avec Vous », déclare espérer que ces contrats soient bien définis en tant que remplacement périodique et qu’ils ne soient pas des contrats à rallonge, son groupe privilégiant la pérennisation des emplois. Monsieur le Maire répond qu’une prolongation n’est aucunement envisageable, car ces contrats répondant à des besoins spécifiques liés à un accroissement saisonnier ou temporaire d’activité, sont à durée maximale limitée telle la rédaction présentée ; ils ne relèvent donc pas d’emplois précaires, qu’il n’y a d’ailleurs pas à la ville, tous les C.D.D. ayant été pérennisés. Il explique que les contrats susceptibles d’être prolongés sont inhérents au remplacement momentané d’agents sur un emploi permanent, indisponibles pour raisons médicales ou congés longue durée, tel qu’énoncé dans le rapport suivant, N°19.

L’élu réitère que ces contrats à rallonge sont au détriment d’embauches.

Monsieur le Maire rectifie, la durée des contrats liés à des besoins saisonniers ou à un accroissement temporaire est soumise à la réglementation légale susvisée et ne peut donc être prolongée ; seule la durée des contrats pour un remplacement temporaire d’agents sur un emploi permanent est dépendante de la durée d’absence du fonctionnaire.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

18. PERSONNEL MUNICIPAL – CREATIONS D’EMPLOIS – BESOINS LIES A UN ACCROISSEMENT TEMPORAIRE D’ACTIVITE

Rapporteur : Monsieur le Maire

L’article 3 – 1° de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 stipule que les collectivités territoriales et leurs établissements publics peuvent recruter temporairement des agents contractuels sur des emplois non permanents pour faire face à un besoin lié à un accroissement temporaire d’activité, pour une durée maximale de douze mois, compte tenu le cas échéant du renouvellement du contrat, pendant une même période de dix-huit mois consécutifs.

La collectivité se trouve confrontée ponctuellement à des besoins de personnels au titre de l’accroissement temporaire d’activité dans le cadre :

des activités d’animation «jeunesse» et sous habilitation centres de loisirs sans hébergement,

de renforts liés à la surcharge de travail momentanée de certains services municipaux. En conséquence, il vous est proposé :

De permettre, au cours de l’exercice 2016, le recrutement d’agents non-titulaires pour faire face à des besoins liés à un accroissement temporaire d’activité dans les limites suivantes :

Page 24: Le 08 octobre 2015

24

Grades Catégorie IB début - fin Nombre

Attaché A 379-801 2

Rédacteur B 348-576 3

Adjoint Administratif de 1ère

classe C 342-432 2

Adjoint Administratif de 2ème

classe C 340-400 3

Ingénieur principal A 541-966 1

Ingénieur A 379-750 1

Technicien B 348-576 2

Adjoint Technique de 1ère

classe C 342-432 2

Adjoint Technique de 2ème

classe C 340-400 8

Animateur B 348-576 2

Adjoint d’Animation de 1ère

classe C 342-432 2

Adjoint d’Animation de 2ème

classe C 340-400 8

Educateur des A.P.S. B 348-576 1

Opérateur des A.P.S. C 342-432 1

Educateur de Jeunes Enfants B 350-614 2

Agent Spécialisé des Ecoles Maternelles de 1ère classe C 342-432 2

Auxiliaire de Puériculture de 1ère

classe C 342-432 2

Adjoint du Patrimoine de 2ème

classe C 340-400 2

Assistant d’Enseignement Artistique (TNC) B 348-576 1

- D’inscrire les crédits nécessaires au budget de l’exercice à venir.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

19. PERSONNEL MUNICIPAL – CREATIONS D’EMPLOIS – REMPLACEMENT TEMPORAIRE D’AGENTS SUR UN EMPLOI PERMANENT

Rapporteur : Monsieur le Maire

L’article 3 – 1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 stipule que les emplois permanents des collectivités territoriales peuvent être occupés par des agents contractuels pour assurer le remplacement temporaire de fonctionnaires ou d’agents contractuels autorisés à exercer leurs fonctions à temps partiel ou indisponibles en raison d’un congé annuel, d’un congé de maladie, de grave ou de longue maladie, d’un congé de longue durée, d’un congé de maternité ou pour adoption, d’un congé parental ou d’un congé de présence parentale, d’un congé de solidarité familiale ou de l’accomplissement du service civil ou national, du rappel ou du maintien sous les drapeaux ou de leur participation à des activités dans le cadre des réserves opérationnelles, de sécurité civile ou sanitaire ou en raison de tout autre congé régulièrement octroyé en application des dispositions réglementaires applicables aux agents contractuels de la fonction publique territoriale.

Les besoins des services peuvent justifier le remplacement rapide de fonctionnaires territoriaux ou d’agents non titulaires indisponibles.

Les contrats sont conclus pour une durée déterminée et renouvelés, par décision expresse, dans la limite de la durée de l’absence du fonctionnaire ou de l’agent contractuel à remplacer. Ils peuvent prendre effet avant le départ de cet agent.

Aussi, il convient de prendre une délibération de principe autorisant le recours au personnel non titulaire à des fins de remplacement.

En conséquence, il vous est proposé :

De permettre le recrutement d’agents contractuels pour assurer le remplacement des fonctionnaires ou d’agents contractuels momentanément indisponibles.

D’autoriser la détermination des niveaux de recrutement et de rémunération des candidats retenus selon la nature des fonctions concernées, leur expérience et leur profil.

D’inscrire les crédits nécessaires au budget de l’exercice.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

Page 25: Le 08 octobre 2015

25

20. CONVENTION D’ADHESION AU SERVICE DE PREVENTION POLE SANTE SECURITE AU TRAVAIL DU CENTRE DE GESTION DU NORD

Rapporteur : Monsieur le Maire

Les employeurs publics sont confrontés à une double obligation, agir au niveau collectif en mettant en œuvre des moyens appropriés et prendre en compte l’individu en favorisant notamment les mesures de maintien dans l’emploi. Conscient de ces obligations et soucieux de mieux accompagner les collectivités, le Conseil d’Administration du Cdg59 a été amené à donner une nouvelle orientation à leur politique de prévention.

L’adhésion au service prévention du Cdg59 permet d’accéder à une offre de services renouvelée qui comprend l’ensemble des prestations suivantes :

- L’intervention du médecin - L’accompagnement du préventeur, agent chargé des fonctions d’inspection (ACFI)

dans le suivi des plans d’action découlant de l’évaluation des risques professionnels - Les actions d’accompagnement individuel dans les domaines du maintien dans

l’emploi, de l’ergonomie ou de l’accompagnement individuel psychologique - L’accompagnement social - Les études de suivi post exposition à l’amiante.

Toutes ces prestations sont incluses dans le coût de la visite médicale dont le montant est maintenu à 52,00 € pour les collectivités assujetties à la cotisation additionnelle. Ce coût comprend :

- Le temps d’intervention du médecin (visites et actions en milieu professionnel ciblées sur le suivi individuel et les actions de prévention et de conseil aux employeurs)

- Le suivi des plans d’action par le préventeur - Les actions d’accompagnement individuel prescrites par le médecin.

Le Cdg59 entend poursuivre son accompagnement des collectivités en proposant des prestations sur mesure telles que :

- La réalisation du document unique - Le diagnostic et l’avaluation des risques psychosociaux - Les permanences et les entretiens collectifs réalisé par la psychologue du travail - Le conseil et l’accompagnement aux projets ergonomiques globaux (agencement et

aménagement de la restauration collective, des crèches et autres espaces professionnels…)

- Toute autre demande répondant à un besoin spécifique. Ces actions spécifiques sont facturées sur la base d’un forfait d’intervention journalier de 250,00 € pour les collectivités s’acquittant du paiement de la cotisation additionnelle.

En adhérant au pôle santé sécurité au travail, les collectivités bénéficient d’appuis complémentaires.

1. Un réseau de partenaires mobilisés par le Cdg59 :

Le Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique qui, dans le cadre d’une convention triennale, accompagne le Cdg59 dans la mise en œuvre d’une politique de gestion de l’inaptitude et du handicap.

Le Fonds National de Prévention de la CNRACL : La première convention triennale qui s’achève le 1er juin 2015 a mis l’accent sur l’évaluation des risques et l’animation de réseaux.

La Mutuelle Nationale Territoriale qui offre aux collectivités adhérentes aux Cdg59 et à leurs agents de nouveaux services en matière de prévention et d’accompagnement

Page 26: Le 08 octobre 2015

26

social. Deux priorités ont été ciblées, la prévention des TMS, la gestion des conduites addictives.

Pluralys qui identifie l’assistante sociale du Cdg59 comme relais.

La CARSAT Nord-Picardie qui complète les actions du Cdg59 par un travail sur des axes de prévention transversaux et la participation à des évènements communs.

Le CHRU de Lille qui réalise depuis 2012 des expertises médicales en lien avec l’activité du comité médical et de la commission de réforme.

2. Une aide pour obtenir le financement des projets de la collectivité,

3. Un réseau animé par les préventeurs du Cdg59 pour accompagner et professionnaliser les assistants de prévention.

Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail a été appelé à rendre un avis sur cette question lors de sa réunion du 24 juin 2015.

En conséquence, il vous est proposé :

- D’adhérer au service prévention des services du pôle santé sécurité au travail du Centre de Gestion du Nord qui regroupe les missions liées à la médecine préventive et les missions de prévention offertes dans le cadre du socle de prestations indivisibles.

- D’autoriser Monsieur le Maire à signer tout document se rapportant à cette convention, dont la convention annexée au présent rapport et à sa gestion.

- D’inscrire les crédits nécessaires au budget de l’exercice.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

21. RECENSEMENT DE LA POPULATION – RECRUTEMENT ET REMUNERATION DES AGENTS RECENSEURS

Rapporteur : Madame Martine HOFLACK, Adjointe au Maire

Le recensement de la population permet de connaître la diversité et l'évolution de la population de la France. L'I.N.S.E.E. fournit ainsi des statistiques sur les habitants et les logements, leur nombre et leurs caractéristiques : répartition par sexe et âge, professions, conditions de logement, modes de transport, déplacements domicile-travail, etc.

La loi relative à la démocratie de proximité du 27 février 2002 définit les principes de la rénovation du recensement. Le recensement devient une compétence partagée de l'État et des communes. Les communes ont désormais la responsabilité de préparer et de réaliser les enquêtes de recensement. L'I.N.S.E.E. organise et contrôle la collecte des informations. Il exploite ensuite les questionnaires, établit et diffuse les chiffres de population légale de chaque collectivité territoriale et de chaque circonscription administrative. Ces chiffres sont authentifiés chaque année par un décret.

Le recensement repose désormais sur une collecte d'informations annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Les communes de moins de 10 000 habitants sont recensées une fois tous les cinq ans par roulement.

L’enquête de recensement est réalisée en début d’année civile.

Une subvention est versée par l’Etat selon un forfait par nombre d’habitants et de logements, cette somme devant couvrir les frais liés à l’opération, et notamment les frais de rémunération.

L’agent recenseur est chargé, tout en veillant à se conformer aux instructions de l'I.N.S.E.E., de distribuer et collecter les questionnaires à compléter par les habitants, de vérifier, classer, numéroter et comptabiliser les questionnaires recueillis.

Ces agents sont formés par l’I.N.S.E.E. sur deux demi-journées dans la première quinzaine du mois de janvier.

Page 27: Le 08 octobre 2015

27

Quatre agents recenseurs seront recrutés selon le régime des vacataires pour une intervention ponctuelle.

En conséquence, il vous est proposé :

- De recruter quatre agents recenseurs - De fixer les indemnités comme suit :

- 1,20 € net par bulletin individuel, - 1,68 € net par feuille de logement, - 27,55 € net par séance de formation, - 36,25 € net à titre de forfait pour la « tournée de reconnaissance » préalable

aux opérations de recensement. - D’abroger toutes les dispositions antérieures relatives au même objet. - D’inscrire les crédits nécessaires au budget de l’exercice.

Mme BARDE, liste « Comines, Un Avenir Avec Vous » relève la modicité des vacations.

Monsieur le Maire en convient. Il ajoute que la subvention versée par l’Etat, sur laquelle sont adaptées les indemnités des agents recenseurs, ayant été valorisée celles-ci ont été augmentées corrélativement.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

22. MISE EN ŒUVRE DE LA PROTECTION FONCTIONNELLE AU BENEFICE DE MONSIEUR SAMUEL AMPEN

Rapporteur : Monsieur le Maire

Par courrier du 6 novembre 2014 Monsieur Samuel AMPEN, Brigadier-chef principal de police municipale, a sollicité l’octroi de la protection fonctionnelle pour des faits survenus dans le cadre de l’exercice ses fonctions le 6 avril 2014.

En application des dispositions de l’article 11 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, tout agent public est fondé à demander la protection fonctionnelle de l’administration qui l’emploie. La collectivité est tenue d'accorder sa protection aux fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages, dont ils auraient été victimes du fait de leurs fonctions et de réparer le préjudice en résultant. Lors de cette intervention, Monsieur Samuel AMPEN, agent dépositaire de l’autorité publique a été victime de violences volontaires, menaces de mort, outrage et rébellion dans l’exercice de ses fonctions. L’intéressé a porté plainte avec constitution de partie civile devant le tribunal pour enfants au commissariat subdivisionnaire de police de Comines le 6 avril 2014.

La protection fonctionnelle donne lieu à la prise en charge par l’administration des frais de procédure occasionnés par l’action pénale et l’action civile à savoir : les honoraires d’avocat, les frais d’expertise judiciaire, les frais de consignation,

Une déclaration a été faite auprès de la Cfdp, assurance de la collectivité, qui prend en charge cette affaire au titre du contrat « responsabilité civile et protection juridique des agents ».

En conséquence, il vous est proposé : - D’accorder la protection fonctionnelle sollicitée. - D’autoriser par conséquent, l'autorité territoriale à signer tout acte nécessaire à la

mise en œuvre de cette protection.

- D’inscrire les crédits nécessaires au budget de l’exercice. ADOPTEE A L’UNANIMITE

EN SEANCE, LES ANS, MOIS ET JOUR SUSDITS, LEVEE A 20 h 00