DOSSIER

Budget 2016 : investir

pour

faire réussir l’agglomération

LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE NEVERS n° 37

Mai 2016

L’Inkub : un lieu

où conjuguer

les énergies…

2016, année

du numérique

à Nevers

2 n° 37

Le magg + Le magg + TERRITOIRES

5Budget 2016 : investir pour faire réussir l’agglomération

6Des dépenses maîtrisées pour un niveau de qualité de service conservé

8Questions à… Mauricette Maître

11Une 13e commune dans l’agglomération

9Qui dit investissements, dit « grands projets »…

SommaireL’édito du Président ........................................ 3

L’actu en brèves ............................................... 4

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14Le verre se recycle à l’infini !

15Retour sur la Semaine Nationale du Compostage

16Fourchambault : les quais de Loire en chantier pour plusieurs mois

Améliorer les conditions d’accueil du port…

ENVIRONNEMENT

NUMÉRIQUE

122016, année du numérique à Nevers

13Questions à… Jean-Baptiste Kempf

10L’Inkub : un lieu où conjuguer les énergies…

ÉCONOMIE

3www.agglo-nevers.fr - n° 37

ÉDITOLe choix de l’optimisme et de l’avenir

Le 16 mars dernier, j’ai reçu la Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, afin de lui présenter les actions menées par les élus de Nevers Agglomération. J’ai réaffirmé ma volonté de faire de notre situation géographique, à l’extrémité ouest de la nouvelle grande Région, un atout et non un handicap. Car, avec vos élus communautaires, nous travaillons à faire de notre territoire une porte d’entrée régionale dynamique et attractive. Nous positionnons notamment Nevers comme capitale du numérique. L’Inkub, le pôle qui accueille des entreprises du numérique sur le site de l’ancienne caserne Pittié, a particulièrement enthousiasmé Marie-Guite Dufay lors de sa visite. Saluant la dynamique à l’œuvre sur notre territoire éloigné de Dijon et de Besançon, la Présidente nous a assurés que « la géographie ne compte pas » et que la Région s’appuiera sur « tous les territoires de projets ». Il est essentiel de pouvoir compter sur notre partenaire car le renforcement de l’attractivité économique est le fil conducteur de la stratégie de développement de Nevers Agglomé-ration, avec un accent particulier mis sur le soutien aux entreprises et l’encouragement à l’entrepreneuriat.

C’est pourquoi, malgré un contexte budgétaire contraint, vos élus ont majoritairement fait le choix de l’avenir en votant un Budget Primitif 2016 qui illustre leur volonté. À l’opposé des collectivités qui renoncent aux investissements et augmentent les impôts directs, Nevers Agglomération choisit d’investir près de 27 millions d’euros cette année, tous budgets confondus, sans augmenter la fiscalité.

C’est un budget à la hauteur des enjeux et des défis que doit relever notre territoire pour lui permettre d’être compétitif dans un esprit de solidarité intercommunale intact.

Il s'agit de donner du sens et du dynamisme à l'action publique et de donner un avenir à notre territoire. La dynamique économique ne se décrète pas, elle se construit jour après jour. C’est un engagement politique fort pour l’agglomération et ses habitants qui en sont les bénéficiaires.

Denis ThuriotPrésident de Nevers Agglomération

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18Catherine Ansault arrive avec « Sur le départ »

La Tournée « Nuits théâtrales au fil de l'eau »

17Le retour de la Semaine Européenne du Développement Durable

CULTURE

ENVIRONNEMENT

4 n° 37

L’agglo en faveur du développement économique…

L’actuen brèves

La Présidente de Région reçue à Nevers Agglomération Nevers Agglomération a accueilli, mercredi 16

mars dernier, Marie-Guite Dufay, Présidente de

la région Bourgogne-Franche-Comté, pour une

réunion de travail et une première présenta-

tion du territoire, de ses actions, ses projets. En

présence du Président Denis Thuriot, mais aussi

des élus communautaires et des techniciens de

l’agglomération, elle a également visité l’INKUB,

tout nouvel espace dédié aux entreprises du

numérique, sur l’ancien site de la caserne Pittié

à Nevers.

Nevers, pôle capital du numérique« Nevers, pôle capital du numérique », une am-

bition que la ville et l’agglomération de Nevers

ont défendue lors de la dernière foire-exposition

de Nevers. Les nombreux visiteurs ont en effet

pu découvrir, via une tablette tactile géante, la

réhabilitation d’un des bâtiments de l’ancienne

caserne en pôle numérique, les deux premières

entreprises qui s’y sont installées, Oxom et

Davi, mais aussi les filières d’enseignement

supérieur dédiées au numérique, présentes sur

notre territoire.

Comme un rendez-vous désormais incontournable,

Nevers Agglomération a réuni début février les

acteurs et partenaires de l’habitat et du logement.

Une journée entière consacrée au sujet traité sous

différents angles, notamment le bilan annuel de

la politique de l’habitat, l’attractivité du territoire,

les partenariats publics-privés… Cette rencontre

s’est conclue sur la visite du chantier de réhabi-

litation du foyer de jeunes travailleurs Clair-Joie

à Nevers, une opération soutenue par Nevers

Agglomération.

Nevers Agglomération accompagne les mutations industrielles, notamment au travers

du projet de requalification de l’ancienne friche d’Euro Auto Hose, qu’elle a acquis

en 2012 (située à Nevers, rue des Grands Prés). Elle a ainsi fait le choix de procéder

à la démolition de tous les bâtiments existants. Ces travaux, actuellement en cours

et qui se termineront en juin prochain, étaient l’occasion d’organiser une visite de

chantier, où élus et techniciens ont pu se rendre. Ces travaux contribuent par ailleurs

à mettre en sécurité le site. La prochaine phase, programmée en 2016-2017, consistera

à réaliser les premiers aménagements (réseaux et structures de voiries) afin de

permettre l’accueil de porteurs de projets.©

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Les démolitions s’accélèrent sur l’ancien site d’Euro Auto Hose !

Au sujet de l’habitat et du logement

À l’invitation de Denis Thuriot, Maire de Nevers et Président de Nevers Aggloméra-

tion, Louis-François Martin, Vice-président de Nevers Agglomération en charge du

développement économique, de l’enseignement supérieur et de l’innovation et

Guillaume Maillard, adjoint de Nevers en charge des forces économiques et du

numérique, les entreprises des parcs d’activités de l’agglomération et les repré-

sentants des commerçants du centre-ville neversois se sont retrouvés sur le stand

commun Ville de Nevers - Nevers Agglomération de la foire-exposition. Un temps

d’échanges qui a permis à Denis Thuriot de réaffirmer sa volonté de soutenir les

entreprises et leurs projets et de favoriser le développement économique sur le

territoire, compétence première de Nevers Agglomération.

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Le magg +

Comment faire plus avec moins ? Une équation difficile à résoudre… Avec 877 000 euros de dotation globale de fonctionnement en moins pour cette année 2016, les élus de Nevers Agglomération ont pourtant choisi de maintenir des services publics de qualité et surtout d’investir. 107 millions d’euros, c’est la somme qui sera injectée dans l’économie locale sur la totalité de la mandature. Pour 2016, ce montant est près de 27 millions tous budgets confondus. Une enveloppe qui permet tout particulièrement de mettre l’accent sur le développement économique, au cœur de l’attracti-vité de notre territoire et de la création d’emplois.

Ce qui marque ce budget 2016, c’est aussi et surtout

la volonté des élus de ne pas augmenter la pression fiscale sur les ménages et les entreprises en rédigeant un pacte fiscal intercommunal. Preuve s’il en était besoin que l’agglomération est avant tout un espace de solidarité pour les communes qui la composent !

Avec ce budget résolument tourné vers l’investissement, le développement économique et entrepreneurial, la volonté politique n’est autre que donner du sens et du dynamisme à l’action publique et surtout donner un avenir à notre territoire et plus largement à la Nièvre.

Découvrez dans ce dossier les principaux chiffres du budget 2016 et les grands projets en cours ou à venir…

Budget 2016 : investir pour faire réussir l’agglomération

© Sébastien Nesly Nevers Agglomération

6 n° 37

Le magg +

Budget 2016 de Nevers Agglomération : des dépenses maîtrisées pour un niveau de qualité de service conservé

Budget primitif 2016 de Nevers Agglomération :

86 Millions d’€

Principales caractéristiques du BP 2016

Développement économique : 9,3 M€

(Budget Principal, Zones d’activités, budget immobilier éco…)Transports : 2 M€

Port de la Jonction : 700 000 €

Assainissement : 3,7 M€

Eau : 2,2 M€

27 Millions d’€en dépenses

d’investissement

27Millions d’€ en investissement

dont :

59 Millions d’€ en dépenses de fonctionnement

• Une baisse de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) de 877 000 €

• Des dépenses de fonctionnement contenues à une évolution de 0,6 %

• Une épargne nette de 3,3 M€

• Une stabilité fiscale

• Une dette cumulée par habitant de 114 €

7www.agglo-nevers.fr - n° 37

Le magg +Les principaux projets

Projet d’optimisation de la collecte :

500 000 €

Construction d’un atelier relais :

1,1 M€Requalification du parc d’activités de

Varennes-Vauzelles-Garchizy :

800 000 M€

Aide directe aux entreprises :

600 000 €Euro Auto Hose (travaux de démolition) :

700 000 €

L’Inkub :

2,3 M€

Renouvellement des colonnes à verre :

200 000 €

Amélioration de l’habitat (OPAH) :

250 000 €

Opérations programmées

par les bailleurs (construction

ou réhabilitation) :

752 000 €

Piscine communautaire :

560 000 €

Développement économique

Ordures ménagères

Habitat

Piscine communautaire

Culture

Réhabilitation du Café Charbon :

4,1 M€

Rénovation de la toiture

de la MCNA : 720 000 ۩

Info

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Le magg +

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Mauricette Maître.

© Sébastien Nesly -

Nevers Agglomération

Le magg : vous avez dû construire un budget 2016, accompagnée des élus et des techniciens, en prenant en compte une baisse importante de la dotation de l’État. Cela a-t-il été un exercice difficile ? Mauricette Maître : oui, exercice difficile, car comme toutes les collectivités, l’agglomération a dû faire face encore cette année à une baisse des dotations de l’État. Elles sont touchées de plein fouet par cette politique d’austérité et cette situation nous a amenés à nous adapter et à faire preuve d’une extrême rigueur et d’ingéniosité pour arriver à une équation complexe : pour-suivre une politique d’investissement vitale pour l’attractivité de notre territoire, poursuivre notre montée en puissance avec de nouvelles compétences sans pour autant actionner systématiquement le levier de la fiscalité locale.

Les prospectives financières réalisées régulièrement et l’adoption du pacte fiscal et financier au mois de septembre 2015 nous avaient préparés à ces difficultés. En plus, chaque vice-président aidé des techniciens de l’agglomération s’est efforcé de conte-nir les dépenses tout en préservant la qualité de service.

En 2016, la contribution de l’agglomération au redressement des finances publiques induit une baisse de plus de 8 % par rapport à 2015 de notre Dotation Globale de Fonctionnement, soit une perte de 1,5 million d’euros depuis 2014.

Le magg : des choix importants ont-ils dû être opérés ?MM : pour bâtir le budget 2016, les axes de travail ont été les suivants : maîtriser la masse salariale en optimisant le fonc-tionnement des services et en ayant recours à la mutualisa-tion, notamment avec la ville centre, maîtriser les dépenses de fonctionnement courantes en recherchant des sources d’économie, mais aussi et surtout, soutenir le développement économique avec le projet de l’INKUB ou encore la poursuite des travaux sur le site Euro Auto Hose.

Mais les autres compétences de l’agglomération telles que la culture, l’habitat, l’environnement, le transport… ont été pré-servées. La solidarité financière en direction des communes demeure par ailleurs intacte.

Le magg : malgré cette baisse de la DGF, le montant des investissements pour l’année est tout de même

de 27 millions d’euros. Comment avez-vous résolu une telle équation ?MM : la bonne situation financière du budget principal aujourd’hui, associée à une maîtrise des dépenses de fonctionnement nous a permis un plan d’investissement ambitieux qui permettra de soutenir l’économie locale. Sur les budgets eau et assainissement, les renégociations des contrats de délégation de service public en 2014 ont permis de dégager des marges de manœuvre importantes qui permettent d’investir sur notre territoire.

Le magg : autre caractéristique de ce budget, le pacte fiscal intercommunal : comment avez-vous dû opérer afin de ne pas augmenter les impôts directs des ménages et des entreprises ?MM : le pacte fiscal et financier a eu pour objectif de recher-cher des leviers financiers et fiscaux à mettre en œuvre pour permettre à l’agglomération de mener ses politiques. L’unifor-misation des abattements de la taxe d’habitation a dégagé un gain. Ce n’est pas une hausse des taux, même si elle reste un impôt. Par ailleurs, nous avons pu maintenir les autres taux.

Par contre, l’augmentation du versement transport de 0,6 à 0,8 % permettra de réaliser des investissements tels que des travaux d’aménagement de réseau, l’étude du pôle échange multimodal, des travaux d’accessibilité et abribus…

Le magg : Enfin, pensez-vous que chaque année, l’exercice sera de plus en plus difficile ?MM : hélas, oui, l’exercice s’annonce difficile pour les années à venir, car nous sommes face à une équation complexe qui combine trois éléments : la baisse des dotations, l’élargissement des compétences et la volonté de ne pas augmenter les impôts locaux. De plus, le contexte général des collectivités est en plein mouvement avec les schémas de coopération intercommunale, la réforme de la Dotation Globale de Fonctionnement, la loi Notre… L’environnement des collectivités n’aura jamais été autant peuplé d’incertitudes qui rendront les perspectives finan-cières compliquées car il faudra également veiller à ce que notre épargne nette ne se dégrade pas trop. Nous savons que des choix importants s’imposeront pour maîtriser notre budget mais nous gardons pour objectif le développement du territoire.

Questions à…Mauricette Maître, Vice-présidente en charge des finances.

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9www.agglo-nevers.fr - n° 37

Qui dit « investissements », dit « grands projets »…Avec une enveloppe 2016 estimée à 27 M€, dont 4,3 M€ pour la création d’un budget immobilier à vocation économique spécialement créé cette année, les projets d’inves-tissements de Nevers Agglomération devraient se concrétiser dans les faits par différents chantiers, visibles et mesurables par l’ensemble des habitants du territoire.

En terme de développement économique, de nombreux projets sont en cours, mobilisant d’importants budgets. Soulignons les dossiers phares : l’Inkub, les travaux de démolition de l’ancien site d’Euro Auto Hose, la requalification du Parc d’Activités Economiques de Varennes-Vauzelles/Garchizy…

Budget 2016 : 5,5 Millions d’€

Le projet de réhabilitation du Café Charbon dont le dossier est en réflexion depuis plusieurs années devrait connaître ses premières études en cette année 2016.

Budget 2016 : 4,14 Millions d’€

L’étanchéification de la toiture de la Maison de la Culture de Nevers Agglomération est un chantier qui débutera à la rentrée de septembre. Il s’intègre dans un plan plus global de rénovation « basse consommation » de la MCNA pour lequel l’agglo est lauréate d’un appel à projet lancé par le Ministère de l’écologie, de l’énergie et du développement durable intitulé « Territoires à énergie positive pour la croissance verte » (TEPCV).

Budget 2016 : 720 000 €

Le projet de piscine communautaire avance. Alors que les premiers plongeons ne pourront se faire qu’à la rentrée de septembre 2018, les démolitions sur le site choisi (ancienne caserne Pittié) ont débutéet l’architecte qui concevra le projet estaujourd’hui retenu.

Budget 2016 : 560 000 €

De la DSP de la Maison de la Culture de Nevers Agglomération

La Délégation de Service Public (DSP) est l'ensemble des contrats par lesquels une personne morale de droit public confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilité à un délégataire public ou privé dont la rémunération est substantiellement liée au résultat d’exploitation du service. C'est une notion de droit français. La DSP est le régime le plus fréquent de gestion déléguée des services publics, la collectivité pouvant par ailleurs opter pour une gestion directe du service (on parle alors de gestion en régie).

Le renouvellement de la DSP de la Maison de la Culture de Nevers Agglomération est actuellement en cours. Elle entrera en vigueur au 1er juillet prochain pour une durée de trois ans. Le Président de Nevers Agglomération, Denis Thuriot, s’est fait accompagner d’un jury pour étudier les dossiers de candidatures. Le résultat sera connu lors du prochain conseil communautaire programmé samedi 21 mai, puisque celui-ci est soumis au vote !

Du côté du logement, les premières aides financières issues de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) sur le centre-ville de Nevers et le quartier de la Fonderie à Fourchambault vont être allouées.

Budget 2016 : 250 000 €

Sans oublier :le renouvellement des colonnes à verre et l’optimisation de la collecte des ordures ménagères, les travaux au Port de la Jonction, les renouvellements de réseaux d’assainissement sur les quais de Loire à Fourchambault, des travaux d’amélioration du réseau des transports…

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DAVI - comprenez Digital Agent Virtual Interface - naît en région parisienne à l’aube du 21e siècle. Pascal

Arbault, son fondateur, Nivernais d’origine, travaille alors dans la formation. Et face à des élèves en difficulté scolaire, il a l’idée de créer un programme informatique permettant à ces jeunes de se trouver face à un personnage virtuel numérique. Un moyen, selon lui, de créer le lien entre l’élève et la machine et d’avoir face à soi une vraie personne en 3D.

Finalement les choses s’accélèrent plus vite que prévu et Pascal Arbault signe très vite un contrat avec le groupe PSA Peugeot Citroën. Tous les agents Peugeot en France vont ainsi être formés sur des interfaces web et des applications « métier » grâce au programme de la société DAVI. SFR sera alors la deuxième grande société à lui faire confiance...

En 2003, Pascal Arbault, installé en région parisienne depuis quelques années, décide d’acheter une maison à Guérigny - il est originaire de la commune voisine d’Urzy. « Je me relocalise alors dans la Nièvre, tout en gardant mon activité à Puteaux. Un choix que je fais surtout pour la qualité de vie », explique-t-il. Et d’ajouter : « Le télétravail est alors de mise une à deux journées par semaine ». De sa rencontre avec Christophe Clot de l’agence de communication « Carpe Diem » naît alors une collaboration. Ensemble, ils créent un établissement secondaire pour DAVI, à Nevers.

Il aura fallu dix ans à Pascal Arbault pour trouver un lieu où conjuguer les énergies, comme il le souligne lui-même, un site où installer sa société. Ce site idéal n’est autre que l’Inkub. « Notre vœu, c’était de trouver un espace dédié pour pouvoir donner un vrai sens au numérique », explique-t-il. Dans ses bureaux

flambants neufs, le dirigeant est fier du chemin parcouru, du travail qui a été mené en collaboration avec l’agglomération de Nevers pour transformer l’ancienne caserne en un lieu high-tech, adapté au plus près de ses besoins et de ceux de toutes les entreprises dédiées au numérique.

Aujourd’hui DAVI compte quinze salariés dont dix sur Nevers. La tendance s’est donc inversée ! Très prochainement, l’en-treprise devrait doubler ses effectifs avec douze personnes sur Paris et dix-huit à Nevers ! Et parmi ses recrues locales, il compte déjà une élève de l’ESAAB, un du CS2I et un autre du lycée Raoul Follereau. De quoi donner de l’espoir aux jeunes du territoire…

La société DAVI - les humaniseurs, fondée en 2000 par Pascal Arbault à

Puteaux (92) vient de s’installer à l’Inkub, espace dédié aux entreprises du numérique sur l’ancien site de la caserne

Pittié à Nevers. Rencontre avec ce dirigeant fier de son territoire.

ÉCONOMIE

L’Inkub : un lieu où

conjuguer les énergies…DAVI, fondée par Pascal Arbault,

est spécialisée dans la création d’agents

conversationnels animés (ACA).

© Sébastien Nesly

Nevers Agglomération

Pour en savoir plus sur Davi :

www.davi.ai/fr/

De la rencontre entre Pascal Arbault et Christophe Clot (sur la photo) est né un établissement secondaire pour DAVI, à Nevers. © Sébastien Nesly - Nevers Agglomération

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Loire

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Nevers

Sermoise-sur-Loire

Germigny-sur-Loire

ChalluyGimouille

Marzy

Varennes-Vauzelles

Garchizy

Fourchambault

Pougues-les-Eaux

Parigny-les-Vaux

Coulanges-lès-Nevers

Saincaize-Meauce

Le Préfet de la Nièvre a décidé de tenir compte des amen-dements adoptés par la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI), composée d’élus de la Nièvre. L’arrêté préfectoral du 29 mars confirme ainsi l’extension du périmètre de la Communauté d’Agglomé-ration de Nevers à la commune de Parigny-les-Vaux et le maintien dans son périmètre actuel de la Communauté de Communes Loire et Allier.

Le projet proposé à l’origine par le Préfet prévoyait la fusion de Nevers Agglomération avec les communautés de communes Loire et Allier et Fil de Loire (10 communes au total). Les élus de Nevers Agglomération y étaient majoritairement favorables. En outre, deux autres communes, Tronsanges et Chaulgnes, avaient demandé à rejoindre l’agglomération, mais les élus de la CDCI ont rejeté cette volonté. Selon le Président de Nevers Agglomération, Denis Thuriot, « l’intercommunalité ne doit pourtant pas remettre en cause la primauté des Conseils municipaux, comme chacun se plaît à le dire mais manifestement pas à le faire... ». Il regrette que l’agglomération ne soit pas suffisamment « renforcée » alors que, partout en Bourgogne Franche-Comté, les agglomérations (toutes composées d’au moins vingt communes) se mettent en ordre de bataille pour se développer économiquement. « Dans un contexte de concurrence des territoires et face aux défis démographiques et économiques, nous avons un besoin vital d’être attractif et visible. Nous sommes en retard sur les autres agglomérations. Des élus de la CDCI se sont opposés à l’agrandissement de Nevers Agglomération, dont acte. Ils représentent des Nivernais, je respecte leur choix démocratique, comme j’ai respecté celui de Fil de Loire. Je suis convaincu cependant qu’une nouvelle extension de périmètre se décidera dans un avenir proche car on ne contient jamais bien long-temps la marche d’une évolution voulue, logique et nécessaire. Je souhaite d’ores et déjà la bienvenue aux Parignois… et à leur vignoble ! »

Une 13e commune dans l’agglomération

TERRITOIRES

La commune de Parigny-les-Vaux avec son bourg et sa dizaine de hameaux jouit d'un espace vallonné où alternent bocages, forêts et étangs. © Sébastien Nesly - Nevers Agglomération

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CorbignyCorbigny

Saint-SaulgeSaint-Saulge

La Charité-sur-LoireLa Charité-sur-Loire

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St-Pierre-le-MoûtierSt-Pierre-le-Moûtier

Château-Chinon

Château-Chinon

St-Amand-en-PuisayeSt-Amand-en-Puisaye

Cosne-Cours-sur-LoireCosne-Cours-sur-Loire

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NeversNevers

Magny-Cours

Magny-Cours

Évolution du projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale

Le nouveau visage de Nevers Agglomération ?

12 n° 37

Le logo de Raspberry Pi

Depuis 2014 et la création d’une vice-présidence au numérique voulue par le Président de Nevers Agglomération, Denis Thuriot, une dynamique forte s’est constituée autour de ce thème. « Nevers Agglomération, territoire numérique » n’est plus une promesse mais bel et bien une réalité qui se renforce au fil des mois. 2016 est l’année du numérique !

L’Inkub, installé dans l’ancienne caserne Pittié (le magg 33) est le bâtiment emblématique du numérique depuis ce début d’année. L’entreprise DAVI vient de s’installer au 3e étage (voir p10) et les parisiens d’OXOM juste en dessous. Si Alain Bourcier, vice-président de Nevers Agglomération en charge du numérique, est l’instigateur de cette effervescence, il a fait des émules : des étudiants de la CS2I ont créé l’association « Nevers Libre » et s’emparent eux aussi du sujet. Pour fêter la création de l’association, Jean-Baptiste Kempf (retrouvez son interview en page 13 et sur www.agglo-nevers.fr), un des développeurs du projet VLC et président de l’association VideoLAN a été invité courant mars à Nevers. Un évènement pour les geek nivernais !

Le 25 avril, c’est l’américain Richard Stallman, une autre star du web, plus connu des passionnés sous le nom de rms, l’initiateur du mouvement du logiciel libre, qui a animé une conférence dans l’amphithéâtre de Nevers Agglomération. Les 29 et 30 avril, toujours dans le cadre de l’année du numérique, passionnés, grand public et scolaires se sont retrouvés lors des Premières Rencontres Nationales du Raspberry Pi.

Le Raspberry Pi, kesako ?L’idée est née dès 2006 en Angleterre à l’université de Cam-bridge où l’on cherchait à inciter la jeunesse à travailler sur le développement informatique. Pour cela, il fallait les équiper de matériel avec deux principales contraintes : le coût et la place c'est-à-dire des micro-ordinateurs pour tous. Les premières

machines sont officiellement mises en vente en 2012. Un an plus tard, plus d’un million de Raspberry avaient été vendus. Aujourd’hui, c’est une vraie communauté qui est réunie (virtuellement évidemment - et physiquement à Nevers fin avril !) autour du Raspberry et qui lui reconnaît l’intérêt d’être tout petit et de disposer d’entrées et de sorties. En d’autres termes, avec le Raspberry, on passe de l’électronique à la programmation d’un automate : consoles, station météo, programmation des lumières de la maison ou du portail, il n’y a de limite que l’imagination !

rms, ambassadeur pour la « liberté, égalité, fraternité » ? Reconnu comme un programmeur d’excellence, admiré, décrié, rms est avant tout le porte-parole d’une philosophie concréti-sée par le logiciel libre mais c’est en réalité une conception de la vie et de la société qu’il véhicule. Pour lui « le mouvement du logiciel libre a pour objectif un changement sociétal » et fait appel à des valeurs essentielles « parce qu'elles favorisent le partage et la coopération qui fondent la solidarité sociale ». C’est en 1983 que l’on commence à parler de lui, lorsqu’il annonce développer GNU, un système d’exploitation « libre », le premier qui permette aux utilisateurs d’acheter un nouvel ordinateur et de l’utiliser en toute liberté. Détracteur de Windows ou IOs qu’il considère entre autres comme « des plateformes pour la censure », « des prisons » ou « (des) instrument (s) d’un pouvoir injuste », il a fait ses armes dans les années 70 au département de recherche en intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) reconnue comme une des meil-leures universités mondiales en sciences et en technologie. En 1984, il démissionne pour se consacrer entièrement à son projet GNU. Depuis il a reçu de nombreux prix et distinctions et poursuit sans relâche sa volonté de transmettre son message, comme en avril à Nevers !

2016, année du numérique à Nevers

NUMÉRIQUE

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13www.agglo-nevers.fr - n° 37

« Le magg : le grand public ne vous connaît pas, pourtant vous êtes un des développeurs de VLC, pouvez-vous nous expliquer votre parcours ?

Jean-Baptiste Kempf : Il est normal que les gens connaissent VLC, mais ne connaissent pas les développeurs. le programme est plus important que les gens ! Je suis un développeur de VLC depuis 2005, et je gère le projet depuis quelques années. J'ai une formation assez classique de classe prépa et de grande école d'ingénieur, j'ai vécu dans la Silicon Valley, et j'ai travaillé pour plusieurs start-ups là-bas et ici. J'ai maintenant ma propre startup :)

Le magg : pouvez-vous en dire un peu plus sur Videolan et VLC

J-B K : VideoLAN est un projet qui a été débuté par des étudiants de l'École Centrale Paris, vers la fin des années 90, afin de montrer la faisabilité du streaming Video sur un réseau local (LAN). Le projet est devenu open source en 2001, et a commencé son expansion à l'extérieur de l'école, notamment grâce à sa simplicité. Jusqu'en 2006, le logiciel a été un projet de 2e année d'école, maintenu à la fois par des élèves et des contributeurs extérieurs, qui travaillaient ensemble grâce au mode de travail open source. En 2008, le projet est devenu une association loi 1901 VideoLAN, que je préside depuis sa création. VideoLAN soutient plusieurs projets open source dans le monde du multimédia, y compris VLC, mais aussi d'autre projets plus mineurs.

Le magg : que pensez-vous de la volonté de Nevers Agglomération (une collectivité) de soutenir le logiciel libre ? Pourquoi avoir choisi d’œuvrer dans le domaine de l'open source ?

J-B K : C'est une excellente idée. L'évolution de notre société fait que l'ensemble des activités humaines vont se numériser,

© VideoLAN - Tom Bigelajzen, 2008

© VideoLAN - Mishnak © VideoLAN - Tom Bigelajzen © VideoLAN - Tom Bigelajzen © VideoLAN - Cory Simmons

d'une façon ou d'un autre. Le logiciel, cœur du numérique, doit être ouvert et libre, de façon à ce que tout le monde ait ses chances, et pas que ce soit limité par quelques grandes entreprises de la Silicon Valley ou de Paris. Il faut garder et valoriser cette ouverture pour pouvoir innover, car cette innovation doit pouvoir venir de n'importe où.

NUMÉRIQUE

Le prochain RDV

Questions à…Jean-Baptiste Kempf, développeur de VLC.

¬ 1er octobre 2016 : salon des métiers du numérique

Plus d’infos et tous les rdv sur :http://adn.agglo-nevers.net

Retrouvez la transcription de la conférence de J-B Kempf sur :http://wiki.april.org/w/Histoire_du_logiciel_VLC_-_Jean-Baptiste_Kempf_-_Nevers

»

« Evidemment c’était une idée

complètement débile de choisir un

cône pour une application. Mais en

fait c'est génial : personne sain d'esprit

ne prendrait ça, résultat, c'est hyper

reconnaissable. Tu vas partout et on te

dit « Ah oui le cône qui lit les vidéos ! »

C'est impossible d'en changer […]

et bien sûr on ne le fera pas ! »

Jean-Baptiste Kempf

Le cône est l’emblème bien reconnaissable de VLC, que des fans détournent ou habillent en fonction des saisons ou de leurs humeurs !

14 n° 37

Nevers Agglomération renouvelle le parc des bornes à verre dans les 12 communes. L’occasion de relancer le tri des emballages en verre qui se recyclent à l’infini mais qui sont encore trop souvent jetés avec les ordures ménagères.

Le verre se recycle à l’infini !

Les nouvelles colonnes de verre bientôt implantées dans l’agglomération. © Nevers Agglomération

Les chiffres à retenir :

¬ 1 944 tonnes de verre collectées

en 2014

¬ 176 bornes aériennes

et 37 colonnes enterrées

¬ 40 bouteilles en verre recyclées

c’est 12 kg de sable

et 1m3 de gaz naturel

économisés

¬ Montant de l’opération :

200 000 € prévus en

investissements

ENVIRONNEMENT

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la performance de tri du verre sur le territoire (28,6 kg/habitant/an en 2015) est largement inférieure au ratio moyen départemental (40 kg/habitant/an en 2014).

En terme d’impact environnemental, l’enjeu est im-portant car le recyclage - à l’infini - du verre permet de préserver les ressources minérales naturelles non renouvelables (le sable par exemple), d’économiser de l’énergie et de réduire les rejets de CO2. Ces observations ont incité les élus communautaires à moderniser ce que l’on appelle le parc aérien (par opposi-tion aux colonnes enterrées).

Ce sont donc 176 bornes qui vont être renouvelées. Leurs emplacements ont été réexaminés pour que la distance à parcourir ne soit pas un frein et que le geste de tri soit facilité. Ainsi, certains sites sont maintenus (par exemple à Challuy, Germigny-sur-Loire ou Gimouille) ou légèrement déplacés, d’autres sont sup-primés et d’autres encore créés à des endroits plus pratiques (par exemple dans le bourg de Saincaize la borne de l’ancienne mairie est déplacée vers le cimetière). Amélioration du confort et du cadre de vie des usagers et protection de l’environnement sont donc au cœur de cette opération. Chaque foyer recevra dans les semaines qui arrivent dans sa boîte aux lettres un dépliant qui indique les adresses des bornes à verre de sa commune et rappelle les consignes de tri.

© création graphique : service communication Nevers Agglomération

15www.agglo-nevers.fr - n° 37

Du 1er au 10 avril, Nevers Agglomération organisait pour la première fois la Semaine Nationale du Compostage : 10 jours pour rappeler aux habitants qu’il est possible et facile de diminuer le poids de ses poubelles avec le soutien financier de l’agglomération pour acquérir à un coût modique le matériel nécessaire. Retour en images.

Retour sur la Semaine Nationale du Compostage

ENVIRONNEMENT

Fabrice Berger, Vice-président en charge de la valorisation des déchets a lancé la semaine à l’école du bourg de Varennes-Vauzelles en compagnie de Danielle Altman, adjointe à l’environnement de la mairie de Varennes-Vauzelles, de Pierre-Jean Meyer et Dominig Bourbao, respectivement agents en charge du projet pour la mairie et l’agglomération. Cette école est la première à bénéficier du dispositif proposé par Nevers Agglomération : mise à disposition gratuite du matériel pour le compostage scolaire.

Les deux composteurs ont été inaugurés le 8 avril en présence de (de g. à d.) : Dominig Bourbao, Guillaume Alexandre, coordinateur enfance jeunesse du centre social de Varennes-Vauzelles, Pierre-Jean Meyer, Lydie Gustin l’animatrice, Danielle Altman, Jean-Guy Friaud, Maire-adjoint, (représentant Isabelle Bonnicel) et Brigitte Dubois, adjointe à l’enfance et à la jeunesse et bien sûr les élèves de l’école. Ces derniers ont été formés, ainsi que le personnel, par le maître-composteur afin d’acquérir les bons réflexes.

Le 1er avril, Florent, maître-composteur, a accueilli les habitants qui souhaitent se lancer dans le compostage.

Pour ceux qui habitent en immeuble, sachez que vous aussi vous pouvez composter ! En 2012, avait été lancée en partenariat avec Jardiforest et le Département de la Nièvre (dans le cadre de « toute petite ma poubelle »), une expérience de compos-tage en pied d’immeuble - ou compostage collectif - dans les résidences « Bords de Loire » et « Cité Parc » de Nièvre Habitat à Nevers. Cette première Semaine Nationale du Compostage a été l’occasion de se rendre sur place à Cité Parc pour promouvoir ce type de compostage puisque c’est une vraie réussite avec plus de 3 tonnes de déchets détournés sur les deux sites !

Action phare de la semaine : le concours qui permettait de gagner trois kits de compostage. 147 participants.

Compostage collectif, une réussite !

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L’AGGLO EN IMAGES

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16 n° 37© Pascal François - Nevers Agglomération

Nevers Agglomération vient de lancer un important chantier de travaux de renouvellement et de réhabi-litation des réseaux d’assainissement sur les quais de Loire à Fourchambault, plus précisément entre l’établissement « Point P » situé sur la commune limitrophe de Marzy et la station d’épuration située sur Garchizy.

Le chantier débutera en mai et devrait durer une bonne année. Afin de présenter ce projet aux riverains et pouvoir répondre à leurs interrogations, Nevers Agglomération a organisé une réunion publique d’information le 29 février dernier. L’occasion pour techniciens et élus d’expliquer aux riverains des quais de Loire la nature des travaux mais aussi et surtout les conséquences d’un tel chantier sur la circulation automobile.

Des travaux vont débuter en juin au Port de la Jonction à Nevers pour augmenter sa capacité d’accueil, amé-liorer le quotidien des plaisanciers et le cadre de vie.

Aujourd’hui, le port dispose de 40 places. Après les travaux, grâce à 2 nouveaux pontons, l’un situé en fond du bassin et l’autre le long de la route d’accès au port, 16 places supplé-mentaires pourront accueillir les bateaux en gardiennage et 5 places pour accueillir des péniches. Cela permettra de libérer des emplacements pour les bateaux de passage car actuellement le port parvient à être saturé en haute saison. Le ponton complé-mentaire aménagé le long du chemin d’accès, sur 205 mètres de linéaire, sera dédié aux grosses unités comme les péniches. C’est en effet une des deux spécificités du port de Nevers : la possibilité d’accueillir de grandes unités, la deuxième étant

Les travaux consistent à renouveller les 3 800 mètres de réseau existant, aujourd’hui dans un mauvais état général, avec une pente quasi nulle, donc un écoulement peu efficace. Par ailleurs, de mauvais raccordements sur le réseau multiplient actuellement la charge hydraulique par sept, en temps de pluie, amplifiée par l’infiltration des eaux de la nappe de la Loire. Pour toutes ces raisons, Nevers Agglomération a donc décidé de réaliser une réhabilitation complète des réseaux. L’objectif étant ainsi de réduire les apports d’eaux claires et de limiter les rejets vers le milieu naturel, mais aussi d’améliorer l’hydraulique ou encore de rendre au réseau sa fonction première de collecte stricte d’eaux usées.

Les travaux vont être réalisés grâce à deux techniques différentes (en tranchée et réhabilitation robotisée par l’intérieur des ré-seaux). L’investissement est de 1,6 million d’euros HT, dont 1,1 million d’euros HT à la charge de Nevers Agglomération.

d’avoir des résidents à l’année car ces péniches sont parfois de véritables habitations.

Le deuxième volet des travaux porte sur la rénovation de la capitainerie. Sorte de vitrine du port, elle se doit d’être accueil-lante, moderne et esthétique : la rampe d’accès qui devait être provisoire mais n’a jamais été changée sera sécurisée et remise aux normes notamment pour l’accessibilité PMR (personnes à mobilité réduite) et le bardage sera repris dans son intégralité.

Pour finir, la 3e partie des travaux concerne le renouvellement des bornes pour l’eau et l’électricité afin d’avoir un comptage et un paiement conformes à la consommation réelle. Des bollards (bites d’amarrage) seront installés pour un amarrage amélioré et facilité. Une pompe d’avitaillement plus fonctionnelle permettra une utilisation systématique pour améliorer la qualité de l’eau du port et du canal.

Fourchambault : les quais de Loire en chantier pour plusieurs mois

Améliorer les conditions d’accueil du port et renforcer son attrait touristique

Quelques chiffres¬ 3 emplacements pour les péniches de 38,5 m et 2 pour celles de 30 m vont être créés.

¬ 16 emplacements pour des bateaux inférieurs à 15 m

¬ Montant de l’opération : 700 000 € prévus en investissement

ENVIRONNEMENT

Les quais de Loire à Fourchambault. © Pascal François - Nevers Agglomération

17www.agglo-nevers.fr - n° 37

La traditionnelle semaine dévolue à mettre un coup de projecteur sur les actions en matière de dévelop-pement durable (DD) revient du 30 mai au 5 juin. L’occasion pour Nevers Agglomération de réaffirmer son engagement transversal en organisant différents évènements.

Une semaine devenue européenne

C’est en 2014 que la France, l’Allemagne et l’Autriche ont proposé d’organiser une semaine du développement durable à l’échelle européenne pour promouvoir les actions existantes et en motiver de nouvelles. Pour Nevers Agglomération, les objectifs de cette semaine sont multiples : promouvoir son action en matière de DD, mais également inciter chacun et chacune à se saisir de cette problématique mondiale.

Bien sûr, mettre fin à l’extrême pauvreté, lutter contre les inégali-tés et l’injustice ou régler le problème du changement climatique semblent des challenges que les citoyens ne peuvent pas relever. Mais pourquoi ne pas simplement y contribuer ?

Pour cela, Nevers Agglomération soutient particuliers, entre-prises et citoyens : compostage, déplacements doux, économies d’énergie, recyclage et seconde vie, conseils… C’est en plaçant le développement durable de façon transversale dans toutes ses politiques, qu’elles s’adressent à tous ou à des cibles particulières, que les élus communautaires espèrent changer le cours des choses. Labellisée depuis 2015 Territoire Zéro Déchets Zéro Gaspillage et Territoire à Energie Positive Pour Une Croissance Verte, Nevers Agglomération rappelle pendant

Le retour de la Semaine Européenne du Développement Durable

une semaine, du 30 mai au 5 juin, que de petits gestes simples peuvent être adoptés pour protéger l’environnement, pour des modes de vie plus solidaires.

Un programme en cours de création

Le 1er juin, le maître-composteur de Nevers Agglomération accueillera à l’hôtel communautaire les personnes intéressées par le compostage, et pendant toute la semaine du compost sera distribué gratuitement dans les deux déchèteries. La projection d’un film sur le sujet est prévue en partenariat avec le Ciné- mazarin et le vélo électrique sera mis à l’honneur (plus d’infos sur ces actions prochainement sur www.agglo-nevers.fr).

Le temps fort de la semaine se tiendra le dimanche 5 juin avec la Journée D’REVE - Donner / Réparer / Echanger / Vendre pour l’Environnement sur le parking en contrebas de l’Hôtel Mercure à Nevers. De 9h à 17h, les particuliers disposeront d’emplacements mis à disposition gratuitement pour vendre / donner / échanger et des professionnels ou associations animeront des stands autour de l’alimentation anti-gaspi, la réparation des appareils électroménagers et leur réemploi ou la couture. Petit clin d’œil : le 5 juin est la date de la journée mondiale de l’environnement !

RDV donc avec Nevers Agglomération fin mai - début juin, et soyez-en sûrs, le DD peut faire rêver.

ENVIRONNEMENT

Information et réservation d’emplacements : 03 86 61 81 60Plus d’infos sur www.agglo-nevers.fr et sur notre page facebook.

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18 n° 37

Un sourire communicatif, une énergie incroyable, un spectacle complet lors des 3 premières représen-tations… embarquement immédiat avec Catherine Ansault, comédienne en solo dans « Sur le départ ».

Acte 1 - scène 1.Atelier théâtre du collège de Guérigny. Années 90. Une poule qui rêve qu’elle est un homme. Marie-Christine « Marie » Dumont, prof de théâtre, comédienne, metteur en scène et… [ndlr : la suite sur Marie, à lire bientôt dans le magg bien sûr] et la petite Catherine dans son premier rôle, un personnage improbable et drôle. Les rires qui résonnent. L’envie d’amuser le public s’est enracinée dans la petite fille. Le décor est posé. Plus qu’une pièce, c’est d’une vie que nous parlons ! Car le théâtre n’a plus quitté Catherine, ou peut-être que Catherine n’a plus quitté le théâtre. Une chose est sûre, l’une ne va pas sans l’autre !

Acte 1 - scène 2.À partir de ce moment, Catherine et sa « marraine de théâtre », comme elle l’appelle, ne se sont plus vraiment quittées : 4 ans de collège, puis 3 années de lycée et toujours cette passion pour le théâtre, avec une préférence pour l’expression physique. Au fil des années elle tra-vaille les bases, dans le cadre scolaire. Jusqu’en terminale à Saint-Cyr à Nevers où elle obtient un petit 19/20 en option facultative théâtre. À ce moment-là elle rencontre Jean Bojko et suit ses cours de théâtre. À ses 18 ans, l’histoire aurait pu être celle-ci : elle intégra une école de théâtre et devint comédienne. Mais la vie n’est pas une pièce de théâtre. Les actes ne s’enchaînent pas toujours comme on le souhaite… La réalité rattrape les passions. De 1999 à 2002, ce sont des petits boulots qui financent sa passion. Elle suit les cours de Louise Jolly, intègre un moment les Balets Wasa puis part pour ses études, poursuit le théâtre pendant un an à Sens avec Marie-Flore Asseman et fait une pause. Entracte.

Acte 2 - 2006.Licence de psychologie clinique en poche, c’est le moment des

retrouvailles avec sa « marraine » pour des cours d’improvi-sation au Café Charbon. Elle participe également aux ateliers théâtre avec Olivier Broda, Marie Julie de Colligny, Cédric

Joulie, Olivier Breitman et bien d’autres pour peaufiner différentes techniques : clown, mime, théâtre « Nô ».

Les années passent. Elle a trouvé un « vrai » travail, conseillère en insertion socioprofessionnelle, mais sa passion reste omniprésente. L’expression corporelle lui colle à la peau !

Acte 3 - 2012.Démission. Elle travaille un spectacle et veut se consacrer au théâtre. Elle sera comédienne.

C’est en mai 2015 qu’elle commence à pouvoir vivre de la scène. Son rêve se réalise…

On la retrouve aujourd’hui seule sur scène, dans « Sur le départ », un spectacle décalé et surprenant.

Une prise de risque réussie, l’histoire d’une drôle de femme qui attend l’avion. Catherine est drôle, Catherine est clown, Catherine saute, danse, grimace ; le public peut être jeune, très jeune ou âgé, une seule certitude, le public sourit, le public rit, et le public applaudit ! Mise en scène de la « marraine » Marie-Christine Dumont bien évidemment, spectacle co-écrit par les deux artistes !

CULTURE

Catherine Ansault arrive avec « Sur le départ »

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La Tournée « Nuits théâtrales au fil de l'eau » s’arrête au Port de Nevers en juinChristelle Angora et Jean-Max Jolin, tous deux connus du monde du théâtre, accompagnés de leurs enfants, Maeva et Gaétan, sillonnent les voies navigables de France du nord au sud et d’est en ouest avec, dans leurs bagages, plus de quinze spectacles. Leur péniche « Cristal’Canal » fera étape au Port de Nevers du 3 au 12 juin pour 7 représentations. Un évènement à ne manquer sous aucun prétexte.

Plus d’infos sur www.agglo-nevers.fr et dans l’agenda des manifestations

Infos et résa : Office du tourisme de Nevers 03 86 68 46 00 / contact@nevers-tourisme.com

Pour programmer « Sur le départ » :

06 60 86 40 03

Et pour en savoir plus :

www.catherine-ansault.com

19www.agglo-nevers.fr - n° 37

¬ Directeur de la publication : Denis Thuriot

¬ Co-directeur de la publication : Jean-Pierre Devillechaise

¬ Rédactrice en chef : Caroline Gaffet

¬ Rédaction : Caroline Gaffet - Aurélie Jargeaix - Didier Henry

¬ Conception graphique : Renaud Scapin - 85, rue Camille Barrère 58400 La Charité-sur-Loire - Tél. : 03 86 69 41 41

¬ Impression : Inore Groupe Impression. Tirage à 39 000 exemplaires. Magazine imprimé sur papier couché certifié PEFCTM N° ISSN : 2267-4829 - Dépôt légal à la publication

Communauté d’agglomération de Nevers 124, route de Marzy - CS 90041 58027 Nevers cedex Tél. : 03 86 61 81 60 Fax : 03 86 61 81 99Email : hotel.communautaire@agglo-nevers.fr Site : www.agglo-nevers.fr Facebook : www.facebook.com/NeversAgglomeration

Horaires d’ouverturedu lundi au jeudi, de 8h30 à 12h et 13h30 à 17h30 le vendredi jusqu’à 17h.

Information collecte et sacs jaunes

La culture ne doit pas être le dernier volet d’une politique publique. Il s’agit en effet de la création, de l’esprit d’innovation, du vivre ensemble et nous en avons particulièrement besoin aujourd’hui.

Nevers Agglomération s’est investie de longue date dans l'action culturelle et dans un dialogue régulier entre ses acteurs et ses élus. Ces derniers s'efforcent de développer l'offre sur son territoire par le déploiement de la lecture publique et de l'éducation artistique, par le soutien à des festivals entre autres et aussi par la réhabilitation des équipements culturels.

Les collectivités sont les principales et parfois les seuls soutiens aux associations et aux pratiques culturelles et artistiques amateurs, professionnelles et quelquefois émergentes. Malgré la baisse des dotations de l’État qui se fait sentir sur son budget général, Nevers Agglomération a contribué et contribue cette année encore au progrès en termes d’offres, de tarification, de soutien au secteur associatif, d’actions périscolaires, de projets éducatifs locaux...

Comme vous, nous avons appris dans la presse locale que le Préfet avait arrêté le nouveau périmètre de notre agglomération et que celui-ci n’était pas celui souhaité par le Président D. Thuriot.

Contrairement à la méthode employée par M. Thuriot et sa ma-jorité, nous avions proposé que les discussions concernant les modifications du périmètre de l’agglomération se fassent dans la transparence, en lien avec les élus, dans le cadre d’un travail sé-rieux évaluant toutes les incidences d’un éventuel regroupement, et que l’ensemble des citoyens des communes concernées soient consultés afin de donner leur avis. Bref, de la démocratie, tout sim-plement. Malheureusement, nous n’avons pas été entendus. Preuve est faite que la démocratie est toujours la meilleure façon d’avancer.

Aussi nous réaffirmons l’intérêt d’une vraie coopération intercommunale librement consentie, où chaque commune est prise en considération.

Or nous avons pu constater lors du dernier Conseil que l’autorita-risme du Président de l’agglomération rencontrait de plus en plus

Notre politique culturelle ne peut se résumer à une équation bud-gétaire. Nevers Agglomération ne souhaite pas s’engager sur la voie de la « marchandisation » de la culture qui reviendrait à remettre en cause la démocratie. Les associations portent en effet des projets conçus par des citoyens au bénéfice des citoyens.

L'égal accès de tous à la culture est inscrit dans la Constitution française et les obstacles, qu'ils soient géographiques, économiques ou sociaux, doivent faire l'objet d’une politique destinée à les aplanir, voire à les lever.

C'est pourquoi les élus de Nevers Agglomération continuent à travailler sur le projet culturel au bénéfice des habitants de leur territoire qui est aussi et surtout le vôtre.

Jean-Pierre DevillechaiseVice-Président de Nevers Agglomération

en charge de la communication et de la culture.

de contestation, au point de diviser sa propre majorité. Loin de la recherche du consensus, c’est le passage en force qui prévaut désormais, sur un certain nombre de dossiers. On assiste ainsi à des « mutualisations » tous azimuts, à des « transferts à l’agglomération » dans toutes les directions. Certes, c’est nécessaire dans certains domaines. Mais cela fait désormais office de politique à l’aggloméra-tion : on transfère tout, on mutualise tout… et au final il restera une Agglo, et 12 coquilles vides autour ?

Ce n’est pas notre conception de la coopération intercommunale, qui doit à notre sens respecter les communes qui sont les entités démocratiques de base dans notre République, le « coeur battant » de notre démocratie. Ce sont ces principes de coopération que vos élus communistes continueront de défendre pendant tout le mandat.

Les élus communistes, Olivier Sicot (Varennes-Vauzelles), François Diot (Nevers)

LIBRE EXPRESSION

Pour une agglomération solidaire, une agglomération de coopération

Une politique culturelle ne se résume pas à une équation budgétaire