les limites du système automobile - frédéric-héran
DESCRIPTION
An excellent analysis of the automobile/environment/economics interface by Prof.Frédéric Héran of the University of Lille as presented to the " Premières rencontres nationales de l’autopartage". Strasbourg – 13 mai 2011. Get a feel for this as a focused case study, and you are well on the way to understanding what sustainable development is all about.Prof. Frédéric-HéranMaison européenne des sciences de l’homme et de la société2 rue des Canonniers, 59800 [email protected]TRANSCRIPT
Les limites du système automobile Premières rencontres nationales de l’autopartage Strasbourg – 13 mai 2011
Frédéric Héran Maison européenne des sciences de l’homme et de la société 2 rue des Canonniers, 59800 Lille [email protected]
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Le système automobile
Définition Un usage aisé de l’automobile suppose – des véhicules peu coûteux et fiables, produits en masse – un réseau routier de qualité, dense et rapide – des services : vente, réparation, assurance, parcs de stationnement… – un code de la route connu et accepté par tous – des contrôles (police et gendarmerie, système judiciaire…) – des lieux adaptés à l’automobiliste : motels, grands commerces…
Des avantages considérables
– Un effet de club : celui qui entre dans le club en passant le permis profite d’une accessibilité accrue au territoire (emplois, commerces, logements, écoles…) – Un effet de parc : plus le parc automobile est important plus les services sont denses et bien adaptés – Un effet de réseau : plus le réseau routier est dense, plus il génère des revenus ou taxes, plus on peut l’étoffer, plus il est efficace
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Les effets négatifs de l’automobile
Effets négatifs externes = effets provoqués par les automobilistes (les émetteurs) et subis par les autres usagers (les récepteurs) sans que les premiers dédommagent les seconds Les nuisances : insécurité routière, bruit, pollution… —> problème très sous-estimé aspect développé dans cette communication
Effets négatifs internes = effets infligés par les automobilistes à eux-mêmes 1/ La congestion —> problème surestimé et très local 2/ La dépendance automobile —> problème important
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La dépendance automobile
Définition
= être captif ou exclu de l’automobile pas d’accès possible à d’autres modes que l’automobile que l’on dispose ou non d’une voiture
Deux types d’usagers dépendants
– les captifs = ceux qui aimeraient sortir du système automobile mais qui ne le peuvent pas – les exclus = ceux qui voudraient profiter du système automobile mais qui ne le peuvent pas
Répartition – 1/3 de captifs – 1/3 d’exclus – 1/3 en position de choix modal (voiture ou transport collectif)
NB Comme les nuisances, la dépendance automobile croît avec le développement du système automobile
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Plan
I – La collection des nuisances II – Critique de l’approche sectorielle des nuisances III – Pour une approche systémique des nuisances IV – Les conséquences d’une approche systémique des nuisances
en France, en milieu urbain Thèse On n’a pas encore pris toute la mesure
des nuisances de l’automobile en ville
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I – La collection des nuisances
Un exercice classique Insistance sur les aspects les plus délicats
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L’insécurité routière
Evolution des tués dans les accidents de la route en France depuis 50 ans
?
75 : port de la ceinture obligatoire, enfants à l’arrière, cyclomoteurs à 45 km/h par construction …
03 : radar automatique e
78 : dépistages de la conduite en état d'ivresse 79 : système de bonus-malus sur les primes d'assurance
73 : limitations de vitesse, port du casque obligatoire
83 : seuil du délit d’alcoolémie à 0,8 g/l 89 : vitesse limitée à 50 en ville
92 : permis à points, contrôle technique obligatoire 96 : brevet de sécurité routière
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L’insécurité routière
Depuis 1973 – trafic x 2,5 – accidents / 4
mais – coût du mort x 4 (valeur utilisée par les autorités dans leurs calculs)
Rôle clef de la vitesse
– rétrécissement du champ de vision – augmentation forte de la distance d’arrêt – augmentation très forte de l’impact (l’énergie cinétique)
Percuté à 50 km/h par une voiture, un piéton meurt dans 90 % des cas
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Le bruit
80 % du bruit provient des transports (68 % routier / 20 % aérien / 12 % ferroviaire) De + en + de bruit, car + de trafic
+ répandu dans l’espace + étalé dans le temps
Opinions
33 % des ménages se disent gênés par le bruit automobile – 50 % en Ile de France – 20 % en zone rurale
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Extrait de la carte du bruit routier de jour à Paris
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La pollution locale
Des progrès considérables
Grâce aux normes euro, entre 1993 et 2011, division par 4 à 10 des principaux polluants émis par les véhicules neufs
Mais d’autres polluants aux impacts mal connus
– particules fines : 8000 décès par an (AFSSE, 2002) – particules ultrafines encore plus dangereuses que les fines ? – MTBE sur la pollution des nappes phréatiques ? – métaux lourds sur la pollution des sols ? – ozone de fond sur la santé publique ? – acidité des océans sur la biodiversité marine ? …
Les faibles doses inoffensives à court terme, mais accumulation grave à long terme
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L’effet de serre
Les voitures thermiques Bien trop coûteux d’éviter les émissions de CO2 à la source
Les voitures électriques Plus émettrices de CO2 que les voitures thermiques si rechargées en période de pointe électrique car utilisation de centrales thermiques en appoint !
(étude ADEME, 2009)
Une question délicate Le coût de la tonne de carbone…
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L’épuisement des ressources naturelles
L’énergie Pics du pétrole, du gaz, du charbon, de l’uranium…
Les métaux Pics métalliques (sauf fer et aluminium…) car tout n’est pas recyclable : alliages…
Cercle vicieux
+ d’énergie
+ de métaux « Le temps du monde fini commence » (Paul Valéry, 1931)
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Les effets de coupure
Définition Une infrastructure en milieu urbain provoque un effet de coupure quand elle empêche, complique ou rend dangereux certains déplacements
Principaux impacts
1/ Délais, Détours et Dénivelés (les 3D) mesurables 2/ Diminution des relations de voisinage difficile à mesurer 3/ Modifications du fonctionnement urbain trop compliqué
Publics surtout concernés
Les modes non motorisés très pénalisés par les détours et le danger – les piétons, surtout les plus vulnérables – les cyclistes car voiries impraticables et infrastructures infranchissables
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La diminution des relations de voisinage
Voie à faible trafic = nombreux contacts
Voie à fort trafic = peu de contacts
(Appleyard, 1972)
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La consommation d’espace
Des écarts énormes selon les modes de transport
Pour un déplacement domicile-travail de 10 km aller-retour pour 1 à pied 2 en tramway 4 à vélo 5 en bus à haut niveau de service 72 en voiture (stationnement en parking)
Une appropriation privée de l’espace public par le stationnement
2 files de stationnement dans une voie de 10 m de large = 40 % de l’espace privatisé (cas de la moitié des rues à Lille)
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Conséquence : des conflits d’usage
Toute réduction d’espaces consacrés à l’automobile est vivement contestée
Aubervilliers un trottoir entre la cité des Cour- tillères et la station de métro
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Les effets sur les paysages
– intrusion visuelle des infrastructures – intrusion visuelle des véhicules – bâtiments dégradés par la pollution
– enseignes et panneaux publicitaires – moyens de transport support publicitaire – signalisation routière omniprésente…
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Et beaucoup d’autres nuisances
– congestion infligée par les voitures aux usagers des bus – vibrations provoquées par les moyens de transport lourds – pollution des eaux – pollution des sols – imperméabilisation des sols – réduction des terres agricoles – impact sur la biodiversité – îlots de chaleur liés au revêtement des voiries et parkings – contraintes architecturales imposées aux habitations par les garages…
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II – Critique de l’approche sectorielle des nuisances
Rarement faite…
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Le raisonnement de base et ses conséquences
Principe général Pour qu’une nuisance compte, elle doit avoir un coût = évaluation économique obligatoire
Conséquences Chaque nuisance évaluée séparément = adaptation de la réalité à la méthode !
Une obsession : « le risque de doubles comptes » = ne pas compter 2 fois la même chose Exemple : – insécurité routière et – effet de coupure lié à l’insécurité routière 2 + 2 peut faire 3, mais 2 + 2 ne peut jamais faire 5
Bilan très maigre 3 nuisances à peu près évaluées
– insécurité routière – bruit – pollution locale
Les autres sous-estimées ou négligées
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Des nuisances jugées indépendantes
Une approche sectorielle des nuisances
Il serait plus facile de traiter les problèmes en isolant leurs composantes puis en les résolvant une par une
Cf. 2e précepte de Descartes, 1637 : « diviser chacune des difficultés (…) en autant de parcelles qu’il se pourrait, et qu’il serait requis pour les mieux résoudre »
Nuisance Spécialistes Conséquences spécifiques
Evaluations monétaires
Solutions adaptées
Insécurité routière Bruit Pollution locale Effet de serre Effets de coupure ………
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Les effets pervers des solutions sectorielles
NB en l’absence de coordination, aucune raison pour que des solutions sectorielles soient compatibles entre elles
De fait il est fréquent qu’apparaissent des effets pervers (= conséquences à la fois inattendues et opposées aux effets souhaités)
5 catégories d’effets pervers Exemple 1/ Les traitements qui ne règlent que trop partiellement le problème
Les doubles vitrages qui n’atténuent le bruit qu’à l’intérieur des habitations
2/ Les traitements qui aggravent le problème
Les passages dénivelés si mal commodes qu’ils incitent les piétons à passer à niveau
3/ Les traitements qui ne règlent que temporairement le problème
Les dispositifs de sécurité qui poussent l’automobiliste à prendre plus de risques
4/ Les traitements qui déplacent le problème
Les déviations d’agglomération qui reportent les coupures en périphérie
5/ Les traitements qui aggravent d’autres nuisances
Les infrastructures en viaduc qui libèrent de l’espace au sol mais dégradent le paysage
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Quel bilan pour l’ensemble des effets ?
Exemple de bilan réalisé
Impacts du projet de rocade nord de Grenoble Après analyse globale des impacts qui révèle un trafic induit et ses nuisances associées des reports de trafic dans des zones sensibles des atteintes au paysage et aux projets d’urbanisation => avis négatif unanime de la Commission d’enquête en mars 2010
Exemple d’absence de bilan
Impact des infrastructures lourdes sur l’accessibilité des territoires jugé a priori positif malgré les effets de coupure engendrés En fait, 2 erreurs méthodologiques : – on ne peut comparer un flux motorisé concentré à un flux non motorisé par nature plus dispersé – une partie des usagers non motorisés a renoncé à se déplacer ou s’est rabattue vers les modes motorisés
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III – Pour une approche systémique des nuisances
Cf. les travaux des systémistes dans les années 60-70 (Von Bertalanffy, Le Moigne…) La décomposition d’un problème en ses parties peut être une phase analytique préalable à son traitement, mais il est absurde de résoudre séparément chacune des parties d’un problème au risque de graves contradictions car les composantes du problème forment un système => Seule une solution globale ou intégrée a quelques chances de réussir
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Les liens directs entre nuisances
Chaque nuisance est prise dans un processus cumulatif
Exemple : les polluants se combinent pour produire des polluants secondaires qui peuvent se révéler nocifs (cf. cas de l’ozone…)
Les nuisances entretiennent de nombreux liens directs entre elles
Lecture : le bruit peut contribuer à provoquer des accidents
Bruit Congestion
Effets de coupure
Consommation d’espace
Effets sur le paysage
Pollution Accidents
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Les effets de synergie
Définition Soit deux nuisances A et B, il existe un effet de synergie si impact de (A + B) > ou < [(impact de A) + (impact de B)] Le tout est supérieur ou inférieur à la somme des parties
Domaine concerné 4 impacts indirects majeurs liés à l’accumulation des nuisances
Modes de transport utilisés 1/ La désaffection pour les modes actifs Type de déplacements effectués 2/ La diminution des relations de voisinage L’homme 3/ La dégradation de la santé humaine L’environnement 4/ La dégradation du cadre de vie
Exemple Les nuisances des transports ont toutes un impact + ou – fort sur le cadre de vie
Mais c’est le plus souvent seulement l’accumulation de nuisances qui décide une famille à déménager
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Les quatre impacts indirects majeurs communs à l’ensemble des nuisances Impact indirect
Impact direct
Désaffection pour les modes actifs
Diminution des relations de voisinage
Dégradation de la santé humaine
Dégradation du cadre de vie
Pollution atmosphérique Gêne dans l’effort
Echanges peu agréa-bles dans un environ-nement pollué
Maladies pulmo-naires, cancers…
Bâtiments salis Fumées, odeurs
Bruit Déplacements peu agréables dans un environnement bruyant
Echanges peu agréa-bles dans un environ-nement bruyant
Effets de nature physiologique ou psychologique
Lieux calmes peu nombreux
Insécurité routière
Crainte de traverser les voies à pied ou d’em-prunter les artères à vélo
Echanges limités par peur d’affronter le trafic
Traumatismes phy-siques et psychiques Décès et deuil
Risque d’accident préoccupant
Consommation d’espace
Espaces réduits pour les piétons souvent inexis-tants pour les cyclistes
Eloignement des espaces vécus
Stress lié aux espaces restreints
Peu d’espaces non soumis au trafic
Effet de coupure
Délais, détours et dénivelés dissuasifs
Relations réduites entre rives et à proximité
Obésité liée au manque d’exercice physique
Espaces éclatés, discontinus
Effet sur les paysages
Piétons et cyclistes peu visibles dans un paysage dominé par la voiture
Echanges peu agréables dans un paysage dégradé
Déprime dans des paysages agressifs et chaotiques
Espace urbain dominé par la circu-lation automobile
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Les spirales négatives
Définition d’une spirale négative
Soit une nuisance A et ses impacts B At => Bt => At+1 avec At+1 > At Blocage de toute évolution possible à terme d’où relation circulaire
Définition d’une relation circulaire
Soit une nuisance A et ses impacts B At => Bt => At La cause est aussi la conséquence de l’effet
Souvent, des spirales multiples et enchevêtrées N’étant pas souhaitée, la spirale négative est un type particulier d’effet pervers
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Les spirales négatives
Exemple. La double spirale de l’insécurité routière à pied et à vélo Source : Héran, 2003
croissance du trafic automobile
augmentation du risque objectif à pied et à vélo
augmentation accrue du risque subjectif
à pied et à vélo
diminution de la pratique de la marche et du vélo
rapport de force moins favorable aux
piétons et aux cyclistes
report vers les modes motorisés
2
1
3 4
5
6
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Les spirales négatives
Les spirales négatives des quatre impacts indirects majeurs communs à l’ensemble des nuisances
Désaffection pour les modes actifs
nuisances accrues report vers les modes motorisés
Diminution des relations de voisinage recherche de relations lointaines
nuisances accrues report vers les modes motorisés
Dégradation de la santé humaine abandon des modes actifs
nuisances accrues report vers les modes motorisés
Dégradation du cadre de vie fuite des ménages en périphérie
nuisances accrues report vers les modes motorisés
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Conclusion : une forte interdépendance entre nuisances
Le système de nuisances des transports en milieu urbain
Trafic moto-risé
effets de coupure
désaffection pour les modes non motorisés
pollution
bruit
insécurité routière
dégradation de la santé humaine
diminution des relations de voisinage
dégradation du cadre de vie consommation d’espace
effets sur les paysages
Impacts directs séparables
Impacts indirects à causes multiples et liés
Cause
………
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IV – Les conséquences d’une approche systémique des nuisances
Si les nuisances font système, alors leur perception, leur traitement et leur évaluation en sont profondément transformés
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Système de nuisances et modes de vie
Les citadins ont une perception globale, systémique des nuisances Par exemple, ils dénoncent l’ensemble des désagréments d’une voie rapide
Conséquence Le choix de localisation résidentielle des ménages
est aussi le choix d’un mode de vie sans trop de nuisances – les riches à l ‘écart des nuisances – les pauvres soumis aux nuisances
80 % des quartiers d’habitat social longés par une voie rapide ou une autoroute Hautepierre
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Des efforts accrus de prévention des nuisances
Seul moyen de limiter les effets pervers, contradictoires et coûteux des solutions sectorielles : traiter à la source les nuisances => politiques de modération de la circulation = généralisation des zones 30 dans les quartiers et requalification des infrastructures rapides en boulevards urbains
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Une remise en cause des évaluations socio-économiques des nuisances
Une sous-évaluation structurelle du coût des nuisances Impossible de tout quantifier
Exemple : la réduction des relations de voisinage qu’engendre l’effet de coupure
Impossible de tenir compte de tous les effets
effets indirects, effets à long terme et effets globaux Exemple : la part du développement des modes motorisés dans la croissance de l’obésité
Impossible de tenir compte des interdépendances
impacts indirects majeurs qui résultent de la conjonction des impacts directs Exemple : pour l’effet de coupure, des impacts directs faibles délais, détours et dénivelés mais des impacts indirects majeurs diminution des relations de voisinage…
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L’évaluation socio-économique du coût du système des nuisances
Une somme d’éva-luations sectorielles ?
> Une approche utile mais limitée, on l’a vu
La méthode des prix hédoniques ?
(= isoler dans les valeurs immobilières des écarts liés à l’existence alentour du logement de diverses nuisances) > Mesure seulement de la gêne perçue par les habitants surestimée par ceux qui se sentent oubliés sous-estimée par ceux qui sont impliqués dans ces nuisances > Les plus sensibles aux nuisances ont déménagé ou tentent de s’adapter au mieux en minimisant la gêne
La méthode d’éva-luation contingente ?
(= demander directement aux gens ce qu’ils sont prêt à payer pour que disparaissent les nuisances) > Redoutables difficultés de mise en œuvre > Perception ambiguë des nuisances par les seuls habitants restant sur place
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Critique des hypothèses de comportement des méthodes d’évaluation classiques
Hypothèse Les comportements des habitants reposent sur des choix individuels rationnels (explicites ou implicites)
En réalité Les ménages sont pris dans des contradictions qui les dépassent largement Exemple des « mamans taxis » Chaque parent prend une décision rationnelle en accompagnant son enfant en voiture pour le protéger de l’insécurité routière et pourtant il contribue lui-même à accroître ce danger Les citadins peuvent être parfaitement conscients des nuisances des transports, tout en y contribuant fortement parce qu’ils ne peuvent faire autrement
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Pour une autre approche d’évaluation du système des nuisances
Principe Comparer des modèles de ville et mesurer pour chacun les conséquences de leur politique de transport sur – les modes de déplacements utilisés – les distances parcourues – les incidences sur la santé publique et l’environnement…
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Conclusion
Les nuisances des transports
≠ Simple collection de nuisances parfaitement distinctes et aux impacts indirects négligeables = Système de nuisances interdépendantes qui convergent au niveau des impacts indirects avec des effets de synergie et des spirales négatives
Conséquences Politiques de modération de la circulation justifiées
Autres évaluations socio-économiques
Raisonner par type de modèle urbain Les villes apaisées ont une réelle attractivité
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Et l’autopartage dans tout cela ?
Moindre usage de la voiture = moins de dépendance automobile = moins de nuisances