le journal du vrac n°75

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Process et Manutention des poudres, granuleux et pulvérulents N°75 Actus Camfil continue son expansion en Europe NUMÉRO 75 - SEPTEMBRE/OCTOBRE 2010 • ISSN 1291-696X - PRIX 14 - www.lejournalduvrac.com Expertise Comment obtenir un échantillon représentatif ? 2/2 Sinex Industrie, spécialiste en matériel vibrant Application Herding : un dépoussiéreur Atex sans évent COOPÉRATIVES AGRICOLES : ALLIANCES ET INVESTISSEMENTS DANS LES CÉRÉALES Filtration de poussières RETROUVEZ-NOUS SUR RETROUVEZ-NOUS SUR LEJOURNALDUVRAC.COM LEJOURNALDUVRAC.COM

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Process et manutention des poudres, granuleux et pulvérulents

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Process et Manutention des poudres, granuleux et pulvérulentsN°75

ActusCamfil continue

son expansion en Europe

NUMÉRO 75 - SEPTEMBRE/OCTOBRE 2010 • ISSN 1291-696X - PRIX 14 € - www.lejournalduvrac.com

ExpertiseComment obtenir

un échantillon représentatif ? 2/2

Sinex Industrie, spécialiste en matériel vibrant

ApplicationHerding : un dépoussiéreur

Atex sans évent

COOPÉRATIVES AGRICOLES : ALLIANCES

ET INVESTISSEMENTS DANS LES CÉRÉALES

Filtration de poussières

RETROUVEZ-NOUS SUR

RETROUVEZ-NOUS SUR

LEJOURNALDUVRAC.COM

LEJOURNALDUVRAC.COM

S O M M A I R E

DR

Septembre / Octobre 2010

N°75

AgendaPublicationsIndex

5657

INFO PR@TIQUE

REPORTAGES

APPLICATIONHerding : un dépoussiéreur Atexsans évent pour le laboratoire pharmaceutique Cooper

INTERVIEWSinex Industrie : la fabrication sur-mesure et intégrée de matériel vibrant

26

30

ENQUÊTE

Coopératives agricoles : quel est leur rôle dans le commerce des céréales ?

14

QUE CHOISIRFiltration de poussières

PRODUITS PHARES

38

ACTU

Le groupe Camfil continue son expansion en Europe

11

ÉQUIPEMENTS26 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Interview Application ProcessREPORTAGES

« Nous avions un équipement qui n’étaitplus adapté et vieillissant, pour la filtra-tion des poussières. Il fallait donc renou-veler notre dépoussiéreur pour êtreplus opérationnels », explique FrédéricSouesme, responsable du service techni-que et de l’installation des machines dansl’entreprise Cooper. Laboratoire phar-maceutique basé en région parisienne,Cooper vend des produits médicamen-teux sous différentes formes : liquide,pâteuse ou en poudre compactée. Pource dernier conditionnement, l’utilisationde poudres de glucose, d’amidon deblé ou de maïs, toutes potentiellementexplosives, nécessite l’utilisation d’undépoussiéreur. Le choix s’est porté surHerding, après une étude des solutionsproposées par les autres constructeursde dépoussiéreurs. « Nous avons choisiHerding car ils étaient les seuls à propo-ser un équipement où la filtration pou-vait être intégrée à l’intérieur de la salle

blanche et la partie technique à l’exté-rieur. » Effectivement, les installateursde la société Herding proposent des for-mules adaptées à chaque besoin. Avantde changer d’équipement, l’installationde dépoussiérage du laboratoire Coo-per était située à l’extérieur de la salle

Herding : un dépoussiéreurAtex sans évent pour le laboratoire

pharmaceutique CooperLa société Herding France SAS, basée à Vénissieux (69), existe depuis 1999. Elle conçoit et fabrique notamment des dépoussiéreurs destinés à des applications industrielles. Récemment installé dans le laboratoire pharmaceutique Cooper, le modèle de dépoussiéreur ATEX sans évent PharmEx dispose de nombreux avantages. Et notamment celui de pouvoir intégrer le dépoussiéreur dans l’espace de travail. C’est ce qui vient d’être réalisé dans la salle blanche du laboratoire Cooper, à Saint-Fargeau Ponthierry (77), où sont transformées les poudres avant d’être conditionnées pour la composition de médicaments.

« Ce dépoussiéreur est situé dans lasalle blanche du laboratoire Cooper.On a découpé la paroi pour l’inté-grer », M. Morel, PDG de HerdingFrance

Chiffres d’affaires Cooper : 181 MRépartition de la clientèle :86 % – Officines et grossistes7 % – Hôpitaux, cliniques et labora-toires7 % – AutresEffectif : 550 personnes. 4 500 références au catalogue. 35 000 clients dont 20 000 officines en France. 11 000 colis expédiés chaque jour.

Cooper en chiffres

Un capteur de pression a été mis en place, couplé à la climatisationpour réguler le débit d’air entrant, par rapport à l’aspiration dudépoussiéreur (capteur jaune sur la photo). À côté, en rouge sur laphoto, un clapet anti-explosion Brilex.

REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

30 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Sinex IndustrieLa fabrication

sur-mesure et intégrée

de matériel vibrantSinex Industrie, spécialiste du matériel vibrant pour le criblage des produits en

vrac, est réputée pour la fiabilité et la facilité d’entretien de ses outils. Basée en Charente-Maritime à La

Couronne près d’Angoulême, Sinex Industrie se présente comme le numéro un français. L’entreprise se dévoile, par la voix de son directeur général Jean-Brice Rouby.

Le Journal du Vrac : Quelle est l’histoire de Sinex Industrie ?Jean-Brice Rouby : Sinex Industrie est une société familiale créée en 1925 par la famille Damont à Paris. Délocalisée assez rapidement dans la région d’Angoulême, elle assure depuis sa création la conception et la fabrication de matériel vibrant. Depuis les années 1970, elle occupe la place de leader en France dans ce secteur d’activité extrêmement spécialisé. Après une longue histoire familiale, la société Sinex Industrie a été rache-tée par le groupe Rouby en 1987.

JDV : Quelle est l’activité de Sinex Industrie ?J-B R. : Sinex Industrie propose une large gamme

de machines vibrantes avec des cribles jusqu’à 9 m² ; Chauvin, société

sœur, com-plète

l’offre. La gamme concerne la phase d’extraction, le dosage volumétrique qui évolue beaucoup avec les problématiques d’asservissement électronique avec des exigences de débit, le criblage et le tamisage proprement dit, par séparation granu-lométrique avec possibilité de pré-criblage, le transport par transfert, le vibrant tubulaire qui remplace les vis sans fin dans les industries alimentaires chimiques et nucléaires, l’élévation avec refroidissement avec possibilité de chauffage et d’étan-chéité, le saupoudrage, le décochage pour la fonderie, c’est-à-dire le nettoyage du sable des moules, avec une application spécifique destinée à l’industrie automobile, l’égouttage et le séchage, les tables vibrantes pour tasser et des produits très spécifiques comme les soles vibrantes, qui assurent la stabilité des flacons dont le centre de gravité est élevé, une spécialité brevetée par Sinex Industrie.

JDV : Quels sont les secteurs d’activité sur lesquels opère Sinex Industrie ?J-B R. : Historiquement, Sinex Industrie est présent sur les sec-teurs de la fonderie, la verrerie, le charbonnage, les carrières. Puis les industries se sont automatisées et ont nécessité de nou-velles applications de criblage par vibration, la palette des sec-teurs d’activité s’est donc élargie : la chimie, l’agro-alimentaire, la pharmacie. Ces activités se sont automatisées, avec des problé-matiques croissantes de qualité des produits finis en termes de granulométrie et de pureté, qui sont apparues dans un contexte de recherche de cadence et de productivité. Aujourd’hui Sinex Industrie est présent dans une quinzaine de secteurs, avec une prédominance pour l’agro-alimentaire, le recyclage des déchets, la verrerie, la chimie, mais aussi le petfood, le nucléaire, l’indus-trie pharmaceutique, les phosphates, l’électro-métallurgie, etc.

Élévateur/refroidisseur dans l’industrie chimique.

Système vibrant de déchargement et de criblage pour l’in-dustrie sucrière.

14 Le Jou rna l du VRAC - N °75

ENQUÊTE Les engrais Chargement / déchargement

Coopérativeagricole

Économiserl’énergie

La spécialisation des outils, la mise en commun de moyens techniques et une optimisation des coûts sont à l’ordre du jour un peu partout en France, notam-ment dans l’Ouest où l’on assiste à un rapprochement entre coo-pératives qui recherchent ainsi à mieux répondre aux besoins de leurs clients et à rester dans la course.

Lors des assemblées générales des 10 et 11 juin 2010, les adhérents de Cam 56, de Coopagri Bretagne et de l’Union Eolys ont approuvé massivement la créa-tion d’une nouvelle coopérative issue de la fusion des trois entités. Celle-ci s’ap-pellera Triskalia et se mettra en place à l’automne, dès que l’Autorité de la concurrence aura donné son accord. Pour Denis Manac’h, président de Coopagri Bretagne et futur président de Triskalia, « il s’agit d’un projet d’envergure, extrê-

mement structurant pour l’économie agricole bretonne ». Intervenant dans trois grands métiers (voir encadré), l’en-semble du groupe Triskalia représentera en effet 20 000 adhérents, 6 000 salariés, 300 sites en Bretagne et plus de 2 mil-liards d’euros de chiffre d’affaires, dont 20 % à l’export. Première coopérative agricole en Bretagne, Triskalia figurera parmi les premières coopératives polyva-lentes françaises et son siège social sera basé à Landerneau. La nouvelle organi-

Le secteur coopératif joue un rôle majeur dans les métiers du grain puisque, selon les statistiques 2009 de Coop de France, les 215 coopératives adhérentes représen-tent 75% de la collecte totale. For-tes de 300 000 adhérents agricul-teurs, les coopératives adhérentes à Coop de France réalisent 10 mil-liards d’euros de chiffre d’affaires et emploient 25 000 salariés. Le Journal du Vrac vous accompagne dans ce dossier au cœur de la stratégie des coopératives céréa-lières marquée ces derniers temps par de nombreuses alliances et rapprochements.

par Philippe Caldier

Coopératives agricoles :Quel est leur rôle dans le commerce

des céréales ?

Un silo de 30 000 t a été inauguré il y a six ans au Technoport de Pagny.

Constructeursitaliens

Ports maritimes / ports fluviaux

Bretagne : L’heure des fusions et des regroupements

44

SALON

ZOOM SUR24e édition du Space54

Comment obtenir un échantillon représentatif ? 2/2

34

EXPERTISE

58

Coopératives céréalières : restructurations et nouvelles installations

É D I T O

Dans ce numéro, le Journal du Vrac vous propose un focus sur les coopératives céréalières. Leader dans le commerce des céréales, elles assurent 75 % de la collecte des grains (chiffres Coop de France). L’année 2010 a été riche en regroupe-ments, notamment dans le grand Ouest, mais aussi en nouvelles installations. Le secteur du dépoussiérage sera également mis en avant dans notre « Que choisir », mais aussi dans la présen-tation d’une unité de dépoussiérage dédiée au

secteur pharmaceutique, Pharmex proposée par la société Herding. Vous trouverez enfin la suite et fin de notre expertise sur l’échantillonnage, étape essentielle dans la commercialisation de produits en vrac. Bonne lecture et bonne rentrée dans ce contexte de légère relance de l’économie et de l’industrie.

Emmanuelle GENOUDRédaction

5 Le Jou rna l du VRAC - N °75

ACTU

Un événement

Après le succès de la 60e édition des Jour-nées Techniques des Industries Céréalières (JTIC) et ses 2 300 visi-teurs professionnels en 2009, l’AEMIC (Association des Écoles des Métiers des Industries Céréalières) s’associe cette année au salon IAOM Eurasie (International Association of Operative Millers) ainsi qu’au FFI (Flour Fortification Initiative) afin d’attirer une nouvelle clientèle. L’IAOM propose chaque année des salons professionnels sur divers continents. Ce partenariat permettra notamment la venue de 400 chefs d’entreprises de la meunerie d’Europe Centrale, de l’Est et de Russie. Le FFI, quant à lui, est un réseau international visant à pro-mouvoir les pratiques d’amélioration des qualités nutritives de la farine. Cette 61e édition s’ouvre ainsi à l’internatio-nal, après avoir été surtout française. 3 000 visiteurs inter-nationaux sont attendus. Au programme de ces 3 journées dédiées à la filière céréalière : des conférences, des ateliers, une exposition et un salon de l’emploi ayant pour but de mettre en avant le savoir-faire des professionnels du secteur auprès des décideurs et investisseurs internationaux. Petits plus proposés : un challenge exposant qui récompensera les 3 entreprises qui auront le plus « osé ». Trois critères de sélection seront retenus : l’originalité, la visibilité et la compréhension du message transmis. Un invité d’honneur du salon remettra les prix, le 14 octobre. Les 120 stands du salon seront tenus par des professionnels français et étran-gers de la filière blé-farine-pain : fournisseurs de matériel, meuniers, fabricants d’ingrédients, prestataires de services, stockeurs et négociants, mais aussi institutionnels, associa-tions et écoles qui, par le biais d’ateliers, mettront en avant leurs activités et leurs produits. Ce seront en tout 2 500 m² réservés à cette 61e édition des Journées Techniques des Industries Céréalières.

61e JTIC du 13 au 15 octobre 2010 à Reims

Erratum :Dans le précédent numéro du Journal du Vrac (JDV 74) l’ar-ticle consacré à Powtech, citait la société Kidde à deux repri-ses. Nous avions mentionné que la nationalité de l’entreprise était allemande. Il s’agit d’une erreur de notre part : Kidde est une société américaine.

6 Le Jou rna l du VRAC - N °75

ACTU

À l’occasion du 14e Grand prix de l’environnement des villes et territoires d’Ile-de-France, France Plastiques Recyclage et Ports de Paris ont reçu le prix de la gestion et traitement de déchets, pour l’usine de recyclage de bouteilles plastiques utilisatrice de la voie d’eau sur le port de Limay (78). Déjà récompensé à plusieurs reprises les années précédentes, Ports de Paris a reçu cette année un prix dans la catégorie « gestion et traitement des déchets » avec l’usine France Plastiques Recyclage (FPR) pour le recyclage de bouteilles plastiques PET, pour la solution d’éco-industrie utilisatrice de la voie d’eau. Inaugurée en 2009, la société France Plastiques Recy-clage (FPR) gérée par Ports de Paris, recyclera 40 000 tonnes de bouteilles en plastique PET (polyéthylène téréphtalate). En créant France Plastiques Recyclage en 2007, SITA France et le Groupe PAPREC, leaders du recyclage en France, ont misé sur l’innovation pour fabriquer des granulés de r-PET (PET recyclé) issus du recyclage de bouteilles collectées auprès des particuliers pour le compte des collectivités territoriales. Après avoir été broyées, réduites en granulés et éliminées

Grand prix de l’envi-ronnement pour France Plastiques Recyclage et Ports de Paris

Le Syndicat Mixte de l’Oise Verte Envi-ronnement (Symove) confie à Veolia Propreté, au travers de sa filiale Valnor, le financement, la réalisation et l’ex-ploitation de son centre multifilières de valorisation des déchets ménagers et assimilés à Villers Saint Sépulcre près de Beauvais dans l’Oise. La mise en service industrielle de ce nouveau site est prévue en mars 2014. Ce centre d’une capacité de traitement de 130 000 tonnes est com-posé d’une unité de réception – sépara-tion par tri mécanique, d’une unité de valorisation énergétique par traitement thermique et d’une unité de valorisation organique par méthanisation. Il privilégie la complémentarité des flux entre les dif-

férentes unités de traitement. L’unité de séparation permet l’extraction d’une frac-tion destinée à la valorisation matière, de déchets fermentescibles destinés à la valorisation organique, et de déchets inci-nérables destinés à la valorisation éner-gétique. L’unité de valorisation énergé-tique permettra la production annuelle de 72 000 MWh d’électricité, garantissant non seulement l’autonomie énergétique du centre de traitement, mais aussi la revente de 58 000 MWh électriques par an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 20 000 foyers. Elle sera à l’origine de la valorisation énergé-tique et agronomique de 20 000 tonnes de déchets par méthanisation, procédé

de digestion des déchets organiques, produisant d’une part du biogaz, com-posé à plus de 55 % de méthane valo-risé par cogénération en énergie électri-que (2 000 000 m3 valorisés produisant 4 000 MWh) et d’autre part un digestat, valorisé après compostage et affinage en amendement organique conforme aux réglementations en vigueur. Pour la réalisation de ce centre combinant pro-cédés de valorisation matière, organique et énergétique, Veolia Propreté a consti-tué une société dédiée dont le capital sera détenu par sa filiale Valnor, à titre majoritaire, et par la société AE & E Inova France, leader en matière d’installation de valorisation thermique des déchets.

Centre pour la valorisation des déchets ménagers du Symove confié à Veolia

ACTU ▼ ▼

7 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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Taking care of processing

Selon la direction générale de la compétitivité de l’industrie et des industries, la pro-duction industrielle française a connu une légère hausse au premier trimestre 2010. Sur la même période, la croissance de la production industrielle mondiale est tirée par celle de l’Asie, le Japon notamment (+ 7,0 %). Elle est nettement plus modérée au États-Unis (+ 1,4 %) et en Europe (+ 1,7 %), mis à part en Pologne (+ 4,8 %). En France, la production industrielle a augmenté modérément (+ 1,0 %). Les prix à la production repartent à la hausse, entraînés par ceux des produits pétroliers et des matières premières sous l’action de la dépréciation continue de l’euro. Le rebond des exportations (+ 5,2 %) réduit le déficit des échanges extérieurs de produits manufacturés. La forte hausse de l’emploi intérimaire se poursuit (+ 10 %). Le taux d’utilisation des capacités de production reste très inférieur (10 points) à la nor-male. Au premier trimestre 2010, le taux d’utilisation des capacités de production

La production industrielle française s’accroît à nouveau au 1er trimestre 2010

de toute contamination, ces bouteilles donneront vie à de nouveaux emballa-ges destinés au contact alimentaire. FPR s’inscrit dans une démarche d’utilisation croissante du transport fluvial pour les flux traités par les centres de collectes de déchets ménagers, fortement soutenue par le Syctom de l’agglomération pari-sienne. FPR reçoit 15 à 20 % des balles de bouteilles PET par transport fluvial, via SIT’Alternatif spécialisée dans le fret fluvial, ce qui permet d’éviter l’utilisation d’environ 300 à 600 camions par an. Pour accompagner l’implantation de France Plastiques Recyclage à Limay, Ports de Paris a réalisé des équipements structu-rants (estacade et front d’accostage, prolongement de la route d’accès) pour un montant d’1,5 million d’euros. La ville de Limay, commune sur laquelle s’étend la plateforme portuaire de Limay gérée par Ports de Paris, s’est spécialisée, au fil des années, dans les activités du recyclage éco-industriel.

Le groupe suédois Nederman, spécialiste de la dépollution du poste de travail, vient officiellement d’acquérir la société danoise Dantherm filtration. Par cette acquisition, le groupe Nederman double de taille et renforce son implantation internationale grâce à l’adjonction de 10 entités complémentaires réparties dans différents pays. Les produits commercialisés par Dantherm Filtration viendront étoffer ceux de la gamme Nederman, avec notamment des filtres à grande capa-cité. Opérant sur des segments de clientèle proches, le rapprochement laisse entrevoir d’importantes synergies commerciales et renforce le leadership du groupe Nederman au niveau mondial.

Nederman rachète Dantherm filtration

8 Le Jou rna l du VRAC - N °75

ACTU

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(CONCEPTION - FABRICATION)

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(76 %) a légèrement progressé mais reste de 10 points inférieur à sa moyenne de longue période. Il se redresse dans tous les secteurs mais à un niveau qui reste très bas dans les matériels de transport (68 %). Interrogés par l’Insee en avril 2010, les chefs d’entreprises de l’industrie manufacturière ont confirmé la forte baisse de leurs investissements en 2009 par rapport à 2008 (- 23 %). Par grand secteur, la chute est moins forte dans les IAA (- 14 %) et dans les maté-riels de transport, hors automobile (- 15 %), que dans l’automobile (- 24 %), les équipements et machines (- 25 %) et les autres industries (- 28 %). En 2010, l’investissement industriel manufacturier rebondirait (+ 6 %). Ce rebond ne concernerait ni les IAA (- 5 %), ni l’industrie automobile (- 1 %).

Source : Le 4 pages trimestriel de conjoncture industrielle du 30 juin 2010, Chantal Chaussy,

Patrick Salvatori.

Évolution en pourcentage du 4e trimestre 2009 au 1er trimestre 2010Source : Eurostat, OCDE, Indices CVS de la production manufacturée (y c. IAA)

En 2009, le trafic total voie d’eau de Ports de Paris a été de 20,2 millions de tonnes. Il progresse de 3,2 % dans un contexte morose (- 6,7 % pour le transport fluvial sur l’ensem-ble de la France) et connaît une diversification notable en termes de filière (les produits du BTP composent 60 % du trafic contre 64 % en 2008). La bonne campagne céréalière 2009 a permis au trafic fluvial des produits agroali-mentaires (céréales et farines ou oléagineux) de connaître une hausse de + 16,3 % par rapport à l’année dernière. De même, le secteur des ferrailles a connu une progression importante de son trafic voie d’eau (+ 22,6 %.) Enfin, les matériaux de construction sont restés stables (+ 0,8 %) avec 14,7 millions de tonnes et une forte progression du trafic de déblais (+ 24,1 %) avec 1,84 million de tonnes manutentionnées. Le nombre d’EVP (Équivalent Vingt Pieds) embarqués sur bateaux ou débarqués sur les terminaux de Ports de Paris est de 128 919 EVP (soit + 20,9 %). À l’origine essentiellement composé de produits manufacturés à l’import, le trafic fluvial de conteneurs ne cesse de se diversifier, il concerne aussi bien les déchets (DIB pour la REP – Veolia environnement ou

Ports de Paris, un bilan 2009 positif

9 Le Jou rna l du VRAC - N °75

ACTU ▼ ▼

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papiers à recycler pour UPM), les céréales, le sucre (TEREOS) que des pièces détachées (GEFCO), de la ferraille (GDE). Ports de Paris, sur les différents termi-naux situés sur ses ports, a totalisé un trafic tous modes de 358 154 EVP. Il reste ainsi le premier terminal à conteneurs fluvial français devant Strasbourg et Lyon. En 2009, la filière des déchets génère 15,5 % des trafics (contre 13 % en 2008) alors que dans le même temps l’année est marquée par une baisse du volume des déchets ménagers col-lectés en Ile-de-France de l’ordre de 5 %.

Lafarge propose depuis peu lava, une pierre ponce particulièrement recherchée pour ses qualités de légèreté et de résistance. Elle per-met notamment la confection de blocs pierre ponce et s’intègre dans la composition d’en-duits et de mortiers isolants, d’éléments préfa-briqués légers, de remblais techniques légers, etc. La pierre ponce est une roche volcanique qui a la spécificité d’allier une densité très faible (densité apparente sèche de 610 à 660 kg/m3) à une bonne résistance mécanique. La pierre ponce lava de Lafarge est issue d’un gisement très homogène et d’une pérennité supérieure à 40 ans. Les granulats pierre ponce lava sont disponibles en 2 granulométries (0/4 et 2/10). Ils ont obtenu le marquage CE 2+ attestant de leur conformité aux exigences de la norme produit NF EN 13 055-1 « granulats légers ». Ils répondent également aux exigences de la

norme française XP P18-545. Leur couleur est claire et uniforme. Elle permet notamment la réalisation de blocs béton pierre ponce, de plus en plus recherchés pour leurs qualités de d’iso-lation thermique et acoustique. Très légers, ils se mettent en œuvre facilement. Les blocs de pierre ponce peuvent être collés ou bien hour-dés par un mortier. La méthode traditionnelle de montage des blocs aura cependant recours à un sable de pierre ponce, granulométrie 0/4, disponible en vrac ou big-bag. Extraite de la carrière Lafarge de l’île de Nissiros en Grèce, la pierre ponce lava est exportée vers la France par voie maritime. L’ensemble du circuit logis-tique est géré par Lafarge, du départ de la carrière jusqu’à l’usine de préfabrication. Le matériau est stocké sur les carrières Lafarge d’où partent les livraisons.

La pierre ponce lava vient enrichir l’offre granulats de Lafarge

ACTU

10 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Cemex a inauguré le 25 juin à Fretin (Nord), en la présence de Thierry Lazaro, député maire de Phalempin, sa nouvelle centrale de production de bétons desser-vant le secteur de Lille et de Douai. Elle remplace l’ancienne installation située à Lesquin. L’événement a été accompa-gné de démonstrations de bétons prêts à l’emploi de nouvelle génération qui sont tous disponibles depuis la nouvelle unité de production. Les invités ont pu décou-vrir en temps réel le béton autoplaçant Advanci Vertical mis en place dans un coffrage composé, pour l’occasion, d’une banche transparente permettant de voir le comportement du béton à l’intérieur du coffrage. Une chape fluide anhydrite destinée à la réalisation de chapes pour planchers chauffants a également été mise en place par un applicateur Experen-sol. Les démonstrations ont été conclues par une présentation de bétons d’amé-nagement de sols esthétiques. Installée sur 12 000 m² de terrain, l’unité de pro-duction, conçue et fabriquée par EMCI, a une capacité de production de 90 m3/h. Elle dispose d’un malaxeur de 2,5 m3 et de 5 silos à ciment de 80 tonnes chacun dont un pour l’anhydrite (chape fluide). La capacité de stockage de granulats est portée à 260 tonnes sur 6 cases et celle des adjuvants à 6 cuves de 2 500 litres. Elle est particulièrement apte à livrer les chantiers de grande envergure, comme le

stade de Lille actuellement en construc-tion. « La centrale respecte toutes les der-nières innovations de Cemex en termes d’environnement et de sécurité », précise Éric Cavallaro, responsable ingénierie et maintenance pour l’agence Nord et res-ponsable de ce projet. Après traitement, les eaux de process sont réutilisées dans la fabrication du béton et pour le lavage de l’unité de production. La collecte des eaux pluviales est réalisée via des caniveaux et des canalisations enterrées. Des bacs et aires de stockage ont été mis en place pour le tri sélectif des déchets industriels banals. Les échelles à crinoline, habituel-lement utilisées pour accéder au sommet des silos, sont remplacées par des escaliers pour faciliter les opérations d’entretien.

Cemex : inauguration d’une nouvelle unité de production de bétons dans le nord

32 projets de recherche et développement (R&D) portant sur les éco-technologies, notamment dans le domaine de la pré-vention, de la mesure et de la lutte contre les pollutions locales (air, eau, sols, déchets, etc.) ont été retenus. Le montant total des aides attribuées à cette occasion par le ministère chargé de l’Industrie, Oseo et l’ADEME est de 26 M€. Cet appel à projets commun qui constitue l’un des volets du plan « écotech 2012 » lancé en 2008 a pour objectif de soutenir des projets à fort potentiel économique et environnemental, avec des perspec-

tives de mise sur le marché relativement proches (2 à 5 ans). Les éco-industries représentent un domaine à fort potentiel de croissance industrielle dans un contexte de tensions sur les matières premières et l’énergie, où les politiques de développe-ment durable se mettent en place à l’échelle globale. Elles sont devenues depuis 2007 le deuxième poste du capital-risque der-rière les technologies de l’information et de la communication. Un nouvel appel à projet sera lancé en 2011. Parmi ces pro-jets : Valoreb (valorisation des résidus de broyage), au titre du

Résultats de l’appel à projets « écotech » 2010

De gauche à droite : Alain Plantier, directeur de Cemex Bétons Seine Nord, Phi-lippe Chauvin, directeur général des activités Cemex Bétons, Thierry Lazaro, député maire de Phalempin, Michel André, président des activités Cemex France, Thomas Watrin, directeur de l’agence Cemex Nord.

ACTU ▼ ▼

11 Le Jou rna l du VRAC - N °75

MEIE, Camargue – Granulats cleaner (utilisation des granulats de pneumatiques usagés pour couverture de sols équestres), Camille (extraction et récupération des fibres de carbone et de l’époxy de matériaux composites par utilisation de la puissance pulsée), Metmiom (extraction des éléments ferreux et métaux non-ferreux de la fraction < 6 mm des mâchefers d’incinéra-

tion d’ordures ménagères), Vadefiv (valorisation des déchets de composites fibre de verre), au titre de l’ADEME et enfin Aro BTP (production de granulats issus de béton de démolition) et Nonox (mise au point d’un procédé innovant de torchère pour brûler le biogaz afin de protéger l’environnement), au titre d’Oseo.

Composé de 23 usines et une représentation pratique-ment dans toutes les régions du monde, le groupe Cam-fil est un acteur majeur de la filtration particulaire. Le département Camfil Farr Air Pollution Control est spécia-lisé dans le dépoussiérage industriel, une activité com-plémentaire pour le groupe qui dispose ainsi d’une offre

globale dans le traitement de l’air. Cette division vient d’être lancée officiellement en France et complète le déploiement de Camfil Farr APC en Europe déjà présent en Angleterre, Allemagne, Pays-Bas, Espagne et Italie. La performance des dépoussié-reurs Gold Séries repose sur 2 brevets : le média HemiPleat et la cartouche filtrante Gold

Cone. Le média HemiPleat est constitué de bandelettes qui évitent le resserrement des plis et favorise une meilleure circulation de l’air sur la tota-lité du média. Il en résulte une surface filtrante utile plus importante et un gain en volume d’air traité. La car-touche Gold Cone utilise un double cône interne qui aug-mente la surface filtrante de

25 %. Camfil Farr APC dispose ainsi d’une gamme modulaire de dépoussiéreurs à décolma-tage automatique par injec-tion d’air comprimé, présent dans environ 16 000 instal-lations dans le monde. Ces produits sont présents dans divers secteurs industriels : pharmacie, agro-alimentaire, chimie, industrie du papier/carton, découpe laser/plasma,

Le groupe Camfil continue son expansion en Europe

ACTU

12 Le Jou rna l du VRAC - N °75

métallisation, etc. Les filtres Gold Series disposent de nombreuses variantes : ATEX, bag-in bag-out, médias à retardement de flamme, filtres finisseurs intégrés au dépoussiéreur, extraction sécurisée des poussières, etc. Le groupe Camfil continue ainsi son expansion en conservant sa stratégie de fabriquer et commercialiser ses produits localement. Dispo-sant de plusieurs sites de fabrication en Europe, Camfil Farr APC devient un acteur majeur dans le traitement de l’air industriel offrant à ses clients des installations performantes pour protéger les opéra-teurs et préserver l’environnement de production.

Avec 600 exposants dont 48 % internatio-naux, IPA valorise la production respon-sable et place sa nouvelle édition sous le signe de la recherche et de l’innovation. Il démultiplie ses actions en ce sens : création d’un espace recherche-développement innovation, le concours IPA de l’innova-tion, mise en place d’un programme spéci-fique sur le forum innovation recherche. Et pour répondre aux besoins d’innover des IAA, IPA apportera des pistes de réflexion et des amorces de solutions pour dévelop-per l’innovation avec la présentation des résultats de plusieurs projets de recherche

européens dédiés à l’alimentaire sur des thématiques aussi variées que la nutrition, la qualité, la sécurité des aliments avec THE European Research Meeting. Comme chaque année, le prix IPA de l’innovation a récompensé des produits qui seront pré-sentés sur le salon. Le 6 juillet dernier, le jury composé d’experts du secteur et de journalistes professionnels a sélectionné parmi les 45 innovations inscrites au concours, onze des plus innovantes dans cinq catégories « procédés et équipe-ments », « gestion, contrôle et conduite des procédés », « emballage et condition-

nement », « recherche et technologies » et le Prix spécial « coup de cœur » du jury. La cérémonie de la remise des prix du concours aura lieu pendant le salon IPA, le 18 octobre 2010 au sein du forum innova-tion recherche, conjointement à l’annonce du prix du MAAP – le ministère de l’Alimen-tation, de l’Agriculture et de la Pêche, qui récompensera également un des nominés du concours IPA de l’innovation. Les lau-réats et le prix spécial « coup de cœur » du jury de chaque catégorie seront divulgués le 20 août. 44 000 visiteurs sont attendus pour la prochaine édition d’IPA.

IPA, le salon international du process et du conditionnement alimentaire : du 17 au 21 octobre

Selon les toutes premières prévisions des services territoriaux de FranceAgriMer établies fin juin, la France devrait engranger en 2010 une récolte de céréales à paille moins abondante que l’an dernier : environ 35,2 Mt de blé tendre, 10,4 Mt d’orge et 2,4 Mt de blé dur. Grâce au taux de parité euro/dollar actuel, la France conforte sa position d’exportateur mondial majeur en blé ten-dre, avec près de 18 Mt de grains et farine expédiées hors de nos frontières. Le bilan maïs s’allège encore grâce au dynamisme des ventes françaises sur l’Union européenne, en particulier sur l’Es-pagne et le Portugal. Globalement, les incorporations de céréales par les fabricants d’aliments du bétail sont également revues à la hausse : 5,4 Mt de blé tendre (+ 100 000 tonnes), 2,7 Mt de maïs (+ 100 000 tonnes) et 1,65 Mt d’orge (- 50 000 tonnes). Seul le

bilan de l’orge reste lourd, avec un stock de report conséquent de 3,5 Mt, compte tenu de la concurrence ukrainienne sur le marché mondial. Les prix sont nettement repartis à la hausse depuis la fin juin, compte tenu du contexte climatique qui entretient les crain-tes sur le niveau de la récolte en Europe ou dans d’autres régions du monde. En deux semaines, le blé tendre français a gagné 35 €/tonne. Le 8 juillet dernier, les qualités meunières s’affichaient à 159 €/t rendu Rouen. Maïs et orge suivent les mêmes tendances. Au sein de l’Union européenne, les exportations européennes de blé tendre sont restées soutenues jusqu’à la fin de la campagne. La baisse de l’euro face au dollar a permis aux blés européens d’être très compétitifs sur le marché mondial. L’orge affiche en revanche, un des plus faibles scores de son histoire. Fin juin, les cer-

Prévisions de production 2010 de France Agrimer pour les céréales

ACTU ▼ ▼

13 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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C’est ce constat qu’a fait le bureau SiaConseil dans son enquête parue en juillet dernier, alors que selon elle « la filière bois-énergie permettrait pourtant de créer plus de 30 000 emplois d’ici 10 ans ». Certaines ENR seraient plus à la mode que d’autres et la biomasse ne provoque pas un engouement tel que l’éolien et le photovol-taïque, « portés par des lobbys efficaces et une rentabilité très attractive ». Ils provoquent effectivement plus d’engouement que la filière biomasse-bois, pourtant « pleine de promesses ». Dans sa synthèse, le Sia rappelle que « les objectifs de la PPI (Programma-tion Pluriannuelle des Investissements de production d’électricité) et du Grenelle sont pourtant explicites : la biomasse devrait, d’ici

La biomasse, parent pauvre des énergies renouvelables

tificats d’exportation délivrés aux exportateurs européens depuis le début de la campagne, totalisaient 18 Mt (millions de tonnes) de blé, 1,4 Mt de maïs, 1,4 Mt d’orge et 0,9 Mt de blé dur.

2020, contribuer à hauteur de 17 TWh par an dans la production d’énergie en France contre à peine 7 pour le photovoltaïque ». Selon cette étude, le tarif de rachat peu attractif de l’électricité produite à partir de biomasse serait en cause. La rentabilité des projets de ce type serait donc basse, en dessous de 5 %. La raison mise en cause : « des coûts et des risques d’approvisionnement en combustible bois, très disparates selon les départements ». Le constat est sévère : sur les 36 projets poussés par la CRE (Com-mission de régulation de l’énergie) depuis 2004, seuls 6 ont vu le jour. Quant aux projets du deuxième appel d’offres, aucun n’a été mis en place, alors qu’un lancement opérationnel était prévu pour janvier 2010. D’autres types de projets d’ENR ont pu de leur côté se développer grâce à un tarif de rachat « très rentable pour des projets peu risqués ». De l’ordre de 300 à 600 €/MWh (contre 130 €/MWh pour la biomasse), pour les projets photovoltaïques notamment et une puissance installée qui « devrait dépasser l’ob-jectif de plus de 100 % d’ici 2020 ». Autre constat, la production de panneaux solaires n’est pas réalisée nationalement, à cause d’une « absence d’acteur français significatif » qui « creuse les déficits commerciaux alors que la filière bois énergie créerait plus de 30 000 emplois durables en France et une expertise industrielle exportable partout dans le monde ». SiaConseil se prononce donc en faveur d’une aide importante à la biomasse, notamment au sein de la filière bois pour être plus compétitive.

14 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

La spécialisation des outils, la mise en commun de moyens techniques et une optimisation des coûts sont à l’ordre du jour un peu partout en France, notam-ment dans l’Ouest où l’on assiste à un rapprochement entre coo-pératives, qui recherchent ainsi à mieux répondre aux besoins de leurs clients et à rester dans la course.

Lors des assemblées générales des 10 et 11 juin 2010, les adhérents de Cam 56, de Coopagri Bretagne et de l’Union Eolys ont approuvé massivement la créa-tion d’une nouvelle coopérative issue de la fusion des trois entités. Celle-ci s’ap-pellera Triskalia et se mettra en place à l’automne, dès que l’Autorité de la concurrence aura donné son accord. Pour Denis Manac’h, président de Coopagri Bretagne et futur président de Triskalia, « il s’agit d’un projet d’envergure, extrê-

mement structurant pour l’économie agricole bretonne ». Intervenant dans trois grands métiers (voir encadré), l’en-semble du groupe Triskalia représentera en effet 20 000 adhérents, 6 000 salariés, 300 sites en Bretagne et plus de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 20 % à l’export. Première coopérative agricole en Bretagne, Triskalia figurera parmi les premières coopératives polyvalentes françaises et son siège social sera basé à Landerneau. La nouvelle organisation se

Le secteur coopératif joue un rôle majeur dans les métiers du grain puisque, selon les statistiques 2009 de Coop de France, les 215 coopératives adhérentes repré-sentent 75 % de la collecte totale. Fortes de 300 000 adhérents agri-culteurs, les coopératives adhé-rentes à Coop de France réalisent 10 milliards d’euros de chiffre d’af-faires et emploient 25 000 salariés. Le Journal du Vrac vous accompa-gne dans ce dossier au cœur de la stratégie des coopératives céréa-lières marquée ces derniers temps par de nombreuses alliances et rapprochements.

par Philippe Caldier

Coopératives agricoles : Quel est leur rôle dans le commerce

des céréales ?

Un silo de 30 000 t a été inauguré il y a six ans au Technoport de Pagny, point d’ancrage logis-tique de la coopérative Dijon Céréales.

Constructeursitaliens

Ports maritimes / ports fluviaux

Bretagne : L’heure des fusions et des regroupements

15 Le Jou rna l du VRAC - N °75

mettra en place à l’automne. Dominique Ciccone, actuel directeur général adjoint de Coopagri Bretagne, sera le directeur général de Triskalia. Les deux directeurs adjoints seront Philippe Michard (actuel directeur général de Cam 56) et Patrice Leloup (actuel directeur général de l’Union Eolys). Pour Michel Le Friant, res-ponsable du pôle céréales de Caliance*, « la création de Triskalia va permettre une rationalisation des points de col-lecte et une spécialisation des outils ». Si Caliance représente aujourd’hui une collecte d’1,5 million de tonnes de céréa-

les (chiffre 2009), les trois membres de Triskalia pèsent environ 850 000 tonnes. L’une des conséquences à court terme de la création de Triskalia est une réflexion sur l’optimisation des flux de céréales, tant à la collecte (250 points de collecte aujourd’hui), qu’au stockage ou à la vente. « L’optimisation des coûts logis-tiques est possible car nous travaillons sur un stock unique qui appartient à Caliance, les prestataires de stockage étant ses adhérents », rappelle Michel Le Friant, qui ajoute que depuis la mois-son 2010, s’est mise en place une gestion

départementale de la collecte (pour les départements 22, 35, 29, 53, 56) qui optimise le réseau de séchoirs existants. Enfin, la création de Triskalia va permet-tre d’optimiser aussi le déstockage des silos en fonction des contrats et du plan de mise en marché, en sécurisant notam-ment l’approvisionnement des usines d’aliments des clients toute l’année. « À plus long terme, la création de Triskalia nous permettra d’investir collectivement de façon plus significative afin de répon-dre aux besoins d’éventuels nouveaux marchés », conclut Michel Le Friant.

Michel Le Friant (Caliance) : « nous allons spécialiser nos outils et ratio-naliser les points de collecte ».

Coopérativeagricole ▼ ▼

De gauche à droite : Gilles Bars, vice-président d’Eolys, Denis Manac’h, président de Coopagri Bretagne et Bernard Bousso, président de CAM 56.

16 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

Naissance d’Aliouest et de la Coopérative Garun-Paysanne

D’autres exemples de rapprochement entre coopératives ne manquent pas en Bretagne, à l’image de la création d’Aliouest le 1er juillet, coopérative née du rapprochement entre la coopéra-tive de Broons et Cécaliment qui fêtait ses 20 ans cette année. Spécialiste de la nutrition animale, Aliouest, la nouvelle entité agroalimentaire, associe le savoir faire des deux unités de production au service de 5 000 éleveurs du Grand Ouest et de Mayenne. « Aliouest produit annuellement 610 000 t d’aliment du bétail pour une capacité de 650 000 t », précise Hervé Vasseur, son directeur. Pour ce dernier, la création d’Aliouest permet une mise en commun du savoir-faire des deux coopératives en matière d’achats, de formulation des aliments et de logis-tique, tant au niveau des matières pre-mières que des produits finis. Cette opti-

Hervé Vasseur, directeur d’Aliouest : « Optimiser achats, stockage et logistique ».

Séchoir Coopagri Bretagne de Quimperlé (Finistère). Coopagri Bretagne représente 550 000 t de céréales collectées par an sur un total de 850 000 t pour les trois membres de Triskalia.

17 Le Jou rna l du VRAC - N °75

misation des moyens techniques aura également un impact positif dans le domaine des céréales grâce à une mise en commun des moyens de stockage et de transport, sans oublier une connaissance plus fine des marchés. La fusion opérée en décembre 2009 (avec effet rétroactif au 1er juillet) entre les coopératives du Garun et de la Paysanne répond quant à elle à plusieurs motivations, comme nous l’explique Jean-Michel Adenot, directeur de la nouvelle coopérative Garun-Paysanne : « Nous visons tout d’abord des économies logistiques, nos deux usines polyvalentes d’aliments du bétail étant à 62 km l’une de l’autre ». Il précise qu’il n’existe dorénavant qu’un seul site administratif à Hénansal. Un volet « offensif » fait également par-tie des motivations qui ont poussé à la création de la nouvelle structure, avec à titre d’exemple un développement de la distribution des produits vétérinaires, activité historique de la Paysanne. La

tour de traitement de la coopérative du Garun pour l’aliment thermisé va également pouvoir être plus largement utilisée. Enfin, la création de la coopé-rative Garun-Paysanne vient « sécuriser le système », tant au niveau des achats que de la formulation (chaque coopéra-tive gardant son formulateur). Le capital « matière grise » de la nouvelle struc-ture s’en trouve renforcé, permettant ainsi de mieux répondre aux attentes des éleveurs de porcs, ces derniers ayant un profil analogue pour les deux coopé-ratives de départ (éleveurs autonomes et performants). Pour l’heure, les prio-rités de la coopérative Garun-Paysanne sont la hausse des matières premières et leur répercussion inévitable à l’automne sur le prix de l’aliment. « La hausse des matières premières est artificielle cette année », estime Jean-Michel Adenot, qui souligne la bonne collecte céréalière de 2011, tant en volume qu’en qualité protéique ou sanitaire.

* Union de coopératives créée le 1er juillet 2007

et regroupant CAM 53, CAM 56, Vegam, Coopa-

gri Bretagne, Eolys, Ets BDV et Ets Jeffray afin

d’assurer la collecte et la commercialisation des

céréales.

Coopérativeagricole ▼ ▼

Jean-Michel Adenot, directeur de la coopérative Garun-Paysanne : « Sécuriser nos coopératives et être plus offensif ».

18 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

Les investissements réalisés depuis quelques années par Dijon Céréales dessinent en grande partie la carte des débouchés de la coopérative qui mise sur le fluvial et sur des capacités de stockage en augmen-tation.

« Nous faisons partir notre premier bateau pour la Chine via Fos-sur-Mer début septembre, avec 35-40 000 t d’orge ». Marc Patriat, le président de Dijon Céréales donne le ton dès le début de notre entretien. Fondée en 1993, Dijon Céréales est la première coopérative agricole de Bourgogne Franche-Comté par son chiffre d’affaires et son volume de collecte. Et l’export, via l’axe Saône-Rhône, se confirme aujourd’hui comme un point essentiel de son développement. « Nous pro-duisons des céréales de qualité, et nous sommes aux portes des bassins importants de consommation comme la région Rhône-Alpes ou le bassin méditerranéen », ajoute Marc Patriat. Pour faire le lien entre les deux, il fallait le terminal céréalier de Pagny Val de Saône. Posé sur une darse dans un bras de déri-

vation de la Saône, le technoport de Pagny est aujourd’hui un point d’ancrage logistique majeur de la coopérative. Un silo de 30 000 t y a été inauguré il y a 6 ans, construit et exploité dans le cadre d’une union de coopératives (Dijon Céréales avec 110 Bourgogne, Bourgogne du Sud et Terres Comtoises). Depuis, les activités du site de Pagny se sont multipliées. Le terminal a vu transiter près de 180 000 tonnes de céréales lors de la dernière campagne (acheminées par camions dans un rayon de 50 km et depuis quelques mois en train depuis des silos du sud de l’Yonne et du nord Côte-d’Or). Elles rejoignent ensuite Fos sur des barges fluviales, en un peu plus de 48 heu-res. Le site s’est diversifié avec la mise en place d’un stockage de tourteaux de colza qui reviennent de l’usine Saipol du Mériot après trituration de la graine produite en Bourgogne. Les tourteaux (environ 60 000 tonnes) sont ensuite valorisés en alimentation animale, en Espagne via le fluvial pour la majeure partie et sur le marché local. Depuis quelques mois enfin, un stockage d’engrais de 6 000 tonnes fonctionne sur le site. Livrés par bateaux ou par train, ils sont acheminés en contre-voyage de céréales vers les points de distribution des

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Marc Patriat, président (à gauche), et Pascal Demay, directeur ter-rain et céréa-les, de Dijon Céréales.

Le silo d’Époisses (Côte-d’Or) a vu sa capacité augmenter de 17 000 t en 2007.

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Coopérativeagricole ▼ ▼

coopératives de la région. Dijon Céréales a envisagé son développement via le fluvial depuis une bonne quinzaine d’années. Une nouvelle pierre s’ajoute désormais à l’édifice, avec la construction d’un ter-minal céréalier de 33 000 t à Fos-sur-Mer (Port Saint-Louis) qui complète le dispositif à l’export de la coopérative. Ce projet est porté par Cérévia, union de cinq groupes coopé-ratifs de trois régions (Bourgogne, Franche-Comté, Rhône-Alpes), avec les coopératives de la vallée du Rhône (La Dau-phinoise, La Drômoise, Sud Céréales, Coop d’Orange et GPS Manosque), sans oublier le courtier Granit et InVivo comme partenaires. « Cérévia nous permet de gagner en compéti-tivité. L’union fédère aujourd’hui un potentiel de plus de 3 millions de tonnes de céréales mises en marché, dont 40 à 50 % à l’export », précise Pascal Demay, directeur terrain et céréales de Dijon Céréales. La coopérative poursuit par ailleurs, sur son territoire de collecte, le développement et la rationalisation de ses capacités de stockage, notamment autour de grands sites stratégiques embranchés fer. Les derniers investissements ont eu lieu à Époisses (ouest Côte-d’Or, + 17 000 t en 2007) et pour cette moisson à Poinçon dans le Châtillonnais (+ 17 000 t). D’autres investissements devraient suivre en 2011 dans ce domaine. « Nos capa-cités de stockage se situent aujourd’hui aux alentours de 550 000 tonnes, auxquelles s’ajoute également le stockage en fermes chez les agriculteurs. Le stockage est un point essentiel dans le service de proximité que nous rendons à nos adhérents mais aussi pour la qualité finale et le coût logistique du produit que nous livrons à nos clients », expli-que Pascal Demay. Logistique multimodale, développement des capacités de stockage et du fluvial, ouverture portuaire, Dijon Céréales est d’attaque pour être compétitif sur tous les fronts des marchés.

Le terminal céréalier de 33 000 t à Fos-sur-Mer (Port Saint-Louis) complète le dispositif à l’export de la coo-pérative.

20 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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Ports maritimes / ports fluviaux

Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

Champagne Céréales poursuit depuis deux ans la modernisation de son réseau de silos et l’aug-mentation de ses capa-cités de stockage qui dépassent aujourd’hui le cap des 2 millions de tonnes.

Plusieurs investissements se sont succédé depuis deux ans, venant doper les capaci-tés de stockage de Champa-gne Céréales. Pour faire face à l’accélération du rythme de livraison des adhérents,

de nouvelles plates-formes de collecte ont été créées sur les silos de Berzieux et de Coulonges. À Port Col-bert, à proximité des Grands Moulins de Reims, client de la coopérative, l’ancienne malterie de Malteurop a été transformée en silo d’une capacité de 35 000 tonnes. « Nos investissements ont porté sur une mise en confor-mité réglementaire, et sur un réagencement des dispositifs de réception et de manuten-tion des céréales », rappelle Olivier Parent, directeur

exploitation en charge du stockage et de la chaîne logis-tique des céréales au sein de Champagne Céréales. Mais l’événement majeur est la construction du silo de Poma-cle : dernier silo construit de toutes pièces depuis quinze ans, il donne à Champagne Céréales une capacité sup-plémentaire de 63 000 ton-nes en deux tranches (32 000 tonnes au 30 juin 2009 et 31 000 tonnes en mars 2010). Sa vocation est de recevoir les apports des associés de l’union de coopératives Blé-tanol afin d’alimenter en blé l’usine de Cristanol, à laquelle il est relié par un convoyeur à bande de 500 mètres. Enfin, pour faire face à l’augmenta-tion des volumes collectés en maïs (ce volume se stabilisant à 260-270 000 tonnes), Cham-pagne Céréales a investi dans un nouveau séchoir en 2010 à Coolus, l’un des principaux

sites de stockage à côté de Châlons-en-Champagne. Por-tant sur un investissement de 2,5 millions d’euros, le projet vise à faire passer la capacité de stockage du site de 240 000 à 270 000 ton-

Champagne Céréales : 100 000 t de stockage en plus

L’ancienne malterie de Malteurop à Port Col-bert (Reims) a été trans-formée en silo d’une capacité de 35 000 ton-nes.

Pomacle est le dernier silo construit de toutes pièces par Champagne Céréales depuis quinze ans.

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nes. « Cette capacité est plus en ligne avec les besoins », note Olivier Parent qui pré-cise que le nouveau séchoir sera opérationnel en septem-bre 2010. Champagne Céréa-les a démarré en 2009 une restructuration de son dispo-sitif de stockage qui s’étalera sur cinq ans. Sur 160 points de collecte actuellement, 152 disposent de capacités de stockage et l’objectif à terme est de faire passer ce chiffre à 136. « Notre métier est de plus en plus exigeant et nous allons nous recentrer sur les plus gros points de stoc-kage », précise Olivier Parent qui ajoute qu’il est important de veiller aux compétences du personnel dans les silos afin de répondre aux exigences des clients et aux normes de

qualité alimentaire. « À la fin de cette restructuration des points de stockage, nos capa-cités évolueront en fonction des besoins », conclut Olivier Parent.

Outils d’optimisation

Au niveau commercial, la coopérative développe une politique destinée à faciliter l’accès au marché et à donner aux adhérents des repères dans un contexte de grande volatilité. À titre d’exemple, Champagne Céréales offre à ses adhérents des outils d’optimisation construits spécialement pour les aider à gérer le « risque prix » dans un contexte de volatilité où le prix de vente est aussi important que le rendement

dans la construction de leur revenu. Ces outils - Optilisse, Optimax et Optidate - sont accessibles quel que soit le mode de gestion choisie (indi-

viduelle ou déléguée). Ils per-mettent, après avoir vendu et moyennant le paiement d’une prime, de bénéficier des hausses ultérieures du marché. Enfin, seize « Clubs marchés », regroupant plus de 160 adhérents, existent depuis plus de dix-huit mois. Leur formation fait suite une politique ambitieuse de for-mation à la gestion du risque prix menée par Champagne Céréales. Plus de 230 adhé-rents ont suivi une formation de trois jours sur ce thème durant l’hiver 2008-2009, provoquant ensuite la créa-tion des Clubs marchés. Ces derniers se réunissent chaque mois et organisent des visi-tes comme celle du port de Rouen en septembre 2009.

« La restructuration de notre dispositif de stockage a démarré en 2009 », Olivier Parent.

22 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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Coopérativeagricole

Économiser l’énergie

Créée il y a treize ans et basée à Darois à quelques kilomètres de Dijon (Côte-d’Or), la société Agri Consult propose des solutions de stockage basées entre autres sur des cellules Westeel, du matériel de manutention mobile Brandt ou fixe Skandia et des systèmes de cellules sécheuses Sukup.

« Tous nos fournisseurs exclusifs sont leaders sur leur marché », annonce Jean-Louis Fleury, directeur général d’Agri Consult, concepteur de solutions de stockage et importateur exclusif d’une gamme complète de matériels de stockage du grain, de nombreux modèles de silos, séchage, manutention, nettoyage, ventilation et thermométrie. Le concept Agri Consult est majo-ritairement orienté vers le stockage extérieur dont l’objectif est de privilégier : la préservation de la qualité sanitaire et l‘intégrité du produit stocké, des travaux de génie civil res-treints, l’utilisation de matériaux robustes pour une construc-tion résistante au temps et aux intempéries, une ventilation

sur 100 % de la surface de la cellule par plancher perforé, des débits importants en alimentation et en vidange (30 à 300 T/h) et un coût optimisé au quintal stocké. « Nous proposons des solutions moins coûteuses et plus performantes, notamment en termes de ventilation », ajoute Jean-Louis Fleury dont les clients sont jusqu’à présent surtout des agriculteurs privés. « Nous avons une gamme complète pour les organismes stoc-keurs », rappelle-il, alors qu’il a monté en 2007 dix cellules de 7500 t pour le compte de Soufflet et vient d’équiper des silos à fonds coniques pour Dijon Céréales à Ste Marie sur Ouche ainsi qu’une grande vis de 33 m et 320 t/h à Époisses. Si le TempStor, système de stockage temporaire importé des USA, fait partie des dernières nouveautés de la société, Agri-Consult en prépare plusieurs autres pour 2011, notamment des cellules sécheuses avec chaudière biomasse (présentées à Innov-agri et au Space en septembre) et des séchoirs à colonne. Système de stockage temporaire TempStor

Le système de stockage temporaire est un outil logistique per-mettant l’augmentation des capacités de stockage à bas coût tout en garantissant la préservation des qualités sanitaires du grain. Simple et rapide à installer ou à démonter, facilement transportable d’un site à l’autre en fonction des besoins, il peut être utilisé comme une unité de stockage à part entière ou comme un complément de stockage. Parmi ses caractéristiques : multiples configurations possibles (rond ou ovale), capacités de stockage de 5 000 t à plus de 100 000 t, requiert seulement des sols compactés ou bétonnés, simplicité de montage/démontage et d’utilisation.

Cellules sécheuses Sukup

Concept américain de plus de 30 ans, la cellule sécheuse - grâce à la combinaison du système de brassage et du passage de l’air à basse température insufflé sous le plancher perforé - permet : de préserver les qualités nutritives du grain grâce à une tem-pérature de séchage de 50 à 60 °C, de garantir l’homogénéité du volume à sécher et de combiner une capacité de séchage à une capacité de stockage. Les cellules sécheuses Sukup sont plus robustes d’origine, pour recevoir le système Fastir. Au-delà de 3 vis la cellule sécheuse est renforcée. Les feuilles de mur, de 112 cm de haut, limitent le nombre de jonctions ; elles sont ondulées tous les 10,16 cm pour éviter les résidus à la vidange, et pré-percées en usine pour recevoir le système de brassage. Les montants raidisseurs, d’une épaisseur variable pour résis-ter aux descentes de charge, sont placés tous les 1,40 m (2 par feuille de mur).

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Coopérativeagricole ▼ ▼

Le belge Fontaine Silos propose deux nouveautés dans le domaine du stockage des céréales : le remue-grains et l’Airstock, système de ventilation des céréales par aspiration.

Le remue-grains est une vis de remuage autopropulsée pour les céréales, les oléagineux, les légumineuses. Il présente de mul-tiples avantages. Il mélange et homogénéise le tas de grains, rend les grains non compacts et accroît la fluidité du grain, enlève les points chauds, accroît l’efficacité de la ventilation, facilite le séchage du stockage en vrac en faisant remonter le grain de bas en haut, permet enfin de maintenir en stock du grain récolté à des températures élevées ou à haute teneur en humidité. Utilisé seul ou en tandem, le remue-grains doit être guidé par un homme pour lui donner la bonne direction et surveiller le câble électrique. Deux systèmes de guidage sont disponibles en option : en rotation « concentrique », l’appareil peut tourner en augmentant le diamètre de 60 cm à chaque tour (diamètre maximum de 24 m – à ajuster en fonction du stoc-kage). Le remue-grains, alors autonome, s’arrête automatique-ment une fois revenu au point central. En rotation « circulaire », l’appareil tourne en gardant le même diamètre à chaque tour. Un ajustement de la barre fixe permet de modifier le diamètre de rotation (max.11 mètres de diamètre). Un avantage du sys-tème de rotation circulaire est qu’il est adaptable au système de ventilation par colonnes « Airstock ».

Ventilation par aspiration Airstock

Le principe de ventilation des céréales par aspiration (dépres-sion) Airstock est constitué de colonnes que l’on pose simple-ment sur le sol avant de déverser le grain. On place ensuite l’aspirateur en haut de la colonne, qui va aspirer l’air (et donc refroidir le grain) de haut en bas. Les colonnes sont verticales. Elles sont visibles à la vidange, impossible donc de les abîmer ou de les écraser, comme cela peut être le cas pour les gaines demi-lunes. Le rayon de ventilation varie de 3 à 5 mètres, selon le type de colonnes. La hauteur des colonnes va de 3,3 m à 12 m et les aspirateurs ont une puissance d’1,5 CV ou de 3 CV. La platine de base de la colonne est carrée, pour une plus grande stabilité. Les colonnes de ventilation spéciales céréales Airstock sont munies d’ouïes directionnelles. Le système d’ouïes évite tout colmatage du grain sur la base perforée de la colonne (contrairement au système de perforations par petits trous, où il arrive que le grain vienne boucher les orifices, bloquant ainsi la circulation de l’air). Les colonnes spéciales céréales permettent également de venti-ler le colza, sans avoir à changer la base perforée de la colonne. Elles sont d’une plus grande solidité (par rapport aux colonnes

perforées par petits trous), car aucune matière n’est enlevée de la tôle. L’efficacité en est aussi accrue : moins de pertes de charge et 20 % de passage d’air en plus par rapport à l’ancien système (petits trous).

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Économiser l’énergie

Parmi les produits nou-veaux lancés par Denis, le plancher ventilé sécurise la conservation des récoltes, et la brosse balayeuse assure un net-toyage complet du sol des silos à fond plat.

Plancher ventilé « anti-contamination »

Pour permettre un stockage libéré des dépôts de pous-sières et résidus, facteurs de risques de mycotoxines, moi-sissures et facteurs de conta-mination, Denis a conçu et développé un système bre-veté particulièrement inno-vant pour valoriser les pro-

duits stockés : un plancher métallique rehaussé et ven-tilé, qui réunit à la fois, les avantages d’une dalle béton avec caniveaux et également ceux d’un traditionnel plan-cher surélevé perforé.Il permet en effet de :1. Stocker sur un support sain, préservé de toute remontée d’humidité, alors que certai-nes dalles béton présentent parfois cet inconvénient 2. Mettre en place en des-sous, des appareils de reprise des produits stockés et de vider totalement le silo grâce à l’installation d’une vis de vidange pour l’évacuation du cône résiduel de grain, après la vidange gravitaire

3. Maîtriser la qualité sanitaire du grain grâce à l’étanchéité du plancher (lames pleines et tôle déflectrice d’étanchéité avec les parois du silo), élimi-nant les dépôts de poussières et résidus inaccessibles pol-luant les dalles béton4. Assurer une ventilation propre et saine, grâce à des caniveaux de ventilation faci-lement nettoyables et débar-rassés de tous facteurs de contamination5. Conserver facilement les produits stockés grâce une bonne répartition dans le grain de la masse d’air ventilé6. Bénéficier d’un principe testé et validé par Arvalis7. Utiliser un dispositif sûr, durable et de qualité (tôles galvanisées et pieds supports robustes selon normes euro-péennes Eurocodes 3) avec un

système de montage simple et rapide pour une installa-tion facilitée, en cellules neu-ves ou en silos existants.

Brosse balayeuse

Pour finaliser le nettoyage du fond des cellules, sur lequel il reste uniformément une petite couche de grain, Denis a élaboré un dispositif complémentaire, la brosse balayeuse, qui se monte sur les vis de vidange intégrale neuves ou existantes et évite ainsi le balayage manuel en atmosphère poussiéreuse. Ce système breveté, entraîné par renvois d’angle et accouplé au moteur unique de la vis de vidange intégrale assure de façon automatique et sécuri-sée, le nettoyage complet du sol du silo.

Nouveautés DenisPlancher ventilé Denis : les produits stockés se conser-vent facilement grâce à une bonne répartition de la masse d’air ventilé dans le grain.

La brosse balayeuse évite le balayage manuel en atmos-phère poussiéreuse.

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Coopérativeagricole ▼ ▼

Le constructeur italien souhaite mettre en avant deux produits s’adressant particulière-ment aux coopératives : le refroidisseur de céréa-les Freddy, le robot de déchargement.

Borghi Sofram fait partie du groupe Borghi, leader en Italie dans la construction d’équipements de stockage et de manutention des céréa-les depuis 1948. Installés en Savoie, ils commercialisent les matériels Borghi sur toute la France, en particulier chez les agriculteurs et groupe-ments agricoles. Le produit phare de l’enseigne : le bois-seau de chargement camion à tôle lisse. Ils proposent éga-lement tout le matériel pour convoyer, transporter, monter ou stocker le grain avec des produits comme les éléva-teurs à godets, transporteurs à chaîne ou à bande, vis hori-zontales extractions ou en auge, silos extérieurs à fond plat ou sur pieds, etc. ; mais aussi le matériel pour ventiler avec des ventilcones, gaines de ventilation, électroventi-lateurs, etc., ainsi que tous les accessoires pour raccorder avec de la tuyauterie galvani-sée à chaud, peinte ou inox.

Refroidisseurs Freddy

Fruits de plusieurs années de recherches, les refroidis-seurs pour céréales Freddy représentent le moyen le plus naturel et économique pour la conservation de n’im-

porte quel type de céréales. Le refroidisseur Freddy fonc-tionne avec un ventilateur du refroidisseur qui aspire l’air ambiant. Le flux d’air est filtré puis passe à travers la batterie de refroidissement d’où il sort à la tempéra-ture désirée. Le condensat obtenu est déchargé. Au cas où l’humidité de l’air est trop élevée, la batterie de post-réchauffement est activée pour déshumidifier l’air en le réchauffant. Le ventilateur est situé en aval de la batterie pour avoir une meilleure dis-tribution du flux dans l’éva-porateur et servir de post-chauffage en cas de besoin. L’air froid et sec est conduit par le système de distribution situé à l’intérieur des silos et passe à travers les céréales qu’il refroidit progressive-ment. Le système peut être installé dans des cellules pla-tes ou des silos verticaux. L’air chaud et saturé sort à travers les tours d’aspiration.

Robot de chargement et déchargement

Le « robot » est une machine innovatrice permettant le chargement, le nivellement et le déchargement en auto-matique des produits stockés à l’intérieur de magasins plats ayant un orifice maximum de 50 000 mm, ainsi qu’une hau-teur et une longueur illimi-tées. Le robot peut travailler à vitesse rapide avec les fonc-tions suivantes : il limite la présence de l’homme à l’inté-rieur du magasin pendant les

opérations de chargement et déchargement ; il limite l’utilisation de moyens méca-

niques pour les opérations de chargement et déchargement en réduisant la pollution des produits stockés ; il réduit les coûts de déchargement des magasins ; il réduit les coûts de ventilation pour la conser-vation du produit stocké du fait de l’uniformité de la masse stockée ; il permet enfin de contrôler automati-quement les mouvements de la machine verticalement et horizontalement par un ordi-nateur, l’opérateur pouvant choisir plusieurs versions : manuelle, semi-automatique et automatique.

Borghi Sofram : des nouveautés pour les coopératives

Les refroidisseurs Freddy limitent la perte de poids des grains par res-piration et réduisent les coûts de séchage.

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Interview Application ProcessREPORTAGES

« Nous avions un équipement qui n’était plus adapté et vieillissant, pour la filtra-tion des poussières. Il fallait donc renou-veler notre dépoussiéreur pour être plus opérationnels », explique Frédéric Souesme, responsable du service techni-que et de l’installation des machines dans l’entreprise Cooper. Laboratoire phar-maceutique basé en région parisienne, Cooper vend des produits médicamen-teux sous différentes formes : liquide, pâteuse ou en poudre compactée. Pour ce dernier conditionnement, l’utilisation de poudres de glucose, d’amidon de blé ou de maïs, toutes potentiellement explosives, nécessite l’utilisation d’un dépoussiéreur. Le choix s’est porté sur Herding, après une étude des solutions proposées par les autres constructeurs de dépoussiéreurs. « Nous avons choisi Herding car ils étaient les seuls à propo-ser un équipement où la filtration pou-vait être intégrée à l’intérieur de la salle

blanche et la partie technique à l’exté-rieur. » Effectivement, les installateurs de la société Herding proposent des for-mules adaptées à chaque besoin. Avant de changer d’équipement, l’installation de dépoussiérage du laboratoire Coo-per était située à l’extérieur de la salle

Herding : un dépoussiéreur Atex sans évent pour le laboratoire

pharmaceutique CooperLa société Herding France SAS, basée à Vénissieux (69), existe depuis 1999. Elle conçoit et fabrique notamment des dépoussiéreurs destinés à des applications industrielles. Récemment installé dans le laboratoire pharmaceutique Cooper, le modèle de dépoussiéreur ATEX sans évent PharmEx dispose de nombreux avantages. Et notamment celui de pouvoir intégrer le dépoussiéreur dans l’espace de travail. C’est ce qui vient d’être réalisé dans la salle blanche du laboratoire Cooper, à Saint-Fargeau Ponthierry (77), où sont transformées les poudres avant d’être conditionnées pour la composition de médicaments.

« Ce dépoussiéreur est situé dans la salle blanche du laboratoire Cooper. On a découpé la paroi pour l’inté-grer », M. Morel, PDG de Herding France

Chiffres d’affaires Cooper : 181 M€

Répartition de la clientèle :86 % – Officines et grossistes7 % – Hôpitaux, cliniques et labora-toires7 % – AutresEffectif : 550 personnes. 4 500 références au catalogue. 35 000 clients dont 20 000 officines en France. 11 000 colis expédiés chaque jour.

❚ ❚ Cooper en chiffres

Un capteur de pression a été mis en place, couplé à la climatisation pour réguler le débit d’air entrant, par rapport à l’aspiration du dépoussiéreur (capteur jaune sur la photo). À côté, en rouge sur la photo, un clapet anti-explosion Brilex.

Application ▼ ▼

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blanche. Seul Herding proposait une solution pouvant être installée à l’inté-rieur de l’espace de travail, dans l’espace de pesée. Dans l’unité de dépoussiérage que la société propose, seuls les com-mandes, le système de ventilation, ainsi que le moteur sont situés à l’extérieur. Le dépoussiéreur est géré par ordinateur à distance dans les bureaux de mainte-nance, qui contrôlent toute défaillance, colmatage, etc.Fournisseurs de solution, les équipes d’Herding se sont également chargées du démontage de l’unité précédente et de l’installation sur mesure de la nouvelle : « Nous avons enlevé un vieux dépous-siéreur non Atex, pour en remettre un conforme à la directive Atex 94-9CE. Pour l’intégrer dans la salle blanche, nous avons découpé une paroi. Seule la porte pour retirer les éléments filtrants est en façade, ainsi que le seau destiné à récupé-rer les déchets, protégé par des portes », explique M. Morel, dirigeant de la société

Herding.Chez Cooper, toutes les poudres sont trai-tées dans une salle blanche, d’où l’intérêt d’y placer le dépoussiéreur. La salle blan-che permet d’éviter les réactions chimi-ques. Elle est en surpression par rapport à l’extérieur et comporte une centrale de traitement de l’air, où celui-ci est traité, filtré, tout en étant maintenu en surpres-sion. Cela permet qu’aucune particule située à l’extérieur de la salle ne puisse y rentrer, et notamment les poussières. En cas de fuite, la surpression empêche également l’air d’entrer ; la poussière ira donc vers l’extérieur de la salle, et non vers l’intérieur, aspirée par la pression plus faible. Les opérateurs travaillant à trois ou quatre dans la salle blanche, se changent dans un sas, avec des vêtements dédiés, pour ne pas amener des particu-les étrangères. Ils doivent être protégés des risques explosifs des poussières, pro-voqués par la manipulation des poudres utilisées pour la composition de médica-

ments. C’est pourquoi le dépoussiéreur est indispensable. Pour M. Souesme, le

Seule la porte pour retirer les élé-ments filtrants est en façade, ainsi que le seau protégé par des portes.

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Interview Application ProcessREPORTAGES

choix du placement de ce dépoussiéreur a également un autre avantage, celui d’im-pliquer les opérateurs, plus sensibilisés de fait au traitement des déchets produits par cette opération : « Le dépoussiérage produit des déchets dont il faut s’occu-per. Il faut vider les seaux régulièrement entre chaque changement de produit ou chaque lot. Cela peut s’opérer plusieurs fois par jour ou une fois par semaine selon les cas. »Le modèle du dépoussiéreur proposé

par Herding, PharmEx, a été conçu par le fabricant, spécialement pour des applica-tions pharmaceutiques ou en paraphar-macie. Il est sans évent (paroi faible qui s’ouvre s’il y a une explosion), ce qui rend possible son installation dans une pièce. Le modèle PharmEx peut théorique-ment traiter des poussières organiques ayant une pression explosive maximale (Pmax) de 10 bars et un Kst maximum de 250 bars m/s (certifié par Dekra). De conception renforcée, il ne nécessite pas de protection constructive anti-explo-sion. Dans l’installation qui vient d’être réalisée pour le laboratoire Cooper, le débit de traitement de poussière est de 1 200 m3/h environ et peut aller jusqu’à 1 500 m3/h. Il fonctionne en continu.Ce modèle de dépoussiéreur, possède une série d’éléments filtrants Delta, aux caractéristiques qui ont séduit M. Souesme et son équipe : « Nous avons choisi Herding pour ses filtres traités en plastique (polyéthylène fritté, n.d.l.r.) au lieu d’être en tissus. J’ai bien aimé ce concept qui semble plus résistant. Ces fil-tres nous servent pour une majorité de produits utilisés dans notre laboratoire. » Effectivement l’offre du fabriquant en matière filtration est globale. Les unités de dépoussiérage comportent des élé-ments filtrants conçus par Herding, dans les années 80. Pour le modèle PharmEx, le corps de l’élément filtrant Delta est en polyéthylène fritté. La surface du fil-tre est composée d’une couche de PTFE (polytétrafluoroéthylène) microporeuse et hydrophobe, solidement ancrée dans le corps du filtre. Ces filtres à lamelles frittées Herding contenus dans l’instal-lation PharmEx, ont une action pare-flamme en cas d’explosion et servent donc de barrière pour les poussières, en zone classées Atex. Le fonctionnement du dépoussiéreur est ensuite le suivant : l’air chargé en poussière entre par la paroi située à l’arrière de la chambre air sale. Puis, la poussière se dépose en sur-face des filtres à lamelles frittées. Après être passé par les filtres, l’air propre sort du caisson filtrant par le bas.Le dépoussiéreur est au centre du système de filtration. En amont, évidement, les poudres qui arrivent conditionnées. « On

Options proposées par le dépous-siéreur PharmEx : 1. Séquenceur type Sp16 ou Mp12 pour com-mande des électrovannes du système de décolmatage. 2. Filtre de très haute sécurité efficacité HEPA (option). 3. Système WIP de rabattement des poussières par pulvérisation d’eau sur les éléments filtrants (option). 4. Récupération des poussières sans contamina-tion. 5. Système de décharge des poussières sans contamination. 6. Éléments filtrants. 7. Système de décolmatage.

PharmEx a été validé par l’orga-nisme certificateur indépendant Dekra. Ce dépoussiéreur peut résister à une pression explosive maximale (Pmax) de 10 bars et un Kst maximum de 250 bars m/s.

Élément filtrant de la gamme Delta en polyéthylène fritté. La surface du filtre est composée d’une couche de PTFE microporeuse et hydro-phobe, qui est solidement ancrée dans le corps du filtre.

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reçoit les poudres dans des sacs ; nous ne nous occupons que du conditionnement et de la transformation. Elles sont ensuite versées dans des box de transfert, puis arri-vent dans des grandes cuves en inox via une trémie. Au-dessus de celles-ci se situe l’anneau de Pouyès, pour pro-téger les opérateurs des dégagements de poussières », précise M. Souesme. Les cuves dans lesquelles tombe la poudre peuvent contenir de 750 à 1 500 litres, pour des produits de 20 à 300 grammes. Lors de cette étape, la poudre tombe donc dans la cuve, tandis que les pous-sières sont acheminées via l’anneau de Pouyès dans des conduits, vers le dépoussiéreur. Une vanne de décou-plage « coté air sale » a été installée pour éviter la pro-pagation coté opérateur. Lorsque l’opérateur récupère le seau contenant les déchets, la trémie est automati-quement condamnée pour qu’aucune fuite n’ait lieu. Un capteur de pression a également été mis en place, couplé à la climatisation pour réguler le débit d’air entrant, par rapport à l’aspiration du dépoussiéreur (débit sortant). L’air dépoussiéré est ensuite acheminé via des conduits vers le ventilateur situé à l’extérieur. Un arrêt d’urgence de sécurité permet de l’arrêter en cas de problème. Sur ce modèle de dépoussiéreur, un faible taux de rejet est garanti, au-dessous de 1 mg/m3 (en fonction du type de poussière). Côté pratique et budgétaire, le dépoussié-reur PharmEx est ensuite proposé comme un système clé en main et à faible coût d’entretien. Malgré un coût de départ supérieur par rapport aux offres des concurrents (40 000 euros pour le matériel et 50 000 euros pour le projet de changement du dépoussiéreur), l’avantage de ce système réside dans cette souplesse (en plus de son installation possible en salle blanche et des caractéristi-ques de ses filtres). « Herding s’est occupé de toute l’ins-tallation et nous nous occuperons de la maintenance en interne. L’équipement est relativement simple d’utilisa-tion et garanti 10 ans », souligne en effet M. Souesme.

Emmanuelle Genoud

Schéma de l’unité de dépoussiérage installée chez Cooper.

REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

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Sinex IndustrieLa fabrication

sur-mesure et intégrée

de matériel vibrantSinex Industrie, spécialiste du matériel vibrant pour le criblage des produits en

vrac, est réputée pour la fiabilité et la facilité d’entretien de ses outils. Basée en Charente-Maritime à La

Couronne près d’Angoulême, Sinex Industrie se présente comme le numéro un français. L’entreprise se dévoile, par la voix de son directeur général Jean-Brice Rouby.

Le Journal du Vrac : Quelle est l’histoire de Sinex Industrie ?Jean-Brice Rouby : Sinex Industrie est une société familiale créée en 1925 par la famille Damont à Paris. Délocalisée assez rapidement dans la région d’Angoulême, elle assure depuis sa création la conception et la fabrication de matériel vibrant. Depuis les années 1970, elle occupe la place de leader en France dans ce secteur d’activité extrêmement spécialisé. Après une longue histoire familiale, la société Sinex Industrie a été rache-tée par le groupe Rouby en 1987.

JDV : Quelle est l’activité de Sinex Industrie ?J-B R. : Sinex Industrie propose une large gamme

de machines vibrantes avec des cribles jusqu’à 9 m² ; Chauvin, société

sœur, com-plète

l’offre. La gamme concerne la phase d’extraction, le dosage volumétrique qui évolue beaucoup avec les problématiques d’asservissement électronique avec des exigences de débit, le criblage et le tamisage proprement dit, par séparation granu-lométrique avec possibilité de pré-criblage, le transport par transfert, le vibrant tubulaire qui remplace les vis sans fin dans les industries alimentaires chimiques et nucléaires, l’élévation avec refroidissement avec possibilité de chauffage et d’étan-chéité, le saupoudrage, le décochage pour la fonderie, c’est-à-dire le nettoyage du sable des moules, avec une application spécifique destinée à l’industrie automobile, l’égouttage et le séchage, les tables vibrantes pour tasser et des produits très spécifiques comme les soles vibrantes, qui assurent la stabilité des flacons dont le centre de gravité est élevé, une spécialité brevetée par Sinex Industrie.

JDV : Quels sont les secteurs d’activité sur lesquels opère Sinex Industrie ?J-B R. : Historiquement, Sinex Industrie est présent sur les sec-teurs de la fonderie, la verrerie, le charbonnage, les carrières. Puis les industries se sont automatisées et ont nécessité de nou-velles applications de criblage par vibration, la palette des sec-teurs d’activité s’est donc élargie : la chimie, l’agro-alimentaire, la pharmacie. Ces activités se sont automatisées, avec des problé-matiques croissantes de qualité des produits finis en termes de granulométrie et de pureté, qui sont apparues dans un contexte de recherche de cadence et de productivité. Aujourd’hui Sinex Industrie est présent dans une quinzaine de secteurs, avec une prédominance pour l’agro-alimentaire, le recyclage des déchets, la verrerie, la chimie, mais aussi le petfood, le nucléaire, l’indus-trie pharmaceutique, les phosphates, l’électro-métallurgie, etc.

Élévateur/refroidisseur dans l’industrie chimique.

Système vibrant de déchargement et de criblage pour l’in-dustrie sucrière.

31 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Certains marchés sont encore en croissance comme l’alimentaire et le recyclage, où les problématiques de colmatage sont très importantes et nécessitent un savoir-faire spécifique. La multi-plicité des secteurs est une contrainte mais cette recherche de performance est enrichissante et constitue une source d’innova-tion constante. Les solutions techniques des uns peuvent ensuite profiter aux autres, dans le respect de la confidentialité et du respect des contrats d’exclusivité : le fait que nous travaillons dans des secteurs d’activité très variés nous permet de transpo-ser d’un secteur et d’une machine à l’autre quelques subtilités propres à chaque domaine.

JDV : Avec quels types de clients travaille Sinex Industrie ?J-B R. : Nous avons essentiellement affaire à deux profils de clients : les utilisateurs finaux, petits utilisateurs type PME ou grands groupes comme Nestlé, Areva, Tereos, etc., et les ensem-bliers pour lesquels nous fournissons le matériel vibrant. Nous ne répondons jamais aux sollicitations d’usines de production clefs en main. Pour ne pas faire de concurrence à nos clients ensembliers. Et parce que ce n’est pas le savoir-faire de notre cœur de métier.

JDV : Comment Sinex Industrie se distingue-t-elle de l’offre de ses concurrents ?J-B R. : Ce qui nous caractérise, c’est le sur-mesure et l’inté-gration de la production. La technologie de la vibration reste méconnue, le savoir-faire s’acquiert en interne. La vibration ne s’apprend pas en école d’ingénieur. La vibration est plutôt traquée comme le signe d’un problème mécanique dans la maintenance. Sa maîtrise et son contrôle pour le criblage sont développés en interne. La maîtrise du savoir-faire nous permet de conserver notre leadership. Par ailleurs, toute la fabrication est intégrée, sur notre site Rouby, ce qui permet de contrôler la qualité des machines et de maîtriser les délais.

JDV : Quelles évolutions avez-vous observé ces dernières

Machine vibrante de transport et de criblage de déchets bois.

Interview ▼ ▼

REPORTAGES Interview Application ProcessREPORTAGES Interview Application Process

32 Le Jou rna l du VRAC - N °75

années dans les tendances du marché ?J-B R. : Jusqu’à il y a une quinzaine d’années, Sinex Industrie vendait les références de son catalogue, avec des produits stan-dards. Aujourd’hui Sinex Industrie fait essentiellement du maté-riel à l’unité, sur mesure. Le projet part toujours du besoin du client, et nécessite une conception spécifique. Sinex Industrie est équipée d’une station d’essai pour les produits particuliers, où les échantillons de produits sont réceptionnés pour être tes-tés. Le matériel vibrant est constitué d’un matériel chaudronné doté d’une motorisation. En standard, il s’expose fortement à la concurrence : ce furent les Espagnols dans les années 1980, puis les pays de l’Europe de l’Est et aujourd’hui les Chinois, avec lesquels on ne peut pas se battre sur les prix. À l’inverse nous apportons la valeur ajoutée de notre savoir-faire. Cette maî-trise de la fabrication « à façon » a favorisé le développement de secteurs comme l’agro-alimentaire ou la pharmacie qui sont très exigeants vis-à-vis de l’hygiène et de la qualité de finition et de polissage de l’inox spécifiques. Contrôler l’ensemble de la production est un pré-requis indispensable pour ces secteurs d’activité. Contractuellement on s’engage sur la fiabilité de nos machines et sur la qualité des finitions. Les normes alimentaires ont beaucoup évolué ces dernières années, nos clients atten-dent de nous que nous évoluons au même rythme. Outre la certification Iso 9001 2008 qui la distingue, Sinex Industrie a mis en place un cycle de validation avec des essais pour s’assurer que le produit est conforme au cahier des charges du client.

JDV : Quelles évolutions avez-vous apporté à vos gammes pour répondre aux exigences du marché ?J-B R. : Nous avons beaucoup travaillé sur l’ergonomie. Les effectifs des services techniques dans les installations de nos clients se sont extrêmement réduits. En production, la chasse au temps improductif implique de limiter les temps d’arrêt technique des machines. Il est donc important que nos machi-nes répondent à trois critères majeurs : autonomie, fiabilité et

facilité d’utilisation. Nous avons révisé l’ergonomie des machi-nes de manière à réduire les temps de maintenance facilitant le nettoyage, le montage/démontage des différents organes composants les machines. Par exemple, pour les cribles, des systèmes de tension assistée de toiles à l’aide de vérins pneu-matiques permettent dorénavant à un opérateur de changer seul le système, apportant plus de flexibilité à l’organisation de production.

JDV : Avez-vous noté d’autres évolutions majeures dans les tendances de marché ?J-B R. : Les appareils en acier standard qui devaient être net-toyés périodiquement par des opérateurs ont cédé le pas à des matériels inox, aux qualités hygiéniques spécifiques, qui demandent un savoir-faire particulier, maîtrisé par notre usine Rouby. La « qualité alimentaire » des appareils nécessite de présenter un inox sans aucune aspérité ou porosité suscepti-ble de développer des bactéries. Les solutions anti-colmatan-tes ont également évolué vers des caoutchoucs, matériaux spéciaux, toiles de criblage anti-colmatantes. L’évolution de la capacité de traitement des équipements électroniques a per-mis de gérer la variation de débit à l’aide de l’électromécani-que. Ces asservissements permettent désormais de présenter des petits packages et des solutions de dosage volumétrique plus précises.

JDV : Aujourd’hui comment est organisée l’équipe de Sinex ?J-B R. : L’équipe commerciale est constituée de 15 représentants régionaux multicartes, 7 pour la France, dont Sinex représente la carte majoritaire. Ils sont très proches de nos clients et font remonter les besoins des clients. Les cinq ingénieurs d’affaire sont des ingénieurs techniques, formés aux produits, avant d’être des commerciaux qui possèdent une réelle expertise technique. Ils sont dirigés par M. Couraud qui a plus de 40 ans d’expérience. Ils travaillent avec un bureau d’étude composé de 6 chargés d’études et d’une responsable qui a 25 ans d’ex-périence. Ils sont soutenus par un service électrique, un service qualité et une équipe de production performante managée par une responsable expérimentée. Enfin un service après-vente sur la route tout au long de l’année permet d’assurer la main-tenance préventive, les réparations et les mises en route. Il y a un bon mélange des générations qui permet d’échanger, d’in-nover et de continuer à transmettre le savoir-faire qui nous permettra de rester le n° 1 sur nos marchés.

JDV : Comment s’organise l’intégration de la production ?J-B R. : Depuis 1987, la fabrication est confiée à Rouby, action-naire de l’entreprise, ce qui permet de garder la maîtrise de la production. Le site de production est distant de 30 km des bureaux de Sinex Industrie. Le lien se fait par des cahiers des charges, des réunions fréquentes, une réunion bilan chaque année. Nos clients sont toujours intéressés de découvrir ce site de production et rassurés de constater le niveau de maîtrise du contrôle et de la traçabilité.

Équipe commerciale Sinex avec un partenaire (Idéatec) sur le salon SIPEC avec Jean-Brice Rouby au centre (le plus grand) et son directeur commercial Gilbert Couraud, à gauche.

33 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Interview ▼ ▼

JDV : Sinex Industrie est-elle présente à l’export ?J-B R. : L’entreprise est présente à l’in-ternational depuis une dizaine d’années et y réalise aujourd’hui 35 % de son CA. Nous sommes représentés en Allemagne, Belgique, Algérie, Maroc, et Tunisie via des représentants, selon le même prin-cipe qu’en France, et via des partenariats d’entreprise en Égypte, Chine, Océanie et Japon, selon les opportunités de mar-ché. Chaque marché décide de l’orga-nisation et de la stratégie d’approche. La France se désindustrialise et les évé-nements récents nous ont montré que cette tendance s’accélère. Il est donc vital d’accroître notre influence et notre impact commercial à l’étranger. Cela fait partie de nos voies de développement. Nous sommes d’ailleurs actuellement à la recherche d’un responsable commercial export pour développer ces secteurs.

JDV : Quel est le lien entre Sinex Indus-

trie et Chauvin qui est également un intervenant majeur sur le marché du cri-blage en France ?J-B R. : Le groupe Rouby a acquis fin 2006 la société Chauvin qui est une société similaire historiquement et structurelle-ment à Sinex Industrie. Chauvin est une référence dans le secteur du criblage avec plus de 30 000 références dans le monde. Notre gamme de cribles petite à moyenne taille (jusqu’à 9 m²) ajoutée à la leur (jusqu’à 30 m²) nous permet d’offrir une gamme complète de crible et tamis Sinex Industrie-Chauvin à nos clients. Les deux sociétés restent indé-pendantes avec chacune leurs spécifici-tés, mais travaillent main dans la main pour apporter à nos clients encore plus de solutions innovantes dans les techno-logies de la vibration.

Propos recueillis par Françoise Foucher Ensemble étanche de dosage de poudre dans l’industrie alimentaire.

EXPERTISE Méthodes Recherche

34 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Différence entre « préleveur d’échantillons » et « échantillonneur »

À ce stade, il apparaît important de clarifier la terminologie entre « préleveurs » et « échantillonneurs ». Un préleveur est un dispositif permettant de récupérer de la matière sans en garantir la représentativité. Cela permet d’obtenir ce que l’on appelle des « spécimens ».

Exemples de préleveurs :Préleveur à vis :

Préleveur à piston :

Un échantillonneur est une solution technique permettant d’obtenir des « échantillons » (qui sont par définition repré-sentatifs).

Exemples d’échantillonneurs :

Échantillonneur à godet linéaire :

Échantillonneur à godet rotatif :

Comment obtenir un échantillon représentatif ? Partie 2/2

La première partie de cette expertise, se concentrait sur les grands principes de l’échantillonnage : pourquoi échantillonne-t-on les notions fondamentales d’« homo-généité » et d’« hétérogénéité » (ainsi que ses conséquences), et enfin les trois étapes préconisées pour constituer un échan-tillon représentatif. Cette seconde partie se concentre sur le choix des outils et la détermination de la solution adaptée selon l’application désirée, avec des exemples illustrés.

Recherche ▼ ▼

35 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Le magazine des industries de transformation des produits en vrac

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Échantillonneur traversier :

Détermination d’une solution d’échantillonnage

La recherche de la représentativité implique de couper une sec-tion complète du flux de matière. Il est donc plus aisé (et parfois obligatoire en fonction des normes) de se positionner dans des goulottes verticales ou les jetées de bande de convoyage. Une fois la localisation de l’échantillonneur validée (jetée de bande

de convoyage, goulotte verticale, etc.), il faut dimensionner l’appareil tout en respectant les normes et théories d’échan-tillonnage. Le dimensionnement s’effectue en tenant compte de l’application, des caractéristiques du produit et de la norme concernée. En fonction du débit de matière et de la largeur de la fente de prélèvement, il est possible de déterminer la masse récupérée par l’échantillonneur pour un passage. Cette masse alors récupérée constitue un « échantillon élémentaire ». Ces éléments, ainsi que la norme d’échantillonnage, vont détermi-ner la masse minimale pour chaque échantillon élémentaire. Le nombre d’échantillons élémentaires, quant à lui, est déter-miné soit par les théories d’échantillonnage, soit par les nor-mes d’échantillonnage. En fonction de l’application (industrie minière notamment), les échantillons primaires peuvent être très volumineux : quelques centaines de kilogrammes, voire quelques tonnes. Cela est donc incompatible avec les exigen-ces du laboratoire. Ainsi qu’il a été indiqué précédemment, la représentativité d’un échantillon dépend entre autre du nombre de particules qui le composent. Il est donc possible de réduire la taille de cet échantillon à la seule et unique condition de réduire la taille des particules qui le composent (à étudier en fonction des normes et théories, cela uniquement si l’on ne souhaite pas réaliser d’analyse granulométrique). En d’autres termes, nous devons réduire la granulométrie par concassage ou broyage, et cela, uniquement si on ne fait pas d’analyse

JDV

75

EXPERTISE Méthodes Recherche

36 Le Jou rna l du VRAC - N °75

granulométrique sur l’échantillon.Une fois cette opération de réduction granulométrique effec-tuée, il est alors possible réduire la taille de l’échantillon par une opération de division. Les opérations de réduction granu-lométriques et de division doivent être intégrées de manière très spécifique. Leur dimensionnement et alimentation doivent entre autres respecter des règles très rigoureuses. Ces étapes peuvent être nécessaires en plusieurs niveaux afin d’obtenir la masse souhaitée. On obtient alors des tours d’échantillonnage complètes. Les échantillons peuvent donc être stockés par la suite dans des flacons, bidons, fûts ou autre. Des carrousels automatiques de stockage permettent une autonomie impor-tante en stockant plusieurs de ces récipients.

Exemples de diviseurs d’échantillons :

Exemples de stockage des échantillons :

Quelques illustrations…

Dans une chute verticale de matière :Positionné entre brides, l’échantillonneur à godet rotatif est généralement composé d’un corps en acier doux et d’une cuillère de prélèvement. D’autres constructions sont également possibles. La cuillère de prélèvement est dimensionnée en fonction des caractéristiques du produit à échantillonner (granulométrie, angle d’écoulement, abrasion, corrosion, etc.) et des règles d’échantillonnage. Située en dehors du flux dans sa position repos, elle vient couper par un mouvement de rotation la totalité du flux matière avec une vitesse constante (inférieure à 0,6 m/s conformément aux théories et normes d’échantillonnage). Plusieurs versions de cette solution sont disponibles (mouvement par translation, version pour produits abrasifs, corrosifs, etc.).

Cette cuillère récupère ainsi lors de son passage une certaine masse

Dans une chute verticale, le mouvement rotatif coupe la totalité du flux matière. Parfaite représentativité.

Exemple de diviseur à cône avec broyeur

Exemple de diviseur à pla-teau vertical

Stockage des flacons d’échan-tillons par car-rousel de stockage

.com

L’actu désormais en ligne sur www.journalduvrac.com

PROCESS ET MANUTENTION DES POUDRES, GRANULEUX ET PULVÉRULENTS

37 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Recherche ▼ ▼

ADN Pesage

MS 100

ZAC Paris Nord 2BP 6504295971 ROISSY CDG CEDEXTél. +33 (0)1 48 63 00 76Tél. +33 (0)1 48 63 72 06

[email protected]

■ Performances■ Conseils

■ Fiabilité■ Service

Capteurs : Indicateurs : Applications :

Tedea, RevereDistributeur officiel

MS 300

T 200

Bb

T16E

Pix

■ Pesage de cuves, réservoirs et silos■ Dosage pondéral hautes cadences■ Pesage dynamique■ Régulation de débit par perte de poids■ Composition de mélange multibascules■ Trieuses pondérales■ Réalisation d’applications spéciales

de matière qui constitue alors un « échantillon élémentaire ».

À la jetée d’une bande de convoyage :Plusieurs solutions techniques sont disponibles pour cette implantation, que ce soit par des cuillères ou des godets traver-sants. Dans les deux cas, les organes de prélèvement de matière effectuent une coupe complète du flux.La première solution est constituée d’une cuillère de prélè-vement fixée sur une partie mécanique verticale pouvant faire office de tôle d’impact dans certains cas. Cette dernière effectue un mouvement de translation de droite à gauche et inversement afin de couper le flux. La cuillère quant à elle est dimensionnée de manière à tenir compte de la forme de la courbe de jetée de matière mais également pour récupérer la matière issue du racleur de bande. La matière est donc alors récupérée par la cuillère de prélèvement et dirigée à l’opposé de la tôle d’impact. La cuillère de prélèvement est dimension-née en fonction des caractéristiques du produit à échantillon-ner (granulométrie, angle d’écoulement, abrasion, corrosion, etc.) et des règles d’échantillonnage. Située en dehors du flux dans sa position de repos, elle vient couper par un mouvement de translation la totalité du flux avec une vitesse constante (inférieure à 0,6 m/s conformément aux théories et normes d’échantillonnage).

Une seconde solution consiste en un godet qui vient couper par translation le flux de matière en jetée de bande de convoyage. Cette solution est particulièrement adaptée lorsque les encom-brements sont réduits et les espaces disponibles restreints. Le godet, dimensionné en fonction des caractéristiques du produit à échantillonner (granulométrie, angle d’écoulement, abrasion, corrosion, etc.), de l’application (quantité de matière récupérée par passe, débit, implantation, etc.) et des règles d’échantillon-nage est en position repos, fente de prélèvement vers le bas. Le godet coupe alors le flux de matière pour aller à sa position oppo-sée. La fente de prélèvement étant en bas, il ne récupère pas de matière. Une fois la position opposée à la position repos atteinte, en dehors du flux de matière, le godet effectue une rotation de manière à positionner la fente de prélèvement en haut. Dans cette position, le godet coupe alors de nouveau le flux en échan-tillonnant la matière. De retour à sa position repos, le godet effec-tue alors de nouveau une rotation de manière à vider la matière récupérée dans une trémie de réception des échantillons.

Remerciements à M. André Georgeaux, spécialiste de l’échan-tillonnage de renommée internationale, pour sa formation et ses conseils précieux.

Expertise réalisée par l’entreprise Iteca Socadei.

ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

38 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Filtration de poussières

Les produits en vrac, en

particulier les poudres et

pulvérulents, sont sujets aux

poussières. C’est pourquoi toutes

les installations traitant ce type

de produits nécessitent

l’utilisation d’outils destinés à la

filtration de ces fines particules

indésirables. Ce « Que choisir »

dédié dans ce numéro de rentrée

à la « filtration de poussières »

vous propose un éventail de

solutions pour vos différentes

exploitations qu’elles soient

agricoles, agroalimentaires,

minières ou encore dans la

parapharmacie. Filtres à manches,

filtres à lamelles, filtres à

cartouches, installations

complètes sur mesure ou

standard, Atex ou pour des

applications à hautes

températures, tous les

constructeurs qui ont participé à

ce « Que choisir » détaillent leur

matériel, adapté à vos besoins et

applications.

1 - AER2 - Constructeur et dis-tributeur KELLER, DEBUS, AERDIMOL3 - Installations complètes de dépoussiérage et de nettoyage centralisé4 - Tout type de filtration à voie humide, voie sèche classique ou à très haut rendement Sibran5 -

6 - Les performances de nos matériels, les faibles coûts d’entretien, le servi-ce et la flexibilité de notre entreprise7 - Tous les périphériques de contrôle et de gestion, les contrats d’entretien sur équipements de dépous-siérage de tout type8 - Fabrication de nos appareils certifiée ISO 9001. Certification ATEX de nos équipements selon besoin.9 - Selon matériel

1 - AAF2 - Constructeur3 - Dépoussiéreur à man-ches et à cartouches, dépoussiéreur à voie humide. Installations clefs en mains.4 - Filtration des poussiè-res fines, fibreuses, explo-sives, colmatantes, alimen-taires, etc.5 -

6 - Présents depuis plus de 50 ans en France, nous apportons notre expérien-ce, savoir faire et fiabilité au service de nos clients.7 - Nous pouvons fabri-quer des dépoussiéreurs du standard jusqu’au sur-mesure.8 - ATEX9 - Nous consulter.

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39 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Que choisir ? ▼ ▼

1 - CTA DIVISION FILTRATION2 - Constructeur3 - Dépoussiérage clé en main, filtres à man-ches, poches, cartouches, brouillard d’huile.4 - nc5 -

6 - Installation complète sur mesure, fabrication 100 % française, réactivité.7 - Suivant cahier des char-ges client, possibilité de customisation.8 - Fabrication ISO 9001 version 20009 - 12 mois.

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2Activité

3Équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

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9Garanties

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

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1 - CAMFIL FARR APC2 - Concepteur et fabri-cant d’équipements desti-nés au dépoussiérage en milieu industriel3 - Dépoussiéreurs à car-touches, multi-cyclones, unités mobiles de dépous-siérage4 - Efficacité énergétique, faible taux de rejet, matériel compact. Camfil APC apporte 2 innovations majeures (bre-vets) dans le dépoussiérage industriel : la cartouche Gold Cone et le média HémiPleat.5 -

6 - Efficacité énergétique, faible taux de rejet, maté-riel compact et robustesse de nos équipements7 - Matériels ATEX, sécu-risation des installations (bag in bag out), sécurité incendie (sprinkler dans le filtre)8 - CE, ISO 90029 - Garantie 1 an extensi-ble à 3 ans

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1 - BORGHI SOFRAM2 - Distributeur de la mar-que BORGHI3 - Filtres à manches pour fosse de réception FFB4 - Ils contiennent les émissions de poussières dans l’atmosphère et ne polluent pas l’eau. 5 -

6 - 6 modèles disponibles ; non polluants ; respectent les normes en vigueur ; idéal lors du déchargement de produits en vrac dans une fosse de réception ; des modules pouvant aller jusqu’à 20 m et plus ; net-toyage des manches par jet d’air ; nombreux paramé-trages comme le temps de la durée du jet d’eau et la durée entre 2 lavages.7 - Transporteur à vis pour convoyer les poussières dans un récipient et ainsi éviter le retour de ces mêmes pous-sières dans la fosse. Entre-toises de L 1050 mm pour séparer les modules.8 - CE9 - Garantie constructeur 1 an

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ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

40 Le Jou rna l du VRAC - N °75

1 - DELTA NEU SAS2 - Constructeur - Instal-lateur3 - Gamme complète de dépoussiéreurs4 - Filtres à cartouches, à poches ou à manches à décolmatage par air com-primé5 -

6 - Système de décolma-tage économiseur d’éner-gie - maintenance réduite et facile7 - Version haute tempé-rature, version inox, éclu-ses poussière, etc.8 - Entreprise certifiée ISO 9001 version 2008 ; INERIS 04 ATEX 0049X pour notre gammes d’évents ; FTZU 07 ATEX 0070X pour les écluses poussières9 - Suivant application

1 - FORMULA AIR2 - Constructeur et distri-buteur3 - Ensemble des compo-sants pour le dépoussiéra-ge, le nettoyage centralisé et la ventilation industriel-le : tuyauterie de dépous-siérage, NCV, ventilateurs, écluses rotatives, filtres à cartouches ou à manches.4 - Etendue de gamme pour répondre aux diffé-rentes applications tech-niques du dépoussiérage industriel.5 -

6 - Gamme complète, de la tuyauterie au filtre en passant par le ventilateur ; stock important avec pla-teforme logistique de + de 5 000 m².7 - Fabrication galvanisée ; acier peint ; inox 304 ou 316L.8 - Atex zone 21 ou 22 suivant les applications9 - 1 an

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1 - FB FILTRATION (ex Fil-tres BETH France)2 - Constructeur 3 - Filtres à manches, à poches, à cartouches, cyclones haut rendement, installations complètes4 - Matériel particulière-ment adapté pour process délicats et produits diffi-ciles. Gamme standard + réalisations spécifiques ‘’sur mesure’’.5 -

6 - 50 ans d’expérience ; études individuelles ; excel-lent rapport qualité/prix ; robustesse du matériel.7 - Construction en inox, aluminium ; haute tempé-rature ; installations ATEX pour zone 21 et 22.8 - CE9 - Selon types d’instal-lations

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1Société

2Activité

3Équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

Que choisir ? ▼ ▼

41 Le Jou rna l du VRAC - N °75

1 - KELLER France S.A.R.L.2 - Distributeur exclusif de Keller Lufttechnick G.m.b.H. pour le Nord de la France3 - Installations de filtra-tion à voie sèche (pan-neaux filtrants Sibran, car-touches filtrantes, poches filtrantes, manches filtran-tes), séparateurs à voie humide (venturi), sépara-teurs pour brouillards et émulsions d’huile, cabine douche d’air (nettoyage des vêtements de travail).4 - Eléments filtrants Sibran pour les poussières fines : degré de séparation très élevé (recyclage direct possible dans la plupart des cas), très longue durée de vie, filtration de sur-face idéale.5 -

6 - Technologies de fil-tration appropriées pour presque toutes les bran-ches de l’industrie ; qualité et fiabilité ; clef en main.7 - Matériel ATEX, haut degré de filtration, études de poste de travail, cabine douche d’air.8 - ATEX, ISO 90019 - Garantie contractuelle d’1 an

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1 - THYSSENKRUPP KH MINERAL SAS2 - Distributeur de la société Scheuch3 - Filtres à manches4 - nc5 -

6 - De nombreuses années d’expérience dans le sec-teur de la carrière et de la cimenterie, des solutions étudiées et adaptées pour chaque besoin.7 - Nombreuses. Consulter le distributeur.8 - nc9 - Consulter le distribu-teur.

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1 - HERDING France SAS2 - Constructeur HERDING3 - Deltaflex/Pharmex4 - Taux de rejet < 1 mg/m3 ; durée de vie des filtres > 5 ans.5 -

6 - Matériel adapté au process7 - nc8 - FDA ; Atex 94/9/CE9 - Durée de vie des élé-ments filtrants > 10 ans ; taux de rejet < 1 mg/m3

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1Société

2Activité

3Équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

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ÉQUIPEMENTS Que choisir ? Produitsphares

42 Le Jou rna l du VRAC - N °75

1 - PM FILTRATION2 - Distributeur (envifilter)3 - Cartouches et cassettes filtrantes4 - Différents médias fil-trants pour toutes les appli-cations ; bride ronde, bride 3 ergots de fixation, brides équivalentes à celles des constructeurs.5 -

6 - Large stock de car-touches standards, équi-valence aux cartouches existantes7 - Plusieurs hauteurs, dia-mètre, brides, médias fil-trants, etc.8 - nc9 - nc

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1 - NEDERMAN S.A.S.2 - Constructeur3 - Filtre de dépoussiérage4 - Filtre à manches, à cartouches filtrantes ; cen-trales d’aspiration pour du nettoyage par le vide.5 -

6 - 60 ans d’expérience7 - Solutions Atex, solutions modulables de vidage8 - ISO 9001 ; ISO 140019 - 12 mois

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1 - PM-Technologies GmbH2 - Constructeur, ingénie-rie générale, de procédés et de projet3 - Cyclones Hurritec ; filtres ; déflecteurs stati-ques ; séparateur statique et dynamique.4 - Très basse perte de charge ; haut rendement de séparation.5 -

6 - Clé en mains ; études ; réalisation ; fabrication ; montage ; essais dans notre station pilote.7 - Modifications d’instal-lations existantes8 - TÜV ; ATEX.9 - Longue durée de vie

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1 - KIEKENS FRANCE2 - Constructeur KIEKENS3 - Dépoussiéreur haute et basse pression ; aspirateur industriels4 - Châssis tôle acier de forte épaisseur renforcé mécano soudé ; média fil-trant élevé très résistant au colmatage ; turbines multi-étagées à haut ren-dement énergétique.5 -

6 - Robustesse ; fiabilité ; vidange facile et hygié-nique.7 - Atex ; étude person-nalisée ; construction sur mesure.8 - ISO 9001 ; EX (ATEX)9 - 1 an

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Que choisir ? ▼ ▼

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1 - xxxxxx2 - xxxxxx3 - xxxxxx4 - xxxxxx5 - xxxxxx6 - xxxxxx7 - xxxxxx8 - xxxxxx9 - xxxxxx

43 Le Jou rna l du VRAC - N °75

1 - SEFRAM2 - Constructeur 3 - La nouvelle sonde pous-sière EDS pour la mesure du taux de poussière, le contrôle de l’efficacité du filtre, la détection d’inci-dent de filtration.4 - Appareil à la pointe de la technologie, qui répond aux nouvelles normes, qui est évolutif (de la détec-tion d’incident à l’analyse et l’enregistrement des données). La sonde EDS répondra notamment à la norme NF EN 15267-3 pour les mesures des émis-sions de sources fixes.5 -

6 - Compétence et réacti-vité de nos équipes, qualité de nos produits et services, réponse à vos attentes et satisfaction de vos besoins.7 - Mise en service ; forma-tion ; SAV.8 - Certification ATEX, ATmosphères EXplosibles ; matériels CE.9 - 2 ans

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1 - TTL FRANCE SA2 - Constructeur disposant du fait de son apparte-nance au groupe Testori d’une production entière-ment intégrée.3 - Confectionneur de man-ches et poches filtrantes pour équiper des dépous-siéreurs et des filtres pro-cess pour des applications jusqu’à 260°C.4 - Fabrication de man-ches et poches en PP-PES-PAC-NX-PPS-PI-PTFE et verre et installation dans les filtres.5 -

6 - Fournisseurs en pre-mière monte des construc-teurs de filtre ; expérience de plus de 30 ans ; labo-ratoire d’analyse intégré ; équipe de maintenance des filtres ; expertise et audit des installations.7 - Traitement anti colma-tant, anti particules incan-descentes, anti statique répondant aux normes Atex.8 - Système contrôle qua-lité9 - Durée de vie ; perte de charge ; émission de pous-sière ; respect des normes Atex.

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1 - SCHEUCH2 - Constructeur 3 - Filtres à manches ; électro-filtres ; cyclones et multicyclones.4 - Très basse perte de charge ; haut rendement de séparation. 5 -

6 - Clé en mains ; études ; réalisation ; fabrication ; montage ; essais dans notre station pilote.7 - Ventilateurs ; récu-pérateurs de chaleur par condensation.8 - TÜV, ATEX, ISO9 - Longue durée de vie

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1Société

2Activité

3Équipements

4Caractéristiques

techniques

5Secteurs d’activité

≥ 10 %

6Points forts

7Options

8Certification

(normes)

9Garanties

■ Agroalimentaire■ Chimie, Biotechnologie■ Chimie verte■ Fonderie, Sidérurgie■ Bois, papeterie■ Portuaire, Ferroviaire■ Plastique, Caoutchouc■ Industrie minérale■ Nutrition animale■ Pharmacie Cosmétiques■ Verre, Céramique■ Environnement recyclage■ Autres secteurs

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44 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Vous êtes constructeur ou distributeur de matériels ou de solutions en lien avec les produits vracs. Vos clients sont aussi nos lecteurs. Profitez de cette rubrique pour présenter vos nouveaux produits en nous adressant un texte de présentation ainsi qu’une photo numérique. La rédaction se réserve la possibilité de publier exclusivement les produits qu’elle estime correspondre à la ligne éditoriale du magazine.

Avec son détecteur de niveau Flexlevel switch 4101, Baumer présente un nouveau cap-teur ayant pour technologie le balayage de fréquence. L’appareil peut détecter le niveau de liquides, de flui-des visqueux et de produits secs. Grâce à sa faible surface intrusive, même les produits gluants n’adhèrent pas et l’erreur liée à l’adhérence est de ce fait très faible. Le détec-teur de niveau convient pour la protection contre le trop plein, la détection de niveau faible, la protection contre la marche à sec et la séparation de phases. Il peut être installé dans n’importe quelle posi-tion, même dans des endroits difficiles d’accès. La configu-ration sur PC du détecteur de niveau Flexlevel switch 4101 est facile grâce au Flexpro-grammer 9701. La fréquence balayée et émise par le trans-metteur est soumise à un décalage de phase en fonc-tion du produit. Le contact avec un produit présentant

une constante diélectrique (εr) différente en dehors de la plage εr choisie déclenche un interrupteur électronique. La sensibilité élevée sur une large plage de détection de 1,5 à plus de 100 εr permet une détection de niveau pour tous les types de poudres, gra-nulés et liquides. La fonction de programmation permet de régler le point de commuta-tion même pour des produits gluants. Cette technologie ne présente pas de composant vibrant, elle est silencieuse et insensible aux changements dus à la conductivité. Même en présence de mousse, le détecteur de niveau ne réa-git qu’après que la valeur εr effective ait été atteinte. Il représente ainsi une alter-native avantageuse et fiable pour des applications qui nécessitaient auparavant des fourchettes vibrantes, des capteurs à ultrasons ou des capteurs optiques. Avec son boîtier en acier inoxydable, ce détecteur est extrêmement

robuste et résistant à la corro-sion. L’appareil convient pour la détection de niveau dans des citernes de remplissage, des réservoirs de stockage ou des réservoirs tampons, pour la protection contre la marche à sec de pompes et pour la séparation de phase des mélanges huile – eau des usines de traitement des eaux usées. Ce détecteur de niveau convient pour toutes les applications de traitement de l’eau ainsi que pour toutes

les autres industries non ali-mentaires. Grâce à son temps de réponse de 0,1 seconde, le capteur permet une détec-tion de niveau efficace même dans le cas de processus de remplissage rapides. Dans sa version standard, il est dispo-nible avec des raccords pro-cess G½”, G3/4” et G1”, avec une fiche M12 ou un bran-chement électrique par câble. D’autres raccords process sont disponibles sur demande.

Détection de niveau à balayage de fréquence

Flexicon, spécialiste de la manipulation des matières solides en vrac, a lancé sur le marché son nouveau retourneur de caisses à goulotte de déversement ouverte. Il offre une méthode sûre et peu coûteuse de déchargement des matières solides en vrac

contenues dans des caisses, des caisses-palettes, ou dans tout autre conteneur lorsqu’il n’est pas nécessaire de confiner les poussières. Le retourneur de caisses peut recevoir des caisses et des conteneurs mesurant entre 915 mm et 1 220 mm sur un

Retourneur de caisses à goulotte de déversement ouverte Flexicon

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45 Le Jou rna l du VRAC - N °75

côté et entre 990 mm et 1 120 mm de hauteur totale. L’en-semble de levage des caisses-conteneurs est retourné hydrau-liquement jusqu’à ce que les matières soient déchargées du conteneur sur une goulotte de déversement plate et lisse, per-mettant un déchargement sans entrave des matières solides fluides – ainsi que des produits peu fluides contenant de gros agglomérats – dans les réservoirs de réception. Les doubles vérins jumeaux font pivoter l’ensemble plateforme-goulotte de déversement, le conteneur étant retenu par des barres transversales reliant les parois latérales, de manière à déchar-ger celui-ci en l’inclinant à des angles de 45 ou 60 degrés par rapport à l’horizontale, ce mouvement étant atténué à la fin de la rotation du conteneur. Le retourneur est disponible soit avec les surfaces de contact avec les matières à décharger en acier inox, soit en acier carbone avec revêtements industriels durables, soit tout en acier inox conforme aux normes indus-trielles et sanitaires. Il est également disponible avec en option des trémies de réception configurées avec les convoyeurs mécaniques ou pneumatiques de la société, ce qui permet de transporter les matières déchargées vers n’importe quel site de l’usine. La société fabrique également des retourneurs étanches à la poussière pour caisses, caisses-palettes, fûts et autres conteneurs de matières solides en vrac, ainsi que des remplisseurs de caisses, caisses-palettes, fûts.

Le transfert par le videUne solution éco-énergétique performante

Plus de 30 années d’expérience dans le domainedu transfert en vrac.

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46 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Icare est une solution complète, modu-lable et totalement personnalisable pour assurer la gestion administrative et commerciale d’une activité à partir de tout système de pesage. Il assure la tra-çabilité complète des flux en intégrant le contrôle de la qualité des déchets et la gestion des quantités refusées. La saisie des pesées peut être en gestion manuelle ou automatisée des entrées et sorties avec plusieurs unités de mesure : tonnes, m3, litres, unités, forfait, etc. Icare offre la possibilité de passer à tout moment de

la simple à la double pesée. Un puissant générateur d’états statistiques permet une analyse personnalisée des activités d’un système de pesage et de la factu-ration.Il peut aider à la gestion commerciale, à celle des locations de bennes, à celle des facturations. Icare s’intègre parfaitement à tout type de structure : un ou plusieurs sites, configuration monoposte, réseau local, réseau distant. Il s’interface avec des installations déjà existantes comme avec ponts-bascules, badges d’accès,

écrans tactiles, portiques de détection nucléaire, etc. Icare répond également aux besoins du secteur des matériaux de construction mais aussi à d’autres secteurs d’activité, comme les carrières, sablières, les centrales d’enrobés (agréé AQP) et d’autres métiers reposant sur le pesage de produits en vrac. Progiciel de la société Arcade, Icare vient compléter les gammes pour le suivi et le contrôle en laboratoire de la qualité des matériaux de construction et pour la gestion des données environnementales.

Icare, solution de gestion commerciale d’une activité à partir d’un système de pesage

Le C-1850 est un système de pesage sur bande spéci-fiquement développé pour les environnements mines & carrières. L’approche techni-que de montage des pesons, spécifique à Loadrite, per-met une grande polyvalence et adaptabilité, quel que soit le type ou la largeur du convoyeur. Des supports standards de montage per-mettent de reprendre l’une des stations existantes pour le pesage. De ce fait, plus de fabrication spécifique sur mesure, ce qui a pour consé-quence de réduire le coût d’achat du système. Le C-1850 permet également d’éliminer les dérives de pesées grâce à un « zéro suiveur » auto-matique. En effet, la console va gérer automatiquement la tare de la bande, lorsque celle-ci est vide, au démar-rage ou à n’importe quel

moment de la journée. Cette fonction innovante permet une plus grande régularité tout au long de la journée et en fonction des changements de conditions de travail. Plus besoin d’intervention exté-rieure : le C-1850 gère auto-matiquement la tare de la bande transporteuse pour plus de précision et permet de suivre les changements de configuration tout au long de la journée. Le logiciel Loa-drite dart édite des rapports de productivité quotidiens, hebdomadaires, mensuels avec ratios rendement (t/hr) / consommation d’énergie (ex : consommation courant alimentation convoyeur. Dif-férentes solutions d’intégra-tion/connexions automate étendues - filaire, modem radio, Ethernet, etc.). Il pos-sède également une nouvelle console intégratrice ergono-

mique. Petit plus, le C-1850, qui remplace son prédéces-seur le C-1830, reste au même tarif. Il est garanti 3 ans sur toute l’électronique (les jau-ges de contraintes ainsi que le capteur de vitesse restent, eux, garantis un an) et des offres de reprises de systè-mes existants défaillants sont proposées. Autres avantages

de ce produit : une solution technique adaptable quelle que soit la largeur ou le type de convoyeur et un concept unique d’intégration global de pesage sur bande, pesage sur chargeuse & pelle hydrau-lique (contrôle de la producti-vité de l’extraction à la com-mercialisation, gestion des stocks, etc.).

Nouvelle bascule intégratrice sur bande Loadrite C-1850

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47 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Trémies - TRANSPORTEURS À BANDE - Pesage - CriblesBroyeurs de mottes - Élévateurs à godets

Sauterelles - Ensachage Big BagDécamionneurs

Ce concasseur compact de 13 tonnes, sur chenille, est distribué par RDS France. Son moteur Deutz 6 cylindres offre une puissance de 131 kW, ce qui ne néces-site pas d’autorisation administrative pour fonctionner ; cela facilite donc sa mise en œuvre sur chantier. Il peut être transporté sur une berce ampli-roll (polybenne). Le double système de concassage (à percussion et à mâchoire) est interchangeable. Les mâchoires font place au percuteur en fonction des applications et du type de matériaux à concasser. Le système à percussion est constitué d’1 rotor central équipé de 2 battoirs interchangeables et réglables. La vitesse de rotation du rotor varie de 600 à 1 000 tours/min. Cette vitesse permet de bien séparer les ferrailles des bétons et de maintenir les rotors propres. La granulométrie est réglable de 10 à 100 mm. Un scalpage primaire permet d’évacuer des fines avant le concassage. En sortie, les matériaux concassés sont convoyés en 2 ou 3 frac-tions différentes. Des options telles que le déférailleur et le dépoussiéreur sont disponibles. Une télécommande permet de gérer la translation, le concasseur, les cribles, les convoyeurs et la trémie d’ali-mentation. La version à mâchoire offre une surface de concassage très impor-tante pour sa catégorie : 762 mm de large et 508 mm d’ouverture. La plage de réglage granulométrique varie 17 à

127 mm. Le concasseur Rebel est équipé d’un système antiblocage (inversion de

sens), pour simplifier le fonctionnement et améliorer son rendement.

Concasseur Rebel

Baumer Process Instrumentation (groupe Baumer) annonce que ses transmetteurs de pression de la gamme PB sont désormais configurables sur PC via l’interface de programmation Flexprogrammer 9701. Cet outil fonctionnant sur batterie permet de reconfigurer la pleine échelle et de compenser le zéro du transmetteur, de réajuster l’étendue de mesure jusqu’à 20 % de l’E.M., et de sauvegarder les signaux (pression et température). Le Flexprogrammer sert également à paramétrer les signaux de sortie (haut et bas) ainsi que le signal de sortie d’alarme. Il offre un menu de programma-tion intuitif et dispose de fonctions de contrôle. Le transfert des données se fait au travers de l’interface USB. En plus de la configuration directe à partir du PC, il peut être déconnecté de l’ordinateur pour configurer individuellement des instruments de mesure in situ, et s’utilise dans tous les environnements. Monté dans un boîtier

Interface de programmation pour transmetteurs de pression

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48 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Le DG 200, aspirateur industriel triphasé, d’une puissance de 18,5 kW, a été conçu pour la captation de vrac et de grain, dans les silos, trémies et autres zones de stockage. Un raccord sur colonnes sèches permet l’aspiration sur de très longues distances. Doté d’un débit de 1 600 m³/h et une dépression de 4 500 mm H²O, l’appareil peut être uti-lisé de façon centralisée par plusieurs opérateurs simul-tanément. La filtration se fait par filtre à poche étoile en polyester (cat. L) 120 000 cm² et PTFE (polytétrafluoroé-thylène) traité, type téflon anti-adhérent. La filtration antistatique est de 1 à 3 μ et la cellule de filtration abso-lue à 0,3 μ. Sa surface filtrante importante lui autorise une grande autonomie avant décolmatage et permet de garder un pouvoir de rétention exceptionnel. Le décolma-tage automatique par vérin pneumatique est programmé selon le cycle de travail. Il reproduit ainsi le meilleur mou-vement pour décolmater le filtre « mouvement canalisant l’énergie, de la partie la plus sale vers la partie la moins sale du filtre ». Ce mouvement permet d’éviter tout col-matage prématuré du filtre. L’entrée de cuve cyclonique, d’un diamètre de 100 mm, permet aux poussières les plus lourdes par la force centrifuge de tomber directement dans la cuve de récupération. Quant aux poussières plus légères, elles sont évacuées vers l’œil du cyclone par la force centripète (perturbation 0) tombant ainsi dans le fond de la cuve. Ainsi seules, les poussières pulvérulen-tes arrivent jusqu’au fil-tre. Enfin le montage et démontage du filtre s’ef-fectuent sans outillage. En effet le filtre est fixé par une goupille à la barre de décolmatage. Son démontage se fait donc a i sément e t sans efforts, per-mettant une maintenance rapide et économique. Il possède une grande cuve de 220 litres avec possi-bilité d’augmenter cette capacité de récupération en raccordant l’aspi-rateur à un sépa-rateur de 400 à 1 000 litres.

Aspirateur industriel Pharaon

robuste en plastique, il intègre un écran digital, quatre boutons de commande et une lanière. La batterie de type NiMH 2v4 V, 450 mAh se recharge par le port USB. L’instrument est fourni avec un logiciel sur CD. Ce soft est basé sur une technologie FDT (Field Device Tool) dont chaque module possède un driver fonctionnant en tant qu’outil d’exploitation DTM (Device Type Manager). Des drivers DTM séparés sont disponibles sur demande pour répondre aux besoins d’utilisateurs possédant des transmetteurs d’autres fabricants mais qui ne souhaitent utiliser qu’un seul logiciel FDT.

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Le variateur Allen-Bradley Kinetix 300 de Rockwell Automation rend superflu le recours à un réseau distinct pour la commande d’axes. Il offre une solution économique pour les machines comportant un nombre réduit d’axes. Il permet aux construc-teurs de machines et aux utili-sateurs d’adopter en standard un seul réseau de communica-tion pour simplifier la mise en service, la configuration et le démarrage. Ce nouveau varia-

teur permet en effet de connecter sur un réseau Ethernet/IP standard la

solution de commande complète incluant l’interface homme machine, les automates programmables, les entrées-sorties et la commande d’axes. Capable de pren-dre en charge jusqu’à 5 types de positionnement et 32 index, le variateur Kinetix 300 est idéal pour les tables rotatives, les machines simples de formage/remplissage/collage à mouve-ments horizontaux et verticaux intermittents, comme pour de simples emballeuses, encaisseuses ou ensacheuses. En associant le variateur Kinetix 300 aux moteurs Allen-Bradley MP-Series ou TL-Series et à l’automate Allen-Bradley CompactLogix L23 ou CompactLogix L32, Rockwell Automation est aujourd’hui en mesure de fournir aux constructeurs de machines une solution économique pour les applications de mouvement avec des axes simples. Le variateur Kinetix 300 est doté d’outils de configura-tion via Internet. Les constructeurs de machines n’ont ainsi plus besoin de charger, maintenir ou se former sur un logiciel de commande d’axes dédié. Pour renforcer la protection du per-sonnel et augmenter la productivité, le variateur Kinetix 300 est également doté d’une entrée de sécurité pour la désacti-vation du couple (SIL 3 PLd). Grâce à cette fonctionnalité et à celle qui permet l’arrêt sécurisé, également disponible sur le Kinetix 300, des tâches qui nécessitaient auparavant l’arrêt de la machine – telles que l’installation, le nettoyage, le déblo-cage et la maintenance ordinaire – sont maintenant réalisables sans mettre toute la machine hors tension. En outre, ce système ne nécessite pas de composants tels que des contacteurs d’en-trée, ce qui simplifie la conception de la machine et contribue à réduire l’espace requis sur le tableau et les coûts globaux du système. Le variateur Kinetix 300 se présente sous un format compact et offre les plages de tension et de puissance requi-ses pour utiliser la machine dans des applications extrêmement variées, notamment dans les secteurs du conditionnement, des énergies alternatives, de la fabrication et de l’assemblage.

Variateur compatible EtherNet/IP Kinetix 300

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50 Le Jou rna l du VRAC - N °75

L’atelier de traitement est extrêmement mobile et facile à mettre en œuvre. Il est composé du godet cribleur Remu et d’un doseur de liant (chaux, ciment, etc.). Le doseur injecte directement les liants dans le godet Remu chargé de produits initialement des-tinés à la décharge (par exemple : terre de déblais). La réaction chimique de la chaux composée de calcium et d’oxygène va baisser la teneur en eau présente dans les matériaux, pour les rendre imperméables une fois mis en place et compactés. Le ciment quant à lui va améliorer la résistance mécanique de ces produits. Le godet va réaliser à la fois un mélange homogène et un criblage régulier. En effet, il sépare les matériaux selon leur granulométrie (de 0/15 à 0/45 mm), les fines tombent par gravité et le refus reste dans le godet. En une seule opération, le produit fin, criblé et traité peut être utilisé en couche de

forme et en r e m b l a i s de tran-

chées de bonne qualité. Dans le cas d’un remblai de tranchée (réseaux secs ou humides), la granulométrie étant maîtrisée et le refus étant éliminé, on n’endommage pas les ouvrages enterrés. Dans un deuxième temps, le refus peut être concassé ou réutilisé. L’utilisation de l’atelier de recyclage est simple et pratique : le dosage s’effectue à l’aide d’une télécommande actionnée par le chauffeur, depuis sa cabine. Il convient au préalable d’analyser et de définir la nature, la densité et la teneur en eau des matériaux pour déterminer le bon dosage de liant à injecter. RDS France distribue plusieurs ateliers de recy-clage des déblais. Les différentes configurations dépendent de l’envergure du chantier, de la taille de l’engin recevant le godet et de la nature des matériaux à traiter. Si les matériaux présen-tent un fort degré de plasticité comme l’argile et la glaise, il convient d’utiliser le godet broyeur Remu HDMIX. Il est équipé de disques en acier en forme d’étoile, pouvant être rechargés à la soudure en fonction de leur degré d’usure. La forme de ces étoiles est plus agressive et sous l’action de rotation des rotors, les étoiles à angles droits ont pour fonction de broyer et

casser les mottes. En effet, elles viennent forcer le pas-sage des matériaux humides et collants, entre les disques. Après le broyage et passage des matériaux, les éléments supérieurs à 70 mm restent en refus dans le godet.

Atelier de recyclage des déblais de chantier RDS France

51 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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Montée sur un camion por-teur Man, la déchiqueteuse Valormax 56-120 du construc-teur Noremat est destinée à la production de plaquettes de bois calibrées. Son accessi-bilité à tous les types de chan-tiers avec ses 4 roues motrices et ses 2 essieux directeurs lui permettent de se position-ner au plus près du site. Éco-nome en énergie, le moteur du camion, qui répond à la norme Euro V, entraîne en direct la déchiqueteuse. Le rotor hélicoïdal de la Valor-max 56-120, tout en aug-mentant la qualité des pla-quettes, diminue le besoin de puissance. La coupe est éta-lée et progressive. Elle pos-

sède un rendement jusqu’à 180 m3/h avec une puissance du moteur du camion (480 ch) supérieure à celle d’un gros tracteur agricole. En fonction des matériaux à déchique-ter, de la grille de calibrage, de la vitesse du rotor et de l’alimentation, la machine produit trois calibres de pla-quettes (G30, G50, G100). Le nouveau rotor hélicoïdal pos-sède 24 couteaux. Il permet de couper en cascade et donc d’augmenter la qualité des plaquettes et de diminuer la puissance nécessaire. Les cou-teaux indépendants les uns des autres sont facilement interchangeables et ne néces-sitent ni affûtage, ni réglage.

De plus, la déchiqueteuse possède 2 embrayages (pour la soufflerie et pour le rotor) ce qui permet l’amélioration de l’éjection des plaquettes. Il

est également possible d’ins-taller à la place de la goulotte un tapis convoyeur pour éva-cuer les plaquettes.

Déchiqueteuse à tambour hacheur Noremat

Depuis maintenant 32 années Tout Pour Le Grain (TPLG) fabri-que et commercialise dans plus de 40 pays son préleveur auto-matique d’échantillons de céréales Heron 3000. Ce modèle est le dernier né de sa gamme. Toutefois, l’année 2009 a été mar-quée par une double innovation. La mise sur le marché du pré-leveur Cobra, d’une part et les premières installations de Sara (système automatique de réception et d’analyse), d’autre part. Ces deux nouveautés répondent à une évolution de plus en plus marquée tant de la législation en matière de contrôle des céréales que de la volonté des organismes stockeurs ou trans-formateurs de moderniser tout le process, de l’échantillonnage à l’analyse.Cobra reprend les caractéristiques techniques du préleveur Heron. C’est un préleveur installé sur un rail, se déplaçant à une vitesse minimum de 0,8 m/seconde et ayant une couverture de prélèvement de 15 m. Dès lors, plus aucun endroit d’une remorque ou d’un wagon ne peut échapper à l’échantillon-nage. Facilement utilisable, Cobra peut également recevoir les mêmes options que Heron et en particulier l’automatisation des cycles de prélèvements :- reconnaissance optique du véhicule entrant- lancement automatique du cycle de prélèvement (de 1 à 8 prélèvements possibles)

Préleveur Cobra et procédé Sara TPLG

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52 Le Jou rna l du VRAC - N °75

- réception des échantillons dans le laboratoireC’est à ce moment qu’intervient le procédé Sara. En associa-tion avec certains fabricants d’appareils d’analyses, TPLG a développé un procédé capable d’alimenter automatiquement tous les appareils d’analyses présents dans un laboratoire, de renvoyer dans les véhicules après analyse les échantillons qui ne sont pas destinés à être conservés, d’ensacher automatique-ment ceux qui nécessitent d’être conservés et de gérer jusqu’à 200 lots de céréales en simultané. L’analyse des échantillons peut très bien être effectuée sur grains propres que sur grains bruts. À ce niveau de développement technologique, il n’y a plus aucun contact physique avec la matière première.

Les silos de stockage fabriqués par la SA Godin font l’objet de recherches et sont protégés par un brevet. Les silos sont réali-sés en acier ou en inox. De formes carrées ou rectangulaires, ils sont modulables et adaptés aux besoins des clients, qu’ils

Godin : des silos de stockage « intelligents »

soient dans l’agro-industrie (minoterie, semences, fabrication d’aliment du bétail) ou dans d’autres industries (transforma-tion de matières premières - verre ou minéraux - ou carriè-res, chaux, etc.). La capacité des silos va d’un petit « big bag » de 6 m3 au silo vrac de 30 t, jusqu’au stockage de matières premières (de 5 à 500 m3). Les silos sont constitués de tôles lisses à l’intérieur avec des arrondis dans les renforts et dans les angles (conception des renforts brevetée), sans tirant inté-rieur quelle que soit la taille, afin de garantir un écoulement parfait (sans rétention de produits). Ceux-ci sont posés sur une charpente porteuse, capable de reprendre les charges d’une charpente supérieur, ce qui confère à l’ensemble un caractère autoporteur. Les silos sont réalisés entièrement dans l’atelier de la société Godin à Doué La Fontaine (Maine et Loire), puis ils sont livrés monoblocs. La SA Godin a développé, autour du stockage vrac, un concept novateur capable de répondre aux contraintes d’espace, de produit et de temps d’immobilisation. Une peinture alimentaire, de type époxy, peut être appliquée à l’intérieur du silo, si le produit stocké l’exige.

La sonde prélève-échantillons est un instrument essentiel pour tous les centres de stockage et de séchage des céréales. En effet, elle permet, à temps, de tester le produit à l’entrée en prélevant un échantillon homogène de céréales et d’effec-tuer des opérations de contrôle rapides sur les échantillons sans en altérer les caractéristiques. L’échantillon est prélevé par un système mécanique (vis) et transféré pneumatique-ment dans le laboratoire. Il est possible d’équiper le système de télécaméra à bord pour visualiser les opérations de pré-lèvement aussi bien par radiocommande que par monitor supplémentaire.

Préleveur d’échantillons Borghi Sofram

PROCESS ET MANUTENTION DES POUDRES, GRANULEUX ET PULVÉRULENTS.com

ÉDITIONS FITAMANT - 2 rue Félix Le Dantec - 29000 QUIMPERTél. 02 98 98 01 40 - Fax 02 98 95 37 41 - Mail : [email protected] - www.lejournalduvrac.com

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54 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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Le Space 2010 se tiendra cette année du mardi 14 au vendredi 17 septembre, au Parc-Expo de Rennes. Les produits en vrac étant fréquents dans le domaine de l’élevage et de l’alimen-tation animale, voici un focus sur quelques produits présentés lors de cette 24e édition.

Pour cette nouvelle édition du salon de l’élevage, 1 195 expo-sants, dont 327 internationaux étaient enregistrés à la fin juillet. Et parmi eux, 123 nouveaux exposants. Une offre complète de produits, services et équipements nécessaires aux élevages, y sera proposée aux visiteurs. On pourra notamment trou-ver quelques fournisseurs dans le domaine du vrac, avec des constructeurs de silos comme Gillouaye, Fao, Agriconsult, etc., de mélange de poudre comme Sofraden, de solutions d’ensa-chage comme Fischbein, ou encore de transports de produits en vrac comme Georgelin. Lors de cette nouvelle édition du Space, les éleveurs venus pour rencontrer leurs fournisseurs, pourront également découvrir les 54 nouveautés « Innov’space » propo-

sées cette année et consultables sur le site. Nous en présentons quelques-unes dédiées aux produits en vrac.

Kanolene pour le transport de vrac solides et liquides

Pour répondre aux besoins du marché, le groupe Fabrice Geor-gelin, dont le siège est situé à Dinard, a mis au point Kano-lene : un concept associant le transport de vrac liquides et de vrac solides, sans qu’à aucun moment, les produits n’entrent en contact entre eux. Le concept a été appliqué pour la pre-mière fois au transport routier au travers d’une semi-remorque associant sur un même châssis une citerne et une benne classi-que. Actuellement, ces modes opératoires font l’objet de deux transports distincts, générant le plus souvent des allers ou des retours à vide. L’objectif est de réduire le nombre de « kilomè-tres à vide », en permettant d’assurer le transport de vrac solide à l’aller et de liquide en retour ou vice versa. Les produits liqui-des doivent être transportés en citerne et les produits «vrac solide» en benne. Il se trouve que certaines liaisons routières nationales comme internationales nécessitent ce type d’échan-ges (transport de solide dans un sens et transport de liquide dans l’autre) à l’image de l’acheminement des céréales vers les ports, et l’importation d’engrais liquide à destination des zones d’exploitation agricoles. Dans une logique environnementale, pour favoriser les échanges en limitant les « kilomètres à vide », et ainsi réduire le bilan carbone des transports, le groupe F. Georgelin a travaillé à la construction d’une semi-remorque associant à une benne classique une citerne, le tout respectant la réglementation en vigueur interdisant tout contact entre les matières transportées. Kanolene est lauréat des « Innov’space 2010 » avec deux étoiles.HALL 9 – D66

24e édition du Space

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55 Le Jou rna l du VRAC - N °75

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Le préparateur pour aliments Dustifix que propose le fabricant WAM France est composé d’une enveloppe tubulaire en acier au carbone avec un revêtement inté-rieur en technopolymère sint. Son rotor est composé d’une vis sans fin d’extraction et d’un agitateur entièrement construits en sint (ou d’autres matériaux anti-usure en option). Il possède un orifice d’alimenta-tion vertical en acier au carbone et d’un orifice de vidange frontal également en sint. Enfin un raccord sert à l’incorporation de liquide. En termes de fonctionnement et d’économie, le préparateur d’aliments Dus-

tifix est la machine idéale pour l’incor-poration de liquides

dans

des poudres, comme par exemple : de l’huile, de la mélasse, de l’eau, de l’huile de palme, de la vapeur, ou autre sur un support végétal ou minéral. En terme de débit, cet appareil existe de 2 à 40 m3/h. Grâce à ces caractéristiques particulières, l’emploi des technopolymères innovatifs sint et aux temps de process extrêmement courts, le Dustifix est adapté à un fonction-nement en continu.HALL 9 - C51

Bridge Buster pour éviter les pro-blèmes d’écoulement dans les silos

Pour éviter la formation de points, d’en-tonnoirs et des problèmes d’écoulement dans l’entonnoir du silo, Big Dutchman a mis en place Bridge Buster, opéré par air comprimé. Ce système de décharge peut être utilisé pour le matériel en vrac sec et poudreux, en particulier pour les compo-sants céréaliers et prémélanges en forme de farine. Bridge Buster est constitué de

trois éléments : des buses de ventilation, le réglage de pression (automatique/manuel) et un tuyau d’air. Pour actionner le Bridge Buster pendant l’enlèvement du silo, l’air comprimé s’écoule de la buse entre la paroi du silo et la coupelle. La buse, commence à vibrer en même temps. La vibration et l’air comprimé permettent alors l’écoulement du matériel en vrac. La construction spéciale de la coupelle avec lèvres doubles évite l’intrusion du matériel de l’extérieur dans la buse et son obstruction. Les buses de ventilation sont positionnées dans le secteur de l’en-tonnoir de silo où se concentrent le plus souvent les problèmes de décharge. Pour éviter l’intrusion d’humidité dans le silo par l’air comprimé, le réglage est équipé d’un séparateur d’eau. Bridge Buster peut être installé dans tous les entonnoirs de silo, réservoirs et trémies ou même monté ultérieurement. Ce nouveau système de décharge Bridge Buster combine de façon économique les avantages de vibrateurs

56 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Du 9/09 au 10/09/2010 BulkSolids Europe 2010Conférence internationale sur le stoc-kage, la manutention et le transport de produits en vracGLASGOW

www.bulksolidseurope.powderbulk-channel.com

Du 14/09 au 17/09/2010 Space 2010Salon international de l’élevage et des productions animalesRENNES

www.space.fr

Du 29/09 au 1/10/2010CFIA MarocSalon des fournisseurs de l’industrie agro-alimentaireCASABLANCA

www.cfiaexpo.com

Du 6/10 au 9/10/2010CEPIPOLLUTEC MarocSalon international des équipements, des technologies et services de l’environnementCASABLANCA

www.pollutec-maroc.com

Du 13/10 au 15/10/201061es JTIC, Journées Techniques des Industries CéréalièresSalon de la meunerie et des industries céréalièresREIMS

www.jtic2010.eu

Du 17/10 au 21/10/2010 IPASalon international du process alimentairePARIS, VILLEPINTE, HALL 7 www.ipa-web.com

Du 20/10 au 22/10/2010Formation Filtration - Traitement des solidesFormation à l’IFTS destinée aux ingé-nieurs, techniciens des services produc-tion, R & D, méthodes, etc.AGEN

www.ifts-sls.com

Du 10/11 au 11/11/2010Tank Storage Asia 2010Exposition et conférence sur les réservoirs de stockageKUALA LUMPUR

www.tankstorageevents.com

Du 22/11 au 25/11/2010 EMBALLAGE 2010Salon de l’emballagePARIS, VILLEPINTE

www.emballageweb.com

Du 30/11 au 3/12/2010Pollutec 201024e salon international des équipements, des technologies et des services de l’envi-ronnementLYON

www.pollutec.com

Du 22/03 au 24/03/2011STOCEXPO 2011Conférence et expositions pour les pro-fessionnels des terminaux de stockageROTTERDAM

www.stocexpo.com

Du 5/04 au 8/04/2011CEPISalon dédié aux équipements pour les process industrielsLYON

www.cepi-expo.com

Rendez-vous à... ▼▼

Zoom sur...INFOS

PR@TIQUES

de silo traditionnels et les canons d’air. L’air comprimé dégagé entre la paroi du silo et la coupelle du Bridge Buster évite la formation de ponts, les problèmes d’écoulement ainsi que la formation de ponts d’aliment dans l’entonnoir du silo, les réservoirs et trémies. On peut utiliser ce système pour les matériels en vrac secs

et en forme de farine, en par-ticulier pour le blé et les com-

posants de pré-mélanges en forme de farine. Ce

système est écono-mique pour l’uti-

lisateur et pratique-ment sans maintenance.

Il combine les avantages d’un vibrateur de silo et d’un canon

d ’a i r. Contrairement à un vibra-teur traditionnel, il

ne provoque pas de solidification du

contenu du silo.

Il est possible de le monter à l’extérieur et également sur un silo déjà rempli. Les opérations peuvent être manuelles ou automatiques. De plus, le système peut être élargi sans problème. Big Buster a été primé pour le concours « Innov’space 2010 » avec 2 étoiles.HALL 7 - STAND B 17

Gamme de lubrifiant pour presse à granuler

Condat présentera sur le salon Space une gamme complète de lubrifiants dédiés au secteur de la nutrition animale. Parmi eux, Nutrigrease est une graisse blan-che qui autorise un contact alimentaire fortuit. Certifiée NSF H1, elle a été tout spécialement développée pour la lubri-fication des galets de presse à granuler, utilisés par l’industrie de l’alimentation animale. Ses avantages sont nombreux : elle possède une excellente injectabilité,

tout en étant résistante aux fortes charges et à la tempéra-ture. Elle permet un allongement de la durée de vie des galets a ins i qu’une réduction de la consomma-tion de graisse. Condat pro-pose également des lubrifiants répondant aux plus récentes exigences environnementales en termes de bio-dégradabilité et d’écotoxicité pour les applications diverses liées aux métiers de l’agriculture.HALL 9 - D80

▼ ▼

57 Le Jou rna l du VRAC - N °75

Les 2,9 millions de personnes travaillant dans les différents sous-secteurs de l’industrie européenne du bois sont soumis aux poussiè-res de cette matière première renouvelable. Face aux risques et aux répercussions pos-sibles sur la santé des travailleurs, la Fédé-ration européenne des travailleurs du bois et de la construction (FETBB), l’organisation représentant les industries du bois (CEI-Bois) et l’A. Usl7 Sienne (Services sanitaires de Tos-cane) viennent de publier le rapport « Moins de poussière ». Il présente un projet visant à minimiser l’exposition aux poussières de bois dans les différentes branches de ce secteur. Les principales conclusions de ce projet sont présentées dans le rapport.Les fines particules de poussière d’un diamè-tre inférieur ou égal à 5 µ m (5/1 000 mm), que l’on appelle la fraction alvéolaire, peu-vent notamment pénétrer dans nos poumons. De nombreuses maladies sont constatées

dans les industries qui utilisent le bois comme matières premières : des maladies de peau et des voies respiratoires notamment, mais aussi des cancers. Aujourd’hui la Commission européenne fixe le seuil de concentration de poussières à 5 mg/m3. Au delà, le risque de maladie serait considérablement augmenté. Mais pour les auteurs du rapport, le facteur de risques est encore présent à ces concen-trations : « Pour des quantités de 1-5 mg, il y a une aggravation du risque et ce n’est que pour des concentrations de poussière infé-rieures à 0,5 mg qu’aucune augmentation du risque n’est établie. Une raison supplé-mentaire pour réduire l’exposition partout ou c’est possible. ». Bonnes pratiques, études de cas et solutions sont donc à retrouver dans ce rapport. Le secteur du bois représente 6 % de l’activité économique totale des industries manufacturières et génère un chiffre d’affai-res annuel de 270 milliards d’euros.

Titre : Moins de poussière

http://hesa.etui-rehs.org/uk/newsevents/

files/Less dust brochure FR.pdf

Moins de poussière Publication▼ ▼

Réalisée par Biomasse Normandie avec le soutien financier de l’ADEME, la banque de données informatisée « les mille mots-clés du bois-énergie » comporte 250 fiches descriptives. D’une longueur d’environ une page, ces fiches sont illustrées par une photo, un graphique, un schéma, etc. Elles sont complétées par des références bibliographiques et l’identification des orga-nismes ressources qui pourront être interrogés au besoin. La constitution de ce corpus de connaissances a pour but de per-mettre un dialogue de qualité entre les donneurs d’ordres et leurs prestataires ainsi qu’entre les professionnels eux-mêmes. Cette banque de données est d’autant plus indispensable pour le secteur du bois-énergie, qui touche des problématiques à l’in-terface de champs scientifiques, technologiques, économiques et juridiques éloignés les uns des autres. Le bois-énergie est en effet au carrefour des mondes de la forêt et du bois, de l’énergie et du bâtiment et des préoccupations des usagers (collectivités territoriales, établissements publics, bailleurs sociaux, etc.). La banque est constituée de quatre rubriques : le bois-énergie, une filière transversale, ressources et biocombustibles, production et distribution de l’énergie, montage des projets de chaufferies col-lectives et industrielles au bois. Chaque fiche comporte des liens vers des sujets associés afin de poursuivre la recherche au fil de

la curiosité suscitée par la lecture précédente. Par exemple, après avoir parcouru la fiche «émissions atmosphériques», on est invité à consulter «combustion du bois», «dépoussiérage des fumées», «surveillance de la qualité de l’air» et «fumées». L’internaute peut aussi taper un mot-clé dans l’espace «recherche» et être dirigé vers une ou plusieurs fiches thématiques. Cette banque de données s’adresse en priorité aux professionnels du bois-énergie qui souhaitent vérifier rapidement une information technique ou rechercher une publication spécialisée détaillée, mais aussi aux collectivités territoriales, aux gestionnaires de patrimoine, aux industriels, aux bailleurs sociaux qui ont un projet bois-éner-gie dans leurs cartons, ainsi qu’à tout public (universitaires, jour-nalistes, associations, etc.) qui souhaite disposer de connaissances de base, pas nécessairement très approfondies mais de bonne qualité. Elle n’a pas la prétention d’être exhaustive, tout en étant perfectible et évolutive.La base de données « les 1 000 mots-clés du bois-énergie » a été réalisée par Biomasse Normandie avec le soutien financier de l’ADEME (Direction des énergies renouvelables, des réseaux et des marchés énergétiques, département bioressources).

http://www.biomasse-normandie.org/1000-mots-cles_11_fr.html

Banque de données du bois-énergie, en mille mots-clés Internet▼ ▼

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58 Le Jou rna l du VRAC - N °75

www.aaf-sa.frpage 24

www.euragglo.compage 31

www.nexair.frpage 20

www.adnpesage.frpage 37

www.everbag.ffpage 49

www.piab.compage 45

www.alfatec-sas.frII de couv

www.fontaine-silo.compage 21

www.pmfiltration.compage 13

www.berthold.frpage 33

www.gillouaye.comIV de couv

www.pollutec.comIII de couv

www.borghigroup.itpage 17

www.godin-stockage.compage 6

www.prive.frpage 13

www.brun-freres.frpage 48

www.ipa-web.compage 5

www.prolog.frpage 22

www.brunone.frpage 11

www.jacob-dosatec.frpage 9

www.emballageweb.compage 55

www.bulkit.fr page 47

www.kiekens-products.compage 8

www.sce.bepage 54

www.delta-neu.compage 19

www.ktron.compage 25

www.sefram.eupage 4

www.denis.fr page 15

www.vibropercussion.compage 51

www.sinex-industrie.compage 27

www.dohogne.com page 18

www.mecadrum.compage 23

www.sn-deboffles.frpage 50

www.fr.endress.compage 29

www.mix-france.compage 16

www.ziemann.compage 7

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Pour joindre vos correspondants, composez le 02 98 27 37 66 - Fax : 02 98 27 37 65

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RédactionRédacteur en chefJacques FitamantTél. : 02 98 98 01 40E-mail : [email protected]

Secrétariat de rédactionEmmanuelle GenoudTél. : 02 98 98 01 40E-mail : [email protected]

Ont collaboré à ce numéroPhilippe Caldier, Caroline Faquet, André Georgeaux.

MaquetteSonia Seznec

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Assistante commercialeLaurence PochicTél. : 02 98 98 01 48E-mail : [email protected]

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ImpressionPPS Luxembourg• Sauf accords spéciaux, les manuscrits, textes et photos envoyés à la rédaction ne sont jamais restitués.• Toute représentation ou reproduction intégrale ou par-tielle faite sans le consentement de l’éditeur est illicite (art. L122-4 du code de la propriété intellectuelle). Toute copie doit avoir l’accord du centre français de droit de copie (CFC) 20, rue des Grands Augustins - 75 006 Paris - Tél. 01 44 07 47 70 - Fax 01 46 34 67 19• Sauf stipulations contraires, tout document, cliché ou photo confié à la rédaction devra être libre de toute contrainte (y compris financière, redevance, droits…) pour lui en permet-tre l’édition sur tout support y compris électronique.• Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et aux photos qui lui sont envoyés.• Les informations contenues dans ce magazine sont placées sous la responsabilité de leurs auteurs.• L'éditeur décline toute responsabilité en cas d'insertion publicitaire erronée ou défectueuse. L'annonceur est seul responsable des informations transmises au support.

N° 75sept./oct. 2010

Bimestriel

Prochains Rendez-vous

N°76

ENQUÊTE : Économiser l’énergie

dans l’usine : où se situent les pertes ? Comment y

remédier ? Que proposent les constructeurs en ce sens ?

QUE CHOISIR ? :Ensachage/palletisation

E L E C T R O N I CS E F R A M

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