le nouveau mensuel de la presqu’île - mars 2009 - n° 10 · de pêche et des quelques plan-tes...

le compostGestes simples...

Argol - Camaret sur Mer - Crozon - Landévennec - Lanvéoc - Roscanvel - Telgruc sur Mer

Le nouveau mensuel de la Presqu’île - Mars 2009 - n° 10

Thierry Le MoignArtisan-pêcheur...

André-Jean Le Floc’hPortrait d’ici, ailleurs...

Marie-Thérèse FournierCourant d’art...

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Mars, le printemps !

Le mot «Printemps» fait partie de ces mots qui, en les prononçant, réveillent nos sens et nos souvenirs. La douceur des rayons du soleil, l’odeur des primevères et des arbres en bour-geons, la couleur des marchés. Au XIIIe siècle, le printemps s’écrivait printans, mot composé de prins et tans, du latin primus tempus, le premier temps, la première saison. Le printemps a remplacé l’ancien français primevere, de la forme latine tardive prima vera. L’italien, l’espagnol et le portugais ont conservé cette origine pour désigner cette saison : prima-vera. Chez les Romains, l’équinoxe ne désignait pas le début du printemps mais le milieu de la saison : le printemps romain commençait donc vers le 8 février. Le premier jour de cette saison marque l’équinoxe de printemps, le jour où nous sommes tous égaux devant le soleil : la durée du jour est égale à la durée de la nuit sur tous les points de notre Terre !

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Contact :Le Buzhug - BP 62 - 29160 CrozonTél. 02.98.27.16.88 - 06.61.40.17.17mail : [email protected]

Rédaction :Violaine AndrieuxTél. 06.31.41.49.25mail : [email protected]

Régie publicitaire :Guillaume CoulonTél. 02.98.27.16.88 - 06.61.40.17.17mail : [email protected]

• Le Buzhug est un mensuel gratuit d’informations sur la Presqu’île de Crozon.

• Graphisme & impression : Le Piment Graphique à Crozon - Tirage : 6.000 exemplaires.

• Directeur de la publication : Guillaume Coulon.

• Toute reproduction, même partielle, strictement interdite sans l’accord écrit de l’auteur et de l’éditeur.

• Le Buzhug décline toutes responsabilités concernant les erreurs typographiques.

Site internet : www.lebuzhug.com

Le nouveau mensuel de la Presqu’îleMars 2009 - n° 10

L’hiver persiste et signe et semble bien déterminé à nous montrer de quoi il est capable. De la neige, de la vraie, du vent à déraciner les menhirs – et encore, la Presqu’île a été épargnée – du gel, du brouillard, de la pluie ; le cocktail idéal pour une saison froide dans les règles. Mais ne nous plaignons pas, car contrairement à ce que dit la chanson, la misère n’est pas forcément moins pénible au soleil, surtout en ce moment!La saison des amours ne devrait pas tarder à commencer, les oiseaux vont se remettre à rou-couler et à construire leurs nids

dans les arbres en bourgeons, la nature va renaître peu à peu et la Presqu’île va pouvoir sortir de sa torpeur hivernale.

Pour ce mois de transition qui, chez les Celtes, symbolisait le re-tour à la lumière, le Buzhug vous propose de rencontrer un pê-cheur d’espoir et de rêves, un pa-tron-pêcheur passionné par son métier, une artiste qui danse avec les mots, une autre avec les cou-leurs, une plante qui tourbillonne et deux plumes qui s’envolent. Vous découvrirez aussi l’art de recycler pour avoir un beau jar-din, une maison en palettes, une association tout terrain et bien d’autres rendez-vous.

Alors en attendant l’arrivée des hi-rondelles, le Buzhug vous souhaite bonne lecture.

Le Buzhug est imprimé avec des encres végétales sur du papier issu de forêts gérées durablement (100% pefc).

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Le Buzhug - Abonnement - BP 62 - 29160 CROZON

André-Jean Le Floc’h, presqu’îlien d’adoption né dans le pays bigou-din, fait partie de ces hommes qui trouvent naturel de venir en aide à ceux qui en ont besoin. En 1991, après avoir bourlingué sur toutes les mers du monde dans la Ma-rine Marchande et «vu tellement de misère sur cette terre», il prend sa retraite et décide de mettre au profit des autres ce qu’il a appris tout au long de sa vie et d’aider les plus démunis, plus particulière-ment en Haïti.

Haïti, ancienne colonie française, ayant retrouvé son indépendan-ce en 1804, était occupée par les Américains de 1915 à 1934. Dans un souci d’expansion économi-que, ils avaient décidé d’implan-ter différentes usines et c’est ainsi qu’a été construite la Plantation Dauphin, destinée à produire du coton. Après avoir détruit 38 000 hectares de forêt prospère autour du village de Paulette de 1930 à 1934, ils ont remplacé le coton par du sisal qui est devenu rapi-dement beaucoup plus rentable. Afin de pouvoir le traiter sur place, ils ont construit deux usines, Phaë-ton et Derac, autour desquels des villages ont été mis en place pour accueillir les ouvriers. Une période faste s’ensuivit et la plantation fai-

sait vivre de nombreux habitants. Au total, plus de 20 000 person-nes ont été employées jusqu’au milieu des années 70 et le début du déclin. L’arrivée du nylon et du tergal, ayant détruit le marché du sisal, provoqua la fermeture défi-nitive des usines en 1986 et ainsi la mise au chômage de tous les employés. Les plus fortunés sont partis tenter leur chance ailleurs, laissant 3 à 4 000 personnes sans emploi, ni argent, s’installer dans des villages fantômes, où plus rien ne fonctionne. La terre, rendue aride et pauvre par la culture du sisal, ne laisse plus rien pousser. Les gens tentent de survivre, vivant de pêche et des quelques plan-tes que la nature veut bien leur donner.

Avec l’association le Sillage, «dont la vocation, très spécifique, est la formation et le développement de la pêche artisanale dans le tiers-monde», André-Jean Le Floc’h commence dès 1992 à apporter bateaux et matériel aux pays en voix de développement. Après plusieurs missions en Tanza-nie, en Mauritanie, à Madagas-car ou encore en Guinée, André-Jean Le Floc’h débarque en Haïti pour la première fois en 1995, à la demande du Père belge Joseph Bergmann, installé à Phaëton, sur la commune de Terrier Rouge*, depuis 3 ans. Là, il découvre une misère extrême au sein d’une po-pulation livrée à elle-même.

La première action du Sillage est de créer une coopérative de

Portrait d’ici, ailleurs...André-Jean Le Floc’h...

Séance de réparationdes filets.

pêcheurs qui de-vient vite très dyna-mique et qui, aujourd’hui , possède 70 bateaux. Cette initia-tive marque le point de départ d’une grande série de projets, à la demande de la population lo-cale, ayant tous comme objectif d’améliorer la vie des habitants de cette région. La priorité est mise sur l’accès à l’eau potable, car beaucoup doivent parcourir de longue distance pour pouvoir en trouver. Les circuits d’eau mis en place par la Plantation Dau-phin sont remis en état, et, au fil des années, la situation commen-ce à s’améliorer. Des citernes sont installées, des éoliennes sont mi-ses en place pour le pompage et l’eau arrive enfin dans la majorité des villages et dans trois des quatre écoles. Mais les élèves de l’école maternelle du Phare, construite à Paulette pour accueillir les jeunes enfants et plus particulièrement les orphelins, doivent toujours par-courir 2km pour en trouver. L’eau est rare, mais la nourriture plus en-core, certains enfants ne mangent que trois fois par semaine, forcés, le reste du temps, d’oublier qu’ils ont faim. La misère est grande, mais André-Jean Le Floc’h garde espoir et continue d’avancer, mo-tivant au passage les villageois, qui participent activement aux travaux mis en place et tentent de les faire perdurer en son ab-sence. D’autres coopératives se mettent en place, pour l’élevage et la culture, mais certaines ne survivront pas longtemps à cette précarité constante.

Depuis 1995, André-Jean Le Floc’h a effectué 13 séjours en Haïti, res-tant parfois sur place pendant plus de 4 mois. Son dernier voyage, en janvier 2009, lui a permis de partici-per à de nombreuses actions aux côtés des villageois. Le plus gros oeuvre était de mettre en place une troisième éolienne et de ré-parer celle qui ne marchait pas,

afin de rendre l ’ e a u

potable un peu plus accessible.

Il est aussi allé à la rencontre de diverses autorités pour obte-

nir leur soutien et essayer d’avan-cer. Il est reparti avec une liste de projets demandés par la popula-tion de Terrier Rouge qui se mobi-lise pour améliorer leur quotidien : agrandissement de l’école du Phare, création d’un cybercafé, aide aux personnes âgées et aux jeunes en difficulté, développe-ment de la pêche artisanale dans la région de Caracol, dont la mangrove** est riche en langous-

tes et en crevettes, construction d’un poulailler, suivi d’une école de couture pour jeune femme ; autant d’intentions qui démon-trent la dureté de la vie là-bas, mais aussi l’envie de ces hommes et de ces femmes de faire bouger les choses et de vivre enfin dans des conditions acceptables.

* La commune de Terrier Rouge, d’une superficie de 34 000 hectares, compte aujourd’hui 30 000 habitants et est composée de 11 villages : Phaëton, Paulette, Savane-Carré, Grand-Bas-sin, Carrefour Jésus, Patricot, Dolval, Verron, Matelière, Danda, Bourgeois.

** La mangrove est un groupement de végétaux principalement ligneux qui se développent dans la zone de balancement des marées, appelée estran, des côtes basses des régions tropicales. Ces milieux particuliers procurent des ressources importan-tes pour les populations vivant sur ces côtes. Les espèces ligneuses les plus notables sont les palétuviers.

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Les enfants à l’école du

Phare.

République DominicaineHaïti

Secteur d'intervention

VTT Presqu’île de Crozon...L’assoc’piquante

Au mois de mars, les jours se font plus longs et le soleil commence à se montrer un peu plus, ou du moins l’espère-t-on. Malgré les gi-boulées, spécialités de ce troisiè-me mois de l’année, c’est le mois idéal pour se remettre au sport en plein air et, pourquoi pas, rejoin-dre les férus de VTT de l’associa-tion VTT Presqu’île de Crozon.

L’association VTT Presqu’île de Crozon, créée en 1996 par 2 frères, Hubert et Denis Le Brenn, et leur cousin, Benoît Floch, a d’abord été une section de l’Amicale Laï-que du Fret – St Fiacre avant de devenir indépendante en 2003. Elle a été créée afin de promou-voir le VTT sur la Presqu’île de Cro-zon et développer des manifesta-tions pour mettre en valeur le sport nature et la presqu’île. Ouverte à tous ceux qui aiment les espaces naturels, elle regroupe aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents, sportifs ou membres de l’organi-sation des nombreux évènements gérés par l’association.

En plus des sorties hebdomadaires le dimanche matin, quel que soit le temps, certains des adhérents participent à des randonnées à l’extérieur environ deux fois par mois pour le plaisir et pour le sport. En 1999, l’association lance le premier Raid Nature, grand ras-semblement d’amateurs de sport

nature, en partenariat avec Aven Défis. L’idée est de faire venir des sportifs de toute la France pour une compétition plutôt physique : 15 à 20km de course à pied et d’orientation, 40km de VTT avant de terminer avec 6km de Run & Bike*. Après 3 éditions de cet évé-nement de grande envergure, l’association décide de créer une compétition plus locale et lance le premier Tri Relais en 2002, une rencontre conviviale et amicale entre salariés, directeurs d’entre-prises, membres d’associations et de collectivités aimant le sport, le goût de l’effort et l’esprit d’équipe. En plus des épreuves sportives, un challenge culturel, préparé par Didier Cadiou, voit le jour dès la seconde édition. Sportive, elle le reste tout de même avec 6km de course à pied, 23km de VTT et 3km de Run & Bike. Cette journée né-cessite plus de six mois de travail en amont et une centaine de béné-voles s’activent le jour J pour gé-rer l’organisation. Un an sur deux, une autre manifestation rempla-ce l’épreuve du Tri Relais, sur des thématiques diverses – en 2007 : un rallye VTT sur les fortifications - les équipes de différents clubs s’affrontaient autour d’un par-cours semé d’énigmes et de jeux. En 2009 : une randonnée VTT en Irlande sur une semaine et un tour de la presqu’île en VTT sur 2 jours.

L’association organise aussi tous les ans, le dernier dimanche d’août, une Randonnée VTT, la Rando U, en partenariat avec le Super U de Camaret sur Mer. Cet événement, qui fêtera son 12e anniversaire le 30 août prochain, attire des sportifs de tout le Finis-tère. L’année dernière, pas moins de 450 participants ont sillonné la côte, entre la pointe Pen Hir et la pointe de Dinan, sur différents cir-cuits, allant de 15km, pour les plus jeunes et les familles, à 50km, pour les plus forcenés.

Alors, si vous avez envie de visiter la Presqu’île autrement et de dé-couvrir de nouveaux paysages, il ne vous reste plus qu’à enfiler une bonne paire de baskets et à sau-ter en selle.

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Ce mois-ci, le Buzhug vous invite à faire un petit tour en mer, aux côtés de Thierry Le Moign, patron-pêcheur du Marivan, basé à Ca-maret sur mer.

Buz : Bonjour Thierry. Quelle est ta spécialisation?

T.L.M. : Je suis patron armateur d’un fileyeur polyvalent côtier. Je pêche donc près des côtes, à la journée et je possède plusieurs li-cences qui m’autorisent à pêcher au filet, à la ligne ou au casier une grande variété de poissons et de crustacés. Je travaille seul sur le bateau et c’est ce qui me plait. Je ne suis responsable que de moi-même et je n’ai ni ordre à donner, ni à recevoir. Claire, ma femme, prend le relais pour la partie vente. 80% de ce que je pêche est vendu en direct sur le marché. Le reste part à la criée. Je mets un point d’honneur à res-pecter la nature en travaillant, à ne pas polluer l’océan et à ne pêcher que ce dont nous avons besoin.

Buz : Pourquoi avoir choisi cette profession?

T.L.M. : En fait, j’ai toujours rêvé de

faire ça, depuis que je suis tout petit. Mon père était pêcheur au large, son père avant lui et le père de son père aussi. C’est un peu une histoire de famille.

Buz : Quel a été ton parcours?

T.L.M. : J’ai arrêté les cours en 3ème pour partir en apprentissage à l’école de pêche de L’Aberwrac pendant 1 an, en 1987. J’ai en-suite travaillé sur un chalutier de Douarnenez, qui pêchait la lan-goustine au sud de l’Irlande. Je suis resté dans la pêche au large jusqu’en 1996 tout en suivant des formations ; la première pour de-venir mécanicien de marine sur les bateaux de moins de 30m et la seconde pour être Officier méca-nicien sur de plus grands bateaux. Ayant trouvé un poste sur un long-liner, pour la pêche au gros (espa-don, thon rouge), nous sommes partis à la Réunion. En parallèle, je promenais les touristes sur le récif corallien en bateau bulle. Après 2 ans et demi sous le soleil, je suis rentré en France pour passer mon brevet de commandant pêche-commerce, un brevet polyvalent permettant de commander des navires de pêche et des «vedet-tes» pouvant accueillir jusqu’à 200 passagers. Mon diplôme en po-che, nous sommes repartis pour Mayotte où j’ai trouvé un poste de formateur en mécanique et technique de pêche. De retour en France au bout de 2 ans, je me suis penché sur la pêche cô-tière. J’ai trouvé deux contrats de 6 mois avec des patrons pêcheurs de Camaret avant de décider de me mettre à mon compte. Après

Thierry Le Moign...Artisan pêcheur...

avoir visité 16 bateaux différents, j’ai fini par trouver ce que je cher-chais au Havre en 2003 et j’ai pu m’installer en indépendant.

Buz : Comment t’organises-tu?

T.L.M. : En principe, je ne travaille pas le samedi. J’aime aller en mer le dimanche car c’est souvent plus tranquille. L’organisation dif-fère selon le poisson que je veux pêcher. Je mouille mes filets 24h ou 48h à l’avance, pour la sole, la raie ou la lotte car leur activité est plutôt nocturne. Pour les poissons plus fragiles, comme le rouget ou le petit lieu, je place mes filets deux heures avant le lever du so-leil et je les ramasse deux heures après, ce qui garantie la qualité pour la vente directe.

Buz : Quelles sont les qualités indis-pensables pour faire ce métier?

T.L.M. : Il faut toujours être aux aguets, être prévoyant afin d’an-ticiper tous les problèmes. Il faut aussi avoir du tempérament car les places sont chères à la pêche côtière, il faut apprendre à se faire respecter et ce n’est pas évident de s’implanter.

Buz : Pourquoi as-tu décidé de travailler en Presqu’île?

T.L.M. : Je suis né à Crozon et j’ai grandi à Morgat, un presqu’îlien pur et dur. Quand j’étais petit, il n’y avait pas grand-chose à faire

dans les environs à part se bala-der. Je connais toutes les petites plages et les criques par cœur. On est bien ici, c’est calme et paisible et les paysages sont magnifiques.

Buz : Quel avenir vois-tu pour la pêche en Presqu’île?

T.L.M. : Vue la situation actuelle, ce n’est pas évident de savoir, car tout est assez flou. Le gou-vernement lance des plans de casse de bateaux à répétition et l’on ne sait pas vraiment sur quel pied danser. La mer est de plus en plus polluée et certaines zo-nes sont maintenant désertes. De plus, il y a de moins en moins de jeunes à se lancer dans la pêche et la relève n’est donc pas force-ment assurée. Les années d’or de la pêche, comme au siècle der-nier, sont finies, mais pour celui qui est motivé et qui aime le métier, je pense qu’il faut s’accrocher et s’orienter vers la pêche pour les marchés locaux.

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Reprise des cours le mercredi et samedidès le 22 avril 2009

Orchestre & photos...

L’orchestre symphoniqueuniversitaire de Brest.

Dimanche 1er mars, pour le plus grand plaisir des petits comme des grands, l’Orchestre Sympho-nique Universitaire de Brest re-vient en Presqu’île. Après avoir interprété, avec brio l’année dernière, Pierre et le Loup, l’Or-chestre arrive cette année avec un programme passionnant : l’apprenti sorcier de Paul Dukas,

et un programme d’ouvertures célèbres : Guillaume Tell de Rossi-ni, La Flûte enchantée de Mozart, Orphée aux enfers de Offenbach, Le Freischutz de Weber et Corio-lan de Beethoven. L’orchestre de l’école de musique Kaniri ar Mor, accompagné par l’orchestre sym-phonique, ouvrira le concert avec deux œuvres. Un concert pro-posé par les Amis de la Musique.

Entrée : 5€, gratuit pour les moins de 12 ans, les enfants des écoles et pour tous les élèves de l’école de musique.

Exposition de photographies amateurs

A l’occasion de l’inauguration de la mairie d’Argol, le vendredi 13 mars, la municipalité organise une exposition de photographies amateurs des travaux du Pont de Térénez. Cette exposition com-mencera le 13 Mars 2009 et évo-luera jusqu’à la fin des travaux.Si vous avez des photos prises depuis le début des travaux que vous souhaitez exposer, adressez-les par mail à [email protected] au format .jpeg et n’excédant pas 2Mo avant le 28 février. Une sélection des clichés les plus originaux, insolites et inté-ressants sera exposée.

Crozon

Ouverture des inscriptions pour le vide grenier du Foyer socio-éducatif du collège Alain qui aura lieu le 26 avril au gymnase du collège - Ré-servations au 06.24.63.88.48.

1er mars – Bourse aux créa-tions manuelles – de 10 à 17h à la Maison du Temps Libre – Organisée par l’APE des écoles Jaurès et Laën-nec – ouvert à tous.

7 mars – matinée portes ouvertes à l’école Diwan – N’hésitez pas à venir ren-contrer et enseignants et découvrir les locaux.

7 mars – Loto – à la Maison du Temps Libre à partir de 20h. - organisé par l’Asso-ciation de parents l’élèves de l’école publique de Tal Ar Groas.

8 mars - Bal costumé à la salle Kador du port de Mor-gat à partir de 14h30 – Parti-cipation de la section danse bretonne à partir de 16h30 - Organisé par le Club Kador - Entrée : 6€ (participation à la tombola). Café offert - Ouvert à tous - Renseigne-ments au 02 98 27 04 94.

14 mars – Loto de l’école Saint Anne et du collège Sainte Jeanne d’Arc – Pe-tite restauration sur place - Ouverture des portes à 19h. Organisé par l’APEL – Rensei-gnements au 02.98.26.10.45.

21 mars - Kig ha fars à em-porter – à la salle du Kador (port de Morgat) à partir de 18h – Organisé par l’asso-ciation Startijenn, comité de soutien de l’école Diwan. Pensez à réserver au 02 98 27 67 60.

22 mars - Vide grenier - Salle omnisports du collège Alain de 9h à 18h - Entrée : 1€ (gratuit pour les enfants) - Restauration sur place – Ren-seignements et réservation : 06.79.69.32.80. organisé par l’APE des Ecoles Jean-Jau-rès et Laënnec.

29 mars - Bourse aux vête-ments «Printemps été de 0 à 16 ans» et matériel de puéri-culture – Salle omnisports du collège Alain de 9h à 17h - Organisée par la halte-gar-derie Les poussins – Entrée gratuite, ouvert à tous – Ré-servation et renseignements au 02.98.26.16.57.

29 mars – Quatuor à cordes Opus 29 - Concert classique – Eglise de Crozon à 16h. – Organisé par Les Amis de la musique.

Clin d’œil...

A noterici, en mars...

Entrée : 5 - Réservation Librairie Le Parchemin, Crozon

Entrée gratuite pour les moins de 12 ans et élèves de l’École de musique.Organisé par l’association Les Amis de la Musique avec l’aide de la Mairie de Crozon

ÉGLISE DE CROZONDIMANCHE 1er MARS 16 h

Orchestre Universitaire de BrestDirection : Jean-Philippe Brunavec la participation de l’orchestre Harmon’Ysde l’école de musique

Éditi

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L’apprenti sorcier D U K A SL app erD U K A S

Oerture de Guillaume Tell R O S S I N IOuvevev rtu Teeell

R O S S I N

Orture d’Orphée aux enfers O F F E N B A C H

O I N I

OOuvevev rtur rrrssO F F E N B A

Ouvert

ure de La Flûte enchantée M O Z A R T

B A C H

M OOO ZZZ A R T Ouverture du Frei W

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E B E RR Ouverture de Coriolan B E E T H O V E N

Lanvéoc

15 mars – Foire aux affaires – à l’Espace Nautique de 10h à 18h – Restauration avec la Friterie Belge – Réservation : Mme Le Berre : 02.98.27.53.80 ou 06.63.73.30.90. Mr Vans-teelant : 06.28.83.96.32 - Or-ganisé par l’Amicale Laïque.

21 mars – Loto – à l’Espace Nautique à partir de 20h30 – Organisé par Lanvéoc Sport – Renseignements au 02.98.27.51.13.

Camaret

28 mars - Aubade musicale - chapelle Rocamadour à 16h.- Présence des ensembles

de musiques traditionnelles et de musique de chambre de l’école de musique Kaniri ar Mor.

Roscanvel

7 mars – Les gras des enfants organisés par Ouvertures

21 mars – Spectacle Orgas-me adulte échappé du zoo par la compagnie Tetdici tetdailleurs - Salle polyva-lente à 20h30 – Organisé par l’association Jour de Fête

28 mars – Repas organisé par l’APE – à la salle polyvalente à partir de 19h – Jambon à l’os et dessert surprise, sur place ou à emporter : 10€

Telgruc

1er mars – Stage de danse Country – salle polyvalente de 14h à 17h. – Ouvert à tous – Organisé par Danse 2000 – Renseignements au 06.63.47.34.14

21 mars – soirée costumée «Repas Créole» – à la salle polyvalente à partir de 20h – Organisée pas l’association Pétal – Renseignements au 02.98.27.38.59.

29 mars – Vide Tiroirs spé-cial loisirs créatifs – à la salle polyvalente de 9h. à 18h. - Organisé par l’association Filmarine – Réservation au 02.98.26.19.34.

Unique, à louer, Morgat, bois du Kador : maison neuve 118m2 meublée, équipement complet (sèche-linge, lave-vaisselle, wifi…) 3 chambres, 1 grand séjour avec terrasse sur forêt, cuisine américaine, salon d’étage avec TV, SDB, douche, 2 WC, cellier, pla-cards, garage. Location à la semaine, tarifs selon période, de 750€ à 1500€. Location longue durée possible, nous contacter. Tél. 06.09.77.01.15

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Qui dans sa vie n’a pas récupéré, voire utilisé une palette en bois? La palette est un module stan-dard qui sert de support pour le transport de marchandises en tout genre. Mais on peut la “dé-tourner” de sa fonction primaire pour en faire tout autre chose.

C’est dans le cadre du Concours Gaudi que deux étudiants ont eu l’idée d’utiliser ces palettes com-me module pour constituer l’os-sature des murs d’un logement. Ainsi est née la Maison Palette, lauréate de ce concours.

Le concours Gaudi est un concours Européen pour les étu-diants en architecture sur le thè-me du développement durable. Il est dirigé par la Cité de l’archi-tecture et du patrimoine avec la participation de 12 écoles euro-péennes spécialisées dans l’ar-chitecture durable. Les projets formeront une exposition itiné-rante destinée au grand public.

Conçue par deux étudiants de l’école d’architecture de Vienne, Pils Grégor et Schnetzer Andreas Claus, la Maison Palette apparaît comme une solution palliative au manque de logements.

Ses atouts : facile à installer, peu coûteuse et faiblement consom-matrice d’énergie. Tout est dé-taillé, de l’approvisionnement en palettes, au détail de montage, en passant par son fonctionne-ment (eau, éclairage, aération, chauffage). Dans ce projet le module “palette” est judicieuse-ment utilisé aussi bien horizontale-ment (plancher toiture) que ver-ticalement (ossature des murs). Les interstices servent à intégrer

l’isolation, les réseaux, ou bien les poutres horizontales qui vont ren-forcer la structure.

Ce projet sera exposé à la Cité de l’architecture et du patri-moine, à Paris, dans le cadre de l’exposition Habiter Ecologique qui se tiendra du 12 mai au 1er novembre 2009.

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La nature nous bombarde d’on-des électromagnétiques de tou-tes sortes, issues du ciel et de la terre. Nos appareils électriques et notre environnement (câbles, py-lônes…) émettent également des ondes dont les fréquences peu-vent parfois être nuisibles à notre organisme.

Ces champs électromagnéti-ques créent «l’électrosmog», un brouillard électromagnétique invi-sible à l’œil nu et principalement composé par :- le courant électrique 50Hz, créant un champ électrique et un champ magnétique. Tous les appareils électriques vont égale-ment créer ces mêmes champs électrique et magnétique.- Les hautes fréquences provenant des téléphones sans fils de maison de norme DECT, des modems WIFI pour les ordinateurs, des appareils technologiques utilisant la norme de communication BLUETOOTH, des antennes de téléphonie mo-bile pour l’utilisation des télépho-nes portables de normes GSM/DCS/UMTS.- les hautes fréquences provenant des satellites pour l’utilisation du GPS, de la téléphonie mobile pri-vée, de la Télévision Numérique Terrestre...

Dans les maisons, le champ élec-tromagnétique existe toujours autour des appareils et des câbles électriques. Il n’est pas nécessaire qu’un appareil soit mis en service

pour avoir ce champ, il suffit qu’il soit branché dans une prise de courant. On peut facilement se protéger en éloignant les sources d’énergies (fils électriques, inter-rupteurs, lampes économiques et halogènes, réveils matin, TV, etc.) des endroits de vie comme le lit, le canapé ou le bureau.

Les fils électriques et les appareils devraient être raccordés à la terre soit en les reliant à la fiche terre s’il y en a une, soit en installant une simple armature en métal reliée à une prise de terre. Remplacer les câbles par des câbles blindés qui vont drainer le champ électrique vers la terre est une alternative. Il existe également des interrup-teurs automatiques de champ. Ils coupent l’électricité quand nous n’en avons pas besoin, la nuit par exemple et se réenclenchent dès que c’est nécessaire. Si l’ha-bitation est proche d’une ligne à haute tension ou d’une antenne parabolique, il existe des maté-riaux performants. Des écrans de blindage reliés à la terre assurent de façon optimale la protection contre les champs électriques BF et HF, ainsi que l’évacuation des charges électrostatiques. Il en existe de plusieurs, en tissu, en pa-pier, en film, des revêtements et des peintures faciles à appliquer.

Renseignez-vous auprès de spé-cialistes qui sauront vous indiquer la meilleure démarche à suivre pour améliorer votre habitation.

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Eco-habitatwww.habitat-eco-responsable.frUn blog sur l’écologie rempli d’articles intéressant sur les énergies, l’envi-ronnement et tout ce qui touche l’habitat

La Communauté de Commune de Crozonwww.comcom-crozon.comLe site de la communauté de communes de la presqu’île de Crozon. Un site qui recoupe tous les renseignements pratiques concernant les sept communes de la Presqu’île.

Traducteur en lignewww.frengly.comFrengly est un outil de traduction en ligne permettant la traduction de près d’une trentaine de langue.De plus, inutile de préciser la langue source, Frengly la détecte automa-tiquement.

Coservatoire Botanique National de Brestwww.cbnbrest.frLe site officiel du Conservatoire Botanique National de Brest, qui lutte activement pour la sauvegarde des plantes en voie de dispa-rition. Vous y trouverez des informations sur le rôle du Conservatoire Botanique, des fiches explicatives de certaines fleurs et quantité d’autres renseignements.

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Un poète solitaire qui admirait la mer fut pris par l’envie subite d’écrire quelques vers en hom-mage à la beauté qu’il avait sous les yeux.

Ouvrant sans ménagement la be-sace en cuir posée à ses côtés, il sortit quelques plumes, un petit encrier et son précieux carnet, toujours là pour capter ses idées.

Plongé dans ses pensées, il ne re-marqua pas que le vent se levait et fut pris par surprise quand le sable autour de lui se mit à s’en-voler. Ayant glissé son carnet dans sa poche de peur que lui aussi ne se fasse emporter, il partit, en cou-rant, essayer d’attraper les plumes qui virevoltaient. Deux d’entre el-les, sans doute plus avides d’un peu de liberté, montèrent dans les airs, hors de portée du poète essoufflé. Les plumes, planant sur le zéphyr, s’en allèrent vers la mer, le cœur rempli d’espoir à l’idée de pouvoir découvrir ses mystères après les avoir tant décrits dans les pages du cahier. Mais avant même d’avoir pu dépasser les côtes et les rochers, la brise s’ar-rêta et nos plumes, doucement, tombèrent au bord de l’eau. Là, plutôt étonnées de ne pas se voir emporter par les flots, les deux aventurières, fort déçues, se di-rent que finalement, la mer s’était un peu comme dans un encrier, pas moyen de bouger !

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Photographie : Delphine Vincent

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Le printemps n’est plus très loin et la nature commence peu à peu à sortir de la torpeur de l’hiver. La Presqu’île va commencer à re-trouver quelques couleurs, avec une prédominance de verts et, les jours rallongeant, les occasions d’aller se promener vont se faire plus nombreuses. C’est la période idéale pour découvrir l’isoète des sables, cette petite plante fragile et rare que nous avons la chance de voir pousser non loin de certai-nes de nos plages.

Étymologie : Le mot Isœtes vient du grec isos (égal) et etos (an-née). Ce nom de genre fait al-lusion à l’aspect toujours vert de ces plantes.

Botanique : L’Isœte histrix, appe-lée plus communément Isoète des sables ou Isoète épineux, fait partie de la grande famille des ptéridophytes, mais ne ressemble en rien à ses cousines les fougè-res. C’est l’une des rares espèces terrestres d’Isoète, qui sont essen-tiellement aquatiques. C’est une plante vivace dont les feuilles se développent en hiver, se dessè-chent puis disparaissent avant la fin du printemps, une fois que ses spores sont arrivés à maturité. Ses feuilles, ou frondes, sont vert fon-cé, fines et coriaces et mesurent entre 4 et 10 centimètres. Elles sont souvent recourbées vers le sol dans un mouvement tournant autour d’un bulbe très enfoncé et entouré d’écailles noirâtres et épineuses, vestiges des ancien-nes feuilles.

Répartition géographique : En France, il s’agit d’une plante com-mune en Corse, mais rare en ré-gion méditerranéenne continen-tale. Elle pousse le long des côtes atlantiques, des Landes à la Bre-

tagne ainsi que sur quelques co-teaux de l’intérieur. On la retrouve aussi sur le bassin méditerranée en Europe, au Moyen Orient et en Afrique du Nord ainsi que le long de la côte Atlantique, du Portugal au Royaume-Uni.

Habitat : L’isoète survit unique-ment sur sol siliceux et riche en matières organiques, à basse al-titude et à découvert. Il pousse sur les pelouses rases, humides en hiver et s’asséchant l’été comme les coteaux littoraux. En Corse, elle pousse dans les dépressions du maquis. En Bretagne et en Ven-dée, on la trouve principalement sur les pelouses du littoral et dans les îles. Dans le centre ouest, elle colonise les dépressions humides

des landes, les bordures d’étangs et les petits replats rocheux bien exposés, aux flancs de quelques vallées.

Protection : L’Isœte histrix est une espèce protégée au niveau natio-nal. C’est une plante très exigean-te en lumière et peu tolérante à la compétition avec des végétaux plus grands. Les modifications du régime hydrique ou les pollutions remettant en cause la qualité de l’eau peuvent être une autre cause de sa disparition. Elle peut être aussi largement perturbée par le «labourage» du substrat par les sangliers et l’urbanisation du lit-toral. En revanche, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la fréquence des années sèches n’affecte pas les populations qui se maintiennent aussi bien par leurs spores que par leur rhizome bulbiforme. Donc, si par bonheur vous en croisez sur votre chemin, admirez-là, regardez la de près ou prenez la en photo, mais surtout, ne la ramassez pas.

L’isolète pousse sur les

pelouses raseset humides

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Faune et flore... l’Isolète des sables...

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Le printemps se rapproche, les hirondelles ne devraient plus tar-der à venir montrer le bout de leur bec et la nature se réveille peu à peu. On va enfin pouvoir retour-ner au jardin et commencer à le préparer pour les beaux jours.

Un beau jardin, qu’il soit d’agré-ment ou potager, doit avant tout être bien nourri. Les engrais chimiques, qui détruisent la bio-diversité et polluent les nappes phréatiques, n’étant pas telle-ment recommandés, voici quel-ques conseils pour fabriquer votre compost qui apportera tous les éléments indispensables à vos plates-bandes.

Le compostage est un moyen efficace d’allier écologie et éco-nomie en une seule action. En triant vos déchets organiques et en les recyclant, vous allégez vos poubelles et limitez leur impact sur l’environnement, tout en fa-briquant un terreau 100% naturel, pouvant largement rivaliser avec les terreaux du commerce et rem-plaçant tous les engrais chimi-ques coûteux. De plus, lors de sa décomposition, le compost nour-rira de nombreux invertébrés qui seront eux-mêmes une source de nourriture pour les oiseaux et de nombreux autres animaux, ce qui participera à l’équilibre de l’éco-système qu’est votre jardin.

Pour un compost 100% naturel, utilisez les déchets verts de la mai-son et du jardin. Tout se recycle au jardin : ce qui vient de la terre retourne à la terre pour protéger et nourir le sol.Utilisez des matériaux variés et broyés de préférence, car les mi-cro-organismes seront plus effica-ces si les déchets sont en petits morceaux. Veillez aussi à mélanger les déchets secs (bois, rameaux, feuilles mortes) et les déchets humides (encore verts). Jouez la diversité, plus les déchets seront variés, meilleure sera la qualité de votre engrais organique.

Au jardin : Tonte de gazon (en quantité raisonnable), feuilles mortes, tailles de haies broyées, herbes sèches (sans graines), paille, fumier, carton (en petites quantités) ; à la maison : épluchu-res de fruits et de légumes, marc de café, thé et tisane, cheveux, plumes, laine, coquilles d’œuf ou de moule broyées, bouquets fa-nés… Mais attention, ne pas inclure de pelures de fruits ou agrumes trai-tés car le compost doit être un nid de bactéries, vers et autres et les traitements des fruits et agrumes s’opposent précisément à leur développement. Ne compostezpas non plus les plantes

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susceptibles de porter des mala-dies (rosiers et arbres fruitiers), les mauvaises herbes en graine, les fruits malades et évitez le papier journal qui peut être toxique. En bref, tous les matériaux qui se dé-composent difficilement.

Le compostage repose sur un principe de fermentation induit par des micro-organismes, com-me les bactéries et les champi-gnons, et des macro-organismes comme les lombrics, les acariens, les gasteropodes, les myriapodes, les cloportes et autres vers de fu-miers... Pour un développement optimal de ces organismes, il faut un mélange de matières azotées ( tontes, tailles de feuillages, dé-chets ménagers ) et de matières carbonées (branches, coquilles d’oeuf, papier, cendres, paille...), un taux d’humidité relativement important ainsi qu’une bonne cir-culation de l’air.

Il existe différents types de com-posteurs, selon vos besoins et la place que vous avez. Le procédé reste identique, seule la taille et certains aspects techniques dif-fèrent. En bac à compost (bois, plastique ou métal) ou en tas, l’important est de bien respecter les règles de base.Vous pouvez même composter en apparte-ment grâce aux lombricompos-tage.

Le phénomène de compostage utilise l’oxygène de l’air pour dé-grader les matières organiques en deux phases : une dégradation aérobie où les matières organi-ques fraîches sont décomposées à haute température (50 °c à 70 °c) avec l’aide de bactéries et une phase de maturation où le compost frais sera transformé en compost mûr à basse tempéra-ture (35°c) avec l’aide de cham-pignons.

L’oxygène étant indispensable, évitez de tasser les matières orga-niques humides comme les tontes de gazon au risque de voir votre tas de compost pourrir et déga-ger de mauvaises odeurs. Pensez à remuer votre compost régulière-ment et à vérifier l’humidité. Pour cela, comprimez une poignée de compost dans votre main ; si des perles d’eau apparaissent, le taux est idéal. S’il est trop sec, les bac-téries meurent. Il faut donc arroser le compost et vérifier que l’aéra-tion ne soit pas trop importante.

S’il est trop humide, il n’y aura pas assez d’oxygène et d’autres bac-téries vont intervenir dégageant des gaz et des odeurs peu agréa-bles. Dans ce cas, mélangez bien l’ensemble et découvrez votre

tas par temps sec. Si c’est encore trop humide, sortez une partie du compost et étalez-le sur le sol pour le faire sécher avant de le remet-tre dans le bac.

Votre compost est prêt quand il a un aspect homogène, une belle couleur sombre, sent bon la terre des forêts, l’humus et qu’il s’effrite facilement. Retirez-le par la base et utilisez-le comme un terreau traditionnel, sans avoir à ajouter d’engrais.

Et voilà, il ne vous reste plus qu’à trier, à entasser et à attendre que votre compost se fabrique «tout seul». Pour embellir votre tas ou votre composteur, vous pourrez semer à sa base des capucines ou des haricots d’Espagne qui fleuriront durant tout l’été. S’il est au soleil, plantez des citrouilles pour qu’elle profitent de la cha-leur et de la lumière solaire, de l’humidité et surtout de l’humus du compost.

N’hésitez pas à vous renseigner auprès de la communauté de commune pour les bacs à compost.

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Autour d’un café...

Parmi les nombreux musiciens qui peuplent la Presqu’île, le Buzhug a rencontré ce mois-ci Anne Lacou-ture, alias Anawenn, qui distille, ac-compagnée d’Olivier Blaizot, une musique colorée et ensoleillée, aux accents planétaires.

Buz : Pourquoi avoir choisi Anawenn comme nom de scène?

A. : Awen veut dire «inspiration, souffle poétique» en breton. Mé-langé à mon prénom, je trouvais que ça me représentait bien.

Buz : Comment es-tu entrée dans le monde de la musique?

A. : J’ai toujours ressenti le besoin d’écrire des textes ou des poè-mes. Quand j’étais en pension, au lycée, j’ai rencontré un ami qui jouait de la guitare et je me suis mis à l’accompagner au chant. Ça m’a donné envie d’apprendre, pour pouvoir jouer seule et porter les textes que j’écrivais. J’ai appris comme ça, sur le tas sans vraiment avoir de bases. Mais Olivier tente de palier cela et m’apprends l’har-monie pendant les répétitions!

Buz : Justement, parle-nous de ta rencontre avec Olivier.

A. : On s’est vraiment rencontré par hasard, pendant l’été 2007, en soirée, chez des amis communs. J’avais sorti ma guitare et il m’a accompagnée. Ça a été le déclic immédiat. À l’époque, je jouais avec deux autres musiciens, mais il me manquait quelque chose. C’est donc naturellement qu’on a

décidé de faire un duo. C’est plus intimiste, plus acoustique et ça me ressemblait plus. On a fait une ving-taine de concerts l’été dernier, en Presqu’île, bien sûr, mais aussi dans le Finistère sud et le Morbihan.

Buz : Comment décrirais-tu ton style musical?

A. : Mon répertoire est sans fron-tière. J’aime beaucoup de styles différents et je passe de la bossa au reggae sans complexe, avec de multiples clins d’œil aux sono-rités africaines et indiennes. J’aime chanter dans d’autres langues, c’est toujours un exercice enrichis-sant. Au niveau de ce que j’écris, j’aime avant tout les mots, les ima-ges que ces mots peuvent donner, les associations qui peuvent se faire et qui permettent d’ouvrir de nou-velles portes, de montrer des che-mins inconnus. J’aime avant tout la musique organique, vivante, les voix et les instruments. Mes textes parlent de mes pensées, de mes émotions et de mes rêves d’un uni-vers peuplé d’utopies réalistes.

Buz : Où trouves-tu ton inspiration?

A. : Elle me vient beaucoup des gens, des rencontres que je fais et des endroits où je passe. Certains voyages m’ont aussi beaucoup inspiré, comme l’Inde où j’ai vécu 9 mois. Pendant mon séjour, j’ai appris les bases de leur technique de chant, chaque composition représente une sensation, chaque ensemble de notes est relié à un moment particulier. Cela m’a ap-porté beaucoup pour le chant en général.

Buz : Dernière question avant de nous quitter. Pourquoi vivre en Presqu’île?

A. : C’est un peu un retour aux sour-ces pour moi, car mon grand-père était d’ici. J’ai toujours été très at-tachée à cet endroit. C’est un lieu qui m’inspire beaucoup. J’espère que ma carrière me fera bouger hors de la Presqu’île, mais je sais que je reviendrai toujours ici.

Buz : Anawenn, un grand merci pour cet échange de mots tout en couleurs.

Retrouvez la musique d’Anawenn sur myspace :

www.myspace.com/anawenn

avec Anawenn...

Encyclopédie capricieuse du tout et du rien - C.Dantzig - Grasset.

Charles Dantzig nous avait déjà émerveillé avec son «Dictionnaire égoïste de la littérature française» en 2005. Il récidive cette année pour notre plus grand bonheur en offrant à ses lecteurs un fabuleux tour du monde et de la vie en 800 pages. L’ouvrage est composé de «listes», toutes prétextes à rire, à pleurer, à s’agacer ou à s’émouvoir. Dans un savant mélange de culture et d’espièglerie, retrouvez au fil des pages la beauté de Venise, les grandes femmes de ce monde, les meilleures sentences comiques à travers les âges ou encore l’impayable chapitre consacré aux noms transformés en injure...entre autres ! Et histoire de vous mettre l’eau à la bouche, nous ne résisterons pas au plaisir de vous communiquer une sélection totalement subjective des listes les plus délectables, d’après nous: la «liste des fessés perdues», la «liste des belles insolences», la «liste des cons», la «liste des films pour lesquels je préserverais la dernière salle de cinéma du monde» et la «liste des musées qu’on peut visiter sans faire la queue dans le brouhaha ni sentir les odeurs de nourriture d’une cafété-ria»... À lire absolument, dans n’importe quel ordre et de toute urgence!

Le dernier templier de Raymond Khoury - Pocket

Après un cambriolage au Metropolitan Museum de New York où étaient exposés les trésors du Vatican, une course acharnée commence opposant archéologues, agents du FBI et ecclésiastiques. Entre des épisodes au XIIIéme siècle et des épisodes contemporains, Raymond Khoury entraîne le lecteur dans une enquête sur les traces des templiers. Un roman captivant.

littéraires...Coups de cœur...

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Titre : The very best of Smooth Jazz Label : Universal MusicSortie : été 2008

Les puristes du Jazz vous diront, à raison, que cet album n’a de Jazz que le nom, mais il n’en res-te pas moins des plus agréables à écouter. Un mélange subtil et éclectique de morceaux venus d’horizons variés. Un double al-

bum intemporel où l’on retrouve quelques bonnes connaissances oubliées en chemin, plusieurs mor-ceaux très lounge nuancés de voix chaudes et suaves, des clas-siques dont on ne se lasse pas ; du jazz, bien entendu, mais aussi de la soul, du funk, de la bossa nova et une pointe de pop. De quoi ravir plus d’une oreille. Les croo-ners, comme Louis Armstrong, Ella Fitzgerald ou Nina Simone, s’inter-calent entre Lionel Richie, Stevie Wonder ou encore Amy Winehou-se. Ajoutez un petit Shaft au milieu de tout ça et vous obtenez une compilation remplie de souvenirs et de sentiments.A écouter sans aucune modéra-tion, bien installé dans son salon, un dimanche après-midi, pour un moment de détente et de relaxa-tion ou à partager entre amis pour une soirée tranquille dans une ambiance feutrée.

musical... Coup de cœur...

de Tofu B. & Sofie Gueguen.

Courant d’ArtMarie-Thérèse Fournier...

À 80 ans, Marie-Thérèse Fournier déborde d’énergie et croque la vie à pleines dents. Entre son jar-din, sa maison et les après-midi crêpes entre voisins, elle arpente la Presqu’île à la recherche d’un paysage ou d’une lumière parti-culière à immortaliser. Aquarelle, peinture à l’huile, craie sèche, elle varie les plaisirs et les supports, uti-lisant avant tout «ce qu’elle a sous la main.»

Née à Chartres, en Eure et Loire, mais bretonne par sa mère, Marie-Thérèse passe une grande partie de sa vie dans la région de Dreux. Elle découvre la Presqu’île très jeu-ne et vient, tous les étés, s’amuser sur les plages de l’île Longue, de-vant la maison secondaire de ses parents. Elle apprend à dessiner aux côtés de sa mère qui lui ensei-gne l’art de l’aquarelle et lui trans-met sa passion de la peinture. Elle grandit, et commence à prendre l’habitude de dessiner dès qu’elle le peut. Elle aime poser son ma-tériel et ses toiles en pleine nature pour représenter ce qu’elle a sous les yeux car, «on se sent toujours mieux quand on travaille dehors». Forcés de quitter la maison de l’île

Longue en 1966, elle et sa famille découvrent le Morbihan l’été et le plaisir de la voile et des régates face à l’Ile aux Moines. Après avoir élevé ses quatre enfants, Marie-Thérèse décide d’entrer dans la vie active et devient représentan-te en vêtements. Pendant 13 ans, elle parcourt sa région natale, profitant de ses pauses déjeuner pour peindre les paysages qui défilent sous ses yeux. Elle s’enri-chit au contact des gens qu’elle rencontre, se passionne pour son métier et améliore ses techniques de dessin. Elle commence à ex-poser à Dreux, puis dans différents endroits et certaines de ses toiles sont récompensées. Elle décou-vre la craie sèche dans les années 80, en suivant des cours auprès du pastelliste Alain Victor, «un artiste extraordinaire» qui lui fait décou-vrir une nouvelle façon de s’expri-mer. Attirée depuis toujours par la Bretagne, elle décide de venir s’y installer, avec son mari, il y a une quinzaine d’année. Son cœur balance entre le Morbihan et la Presqu’île, avant de se décider pour le joli petit port du Fret. Elle continue de peindre et agrandit sa collection avec de nouveaux paysages presqu’îliens et la mer, toujours la mer. Afin de partager sa passion avec d’autres, elle enseigne maintenant le dessin, par le biais de l’association AVF, à une douzaine d’élèves, de tous âges et de tous niveaux, le mer-credi après-midi. Pour elle, «pein-dre est avant tout un plaisir, une paix intérieure qui permet de vous évader, qui vous aide à surmonter les peines. C’est un besoin depuis toujours, qui fait énormément de bien.»

Peintures marines, paysages ru-raux, fleurs ou autres portraits, Marie-Thérèse s’inspire avant tout de ce qui l’entoure et nous fait découvrir sa vision des choses au travers de ses toiles, pleines de couleurs et de vie. En plus d’une exposition permanente à l’Hostel-lerie de la Mer du Fret, vous pou-vez admirer ses œuvres au bar le Calypso, rue de Poulpatré dès le début du mois de mars.

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Le nouveau mensuel de la Presqu’île - Mars 2009 - n° 10

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