let'smotiv méditerranée n°21 - mars 2011

Cultures et tendances urbainesméditerranée

n°21 / mars 2011 / GRATUIT

News

Reportage L'habit ne fait pas le chap !

Portfolio Sean Freeman

Évènement Garorock

Musique Campagnie des musiques à Ouïr, The Do, Mulatu Astatke, Babel Med Music, Les Ogres de Barback, Crocodiles, Signal Sonore

Cinéma Festival Itinérances, Waste Land

Exposition Open Frame, Le Club des 5, Futuréalismes, Larry Bell, agenda

Spectacle Festival Hybrides, TILT, Daniel Veronese, Wozzeck, Bonne Nouvelle, Radio Clandestine, La vie j'ai rien compris, Ma peau sur la table, agenda

Littérature James Ellroy, Rencontres du 9ème art

Gastronomie

Chroniques Musique, livres, DVD, jeux vidéos

Agenda concerts

Le mot de la fin

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SommaireLet’smotiv - mars 2011 #21

Let’smotiv Méditerranée est édité par la S.a.r.l. Plus2média, membre du réseau Let’smotiv Magazines

RESpONSABLE ET puBLICITé : Ludovic Deleu - [email protected]

RéDACTION : Céline Cauvi, Gaëlle Reynaud, Manuel Plaza

AGENDA : [email protected]

GRApHISME : Fabien Guiraud - [email protected]

ONT COLLABORé à CE N° :

Alain Allanic, Elisabeth Blanchet, Vincent Cavaroc, Florent Delval, Youness Hamelat, Guillaume Jallut, Carole Lafontan, Laetitia Medioni, Charles Limoncello, Nicolas Mathé, Baptiste Ostré, Hilaire Picault.

COuVERTuRE : Sean Freeman - www.thereis.co.uk

L’éditeur décline toute responsabilité quant aux visuels, photos, libellé des annonces, fournis par ses annonceurs, omissions ou erreurs figurant dans cette publication. Tous droits d’auteur réservés pour tous pays. Toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, ainsi que l’enregistrement d’informations par système de traitement

de données à des fins professionnelles, sont interdites et donnent lieu à des sanctions pénales. Magazine gratuit - Membre de l’OJD, Bureau de la presse gratuite d’information.

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Let’smotiv est une publication d’Urban Press, www.urban-press.com18 rue des Couteliers - 31000 Toulouse

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Planches ContactsLes Boutographies et Images Singulières, les deux événements majeurs régionaux de la création et de l’exposition photographique viennent de nous annoncer, de pair, les dates et le contenu de leurs programmes printaniers. Les Boutographies montpelliéraines ont mis en ligne sur leur site internet la sélection de leur 11ème édition qui aura lieu du 7 au 22 mai dans les galeries les plus photo-sensibles de la ville (Le pavillon populaire et la galerie St-Ravy pour le IN, le Mur Rouge, Transit et Alabarak pour le OFF). Du coté de Sète, l’association Cé-tavoir et ses Images Singulières enchaîneront du 2 au 19 juin avec un programme tout aussi pointu, axé sur le documentaire social et militant dans divers lieux insulaires et autant de rencontres, conférences et workshops. ❥ www.boutographies.com - www.imagesingulieres.com

Printemps des poètes La 13ème édition du printemps de poètes s'ouvre cette année sur le thème « D'infinis paysages » du 7 au 21 mars. un pro-gramme ambitieux, au delà des frontières, parrainé par Juliette Binoche. Dans le cadre de l'année d'Outre Mer, une place spéciale lui est réservée pour célébrer ces vastes paysages sauvages et oniriques. un éclairage particulier sera porté sur l'œuvre de Michel Butor, René Depestre, André Velter et Ken-neth White, poètes coureurs d'horizons. Sans oublier l'hommage à Andrée Chedid, grand soutien du festival depuis le début, récemment disparu. En région, de beaux événements sont pré-vus, notamment Notre besoin de Rimbaud, lecture-rencontre avec Yves Bonnefoy, soit un cadeau rare à la portée de tous. ❥ www.printempsdespoetes.com

En bref…© De Antoniis

un peintre français (Matisse), une superstar habituée aux rôles de mafioso (Al pacino),et une réalisatrice indienne. Voici les ingrédients épicés d'un futur biopic consacré auFauve français. De quoi s'emmêler les pinceaux. Masterpiece, sortie prévue en 2012.

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United 6Des rumeurs circulent actuellement sur le retour ou la création d’un nouvel événement techno dans la région cet été. Si elles se confirment la soirée united au Zénith de Montpellier le 16 avril en serait une massive mise en bouche. Mêlant grosse pointure des BpMs accélérés, confirmations natio-nales et découvertes locales, cette partie sonne aussi le retour des messes électroniques, ghettoïsées dans ses extrêmes ou vampirisées par le bu-siness des tambouilles commerciales. Adam Beyer et Jeffs Mills en seront les têtes d’affiches. Le premier avec sa dextérité désormais labellisée. Le second, que l’on ne présente plus, reviendra relever les compteurs de son indiscutable influence sur la nouvelle génération.

L'appel à candidatures est lancé pour participer aux sélections de l’édition 2011 de la soirée Rien à Jeter du Festival Quand je pense à Fernande le 18 juin. Clôture des inscriptions (réservée aux groupes de pACA, Midi pyrénées et Languedoc Roussillon) le lundi 14 Mars 2011.

Gaité LyriqueElle est loin l’époque où Luis Mariano y poussait la chansonnette. Après quelques coups de peinture et plus de 4 ans de travaux, nous aurons désormais plus de chances d’y croiser des James Murphy, José Gonzales ou autres Deerhunter. Mais point de méprise, la Gaîté lyrique ne de-vient pas une énième salle parisienne. Du moins pas que. Elle relève l’audacieux défi d’incarner tous les champs de la création la plus actuelle, avec un fort penchant pour les nouvelles technologies. 10.000m2 nichés en plein centre de paris pour une extraordinaire boite à outils débordant de petits joujoux prêts à faire fantasmer n’im-porte quel geek. Entre centre d’art, salle de concert et théâtre, la Gaîté lyrique se conjugue au futur. ❥ ouverture le 02/03 - www.gaite-lyrique.net

34 tours : appel 2011 Le dispositif 34 tours lance sa nouvelle campagne d’inscription. pilotée par l’A.D.D.M. 34, ce tremplin accompagne vers la professionnalisation des groupes héraultais de musiques actuelles en leur proposant résidences, aides à la diffusion, concerts et formations administratives. Nouveauté cette année, 4 groupes (contre 2 les années précédentes) seront sélec-tionnés et supportés en 2011. pour par-ticiper les groupes doivent être localisés dans le département, exister depuis 2 ans minimum avec une équipe artistique et une démarche professionnelle avérée, avoir tourné son répertoire original au moins 10 fois en 2010 avec au minimum 20 concerts et proposer une durée de 45 mn de réper-toire original (reprises exceptées). ❥ www.addm34. fr. Date limite : 1er avril 2011

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Le diable s’habille en PradaToutes les belles fashonista qui rêvent de faire la nique à la Casta sous les flashs de Jean paul Goude, couraient jusqu’à ce jour les castings du Elite Model Look. Vivier de belles plantes inégalable, Montpellier sera terre d’une alternative de grande ampleur sous l’égide du polygone, centre névralgique du shopping montpelliérain, associé avec l’agence de mannequins parisienne Metropolitan. Casting (02/04) et défilé (09/04) ouvert au public sur le patio des Galeries Lafayette clôtureront cette opération sexy et glamour. ❥ www.polygonecasting.com

La 9ème édition des Nuits sonores, du 1er au 5 juin, à Lyon a dévoilé quelques noms, annoncés dix grands changements, comme les Mini Sunday et deux nouveaux programmes : "Nuits sonores, labo européen des festivals" et "Nuits sonores, durables et solidaires". également une carte blanche à Tokyo au Musée d’art contemporain : www.nuits-sonores.com

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Du recyclage dans l'artLa braderie de l'art est née en 1991 sur une idée originale de Fanny Bouyagui de l'association Art point M. à Roubaix. En 2011, la braderie de l'art s'installe au parking Circé à Montpellier. 50 artistes sélectionnés sur dossier, peintres, sculp-teurs, designers, grapheurs, stylistes… auront 24 heures pour créer des œuvres uniques en direct et tenter de nouvelles expériences artistiques en direct, ex-clusivement à partir de matériaux de récupération. un lien salvateur à échelle humaine, entre l'art contemporain et le développement durable. Elles seront en-suite vendues au public entre 1 et 250 €. L'occasion pour les artistes de dévoiler leurs méthodes de travail et leurs idées aux visiteurs. ❥ Limite de dépôt des dossiers de candidature le 15 mars. à télécharger sur www.labraderiedelart-montpellier.com

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Cinéma Nestor BurmaSerge Fendrikoff est le premier directeur du nouveau cinéma municipal Nestor Bur-ma à Celleneuve. Après neuf ans passés au Méliès de Montreuil, soit trois salles et 200 000 entrées par an, il s'attache désor-mais à un projet plus populaire et modeste, ancré dans une vie de quartier. Conçu comme un outil culturel de proximité, il rend accessible à tous cet art majeur. La programmation mêle films grands publics et d'arts et d'essai pour échapper au carac-tère parfois trop élitiste du 7ème art. Soirées de soutien, soirées thématiques, jeunes publics, ou ciné-concert les projections sont pensées comme un découpage avisé du champ cinématographique. En mars, Winter Vacation de Li Hongqi sera le film du mois et le cineaste photographe Gilles porte viendra à la rencontre du public. ❥ www.montpellier.fr

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Regards méditerranéensEn association avec le collectif « quartiers de Lune », les pêcheurs d'Images pré-voient le lancement des 27èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen samedi 26 mars dès 14h, place des Caladons à Lunel. Du 30 mars au 12 avril, cet événement retrace l'actualité cinématographique méditerranéenne de l'année. Depuis plus d'un siècle, le territoire se façonne au gré des vagues successives d'immigration ou les communautés cohabitent. une richesse remarquable pour laquelle le cinéma fait le lien, instaure le dialogue loin des productions mercantiles uniformisées. « Il est au cœur des bouleversements qui agitent et métamorphosent le berceau de la démocratie. Cette manifestation, année après année, est donc au cœur des luttes et des drames des pays baignés par la Méditerranée ». ❥ www.pecheursdimages.fr

Mars attac L'association altermondialiste ATTAC (comité local de Nîmes) organise la 4ème édition de son fameux Mars Attac. Cet évènement culturel et citoyen dresse le portrait de la situation économique, politique, environnemental actuelle. à travers cinq soirées de projections suivies de débat et une expo ils passent en revue les initiatives, les alternatives, les solutions et les résistances nécessaires pour un « autre monde ». une société plus raisonnable, humaine et vivante. Du 16 au 22 mars, au cinéma le Sémaphore de Nîmes, dresse le bilan et l'avenir d'un mouvement actif depuis plus de dix ans. ❥ Réservation conseillée à retirer au Sémaphore, une semaine avant la projection. http://local.attac.org/attac30

Valérie Damidot m’a tuerAlors que le coaching deco se développe en force dans les émissions du petit écran, le salon Habitat Sud de Montpel-lier qui ouvrira ses portes du 24 au 28 mars au parc Expo de Montpellier, re-prend le concept pour ses visiteurs en le tirant vers le haut. Ainsi quelques jeunes designers parmi les plus créatifs de la région (Yohann Baron, Collectif Kubik et Kobaye…) proposeront une animation de conseil à destination du public au cœur d’un espace aménagé du Hall 9. Architec-ture d’intérieur, ameublement design ou décoration haut de gamme, ils offriront leur savoir faire et présenteront leurs dernières œuvres. ❥ www.habitat-montpellier.com

La Vitrine des Créateurs, 19 bd du Jeu de paume à Montpellier est un concept origi-nal. En attendant la réhabilitation de ce local, l'association Ars Fabric utilise la vitrine pour des expositions temporaires à voir à pied, en voiture et bientôt en tram. L’idée est de montrer une installation, fruit d'une interaction entre un créateur et un artiste.

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deux-guerres, la tenue du Chap n'est pas cantonnée à une époque. Tous les – bons – goûts sont dans la na-ture de ce parc de Bloomsbury.

Est « chap » qui veut « Tout le monde peut devenir chap ou chapette », explique Gustav Tem-ple, créateur, avec son comparse Vic Darkwood, du magazine The Chap (Savoir vivre révolutionnaire pour gentleman moderne) et d'un manifeste du Chapisme. C'était il y a treize ans. D'un fanzine vendu sous le manteau (de tweed), The Chap est devenu la bible d'un nombre crois-sant d'anarcho-dandys. une nouvelle espèce d'insurgés identifiable à ses tenues irréprochables. « Tout est dans la démarche, l'effort de trouver les vêtements qui correspondent à sa personnalité », explique Gustav. Lui même se reconnaît entièrement dans le look des années 1940, une époque, où, malgré la guerre, « les gens étaient toujours impeccables et distingués ». Mais le Chapisme ne se résume pas aux costumes trois pièces, chapeaux melon et aux >

«L' idée des Chaps Olympics m'est venue dans un pub après quelques pintes...

comme toutes mes idées d'ailleurs », se souvient Torquil, assis sur une banquette du pub de Soho, The French House. Aux Chap Olympics, on ne lance pas des javelots mais des sandwichs au concombre. On pratique l'escrime, certes, mais à coups de homards en plastique. plus hilarantes les unes que les autres, les épreuves se déroulent dans un square du centre de Londres depuis l'été 2004. Des milliers de chaps s'y retrouvent sur leur 31, armés d'om-brelles, de parapluies, de cannes mais surtout de paniers à pique-ni-ques regorgeant de pimm's*, Martini et autres gin tonics... pas de tests anti-dopage à chaque bosquet de Bedford Square. Au contraire, tout abus est bienvenu. De loin, la scène évoque un tournage de film mais très vite, on se rend compte que ce sont de vrais gens, qui, tout simplement aiment s'habiller : des incondition-nels de l'époque victorienne aux années 50, en passant par l'entre

Ils ont des allures « upper class » avec leurs costumes en tweed, leurs pipes et leurs moustaches impeccables... Mais ne vous fiez pas aux apparences, derrière leurs tenues et leurs bonnes manières, les « chaps » (comprenez « les bons gars ») sont les charmants agitateurs d'un mouvement révolutionnaire tout en style. Rencontre avec ces anarcho-dandys prêts à renverser une société indifférente et inélégante !

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Les Olympiades chaps ou Jeux olympiques de l'excentricité qui se déroulent chaque année, mi-juillet, dans le centre de Londres. plus de 400 « athlètes » s’affrontent lors d’épreuves redoutables.

cravates flamboyantes. Derrière son appel à la pratique de la dérive drola-tique (car le chap ne pontifie pas), le mouvement défend de vrais idéaux. Il se présente même comme « un appel à la libération des hommes et des femmes contre l'asservisse-ment du salariat […], le totalitarisme des écrans d'ordinateurs, des télé-phones portables et de toutes ces chaînes qui nous donnent l'illusion d'atteindre une connaissance mon-dialisée, pour au bout du compte nous surveiller ».

Révolution ou régressionL'allure de dandy détaché et les bon-nes manières cacheraient-elles donc

un vrai mouvement révolutionnaire ? « Oui, nous sommes très proches des mouvements anti-globalisation, explique Torquil, qui a collaboré pour la première fois à The Chap en 1999 en publiant un hilarant 73 façons de tirer son chapeau !. « Nous sommes aussi anti-chaînes, anti-corporate, contre le sexisme et le racisme », poursuit-il. pourtant, vu de loin, dans le mouvement chap, il y a quand même un côté prince Charles (le roi des Chaps ?), un poil conservateur et passéiste, notamment en matière de design et d'architecture... Dans le genre progressiste, on a vu mieux, non ? Gustav admet connaître une petite poignée de chaps rétrogrades, >

Torquil et Minna, fondateurs des Chaps Olympics.

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figés dans le passé. « Mais, ceux-là finissent par s'isoler du reste du monde ». pour lui, il est hors de question de remonter le temps. Au contraire : « le Chapisme est une ouverture généreuse aux autres . Il « recrute » toutes classes sociales, sexes et nationalités confondus ». Et Torquil d'ajouter : « Hier, j'ai rencon-tré un groupe de nouveaux chaps. Je ne suis toujours pas sûr du sexe de l'un d'entre eux. Et on s'en fout ! ».

La France, l'autre pays du chapisme ?Héritier d'une longue tradition de dandys britanniques, de Beau Brummell à Mick Jaegger en pas-sant par Oscar Wilde, David Niven

et Stephen Fry, le chapisme aurait-il pu voir le jour dans un autre pays ? pour Gustav, cela semble peu plau-sible. Il manque aux Français un « je ne sais quoi » d'excentricité et d'hu-mour qui les empêcherait de cultiver cet art de la dérision. Serions-nous donc trop cartésiens pour adhérer à ce petit traité anti vulgocratie ? pourtant, le manifeste chap de Gustav vient d'être traduit en fran-çais et le tweed, les bretelles et les moustaches commencent à faire des émules de ce côté-ci de la Man-che. Et bien au-delà, car un nombre croissant de gentlemen modernes de tous pays semble concerné, prêt à s'unir pour préparer ce « soulève-ment par le charme » ! /

à visiter / www.thechap.netà lire / Le Manifeste Chap de Gustav Temple, éditions des équateurs, 137 p., 20 e et fin mars Am I A Chap ? de Gustav Temple, éditions Beautiful Books

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page illustrée du Manifeste The Chap de Gustav Temple.

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Sean Freeman

N’y allons pas par quatre chemins. L’illustrateur et designer graphique Sean Freeman figure parmi les artistes les plus innovants et les plus intéressants du moment. à Londres, le talentueux Sean développe sa créativité débordante sur tous les terrains : pub, presse, édition, expositions... Nike, Microsoft, Momentum pictures - entre autres - lui ont fait confiance, tandis que de grands magazines tels que Computer Arts, The New York Times ou Wired, ont publié ses incroyables créa-tions typographiques. Son credo ? S’amuser avec les matières, tester leur potentiel et créer des caractères qui allient sens et signe, réalisme et stylisation, lisibilité et esthétique. prenons Hot, l’image choisie pour notre couverture. Au départ, il s’agit d’une commande de l’éditeur Harper Collins pour illustrer la biographie d’un pom-pier. Il n’en faut pas plus pour inspirer Sean, fan d’expérimentations. pour arriver à ses fins, il s’arme d’un chalumeau et d’un paquet d’assiettes en plastique et fait fondre les lettres, comme s’il brûlait l’intérieur d’un casque. Des heures de travail (le jeune homme réalise 30 à 40 essais avant de concevoir le parfait lettrage) et des dizaines de photos plus tard, le résultat est saisissant. Même combat pour Fear, en belle place dans notre portfolio. Le Londonien s’est amusé à casser de la glace pour obtenir des caractères explosifs, réalistes à souhait. Et surtout, ne lui dites pas que ses créations ne vous font ni chaud ni froid... Il serait capable de le prendre au pied de la lettre ! /

Artiste de caractèreTypographie, illustration // Londres // www.thereis.co.uk texte ¬ Carole Lafontan

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15 ans cela se fête et cela tombe bien puisque le festival Garorock à Marmande est devenu expert en communion festive, tout simple-ment le plus grand barnum musical du sud de la France en matière de rugissements indépendants, d’élégances mélodiques et de liqué-factions des genres. une programmation cyclopéenne dans laquelle nous avons pioché 6 agitateurs et autant de dévissages sonores.

Dossier réalisé par Céline Cauvi, Manuel Plaza et Hilaire Picault

Du 08 au 10/04 à Marmande (47)www.garorock.com

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RestauRant

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Ne pas compter sur eux pour enfiler les costumes rayés des démissionnaires Meg et Jack White. Malgré quelques analogies - formule similaire, transfiguration électrique du patrimoine - cet autre power-duo s’avère davantage white trash que White Stripes. un Stetson occasionnel et une batterie consti-tuée de pièces automobiles sont les seules concessions à un décorum dont se passent fort bien cette country barbelée, oxydée à la Bud, cet éloquent punk blues noirci au cam-bouis. un concentré d’exotisme redneck au puissant fumet de BBq. > MP

Concentré d'énergie rock, Bonaparte est d'abord un show visuel décapant. Fondé par l'impérial Tobias Jund, chantre d'un univers baroque et déjanté, ils fonction-nent comme une caravane burlesque. Grâce à ses titres tapageurs, son electro punk déguisé en pop est devenu la co-queluche de l’underground berlinois. De l'adrénaline live, à base de déguise-ments et décors iconoclastes. Les titres s’enchaînent, les différents tableaux se succèdent dans une avalanche de lu-mière et délires outrageants, comiques, diablement esthétiques. > CC

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Le mot qui revient le plus quand la presse parle des Crookers c’est ‘Crazy !’. Les deux DJs italiens acclamés pour les remixs de Timbaland ou Snoop explosent en 2009 avec « Day N Nite » de Kid Cudi. Aujourd’hui phra et BOT sont avidement réclamés par Lady Gaga et Will.I.Am. La recette de cette furie milanaise c’est de piocher sans limite dans le dubstep, la dance et la house tant que cela électrise les jambes sans jamais lâcher la tête. Oubliez carrément l’idée de dormir. > HP

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On va éviter les allégories sur les rats volants et on se concentre sur John. Soit un ricain plutôt finos dans les croise-ments de jambes entre pop et hip hop, avec un son plus analogique que numé-rique (filiation oblige avec le label quan-num qui loge son dernier disque Dragon Slayer) et possédant un incontestable talent pour la mélodie adhésive, s’ap-prochant sans complexe des meilleurs pistes des NERD ou d’Outkast. produit par le General Electricks cela n’a donc rien d’étonnant et promet surtout un plaquage live des meilleurs effets. > LM

Sur son dernier album, paulo Furtado mêlait ses feulements suaves à ceux de quelques voluptueuses tigresses (A.Argento, peaches, Lisa des Bellrays). passée la saison de ces amours discographiques, le fauve lisboète revient donc se faire les griffes en solitaire sur scène. Et c’est bien dans cette incarna-tion féline du « one man garage band » ou du swamp rocker façon Nick Cave / Lux Interior qu’il excelle, à deux doigts de nous convaincre que le blues est né sur les rives du Tage. > MP

En 20 ans de boutique, Jim Jones aurait pu être l’employé du mois : 8 albums et 2 groupes ratiboisés sur l’autel du rock’n’roll, le vrai, le grand. Doté d’un lion dans sa cage thoracique, Jim est entouré par une revue qui est plus un gang pour écumer les saloons qu’une troupe de danseuse en frou-frou. Ici on y démonte les pianos à coups de boogie et on fait hurler les guitares en invoquant Little Richard et The Sonics. > HP

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DUkE & tHELONIOUSDenis Charolles – La Grande Campagnie des Musiques à OuïrLe 15/03 à Sète au théâtre Molière

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On les attendait, ils sont de retour, les spécialistes en polyvalences de traficotages, réinterprétations, triturations, recréations musicales de tous les genres, de Brigitte Fontaine à Michael Jackson, en passant par Yvette Horner et Joe Dassin. Toutes les musiques sont accueillies au chœur de cette Campagnie Ouissante dont les piliers sont trois mais plus souvent davantage. La bande à Denis Charolles, ce vrai-faux batteur-chanteur-joueur de colifichets aussi improbables que définitivement musicaux grâce à son inventivité théâtro-musicale, passe allègrement du reggae au punk, du jazz à la musette. Le joyeux octet de circonstances sonne comme une chaleureuse (big) bande de sympathiques lurons, pour lesquels musique rime avec politique, éthylique et priapique. place est offerte à l'improvisation au sein d'une écriture précise sans en avoir l'air : ça coule, ça roule, ça swingue et ça se vit musique avec le naturel de ceux qui sont nés une guitare ou une baguette à la main. On perçoit nettement la filiation d'avec la bande à Lubat : chaque concert se vit comme une invitation à la maison, au sein d'une intimité foisonnante et décomplexée du sceau de l'Art : ici, on bouffe la musique avec l'avidité d'un cochon, avec la jubilation d'un enfant de quatre ans, dans un trop-plein de notes qui s'enchaînent comme des bières blondes. Après Georges Brassens, célébré l'an passé dans le royaume des tielles, Thelonious Monk et The Duke seront les heureuses victimes d'un concert que l'on attend comme un anniversaire surprise dont on ne sait rien : tout y est possible.

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Musiques à Ouïr

texte ¬ Gaëlle Reynaud photo ¬ © Marie Eil

propos recueillis par ¬ Youness Hamelat - photos ¬ Marianne Maric

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The DøLa seconde note

En musique, le do est la première note de la gamme majeure sans accident. une définition à laquelle calque, par procuration, le groupe du même nom, fort d’un succès fulgurant et sans encombre. Dan Levy, le « D » de The Dø, nous parle de leur deuxième album, Both Ways Open Jaws (qui sort ce 7 mars chez Cinq 7), qu’il veut dans une certaine continuité.

Après le succès du premier album, vous appréhendiez votre retour en studio ?Dan : Non, bien au contraire. On sa-vait que beaucoup de gens étaient très excités autour du projet, tous très impatients d’entendre de nouveaux morceaux. C’est bien plus compliqué lorsque l’on sort d’un échec commercial et que personne ne vous fait confiance.

À quoi doit-on s’attendre avec ce nou-vel album ?à une rupture et en même temps à une continuité. En fait, on n’a pas l’impres-

sion de s’être beaucoup éloignés de ce que l’on était et de ce que l’on est. On a plutôt tendance à continuer ce que l’on sait faire, et en même temps, à rechercher de nouvelles choses que l’on ne maîtrise pas forcément... à nos risques et périls !

Une rupture pour casser cette image de machine à tube que l’on vous a in-justement collé ?Beaucoup de gens se sont arrêtés à une chanson sur notre premier album (ndlr : « On my shoulders »). Mais ceux >

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qui l’ont vraiment écouté savent que nous ne sommes pas un groupe à fa-cilité. Je ne pense pas que l’on ait fon-cièrement changé notre façon de faire de la musique aujourd’hui, on continue juste notre recherche.

Beaucoup de groupes en France sur-fent sur le créneau de l’indie-folk, au-jourd’hui. C’est une mode, non ?Je dirais plutôt qu’on a lancé cette mode en France. Avec Yelle, par exemple, nous avons été les premiers à avoir « buzzé » sur myspace. On a été aussi le premier groupe français anglophone en tête des ventes. Mais ce mouvement existait déjà avec Moriarty. The Dø, Co-

coon, Yael Naim,... Nous sommes tous arrivés en même temps finalement.

Dis, faut chanter en anglais pour marcher ?(Agacé) Non ! Nous, on fait juste de la musique ! On ne réfléchit pas à tout ça. Rien n’est planifié, il n’y a pas de stra-tégie. On ne surfe pas sur une vague et on ne fait pas de la chanson en an-glais pour pouvoir vendre des disques. On fait les choses avec notre cœur. Je trouve dommage que l’on nous pose toujours ce genre de questions. Si on voulait faire de l’argent, on ne ferait pas ce genre de musique. On ne baisse pas notre froc !

❥ tHE DØLe 26/03 au Rockstore à MontpellierLe 27/03 à l'Espace Julien à Marseille

Sur A Mouthful, vous étiez deux pour l’enregistrement, trois sur scène. Votre approche artistique n’a pas changé ?Non, on fait toujours tout, tous les deux, dans notre studio. Le succès n’a pas changé notre manière de tra-vailler. L’album est plus produit que le premier, mais cela fait partie de notre processus de recherche musicale. Chaque titre a une couleur bien diffé-rente pour nous transporter dans un univers particulier.

Dernièrement avaient lieu les Victoires de la Musique. Qu’est-ce que cela vous inspire ?Je ne sais pas trop quoi en penser. Nous avons été nominés trois fois pour les Victoires, nous n’avons pas eu de prix. Nous avons été nominés pour le prix Constantin, nous n’avons pas eu de prix non plus ! J’ai l’impression que l’on décerne plus de récompenses à ceux qui vendent beaucoup de disques. On parle plus de quantité que de qualité musicale. J’aimerais qu’on oublie un peu le circuit bien tracé des artistes signés sur des majors, même si, ces derniers temps, il y a un peu plus de place pour les petits labels.

Vous écoutez quoi en ce moment ?C’est assez varié. On peut écouter un groupe comme Micachu, puis passer à de la musique classique. On aime beau-coup The Dead Weather aussi. On n’a pas de disque qui tourne en boucle. On est juste curieux de ce qui se fait.

Ça vous inspire ?On s’inspire plus de musique contem-poraine ou de jazz que de musique affiliée à ce que l’on fait. pour des « ar-tistes-éponges » comme nous, il vaut mieux prendre de la distance avec ce qui marche.

Pour finir, votre opinion sur la loi Ha-dopi et le piratage en général ?Je suis pour le téléchargement illégal pour plusieurs raisons. Je trouve ça ma-gique de voir des gens au Mexique ou en Turquie, où l’album n’est pas sorti, chan-ter nos chansons pendant les concerts. Magique également de recevoir des lettres de fans des quatre coins du monde. Ce qui est triste par-contre, c’est de savoir que l’on peut se faire pirater notre travail à tout moment sans pouvoir faire quoique ce soit. Les gens décident pour nous en quelque sorte. /

« Nous ne sommes pas un groupe à facilité. »

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L’Éthiopie n’est pas réputée pour sa ri-chesse mais sa musique vaut de l’or ! C’est ce qu’a compris le label Buda Musique en passant au tamis les en-registrements éthiopiens des années 70 pour en extraire un nombre consi-dérable de pépites réunies dans les fa-meuses compilations Ethiopiques. Le vibraphoniste Mulatu Astatke n’a pas attendu que Jim Jarmusch le dévoile au grand public à travers la bande ori-ginale de Broken flowers pour façonner sa propre légende. Quand il débarque à une vingtaine d’années à Londres puis aux USA pour étudier la musique, il se frotte au jazz et à la musique latine. De là, nait son idée de métis-ser ces courants avec les musiques traditionnelles. Mulatu Astatke donna ainsi naissance à l’Ethio-jazz. Cosmic Groove offre aujourd’hui aux montpel-liérains une chance unique de voir ce monument de 68 piges. > Vincent Cacaroc

Babel Med Music est un grand forum européen qui réunit tous les acteurs de la world music (programmateurs, tourneurs, producteurs, institutions, réseaux, médias, artistes, diffuseurs). Une alternative collective face à une industrie du spectacle claudicante. A Marseille, carrefour privilégié du dia-logue des cultures, ce grand marché culturel et économique s'installe au-tour de conférences et de concerts chaloupés pour sa septième édition. Trente groupes issus des cinq conti-nents ont été sélectionnés pour en-diabler les trois nuits de fête. Les musiques du monde profitent de ce rendez-vous d'envergure pour échan-ger avec le public et nourrir ses in-fluences déjà multiples. Des sonori-tés traditionnelles aux ascendances modernes, c'est l'effervescence d'un métissage salvateur qui se donne à voir et écouter. > Céline Cauvi

Mulatu Astatke

Babel Med Music

Le 12/03 au Jam à Montpellier Du 24 au 26/03 à Docks des Suds - Marseille❥ ❥

D.R. Blue King Brown © D.R.

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COMMENt JE SUIS DEVENU VOYAGEUR sortie le 15/03 (Irfan Le Label)Le 26/03 au festival La Meuh Folle à Alès [30] Le 10/04/2011 au festival Garorock à Marmande [47] Le 22/04/2011 à L'usine à Istres [13]

Le douzième album des Ogres de Barback est l'histoire de deux petites oies, parties faire le tour du monde. un thème récurrent que cette fra-trie manie avec habileté, dans une continuité bienvenue. Groupe de scène aux visuels éclatants, les Ogres entament un nouveau périple.

texte ¬ Céline Cauviphoto ¬ Les Ogres © Fabien Espinasse

Les Ogres de Barback

Après Pitt Ocha au pays des milles collines en 2009 et une longue tournée, les Ogres de Barback reviennent avec Comment je suis devenu voyageur. Toujours portés par les sonorités no-mades, les musiques populaires et les élans rocks, ils livrent un nouveau conte dont ils ont le secret. C’est chez leurs amis du festival Les Enchanteurs, dont les Ogres seront les parrains de l’édition 2011, qu’aura lieu l’ultime résidence de création de ce nouveau spectacle. A moins d'un mois de cette sortie très attendue, les Ogres offrent leur titre Le Daron en libre téléchargement sur leur site Internet. Ils ont fait appel au

COuAC (Comité Ouvert aux utopistes en Audiovisuel et Cinématographie) pour réaliser une série de teasers. Sur la pre-mière vidéo, les impatients découvrent d’inquiétants animaux, des internautes fous et d’autres surprises autour de l'enregistrement de l'album. Comment je suis devenu voyageur est encore une histoire animalière, terrain privilégié des Ogres pour singer ses contemporains. Ils présenteront ce nouvel album sur la scène du festival de la Meuh Folle à Alès. Ce traditionnel starter des festivals de l'arrière pays, accueillera également Broussaï, Deportivo, Moussu T E Lei Jo-vents, Kaly Live Dub et punish Yourself.

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CROCODILES ( + LEO tHE LASt ) Le 17/03 au Rockstore à Montpellierwww.rockittothemoon.com

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Longtemps, Montpellier s’est couchée - plus ou moins – de bonne heure, avec au fond du crâne, un obsédant riddim ska ou l’écho anisé d’une fanfare. Ou n’importe quoi de vaguement festif. Au delà du cliché, sympathique au demeurant, cet hédo-nisme proverbial passe généralement pour l’aveu d’une culture musicale des plus étriquées. On n’ose imaginer les effets de ce phénomène sur l’audace des program-mateurs locaux et l’ardeur des tourneurs. Et quid du fan sudiste de musiques dites « indé », résigné à ses rêveries Malouines ou Barcelonaises ?Tout de même : admettons que ça bouge, grâce à divers acteurs dont on déplorera, en bon bisounours, le peu de goût pour la camaraderie corporatiste. Mais là n’est pas le propos. Saluons plutôt comme il se doit le beau travail des activistes de Rock It To The Moon : DJ aventureux – jouant Deerhunter et Broadcast le vendredi au Rockstore -, bloggeurs érudits - et surtout, organisateurs de soirées où l’on croise des artistes aussi excitants que Spectrum, The Warlocks ou Zombie Zombie.Voici une nouvelle occasion de chanter leurs louanges avec le concert de Crocodiles. Ces Californiens ne sont pas seulement la sensation shoegaze de saison ou une très crédible relève de The Jesus & Mary Chain - influence crânement assumée – mais une formation incandescente aux guitares orageuses, aux fulgurances pop par-faites. Leurs chansons sont des zones de turbulence ou règnent lumière et chaleur blanches, défendues sur scène avec toute la morgue et la fureur requises. Mordant !

Crocodiles

texte ¬ Manuel Plaza photo ¬ Crocodiles © D.R.

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texte ¬ La rédaction - photo ¬ Chapelier Fou, Le Skeleton Band, Prince Miiaou © D.R.

Nouveaux talents, tremplin étudiant et rencontres avec les profes-sionnels : Signal Sonore, le nouvel événement musical du CROuS de Montpellier fait la part belle à l’innovation et à l’accompagnement durant trois jours de découvertes au Trioletto.

Musique de Ru est un tremplin étudiant qui s'adresse aux groupes ou solo de tous genres musicaux. Le 18 mars, la finale régionale accueille cinq groupes, sélection-nés à partir des maquettes. Ils joueront 25 minutes sur scène devant le jury de professionnels. Deux lauréats seront choisis pour aller disputer la grande finale en

mai prochain à Bordeaux et décrocher un prix de 3500€. La veille, le 17 mars, le Trioletto accueillera également une

journée particulière, une sorte de speed dating musical (sans le speed) ou une sélection de tourneurs, pro-

ducteurs, techniciens ou éditeurs sera à la disposi-tion des groupes amateurs (ou pas) pour répondre

à leurs questions de 14 à 18 heures. > CC

Rencontres et Musiques de RU.

SignalSonore

Vagabonds échoués, décadents gondoliers et autres ronflants renforts...". C’est ainsi que le trio Montpelliérain aime décrire les personnages qui hantent Bella Mascarade, second concentré de folk-blues bastringue. pour qui fréquentait déjà les chansons de leur inaugural preacher Blues, le terme « hanté » apparaîtra comme autre chose qu’une simple figure de style. L’évocation de personnages ne surprendra pas non plus, tant le groupe reste attaché aux histoires un peu inquiétantes, auxquelles le charismatique Alex insuffle sur scène une vie débordante. pour les retardataires, il est urgent de découvrir l’expressio-nisme fiévreux, le lyrisme incantatoire de ces démons, amoureux d’un Deep South fantasmatique où banjos et grincements semblent obéir aux chiens de l’enfer. > MP

Le Fair est un dispositif national d'aide aux jeunes artistes, pour leur démarrage professionnel. Du premier album au management, cet appareil salutaire parraine groupes et musiciens par des soutiens financiers, des conseils et des formations. Chapelier Fou et prince Miiaou font partie de la sélection 2011. Le premier est un alchimiste electro, nourrit par une formation classique au Conservatoire. Compositeur hors pair et multi-instrumentiste il distille ses émanations cosmiques, beat en tête. Le prince Miiaou quant à elle, (oui, c'est une nana et c'est très bien), navigue avec délice sur les eaux troubles du rock indé. Tout en ruptures et aspérités orchestrées, c'est un cri rageur plus qu'un doux râle animal. > CC

FAIR : le tour

Le Skeleton Band

SIGNAL SONOREDu 17 au 19/03 à Montpellierwww.crous-montpellier.fr - 04 67 41 50 09

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Depuis presque trente ans, le printemps irrigue Alès d’une vivifiante poussée de sève cinéphilique. C’est le temps d’Itinérances, festival qui clame sur tous les tons sa fringale d’images mouvantes et sa soif d’horizons plus ou moins lointains. Diligence, Micheline ou Taxi-Brousse, tous les moyens de transports seront mis en commun pour célébrer cette 29ème édition.

texte ¬ Manuel Plaza - photo ¬ Metropia de Tarik Saleh © Atmo

Festival ItinérancesTransports de l’âme

On dit que Aki Kaurismäki, de passage à Alès en 1993 lors d’un road trip tran-seuropéen, trouva la ville et son festival cinéma si accueillants qu’il prolongea l’escale, se jurant d’y revenir aussi souvent que possible. C’est donc en l’honneur du Finlandais migrateur que le Festival Cinéma d’Alès a adopté depuis l’intitulé "Itinérances". Accointance assez éloquente, car on ne se choisit pas par hasard ce genre de parrain. Il est pro-bable que le cinéaste ait reconnu chez ses hôtes un esprit familier, proche de ce qui nourrit son œuvre; une combinaison poétique de nonchalance, de curiosité et de malice. A moins qu’il n’ait été séduit par ce goût prononcé pour les chemins de traverse, cet apparent refus des évi-

dences, de la complaisance et de l’es-broufe, cette expression si naturelle de la convivialité. Ce ne sont là que des hy-pothèses, bien sûr, mais aussi quelques unes des balises aperçues tout au long des itinéraires bis que cette manifesta-tion exemplaire emprunte volontiers.

PLAN FRÉQUENCESLa 29ème édition ne dérogera pas, sou-cieuse de donner à voir la plus grande variété de formes qu’autorise le cinéma d’hier, d’aujourd’hui et de demain ; un panorama quasi exhaustif qui traverse aussi bien la fiction que le documen-taire, les longs métrages et les courts, le cinéma d‘animation pour public jeune ou averti. Cette année, nos itinérances

29èME FEStIVAL ItINÉRANCESDu 25/03 au 03/04 à Alès (30) www.itinerances.org

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obéiront ainsi aux parcours tracés, minutés et tarifés des transports en commun, objet de la traditionnelle rétrospective thématique. Avec une quarantaine de films proposés en lien avec cet imaginaire, tout indique que la monotonie ne sera pas du voyage puisque les noms de Buñuel, Loach, Re-noir, Cavalier, Fellini figurent sur la liste des passagers. On guettera également, parmi la trentaine d’avant-premières, le retour de Monte Hellman avec Road To Nowhere, son premier film depuis vingt ans. Au rayon animation, signalons l’in-

trigant Metropia du suédois Tarik Saleh ainsi que Goodbye Mr Christie du très subversif phil Mulloy dont on pourra apprécier en sa compagnie une large sélection d’œuvres. Notons enfin la pré-sence de Catherine Frot dans un registre inattendu avec Coup d’Eclat de José Alcala, du pianiste Alexandre Tharaud – et de son invité Albin de La Simone - pour une carte blanche ciné-musicale. Mais on trouvera encore mille autres raisons de laisser ses œillères et autres lunettes 3D à la maison pour retourner flâner sur les rives du Gardon.

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De Lucy Walker. Avec Vik Muniz. Sortie le 23/03❥

Waste LandPoubelle la vieRien d’étonnant, a priori, de voir Vik Muniz crapahuter dans la plus grande déchetterie mondiale. L’artiste brésilien est spécialiste des oeuvres à base de déchets, détritus et autres ordures. Documentaire bardé de récompenses dans les festivals, Waste Land ne se contente pas d'être le making-of de sa démarche artistique. L'art et la vie s'y transcendent mutuellement.

texte ¬ Baptiste Ostré photo ¬ “The Gipsy Magna – Pictures of garbage”© Vik Muniz, courtesy of Vik Muniz studio

Avec sa plus grande décharge du monde, implantée dans le Brésil émer-gent, ses trieurs qui, pour certains, travaillent depuis l'âge de 7 ans, Waste Land a été automatiquement rangé dans la case des documentaires éco-los. proche de l'amateurisme, la camé-ra portée et ses gros zooms disgracieux laisse au départ craindre du pire. une fois arrivé à Jardim Gramacho, non loin de Rio de Janeiro, le dispostif de Lucy Walker change de dimension. Toujours dans l'intimité, la cinéaste filme la décharge tantôt comme un champ de bataille, tantôt comme d'improbables Moissons du ciel : s'il ne sème plus rien, l'homme récolte et transforme tou-jours. Durant trois ans, la réalisatrice

a suivi Vik Muniz, artiste célèbre pour ses toiles exécutées avec des maté-riaux de récupération. Fils d'un quartier pauvre de Sao paulo, il s'avance dans la décharge avec une question en tête : « L'art peut-il changer la vie ? ». Le gé-nérique apportera une réponse globa-lement positive. Mais, plus tôt, l'artiste comprendra que ce sont avant tout les catadores, ses trieurs dont il tire le por-trait, qui l'ont changé, lui. Moins porté par le misérabilisme que par une rieuse et communicative joie de vivre, Waste Land se situe finalement plus dans la veine des récents documentaires artistiques. une sorte de chaînon man-quant entre Faites le mur ! et Woman are heroes.

présentée en deux séquences, l'exposition collective Open Frame joue sur les notions de frontières. par extension, donc, l'enveloppe charnelle, la privation de liberté et les codes de notre société contemporaine, en image et vidéos. Le second volet prévu au printemps, donnera du mou-vement au premier, pour faire glisser les points de vue et les questions.

texte ¬ Céline Cauvi photo ¬ Read Bawayah,« Deadline », 2005 © D.R./CNAP

Exposition Open FrameSaturer l'espace ?

Le cadre est par définition la vision d'un espace limité. un format normé et normatif, fil conducteur intrinsèque/immanent d'une pensée, d'une société ou d'une simple vue. L'élaboration du visible, en marge de l'indicible, construit également une série de donnés com-munes qui s'étendent à tous les champs. qu'elle soit politique, géographique, corporelle ou historique, la frontière est protéiforme, visuelle, physique, imper-ceptible. Elle régit l'expression, guide le regard et soutient l'interprétation. La limite est un phénomène vivant, interne ou externe, elle est liée à l'Homme, puisqu'elle en est son fruit le plus rassu-rant. Les artistes contemporains, armés depuis longtemps d'une vivace capacité de déstructuration, portent l'éclatement des contours comme un séduisant man-

tra. une démarche éminemment vouée aux questions les plus cruciales. Dans un de ses multiples sens, la frontière sous tend l'idée d'enfermement, d'un univers clos. De l'urbanisme angulaire à l'identité nationale jusqu'au mur des prisons, sa lecture est une matière par-fois tristement symbolique. un spectre ambigu, terrain d'un mal très contempo-rain, où le citoyen subit la restriction, à l'image du travail de Nicola pitaro avec Vue d’une cellule du service de déten-tion pour expulsion de la prison de l’aé-roport de Zürich Kloten.

CONtRADICtIONS. Les œuvres présentées touchent à l'abs-traction induite par la frontière. Comme Insertion Prisons de Rodrigo Albert. par métaphores, représentations ou

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réalismes tous ces regards malmènent et dépassent les carcans que l'homme érige à l’intérieur comme à l’extérieur de lui même. L'occasion d'évoquer une société de consommation com-plètement assujettie à son infinité de possibilités pourtant réductrices, rom-pue aux ressorts du management. Ou l' « open space » remis en question, chantre dévoyé de l'abolition des fron-tières physiques au profit des barrières tyranniques de la surveillance entre indi-vidus. La vindicative hiérarchie s'efface derrière ses salariés devenus vigies. Open Frame est un terreau adéquat à toutes ces réflexions brûlantes d'actua-

lité. Habitué à ces formes qui limitent, l’œil regarde enfin le grillage et l'horizon. L'expérience quotidienne ne suffit plus. La photographie le libère par ses mises en abîme surprenantes. Disney créa la ville de Line Chollet illustre ces concepts canoniques que l'on ne remarque plus, à l'instar de Stephane Kiwitt avec Self Krassa. Du corps à l'esprit, du mur à la fenêtre, contradictions et substrats s'amoncellent dans un torrent d'issues, exploitées par cette exposition collec-tive, à découvrir sans ornières. Et peut-être s'émanciper un court instant d'une euphorie collégiale galvaudée.

OPEN FRAME (exposition en deux volets)1er volet jusqu’au 10/04C.R.A.C (Centre Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon) à Sète

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Toujours sur la brèche pour promou-voir le street-art, la galerie Montana n'oublie jamais les enfants du pays. L’exposition collective le Club des 5 réunit des artistes acteurs de la scène montpelliéraine, incontour-nables et bien connus des aficiona-dos. À l'affiche : les célèbres Mist, Fode ou Zest, et son univers urbain mêlant formes déhanchées, faciès grillagés, corps imbriqués. Suivi de près par Smole, activiste de terrain passionné de couleur et de lettrage, nourrit d’influences old school, avec plus de 2000 trains à son actif. On y retrouve aussi Momies aka Pyre, issu des premières vagues du graf-fiti régional. Il développe lui un côté plus graphique dans son travail et se démarque avec un style unique, des tracés tout en rondeurs qui seront surnommés par la suite modules ».

> Céline Cauvi

Difficile de se projeter dans le futur à l’heure où les repères disparaissent peu à peu. Face aux révolutions tech-nologiques et la multiplicité des pers-pectives, le champ des possibles se referme pourtant, noyé dans un dédale d’opportunités inaudibles. Les artistes d'Electronic Shadow (architecte et réalisateur) prend le contrepied de ce marasme et imagine l’avenir de notre XXIe siècle à travers des installations interactives et des expérimentations hy-brides. Futuréalismes est une traversée sensorielle du monde contemporain. Elle questionne matière, immatériel et culture électronique. De l’hypothèse à l’utopie, ils envisagent les mutations modernes, qu’elles soient industrielles, géographiques ou numériques comme une interrogation universelle, où se mê-lent imaginaire et technologies face à l’indivisible individu. > Céline Cauvi

Le Club des 5 Futurealismes

LE CLUB DES 5Jusqu’au 24/04 à Montana Shop Gallery à Montpellier

ELECtRONIC SHADOw (Naziha Mestaoui et Yacine Aït Kaci) Jusqu’au 30/04 au Musée Granet d’Aix-en-provence

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H20 © Electronic ShadowD.R.

LARRY BELLJusqu'au 22/05 à Carré d'Art à Nîmeshttp://carreartmusee.nimes.fr

Après John Baldessari, le Carré d'Art nîmois poursuit l'exploration de la création américaine issue de la côte Ouest, gardienne d'une émulation performative. Véritable maître d’œuvre, Larry Bell joue sur les procédés optiques, l'exploration des surfaces et l'incidence lumineuse.

texte ¬ Céline Cauviphoto ¬ Corner Lamp DB 4A, 1980

Larry Bell En perspective

L'art contemporain est parfois opaque. Certains tirent les cordes des cloches vides, d'autres remastérisent des urinoirs version pop, sans oublier les monochromes revisités dont le spectacle affligeant n'apporte rien. Larry Bell n'est pas « l'artiste qui fait des cubes en verre sur des socles transparents », précise-t-on à Carré d'Art. élève de Robert Irwin, il a largement influencé l'art contemporain grâce à son travail plus expérimental et technique que picturale ou plastique. Il appartient au cercle très réduit des artistes-inventeurs. à la recherche de la vision périphérique, celui-ci inventa plusieurs systèmes qui permettent des

captures d’angle très large. Cette vue particulière induit un doute quant à la présence-apparition-soustraction des corps. Le verre, le miroir et la lumière dominent l'ensemble de son corpus, matières privilégiées pour déformer, fragmenter ou faire disparaître l'espace, à l'aide de truchements techniques pour abolir l'angle droit. Le principe physique de la perception est le fil rouge de son processus créatif. Il considère l'objet artistique comme un outil de réinterprétation de l'individu dans son environnement. Le verre est à la fois miroir et vitre, transparence et reflet. Et mine de rien, c'est assez troublant de s'apercevoir que son ombre a disparu.

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Et pis meu là, et pis teu là !

Voyage en périphérie

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Et PIS MEU LÀ, Et PIS tEU LÀ ! Jusqu'au 12/03 Montpellier

L’œuvre d'art a longtemps placé le spectateur dans une démarche contemplative où l'esthétique tenait une place majeure. L'art contemporain révolutionne petit à petit cette vision pour faire du spectateur un sujet actif face à l'objet. Des structures trompe l’œil aux effets de matières, le jeu de l'artiste induit en erreur, trouble et mo-difie la perception. Les sculptures et les peintures s'élaborent en fonction de l’espace.❥ FRAC

VOYAGE EN PÉRIPHÉRIE Jusqu'au 17/03 Montpellier

Français d’origine Irano-Irakienne, Cy-rus Cornut vit et travaille à paris. Son travail s’oriente essentiellement sur la ville, ses évolutions, ses trames, ses traces, ses vides, sa plastiques et sur les comportements humains qu’elle induit. En 2010, avec le groupe F14, il expose Voyage en périphérie aux Ren-contres d’Arles. Il y explore la banlieue de sa ville « construites dans la hâte et dans une histoire courte ».❥ Espace transit - www.transit-photo.com

NEVERMORE Jusqu'au 25/03

La série Nevermore révèle les mystères qui se cachent derrière les toiles des tableaux. Entre craquelures, ombres, et lumières, Aurélia Frey passe de l’autre côté du miroir et photographie des silhouettes et des espaces figés. parfois inquiétantes, poétiques et contemplatives, ces photos créent un monde fait de fantômes, de brouillard, et de reflets aux aspects hantés à par-tir de peintures du passé.❥ Vol de Nuits - http://voldenuits2007.free.fr

LAtENCES Jusqu'au 02/04 Montpellier

La ville est un espace transitoire. un lieu de passage, où la circulation est dense, les individus pressés, parfois coincés. L'environnement urbain est au cœur des questions artistiques contemporaines. Il regorge de dédales, de fragments de vie, d'arrivés et de départs. paul Iché explore Montpellier, à travers une trentaine de photogra-phies en noir et blanc, avec des por-traits couchés remis droits, où le sol devient mur. ❥ Galerie A la Barak - www.alabarak.com

L'Art brut au cinémaLatencesNevermore Aire de jeux, champs de tensions…

AIRES DE JEUx, CHAMPS DE tENSIONS… Jusqu'au 24/4 Montpellier

Après les Suds profonds de l'Amé-rique, cette seconde exposition pour-suit le travail de Gilles Mora, centré sur la photographie urbaine. Les 14 artistes photographes ou vidéastes présentés dans cette exposition collective cherchent à « enregistrer les sensations corporelles au travail dans les espaces urbains ». L'occa-sion d'y revenir en détails le mois prochain. ❥ Pavillon Populaire

DE L'AIGUILLE AU PINCEAU Du 11/03 au 7/04 Marseille

Infirmière de la couleur, addict au gra-phisme, graffiti et tattoo old school, pirate de toys, mordue de l'image et du Japon, underground model, Ma-rymars est une artiste autodidacte. Le mélange broderie-peinture lui est venue totalement par hasard, une envie de nouveauté, de sentiers en-core inexplorés. un univers simple mais très colorée, « De l'aiguille au pinceau » fleure bon la légèreté. ❥ Galerie Juxtapoz

xIHUItL LE BLEU ÉtERNEL… Du 19/03 au 3/07 Marseille

Exposition autour d'un crâne hu-main, recouvert d’une mosaïque de turquoises, provenant du Mexique, qui serait d’origine mixtèque (époque pré-hispanique). Conservé dans les réserves du musée, ce crâne a fait récemment l’objet d’une étude plus approfondie. Le M.A.A.O.A propose une collection riche d’objets d'art, à la fois témoins culturels et œuvres à part entière, issues de civilisations dont l’art fut trop longtemps négligé, voire ignoré. ❥ Musée d'arts africains, océaniens, amérindiens

L’ARt BRUt AU CINÉMA Les 26 et 27/03 Sète

Deux jours de projections, de commen-taires, de conférences. En mars 1996, la Halle Saint pierre, à paris, inaugure le premier festival consacré à l’art brut au cinéma. En treize ans, l'Association Hors Champ, à Nice, a repris le flam-beau et prospecté des centaines de vi-déos et courts-métrages tous consacrés aux outsiders les plus improbables de la création. pour ses 10 ans, Le MIAM présente quelques-uns de ces trésors.❥ Cinéma Comoedia

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FEStIVAL HYBRIDESDu 26/03 au 02/04 à Montpellier (Théâtre Jean Vilar, CCN, La Chapelle, Kawenga, université 2, Espace Bernard Grandier, Rockstore, Trioletto, MpT Léo Lagrange…) www.festivalhybrides.com

Tenter une percée à travers la ligne de démarcation qui sépare public et acteurs, confronter réel et imaginaire, science et conscience : c’est ce que propose le festival Hybrides dans sa 3ème incubation théâtrale in situ.

texte ¬ Laetitia Medioniphotos ¬ Compagnie de l’ancre © D.R.

Festival Hybrides

Planches contextes

C'est un festival de toutes les batailles qui nous propose des formes théâtrales en pleines mutations technologiques. Ainsi se posera la question « le théâtre est-il un mé-dia ? », une façon lapidaire de s'interroger sur le théâtre documentaire à l'heure des flux d'informations liquides et abondants. parmi les moments clefs du festival, on peut citer la venue de The Erasers, qui présentera War is war, une guerre VJiste menée sur quatre fronts simultanés. On pourra voir deux compagnies présentes sur le Tilt Festival, les Senors Serrano avec leur Katastrophê, et la nouvelle création de Renaud Cojo qui revêt pour l'occasion le masque de catcheur de Lucha Libre. à noter : la création de la compagnie de L'Ancre qui donne la parole à un ancien

détenu, qui a franchi le chemin du vécu à l'art. une autre façon de questionner la frontière entre le documentaire et la fic-tion : écrire un spectacle, n'est-ce pas déjà une façon de modifier le réel ? Dans un autre registre, la compagnie organisatrice plantera sa tente dans trois lieux publics de Montpellier : à l'heure de la Loppsi2, cela sonne comme un acte de désobéis-sance civile...on demande donc à voir et à entendre. En désirant révolutionner le rapport acteur/spectateur, pouvons-nous d'abord déterminer la place que chacun occupe sur l'échiquier des représentations (non théâtrales) ? Tant d’expérimentations proposées et de questions qui seront donc posées dans cette opulente semaine de théâtre démultiplié.

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tILt FEStIVALDu 17 au 19/03 à perpignanA El Médiator, La Casa Musicale, Fnacwww.theatredelarchipel.org

C'est une neuvième symphonie de spectacles que nous propose le Tilt Festival. Court mais grand moment de formes pluridisciplinaires, cet événement perpignanais offre théâtres et musiques variées, mais tous décalés de nos circulaires routines.

texte ¬ Gaëlle Reynaudphotos ¬ Et puis j’ai demandé © Renaud Cojo / cie Ouvre le Chien

TILT Festival

En filigrane, cette question (piquée à Julien Clerc – si, si!) : À quoi sert une chanson si elle est désarmée ?. Le Hall de la Chanson donnera à entendre des airs contestataires, depuis Le prince d'Orange jusqu'aux hymnes fémi-nistes. Côté spectacles, Katastrophe et Breaking Miranda Warning se charge-ront de décrire notre monde sous lequel gronde un nouveau souffle de révolte. Le premier, sous forme de fable, com-pilation d'événements historiques avec des oursons de guimauve pour héros, le second sous forme de théâtre docu-mentaire alimenté en temps réel par des nouvelles de la terrible frontière entre Mexique et états-unis.

Dans un tout autre registre, le Tilt nous offrira un double hommage à David Bowie : Et puis j'ai demandé..., hom-mage fantasque et irrévérencieux à la Star, sera accompagné d'une excep-tionnelle exposition des ressources de philippe Glam, un photographe officiel de Bowie. Deux soirées musicales : une première qui glissera des chansons à texte de June et Lula jusqu'aux bits cyniques de Crookers en passant par l'électro-slam de Stromae, une autre résolument électro qui enflammera El Mediator, entre autodérision (The Subs), hurlements (BeatSucker2) et Indus' (We have Band). préparez vos nuits blanches !

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Deux pièces d'Enrik Ibsen pour une soirée. Daniel Veronese propose un jeu de miroirs : d'un côté, La maison de poupée, rebaptisée Le développement de la civilisation à venir, met en jeu un couple qui joue à la famille parfaite, lorsqu'elle est totalement écrasée pendant que lui sauve les apparences sociales de la famille bourgeoise. De l'autre, Hedda Gabler, alias Tous les grands gouvernements ont évité le théâtre intime, se situe dans un monde d'artistes, où la fiction prend la place centrale, cachant les véritables en-jeux de compétition haineuse. Dans la première pièce, le jeu est désin-carné, coupé de toute émotion, tandis que la seconde joue à corps tendus. Une grande finesse de jeu. Et comme toujours, chez Ibsen, les femmes ont une place de choix. À voir en espagnol (Argentine) surtitré. > Gaëlle Reynaud

Reprise à Marseille de cette recréation flamande du célèbre Wozzeck. Fidèle à sa réputation de véritable metteur en scène d'opéra, Guy Joosten propose ici un plateau toujours davantage au service de la musique, au service des chanteurs et de la dramaturgie. Une scénographie efficace et signifiante de Christof Hertzer présente une ba-raque de chantier, lieu d'entrées et sorties des angoisses de cet anti-hé-ros échappé d'un fait-divers. Wozzeck, cobaye d'un médecin pervers, esclave d'un capitaine sadique, objet de sar-casmes des queutards sans cervelle, rejeté par sa femme insatisfaite, finira par l'égorger puis se donner la mort. La pièce inachevée de Büchner, qui de-vint le livret du célèbre opéra d'Alban Berg, se lit comme un cri de désespoir dans lequel chacun peut reconnaître sa misérable condition. > Gaëlle Reynaud

Daniel Veronese Wozzeck

MAISON DE POUPÉE Et HEDDA GABLER de Daniel Veronese d’après H.Ibsen25 et 26/03 au Théâtre sortieOuest à Béziers

wOzzECk Direction : Lawrence Fosterm.e.s : Guy Joosten12, 15, 18 et 20/03 à l’Opéra de Marseille

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Hedda@Emilio Camarin D.R.

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BONNES NOUVELLES DE MAttHIEU HOCQUEMILLERLes 16 et 17/03 à l’Agora/Centre chorégraphique national de Montpellier (Studio Cunningham) www.montpellierdanse.com

Avec son visage qui passe de la gravité à l'émerveillement l'espace d'une demi-seconde, Matthieu Hocquemiller donne le ton de sa danse multiple et généreuse. En voyageant à travers le corps, il lance des pistes qu'un Wilhelm Reich n'aurait pas désavouées.

texte ¬ Gaëlle Reynaudphotos ¬ © Jérôme Delatour/images de danse

Bonne nouvelle

Depuis les travaux de celui qui fonda la critique freudo-marxiste, il est com-munément admis que le corps est éminemment politique. Matthieu Hoc-quemiller fait partie de ces danseurs pour lesquels cette pensée s'inscrit à la base de toute sa création. Après J'a..., où Matthieu tord son corps d'ancien circassien jusqu'auboutiste, et J'arrive plus à mourir, où il impose à d'autres le phagocytage pseudo-hédoniste d'un monde saturé, ce jeune chorégraphe montpelliérain vient annoncer de bonnes nouvelles sous forme de varia-tions sur le thème de la disparition de l'individu.Où commence l'individu, et où se termine-t-il ? Dans une société où le

culte du Moi crée l'angoisse de mort et la recherche de la performance, la boulimie consumériste et l'anorexie du désespoir, on en oublie que l'existence dépend avant tout du lien qui nous unit, que « je » n'existe que parce qu'il y a un « tu ». par des jeux de superposition et de complémentarité des corps, entre images projetées et corps inversés, les danseurs expérimentent alors l'écla-tement du trop connu petit-Moi, pour effleurer l'océan dont nous sommes les vagues. pendant ce temps, Mitia Fe-dotenko rencontre l'écriture de Marina Tsvetaeva. un vent de liberté souffle dans le cloître des ursulines. Les murs de cette ancienne prison risquent de sérieuses fissures !

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Radio Clandestine, c'est du théâtre-récit : un acteur seul en scène, ac-compagné ici d'un musicien aguerri au dialogue avec le texte. Le narrateur raconte le massacre de 335 italiens, en représailles à une action de résis-tance des Partisans contre les Nazis. Événement bien connu des Romains, mais contrairement aux idées répan-dues, le massacre a eu lieu aussitôt, sans ultimatum pour que les Parti-sans se dénoncent. Un détail ? De ce genre de détail peut naître une ran-coeur, à l'encontre des partisans de la liberté - bien pratique pour l'Etat ! Le théâtre-récit remplit ici une mis-sion : transmettre l'Histoire, pour que notre mémoire se ravive et que notre regard critique sur le monde s'aiguise davantage. Celestini fait ici acte de salut politique. Gaëlle Reynaud

Difficile de parler de cet événement qui n'a pas eu lieu, et à propos duquel il semblerait que même les artistes en savent encore peu. Peu importe : Jacques Rebotier, sa langue, la mu-sique de ses mots envahiront le parc d'O pour une déambulation printanière. Musiciens et acteurs, professionnels surtout, renforcés d'amateurs, ravi-ront le poète pour nous ravir. Tricoteur de bulles de mots, joueur invétéré du beau parlé, musicien de toutes lan-gues à cordes, vent et percussions, bo-nimenteur à ses heures, et metteur en scène des corps qui le disent, Rebotier ne cesse de distribuer les répliques comme on distribue les cartes : « Les arts des autres sont primitifs ou pre-miers, voire primaires. Les nôtres sont secondaires, et donc accessoires. » dit-il. Ça résume tout. Gaëlle Reynaud

Radio Clandestine

La vie, j’ai rien compris

RADIO CLANDEStINELe 19/03 et du 05 au 07/04Salle d'à côté à Ganges (34)www.lecratere.fr

LA VIE J'AI RIEN COMPRISLes 26 et 27/03parc d'O (Domaine d’O) à Montpellierwww.domaine-do-34.eu

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MA PEAU SUR LA tABLE (FÉERIE) De David Ayala, Stanislas de la Tousche et Géraud BénechDu 07 au 20/03 au Théâtre du Hangar à Montpellier http://www.theatreduhangar.com

La compagnie La Nuit Remue relance la réflexion sur l'héritage de Louis-Ferdinand Céline, écrivain incontournable et controversé dont la plume n'a d'égal que le mystère qui l'entoure. Et sa liberté continue de noircir bien des pages.

texte ¬ Céline Cauviphotos ¬ © Silvia Mammano

Ma peau sur la table…

La réputation d'un homme le précède dit-on. Si tous les écrivains ont participé aux mythes qui les ont suivi, Céline a créé le sien. Sous l'auteur, le person-nage, et vice versa, sans jamais savoir auquel se vouer, preuve d'une unicité désarmante. pour certains, c'est la co-quetterie du cliché de l'écrivain maudit, persécuté, hué. pour les autres, ceux qui l'ont lu, c'est l'expression d'une dissec-tion schizophrène assumée, un upper-cut bien réel envoyé à la face du reste du monde. En dépit des sensibilités, le style et la métaphore céliniennes sont emblématiques. Il est son œuvre. à vif, taillé, halluciné, violent, péremptoire, tranchant, anarchiste, torturé, Céline

ne prend pas de gants, qu'il s'agisse de lui ou d'autrui. Sa liberté ne connaît pas de borne. Avec Ma peau sur la table (féérie), David Ayala, Géraud Bénech et Stanislas de la Tousche proposent une lecture originale de cet auteur polé-mique que le ministère de la culture a re-tiré des célébrations nationales prévues cette année. à partir de romans, d'inter-views, et de témoignages ils restituent la complexité de Céline, incendiaire du XXieme, devenu tabou au siècle d'après, comme un mal psychosomatique. Avec la création sonore originale de Laurent Sassi, ce spectacle prend une dimen-sion contemporaine idéale pour faire du théâtre une agora où (re)nait le débat.

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De Mon Hublot utérin…

Courage…Rions !

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DE MON HUBLOt UtÉRIN… Les 08 et 09/03 Martigues

Les harragas sont ces clandestins qui s'exilent d'Algérie pour rejoindre l'Eu-rope sur des rafiots pourris, brûlant au passage leurs papiers d'origine, toute possibilité de retour. Ils sont au cœur de cette pièce écrite en mer, qui met en scène un émigré qui se noie peu à peu, un enfant qui tente de sor-tir du liquide amniotique, et une mère seule face à la mort de celui à qui elle donna la vie. ❥ théâtre des Salins

COURAGE…RIONS ! Du 10/03 au 30/04 Marseille

Comme le disait Freud « l’humour permet à l’humain de démontrer son refus de se laisser abattre par la souf-france. » Et puisqu’il est vital, prenons le temps de rire au fil de ces quelques éclats nous prévient le Merlan avec ce programme de 6 spectacles pendant 6 semaines qui font la part belle à la dérision et ne manquent pas d'inter-roger la place du rire dans la création contemporaine.❥ Au Merlan et divers lieux

ON NE SAIt COMMENt Les 15 et 16/03 perpignan

« C’est une pièce comme toujours sur la vérité et sur l’humain comme improbable, fragile, violent rapport au vrai. Elle pose un quartet bourgeois. Deux couples. L’homme de l’un des couples trahit son ami et couche avec sa femme. à partir de ce moment là, il « dévisse » en quelque sorte.» Marie -José Marie s’attaque à pirandello, ses troublants chassés croisés amoureux et nuances et dégradés de la jalousie.❥ Théâtre Municipal

LES RêVES DE MARGAREt Du 16 au 19/03 Montpellier

une comédie musicale sur un texte de philippe Minyana, c'est du décalage, par définition. Auteur des petites gens aux imaginaires hallucinés les deux pieds dans la merde, il est un des piliers du comptoir théâtre. Ici, c'est l'histoire d'une petite ouvrière qui chante sa pe-tite misère. La musique de Reno Isaac oscille entre la tradition brechtienne (Kurt Weill) et le monde walt-disney de Tim Burton (Danny Elfmann). ❥ théâtre 13 vents

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La Liberté, pour quoi faire ?

La quincaillerie Lamoureux

Abraham La Comdie des Erreurs

ABRAHAM Le 17/03 Nîmes

Seul en scène, dans le second volet d'une trilogie d'hommages : le pre-mier, c'était un hommage à la chan-son française, le troisième parlera de blues. quant à ce second volet, il parle de musiques tziganes, à travers la bouche du fantôme du grand-père de Michel Jonasz, dans un multiple jeu de souvenirs et de mémoire rapiécée, aux teintes politiques, intimes, sur fond d'un éternel amour de l'humanité.❥ théâtre de Nîmes

LA QUINCAILLERIE LAMOUREUx Du 18 au 20/03 Site du pont du Gard

L'amour c'est du bricolage... quoi de plus logique que de consacrer un atelier-ma-gasin de bricolage à l'amour ? Max et Maurice savent bien de quoi ils parlent, après bientôt trente ans de vie com-mune. Il n'empêche, le cirque a beau être « une grande famille », il y a toujours besoin d'un bon technicien de la machi-nerie conjugale pour que les balles de jonglage ne se transforment pas en boulets de canon. Et besoin de rire... ❥ Sous chapiteau

LA COMÉDIE DES ERREURS Les 29 et 23/03 Sète

une bonne vieille comédie de Shake-speare pour ce printemps, avec ce qu'il faut de confusion d'identité, de gémellité et de drôlerie, parfois mu-tine, parfois bluette. Dan Jemmett en est un spécialiste, peut-être parce qu'il est anglais et théâtreux, de ces toujours amoureux du théâtre tout simplement. Avec David Ayala, notre patrimoine régional sur pattes.❥ théâtre Molière

LA LIBERtÉ, POUR QUOI FAIRE ? Les 31/03 et 01/04 Nîmes

Montage à partir de textes politiques de Bernanos, cette proposition porte en elle la flamme d'un auteur qui ne s'est jamais enfermé dans une idéolo-gie, mais qui a cultivé toute sa vie une colère aimante, à l'image des Milléna-ristes, ces révolutionnaires que portait l'Espérance. Dialogue de deux acteurs-créateurs qui, eux-mêmes, portent une qualité de l'âme que Bernanos n'aurait pas rejetée.❥ théâtre Périscope

texte ¬ Florent Delvalphoto ¬ James Ellroy © Philippe Matsas / Opale / Editions Payot Rivages

Il est là dans le vestibule de l’hôtel, presque jovial. L’atmosphère est détendue, loin de ce que l’attachée de presse avait promis : « Vous allez voir, il répond à peine aux questions ». Rencontre avec un écrivain populaire mais intransigeant, à l’occasion de la sortie d’un essai auto-biographique, La malédiction Hilliker : James Ellroy.

James EllroyEnquêtes de sens

Avant de rencontrer James Ellroy, on ima-gine un tas de choses. Il y a tout d’abord le misanthrope qui joue au génie mégalo devant des journalistes pressés. Mais, derrière ce masque médiatique, on sait qu’on trouvera aussi le visage torturé du peintre d’une Amérique malade. En guise de paysages : les bureaux des politiciens corrompus, les couloirs de la CIA et les scènes de crime. Son regard est hanté par une société dont il traque les plus obscurs travers. pourtant, il sait que l’essentiel lui échappera toujours : il ne retrouvera jamais l’assassin de sa mère… pas plus que sa mère elle-même, Jean Hilliker. pire encore : à force de réécriture, le souvenir s’efface. « À l’inté-rieur de moi, son statut a radicalement

changé : elle est devenue un person-nage ». Leitmotiv romanesque (Le Dahlia Noir), ou sujet d’enquête exhaustive (Ma part d’ombre), ce traumatisme initial influença sa vie et plus particulièrement ses rapports amoureux. Dans chaque roman, ses relations successives de-viennent des personnages qui sont autant d’incarnations potentielles de la défunte. Mais James Ellroy est un pro-saïque. pas la peine de l’entraîner sur le terrain de l’interprétation psychologique. Il veut uniquement des faits.

JE SUIS UN HIStORIEN« J’engage des chercheurs qui compilent des feuilles d’événements et qui établis-sent des chronologies. Cela m’évite >

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Le monde qu'il dépeint est le théâtre d'une décadence politique et culturelle.

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La Malédiction Hilliker (éd. payot & Rivages), 288 pages, 20e❥

de commettre des erreurs factuelles. Je détermine l’époque, les lieux, quelques évènements, le passage de l’histoire que je veux dépeindre mais je ne connais pas les détails. Ils les mettent en place pour moi. Je lis toutes ces feuilles pour écrire de manière convaincante ces périodes que je n’ai jamais vécues ». Il y a chez Ellroy un souci de la vérité, typique de la littérature américaine. Si on le re-lève, il esquive : « Je ne suis pas assez éduqué pour pouvoir comparer. » Tou-tefois, contrairement à ce qu’il prétend, il n’est pas coupé du monde des lettres et se reconnaît même dans certains de ses contemporains. « Je partage la vi-sion de Mr William Vollmann. Je suis à la recherche de la vérité et de la beau-

té. La vérité pour moi est ce qui motive les être humains au plus profond d’eux mêmes. ». Le maître du roman noir ne cache pas son conservatisme. Attaché aux valeurs d’une Amérique mythique, il déteste notre monde actuel comme les années qu’il dépeint, qui sont pour lui le théâtre d'une décadence politique et culturelle. « Je méprise le rock’n’roll. Je suis un historien. Et pour moi le rock est vraiment un aspect mineur des Etats-Unis des années 60. Je n’éprouve donc pas le besoin d’en parler. » déclare-t-il par exemple. C’est donc en toute logique qu’il remontera à nouveau le temps pour composer sa prochaine grande saga. un second L.A. Quartet, qui se déroule à Los Angeles durant la Seconde Guerre Mondiale. /

❖ Les femmes, variations de la figure maternelle, sont au cœur de l'œuvre d'Ellroy. Ici, Le Dahlia Noir et L.A. Confidential, adaptés au cinéma.

pendant un mois, les rencontres du 9ème art, festival de bandes des-sinées et autres arts associés, réunit les grands noms du genre, des jeunes auteurs, les gros éditeurs et les labels indépendants. à travers expositions, conférences et rencontres, la bande dessinée rencontre le public, curieux, amateur ou initié.

Rencontres du 9ème Arttexte ¬ La rédaction

parmi les 15 expositions Aix a choisit de célébrer triom-phalement les 20 ans de l’As-sociation, éditeur fondateur s’il en est de la BD d’auteur. Si son histoire récente est troublée par des conflits de personnalités et des troubles économiques, l’œuvre réali-sée par ce collectif adepte de l’Oulipo graphique n’en est pas moins glorieuse. Trond-heim, Rabaté, Sury, Blexbo-lex, Konture, Sattouf… Tous les grands noms de l’indé y

sont passés. pour fêter l’avè-nement du roman graphique et des formats biscornus, 80 auteurs reviendront et recréeront chacun l’une de leurs œuvres passées. Re-prise, prolongement, détour-nement : tout est bon dans le crayon. un rêve de lecteur. quant aux querelles : on n’est pas sérieux quand on a 20 ans… > HP

❥ Musée des tapisseries

Les 20 ans de L’Association

RENCONtRES DU 9èME ARtDu 22/03 au 23/04 à Aix en provencewww.bd-aix.com

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Initié en 2010, le projet cuBDes offre à chacun des cinq auteurs invités un cube de 9m² et une semaine de ré-sidence pour « l’habiller » à son gré, l’enjeu étant de libérer – un temps – le dessinateur et son public du cadre quasi carcéral des cases et des planches. Et de présenter un panora-ma chamarré et éclectique de la créa-tion BD contemporaine. Du psychédé-lisme trash porcin de Martes Bathori au rétrofuturisme steampunk d’Alban Guillemois, du foutoir anar flashy de Moolinex – unique tenant de l’art pute - au trait épuré de Zeina Abichared – proche de celui de David B. – en pas-sant par les freaks anthropomorphes de Takayo Akiyama, cuBDes offre un riche éventail de talents singuliers à découvrir autrement. > MP

❥ Cité du Livre

Super est rouge et fonce dans le tas, sans réfléchir, puisqu'il a le cerveau dans les poings. Christophe Blanc et Jean-François Olivier ont inventé cet anti héros attachant, drôle et navrant. Il n'est pas rationnel, agit à l'instinct et se ra-masse souvent. De situations cocasses en gags désopilants, cette bande-dessi-née animée détourne tous les attributs du super héros, incarnation contempo-raine du mythe de la toute puissance. Les auteurs touchent du crayon l'absur-dité et les travers de nos sociétés. Super est finalement profondément humain, malgré ses gros muscles, et prend tout au pied de la lettre... Il est le beauf des super héros en somme et c'est un plaisir de le voir évoluer de bêtises en gamelles au nom d'une justice qui lui est toute personnelle. > CC

❥ Galerie Bercker

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Je suis super

CuBDes

CAVE Et BARS À VIN SPÉCIALISÉS VINS NAtURELS : Le grain de raisin à Castelnau-le-Lez (34) / Mesdames, Messieurs à Montpellier / Chai Christine Cannac à Bédarieux (34)

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En 2008, le magazine Art press publiait un dossier sur « La gastrono-mie, le vin et l'art » dans lequel le vin naturel tenait une bonne place. Ceci veut-il dire que seul un vin fait le plus naturellement peut rele-ver d'une démarche artistique ? La question se pose davantage au-jourd’hui quand myriades de propositions aux étiquettes graphiques alimentent la sémantique de nos sommeliers. Mais avant de parler d’art, poussons le bouchon plus en amont.

qu’est-ce qu'un vin naturel ? Disons un vin qui témoigne d'un processus de travail supposé « bio » de la vigne à la cave. pour Christian Binner, vigneron alsacien, « Un vin naturel est un vin issu de raisins bio mûrs, vendangés à la main, pressés doucement et vinifiés sans in-trants chimiques ». Alors quid du vin bio ? Exemple : quand vous achetez du pain bio, le processus de fabrication est contrôlé en regard des modes de production biolo-gique. pour le vin, seul le raisin est contrô-lé sur ces critères. Le vin bio n'existe donc pas, seul le raisin peut l'être. Si le vigneron a deux métiers, agriculteur et vinificateur, seul le premier peut-être contrôlé et c’est à nous, gouteur, buveur ou consommateur

de juger du second sans aucun repère sur la réglementation de la vinification. Les vignerons qui s'investissent dans cette « forme » de vin tâchent de travailler les vignes et aussi les vins en respectant la nature des sols par un travail long et minutieux qui implique l'absence de dés-herbant, de pesticides, d'engrais, d'insec-ticides et de produits de synthèse. Cela implique de laisser les levures indigènes opérer leurs transformations successives afin d'obtenir une vinification longue et calme pour permettre aux vins de laisser apparaître toutes leurs expressions. De surcroît, l'emploi d'un minimum de soufre, voire nulle trace chez certains orfèvres, est une règle de conduite.

texte ¬ Charles Limoncello

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CAVES : La cave d'Occitanie à St-Jean de Védas (34) / Le vin noir à MontpellierPRODUCtEURS : Domaine zelige Caravent à Corconne (30) / Domaine Fontedicto à Caux (34) / Domaine La Nouvelle Don(n)e à Calce (66) / Domaine Jean-Baptiste Sénat à Trausse-Minervois (11)

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SOUFRE DOULEUR. Depuis 2005, la législation de l’union européenne impose la mention « Contient des sulfites » à partir de 10 mg/l de soufre résiduel. Reste à savoir que le dioxyde de soufre (SO2) est un ad-ditif dont les fonctions principales sont d’inhiber ou de tuer les bactéries indé-sirables, et de protéger le vin de l’oxyda-tion. problème, le sulfite durcit les notes du vin, le fruit est moins éclatant, la dé-gustation du vin perd toute sa sensualité et les surdoses, plutôt fréquentes, pro-voquent les maux de tête qui font croire à beaucoup qu'ils ne supportent pas blancs et rosés. Aussi par facilité, il est

possible de rattraper des vendanges et des vinifications ratées en matraquant de SO2 pour que rien ne bouge, sauf les mélanges et ses maximes, rouges sur blancs et inversement. Donc tout est question de mesure. Certains vignerons s’y refusent et forcément les sommets y côtoient les naufrages. parfois les émo-tions sont incomparables de finesse, les arômes aériens et purs. Sachez que la distribution des vins dits naturels n'est plus confidentielle ; on en trouve sur la carte d'un nombre croissant de restau-rants, brasseries, bars à vins… -ce n’est pas encore une révolution mais une incli-nation, assurément.

chroniques

SONIC YOUtHSimon Werner a disparuSYR / Naive

Le prophète du rock indé fait une BO de film français ! Et malgré deux antécédents (Demon Lover 2002, Made In uSA 1995), on pourrait s’étonner du résultat très éloigné de leur dernier album The Eternal. Explica-tions : en parallèle d’une discographie en dents de scie sauteuse, Sonic Youth a donné naissance il y a 10 ans aux SYR (Sonic Youth Records), série de monstres de foires expérimentaux au-toproduits dont ce Simon Werner a dis-paru. plutôt que de se limiter à quelques portées éparses, les new yorkais ont re-modelé le tout ici en vrais morceaux. un habillage cliquetant et bourdonnant que soutiennent des phrases de batterie rock distinguées. pas de mélodie, pas un mot. Mais une ambiance mi-éthérée, mi-menaçante. Tel un kidnapping. Ou un étrange voyage. > Hilaire picault

R. PAPILLON PARAVELEcris ça quelque part | Sur ma branche / Differ-ant

quatrième disque pour Renaud pa-pillon paravel, ce groovy slameur aux accents bukowskiens. Du fond des Corbières, cet infatigable compositeur de mots et de choses nous a concocté un album tout empreint de larmes de tendresse : l'absence hurle ses regrets, la mélancolie teinte les samples du Rhodes de Sébastien Sanz, pendant que la guitare de Thierry Lopez joue des arpèges de comptines. un bonus en images donne le ton : plus politique que jamais, entre colère et tristesse, entre création collective et aveu de l'intime, le dernier album de Rpp se laisse écouter paroles à la main, dans un rockin' chair de grand-mère. pour savourer un whisky sec ou méditer sur la brièveté de la vie. > Gaëlle Reynaud

FUJIYA & MIYAGI Ventriloquizzing | Full Time Hobby / pIAS

Accroché à sa bonne idée initiale – les noces du Krautrock et la pop – le quatuor de Brighton affine son propos sur ce quatrième al-bum plus ambitieux. Flanqué d’avatars aux allures de Thunderbirds,

F&M décline ses obsessions « motorik », cultivant le paradoxe d’une musique feutrée mais inconfortable, hypnotique et d’une inquiétante froideur, dansante et corsetée. Le chant monocorde et susurré de David Best accentue ces contrastes, provoquant une torpeur vaguement claustrophobe dont ne nous tireront que de fulgurantes aspirations cinématiques – les chœurs Morriconiens de universe, le clavier réminiscent à la John Barry sur Taiwanese Boots. C’est à l’occasion de leur passage à la scène que ces com-positions devraient gagner en relief, ce que nous pourrons vérifier fin avril. > Manuel Plaza

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tRUE LIVE Found Lost | Sakifo Records / Wagram

Entre MC survolté et chef d'orchestre classieux, il n'y a finalement qu'un mince rideau que Ryan Ritchie, leader et producteur de ce groupe australien atypique, déchire allègrement. Tout au long de ce

réjouissant Found Lost, sa verve frondeuse de rappeur dialogue avec une section corde (violoncelle, violon, contrebasse) à faire pâlir le premier Wolfgang Amadeus venu. Et si on pense, au cours de cette écoute aussi ludique que complexe, aux grandes heures de la soul, aux Roots, au regretté Guru et ses Jazzmatazz ainsi qu'aux expériences les plus folles mêlant jazz et hip-hop, c'est cette satanée section cordes qui emporte toute impression de déjà entendu dans un lyrisme dévergondé particulièrement jouissif. S'il y avait un disque de hip-hop à faire écouter à mamie, c'est celui-là. > Nicolas Mathé

CERCUEIL Erostrate Disque Le Son Du Maquis / Harmonia Mundi

2ème album du combo lillois, Erostate avait pour charge de confirmer l'exploit sonique qu'avait été Shoo Straight Shout en 2009. que les sourcils soucieux se détendent, l'opération est un succès. Enregistré à Bristol avec Alister Chant (portishead, pJ Harvey) à la console, le duo électro-rock maintient ses constantes : décharges électriques sur fond de ciel brumeux qui doit beaucoup aux banshees de Sioux-sie. La voix (de phantom) d'opéra de pé-nélope y est pour beaucoup mais un tel héritage était déjà visible chez Massive Attack ou le dernier Interpol : modula-tions diaboliques et beats à faire taper des talonnettes sans jamais tourner ‘dancefloor’. Oubliez les clichés goths, ce nom est trompeur ; chez Cercueil c’est l'émotion qui est mise en boîte. Vive la cyberné-ch'tique. > Hilaire Picault

kEREN ANN101 | Delabel/EMI

peu sensible à ses premiers essais

francophones, on avait (re)découvert Keren Ann avec Not Going Anywhere (2003), dans lequel la belle se laissait aller à de langoureuses ballades mé-lancoliques. un charme décuplé par un éponyme album velvetien paru en 2007. Aussi brillants soient-ils, ces disques sont bien peu de choses com-parés à 101, véritable chef d’œuvre de Keren Ann Zeidel. Délaissant les contingences de la volupté, la voyageuse sans attaches signe des chansons sensibles mais nerveuses, amoureuses (parfois) mais lucides (toujours). D’un renversant single crypto-disco (My Name Is Trouble) aux volutes glaciales de Strange Weather, Keren Ann surprend, déroute et dé-tonne dans une scène française bien trop petite pour elle. > Alain Allanic

livres

PIERRES PHILOSOPHALES VOL 1Collectif des 12 Singes

Le collectif des 12 Singes s'autoédite. un parti pris salvateur

mais délicat face au monde de l'édition consensuel et frileux. un bon coup de pied dans la fourmilière, notamment pour parler graffiti et street art. Défen-seurs de publications drôlissimes, tout en finesse, de Coluche à Desproges, ils aboutissent avec ce recueil un titanesque travail de compilation. Cent vingt-trois trios de photographies de graffiti classés par thème (amour, en-vironnement, révolution...) et dix sept pages d'Histoire constituent ce trésor de messages, pochoirs et autres ex-pressions. L'archivage de ces pépites murales défie les époques et les fron-tières. De mai 68 aux murs berlinois, les inédits ont la part belle et prouvent que les murs ont certainement des oreilles. 150 pages, 18,81 €. > Céline Cauvi

MA VIE DE GARÇONFabio Viscogliosiéd. Attila

Dans un no man’s land aux propriétés phy-siques exorbitantes,

un jeune hydrocéphale en sous-vête-ments et socquettes se heurte à une réalité mouvante. Ainsi nous apparaît la Vie de Garçon de Fabio Viscogliosi, passionnant touche-à-tout (musicien, plasticien, auteur de romans et livres illustrés). A l’onirisme du dessin répond l’ironie de l’épigramme : brève confes-sion ; aveu sibyllin. Dans ce décalage accueillant peuvent tour à tour éclore la mélancolie, le burlesque, le mer-veilleux. Ce récit (autobio) graphique suggère une mue, un « hors-temps » et sa réédition augmentée (l’ouvrage était paru au Seuil en 2003) dévoile un épi-logue inédit, plus explicite : l’horizon ne se dégagera qu‘au prix d’un sacrifice ; celui de l’image. L’enchantement, lui, persistera. 128 pages, 16 €. > Manuel Plaza

SQUEEzE N°2

« Revue littéraire en français, gratuite et sans pub », voilà qui est dit. Edition numérique novatrice, Squeeze développe les textes à contraintes (thème et style imposés), un concept encore trop rare dans le microcosme des mots. « Aux environs », « De l'utilité de l'art », « Scandale ! », « Aujourd'hui », « Fulgure » sont les différentes

catégories proposées. Tout le monde peut participer à l'appel à texte et envoyer ses propres écrits (sinon ça n'est pas du jeu évidemment) qui seront sélectionnés par un comité de lecture hétéroclite amoureux du (beau) Verbe. Anne Bourrel est l'au-teure mise en avant ce trimestre puisque Squeeze est un support sans précédent pour découvrir des plumes talentueuses. L'aventure comme ici : http://revuesqueeze.blogspot.com - 59 pages, gratuit. > Céline Cauvi

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LE BAISER DE LA FEMME ARAIGNÉEDe Hector Babenco | Carlotta Films

Adapté d'un roman de Manuel puig, écrit par le frère du scénariste de Taxi Driver, réalisé par l'auteur de pixote, Le Baiser de la femme araignée fait un peu office de matrice des films indépendants. En 1985, tourner

un sujet sur la dictature argentine, enfermer dans une geôle un opposant marxiste et un homosexuel, relevait de la mission impossible. un long making-of revient d'ailleurs sur la génèse d'une oeuvre poignante. Croisement entre le buddy movie et le mé-lodrame, le fond est pourtant d'une simplicité désarmante. Mais l'onirisme qui s'en dégage, la croyance autant dans la puissance de l'imagination que dans celle des idéaux, envoûtent corps et âme. Sans oublier ses deux acteurs (le regretté Raoul Julia et William Hurt), d'une déconcertante sensibilité. 19,99 €. > Baptiste Ostré

CHINA BLUEDe Micha X. peled éd. Montparnasse

Après le coup de la Rolex, le grand Jacques Ségue-la s'est fendu d'une re-

marque pleine de lucidité à propos de la Chine : « Le salaire moyen d'un Chinois, c'est 10 % du Smic et ils sont heureux ». On recommandera à ce charmant per-sonnage la vision de China Blue. Dans un pays sans syndicat ni droit de grève, des ouvriers triment pour confectionner des jeans Levi's®. Micha X. peled a en-quêté dans une Chine vantée pour son modèle économique. Les images qu'il a ramenées ont été tournées clandes-tinement, certaines confisquées par la police, le tournage régulièrement inter-rompue, l'équipe arrêtée et interrogée. En ouvrant les portes d'un pays fermé, ce terrible documentaire secoue. Il touche aussi beaucoup, grâce aux témoignages de travailleurs loin d'ac-cepter leur condition en silence. 15 €.

> Baptiste Ostré

CœUR ANIMAL De Séverine CornamusazBlaq out

Cœur animal s'ouvre sur un flanc de montagne ru-gueux, métaphore du pay-

san frustre incarné avec aplomb par Olivier Rabourdin (Des hommes et des dieux). S'il prend le chemin de la cam-pagne, ce premier film ne partage pas grand chose avec les profils paysans de Raymond Depardon, encore moins avec la naïveté pépère des Enfants du Marais. parfait pour filmer les grands espaces et les nappes de brouillard (donnant aux images un soupçon de fantastique), le scope sert avant tout pour scruter l'âme d'un personnage incapable de communiquer avec sa femme – qu'il rudoie et soumet autant que ses bêtes. patiemment, Coeur animal se rapproche du monstre, tente de l'amadouer et de casser les verrous d'aggressivité. Sa prudence confine parfois à la grâce... 15 €.

> Baptiste Ostré

dvd

jeux vidéo

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HQ

Inc.

texte ¬ Guillaume Jallut

HOMEFRONt - pS3 | X360 | pC

Devenu genre de référence, des wagons entiers de FpS viennent chaque année divertir les amateurs de fusillade. Shooter pur et codifié à l’excès ou alliances bienvenues avec d’autres genres, il n’y a souvent que beaucoup à boire et peu à manger dans cet univers. Digne représentant du FpS conservateur tendance Call Of Duty, Homefront ne surprendra pas par son gameplay ou ses séquences scriptées (courir, tirer, se cacher, tirer). Mais la promesse du prochain jeu de THq tient pour beaucoup dans son scénariste, John Milius. personnalité paradoxale (le Walter Sobchak de The Big Lebowski, c’est lui), Milius est une sorte d’anarchiste hippie patriote inscrit à la NRA. Fasciné par les armes et la guerre, il fut entre autres le scénariste d’Apocalypse Now et le réalisateur de Conan le Barbare. Fidèle à ses marottes, il décline pour Homefront une uchronie crédible qui rappelle son Aube Rouge : en 2027, l’Amérique en pleine déchéance ne résiste pas à la fin de l’ère pétrolière et aux différentes crises importantes qu’elle provoque. parallèlement, la Corée du Nord achève sa mue après être passée entre les mains du fils de Kim Jong-il, et avoir rallié à sa cause Corée du sud, Japon et autres pays environnants. Désormais leader d’un panasiatisme, la Grande Corée écrase et envahit des états-unis décrépits. Vous incarnez un type lambda entrant dans la résistance malgré lui et luttant comme il peut contre l’envahisseur. Korea go home !

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A NEw BEGINNING - Wii | DS | pC

Spécialiste du genre et ardent défen-seur du beau point & click à l’ancienne - c’est-à-dire en 2D - (Machinarium, Sadwick), Daedalic débute l’année avec A New Beginning. Fable envi-ronnementale futuriste, le jeu reflète adroitement les théories dérangeantes de certains éco terroristes : il faut à tout prix sauver la planète du dérèglement dont nous sommes responsables, fut-ce aux dépens du genre humain.

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DARkSPORE - pC

Will Wright, le petit père des Sims, avait fait sensation en 2008 en an-nonçant une simulation “totale” de vie. Même s’il n’est pas directement le fruit de Wright, Darkspore est un jeu mi STR mi RpG qui promet d’être audacieux. Traquant à travers l’espace le virus éponyme qui pervertit les es-pèces, vous prélevez sur vos ennemis décédés des éléments ADN qui vous permettront de développer à l’envi vos propres créatures.

BULLEtStORM - pS3 | X360 | pC

Entre Duke Nukem et MadWorld il y aura désormais Bulletstorm. Langage ordurier et blagues de carabins pour l’ambiance loufoque, culte du frag et finish him environnementaux pour l’as-pect tuerie plus ou moins organisée, un système de notation viendra même récompenser les mises à mort les plus spectaculaires en gratifiant le joueur de nouvelles armes meurtrières. un FpS beau, bourrin et drôle qui clame haut et fort sa primarité.

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concerts

Ninja Tune electro pop / folk

L’Oméga Live de Toulon accueillera deux soirées or-ganisée par l’émérite structure Tandem - Scène de musiques actuelles départementale. Ils fêteront les vingt ans du label Ninja Tune le 10 du mois, avec la soul nonchalante d’Andreya Triana suivie de la pop électronique de Grasscut. plus tard en mars, Madjo et son groupe tout en souplesse rythmique partage-ront le plateau avec le duo June & Lula.

❥ Les 10 et 26/03 à toulon (83)

MER 02.03

ESPACE JULIEN, MarseilletOM - 20h30 - sur invitation

ANtIROUILLE, MontpellierIAROSS - 20h30 - 5 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierLES JAzz’PIRAtEURS 21h - 5 €

INGLORIOUS BAR, MontpellierSCOtt kELLY - 21h - grat

MOJOMAtIC, MontpelliertHE BARBACANS 21h30 - 3/5 €

JEU 03.03

PASSAGERS DU zINC, AvignonAPÉRO - CONCERt + AFtER PUB z - 18h30 - grat

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédasSILENt OPERA - 20h - nc

ANtIROUILLE, MontpellierGARY POPPINS - 20h30 - 5 €

MOJOMAtIC, MontpellierLA GACHEttE + HORNYBItCHES - 21h - 5 €

VEN 04.03

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédastHE HYENES 20h - 16 € - 06 12 58 37 81

MACHINE À COUDRE, MarseilleNI + ED MUDSHI - 21h - 5 €

CROCk’MORE, PerpignanANNIVERSAIRE CROCkMORE : LES 12 ANS !kISS tHE wORLD FOR ME 21h - 5 €

L’USINE, IstrestREMPLIN DÉCOUVERtE CHANSON : LUkIDOkI + DOUBLE JEU + StILL BY tHE SUN 21h - grat

EMBOBINEUSE, MarseilleFEStIVAL INtERFACE : ROBERt HAMPSON + PYO + SLIDING zERO 21h - 8 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierzORÉOL - 21h - 5 €

PASSAGERS DU zINC, AvignonFREDRIkA StAHL + tHE twO 21h - 12/14 €

GARE, CoustelletLES FREE BEANS + SYNCOPERA - 21h - 7/10 €

LE ROCkStORE, MontpellierwE ARE tHE 90’S 23h - 12/15 €

POStE À GALèNE, MarseilleSOIRÉE MÉtAL : DJS DU LABEL SEASON OF MISt23h - 5 €

SAM 05.03

CABAREt ALÉAtOIRE, MarseilleLES SALES MAJEStÉS 20h - nc

POStE À GALèNE, MarseilleDJ VADIM 20h30 - 17 € - 04 91 47 57 99

ESPACE JULIEN, MarseillextREME - 20h30 - 32 €

LE CHAPEAU ROUGE, CarcassonnetHE HYENES + OPIUM DU PEUPLE 20h30 - 2/6/8/10 € 04 68 77 74 66

L’USINE, IstrestREMPLIN DÉCOUVERtE ROCk : MONkEY PEELER

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Ragga Vibes reggae

Label ID propose une soirée reggae sous le signe du sound system chaloupé. Du reggae roots au dance hall tous les artistes présents sont adeptes des sono-rités chaudes et groovy. un hold up musical orchestré par Ital Sounds Sound System aux cotés de Kenny Knots tandis que Rural Yard, jeune collectif héraultais très actif, débarque pour l’occasion avec le talentueux Ranking Saïden. Grosses vibes en perspective.

❥ Samedi 12/03 à Montredon des Corbières (11)

+ FIVE DAYS + FEVER RACINE 21h - grat

EMBOBINEUSE, MarseilleL’ENFANCE ROUGE + FEROMIL + CHIEN MOUILLÉ 21h - 9 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierLES tONtONS FLAGUEURS 21h - 3 €

AkwABA, AvignonLA BELLE DÉCOUVERtE ! PILÖt + PHOSPHENE 21h - 9/10/12 €

CARGO DE NUIt, ArleswOH LAB + CEBB + NHAR + JORIS DELACROIx + GREG DELON + kEEP ON+ BAStIEN GRINE 21h30 - 10 €

ANtIROUILLE, MontpellierSOIRÉE tECkYO : EL GRINGO + LOLItA + BLONDES PLAtINES + ALCID AkA DJ kEY + tSEB + BENNBOB 22h - 5 €

POStE À GALèNE, MarseilleNUIt ANNÉES 80 DU POStE À GALèNE23h - 6 €

DIM 06.03

MACHINE À COUDRE, Marseille LE PêCHEUR + ANIMAL tRØPHIE 21h - 5 €

LUN 07.03

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédasSOLEDAD BROtHERS + REVEREND JAMES LEG 20h - nc - 06 12 58 37 81

MAR 08.03

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédastHIS IS ENGLAND PARt 7 : SHAM 69 + kROSkA + BRASSEN’S NOt DEAD 20h - 10 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierOLAkEtAL UkULELE 20h30 - 5 €

ESPACE JULIEN, MarseillekABBALAH 21h - sur invitation

MER 09.03

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédasMEPHIStO - 20h - 8 €

LE ROCkStORE, MontpelliertHE AGGROLItES 20h - 5/13/15 €

tHÉÂtRE DES SALINS, MartiguesDUOUD - 20h30 - nc

JEU 10.03

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédasM.O.P.A. - 20h - nc 06 12 58 37 81

OMEGA LIVE, toulonSOIRÉE NINJA tUNE 20 ANS : ANDREYNA tRIANA + GRASSCUt20h30 - 7/10/13 €

ESPACE JULIEN, MarseillePUGGY - 20h30 - 25 €

04 91 24 34 10

AkwABA, AvignonSOIRÉE PRO MUSICA 20h30 - nc

POStE À GALèNE, MarseilleFEStIVAL EMASSILIA :

concerts

BRAINSHOw NIGHt + MAN’S JAzz CLUB + SIVAS - 21h - 9 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierHUM tRIO - 21h - 5 €

L’USINE, IstresStROMAE - 21h - 18/22 €

BALOARD, MontpellierMONStARt UNBIRtHDAY PARtY 21h - 5 €

EMBOBINEUSE, MarseilleVENEtIAN SNARES + CRYStAL DIStORSION + MIOSINE + DUB ROGERS 21h - 12 €

VEN 11.03

DAtA, MarseilleFEStIVAL INtERFACE : CARN DE PORC + OLIVIER DI PLACIDO… 18h30 - 3/6 €

LES PASSAGERS DU zINC, MontfavetSOIRÉE SPÉCIALE 100% BELGE : PUGGY + StROMAE 20h - 25/28 €

SECREt PLACE,

Saint-Jean de VédaskICk ASS FESt #4 : + YSUN+ OBNOxIOUS + HELLHOUNDS… 20h - nc - 06 12 58 37 81

LE CHAPEAU ROUGE, CarcassonneL’HERBE FOLLE + DA CREw 20h30 - 5 € - 04 68 77 74 66

INStANt t, NîmesMR StRANGE + BUBLE 20h30 - part. libre

POStE À GALèNE, MarseilletHE LOSt FINGERS 21h - 15/19 €

OIGNON GIVRÉ, MontpellierMICHEL DONEDA - 21h - 5 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpelliertRIO CARIOCA - 21h - 5 €

SOUND StAtION, MontpellierMONA + MC FLY + ALtAzER 21h - grat

GARE, CoustelletSt PAtRICk DAY (J -6) 21h - 7/10 €

CARGO DE NUIt, ArlesHIDDEN ORCHEStRA 21h30 - 13/16 € 04 90 49 55 99

SAM 12.03

LA GRANGE, Causse de la SelleCIE OLOF zItOUN : « LES FLOwER’S » - 18h - 5 €

CABAREt ALÉAtOIRE, MarseilleSOIRÉE RED NOtE : MARkIzE + IVALYS + PRYDE + ERADIkAL INSANE + tHE OMEGA 19h - 11.90/15 €

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédaskICk ASS FESt #4 : SVARt CROwN + MALMORt + SEELENtOD + ALDAARON 20h - nc - 06 12 58 37 81

tHÉÂtRE ODÉON, NîmesCOMING SOON 20h - 12/14/16 €

ESPACE JULIEN, MarseilleARNO + IMBERt IMBERt 20h30 - 29 € - 04 91 24 34 10

SALLE DE SPECtACLE, FlorensacFINALE DU tREMPLIN VULCAROCk : tASCOÏ vs tHE JOkE + JUNGLE JOCkERS 20h30 - 2 €

POStE À GALèNE, MarseilleHIDDEN ORCHEStRA 20h30 - 12/15 €

Scratch bandits crew electro hip hop

Les Scratch Bandits Crew balance leur trip-hop mutant et bodybuildé sans faire de concession sur la scénographie ou le show vidéo. Ils créent leur propre base sonore (batterie, percussions, cuivres, synthés), et jongle avec l’analogique et le numé-rique. Venus du rap, ces pirates sonores ont depuis longtemps fait exploser les frontières : musique électronique, jazz, rock. Ils débarquent à l’Akwaba.

❥ Le 12/03 à Chateauneuf de Gadagne (84)

Matthew Mcanuff reggae

Matthew Mcanuff, digne héritier de la bienveillance de son père Winston « Electric dread », nourrit d’in-fluences r’n’b sur des morceaux plus balancés enflammera l’Antirouille. Auteur de l’excellent Be careful aux cotés de Earl « Chinna » Smith, le jeune lion du reggae distille un son roots hip hop tout en se baladant sur des lignes de basse dans la plus pure tradition dub jamaïcaine.

❥ Le 16/03 à Montpellier (34)

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L’AFFRANCHI, MarseilleFRANCE Ô FOLIES : AUDItION 20h30 - grat

AkwABA, AvignonSCRAtCH BANDItS CREw + RAH tEAM - 21h - 10/11/13 €

PUB z, AvignonFEStIVAL MICROMUSIC #5 : JANkEPOP + zOMBECtRO 21h - grat

MAISON DES ASSOCIAtIONS Montredon des corbièresRAGGA VIBES : kENNY kNOtS + ItAL SOUNDS + OFFICIAL SOUND + RURAL YARD + ONE wAY SOUND 21h - 7/10 €

L’USINE, IstrestêtES RAIDES + GIEDRE 21h - 22/25 €

PASSAGERS DU zINC, AvignonROBIN LEDUC + ANtOINE LÉONPAUL 21h - 14/16 €

JAM, MontpellierEtHIO GROOVE : MULAtU AStAtkE - 21h - 28 €

CROCk’MORE, PerpignanO.S.R PARtY : FROM HEAVEN wEFALL + AN IDEA - 21h - 5 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierYEtI QUARtEt - 21h - 5 €

POStE À GALèNE, MarseilleNUIt ANNÉES 90 - 23h - 6 €

DIM 13.03

MOJOMAtIC, MontpellierROCk’N’tROC - 16h - grat

DAtA, MarseilleFEStIVAL INtERFACE - FOLk SESSIONS VOL. 1 : CAM DEAStOM GREENwOOD 18h30 - 3/6 €

LUN 14.03

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédasELECtRIC wIzARD 20h - 12 €

EMBOBINEUSE, MarseilleDON VItO + SIEUR Et DAME + GREGALDUR 21h - 6 €

MAR 15.03

INGLORIOUS BAR, MontpellierJACk AND DION PARtY 19h - grat

ESPACE JULIEN, MarseillePIGALLE + LES HURLEMENtS DE LÉO - 20h30 - 25 €

04 91 24 34 10

MER 16.03

VICtOIRE 2, Saint-Jean de VédasLES HURLEMENtS DE LÉO + CHOzPAREî 20h - nc - 04 67 47 91 00

ESPACE JULIEN, MarseilleARt MENGO + CHArles-BAPtIStE 20h30 - 27 €

COURS JULIEN, MarseilleARt MENGO + CELINE OLLIVIER 20h30 - 27 €

ANtIROUILLE, MontpellierMAtHIEU MAC ANUFF 20h30 - nc

INGLORIOUS BAR, MontpellierQUIzz SHOw - 21h - grat

CARGO DE NUIt, ArlesROOtz UNDERGROUND 21h30 - 16/19 €

04 90 49 55 99

concerts

JEU 17.03

INGLORIOUS BAR, MontpellierSt PAtRICk’S DAY - 19h - nc

LES PASSAGERS DU zINC, MontfavetBERNARD LAVILLIERS 20h - 38 €

LE ROCkStORE, MontpellierCROCODILES - 20h - 5/10/12 €

DOCk DES SUDS, MarseilleBEN L’ONCLE SOUL 20h - 26 € - 04 91 99 00 00

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédasL’INCROYABLE FEStIVAL : 10 RUE DE LA MADELEINE + ROSE’N ROLL+ LA GAtA NEGRA 20h - 5/10 €

tRIOLEttO, MontpellierSIGNAL SONORE : CHAPELIER FOU + PRINCE MIIAOU 20h - 5/7/11 €

zINGA zANGA, BéziersStEPHAN EICHER + BIRzEN 20h - 34 €

SOUND StAtION, MontpellierELECtRIC SUCkS + St PAtRICk’S DAY 20h30 - nc

ESPACE JULIEN, MarseilleSOUAD MASSI + L 20h30 - 27/29 €

JAM, MontpellierURI CAINE QUARtEt 21h - 9/18/20 €

04 67 92 02 40

EL MÉDIAtOR, PerpignantILt 2011 : Et PUIS J’AI DEMANDÉ À CHRIStIAN DE JOUER L’INtRO DE zIGGY StARDUSt - 21h - 15/18 €

POStE À GALèNE, MarseilleFEStIVAL EMASSILIA :

MACADAM BAzAR + UNE tOUCHE D’OPtIMISME 21h - 9 €

MOJOMAtIC, MontpelliertHE GOLDEN HELMEtS - 21h - nc

VEN 18.03

EL MÉDIAtOR, PerpignantILt 2011 - BREAkING MIRANDA wARNING 19h - 10/15 €

LE ROCkStORE, MontpellierCHARLELIE COUtURE 19h30 - 29,80 €

tRIOLEttO, MontpellierSIGNAL SONORE : MUSIQUE DE R.U. tREMPLIN - 20h - grat

VICtOIRE 2,Saint-Jean de VédastHE ELDERBERRIES + 7 wEEkS + StONE RISER (AVEC MUDwEISER) 20h - 5/8/14/17 €

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SECREt PLACE, Saint-Jean de VédasANDREAS Et NICOLAS 20h - 10 €

ANtIROUILLE, MontpellierLA RUDA - 20h30 - 16,75 €

ESPACE JULIEN, MarseillezAz + CHLOÉ LACAN 20h30 - 28 € - 04 91 24 34 10

zÉNItH, MontpellierCARMINA BURANA 20h30 - 35/88 €

L’USINE, IstrestREMPLIN DÉCOUVERtE ROCk FRANÇAIS : SYNOPSIS + BIG PANDA + tHE FAME’US - 21h - grat

EL MÉDIAtOR, PerpignantILt 2011 : StROMAE + CROOkERS + JUNE + LULA 21h - 17/20 €

CABAREt ALÉAtOIRE, MarseilletHE SUBS + tOxIC AVENGER + MISSILL DJ SEt 21h - 16/18 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpelliertRIO ANDALEO - 21h - 5 €

POStE À GALèNE, MarseilleMESSES SYNtHÉtIQUES : PSAUME xIV 21h - 9 €

CARGO DE NUIt, ArlestAStE - 21h30 - 16/19 €

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SAM 19.03

GARE, CoustelletFEStIVAL MICROMUSIC #5 : DRIVER + RAUBERHOLE + EVAN ROtH + GOtO80 + RAQUEL MEYERS + tAPEtRONIC + DEBEUL AxEL + kARL kLOMP + GIJS GIESkES + kEYVANE + tHE REAL AIRGUItAR+ CORINNE SERAPION + LE POLE + CONFIPOP + JANkENPOPP - 18h - nc

CHAPELLE GÉLY, MontpellierL’OEIL Et L’OREILLE : PAtRICE SOLEttI - 19h - nc

EL MÉDIAtOR, PerpignantILt 2011 : kAtAStROPHE 19h - 8/10 €

VICtOIRE 2, Saint-Jean de VédasFREDRIkA StAHL + CAtS ON tREES 20h - 5 - 13/16 €

LES PASSAGERS DU zINC, MontfavetzAz + SAINt ANDRÉ 20h - 25/28 €

CABAREt ALÉAtOIRE, MarseillePANICO + CHEVEU 20h30 - 13/15 €

concerts

ESPACE JULIEN, MarseilleCHARLELIE + UStHIAx 20h30 - 30 € - 04 91 24 34 10

zÉNItH, MontpellierBEN ONCLE SOUL 20h30 - 26 € - 04 67 64 68 83

tRIOLEttO, MontpellierSIGNAL SONORE : LE SkELEtON BAND 20h30 - 5 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierBANGRIL - 21h - 5 €

MOJOMAtIC, MontpelliertHE tANkS + DJS - 21h - 3 €

BALOARD, MontpellierLES tONtONS FLAGUEURS + COMPAGNIE DU I 21h - 3/5 €

CROCk’MORE, PerpignanANDREAS Et NICOLAS + SCHONE CONNERIE 21h - 6 €

SOUND StAtION, MontpellierCOLLECtIF BEAt’N’JUICE 21h - grat

EL MÉDIAtOR, PerpignantILt 2011 wE HAVE BAND : tHE tOxIC AVENGER

+ tHE SUBS + kAVINSkY + tHE JAPANESE POPStAR + VJ BLINDOFF + BANG MY tILt BY BEAtSUCkERz 21h - 19/22 €


DIM 20.03

ESPACE CULtUREL, GignactHE tIPtONS - 18h - 8 €

DAtA, MarseilleFEStIVAL INtERFACE - FOLk SESSIONS VOL. 2 : CIAN NUGENt MICAH BLUE SMALDONE 18h30 - 3/6 €

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédastHE DEAD BEAtS - 20h - grat

LUN 21.03

LE REBIRtH, MontpellierGOAt CHEESE - 20h30 - 3 €

EMBOBINEUSE, MarseilleFEStIVAL INtERFACE : OtOMA YOSHIHIDE + HIROMISCHI SAkAMOtO 20h30 - 12 €

MAR 22.03

zÉNItH, MontpellierFêtE DE LA SAINt PAtRICk 20h30 - 41/43 €

POStE À GALèNE, MarseilleFEStIVAL EMASSILIA : PRYDE + ROCkEtt QUEENS - 21h - 9 €

MER 23.03

tHÉÂtRE ODÉON, NîmesCARtON PARk 18h30 - 10/11 €

ESPACE JULIEN, MarseilleABD AL MALIk20h - 27,5 € - 04 91 24 34 10

VICtOIRE 2, Saint-Jean de VédasStUPEFLIP + SCHÖNE CONNERIE 20h - 15 €

LE ROCkStORE, MontpellierDEPORtIVO - 20h - 5/17/20 €

CABAREt ALÉAtOIRE, MarseilleANDY MC kEE - 20h30 - 20 €

ANtIROUILLE, MontpellierwAtCHA CLAN - 20h30 - nc

LAItERIE DES BEAUx ARtS, Montpellier

Lilly Wood & the Pricks pop folk

L’espace Julien reçoit le jeune groupe parisien à l’uni-vers romanesque servi par une folk électrique aux mé-lodies pop, portée par la voix féerique de Nil. Influencés par Johnny Cash, patti Smith ou encore Joy Division, ils donnent en live cette sensation de vivre un moment unique loin d’un show mille fois répété. Révélation pop-rock 2009, ils viennent de remporter une statuette symbolique aux récentes victoires de la musique.

❥ Le 24/03 à Marseille (13)

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LES PIÉtONS + SUR LE PONt 21h - part. libre


JEU 24.03

DOCk DES SUDS, MarseilleBABEL MED MUSIC : SHANtEL + CHARBEL ROUHANA + JUJU + FALLY IPUPA + MIQUEL GIL + FANFARE DU BELGIStAN + OQUEStRADA + AzIz SAHMAOUI + UNIVERSItY OF GNAwA + SASHIRD LAO + CORASON DE MExICO 19h30 - 15 €

VICtOIRE 2, Saint-Jean de VédasDJ NEtIk + GONG IDEM GONG 20h - 5/8/11/14 €

04 67 47 91 00

ESPACE JULIEN, MarseilleLILLY wOOD + tHE PRICkS 20h - 22 € - 04 91 24 34 10

ANtIROUILLE, MontpellierJAH GAÏA + NEtNA - 20h30 - nc

POStE À GALèNE, MarseilleDEPORtIVO- 21h - 15/17 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS,

MontpellierSIGNS - 21h - 5 €

CIGALIèRE, SérignanSANSEVERINO 21h - 22/25/27 €

L’USINE, IstresMACEO PARkER 21h - 25/28 €

VEN 25.03

DOCk DES SUDS, MarseilleBABEL MED MUSIC : CHICO tRUJILLO + NOREUM MACHI + BLUE kING BROwN + CHRIStINE SALEM + tHE SAMURAÏ + IStANBUL SAzENDELERI + AFRIQUE DU SOLEIL LEVANt + PLACE kLEzMER + SAHRA HALGAN + CHANtS SACRÉS GItANS EN PROVENCE + DJ kAAN GOkMAN 18h30 - 15 €

ESPACE JULIEN, MarseilleNUIt zÉBRÉE DE RADIO NOVA 19h - sur invitation

VICtOIRE 2, Saint-Jean de VédasDANAkIL + DJULIUS + LES SHAtAwARIES

20h - 8/19/22 €

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédasJESUS IS MY GIRLFRIEND + PHOSPHENE + 1980 20h - nc

PARC DES ExPOSItION, AlèsFEStIVAL LA MEUH FOLLE : DEPORtIVO + BROUSSAÏ+ PUNISH YOURSELF 20h - 15 €

ANtIROUILLE, MontpellierDUB IN V.O - 20h30 - nc

PASSAGERS DU zINC, Avignon« Et BEIN ÇA PROMEt ! » : BOOGERS + JUNE + LULA 21h - 10/12 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierLES JUDAS - 21h - 5 €

GARE, CoustelletNOLwENN SOLO + ERIC LAREINE 21h - 9/12 €

L’USINE, IstresYODELICE - 21h - 22/25 €

EL MÉDIAtOR, PerpignankAOLIN + RADIOSOFA 21h - 15/18 €

Les filles électriques 5 festival

Ce rendez-vous annuel musical biterrois, sur les planches du Zinga Zanga, dresse le portrait de la création féminine musicale contemporaine. Babet sera de retour avec son récent Piano monstre pour une nouvelle aventure en de-hors de Dionysos. Brune présentera son premier album qui ose le mélange risqué de la chanson, du rock et de l’électro. Les Andromakers, duo brico-pop formé par Na-dège Teri et Lucille Hochet, livreront leur show décapant.

❥ Le 26/03 à Béziers

concerts

Minitel Rose electro pop

Drôle, décalé, kitsch, pop et électro, le groupe nantais, composé de trois jeunes hommes (Raphaël, Romain et quentin) voue un culte aux ambiances des années 80 et à cette ère bénie qui a vu le début de l’électronique. Ils sont de passage pour la tournée de leur nouvel al-bum Atlantide. L’Antirouille se transformera en dance-floor sur les beats enlevés de Bennbob, et les furieux du collectif Monst’Art : Sir Jooon & Black@House.

❥ Le 01/04 à Montpellier

POStE À GALèNE, MarseilleIN tHE MOOD FOR + MASCAARA + LES SESSIONS FANtÔMES 21h - 6 €

SOUND StAtION, MontpellierELECtRODIDACtE - 21h15 - nc

SAM 26.03

DOCk DES SUDS, MarseilleBABEL MED MUSIC : MONtSE CORtES GUESt JUAN CARMONA + wAtCHA CLAN + kAREYCE FOtSO + EROLJOSUE + CANzONIERE GRECANICO SALENtINO + FEDAYI PACHA + kABBALAH + MAMA OHANDJA 18h30 - 15 €

ESPACE JULIEN, MarseilleLES MASSILIADES : PEP’S + CRUMB+ A StAtE OF MIND + LES MONStROPLANtES 19h - 19,80 €

BALOARD, MontpellierMIkE LADD - 19h30 - 6/8 €

LE ROCkStORE, MontpelliertHE Dø - 19h30 - 23/26 € 04 67 06 80 00

zINGA zANGA, Béziers

ANDROMAkERS + BABEt + BRUNE - 20h - nc

CABAREt ALÉAtOIRE, MarseillePONI HOAx + FRIENDS - 20h - nc

PARC DES ExPOSItION, AlèsFEStIVAL LA MEUH FOLLE : MERCI MARLèNE + MOUSSU t E LEI JOVENtS + LES OGRES DE BARBACk 20h - 15/18 €

zINGA zANGA, BéziersLES FILLES ÉLECtRIQUES #5 : BABEt + BRUNE + MAELLE + ANDROMAkERS 20h30 - grat

SOUND StAtION, MontpellierINSOMNIAk PARtY - 21h - ncCROCk’MORE, PerpignanURBANBASS PARtY : MC MEtOD + DJ 2D + tRAFFx - 21h - 5 €

OMEGA LIVE, toulonMADJO + JUNE + LULA 21h - 10/13/16 €

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierPARtIDO BOM - 21h - 5 €

MOJOMAtIC, MontpellierINtROVERtED VIOLENCE 21h30 - nc

EMBOBINEUSE, MarseilleOttO VON SCHIRACH + MR MARCAILLE + BAtALJ + MARSEILLE-MANHAttAN DJ CREw - 21h30 - 10 €

CARGO DE NUIt, ArlesMARDI GRAS BRASS BAND 21h30 - 13/16 €

DIM 27.03

DAtA, MarseilleFEStIVAL INtERFACESOIRÉE NOISE RAFFINÉE : JEAN-PHILIPPE GROSS + QUENtIN DUBOSt18h30 - 3/6 €

ESPACE JULIEN, MarseilletHE Dø - 19h30 - 26,8 €

04 91 24 34 10

MAR 29.03

MOJOMAtIC, MontpellierHEAD RECORDS PRESENtE : RELEASE PARtY PNEU + DON VItO - 21h - nc

MER 30.03

DAtA, MarseilleFEStIVAL INtERFACE

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Les Femmes s’en mêlent festival

Le festival Les Femmes S’en Mêlent célèbre la scène indie féminine depuis maintenant 12 ans et se dé-multiplie en région. A perpignan au Médiator avec The pack A.D, Jessy Bulbo, Amandititita qui seront aussi à Arles au Cargo de Nuit. Sans compter sur le Rockstore de Montpellier qui accueille Electrosexual & Mz Sunday Luv et Tearist. Les filles n’ont pas froid aux yeux et le font savoir !

❥ Les 01 et 2/04 à Perpignan, Arles et Montpellier

FOLk SESSIONS VOL. 3 : ERIC CARBONARA + JESSE SPARHAwk + tOM GREENwOOD 18h30 - 3/6 €

BALOARD, MontpellierROCk’N’wINE - 19h - grat

ESPACE JULIEN, MarseilleLAURENt DE wILDE + OttIStO 2320h - 16,70 €

JEU 31.03

LE ROCkStORE, MontpellierGABLE - 20h - 5/12/15 €

ESPACE JULIEN, MarseilletARAF DE HAIDOUkS QUINtEt 20h30 - 16/20 €

ANtIROUILLE, MontpellierBIONIC ORCHEStRA 20h30 - grat

LAItERIE DES BEAUx ARtS, MontpellierELECtRO BALzAR - 21h - 5 €

VEN 01.04

VICtOIRE 2, Saint-Jean de VédastHE DODOz + DISSONANt

NAtION + NAStY kELLY 20h - 5/12/15 €

JAM, MontpellierAFROBEAt : SOULJAzz ORCHEStRA + kOkOLO 20h - 24 €

ANtIROUILLE, MontpellierMINItEL ROSE20h - nc

SECREt PLACE, Saint-Jean de VédaskID CONGO + tHE PINk MONkEY BIRDS + ICH BIN DEAD 20h - 12 €

EL MÉDIAtOR, PerpignanFEStIVAL LES FEMMES S’EN MêLENt - AMANDItItItA + JESSY BULBO + tHE PACk A.D 21h - 10-13 €

tH. GÉRARD PHILIPPE, MontpellierDIMONÉ 21h - 8/10 €

04 67 58 71 96

PASSAGERS DU zINC, AvignonLES HURLEMENtS D’LEO + BAB

21h - 14-/16 €

EMBOBINEUSE, MarseilleGABLÉ - 21h - nc

GARE, CoustelletILANGA - 21h - 9/12 €

SAM 02.04

LE ROCkStORE, MontpelliertEARISt + Mz SUNDAY LUV + EELECtROSExUAL 20h - 5/10/13 €

L’USINE, IstresFLORENt MARCHEt 21h - 10/18 €

SORtIEOUESt, BéziersQUAtUOR MODIGLIANI 21h - 18/20/23 €

EMBOBINEUSE, MarseilleRAtURE + PAN PAN PAN 21h - nc

EL MÉDIAtOR, PerpignanAkHENAtON + FAF LARAGE 21h - 19/22 €

CABAREt ALÉAtOIRE, MarseilleDUB StAtION #14 - kING SHILOH SOUNDSYStEM + JAH OBSERVER + EARL 16 23h - 14-16 €

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Martin Vidberg, dessinateur et scénariste, passe l'actualité au crible de son humour. Connu pour son blog « l'actu en patates » il nous fait le plaisir de clore le magazine par une planche qui n'arrondit pas forcément les angles.À visiter / vidberg.blog.lemonde.fr, www.martinvidberg.com - À lire / Perdus sur l'île déserte, éd. Diantre Eds

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let'smotiv méditerranée n°21 - mars 2011

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