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heidelberg news Le magazine clients Depuis 1930 ∙ N o 278 ∙ 2016 peak performance digitale SYSTèME à JET D’ENCRE POUR PRODUCTION INDUSTRIELLE le pied sur le champignon COHBER PRESS à ROCHESTER, AUX ÉTATS-UNIS des machines et plus ROLAND KRAPP à PROPOS DU NOUVEAU PMC COMMERCIAL

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  • heidelberg newsLe magazine clients

    Depuis 1930 ∙ No 278 ∙ 2016

    peak performance

    digitaleSyStème à jet D’eNcre pour proDuctioN iNDuStrieLLe

    le pied sur le champignon

    cohber preSS à rocheSter, aux ÉtatS-uNiS

    des machines et plus

    roLaND Krapp à propoS Du Nouveau pmc commerciaL

  • 36Le nouveau Print Media Center Commercial de Heidelberg concentre tout son savoir-faire pour aider au mieux les clients. Interview de Roland Krapp.

    52Les couleurs ont

    plus d’effet sur nous que nous le croyons. Ce qu’elles signifient

    et comment elles agissent en bref.

    26Au Liechtenstein, il y a plus de vaches

    que de clients d’im-primeries. C’est

    pourquoi le patron de BVD Peter

    Göppel cherche de nouvelles cibles.

    22Process multicouleur 7C et vernis en ligne sur une plateforme éprouvée : aperçu du nouveau système d’impression numé-rique développé par Heidelberg et Fujifilm.

    heidelberg news 278contenu

    2

  • 1.2016

    contenu

    à la limite12 En matrice

    Cohber Press, à Rochester/New York, mise par tradition sur le travail en équipe. Ainsi que, depuis peu, sur « Performance Plus » de Heidelberg, qui a permis à l’imprimerie d’accroître sa productivité de 42 %.

    20 Comparatif d’efficienceAvec DryStar LED, Heidelberg introduit aussi en Europe, après DryStar LE UV, un autre système de séchage hautement innovant. Un comparatif montre en quoi se distinguent les deux systèmes.

    22 Lever de rideau Heidelberg présente à la drupa 2016 un système à jet d’encre à haute disponibilité pour applications industrielles qui ne devrait pas seulement faire parler de lui à la drupa 2016.

    à la perfection26 Où sont donc les clients ?

    Au petit Liechtenstein, Peter Göppel, patron de BVD Druck+Verlag, fait preuve d’imagination pour décrocher de nouveaux clients. Par exemple via « Balleristo », une boutique en ligne pour ballons de foot personnalisables.

    34 Anguleux, ronds et multicoloresLes nouvelles Jetmaster 250 et 1000 élargissent l’éventail des applications en impression numérique 4D et par le fait même les clientèles potentielles.

    36 Centre de compétence et laboratoire d’essaiVenir voir, apprendre et s’étonner : interview de Roland Krapp, directeur du Print Media Center de Wiesloch-Walldorf.

    40 Découper ? C’est simple !La nouvelle découpeuse Easymatrix 106 CS répond par son énorme flexibilité aux besoins des imprimeries les plus diverses.

    42 Par simple pression sur un boutonPlus simple à utiliser, encore plus polyvalente et plus productive : l’Anicolor 2, la toute dernière génération du système d’encrage court destiné à la Speedmaster XL 75.

    eco48 Ah bon ?

    Les cinq grandes erreurs sur l’imprimerie et la pollution de l’environnement. Le passage en revue des faits.

    50 Donner plus que prendreIls sont nombreux à vouloir protéger l’environnement. Le pionnier autrichien de l’imprimerie écologique Gugler veut même l’enrichir – en transformant les déchets en engrais.

    panorama52 Séducteurs multicolores

    Les couleurs influencent notre subconscient plus que nous le pensons. Certaines entreprises le savent et en profitent. Six exemples montrent comment elles agissent.

    rubriques04 Instantané05 Éditorial 06 Intro07 Coup d’envoi41 Chef-d’œuvre 44 Trucs & Astuces46 Pleins feux sur l’innovation47 Une question, Heidelberg …58 Concours/La parole aux lecteurs59 At work/Mentions légales

    3

  • iNStaNtaNÉ

    Aller acheter aujourd’hui un casier de bière au supermarché, c’est du boulot et c’est surtout du lourd. Pour les amateurs de bière du milieu du XXe siècle, la vie était quand même plus facile, comme le montre cette affiche de la brasserie américaine Genesee de Rochester : il suffisait de passer en vitesse au magasin du coin avec sa décapotable pour que l’aimable commerçant, le crayon derrière l’oreille, dépose le casier désiré sur le siège passager. Il n’y a pas qu’au super-marché que les temps ont bien changé ; à Rochester, il y a également le site de Cohber Press. Jusque dans les années 70, la ville, avec ses géants comme Kodak et Xerox, passait pour la capitale de l’imprimerie. Mais depuis, la plupart d’entre eux ont transféré leur siège ailleurs. C’est aussi ce qui explique que la concurrence entre les imprimeries locales soit particulièrement intense. Pour s’améliorer, Cohber a accepté une offre intéressante : le service «  Performance Plus » de Heidelberg – avec des résultats étonnants.Voir page 12

    à votre santé !

  • imply Smart » est le slogan sous lequel Heidelberg se présentera à la drupa 2016 et aussi en même temps, pour la première fois, aux deux Print Media Centers de Wiesloch/Walldorf. Mais pour nous, « Simply Smart » est plus qu’un simple slogan. C’est notre idée directrice pour la mise au point de solutions rendant la gestion de processus et de technologies aussi simple que possible − notre conception de l’imprimerie intelligente et hautement automatisée du futur.

    Pour qu’elle puisse devenir réalité, Heidelberg a réorienté sa stratégie. En concentrant le savoir-faire de puissants parte-naires, nous voulons proposer des produits et des services nous orientant vers l’avenir et permettant à nos clients de relever avec succès les défis à venir. C’est aussi ce que souligne notre nouvelle identité visuelle de demain, qui représente Heidelberg comme fournisseur de solutions dédiées à l’ensemble du process intégré à l’aide de trois couleurs : le jaune pour les services, le cyan pour l’équipement et le vert pour les consommables.

    Ce sont ces trois volets et couleurs qui jouent le rôle principal dans la brochure drupa ci-jointe et dans ce numéro HN, qui vous donnera un avant-goût des points forts du drupa de cette année. Par exemple, notre nouveau système à jet d’encre pour l’impression industrielle d’emballages et de publicité (p. 22), la nouvelle génération du système d’encrage court Anicolor 2 (p. 42) ou le système de séchage DryStar LED (p. 20), avec lequel a été produit notre encart drupa de ce numéro. Nous avons en outre rendu visite à des clients qui ont pris de manières très différentes la voie du futur : Cohber Press, à Rochester, aux États-Unis, avec l’offre de services « Performance Plus », et BVD, au Liechtenstein, avec son lancement dans l’impression 4D. Votre équipe de rédaction HN

    PS : Écrivez-nous à [email protected] pour dire comment vous trouvez les HN. Nous attendons avec plaisir vos critiques et vos compliments.

    s

    chères lectrice, chers lecteurs,

    heidelberg news 278editorial

    5

  • de la bière en carton

    C’est avec un projet ambitieux que le géant de la brasserie, Carlsberg, pourrait écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de la bière. L’entreprise se propose, en effet, de fabriquer

    des bouteilles de bière en carton. Comme dans les boîtes à œufs classiques, la bouteille est en fibres de bois, matériau propre et biodégradable, car on peut le composter après

    usage. Cet emballage est en outre censé tenir la bière plus longtemps au frais que des cannettes en aluminium. Il

    existe déjà des prototypes, qui, en dépit de tous leurs avan-tages écologiques, ont un inconvénient à ne pas sous-esti-

    mer. En effet, reste à savoir si Carlsberg pourra convaincre des millions et des millions de buveurs de bière de trinquer

    à l’avenir sans faire de bruit, avec du carton.

    11,9

    * Source: The Wall Street Journal, janvier 2015

    boN à Savoir

    millions de catalogues de vente par corres-

    pondance (VPC) ont été expédiés aux États-Unis en 2013. Le classique de l’imprimé renoue

    ainsi pour la première fois au bout de 6 ans avec une hausse des tirages. Autre point

    intéressant : les mai-sons de vente en ligne misent de plus en plus sur la publicité impri-

    mée. Exemple notoire : au bout de 6 ans, la maison de VPC

    J. C.  Penney réutilise depuis mars 2015 des catalogues papier pour faire la publicité de sa

    boutique en ligne.*

    John Mohr et Alex White, de Californie, ont mis au point un procédé de transformation de marc de café en encre d’imprimerie. Les deux jeunes entrepreneurs ont aussi déjà un modèle économique. Avec leur « encre naturelle », ils impriment avec succès des tee-shirts. Pour que les motifs aient belle allure même à long terme, le marc de café est mélangé à du vinaigre et tamisé. Le mélange est ensuite réchauffé pour que le reste du liquide puisse s’évaporer – jusqu’à ce que la mixture ait la même consistance qu’une encre de sérigraphie. On peut imprimer dès que l’encre est refroidie. « Il y a bien sûr quelques autres astuces secrètes, mais en gros, c’est déjà tout », indique John Mohr. L’impression se passe d’additifs chimiques, et le produit fini résisterait à tout lavage. domesticstencilworks.com

    marc de café pour tee-shirts

    heidelberg news 278intro

    6

  • e vocable « industrie 4.0 » est synonyme de transfert de tous les processus de l’entreprise dans un monde numériquement intercon-necté. cette évolution touche aussi l’impri-merie. heidelberg permet à ses clients d’abor-der cette transition par des produits et des services modernes. mais la collaboration entre heidelberg et ses clients est aussi appe-lée à changer radicalement dans l’ère du numérique.

    heidelberg a depuis 10 ans une boutique en ligne dédiée aux consommables, dans plus de 20 pays. jusqu’ici, cette boutique était plutôt un système de commande s’adressant aux clients attitrés. Nous avons récemment investi massivement dans une nouvelle plate-forme offrant aux clients existants et aux nou-veaux un accès efficace et permanent à la gamme la plus large de consommables. La nouvelle boutique est en ligne depuis mi 2015 et proposera à l’avenir aux clients une offre de prestations comparable à celle d’amazon. une nouveauté est aussi la possibilité d’ache-ter sans inscription. elle s’adresse en parti-culier aux nouveaux clients. à l’opposé, figure la demande des gros clients de pouvoir inter-connecter directement leur système de com-mande avec la plate-forme en ligne et d’auto-matiser intégralement leurs achats quotidiens. heidelberg mettra pour ce faire à disposition une interface électronique.

    La future vente de biens immatériels, tels que logiciels, licences ou documentations, présage déjà de la prochaine étape d’évolu-tion vers la plate-forme de services. achetés sur la boutique, ces biens seront téléchar-geables et, si le client le désire, s’installeront

    ld’eux-mêmes sur son système. ainsi, par exemple, l’utilisation d’une licence d’évalua-tion d’un nouveau produit prinect sera l’affaire d’un seul clic.

    et ce n’est pas tout. L’objectif est un portail clients incluant diverses applis. tout ce dont a besoin le client de la part de heidelberg – informations, assistance et contacts – sera à sa disposition : d’un récapitulatif de sa base installée aux rapports de «remote monitoring» ou «performance plus» en passant par les mises à jour existantes,, les messages d’erreur et les outils de dépannage.

    à la base de cette plate-forme de services, figure le réseau « remote Service » de heidelberg, reliant plus de 10 000 machines et 15 000 pro-giciels au service central de maintenance de heidelberg – sécurité certifiée tÜv comprise.

    « industrie 4.0 » veut aussi dire qu’il y a plus de données et d’informations disponibles que jamais. pour pouvoir assurer une information personnalisée et une assistance optimale, une visualisation parfaitement adaptée au colla-borateur du client est donc indispensable. muni de son « heidelberg iD », le collaborateur en question pourra à l’avenir s’identifier s’il souhaite des informations et prestations de service personnalisées. Le portail clients pro-posera à cet effet des profils préparamétrés, tels que « chef de salle des presses ». viendront s’y ajouter de nombreuses autres options de service que heidelberg intègrera successive-ment au portail clients afin de simplifier au maximum la collaboration avec les clients. à chaque besoin des clients, heidelberg ne sera qu’à une portée de clic. attendez-vous à des surprises !

    Dans un monde des affaires interconnecté, les clients attendent sur Internet des informations, de l’assistance et des solutions de commerce électronique qui soient d’actualité et personnalisées. Heidelberg développe systématiquement cette offre sous le nom de « Smart Collaboration ».

    Par Tom Oelsner

    tom oelsnerSVP Sales Excellence Heidelberger Druckmaschinen AG

    collaboration 4.0

    coup D’eNvoi

    7

  • sortie de presse : la chapelle sixtine

    de rotterdamLes nouvelles halles en forme d’arche, au centre-ville de Rotterdam, sont une réalisation du célèbre architecte

    néerlandais Winy Maas : un bâtiment remarquable et remarqué, non seulement par sa forme hors du commun et ses façades vitrées. Une autre particularité se trouve à l’intérieur : la « corne d’abondance » – une œuvre véritablement

    envoûtante de l’artiste Arno Coenen. Elle s’étale sur toute la surface du plafond et se compose de quelque 4 000 panneaux d’aluminium imprimés de gigantesques motifs de fruits, de légumes, de viandes, de pains et de papillons. La réalisation du fichier d’impression de 400 000 mégapixels et 1,47 téraoctets a été confiée à l’entreprise néerlandaise TS Visuals. Les

    panneaux et leur revêtement proviennent du département recherche de l’entreprise. Ils sont indécolorables et censés résister à toutes les tentatives d’embellissement par les tagueurs.

    heidelberg news 278intro

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  • prinect image control 3 mesure l’ensemble de l’image imprimée. cette fonction, unique en son genre, permet de contrôler la couleur non seulement dans la bande de contrôle ou ponctuellement, mais aussi dans les parties vendues de l’image. Le contrôle de l’ensemble de l’image imprimée fait en sorte que les poses et couleurs de la charte graphique aient un aspect identique sur toute la feuille. Les imprimeries qui ne mesuraient jusqu’ici que la bande de contrôle profitent ainsi d’une plus grande précision et d’une moindre consommation de support.

    heidelberg a mis au point pour prinect image control 3 une technique qui, à l’aide des données cip4-ppF, détecte automatique-ment tous les aplats du travail et régule leur couleur − dans le motif, entre les pattes ou dans les bandes de contrôle. Si, dans l’impres-sion d’emballages, le prépresse fait en sorte qu’il y ait des aplats dans toutes les zones d’encrage, la bande de contrôle peut souvent être supprimée. elle ne consomme certes que quatre à huit millimètres de place, mais, selon le tirage, il n‘en faut pas plus pour économiser jusqu’à 40 000 euros par an.

    un gain de temps et de support est aussi le résultat de la nouvelle fonction optionnelle « proof match ». Les entreprises peuvent ainsi scanner, enregistrer et, au besoin, charger comme modèles des épreuves créées en numé-rique (p. ex. en jet d’encre). S’il y a plusieurs poses sur une feuille, prinect image control 3 leur assigne automatiquement les épreuves associées et adapte les couleurs.

    La régulation du blanc couvrant est une nouveauté mondiale dans un groupe d’impres-sion offset. Grâce à la spectrographie et à un nouvel algorithme, c’est la première fois qu’il est possible de réguler aisément et en toute fiabilité du blanc couvrant. Le dépôt de blanc couvrant se stabilise ainsi plus vite et reste tout aussi uniforme que les couleurs chromatiques déposées dessus. La valeur ajoutée : le système détecte les non-conformités et indique s’il faut corriger le blanc couvrant ou la couleur. ce qui réduit non seulement le délai et la gâche de mise en route, mais aussi, dans bien des cas, la gâche de tirage. associé au haut niveau d’automatisation, prinect image control 3 améliore la qualité des produits et diminue les coûts unitaires.

    trois fois mieuxDésormais, mesurer la couleur et la réguler avec prinect image control 3 est encore plus profitable. un matériel plus rapide et de nouvelles améliorations du logiciel sont au service de trois fonctions essentielles, sources d’écono-mies de support, de temps et d’argent, et qui, par dessus le marché, sont largement automatisées.

    40 000 euros Mesurer et réguler sans bande de contrôle fait gagner quatre milli-mètres de support par feuille et, selon le tirage, jusqu’à 40 000 euros par an.

    5 à 15 minutes La régulation directe du blanc couvrant fait gagner entre cinq et 15 minutes par travail.

    2 épreuves Grâce à « Proof Match », 2 épreuves suffisent souvent pour parvenir à la qualité désirée de la couleur.

    4 pressesJusqu’à quatre presses peuvent se raccorder à Prinect Image Control 3.

    9

  • 180 millimètres de plus Heidelberg ICS 850. Avec la nouvelle gamme de presses ICS 850 de Heidelberg, on peut désormais traiter du sup-port en bobine d’une laize allant jusqu’à 850 mm. La nou-velle gamme de presses en ligne est surtout intéressante pour les imprimeurs de boîtes à gros volumes. En dispo-sant astucieusement les poses, les imprimeries peuvent ainsi produire, selon des chiffres réalistes, jusqu’à 30 % de boîtes en plus – à consommation d’énergie et mise en train quasi identiques. Jusqu’ici, la laize maximale des ICS Heidelberg était d’environ 670 mm.

    L’ICS 850 offre en ligne de multiples possibilités d’en-noblissement, telles que métallisation à chaud, gravure en relief, laminage et pelliculage à froid ainsi qu’hélio et sérigraphie, pour la production d’emballages haut de gamme destinés aux industries du tabac, de la confiserie et des cosmétiques. La modularité de la presse est à la base d’un maximum de flexibilité du process et de l’adap-tabilité aux exigences changeantes du marché. Il est ainsi possible d’intégrer aisément a posteriori des groupes addi-tionnels d’ennoblissement, par exemple pour la réalisation d’effets haptiques.

    découpeuse laser créativeDécoupeuse laser Digicut. La découpeuse laser Digicut de Polar Mohr permet de valoriser aisément et rapidement des imprimés par des effets hors du commun. Le système découpe, perfore, raine et grave les supports plans, tels que papier et carton, mais aussi le bois, le verre acrylique et d’autres matériaux. Il est ainsi possible, par exemple, de réaliser en une seule passe des motifs filigranes dans des cartons d’invitation, papiers à lettres, signets et pho-tophores ou encore de découper des pièces de puzzles. La coupe est assurée sans contact et sans autre outillage par un laser de 30 W refroidi à l’air. Les formes de découpe sont des graphiques vectoriels qui, sur un plan de travail de 860 × 610 mm, produisent des tirages de un à plusieurs centaines d’exemplaires. La Digicut se pilote par un PC usuel du commerce via USB 2.0 ou LAN.

    plier plus en souplesseStahlfolder TH 82-P/Stahlfolder KH 82-P. Heidelberg présentera à la drupa 2016 la prochaine génération des Stahlfolder TH/KH 82. Les nou-velles plieuses sont encore 30 % plus productives. Ce gain de performance s’obtient par optimisation du transport des feuilles. Autre atout : la nou-veauté technique permet pour la première fois de bénéficier du bond de productivité sur tous les postes. Leur grande capacité et leur large éventail d’applications rendent les nouvelles Stahlfolder TK/TH 82-P intéressantes aussi bien pour les imprimeries de labeur que dans la production de multiposes – notamment pour 16 pages.

    heiDeLberG au top

    heidelberg news 278intro

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  • à la limite

    « Le résultat de l’analyse a été pour nous une révélation. »eric webberprésident et ceo cohber press inc.

    page 12

    Page 20Comparatif d’efficience : DryStar LED et LE UV : les différences et points communs

    Page 22Lever de rideau : interview sur le nouveau système à jet d’encre de Heidelberg et Fujifilm

    le 40 000e pour baier & schneider

    Speedmaster SM/SX. Avec leur large automatisation, les Speedmaster SM 52 et SX 52 sont synonymes, dans le

    monde entier, d’un maximum de flexibilité et de productivité. Heidelberg vient de livrer le 40 000e groupe d’impression de la gamme à Baier & Schneider à Heilbronn, en Allemagne. Il fait partie d’une Speedmaster SX 52 Anicolor quatre couleurs

    à retournement et groupe de vernissage. La société, qui em-ploie plus de 1 000 personnes, utilise la presse pour produire économiquement de petits tirages d’enveloppes et couvertures ennoblies pour cahiers d’écoliers et blocs de bureau. L’entre-prise transforme plus de 18 000 tonnes de papier par an et

    exporte ses produits dans 60 pays. La Speedmaster SX 52 est disponible depuis 2012 et s’adapte en souplesse à des be-

    soins spécifiques grâce à ses multiples possibilités de confi-guration. L’éventail va de deux à dix groupes imprimants, en passant par différents systèmes de vernissage et de séchage, tels que UV et LE UV, jusqu’à la technologie d’encrage sans

    zones Anicolor.www.heidelberg.com/SX52

    Stefan Hasenzahl, chef du département Sheetfed chez Heidelberg (deuxième en partant de la droite) remet à Ralf Wagner, chef de

    production de Baier & Schneider, le diplôme du 40 000e groupe d’impression de la gamme SM52/SX52.

  • en matrice

    On ne saurait vivre que d’intuition. c’est pourquoi ce sont des chiffres et des données qui sont à la base des

    activités de cohber, à rochester, dans l’État de New york. et aussi une bonne portion de magie.

    heidelberg news 278à la limite

    12

  • 13

  • « il s’agit de donner à

    notre client le sentiment

    d’obtenir exactement

    ce dont il a besoin. »

    eric webberprésident et ceo

    cohber press

    ne chose les unit tous : au dire de tous les employés de cohber press au nord-est des États-unis eux mêmes, ils ont en commun ce qu’apprécient particulièrement les clients : le désir compulsif de les enchanter. Seule-ment au sens figuré, bien sûr. mais pour le patron, eric Webber, cette magie, ou « mojo » comme on dit chez cohber, est la quintes-sence de la philosophie de l’entreprise. elle signifie, en effet, que tous les employés ont conscience de leur contribution à la réussite de toute l’entreprise – et sont motivés au travail en conséquence.

    adhérer aux changements, s’ouvrir aux nouvelles idées et sans cesse se réorienter en font par exemple partie. une stratégie cou-ronnée de succès. cohber press existe déjà depuis près de 85 ans, eric Webber étant la troisième génération à la tête de l’entreprise. une grande partie de ses employés est déjà depuis de nombreuses années dans l’entre-prise, la fluctuation est faible. pourtant, ça n’a sûrement pas toujours été simple pour le patron et son équipe. « Nous avons vécu pas mal de choses ensemble ces 15 dernières an-nées », indique eric Webber. « Nous avons eu des vaches grasses et des vaches maigres. mais ça a toujours marché parce que nous pouvions avoir une confiance absolue les uns dans les autres. honnêteté et loyauté sont chez nous des facteurs déterminants, y compris pour la fidélisation du personnel. »

    Dans le même temps, cohber ne se fie pas seulement aux facteurs « soft ». Les chiffres et les statistiques jouent un rôle éminem-ment important. Non seulement en termes de chiffre d’affaires (13,8 millions de dollars l’année dernière), de volumes (20 millions d’imprimés par an), de respect des délais de livraison (99,97 %) ou de donneurs d’ordres (260). mais aussi en ce qui concerne les clients. « car finalement, il ne s’agit pas d’engager nos presses au maximum de leur capacité, mais bien de donner à notre client le sentiment d’obtenir exactement ce dont il a besoin », explique Webber.

    Des faits purs et durs au lieu de l’intuitionce sentiment, cohber l’étaie par des faits purs et durs. Le modèle économique est basé à 70 % sur des imprimés de tous types, les 30 %

    joue aucun rôle. » ce n’est toutefois pas tou-jours simple de le faire comprendre aux clients. « Dans leur perception, nous sommes une imprimerie, pas plus. Discuter d’égal à égal avec le directeur marketing, le convaincre que nous avons peut-être une meilleure ap-proche de sa campagne nous a souvent ame-nés à nos limites », avoue le patron. c’est notamment ce qui explique que l’activité conseil ait été externalisée début 2015. « cause & effect », cause et effet, est le nom du conseil stratégique en marketing avec lequel cohber espère se faire une place à la table de la direction de ses clients. Le plan semble fonctionner.

    Confiance contre confiancemais cela suffit-il pour s’imposer sur un mar-ché de l’imprimerie en stagnation  ? Les 25 000 m2 de l’imprimerie abritent notam-ment trois presses heidelberg : une Speed-master xL 105 six couleurs, une Speedmaster cD  102 huit couleurs à groupe uv et une Speedmaster Sm 102 dix couleurs à retourne-ment. « il faut donner régulièrement à man-ger à ces bêtes de somme », indique Webber en ricanant. « c’est pourquoi il nous faut bien sûr toujours avoir le pied sur le champignon en offset feuille. »

    La proposition de heidelberg de collaborer en tant que partenaire pilote au nouveau programme de maintenance était donc extrê-mement alléchante pour cohber. Le slogan « augmenter l’efficience, faire baisser les coûts » sonnait bien. « S’y ajoute que nous avons de très longues relations de confiance

    u

    restants provenant d’un autre domaine d’ac-tivité : le conseil en marketing. « Nous avons constaté relativement tôt que des sommes d’argent incroyables étaient anéanties dans le marketing direct, pour des campagnes ne faisant même pas l’objet d’un suivi », explique Webber. « Nous avons donc commencé à re-mettre en question les projets de nos clients. » pour ce faire, cohber utilise un mélange de ses propres données et d’informations du client afin de mesurer et de piloter le succès des campagnes. par exemple, par des tests comparatifs de différents publipostages.

    mais il n’y a pas que les imprimés qu’ana-lyse l’agence interne ; cohber agit aussi pour ses clients en ligne. par des portails internet, des boutiques en ligne, des campagnes de courriels et d’autres produits, souvent ac-compagnés finalement d’imprimés. « Nous conseillons nos clients pour qu’ils adoptent des actions judicieuses. Que le résultat soit alors un imprimé ou un portail internet ne

    heidelberg news 278à la limite

    14

  • Engagement total : les employés de Cohber

    Press ont conscience de leur contribution à la

    réussite de l’entreprise. Ils sont en conséquence

    motivés au travail.

    15

  • « Nous avons eu des vaches grasses

    et des vaches maigres. mais ça

    a toujours marché parce que nous pouvions avoir une confiance absolue les uns

    dans les autres. »eric webber

    président et ceo cohber press

    À l’issue de l’analyse de la situation dans le cadre de Performance Plus, il n’y a pas eu moins de travail, mais plus de liberté de mouvement pour en faire davantage. Le CEO, Eric Webber, trouve malgré tout le temps de s’occuper de son élevage de poules.

    heidelberg news 278à la limite

    16

  • 17

  • Depuis un an et demi, les responsables affinent les différentes approches. Aujourd’hui, les délais de mise en train sont à moins de 50 % de leur valeur antérieure.

  • avec heidelberg », précise Webber. cohber avait déjà pris le train de la gravure numérique des plaques en 1996 – à un stade très précoce du développement. « mon père, buzz, était allé en 1995 à la drupa et pensait y avoir acheté quelque chose. il nous disait : « je ne sais pas exactement ce que c’est, mais c’est vraiment cool. » c’était pour cohber l’entrée dans le monde du numérique. à l’époque, des ma-chines heidelberg étaient déjà en service dans l’entreprise, et la fiabilité est à cet égard le critère le plus important. « Nous avons relati-vement peu de travaux récurrents, et d’autant plus de travaux imprévus ou changeants », déclare eric Webber. « La fiabilité est donc pour nous le commandement suprême. »

    Aucun travail semblable à un autreDans le même temps, cohber met en œuvre une gestion de production flexible selon le principe du « lean », permettant à l’entreprise de réagir vite à de nouvelles situations. « L’offre performance plus venait à cet égard à point », indique le chef de production, Dan mahany.

    tout a commencé par une analyse appro-fondie de la situation. « en fait, nos collègues de heidelberg ont d’abord tout regardé, puis ont posé des questions : pourquoi faites-vous ça, et pourquoi le faites-vous comme ça ? », explique mahany. il s’en est suivi une confron-tation sans ménagement. où se situent les faiblesses, où les points forts, et qu’est-ce qui serait l’idéal ? « L’essentiel est qu’il n’y a pas de solution toute faite pour des processus plus productifs. tout est toujours un cas particulier. mais il y a quand même des points à remettre en question. » avec des répercussions dans

    tous les domaines : direction, connaissances, ratios, technique et processus sont concernés au même titre par l’analyse, car il y a partout des potentiels d’amélioration.

    et de fait, il s’est aussi avéré chez cohber que l’efficacité pouvait être massivement aug-mentée. « Le résultat de l’analyse a été pour nous une révélation », indique eric Webber. il a d’abord eu peine à croire le chiffre fina-lement couché sur papier : 42 %. c’était le gain potentiel de productivité selon l’analyse. Le défi à relever : performance plus n’est pas une solution toute faite. La mission de toute l’équipe était d’agir sur tous les leviers.

    ce qui n’était pas une mince affaire au vu du chiffre inattendu. « La peur de devenir inu-tile quand la machine fait plus vite son travail est naturellement dans toutes les têtes », précise Webber. « Faire comprendre que nous n’au-rions pas moins de travail, mais plus de liber-té de mouvement pour en faire davantage demande un peu plus de temps. »

    Agir sur les leviersDifférentes mesures ont été prises en l’espace de plusieurs mois. Les employés ont rafraîchi leur savoir-faire dans des ateliers et sessions de formation, et avec l’aide des techniciens de heidelberg, l’équipe de cohber exploite peu à peu toutes les possibilités. régulière-ment, Dan mahany, l’expert en « lean mana-gement » brian Gerstner et les consultants de heidelberg passent en revue les chiffres, mesurent, analysent et ajustent.

    Depuis un an et demi, les responsables affinent les différentes approches. Le résultat surprend tout le monde. Les délais de mise en train sont aujourd’hui à moins de 50 % de leur valeur antérieure. Les immobilisations sont en outre quasi nulles. « outre la plus grande performance, c’est pour nous un facteur déterminant », indique brian Gerstner. « Nous pouvons calculer avec précision combien de temps dureront les travaux – et tenir alors effectivement ces promesses. » ce qui accroît la fiabilité du planning dans toute la chaîne de production en aval. cohber met à profit cette réduction des délais de mise en train, alliée à la sécurité des prévisions, pour plus d’activité. et ce n’est pas tout : « L’ensemble du processus a finalement fait que, quel que soit le service, nous sommes obligés de relever tous ensemble les défis du quotidien. Ça a fait avancer massivement le «lean» dans l’entre-prise », indique Gerstner. « ceci dit, nous n’en sommes jusqu’ici qu’aux balbutiements. »

    et c’est bien là le problème avec la matrice : quand on a pris conscience de l’influence que l’on peut avoir sur les chiffres, les possibilités sont quasi illimitées.

    Cohber Press Inc. Rochester, New York 1469, États-Unis www.cohber.com

    www.heidelberg.com/XL106 www.heidelberg.com/performanceplus

    « Nous avons beaucoup de tra-

    vaux imprévus ou changeants. L’offre

    performance plus venait donc

    à point. »dan mahany

    chief operating officer cohber press

    19

  • comparatifd’efficience

    Beaucoup d’imprimeurs de labeur, dans le monde entier, connaissent et estiment déjà les avantages du système de séchage DryStar LE UV : imprimer sur papier, synthétique ou film, sécher sans déformation

    du support et passer tout de suite au façonnage. Pour les presses de Heidelberg, le système DryStar LED, aux multiples caractéristiques d’unicité, est désormais disponible dans le monde entier.

    Le système DryStar LE UV se présente par rapport au DryStar LED comme une alternative également d’actualité, mais moins chère à l’achat

    et à l’usage. Sa technologie est basée sur la technologie des lampes à efficience optimisée, alliée à des encres hautement réactives, sur la commande ELC, bien connue de par la solution Heidelberg tout UV, et

    sur la technologie des réflecteurs URS (« UV Reflection System »). Tout ceci assure les meilleurs résultats de séchage à consommation d’énergie plus faible. Un argument en faveur des lampes DryStar LE UV est le choix actuellement encore plus grand de différentes couleurs spéciales

    et vernis à haute réactivité. (Voir encadré page 21)

    Les atouts en bref• Différents types de lampes disponibles

    • Durée de vie des lampes jusqu’à 2 500 h• Régime transitoire réduit par InstantStart (option)

    • Disponible pour tous les formats des gammes Speedmaster SM, SX, CD, CX et XL

    • Possibilité de montage a posteriori sur toutes presses préparées pour l’UV ou équipées en UV

    • Selon le modèle, intégration totale et commande très simple via Prinect Press Center

    drystar led – solution d’avenir totalement intégrée

    le savoir-faire des deux systèmes

    drystar le uv – le classique basse énergie

    Les deux systèmes se différencient par leur source de lumière, lampe (LE UV) et diode (LED), mais ont un point commun : le séchage immédiat de la feuille. Vernis protecteurs ou IR intense et sécheur à air chaud plus allongement de la réception peuvent disparaître. DryStar LED et DryStar LE UV sont unis par des cycles ultracourts à grandes économies d’énergie et de

    CO2. Il en résulte, dans un cas comme dans l’autre, des imprimés et possibilités d’ennoblisssement en ligne à brillant supérieur des couleurs, en particulier sur papiers naturels, dont l’haptique reste conservée. DryStar LED et DryStar LE UV convainquent

    en termes d’environnement, car le séchage ne dégage pas d’ozone et produit un rayonnement infrarouge bien plus faible (LE), voire inexistant (LED). Il y a donc nombre de points communs – mais aussi des différences capitales.

    Après sa mise en service réussie au Japon, le systeme Drystar LED de Heidelberg est disponible dans le monde entier. Plusiers innovations

    assurent une économie de 60 % d’énergie par rapport au LE UV : Ainsi le système « Instant-on-/-off » n’enclanche les LED que pendant la

    production. En outre, le réglage automatique sur le format (AFS) n’active que le nombre exact de modules LED nécessaire au travail en cours.

    La longévité du système LED est assurée par une gestion très efficace de la témperature. Également une USP : la commande est totalement

    intégrée à la presse et peut aussi s’opérer très simplement via le Prinect Press Center et se connecter aux téléservices de Heidelberg.

    Les atouts en bref• Technologie à diodes associée à une technologie à doubles

    lentilles spécialement développée à cet effet• Durée de vie des barrettes de LED : +20 000 h de temps

    réel de production• Économie d’énergie jusqu’à 90 % par rapport aux systèmes purement

    UV ou aux systèmes de séchage IR/AC classiques• Disponible pour : Speedmaster XL 75, CD/CX 102, SX 102 et XL 106

    • Implantations : entre groupes, sur retiration et sur réception• Montable a posteriori sur presses préparées pour l’UV à partir de 2008

    • Consommation d’énergie minime par réglage automatique sur le format (AFS), « Instant On/Off » et concept de refroidissement

    • Intégration totale et commande aisée via Prinect Press Center

    heidelberg news 278à la limite

    20

  • nouvelles encres et vernis

    Deux nouvelles séries d’encres sont désormais au programme, constituant avec des produits de mouillage et de nettoyage ainsi que des blanchets et autres consommables un système complet et performant pour une imprimerie de stabilité durable : la Saphira Ink LE-/ LED-UV 101 et la Saphira Ink Low Energy UV 400. Les deux encres sont disponibles immédiatement et per-mettent d’imprimer à la norme ISO 12647-2.

    La Saphira Ink LE-/LED-UV 101 est une encre hautement réactive destinée au séchage par DryStar LE UV et LED − et est ainsi une véritable encre à tout faire. Elle offre une très bonne aptitude au roulage sur papier, carton et supports non absorbants, une faible tendance à l’arrachage, au plaquage et à la nébulisation ainsi qu’une fine qualité du point. Un système de mélange de couleurs de base est aussi dis-ponible pour des couleurs spéciales ainsi que or, argent (Pantone 871-877) et blanc couvrant.

    La Saphira Ink Low Energy UV 400 est une encre hautement réactive destinée à l’impression sur papier et carton. Elle affiche un très bon brillant et une très bonne aptitude au roulage.

    Tout comme les encres, les vernis dispo-nibles sont également adaptés aux technologies des deux systèmes et aux longueurs d’onde correspondantes. Des vernis pour DryStar LE UV de Saphira sont disponibles en brillant, semi-mat, mat et drip off. Ils peuvent se sécher par deux lampes ou moins, mais nécessitent au moins deux lampes UV pour être séchés com-plètement à la vitesse maximale de la presse. Les vernis hautement réactifs pour DryStar LED sont livrables par Saphira en mat, brillant et brillant à effet.

    « Nous pouvons imprimer sur des papiers à surface métallisée ou sur des

    synthétiques opaques ou transparents. Au total, nous avons davantage de liberté

    à l’ennoblissement, et notamment dans le cas de papiers naturels, il n’y a plus besoin de vernis supplémentaire, le caractère et

    l’haptique restant ainsi conservés. »christian zemp

    propriétaire gérantabächerli media ag, suisse

    speedmaster xl 75 huit couleurs avec drystar led

    « Le nouveau système de séchage nous a permis d’élargir notre gamme de produits. Nous pouvons proposer à nos

    clients de multiples ennoblissements, un plus large éventail de supports et des

    délais de production plus courts. »arnd spitzleiassocié gérant

    görres-druckerei und verlag gmbh, allemagnespeedmaster xl 106 huit couleurs avec drystar le uv

    Heidelberg pousse à fond la mise au point de nouvelles encres et vernis pour les sys-tèmes de séchage DryStar Le uv et DryStar LeD afin d’élargir le plus vite possible l’éventail des applications.

    21

  • ous avez déjà participé tous les deux à plusieurs drupa. La drupa 2016 sera-t-il pour vous un événement tout particulier ?

    Sabrina Janta: heidelberg a toujours présenté à la drupa des innovations techno-logiques intéressantes et souvent même ré-volutionnaires. Nous reprenons le flambeau avec un tout nouveau système d’impression numérique, et j’ai bien sûr hâte de voir les réactions.

    Alexander Knabe: je peux répondre très clairement oui à la question. Notre nou-veau système à jet d’encre, que nous avons développé avec Fujifilm, est un signal clair et net de notre capacité d’innovation et sera au centre de bien des discussions.

    Dans quelle optique avez-vous développé ce nouveau système ?

    Sabrina Janta: tout le monde sur le marché sait à quelle allure notre secteur évolue et continuera de le faire. La baisse des tirages et la croissance du nombre de va-riantes ne sont pas tout, loin s’en faut. Les fabricants d’articles de marque et acheteurs d’imprimés optimisent leurs chaînes de pro-duction en vue d’en réduire la complexité, de faire des économies et d’accélérer le lan-cement de leurs produits sur le marché. ce qui conduit à des défis totalement nouveaux pour l’offre de services des imprimeries.

    Les « brand owners » ou propriétaires de marques exigent de pouvoir s’adresser de manière de plus en plus personnalisée à leurs clients et cherchent à leur offrir un « vécu » à l’achat. et, en bout de chaîne, le succès de la vente des produits doit être visible et mesurable.

    Les désirs des consommateurs évoluent eux aussi, par exemple sous la pression du nombre croissant de ménages à une seule personne. La demande est donc celle de tailles de lots et d’emballages différents, allant jusqu’à des produits personnalisés et des présentations de plus en plus indivi-dualisées. c’est pour répondre à ces enjeux que nous avons développé notre système à jet d’encre. associé à notre gestion de flux prinect, il s’intègre parfaitement dans le flux global d’une imprimerie, en restant aussi convivial que d’habitude.

    vheidelberg news 278à la limite

    22

  • À la drupa 2016, heidelberg présentera la révolution de la production numérique d’imprimés : le premier système

    à jet d’encre multicouleur pour la production industrielle au format 70 × 100. ce que sait faire ce poids lourd numé-

    rique et quelles sont ses opportunités, c’est ce que nous ex-pliquent la chef de produits Sabrina janta et le chef de

    projet alexander Knabe.

    lever derideau

    23

  • « NOTrE NOUVELLE MACHINE EST LE

    PrEMIEr SySTèME D’IMPrESSION

    NUMÉrIqUE AU MONDE DÉSTINÉ À

    L’EMBALLAgE INDUSTrIEL ET À

    L’IMPrESSION PUBLICITAIrE AU

    fOrMAT B1. »sabrina janta

    chef de produits heidelberger druckmaschinen ag

    « ELLE PEUT NON SEULEMENT

    IMPrIMEr EN NUMÉrIqUE MAIS

    AUSSI VErNIr EN LIgNE SANS

    CHANgEr DE SySTèME. C’EST

    UNIqUE. »alexander knabe

    chef de projet heidelberger druckmaschinen ag

    Avec le nouveau système à jet d’encre, vous vous adressez surtout à des imprimeries industrielles.

    Sabrina Janta: oui, nous savons par de multiples entretiens et par l’étroite colla-boration avec nos clients qu’ils souhaitent davantage de flexibilité, mais avec autant de disponibilité, de fiabilité et de solidité que celles que nous proposons avec nos presses offset feuille. La nouvelle technologie doit pouvoir en outre s’intégrer sans problème dans les process existants et être économique et fiable. c’est tout cela qu’offre le système d’impression numérique, basé sur notre plate-forme éprouvée « peak performance » à technologie offset et s’intégrant totale-ment à prinect, aux processus de façonnage et à nos « remote Services ». prinect permet de traiter automatiquement les ordres de production et de les aiguiller soit vers les systèmes numériques, soit vers les systèmes conventionnels. Le print color management heidelberg permet d’obtenir des résultats comparables sur tous les systèmes.

    À quelles applications convient le nouveau système d’impression numérique ?

    Sabrina Janta: Dans un premier temps, c’est surtout à l’impression d’embal-lages, de posters, de calendriers et d’applica-tions comparables. Les idées de nos clients en matière de produits personnalisés sont toutefois très larges.

    Alexander Knabe: mais grâce à la configuration personnalisée de la plate-forme xL 106, il sera aussi possible à l’avenir de réaliser d’autres modèles économiques et des applications nouvelles.

    Qu’y a-t-il de particulier sur ce nouveau système d’impression numérique ?

    Sabrina Janta: il réunit le meilleur de deux mondes, les atouts de l’offset et ceux du numérique : la technologie jet d’encre à la demande de notre partenaire Fujifilm et le système éprouvé de transport des feuilles et la gestion de flux prinect de heidelberg. Le résultat est le premier système à jet d’encre au monde pour l’impression indus-trielle d’emballages et de publicité au for-mat b1, dans une qualité à la hauteur de celle de l’offset feuille.

    Alexander Knabe: c’est à dessein que nous avons pioché dans le système modulaire de la xL 106. Nous avons, par exemple, re-pris le margeur et perfectionné en revanche le cylindre à jet d’encre et la réception. Le système utilise le process multicouleur 7c et imprime à haute résolution de 1 200 dpi. L’encre numérique Saphira, développée avec

    Fujifilm, donne en outres des couleurs extrê-mement brillantes. L’extension de l’espace des couleurs par rapport à la quadrichromie permet d’obtenir plus de 90 % de l’ensemble des couleurs pantone plus dans une tolé-rance de delta e2. et ce n’est pas tout. Le sys-tème peut aussi vernir en ligne. c’est unique en son genre, car il n’y avait jusqu’ici aucun dépôt de vernis en ligne sur un système à jet d’encre.

    Comment évolue la coopération avec Fujifilm ?Alexander Knabe: heidelberg et Fuji-

    film sont deux puissants partenaires qui, dans leur domaine respectif, ont un savoir-faire mondialement de pointe. une étroite collaboration s’est déjà engagée lors du développement du Gallus DcS 340. avec le nouveau système à jet d’encre, nous avons développé dès le départ en étroite concerta-tion et en parallèle à heidelberg et à tokyo. L’environnement industriel impose des exi-gences extrêmement sévères au système à jet d’encre. il est donc important d’avoir toujours une bonne vue d’ensemble du système, car toute modification influe sur l’ensemble du process.

    Sabrina Janta: Le fait que nous puis-sions présenter ce système à jet d’encre à la drupa de Düsseldorf au bout de deux ans seulement de développement confirme cette stratégie et le succès de la coopéra-tion dans le cadre de Synerjetix.

    Comment répondez-vous aux besoins du marché de l’emballage ?

    Alexander Knabe: Le système, à base d’eau, utilise de l’encre numérique Saphira, une encre développée sur la base du vaste savoir-faire de Fujifilm. tous les fluides employés dans le système sont conformes à l’ordonnance Suisse – meilleure condi-tion pour permettre une certification basse migration. en effet, les fabricants d’articles de marque et acheteurs d’imprimés ac-cordent finalement beaucoup d’importance à l’écologie et à la recyclabilité.

    Quelle est la vitesse d’impression qu’atteint le système à jet d’encre ?

    Alexander Knabe: La vitesse d’impres-sion dépend de nombreux facteurs, comme, par exemple, la qualité désirée ou les condi-tions physiques ambiantes. à qualité maxi-male, la résolution est de 1 200 × 1 200 dpi, ce qui, actuellement, nous permet de pro-duire en mode simplex à 2 000 impressions à l’heure. La précision nécessaire est assurée aussi bien par la technologie de tête d’im-

    heidelberg news 278à la limite

    24

  • à la perfection

    « Pour réussir durablement dans l’industrie des arts graphiques, il faut savoir s’adapter aux situations et faire preuve d’agilité. »peter göppeldirecteurbvd druck+verlag

    page 26

    Page 34Anguleux, ronds et multicolores :nouvelles presses pour l’impression 4D numérique

    Page 36Centre de compétence et laboratoire d’essai : Roland Krapp à propos du nouveau PMC Commercial

    Page 40Découper ? C’est simple ! Concentration sur l’essentiel : l’Easymatrix 106 CS

    Page 42Encrer davantage par simple pression de bouton : Anicolor 2 pour la Speedmaster XL 75

    pression de Fujifilm que par la gestion des données par heidelberg, ce qui nous per-met de projeter de manière ciblée environ 12 milliards de gouttes sur une feuille b1. mais la pure vitesse d’impression n’est pas tout. Quand on s’attend à des tirages essen-tiellement petits de par la structure des tra-vaux, il est tout aussi important d’optimiser les process dans prinect, dans le système à jet d’encre et jusqu’au façonnage, de manière à maximiser les cadences.

    À votre avis : votre système d’impression numérique sonne-t-il le glas de l’offset ?

    Sabrina Janta: Non. Nous nous trouvons plutôt au seuil de l’imprimerie intelligente ou « Smart printshop », dans laquelle de plus en plus de process seront automatisés et numérisés et dans laquelle c’est finalement le travail qui, de manière autonome, déci-dera selon quel procédé et sur quel système il sera imprimé.

    Nous ne sommes encore qu’au début de cette évolution passionnante. Nous voyons souvent sur le marché des structures dans lesquelles plus de la moitié des travaux d’une imprimerie ont un tirage de moins de 3 000 feuilles, mais ne représentent qu’environ 10 % du volume de papier im-primé. Le grand défi pour nos clients est de pouvoir fabriquer tous les tirages de manière économique et industrielle. pour ce faire, il est de plus en plus important que tous les systèmes de production pertinents soient intégrés via prinect, prennent en toute autonomie les décisions qui s’imposent et puissent échanger des données en temps réel tout au long de la chaîne du process. Gérer la couleur pour différents canaux de sortie et contrôler les travaux jusqu’au client final par l’intermédiaire de portails seront aussi de plus en plus importants. avec prinect, on garde toujours le contrôle de tout.

    Notre nouveau système d’impression numérique est la réponse à la question de savoir comment réaliser des produits per-sonnalisés avec une flexibilité jusqu’ici iné-galée et comment mettre au point de nou-veaux modèles économiques, autrement dit « Simply Smart ».

  • où sont donc les clients ?

    quand on veut réussir avec une imprimerie dans la petite principauté du Liechtenstein, il faut avoir de l’imagination. comme peter Göppel,

    patron de bvD Druck+verlag, qui a investi dans un nouveau parc de presses à technologie Le uv et conquiert de toutes nouvelles cibles en

    impression 4D via la boutique en ligne balleristo.

    heidelberg news 278à la perfection

    26

  • 27

  • Moderne n’est pas assez modernepar exemple en 2004, quand bvD a introduit pas à pas un concept de flux tendu du pré-presse au façonnage sur la base de prinect. « Nous voulions alléger la production et mieux maîtriser la structure de plus en plus granu-laire de nos travaux », dit Göppel, évoquant les objectifs sous-jacents. La stratégie devait porter ses fruits. au bout de deux ans, bvD réalisait déjà près de 600 travaux supplémen-taires et enregistrait ainsi une nette hausse du chiffre d’affaires.

    Dix ans plus tard, peter Göppel décide de poursuivre l’offensive de modernisation et d’engager en même temps le plus gros inves-tissement depuis la création de l’entreprise, en 1927. bvD fait agrandir le bâtiment exis-tant et crée ainsi de la place pour accueillir deux nouvelles presses destinées à élargir l’éventail des applications et à viser de nou-velles cibles : une Speedmaster Sx 52 quatre couleurs et une Speedmaster Sx 102 huit couleurs à groupe de vernissage et retour-nement. Les deux presses arborent le label « co2 neutre » et sont équipées du système de séchage DryStar Le uv.

    avec l’ensemble de l’équipe d’impression et des commerciaux, le chef de production, martin Scherrer a également pris une part déterminante dans cette décision. « Nous avons été parmi les premiers à avoir acheté ces presses », indique-t-il. « c’est avec elles que nous avons fait, en 2014, le saut du format quatre pages au huit pages. » bvD utilise

    uand on parle de records dans les comparatifs entre pays, le Liechtenstein est presque tou-jours sur les rangs. La principauté est, en effet, le quatrième plus petit pays d’europe. à peine 37 000 habitants peuplent cette mi-nuscule enclave de juste 25 km de long et 12 km de large, entre l’autriche et la Suisse, dont 5 500 à vaduz − la sixième plus petite capitale du monde. un aéroport ? il n’y en a pas. pas plus qu’une gare tGv. on y voit par contre presque partout de gras pâturages et des chaînes de montagnes impression-nantes, et il y a des routes qui, contournant vaduz, mènent à la localité voisine de Schaan. et, là aussi, ça sent le record. c’est en effet ici – pas très loin du célèbre château de vaduz – qu’est implantée une imprimerie innovante d’un genre tout particulier : bvD Druck+verlag aG.

    Être innovante est pour une imprimerie du Liechtenstein la seule chance de succès. pour y parvenir, il faut à la tête de l’entre-prise quelqu’un qui prenne au bon moment les bonnes décisions. Quelqu’un comme peter Göppel, par exemple. presque tous les jours, le patron de bvD couve de nouvelles idées à même de répondre efficacement au marché compliqué de la petite principauté du Liechtenstein. en effet, depuis que le gou-vernement a signé, en novembre 2013, un accord international visant à empêcher l’évasion fiscale, les commandes des établis-sements financiers locaux ont beaucoup régressé, raconte Göppel. « avant, les banques faisaient imprimer chez nous beaucoup de publicité, aujourd’hui, ce ne sont pratique-ment plus que des publications légales. » Le casse-tête est aussi pour lui la force du franc suisse. « Le loyer, les salaires, les matières coûtent cher. il arrive un moment où on n’a plus de levier », constate sobrement le patron de bvD. Göppel n’a cependant pas l’air de ne plus savoir que faire. jusqu’ici, il a toujours trouvé un levier pour son entreprise et ses 45 salariés.

    Le directeur général, Peter Göppel, est toujours en quête de créneaux. L’un d’entre eux : les ballons de foot de marque, personnalisés aux désirs du client.

    qheidelberg news 278à la perfection

    28

  • « Avec les nouvelles presses, nous avons fait, en 2014, le saut du format quatre pages au huit pages. »martin scherrerchef de producion bvd druck+verlag

    BVD produit notamment des prospectus, posters, brochures et catalogues. Les

    tirages sont compris en moyenne entre 3 000 et 5 000 exemplaires. À l’arrière-plan, le parlement de la principauté du

    Liechtenstein à Vaduz.

    29

  • Beaucoup ont un ballon de foot. Mais un ballon unique en son genre, personnalisé par une dédicace, des bons vœux ou un petit souvenir d’un tournoi auquel on a participé, ça, c’est réservé aux clients de www.balleristo.com. La boutique en ligne de BVD Druck+Verlag, au Liechtenstein, propose une large gamme de ballons de foot à impres-sion personnalisable en coopération avec des clubs professionnels comme le FC Zurich et le FC Saint-Gall. Ceci constitue ainsi une idée de cadeau hors du commun, pas seulement pour les amateurs de foot. BVD produit les ballons sur une Jetmaster Dimension de la première génération et, depuis début 2016, sur une Jetmaster Dimension 250 quatre couleurs.

    une affaire qui tourne

    heidelberg news 278à la perfection

    30

  • surtout le nouveau parc machines pour se positionner en tant que spécialiste des papiers naturels et créatifs. « en production conven-tionnelle, on travaille généralement avec un vernis protecteur à dispersion, ce qui détruit l’haptique », explique Scherrer. « La techno-logie Le uv, elle, conserve intégralement la qualité particulière du papier. »

    mais ce qui est tout aussi important, c’est la possibilité d’imprimer en outre sur des sup-ports synthétiques et d’apporter de multiples ennoblissements. « S’y ajoute naturellement l’avantage de pouvoir façonner tout de suite les feuilles grâce au séchage ultrarapide », précise Göppel. « Sans parler du fait que la production n’engendre pas d’émissions no-cives et que sur la seule huit-couleurs, nous économisons environ 89 tonnes de co2 par an. » Ça aussi, c’est important pour une en-treprise qui protège par conviction l’environ-nement. en avril 2011, bvD a été l’une des premières imprimeries au monde à obtenir la certification « co2 neutre » (en or) de Swiss climate − un label exigeant de mesurer son empreinte co2 à la norme iSo 14064, de ré-duire continuellement ses émissions et de les neutraliser intégralement.

    Stratégie basée sur le prépresseavec ses nouvelles presses, bvD produit entre autres sur les supports les plus divers des pros-pectus, posters et brochures, des rapports d’activités et catalogues, le journal d’un agent

    immobilier et des livres. Dans des cas rares, le tirage monte jusqu’à 20 000. La moyenne est de 3 000 à 5 000 exemplaires.

    Les nouvelles presses, estime Göppel, lui permettront de travailler sept ans dans l’im-primerie classique sans nouvelle acquisition. « Des investissements aussi importants en offset ne se reproduiront sans doute plus chez nous à moyen terme », indique le direc-teur. Les affaires sont tout simplement trop difficiles à notre époque et à cet endroit – tout au moins quand on pense à l’imprimerie dans les dimensions usuelles.

    c’est aussi celle que pratique peter Göppel, mais pas uniquement. « pour réussir durable-ment dans l’industrie des arts graphiques, il faut savoir s’adapter aux situations et faire preuve d’agilité. c’est pourquoi nous ciblons par des applications innovantes des créneaux situés en dehors de l’imprimerie classique. »

    La stratégie sous-jacente s’appuie sur le prépresse, qui emploie 13 personnes et est à la fois le centre de création et d’activité de l’en-treprise. car ce qui voit ici le jour n’est pas seulement mis en œuvre chez bvD à Schaan. bvD imprime et vend aussi à bendern, à six kilomètres de là, des films anti-gravillons et anti-chaleur. cette activité s’est développée dans le sillage de celle de bvD dédiée sur ce site au « covering » automobile. Des spécia-listes formés en conséquence y collent sur quelque 150 véhicules par an des films créés par les employés du prépresse à Schaan. Des panneaux décoratifs imprimés pour l’aména-gement intérieur peuvent aussi se comman-der à bendern. Là aussi, les modèles à impri-mer viennent du centre de création de Schaan, où est en outre implantée l’impression numé-rique. cette dernière approvisionne en menus des restaurants du Liechtenstein et des pays limitrophes. Le secteur d’activité « publicité par covering » et « impression numérique » contribue entre-temps pour environ 30 % au chiffre d’affaires, le cœur de métier offset pour quelque 70 %.

    en offset, peter Göppel tente aussi d’occu-per des créneaux, par exemple en tant que spécialiste de la réalisation de catalogues complexes. bvD a investi pour ce faire, en 2014, dans la solution de publication multi-canal prinect media manager de heidelberg, qui permet de mettre en forme des contenus indépendamment du support et de les impri-mer via différents canaux ou de les diffuser en numérique. « Nous nous adressons notam-ment à des cibles ayant besoin de catalogues en plusieurs langues et comportant de très nombreux produits ou différentes structures de prix. par le passé, malgré la demande,

    Avec son équipe, le chef de production, Martin Scherrer, a pris une part déterminante dans la décision d’acheter les nouvelles presses à DryStar LE UV. Elles serviront à BVD à se positionner en tant que spécialiste des papiers naturels et créatifs.

    31

  • faire, il est très important de gagner la confiance d’autres clubs professionnels et amateurs et de leur faire comprendre les enjeux d’une coopération − par exemple, l’opportunité d’augmenter les recettes de sponsoring par des motifs publicitaires sur le ballon du club », indique reto Knecht.

    pour développer cette activité, la bonne vieille jetmaster Dimension sera à l’avenir réaffectée, par exemple pour imprimer des ballons-souvenirs pour les participants à des camps d’entraînement junior en allemagne et en Suisse. Les perspectives de réussite sont bonnes, car grâce aux ballons haut de gamme et à l’impression résistant à l’abrasion, il n’y a pas encore eu une seule réclamation. La clientèle potentielle est en outre énorme. car, finalement, il y a au total près de 7,8 millions de membres actifs dans les clubs de foot en Suisse, en allemagne et en autriche. Sans parler des nombreux supporters.

    peter Göppel et reto Knecht ont bien sûr encore plus d’idées : ainsi, ils prévoient de proposer aussi à l’avenir, via balleristo, des balles de volley, de hand et de golf person-nalisables, ainsi que des accessoires comme, par exemple, des protège-tibias. Le fait que peter Göppel a en outre déjà des idées dans le domaine du « web to print » ne sera ici mentionné que par souci d’exhaustivité. car plus on parle avec le patron, plus s’impose une évidence : ce qu’il appelle modestement « s’adapter aux situations » peut aussi se qua-lifier d’esprit d’entreprise. et ce, au meilleur sens du terme.

    bvD n’aurait même pas proposé ce genre de services, indique Göppel. « aujourd’hui, nous pouvons le faire et le faisons parce que nous avons 13 spécialistes maîtrisant parfai-tement tous les processus associés et parce qu’avec le prinect media manager, nous avons l’outil idéal pour le faire. »

    De l’angulaire au rondSon ouverture aux nouvelles idées fait de peter Göppel un homme d’affaires exception-nellement agile et innovant. « La plupart des imprimeries pensent au papier et donc auto-matiquement en deux dimensions », dit-il, en ajoutant avec un sourire : « moi, je ne peux pas me le permettre. »

    pas étonnant, par conséquent, que bvD fasse partie des pionniers de l’impression 4D. Depuis fin 2014, l’entreprise se consacre à la mission sportive de trouver de tout nouveaux clients : tous ceux qui aiment le foot. car depuis lors, bvD imprime sous le nom de « balleristo » des ballons de foot de marque personnalisés aux désirs du client, au début avec encore une jetmaster Dimension de la première génération de heidelberg, et depuis janvier 2014 avec une nouvelle jetmaster Dimensions 250 quatre couleurs.

    L’impression dure 70 secondes, y compris l’irradiation au plasma, qui augmente l’adhé-sivité et la mouillabilité de la surface en vue de la tenue de l’impression personnalisée. peter Göppel savait dès le départ que, sur cette offre également, ce n’était pas la réalisation qui posait problème – il avait, en effet, l’équi-pement voulu et des employés hautement qualifiés –, mais la question de savoir comment prospecter et décrocher les clients potentiels. il a donc embauché quelqu’un spécialement pour balleristo  : reto Knecht, 25  ans, qui apportait une expérience commerciale et qui, comme son patron, était passionné de foot ; le footballeur amateur teste d’ailleurs à souhait les résultats de son travail.

    Dans ses premiers mois chez bvD, retro Kneck a d’abord mis au point des approches, en concertation avec peter Göppel, puis les a mises en œuvre. résultat : Knecht a pu vite acquérir comme partenaires les clubs de foot professionnels Fc Zurich et Fc Saint-Gall. ces deux clubs sont d’importants vecteurs d’image et, avec leur grand nombre de supporters, des locomotives pour les ventes de ballons per-sonnalisés comme cadeaux ou souvenirs personnels. Le plus gros potentiel de chiffre d’affaires se situe pour Göppel et Knecht dans la boutique en ligne www.balleristo.com, où l’on peut configurer et commander divers ballons de match personnalisés. « pour ce

    BVD Druck+Verlag Ag 9494 Schaan, Liechtenstein www.bvd.li

    www.heidelberg.com/SX52 www.heidelberg.com/SX102 www.heidelberg.com/4D www.heidelberg.com/LE_UV

    heidelberg news 278à la perfection

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  • « Pour réussir durablement dans l’industrie des arts graphiques, il faut savoir s’adapter aux situations et faire preuve d’agilité. »peter göppelpatron bvd druck+verlag

    Trajets plus courts, travail en équipe bien rodé : les 45 employés de BVD

    travaillent en étroite coopération. L’esprit d’entreprise est perceptible

    dans chaque service.

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  • Grâce à la toute nouvelle technologie jet d’encre, la nouvelle Jetmaster Dimension 250 peut imprimer jusqu’à quatre couleurs, plus blanc couvrant et, en option, vernis, sur des objets ronds. La robotique 4 axes assure à cet égard un guidage précis des objets de 10 à 300 mm de diamètre.

    heidelberg news 278à la perfection

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  • anguleux, ronds et multicoloresLes nouvelles Jetmaster Dimension 250 et 1000 apportent la couleur à des objets tridimensionnels de tout type. Le mérite de cette nouvelle multiplicité d’applications en impression 4D revient à l’alliance du jet d’encre et de la robotique.

    avec la Jetmaster Dimension, Heidelberg a ouvert la porte à une nouvelle dimension : l’impression numérique en 4D. Heidelberg présente juste à temps pour la drupa 2016, deux machines de la prochaine génération. La Jetmaster Dimension 250, à robotique 4 axes, peut imprimer jusqu’à quatre couleurs plus blanc couvrant et, en option, vernis sur des objets de 10 à 300 mm de diamètre. La Jetmaster Dimension 1000, à robotique 6 axes, offre les mêmes options, mais pour des objets plus complexes, d’une lar-geur allant jusqu’à 500 mm et d’une longueur de 1 000 mm et plus.

    Les nouvelles machines élargissent nettement l’éventail des applica-tions 4D. « La Jetmaster Dimension offre la plus grande souplesse à l’utilisa-tion. On peut imprimer sur les géométries et les substrats les plus divers », indique Ivar Emde, Business Development Impression 4D chez Heidelberg.

    Il est ainsi possible de personnaliser aisément et efficacement des biens de consommation. Les imprimeries peuvent ainsi s’ouvrir également de nouveaux domaines d’activité en individualisant des produits de leurs clients ou en conçevant de nouvelles approches pour élargir leur clientèle. Les ma-chines sont en outre intéressantes pour les fabricants et commerçants dési-rant personnaliser leurs produits directement et à la demande en production ou au point de vente.

    ivar emdeBusiness Development 4D Printing Heidelberger Druckmaschinen AG

    www.heidelberg.com/4D

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  • centre de compétence et laboratoire d’essai

    onsieur Krapp, tout ici ressemble à une imprimerie industrielle, et pas au showroom du plus grand fabricant de presses. Qu’en est-il exactement ?

    Nous fonctionnons et produisons ici comme une imprimerie à part entière. à la seule différence que nous ne vendons pas d’imprimés. Nous concentrons par contre ici tout notre savoir-faire et investissons beau-coup de temps dans l’optimisation des processus, dans l’optique de la presse. Nous pouvons ainsi aider le mieux possible nos clients, sur l’ensemble du cycle de production, à prendre les bonnes décisions. c’est cette approche que nous avons déjà initiée avec succès avec le pmc packaging. en ouvrant le pmc aux imprimeurs industriels de labeur à Wiesloch, nous avons mainte-nant tout réuni sur un même site – d’où des trajets plus courts pour les clients et pour nous.

    Comment se complètent les deux PMC ?L’accent du pmc packaging est mis sur toute la

    chaîne de production de boîtes et étiquettes, sur les ennoblissements haut de gamme, sur les applications spéciales ainsi que sur toutes les configurations de presses aux formats 145 et 162. au pmc commercial, nous nous adressons aux imprimeurs de publicité, qui ont des exigences et des procédures tout autres.

    Quels sont les thèmes que vous couvrez ?Nous concevons le pmc comme centre de com-

    pétence se proposant d’offrir un large éventail de pres-tations. Depuis le conseil en investissement dans des

    mmachines offset, numériques et de façonnage ainsi que dans des solutions comme le prinect Workflow et jusqu’à des essais de faisabilité avec les consommables adéquats ou à la formation des utilisateurs, en passant par des offres de services d’amélioration des perfor-mances. S’y ajoutent des réunions d’information sur des sujets brûlants pour les clients, par exemple comment élargir leur gamme ou produire au plus juste.

    Quel est l’accueil réservé à ces offres ?La plupart des clients viennent chez nous pour

    essayer une machine donnée. ils veulent s’assurer de la pérennité de leur investissement et préciser les détails de l’équipement. pour ce faire, ils peuvent faire exécu-ter un ou plusieurs travaux d’évaluation et déterminer l’impact de différentes configurations. beaucoup dé-couvrent alors aussi une chose ou l’autre qui pourrait être utile, par exemple les « jardinières » en mezzanine d’une grosse Speedmaster.

    À quoi servent ces « jardinières » ?ce sont des bacs que nous avons spécialement mis

    au point pour les cartouches d’encre, qu’il convient de conserver debout. ces bacs sont accrochés aux mains courantes de la presse, côté entraînement, et donc à por-tée de main là où ils sont appelés à être utilisés. c’est par ce genre de solutions que nous voulons suggérer les moyens de rendre les modes opératoires encore plus er-gonomiques et plus efficaces. il arrive donc que des clients venus pour une machine au pmc en repartent avec des idées pour le quotidien de leur production.

    Autrement dit, au-delà des machines, il s’agit de tous les « ingrédients » pour réussir en affaires ?

    exactement. Les clients peuvent aussi trouver ici l’inspiration et des astuces pour leur quotidien, jusqu’à de nouvelles idées d’affaires, comme l’impression per-sonnalisée d’objets. L’accent est naturellement mis sur les essais de l’équipement ou sur la simulation de la production. Nos clients nous envoient à cet effet leurs travaux. Nous les réimprimons pour montrer ce

    « We are More than Machines » – l’inscription saute tout de suite aux yeux quand on pénètre dans le print media center (pmc) commercial de Wiesloch-Walldorf. et c’est fait pour. car comme l’explique roland Krapp, directeur du pmc, dans son interview : la plupart des clients sont surpris de l’ampleur de l’aide que peut leur apporter heidelberg.

    heidelberg news 278à la perfection

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  • roland krappDirecteur du Print Media Center Heidelberger Druckmaschinen AG

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  • pmc commercial: les atoutsConcentré d’intérêt pour le client : Le PMC Heidelberg, avec ses deux halls dédiés au Commercial et au Packa-ging à Wiesloch-Walldorf, est intégré au Print Media Center Network mondial. Ce dernier dessert en outre le marché américain, avec le PMC Atlanta de Kennesaw, et le marché asiatique, avec le PMC Shanghai de Qingpu.

    Imprimerie de démonstration personnalisée : Essais de confirmation du bien-fondé de l’investissement et de définition de la configuration et de l’équipement adaptés pour machines numériques et offset. Essais de perfor-mances et de faisabilité pour déterminer si et comment une production peut être plus performante.

    Centre de compétence en applications : Mise au point et présentation de nouvelles applications ainsi que mise en œuvre de sessions de formation aux applications au PMC et chez le client.

    Tendances et idées d’activités : Présentation de nou-velles technologies et applications, telles que l’impres-sion 4D personnalisée.

    Consommables : Essais et qualification en vue d’une production fiable sur spécifications telles que Eco ou performance maximale.

    Conseil personnalisé sur les services et solutions logicielles en vue de l’atteinte d’objectifs donnés, tels que disponibilités ou processus automatiques.

    Des écrans multitactiles donnent aux clients un aperçu des bouquets de services. Un spécialiste Heidelberg est toujours présent pour les questions et les conseils.

  • qui est aujourd’hui faisable en utilisant des ma-chines à haut niveau d’automatisation, les consom-mables adaptés et notre technologie de gestion de flux de production. beaucoup sont alors étonnés de voir quel potentiel d’amélioration ils ont encore. Dans le domaine du logiciel et des services notamment, notre offre s’est beaucoup étoffée.

    Comment les clients peuvent-ils voir s’ils peuvent profiter du logiciel et des services ?

    Nos écrans multitactiles offrent un aperçu de nos bouquets de services, consommables et logiciels pour certaines applications, par exemple la technologie anicolor ou l’impression numérique. mais il est aussi possible de se lancer directement dans des produits de service ou de logiciel, comme le prinect business mana-ger ou le remote monitoring. pour chaque produit, on peut afficher de plus amples informations. La plus grande valeur ajoutée pour le client est de consulter l’un de nos spécialistes pour répondre à ses questions et le conseiller personnellement. il peut en outre s’inscrire à une démonstration et, en compagnie du conseiller technique, passer en revue le flux complet sur la base d’un travail concret et le tester dans le cadre d’une mise en œuvre sur la machine.

    Comment se déroule un tel entretien de conseil personnalisé ?pour un conseil bien ciblé, il est utile de travail-

    ler avec les données actuelles de production. pour ce qui est de l’amélioration des performances, nous nous connectons à distance, en concertation avec le client, à sa presse, en mesurons les performances et en identi-fions les potentiels d’amélioration. Nous discutons alors avec lui des actions possibles : par exemple, main-tenance préventive ou télésurveillance pour augmenter la disponibilité de la machine, formation des utilisa-teurs, prinect color management pour une mise en couleur plus rapide ou bouquet performance plus,

    pour n’en citer que quelques-unes. il en résulte souvent des projets concrets aux améliorations mesurables.

    Comment aidez-vous les clients qui veulent proposer quelque chose de particulier ?

    Dans ce cas aussi, nous nous considérons comme laboratoire d’essai. Nous faisons avec le client des es-sais de faisabilité pour déterminer si, et dans quelles conditions, l’application est réalisable. Nous expéri-mentons en outre avec des encres et vernis pour faire avancer les applications ambitieuses à valeur ajoutée potentielle, telles que l’impression avec vernis struc-turé ou la production d’un brillant métallique. beau-coup de clients viennent aussi au pmc parce qu’ils veulent ajouter l’impression numérique à leurs activi-tés. Grâce à notre flux hybride, ils peuvent voir à l’œuvre l’interaction de l’offset et du numérique et s’informer sur le mode de fonctionnement de la publi-cation multicanal avec le prinect media manager. enfin, nous présentons aussi régulièrement à nos manifesta-tions les nouvelles tendances et applications hors normes, comme l’impression 4D.

    Comment les clients peuvent-ils utiliser le PMC ?ils peuvent venir nous voir, avec leur problème

    particulier, à des démonstrations personnalisées ou dans le cadre d’une manifestation comme les packaging ou commercial Days. L’interlocuteur est l’agence heidelberg locale, qui organisera la visite pour le client. Nous organisons par ailleurs le troisième jeudi du mois une journée portes ouvertes, où nous exécutons des travaux types sur toutes les machines. une inscription longtemps à l’avance n’est pas nécessaire dans ce cas. un moment fort particulier sera, en 2016, un drupa heidelberg organisé dans les deux halls du pmc, paral-lèlement à la drupa de Düsseldorf. Les clients intéressés du monde entier sont cordialement invités à réserver leur place auprès de leur agence heidelberg.

    pmc packagingLe PMC Packaging du hall 11 offre sur 5 400 m2 un savoir-faire compétent tout autour de la fabri-cation de boîtes ainsi que d’étiquettes gommées et inmould. Un autre point fort sont les ennoblis-sements haut de gamme et applications spé-ciales, telles que pelliculage à froid et double vernis. Les solutions présentées sont des presses grand format et longues comportant jusqu’à 15 groupes imprimants, vernis et sécheurs, l’équipement de façonnage correspondant ainsi que le logiciel associé.

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  • minimalisme mais

    valeur ajoutéeL’Easymatrix 106 CS découpe, raine, gaufre, perfore et coupe

    le papier, le carton, les étiquettes et le carton ondulé à une cadence

    allant jusqu’à 7 700 feuilles à l’heure. Une semaine de prise en

    main suffit aux débutants. Les  découpeurs » expérimentés

    maîtrisent la machine au bout d’une journée.

    découper ? c’est simple !Easymatrix 106 CS. La nouvelle découpeuse Easymatrix 106 CS se concentre sur toutes les fonctions essentielles. D’où tout l’intérêt qu’elle présente pour les entreprises voulant se lancer sans gros investissement dans l’impression d’emballages, remplacer leur équipement vétuste ou accroître leurs capacités de « packaging ».

    e fait que l’easymatrix 106 cS ait déjà été livrée à des clients avant même le lancement officiel de la vente n’étonne pas hakim arbaou. Le chef de produits de heidelberg est souvent en déplacement sur le marché. il connaît l’importance des nouvelles perspectives de croissance pour les petites et moyennes im-primeries. et il sait que ces entreprises ne roulent vraiment pas sur l’or.

    « afin d’abaisser le seuil d’investissement, l’équipement de l’easymatrix 106 cS se concentre délibérément sur la fonctionna-lité », indique arbaou. c’est ce qui la rend intéressante pour les entreprises les plus diverses. pour les imprimeurs de publicité, par exemple, désirant se lancer dans l’im-pression d’emballages ou augmenter leur flexibilité et leur valeur ajoutée en réinté-grant des travaux de découpage et de gau-frage sous-traités. La découpeuse fait aussi l’objet d’une demande de la part d’entre-prises mixtes souhaitant se moderniser ou se développer à bon marché. La machine est de même intéressante pour les petites et moyennes imprimeries d’emballages.

    c’est pour répondre précisément aux aspi-rations de ces clients qu’a été conçue l’easy-matrix 106 cS. « La découpeuse se concentre sur les fonctions permettant une prise en main rapide, une production économique ainsi qu’un haut niveau de qualité et de flexibilité », explique arbaou. « Nous savons de par le re-

    tour de nos clients que l’easymatrix 106 cS répond absolument à toutes les attentes en matière de vitesse de production, de fonction-nalité et de convivialité. »

    une raison de cette adhésion est aussi que la machine, construite en chine par le parte-naire stratégique de heidelberg, masterwork (mK), offre déjà en standard des fonctions qui sont loin d’être évidentes dans sa catégorie et qu’il faut souvent acheter en option. ainsi, margeur et réception non-stop laissent au conducteur du temps supplémentaire pour surveiller la production et contrôler la qua-lité. L’ajustage fin en soubassement, destiné à corriger la position de la platine de découpe, assure un positionnement exact même en cas d’utilisation d’outils tierce partie. et pour accélérer encore la mise en train, des systèmes de calage rapide sont par exemple disponibles en option pour les postes de découpe et d’éjec-tion. La machine est en outre extrêmement robuste. « avec l’easymatrix 106 cS, les entre-prises peuvent travailler et se développer dans les années à venir – au prix d’une ma-chine d’occasion, mais avec l’intégralité de la garantie légale  », résume arbaou.

    l

    www.heidelberg.com/easymatrix

    heidelberg news 278à la perfection

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  • Les amateurs de raisins secs sont à la bonne adresse chez mymuesli. Dans les boutiques de la chaîne, les clients peuvent confectionner eux-mêmes le muesli de leur choix à partir d’une multitude de délicieux ingrédients. La grande nouveauté, c’est de pouvoir emporter son muesli personnel dans un emballage lui aussi personnalisé, directement imprimé au point de vente. C’est ce qui est possible au magasin mymuesli de la zone piétonne de Heidelberg, où est aussi installée la presse né-cessaire : une Jetmaster Dimension 250 quatre couleurs. Le carton standard de 27 cm de haut est revêtu d’un vernis à dispersion et ne com-porte avant la personnalisation que le nom du fabricant, le code-barres et les mentions lé-gales. Le dos de l’emballage présente une plage blanche pour un graphisme et deux zones de texte. Une fois le graphisme choisi et le texte saisi par le client sur le terminal, l’emballage est mis dans la machine par une hôtesse my-muesli. Cyan, magenta, jaune et noir sont en-suite imprimés par jet d’encre. Chaque dépôt d’encre est séché à la lumière UV. Le client peut suivre le déroulement des opérations et emporter tout de suite une boîte imprimée en direct en un tour de main et dans la meilleure qualité. C’est un cadeau vraiment personnel et haut de gamme. La célèbre boîte mymuesli fait ainsi pour toujours partie de la légende.

    belle ouvrage

    Montrez-nous ce que vous avez de mieux !Vous avez, vous aussi, un emballage, une brochure, un calendrier ou un autre imprimé dont vous êtes particu-lièrement fier ? Un petit ou un grand chef-d’œuvre que vous aimeriez voir figurer ici dans l’un des prochains numéros ? Alors participez et envoyez en un exemplaire à :

    Heidelberger Druckmaschinen Ag Sabine Langthaler Gutenbergring 69168 Wiesloch Allemagne

    cheF-D’œuvre

    L’emballage de muesli est placé pour impres-sion dans la Jetmaster Dimension 250. Le client peut suivre l’opération à travers la vitre.

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  • par simple pression sur un bouton

    e plexiglas noir intégré dans le capotage du groupe d’impression – élément de design de la famille numérique – montre déjà ce que visent les nouvelles caractéristiques de la Speedmaster xL 75 anicolor : « L’anicolor et l’impression numérique poursuivent leur rapprochement. Non seulement pour ce qui est de la production bon marché de petits tirages, mais aussi et surtout de la simplicité d’utilisation », explique Frank Süsser, chef de produits. car avec la nouvelle génération anicolor 2, heidelberg a encore une fois mis les bouchées doubles et augmenté l’intérêt de la technologie. en tout premier lieu, avec le « booster » anicolor, à l’origine d’un gain de productivité notable.

    En remettre une coucheL’anicolor booster permet de renforcer l’en-crage en fonction du support – par simple pression sur un bouton. « c’est un avantage énorme quand il s’agit de traiter en souplesse divers supports absorbants, par exemple du papier couché ou du papier naturel nécessi-tant une forte épaisseur de la couche d’encre », indique Süsser. heidelberg a doublé pour ce faire la plage de réglage de la densité d’en-crage. Quand un travail exige une plus forte couche d’encre, l’opérateur n’a besoin que d’activer l’anicolor booster au prinect press manager. « on obtient ainsi avec l’anicolor 2 une flexibilité comparable à celle de l’offset conventionnel. viennent s’y ajouter toutefois la grande sécurité du process et les avantages bien connus de la technologie anicolor  », explique Süsser.

    Le fait que le système d’encrage court, sans zones, convienne particulièrement aux petits tirages et aux changements fréquents de tra-vaux fait partie de l’histoire de son succès. La formule 90-50-50 a révolutionné l’impression de petits tirages en offset. L’encrage rapide et constant produit environ 90 % moins de gâche. un nouveau travail est en couleur au bout de 20 à 30 feuilles de mise en train seu-lement. il en résulte une mise en route 50 % plus rapide et une productivité 50 % plus

    lgrande, alliées à la simplification et à la sécu-rité des manipulations puisqu’il n’y a plus à régler les zones d’encrage.

    Une série d’encres à tout fairejusqu’ici, il fallait souvent sur chaque sys-tème d’encrage un second encrier à encre plus pigmentée pour imprimer sur supports absorbants. Grâce à l’anicolor booster, une série de couleurs de base est désormais suffi-sante. D’où moins de travail pour le conduc-teur. ce dernier n’a plus besoin de changer les cartouches ni de nettoyer les encriers additionnels. S’y ajoute une simplification des manipulations. Selon le pouvoir d’absorp-tion du support, l’anicolor booster augmente par simple pression de bouton la densité d’encrage pour parvenir à la coloration dési-rée – rendant ainsi l’anicolor encore plus rapide, plus souple et plus productif.

    La productivité est encore améliorée par deux autres innovations. « L’accélération du nettoyage du système d’encrage fait gagner une minute au changement de travail », ajoute Süsser. « De plus, le conducteur peut opter au besoin pour une réduction plus rapide de l’encrage, ce qui fait gagner 20 secondes de plus et peut s’utiliser quand se succèdent des travaux du même type.

    15 minutes plus vite en couleurs spécialesL’anicolor booster simplifie et comprime aussi les opérations dans l’impression d’em-ballages et l’impression publicitaire haut de gamme. « près de 95 % des couleurs spéciales peuvent se traiter avec le même rouleau tramé grâce au saut de densité », souligne

    Süsser. Le passage au rouleau tramé de 14 n’est généralement plus nécessaire que pour des travaux à blanc couvrant, dorure ou ar-genture. La suppression du changement de rouleau se traduit par un gain de temps allant jusqu’à 15 minutes, ce qui suffit à augmenter la rentabilité.

    un gain de productivité encore plus grand s’obtient en utilisant prinect multicolor. ce logiciel permet de simuler à s’y méprendre des couleurs spéciales à l’aide des couleurs de base cmjN + orange, vert et violet, ce qui évite de changer de couleurs et de rouleaux tramés et accroît la cadence. « Les clients heidelberg bénéficiant de ces avantages avec leur Speedmaster xL 75 anicolor gagnent vraiment de l’argent sur les petits tirages », indique Frank Süsser.

    et pour qui la dernière génération ani